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Insatisfait.e? Pourquoi et comment s'en libérer? cover
Insatisfait.e? Pourquoi et comment s'en libérer? cover
en équilibre - Vitalité, mindset, entreprenariat

Insatisfait.e? Pourquoi et comment s'en libérer?

Insatisfait.e? Pourquoi et comment s'en libérer?

12min |24/04/2024
Play
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Insatisfait.e? Pourquoi et comment s'en libérer?

Insatisfait.e? Pourquoi et comment s'en libérer?

12min |24/04/2024
Play

Description

Est-ce que parfois, l'entrepreneuriat ressemble à une course effrénée aux résultats, à la légitimité, au chiffre d’affaires, aux followers ?

Après quoi court-on ? Que se cache-t-il derrière cette urgence de faire ?

Fixer des objectifs est comme une médaille à double tranchant. D'un côté, cela nous guide vers une direction et nous donne la possibilité d'atteindre ce que nous désirons, mais d'un autre côté, cela nous éloigne parfois de ce que nous recherchons vraiment : l'épanouissement et le bonheur !

Combien de fois t'es-tu retrouvé à accomplir un objectif, sans pour autant ressentir une satisfaction totale ?

Te surprends-tu à penser que tu seras enfin comblé.e une fois que tu auras atteint un certain montant en euros ?

Ou peut-être crois-tu que le bonheur viendra une fois que tu auras un nombre précis de followers ?

Ou encore, penses-tu que tu te sentiras légitime après avoir suivi une nouvelle formation ?

Et pourtant, lorsque ces objectifs sont atteints, la fierté ressentie est souvent éphémère. Les doutes persistent, le bonheur ou la satisfaction ne sont pas nécessairement au rendez-vous, et tu te mets à viser quelque chose de nouveau, toujours plus grand, plus ambitieux.

Dans cet épisode, que j'aurais pu intituler : "Après quoi cours-tu ?", nous allons explorer ce qui se cache derrière cette insatisfaction, ces doutes, cette frustration, et ce qui conduit souvent au syndrome de l'imposteur.

Parmi les cinq ressources que je te propose dans cet épisode, tu pourras choisir celles qui te parlent le plus, celles qui résonnent le plus avec toi.

L'épisode est concis et percutant ! Alors, installe-toi confortablement, ou profite-en pour enfiler tes baskets. On se retrouve dans tes oreilles.

Tu peux me rejoindre sur mes réseaux sociaux où je partage du contenu gratuit chaque semaine:


-ma newsletter:

-Instagram :

-Facebook :

-Linkedin :

-Site et blog:www.elizabethsillard.com

-Ecris moi ici, mon mail: coach.elizabethsillard@gmail.com


Le générique à été réalisé par Marvin Marchand (un grand merci!)

L’illustration par mon amazing mari Thierry Marchand  (un merci gigantesque!)   


