La rudesse de la NFL a de tout temps eu un impact sur la santé des joueurs, mais la prise de conscience au sujet des commotions cérébrales a mis de longues années à arriver. La ligue essaye désormais de s’adapter : comment est-ce que cela s’organise ?

La sortie du quarterback superstar Patrick Mahomes, dimanche dernier face aux Cleveland Browns (22-17), a rappelé à tous à quel point la NFL peut se montrer violente. Le joueur de Kansas City, ne tenant pas sur ses jambes, quitta en toute logique les siens pendant que l’Amérique se demandait quel protocole allait-il subir afin de, peut-être, jouer le week-end suivant. Une occasion de rappeler, dans le même temps, la gestion des commotions cérébrales en NFL, longtemps mise de côté, autant par les instances que par les joueurs alors que plus de 200 d’entre eux sont touchés chaque saison. Comment cela est-il traité aujourd’hui ? Est-ce un vrai débat de société ?

Victimes de chocs, pas forcément bien suivis et toujours déterminés à jouer coûte que coûte, les footballeurs US sont sujets à nombre de conséquences, pendant ou après leur carrière. Beaucoup sont diagnostiqués d’encéphalopathie traumatique chronique (CTE), une maladie qui transforme le cerveau et peut causer, entre autres, des troubles du comportement, des déficiences cognitives, visuelles ou auditives ou encore des dépressions. Pour prévenir et guérir, de quelle manière peut agir la NFL ? Quelles solutions s’offrent au sport de demain ?

Animé et réalisé par Antoine Bourlon, avec Peter Anderson et Anthony Mahoungou. Identité visuelle par Maxime Malécot.

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