- Speaker #0
Florent, je vais te laisser te présenter parce qu'en fait, le sujet du jour, Florent, tu es un nomade, tu es un entrepreneur nomade et moi, ça m'intéresse beaucoup parce que j'imagine, peut-être que je suis en plein fantasme, qu'il faut quand même avoir une sacrée dose d'efficacité et d'organisation pour pouvoir à la fois mener son business et le fait de se déplacer comme ça et de pouvoir découvrir le monde comme ce que tu es en train de faire. Donc, comment tu fais, Florent ?
- Speaker #1
Je te rejoins là-dessus.
- Speaker #0
Tout en étant nomade, dis-nous tout.
- Speaker #1
Alors, déjà pour les personnes qui découvriraient ma trogne aujourd'hui, je m'appelle Florent Carrère, j'ai été copywriter pour plus de 50 entrepreneurs francophones depuis 2018. Je les ai aidés à rendre leurs produits, leurs services, leurs accompagnements, en rédigeant des textes qui allaient sur leur site, sur leur newsletter, un petit peu partout. Et depuis début 2024, j'ai pivoté pour accompagner des copywriters à développer leur activité. tout en voyageant, tout en ayant un peu la vie qu'on nous dépeint quand on tombe dans cet univers. Mais comme tu l'as dit, qui n'est pas toujours évidente à avoir. Donc ça, c'est depuis 2018, ça s'est traduit par beaucoup de voyages, pas énormément, mais 5-6 pays visités où j'ai pu vivre aussi, où j'ai pu tester aussi le travail à distance sur différents flux d'horaires, ce qui n'est pas toujours évident.
- Speaker #0
C'est clair.
- Speaker #1
Et actuellement... Actuellement je suis en France, je suis à Nantes et je vais repartir fin mars en Australie avec mon petit frère.
- Speaker #0
Génial ! Alors qu'est-ce que t'as fait comme voyage, comme pays déjà Florent ?
- Speaker #1
Alors le premier vraiment où j'ai travaillé slash vécu en tant que digital nomade ça a été l'Australie. C'était juste avant le Covid, c'est d'ailleurs le Covid qui nous a fait rentrer, j'étais parti avec mon meilleur ami. Et du jour au lendemain on ne sait pas trop ce qui se passe, on t'annonce un peu la fin du monde donc... mine de rien ça fait flipper quand tu es à l'autre bout du monde et qu'à l'époque tu as 23, 24 ans donc on est rentré mais ça a été 9 mois où du coup on a pu travailler à distance, prendre des petits boulots aussi là-bas parce que moi ça n'avait pas encore explosé on va dire avec des gros guillemets sur la partie copywriting donc ça a été la première expérience à base de tu cherches le wifi où il y a la meilleure connexion les cafés où il y a le meilleur wifi Tu le fais avec les films d'horaires, tu le fais avec des clients parfois qui sont avec certaines exigences. Donc voilà, il y a tout ça. Et après, après être rentré en France, je crois que je suis resté en France un an, pendant la période un peu collé, on ne sait pas trop ce qui se passe, on ne sait pas trop si c'est la fin du monde encore ou si ça va finalement. Et après, je suis reparti, on était parti, on était parti, on était parti au Mexique pendant six mois. pendant 6 mois et donc l'idée c'était de voyager dans le Mexique en suivant la côte et ça a été une expérience hyper intéressante et je pense que dans le côté voyage et travail vraiment digital nomade c'est vrai que j'ai réalisé que moi ce qui me plaisait c'était pas forcément d'enchaîner les destinations à toute vitesse c'était plutôt d'arriver dans un endroit une petite ville, un petit village en bord de mer se poser là pendant un mois, un mois et demi apprendre aussi avec les locaux Quand tu vas toujours chercher ta baguette dans la même boulangerie ou quand tu vas prendre ton café au même endroit, forcément, la dame ou le monsieur va regarder le plateau. Ah ouais, ouais. Quand je peux, attends, c'est sacré.
- Speaker #0
Donc, en fait, il faut... Tu as deux critères. Vous avez deux critères dans un choix de la destination. C'est qu'il faut qu'il y ait du Wi-Fi et des baguettes.
- Speaker #1
Alors, le Wi-Fi, c'est indéniable. Les baguettes, quand ça fait plusieurs mois que tu es loin de la France, quand même... qui a un petit panneau avec un drapeau bleu, blanc, rouge, tu es content quand même d'avoir ta petite baguette. Ça fait plaisir.
- Speaker #0
OK, donc Australie, Mexique, où vous allez encore ?
- Speaker #1
Après, il y a eu la Colombie plus récemment. Colombie où on a passé six mois encore une fois. Quatre mois à Medellín, donc sur un plateau entouré par les montagnes avec mi-vingle, mi-ville. C'était... c'était il y a un an, un peu plus d'un an, un an et demi. Et ensuite, moi, j'ai pas forcément... J'ai apprécié Medellín, tu vois, parce que c'est trop bien. C'est la musique colomène dans les rues à toute heure. C'est l'instinct sud-américain où tout est facile, tout est joyeux. Mais je sentais aussi que j'avais aussi... On a envie de quelque chose de plus calme, donc on est partis sur la côte nord-colombienne, dans les Caraïbes, où là, pour le coup, c'était beaucoup plus calme. Et ensuite, on a filé au Pérou, avant de rentrer en France.
