Speaker #0Salutations et bienvenue dans Elan de Vie, je suis Fantadiane, c'est avec joie que je vous partage cet épisode. Vous écoutez le podcast qui transforme vos épreuves en forces intérieures. Consultante en projet de vie et réflexologue, à chaque épisode, je vous livre mes réflexions les plus authentiques et je donne la parole à celles et ceux qui m'inspirent par leur parcours de transformation en Elan de Vie. Si vous cherchez à puiser dans vos ressources intérieures pour grandir, à travers vos expériences, vous êtes au bon endroit. Parce que chaque filet d'eau a son chemin, chaque personne est unique. Aujourd'hui, je vais vous parler d'un sujet dont on ne parle jamais assez. C'est le deuil de la bonne santé. Quand la maladie frappe à ta porte, on entend souvent autour de nous les personnes qui disent « oui, il faut être fort » , « oui, il faut positiver » , « il faut se battre » , mais se battre contre qui ? Parce que quand c'est un ennemi invisible, contre qui on se bat ? Et pour moi, se battre contre quelque chose d'invisible, c'est déjà perdre la manche. Parfois, on peut gagner. Mais je ne pense pas que le mot « se battre » est le mot le plus approprié. Mais surtout, je dirais que personne ne t'explique vraiment ce qui se passe dans ton cœur et dans ta tête. Il y a cette montagne russe émotionnelle que tu traverses, et ces étapes par lesquelles tout le monde passe, et pourtant, qui sont si normales. mais qu'on exclut. J'ai créé cet épisode pour comprendre les étapes du deuil de la bonne santé. Parce que qui dit deuil de la bonne santé, ça veut dire que, à partir du moment où tu as une pathologie, tu n'es plus en santé. Donc, comment tu fais pour maintenant vivre avec ça ? Et aussi, t'aider à normaliser ce, je dirais, ce process, qui est très difficile à accepter, mais aussi qui est parfois nécessaire. Eh bien, je vais vous dire. Quand on sait ce qui nous arrive, on se sent beaucoup moins seul. Mais c'est beaucoup moins anormal. Et en même temps, on se sent moins coupable de ressentir certaines émotions qui sont là en rapport avec les douleurs, les maux qu'on vit. Et surtout, je pense qu'il y a quelque chose qu'il faut prendre en considération, c'est le déni. Au début, on est dans le déni, ça nous protège. Après, il y a la colère qui arrive, qui nous submerge. C'est par étapes, c'est comme une montagne. Et jusqu'à ce qu'on accepte. Et quand on accepte, on se dit, c'était impossible. Mais au bout d'un moment, on relativise et on se dit, je suis passé par plusieurs étapes. Et aujourd'hui, je vais vous partager ça, sans filtre, avec mes mots, mon vécu, et tout ce qui s'est passé. Parce que je pense que certaines personnes se reconnaîtront dans cet épisode. Et donc, tu vas comprendre les processus d'acceptation, mais aussi comment, quand tu les traverses, comment les accepter. Parce que oui, chacun, chacune a sa raison d'être. Et chacun apporte quelque chose d'unique dans cette vie. Donc si on est là, c'est qu'il y a quelque chose à comprendre. Et à la fin de l'épisode, tu auras toutes les clés pour identifier où tu en es dans ta vie et dans ton processus. Et tu sauras aussi que chaque épisode a son importance et qu'il ne faut pas les exclure. Tu comprendras aussi que ce que tu ressens est légitime à ton rythme et que chaque rythme est différent par personne. Le tien, c'est celui qui te parle. Donc tu n'es pas seul dans cette traversée. Beaucoup de personnes le traversent. Mais c'est vrai que les gens n'ont pas tendance à se côtoyer par rapport à ça. Je commencerais par dire que comprendre les étapes du 2 de la bonne santé, ça aide à normaliser ce processus, ce regard, poser un autre regard dessus. Et aussi, quelles sont les informations, quelles sont les émotions et par quoi tu passes. Parce que lorsqu'on t'apprend que tu as une maladie, La première fois, tu te dis, « Non, ce n'est pas possible, ça ne peut pas être moi. » Mais non, il y a peut-être une erreur. Et donc, à ce moment-là, tu vas vouloir peut-être aller vérifier avec d'autres personnes, refaire d'autres contrôles, ce qui n'est pas exclu, puisque ça peut être