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Energ’Ethic - Climate Justice and Energy Transition

Heat, Light, Silence: What I Needed to Say About Europe and Energy Vulnerability

Heat, Light, Silence: What I Needed to Say About Europe and Energy Vulnerability

48min |02/12/2025
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Energ’Ethic - Climate Justice and Energy Transition

Heat, Light, Silence: What I Needed to Say About Europe and Energy Vulnerability

Heat, Light, Silence: What I Needed to Say About Europe and Energy Vulnerability

48min |02/12/2025
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Description

This episode is a departure — in the best possible way.

Instead of an interview, Energ' Ethic host Marine Cornelis takes listeners inside the speech she delivered in Besançon for the French Day against Energy Poverty. A space filled with people who meet energy vulnerability every day: social workers, housing professionals, energy advisers, local officials. People who understand the transition not as a strategy, but as the temperature inside a room, the state of a wall, the anxiety behind an energy bill.

The speech is in French, Marine’s mother tongue, because some truths land differently when spoken in the language where they were first felt.

In this reflection, Marine revisits ten years of European policy through the lens of the people these laws are meant to protect. She digs into what happens when efficiency outruns dignity, why energy vulnerability has nothing to do with a simplistic income line, and how equity reshapes the right to energy in a continent living through rising bills and increasingly hostile summers.

You will hear stories from homes across Europe, observations from the frontlines, and a clear-eyed look at what rebuilding trust actually requires: proximity, responsibility, and the ability to confront vulnerability without looking away.

This episode invites you to slow down.
To feel the spaces where policy becomes life.
To remember that energy justice is not decorative language — it is the condition for a society that holds.

A different format for Energ’Ethic.
And a necessary one.

Listen to the full speech.


Energ' Ethic goes out every other week.

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Music: I Need You Here - Kamarius
Edition: Podcast Media Factory 


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© Next Energy Consumer, 2025


Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à Energetic. Si vous êtes régulier ici, vous savez le défi. J'invite quelqu'un qui travaille à l'inmai, nous nous asseyons, nous découvrons des idées, nous explorons le côté humain dépassé de la transition énergétique. Et nous faisons tout cela en anglais pour un audience qui est scattée à travers l'Europe et loin de là. Mais aujourd'hui, quelque chose d'autre se passe. Il n'y a pas de visite. L'épisode est en français. Je vous prends avec moi à un moment qui a été important. Le 18 novembre 2025, je suis allée à Besançon pour le Décalage des Propriétés d'énergie. La salle était pleine de gens qui ne pensent pas à la politique ou à l'Europe ou à les salles de conférence. Ils ne prennent rarement le micro, mais ils portent la transition sur leurs épaules. Les travailleurs sociaux, les professionnels de la maison, les conseillers d'énergie, les officiels locaux. Donc, les gens qui ne discutent pas seulement des vulnérabilités, mais les rencontrent quotidiennement dans les corridors, les cuissines et les écoles. Donc, leur parler de l'Europe en français a été correct. C'est la langue dans laquelle j'ai appris le sens de la fragilité et plus tard de la résilience. La langue dans laquelle j'ai pris mes premiers appels des consommateurs en distress. La langue dans laquelle certaines vérités sortent plus claires, moins filtrées. Et quand j'ai stepté dans ce stade, j'ai réalisé quelque chose. Ce keynote ne ressemblait pas seulement à ce bureau, il ressemblait ici, à Energetic. Parce que tout ce que j'ai dit à Besançon se trouve au cœur de ce que ce podcast essaie de faire, connecter la politique à la réalité, l'Europe à ses citoyens, les systèmes à ceux qui les passent. Cette parole est un peu plus... Ça traverse 10 ans de politique européenne, oui, mais ça traverse aussi le domaine où j'ai visité, les voix qui m'ont marqué, les fréquences inconfortables entre ce que nous désignons et ce que les gens souffrent. Et c'est une histoire de vulnérabilité, mais aussi de pouvoir, de ce qui se passe quand la confiance se frappe et de ce qu'il faut pour la rééduire. C'est différent du format usual, mais il porte la même intention, comprendre que la transition n'est pas un puzzle d'ingénierie, mais un projet humain. Donc aujourd'hui, je vous invite à se mettre dans ce bureau avec moi, à écouter comme ils écoutent, à ressentir la tension, l'espoir, l'urgence. Voici le keynote de Besançon, délivré, alors commençons.

  • Speaker #1

    Donc après cette raison de la chance, la réalité, elle avait dit qu'on connaissait encore longtemps. On va passer sur une partie où on va nous optiquer la notion de donnalité de précapitaine énergétique. Et cette année, on a voulu regarder l'Europe sociale pour essayer de trouver des réponses et de masquer la chambre. On a accueilli Marie Pommelis,

  • Speaker #0

    experte en impulsion énergétique juste pour l'ex-énergie-consumer et souvent experte pour la Commission européenne. Donc, bienvenue Marine, et merci beaucoup de tout.

  • Speaker #1

    Merci d'ailleurs, merci à tous. Merci à tous d'être aussi mon nom. J'ai un nouveau travail aujourd'hui, celui de vous présenter et peut-être un visage de l'Union Européenne que vous ne connaissez pas bien. Voilà, je précise que je ne suis pas employée par l'État européen et que les lieux très gens ici, c'est les liens avec ce profil de lieu officiel. Voilà. Deutsch.

  • Speaker #0

    Tu aurais pour raconter quelque chose si vous m'étais arrivé ? À une époque où j'habitais encore Bruxelles, on part dans ma comédie d'hiver en 2012.

  • Speaker #1

    Je travaillais pour le Céalus de médiation belge pour l'énergie, directement en ligne avec mes consommateurs et les consommatrices. Une femme m'appelle, elle vit seule avec son fils dans un appartement trop froid, juste au-dessus de son petit salon de coiffure. Son électricité vient d'être recoupée. Elle ne comprend plus rien. Elle a tout essayé. Rivière le chauffage, espacer les repas chauds, payer ce qu'elle pouvait. Et puis, soudain, l'obscur quitte. De même jour, je me présente dans les bureaux de la commission européenne, plutôt comme ceux que vous voyez de ce côté-là, dans un groupe de travail réfléchi aux innovations du marché de l'énergie pour les consommateurs. Deux fonctionnaires européens. Six représentants des industries et nous. Les représentants de la commission s'enthousiasment des progrès technologiques qui vont bientôt leur permettre de suivre la consommation de leur logement secondaire mensuel.

  • Speaker #0

    Ce jour-là, j'ai compris que la priorité énergétique n'était pas un chiffre sur un...

  • Speaker #1

    ...ni une ligne dans un rapport européen, d'ailleurs en fait il n'y a pas de rapport européen sur le sujet, mais que c'était vraiment une faille dans notre contrat social et un effondrement de la confiance entre citoyens et institutions. Et ce jour-là, j'ai compris qu'il était temps de mettre les personnes au centre des politiques européennes. et les politiques publiques sur l'énergie. Et j'ai aussi compris que la vulnérabilité a des deux mondes au visage, mais que si on ne le regarde pas dans sa direction,

  • Speaker #0

    on ne la voit pas.

  • Speaker #1

    Ces visages, je les ai vus dans les logements mal isolés du nord de la France, ou voulons dans la partie Est, dans des immeubles humides de Turin, la ville où je vis, ou bien sous les toits surchauffés d'Athènes. Je les ai vus s'infiltrer partout où le confort disparaît, par le froid. mais aussi par la chaleur et par la solitude. Et aujourd'hui, même si à Vesançon, symbole d'une France industrielle et résignante, elle s'installe dans les interstices. Non plus seulement que le chauffage qui est trop cher, mais aussi parce que progressivement les étés deviennent étouffants. Parce que les murs retiennent de plus en plus la chaleur et parce que nos logements n'ont pas été conçus pour ce monde qui s'échauffe. La précarité énergétique ne touche pas seulement ceux et celles qui manquent d'argent, comme l'a montré le précédent intervenant, mais elle atteint celles et ceux qui manquent de protection, d'information ou bien d'attention. Et elle atteint ceux et celles que le système ne voit plus. Et c'est ça le vrai drame. La vulnérabilité énergétique n'est pas qu'un problème technico-social, c'est une question de démocratie. Et c'est ce que le BAPE a fini par percevoir. à travers des chiffres que vous voyez ici. Parce que l'Europe, pour des dernières années, et nous nous rechoquons, a compris que la transition énergétique ne tiendra que si elle est juste et équitable. Et faut qu'elle soit juste et équitable, elle doit s'envaciner logiquement pour les institutions capables, des réseaux solides et une société qui donne du pouvoir d'agir. Mais l'Europe pourrait aussi louer. Elle pourrait oublier les progrès qu'elle a fait au cours des dix dernières années.

  • Speaker #0

    Car nous vivons un moment bascule, comme vous le savez tous.

  • Speaker #1

    La transition énergétique pulte en débats de spécialistes, mais souvent devient une bataille culturelle, économique, presque existentielle. Mais quand 10,6% des eurobiennes déclarent ne pas pouvoir se chauffer correctement leur logement,

  • Speaker #0

    qu'aux certains effets, les vagues de chaleur provoquent plus de 60 000 morts évitables,

  • Speaker #1

    quand trois quarts des bêtes semences sont inefficaces énergétiquement, 75% sont dans la catégorie D et en dessous, Quand le prix d'énergie vacille la confiance dans l'Union, il ne s'agit plus d'efficacité ou de compétitivité, il s'agit de justice, d'équité, de confiance et de solidarité. T'as pu ce que c'est l'énergie aujourd'hui ? C'est surtout un moyen d'accéder à d'autres services essentiels. Elle soutient nos quilles et notre liberté. Se chauffer, évidemment, mais se rafraîchir aussi. Se laver, se cuisiner, se connecter. Étudier, travailler, conserver ses médicaments ou accéder à des soins. Sans elles, nos vies sont bien plus fragiles. Il n'y a pas de participation réelle à la vie collective. On pense ça.

  • Speaker #0

    On ne peut pas. On l'apparence, mais d'autres suces.

  • Speaker #1

    Donc quand l'accès à l'énergie se fragilise, les droits se fragilisent aussi. Et avec eux, le sentiment mène d'appartenir à la communauté politique. On devient vulnérable.

  • Speaker #0

    On confond trop souvent pauvreté et vulnérabilité énergétique.

  • Speaker #1

    La pauvreté décrit une situation économique. La vulnérabilité décrit un système de dépendance et d'hôtes justices croisés. Elle touche l'homme âgé isolé qui ne reçoit plus ses petits-enfants car il ne peut rien leur faire à manger. Le jeune locataire qui a honte dans son appartement humide et minuscule. La famille en zone périrobaine qui vit dans un palillon mal isolé et dépense sa voiture pour le moindre dépassement. Le travailleur précaire, l'étudiant qui se chauffe au cours,

  • Speaker #0

    la femme seule qui évite d'allumer la lumière pour ne pas faire exploser la facture,

  • Speaker #1

    mais qui trouve toujours une couverture à jeter sur le lit de ses enfants. La vulnérabilité traverse ces classes sociales,

  • Speaker #0

    nous pouvons le voir,

  • Speaker #1

    mais elle naît de la qualité du logement, du type de réseau auquel on a accès, de la parification énergétique, du climat, du numérique. Par deux, 45%

  • Speaker #2

    de la population européenne qui est vulnérable. Un point de vue numérique qui ne sait pas se servir des outils numériques.

  • Speaker #3

    Cette vulnérabilité a dit une chose.

  • Speaker #1

    Nous avons construit un système énergétique qui enquiffie les inégalités, qui est devenue au contraire, la précarité. C'est par l'État, la vulnérabilité, l'architecture. Et c'est cette architecture que nous devons aujourd'hui déconstituer. Quand j'ai commencé à travailler sur ces sujets,

  • Speaker #4

    Les montous, 2011-2012,

  • Speaker #1

    se parlaient d'énergie de justice dans la mère-phrase. Récit franchement naïf. L'énergie, c'était l'affaire des ingénieurs,

  • Speaker #2

    les traders, son marché, des techniciens. Certainement pas des... Le social, c'était les collectivités,

  • Speaker #1

    les associations, les travailleurs de l'ombre.

  • Speaker #2

    C'était l'assistanat.

  • Speaker #1

    Entre les deux, un vide, il marche. Mais en 2015, les choses ont commencé à changer. On a vu notamment l'union de l'énergie croire le jour. L'union d'énergie, c'est l'Union européenne qui décide enfin de coordonner ses politiques de sécurité, de solidarité, d'efficacité et d'innovation. Ouf ! En 2011,

  • Speaker #3

    c'est aussi l'année des accords de Paris pour le climat. On s'en souvenait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas de la même incidence. Parce que... Derrière les accords de Paris et derrière cette union de l'énergie,

  • Speaker #1

    on a la société ciliée, des ONG, des citoyens, des collectivités, les chercheurs, mais également les élus du Parlement européen, qui a mis l'Europe face à ses responsabilités. Et ainsi, les marches dans le climat, les associations de consommateurs, le médiateur, les maires des îles, en première ligne, auront abri une évidence. On ne peut pas décarboner une société injuste et inéquitable. On ne peut pas seulement demander des efforts. à celles et ceux qui se serrent déjà tous les jours la santé. Et finalement, on finit par comprendre que la transition ne réussira pas si elle n'appartient aux experts. Sommez cette première photo avec les deux situations dans la même journée. Voilà, la transition besoin d'adhésion, de confiance et d'humanité.

  • Speaker #2

    Et donc ce dialogue... parfois à confrontation,

  • Speaker #0

    parfois à apprentissage,

  • Speaker #1

    a été fondateur. Il a ouvert la voie au Clean Energy for All European Package, donc le paquet énergie propre pour tous.

  • Speaker #0

    On a tendance à oublier, mais c'est pour tous et fondamental dans ce paquet énergie.

  • Speaker #1

    Et donc, entre 2016 et 2019, ce paquet législatif pour tous a changé beaucoup de choses. Il a posé les bases d'une Europe sociale de l'énergie.

  • Speaker #0

    D'abord, il a donné un visage consommateur.

  • Speaker #1

    non plus Seulement un usage passif, mais un acteur à part entière de la transition. Désolé, les consommateurs et les consommatrices ont le droit de produire, de stocker et de partager leur énergie. Les comités énergétiques sont repenus. Ensuite, il a appris la protection des clients vulnérables, un devoir de prévention, de transparence, de service public. Et enfin, il a restauré une gouvernance participative. Chaque État doit planifier, prendre en compte et dialoguer. Je vous garantis. que ce n'était pas évident. En 2017, ce changement a trouvé un rangement politique un peu plus explicite avec le socle européen des droits sociaux. Ce texte classe les besoins essentiels auxquels chaque personne doit avoir accès de manière abordable et sûre, vraiment au centre,

  • Speaker #2

    au même titre que l'eau, le logement ou la santé.

  • Speaker #1

    Il affirme que l'accès à des services essentiels... Les services énergétiques sont essentiels, c'est une condition de dignité et qu'il appartient aux États de garantir cet accès pour tous. pour celles et ceux qui peinent à faire un droit. Ce socle, certes non contrélant, est une boussole politique, tout de même qui guide l'ensemble des réformes européennes, de la tarification à la rénovation, et rappelle que l'énergie n'est pas un produit comme un lot, mais un pilier de la citoyenneté sociale européenne.

  • Speaker #0

    Ainsi,

  • Speaker #1

    en 2023, l'étité entre explicitement dans la définition Et dans l'action, la directive refondue sur l'efficacité énergétique reconnaît désormais la précarité énergétique comme le manque d'accès aux services énergétiques essentiels qui garantissent les conditions de vie et de santé décentes. Chauvage, chaudes, enfondissements, éclairage, alimentation des appareils, et exige que les États membres s'y prioritairement aux images générales. Cette reconnaissance aligne les politiques d'efficacité sur une logique de droit et de capabilité, au pays comme on prie. en fonction de ses moyens, et créer un lien direct avec la directive sur la performance énergétique des bâtiments, qui priorise la rénovation des bâtiments les moins performants dans le plan nationaux de rénovation. J'espère que je ne vous ai pas perdu. Et surtout,

  • Speaker #0

    avec cette directive, liée à ces directives, la notion d'équité prend une profondeur nouvelle,

  • Speaker #1

    car ces directives reconnaissent explicitement que la vulnérabilité n'est jamais uniforme, mais qu'elle dépend de ses pensances personnelles et sociales.

  • Speaker #2

    En réexemple,

  • Speaker #1

    la directive sur l'efficacité énergétique demande de tenir compte des différences de genre, d'âge, d'état de santé, des situations de handicap, de l'appartenance à une minorité de personnes ou à l'écart, des situations de galères financières et professionnelles qui rendent nos renforts de base encore plus difficiles à atteindre. Cette reconnaissance est essentielle. Elle ouvre la voie à des politiques intersectionnelles.

  • Speaker #2

    J'en peux aucun, mais c'est un mot important.

  • Speaker #1

    Ces politiques qui ne restent pas seulement à un ménage type ou à une famille imaginaire, mais aux situations bien réelles que vous connaissez bien d'autres mois. La mère seule avec des enfants, l'homme ou la femme âgée qui vit seule dans un logement beaucoup trop grand et inadapté, ou bien un jeune qui a dû quitter sa famille parce que son orientation sexuelle n'était pas acceptée, ou bien le port d'une famille rome qui vit dans un logement très décliné. Autant de situations différentes qui exigent des réponses différenciées. Evident. mais adapté et équitablement distribué. Car c'est cela aussi l'équité, voir des personnes dans leur onde d'excité et ajuster des solutions en fonction de leurs besoins réels. Et c'est un vrai changement de paradigme, parce qu'avec ces mesures, l'énergie est plus seulement un marché, fait de cas un espace de droit, où l'équité oriente autant que la norme et la mise en œuvre. Mais finalement, c'est dans les crises que se teste la solidarité. Le Covid, la guerre,

  • Speaker #2

    l'infusion, les inondations, les sécheresses, les calculs, tout cela, chaque année, met les systèmes en.