- Speaker #0
Bon ben voilà, on vous a fait voyager, on vous a fait quasi faire un tour de la planète en l'espace de quelques minutes. Alors donc question, comment ça se passe pour toi ? Donc on a compris ta décision, est-ce qu'il y a motivé le fait que tu décides comme ça de partir et d'aller découvrir le monde ? Et comment on part avec son ordi, son téléphone, ses clients ? Ses clients, on les trouve une fois sur place, comment ça s'est passé en fait ?
- Speaker #1
Alors ça a été... Moi, je prends le parti d'avoir que des clients en France, ou du moins en francophonie. Tout simplement parce que quand tu écris pour vendre, la langue la plus utilisée, c'est le français. Je pourrais le faire en anglais, mais tu vois, c'est par envie de simplicité. Je n'ai pas envie d'aller sur un terrain où je ne vais pas être le plus à l'aise de base. Donc, j'ai gardé le français, avec des clients français. Et quand je suis en voyage, comme tout le monde peut le faire, c'est une histoire de se coordonner avec les clients. Quand il y a des appels, c'est se caler pour... pour ne pas se manquer et être le plus efficace possible. Et après, tu pars avec un petit peu ce que j'ai devant moi, l'ordinateur qui va bientôt rendre l'âme, mais bon, il m'a beaucoup servi. Un micro, la souris, et puis un petit bouquin derrière qui permet de le surélever pour que c'est tranquillement... Après, il y a aussi des petits... des petits accessoires, on va dire, en plus, qui peuvent être hyper pertinents. Pour les gens qui font de la vidéo, il y a souvent les trépieds pour se filmer, c'est facile à ranger, tu le mets dans un sac à dos. Il y a les micros un petit peu plus... Bon, je n'ai pas envie de vous casser les oreilles, tu vois, il est comme ça, il prend un peu de place. Mais tu as des micros beaucoup plus compacts qui sont facilement transportables également. Ça va vraiment dépendre du métier, mais en tant que copywriter, et quand tu as juste, entre guillemets... besoin de ton clavier pour aller chercher des informations et vendre derrière, c'est plus efficace. Et je pense que plus c'est simple quand tu pars en tant que digital nomade, plus ton expérience est bonne.
- Speaker #0
Ok, c'est vraiment simplifié au maximum. Alors moi, j'étais nomade, mais qu'entre deux régions françaises. Mais déjà, là, l'idée, c'était à force de faire toujours les mêmes trajets, me dire mais je n'ai pas besoin de me trimballer tous mes cahiers. Je ne sais pas si c'est un truc spécifiquement féminin. Mais moi, j'aime bien écrire, j'aime bien avoir des jolis cahiers, etc. Bon, à un moment, je suis en train de m'aller à ma bibliothèque. Et donc, j'ai commencé à réduire et à réduire. Ça faisait vachement bien de réduire et d'avoir que le strict minimum. Je trouvais que je gagnais énormément de temps quand je refaisais ma valise. Et je savais exactement ce dont j'avais besoin. Déjà, ça, bien de temps et puis tu t'y retrouves facilement. Et du coup, toi, alors là, on parle de matériel, mais comment tu as fait à informer tes clients ? En fait, tes clients, ils savent déjà que tu es nomade. Comment ça se passe sur ta semaine ? parce que tu as aussi la problématique des fuses d'horaire en fonction de ta destination. Tu te cales des points avec tes clients parce que ton job c'est d'écrire pour tes clients mais il y a bien un moment où tu échanges avec eux où ils vont pouvoir échanger avec toi pour les nouveaux etc.
- Speaker #1
Oui, 100%. Mais je rebondis sur ce que tu as dit juste avant, sur le fait de prendre plein de trucs, d'entasser, d'entasser. Finalement, quand tu bouges, moi, c'est un truc que j'ai connu quand je suis parti en Australie la première fois. Je suis parti avec un gros sac à dos, plein de bouquins, mais des bouquins épais comme ça, en neuf mois, mais je n'ai pas lu, en fait. Et avec mon petit frère, que je vais accompagner au mois de mars, il était dans la même dynamique. J'avais besoin de plein d'affaires et tout. J'avais acheté un gros sac comme ça. Je me suis dit, vraiment, prends un sac à dos cabine. que tu as besoin, tu pourras l'acheter sur place, ils ont des magasins, ils ont tout. Et souvent, on se dit est-ce que je vais trouver ce qu'il me faut sur place ? Dans la plupart des pays, tu trouves ce que tu veux, ce que tu as besoin, et tu n'as pas besoin de te trimballer ta garde-robe entière ou ta bibliothèque entière. Mais c'est contre-intuitif, au départ, complètement contre-intuitif.
- Speaker #0
Mais retour, après, je trouve que, en tous les cas, pour moi, c'est quelque chose que j'ai gardé. C'est-à-dire le minimalisme et continuer à me dire dans mon quotidien Est-ce que j'en ai besoin ? Ou finalement réduire les choses, c'est quelque chose que j'ai gardé.
- Speaker #1
Moi aussi. Et même, je l'ai dupliqué au côté business, on pourra en parler tout à l'heure, dans les offres, dans la manière de vendre, dans la présence en ligne. C'est quelque chose, sans tomber dans le minimaliste extrême, qui a juste une table, un tabouret et des murs blancs. tu vois que c'est pas trop le mood ouais c'est quelque chose aussi qui est applicable dans le business et quand t'es digital nomade moi c'est ce que je recommande je trouve que la simplicité provoque la créativité quand t'as pas 10 000 choses à penser ou 10 000 choses à emporter avec toi t'as
- Speaker #0
beaucoup plus d'espace mental pour faire ton taf correctement c'est un lien que je peux faire clairement quand on est multi-passionné ou multi-preneur vu qu'on a toujours 3 idées qui poussent à la minute et d'arriver à travailler et à canaliser ça justement pour arriver à revenir sur quelque chose où on est efficace.