indispensable. Et des fois, il vaut mieux avoir deux ou trois avis que pas du tout, ou qu'un seul. Donc, rien n'est exclu dans cette façon-là. Donc, c'est surtout, il faut que tu t'écoutes. au niveau de ton intuition. Parce que pour moi, cette première étape qui est le déni, c'est une défense psychologique normale qui te permet aussi de digérer progressivement ce qui est en train de se passer et aussi cette réalité qui est en train de changer et comment tu vas évoluer maintenant. C'est aussi comprendre que c'est comme si tu devais changer ton regard, ta façon de voir la maladie, ta façon de voir ton corps et aussi la façon de te regarder, tout simplement. Parce que si tu ne l'acceptes pas, c'est comme si ça te consumait petit à petit. Et en gros ? C'est comment tu dois rendre supportable ce qui t'arrive, mais aussi d'aller vers une résilience, en te disant que ce qui peut se passer, c'est qu'à un moment, tu peux aller vers une guérison totale, mais ça peut aussi dégénérer, mais ça peut aussi s'améliorer. Et donc pour ça, il y a plusieurs techniques, il y a plusieurs méthodes, il y a plusieurs approches, il y a les personnes que tu vas croiser sur ta route, il y a le subject aura, tout ça, ça sera... Là, pour t'apprendre une information. Et donc, je disais qu'après le déni, il y a la colère qui arrive. La colère, elle arrive parce que tu te dis que c'est injuste. Et surtout, tu te dis, comment je vais continuer à vivre ? Parce qu'en fait, aujourd'hui, est-ce que ça a un sens ? Tu vois tes amis en pleine forme, en train de faire des choses. Toi, tu te dis, tu dois prendre un traitement, tu dois faire des examens, peut-être même te faire hospitaliser. Et donc, tu ne te dis pas, c'est juste, c'est simple. C'est juste comme ça ? Non, ce n'est pas juste une fatigue. Non, c'est là. Si c'est là, c'est qu'il faut vraiment le prendre en considération. Donc parfois même pour les examens médicaux, tu te dis « oh, ce n'est pas grave » ou tu échappes. Moi, je ne suis pas là pour te dire « fais-le, ne le fais pas » . Je suis là pour te dire qu'il faut toujours poser un regard non critique et pas dans le jugement sur ce qui est en train d'arriver, mais c'est surtout... de changer l'énergie dans laquelle tu es, pour pouvoir aller vers quelque chose qui sera un peu plus juste. Et pourquoi ça ? Parce qu'au début, quand tu te dis « c'est injuste que ce soit moi, alors que je n'ai rien fait pour le mériter, alors que je n'ai rien fait pour l'avoir » , et pourtant, si on se dit tout ça, où est-ce qu'on en arrivera ? Et cette colère qui est une émotion, bien sûr, c'est une émotion, je dirais, qui est saine. qui est saine parce que ça exprime vraiment ce que tu ressens, tes révoltes, mais aussi par rapport à cette injustice qui t'arrive. Et du coup, tu as cette énergie au début qui, au fur et à mesure, va se consumer et voir même l'effet inverse et t'attaquer toi-même. En gros, c'est comme un petit volcan qui est en éruption. Et donc, à un moment, tu cumules, tu cumules, tu cumules. Et il a besoin de sortir. Et donc, c'est là, pouf, que ça sort. et après le calme revient. Mais parfois, on ne retrouve pas ce calme. Alors qu'en fin de compte, il est là pour pouvoir apaiser ce qui est en train de se passer, te dire de ne pas être jalouse des personnes qui sont en bonne santé et surtout, moi je dirais aussi de ne pas être irritée par rapport à tes proches ou les personnes qui sont là. Parce que c'est ce qui va se passer la plupart du temps, ou c'est ce qui se passe, c'est que tu as une incompréhension des proches qui sont là, ils sont dans le déni total, ils font comme si tu n'avais rien. Même si tu leur dis que t'es fatigué, ils vont croire que tu fais de la comédie, ou que la douleur, ils ne s'occupent même pas, ils ne cherchent même pas à comprendre ce que tu as comme pathologie ou maladie. Mais surtout, je dirais, il ne faut rien pour t'aider, mais il ne faut rien non plus pour te soutenir. Mais par contre, les blâmes, ça y va. Alors, moi, je dirais aux personnes qui écoutent ça, et qui côtoient quelqu'un qui est malade, évitez les blâmes. Parce que les blâmes, ça