Speaker #0Prends soin de toi. Porte-toi bien. Ça va ? Ça va. Take care. Qu'est-ce que ça t'évoque chez toi ? Ces mots, cette expression, qu'est-ce qu'ils évoquent pour toi ? Est-ce que tu te dis que cette personne veut vraiment savoir comment tu vas ? Ou tu te demandes si elle essaie juste de paraître empathique ? Parfois, cette expression sert plus à la personne qui l'utilise qu'à celle qui le reçoit. Elle remplace souvent les formules de politesse comme cordialement, bisous ou à la prochaine. Salut, ça va ? Quand cette phrase est dite avec une réelle intention, elle peut être magnifique. Mais je comprends aussi ceux qui deviennent allergiques à ces mots, car dans un certain contexte, ils perdent tout leur sens. Et de nos jours, j'ai parfois franchement l'impression qu'un mot n'est plus utilisé pour sa signification, mais plutôt comme une stratégie marketing. Et si on utilisait enfin cette expression pour ce qu'elle signifie vraiment ? Et si on prenait enfin soin de nous ? Ça t'aiderait quoi ? Voilà ce que je t'invite à explorer avec moi dans cet épisode. Et au programme, je te propose d'aller explorer pourquoi est-ce si compliqué de prendre soin de soi. On le dit tout le temps, mais on fait souvent le contraire. On va aussi aller guillotiner le mythe de l'égoïsme et on va vraiment aller chercher ce que ça veut dire prendre soin de soi et ce que ça ne veut pas dire. Et on terminera par des outils pratiques pour passer à l'action dès maintenant. Et comme toujours, je t'invite à garder ce qui t'inspire et à vraiment jeter ce qui ne te parle pas. Allez, c'est parti ! Dans prendre soin de toi, il y a le toi ou le soi et le soin. Et c'est là que ça commence à clocher. Dans nos sociétés, penser à soi est souvent considéré comme égoïste. On grandit avec la croyance qu'on devrait tourner vers l'autre, tendre la main, valoriser la générosité et l'altruisme. Ces valeurs sont souvent inculquées, surtout aux femmes, qui se sentent souvent responsables de prendre soin des autres. Et c'est valorisé par toute une société. Bien sûr que ce sont de belles valeurs et je ne vais pas remettre ça en question. Ce sont des valeurs que je transmets moi aussi à mes enfants, mais avec une nuance importante. celle de se rajouter dans l'équation de la générosité, celle de s'aimer et de se respecter. parce que quand on tombe dans l'excès de la générosité, de la bienveillance ou de l'altruisme, pour ne pas être perçu comme égoïste, nombriliste, narcissique, en réalité, ce sont les deux faces d'une même pièce. Et si on s'accroche à cette identité, notre identité de personne généreuse, on le fait en réalité pour fuir l'autre face, le nombriliste, que l'on fuit, parce que l'on a appris qu'être ça, c'était d'être rejeté, c'était de ne pas être aimé. Et lorsque l'on a un comportement qui, selon notre propre jugement, nos codes moraux, ont une tendance égoïste, on se jugera férocement, on jugera les autres et on les rejettera ou on se rejettera soi-même. Dans ce scénario, on est dans un monde polarisé, où il n'existe que le ou un monde de fantasmes, où on n'est qu'une chose, on est ses qualités ou ses défauts à 100%, alors qu'en réalité on est les deux. On est empathique à certains moments et violent à d'autres. On est altruiste et égoïste. Le plus vite on fait la paix avec ça, le plus complet on se sentira. Le plus vite on rajoute des et dans nos vies et dans nos perceptions de la vie et des autres, le plus en paix on se sentira. Et en parlant d'égoïsme, des scientifiques et des psychologues étudient de près la notion d'égoïsme. Et deux études m'ont marqué. Je te mettrai toutes les références pour que tu puisses les lire si ça t'intéresse, dans la description de cet épisode. Des chercheurs en Chine et en Angleterre ont étudié 265 personnes pour voir si le cerveau montre des signes d'individualisme ou de collectivisme. Ils ont découvert que les individualistes ont un cortex préfrontal