- Speaker #1
Et pour répondre à ta question, comment je fais avec les clients du coup ? C'est très simple. Souvent, quand j'ai la date de départ, je vais les prévenir un mois, voire plus à l'avance, le plus tôt possible. Je vais mettre des petits rappels, des petites graines au fur et à mesure que l'échéance avance. Et une fois sur place, on va s'arranger quand il y a besoin de faire des calls. Moi, j'ai la chance de ne pas avoir énormément de calls. Il y a un call en début de projet quand j'ai un projet copywriting. un call avec la personne par semaine, voire un peu plus, plus de calls s'il y a plus de personnes en coaching. Donc comment je fais pour les flux de horaires ? C'est moi qui m'arrange, c'est-à-dire que je trouve un terrain d'entente, par exemple dix ans en France. Là je sais qu'en Australie et ensuite au Vietnam, ce sera probablement 15 heures là-bas, surtout au Vietnam. C'est moi qui m'arrange. C'est mon choix de partir, donc moi je considère que ce n'est pas à la personne de faire avec mes envies de voyage, c'est plutôt à moi. de m'arranger de ce côté-là.
- Speaker #0
Ok. Je connais d'autres personnes qui, elles, font l'inverse, c'est-à-dire qu'elles informent et en gros, elles redonnent les nouveaux créneaux en disant c'est dans ces créneaux-là désormais que je vais être dispo Tout est possible et envisageable. C'est quelque chose que tes clients apprécient ?
- Speaker #1
Je pense que oui, mais ils ne sont pas au courant. En fait, je ne leur dis pas, c'est moi qui m'arrange. Parce que dans le côté expérience, quand tu fais du coaching, J'imagine que tu sais de quoi je vais parler, mais pour moi, l'expérience est ce qui va englober vraiment ce que la personne va en retirer. Tu peux dire les plus belles choses du monde, niveau business, niveau copywriting, mais si la personne n'est pas dans les bonnes conditions pour le recevoir, ça ne va pas être retenu. Et en coaching, j'évite d'en parler parce que je n'ai pas envie que la personne se dise Ah, il s'arrange pour moi Je veux vraiment que la personne soit là pour elle, avec ses problèmes, ses challenges, et que moi, je puisse y répondre. directement.
- Speaker #0
100%, tu es à 100% dedans. 100% avec ton client et à rendre le terrain favorable pour être vraiment sur la problématique de cœur.
- Speaker #1
C'est ça. Et après, pour l'instant, ça fonctionne comme ça et ça fonctionne très bien, je suis content. Peut-être que quand j'aurai 10 personnes en même temps, je reverrai l'approche. Mais pour l'instant, je suis dans une dynamique où je peux le faire, donc je le fais et ça me convient.
- Speaker #0
Tu les trouves tes clients ? en étant à l'autre bout de la planète ?
- Speaker #1
Je suis sur les réseaux, je suis sur principalement Instagram, LinkedIn. J'ai une toute petite chaîne YouTube et c'est principalement via LinkedIn et Instagram. Soit je vais échanger avec eux directement quand je vois un intérêt vis-à-vis de ce que je partage. Soit ils tombent sur ma newsletter, où je partage des trucs de copywriting, comment développer son activité, comment gommer un petit peu le syndrome de l'imposteur, tout ce qui va graviter autour d'une activité de copywriter freelance. Et donc il y a plusieurs portes d'entrée. Je fais une chose, il y a plusieurs portes d'entrée.
- Speaker #0
Ok, intéressant. Donc, Instagram, LinkedIn, tu renvoies sur ta newsletter et puis tu écris extrêmement bien aussi. Dis donc d'ailleurs, je pose une autre question qui n'a rien à voir, mais on devient copywriter parce qu'on aime écrire. Je crois que ça, c'est en fait une grosse connerie.
- Speaker #1
Oui, ça c'est l'argument marketing numéro un des mecs qui vont te vendre leur formation en copywriting. Et qui te disent, yes.
- Speaker #0
De base, si on vous vend ça, n'achetez pas.