alourdit la personne. déjà que c'est chargé Au niveau émotionnel, si on continue à rajouter des blâmes, est-ce qu'on l'aide ? Non, on l'enforce encore plus. C'est aussi le fait de se dire, il n'y a personne qui est parfait sur cette terre. Peut-être qu'aujourd'hui c'est elle, demain ce sera quelqu'un d'autre. Et puis certaines personnes aussi ont des maladies, mais ils ne sont même pas au courant qu'ils les ont. Donc si un jour ils vont la prendre, ou un jour ils vont tomber, ils ne s'en rendront pas compte. Alors que non, en fait on a toujours des signaux que le corps nous envoie. Et je pense que... C'est ça aussi qui aide à relativiser en se disant « écoute, ce que je suis en train de vivre, c'est une situation qui est complexe, mais par contre, si j'apporte un autre regard, ça va m'aider » . Et donc, du coup, on passe par des hauts et des bas au niveau du moral, mais aussi il y a une incompréhension par rapport à tout ça, comme je disais. Ça peut même nous emmener vers une dépression, un marchandage avec tout ce qui nous entoure, jusqu'au point où finalement, on est là, on part vers cette résilience en se disant Bon, finalement, je ne suis pas acceptée et j'ai envie d'aller chercher cette paix. Parce qu'en gros, quand il y a une agitation au fond de soi, qu'est-ce qu'on cherche ? C'est de retrouver du calme. Lorsque la mer est agitée, si tu vas à la mer, est-ce que tu as envie de rentrer dedans ? Non, c'est quand elle est calme. Et bien, c'est pareil au niveau émotionnel pour toi. Lorsqu'il y a trop d'agitation, tu ne peux pas retrouver ce calme-là. Les étapes qui t'emmènent progressivement vers l'intégration de cette nouvelle réalité et aussi Comment tu vas construire ta nouvelle vie, c'est ça que je vais t'exprimer aussi, par rapport à ce que j'ai vécu. Mais c'est aussi comme si tu étais en train d'apprendre, comme la danse, moi j'ai fait de la danse, ou du tai chi. Donc tu commences à faire des pas, au début c'est pas forcément évident, le rythme tu le suis pas, c'est saccadé. Mais petit à petit, tu trouves le rythme et là, ça devient plus facile. C'est exactement ça. Du coup, ne pas se dire « bon, si je fais ça, ça ira mieux » . Non, il faut être convaincu quand on dit ça. Il faut que tu sois convaincu parce que l'esprit dirige le corps. Si ton esprit dirige le corps, c'est que ton état d'esprit, tu dois le changer. Et tu dois dire que ton ancienne vie, c'est ton ancienne vie. Aujourd'hui, c'est ta nouvelle vie. Et cette douleur que tu es en train de vivre est là pour t'apprendre quelque chose. Et que c'est une nouvelle réalité qu'il faut que tu apprennes. Et que derrière, tu dois changer ta façon de fonctionner, ta façon d'être, quitte à faire des ajustements dans ta maison. Mais surtout, ce que j'aimerais, c'est que tu retiennes que ce n'est pas une fatalité par ce qu'on est en train de vivre. Et que c'est là, par rapport à la douleur. Moi, si je prends mon cas, c'est que lorsque la pathologie a été déclarée, ce que je t'ai dit là, je suis passée par ces montagnes russes. de ne pas accepter au début et d'avoir de la colère et finalement d'être dans un réel étalance. Et au fond de moi, je me dis en fait, je remercie Dieu et surtout, je remercie aussi cette pathologie parce que peut-être que si elle n'était pas là, est-ce que j'aurais compris beaucoup de choses que je comprends aujourd'hui sur les gens, sur les maladies, sur les maux, sur aussi ce que je vis, la compréhension. Parce que pour moi, personne n'a la science infuse. Mais par contre, l'univers est là et nous enseigne chaque jour. Donc si on est observateur, on comprend. Et donc de comprendre que ce déséquilibre qui a provoqué ça, c'est dû à une émotion que j'ai vécue ou dû à quelque chose que j'ai traversé et qui n'a pas été exprimé. Moi je le dis comme ça par rapport à mon cas. Donc après chacun doit l'analyser par rapport à soi-même parce que je dis ce qui est valable. à l'échelle d'un groupe n'est pas forcément valable à l'échelle individuelle, mais vice-versa, ce qui est valable à l'échelle individuelle n'est pas forcément valable à l'échelle d'un groupe. Ce