  • Speaker #1

    Et la précarité énergétique ne devient plus une situation marginale, mais une menace pour des millions d'Européens et d'Européennes, et pour la sécurité et pour la cohésion de l'Union. Et l'Union,

  • Speaker #0

    à chaque fois,

  • Speaker #1

    aurait pu céder à la panique. Mais au contraire, à chaque fois, l'Union a réussi à réagir avec un mélange. assez inédit de réalisme et d'audace. Bref,

  • Speaker #0

    ils ont alors encouragé à plafonder les prix, nous en parlions à l'instant, à réformer les échanges, la manière dont on calcule les fruits de l'énergie,

  • Speaker #1

    à organiser la solidarité entre les étapes, à réinvestir dans les ventes restructures et surtout à intégrer la justice sociale au cœur du Green Deal. Green Deal, c'est le pacte vert pour l'Europe, c'est-à-dire une stratégie globale de l'Europe pour être l'ancien du ministre.

  • Speaker #0

    avec l'idée qu'il y ait un autre climat climatiquement en 2050. De ce fait, trois types de décisions européennes structurent aujourd'hui notre avenir. Les premières qui sont les nains.

  • Speaker #1

    Par exemple, les étiquettes énergie, les standards d'éco-conception. Vous savez, quand vous achetez une machine à laver ou un lave-vaisselle, vous avez les étiquettes. Ces étiquettes, elles ont produit que on a progressivement interdit ou supprimé des marqués les produits moins efficaces. Et ces standards,

  • Speaker #0

    ils sont désormais suivis partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Et ces appareils-ci montrent que plus de 130 millions de tonnes d'énergie primaire vont être économisées d'ici à 2030 grâce à ces standards qui viennent ici d'Europe. Voilà. Et donc, l'union derrière chaque geste d'achat,

  • Speaker #2

    même s'il semble plus lourd ou plus anodin,

  • Speaker #1

    Promis une politique qu'il dit qui oriente sur les marchés et protège aussi d'une certaine manière les ménages. Le deuxième qui l'est dit, ce sont les cadres. Par exemple, les directives sur l'efficacité énergétique en Chouvardier, ou bien la performance des bâtiments, imposent des trajectoires de sobriété et la rénovation prioritaire des bâtiments les plus énergivores. Les mesures que vous voyez en France sont souvent le reflet de mesures plus larges prises à Bruxelles. Et donc, les États doivent planifier sur leurs environs de porte. On a à la fois le côté de la carotte, le bâton, et aussi le tambourin pour prévenir. Et enfin, les filets. Le fonds social pour le climat,

  • Speaker #0

    je vais avoir joué mon lien dessus, mais c'est plus de 86 milliards d'euros pour soutenir les pêcheurs vulnérables,

  • Speaker #1

    financer la rénovation et décardonner la mobilité.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il est temps de faire des études sur la mobilité. Parce que pour la première fois, la redistribution est écrite dans le mécanisme, dans la mécanique même de la transition énergétique européenne. D'accord ? Parce que l'Europe a fini par reprendre une chose essentielle, ses instruments de sens, noms de sens. que s'ils sont appropriés. Les règles européennes ne sont pas des ordres venus d'en haut, ce sont des cadres ouverts à la co-instruction.

  • Speaker #2

    Ici aussi dans l'atome 3. Et je pense que c'est important de le rappeler, mais la transition énergétique,

  • Speaker #1

    ça ne se joue pas à Bruxelles ou c'est certainement pas en train de se jouer à Belém au Brésil où il y a des discussions sur la co. Elle se joue ici. Elle se joue dans l'état de victoire avec des réseaux capables comme Roux. des institutions solides et puis des acteurs sociaux qui traduisent la langue en pouvoir d'agir. Alors j'aime bien penser à une ville en destin qui s'appelle Sarabursa.

  • Speaker #2

    Veilleur, je pense que tu peux me corriger sur la prononciation.

  • Speaker #1

    Donc cette ville de Saragosse, elle a plus ou moins la taille de Besançon. Et elle a connu certainement les mêmes défis qu'ici. Les habitants fuyant du centre-ville, des quartiers vieillissants, des veines de chaleur extrêmes. Peut-être entre tout à fait là. Vous êtes proches ? » Et surtout, on m'a dit « mais le trait pareil » .

  • Speaker #2

    Mais plutôt que de chercher des solutions techniques, seulement des solutions techniques, ils ont commencé par écouter. Ils ont fait des atobis citoyens qui ont réuni des habitants, des architectes,

  • Speaker #1

    des travailleurs sociaux, des ingénieurs. On a reconcé les cours d'immeubles, les voitures, la ventilation, l'eau, la végétation. Et chaque projet est devenu un exercice de démocratie. Les économies d'énergie ont été bien évidemment suivies, mais le plus grand gain a été la fierté collective. Les habitants ont retrouvé la pafiance. Ils n'étaient plus seulement des bénéficiaires d'une politique, mais des co-auteurs de la transition. Et c'est vraiment ça, l'horreur sociale. C'est la capacité d'un territoire à se transformer par le dialogue. Et ce lien entre beauté, gouvernance, dignité, solidarité... Cette précision se défend du nouveau Bauhaus européen. C'est un terme allemand qui représente, je ne sais pas si vous êtes amulé du Bauhaus des années 1920-1950, c'était un petit peu utopique à la base, mais arté autour de belles idées que le beau devait être accessible à tous. Et il y a cette initiative nouvelle, le nouveau Bauhaus européen, reprend un peu ses codes avec la dimension de durabilité, dimension de beauté et dimension d'inclusion. Et c'est une initiative que j'ai la chance d'accompagner et qui se centre profondément dans ces trois valeurs parce qu'elle dit qu'on ne peut pas bâtir la confiance sur des murs tristes, des logements dégradés. Elle reçut ce compromis du minimalisme, vous savez la couche de peinture, Les plus fragiles n'ont pas besoin d'abris temporaires.

  • Speaker #2

    Ils ont droit à des lieux beaux, des lieux confortables et des lieux désirables.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, quand je visite un de ces projets neps du Rapport Backhouse, je vois la politique oranienne dans certains de la plus concrets. Par exemple, des cours et des espaces devant les écoles prend sommet en refuge climatique. J'en ai vu aussi à Deux Encens, mon homme. L'école de ma fille à Turin a exactement ce genre de projet. Il y a par exemple des quartiers flottants autogérés à Amsterdam.

  • Speaker #2

    ou bien des lieux de culture et d'apprentissage, comme le chapiteau à Lisbonne, Barre, devient en plusieurs.

  • Speaker #0

    Et c'est vraiment intéressant de regarder ce que fait l'European Barhouse, parce que ce n'est pas un sloven, c'est une manière de gouverner par les lieux,

  • Speaker #1

    les usages et la beauté. Et à mes yeux, c'est vraiment une des réponses les plus puissantes à la défiance aujourd'hui, montrer que la transition peut être belle, qu'elle peut être visible, qu'elle peut être humaine.

  • Speaker #0

    Est-ce que, soyons honnêtes,

  • Speaker #1

    Vous voyez ça,

  • Speaker #2

    des packs que l'Union Européenne a un jour récuté. Et pendant longtemps, et encore souvent aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elles semblent privilégier la déréglementation, les signes au cri, les indicateurs... technique.

  • Speaker #0

    Et elle a parfois, souvent, oublié que derrière chaque compteur, il y a une,

  • Speaker #2

    voire plusieurs vies.

  • Speaker #1

    Mais depuis dix ans, elle apprend. Elle apprend que la légitimité se gagne par la cohérence entre le discours et les actes, entre le climat et le social, entre les chiffres et les visages. Elle apprend que la confrontation n'est pas une menace, mais un outil. Et c'est dans le désaccord que se forgent les compromis les plus solides. Et c'est ça, l'Europe. Unis dans la diversité. Un espace où on débat, où on corrige, où on s'adapte. Et vraiment, cette lente construction, parfois frustrante, c'est aussi ce qui garantit la durabilité de nos politiques. Ce qui se décide à Bruxelles n'est d'ailleurs que s'il se traduit ici, à Beuvençon ou chez moi à Turin, aux une maison vénovée, une facture maîtrisée, un logement nu isolé ou un quartier plus vivant,

  • Speaker #0

    plus appuyant. Et d'ailleurs, à ce titre...

  • Speaker #1

    L'Union européenne, cet avril, a fait des enseignements. Donc, il va y avoir une initiative sur le logement abordable qui est de pair avec la Subah House. C'est en train d'ouvrir la voie des conditions locales. Ou bien il y a ce fonds social pour le climat dont je vous parlais qui a bossé à ces mesures sur la compensation carbone et des latines en transport côtier qui devrait dégager au moins 86,7 milliards d'euros sous 2026-2032. précisément pour que les minages minéraux ne se retrouvent pas seuls face à la hausse des prix du carbone.

  • Speaker #0

    Cette mesure principale sur les prix du carbone,

  • Speaker #1

    qu'on appelle le CTS2, c'est un peu dans le rat en ce moment, j'aime pas les COP et les apolliers, elle va être en vigueur à partir de 2027,

  • Speaker #0

    ou peut-être 2020 en Suisse.

  • Speaker #1

    Oh, ça reste à voir. Mais ça suppose surtout un travail d'anticipation au niveau des collectivités et des réseaux, comprendre où sont les prix hantés. Mais la commission est légalement en forme préparée à un Citizens Energy Package, donc un paquet citoyen pour l'énergie qui est attendu au début de 2026. Et cette initiative pourrait être assez déterminante à condition de partir de l'expérience vécue des vôtres et de considérer les personnes non comme de simples consommateurs, mais comme co-auteurs de l'avenir énergétique.

  • Speaker #0

    Mais finalement, ces instruments ne changent la vie des gens que si trois conditions sont réunies. D'abord, il faut des personnes, en chair et en os. Et pas seulement des sites, pas seulement des data centers, pas seulement des influence points.

  • Speaker #1

    Mais vraiment des lieux et des types de proximité qui guident les ménages dans la complexité. Droits, factures, travaux, offres autonomiques par exemple. Eh j'ai vraiment beaucoup aimé que vous écriviez non sur blanc, rencontrez-nous pour des conseils. Rencontrons-nous, discutons, voilà, on a besoin de ça. Ensuite, c'est... La mise en œuvre qui va jusqu'au bout. La législation européenne n'a de sens vraiment que si on poursuit l'exécution jusqu'à la porte du logement.

  • Speaker #3

    On vous le fait.

  • Speaker #1

    En coordonnant les collectivités, les services sociaux, les opérateurs, nos agences de santé, etc. Et enfin, il faut une responsabilité claire, le parti. Aux entreprises comme aux institutions, tenir parole, rendre compte.

  • Speaker #3

    La réputation devient une offre à structure de confiance.

  • Speaker #1

    Et les promesses proviennent de la valeur. prennent de la valeur lorsqu'elles se sentent dans les maisons et dans les lits. Ce que j'avance, ça existe déjà. Mireille a parlé de belles choses que vous faites ici, mais il y a d'autres exemples que par exemple en Irlande. Il y a un programme qui s'appelle Wands and Wellbeing qui fait que les médecins peuvent prescrire des rénovations à des patients souffrant de maladies respiratoires proniques. et évite des évaluations officielles qui ont pour trait des bénéfices physiques et mentaux et un baisse et recours au système de santé. Donc un logement chaud et sain, c'est aussi une politique de santé publique.

  • Speaker #0

    En Estade, à Barcelone,

  • Speaker #1

    des postes d'assessorament énergétique sont devenus aussi des intermédiaires de confiance, ancrés dans les quartiers pour défendre les droits énergétiques, prévenir les coupures aussi, ou assainir les factures et reiller les ménages de salades sociaux. En 2024, ces points ont accompagné plus de 15 000 personnes. En Pologne, il y a eu des rénovations massives dans le parc social qui ont causé souvent de larges immeubles appuyés par des fonds de cohésion, de nouveaux fonds européens, améliorant l'isolation et le chopage et abaissant nos factures d'alizé.

  • Speaker #3

    Et enfin, en Hongrie,

  • Speaker #0

    parce qu'on ne parle pas que du froid, mais aussi de la chaleur,

  • Speaker #1

    il y a des plans chaleur santé municipaux. qui sont des plantes d'alerte calcul, ominant des systèmes d'alerte, dit Amand, mais aussi de sensibilisation et des contacts proactifs avec les ménages fragés. Et cela montre comment la coordination locale entre énergie, habitants, santé et sicelle sauve des vies par des vagues de chaleur. Ces exemples confirment l'esthétique des nouvelles directives, mais toutes ces architectures ne suffisent pas si nous ne changeons pas la manière dont nous mettons en œuvre ces politiques. Et donc, c'est ici que tout se joue, dans l'épaisseur des relations humaines, dans la façon dont puis-je vivre, un département, une entreprise ou une association transforme un cadre européen en une métamorphose concrète, à Gartier ou dans l'enjeu.

  • Speaker #2

    À ce moment-là, on a beaucoup des lois, mais finalement, la différence, ce sont...

  • Speaker #1

    les leviers d'impréhension. Et c'est précisément ce qui distingue une transition déclaratique d'une transition prédépeur. Parce que pour que l'Union ou l'Europe sociale existe vraiment, il faut lui donner les piliers d'action clairs, accessibles et cohérents. C'est pour ça que j'aimerais vous proposer trois leviers concrets, trois points d'appui à activer dès maintenant pour passer d'une politique de principe à une politique de résultat, si vous voulez. Et vous pouvez les utiliser pour challenger et pour discuter. Je vous observe. Le premier, c'est faire du droit à l'énergie un droit effectif. Parce que l'accès à l'énergie vitale doit devenir un socle universel, reconnu et garanti.

  • Speaker #3

    On n'est pas en coin. Tout à fait. On s'en accroche, mais on n'est pas en coin.

  • Speaker #1

    Et l'accès à l'énergie,

  • Speaker #3

    ce n'est pas une aide ponctuelle, mais un principe. Nul ne doit avoir à choisir pour se chauffer, se nourrir ou se speler.

  • Speaker #1

    D'accord ? Le droit à l'énergie, c'est la condition matérielle de la dignité.

  • Speaker #0

    Le deuxième levier, c'est mettre la gouvernance au fond. La gouvernance,

  • Speaker #1

    c'est que chaque politique énergétique doit intégrer le dialogue, la concertation et la médiation. Ne faire rien sans l'accord et parti en serment. Ça suppose aussi prendre le cas d'anticiper l'effet.

  • Speaker #2

    Les projets réussis pour les citoyens comprennent comment et pourquoi les décisions sont prises. Sur le long terme, c'est ce qu'ils font chier.

  • Speaker #1

    Et le temps consacré au dialogue, ce n'est pas l'utent d'avis, c'est un investissement. dans la conscience, que cette transition est là pour nous. Et enfin, le dernier levier, c'est du relier ingénierie et inalienité. Les territoires ont besoin d'espaces hybrides, comme les hubs du logement durable, où les architectes, les urbanistes, les travailleurs sociaux et les habitants peuvent penser ensemble le confort et la sobriété d'aujourd'hui mais de demain aussi. La technique ne vaut que si elle est. C'est la lourde ronde de la Viernelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est une articulation,

  • Speaker #1

    quand on a besoin d'équité, gouvernance et pouvoir d'agir, qui fait émerger une Europe différente. Une Europe qui s'interroge sur qui bénéficie, qui participe, qui décide et qui rend visible ceux et celles qui ont été invisibilisés trop longtemps. C'est une Europe qui fait de la capacité d'agir un indicateur de réussite. Une Europe où la transition est co-conspète.

  • Speaker #2

    Une Europe qui avance par la clarté, la cohérence et l'équité. Une Europe qui reconnaît la justice énergétique,

  • Speaker #1

    demande autant d'ingénierie, plus d'empathie. Autant de finances que peut-être. Mais cette Europe que nous construisons ensemble doit aussi affronter la réalité plus dure, c'est celle du financement, de la transition au terrain de tensions sociales, du risque d'inégalité si nous ne tenons pas de la promesse.

  • Speaker #0

    Donc c'est ici que ce fonds s'occupe pour le climat de l'essentiel.

  • Speaker #1

    L'Union KFAS a un manque d'investissement pour le climat, estimé à plus de 400 milliards d'euros par an.

  • Speaker #2

    En parallèle, on a le coût de la vie qui fragilise la cohésion sociale.

  • Speaker #1

    Et puis, cet ETS2 dont je vous parlais, c'est un ETS2 de transfert. Seulement à partir de 2021, ça va être voir 2028. Les États membres sont en train d'essayer de le repousser. Mais l'impact, ça se sentira plus tôt. Il faut préparer dès maintenant les principes protecteurs. Et donc, je pense que c'est important de souligner ce point de tension entre ambition et confiance. entre investissement et justice,

  • Speaker #2

    qui va nous pousser à inventer et réinventer une Europe de justice et de fachos.

  • Speaker #1

    Parce que l'Europe, vous le savez, est sur une région presque au front de sa bière. Elle s'est bâtie sur la paix. Elle s'est aussi bâtie sur les marchés. Mais demain, elle s'y armera sur la justice et la pauvreté. Et la vulnérabilité énergétique, elle est notre miroir. Elle réveille nos failles et nos reflosses.

  • Speaker #2

    Elle nous montre que des solutions existent.

  • Speaker #1

    Vous les mettez en l'air tous les jours. Et que ces solutions ne résident pas seulement dans les technologies, mais dans les liens. Donc,

  • Speaker #3

    à Besançon, je vous invite à trois choses. Continuer trois choses.

  • Speaker #1

    Écouter. Écouter les habitants, les équités. Écouter les signaux faibles, la fatigue, la peur, le débourragement. Deuxième, c'est dialoguer. Créer des espaces où le dialogue et le désaccord est fécond. Où les décisions sont partagées et où la parole s'afflue. Et enfin, relier. Relier la technique à la justice, l'efficacité à la dignité. Et l'Europe a ceci fait. Parce qu'au fond, ce que nous voulons, c'est une énergie propre dans une société qui se défait de ses arrondissements. Une société où on ne se bat plus pour se chauffer, mais pour s'entraider. Où la beauté du monde que nous construisons, nous fait enfin la justice que nous promettons. Et c'est peut-être ça la vérité de la transition énergétique. Le moment où la puissance de nos réseaux rencontre la chaleur de nos relations humaines.

  • Speaker #2

    Donc on va y aller. D'autres questions ?

  • Speaker #1

    Si vous avez des questions, ou d'avez-marre, ou de réaction, c'est toujours difficile de se lancer en panier. Merci, bonjour.