plus développé dans trois zones spécifiques du cerveau. qui sont liées à la perception de soi et aux actions personnelles. Les raisons de ces différences cérébrales peuvent être l'éducation, la culture ou même les gènes. En gros, la culture dans laquelle on grandit influence notre cerveau. En Occident, l'accent est mis sur la réussite personnelle, ce qui renforce les zones du cerveau liées au soi. En Chine, l'aspect collectif est plus intégré, même dans les structures cérébrales. Et une autre étude montre que nous sommes câblés pour l'égoïsme. Aïe ! Veiller à soi-même est essentiel pour survivre, mais la coopération et le respect des normes sociales sont tout aussi importants pour le succès des groupes humains. Les chercheurs de l'université de Chicago ont étudié comment les gens équilibrent ces deux motivations. Ils ont découvert que, même si nous nous soucions des autres, nous priorisons souvent nos propres intérêts. Par exemple, les enfants apprennent dès le plus jeune âge à être équitables, mais leur compréhension de l'équité évolue avec le temps. Ils passent de vouloir une distribution égale à comprendre que certaines inégalités peuvent être justes en fonction des efforts ou des besoins. Mais en fait, est-ce vraiment un mal d'être égoïste ? Mais qu'est-ce que ça veut dire être égoïste ? Alors je suis allée faire un petit tour du côté de l'académie française, et ils y donnent deux définitions. Alors la première, disent que l'égoïsme, c'est une tendance naturelle de l'homme à se conserver, à se développer. Et puis la deuxième, c'est un défaut qui consiste à rapporter tout à soi, à rechercher exclusivement son intérêt propre et être indifférent aux autres. Laquelle te parle le plus ? Je crois que l'égoïsme, tel qu'illustré dans nos sociétés, genre une personne qui ramène tout à soi, qui écrase les autres pour se mettre en lumière, est souvent le comportement de quelqu'un qui se sent constamment en insécurité. Il n'a plus la capacité de créer du lien avec autrui car son monde est fait de menaces. Cette menace prend racine dans des expériences traumatiques, et cette réaction n'est qu'une stratégie pour survivre. On en parlera dans le prochain épisode, où on abordera avec précision le système nerveux et ses différents états. Mais je ne crois pas, et les études le montrent, que ce type d'égoïsme-là est profondément enraciné en nous. Et on cherche tous à vivre dans un monde plus tolérant et bienveillant. Mais c'est difficile quand on est vidé par le stress et la peur du manque. Quand notre univers... Nos perceptions des autres de la vie est une menace quand on se sent persécuté. On ne peut pas être équitable et altruiste lorsque notre propre réservoir est vide. Je vais te donner ma propre définition, car je l'y ai longtemps pensé, on m'a souvent posé la question, et j'ai passé un certain temps à me demander réellement ce que ça voulait dire en préparant cet épisode. Je crois que je dirais, c'est se mettre en priorité. Comprendre qu'on est au cœur de sa vie et tout ce qu'on souhaite réaliser, impacter et apporter autour de nous. Et c'est une direction qui n'a pas de fin, c'est une intention au quotidien. Du coup, ça signifie être connecté à soi, à ses besoins. Ça veut dire aussi travailler sur soi, ça veut dire nourrir son corps et son âme, être en lien avec ce qui vibre pour nous, comprendre son fonctionnement et découvrir et pratiquer des outils chaque jour qui nourrissent. son corps physique, son corps mental, son corps énergétique et son corps spirituel. C'est pour moi une démarche globale. Et à chaque fois que je prends l'avion et que j'entends les consignes de sécurité, je comprends pleinement ce que ça veut dire. Tu sais, au moment où l'hôtesse te dit qu'en cas de dépressurisation, de d'abord se mettre le masque à oxygène avant de le mettre à l'enfant. Bon, à le dire comme ça, on pourrait croire que je suis exclusivement centrée sur moi, je 