- Speaker #0
Selon la définition, l'aromantisme est une orientation romantique qui consiste à peu ou pas éprouver d'attirance romantique. Les personnes aromantiques ne tombent donc pas amoureuses ou très peu, ou à leur façon.
- Speaker #1
Et Jean-Baptiste, puisque t'es là et que c'est ce que tu vis, voyons ce que t'as à nous en dire.
- Speaker #0
En cas d'un meuf podcast,
- Speaker #1
saison 4,
- Speaker #0
l'amour en chantier. Dans cet encas qui clôture la saison 4, il y sera question de compersion, de papillons dans le ventre et d'aromantisme.
- Speaker #1
Une vision très singulière de l'amour que Jean-Baptiste a bien voulu nous partager.
- Speaker #0
Ça te dit de l'écouter
- Speaker #1
Carrément Bonjour Jean-Baptiste.
- Speaker #0
Bonjour Luciana.
- Speaker #1
Aujourd'hui on est devant nos micros en pleine campagne, en vacances, et on avait envie que ce soit une interview de toi, et de ta façon à toi de vivre l'amour et les relations. Tu as une façon très particulière de les vivre, et j'aurais aimé que tu développes ça pour nos auditeurs et auditrices.
- Speaker #0
Bien, je suis à l'écoute de tes questions. Est-ce que tu veux que je développe de façon libre au départ
- Speaker #1
Moi, j'aimerais que tu commences par une idée très singulière que tu as de la question des papillons dans le ventre. On en a souvent parlé. Que tu développes ta vision parce que je trouve qu'elle est intéressante, elle est dissidente. Je la trouve superbe, j'ai envie de t'écouter et de partager ça.
- Speaker #0
Eh bien, ok, les papillons dans le ventre, c'est ce qui est couramment admis, en tout cas dans la philosophie de l'amour romantique classique, comme étant un indicateur d'un état amoureux, ou en tout cas d'une activation, d'une attirance vers une personne. qui peut générer des idées, qui peut générer des envies, qui peut générer du désir d'aller vers l'autre, mais qui peut aussi générer d'autres choses qui peuvent être plus souffrantes, plus difficiles, qui sont des obsessions, qui sont des possessivités, qui sont des jalousies. Il y a aussi du stress.
- Speaker #1
Je t'ai souvent entendu dire que les papillons dans le ventre, c'est du stress. Et c'est cette idée que je trouve intéressante.
- Speaker #0
Ça regroupe l'ensemble de ces mécanismes-là qui font qu'on ne sait pas ce qui se passe en nous. Et il y a une forme de modification interne, ça peut être hormonal, ça peut être lié à... C'est physiologique en tout cas. puisque ça a un mécanisme, c'est dans le ventre, on parle bien du ventre, et on parle toujours du ventre comme étant le siège des émotions, donc une modification émotionnelle de ce qui nous arrive, et puis ça génère une transformation en stress, soit... dans un élan créatif dans un élan positif de d'aller construire quelque chose avec quelqu'un parce que l'autre est disponible pour ça ou un élan inversement positif c'est à dire grosso modo négatif avec une peur de ne pas pouvoir vivre quelque chose, avec une jalousie vis-à-vis de ce que l'autre est en train de vivre avec d'autres personnes, et voire même une insécurité, une peur du rejet, une peur d'être mise à l'écart, une peur de ne pas être aimée par la personne pour laquelle on a cette attirance.
- Speaker #1
Tu dirais que pour toi, les papillons dans le ventre c'est quelque chose de négatif et que tu ne cherches pas à vivre.