Crédits son

  • Bande Originale série Succession -

  • Nicholas Britell Extrait de la série Succession -

  • HBO Miami beach - Rigoberta Bandini

  • Jim Carrey

  • Un homme heureux - William Sheller




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur En équilibre, le podcast qui t'encourage à faire la paix avec ton corps et vivre la vie qui t'inspire. Je m'appelle Elisabeth, je suis coach de vie certifiée et naturopathe. Ma mission est de te donner des ressources pour que tu reprennes les rênes de ta santé et de ta vie. Avec ou sans invité, je partagerai avec toi des prises de conscience, des notions et des outils qui vont te faire changer de perception et trouver ton équilibre. On se retrouve ici même les premiers 3e jeudi de chaque mois. Je te souhaite une bonne écoute. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode Snack. Quelques minutes où on parle d'un sujet, un apport, sur quelque chose qui peut revenir en coaching. Il y a quelque chose qui revient souvent qui est le fameux quand j'aurais fait ça tous mes problèmes seront réglés. Je serai enfin heureux, je serai enfin libre, je serai enfin X, Y, Z. Ou quand j'aurai X, Y, Z, je pourrai enfin vivre A, B, C, ou l'inverse. Peu importe. Retardez le bonheur parce qu'il n'est pas maintenant et toujours vouloir plus. Je crois vraiment que c'est un des éléments qui est à la base du FOMO, Fear of Missing Out, ou d'accumuler les choses. Le problème c'est que nous avons cette aptitude à s'habituer à tout ce qui est nouveau et à chercher plus et mieux. Et c'est ça qui nous amène à l'accumulation d'objets, la sensation de manque, l'inquiétude du manque, la peur du manque. Et cette petite phrase s'installe en nous. Quand j'aurai eu ça, alors je serai heureux, libre, tout ce que tu veux. Tu connais la suite. Et on peut incarner cette phrase à chaque domaine, à chaque étape de la vie. mais en réalité, c'est une fuite, une fuite en avant. Parce que, évidemment, quand on arrive à, je ne sais pas, perdre ses 10 kilos, enfin sortir ce programme-là, enfin avoir ce revenu par mois, enfin avoir la communauté que l'on cherchait tant, tu peux mettre à la place chaque objectif que tu peux avoir. Si tu es dans cette attente de se dire, une fois que j'aurai ça, c'est bon, ce sera réglé. Évidemment, pendant un temps, tu seras heureux, soulagé, content, peut-être fier de toi. Mais on peut de temps. eh bien la maison sera remplie d'objets, ta charge mentale sera juste énorme. Et de nouveau, tu chercheras un nouvel objectif. Sauf qu'en fait, cette recherche de toujours plus, toujours plus loin, te fait vivre dans une anxiété constante, une peur de l'avenir constante, une insatisfaction constante. Et je ne crois pas que certaines personnes sont insatisfaites ou naissent insatisfaites. Je pense que c'est quelque chose que l'on construit. que l'on construit par un manque. Et si on le prenait à l'envers ? Si on se disait que ton objectif, on le place ailleurs ? Au lieu de se dire, une fois que j'aurai créé ce programme-là, une fois que j'aurai atteint peut-être les 10 000 euros par mois, c'est la norme que l'on voit sur les réseaux sociaux en ce moment, comme si c'était le Graal. Qu'est-ce que ça te permettrait d'être ? Qu'est-ce que ça te permettrait de vivre ? Et ça là, cette liberté que tu veux, ce bonheur que tu veux, cette sensation d'être entier, d'être complet, qu'est-ce que tu as besoin de faire maintenant pour le réaliser, pour commencer à le réaliser ? C'est quoi ? Est-ce que c'est cette confiance en la vie ? Est-ce que c'est cette paix intérieure ? Est-ce que c'est cette fierté ? Est-ce que c'est cet accomplissement ? Parce que, je suis désolée de te le dire, mais il n'est pas sûr du tout qu'en atteignant cet objectif, tu ressentes ce que tu souhaites ressentir. Tu vives ce que tu veux vivre. Et ça, ça a un nom. On l'appelle l'adaptation hédonique. Quand je m'abandonne de la vie et de son goût, je me dis que je ne peux plus exprimer rien. Tu veux un débat avec le débat ? Qu'est-ce que je vais faire avec la âme ? Il y a des aspects positifs à ce type de pensée. C'est aussi une force qui nous permet de sortir d'environnements qui ne nous sont pas appropriés, qui peuvent être peut-être toxiques, et à les poser des actions pour s'en sortir, pour se créer une vie où on se sent en sécurité, où on bâtit une forme de bien-être et de liberté. Mais sur le long terme, il est l'un des plus gros problèmes et obstacles au bonheur, au point de lui avoir mis un nom et d'être théorisé. Ed Diner et Richard Oersterling ont fait des recherches sur la corrélation entre le bien-être et notre niveau de revenu. Qui ici ne s'est pas dit, une fois que j'aurai X numéros sur mon compte en banque, je serai en sécurité, libre, heureux, épanoui ? Eh bien, cette étude montre qu'une fois que l'on a atteint un certain stade de niveau annuel moyen par habitant, 70 000 dollars aux Etats-Unis, le bien-être se stabilise. De nombreux acteurs, tels que Jim Carrey, l'ont affirmé haut et fort. La richesse, la célébrité, la réussite ne rendent pas heureux. C'est une illusion. Comme pour cette nouvelle voiture, ce nouveau téléphone, ces fameux 10 cas par mois, les X clients que tu souhaites avoir. On s'habitue à ce nouveau standard et on cherche plus, toujours plus, encore plus, jusqu'à ce qu'éventuellement on se rende compte qu'on définit ses objectifs pour remplir un vide. Et qu'on ait là, à ce moment-là, le courage d'aller voir ce qui se passe, d'aller t'adresser ce vide. Et à l'inverse, je vais citer un passage du livre L'équation du bonheur, de Mo Gaudat, que je ne peux que te recommander à 100%. Andrew Oswald, Eugenio Proto et Daniel Sgroi, chercheurs à l'université de Warwick, découvrirent que le bonheur augmente la productivité de 12% en moyenne. En résumé, même si la réussite ne rend pas forcément heureux, le bonheur contribue à la réussite. Pourtant, nous continuons à faire de la quête du bonheur notre objectif prioritaire. Ne vaut-il pas mieux passer sa vie à se sentir complet, assez, heureux, satisfait de la personne que l'on est, plutôt que de courir après une version illisoire de nous-mêmes, meilleure version nous-mêmes, de nos vies, de nos biens, de notre activité, de notre business ? Abraham Maslow, un des premiers psychologues à s'être intéressé aux individus heureux et à leur trajectoire psychologique, résume cette recherche sans fin en une phrase. L'histoire de la race humaine est celle d'hommes et de femmes qui ne s'apprécient pas à leur juste valeur. Alors si tu te reconnais là-dedans, pas de panique. On l'a tous et je pense qu'on l'a de plus en plus et on l'aura de plus en plus. Parce qu'on est plus en plus stimulé à plus, à nouveau, parce qu'on veut faire de son mieux, parce qu'on est dans un système de compétition, de réalisation personnelle et aussi parce qu'on n'a qu'une putain de vie et qu'on veut la vivre à fond. Et donc il y a aussi des avantages à vivre ça. Mais si ça te bloque aujourd'hui, si maintenant ça te pèse lourd dans ton cœur, eh bien ce n'est pas une fatalité. Essaie juste de trouver des actions. là maintenant, de ce que tu peux faire pour commencer à vivre ce que tu as envie de faire maintenant ça peut être des choses très basiques tu n'as pas besoin de monter le Kilimanjaro pour te sentir libre, pour respirer un air frais, pour avoir une expérience c'est une aventure extraordinaire tu peux commencer là où tu es, respirer changer quelques habitudes créer de nouveaux liens et déjà tu auras cette sensation de monter le Kilimanjaro je vous ai très amoureux alors maintenant que faire un Je te propose ici quelques conseils, quelques ressources, quelques questions, pour te permettre d'avancer vers une autre direction. Il y a un outil qui peut paraître contre-intuitif, qui serait la visualisation négative. On connaît la visualisation, on en parle assez souvent, je l'utilise beaucoup en yoga de Nidra, mais là on va faire l'inverse. Là ici, Il s'agit de se reconnecter à ce qu'on a dans la vie. Il s'agit d'apprendre à saurer ce que l'on a déjà et ce qu'on a créé. Et pour ça, une des solutions est d'imaginer de perdre ce qu'on a de plus cher. Ça peut être matériel, ça peut être personne. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de visualiser, de perdre un proche ? Au moment où vous réalisez qu'en fait vous n'avez rien perdu du tout, vous n'avez qu'une envie, prendre votre téléphone, prendre des nouvelles, éventuellement serrer cette personne dans les bras, mais vous réalisez à quel point vous avez de la chance d'avoir cette personne dans la vie, vous appréciez sa présence. Et bien c'est ce qui se passe quand on a ce type de cauchemar ou de rêve éveillé. On peut se le créer soi-même pour pouvoir se reconnecter à ce que l'on a dans la vie. Un autre moyen, ce serait de revenir à son corps. Revenir aux sensations de son corps qui lui ne ment pas. Et de se demander, et d'écouter, voir, y a-t-il des tensions ? Ressens-tu un resserrement au niveau de la cage thoracique, au niveau du plexus ? As-tu des tensions dans la nuque ? Est-ce que tu ressens une insatisfaction profonde ? et demande-toi si en ce moment tu vis ce que tu as envie de vivre, si tu fais ce que tu as envie de faire, si tu vas dans la direction que tu as envie d'aller. Et observe, observe comment ça se passe dans ton corps. Tu peux te demander à qui ou à quoi réponds-tu en te fixant ces objectifs-là, en faisant ces actions-là. Réponds-tu à des injonctions extérieures, à des il faut, je dois On m'a dit que je devais faire comme ça, donc je fais comme ça parce que sinon ça ne fonctionnera pas et c'est comme ça que tout le monde fait. Ou réponds-tu vraiment à tes valeurs profondes ? À ce que tu as envie de créer ? Est-ce que ça te donne de l'énergie de faire ça ? Et puis pour aller un peu plus loin, j'irais te demander quelle image de réussite as-tu ? Qu'est-ce que ça veut dire pour toi la réussite ? Quelle image tu lui colles ? Prends le temps de creuser ça, tu peux l'écrire. Et ensuite prends un pain de côté et demandes-tu est-ce que c'est vraiment ton image de la réussite ? Ou est-ce que ça appartient à quelqu'un d'autre ? Est-ce que ça répond aux valeurs de quelqu'un d'autre ? Un proche, un parent, peut-être une personne que tu estimes, que tu mets sur un piédestal, une personne que tu as envie de devenir mais qui n'est pas toi. Et ensuite, j'irais te demander quel vide ça remplit. Quand tu vas encore plus loin, que tu donnes de nouveaux adjectifs encore plus grands, quel vide ça remplit ? Et comment peux-tu commencer à le remplir dès maintenant, au lieu de le repousser ? Si tu souhaites être pleinement épanoui dans ton activité, qu'est-ce qui te permettrait de l'être dès maintenant au lieu de le repousser ? Si tu souhaites avoir une pleine confiance en toi, qu'est-ce qui te permettrait de pouvoir l'être maintenant au lieu de le reporter ? Si tu souhaites te sentir libre, qu'est-ce qui pourrait te permettre de te sentir libre maintenant plutôt que de le reporter ? Et je t'inviterai ensuite à aller regarder la personne que tu étais il y a 5 ans, il y a 10 ans, il y a 15 ans, il y a 20 ans. et celle que tu es aujourd'hui et d'observer le chemin jusqu'à ressentir une profonde gratitude sur la personne que tu es là maintenant et sur ce je te dis à très bientôt pour un prochain épisode merci d'avoir écouté cet épisode si tu as aimé, n'hésite pas à t'abonner et à en parler autour de toi tu peux aussi soutenir ce podcast en y attribuant la note de ton choix si tu veux en savoir plus rejoins ma communauté sur les réseaux sociaux mon blog et ma newsletter les infos sont dans la description de ce podcast je te donne rendez-vous dans deux semaines pour un nouvel épisode en attendant prends soin de toi

Chapters

  • générique

    00:11

  • Repousser l'épanouissement et le FOMO

    00:52

  • les causes de l'insatisfaction

    02:14

  • n'attends pas, le bonheur c'est maintenant

    03:10

  • l'adaptation hedonique

    03:44

  • Etude bonheur et argent

    04:52

  • l'illusion de la réussite

    05:34

  • ce n'est pas une fatalité

    07:33

  • Outil 1: la visualisation négative

    08:15

  • outil 2: revenir à son corps

    09:25

  • outil 3: quel est ta vision de la réussite

    10:28

  • outil 4: quel vide ça remplie?