  • Speaker #4

    Oui, bonjour. Vous avez dit qu'en Irlande, les médecins pouvaient prescrire des travaux. Qui s'est quitté la 15e nation, on l'a dit, irlandaise ?

  • Speaker #1

    Alors, il ne s'est pas la question de l'assurance maladie, c'était vraiment l'idée, c'était d'identifier, grâce à ce mécanisme, les ménages qui auraient besoin d'interaction supplémentaire. Parce que ce sont souvent des ménages qui ne vont pas à ces rappels, à les structures souciables, etc. Et donc, l'idée, c'était vraiment de pouvoir les identifier via ce mécanisme-là. Ensuite, c'était baillé par les différents outils financiers dans le terrain où se sert.

  • Speaker #2

    On peut faire pareil, il y a des médecins qui prescrivent de visite aussi, et de cas de mal-mence à la maison.

  • Speaker #0

    Voilà, spécialement, tu as souligné, c'est le travail aussi avec le médecin de famille,

  • Speaker #1

    qui est un médecin de proximité qui connaît bien la famille, mais il n'apparaît pas.

  • Speaker #2

    Il gère d'autres choses, mais il n'a pas forcément conscience du fait que c'est le logement qui te ramène à la maison.

  • Speaker #1

    Et donc, savoir créer des liens, peut-être inviter des médecins, ça pourrait être aussi quelque chose pour parler.

  • Speaker #3

    En complément, il y avait un écart à la maison d'habitat, on était à Fran, et en fait en janvier on va travailler avec la maison de santé, parce qu'en fait la maison de santé regroupe les médecins, de façon à ce que la maison de santé sache qu'il y a des permanences pour les personnes, pour la rénovation ou l'adaptation du logement en cas d'envie du liéisement. Donc c'est vraiment le rapprochement santé-habitat et quelque chose au Cameroun, pas vous ?

  • Speaker #5

    Oui. J'avais une petite question. C'est pour votre présentation qui était très inclusive, justement, qui avait en lumière aussi le public cible invisibilisé et aussi sur les questions d'intersectionnalité. La question que j'aimerais vous poser, c'est est-ce que vous pensez que cette vulnérabilité, qui est une question structurelle, peut se résoudre ? par une organisation qui est justement, elle, structurelle et systémique. Est-ce que la réponse ne peut pas venir ? On ne doit pas venir d'abord, effectivement, de la raison qui est à Fornep. Je n'explique pas les lieux, j'entends bien. Mais est-ce que vous avez l'équipe, effectivement, de choses qui ne sont pas institutionnelles, où les personnes elles-mêmes puissent réellement reprendre possession, on va dire, des logements, comme ça se faisait à l'époque, pour construire sa maison, et c'était tout le quartier ? qui venaient participer aux essais du voisin, etc. D'où misait-il, on va dire, populaire de cet ordre-là ?

  • Speaker #2

    C'est effectivement ce qui est au cœur de ce nouveau barrios européen,

  • Speaker #1

    l'idée d'une approche par quartier, pas seulement par logement, mais par quartier. Et je trouve que c'est vraiment très inspirant, parce que finalement, quand on parle de logement en discipline, en fait, on entrepresse dans une logique de marché. On s'est rendu compte que la logique de marché,

  • Speaker #0

    ça peut être problématique. On a vu Tchô ! On voit aussi, par exemple, dans les grandes villes, plus on va dans la logique de marché,

  • Speaker #1

    plus on a des problèmes de...

  • Speaker #2

    de frais d'immobilier de saumon, de moyens de loyer de saumon, de gentrification, etc. Alors que la Ausha par quartier, en cas de fermeture du lien,

  • Speaker #1

    il permet que les personnes restent. Et ça, c'est très problématique. C'est quelque chose que je m'en reviens à identifier au cours des années. Et je pense qu'on ne veut que s'élever des initiatives qui veillent à promouvoir une autre manière de faire.

  • Speaker #2

    Bonjour, je travaille de social dans les quartiers et merci pour la présentation très claire. J'avais une question par rapport au Front européen. On va seulement aller au livre comme départemental qui est la vitesse où on a le temps, pas en lien avec le bailleur. On travaille énormément avec le CIM. Dans le quartier où j'interviens, à l'entourchant, il y a un gros problème de moisissure.

  • Speaker #3

    On a juste un bailleur avec cuir, on n'arrive pas à avoir d'attache.

  • Speaker #2

    Et pour aussi revenir sur l'histoire des médecins, les médecins, il y a un service au CHU qui fait des ordonnances sur l'impact sur les tromées des enfants, principalement. C'est comme ça qu'ils arrivent à faire avancer les travaux avec les bailleurs. Mais ma question, c'était par rapport au faux VPN sur la rénovation, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, au-delà, il y a... Nouvelle... qui va être désé dans les prochaines années, qui s'appelle donc le Fonds social pour le climat. Le problème, c'est qu'il y a une assez nidée. Quand j'ai parlé de 86 milliards, je parle pour tout le reste. Donc, évidemment, c'est pas avec ça qu'on va réussir à tout dénouer. L'idée, c'est... Maintenant, c'est la poche de l'Urbaine d'essayer de dire maintenant, ça peut nous servir pour débloquer l'accès à d'autres...

  • Speaker #0

    Voilà. Après, en matière de fonds, on revient... procédures et des mécanismes, il y en a 14.

  • Speaker #1

    Il y a différentes manières d'y arriver. Il y a par exemple des approches régionales, très souvent avec des projets en revient. Je sais que deux ans sont faits par produits en revient, etc. C'est très complexe d'y accéder. Mais après, il y a des choses plus opérationnelles qui font ça de manière un peu plus locale. À ce titre, je pense que ça peut être intéressant de s'approcher de la région et des fois aussi, on appelle ça un intérêt. parce qu'il peut y avoir des collaborations à faire aussi au niveau, avec l'Allemagne, avec la Suisse qui sont assez proches, puisque la Suisse fait partie des programmes,

  • Speaker #2

    alors quand ça fait, je me dis. Oui, je me permets, Antoine de Rondier,

  • Speaker #3

    encore merci pour les fonds sociaux dans Penseurs européens, c'est le département qui gère. Nous, on s'est rendu ce projet européen, il y a la zone, et c'est extrêmement complétité. Il y a fort de sujets sur la trichéité nerveuse.

  • Speaker #2

    Il y a face aux géparins, donc on a réussi à rentrer dans un avec l'OGDN. Et sinon, pour Émoisissure, on a été doré à la paire Pouillot de l'Athènes, grâce à l'ADSAN qui nous avait informé de cette opportunité, sur l'axe précarité énergétique Émoisissure pour le logement. Donc, on vient de démarrer, on travaille avec les CSI, le Crono-Environnement, la même équipe des WAFTS, mais à ce point, on n'aura pas d'entrée de santé. donc vous leur dites comment les personnes nous dépriment, mais vraiment socio-économique, donc la précarité énergétique. Donc,

  • Speaker #1

    est-ce qu'on peut établir un lien de corrélation entre précarité énergétique et moins-sûr, les cas échéants, quelle bouche, quelle c'est la concentration ? Et donc, vraiment identifier les causes, on aura aussi autant de travail d'éducation par résidence, avec un débat d'études. Et puis, on va travailler aussi des usages,

  • Speaker #2

    parce que dans le moins-sûr, il y a un parti structuré, mais il y a un parti aussi des usages.

  • Speaker #1

    Et donc, tout ce travail va dérouler en 2026. Et à la fin de l'année, on va faire une deuxième campagne de mesure pour vérifier l'efficacité de ce qu'on aura fait. Et donc, on aura tous les résultats en 2027. Et donc, on va s'appuyer évidemment sur les travailleurs sociaux qui travaillent.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr, il va y avoir des cibles parce qu'on commence à éloquer un savoir-faire. Donc, pour nous, on est une équipe qui n'a pas pour nous d'en avoir cette étude. Sinon, on serait dans une volonté de talent.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plein d'autres questions. Et pour rapport à Paco, on ne te parle pas du tout de... Des raisons informelles,

  • Speaker #2

    je pense qu'il y a Lara,

  • Speaker #1

    dont on parlera en deuxième partie, au nom de Julien Javet des Horses et Vaines.

  • Speaker #2

    Bonjour, merci pour cette présentation. Je vais revenir sur une phrase que vous avez dite, à un moment donné que j'ai trouvé très intéressante. Vous disiez,

  • Speaker #1

    c'est l'architecture de notre système énergétique qui crée cette vulnérabilité et qu'il fallait modifier cette architecture. Et dans cette architecture, il y a le marché de l'électricité. Et le nouveau marché de l'électricité, c'est le qu'il a été... mis en place un nouveau de l'Iran 4 qui va renforcer finalement cette vulnérabilité, puisque c'est la fin des tarifs réglementés et on a des coûts qui sont très très loin, des coûts de revient réels, et donc finalement on voit que... Le fait de ne pas avoir un marché public de l'électricité crée des inégalités et font que les puits pour les ménages et pour les petites entreprises sont très importants et créent de la vulnérabilité. Donc finalement, est-ce qu'il n'y a pas une contradiction entre l'ensemble des politiques européennes qui se veulent volontaristes pour faire face à cette vulnérabilité et finalement à un projet,

  • Speaker #2

    enfin une gestion néolibérale de la ressource énergétique ? Quand on a un projet néolibéral qui finalement est en contradiction avec cette volonté de diminuer cette vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Alors, il faut se dire que les marchés n'ont jamais été construits pour répandre sa justice. Mais les marchés énergétiques ont été construits pour de sorte à ce que les flux énergétiques circulent entre les différents pays. La France a un cadre très spécial, vraiment unique, avec Fouvard-Conquière, Larelle et la femme de Larelle, etc. C'est très, très particulier. Le marché qui a été conçu a été créé pour donner davantage de possibilités d'installer des énergies renouvelables dans des endroits un peu moins centraux. Et donc, aujourd'hui, le marché est fait en sorte... existe pour que finalement, même si on est en Allemagne, on puisse acheter de l'électricité pas chère du Portugal. Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de distorsion sur ce marché.

  • Speaker #0

    Il y a encore énormément de subventions aux énergies fossiles.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de subventions à des mécanismes qui finalement leur affectent bien les besoins.

  • Speaker #0

    De dire que le marché est problématique en lui-même, Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Honnêtement, je ne sais pas. Je me pose aussi la question. J'ai posé la question l'année dernière à la convention. Pour qui est-ce qu'on fait ces marchés ? Je pense que c'est toujours la question qu'il faut poser. Mais ce qu'il faut se dire, c'est que DRL, il faut réussir à comprendre comment ajuster ces règles-ci. Parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, pour déterminer le prix de l'électricité, il faut se baser sur les prix du gaz. L'Estaing a décidé de se vésoler d'un récessionnisme et a pris l'électricité aérodorlamme, notamment dans le sens qu'on voit, qui sont bien au plus bas. C'est aussi un exemple qui, à mon avis, va vraiment faire victime dans les prochaines années aussi. Donc, voilà. Le marché, le truc, c'est que ce n'est pas seulement nous ce qu'on voit sur notre côté, la capture qu'on reçoit, mais c'est vraiment un ensemble de mécanismes qui fonctionnent à différents moments. C'est pour ça que c'est difficile, vraiment, je pense, d'avoir une réponse solide, définitive, etc. Parce qu'il y a des moments où on a dû, plus les marchés fonctionnaient. On a réussi à ne pas avoir de coupure parce que, justement, on a eu des marchés, on a eu des circulations d'énergie, etc. Mais à d'autres moments, effectivement, ils peuvent aussi avoir renforcé des absurdités.

  • Speaker #6

    Donc, Christophe Poizat, je suis à la direction de l'UCL de l'IERJ,

  • Speaker #5

    la Viguée de Brosson.

  • Speaker #6

    Donc, vous allez écouter avec beaucoup d'attention notre référage à l'Ibou de l'Europe. Je t'approche un peu de cohésion, en ce moment, des formations de techniciens pour certains, des formations en sociologie. Et de nous rapprocher, je pense que c'est de la plus forte force, avec ce travail qui est déjà lancé, avec ce que fait le SEME et l'AR. J'ai profité discrètement, pour le déroulement de cette apalodie, j'ai disposé un capteur de CO2, qui va peut-être nous aider à faire la transition. Puisque, ça fait déjà deux mois qu'on a dépassé le seuil de 1500 ppm, c'est le seuil à partir duquel il faudrait ouvrir les fenêtres. Donc actuellement,

  • Speaker #5

    on met un café à 1,600 ppm. Voilà, on n'a pas chez eux une de ces ppm. Nous savons qu'à l'extérieur,

  • Speaker #6

    on respire de fin l'air qui est à 450 ppm. Et avant, on avait 1,500 ppm. On était à moitié. C'est qu'un petit château.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas ouvrir la salle ? On s'attend bien parce qu'on va faire une pause. C'est d'accord. On sort une dernière question ici, moi encore. Allez chercher le café,

  • Speaker #2

    il vous l'aura offert. Je vais poser la question pendant quelqu'un, ça peut être un peu...

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté. J'ai voulu partager ce moment de Besançon parce que ça m'a ramenée à pourquoi j'ai commencé à être énergique au premier lieu. Les gens réels, les vies réelles et le espace où la politique rencontre l'expérience quotidienne. Next time, we go back to conversations, the voices, the ideas, the energy you come here for. But I'm glad you joined me for this tour and it felt necessary. If this keynote made you think differently about vulnerability, Europe or the transition we are trying to build together, then I'm happy you heard it. Maybe you practice your French. A très bientôt for the next episode.

Chapters

  • Introduction to the Episode and Keynote Context

    00:04

  • The Importance of Human Voices in Energy Transition

    00:27

  • Personal Reflections on Energy Vulnerability

    00:54

  • The Disconnect Between Policy and Reality

    02:11

  • Keynote Highlights: Energy as a Human Right

    02:44

  • The Role of Vulnerability in Energy Policies

    05:00

  • Justice and Equity in the Energy Transition

    06:52

  • Building Trust and Dialogue in Energy Governance

    12:09

  • Examples of Successful Local Energy Initiatives

    16:27

  • Three Levers for Effective Energy Policy

    29:25

  • Concluding Thoughts on Energy and Society

    34:15

Description

This episode is a departure — in the best possible way.

Instead of an interview, Energ' Ethic host Marine Cornelis takes listeners inside the speech she delivered in Besançon for the French Day against Energy Poverty. A space filled with people who meet energy vulnerability every day: social workers, housing professionals, energy advisers, local officials. People who understand the transition not as a strategy, but as the temperature inside a room, the state of a wall, the anxiety behind an energy bill.

The speech is in French, Marine’s mother tongue, because some truths land differently when spoken in the language where they were first felt.

In this reflection, Marine revisits ten years of European policy through the lens of the people these laws are meant to protect. She digs into what happens when efficiency outruns dignity, why energy vulnerability has nothing to do with a simplistic income line, and how equity reshapes the right to energy in a continent living through rising bills and increasingly hostile summers.

You will hear stories from homes across Europe, observations from the frontlines, and a clear-eyed look at what rebuilding trust actually requires: proximity, responsibility, and the ability to confront vulnerability without looking away.

This episode invites you to slow down.
To feel the spaces where policy becomes life.
To remember that energy justice is not decorative language — it is the condition for a society that holds.

A different format for Energ’Ethic.
And a necessary one.

Listen to the full speech.


Energ' Ethic goes out every other week.

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Music: I Need You Here - Kamarius
Edition: Podcast Media Factory 


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© Next Energy Consumer, 2025


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à Energetic. Si vous êtes régulier ici, vous savez le défi. J'invite quelqu'un qui travaille à l'inmai, nous nous asseyons, nous découvrons des idées, nous explorons le côté humain dépassé de la transition énergétique. Et nous faisons tout cela en anglais pour un audience qui est scattée à travers l'Europe et loin de là. Mais aujourd'hui, quelque chose d'autre se passe. Il n'y a pas de visite. L'épisode est en français. Je vous prends avec moi à un moment qui a été important. Le 18 novembre 2025, je suis allée à Besançon pour le Décalage des Propriétés d'énergie. La salle était pleine de gens qui ne pensent pas à la politique ou à l'Europe ou à les salles de conférence. Ils ne prennent rarement le micro, mais ils portent la transition sur leurs épaules. Les travailleurs sociaux, les professionnels de la maison, les conseillers d'énergie, les officiels locaux. Donc, les gens qui ne discutent pas seulement des vulnérabilités, mais les rencontrent quotidiennement dans les corridors, les cuissines et les écoles. Donc, leur parler de l'Europe en français a été correct. C'est la langue dans laquelle j'ai appris le sens de la fragilité et plus tard de la résilience. La langue dans laquelle j'ai pris mes premiers appels des consommateurs en distress. La langue dans laquelle certaines vérités sortent plus claires, moins filtrées. Et quand j'ai stepté dans ce stade, j'ai réalisé quelque chose. Ce keynote ne ressemblait pas seulement à ce bureau, il ressemblait ici, à Energetic. Parce que tout ce que j'ai dit à Besançon se trouve au cœur de ce que ce podcast essaie de faire, connecter la politique à la réalité, l'Europe à ses citoyens, les systèmes à ceux qui les passent. Cette parole est un peu plus... Ça traverse 10 ans de politique européenne, oui, mais ça traverse aussi le domaine où j'ai visité, les voix qui m'ont marqué, les fréquences inconfortables entre ce que nous désignons et ce que les gens souffrent. Et c'est une histoire de vulnérabilité, mais aussi de pouvoir, de ce qui se passe quand la confiance se frappe et de ce qu'il faut pour la rééduire. C'est différent du format usual, mais il porte la même intention, comprendre que la transition n'est pas un puzzle d'ingénierie, mais un projet humain. Donc aujourd'hui, je vous invite à se mettre dans ce bureau avec moi, à écouter comme ils écoutent, à ressentir la tension, l'espoir, l'urgence. Voici le keynote de Besançon, délivré, alors commençons.

  • Speaker #1

    Donc après cette raison de la chance, la réalité, elle avait dit qu'on connaissait encore longtemps. On va passer sur une partie où on va nous optiquer la notion de donnalité de précapitaine énergétique. Et cette année, on a voulu regarder l'Europe sociale pour essayer de trouver des réponses et de masquer la chambre. On a accueilli Marie Pommelis,

  • Speaker #0

    experte en impulsion énergétique juste pour l'ex-énergie-consumer et souvent experte pour la Commission européenne. Donc, bienvenue Marine, et merci beaucoup de tout.

