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Electro

Kendal : « Ce que j’aime dans le mix, c’est le partage »

Kendal : « Ce que j’aime dans le mix, c’est le partage »

12min |29/07/2021
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12min |29/07/2021
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Description

The ID FACTORY accueille Kendal, l’un des artistes électro les plus connus de la scène toulousaine. Producteur et DJ, il se souvient de ses premières émotions électro, évoque son plaisir de faire danser et faire découvrir des sons, parle de ses influences musique et cinéma, de l’évidence de fonder son propre label. Il revient aussi sur ce qui a changé pendant cette crise en espérant qu’elle suscite une prise de conscience et facilite l’émergence des artistes locaux.

L'entretien et le set de Kendal sont enregistrés dans les studios de Tsugi Radio.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Electronic Music Factory et Studio Radio présentent The ID Factory Épisode 10 Kendal Moi ma culture musicale principalement vient un peu de mes cousins on va dire C'est pas forcément venu comme la plupart des parents d'un grand frère parce que c'est moi le grand frère dans la famille donc c'est mes cousins et surtout mes cousins écoutaient à fond des compiles Thunderdome très techno mais à la fois aussi tout ce qui était Daft Punk, Homework et un peu ce qui se passait de mainstream à la radio donc moi je suis un peu un enfant de ça à la fois des années 95 un peu le hit machine et compagnie mais mélangé un peu avec toute une culture techno thunderdome la musique qui s'écoute fort à fond dans la dans la voiture tunée même quand il y avait les repas de famille il y avait en bas on avait des compilations mettait on avait une sorte de sous sol de garage on installait des chaînes hi-fi et on se mettait des compilations megadance à fond et c'est comme ça que c'est C'est venu un petit peu tous mes rapports à la musique. Depuis tout petit, même de l'âge de 8 ans, 9 ans, j'ai toujours été attiré par les musiques électroniques, que ce soit dans les tubes, ce qu'on appelait la musique dance à l'époque, que dans tout ce qui sortait. Donc dès qu'il y a un petit côté électronique, ça me parlait déjà. Quand j'étais petit. En fait, j'ai été bercé sur toute cette culture un peu VHS, tous les films de Stallone, de Schwarzenegger, les James Cameron, tous ces films un peu science-fiction, où vraiment la musique avait une part importante dedans. Et vraiment, moi, la musique, je l'ai toujours associée un peu à l'image. Même quand je compose, il y a toujours une image qui vient à côté. Et donc du coup, plus tard, c'est que plus tard Quand j'ai vraiment commencé à investir dans la musique, j'ai commencé à savoir qui a composé quoi, quel était le réalisateur, j'ai commencé un petit peu à identifier tous ces noms qu'ont bercé un peu mon enfance. Évidemment, Carpenter, Moroder, c'est partie des références ultimes dans mon background. Mon premier dancefloor, en fait, quand j'étais au collège, j'habitais à Paris à cette époque. Et déjà, moi, j'étais attiré par tous les DJ, les sons. Et puis quand t'as 12-13 ans, en 2004, forcément, les figures que t'entends, c'est un peu ce qui se passait sur Radio FG, les Bob Sinclair, même les David Guetta, ou Joachim Garraud à l'époque. J'ai toujours été attiré par le DJing, tout ce dancefloor-là. Et quand j'étais jeune, il y avait un truc qui se montait, un phénomène, c'était un peu ce qu'on appelait les biforts. Le principe c'est que de 19h à 23h dans des boîtes de la capitale il y avait accès à des jeunes de 14 à 17 ans et donc tu pouvais y aller, c'était des fêtes sans alcool évidemment mais les promoteurs avaient trouvé le moyen de rentabiliser ces créneaux là en invitant les jeunes et donc moi j'y allais et j'étais fasciné par les DJ qui mixaient je ne savais pas quel était le nom mais j'avais déjà la tête collée au blues voir comment ils faisaient, je ne comprenais pas comment ça fonctionnait mais j'étais déjà attiré par ça plus que par l'aspect club, social mais vraiment par l'aspect DJing. J'ai touché les premières platines, je crois que c'était à Paris, c'était à la même période, j'avais un ami à moi qui s'appelait Romain et son père tenait un bar qui s'appelle le Café Noir, c'est un peu dans le centre de Paris et il y avait des DJ qui passaient là-bas donc il y avait des platines et j'ai commencé à tâter les premières platines là-bas, les platines vinyles, sans trop savoir comment ça marchait mais Ça ne nous empêchait pas d'acheter quelques vinyles et de parfois réquisitionner les platines un soir et s'amuser. C'est mon premier souvenir qui me vient de platines que j'ai pu toucher. Après être habité à Paris, j'ai vite déménagé dans le sud-ouest, dans une ville qui s'appelle Oloron-Sainte-Marie. Il n'y a pas vraiment de shop de vinyles là-bas, mais j'ai emmené avec moi un peu ma culture, mon goût pour la musique électronique. C'était vraiment une passion qui s'alimentait continuellement. et donc le moyen de diguer à cette époque, donc on parle de 2006-2007, je diguais pas mal sur Bitport. Il y avait déjà le magasin en ligne, donc j'écoutais les sorties. Et puis j'étais chargé un peu illégalement comme tout le monde et je diguais comme ça. Et un peu plus tard, j'ai commencé à diguer sur YouTube. Et puis entre temps, je m'étais aussi même fait Il y avait une sorte de Fnac là-bas, ça s'appelle Espaces Culturels Leclerc. Et le vendeur était un fan de Depeche Mode, d'Indochine, de Froakie Knuckles. et un été je bossais là bas comme caissier je me suis pas mal entendu et puis j'ai commencé à diguer dans les bacs à vinyle à commander mes premiers vinyles avec lui à faire pas mal de découvertes donc le monde mes moyens de diguer ont évolué mais j'ai toujours continuellement chercher chercher la Et vraiment ce que j'aime dans le fait de mixer c'est la notion un peu de partage, c'est à dire découvrir des sons et en fait c'était ma passion c'est à dire je diguais, je diguais, je cherchais du son mais je le faisais pas pour moi. Dès que je trouvais un son qui était bien j'avais qu'une envie c'était de le faire découvrir à des personnes. Donc je commençais à faire des petits podcasts et puis après le but ultime c'était de commencer à faire des DJ sets pour