- Speaker #0
En fait, je crois que je n'ai pas trop le choix. C'est quelque chose qui survient très peu. Et en fait, je pense que d'une façon générale, le stress survient très peu en moi, que ce soit dans ce contexte-là, mais aussi dans le contexte classique de la vie. Et dans le travail ou dans les relations amicales ou dans les relations sociales d'une façon générale, le stress, je connais peu ce phénomène ou ce mécanisme. Ça m'arrive bien évidemment, mais ça ne prend jamais des grandes ampleurs. J'ai plutôt une bonne gestion de ça, ce qui fait que les papillons dans le ventre, en fait... Oui, ça peut m'arriver. Par exemple, je vais vivre un week-end de tango avec beaucoup d'émotions, beaucoup de partage, beaucoup de proximité, beaucoup de contact avec des femmes qui m'ont plu ou qui m'ont moins plu, mais qui m'ont apporté une émotion intense. Je vais avoir à gérer cette fin quand ça va s'arrêter. Donc, il y a eu une montée, on va dire une... une accumulation en moi d'hormones de l'amour de l'hormone du câlin de de toutes ces hormones qu'on entend souvent parler maintenant je suis pas spécialiste de des sujets hormonaux ni des sujets liés à à la physiologie et du fonctionnement du corps, mais je sais qu'il y a ces mécanismes-là qui s'envendent à partir du moment où on a des personnes dans les bras. Pourquoi le câlin est apprécié comme étant un moyen de pouvoir rendre heureux C'est parce qu'il y a ce mécanisme-là qui s'envend. Donc quand on fait du tango, et quand on se déseure et déseure en contact avec d'autres personnes et qu'on fusionne dans ces instants-là, et quand ça s'arrête, ça engendre ce mécanisme-là. En tout cas, je l'ai identifié comme tel à la fin d'un week-end et je m'aperçois que soit je le nourris en allant me mettre en contact avec les personnes avec qui j'ai vécu ces moments de partage, de plaisir et de... Et je me dis, tiens, peut-être, ça se trouve, je peux même avoir une relation avec elle, je pourrais continuer à échanger avec elle, soit je le nourris, et puis dans ce cas-là, ça peut continuer plus longtemps. ces papillons dans le ventre, soit je ne le nourris pas, je laisse le vide exister, je laisse diminuer ce volume d'hormones intérieures, de désirs, d'amour, je le laisse disparaître et je m'aperçois au bout de 2-3 jours que j'ai repris une vie normale et que tout va bien.
- Speaker #1
C'est intéressant ce que tu dis parce qu'en général, quand on vit ces sensations de papillons dans le ventre, on a l'impression d'être touché par une évidence et par la chance et qu'on est obligé de le nourrir et qu'on n'a pas de prise sur ce qui nous arrive. Et toi, tu es en train de dire que tu as une maîtrise de tes sensations, de tes ressentis.
- Speaker #0
Oui, je pense. que c'est pas quelque chose forcément que j'ai travaillé à la base mais je pense avoir être outillé en tout cas pour ne pas me faire déborder et avoir ce peut-être je sais pas qu'est ce qui s'est passé dans mon enfance dans ma jeunesse où j'ai appris à ne pas me retrouver dans des situations de souffrance vis-à-vis d'une autre personne ou vis-à-vis de ça, et donc de m'être à distance.
- Speaker #1
Et ce que je trouve intéressant dans ta façon de le vivre, parce que je te vois vivre ça, je te vois justement, c'est pas maîtriser ou gérer, je te vois faire dans l'expérience. Et ce n'est pas dans le contrôle, c'est ça qui est intéressant. Tu as une prise, mais tu n'es pas dans la maîtrise ou dans le contrôle. Tu accueilles ce qui arrive, tu ne le nourris pas, tu ne le laisses pas déborder et diriger ta vie. C'est ça que je trouve très intéressant dans ta façon de faire. Et je trouve que c'est lié à ce que tu as découvert et mis en mots autour de la question de l'aromantisme. Donc j'aimerais aussi que tu nous parles brièvement, parce qu'il y a d'autres sujets, mais de la question de l'aromantisme en toi. Comment tu le comprends, comment tu le vis et en quoi ce concept t'a aidé
- Speaker #0
C'est assez récent, je n'avais pas travaillé le sujet avant de découvrir ce mot-là, de l'aromantisme, donc ça veut dire ne pas tomber amoureux. Grosso modo, je résume, je simplifie, ne pas tomber dans ces côtés papillons dans le ventre, et même si je le vis occasionnellement, je me rends compte que j'aime aller dans les endroits où je peux vivre ça, mais que ça ne me... dépasse pas, ça ne me déborde pas, ça ne va jamais au-delà de ce que ma conscience, en fait, ou des choses que j'ai déjà installées. Sans avoir travaillé le sujet de l'aromantisme, je me rends compte que c'est comme si dans la relation, j'évitais de passer par la première étape qui est valorisée dans le cadre de l'amour romantique par la forme de coup de foudre. Donc de ces papillons dans le ventre, la question de je tombe amoureux Comme si je ne tombais jamais amoureux et que je... passais plutôt directement à la phase active de la relation, c'est-à-dire qui es-tu, toi, que j'ai rencontré, sache qui je suis, moi. Et voyons si ensemble on peut nourrir un lien émotionnel basé sur un partage de ce que l'on aime, si on est en mesure de pouvoir construire ensemble quelque chose, de partager ensemble quelque chose, un quotidien, des vacances, un projet. Et puis au travers de ce que l'on va vivre, se sentir en total. vérité dire je suis ça je fais pas semblant d'être ça pour satisfaire qui tu es et je ne me leurre pas sur qui tu es j'ai envie de savoir qui tu es entièrement donc
- Speaker #1
ne joue pas avec moi non plus dans ce jeu de l'amour tu veux dire que cette phase d'illusion où il y a de l'idéalisation et en fait on n'est pas vraiment en lien avec l'autre en tant qu'être différent de soi, tu te l'épargnes en quelque sorte. J'aurais aussi aimé te poser la question de comment tu vis la jalousie et du coup comment tu vis son opposé qui est la compassion.