    10:51

  • outil 5: reconnecte avec ta version de toi il y a 10 ans

    11:24

Description

Est-ce que parfois, l'entrepreneuriat ressemble à une course effrénée aux résultats, à la légitimité, au chiffre d’affaires, aux followers ?

Après quoi court-on ? Que se cache-t-il derrière cette urgence de faire ?

Fixer des objectifs est comme une médaille à double tranchant. D'un côté, cela nous guide vers une direction et nous donne la possibilité d'atteindre ce que nous désirons, mais d'un autre côté, cela nous éloigne parfois de ce que nous recherchons vraiment : l'épanouissement et le bonheur !

Combien de fois t'es-tu retrouvé à accomplir un objectif, sans pour autant ressentir une satisfaction totale ?

Te surprends-tu à penser que tu seras enfin comblé.e une fois que tu auras atteint un certain montant en euros ?

Ou peut-être crois-tu que le bonheur viendra une fois que tu auras un nombre précis de followers ?

Ou encore, penses-tu que tu te sentiras légitime après avoir suivi une nouvelle formation ?

Et pourtant, lorsque ces objectifs sont atteints, la fierté ressentie est souvent éphémère. Les doutes persistent, le bonheur ou la satisfaction ne sont pas nécessairement au rendez-vous, et tu te mets à viser quelque chose de nouveau, toujours plus grand, plus ambitieux.

Dans cet épisode, que j'aurais pu intituler : "Après quoi cours-tu ?", nous allons explorer ce qui se cache derrière cette insatisfaction, ces doutes, cette frustration, et ce qui conduit souvent au syndrome de l'imposteur.

Parmi les cinq ressources que je te propose dans cet épisode, tu pourras choisir celles qui te parlent le plus, celles qui résonnent le plus avec toi.

L'épisode est concis et percutant ! Alors, installe-toi confortablement, ou profite-en pour enfiler tes baskets. On se retrouve dans tes oreilles.

Tu peux me rejoindre sur mes réseaux sociaux où je partage du contenu gratuit chaque semaine:


-ma newsletter:

-Instagram :

-Facebook :

-Linkedin :

-Site et blog:www.elizabethsillard.com

-Ecris moi ici, mon mail: coach.elizabethsillard@gmail.com


Le générique à été réalisé par Marvin Marchand (un grand merci!)

L’illustration par mon amazing mari Thierry Marchand  (un merci gigantesque!)   