pouvoir faire danser des gens dessus et partager et voilà la musique c'est un super vecteur pour ça pour partager changer moi je suis arrivé au DJing de via par la production donc moi j'ai jamais eu vraiment de platine chez moi donc j'ai appris en mixant donc au début j'ai toujours eu l'envie de bien faire mais comme je dis moi mon important c'est de faire danser les personnes maintenant que j'ai un peu plus accès maintenant mon envie actuellement elle se porte plus sur l'aspect technique j'ai vraiment envie de pas rester sur mes acquis et donner de plus en plus de techniques dans mes sets, faire de plus en plus des... des blends, des mashups, avoir des sets vraiment très personnels que ce soit techniquement ou dans la sélection donc c'est vraiment quelque chose qui maintenant je fais attention à ce que mes mix soient à la fois techniques mais toujours dans le but de faire danser comme au foot, c'est à dire que j'aime pas les gris gris superflus j'aime que les gris gris qui amènent au but tout simplement si je peux faire cette analogie donc voilà un petit peu ma manière de voir le mix tout simplement Quand j'ai sorti mon premier EP chez David Vincq sur Moustache Record, c'était le premier EP que je sortais, c'était un EP Italo. J'ai eu pas mal de retours positifs et j'ai commencé à connecter avec pas mal d'artistes, de jeunes producteurs qui m'envoyaient leurs démos. Et c'est comme ça que ça s'est monté, j'ai reçu quelques démos qui m'ont donné envie de les sortir. C'est comme ça qu'est venue l'idée d'un label. et je pense aussi à travers un label. On peut communiquer, partager sur plein de choses. C'est-à-dire qu'on peut sortir des artistes, sortir de la musique, sortir de la vidéo, sortir des pochettes, sortir des artworks. Et moi j'ai beaucoup d'influences qui viennent autant du cinéma, de la musique, de l'art et de son. Et avec un label ça permet d'exprimer un petit peu toutes ces facettes. Et en même temps j'aime beaucoup les aventures collectives. Et le label je ne gère pas tout seul, je gère avec mon ami Paul Gugliemi. C'est ça que j'aime dans l'activité de label. Et puis le label aussi on l'a... vraiment attaché à notre ville qui est Toulouse et ça permet de porter haut les couleurs de la ville. Je dirais pas que c'est essentiel d'avoir son label mais pour moi c'est une évidence de faire le mien. Toulouse c'est un peu ce qui a changé, c'est un peu la communication Mitaille-la-Ville parce que les producteurs, les collectifs étaient déjà là depuis quatre, cinq, six ans on va dire et là il y a pas mal de producteurs qui ont émergé et on a surtout commencé à dire ben on vient tous de Toulouse. Et puis ça a commencé à être repris derrière par des structures de type Underscope qui ont mis en avant les artistes comme quand on était toulousains. Et donc du coup ça a créé une émulation. Et puis cette émulation quotidienne, la vie à la Toulouse, c'est qu'il y a vraiment une émulation qui est saine entre tous les collectifs, tous les artistes. Il y a vraiment, ça va du style de la dub, du break, d'italo-disco, de la techno, d'on-tempo. Il y a vraiment toute une... une myriade de styles et dans chaque style il y a des collectifs et chaque collectif il est là pour il est pas là pour prendre la place de l'autre et les projecteurs sont sur nous un petit peu en ce moment et ça fait vraiment plaisir, on va essayer que ça le reste un maximum en tout cas. Moi ce qui me manque le plus c'est vraiment jouer en public. Depuis un an et demi, c'était une phase qui a d'abord été plutôt créative. J'ai créé beaucoup de musiques, j'ai monté mon label, j'ai monté mon projet Infravision avec mon ami Pablo Bozzi. Donc tout ça, c'est tout un tas de musiques qui sont pensées pour la piste et qui n'attendent qu'une chose, c'est de faire danser les personnes. Donc ça fait plaisir de les voir en podcast ou à distance en vidéo. On a vraiment envie d'avoir ce ping-pong. Avec les personnes sur la piste et de ressentir cette émotion là, notre musique elle n'est pas faite juste pour écouter chez soi, elle est vraiment faite pour faire danser les gens et c'est vraiment cet aspect là qui manque le plus. Il faut changer, mais ce qui a déjà entamé, c'est un petit peu les mentalités par rapport à l'inclusivité, avoir des line-up un peu plus paritaires, avoir aussi des line-up un peu plus mixtes, mettre aussi en avant un peu les talents locaux. Souvent, ce qu'on peut reprocher, c'est qu'on a dans des villes des line-up où on ne met que des headliners, on ne fait pas trop jouer la scène locale, mais c'est en les faisant jouer qu'on fait émerger des artistes, qu'on donne confiance aux jeunes producteurs, que les producteurs s'investissent petit à petit. On crée des scènes locales comme Toulouse et c'est ce qui s'est passé à Toulouse. C'est-à-dire qu'il y a eu beaucoup de soirées, on peut jouer les locaux et c'est comme ça que ça se développe. Et moi ce que j'aimerais voir aussi, c'est des line-up un petit peu plus différents par ville qui mettent en avant. Et aussi, surtout, on parle souvent des mêmes artistes, mais on aimerait qu'il y ait un peu plus de visibilité sur la scène française qui est en émulation. Et tout ça se développe. Dans ce mix j'ai voulu en 50 minutes, une heure, montrer un petit peu toutes les facettes, les sonorités que j'aime à la fois jouer ou même composer. Donc dedans on retrouve à la fois des remixes un peu Italo, qui est mon style un peu de de prédilection mais pas que, je tenais à montrer que voilà moi je mixe pas uniquement que de l'Italo il y a du son un peu plus techno, un peu plus transi, des sons breakés et souvent tous les sons un petit peu que j'ai joués, ils sont pas propres à un seul style ils sont souvent très hybrides et c'est comme ça que je vois un peu ma musique ou la musique que j'aime jouer ou mes sets, mes sets c'est vraiment à chaque fois comme je le disais, partager, mélanger plusieurs sons et j'aime pas rester dans un seul et unique style j'aime bien montrer un peu toutes mes influences et puis j'ai clôturé aussi par un titre de Ponyhox parce que hélas le chanteur est décédé il y a quelques jours et ça fait vraiment partie de mes influences, ça m'a marqué donc pour moi ça faisait sens de clôturer avec ce titre de Ponyhox anti-bodys que je trouve à la fois ultime et magnifique.

