Description
Dans cet épisode, nous retrouvons Elena Brito Herrera (Université Ixil). Elle évoque son article sur l'écologie et les savoirs ancestraux, à retrouver dans le chapitre 1 d’Ecologie et pouvoir d’agir : https://f3e.asso.fr/ressource/ecologie-et-pouvoir-dagir-un-travail-collectif-pour-sapproprier-les-enjeux-liant-ecologie-et-pouvoir-dagir/
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
Transcription
Écologie et pouvoir d'agir, un podcast du réseau F3E, au Guatemala, où les savoirs des peuples autochtones protègent la nature.
Je m'appelle Elena Brito Herrera, je viens du Guatemala, de la région de Ixil. Je suis étudiante est sous-directrice de l'université Ixil. Nous y enseignons l'écologie, et étudions les savoirs ancestraux des peuples autochtones mayas. Nous cherchons à décoloniser la pensée qui régit notre pays et sa communauté. Pour ce faire, nous nous intéressons à la pensée autochtone, de nos grands-pères et de nos grand-mères, à comment ils se sont occupés des montagnes, des forêts, de l'eau, comment ils cultivaient la terre. Nous f ormons donc les jeunes, et les communautés qui le veulent, à ces pratiques. C'est véritablement une décolonisation des savoirs. C'est donc une éducation unique et critique parce qu'elle dialogue constamment avec le système et le fonctionnement de l'État pour voir ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne mal. Parce qu'il s'agit quand même de travailler avec les autorités locales et municipales en réclamant par exemple des droits essentiels pour changer les choses. Certaines situations ont été résolues grâce à la connaissance des problèmes, à la compréhension de leurs causes profondes. Par exemple, les étudiants sont de plus en plus conscients des enjeux. Ils agissent, ils manifestent, ils organisent des blocus. L'idée est donc de s'échanger ces connaissances au niveau national et international pour que les autres pays et les autres peuples puissent connaître nos actions, comprendre et échanger ce qui les affecte. Tout cela pour avoir accès à une éducation politique et critique.
Retrouvez Elena Brito-Herrera et son article Écologie et savoirs ancestraux dans l'ouvrage Écologie et pouvoir d'agir
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Je m'appelle Elena Brito Herrera, je viens du Guatemala, de la région de Ixil. Je suis étudiante est sous-directrice de l'université Ixil. Nous y enseignons l'écologie, et étudions les savoirs ancestraux des peuples autochtones mayas. Nous cherchons à décoloniser la pensée qui régit notre pays et sa communauté. Pour ce faire, nous nous intéressons à la pensée autochtone, de nos grands-pères et de nos grand-mères, à comment ils se sont occupés des montagnes, des forêts, de l'eau, comment ils cultivaient la terre. Nous f ormons donc les jeunes, et les communautés qui le veulent, à ces pratiques. C'est véritablement une décolonisation des savoirs. C'est donc une éducation unique et critique parce qu'elle dialogue constamment avec le système et le fonctionnement de l'État pour voir ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne mal. Parce qu'il s'agit quand même de travailler avec les autorités locales et municipales en réclamant par exemple des droits essentiels pour changer les choses. Certaines situations ont été résolues grâce à la connaissance des problèmes, à la compréhension de leurs causes profondes. Par exemple, les étudiants sont de plus en plus conscients des enjeux. Ils agissent, ils manifestent, ils organisent des blocus. L'idée est donc de s'échanger ces connaissances au niveau national et international pour que les autres pays et les autres peuples puissent connaître nos actions, comprendre et échanger ce qui les affecte. Tout cela pour avoir accès à une éducation politique et critique.
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Je m'appelle Elena Brito Herrera, je viens du Guatemala, de la région de Ixil. Je suis étudiante est sous-directrice de l'université Ixil. Nous y enseignons l'écologie, et étudions les savoirs ancestraux des peuples autochtones mayas. Nous cherchons à décoloniser la pensée qui régit notre pays et sa communauté. Pour ce faire, nous nous intéressons à la pensée autochtone, de nos grands-pères et de nos grand-mères, à comment ils se sont occupés des montagnes, des forêts, de l'eau, comment ils cultivaient la terre. Nous f ormons donc les jeunes, et les communautés qui le veulent, à ces pratiques. C'est véritablement une décolonisation des savoirs. C'est donc une éducation unique et critique parce qu'elle dialogue constamment avec le système et le fonctionnement de l'État pour voir ce qui fonctionne bien et ce qui fonctionne mal. Parce qu'il s'agit quand même de travailler avec les autorités locales et municipales en réclamant par exemple des droits essentiels pour changer les choses. Certaines situations ont été résolues grâce à la connaissance des problèmes, à la compréhension de leurs causes profondes. Par exemple, les étudiants sont de plus en plus conscients des enjeux. Ils agissent, ils manifestent, ils organisent des blocus. L'idée est donc de s'échanger ces connaissances au niveau national et international pour que les autres pays et les autres peuples puissent connaître nos actions, comprendre et échanger ce qui les affecte. Tout cela pour avoir accès à une éducation politique et critique.
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