24, que je pratique des tas de trucs, 3 heures par jour. En réalité, non, absolument pas. C'est une intention au quotidien et des pratiques qui sont flexibles selon mes besoins et ma vie, et on en parlera dans la partie pratique. Mais avant de passer à la partie pratique, j'aimerais te donner une métaphore, une autre métaphore qui va, j'espère, te permettre de pouvoir te visualiser et visualiser la situation. Imagine une montagne de coupes de champagne, celles que l'on voit dans tous les films de mariage. Tu es celle qui est tout en haut, et au-dessous de toi, il y a tout ce qui est important pour toi. Ta famille, tes proches, ton activité, tes amis, tes projets, tes rêves. C'est la coupe du haut, c'est toi, tu es vide de champagne. Au vide d'énergie, il n'y a plus rien qui coule à flot dans tout ce qui peut être important pour toi. Si tu es vide d'énergie, tu n'as rien à offrir. en y pensant à deux fois, c'est pas vrai, c'est pas rien. C'est pas les choses que tu as envie d'apporter. Parce qu'à la place du rien, tu peux remplacer par de l'agacement, de la frustration, de la déception, une forme de colère contre soi, contre les autres, et surtout contre soi, de l'impatience. Et un cruel manque de productivité, créativité, organisation, vision, clarté. Par contre, quand tu te remplis ta coupe d'énergie et de vitalité, là, tu vas pouvoir donner. de toi, de ton attention, de ta patience, de ta bienveillance, de ton énergie, de ta créativité, à tout ce qui est important pour toi. Donc être égoïste, se faire passer en premier, est aussi le meilleur moyen pour être altruiste. Et maintenant, je te propose de passer à la partie pratique. Le premier pilier le plus important est le sommeil. Alors ça paraît évident et pourtant c'est ce qu'on relaie au dernier plan. Connaît-tu le concept de la procrastination du sommeil ? Cette expression vient de la psychologue Flore Froese. Bon, je suis sûre que je suis en train de massacrer son nom. De l'université d'Utracht. Pareil, un massacre aux Pays-Bas. Elle nous explique qu'on est procrastinateur du sommeil quand on répond à ces trois facteurs. 1. On retarde activement et consciemment l'endormissement en faisant autre chose. 2. Il n'y a pas de raison valable à agir de la sorte. 3. On est conscient que ce report aura des conséquences négatives. Ça te rappelle quelqu'un ? Et il y a différents profils et raisons qui poussent à agir de la sorte. Cruz et son équipe ont trouvé un lien entre le fait de repousser l'heure du cocher et le contrôle de soi. Moins les sujets avaient l'aptitude d'autorégulation, plus ils procrastinaient. C'est-à-dire, moins on a la capacité à adapter ses pensées, ses émotions ou ses actions à une situation donnée afin d'atteindre ses objectifs, et moins on aura cette faculté à le faire pour aller dormir. Mais on le retrouve aussi pour tout autre objectif dans la journée ou au quotidien. Mais le cercle vicieux est qu'il y a un lien très flagrant entre le manque de sommeil et le manque de possibilité à développer ses capacités d'autorégulation, sur tous les domaines de sa vie. Et il y a même un terme à cela. Intention-behaviour-gap. l'écart entre nos intentions et nos actions. Dans ma pratique, j'observe aussi souvent des parents qui retardent l'heure du coucher pour profiter. C'est un petit peu ça pour moi aussi. Comme une compensation d'une journée où on a beaucoup donné de soi, où on a été privé de liberté. Et ça aussi, ça a été étudié, et ça aussi, ça a un terme. On l'appelle le revenge bedtime une expression apparue en Chine pendant le Covid. Une réaction pour retrouver une forme de liberté après une journée où on a été privé de liberté. Une forme de rébellion, quoi. Mais ici, le problème est double. 