Crédits son

  • Bande Originale série Succession -

  • Nicholas Britell Extrait de la série Succession -

  • HBO Miami beach - Rigoberta Bandini

  • Jim Carrey

  • Un homme heureux - William Sheller




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur En équilibre, le podcast qui t'encourage à faire la paix avec ton corps et vivre la vie qui t'inspire. Je m'appelle Elisabeth, je suis coach de vie certifiée et naturopathe. Ma mission est de te donner des ressources pour que tu reprennes les rênes de ta santé et de ta vie. Avec ou sans invité, je partagerai avec toi des prises de conscience, des notions et des outils qui vont te faire changer de perception et trouver ton équilibre. On se retrouve ici même les premiers 3e jeudi de chaque mois. Je te souhaite une bonne écoute. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode Snack. Quelques minutes où on parle d'un sujet, un apport, sur quelque chose qui peut revenir en coaching. Il y a quelque chose qui revient souvent qui est le fameux quand j'aurais fait ça tous mes problèmes seront réglés. Je serai enfin heureux, je serai enfin libre, je serai enfin X, Y, Z. Ou quand j'aurai X, Y, Z, je pourrai enfin vivre A, B, C, ou l'inverse. Peu importe. Retardez le bonheur parce qu'il n'est pas maintenant et toujours vouloir plus. Je crois vraiment que c'est un des éléments qui est à la base du FOMO, Fear of Missing Out, ou d'accumuler les choses. Le problème c'est que nous avons cette aptitude à s'habituer à tout ce qui est nouveau et à chercher plus et mieux. Et c'est ça qui nous amène à l'accumulation d'objets, la sensation de manque, l'inquiétude du manque, la peur du manque. Et cette petite phrase s'installe en nous. Quand j'aurai eu ça, alors je serai heureux, libre, tout ce que tu veux. Tu connais la suite. Et on peut incarner cette phrase à chaque domaine, à chaque étape de la vie. mais en réalité, c'est une fuite, une fuite en avant. Parce que, évidemment, quand on arrive à, je ne sais pas, perdre ses 10 kilos, enfin sortir ce programme-là, enfin avoir ce revenu par mois, enfin avoir la communauté que l'on cherchait tant, tu peux mettre à la place chaque objectif que tu peux avoir. Si tu es dans cette attente de se dire, une fois que j'aurai ça, c'est bon, ce sera réglé. Évidemment, pendant un temps, tu seras heureux, soulagé, content, peut-être fier de toi. Mais on peut de temps. eh bien la maison sera remplie d'objets, ta charge mentale sera juste énorme. Et de nouveau, tu chercheras un nouvel objectif. Sauf qu'en fait, cette recherche de toujours plus, toujours plus loin, te fait vivre dans une anxiété constante, une peur de l'avenir constante, une insatisfaction constante. Et je ne crois pas que certaines personnes sont insatisfaites ou naissent insatisfaites. Je pense que c'est quelque chose que l'on construit. que l'on construit par un manque. Et si on le prenait à l'envers ? Si on se disait que ton objectif, on le place ailleurs ? Au lieu de se dire, une fois que j'aurai créé ce programme-là, une fois que j'aurai atteint peut-être les 10 000 euros par mois, c'est la norme que l'on voit sur les réseaux sociaux en ce moment, comme si c'était le Graal. Qu'est-ce que ça te permettrait d'être ? Qu'est-ce que ça te permettrait de vivre ? Et ça là, cette liberté que tu veux, ce bonheur que tu veux, cette sensation d'être entier, d'être complet, qu'est-ce que tu as besoin de faire maintenant pour le réaliser, pour commencer à le réaliser ? C'est quoi ? Est-ce que c'est cette confiance en la vie ? Est-ce que c'est cette paix intérieure ? Est-ce que c'est cette fierté ? Est-ce que c'est cet accomplissement ? Parce que, je suis désolée de te le dire, mais il n'est pas sûr du tout qu'en atteignant cet objectif, tu ressentes ce que tu souhaites ressentir. Tu vives ce que tu veux vivre. Et ça, ça a un nom. On l'appelle l'adaptation hédonique. Quand je m'abandonne de la vie et de son goût, je me dis que je ne peux plus exprimer rien. Tu veux un débat avec le débat ? Qu'est-ce que je vais faire avec la âme ? Il y a des aspects positifs à ce type de pensée. C'est aussi une force qui nous permet de sortir d'environnements qui ne nous sont pas appropriés, qui peuvent être peut-être toxiques, et à les poser des actions pour s'en sortir, pour se créer une vie où on se sent en sécurité, où on bâtit une forme de bien-être et de liberté. Mais sur le long terme, il est l'un des plus gros problèmes et obstacles au bonheur, au point de lui avoir mis un nom et d'être théorisé. Ed Diner et Richard Oersterling ont fait des recherches sur la corrélation entre le bien-être et notre niveau de revenu. Qui ici ne s'est pas dit, une fois que j'aurai X numéros sur mon compte en banque, je serai en sécurité, libre, heureux, épanoui ? Eh bien, cette étude montre qu'une fois que l'on a atteint un certain stade de niveau annuel moyen par habitant, 70 000 dollars aux Etats-Unis, le bien-être se stabilise. De nombreux acteurs, tels que Jim Carrey, l'ont affirmé haut et fort. La richesse, la célébrité, la réussite ne rendent pas heureux. C'est une illusion. Comme pour cette nouvelle voiture, ce nouveau téléphone, ces fameux 10 cas par mois, les X clients que tu souhaites avoir. On s'habitue à ce nouveau standard et on cherche plus, toujours plus, encore plus, jusqu'à ce qu'éventuellement on se rende compte qu'on définit ses objectifs pour remplir un vide. Et qu'on ait là, à ce moment-là, le courage d'aller voir ce qui se passe, d'aller t'adresser ce vide. Et à l'inverse, je vais citer un passage du livre L'équation du bonheur, de Mo Gaudat, que je ne peux que te recommander à 100%. Andrew Oswald, Eugenio Proto et Daniel Sgroi, chercheurs à l'université de Warwick, découvrirent que le bonheur augmente la productivité de 12% en moyenne. En résumé, même si la réussite ne rend pas forcément heureux, le bonheur contribue à la réussite. Pourtant, nous continuons à faire de la quête du bonheur notre objectif prioritaire. Ne vaut-il pas mieux passer sa vie à se sentir complet, assez, heureux, satisfait de la personne que l'on est, plutôt que de courir après une version illisoire de nous-mêmes, meilleure version nous-mêmes, de nos vies, de nos biens, de notre activité, de notre business ? Abraham Maslow, un des premiers psychologues à s'être intéressé aux individus heureux et à leur trajectoire psychologique, résume cette recherche sans fin en une phrase. L'histoire de la race humaine est celle d'hommes et de femmes qui ne s'apprécient pas à leur juste valeur. Alors si tu te reconnais là-dedans, pas de panique. On l'a tous et je pense qu'on l'a de plus en plus et on l'aura de plus en plus. Parce qu'on est plus en plus stimulé à plus, à nouveau, parce qu'on veut faire de son mieux, parce qu'on est dans un système de compétition, de réalisation personnelle et aussi parce qu'on n'a qu'une putain de vie et qu'on veut la vivre à fond. Et donc il y a aussi des avantages à vivre ça. Mais si ça te bloque aujourd'hui, si maintenant ça te pèse lourd dans ton cœur, eh bien ce n'est pas une fatalité. Essaie juste de trouver des actions. là maintenant, de ce que tu peux faire pour commencer à vivre ce que tu as envie de faire maintenant ça peut être des choses très basiques tu n'as pas besoin de monter le Kilimanjaro pour te sentir libre, pour respirer un air frais, pour avoir une expérience c'est une aventure extraordinaire tu peux commencer là où tu es, respirer changer quelques habitudes créer de nouveaux liens et déjà tu auras cette sensation de monter le Kilimanjaro je vous ai très amoureux alors maintenant que faire un Je te propose ici quelques conseils, quelques ressources, quelques questions, pour te permettre d'avancer vers une autre direction. Il y a un outil qui peut paraître contre-intuitif, qui serait la visualisation négative. On connaît la visualisation, on en parle assez souvent, je l'utilise beaucoup en yoga de Nidra, mais là on va faire l'inverse. Là ici, Il s'agit de se reconnecter à ce qu'on a dans la vie. Il s'agit d'apprendre à saurer ce que l'on a déjà et ce qu'on a créé. Et pour ça, une des solutions est d'imaginer de perdre ce qu'on a de plus cher. Ça peut être matériel, ça peut être personne. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de visualiser, de perdre un proche ? Au moment où vous réalisez qu'en fait vous n'avez rien perdu du tout, vous n'avez qu'une envie, prendre votre téléphone, prendre des nouvelles, éventuellement serrer cette personne dans les bras, mais vous réalisez à quel point vous avez de la chance d'avoir cette personne dans la vie, vous appréciez sa présence. Et bien c'est ce qui se passe quand on a ce type de cauchemar ou de rêve éveillé. On peut se le créer soi-même pour pouvoir se reconnecter à ce que l'on a dans la vie. Un autre moyen, ce serait de revenir à son corps. Revenir aux sensations de son corps qui lui ne ment pas. Et de se demander, et d'écouter, voir, y a-t-il des tensions ? Ressens-tu un resserrement au niveau de la cage thoracique, au niveau du plexus ? As-tu des tensions dans la nuque ? Est-ce que tu ressens une insatisfaction profonde ? et demande-toi si en ce moment tu vis ce que tu as envie de vivre, si tu fais ce que tu as envie de faire, si tu vas dans la direction que tu as envie d'aller. Et observe, observe comment ça se passe dans ton corps. Tu peux te demander à qui ou à quoi réponds-tu en te fixant ces objectifs-là, en faisant ces actions-là. Réponds-tu à des injonctions extérieures, à des il faut, je dois On m'a dit que je devais faire comme ça, donc je fais comme ça parce que sinon ça ne fonctionnera pas et c'est comme ça que tout le monde fait. Ou réponds-tu vraiment à tes valeurs profondes ? À ce que tu as envie de créer ? Est-ce que ça te donne de l'énergie de faire ça ? Et puis pour aller un peu plus loin, j'irais te demander quelle image de réussite as-tu ? Qu'est-ce que ça veut dire pour toi la réussite ? Quelle image tu lui colles ? Prends le temps de creuser ça, tu peux l'écrire. Et ensuite prends un pain de côté et demandes-tu est-ce que c'est vraiment ton image de la réussite ? Ou est-ce que ça appartient à quelqu'un d'autre ? Est-ce que ça répond aux valeurs de quelqu'un d'autre ? Un proche, un parent, peut-être une personne que tu estimes, que tu mets sur un piédestal, une personne que tu as envie de devenir mais qui n'est pas toi. Et ensuite, j'irais te demander quel vide ça remplit. Quand tu vas encore plus loin, que tu donnes de nouveaux adjectifs encore plus grands, quel vide ça remplit ? Et comment peux-tu commencer à le remplir dès maintenant, au lieu de le repousser ? Si tu souhaites être pleinement épanoui dans ton activité, qu'est-ce qui te permettrait de l'être dès maintenant au lieu de le repousser ? Si tu souhaites avoir une pleine confiance en toi, qu'est-ce qui te permettrait de pouvoir l'être maintenant au lieu de le reporter ? Si tu souhaites te sentir libre, qu'est-ce qui pourrait te permettre de te sentir libre maintenant plutôt que de le reporter ? Et je t'inviterai ensuite à aller regarder la personne que tu étais il y a 5 ans, il y a 10 ans, il y a 15 ans, il y a 20 ans. et celle que tu es aujourd'hui et d'observer le chemin jusqu'à ressentir une profonde gratitude sur la personne que tu es là maintenant et sur ce je te dis à très bientôt pour un prochain épisode merci d'avoir écouté cet épisode si tu as aimé, n'hésite pas à t'abonner et à en parler autour de toi tu peux aussi soutenir ce podcast en y attribuant la note de ton choix si tu veux en savoir plus rejoins ma communauté sur les réseaux sociaux mon blog et ma newsletter les infos sont dans la description de ce podcast je te donne rendez-vous dans deux semaines pour un nouvel épisode en attendant prends soin de toi

Chapters

  • générique

    00:11

  • Repousser l'épanouissement et le FOMO

    00:52

  • les causes de l'insatisfaction

    02:14

  • n'attends pas, le bonheur c'est maintenant

    03:10

  • l'adaptation hedonique

    03:44

  • Etude bonheur et argent

    04:52

  • l'illusion de la réussite

    05:34

  • ce n'est pas une fatalité

    07:33

  • Outil 1: la visualisation négative

    08:15

  • outil 2: revenir à son corps

    09:25

  • outil 3: quel est ta vision de la réussite

    10:28

  • outil 4: quel vide ça remplie?

