Speaker #0Mais non. Moi, je suis là pour te rappeler, j'essaye de le faire chaque mois, qu'il y a quand même des bonnes nouvelles environnementales. Aujourd'hui, on part en voyage à travers 5 bonnes nouvelles qui font du bien à la planète. Des tortues marines au Lyon d'Asie. En passant par un lynx, un parc marin géant et un bon gros NON à des forages pétroliers. Non ! Bref, c'est parti pour un shoot d'optimisme 100% recyclable. Écolo ou pas ? Épisode spécial Bonne Nouvelle 2025. Allez, let's go ! Bon, qui aurait cru qu'un jour, les stars des plages ne seraient plus les touristes en claquettes-chaussettes, mais les tortues marines ? Et pourtant, elles font leur grand retour. En mai 2025, plusieurs ONG et observateurs locaux ont tiré le même constat. Les populations de tortues marines sont en nette augmentation. Par exemple, en Floride, le nombre de nids de tortues kawan a battu des records. Au Costa Rica, les plages de tortues guéros ont voulu revenir en masse les tortues vertes. Et en Australie, les pontes sur la grande barrière de corail explosent. Alors bien sûr, ce n'est pas grâce à une appli de rencontre entre tortues. C'est surtout grâce à des années de protection, de sensibilisation. et de bon sens. Plages fermées de nuit pendant les périodes de ponte, lutte contre la pollution lumineuse, réduction des prises accidentelles dans les filets de pêche, et bien devinez quoi ? Ça paye. Ce sont des espèces qui ont survécu aux dinosaures, aux tsunamis, aux océans plastifiés. Alors si on leur fout un peu la paix, et bien elles savent quoi faire. Et franchement, savoir qu'en 2025, des plages redeviennent le berceau des tortues, et bien... Ça donne envie de troquer son bronzage pour un engagement, non ? Allez, moi je dis, laissons les tortues pondre. Et les humains fondre d'émotion. Pas de chaleur caniculaire. Deuxième bonne nouvelle, c'est une histoire qui aurait pu finir en tragédie. Mais qui fait aujourd'hui miauler de joie les amoureux de la biodiversité. Le lynx ibérique. Ce gros matoum à mi-chemin entre le félin discret et le ninja de la forêt n'est plus en danger critique d'extinction. Oui, oui, c'est officiel. Il y a 20 ans à peine, on comptait moins de 100 individus dans toute la péninsule ibérique. Autant dire que c'était la DESH, la fin de règne, le syndrome du dernier survivant dans une télé-réalité de la biodiversité. Mais grâce à quoi ce comeback incroyable ? Eh ben grâce à des programmes de reproduction en captivité, à des réintroductions bien ficelées, à la protection de son habitat, et même, ou le monde tambour, à la sauvegarde de son plat préféré, le lapin de Garenne. Oui, le lingue c'est gourmet. Et quand on veut sauver un prédateur, il faut aussi sauver son garde-manger. C'est la base. Résultat de tout cela ? En 2024, plus de 1600 lynx recensés entre l'Espagne et le Portugal. Et en 2025, l'UICN a annoncé la bonne nouvelle. Le lynx ibérique quitte enfin la catégorie danger critique. Ce n'est pas encore gagné, il reste vulnérable. Mais on passe de l'extinction à l'espoir. Alors, chapeau aux assos, aux écolos, aux éleveurs partenaires et aux scientifiques qui, depuis 20 ans, prouvent que la résilience, c'est aussi une affaire de moustache. Troisième bonne nouvelle. Imaginez un espace grand comme trois fois la France. Pas pour construire des routes, ni pour installer des plateformes pétrolières. Non, juste pour laisser la nature tranquille. Ah, eh bien, c'est exactement ce que vient de faire l'Australie. En novembre 2023, l'Australie a annoncé l'extension majeure de la superficie du parc marin autour de l'île Macquarie. pour ainsi la tripler et atteindre les 475 475 km². Même s'il s'agit d'un fait historique qui date de 2023, il a été mis en effectif le 13 février 2025. Un sanctuaire pour les phoques, cétacés, manchots, coraux d'eau froide et poissons qui ne veulent pas finir panés. Pourquoi c'est énorme ? Eh bien parce que ces eaux-là sont des trésors de biodiversité. Et parce qu'en les mettant à l'abri des chalutiers industriels et de l'exploitation minière, On protège aussi les écosystèmes marins et le climat. Et oui, les océans captent près de 30% du CO2 qu'on balance dans l'atmosphère. Protéger les fonds marins, c'est comme ouvrir un caisson d'oxygène à la planète. Et