1. Au lieu de dormir, on regarde des écrans, des séries, les réseaux sociaux, qui n'offrent aucune pause au cerveau. Au contraire, ils boostent la dopamine, et ainsi est ultra-adductif. Le plaisir à court terme crée des problèmes sur le long terme. Et en 2, le manque de sommeil, même faible sur le long terme, a des conséquences très néfastes sur la vie de chacun. Et souvent, on fait le calcul de, au lieu de dormir 8 heures par sommeil, J'ai dormi 7 heures par sommeil, j'ai perdu 1 heure par sommeil. Mais en réalité, ce n'est pas du tout ce qui se passe. Parce que quand on enlève 1 heure, 1 demi-heure, 2 heures de sommeil, on bouscule les cycles du sommeil. Et chaque cycle a sa fonction. Et ne pas compléter un cycle revient à perdre beaucoup plus en termes de qualité de sommeil. Quand on croit perdre 20% de sommeil, en réalité, ce qu'on perd, c'est 40 à 60% de qualité de sommeil. Et on y reviendra précisément dans un épisode spécial. Et parmi les conséquences de ce manque de sommeil, et je ne parle pas de carence de sommeil, je parle juste d'un faible manque, on peut citer un déclin cognitif, des difficultés à mémoriser, ça alimente le stress et l'anxiété chronique, ça entraîne un manque de performance physique, ça favorise l'inflammation générale de l'organisme, ainsi que la prise de poids. C'est un grand facteur des maladies cardiovasculaires et de la dépression. En deuxième type, j'aimerais aborder le stress. Alors, on a une charge mentale aussi grande que la tour Eiffel. Des projets qui fusent dans tous les sens, les responsabilités inhérentes à chacun. Et si on agite à ça un fond de news géopolitique déprimante et inquiétante, la peur pour notre avenir, une incertitude qui plane sur nos têtes depuis la pandémie, la flambée des prix et tous nos enjeux personnels ou professionnels. Tous ces ingrédients sont la recette parfaite pour passer d'un stress normal qui nous permet de passer à l'action, à un stress chronique et une anxiété chronique qui eux sont bloquants à tout niveau de vie. Pour moi, le stress chronique, c'est être dans sa voiture, le pied sur l'accélérateur, et plus la route est longue et moins tu peux appuyer sur le frein. Au fur et à mesure que l'on fait des kilomètres, le réservoir d'énergie se vide. À long terme, on peut même voir le mur arriver et ne pas pouvoir freiner. C'est ce qui se passe quand on sent l'épuisement arrivant, mais qu'on n'a pas les ressources pour faire autrement qu'en freinant. Et on va vers le burn-out ou des problèmes de santé qui nous feront arrêter. Et pour se sortir de ce stress chronique, Ce qui est le plus efficace, c'est la co-régulation. C'est-à-dire être en lien avec des personnes qui sont sur une autre énergie. Tu sais ces personnes qui nous calment quand on est en leur présence. Pas besoin d'être pote avec Bouddha pour ça. Une amie, même extravertie, où la connexion est unique, peut jouer ce rôle. Mais, il y a un mais et un grand paradoxe. Des études ont montré que le stress ne se contente pas de nous affecter individuellement. Il impacte aussi notre comportement envers les autres, souvent de manière négative. Le stress peut rendre les gens plus égoïstes et avides. Récemment, une équipe de chercheurs de l'Ontario à la Queen's University ont voulu comprendre comment le stress affecte notre générosité et pourquoi certaines personnes sont plus vulnérables à ces changements de comportement social sous pression. Ils ont examiné comment les hormones du stress, les réponses cérébrales et nos pensées sur les autres interagissent pour expliquer pourquoi le stress peut rendre certaines personnes plus égoïstes. Et ils ont conclu que les réponses biologiques au stress, mesurées par des niveaux accrus de cortisol, l'hormone du stress, diminuaient l'altruisme. Mais la réaction face à la montée du stress n'était pas équivalente pour tout le monde. Et les sujets les plus sensibles étaient des personnes qui avaient des capacités à comprendre les états mentaux des autres, comme leurs besoins, les croyances et les objectifs. Cette capacité, souvent appelée mentalisation ou théorie de l'esprit, ces