Chapters

  • Introduction à la culture musicale de Kendal

    00:00

  • Influences et premières expériences musicales

    01:18

  • Découverte du DJing et premiers pas sur scène

    02:23

  • Déménagement et évolution de la passion musicale

    03:57

  • Création d'un label et partage musical

    04:41

  • Évolution de la scène musicale à Toulouse

    07:56

  • Aspirations et réflexions sur l'inclusivité dans la musique

    09:19

  • Mix et influences musicales diverses

    11:04

Description

The ID FACTORY accueille Kendal, l’un des artistes électro les plus connus de la scène toulousaine. Producteur et DJ, il se souvient de ses premières émotions électro, évoque son plaisir de faire danser et faire découvrir des sons, parle de ses influences musique et cinéma, de l’évidence de fonder son propre label. Il revient aussi sur ce qui a changé pendant cette crise en espérant qu’elle suscite une prise de conscience et facilite l’émergence des artistes locaux.

L'entretien et le set de Kendal sont enregistrés dans les studios de Tsugi Radio.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Electronic Music Factory et Studio Radio présentent The ID Factory Épisode 10 Kendal Moi ma culture musicale principalement vient un peu de mes cousins on va dire C'est pas forcément venu comme la plupart des parents d'un grand frère parce que c'est moi le grand frère dans la famille donc c'est mes cousins et surtout mes cousins écoutaient à fond des compiles Thunderdome très techno mais à la fois aussi tout ce qui était Daft Punk, Homework et un peu ce qui se passait de mainstream à la radio donc moi je suis un peu un enfant de ça à la fois des années 95 un peu le hit machine et compagnie mais mélangé un peu avec toute une culture techno thunderdome la musique qui s'écoute fort à fond dans la dans la voiture tunée même quand il y avait les repas de famille il y avait en bas on avait des compilations mettait on avait une sorte de sous sol de garage on installait des chaînes hi-fi et on se mettait des compilations megadance à fond et c'est comme ça que c'est C'est venu un petit peu tous mes rapports à la musique. Depuis tout petit, même de l'âge de 8 ans, 9 ans, j'ai toujours été attiré par les musiques électroniques, que ce soit dans les tubes, ce qu'on appelait la musique dance à l'époque, que dans tout ce qui sortait. Donc dès qu'il y a un petit côté électronique, ça me parlait déjà. Quand j'étais petit. En fait, j'ai été bercé sur toute cette culture un peu VHS, tous les films de Stallone, de Schwarzenegger, les James Cameron, tous ces films un peu science-fiction, où vraiment la musique avait une part importante dedans. Et vraiment, moi, la musique, je l'ai toujours associée un peu à l'image. Même quand je compose, il y a toujours une image qui vient à côté. Et donc du coup, plus tard, c'est que plus tard Quand j'ai vraiment commencé à investir dans la musique, j'ai commencé à savoir qui a composé quoi, quel était le réalisateur, j'ai commencé un petit peu à identifier tous ces noms qu'ont bercé un peu mon enfance. Évidemment, Carpenter, Moroder, c'est partie des références ultimes dans mon background. Mon premier dancefloor, en fait, quand j'étais au collège, j'habitais à Paris à cette époque. Et déjà, moi, j'étais attiré par tous les DJ, les sons. Et puis quand t'as 12-13 ans, en 2004, forcément, les figures que t'entends, c'est un peu ce qui se passait sur Radio FG, les Bob Sinclair, même les David Guetta, ou Joachim Garraud à l'époque. J'ai toujours été attiré par le DJing, tout ce dancefloor-là. Et quand j'étais jeune, il y avait un truc qui se montait, un phénomène, c'était un peu ce qu'on appelait les biforts. Le principe c'est que de 19h à 23h dans des boîtes de la capitale il y avait accès à des jeunes de 14 à 17 ans et donc tu pouvais y aller, c'était des fêtes sans alcool évidemment mais les promoteurs avaient trouvé le moyen de rentabiliser ces créneaux là en invitant les jeunes et donc moi j'y allais et j'étais fasciné par les DJ qui mixaient je ne savais pas quel était le nom mais j'avais déjà la tête collée au blues voir comment ils faisaient, je ne comprenais pas comment ça fonctionnait mais j'étais déjà attiré par ça plus que par l'aspect club, social mais vraiment par l'aspect DJing. J'ai touché les premières platines, je crois que c'était à Paris, c'était à la même période, j'avais un ami à moi qui s'appelait Romain et son père tenait un bar qui s'appelle le Café Noir, c'est un peu dans le centre de Paris et il y avait des DJ qui passaient là-bas donc il y avait des platines et j'ai commencé à tâter les premières platines là-bas, les platines vinyles, sans trop savoir comment ça marchait mais Ça ne nous empêchait pas d'acheter quelques vinyles et de parfois réquisitionner les platines un soir et s'amuser. C'est mon premier souvenir qui me vient de platines que j'ai pu toucher. Après être habité à Paris, j'ai vite déménagé dans le sud-ouest, dans une ville qui s'appelle Oloron-Sainte-Marie. Il n'y a pas vraiment de shop de vinyles là-bas, mais j'ai emmené avec moi un peu ma culture, mon goût pour la musique électronique. C'était vraiment une passion qui s'alimentait continuellement. et donc le moyen de diguer à cette époque, donc on parle de 2006-2007, je diguais pas mal sur Bitport. Il y avait déjà le magasin en ligne, donc j'écoutais les sorties. Et puis j'étais chargé un peu illégalement comme tout le monde et je diguais comme ça. Et un peu plus tard, j'ai commencé à diguer sur YouTube. Et puis entre temps, je m'étais aussi même fait Il y avait une sorte de Fnac là-bas, ça s'appelle Espaces Culturels Leclerc. Et le vendeur était un fan de Depeche Mode, d'Indochine, de Froakie Knuckles. et un été je bossais là bas comme caissier je me suis pas mal entendu et puis j'ai commencé à diguer dans les bacs à vinyle à commander mes premiers vinyles avec lui à faire pas mal de découvertes donc le monde mes moyens de diguer ont évolué mais j'ai toujours continuellement chercher chercher la Et vraiment ce que j'aime dans le fait de mixer c'est la notion un peu de partage, c'est à dire découvrir des sons et en fait c'était ma passion c'est à dire je diguais, je diguais, je cherchais du son mais je le faisais pas pour moi. Dès que je trouvais un son qui était bien j'avais qu'une envie c'était de le faire découvrir à des personnes. Donc je commençais à faire des