- Speaker #1
Si on se base que sur ça, vous risquez d'être déçus en fait. Parce que, moi je suis tombé dans le copywriting, mais à la base, j'avais commencé le e-commerce avec le dropshipping en 2017. Et je dis à chaque fois, c'était juste pour faire de l'argent. Je voulais juste pas retourner en cours et faire de l'argent, vivre ma meilleure vie. Et après plusieurs mois, ça fonctionne un tout petit peu, mais bon. J'ai fait le bilan, en fait j'ai réalisé que je voulais faire de l'argent, aucun doute là-dessus, mais que le projet, ça se voyait, j'étais pas assez investi à chaque nouvelle boutique e-commerce pour persévérer. Donc j'ai fait le bilan et je me suis dit, ok, qu'est-ce que j'ai appris ? J'ai appris plein de trucs, il y avait le copywriting et c'est comme ça que j'ai commencé à proposer mes services sur une plateforme à l'époque. Maintenant, commencer uniquement parce que t'aimes écrire, pour moi c'est risquer d'être déçu. Je sais que ça va probablement repousser des gens. Quand je dis ça, ce n'est pas du tout marketing friendly. Mais c'est la réalité parce que tu ne passes pas ta vie à écrire quand tu es copulateur. Tu passes ta vie à faire des recherches, à essayer de comprendre la psychologie d'une personne, d'une typologie de client. Tu compares, tu as besoin de créativité, d'espace mental disponible pour aller trouver des idées. Avec le temps, il y a des automatismes qui se créent, il y a des systèmes que tu mets en place et tu te connais de plus en plus. Tu sais ce qui va résonner aussi chez ton audience. Mais ce n'est pas uniquement écrire. Si tu aimes écrire et s'il y a une fibre littéraire, c'est bien. Mais il faut juste réaliser aussi que c'est beaucoup de psychologie. Il faut avoir un intérêt pour la psychologie également. Je pense qu'il faut aussi un intérêt pour avoir envie d'aider les gens. Parce que, OK, tu vas aider tes clients, mais tes clients eux-mêmes, ils ont des clients ou des prospects. Et il faut aussi prendre en compte ces personnes-là. Moi, c'est principalement pour ça que je fais. Tu vois, j'ai l'impression d'être... Tu vois ce prisme-là, où tu mets la lumière et ça part dans tous les sens. Je ne sais pas, un... Quel est le dioscope ? Un truc comme ça. Ah oui, un vidéo. Je ne sais pas comment... comment ça s'appelle, mais j'ai l'impression de faire ça quand je fais du copywriting. Tu mets quelque chose, tu écris un message, ça peut aider plusieurs personnes à partir d'un seul message. Donc ouais, un intérêt pour l'écriture et pour aider les gens, je pense.
- Speaker #0
Donc ça, ça a évolué dans ton esprit.
- Speaker #1
C'est très personnel.
- Speaker #0
Ouais, c'est très personnel, mais aussi le sens que tu as donné à ton parcours d'entrepreneuriat, il a aussi évolué.
- Speaker #1
Ouais. Bien joué. Au début, c'était... Le e-commerce, faire de l'argent rapide. Après, ça a été vivre du copywriting. Faire de l'argent, ça a toujours été là. Je crois que c'est sur la plateforme où j'ai passé trois ans, où j'étais bien établi, j'arrivais à en vivre, mais je n'avais pas forcément de satisfaction. Parce que quand tu es sur une plateforme, la plupart des services que tu vas vendre, au début, c'était à 5 euros la fiche produite. À 5 euros la fiche produite, moins les 1 euro de la plateforme, moins l'URSSAF. ça fait une baguette. Voilà. C'est potentiellement.
- Speaker #0
C'est si fâché en fait peut-être.
- Speaker #1
Voilà. Et je me suis rendu compte après trois ans, tu vois, que ça ne nourrissait pas parce que tu dois faire du volume, du coup tu prends tous les projets qui passent. Et donc il y a eu une deuxième remise en question après trois ans, où je me suis dit, est-ce que j'aime vraiment le copywriting ? J'ai réalisé que oui, mais pas de cette manière. Donc je suis sorti de la plateforme et là ça a été le début, je pense, de vrai freelancing. à part entière. Trouver des clients, faire du contenu. Ça, on a mis un poster en veux-tu, en voilà. Quand tu commences en tant que copywriter, forcément, tu as des modèles, tu as des mentors, tu as des personnes, tu les regardes, tu vois si c'est stylé ce qu'ils font. Tu regardes ce que tu fais et tu ne fais pas ça, en fait. Moi, c'était plus vis-à-vis des chiffres au départ. Je voyais des gens, des copywriters, faire 10 000 euros par lancement pour leurs clients. Le jour où je vais faire 10 000 euros pour un client, On est bien. C'est arrivé. Du coup, je regardais les gens qui faisaient 50 000 pour leurs clients. Et par pari, j'ai été aux 50 000 et après, je regardais les 100 000. Pendant une période, ça ne fait que grimper. Et finalement, à un moment, tu réalises que tu peux faire 50 000 ou 100 000 pour tes clients, mais ce n'est pas forcément... Eux, ils vont être contents. Mais après, il y a tout un... toute une sphère qui concerne comment tu vas te sentir dans un projet, est-ce que tu travailles avec les bonnes personnes, est-ce que ça te correspond, est-ce que finalement, faire 100 000, mais avec des techniques marketing un peu pétées, c'est vraiment ce que tu as envie de faire ? Donc ouais, c'est un nombre de langues posteurs. Et plus récemment, quand je suis devenu coach ou guide pour Copywriter, pareil, je me disais, alors que rationnellement, les éléments, je les avais, mais je me disais, pourquoi en fait on m'écouterait ?
- Speaker #0
Et qu'est-ce qui t'aide à dépasser ça ? Moi, je trouve que c'est quelque part normal, parce que je me dis, si on n'avait pas ce syndrome-là, quelque part, moi, j'ai l'impression qu'on serait un peu déconnectés. Et j'ai l'impression que c'est normal. En plus, c'est quand même quelque chose de commun avec tout le monde. Je pense que l'idée, c'est de continuer à avancer. C'est qu'à partir du moment où ce n'est pas ça qui va nous bloquer dans ce qu'on a envie de mettre en place, c'est de... ou d'expérimenter, c'est un peu comme si tu me disais, tu n'as jamais eu peur. Je ne te croirais pas, en plus tu es allé dans la jungle et tout. Je suis sûre que là, tu as eu peur.