  • Speaker #1

    Merci d'ailleurs, merci à tous. Merci à tous d'être aussi mon nom. J'ai un nouveau travail aujourd'hui, celui de vous présenter et peut-être un visage de l'Union Européenne que vous ne connaissez pas bien. Voilà, je précise que je ne suis pas employée par l'État européen et que les lieux très gens ici, c'est les liens avec ce profil de lieu officiel. Voilà. Deutsch.

  • Speaker #0

    Tu aurais pour raconter quelque chose si vous m'étais arrivé ? À une époque où j'habitais encore Bruxelles, on part dans ma comédie d'hiver en 2012.

  • Speaker #1

    Je travaillais pour le Céalus de médiation belge pour l'énergie, directement en ligne avec mes consommateurs et les consommatrices. Une femme m'appelle, elle vit seule avec son fils dans un appartement trop froid, juste au-dessus de son petit salon de coiffure. Son électricité vient d'être recoupée. Elle ne comprend plus rien. Elle a tout essayé. Rivière le chauffage, espacer les repas chauds, payer ce qu'elle pouvait. Et puis, soudain, l'obscur quitte. De même jour, je me présente dans les bureaux de la commission européenne, plutôt comme ceux que vous voyez de ce côté-là, dans un groupe de travail réfléchi aux innovations du marché de l'énergie pour les consommateurs. Deux fonctionnaires européens. Six représentants des industries et nous. Les représentants de la commission s'enthousiasment des progrès technologiques qui vont bientôt leur permettre de suivre la consommation de leur logement secondaire mensuel.

  • Speaker #0

    Ce jour-là, j'ai compris que la priorité énergétique n'était pas un chiffre sur un...

  • Speaker #1

    ...ni une ligne dans un rapport européen, d'ailleurs en fait il n'y a pas de rapport européen sur le sujet, mais que c'était vraiment une faille dans notre contrat social et un effondrement de la confiance entre citoyens et institutions. Et ce jour-là, j'ai compris qu'il était temps de mettre les personnes au centre des politiques européennes. et les politiques publiques sur l'énergie. Et j'ai aussi compris que la vulnérabilité a des deux mondes au visage, mais que si on ne le regarde pas dans sa direction,

  • Speaker #0

    on ne la voit pas.

  • Speaker #1

    Ces visages, je les ai vus dans les logements mal isolés du nord de la France, ou voulons dans la partie Est, dans des immeubles humides de Turin, la ville où je vis, ou bien sous les toits surchauffés d'Athènes. Je les ai vus s'infiltrer partout où le confort disparaît, par le froid. mais aussi par la chaleur et par la solitude. Et aujourd'hui, même si à Vesançon, symbole d'une France industrielle et résignante, elle s'installe dans les interstices. Non plus seulement que le chauffage qui est trop cher, mais aussi parce que progressivement les étés deviennent étouffants. Parce que les murs retiennent de plus en plus la chaleur et parce que nos logements n'ont pas été conçus pour ce monde qui s'échauffe. La précarité énergétique ne touche pas seulement ceux et celles qui manquent d'argent, comme l'a montré le précédent intervenant, mais elle atteint celles et ceux qui manquent de protection, d'information ou bien d'attention. Et elle atteint ceux et celles que le système ne voit plus. Et c'est ça le vrai drame. La vulnérabilité énergétique n'est pas qu'un problème technico-social, c'est une question de démocratie. Et c'est ce que le BAPE a fini par percevoir. à travers des chiffres que vous voyez ici. Parce que l'Europe, pour des dernières années, et nous nous rechoquons, a compris que la transition énergétique ne tiendra que si elle est juste et équitable. Et faut qu'elle soit juste et équitable, elle doit s'envaciner logiquement pour les institutions capables, des réseaux solides et une société qui donne du pouvoir d'agir. Mais l'Europe pourrait aussi louer. Elle pourrait oublier les progrès qu'elle a fait au cours des dix dernières années.

  • Speaker #0

    Car nous vivons un moment bascule, comme vous le savez tous.

  • Speaker #1

    La transition énergétique pulte en débats de spécialistes, mais souvent devient une bataille culturelle, économique, presque existentielle. Mais quand 10,6% des eurobiennes déclarent ne pas pouvoir se chauffer correctement leur logement,

  • Speaker #0

    qu'aux certains effets, les vagues de chaleur provoquent plus de 60 000 morts évitables,

  • Speaker #1

    quand trois quarts des bêtes semences sont inefficaces énergétiquement, 75% sont dans la catégorie D et en dessous, Quand le prix d'énergie vacille la confiance dans l'Union, il ne s'agit plus d'efficacité ou de compétitivité, il s'agit de justice, d'équité, de confiance et de solidarité. T'as pu ce que c'est l'énergie aujourd'hui ? C'est surtout un moyen d'accéder à d'autres services essentiels. Elle soutient nos quilles et notre liberté. Se chauffer, évidemment, mais se rafraîchir aussi. Se laver, se cuisiner, se connecter. Étudier, travailler, conserver ses médicaments ou accéder à des soins. Sans elles, nos vies sont bien plus fragiles. Il n'y a pas de participation réelle à la vie collective. On pense ça.

  • Speaker #0

    On ne peut pas. On l'apparence, mais d'autres suces.

  • Speaker #1

    Donc quand l'accès à l'énergie se fragilise, les droits se fragilisent aussi. Et avec eux, le sentiment mène d'appartenir à la communauté politique. On devient vulnérable.

  • Speaker #0

    On confond trop souvent pauvreté et vulnérabilité énergétique.

  • Speaker #1

    La pauvreté décrit une situation économique. La vulnérabilité décrit un système de dépendance et d'hôtes justices croisés. Elle touche l'homme âgé isolé qui ne reçoit plus ses petits-enfants car il ne peut rien leur faire à manger. Le jeune locataire qui a honte dans son appartement humide et minuscule. La famille en zone périrobaine qui vit dans un palillon mal isolé et dépense sa voiture pour le moindre dépassement. Le travailleur précaire, l'étudiant qui se chauffe au cours,

  • Speaker #0

    la femme seule qui évite d'allumer la lumière pour ne pas faire exploser la facture,

  • Speaker #1

    mais qui trouve toujours une couverture à jeter sur le lit de ses enfants. La vulnérabilité traverse ces classes sociales,

  • Speaker #0

    nous pouvons le voir,

  • Speaker #1

    mais elle naît de la qualité du logement, du type de réseau auquel on a accès, de la parification énergétique, du climat, du numérique. Par deux, 45%

  • Speaker #2

    de la population européenne qui est vulnérable. Un point de vue numérique qui ne sait pas se servir des outils numériques.

  • Speaker #3

    Cette vulnérabilité a dit une chose.

  • Speaker #1

    Nous avons construit un système énergétique qui enquiffie les inégalités, qui est devenue au contraire, la précarité. C'est par l'État, la vulnérabilité, l'architecture. Et c'est cette architecture que nous devons aujourd'hui déconstituer. Quand j'ai commencé à travailler sur ces sujets,

  • Speaker #4

    Les montous, 2011-2012,

  • Speaker #1

    se parlaient d'énergie de justice dans la mère-phrase. Récit franchement naïf. L'énergie, c'était l'affaire des ingénieurs,

  • Speaker #2

    les traders, son marché, des techniciens. Certainement pas des... Le social, c'était les collectivités,

  • Speaker #1

    les associations, les travailleurs de l'ombre.

  • Speaker #2

    C'était l'assistanat.

  • Speaker #1

    Entre les deux, un vide, il marche. Mais en 2015, les choses ont commencé à changer. On a vu notamment l'union de l'énergie croire le jour. L'union d'énergie, c'est l'Union européenne qui décide enfin de coordonner ses politiques de sécurité, de solidarité, d'efficacité et d'innovation. Ouf ! En 2011,

  • Speaker #3

    c'est aussi l'année des accords de Paris pour le climat. On s'en souvenait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas de la même incidence. Parce que... Derrière les accords de Paris et derrière cette union de l'énergie,

  • Speaker #1

    on a la société ciliée, des ONG, des citoyens, des collectivités, les chercheurs, mais également les élus du Parlement européen, qui a mis l'Europe face à ses responsabilités. Et ainsi, les marches dans le climat, les associations de consommateurs, le médiateur, les maires des îles, en première ligne, auront abri une évidence. On ne peut pas décarboner une société injuste et inéquitable. On ne peut pas seulement demander des efforts. à celles et ceux qui se serrent déjà tous les jours la santé. Et finalement, on finit par comprendre que la transition ne réussira pas si elle n'appartient aux experts. Sommez cette première photo avec les deux situations dans la même journée. Voilà, la transition besoin d'adhésion, de confiance et d'humanité.

  • Speaker #2

    Et donc ce dialogue... parfois à confrontation,

  • Speaker #0

    parfois à apprentissage,

  • Speaker #1

    a été fondateur. Il a ouvert la voie au Clean Energy for All European Package, donc le paquet énergie propre pour tous.

  • Speaker #0

    On a tendance à oublier, mais c'est pour tous et fondamental dans ce paquet énergie.

  • Speaker #1

    Et donc, entre 2016 et 2019, ce paquet législatif pour tous a changé beaucoup de choses. Il a posé les bases d'une Europe sociale de l'énergie.

  • Speaker #0

    D'abord, il a donné un visage consommateur.

  • Speaker #1

    non plus Seulement un usage passif, mais un acteur à part entière de la transition. Désolé, les consommateurs et les consommatrices ont le droit de produire, de stocker et de partager leur énergie. Les comités énergétiques sont repenus. Ensuite, il a appris la protection des clients vulnérables, un devoir de prévention, de transparence, de service public. Et enfin, il a restauré une gouvernance participative. Chaque État doit planifier, prendre en compte et dialoguer. Je vous garantis. que ce n'était pas évident. En 2017, ce changement a trouvé un rangement politique un peu plus explicite avec le socle européen des droits sociaux. Ce texte classe les besoins essentiels auxquels chaque personne doit avoir accès de manière abordable et sûre, vraiment au centre,

  • Speaker #2

    au même titre que l'eau, le logement ou la santé.

  • Speaker #1

    Il affirme que l'accès à des services essentiels... Les services énergétiques sont essentiels, c'est une condition de dignité et qu'il appartient aux États de garantir cet accès pour tous. pour celles et ceux qui peinent à faire un droit. Ce socle, certes non contrélant, est une boussole politique, tout de même qui guide l'ensemble des réformes européennes, de la tarification à la rénovation, et rappelle que l'énergie n'est pas un produit comme un lot, mais un pilier de la citoyenneté sociale européenne.

  • Speaker #0

    Ainsi,

  • Speaker #1

    en 2023, l'étité entre explicitement dans la définition Et dans l'action, la directive refondue sur l'efficacité énergétique reconnaît désormais la précarité énergétique comme le manque d'accès aux services énergétiques essentiels qui garantissent les conditions de vie et de santé décentes. Chauvage, chaudes, enfondissements, éclairage, alimentation des appareils, et exige que les États membres s'y prioritairement aux images générales. Cette reconnaissance aligne les politiques d'efficacité sur une logique de droit et de capabilité, au pays comme on prie. en fonction de ses moyens, et créer un lien direct avec la directive sur la performance énergétique des bâtiments, qui priorise la rénovation des bâtiments les moins performants dans le plan nationaux de rénovation. J'espère que je ne vous ai pas perdu. Et surtout,

  • Speaker #0

    avec cette directive, liée à ces directives, la notion d'équité prend une profondeur nouvelle,

  • Speaker #1

    car ces directives reconnaissent explicitement que la vulnérabilité n'est jamais uniforme, mais qu'elle dépend de ses pensances personnelles et sociales.

  • Speaker #2

    En réexemple,

  • Speaker #1

    la directive sur l'efficacité énergétique demande de tenir compte des différences de genre, d'âge, d'état de santé, des situations de handicap, de l'appartenance à une minorité de personnes ou à l'écart, des situations de galères financières et professionnelles qui rendent nos renforts de base encore plus difficiles à atteindre. Cette reconnaissance est essentielle. Elle ouvre la voie à des politiques intersectionnelles.

  • Speaker #2

    J'en peux aucun, mais c'est un mot important.

  • Speaker #1

    Ces politiques qui ne restent pas seulement à un ménage type ou à une famille imaginaire, mais aux situations bien réelles que vous connaissez bien d'autres mois. La mère seule avec des enfants, l'homme ou la femme âgée qui vit seule dans un logement beaucoup trop grand et inadapté, ou bien un jeune qui a dû quitter sa famille parce que son orientation sexuelle n'était pas acceptée, ou bien le port d'une famille rome qui vit dans un logement très décliné. Autant de situations différentes qui exigent des réponses différenciées. Evident. mais adapté et équitablement distribué. Car c'est cela aussi l'équité, voir des personnes dans leur onde d'excité et ajuster des solutions en fonction de leurs besoins réels. Et c'est un vrai changement de paradigme, parce qu'avec ces mesures, l'énergie est plus seulement un marché, fait de cas un espace de droit, où l'équité oriente autant que la norme et la mise en œuvre. Mais finalement, c'est dans les crises que se teste la solidarité. Le Covid, la guerre,

  • Speaker #2

    l'infusion, les inondations, les sécheresses, les calculs, tout cela, chaque année, met les systèmes en.

  • Speaker #1

    Et la précarité énergétique ne devient plus une situation marginale, mais une menace pour des millions d'Européens et d'Européennes, et pour la sécurité et pour la cohésion de l'Union. Et l'Union,

  • Speaker #0

    à chaque fois,

  • Speaker #1

    aurait pu céder à la panique. Mais au contraire, à chaque fois, l'Union a réussi à réagir avec un mélange. assez inédit de réalisme et d'audace. Bref,

  • Speaker #0

    ils ont alors encouragé à plafonder les prix, nous en parlions à l'instant, à réformer les échanges, la manière dont on calcule les fruits de l'énergie,

  • Speaker #1

    à organiser la solidarité entre les étapes, à réinvestir dans les ventes restructures et surtout à intégrer la justice sociale au cœur du Green Deal. Green Deal, c'est le pacte vert pour l'Europe, c'est-à-dire une stratégie globale de l'Europe pour être l'ancien du ministre.

  • Speaker #0

    avec l'idée qu'il y ait un autre climat climatiquement en 2050. De ce fait, trois types de décisions européennes structurent aujourd'hui notre avenir. Les premières qui sont les nains.

  • Speaker #1

    Par exemple, les étiquettes énergie, les standards d'éco-conception. Vous savez, quand vous achetez une machine à laver ou un lave-vaisselle, vous avez les étiquettes. Ces étiquettes, elles ont produit que on a progressivement interdit ou supprimé des marqués les produits moins efficaces. Et ces standards,

  • Speaker #0

    ils sont désormais suivis partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Et ces appareils-ci montrent que plus de 130 millions de tonnes d'énergie primaire vont être économisées d'ici à 2030 grâce à ces standards qui viennent ici d'Europe. Voilà. Et donc, l'union derrière chaque geste d'achat,

  • Speaker #2

    même s'il semble plus lourd ou plus anodin,

  • Speaker #1

    Promis une politique qu'il dit qui oriente sur les marchés et protège aussi d'une certaine manière les ménages. Le deuxième qui l'est dit, ce sont les cadres. Par exemple, les directives sur l'efficacité énergétique en Chouvardier, ou bien la performance des bâtiments, imposent des trajectoires de sobriété et la rénovation prioritaire des bâtiments les plus énergivores. Les mesures que vous voyez en France sont souvent le reflet de mesures plus larges prises à Bruxelles. Et donc, les États doivent planifier sur leurs environs de porte. On a à la fois le côté de la carotte, le bâton, et aussi le tambourin pour prévenir. Et enfin, les filets. Le fonds social pour le climat,

  • Speaker #0

    je vais avoir joué mon lien dessus, mais c'est plus de 86 milliards d'euros pour soutenir les pêcheurs vulnérables,

  • Speaker #1

    financer la rénovation et décardonner la mobilité.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il est temps de faire des études sur la mobilité. Parce que pour la première fois, la redistribution est écrite dans le mécanisme, dans la mécanique même de la transition énergétique européenne. D'accord ? Parce que l'Europe a fini par reprendre une chose essentielle, ses instruments de sens, noms de sens. que s'ils sont appropriés. Les règles européennes ne sont pas des ordres venus d'en haut, ce sont des cadres ouverts à la co-instruction.

  • Speaker #2

    Ici aussi dans l'atome 3. Et je pense que c'est important de le rappeler, mais la transition énergétique,

  • Speaker #1

    ça ne se joue pas à Bruxelles ou c'est certainement pas en train de se jouer à Belém au Brésil où il y a des discussions sur la co. Elle se joue ici. Elle se joue dans l'état de victoire avec des réseaux capables comme Roux. des institutions solides et puis des acteurs sociaux qui traduisent la langue en pouvoir d'agir. Alors j'aime bien penser à une ville en destin qui s'appelle Sarabursa.

  • Speaker #2

    Veilleur, je pense que tu peux me corriger sur la prononciation.

  • Speaker #1

    Donc cette ville de Saragosse, elle a plus ou moins la taille de Besançon. Et elle a connu certainement les mêmes défis qu'ici. Les habitants fuyant du centre-ville, des quartiers vieillissants, des veines de chaleur extrêmes. Peut-être entre tout à fait là. Vous êtes proches ? » Et surtout, on m'a dit « mais le trait pareil » .