petits podcasts et puis après le but ultime c'était de commencer à faire des DJ sets pour pouvoir faire danser des gens dessus et partager et voilà la musique c'est un super vecteur pour ça pour partager changer moi je suis arrivé au DJing de via par la production donc moi j'ai jamais eu vraiment de platine chez moi donc j'ai appris en mixant donc au début j'ai toujours eu l'envie de bien faire mais comme je dis moi mon important c'est de faire danser les personnes maintenant que j'ai un peu plus accès maintenant mon envie actuellement elle se porte plus sur l'aspect technique j'ai vraiment envie de pas rester sur mes acquis et donner de plus en plus de techniques dans mes sets, faire de plus en plus des... des blends, des mashups, avoir des sets vraiment très personnels que ce soit techniquement ou dans la sélection donc c'est vraiment quelque chose qui maintenant je fais attention à ce que mes mix soient à la fois techniques mais toujours dans le but de faire danser comme au foot, c'est à dire que j'aime pas les gris gris superflus j'aime que les gris gris qui amènent au but tout simplement si je peux faire cette analogie donc voilà un petit peu ma manière de voir le mix tout simplement Quand j'ai sorti mon premier EP chez David Vincq sur Moustache Record, c'était le premier EP que je sortais, c'était un EP Italo. J'ai eu pas mal de retours positifs et j'ai commencé à connecter avec pas mal d'artistes, de jeunes producteurs qui m'envoyaient leurs démos. Et c'est comme ça que ça s'est monté, j'ai reçu quelques démos qui m'ont donné envie de les sortir. C'est comme ça qu'est venue l'idée d'un label. et je pense aussi à travers un label. On peut communiquer, partager sur plein de choses. C'est-à-dire qu'on peut sortir des artistes, sortir de la musique, sortir de la vidéo, sortir des pochettes, sortir des artworks. Et moi j'ai beaucoup d'influences qui viennent autant du cinéma, de la musique, de l'art et de son. Et avec un label ça permet d'exprimer un petit peu toutes ces facettes. Et en même temps j'aime beaucoup les aventures collectives. Et le label je ne gère pas tout seul, je gère avec mon ami Paul Gugliemi. C'est ça que j'aime dans l'activité de label. Et puis le label aussi on l'a... vraiment attaché à notre ville qui est Toulouse et ça permet de porter haut les couleurs de la ville. Je dirais pas que c'est essentiel d'avoir son label mais pour moi c'est une évidence de faire le mien. Toulouse c'est un peu ce qui a changé, c'est un peu la communication Mitaille-la-Ville parce que les producteurs, les collectifs étaient déjà là depuis quatre, cinq, six ans on va dire et là il y a pas mal de producteurs qui ont émergé et on a surtout commencé à dire ben on vient tous de Toulouse. Et puis ça a commencé à être repris derrière par des structures de type Underscope qui ont mis en avant les artistes comme quand on était toulousains. Et donc du coup ça a créé une émulation. Et puis cette émulation quotidienne, la vie à la Toulouse, c'est qu'il y a vraiment une émulation qui est saine entre tous les collectifs, tous les artistes. Il y a vraiment, ça va du style de la dub, du break, d'italo-disco, de la techno, d'on-tempo. Il y a vraiment toute une... une myriade de styles et dans chaque style il y a des collectifs et chaque collectif il est là pour il est pas là pour prendre la place de l'autre et les projecteurs sont sur nous un petit peu en ce moment et ça fait vraiment plaisir, on va essayer que ça le reste un maximum en tout cas. Moi ce qui me manque le plus c'est vraiment jouer en public. Depuis un an et demi, c'était une phase qui a d'abord été plutôt créative. J'ai créé beaucoup de musiques, j'ai monté mon label, j'ai monté mon projet Infravision avec mon ami Pablo Bozzi. Donc tout ça, c'est tout un tas de musiques qui sont pensées pour la piste et qui n'attendent qu'une chose, c'est de faire danser les personnes. Donc ça fait plaisir de les voir en podcast ou à distance en vidéo. On a vraiment envie d'avoir ce ping-pong. Avec les personnes sur la piste et de ressentir cette émotion là, notre musique elle n'est pas faite juste pour écouter chez soi, elle est vraiment faite pour faire danser les gens et c'est vraiment cet aspect là qui manque le plus. Il faut changer, mais ce qui a déjà entamé, c'est un petit peu les mentalités par rapport à l'inclusivité, avoir des line-up un peu plus paritaires, avoir aussi des line-up un peu plus mixtes, mettre aussi en avant un peu les talents locaux. Souvent, ce qu'on peut reprocher, c'est qu'on a dans des villes des line-up où on ne met que des headliners, on ne fait pas trop jouer la scène locale, mais c'est en les faisant jouer qu'on fait émerger des artistes, qu'on donne confiance aux jeunes producteurs, que les producteurs s'investissent petit à petit. On crée des scènes locales comme Toulouse et c'est ce qui s'est passé à Toulouse. C'est-à-dire qu'il y a eu beaucoup de soirées, on peut jouer les locaux et c'est comme ça que ça se développe. Et moi ce que j'aimerais voir aussi, c'est des line-up un petit peu plus différents par ville qui mettent en avant. Et aussi, surtout, on parle souvent des mêmes artistes, mais on aimerait qu'il y ait un peu plus de visibilité sur la scène française qui est en émulation. Et tout ça se développe. Dans ce mix j'ai voulu en 50 minutes, une heure, montrer un petit peu toutes les facettes, les sonorités que j'aime à la fois jouer ou même composer. Donc dedans on retrouve à la fois des remixes un peu Italo, qui est mon style un peu de de prédilection mais pas que, je tenais à montrer que voilà moi je mixe pas uniquement que de l'Italo il y a du son un peu plus techno, un peu plus transi, des sons breakés et souvent tous les sons un petit peu que j'ai joués, ils sont pas propres à un seul style ils sont souvent très hybrides et c'est comme ça que je vois un peu ma musique ou la musique que j'aime jouer ou mes sets, mes sets c'est vraiment à chaque fois comme je le disais, partager, mélanger plusieurs sons et j'aime pas rester dans un seul et unique style j'aime bien montrer un peu toutes mes influences et puis j'ai clôturé aussi par un titre de Ponyhox parce que hélas le chanteur est décédé il y a quelques jours et ça fait vraiment partie de mes influences, ça m'a marqué donc pour moi ça faisait sens de clôturer avec ce titre de Ponyhox anti-bodys que je trouve à la fois ultime et magnifique.