- Speaker #1
Dans la jungle, on s'est allé. Une fois où j'ai eu peur, ça a dû arriver. Je crois que c'était... Moi, ce qui me fait peur, c'est la mer, c'est l'océan, mais quand je nage, j'ai pas pied. Tant que tu regardes l'eau, tu vois pas ce qu'il y a en dessous. Ça, ça me fait flipper.
- Speaker #0
Ah, c'est marrant.
- Speaker #1
Par contre, plonger sous-marine, kayak sur l'eau, tu vois là, mais... Mais quand moi, j'ai les petites pattes qui sont dans l'eau et que je vois pas ce qu'il y a autour, je crois qu'on voyait trop de films quand j'étais petit où il se passe un truc... Alors que les poids-pouils passent, ils sont... Ils tracent.
- Speaker #0
Tiens d'ailleurs, attends, tu as un souvenir ou un moment qui t'a marqué dans tes voyages, dans ton expérience nomade. Alors moi j'aimerais bien un souvenir chouette avec un client ou un endroit où tu étais ou tu étais en train de bosser, là tu te disais c'était magique, je suis sûre que tu en as vécu des moments comme ça. Tu te dis quand même, je sais pourquoi je fais ça. Et puis un autre où parfois tu te dis, est-ce que je sais vraiment pourquoi je fais ça ?
- Speaker #1
Ok, tu veux le canon premier ?
- Speaker #0
Vas-y, celui qui te vient.
- Speaker #1
Alors dans le positif, il y en a eu deux. Le négatif, je crois qu'il y en a eu plein, mais ça viendra après. Le positif, le premier, c'était le premier voyage en Australie. On commence à bosser, ça se passe. pas très bien parce que la saison des fruits était lancée mais il n'y avait pas les fruits assez mûrs pour pouvoir les récolter. On faisait à l'époque du travail en ferme et moi j'avais encore à côté la plateforme de freelance. Je commençais donc j'arrivais pas à en vivre donc je prenais des petits taffs à côté avec Eli mon meilleur ami et ce qui s'est passé c'est que on avait une voiture et je prenais des petits boulots sur un Gumtree qui est l'équivalent dans le bon coin je cherchais de la main d'oeuvre voilà pour des petits services. Et je fais 40 minutes de route, je débarque dans la banlieue de Melbourne, et il y a une petite dame qui m'attend sur sa chaise à l'extérieur de chez elle, pour refaire un peu son jardin, sa pépinière, je sais pas comment ça s'appelle, enfin remettre un peu d'ordre, faire un beau truc pour Noël, à savoir que là-bas les saisons sont inversées, donc c'était l'été. Elle m'attend et je vois qu'elle a un truc au pied, elle s'est fait opérer il y a pas longtemps, du coup elle peut pas s'occuper de son jardin, on en parle un peu. Je lui fais son jardin, une après-midi, je crois que j'avais passé trois heures. Et elle était tout ton petit porche, elle me regardait avec sa canne, comme ça on parlait de temps en temps. Tu recommences à bien parler vers la fin de l'après-midi, et on parle de famille, on parle de ses voyages, on parle de moi, ce que je fais là, avec mon pote. Elle me dit, mais tu fais quoi pour Noël ? Je fais, bon alors, on est entre nous, on va faire l'apéro, et puis voilà, on verra où ça nous mène. Et en fait, elle nous a invité avec sa famille à Noël, cette dame que j'avais rencontrée, tu vois, chez qui elle était arrivée trois heures avant. Et tu vois, à ce moment-là, je me suis dit, quand même, tu es à 10 000 kilomètres de chez toi, tu rencontres une personne, enfin, je ne l'aurais jamais rencontrée autrement, cette dame, tu vois, probablement pas les mêmes sans intérêt. Et là, elle t'invite chez elle, avec sa famille. Pour Noël, qui est quand même... Alors, ça dépend des familles, mais c'est un moment où généralement on se rassemble, on se retrouve, c'est particulier. Ça, c'était un des souvenirs qui m'a le plus marqué. Ouais, c'est beau.
- Speaker #0
C'est beau. Là, je te dis, la nature humaine, elle est chouette. On nous balance plein de trucs. La nature humaine, elle est horrible. Et ce genre de situation, ça fait du bien, je trouve.
- Speaker #1
Si on nous ment, je te l'avoue, je n'ai pas capté. C'est après, quand j'en ai parlé... Jenny, elle s'appelle. Je ne dis pas que la mention.
- Speaker #0
C'est super moderne, je trouve.
- Speaker #1
Oui. Après, tu sais, anglophone, je crois qu'on ne se suit pas trop dans les prénoms. Ce qui est moderne chez nous, peut-être que c'est un peu plus ancien chez ceux qui sont en retard, généralement.
- Speaker #0
C'est Jenny. C'est la moindre.
- Speaker #1
Et après sinon, il y avait un autre souvenir positif, c'était quand on était en Colombie, on était dans une ville qui s'appelle Taganga, c'est une ville, un village de pêcheurs grosso modo, planté entre deux montagnes, donc tu as vraiment le côté un peu pirate des Caraïbes, donc tu as la baie, la plage, le village, c'est pas forcément un village très riche, mais à un moment on avait pris un Airbnb un peu sur les hauteurs. Et ce qui s'était passé, c'est que le matin, tu te réveilles et tu as la vue sur la baie. Tu as un grand soleil. Tu prends ton cadavre. Je me rappelle, j'étais comme ça. Tu vois ? Et là, je me suis dit, ah ouais, là, quand même. Là, ça vaut le coup.