  • Speaker #2

    Mais plutôt que de chercher des solutions techniques, seulement des solutions techniques, ils ont commencé par écouter. Ils ont fait des atobis citoyens qui ont réuni des habitants, des architectes,

  • Speaker #1

    des travailleurs sociaux, des ingénieurs. On a reconcé les cours d'immeubles, les voitures, la ventilation, l'eau, la végétation. Et chaque projet est devenu un exercice de démocratie. Les économies d'énergie ont été bien évidemment suivies, mais le plus grand gain a été la fierté collective. Les habitants ont retrouvé la pafiance. Ils n'étaient plus seulement des bénéficiaires d'une politique, mais des co-auteurs de la transition. Et c'est vraiment ça, l'horreur sociale. C'est la capacité d'un territoire à se transformer par le dialogue. Et ce lien entre beauté, gouvernance, dignité, solidarité... Cette précision se défend du nouveau Bauhaus européen. C'est un terme allemand qui représente, je ne sais pas si vous êtes amulé du Bauhaus des années 1920-1950, c'était un petit peu utopique à la base, mais arté autour de belles idées que le beau devait être accessible à tous. Et il y a cette initiative nouvelle, le nouveau Bauhaus européen, reprend un peu ses codes avec la dimension de durabilité, dimension de beauté et dimension d'inclusion. Et c'est une initiative que j'ai la chance d'accompagner et qui se centre profondément dans ces trois valeurs parce qu'elle dit qu'on ne peut pas bâtir la confiance sur des murs tristes, des logements dégradés. Elle reçut ce compromis du minimalisme, vous savez la couche de peinture, Les plus fragiles n'ont pas besoin d'abris temporaires.

  • Speaker #2

    Ils ont droit à des lieux beaux, des lieux confortables et des lieux désirables.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, quand je visite un de ces projets neps du Rapport Backhouse, je vois la politique oranienne dans certains de la plus concrets. Par exemple, des cours et des espaces devant les écoles prend sommet en refuge climatique. J'en ai vu aussi à Deux Encens, mon homme. L'école de ma fille à Turin a exactement ce genre de projet. Il y a par exemple des quartiers flottants autogérés à Amsterdam.

  • Speaker #2

    ou bien des lieux de culture et d'apprentissage, comme le chapiteau à Lisbonne, Barre, devient en plusieurs.

  • Speaker #0

    Et c'est vraiment intéressant de regarder ce que fait l'European Barhouse, parce que ce n'est pas un sloven, c'est une manière de gouverner par les lieux,

  • Speaker #1

    les usages et la beauté. Et à mes yeux, c'est vraiment une des réponses les plus puissantes à la défiance aujourd'hui, montrer que la transition peut être belle, qu'elle peut être visible, qu'elle peut être humaine.

  • Speaker #0

    Est-ce que, soyons honnêtes,

  • Speaker #1

    Vous voyez ça,

  • Speaker #2

    des packs que l'Union Européenne a un jour récuté. Et pendant longtemps, et encore souvent aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elles semblent privilégier la déréglementation, les signes au cri, les indicateurs... technique.

  • Speaker #0

    Et elle a parfois, souvent, oublié que derrière chaque compteur, il y a une,

  • Speaker #2

    voire plusieurs vies.

  • Speaker #1

    Mais depuis dix ans, elle apprend. Elle apprend que la légitimité se gagne par la cohérence entre le discours et les actes, entre le climat et le social, entre les chiffres et les visages. Elle apprend que la confrontation n'est pas une menace, mais un outil. Et c'est dans le désaccord que se forgent les compromis les plus solides. Et c'est ça, l'Europe. Unis dans la diversité. Un espace où on débat, où on corrige, où on s'adapte. Et vraiment, cette lente construction, parfois frustrante, c'est aussi ce qui garantit la durabilité de nos politiques. Ce qui se décide à Bruxelles n'est d'ailleurs que s'il se traduit ici, à Beuvençon ou chez moi à Turin, aux une maison vénovée, une facture maîtrisée, un logement nu isolé ou un quartier plus vivant,

  • Speaker #0

    plus appuyant. Et d'ailleurs, à ce titre...

  • Speaker #1

    L'Union européenne, cet avril, a fait des enseignements. Donc, il va y avoir une initiative sur le logement abordable qui est de pair avec la Subah House. C'est en train d'ouvrir la voie des conditions locales. Ou bien il y a ce fonds social pour le climat dont je vous parlais qui a bossé à ces mesures sur la compensation carbone et des latines en transport côtier qui devrait dégager au moins 86,7 milliards d'euros sous 2026-2032. précisément pour que les minages minéraux ne se retrouvent pas seuls face à la hausse des prix du carbone.

  • Speaker #0

    Cette mesure principale sur les prix du carbone,

  • Speaker #1

    qu'on appelle le CTS2, c'est un peu dans le rat en ce moment, j'aime pas les COP et les apolliers, elle va être en vigueur à partir de 2027,

  • Speaker #0

    ou peut-être 2020 en Suisse.

  • Speaker #1

    Oh, ça reste à voir. Mais ça suppose surtout un travail d'anticipation au niveau des collectivités et des réseaux, comprendre où sont les prix hantés. Mais la commission est légalement en forme préparée à un Citizens Energy Package, donc un paquet citoyen pour l'énergie qui est attendu au début de 2026. Et cette initiative pourrait être assez déterminante à condition de partir de l'expérience vécue des vôtres et de considérer les personnes non comme de simples consommateurs, mais comme co-auteurs de l'avenir énergétique.

  • Speaker #0

    Mais finalement, ces instruments ne changent la vie des gens que si trois conditions sont réunies. D'abord, il faut des personnes, en chair et en os. Et pas seulement des sites, pas seulement des data centers, pas seulement des influence points.

  • Speaker #1

    Mais vraiment des lieux et des types de proximité qui guident les ménages dans la complexité. Droits, factures, travaux, offres autonomiques par exemple. Eh j'ai vraiment beaucoup aimé que vous écriviez non sur blanc, rencontrez-nous pour des conseils. Rencontrons-nous, discutons, voilà, on a besoin de ça. Ensuite, c'est... La mise en œuvre qui va jusqu'au bout. La législation européenne n'a de sens vraiment que si on poursuit l'exécution jusqu'à la porte du logement.

  • Speaker #3

    On vous le fait.

  • Speaker #1

    En coordonnant les collectivités, les services sociaux, les opérateurs, nos agences de santé, etc. Et enfin, il faut une responsabilité claire, le parti. Aux entreprises comme aux institutions, tenir parole, rendre compte.

  • Speaker #3

    La réputation devient une offre à structure de confiance.

  • Speaker #1

    Et les promesses proviennent de la valeur. prennent de la valeur lorsqu'elles se sentent dans les maisons et dans les lits. Ce que j'avance, ça existe déjà. Mireille a parlé de belles choses que vous faites ici, mais il y a d'autres exemples que par exemple en Irlande. Il y a un programme qui s'appelle Wands and Wellbeing qui fait que les médecins peuvent prescrire des rénovations à des patients souffrant de maladies respiratoires proniques. et évite des évaluations officielles qui ont pour trait des bénéfices physiques et mentaux et un baisse et recours au système de santé. Donc un logement chaud et sain, c'est aussi une politique de santé publique.

  • Speaker #0

    En Estade, à Barcelone,

  • Speaker #1

    des postes d'assessorament énergétique sont devenus aussi des intermédiaires de confiance, ancrés dans les quartiers pour défendre les droits énergétiques, prévenir les coupures aussi, ou assainir les factures et reiller les ménages de salades sociaux. En 2024, ces points ont accompagné plus de 15 000 personnes. En Pologne, il y a eu des rénovations massives dans le parc social qui ont causé souvent de larges immeubles appuyés par des fonds de cohésion, de nouveaux fonds européens, améliorant l'isolation et le chopage et abaissant nos factures d'alizé.

  • Speaker #3

    Et enfin, en Hongrie,

  • Speaker #0

    parce qu'on ne parle pas que du froid, mais aussi de la chaleur,

  • Speaker #1

    il y a des plans chaleur santé municipaux. qui sont des plantes d'alerte calcul, ominant des systèmes d'alerte, dit Amand, mais aussi de sensibilisation et des contacts proactifs avec les ménages fragés. Et cela montre comment la coordination locale entre énergie, habitants, santé et sicelle sauve des vies par des vagues de chaleur. Ces exemples confirment l'esthétique des nouvelles directives, mais toutes ces architectures ne suffisent pas si nous ne changeons pas la manière dont nous mettons en œuvre ces politiques. Et donc, c'est ici que tout se joue, dans l'épaisseur des relations humaines, dans la façon dont puis-je vivre, un département, une entreprise ou une association transforme un cadre européen en une métamorphose concrète, à Gartier ou dans l'enjeu.

  • Speaker #2

    À ce moment-là, on a beaucoup des lois, mais finalement, la différence, ce sont...

  • Speaker #1

    les leviers d'impréhension. Et c'est précisément ce qui distingue une transition déclaratique d'une transition prédépeur. Parce que pour que l'Union ou l'Europe sociale existe vraiment, il faut lui donner les piliers d'action clairs, accessibles et cohérents. C'est pour ça que j'aimerais vous proposer trois leviers concrets, trois points d'appui à activer dès maintenant pour passer d'une politique de principe à une politique de résultat, si vous voulez. Et vous pouvez les utiliser pour challenger et pour discuter. Je vous observe. Le premier, c'est faire du droit à l'énergie un droit effectif. Parce que l'accès à l'énergie vitale doit devenir un socle universel, reconnu et garanti.

  • Speaker #3

    On n'est pas en coin. Tout à fait. On s'en accroche, mais on n'est pas en coin.

  • Speaker #1

    Et l'accès à l'énergie,

  • Speaker #3

    ce n'est pas une aide ponctuelle, mais un principe. Nul ne doit avoir à choisir pour se chauffer, se nourrir ou se speler.

  • Speaker #1

    D'accord ? Le droit à l'énergie, c'est la condition matérielle de la dignité.

  • Speaker #0

    Le deuxième levier, c'est mettre la gouvernance au fond. La gouvernance,

  • Speaker #1

    c'est que chaque politique énergétique doit intégrer le dialogue, la concertation et la médiation. Ne faire rien sans l'accord et parti en serment. Ça suppose aussi prendre le cas d'anticiper l'effet.

  • Speaker #2

    Les projets réussis pour les citoyens comprennent comment et pourquoi les décisions sont prises. Sur le long terme, c'est ce qu'ils font chier.

  • Speaker #1

    Et le temps consacré au dialogue, ce n'est pas l'utent d'avis, c'est un investissement. dans la conscience, que cette transition est là pour nous. Et enfin, le dernier levier, c'est du relier ingénierie et inalienité. Les territoires ont besoin d'espaces hybrides, comme les hubs du logement durable, où les architectes, les urbanistes, les travailleurs sociaux et les habitants peuvent penser ensemble le confort et la sobriété d'aujourd'hui mais de demain aussi. La technique ne vaut que si elle est. C'est la lourde ronde de la Viernelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est une articulation,

  • Speaker #1

    quand on a besoin d'équité, gouvernance et pouvoir d'agir, qui fait émerger une Europe différente. Une Europe qui s'interroge sur qui bénéficie, qui participe, qui décide et qui rend visible ceux et celles qui ont été invisibilisés trop longtemps. C'est une Europe qui fait de la capacité d'agir un indicateur de réussite. Une Europe où la transition est co-conspète.

  • Speaker #2

    Une Europe qui avance par la clarté, la cohérence et l'équité. Une Europe qui reconnaît la justice énergétique,

  • Speaker #1

    demande autant d'ingénierie, plus d'empathie. Autant de finances que peut-être. Mais cette Europe que nous construisons ensemble doit aussi affronter la réalité plus dure, c'est celle du financement, de la transition au terrain de tensions sociales, du risque d'inégalité si nous ne tenons pas de la promesse.

  • Speaker #0

    Donc c'est ici que ce fonds s'occupe pour le climat de l'essentiel.

  • Speaker #1

    L'Union KFAS a un manque d'investissement pour le climat, estimé à plus de 400 milliards d'euros par an.

  • Speaker #2

    En parallèle, on a le coût de la vie qui fragilise la cohésion sociale.

  • Speaker #1

    Et puis, cet ETS2 dont je vous parlais, c'est un ETS2 de transfert. Seulement à partir de 2021, ça va être voir 2028. Les États membres sont en train d'essayer de le repousser. Mais l'impact, ça se sentira plus tôt. Il faut préparer dès maintenant les principes protecteurs. Et donc, je pense que c'est important de souligner ce point de tension entre ambition et confiance. entre investissement et justice,

  • Speaker #2

    qui va nous pousser à inventer et réinventer une Europe de justice et de fachos.

  • Speaker #1

    Parce que l'Europe, vous le savez, est sur une région presque au front de sa bière. Elle s'est bâtie sur la paix. Elle s'est aussi bâtie sur les marchés. Mais demain, elle s'y armera sur la justice et la pauvreté. Et la vulnérabilité énergétique, elle est notre miroir. Elle réveille nos failles et nos reflosses.

  • Speaker #2

    Elle nous montre que des solutions existent.

  • Speaker #1

    Vous les mettez en l'air tous les jours. Et que ces solutions ne résident pas seulement dans les technologies, mais dans les liens. Donc,

  • Speaker #3

    à Besançon, je vous invite à trois choses. Continuer trois choses.

  • Speaker #1

    Écouter. Écouter les habitants, les équités. Écouter les signaux faibles, la fatigue, la peur, le débourragement. Deuxième, c'est dialoguer. Créer des espaces où le dialogue et le désaccord est fécond. Où les décisions sont partagées et où la parole s'afflue. Et enfin, relier. Relier la technique à la justice, l'efficacité à la dignité. Et l'Europe a ceci fait. Parce qu'au fond, ce que nous voulons, c'est une énergie propre dans une société qui se défait de ses arrondissements. Une société où on ne se bat plus pour se chauffer, mais pour s'entraider. Où la beauté du monde que nous construisons, nous fait enfin la justice que nous promettons. Et c'est peut-être ça la vérité de la transition énergétique. Le moment où la puissance de nos réseaux rencontre la chaleur de nos relations humaines.

  • Speaker #2

    Donc on va y aller. D'autres questions ?

  • Speaker #1

    Si vous avez des questions, ou d'avez-marre, ou de réaction, c'est toujours difficile de se lancer en panier. Merci, bonjour.

  • Speaker #4

    Oui, bonjour. Vous avez dit qu'en Irlande, les médecins pouvaient prescrire des travaux. Qui s'est quitté la 15e nation, on l'a dit, irlandaise ?

  • Speaker #1

    Alors, il ne s'est pas la question de l'assurance maladie, c'était vraiment l'idée, c'était d'identifier, grâce à ce mécanisme, les ménages qui auraient besoin d'interaction supplémentaire. Parce que ce sont souvent des ménages qui ne vont pas à ces rappels, à les structures souciables, etc. Et donc, l'idée, c'était vraiment de pouvoir les identifier via ce mécanisme-là. Ensuite, c'était baillé par les différents outils financiers dans le terrain où se sert.

  • Speaker #2

    On peut faire pareil, il y a des médecins qui prescrivent de visite aussi, et de cas de mal-mence à la maison.

  • Speaker #0

    Voilà, spécialement, tu as souligné, c'est le travail aussi avec le médecin de famille,

  • Speaker #1

    qui est un médecin de proximité qui connaît bien la famille, mais il n'apparaît pas.

  • Speaker #2

    Il gère d'autres choses, mais il n'a pas forcément conscience du fait que c'est le logement qui te ramène à la maison.

  • Speaker #1

    Et donc, savoir créer des liens, peut-être inviter des médecins, ça pourrait être aussi quelque chose pour parler.

  • Speaker #3

    En complément, il y avait un écart à la maison d'habitat, on était à Fran, et en fait en janvier on va travailler avec la maison de santé, parce qu'en fait la maison de santé regroupe les médecins, de façon à ce que la maison de santé sache qu'il y a des permanences pour les personnes, pour la rénovation ou l'adaptation du logement en cas d'envie du liéisement. Donc c'est vraiment le rapprochement santé-habitat et quelque chose au Cameroun, pas vous ?

  • Speaker #5

    Oui. J'avais une petite question. C'est pour votre présentation qui était très inclusive, justement, qui avait en lumière aussi le public cible invisibilisé et aussi sur les questions d'intersectionnalité. La question que j'aimerais vous poser, c'est est-ce que vous pensez que cette vulnérabilité, qui est une question structurelle, peut se résoudre ? par une organisation qui est justement, elle, structurelle et systémique. Est-ce que la réponse ne peut pas venir ? On ne doit pas venir d'abord, effectivement, de la raison qui est à Fornep. Je n'explique pas les lieux, j'entends bien. Mais est-ce que vous avez l'équipe, effectivement, de choses qui ne sont pas institutionnelles, où les personnes elles-mêmes puissent réellement reprendre possession, on va dire, des logements, comme ça se faisait à l'époque, pour construire sa maison, et c'était tout le quartier ? qui venaient participer aux essais du voisin, etc. D'où misait-il, on va dire, populaire de cet ordre-là ?

  • Speaker #2

    C'est effectivement ce qui est au cœur de ce nouveau barrios européen,

  • Speaker #1

    l'idée d'une approche par quartier, pas seulement par logement, mais par quartier. Et je trouve que c'est vraiment très inspirant, parce que finalement, quand on parle de logement en discipline, en fait, on entrepresse dans une logique de marché. On s'est rendu compte que la logique de marché,

  • Speaker #0

    ça peut être problématique. On a vu Tchô ! On voit aussi, par exemple, dans les grandes villes, plus on va dans la logique de marché,

  • Speaker #1

    plus on a des problèmes de...

  • Speaker #2

    de frais d'immobilier de saumon, de moyens de loyer de saumon, de gentrification, etc. Alors que la Ausha par quartier, en cas de fermeture du lien,

  • Speaker #1

    il permet que les personnes restent. Et ça, c'est très problématique. C'est quelque chose que je m'en reviens à identifier au cours des années. Et je pense qu'on ne veut que s'élever des initiatives qui veillent à promouvoir une autre manière de faire.

  • Speaker #2

    Bonjour, je travaille de social dans les quartiers et merci pour la présentation très claire. J'avais une question par rapport au Front européen. On va seulement aller au livre comme départemental qui est la vitesse où on a le temps, pas en lien avec le bailleur. On travaille énormément avec le CIM. Dans le quartier où j'interviens, à l'entourchant, il y a un gros problème de moisissure.

  • Speaker #3

    On a juste un bailleur avec cuir, on n'arrive pas à avoir d'attache.

  • Speaker #2

    Et pour aussi revenir sur l'histoire des médecins, les médecins, il y a un service au CHU qui fait des ordonnances sur l'impact sur les tromées des enfants, principalement. C'est comme ça qu'ils arrivent à faire avancer les travaux avec les bailleurs. Mais ma question, c'était par rapport au faux VPN sur la rénovation, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, au-delà, il y a... Nouvelle... qui va être désé dans les prochaines années, qui s'appelle donc le Fonds social pour le climat. Le problème, c'est qu'il y a une assez nidée. Quand j'ai parlé de 86 milliards, je parle pour tout le reste. Donc, évidemment, c'est pas avec ça qu'on va réussir à tout dénouer. L'idée, c'est... Maintenant, c'est la poche de l'Urbaine d'essayer de dire maintenant, ça peut nous servir pour débloquer l'accès à d'autres...