participants ayant des capacités plus développées de mentalisation seraient plus sensibles à la montée du cortisol, ce qui épuiserait leurs ressources cognitives et développerait des réactions moins altruistes. Bref, travailler sur son stress, et le sommeil fait partie des outils indispensables, est un atout majeur pour sa vie, sa longévité, son business, mais aussi pour les gens qui nous entourent et la société en général. Bon, on est mal foutus. Donc, si tu as un appel à un ami à faire là tout de suite, mets pause et vas-y, fonce, c'est bon pour la planète. Le prochain outil, j'aimerais te parler de routine. C'est une pratique qui personnellement m'a permis à la fois de sortir d'une période très difficile dans ma vie, retrouver le sommeil et travailler quotidiennement sur ma gestion du stress et de l'anxiété. Et il s'agit d'avoir une routine matinale qui est flexible et qui répond à mes besoins du moment. Alors on va arrêter les routines et les habitudes, c'est en 21 jours, c'est faux, c'est archi fou. C'est vraiment individuel et ça dépend des gens et je crois que c'est entre 7 jours et plus de 100 jours pour d'autres personnes. Avec la pratique, j'ai développé une véritable boîte à outils de routine que je pratique en fonction de mes objectifs, de mon énergie, de mon niveau de stress et de mes contraintes de maman entrepreneuse. Cette routine prend en compte mon corps, mon esprit, mon bien-être mental, mes émotions et me connecte à une vision plus grande que ma vie dans ma bulle là maintenant. Certains appellent cela spiritualité, religion ou mission de vie. Et j'aimerais reprendre une citation de Chacheti. Les lieux ont une énergie et le temps a une mémoire. Et pour moi, ça veut dire que refaire la même chose au même endroit, au même moment, est une aide précieuse pour ancrer de nouvelles habitudes ou casser de mauvaises habitudes. La méditation, par exemple, est un exemple formidable pour ça. C'est une pratique qui n'est pas évidente à mettre en place dans un monde où on est toujours hyper connecté, où la stimulation est constante. Se prendre le même créneau horaire au même endroit est une des astuces les plus efficaces pour passer d'eux. Un jour, je m'y mettrai. Ah, c'est un moment que j'attends avec impatience. Alors, on n'a pas besoin d'avoir des rituels de 1h-2h, mais on n'a pas besoin non plus d'aller dans des barins froids, faire du breastwork ou des trucs hardcore. Si c'est ce qui t'anime et que tu as la vitalité pour le faire, vas-y, fonce ! Mais si c'est pas ton truc, eh bien c'est là où c'est intéressant. Qu'est-ce que tu aimes faire ? Qu'est-ce qui t'apaise ? Qu'est-ce qui t'anime ? Qu'est-ce que tu faisais à 8 ans qui te faisait perdre toute notion du temps ? Danser ? Faire du yoga ? Faire des claquettes, écrire, se promener dans la nature, prier, faire le poirier. Construis-toi ta propre boîte à outils, sachant que le plus important est de choisir par toi-même. Notre système nerveux aime avoir le choix et déteste être enfermé dans des injonctions. Donc vas-y, teste, expérimente, sois rebelle. Et quitte à être complètement contradictoire, je vais continuer avec mes conseils au cas où ça t'inspire. Parmi ces outils, je vais mettre l'accent sur un que je trouve particulièrement efficace. Le journaling. Jonathan Lehman en parle superbement bien dans son livre Les Antichèges du Bonheur, que je te conseille vivement. Il parle de sortir les poubelles mentales. Cette technique vient du livre de Julia Cameron, dans Libérez votre créativité. Il s'agit de prendre 10 minutes au moins, si ce n'est pas à ta portée. et d'écrire tout ce qui se passe par la tête. Ce n'est absolument pas destiné à être relu, alors vas-y, tu peux tout sortir. Des insultes, des gros mots, des fautes d'orthographe, des abréviations, peu importe. Coucher sur écrit, nos pensées, permet de mettre du clair dans notre esprit, prendre du recul, et de magnifiques choses