- Speaker #0
On y est, là. Là, on est avec toi. OK, il y a un souvenir où tu t'es dit... Eh oui. Quand même.
- Speaker #1
Après, il y a eu quoi ? En termes de voyage, travail, je crois que c'est quand j'étais au Mexique, j'ai commencé à fumer les clopes. Et c'était plutôt une période où j'avais pas forcément bien, dans le sens problème de couple, tu vois. Donc en fait, la clope est un peu devenue le côté échappatoire. Sauf que quand tu passes de fumer une clope par mois à fumer un paquet par jour, mon corps a pas trop aimé. Et ça se comprend. Du coup, j'ai développé une pneumonie, il me semble. Et je me suis retrouvé le 24, encore une histoire de 24 décembre, je me suis retrouvé aux urgences avec un Espagnol éclaté au sol. c'est-à-dire mon espagnol, tu vois, très moyen, et une dame qui était paniquée aux urgences parce que ce n'était pas du tout bon les résultats. Et là, je me suis dit, quand même, ça va être fort. Là, j'étais avec ma copine de l'époque, et dans l'auberge jeunesse où il y a des copains autour, moi, j'étais allé tout seul aux urgences, pour aller aux urgences. Sauf que, heureusement, j'avais un copain espagnol qui a pris les choses en main. et qui m'était fait faire le tour des pharmacies à 1h du matin, le 25 décembre, pour me trouver un respirateur pour faire des soins tous les jours. Mais là, je me suis dit, c'est un peu compliqué. Ça ne va pas être une chouette période.
- Speaker #0
Bon, et ton Noël 2024, ça va ? Il s'est bien passé ?
- Speaker #1
2024, en famille, dans le sud de la France, dans le Luberon. Je ne sais pas si tu connais. C'est magnifique.
- Speaker #0
Sympa, magnifique comme région. Bon, Florent, dis donc, si on revient un petit peu au business, tu nous partageais la façon dont tes clients te trouvent sur tes canaux, donc sur les réseaux. Parce que toi, tu es principalement sur les réseaux. Quand on est Ausha comme ça, il y a vraiment une utilité à être sur les réseaux. Ou tu as quand même des contacts en présentiel, en physique. Comment ça se passe ? Toute ton activité se développe exclusivement sur les réseaux.
- Speaker #1
Alors aujourd'hui c'est exclusivement sur les réseaux. Maintenant il y a des fois, quand je vais dans le sud de la France, il y a d'anciens clients avec qui je les gardais de très bons contacts que je peux voir ponctuellement pour aller manger un bout, aller boire un café. Après ça dépend vraiment des gens. Moi je sais que de plus en plus j'aime beaucoup remettre de l'humain et du présentiel dans ce que je fais, notamment, là tu vois on s'est rencontré dans un mastermind. et on avait, il me semble, pas énormément parlé avant ça, que ce soit sur le groupe du Mastermind ou sur les réseaux. Et par contre, le fait de rencontrer les gens en vrai, tu connectes, tu crées des liens, et tu te retrouves à faire des podcasts. Tu vois ? Donc moi, j'essaie de vous en remettre.
- Speaker #0
Sur plein d'autres plateformes, et même sur Mars.
- Speaker #1
Et même sur Mars. D'ailleurs, ils se régalent. Je reçois un message là.
- Speaker #0
Ils sont en train de se dire, Putain, mais j'apprends plein de trucs. Moi qui voulais être nomade sur la Terre, j'ai compris que ça pouvait passer par les réseaux.
- Speaker #1
Là, tu vas recevoir plein de messages, tu ne vas pas comprendre. Tu vas devoir développer une nouvelle branche dans ta boîte. Mais c'est bien. Tu ne parles pas de Marseille ?
- Speaker #0
Je ne parle pas le martien, ça me demande une formation supplémentaire. Après,
- Speaker #1
ce n'est pas évident au début. Oui,
- Speaker #0
c'est vrai.
- Speaker #1
C'est pas forcément évident. Non, je vais oublier. C'est comme le latin à l'école, tu fais une année, puis après tu sais que tu as fait le latin, mais tu te demandes pourquoi. Ok, donc… L'importance du présentiel.
- Speaker #0
Oui, l'importance du présentiel, je suis bien d'accord avec toi. Et c'est d'ailleurs quelque chose qui revient un peu en flèche. depuis maintenant, je dirais, une bonne année, une année ou deux ans, mais ça s'intensifie, de reconnecter avec les gens. Et la dernière fois, d'ailleurs, je lisais, qui est-ce qui disait ça ? Je ne sais plus ce que je lisais. Enfin, en tous les cas, ça disait en substance qu'il y a tellement, il y a tellement, mais tiens, on parle du martien multipotentiel en commentaire, mais oui, c'est une nouvelle catégorie, de l'importance, justement, d'aller remettre du lien. Et du fait aussi, et notamment sur les réseaux, on peut utiliser en version voilà l'intelligence artificielle, on ne sait même plus parfois qui rédige les postes, est-ce que c'est un humain, est-ce que c'est l'IA ? Et il commence à y avoir quand même cette scission et le besoin pour les gens de se dire mais moi en fait je veux vraiment m'adresser à des humains et je veux retrouver des humains Donc on a eu le Covid, je trouve, on a eu déjà cette grosse phase de Covid qui a remis l'humain après. Je trouve que là, on rentre dans une seconde vague où il y a eu tellement, tellement de choses en digital de proposer. Et moi-même, d'ailleurs, moi, je me mets dans l'eau. J'ai envie aussi de reconnecter avec l'humain.