n'est pas de tenir pour agent content tout ce que je suis en train de dire, mais c'est surtout qui est-ce qui résonne dans toi, et c'est ça qu'il faut prendre dans ta façon de voir les choses. Après, ce que je me suis dit maintenant, c'est la paix que je cherche au fond de moi, et cette paix-là, et cette paix-là, je vais tout faire pour l'avoir, quitte à m'éloigner. quitte à couper les ponts, quitte à sortir de mon entourage, les personnes qui sont toxiques, parce que ça aussi c'est à jour dessus, je pense que c'est là que le chemin vers cette paix intérieure que je cherche a commencé à se mettre en place. Et je conseille à chaque personne qui est en train de vivre cette situation d'aller aussi vers cette compréhension de ce qui est en train de se passer. Et moi je dis toujours qu'une personne n'a rien. va difficilement comprendre quelqu'un qui a quelque chose. Donc, parfois on me dit que ce n'est pas vrai, mais je reste persuadée, et surtout c'est en connaissance de cause que je dis ça. Parce que si je ne l'avais pas traversé, je ne me prononcerais pas dessus. Mais ce que je veux, c'est que chaque personne qui écoute ce message se dise, lorsque je suis en train de vivre cette situation, je vais m'entourer de personnes qui m'ont écoutée, je vais m'entourer de personnes bienveillantes, et je vais surtout m'entourer de personnes qui comprennent ce que je suis en train de vivre. Tu comprendras que les étapes que je viens de te dire, il n'y a rien de linéaire, rien n'est fixe. La vie, c'est du mouvement. Donc forcément, ça fait des hauts, des bas. On ne revient pas en arrière, mais on peut préparer son futur. Et surtout, ne nous donnes pas de défaitistes. Même si on nous raconte quelque chose qui est très, très difficile à entendre, c'est aussi de se dire que quand je suis en train de vivre cette douleur ou cette sensation, Je mérite une chose, c'est qu'on me respecte. Qu'on me respecte dans la façon dont on me parle, mais qu'on me respecte aussi dans la façon dont je dois être. Et qu'on me respecte aussi par rapport à ce que je suis en train de vivre, mes colères, mes frustrations, mes pensées, mon côté introversion, tout ce qui est en train de se passer, tout ce chamboulement émotionnel qui arrive quand tu en tapons la pathologie, la douleur. Et donc du coup, qu'on accepte... que chacun passe par une phase et que ce n'est pas quelque chose qui est éternel, c'est simplement éphémère. Et donc, d'accepter aussi ce qui est en train de se passer, c'est aussi une forme de résilience, de résignation. Non, je ne dirais pas que c'est de la résignation, mais c'est aussi de porter un autre regard d'acceptation. Et donc, tu peux prendre rendez-vous ou échanger avec moi si tu souhaites en parler. Et je pourrais approfondir cet épisode dans un autre épisode, n'hésite pas à me le dire. Et si l'élan te prend de vouloir écouter l'épisode précédent, n'hésite pas, ça parle de la maladie. Et donc, une série par rapport à la pathologie et ce qu'on est en train de vivre. par rapport à la maladie. Et surtout, j'insiste, parce que quand on vit une maladie auto-immune ou une maladie, c'est tout ça qu'il faut prendre en considération. Et derrière, cette paix qu'on est en train de chercher, je pense que le fait de prendre soin de soi, c'est la clé qui ouvre toutes les autres portes. Prendre soin de soi, c'est la clé qui ouvre la porte. de tous les autres bienfaits qu'on doit recevoir. Voilà, cet épisode touche à sa fin. Et je te remercie de l'avoir écouté jusqu'au bout. Si tu ressens le besoin d'être accompagné dans ton parcours, je serai ravie de te guider dans ton chemin, quitter dans la résilience, dans ta quête de sens, ou simplement te soutenir pour traverser les épreuves où tes expériences aient plus de sérénité. Pour cela, tu peux consulter mon site internet fantadian.fr ou mon compte Instagram fanta__diane ou en m'envoyant un message ou simplement prendre rendez-vous en ligne. Pour moi, chaque filet d'eau a son chemin. Rendez-vous dans deux semaines pour le prochain épisode. Et si ce n'est pas déjà fait, abonne-toi. Salutations, c'était Fantagenic.