peuvent en sortir. De vrais moments de sagesse. On trouve nos propres solutions. On peut faire des liens avec des choses qu'on a pu vivre, et avoir plus de compréhension sur ce qui se joue en nous. Et je ne vais pas terminer cet épisode sans te parler d'alimentation. L'alimentation est un pilier extraordinaire pour pouvoir gagner en vitalité, mais aussi en perdre. Le sujet est assez complexe, car il est vraiment individuel à chacun. Il est évident que si tu souffres de troubles digestifs, si tu as une inflammation constante au niveau des intestins ou du système digestif, tu vas ressentir davantage de fatigue, tu vas avoir moins de ressources énergétiques pour pouvoir avancer au quotidien. Ces inflammations impacte aussi nos pensées et nos émotions. Donc si c'est ton cas, je t'inviterai vivement à prendre rendez-vous avec un ou une naturopathe et aller travailler sur ce sujet. Et quand je parle d'alimentation, je parle toujours aux personnes pour lesquelles il est possible de s'attaquer à ce pan-là. Quand on souffre du trouble comportement alimentaire, changer son alimentation est une toute autre paire de manches. Donc si c'est ton cas, comme je le disais plus haut, je t'invite à garder ton propre jugement, à observer ce que tu ressens, ce que tu te sens de faire ou de ne pas faire, et d'aller consulter un professionnel pour t'accompagner sur ce chemin-là. Et je ne vais pas vous faire un hiatus d'une demi-heure pour vous parler d'alimentation. Je vais vraiment revenir aux bases. Parce que les premières actions les plus simples peuvent déjà avoir un impact très important sur sa vie. Et la première action, ce serait rester loin des produits industrialisés et raffinés. Et par là, je parle des plats tout faits, des plats rapides, des farines qui sont raffinées, des farines blanches, des sucres blancs, même du sel blanc. Revenez vers une alimentation vivante, complète ou semi-complète. Du sucre complet, du sucre de coco, du sel mar. Des produits de base, complets et simples. Des fruits, des légumes, des protéines de qualité. des protéines végétales mais aussi animales, du gras de qualité, des huiles de qualité. On n'a pas besoin de faire compliqué. Au contraire, le plus simple est le meilleur pour la santé et pour son énergie. Et ça peut être tellement savoureux et hyper rapide, aussi rapide que de se faire réchauffer une barquette de produits congelés au micro-ondes. Et je t'invite pour ça à être curieux, à chercher à te faire plaisir, à découvrir des nouveaux goûts, à te lancer dans cette aventure. pour trouver des recettes qui te conviennent en termes d'aliments de goûts mais aussi de temps de préparation et de simplicité si c'est ce qui te parle c'est pour moi la clef pour pouvoir changer son alimentation vers une alimentation plus saine Et voilà, j'espère que cet épisode t'aura apporté ce dont tu avais besoin. J'espère qu'il t'aura inspiré. Et si c'est le cas, n'hésite pas à en parler autour de toi, à l'envoyer à un ou plusieurs proches, car je suis convaincue que si ça t'a parlé, ça parlera à d'autres personnes autour de toi. Et ça permettra à En Equilibre de continuer à vivre et à se développer. Merci de m'aider à faire passer mon message et ma mission. Si tu souhaites me laisser un message, je suis... toujours ravie de vous lire et de vous écrire. Et pense à t'abonner pour ne pas louper les prochains épisodes. En fonction de la plateforme où tu écoutes cet épisode, n'hésite pas à me laisser une jolie note. Ça fait toujours plaisir, chaud au cœur et c'est encourageant pour continuer. Alors du plus profond de mon cœur et maintenant tu sais à quel point je le pense, je te souhaite de vraiment bien prendre soin de toi. Adios ! On se retrouve très vite pour un prochain épisode. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si tu as aimé, n'hésite pas à t'abonner et à en parler autour de toi. 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