  • Speaker #0

    Voilà. Après, en matière de fonds, on revient... procédures et des mécanismes, il y en a 14.

  • Speaker #1

    Il y a différentes manières d'y arriver. Il y a par exemple des approches régionales, très souvent avec des projets en revient. Je sais que deux ans sont faits par produits en revient, etc. C'est très complexe d'y accéder. Mais après, il y a des choses plus opérationnelles qui font ça de manière un peu plus locale. À ce titre, je pense que ça peut être intéressant de s'approcher de la région et des fois aussi, on appelle ça un intérêt. parce qu'il peut y avoir des collaborations à faire aussi au niveau, avec l'Allemagne, avec la Suisse qui sont assez proches, puisque la Suisse fait partie des programmes,

  • Speaker #2

    alors quand ça fait, je me dis. Oui, je me permets, Antoine de Rondier,

  • Speaker #3

    encore merci pour les fonds sociaux dans Penseurs européens, c'est le département qui gère. Nous, on s'est rendu ce projet européen, il y a la zone, et c'est extrêmement complétité. Il y a fort de sujets sur la trichéité nerveuse.

  • Speaker #2

    Il y a face aux géparins, donc on a réussi à rentrer dans un avec l'OGDN. Et sinon, pour Émoisissure, on a été doré à la paire Pouillot de l'Athènes, grâce à l'ADSAN qui nous avait informé de cette opportunité, sur l'axe précarité énergétique Émoisissure pour le logement. Donc, on vient de démarrer, on travaille avec les CSI, le Crono-Environnement, la même équipe des WAFTS, mais à ce point, on n'aura pas d'entrée de santé. donc vous leur dites comment les personnes nous dépriment, mais vraiment socio-économique, donc la précarité énergétique. Donc,

  • Speaker #1

    est-ce qu'on peut établir un lien de corrélation entre précarité énergétique et moins-sûr, les cas échéants, quelle bouche, quelle c'est la concentration ? Et donc, vraiment identifier les causes, on aura aussi autant de travail d'éducation par résidence, avec un débat d'études. Et puis, on va travailler aussi des usages,

  • Speaker #2

    parce que dans le moins-sûr, il y a un parti structuré, mais il y a un parti aussi des usages.

  • Speaker #1

    Et donc, tout ce travail va dérouler en 2026. Et à la fin de l'année, on va faire une deuxième campagne de mesure pour vérifier l'efficacité de ce qu'on aura fait. Et donc, on aura tous les résultats en 2027. Et donc, on va s'appuyer évidemment sur les travailleurs sociaux qui travaillent.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr, il va y avoir des cibles parce qu'on commence à éloquer un savoir-faire. Donc, pour nous, on est une équipe qui n'a pas pour nous d'en avoir cette étude. Sinon, on serait dans une volonté de talent.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plein d'autres questions. Et pour rapport à Paco, on ne te parle pas du tout de... Des raisons informelles,

  • Speaker #2

    je pense qu'il y a Lara,

  • Speaker #1

    dont on parlera en deuxième partie, au nom de Julien Javet des Horses et Vaines.

  • Speaker #2

    Bonjour, merci pour cette présentation. Je vais revenir sur une phrase que vous avez dite, à un moment donné que j'ai trouvé très intéressante. Vous disiez,

  • Speaker #1

    c'est l'architecture de notre système énergétique qui crée cette vulnérabilité et qu'il fallait modifier cette architecture. Et dans cette architecture, il y a le marché de l'électricité. Et le nouveau marché de l'électricité, c'est le qu'il a été... mis en place un nouveau de l'Iran 4 qui va renforcer finalement cette vulnérabilité, puisque c'est la fin des tarifs réglementés et on a des coûts qui sont très très loin, des coûts de revient réels, et donc finalement on voit que... Le fait de ne pas avoir un marché public de l'électricité crée des inégalités et font que les puits pour les ménages et pour les petites entreprises sont très importants et créent de la vulnérabilité. Donc finalement, est-ce qu'il n'y a pas une contradiction entre l'ensemble des politiques européennes qui se veulent volontaristes pour faire face à cette vulnérabilité et finalement à un projet,

  • Speaker #2

    enfin une gestion néolibérale de la ressource énergétique ? Quand on a un projet néolibéral qui finalement est en contradiction avec cette volonté de diminuer cette vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Alors, il faut se dire que les marchés n'ont jamais été construits pour répandre sa justice. Mais les marchés énergétiques ont été construits pour de sorte à ce que les flux énergétiques circulent entre les différents pays. La France a un cadre très spécial, vraiment unique, avec Fouvard-Conquière, Larelle et la femme de Larelle, etc. C'est très, très particulier. Le marché qui a été conçu a été créé pour donner davantage de possibilités d'installer des énergies renouvelables dans des endroits un peu moins centraux. Et donc, aujourd'hui, le marché est fait en sorte... existe pour que finalement, même si on est en Allemagne, on puisse acheter de l'électricité pas chère du Portugal. Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de distorsion sur ce marché.

  • Speaker #0

    Il y a encore énormément de subventions aux énergies fossiles.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de subventions à des mécanismes qui finalement leur affectent bien les besoins.

  • Speaker #0

    De dire que le marché est problématique en lui-même, Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Honnêtement, je ne sais pas. Je me pose aussi la question. J'ai posé la question l'année dernière à la convention. Pour qui est-ce qu'on fait ces marchés ? Je pense que c'est toujours la question qu'il faut poser. Mais ce qu'il faut se dire, c'est que DRL, il faut réussir à comprendre comment ajuster ces règles-ci. Parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, pour déterminer le prix de l'électricité, il faut se baser sur les prix du gaz. L'Estaing a décidé de se vésoler d'un récessionnisme et a pris l'électricité aérodorlamme, notamment dans le sens qu'on voit, qui sont bien au plus bas. C'est aussi un exemple qui, à mon avis, va vraiment faire victime dans les prochaines années aussi. Donc, voilà. Le marché, le truc, c'est que ce n'est pas seulement nous ce qu'on voit sur notre côté, la capture qu'on reçoit, mais c'est vraiment un ensemble de mécanismes qui fonctionnent à différents moments. C'est pour ça que c'est difficile, vraiment, je pense, d'avoir une réponse solide, définitive, etc. Parce qu'il y a des moments où on a dû, plus les marchés fonctionnaient. On a réussi à ne pas avoir de coupure parce que, justement, on a eu des marchés, on a eu des circulations d'énergie, etc. Mais à d'autres moments, effectivement, ils peuvent aussi avoir renforcé des absurdités.

  • Speaker #6

    Donc, Christophe Poizat, je suis à la direction de l'UCL de l'IERJ,

  • Speaker #5

    la Viguée de Brosson.

  • Speaker #6

    Donc, vous allez écouter avec beaucoup d'attention notre référage à l'Ibou de l'Europe. Je t'approche un peu de cohésion, en ce moment, des formations de techniciens pour certains, des formations en sociologie. Et de nous rapprocher, je pense que c'est de la plus forte force, avec ce travail qui est déjà lancé, avec ce que fait le SEME et l'AR. J'ai profité discrètement, pour le déroulement de cette apalodie, j'ai disposé un capteur de CO2, qui va peut-être nous aider à faire la transition. Puisque, ça fait déjà deux mois qu'on a dépassé le seuil de 1500 ppm, c'est le seuil à partir duquel il faudrait ouvrir les fenêtres. Donc actuellement,

  • Speaker #5

    on met un café à 1,600 ppm. Voilà, on n'a pas chez eux une de ces ppm. Nous savons qu'à l'extérieur,

  • Speaker #6

    on respire de fin l'air qui est à 450 ppm. Et avant, on avait 1,500 ppm. On était à moitié. C'est qu'un petit château.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas ouvrir la salle ? On s'attend bien parce qu'on va faire une pause. C'est d'accord. On sort une dernière question ici, moi encore. Allez chercher le café,

  • Speaker #2

    il vous l'aura offert. Je vais poser la question pendant quelqu'un, ça peut être un peu...

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté. J'ai voulu partager ce moment de Besançon parce que ça m'a ramenée à pourquoi j'ai commencé à être énergique au premier lieu. Les gens réels, les vies réelles et le espace où la politique rencontre l'expérience quotidienne. Next time, we go back to conversations, the voices, the ideas, the energy you come here for. But I'm glad you joined me for this tour and it felt necessary. If this keynote made you think differently about vulnerability, Europe or the transition we are trying to build together, then I'm happy you heard it. Maybe you practice your French. A très bientôt for the next episode.

Chapters

  • Introduction to the Episode and Keynote Context

    00:04

  • The Importance of Human Voices in Energy Transition

    00:27

  • Personal Reflections on Energy Vulnerability

    00:54

  • The Disconnect Between Policy and Reality

    02:11

  • Keynote Highlights: Energy as a Human Right

    02:44

  • The Role of Vulnerability in Energy Policies

    05:00

  • Justice and Equity in the Energy Transition

    06:52

  • Building Trust and Dialogue in Energy Governance

    12:09

  • Examples of Successful Local Energy Initiatives

    16:27

  • Three Levers for Effective Energy Policy

    29:25

  • Concluding Thoughts on Energy and Society

    34:15

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Description

This episode is a departure — in the best possible way.

Instead of an interview, Energ' Ethic host Marine Cornelis takes listeners inside the speech she delivered in Besançon for the French Day against Energy Poverty. A space filled with people who meet energy vulnerability every day: social workers, housing professionals, energy advisers, local officials. People who understand the transition not as a strategy, but as the temperature inside a room, the state of a wall, the anxiety behind an energy bill.

The speech is in French, Marine’s mother tongue, because some truths land differently when spoken in the language where they were first felt.

In this reflection, Marine revisits ten years of European policy through the lens of the people these laws are meant to protect. She digs into what happens when efficiency outruns dignity, why energy vulnerability has nothing to do with a simplistic income line, and how equity reshapes the right to energy in a continent living through rising bills and increasingly hostile summers.

You will hear stories from homes across Europe, observations from the frontlines, and a clear-eyed look at what rebuilding trust actually requires: proximity, responsibility, and the ability to confront vulnerability without looking away.

This episode invites you to slow down.
To feel the spaces where policy becomes life.
To remember that energy justice is not decorative language — it is the condition for a society that holds.

A different format for Energ’Ethic.
And a necessary one.

Listen to the full speech.


Energ' Ethic goes out every other week.

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Music: I Need You Here - Kamarius
Edition: Podcast Media Factory 


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© Next Energy Consumer, 2025


Hosted on Ausha. See ausha.co/privacy-policy for more information.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à Energetic. Si vous êtes régulier ici, vous savez le défi. J'invite quelqu'un qui travaille à l'inmai, nous nous asseyons, nous découvrons des idées, nous explorons le côté humain dépassé de la transition énergétique. Et nous faisons tout cela en anglais pour un audience qui est scattée à travers l'Europe et loin de là. Mais aujourd'hui, quelque chose d'autre se passe. Il n'y a pas de visite. L'épisode est en français. Je vous prends avec moi à un moment qui a été important. Le 18 novembre 2025, je suis allée à Besançon pour le Décalage des Propriétés d'énergie. La salle était pleine de gens qui ne pensent pas à la politique ou à l'Europe ou à les salles de conférence. Ils ne prennent rarement le micro, mais ils portent la transition sur leurs épaules. Les travailleurs sociaux, les professionnels de la maison, les conseillers d'énergie, les officiels locaux. Donc, les gens qui ne discutent pas seulement des vulnérabilités, mais les rencontrent quotidiennement dans les corridors, les cuissines et les écoles. Donc, leur parler de l'Europe en français a été correct. C'est la langue dans laquelle j'ai appris le sens de la fragilité et plus tard de la résilience. La langue dans laquelle j'ai pris mes premiers appels des consommateurs en distress. La langue dans laquelle certaines vérités sortent plus claires, moins filtrées. Et quand j'ai stepté dans ce stade, j'ai réalisé quelque chose. Ce keynote ne ressemblait pas seulement à ce bureau, il ressemblait ici, à Energetic. Parce que tout ce que j'ai dit à Besançon se trouve au cœur de ce que ce podcast essaie de faire, connecter la politique à la réalité, l'Europe à ses citoyens, les systèmes à ceux qui les passent. Cette parole est un peu plus... Ça traverse 10 ans de politique européenne, oui, mais ça traverse aussi le domaine où j'ai visité, les voix qui m'ont marqué, les fréquences inconfortables entre ce que nous désignons et ce que les gens souffrent. Et c'est une histoire de vulnérabilité, mais aussi de pouvoir, de ce qui se passe quand la confiance se frappe et de ce qu'il faut pour la rééduire. C'est différent du format usual, mais il porte la même intention, comprendre que la transition n'est pas un puzzle d'ingénierie, mais un projet humain. Donc aujourd'hui, je vous invite à se mettre dans ce bureau avec moi, à écouter comme ils écoutent, à ressentir la tension, l'espoir, l'urgence. Voici le keynote de Besançon, délivré, alors commençons.

  • Speaker #1

    Donc après cette raison de la chance, la réalité, elle avait dit qu'on connaissait encore longtemps. On va passer sur une partie où on va nous optiquer la notion de donnalité de précapitaine énergétique. Et cette année, on a voulu regarder l'Europe sociale pour essayer de trouver des réponses et de masquer la chambre. On a accueilli Marie Pommelis,

  • Speaker #0

    experte en impulsion énergétique juste pour l'ex-énergie-consumer et souvent experte pour la Commission européenne. Donc, bienvenue Marine, et merci beaucoup de tout.

  • Speaker #1

    Merci d'ailleurs, merci à tous. Merci à tous d'être aussi mon nom. J'ai un nouveau travail aujourd'hui, celui de vous présenter et peut-être un visage de l'Union Européenne que vous ne connaissez pas bien. Voilà, je précise que je ne suis pas employée par l'État européen et que les lieux très gens ici, c'est les liens avec ce profil de lieu officiel. Voilà. Deutsch.

  • Speaker #0

    Tu aurais pour raconter quelque chose si vous m'étais arrivé ? À une époque où j'habitais encore Bruxelles, on part dans ma comédie d'hiver en 2012.

  • Speaker #1

    Je travaillais pour le Céalus de médiation belge pour l'énergie, directement en ligne avec mes consommateurs et les consommatrices. Une femme m'appelle, elle vit seule avec son fils dans un appartement trop froid, juste au-dessus de son petit salon de coiffure. Son électricité vient d'être recoupée. Elle ne comprend plus rien. Elle a tout essayé. Rivière le chauffage, espacer les repas chauds, payer ce qu'elle pouvait. Et puis, soudain, l'obscur quitte. De même jour, je me présente dans les bureaux de la commission européenne, plutôt comme ceux que vous voyez de ce côté-là, dans un groupe de travail réfléchi aux innovations du marché de l'énergie pour les consommateurs. Deux fonctionnaires européens. Six représentants des industries et nous. Les représentants de la commission s'enthousiasment des progrès technologiques qui vont bientôt leur permettre de suivre la consommation de leur logement secondaire mensuel.

  • Speaker #0

    Ce jour-là, j'ai compris que la priorité énergétique n'était pas un chiffre sur un...

  • Speaker #1

    ...ni une ligne dans un rapport européen, d'ailleurs en fait il n'y a pas de rapport européen sur le sujet, mais que c'était vraiment une faille dans notre contrat social et un effondrement de la confiance entre citoyens et institutions. Et ce jour-là, j'ai compris qu'il était temps de mettre les personnes au centre des politiques européennes. et les politiques publiques sur l'énergie. Et j'ai aussi compris que la vulnérabilité a des deux mondes au visage, mais que si on ne le regarde pas dans sa direction,

  • Speaker #0

    on ne la voit pas.

  • Speaker #1

    Ces visages, je les ai vus dans les logements mal isolés du nord de la France, ou voulons dans la partie Est, dans des immeubles humides de Turin, la ville où je vis, ou bien sous les toits surchauffés d'Athènes. Je les ai vus s'infiltrer partout où le confort disparaît, par le froid. mais aussi par la chaleur et par la solitude. Et aujourd'hui, même si à Vesançon, symbole d'une France industrielle et résignante, elle s'installe dans les interstices. Non plus seulement que le chauffage qui est trop cher, mais aussi parce que progressivement les étés deviennent étouffants. Parce que les murs retiennent de plus en plus la chaleur et parce que nos logements n'ont pas été conçus pour ce monde qui s'échauffe. La précarité énergétique ne touche pas seulement ceux et celles qui manquent d'argent, comme l'a montré le précédent intervenant, mais elle atteint celles et ceux qui manquent de protection, d'information ou bien d'attention. Et elle atteint ceux et celles que le système ne voit plus. Et c'est ça le vrai drame. La vulnérabilité énergétique n'est pas qu'un problème technico-social, c'est une question de démocratie. Et c'est ce que le BAPE a fini par percevoir. à travers des chiffres que vous voyez ici. Parce que l'Europe, pour des dernières années, et nous nous rechoquons, a compris que la transition énergétique ne tiendra que si elle est juste et équitable. Et faut qu'elle soit juste et équitable, elle doit s'envaciner logiquement pour les institutions capables, des réseaux solides et une société qui donne du pouvoir d'agir. Mais l'Europe pourrait aussi louer. Elle pourrait oublier les progrès qu'elle a fait au cours des dix dernières années.

  • Speaker #0

    Car nous vivons un moment bascule, comme vous le savez tous.

  • Speaker #1

    La transition énergétique pulte en débats de spécialistes, mais souvent devient une bataille culturelle, économique, presque existentielle. Mais quand 10,6% des eurobiennes déclarent ne pas pouvoir se chauffer correctement leur logement,

  • Speaker #0

    qu'aux certains effets, les vagues de chaleur provoquent plus de 60 000 morts évitables,

  • Speaker #1

    quand trois quarts des bêtes semences sont inefficaces énergétiquement, 75% sont dans la catégorie D et en dessous, Quand le prix d'énergie vacille la confiance dans l'Union, il ne s'agit plus d'efficacité ou de compétitivité, il s'agit de justice, d'équité, de confiance et de solidarité. T'as pu ce que c'est l'énergie aujourd'hui ? C'est surtout un moyen d'accéder à d'autres services essentiels. Elle soutient nos quilles et notre liberté. Se chauffer, évidemment, mais se rafraîchir aussi. Se laver, se cuisiner, se connecter. Étudier, travailler, conserver ses médicaments ou accéder à des soins. Sans elles, nos vies sont bien plus fragiles. Il n'y a pas de participation réelle à la vie collective. On pense ça.