    10:51

  • outil 5: reconnecte avec ta version de toi il y a 10 ans

    11:24

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Est-ce que parfois, l'entrepreneuriat ressemble à une course effrénée aux résultats, à la légitimité, au chiffre d’affaires, aux followers ?

Après quoi court-on ? Que se cache-t-il derrière cette urgence de faire ?

Fixer des objectifs est comme une médaille à double tranchant. D'un côté, cela nous guide vers une direction et nous donne la possibilité d'atteindre ce que nous désirons, mais d'un autre côté, cela nous éloigne parfois de ce que nous recherchons vraiment : l'épanouissement et le bonheur !

Combien de fois t'es-tu retrouvé à accomplir un objectif, sans pour autant ressentir une satisfaction totale ?

Te surprends-tu à penser que tu seras enfin comblé.e une fois que tu auras atteint un certain montant en euros ?

Ou peut-être crois-tu que le bonheur viendra une fois que tu auras un nombre précis de followers ?

Ou encore, penses-tu que tu te sentiras légitime après avoir suivi une nouvelle formation ?

Et pourtant, lorsque ces objectifs sont atteints, la fierté ressentie est souvent éphémère. Les doutes persistent, le bonheur ou la satisfaction ne sont pas nécessairement au rendez-vous, et tu te mets à viser quelque chose de nouveau, toujours plus grand, plus ambitieux.

Dans cet épisode, que j'aurais pu intituler : "Après quoi cours-tu ?", nous allons explorer ce qui se cache derrière cette insatisfaction, ces doutes, cette frustration, et ce qui conduit souvent au syndrome de l'imposteur.

Parmi les cinq ressources que je te propose dans cet épisode, tu pourras choisir celles qui te parlent le plus, celles qui résonnent le plus avec toi.

L'épisode est concis et percutant ! Alors, installe-toi confortablement, ou profite-en pour enfiler tes baskets. On se retrouve dans tes oreilles.

Tu peux me rejoindre sur mes réseaux sociaux où je partage du contenu gratuit chaque semaine:


-ma newsletter:

-Instagram :

-Facebook :

-Linkedin :

-Site et blog:www.elizabethsillard.com

-Ecris moi ici, mon mail: coach.elizabethsillard@gmail.com


Le générique à été réalisé par Marvin Marchand (un grand merci!)

L’illustration par mon amazing mari Thierry Marchand  (un merci gigantesque!)   