ça, c'est pas juste une bonne nouvelle, c'est une respiration collective. Alors, merci l'Australie. Et pour les autres pays qui traînent des palmes, ben, vous savez ce qu'il vous reste à faire. Quatrième bonne nouvelle. Est-ce que tu vois le bassin d'Arcachon ? Ces pinasses, ces dunes, ces huîtres, ces couchers de soleil qui te font oublier que t'as payé 12 balles ton café au Cap Ferret. Eh bien, imagine ça avec, en fond, 8 plateformes de forage pétrolier. Hum hum, oui, 8, en mer, juste là, à côté des parcs à huîtres. Mais, heureusement, cette vision apocalyptico-touristique ne verra pas le jour. En mai de cette année, l'État français a officiellement dit non à un projet d'exploitation pétrolière offshore au large du bassin d'Arcachon. La société canadienne qui portait le projet comptait creuser en eau profonde pour aller gratter les dernières gouttes de pétrole. Mais entre la pression des associations locales, des scientifiques, des pêcheurs, des austriaculteurs et des élus, eh ben, l'État a tranché. Pas de permis, pas de forage. Basta. Et franchement... On applaudit parce que dans un contexte où on parle tous les jours de sortie des énergies fossiles, autoriser des forages en 2025 en France, c'était un peu comme fumer à l'intérieur d'une station-service en s'y flottant. Alors, pour une fois, on lève nos verres, en verres réutilisables bien, à la biodiversité, aux huîtres sauvées, aux décideurs qui ont dit non au pétrole et oui au littoral. Cinquième et dernière bonne nouvelle. Il est majestueux, il est rare, il a une crinière moins touffue que ses cousins africains. Mais un regard qui dit « je suis l'élite de la biodiversité » . Je parle bien sûr du lion d'Asie, aussi appelé lion de Gujara, seul endroit au monde où cette sous-espèce a survécu à l'extinction. Et Ausha, depuis 2020, leur population a augmenté de 32%. On est passé de 674 à 892 individus en seulement 5 ans. Ce n'est pas une petite victoire, c'est une résurrection. On parle d'une espèce qui, au début du XXe siècle, n'était plus qu'une douzaine de lions planqués dans une forêt protégée. Aujourd'hui, elle reprend du terrain. Elle s'étend au-delà du parc national et rugit à nouveau sur les terres indiennes. Comment ? Grâce à quoi ? Ben, à une protection stricte. à des efforts de cohabitation avec les communautés locales et à un suivi sanitaire et génétique ultra serré, genre plus que les influenceurs santé. Et pour une fois, cette hausse est bien réelle, vérifiée, elle est encourageante. Mais attention, ces lions restent fragiles. Une épidémie ou un incendie pourrait les décimer. C'est pourquoi l'Inde réfléchit maintenant à créer un second cycle de relocalisation pour éviter de mettre tous ces pauvres dans le même parc, donc tous ces oeufs dans le même panier. Alors oui, en 2025, dans un monde souvent en crise, savoir qu'une espèce emblématique reprend du poil de la crinière, c'est plus qu'un symbole. C'est une preuve que protéger, ça marche. Que s'investir, ça paie. Et que rugir, ça reste stylé. Et voilà, c'était les bonnes nouvelles du mois de mai 2025. Un peu de souffle, d'espoir et surtout la preuve que la planète, et bien parfois, elle cesse d'éfendre. Au vu de vos retours, j'ai l'impression que ce format de bonnes nouvelles environnementales en version podcast, et bien ça vous plaît, ça vous intéresse. Donc écoutez, je vais continuer comme ça. Tortue marine, lingue sibérique, parc marin géant, reflux des forages polluants et lions d'Asie qui reprennent leur place. La nature nous rappelle qu'elle est bien vivante. Donc, si toi aussi tu as envie de lui filer un coup de pouce, et bien n'oublie pas... Chaque geste compte, même le plus petit, même celui qui commence par dire non aux mauvaises idées, ou oui aux vitraux bio, ou alors de ne pas jeter ses déchets dans la nature tout simplement. Du coup, on se retrouve très vite pour une nouvelle dose d'Ecolo ou pas. Et d'ici là, porte-toi bien, protège la planète et surtout, reste curieux. Parce que c'est ensemble qu'on écrit les meilleures histoires et les plus belles victoires. Sur ce, je vous dis à vos gourds de vélo. On se retrouve dans deux semaines pour un nouvel épisode de podcast d'Ecolo ou pas. Et comme chaque épisode, on se quitte en musique. Allez, salut !