  • Speaker #0

    On ne peut pas. On l'apparence, mais d'autres suces.

  • Speaker #1

    Donc quand l'accès à l'énergie se fragilise, les droits se fragilisent aussi. Et avec eux, le sentiment mène d'appartenir à la communauté politique. On devient vulnérable.

  • Speaker #0

    On confond trop souvent pauvreté et vulnérabilité énergétique.

  • Speaker #1

    La pauvreté décrit une situation économique. La vulnérabilité décrit un système de dépendance et d'hôtes justices croisés. Elle touche l'homme âgé isolé qui ne reçoit plus ses petits-enfants car il ne peut rien leur faire à manger. Le jeune locataire qui a honte dans son appartement humide et minuscule. La famille en zone périrobaine qui vit dans un palillon mal isolé et dépense sa voiture pour le moindre dépassement. Le travailleur précaire, l'étudiant qui se chauffe au cours,

  • Speaker #0

    la femme seule qui évite d'allumer la lumière pour ne pas faire exploser la facture,

  • Speaker #1

    mais qui trouve toujours une couverture à jeter sur le lit de ses enfants. La vulnérabilité traverse ces classes sociales,

  • Speaker #0

    nous pouvons le voir,

  • Speaker #1

    mais elle naît de la qualité du logement, du type de réseau auquel on a accès, de la parification énergétique, du climat, du numérique. Par deux, 45%

  • Speaker #2

    de la population européenne qui est vulnérable. Un point de vue numérique qui ne sait pas se servir des outils numériques.

  • Speaker #3

    Cette vulnérabilité a dit une chose.

  • Speaker #1

    Nous avons construit un système énergétique qui enquiffie les inégalités, qui est devenue au contraire, la précarité. C'est par l'État, la vulnérabilité, l'architecture. Et c'est cette architecture que nous devons aujourd'hui déconstituer. Quand j'ai commencé à travailler sur ces sujets,

  • Speaker #4

    Les montous, 2011-2012,

  • Speaker #1

    se parlaient d'énergie de justice dans la mère-phrase. Récit franchement naïf. L'énergie, c'était l'affaire des ingénieurs,

  • Speaker #2

    les traders, son marché, des techniciens. Certainement pas des... Le social, c'était les collectivités,

  • Speaker #1

    les associations, les travailleurs de l'ombre.

  • Speaker #2

    C'était l'assistanat.

  • Speaker #1

    Entre les deux, un vide, il marche. Mais en 2015, les choses ont commencé à changer. On a vu notamment l'union de l'énergie croire le jour. L'union d'énergie, c'est l'Union européenne qui décide enfin de coordonner ses politiques de sécurité, de solidarité, d'efficacité et d'innovation. Ouf ! En 2011,

  • Speaker #3

    c'est aussi l'année des accords de Paris pour le climat. On s'en souvenait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas de la même incidence. Parce que... Derrière les accords de Paris et derrière cette union de l'énergie,

  • Speaker #1

    on a la société ciliée, des ONG, des citoyens, des collectivités, les chercheurs, mais également les élus du Parlement européen, qui a mis l'Europe face à ses responsabilités. Et ainsi, les marches dans le climat, les associations de consommateurs, le médiateur, les maires des îles, en première ligne, auront abri une évidence. On ne peut pas décarboner une société injuste et inéquitable. On ne peut pas seulement demander des efforts. à celles et ceux qui se serrent déjà tous les jours la santé. Et finalement, on finit par comprendre que la transition ne réussira pas si elle n'appartient aux experts. Sommez cette première photo avec les deux situations dans la même journée. Voilà, la transition besoin d'adhésion, de confiance et d'humanité.

  • Speaker #2

    Et donc ce dialogue... parfois à confrontation,

  • Speaker #0

    parfois à apprentissage,

  • Speaker #1

    a été fondateur. Il a ouvert la voie au Clean Energy for All European Package, donc le paquet énergie propre pour tous.

  • Speaker #0

    On a tendance à oublier, mais c'est pour tous et fondamental dans ce paquet énergie.

  • Speaker #1

    Et donc, entre 2016 et 2019, ce paquet législatif pour tous a changé beaucoup de choses. Il a posé les bases d'une Europe sociale de l'énergie.

  • Speaker #0

    D'abord, il a donné un visage consommateur.

  • Speaker #1

    non plus Seulement un usage passif, mais un acteur à part entière de la transition. Désolé, les consommateurs et les consommatrices ont le droit de produire, de stocker et de partager leur énergie. Les comités énergétiques sont repenus. Ensuite, il a appris la protection des clients vulnérables, un devoir de prévention, de transparence, de service public. Et enfin, il a restauré une gouvernance participative. Chaque État doit planifier, prendre en compte et dialoguer. Je vous garantis. que ce n'était pas évident. En 2017, ce changement a trouvé un rangement politique un peu plus explicite avec le socle européen des droits sociaux. Ce texte classe les besoins essentiels auxquels chaque personne doit avoir accès de manière abordable et sûre, vraiment au centre,

  • Speaker #2

    au même titre que l'eau, le logement ou la santé.

  • Speaker #1

    Il affirme que l'accès à des services essentiels... Les services énergétiques sont essentiels, c'est une condition de dignité et qu'il appartient aux États de garantir cet accès pour tous. pour celles et ceux qui peinent à faire un droit. Ce socle, certes non contrélant, est une boussole politique, tout de même qui guide l'ensemble des réformes européennes, de la tarification à la rénovation, et rappelle que l'énergie n'est pas un produit comme un lot, mais un pilier de la citoyenneté sociale européenne.

  • Speaker #0

    Ainsi,

  • Speaker #1

    en 2023, l'étité entre explicitement dans la définition Et dans l'action, la directive refondue sur l'efficacité énergétique reconnaît désormais la précarité énergétique comme le manque d'accès aux services énergétiques essentiels qui garantissent les conditions de vie et de santé décentes. Chauvage, chaudes, enfondissements, éclairage, alimentation des appareils, et exige que les États membres s'y prioritairement aux images générales. Cette reconnaissance aligne les politiques d'efficacité sur une logique de droit et de capabilité, au pays comme on prie. en fonction de ses moyens, et créer un lien direct avec la directive sur la performance énergétique des bâtiments, qui priorise la rénovation des bâtiments les moins performants dans le plan nationaux de rénovation. J'espère que je ne vous ai pas perdu. Et surtout,

  • Speaker #0

    avec cette directive, liée à ces directives, la notion d'équité prend une profondeur nouvelle,

  • Speaker #1

    car ces directives reconnaissent explicitement que la vulnérabilité n'est jamais uniforme, mais qu'elle dépend de ses pensances personnelles et sociales.

  • Speaker #2

    En réexemple,

  • Speaker #1

    la directive sur l'efficacité énergétique demande de tenir compte des différences de genre, d'âge, d'état de santé, des situations de handicap, de l'appartenance à une minorité de personnes ou à l'écart, des situations de galères financières et professionnelles qui rendent nos renforts de base encore plus difficiles à atteindre. Cette reconnaissance est essentielle. Elle ouvre la voie à des politiques intersectionnelles.

  • Speaker #2

    J'en peux aucun, mais c'est un mot important.

  • Speaker #1

    Ces politiques qui ne restent pas seulement à un ménage type ou à une famille imaginaire, mais aux situations bien réelles que vous connaissez bien d'autres mois. La mère seule avec des enfants, l'homme ou la femme âgée qui vit seule dans un logement beaucoup trop grand et inadapté, ou bien un jeune qui a dû quitter sa famille parce que son orientation sexuelle n'était pas acceptée, ou bien le port d'une famille rome qui vit dans un logement très décliné. Autant de situations différentes qui exigent des réponses différenciées. Evident. mais adapté et équitablement distribué. Car c'est cela aussi l'équité, voir des personnes dans leur onde d'excité et ajuster des solutions en fonction de leurs besoins réels. Et c'est un vrai changement de paradigme, parce qu'avec ces mesures, l'énergie est plus seulement un marché, fait de cas un espace de droit, où l'équité oriente autant que la norme et la mise en œuvre. Mais finalement, c'est dans les crises que se teste la solidarité. Le Covid, la guerre,

  • Speaker #2

    l'infusion, les inondations, les sécheresses, les calculs, tout cela, chaque année, met les systèmes en.

  • Speaker #1

    Et la précarité énergétique ne devient plus une situation marginale, mais une menace pour des millions d'Européens et d'Européennes, et pour la sécurité et pour la cohésion de l'Union. Et l'Union,

  • Speaker #0

    à chaque fois,

  • Speaker #1

    aurait pu céder à la panique. Mais au contraire, à chaque fois, l'Union a réussi à réagir avec un mélange. assez inédit de réalisme et d'audace. Bref,

  • Speaker #0

    ils ont alors encouragé à plafonder les prix, nous en parlions à l'instant, à réformer les échanges, la manière dont on calcule les fruits de l'énergie,

  • Speaker #1

    à organiser la solidarité entre les étapes, à réinvestir dans les ventes restructures et surtout à intégrer la justice sociale au cœur du Green Deal. Green Deal, c'est le pacte vert pour l'Europe, c'est-à-dire une stratégie globale de l'Europe pour être l'ancien du ministre.

  • Speaker #0

    avec l'idée qu'il y ait un autre climat climatiquement en 2050. De ce fait, trois types de décisions européennes structurent aujourd'hui notre avenir. Les premières qui sont les nains.

  • Speaker #1

    Par exemple, les étiquettes énergie, les standards d'éco-conception. Vous savez, quand vous achetez une machine à laver ou un lave-vaisselle, vous avez les étiquettes. Ces étiquettes, elles ont produit que on a progressivement interdit ou supprimé des marqués les produits moins efficaces. Et ces standards,

  • Speaker #0

    ils sont désormais suivis partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Et ces appareils-ci montrent que plus de 130 millions de tonnes d'énergie primaire vont être économisées d'ici à 2030 grâce à ces standards qui viennent ici d'Europe. Voilà. Et donc, l'union derrière chaque geste d'achat,

  • Speaker #2

    même s'il semble plus lourd ou plus anodin,

  • Speaker #1

    Promis une politique qu'il dit qui oriente sur les marchés et protège aussi d'une certaine manière les ménages. Le deuxième qui l'est dit, ce sont les cadres. Par exemple, les directives sur l'efficacité énergétique en Chouvardier, ou bien la performance des bâtiments, imposent des trajectoires de sobriété et la rénovation prioritaire des bâtiments les plus énergivores. Les mesures que vous voyez en France sont souvent le reflet de mesures plus larges prises à Bruxelles. Et donc, les États doivent planifier sur leurs environs de porte. On a à la fois le côté de la carotte, le bâton, et aussi le tambourin pour prévenir. Et enfin, les filets. Le fonds social pour le climat,

  • Speaker #0

    je vais avoir joué mon lien dessus, mais c'est plus de 86 milliards d'euros pour soutenir les pêcheurs vulnérables,

  • Speaker #1

    financer la rénovation et décardonner la mobilité.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il est temps de faire des études sur la mobilité. Parce que pour la première fois, la redistribution est écrite dans le mécanisme, dans la mécanique même de la transition énergétique européenne. D'accord ? Parce que l'Europe a fini par reprendre une chose essentielle, ses instruments de sens, noms de sens. que s'ils sont appropriés. Les règles européennes ne sont pas des ordres venus d'en haut, ce sont des cadres ouverts à la co-instruction.

  • Speaker #2

    Ici aussi dans l'atome 3. Et je pense que c'est important de le rappeler, mais la transition énergétique,

  • Speaker #1

    ça ne se joue pas à Bruxelles ou c'est certainement pas en train de se jouer à Belém au Brésil où il y a des discussions sur la co. Elle se joue ici. Elle se joue dans l'état de victoire avec des réseaux capables comme Roux. des institutions solides et puis des acteurs sociaux qui traduisent la langue en pouvoir d'agir. Alors j'aime bien penser à une ville en destin qui s'appelle Sarabursa.

  • Speaker #2

    Veilleur, je pense que tu peux me corriger sur la prononciation.

  • Speaker #1

    Donc cette ville de Saragosse, elle a plus ou moins la taille de Besançon. Et elle a connu certainement les mêmes défis qu'ici. Les habitants fuyant du centre-ville, des quartiers vieillissants, des veines de chaleur extrêmes. Peut-être entre tout à fait là. Vous êtes proches ? » Et surtout, on m'a dit « mais le trait pareil » .

  • Speaker #2

    Mais plutôt que de chercher des solutions techniques, seulement des solutions techniques, ils ont commencé par écouter. Ils ont fait des atobis citoyens qui ont réuni des habitants, des architectes,

  • Speaker #1

    des travailleurs sociaux, des ingénieurs. On a reconcé les cours d'immeubles, les voitures, la ventilation, l'eau, la végétation. Et chaque projet est devenu un exercice de démocratie. Les économies d'énergie ont été bien évidemment suivies, mais le plus grand gain a été la fierté collective. Les habitants ont retrouvé la pafiance. Ils n'étaient plus seulement des bénéficiaires d'une politique, mais des co-auteurs de la transition. Et c'est vraiment ça, l'horreur sociale. C'est la capacité d'un territoire à se transformer par le dialogue. Et ce lien entre beauté, gouvernance, dignité, solidarité... Cette précision se défend du nouveau Bauhaus européen. C'est un terme allemand qui représente, je ne sais pas si vous êtes amulé du Bauhaus des années 1920-1950, c'était un petit peu utopique à la base, mais arté autour de belles idées que le beau devait être accessible à tous. Et il y a cette initiative nouvelle, le nouveau Bauhaus européen, reprend un peu ses codes avec la dimension de durabilité, dimension de beauté et dimension d'inclusion. Et c'est une initiative que j'ai la chance d'accompagner et qui se centre profondément dans ces trois valeurs parce qu'elle dit qu'on ne peut pas bâtir la confiance sur des murs tristes, des logements dégradés. Elle reçut ce compromis du minimalisme, vous savez la couche de peinture, Les plus fragiles n'ont pas besoin d'abris temporaires.

  • Speaker #2

    Ils ont droit à des lieux beaux, des lieux confortables et des lieux désirables.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, quand je visite un de ces projets neps du Rapport Backhouse, je vois la politique oranienne dans certains de la plus concrets. Par exemple, des cours et des espaces devant les écoles prend sommet en refuge climatique. J'en ai vu aussi à Deux Encens, mon homme. L'école de ma fille à Turin a exactement ce genre de projet. Il y a par exemple des quartiers flottants autogérés à Amsterdam.

  • Speaker #2

    ou bien des lieux de culture et d'apprentissage, comme le chapiteau à Lisbonne, Barre, devient en plusieurs.

  • Speaker #0

    Et c'est vraiment intéressant de regarder ce que fait l'European Barhouse, parce que ce n'est pas un sloven, c'est une manière de gouverner par les lieux,

  • Speaker #1

    les usages et la beauté. Et à mes yeux, c'est vraiment une des réponses les plus puissantes à la défiance aujourd'hui, montrer que la transition peut être belle, qu'elle peut être visible, qu'elle peut être humaine.

  • Speaker #0

    Est-ce que, soyons honnêtes,

  • Speaker #1

    Vous voyez ça,

  • Speaker #2

    des packs que l'Union Européenne a un jour récuté. Et pendant longtemps, et encore souvent aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elles semblent privilégier la déréglementation, les signes au cri, les indicateurs... technique.

  • Speaker #0

    Et elle a parfois, souvent, oublié que derrière chaque compteur, il y a une,

  • Speaker #2

    voire plusieurs vies.

  • Speaker #1

    Mais depuis dix ans, elle apprend. Elle apprend que la légitimité se gagne par la cohérence entre le discours et les actes, entre le climat et le social, entre les chiffres et les visages. Elle apprend que la confrontation n'est pas une menace, mais un outil. Et c'est dans le désaccord que se forgent les compromis les plus solides. Et c'est ça, l'Europe. Unis dans la diversité. Un espace où on débat, où on corrige, où on s'adapte. Et vraiment, cette lente construction, parfois frustrante, c'est aussi ce qui garantit la durabilité de nos politiques. Ce qui se décide à Bruxelles n'est d'ailleurs que s'il se traduit ici, à Beuvençon ou chez moi à Turin, aux une maison vénovée, une facture maîtrisée, un logement nu isolé ou un quartier plus vivant,

  • Speaker #0

    plus appuyant. Et d'ailleurs, à ce titre...

  • Speaker #1

    L'Union européenne, cet avril, a fait des enseignements. Donc, il va y avoir une initiative sur le logement abordable qui est de pair avec la Subah House. C'est en train d'ouvrir la voie des conditions locales. Ou bien il y a ce fonds social pour le climat dont je vous parlais qui a bossé à ces mesures sur la compensation carbone et des latines en transport côtier qui devrait dégager au moins 86,7 milliards d'euros sous 2026-2032. précisément pour que les minages minéraux ne se retrouvent pas seuls face à la hausse des prix du carbone.

  • Speaker #0

    Cette mesure principale sur les prix du carbone,

  • Speaker #1

    qu'on appelle le CTS2, c'est un peu dans le rat en ce moment, j'aime pas les COP et les apolliers, elle va être en vigueur à partir de 2027,

  • Speaker #0

    ou peut-être 2020 en Suisse.

  • Speaker #1

    Oh, ça reste à voir. Mais ça suppose surtout un travail d'anticipation au niveau des collectivités et des réseaux, comprendre où sont les prix hantés. Mais la commission est légalement en forme préparée à un Citizens Energy Package, donc un paquet citoyen pour l'énergie qui est attendu au début de 2026. Et cette initiative pourrait être assez déterminante à condition de partir de l'expérience vécue des vôtres et de considérer les personnes non comme de simples consommateurs, mais comme co-auteurs de l'avenir énergétique.