Crédits son

  • Bande Originale série Succession -

  • Nicholas Britell Extrait de la série Succession -

  • HBO Miami beach - Rigoberta Bandini

  • Jim Carrey

  • Un homme heureux - William Sheller




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur En équilibre, le podcast qui t'encourage à faire la paix avec ton corps et vivre la vie qui t'inspire. Je m'appelle Elisabeth, je suis coach de vie certifiée et naturopathe. Ma mission est de te donner des ressources pour que tu reprennes les rênes de ta santé et de ta vie. Avec ou sans invité, je partagerai avec toi des prises de conscience, des notions et des outils qui vont te faire changer de perception et trouver ton équilibre. On se retrouve ici même les premiers 3e jeudi de chaque mois. Je te souhaite une bonne écoute. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode Snack. Quelques minutes où on parle d'un sujet, un apport, sur quelque chose qui peut revenir en coaching. Il y a quelque chose qui revient souvent qui est le fameux quand j'aurais fait ça tous mes problèmes seront réglés. Je serai enfin heureux, je serai enfin libre, je serai enfin X, Y, Z. Ou quand j'aurai X, Y, Z, je pourrai enfin vivre A, B, C, ou l'inverse. Peu importe. Retardez le bonheur parce qu'il n'est pas maintenant et toujours vouloir plus. Je crois vraiment que c'est un des éléments qui est à la base du FOMO, Fear of Missing Out, ou d'accumuler les choses. Le problème c'est que nous avons cette aptitude à s'habituer à tout ce qui est nouveau et à chercher plus et mieux. Et c'est ça qui nous amène à l'accumulation d'objets, la sensation de manque, l'inquiétude du manque, la peur du manque. Et cette petite phrase s'installe en nous. Quand j'aurai eu ça, alors je serai heureux, libre, tout ce que tu veux. Tu connais la suite. Et on peut incarner cette phrase à chaque domaine, à chaque étape de la vie. mais en réalité, c'est une fuite, une fuite en avant. Parce que, évidemment, quand on arrive à, je ne sais pas, perdre ses 10 kilos, enfin sortir ce programme-là, enfin avoir ce revenu par mois, enfin avoir la communauté que l'on cherchait tant, tu peux mettre à la place chaque objectif que tu peux avoir. Si tu es dans cette attente de se dire, une fois que j'aurai ça, c'est bon, ce sera réglé. Évidemment, pendant un temps, tu seras heureux, soulagé, content, peut-être fier de toi. Mais on peut de temps. eh bien la maison sera remplie d'objets, ta charge mentale sera juste énorme. Et de nouveau, tu chercheras un nouvel objectif. Sauf qu'en fait, cette recherche de toujours plus, toujours plus loin, te fait vivre dans une anxiété constante, une peur de l'avenir constante, une insatisfaction constante. Et je ne crois pas que certaines personnes sont insatisfaites ou naissent insatisfaites. Je pense que c'est quelque chose que l'on construit. que l'on construit par un manque. Et si on le prenait à l'envers ? Si on se disait que ton objectif, on le place ailleurs ? Au lieu de se dire, une fois que j'aurai créé ce programme-là, une fois que j'aurai atteint peut-être les 10 000 euros par mois, c'est la norme que l'on voit sur les réseaux sociaux en ce moment, comme si c'était le Graal. Qu'est-ce que ça te permettrait d'être ? Qu'est-ce que ça te permettrait de vivre ? Et ça là, cette liberté que tu veux, ce bonheur que tu veux, cette sensation d'être entier, d'être complet, qu'est-ce que tu as besoin de faire maintenant pour le réaliser, pour commencer à le réaliser ? C'est quoi ? Est-ce que c'est cette confiance en la vie ? Est-ce que c'est cette paix intérieure ? Est-ce que c'est cette fierté ? Est-ce que c'est cet accomplissement ? Parce que, je suis désolée de te le dire, mais il n'est pas sûr du tout qu'en atteignant cet objectif, tu ressentes ce que tu souhaites ressentir. Tu vives ce que tu veux vivre. Et ça, ça a un nom. On l'appelle l'adaptation hédonique. Quand je m'abandonne de la vie et de son goût, je me dis que je ne peux plus exprimer rien. Tu veux un débat avec le débat ? Qu'est-ce que je vais faire avec la âme ? Il y a des aspects positifs à ce type de pensée. C'est aussi une force qui nous permet de sortir d'environnements qui ne nous sont pas appropriés, qui peuvent être peut-être toxiques, et à les poser des actions pour s'en sortir, pour se créer une vie où on se sent en sécurité, où on bâtit une forme de bien-être et de liberté. Mais sur le long terme, il est l'un des plus gros problèmes et obstacles au bonheur, au point de lui avoir mis un nom et d'être théorisé. Ed Diner et Richard Oersterling ont fait des recherches sur la corrélation entre le bien-être et notre niveau de revenu. Qui ici ne s'est pas dit, une fois que j'aurai X numéros sur mon compte en banque, je serai en sécurité, libre, heureux, épanoui ? Eh bien, cette étude montre qu'une fois que l'on a atteint un certain stade de niveau annuel moyen par habitant, 70 000 dollars aux Etats-Unis, le bien-être se stabilise. De nombreux acteurs, tels que Jim Carrey, l'ont affirmé haut et fort. La richesse, la célébrité, la réussite ne rendent pas heureux. C'est une illusion. Comme pour cette nouvelle voiture, ce nouveau téléphone, ces fameux 10 cas par mois, les X clients que tu souhaites avoir. On s'habitue à ce nouveau standard et on cherche plus, toujours plus, encore plus, jusqu'à ce qu'éventuellement on se rende compte qu'on définit ses objectifs pour remplir un vide. Et qu'on ait là, à ce moment-là, le courage d'aller voir ce qui se passe, d'aller t'adresser ce vide. Et à l'inverse, je vais citer un passage du livre L'équation du bonheur, de Mo Gaudat, que je ne peux que te recommander à 100%. Andrew Oswald, Eugenio Proto et Daniel Sgroi, chercheurs à l'université de Warwick, découvrirent que le bonheur augmente la productivité de 12% en moyenne. En résumé, même si la réussite ne rend pas forcément heureux, le bonheur contribue à la réussite. Pourtant, nous continuons à faire de la quête du bonheur notre objectif prioritaire. Ne vaut-il pas mieux passer sa vie à se sentir complet, assez, heureux, satisfait de la personne que l'on est, plutôt que de courir après une version illisoire de nous-mêmes, meilleure version nous-mêmes, de nos vies, de nos biens, de notre activité, de notre business ? Abraham Maslow, un des premiers psychologues à s'être intéressé aux individus heureux et à leur trajectoire psychologique, résume cette recherche sans fin en une phrase. L'histoire de la race humaine est celle d'hommes et de femmes qui ne s'apprécient pas à leur juste valeur. Alors si tu te reconnais là-dedans, pas de panique. On l'a tous et je pense qu'on l'a de plus en plus et on l'aura de plus en plus. Parce qu'on est plus en plus stimulé à plus, à nouveau, parce qu'on veut faire de son mieux, parce qu'on est dans un système de compétition, de réalisation personnelle et aussi parce qu'on n'a qu'une putain de vie et qu'on veut la vivre à fond. Et donc il y a aussi des avantages à vivre ça. Mais si ça te bloque aujourd'hui, si maintenant ça te pèse lourd dans ton cœur, eh bien ce n'est pas une fatalité. Essaie juste de trouver des actions. là maintenant, de ce que tu peux faire pour commencer à vivre ce que tu as envie de faire maintenant ça peut être des choses très basiques tu n'as pas besoin de monter le Kilimanjaro pour te sentir libre, pour respirer un air frais, pour avoir une expérience c'est une aventure extraordinaire tu peux commencer là où tu es, respirer changer quelques habitudes créer de nouveaux liens et déjà tu auras cette sensation de monter le Kilimanjaro je vous ai très amoureux alors maintenant que faire un Je te propose ici quelques conseils, quelques ressources, quelques questions, pour te permettre d'avancer vers une autre direction. Il y a un outil qui peut paraître contre-intuitif, qui serait la visualisation négative. On connaît la visualisation, on en parle assez souvent, je l'utilise beaucoup en yoga de Nidra, mais là on va faire l'inverse. Là ici, Il s'agit de se reconnecter à ce qu'on a dans la vie. Il s'agit d'apprendre à saurer ce que l'on a déjà et ce qu'on a créé. Et pour ça, une des solutions est d'imaginer de perdre ce qu'on a de plus cher. Ça peut être matériel, ça peut être personne. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de visualiser, de perdre un proche ? Au moment où vous réalisez qu'en fait vous n'avez rien perdu du tout, vous n'avez qu'une envie, prendre votre téléphone, prendre des nouvelles, éventuellement serrer cette personne dans les bras, mais vous réalisez à quel point vous avez de la chance d'avoir cette personne dans la vie, vous appréciez sa présence. Et bien c'est ce qui se passe quand on a ce type de cauchemar ou de rêve éveillé. On peut se le créer soi-même pour pouvoir se reconnecter à ce que l'on a dans la vie. Un autre moyen, ce serait de revenir à son corps. Revenir aux sensations de son corps qui lui ne ment pas. Et de se demander, et d'écouter, voir, y a-t-il des tensions ? Ressens-tu un resserrement au niveau de la cage thoracique, au niveau du plexus ? As-tu des tensions dans la nuque ? Est-ce que tu ressens une insatisfaction profonde ? et demande-toi si en ce moment tu vis ce que tu as envie de vivre, si tu fais ce que tu as envie de faire, si tu vas dans la direction que tu as envie d'aller. Et observe, observe comment ça se passe dans ton corps. Tu peux te demander à qui ou à quoi réponds-tu en te fixant ces objectifs-là, en faisant ces actions-là. Réponds-tu à des injonctions extérieures, à des il faut, je dois On m'a dit que je devais faire comme ça, donc je fais comme ça parce que sinon ça ne fonctionnera pas et c'est comme ça que tout le monde fait. Ou réponds-tu vraiment à tes valeurs profondes ? À ce que tu as envie de créer ? Est-ce que ça te donne de l'énergie de faire ça ? Et puis pour aller un peu plus loin, j'irais te demander quelle image de réussite as-tu ? Qu'est-ce que ça veut dire pour toi la réussite ? Quelle image tu lui colles ? Prends le temps de creuser ça, tu peux l'écrire. Et ensuite prends un pain de côté et demandes-tu est-ce que c'est vraiment ton image de la réussite ? Ou est-ce que ça appartient à quelqu'un d'autre ? Est-ce que ça répond aux valeurs de quelqu'un d'autre ? Un proche, un parent, peut-être une personne que tu estimes, que tu mets sur un piédestal, une personne que tu as envie de devenir mais qui n'est pas toi. Et ensuite, j'irais te demander quel vide ça remplit. Quand tu vas encore plus loin, que tu donnes de nouveaux adjectifs encore plus grands, quel vide ça remplit ? Et comment peux-tu commencer à le remplir dès maintenant, au lieu de le repousser ? Si tu souhaites être pleinement épanoui dans ton activité, qu'est-ce qui te permettrait de l'être dès maintenant au lieu de le repousser ? Si tu souhaites avoir une pleine confiance en toi, qu'est-ce qui te permettrait de pouvoir l'être maintenant au lieu de le reporter ? Si tu souhaites te sentir libre, qu'est-ce qui pourrait te permettre de te sentir libre maintenant plutôt que de le reporter ? Et je t'inviterai ensuite à aller regarder la personne que tu étais il y a 5 ans, il y a 10 ans, il y a 15 ans, il y a 20 ans. et celle que tu es aujourd'hui et d'observer le chemin jusqu'à ressentir une profonde gratitude sur la personne que tu es là maintenant et sur ce je te dis à très bientôt pour un prochain épisode merci d'avoir écouté cet épisode si tu as aimé, n'hésite pas à t'abonner et à en parler autour de toi tu peux aussi soutenir ce podcast en y attribuant la note de ton choix si tu veux en savoir plus rejoins ma communauté sur les réseaux sociaux mon blog et ma newsletter les infos sont dans la description de ce podcast je te donne rendez-vous dans deux semaines pour un nouvel épisode en attendant prends soin de toi

Chapters

  • générique

    00:11

  • Repousser l'épanouissement et le FOMO

    00:52

  • les causes de l'insatisfaction

    02:14

  • n'attends pas, le bonheur c'est maintenant

    03:10

  • l'adaptation hedonique

    03:44

  • Etude bonheur et argent

    04:52

  • l'illusion de la réussite

    05:34

  • ce n'est pas une fatalité

    07:33

  • Outil 1: la visualisation négative

    08:15

  • outil 2: revenir à son corps

    09:25

  • outil 3: quel est ta vision de la réussite

    10:28

  • outil 4: quel vide ça remplie?