Chapters

  • Introduction à la culture musicale de Kendal

    00:00

  • Influences et premières expériences musicales

    01:18

  • Découverte du DJing et premiers pas sur scène

    02:23

  • Déménagement et évolution de la passion musicale

    03:57

  • Création d'un label et partage musical

    04:41

  • Évolution de la scène musicale à Toulouse

    07:56

  • Aspirations et réflexions sur l'inclusivité dans la musique

    09:19

  • Mix et influences musicales diverses

    11:04

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Description

The ID FACTORY accueille Kendal, l’un des artistes électro les plus connus de la scène toulousaine. Producteur et DJ, il se souvient de ses premières émotions électro, évoque son plaisir de faire danser et faire découvrir des sons, parle de ses influences musique et cinéma, de l’évidence de fonder son propre label. Il revient aussi sur ce qui a changé pendant cette crise en espérant qu’elle suscite une prise de conscience et facilite l’émergence des artistes locaux.

L'entretien et le set de Kendal sont enregistrés dans les studios de Tsugi Radio.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Electronic Music Factory et Studio Radio présentent The ID Factory Épisode 10 Kendal Moi ma culture musicale principalement vient un peu de mes cousins on va dire C'est pas forcément venu comme la plupart des parents d'un grand frère parce que c'est moi le grand frère dans la famille donc c'est mes cousins et surtout mes cousins écoutaient à fond des compiles Thunderdome très techno mais à la fois aussi tout ce qui était Daft Punk, Homework et un peu ce qui se passait de mainstream à la radio donc moi je suis un peu un enfant de ça à la fois des années 95 un peu le hit machine et compagnie mais mélangé un peu avec toute une culture techno thunderdome la musique qui s'écoute fort à fond dans la dans la voiture tunée même quand il y avait les repas de famille il y avait en bas on avait des compilations mettait on avait une sorte de sous sol de garage on installait des chaînes hi-fi et on se mettait des compilations megadance à fond et c'est comme ça que c'est C'est venu un petit peu tous mes rapports à la musique. Depuis tout petit, même de l'âge de 8 ans, 9 ans, j'ai toujours été attiré par les musiques électroniques, que ce soit dans les tubes, ce qu'on appelait la musique dance à l'époque, que dans tout ce qui sortait. Donc dès qu'il y a un petit côté électronique, ça me parlait déjà. Quand j'étais petit. En fait, j'ai été bercé sur toute cette culture un peu VHS, tous les films de Stallone, de Schwarzenegger, les James Cameron, tous ces films un peu science-fiction, où vraiment la musique avait une part importante dedans. Et vraiment, moi, la musique, je l'ai toujours associée un peu à l'image. Même quand je compose, il y a toujours une image qui vient à côté. Et donc du coup, plus tard, c'est que plus tard Quand j'ai vraiment commencé à investir dans la musique, j'ai commencé à savoir qui a composé quoi, quel était le réalisateur, j'ai commencé un petit peu à identifier tous ces noms qu'ont bercé un peu mon enfance. Évidemment, Carpenter, Moroder, c'est partie des références ultimes dans mon background. Mon premier dancefloor, en fait, quand j'étais au collège, j'habitais à Paris à cette époque. Et déjà, moi, j'étais attiré par tous les DJ, les sons. Et puis quand t'as 12-13 ans, en 2004, forcément, les figures que t'entends, c'est un peu ce qui se passait sur Radio FG, les Bob Sinclair, même les David Guetta, ou Joachim Garraud à l'époque. J'ai toujours été attiré par le DJing, tout ce dancefloor-là. Et quand j'étais jeune, il y avait un truc qui se montait, un phénomène, c'était un peu ce qu'on appelait les biforts. Le principe c'est que de 19h à 23h dans des boîtes de la capitale il y avait accès à des jeunes de 14 à 17 ans et donc tu pouvais y aller, c'était des fêtes sans alcool évidemment mais les promoteurs avaient trouvé le moyen de rentabiliser ces créneaux là en invitant les jeunes et donc moi j'y allais et j'étais fasciné par les DJ qui mixaient je ne savais pas quel était le nom mais j'avais déjà la tête collée au blues voir comment ils faisaient, je ne comprenais pas comment ça fonctionnait mais j'étais déjà attiré par ça plus que par l'aspect club, social mais vraiment par l'aspect DJing. J'ai touché les premières platines, je crois que c'était à Paris, c'était à la même période, j'avais un ami à moi qui s'appelait Romain et son père tenait un bar qui s'appelle le Café Noir, c'est un peu dans le centre de Paris et il y avait des DJ qui passaient là-bas donc il y avait des platines et j'ai commencé à tâter les premières platines là-bas, les platines vinyles, sans trop savoir comment ça marchait mais Ça ne nous empêchait pas d'acheter quelques vinyles et de parfois réquisitionner les platines un soir et s'amuser. C'est mon premier souvenir qui me vient de platines que j'ai pu toucher. Après être habité à Paris, j'ai vite déménagé dans le sud-ouest, dans une ville qui s'appelle Oloron-Sainte-Marie. Il n'y a pas vraiment de shop de vinyles là-bas, mais j'ai emmené avec moi un peu ma culture, mon goût pour la musique électronique. C'était vraiment une passion qui s'alimentait continuellement. et donc le moyen de diguer à cette époque, donc on parle de 2006-2007, je diguais pas mal sur Bitport. Il y avait déjà le magasin en ligne, donc j'écoutais les sorties. Et puis j'étais chargé un peu illégalement comme tout le monde et je diguais comme ça. Et un peu plus tard, j'ai commencé à diguer sur YouTube. Et puis entre temps, je m'étais aussi même fait Il y avait une sorte de Fnac là-bas, ça s'appelle Espaces Culturels Leclerc. Et le vendeur était un fan de Depeche Mode, d'Indochine, de Froakie Knuckles. et un été je bossais là bas comme caissier je me suis pas mal entendu et puis j'ai commencé à diguer dans les bacs à vinyle à commander mes premiers vinyles avec lui à faire pas mal de découvertes donc le monde mes moyens de diguer ont évolué mais j'ai toujours continuellement chercher chercher la Et vraiment ce que j'aime dans le fait de mixer c'est la notion un peu de partage, c'est à dire découvrir des sons et en fait c'était ma passion c'est à dire je diguais, je diguais, je cherchais du son mais je le faisais pas pour moi. Dès que je trouvais un son qui était bien j'avais qu'une envie c'était de le faire découvrir à des personnes. Donc