- Speaker #0
La jalousie c'est... Assez étrange, j'en entends beaucoup parler. Je comprends ce que c'est, j'ai pu le vivre à certains moments, mais je pense que dans ma vie, j'ai plus été envieux que jaloux. Et ça rejoint la question que tu posais sur l'état amoureux, c'est-à-dire la question du stress, dans le sens où j'ai l'impression de... de jamais me sentir en insécurité, même en relation avec quelqu'un auquel je tiens particulièrement. C'est-à-dire comme si j'avais mis en place un mécanisme de défense en moi qui me protège de ma vulnérabilité vis-à-vis de la dépendance. à un lien ou à un attachement à quelqu'un. L'autre étant faillible, l'autre étant un autre qui peut avoir des attirances ailleurs. l'autre peut aussi avoir une problématique dans sa propre vie au niveau de la santé, peut avoir un accident, etc. Il y a un certain nombre de choses qui font que, quelle est la meilleure manière pour moi de me protéger de son absence, ou du changement du lien entre nous, c'est cette mise à distance que je ne sais pas comment ça s'est produit en moi, ça s'est généré, à quel moment de ma vie ça a construit ça, mais j'ai la sensation de ne pas être en train de me protéger. être jaloux et de ne pas avoir peur de la perte du lien comme si ça pouvait être la possibilité pour cette personne là de vivre quelque chose qui lui convient dans lequel elle est heureuse et finalement est ce que moi je préfère pas que cette personne là soit heureuse avec
- Speaker #1
quelqu'un d'autre que malheureuse avec moi je me fais un peu l'avocate du diable parce que j'imagine que les personnes qui écoutent doivent se dire ah ok c'est un mécanisme de défense il se protège donc il vit des choses très superficielles au fond il n'est pas si attaché que ça donc est-ce que tu peux parler aussi du revers de la médaille c'est à dire de comment toi tu vis ta présence dans les relations et ton engagement parce que en étant en lien avec toi Je vis quelque chose de très différent de ce qu'on pourrait imaginer. Quelque chose de superficiel, de distant, etc. Ça serait un raccourci, tu vois, une simplification. Ah ok, il refuse l'engagement classique, il n'est pas jaloux, ça veut dire qu'il n'a jamais été amoureux, ou il fait sa vie et les autres passent après, etc. Tout ce qu'on peut imaginer. Pour fermer la question.