    10:51

  • outil 5: reconnecte avec ta version de toi il y a 10 ans

    11:24

Description

Est-ce que parfois, l'entrepreneuriat ressemble à une course effrénée aux résultats, à la légitimité, au chiffre d’affaires, aux followers ?

Après quoi court-on ? Que se cache-t-il derrière cette urgence de faire ?

Fixer des objectifs est comme une médaille à double tranchant. D'un côté, cela nous guide vers une direction et nous donne la possibilité d'atteindre ce que nous désirons, mais d'un autre côté, cela nous éloigne parfois de ce que nous recherchons vraiment : l'épanouissement et le bonheur !

Combien de fois t'es-tu retrouvé à accomplir un objectif, sans pour autant ressentir une satisfaction totale ?

Te surprends-tu à penser que tu seras enfin comblé.e une fois que tu auras atteint un certain montant en euros ?

Ou peut-être crois-tu que le bonheur viendra une fois que tu auras un nombre précis de followers ?

Ou encore, penses-tu que tu te sentiras légitime après avoir suivi une nouvelle formation ?

Et pourtant, lorsque ces objectifs sont atteints, la fierté ressentie est souvent éphémère. Les doutes persistent, le bonheur ou la satisfaction ne sont pas nécessairement au rendez-vous, et tu te mets à viser quelque chose de nouveau, toujours plus grand, plus ambitieux.

Dans cet épisode, que j'aurais pu intituler : "Après quoi cours-tu ?", nous allons explorer ce qui se cache derrière cette insatisfaction, ces doutes, cette frustration, et ce qui conduit souvent au syndrome de l'imposteur.

Parmi les cinq ressources que je te propose dans cet épisode, tu pourras choisir celles qui te parlent le plus, celles qui résonnent le plus avec toi.

L'épisode est concis et percutant ! Alors, installe-toi confortablement, ou profite-en pour enfiler tes baskets. On se retrouve dans tes oreilles.

Tu peux me rejoindre sur mes réseaux sociaux où je partage du contenu gratuit chaque semaine:


-ma newsletter:

-Instagram :

-Facebook :

-Linkedin :

-Site et blog:www.elizabethsillard.com

-Ecris moi ici, mon mail: coach.elizabethsillard@gmail.com


Le générique à été réalisé par Marvin Marchand (un grand merci!)

L’illustration par mon amazing mari Thierry Marchand  (un merci gigantesque!)   