je commençais à faire des petits podcasts et puis après le but ultime c'était de commencer à faire des DJ sets pour pouvoir faire danser des gens dessus et partager et voilà la musique c'est un super vecteur pour ça pour partager changer moi je suis arrivé au DJing de via par la production donc moi j'ai jamais eu vraiment de platine chez moi donc j'ai appris en mixant donc au début j'ai toujours eu l'envie de bien faire mais comme je dis moi mon important c'est de faire danser les personnes maintenant que j'ai un peu plus accès maintenant mon envie actuellement elle se porte plus sur l'aspect technique j'ai vraiment envie de pas rester sur mes acquis et donner de plus en plus de techniques dans mes sets, faire de plus en plus des... des blends, des mashups, avoir des sets vraiment très personnels que ce soit techniquement ou dans la sélection donc c'est vraiment quelque chose qui maintenant je fais attention à ce que mes mix soient à la fois techniques mais toujours dans le but de faire danser comme au foot, c'est à dire que j'aime pas les gris gris superflus j'aime que les gris gris qui amènent au but tout simplement si je peux faire cette analogie donc voilà un petit peu ma manière de voir le mix tout simplement Quand j'ai sorti mon premier EP chez David Vincq sur Moustache Record, c'était le premier EP que je sortais, c'était un EP Italo. J'ai eu pas mal de retours positifs et j'ai commencé à connecter avec pas mal d'artistes, de jeunes producteurs qui m'envoyaient leurs démos. Et c'est comme ça que ça s'est monté, j'ai reçu quelques démos qui m'ont donné envie de les sortir. C'est comme ça qu'est venue l'idée d'un label. et je pense aussi à travers un label. On peut communiquer, partager sur plein de choses. C'est-à-dire qu'on peut sortir des artistes, sortir de la musique, sortir de la vidéo, sortir des pochettes, sortir des artworks. Et moi j'ai beaucoup d'influences qui viennent autant du cinéma, de la musique, de l'art et de son. Et avec un label ça permet d'exprimer un petit peu toutes ces facettes. Et en même temps j'aime beaucoup les aventures collectives. Et le label je ne gère pas tout seul, je gère avec mon ami Paul Gugliemi. C'est ça que j'aime dans l'activité de label. Et puis le label aussi on l'a... vraiment attaché à notre ville qui est Toulouse et ça permet de porter haut les couleurs de la ville. Je dirais pas que c'est essentiel d'avoir son label mais pour moi c'est une évidence de faire le mien. Toulouse c'est un peu ce qui a changé, c'est un peu la communication Mitaille-la-Ville parce que les producteurs, les collectifs étaient déjà là depuis quatre, cinq, six ans on va dire et là il y a pas mal de producteurs qui ont émergé et on a surtout commencé à dire ben on vient tous de Toulouse. Et puis ça a commencé à être repris derrière par des structures de type Underscope qui ont mis en avant les artistes comme quand on était toulousains. Et donc du coup ça a créé une émulation. Et puis cette émulation quotidienne, la vie à la Toulouse, c'est qu'il y a vraiment une émulation qui est saine entre tous les collectifs, tous les artistes. Il y a vraiment, ça va du style de la dub, du break, d'italo-disco, de la techno, d'on-tempo. Il y a vraiment toute une... une myriade de styles et dans chaque style il y a des collectifs et chaque collectif il est là pour il est pas là pour prendre la place de l'autre et les projecteurs sont sur nous un petit peu en ce moment et ça fait vraiment plaisir, on va essayer que ça le reste un maximum en tout cas. Moi ce qui me manque le plus c'est vraiment jouer en public. Depuis un an et demi, c'était une phase qui a d'abord été plutôt créative. J'ai créé beaucoup de musiques, j'ai monté mon label, j'ai monté mon projet Infravision avec mon ami Pablo Bozzi. Donc tout ça, c'est tout un tas de musiques qui sont pensées pour la piste et qui n'attendent qu'une chose, c'est de faire danser les personnes. Donc ça fait plaisir de les voir en podcast ou à distance en vidéo. On a vraiment envie d'avoir ce ping-pong. Avec les personnes sur la piste et de ressentir cette émotion là, notre musique elle n'est pas faite juste pour écouter chez soi, elle est vraiment faite pour faire danser les gens et c'est vraiment cet aspect là qui manque le plus. Il faut changer, mais ce qui a déjà entamé, c'est un petit peu les mentalités par rapport à l'inclusivité, avoir des line-up un peu plus paritaires, avoir aussi des line-up un peu plus mixtes, mettre aussi en avant un peu les talents locaux. Souvent, ce qu'on peut reprocher, c'est qu'on a dans des villes des line-up où on ne met que des headliners, on ne fait pas trop jouer la scène locale, mais c'est en les faisant jouer qu'on fait émerger des artistes, qu'on donne confiance aux jeunes producteurs, que les producteurs s'investissent petit à petit. On crée des scènes locales comme Toulouse et c'est ce qui s'est passé à Toulouse. C'est-à-dire qu'il y a eu beaucoup de soirées, on peut jouer les locaux et c'est comme ça que ça se développe. Et moi ce que j'aimerais voir aussi, c'est des line-up un petit peu plus différents par ville qui mettent en avant. Et aussi, surtout, on parle souvent des mêmes artistes, mais on aimerait qu'il y ait un peu plus de visibilité sur la scène française qui est en émulation. Et tout ça se développe. Dans ce mix j'ai voulu en 50 minutes, une heure, montrer un petit peu toutes les facettes, les sonorités que j'aime à la fois jouer ou même composer. Donc dedans on retrouve à la fois des remixes un peu Italo, qui est mon style un peu de de prédilection mais pas que, je tenais à montrer que voilà moi je mixe pas uniquement que de l'Italo il y a du son un peu plus techno, un peu plus transi, des sons breakés et souvent tous les sons un petit peu que j'ai joués, ils sont pas propres à un seul style ils sont souvent très hybrides et c'est comme ça que je vois un peu ma musique ou la musique que j'aime jouer ou mes sets, mes sets c'est vraiment à chaque fois comme je le disais, partager, mélanger plusieurs sons et j'aime pas rester dans un seul et unique style j'aime bien montrer un peu toutes mes influences et puis j'ai clôturé aussi par un titre de Ponyhox parce que hélas le chanteur est décédé il y a quelques jours et ça fait vraiment partie de mes influences, ça m'a marqué donc pour moi ça faisait sens de clôturer avec ce titre de Ponyhox anti-bodys que je trouve à la fois ultime et magnifique.

