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Épisode 97 : Les Camondo, « comtes » tragiques des Mille et une nuits

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09min |24/11/2022
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09min |24/11/2022
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Description

Saga tragique des Camondo, famille juive espagnole chassée à la fin du XVe siècle par la Reconquista des rois catholiques. L’exil l’envoie en Italie et à Constantinople où elle construit un empire bancaire mais également philanthropique, œuvrant à tourner la Sublime porte vers l’Europe.
Réels ambassadeurs des cultures, les Camondo créent un trait d’union vers la
modernité, supprimant tout clivage religieux ou social, et arrivent à Paris en
1868 avec cette même énergie.
Leurs investissements, leurs dons de mécènes, leurs collections, font d’eux des
acteurs économiques de taille dans tous les domaines et plusieurs pays. Les
héritiers sont accueillis dans le Tout-Paris de la Belle époque malgré un
antisémitisme ambiant en pleine affaire Dreyfus.
Le dernier des Camondo, Nissim, aviateur, est mort pour la France en 1917.
Sa sœur Béatrice est raflée avec son mari et ses enfants dans un convoi pour
Auschwitz dont on ne les reverra jamais.
Toutes les collections d’art des Camondo ont été offertes à la France.
Ils ont tout offert et nous les avons sacrifiés.

Bibliographie :

Philippe Erlanger, Notes sur l'histoire des Camondo, archives Paribas, Paris, 1972
Pierre Assouline, Le Dernier des Camondo, Gallimard, 1997
Nora Şeni et Sophie Le Tarnec, Les Camondo ou l'éclipse d'une fortune, Actes Sud, 1997
Nine Moati, Hannah et les derniers Ottomans, Ramsay, 2006
Sylvie Legrand-Rossi, Le Musée Nissim de Camondo, Paris, Les Arts décoratifs, 2009 

  

Crédits sons : 


https://freesound.org/people/Mirrorbook/sounds/554026/ 


Temple Of Endless Sands by Darren-Curtis | https://soundcloud.com/desperate-measurez
Shadows by Hayden Folker | https://soundcloud.com/hayden-folker
Music promoted by https://www.free-stock-music.com
Creative Commons Attribution 3.0 Unported License
https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.en_US 


The Desert | The Grand Score by Alexander Nakarada | https://www.serpentsoundstudios.com
Music promoted by https://www.free-stock-music.com
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ 


https://freesound.org/people/Timbre/sounds/90182/ 

"Hyperfun" Kevin MacLeod (incompetech.com)
Licensed under Creative Commons: By Attribution 4.0 License
http://creativecommons.org/licenses/by/4.0/  

Description

Saga tragique des Camondo, famille juive espagnole chassée à la fin du XVe siècle par la Reconquista des rois catholiques. L’exil l’envoie en Italie et à Constantinople où elle construit un empire bancaire mais également philanthropique, œuvrant à tourner la Sublime porte vers l’Europe.
Réels ambassadeurs des cultures, les Camondo créent un trait d’union vers la
modernité, supprimant tout clivage religieux ou social, et arrivent à Paris en
1868 avec cette même énergie.
Leurs investissements, leurs dons de mécènes, leurs collections, font d’eux des
acteurs économiques de taille dans tous les domaines et plusieurs pays. Les
héritiers sont accueillis dans le Tout-Paris de la Belle époque malgré un
antisémitisme ambiant en pleine affaire Dreyfus.
Le dernier des Camondo, Nissim, aviateur, est mort pour la France en 1917.
Sa sœur Béatrice est raflée avec son mari et ses enfants dans un convoi pour
Auschwitz dont on ne les reverra jamais.
Toutes les collections d’art des Camondo ont été offertes à la France.
Ils ont tout offert et nous les avons sacrifiés.

Bibliographie :

Philippe Erlanger, Notes sur l'histoire des Camondo, archives Paribas, Paris, 1972
Pierre Assouline, Le Dernier des Camondo, Gallimard, 1997
Nora Şeni et Sophie Le Tarnec, Les Camondo ou l'éclipse d'une fortune, Actes Sud, 1997
Nine Moati, Hannah et les derniers Ottomans, Ramsay, 2006
Sylvie Legrand-Rossi, Le Musée Nissim de Camondo, Paris, Les Arts décoratifs, 2009 

  

Crédits sons : 


https://freesound.org/people/Mirrorbook/sounds/554026/ 


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Shadows by Hayden Folker | https://soundcloud.com/hayden-folker
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Réels ambassadeurs des cultures, les Camondo créent un trait d’union vers la
modernité, supprimant tout clivage religieux ou social, et arrivent à Paris en
1868 avec cette même énergie.
Leurs investissements, leurs dons de mécènes, leurs collections, font d’eux des
acteurs économiques de taille dans tous les domaines et plusieurs pays. Les
héritiers sont accueillis dans le Tout-Paris de la Belle époque malgré un
antisémitisme ambiant en pleine affaire Dreyfus.
Le dernier des Camondo, Nissim, aviateur, est mort pour la France en 1917.
Sa sœur Béatrice est raflée avec son mari et ses enfants dans un convoi pour
Auschwitz dont on ne les reverra jamais.
Toutes les collections d’art des Camondo ont été offertes à la France.
Ils ont tout offert et nous les avons sacrifiés.

Bibliographie :

Philippe Erlanger, Notes sur l'histoire des Camondo, archives Paribas, Paris, 1972
Pierre Assouline, Le Dernier des Camondo, Gallimard, 1997
Nora Şeni et Sophie Le Tarnec, Les Camondo ou l'éclipse d'une fortune, Actes Sud, 1997
Nine Moati, Hannah et les derniers Ottomans, Ramsay, 2006
Sylvie Legrand-Rossi, Le Musée Nissim de Camondo, Paris, Les Arts décoratifs, 2009 

  

Crédits sons : 


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Réels ambassadeurs des cultures, les Camondo créent un trait d’union vers la
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héritiers sont accueillis dans le Tout-Paris de la Belle époque malgré un
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Le dernier des Camondo, Nissim, aviateur, est mort pour la France en 1917.
Sa sœur Béatrice est raflée avec son mari et ses enfants dans un convoi pour
Auschwitz dont on ne les reverra jamais.
Toutes les collections d’art des Camondo ont été offertes à la France.
Ils ont tout offert et nous les avons sacrifiés.

Bibliographie :

Philippe Erlanger, Notes sur l'histoire des Camondo, archives Paribas, Paris, 1972
Pierre Assouline, Le Dernier des Camondo, Gallimard, 1997
Nora Şeni et Sophie Le Tarnec, Les Camondo ou l'éclipse d'une fortune, Actes Sud, 1997
Nine Moati, Hannah et les derniers Ottomans, Ramsay, 2006
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