Crédits son

  • Bande Originale série Succession -

  • Nicholas Britell Extrait de la série Succession -

  • HBO Miami beach - Rigoberta Bandini

  • Jim Carrey

  • Un homme heureux - William Sheller




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur En équilibre, le podcast qui t'encourage à faire la paix avec ton corps et vivre la vie qui t'inspire. Je m'appelle Elisabeth, je suis coach de vie certifiée et naturopathe. Ma mission est de te donner des ressources pour que tu reprennes les rênes de ta santé et de ta vie. Avec ou sans invité, je partagerai avec toi des prises de conscience, des notions et des outils qui vont te faire changer de perception et trouver ton équilibre. On se retrouve ici même les premiers 3e jeudi de chaque mois. Je te souhaite une bonne écoute. Hello et bienvenue dans ce nouvel épisode Snack. Quelques minutes où on parle d'un sujet, un apport, sur quelque chose qui peut revenir en coaching. Il y a quelque chose qui revient souvent qui est le fameux quand j'aurais fait ça tous mes problèmes seront réglés. Je serai enfin heureux, je serai enfin libre, je serai enfin X, Y, Z. Ou quand j'aurai X, Y, Z, je pourrai enfin vivre A, B, C, ou l'inverse. Peu importe. Retardez le bonheur parce qu'il n'est pas maintenant et toujours vouloir plus. Je crois vraiment que c'est un des éléments qui est à la base du FOMO, Fear of Missing Out, ou d'accumuler les choses. Le problème c'est que nous avons cette aptitude à s'habituer à tout ce qui est nouveau et à chercher plus et mieux. Et c'est ça qui nous amène à l'accumulation d'objets, la sensation de manque, l'inquiétude du manque, la peur du manque. Et cette petite phrase s'installe en nous. Quand j'aurai eu ça, alors je serai heureux, libre, tout ce que tu veux. Tu connais la suite. Et on peut incarner cette phrase à chaque domaine, à chaque étape de la vie. mais en réalité, c'est une fuite, une fuite en avant. Parce que, évidemment, quand on arrive à, je ne sais pas, perdre ses 10 kilos, enfin sortir ce programme-là, enfin avoir ce revenu par mois, enfin avoir la communauté que l'on cherchait tant, tu peux mettre à la place chaque objectif que tu peux avoir. Si tu es dans cette attente de se dire, une fois que j'aurai ça, c'est bon, ce sera réglé. Évidemment, pendant un temps, tu seras heureux, soulagé, content, peut-être fier de toi. Mais on peut de temps. eh bien la maison sera remplie d'objets, ta charge mentale sera juste énorme. Et de nouveau, tu chercheras un nouvel objectif. Sauf qu'en fait, cette recherche de toujours plus, toujours plus loin, te fait vivre dans une anxiété constante, une peur de l'avenir constante, une insatisfaction constante. Et je ne crois pas que certaines personnes sont insatisfaites ou naissent insatisfaites. Je pense que c'est quelque chose que l'on construit. que l'on construit par un manque. Et si on le prenait à l'envers ? Si on se disait que ton objectif, on le place ailleurs ? Au lieu de se dire, une fois que j'aurai créé ce programme-là, une fois que j'aurai atteint peut-être les 10 000 euros par mois, c'est la norme que l'on voit sur les réseaux sociaux en ce moment, comme si c'était le Graal. Qu'est-ce que ça te permettrait d'être ? Qu'est-ce que ça te permettrait de vivre ? Et ça là, cette liberté que tu veux, ce bonheur que tu veux, cette sensation d'être entier, d'être complet, qu'est-ce que tu as besoin de faire maintenant pour le réaliser, pour commencer à le réaliser ? C'est quoi ? Est-ce que c'est cette confiance en la vie ? Est-ce que c'est cette paix intérieure ? Est-ce que c'est cette fierté ? Est-ce que c'est cet accomplissement ? Parce que, je suis désolée de te le dire, mais il n'est pas sûr du tout qu'en atteignant cet objectif, tu ressentes ce que tu souhaites ressentir. Tu vives ce que tu veux vivre. Et ça, ça a un nom. On l'appelle l'adaptation hédonique. Quand je m'abandonne de la vie et de son goût, je me dis que je ne peux plus exprimer rien. Tu veux un débat avec le débat ? Qu'est-ce que je vais faire avec la âme ? Il y a des aspects positifs à ce type de pensée. C'est aussi une force qui nous permet de sortir d'environnements qui ne nous sont pas appropriés, qui peuvent être peut-être toxiques, et à les poser des actions pour s'en sortir, pour se créer une vie où on se sent en sécurité, où on bâtit une forme de bien-être et de liberté. Mais sur le long terme, il est l'un des plus gros problèmes et obstacles au bonheur, au point de lui avoir mis un nom et d'être théorisé. Ed Diner et Richard Oersterling ont fait des recherches sur la corrélation entre le bien-être et notre niveau de revenu. Qui ici ne s'est pas dit, une fois que j'aurai X numéros sur mon compte en banque, je serai en sécurité, libre, heureux, épanoui ? Eh bien, cette étude montre qu'une fois que l'on a atteint un certain stade de niveau annuel moyen par habitant, 70 000 dollars aux Etats-Unis, le bien-être se stabilise. De nombreux acteurs, tels que Jim Carrey, l'ont affirmé haut et fort. La richesse, la célébrité, la réussite ne rendent pas heureux. C'est une illusion. Comme pour cette nouvelle voiture, ce nouveau téléphone, ces fameux 10 cas par mois, les X clients que tu souhaites avoir. On s'habitue à ce nouveau standard et on cherche plus, toujours plus, encore plus, jusqu'à ce qu'éventuellement on se rende compte qu'on définit ses objectifs pour remplir un vide. Et qu'on ait là, à ce moment-là, le courage d'aller voir ce qui se passe, d'aller t'adresser ce vide. Et à l'inverse, je vais citer un passage du livre L'équation du bonheur, de Mo Gaudat, que je ne peux que te recommander à 100%. Andrew Oswald, Eugenio Proto et Daniel Sgroi, chercheurs à l'université de Warwick, découvrirent que le bonheur augmente la productivité de 12% en moyenne. En résumé, même si la réussite ne rend pas forcément heureux, le bonheur contribue à la réussite. Pourtant, nous continuons à faire de la quête du bonheur notre objectif prioritaire. Ne vaut-il pas mieux passer sa vie à se sentir complet, assez, heureux, satisfait de la personne que l'on est, plutôt que de courir après une version illisoire de nous-mêmes, meilleure version nous-mêmes, de nos vies, de nos biens, de notre activité, de notre business ? Abraham Maslow, un des premiers psychologues à s'être intéressé aux individus heureux et à leur trajectoire psychologique, résume cette recherche sans fin en une phrase. L'histoire de la race humaine est celle d'hommes et de femmes qui ne s'apprécient pas à leur juste valeur. Alors si tu te reconnais là-dedans, pas de panique. On l'a tous et je pense qu'on l'a de plus en plus et on l'aura de plus en plus. Parce qu'on est plus en plus stimulé à plus, à nouveau, parce qu'on veut faire de son mieux, parce qu'on est dans un système de compétition, de réalisation personnelle et aussi parce qu'on n'a qu'une putain de vie et qu'on veut la vivre à fond. Et donc il y a aussi des avantages à vivre ça. Mais si ça te bloque aujourd'hui, si maintenant ça te pèse lourd dans ton cœur, eh bien ce n'est pas une fatalité. Essaie juste de trouver des actions. là maintenant, de ce que tu peux faire pour commencer à vivre ce que tu as envie de faire maintenant ça peut être des choses très basiques tu n'as pas besoin de monter le Kilimanjaro pour te sentir libre, pour respirer un air frais, pour avoir une expérience c'est une aventure extraordinaire tu peux commencer là où tu es, respirer changer quelques habitudes créer de nouveaux liens et déjà tu auras cette sensation de monter le Kilimanjaro je vous ai très amoureux alors maintenant que faire un Je te propose ici quelques conseils, quelques ressources, quelques questions, pour te permettre d'avancer vers une autre direction. Il y a un outil qui peut paraître contre-intuitif, qui serait la visualisation négative. On connaît la visualisation, on en parle assez souvent, je l'utilise beaucoup en yoga de Nidra, mais là on va faire l'inverse. Là ici, Il s'agit de se reconnecter à ce qu'on a dans la vie. Il s'agit d'apprendre à saurer ce que l'on a déjà et ce qu'on a créé. Et pour ça, une des solutions est d'imaginer de perdre ce qu'on a de plus cher. Ça peut être matériel, ça peut être personne. Est-ce que ça vous est déjà arrivé de visualiser, de perdre un proche ? Au moment où vous réalisez qu'en fait vous n'avez rien perdu du tout, vous n'avez qu'une envie, prendre votre téléphone, prendre des nouvelles, éventuellement serrer cette personne dans les bras, mais vous réalisez à quel point vous avez de la chance d'avoir cette personne dans la vie, vous appréciez sa présence. Et bien c'est ce qui se passe quand on a ce type de cauchemar ou de rêve éveillé. On peut se le créer soi-même pour pouvoir se reconnecter à ce que l'on a dans la vie. Un autre moyen, ce serait de revenir à son corps. Revenir aux sensations de son corps qui lui ne ment pas. Et de se demander, et d'écouter, voir, y a-t-il des tensions ? Ressens-tu un resserrement au niveau de la cage thoracique, au niveau du plexus ? As-tu des tensions dans la nuque ? Est-ce que tu ressens une insatisfaction profonde ? et demande-toi si en ce moment tu vis ce que tu as envie de vivre, si tu fais ce que tu as envie de faire, si tu vas dans la direction que tu as envie d'aller. Et observe, observe comment ça se passe dans ton corps. Tu peux te demander à qui ou à quoi réponds-tu en te fixant ces objectifs-là, en faisant ces actions-là. Réponds-tu à des injonctions extérieures, à des il faut, je dois On m'a dit que je devais faire comme ça, donc je fais comme ça parce que sinon ça ne fonctionnera pas et c'est comme ça que tout le monde fait. Ou réponds-tu vraiment à tes valeurs profondes ? À ce que tu as envie de créer ? Est-ce que ça te donne de l'énergie de faire ça ? Et puis pour aller un peu plus loin, j'irais te demander quelle image de réussite as-tu ? Qu'est-ce que ça veut dire pour toi la réussite ? Quelle image tu lui colles ? Prends le temps de creuser ça, tu peux l'écrire. Et ensuite prends un pain de côté et demandes-tu est-ce que c'est vraiment ton image de la réussite ? Ou est-ce que ça appartient à quelqu'un d'autre ? Est-ce que ça répond aux valeurs de quelqu'un d'autre ? Un proche, un parent, peut-être une personne que tu estimes, que tu mets sur un piédestal, une personne que tu as envie de devenir mais qui n'est pas toi. Et ensuite, j'irais te demander quel vide ça remplit. Quand tu vas encore plus loin, que tu donnes de nouveaux adjectifs encore plus grands, quel vide ça remplit ? Et comment peux-tu commencer à le remplir dès maintenant, au lieu de le repousser ? Si tu souhaites être pleinement épanoui dans ton activité, qu'est-ce qui te permettrait de l'être dès maintenant au lieu de le repousser ? Si tu souhaites avoir une pleine confiance en toi, qu'est-ce qui te permettrait de pouvoir l'être maintenant au lieu de le reporter ? Si tu souhaites te sentir libre, qu'est-ce qui pourrait te permettre de te sentir libre maintenant plutôt que de le reporter ? Et je t'inviterai ensuite à aller regarder la personne que tu étais il y a 5 ans, il y a 10 ans, il y a 15 ans, il y a 20 ans. et celle que tu es aujourd'hui et d'observer le chemin jusqu'à ressentir une profonde gratitude sur la personne que tu es là maintenant et sur ce je te dis à très bientôt pour un prochain épisode merci d'avoir écouté cet épisode si tu as aimé, n'hésite pas à t'abonner et à en parler autour de toi tu peux aussi soutenir ce podcast en y attribuant la note de ton choix si tu veux en savoir plus rejoins ma communauté sur les réseaux sociaux mon blog et ma newsletter les infos sont dans la description de ce podcast je te donne rendez-vous dans deux semaines pour un nouvel épisode en attendant prends soin de toi

Chapters

  • générique

    00:11

  • Repousser l'épanouissement et le FOMO

    00:52

  • les causes de l'insatisfaction

    02:14

  • n'attends pas, le bonheur c'est maintenant

    03:10

  • l'adaptation hedonique

    03:44

  • Etude bonheur et argent

    04:52

  • l'illusion de la réussite

    05:34

  • ce n'est pas une fatalité

    07:33

  • Outil 1: la visualisation négative

    08:15

  • outil 2: revenir à son corps

    09:25

  • outil 3: quel est ta vision de la réussite

    10:28

  • outil 4: quel vide ça remplie?

    10:51

  • outil 5: reconnecte avec ta version de toi il y a 10 ans

    11:24

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