- Speaker #0
J'ai la sensation en tout cas que l'absence de jalousie qui est liée à... la capacité que j'ai d'imaginer l'autre pouvoir vivre heureux sans moi. Cette protection que je mets en place vis-à-vis de ma propre stabilité effectivement m'empêche de pouvoir être dans une fusion à deux pour faire un à deux. Donc c'est exactement ce que l'on... On essaye d'évoquer à l'intérieur de ces podcasts l'émancipation vis-à-vis de cette norme amoureuse de la fusion, dans un quotidien en tout cas, pour pouvoir être beaucoup plus stable dans le cadre de la disparition de l'un ou de l'autre. qui arrive très fréquemment, que ce soit une disparition de son environnement par une infidélité, par un divorce, par n'importe quelle raison, et puis ça peut être aussi un accident, ça peut être une maladie, ça peut être plein d'autres choses. Donc ce mécanisme que j'ai mis en place me permet d'être beaucoup plus présent dans l'instant avec chacune de mes relations parce que je la sais vulnérable. Je sais que cette relation-là peut s'arrêter demain. me sens beaucoup plus enclin à rentrer en profondeur dans ce lien. Au même titre que, par exemple, je sais que danser avec une danseuse, trois morceaux qui est la durée, ce qu'on appelle une tanda dans une milonga, ça va durer trois morceaux. Je donne tout dans cet instant parce que je sais que ça va s'arrêter et je sais qu'elle va repartir avec un autre danseur. Et même si c'est de la danse, mais je trouve que symboliquement ça ressemble beaucoup. beaucoup à ce que l'on peut vivre dans la vie aussi c'est à dire vivons l'instant complètement avec son partenaire peu importe que le l'autre est mais fusionnons dans l'instant sans pour autant se perdre sans pour autant perdre son équilibre et sans considérer que une fois qu'on se sera mis à l'écart l'un de l'autre on va s'effondrer chacun
- Speaker #1
de notre côté et qu'est ce que tu trouves important dans ta façon de vivre l'amour et les relations que tu voudrais ajouter et
- Speaker #0
Tu évoquais tout à l'heure la question de la compétition. Je n'ai pas trop été sur ce sujet-là, mais plutôt celui de la jalousie, mais en même temps, c'est exactement l'inverse. C'est-à-dire, je veux que tu sois heureuse avec moi dans l'instant, et j'ai envie qu'une fois que... qu'on aura fini cette danse tous les deux cette danse de la vie dans l'amour que tu puisses aller vivre d'autres instants d'amour avec d'autres personnes et enrichir et partager et être heureuse aussi avec d'autres et c'est pour moi c'est la vie c'est une danse qui doit se faire à deux et avec enfin en tout cas j'ai la sensation qu'il est nécessaire de 2 de profiter pleinement de l'instant que l'on a ensemble en vérité et on n'a pas le choix si on veut être en vérité que de passer l'étape de l'état amoureux qui nous rend différent de ce que l'on est avant d'être dans l'état amoureux, et qui nous rend différent de ce que l'on sera après l'état amoureux. Donc être en vérité dès le départ, c'est un vrai travail de lutte contre cet état amoureux qui nous donne une distorsion de la perception de l'autre et qui nous rend différent dans notre présence à l'autre.
- Speaker #1
Et d'après toi, qu'est-ce qui t'a donné la force et l'envie de vivre l'amour de cette façon-là
- Speaker #0
Je crois que je n'ai pas le choix. Je crois que ce n'est pas une force ni une envie, c'est un état que je subis, au même titre qu'on subit tous notre histoire. notre culture, notre éducation et le contexte social dans lequel on est. J'ai des parents qui ont été extrêmement souples dans leur accueil de qui j'étais et qui n'ont pas cherché à m'inculquer un système de vie. Ils ont toujours accueilli tout ce qui me rendait heureux, quel que ce soit le modèle que je choisissais à partir du moment où ça me rendait heureux. Ce qui fait que j'ai total liberté d'être ce que je suis. Et en plus... Ma mère était éducatrice, moi je suis éducateur aussi, donc j'ai aussi ce recul-là sur l'équilibre intérieur et sur la question des addictions et sur la question de ces sujets-là. Et donc si l'amour est une addiction, peut-être qu'il vaut mieux trouver un moyen de ne pas plonger dedans, mais de savoir le goûter avec modération. si on risque de tomber dans une dépendance trop forte.