- Speaker #1
C'est impressionnant.
- Speaker #0
Alors, tu sais, toi,
- Speaker #1
tu es nomade. Quand tu es nomade, c'est vrai qu'il y a un côté solitude quand tu pars tout seul. Après, quand tu pars avec quelqu'un, c'est un peu plus simple. Mais c'est vrai qu'il y a un côté solitude qu'il faut être capable d'appréhender, qui fait peur au départ. Surtout quand tu as l'habitude d'être entouré par des amis, par des collègues.
- Speaker #0
Ça peut faire peur au départ de se retrouver tout seul. Moi, j'aime bien. Moi, j'aime bien être dans mon coin, petit ermite, tranquille. Mais c'est vrai que quand tu vas rencontrer des gens en tant que digital nomade, c'est assez simple. Tu as tes auberges, tu as des co-working qui fleurissent un petit peu partout aujourd'hui. Tu es loin d'être isolé, on va dire, si tu ne veux pas l'être. Mais je pense que ce retour aux événements dont on parlait juste avant, c'est une bonne chose. Et pareil, les événements qu'on a partout. qui sont en France, qu'il y en avait en Colombie, il y en avait au Mexique, même si je n'y allais pas trop. Tu citais aussi,
- Speaker #1
tu voyais dans d'autres pays.
- Speaker #0
Ouais, très rapidement, selon les villes, alors c'est marrant parce qu'au Mexique, certaines villes sont organisées vraiment par, un peu comme aux Etats-Unis, par quadrillage, pas du tout comme en France, où en France, ça part là, ça part là, plein de passes, ça va dans tous les sens. Et là-bas, par quartier, pareil, tu vois vite le mood. Tu vois vite si c'est un quartier plutôt populaire, modeste, si c'est un quartier plutôt riche, de par les restaurants, les hôtels, s'il y a les musées. Et à partir de là, il me semble qu'il y a même des suites, des chaînes d'hôtels, auberges de jeunesse premium. qui sont vraiment spécialisées pour les digital nomads, mais un peu partout dans le monde. D'accord. Tu vas voir en Amérique latine, tu vas voir Selena, qui est très développée. Et c'est tout ce que je connais. Mais ce n'est pas trop le cas.
- Speaker #1
Donc, c'est facilitant quelque part. En tous les cas, ce sont des moyens qui sont mis à disposition et qui se développent de plus en plus. Et est-ce que ça fait partie quand même d'un de tes canaux de développement d'activité ? Ou non, pour toi, c'est exclusivement, enfin, principalement en ligne.
- Speaker #0
Moi, c'est principalement en ligne, même si en ligne et en présentiel, ça peut être en France, francophonie. D'accord. Il y a des masterminds, des événements. Là, j'en profite pendant que je suis en France pour regarder live, des podcasts, parce que c'est plus simple, tu vois, au niveau timing. J'en profite aussi pour voir des gens dans la vraie vie que je n'ai pas forcément déjà rencontrés ou avec qui j'ai envie de développer une sorte de connexion. Et après, à l'étranger, c'est toujours intéressant de parler business, surtout vis-à-vis des anglophones. je sais que quand je serai en Australie je vais beaucoup aimer le côté ils ont une autre approche du marketing qui est bourrine mais pas forcément plus Pas forcément en manquant de respect. Je le sais, c'est assez dur à expliquer.
- Speaker #1
Mais je trouve que ça permet de décomplexer, en fait, sur notre vision un peu française de la vente, de l'argent, etc. C'est chouette d'avoir justement une dose culture. Et puis après, c'est toi, j'imagine, qui fais ton tri et tu vois ce que tu as envie de prendre et ce qui résonne pour toi, tout simplement. Chouette. Je voudrais revenir sur ces canaux de communication. parce que je suis sûre que ça va intéresser pour celles et ceux qui hésitent, qui ne savent pas trop comment prendre les réseaux sociaux. Donc, toi, tu es copie à la base et la façon dont tu communiques en ligne, tu t'y prends comment ? Sachant que je le rappelle, c'est ton premier canal de communication et pour trouver des clients.