Chapters

  • Introduction à la culture musicale de Kendal

    00:00

  • Influences et premières expériences musicales

    01:18

  • Découverte du DJing et premiers pas sur scène

    02:23

  • Déménagement et évolution de la passion musicale

    03:57

  • Création d'un label et partage musical

    04:41

  • Évolution de la scène musicale à Toulouse

    07:56

  • Aspirations et réflexions sur l'inclusivité dans la musique

    09:19

  • Mix et influences musicales diverses

    11:04

Description

The ID FACTORY accueille Kendal, l’un des artistes électro les plus connus de la scène toulousaine. Producteur et DJ, il se souvient de ses premières émotions électro, évoque son plaisir de faire danser et faire découvrir des sons, parle de ses influences musique et cinéma, de l’évidence de fonder son propre label. Il revient aussi sur ce qui a changé pendant cette crise en espérant qu’elle suscite une prise de conscience et facilite l’émergence des artistes locaux.

L'entretien et le set de Kendal sont enregistrés dans les studios de Tsugi Radio.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Electronic Music Factory et Studio Radio présentent The ID Factory Épisode 10 Kendal Moi ma culture musicale principalement vient un peu de mes cousins on va dire C'est pas forcément venu comme la plupart des parents d'un grand frère parce que c'est moi le grand frère dans la famille donc c'est mes cousins et surtout mes cousins écoutaient à fond des compiles Thunderdome très techno mais à la fois aussi tout ce qui était Daft Punk, Homework et un peu ce qui se passait de mainstream à la radio donc moi je suis un peu un enfant de ça à la fois des années 95 un peu le hit machine et compagnie mais mélangé un peu avec toute une culture techno thunderdome la musique qui s'écoute fort à fond dans la dans la voiture tunée même quand il y avait les repas de famille il y avait en bas on avait des compilations mettait on avait une sorte de sous sol de garage on installait des chaînes hi-fi et on se mettait des compilations megadance à fond et c'est comme ça que c'est C'est venu un petit peu tous mes rapports à la musique. Depuis tout petit, même de l'âge de 8 ans, 9 ans, j'ai toujours été attiré par les musiques électroniques, que ce soit dans les tubes, ce qu'on appelait la musique dance à l'époque, que dans tout ce qui sortait. Donc dès qu'il y a un petit côté électronique, ça me parlait déjà. Quand j'étais petit. En fait, j'ai été bercé sur toute cette culture un peu VHS, tous les films de Stallone, de Schwarzenegger, les James Cameron, tous ces films un peu science-fiction, où vraiment la musique avait une part importante dedans. Et vraiment, moi, la musique, je l'ai toujours associée un peu à l'image. Même quand je compose, il y a toujours une image qui vient à côté. Et donc du coup, plus tard, c'est que plus tard Quand j'ai vraiment commencé à investir dans la musique, j'ai commencé à savoir qui a composé quoi, quel était le réalisateur, j'ai commencé un petit peu à identifier tous ces noms qu'ont bercé un peu mon enfance. Évidemment, Carpenter, Moroder, c'est partie des références ultimes dans mon background. Mon premier dancefloor, en fait, quand j'étais au collège, j'habitais à Paris à cette époque. Et déjà, moi, j'étais attiré par tous les DJ, les sons. Et puis quand t'as 12-13 ans, en 2004, forcément, les figures que t'entends, c'est un peu ce qui se passait sur Radio FG, les Bob Sinclair, même les David Guetta, ou Joachim Garraud à l'époque. J'ai toujours été attiré par le DJing, tout ce dancefloor-là. Et quand j'étais jeune, il y avait un truc qui se montait, un phénomène, c'était un peu ce qu'on appelait les biforts. Le principe c'est que de 19h à 23h dans des boîtes de la capitale il y avait accès à des jeunes de 14 à 17 ans et donc tu pouvais y aller, c'était des fêtes sans alcool évidemment mais les promoteurs avaient trouvé le moyen de rentabiliser ces créneaux là en invitant les jeunes et donc moi j'y allais et j'étais fasciné par les DJ qui mixaient je ne savais pas quel était le nom mais j'avais déjà la tête collée au blues voir comment ils faisaient, je ne comprenais pas comment ça fonctionnait mais j'étais déjà attiré par ça plus que par l'aspect club, social mais vraiment par l'aspect DJing. J'ai touché les premières platines, je crois que c'était à Paris, c'était à la même période, j'avais un ami à moi qui s'appelait Romain et son père tenait un bar qui s'appelle le Café Noir, c'est un peu dans le centre de Paris et il y avait des DJ qui passaient là-bas donc il y avait des platines et j'ai commencé à tâter les premières platines là-bas, les platines vinyles, sans trop savoir comment ça marchait mais Ça ne nous empêchait pas d'acheter quelques vinyles et de parfois réquisitionner les platines un soir et s'amuser. C'est mon premier souvenir qui me vient de platines que j'ai pu toucher. Après être habité à Paris, j'ai vite déménagé dans le sud-ouest, dans une ville qui s'appelle Oloron-Sainte-Marie. Il n'y a pas vraiment de shop de vinyles là-bas, mais j'ai emmené avec moi un peu ma culture, mon goût pour la musique électronique. C'était vraiment une passion qui s'alimentait continuellement. et donc le moyen de diguer à cette époque, donc on parle de 2006-2007, je diguais pas mal sur Bitport. Il y avait déjà le magasin en ligne, donc j'écoutais les sorties. Et puis j'étais chargé un peu illégalement comme tout le monde et je diguais comme ça. Et un peu plus tard, j'ai commencé à diguer sur YouTube. Et puis entre temps, je m'étais aussi même fait Il y avait une sorte de Fnac là-bas, ça s'appelle Espaces Culturels Leclerc. Et le vendeur était un fan de Depeche Mode, d'Indochine, de Froakie Knuckles. et un été je bossais là bas comme caissier je me suis pas mal entendu et puis j'ai commencé à diguer dans les bacs à vinyle à commander mes premiers vinyles avec lui à faire pas mal de découvertes donc le monde mes moyens de diguer ont évolué mais j'ai toujours continuellement chercher chercher la Et vraiment ce que j'aime dans le fait de mixer c'est la notion un peu de partage, c'est à dire découvrir des sons et en fait c'était ma passion c'est à dire je diguais, je diguais, je cherchais du son mais je le faisais pas pour moi. Dès que je trouvais un son qui était bien j'avais qu'une envie c'était de le faire découvrir à des personnes. Donc je commençais à faire des petits podcasts et puis après le but ultime c'était de commencer à faire des DJ sets pour pouvoir faire danser des gens dessus et partager et voilà la musique c'est un super vecteur pour ça pour partager changer moi je suis arrivé au DJing de via par la production donc moi j'ai