- Speaker #1
Et comment c'est de vivre dans un monde qui n'est pas très accueillant avec ce que tu proposes, tes valeurs, tes façons de faire Est-ce que c'est compliqué ou pas pour toi actuellement Est-ce que ça l'a été
- Speaker #0
Ça l'a été, oui, évidemment. C'est un chemin, déjà, de découvrir qui l'on est, comprendre que ce que l'on est n'est pas unique, c'est-à-dire qu'il y a d'autres. personnes qui vivent la même chose et qui ont déjà réfléchi au sujet ça donne des grosses pistes de réflexion et ça nous amène à se rapprocher enfin tout cas ça m'a amené à me rapprocher d'être plus en équilibre avec qui j'étais de façon à proposer à mes partenaires la réalité de qui j'étais, et donc de quitter ma partenaire principale qui était la mère de mes enfants, de m'ajuster par rapport à ça, et aujourd'hui, donc la première des personnes qui a dû, c'est la mère de mes enfants, qui bien évidemment a trouvé complètement fou ce que je lui ai raconté, la question du polyamour, la question de tout ce qu'évoque François Saint-Père, notamment dans le Guide des amours pluriels. qu'est-ce que c'est que l'amour pluriel, en tout cas qu'est-ce que c'est que les amours pluriels, comment ça se met en place et dès qu'on l'aborde bon je ne l'aborde pas publiquement hormis dans les podcasts et en relation avec Véronique dans les vidéos Véronique Cohn mais c'est pas quelque chose que je crée sous les toits, au même titre que tous ceux qui font partie de la catégorie LGBT c'est-à-dire hum risques de discrimination ou alors potentiels dangers parce que d'abord on ne peut pas comprendre ce mécanisme quand on n'y a pas goûté. Il n'y a pas plus faux que de parler de l'homosexualité si on n'a pas expérimenté l'homosexualité. On ne parle que de ce que l'on a vécu. bien de ce que l'on a vécu. Ce qui fait que moi, je suis en mesure de pouvoir parler de l'exclusivité et du mécanisme de l'exclusivité parce que je les ai vécues, parce que je vis dans un système comme celui-là, et je peux parler de la non-exclusivité parce que j'ai construit aussi un système de pensée plus juste par rapport à qui je suis. En tout cas, je trouve qu'aujourd'hui, on doit à la fois se protéger de la puissance de la norme, ce qu'on appelle la matonormativité, ce qui est la norme amoureuse aujourd'hui répandue à 90% dans la population, et de ce qui est de trouver un équilibre dans l'amour avec les personnes que l'on a envie de fréquenter et on a envie de partager des choses. en parler publiquement, c'est à coup sûr être confronté toujours au même mécanisme ou aux mêmes réponses ou au même système de protection qui sont des schémas assez classiques de mais tu vis cela parce que tu n'as jamais vraiment trouvé la bonne personne, tu ne vas pas trouver la bonne personne et là ça va te dépasser, tu ne pourras rien y faire C'est ça le vrai amour.
- Speaker #1
Comme si c'était un plan B où tu restes un peu à la surface en attendant que le vrai amour te tombe sur la tête. Oui. On t'a dit ça plein de fois.
- Speaker #0
On me dit ça tout le temps, évidemment. Mais je pense que les personnes qui m'ont le plus dit ça, c'était étonnamment plutôt des personnes qui étaient seules que des personnes qui vivaient en couple.
- Speaker #1
Ah oui Tu penses que ça leur permettait d'être plus dans l'illusion Ah ouais.
- Speaker #0
Je pense que quand on est seul, en fait, on entretient en soi ce rêve et cette croyance que ça, ça existe.
- Speaker #1
De l'amour idéalisé, puis le couple immunise un peu. Et donc, du coup, ton modèle, peut-être que ça donne plus envie aux gens qui sont en couple, ou malheureux en couple, parce qu'il y en a qui ne le sont pas.
- Speaker #0
Absolument, oui, oui, tout à fait. C'est vraiment toute la complexité de... de ce positionnement qui fait que souvent En ce qui me concerne, moi je n'ai pas envie particulièrement d'aller vers des personnes qui sont en couple de peur de déstabiliser quelque chose qui est en place et peut-être qui fonctionne bien et que ça trouve un système, un équilibre qui fonctionne. Donc je vais plutôt préférer aller rencontrer des personnes qui sont libres, mais qui veut dire libre, veut dire aussi célibataire. Et si ces personnes sont libres ou célibataires et sont basées sur un modèle romantique. classique, en général, ça ne marche pas. Si, je dis bien en général, ce n'est pas pour ça que ça ne marche jamais, puisqu'avec toi ça a marché. Donc ça peut marcher, mais dans la majorité des cas, les personnes soit se disent, bon, c'est une bonne occasion pour un soir, vivons cette aventure mais bon il ne sait pas ce qu'il perd de ce que c'est que l'amour et moi je suis dans la recherche et dans la quête de la bonne personne puis je les retrouve 2-3 années après être toujours dans la quête de la bonne personne et peut-être que je cherche toute leur vie parce que la bonne personne en tant que telle n'existe pas puisque la bonne personne ça serait celle qui trouverait que lui-même est une bonne personne je pense que on peut conclure sur cette belle phrase merci Voilà, c'est fini. Merci beaucoup de nous avoir suivis durant cette fantastique quatrième saison.
- Speaker #1
Sachez que nous aimons beaucoup votre patiente écoute et que nous vous invitons bien sûr à liker, partager, commenter.
- Speaker #0
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- Speaker #1
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