- Speaker #0
Oui. Moi, c'est assez simple. J'ai mes contenus. J'ai mes trois piliers de contenu. Ça va être le copywriting ou comment développer son activité de copywriter. la santé mentale, quand on est indépendant, et le côté digital nomade, où comme je te le disais tout à l'heure, c'est beaucoup de promesses, mais il y a aussi beaucoup de choses à prendre en compte si tu veux vraiment kiffer ton expérience. Donc ça va s'articuler autour de ces trois trucs. Et après, j'avais fait un travail l'an dernier avec une personne qui s'appelle Liz, Liz McIvor, qui est un peu un petit guide dans ta stratégie digitale du côté... en étant aligné, tu vois. Pas essayer de faire quelque chose qui ne te ressemble pas parce que les autres le font, mais trouver un truc qui te correspond. On avait défini ça, on avait défini mon côté un peu... Je ne me considère pas forcément comme ça, mais c'est aventure, exploration de nouveaux pays, de nouvelles cultures, donc en parler aussi, ça fait déjà des éléments de différenciants. Et après, à partir de ça, ça va être trouver des idées qui vont matcher avec ces univers. pour apporter les messages que j'ai envie de faire passer. Je peux te donner un exemple pour illustrer tout ça ? Vas-y. De l'extérieur, ça peut être un peu flou, mais tu vois, hier soir, je n'avais pas dormi, et j'avais trouvé une sorte de parallèle dans le Seigneur des Anneaux. J'avais envie de faire un lien entre le côté... Quand tu es copywriter, tu as l'impression, parce qu'on t'a aussi vendu ça, en te présentant l'activité, en faisant des formations. que tu vas changer le monde, que tu vas être trop bien financièrement, ce qui est loin d'être le cas pour la plupart des copywriters, et que c'est l'autoroute vers une vie que tu vas quitter. Sauf que quand tu es copywriter et que tu prends cette approche, c'est-à-dire quand tu te considères comme le héros, c'est dur d'avoir des clients parce que tu veux faire du héros tes prospects, que ce soit tes prospects qui soient les héros de leur propre histoire, et toi être un guide. En fait, j'ai fait ce parallèle avec Le Seigneur des Anneaux, où Frodon, le gars dans sa comté, pieds nus, qui mange du fromage, qui court dans les champs. Du jour au lendemain, il se retrouve habité d'une mission, d'une quête, à aller détruire l'anneau. Et si ça ne tient qu'à lui, il n'y va pas. Il a besoin d'un guide, ce grand magicien blanc, sur son cheval, son grand bâton, qui va le guider dans ses différentes aventures. Et en fait, je faisais ce parallèle pour dire qu'aujourd'hui, tu as besoin d'être ce magicien, ce guide, pour tes prospects, pour les aider à accomplir leur quête. leur message, transmettre leur valeur, leur vision, et faire plus de ventes par effet domino. Ok. Donc ça tourne autour de mon univers, tu vois. Oui. Le côté voyage, quête, aventure, le côté guide. Souvent je dis que je guide les copywriters, tu vois, ils ont des résultats avec moi, mais c'est eux qui font le taf. Moi je fais juste l'orientation on va dire. Et donc c'est la réalité autour de mon univers. Je fais un lien comme ça pour les gens qui sont intéressés par... le côté digital nomade, ça peut être une porte d'entrée, le voyage, l'exploration.
- Speaker #1
Donc ça c'est super intéressant ce que tu partages, parce que c'est la façon dont tu vas, je suppose, mais tu me diras si je dis une connerie, toucher aussi émotionnellement, connecter émotionnellement avec ton audience, c'est-à-dire qu'elle peut se retrouver, elle, soit dans un de tes piliers, soit elle va se retrouver parce qu'elle aime Le Seigneur des Anneaux et que ça va connecter aussi, elle va avoir l'image de l'histoire que tu es en train de raconter, soit ça va être le message dans lequel tu vas y mettre. de l'émotion,
- Speaker #0
c'est ça ?
- Speaker #1
C'est ça. Elisa, niveau Bac-12 en communication digitale, donc je traduis. Non,
- Speaker #0
mais tu as super bien cerné le truc. C'est l'heure des anneaux parce que lecture, littérature, gros chef-d'oeuvre de la littérature fantastique, donc forcément, beaucoup plus de chances de connecter avec des copywriters qui ont une fibre littéraire, et ensuite, côté voyage, ça renvoie à mon pilier.
- Speaker #1
Ok, donc j'ajoute à ce que tu nous as dit aussi, le fait que si on veut toucher plus de monde, on peut aussi aller chercher des références qui forcément vont parler à plus de monde.
- Speaker #0
C'est le meilleur. Surtout au départ. Ok. Surtout au départ, soit tu te lances, soit tu as un peu de mal à communiquer. En fait, tu as des piliers dans tes thématiques, soit dans ce que tu aimes. Moi, souvent, ce que je recommande, c'est que tu vas sur YouTube, tu regardes la liste de tes abonnements, il y a des piliers qui vont ressortir. Et à partir de ça, tu peux... Typiquement, Mycorn, l'explorateur, c'est aussi une personne sur qui ça m'arrive de faire des posts. D'accord. Sur ces expéditions, et je fais un lien ensuite avec le copywriting pour les copywriters.
- Speaker #1
En tous les cas, on mettra ceux qui veulent se connecter à ton compte, que ce soit toi, tu es sur Insta, tu es sur LinkedIn, tu disais que tu étais sur YouTube aussi. Et tu as un podcast, c'est ça Florent ? Tu disais que tu...
- Speaker #0
J'ai un podcast qui prend la poussière maintenant. Je n'ai pas sorti d'épisode depuis... depuis un an, un an et demi. C'est un podcast qui s'appelle Business Seva, qui est sur toutes les plateformes, et principalement avec lequel je vais partager des réflexions perso, c'est pas du tout pro, c'est moi qui m'enregistre avec une application et mes écouteurs, et je partage des trucs, des apprentissages, il y a je crois une centaine d'épisodes dessus. Il y a des invités aussi. Merci pour l'invitation, c'était très cool. Et non, mis à part que je ne meurs pas, donc s'il y a des gens qui ont des questions, vous pouvez... m'écrire que ce soit sur Instagram, LinkedIn. Je ne suis pas le meilleur à répondre rapidement, mais je réponds.
- Speaker #1
Merci beaucoup, Florent. Je vais donc terminer. On termine pour aujourd'hui. Vous pourrez retrouver tout ça sur nos réseaux ou sur le podcast. Je vous embrasse. Merci encore.