jamais eu vraiment de platine chez moi donc j'ai appris en mixant donc au début j'ai toujours eu l'envie de bien faire mais comme je dis moi mon important c'est de faire danser les personnes maintenant que j'ai un peu plus accès maintenant mon envie actuellement elle se porte plus sur l'aspect technique j'ai vraiment envie de pas rester sur mes acquis et donner de plus en plus de techniques dans mes sets, faire de plus en plus des... des blends, des mashups, avoir des sets vraiment très personnels que ce soit techniquement ou dans la sélection donc c'est vraiment quelque chose qui maintenant je fais attention à ce que mes mix soient à la fois techniques mais toujours dans le but de faire danser comme au foot, c'est à dire que j'aime pas les gris gris superflus j'aime que les gris gris qui amènent au but tout simplement si je peux faire cette analogie donc voilà un petit peu ma manière de voir le mix tout simplement Quand j'ai sorti mon premier EP chez David Vincq sur Moustache Record, c'était le premier EP que je sortais, c'était un EP Italo. J'ai eu pas mal de retours positifs et j'ai commencé à connecter avec pas mal d'artistes, de jeunes producteurs qui m'envoyaient leurs démos. Et c'est comme ça que ça s'est monté, j'ai reçu quelques démos qui m'ont donné envie de les sortir. C'est comme ça qu'est venue l'idée d'un label. et je pense aussi à travers un label. On peut communiquer, partager sur plein de choses. C'est-à-dire qu'on peut sortir des artistes, sortir de la musique, sortir de la vidéo, sortir des pochettes, sortir des artworks. Et moi j'ai beaucoup d'influences qui viennent autant du cinéma, de la musique, de l'art et de son. Et avec un label ça permet d'exprimer un petit peu toutes ces facettes. Et en même temps j'aime beaucoup les aventures collectives. Et le label je ne gère pas tout seul, je gère avec mon ami Paul Gugliemi. C'est ça que j'aime dans l'activité de label. Et puis le label aussi on l'a... vraiment attaché à notre ville qui est Toulouse et ça permet de porter haut les couleurs de la ville. Je dirais pas que c'est essentiel d'avoir son label mais pour moi c'est une évidence de faire le mien. Toulouse c'est un peu ce qui a changé, c'est un peu la communication Mitaille-la-Ville parce que les producteurs, les collectifs étaient déjà là depuis quatre, cinq, six ans on va dire et là il y a pas mal de producteurs qui ont émergé et on a surtout commencé à dire ben on vient tous de Toulouse. Et puis ça a commencé à être repris derrière par des structures de type Underscope qui ont mis en avant les artistes comme quand on était toulousains. Et donc du coup ça a créé une émulation. Et puis cette émulation quotidienne, la vie à la Toulouse, c'est qu'il y a vraiment une émulation qui est saine entre tous les collectifs, tous les artistes. Il y a vraiment, ça va du style de la dub, du break, d'italo-disco, de la techno, d'on-tempo. Il y a vraiment toute une... une myriade de styles et dans chaque style il y a des collectifs et chaque collectif il est là pour il est pas là pour prendre la place de l'autre et les projecteurs sont sur nous un petit peu en ce moment et ça fait vraiment plaisir, on va essayer que ça le reste un maximum en tout cas. Moi ce qui me manque le plus c'est vraiment jouer en public. Depuis un an et demi, c'était une phase qui a d'abord été plutôt créative. J'ai créé beaucoup de musiques, j'ai monté mon label, j'ai monté mon projet Infravision avec mon ami Pablo Bozzi. Donc tout ça, c'est tout un tas de musiques qui sont pensées pour la piste et qui n'attendent qu'une chose, c'est de faire danser les personnes. Donc ça fait plaisir de les voir en podcast ou à distance en vidéo. On a vraiment envie d'avoir ce ping-pong. Avec les personnes sur la piste et de ressentir cette émotion là, notre musique elle n'est pas faite juste pour écouter chez soi, elle est vraiment faite pour faire danser les gens et c'est vraiment cet aspect là qui manque le plus. Il faut changer, mais ce qui a déjà entamé, c'est un petit peu les mentalités par rapport à l'inclusivité, avoir des line-up un peu plus paritaires, avoir aussi des line-up un peu plus mixtes, mettre aussi en avant un peu les talents locaux. Souvent, ce qu'on peut reprocher, c'est qu'on a dans des villes des line-up où on ne met que des headliners, on ne fait pas trop jouer la scène locale, mais c'est en les faisant jouer qu'on fait émerger des artistes, qu'on donne confiance aux jeunes producteurs, que les producteurs s'investissent petit à petit. On crée des scènes locales comme Toulouse et c'est ce qui s'est passé à Toulouse. C'est-à-dire qu'il y a eu beaucoup de soirées, on peut jouer les locaux et c'est comme ça que ça se développe. Et moi ce que j'aimerais voir aussi, c'est des line-up un petit peu plus différents par ville qui mettent en avant. Et aussi, surtout, on parle souvent des mêmes artistes, mais on aimerait qu'il y ait un peu plus de visibilité sur la scène française qui est en émulation. Et tout ça se développe. Dans ce mix j'ai voulu en 50 minutes, une heure, montrer un petit peu toutes les facettes, les sonorités que j'aime à la fois jouer ou même composer. Donc dedans on retrouve à la fois des remixes un peu Italo, qui est mon style un peu de de prédilection mais pas que, je tenais à montrer que voilà moi je mixe pas uniquement que de l'Italo il y a du son un peu plus techno, un peu plus transi, des sons breakés et souvent tous les sons un petit peu que j'ai joués, ils sont pas propres à un seul style ils sont souvent très hybrides et c'est comme ça que je vois un peu ma musique ou la musique que j'aime jouer ou mes sets, mes sets c'est vraiment à chaque fois comme je le disais, partager, mélanger plusieurs sons et j'aime pas rester dans un seul et unique style j'aime bien montrer un peu toutes mes influences et puis j'ai clôturé aussi par un titre de Ponyhox parce que hélas le chanteur est décédé il y a quelques jours et ça fait vraiment partie de mes influences, ça m'a marqué donc pour moi ça faisait sens de clôturer avec ce titre de Ponyhox anti-bodys que je trouve à la fois ultime et magnifique.

Chapters

  • Introduction à la culture musicale de Kendal

    00:00

  • Influences et premières expériences musicales

    01:18

  • Découverte du DJing et premiers pas sur scène

    02:23

  • Déménagement et évolution de la passion musicale

    03:57

  • Création d'un label et partage musical

    04:41

  • Évolution de la scène musicale à Toulouse

    07:56

  • Aspirations et réflexions sur l'inclusivité dans la musique

    09:19

  • Mix et influences musicales diverses

    11:04

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