  • Speaker #0

    Mais finalement, ces instruments ne changent la vie des gens que si trois conditions sont réunies. D'abord, il faut des personnes, en chair et en os. Et pas seulement des sites, pas seulement des data centers, pas seulement des influence points.

  • Speaker #1

    Mais vraiment des lieux et des types de proximité qui guident les ménages dans la complexité. Droits, factures, travaux, offres autonomiques par exemple. Eh j'ai vraiment beaucoup aimé que vous écriviez non sur blanc, rencontrez-nous pour des conseils. Rencontrons-nous, discutons, voilà, on a besoin de ça. Ensuite, c'est... La mise en œuvre qui va jusqu'au bout. La législation européenne n'a de sens vraiment que si on poursuit l'exécution jusqu'à la porte du logement.

  • Speaker #3

    On vous le fait.

  • Speaker #1

    En coordonnant les collectivités, les services sociaux, les opérateurs, nos agences de santé, etc. Et enfin, il faut une responsabilité claire, le parti. Aux entreprises comme aux institutions, tenir parole, rendre compte.

  • Speaker #3

    La réputation devient une offre à structure de confiance.

  • Speaker #1

    Et les promesses proviennent de la valeur. prennent de la valeur lorsqu'elles se sentent dans les maisons et dans les lits. Ce que j'avance, ça existe déjà. Mireille a parlé de belles choses que vous faites ici, mais il y a d'autres exemples que par exemple en Irlande. Il y a un programme qui s'appelle Wands and Wellbeing qui fait que les médecins peuvent prescrire des rénovations à des patients souffrant de maladies respiratoires proniques. et évite des évaluations officielles qui ont pour trait des bénéfices physiques et mentaux et un baisse et recours au système de santé. Donc un logement chaud et sain, c'est aussi une politique de santé publique.

  • Speaker #0

    En Estade, à Barcelone,

  • Speaker #1

    des postes d'assessorament énergétique sont devenus aussi des intermédiaires de confiance, ancrés dans les quartiers pour défendre les droits énergétiques, prévenir les coupures aussi, ou assainir les factures et reiller les ménages de salades sociaux. En 2024, ces points ont accompagné plus de 15 000 personnes. En Pologne, il y a eu des rénovations massives dans le parc social qui ont causé souvent de larges immeubles appuyés par des fonds de cohésion, de nouveaux fonds européens, améliorant l'isolation et le chopage et abaissant nos factures d'alizé.

  • Speaker #3

    Et enfin, en Hongrie,

  • Speaker #0

    parce qu'on ne parle pas que du froid, mais aussi de la chaleur,

  • Speaker #1

    il y a des plans chaleur santé municipaux. qui sont des plantes d'alerte calcul, ominant des systèmes d'alerte, dit Amand, mais aussi de sensibilisation et des contacts proactifs avec les ménages fragés. Et cela montre comment la coordination locale entre énergie, habitants, santé et sicelle sauve des vies par des vagues de chaleur. Ces exemples confirment l'esthétique des nouvelles directives, mais toutes ces architectures ne suffisent pas si nous ne changeons pas la manière dont nous mettons en œuvre ces politiques. Et donc, c'est ici que tout se joue, dans l'épaisseur des relations humaines, dans la façon dont puis-je vivre, un département, une entreprise ou une association transforme un cadre européen en une métamorphose concrète, à Gartier ou dans l'enjeu.

  • Speaker #2

    À ce moment-là, on a beaucoup des lois, mais finalement, la différence, ce sont...

  • Speaker #1

    les leviers d'impréhension. Et c'est précisément ce qui distingue une transition déclaratique d'une transition prédépeur. Parce que pour que l'Union ou l'Europe sociale existe vraiment, il faut lui donner les piliers d'action clairs, accessibles et cohérents. C'est pour ça que j'aimerais vous proposer trois leviers concrets, trois points d'appui à activer dès maintenant pour passer d'une politique de principe à une politique de résultat, si vous voulez. Et vous pouvez les utiliser pour challenger et pour discuter. Je vous observe. Le premier, c'est faire du droit à l'énergie un droit effectif. Parce que l'accès à l'énergie vitale doit devenir un socle universel, reconnu et garanti.

  • Speaker #3

    On n'est pas en coin. Tout à fait. On s'en accroche, mais on n'est pas en coin.

  • Speaker #1

    Et l'accès à l'énergie,

  • Speaker #3

    ce n'est pas une aide ponctuelle, mais un principe. Nul ne doit avoir à choisir pour se chauffer, se nourrir ou se speler.

  • Speaker #1

    D'accord ? Le droit à l'énergie, c'est la condition matérielle de la dignité.

  • Speaker #0

    Le deuxième levier, c'est mettre la gouvernance au fond. La gouvernance,

  • Speaker #1

    c'est que chaque politique énergétique doit intégrer le dialogue, la concertation et la médiation. Ne faire rien sans l'accord et parti en serment. Ça suppose aussi prendre le cas d'anticiper l'effet.

  • Speaker #2

    Les projets réussis pour les citoyens comprennent comment et pourquoi les décisions sont prises. Sur le long terme, c'est ce qu'ils font chier.

  • Speaker #1

    Et le temps consacré au dialogue, ce n'est pas l'utent d'avis, c'est un investissement. dans la conscience, que cette transition est là pour nous. Et enfin, le dernier levier, c'est du relier ingénierie et inalienité. Les territoires ont besoin d'espaces hybrides, comme les hubs du logement durable, où les architectes, les urbanistes, les travailleurs sociaux et les habitants peuvent penser ensemble le confort et la sobriété d'aujourd'hui mais de demain aussi. La technique ne vaut que si elle est. C'est la lourde ronde de la Viernelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est une articulation,

  • Speaker #1

    quand on a besoin d'équité, gouvernance et pouvoir d'agir, qui fait émerger une Europe différente. Une Europe qui s'interroge sur qui bénéficie, qui participe, qui décide et qui rend visible ceux et celles qui ont été invisibilisés trop longtemps. C'est une Europe qui fait de la capacité d'agir un indicateur de réussite. Une Europe où la transition est co-conspète.

  • Speaker #2

    Une Europe qui avance par la clarté, la cohérence et l'équité. Une Europe qui reconnaît la justice énergétique,

  • Speaker #1

    demande autant d'ingénierie, plus d'empathie. Autant de finances que peut-être. Mais cette Europe que nous construisons ensemble doit aussi affronter la réalité plus dure, c'est celle du financement, de la transition au terrain de tensions sociales, du risque d'inégalité si nous ne tenons pas de la promesse.

  • Speaker #0

    Donc c'est ici que ce fonds s'occupe pour le climat de l'essentiel.

  • Speaker #1

    L'Union KFAS a un manque d'investissement pour le climat, estimé à plus de 400 milliards d'euros par an.

  • Speaker #2

    En parallèle, on a le coût de la vie qui fragilise la cohésion sociale.

  • Speaker #1

    Et puis, cet ETS2 dont je vous parlais, c'est un ETS2 de transfert. Seulement à partir de 2021, ça va être voir 2028. Les États membres sont en train d'essayer de le repousser. Mais l'impact, ça se sentira plus tôt. Il faut préparer dès maintenant les principes protecteurs. Et donc, je pense que c'est important de souligner ce point de tension entre ambition et confiance. entre investissement et justice,

  • Speaker #2

    qui va nous pousser à inventer et réinventer une Europe de justice et de fachos.

  • Speaker #1

    Parce que l'Europe, vous le savez, est sur une région presque au front de sa bière. Elle s'est bâtie sur la paix. Elle s'est aussi bâtie sur les marchés. Mais demain, elle s'y armera sur la justice et la pauvreté. Et la vulnérabilité énergétique, elle est notre miroir. Elle réveille nos failles et nos reflosses.

  • Speaker #2

    Elle nous montre que des solutions existent.

  • Speaker #1

    Vous les mettez en l'air tous les jours. Et que ces solutions ne résident pas seulement dans les technologies, mais dans les liens. Donc,

  • Speaker #3

    à Besançon, je vous invite à trois choses. Continuer trois choses.

  • Speaker #1

    Écouter. Écouter les habitants, les équités. Écouter les signaux faibles, la fatigue, la peur, le débourragement. Deuxième, c'est dialoguer. Créer des espaces où le dialogue et le désaccord est fécond. Où les décisions sont partagées et où la parole s'afflue. Et enfin, relier. Relier la technique à la justice, l'efficacité à la dignité. Et l'Europe a ceci fait. Parce qu'au fond, ce que nous voulons, c'est une énergie propre dans une société qui se défait de ses arrondissements. Une société où on ne se bat plus pour se chauffer, mais pour s'entraider. Où la beauté du monde que nous construisons, nous fait enfin la justice que nous promettons. Et c'est peut-être ça la vérité de la transition énergétique. Le moment où la puissance de nos réseaux rencontre la chaleur de nos relations humaines.

  • Speaker #2

    Donc on va y aller. D'autres questions ?

  • Speaker #1

    Si vous avez des questions, ou d'avez-marre, ou de réaction, c'est toujours difficile de se lancer en panier. Merci, bonjour.

  • Speaker #4

    Oui, bonjour. Vous avez dit qu'en Irlande, les médecins pouvaient prescrire des travaux. Qui s'est quitté la 15e nation, on l'a dit, irlandaise ?

  • Speaker #1

    Alors, il ne s'est pas la question de l'assurance maladie, c'était vraiment l'idée, c'était d'identifier, grâce à ce mécanisme, les ménages qui auraient besoin d'interaction supplémentaire. Parce que ce sont souvent des ménages qui ne vont pas à ces rappels, à les structures souciables, etc. Et donc, l'idée, c'était vraiment de pouvoir les identifier via ce mécanisme-là. Ensuite, c'était baillé par les différents outils financiers dans le terrain où se sert.

  • Speaker #2

    On peut faire pareil, il y a des médecins qui prescrivent de visite aussi, et de cas de mal-mence à la maison.

  • Speaker #0

    Voilà, spécialement, tu as souligné, c'est le travail aussi avec le médecin de famille,

  • Speaker #1

    qui est un médecin de proximité qui connaît bien la famille, mais il n'apparaît pas.

  • Speaker #2

    Il gère d'autres choses, mais il n'a pas forcément conscience du fait que c'est le logement qui te ramène à la maison.

  • Speaker #1

    Et donc, savoir créer des liens, peut-être inviter des médecins, ça pourrait être aussi quelque chose pour parler.

  • Speaker #3

    En complément, il y avait un écart à la maison d'habitat, on était à Fran, et en fait en janvier on va travailler avec la maison de santé, parce qu'en fait la maison de santé regroupe les médecins, de façon à ce que la maison de santé sache qu'il y a des permanences pour les personnes, pour la rénovation ou l'adaptation du logement en cas d'envie du liéisement. Donc c'est vraiment le rapprochement santé-habitat et quelque chose au Cameroun, pas vous ?

  • Speaker #5

    Oui. J'avais une petite question. C'est pour votre présentation qui était très inclusive, justement, qui avait en lumière aussi le public cible invisibilisé et aussi sur les questions d'intersectionnalité. La question que j'aimerais vous poser, c'est est-ce que vous pensez que cette vulnérabilité, qui est une question structurelle, peut se résoudre ? par une organisation qui est justement, elle, structurelle et systémique. Est-ce que la réponse ne peut pas venir ? On ne doit pas venir d'abord, effectivement, de la raison qui est à Fornep. Je n'explique pas les lieux, j'entends bien. Mais est-ce que vous avez l'équipe, effectivement, de choses qui ne sont pas institutionnelles, où les personnes elles-mêmes puissent réellement reprendre possession, on va dire, des logements, comme ça se faisait à l'époque, pour construire sa maison, et c'était tout le quartier ? qui venaient participer aux essais du voisin, etc. D'où misait-il, on va dire, populaire de cet ordre-là ?

  • Speaker #2

    C'est effectivement ce qui est au cœur de ce nouveau barrios européen,

  • Speaker #1

    l'idée d'une approche par quartier, pas seulement par logement, mais par quartier. Et je trouve que c'est vraiment très inspirant, parce que finalement, quand on parle de logement en discipline, en fait, on entrepresse dans une logique de marché. On s'est rendu compte que la logique de marché,

  • Speaker #0

    ça peut être problématique. On a vu Tchô ! On voit aussi, par exemple, dans les grandes villes, plus on va dans la logique de marché,

  • Speaker #1

    plus on a des problèmes de...

  • Speaker #2

    de frais d'immobilier de saumon, de moyens de loyer de saumon, de gentrification, etc. Alors que la Ausha par quartier, en cas de fermeture du lien,

  • Speaker #1

    il permet que les personnes restent. Et ça, c'est très problématique. C'est quelque chose que je m'en reviens à identifier au cours des années. Et je pense qu'on ne veut que s'élever des initiatives qui veillent à promouvoir une autre manière de faire.

  • Speaker #2

    Bonjour, je travaille de social dans les quartiers et merci pour la présentation très claire. J'avais une question par rapport au Front européen. On va seulement aller au livre comme départemental qui est la vitesse où on a le temps, pas en lien avec le bailleur. On travaille énormément avec le CIM. Dans le quartier où j'interviens, à l'entourchant, il y a un gros problème de moisissure.

  • Speaker #3

    On a juste un bailleur avec cuir, on n'arrive pas à avoir d'attache.

  • Speaker #2

    Et pour aussi revenir sur l'histoire des médecins, les médecins, il y a un service au CHU qui fait des ordonnances sur l'impact sur les tromées des enfants, principalement. C'est comme ça qu'ils arrivent à faire avancer les travaux avec les bailleurs. Mais ma question, c'était par rapport au faux VPN sur la rénovation, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, au-delà, il y a... Nouvelle... qui va être désé dans les prochaines années, qui s'appelle donc le Fonds social pour le climat. Le problème, c'est qu'il y a une assez nidée. Quand j'ai parlé de 86 milliards, je parle pour tout le reste. Donc, évidemment, c'est pas avec ça qu'on va réussir à tout dénouer. L'idée, c'est... Maintenant, c'est la poche de l'Urbaine d'essayer de dire maintenant, ça peut nous servir pour débloquer l'accès à d'autres...

  • Speaker #0

    Voilà. Après, en matière de fonds, on revient... procédures et des mécanismes, il y en a 14.

  • Speaker #1

    Il y a différentes manières d'y arriver. Il y a par exemple des approches régionales, très souvent avec des projets en revient. Je sais que deux ans sont faits par produits en revient, etc. C'est très complexe d'y accéder. Mais après, il y a des choses plus opérationnelles qui font ça de manière un peu plus locale. À ce titre, je pense que ça peut être intéressant de s'approcher de la région et des fois aussi, on appelle ça un intérêt. parce qu'il peut y avoir des collaborations à faire aussi au niveau, avec l'Allemagne, avec la Suisse qui sont assez proches, puisque la Suisse fait partie des programmes,

  • Speaker #2

    alors quand ça fait, je me dis. Oui, je me permets, Antoine de Rondier,

  • Speaker #3

    encore merci pour les fonds sociaux dans Penseurs européens, c'est le département qui gère. Nous, on s'est rendu ce projet européen, il y a la zone, et c'est extrêmement complétité. Il y a fort de sujets sur la trichéité nerveuse.

  • Speaker #2

    Il y a face aux géparins, donc on a réussi à rentrer dans un avec l'OGDN. Et sinon, pour Émoisissure, on a été doré à la paire Pouillot de l'Athènes, grâce à l'ADSAN qui nous avait informé de cette opportunité, sur l'axe précarité énergétique Émoisissure pour le logement. Donc, on vient de démarrer, on travaille avec les CSI, le Crono-Environnement, la même équipe des WAFTS, mais à ce point, on n'aura pas d'entrée de santé. donc vous leur dites comment les personnes nous dépriment, mais vraiment socio-économique, donc la précarité énergétique. Donc,

  • Speaker #1

    est-ce qu'on peut établir un lien de corrélation entre précarité énergétique et moins-sûr, les cas échéants, quelle bouche, quelle c'est la concentration ? Et donc, vraiment identifier les causes, on aura aussi autant de travail d'éducation par résidence, avec un débat d'études. Et puis, on va travailler aussi des usages,

  • Speaker #2

    parce que dans le moins-sûr, il y a un parti structuré, mais il y a un parti aussi des usages.

  • Speaker #1

    Et donc, tout ce travail va dérouler en 2026. Et à la fin de l'année, on va faire une deuxième campagne de mesure pour vérifier l'efficacité de ce qu'on aura fait. Et donc, on aura tous les résultats en 2027. Et donc, on va s'appuyer évidemment sur les travailleurs sociaux qui travaillent.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr, il va y avoir des cibles parce qu'on commence à éloquer un savoir-faire. Donc, pour nous, on est une équipe qui n'a pas pour nous d'en avoir cette étude. Sinon, on serait dans une volonté de talent.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plein d'autres questions. Et pour rapport à Paco, on ne te parle pas du tout de... Des raisons informelles,

  • Speaker #2

    je pense qu'il y a Lara,

  • Speaker #1

    dont on parlera en deuxième partie, au nom de Julien Javet des Horses et Vaines.

  • Speaker #2

    Bonjour, merci pour cette présentation. Je vais revenir sur une phrase que vous avez dite, à un moment donné que j'ai trouvé très intéressante. Vous disiez,

  • Speaker #1

    c'est l'architecture de notre système énergétique qui crée cette vulnérabilité et qu'il fallait modifier cette architecture. Et dans cette architecture, il y a le marché de l'électricité. Et le nouveau marché de l'électricité, c'est le qu'il a été... mis en place un nouveau de l'Iran 4 qui va renforcer finalement cette vulnérabilité, puisque c'est la fin des tarifs réglementés et on a des coûts qui sont très très loin, des coûts de revient réels, et donc finalement on voit que... Le fait de ne pas avoir un marché public de l'électricité crée des inégalités et font que les puits pour les ménages et pour les petites entreprises sont très importants et créent de la vulnérabilité. Donc finalement, est-ce qu'il n'y a pas une contradiction entre l'ensemble des politiques européennes qui se veulent volontaristes pour faire face à cette vulnérabilité et finalement à un projet,

  • Speaker #2

    enfin une gestion néolibérale de la ressource énergétique ? Quand on a un projet néolibéral qui finalement est en contradiction avec cette volonté de diminuer cette vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Alors, il faut se dire que les marchés n'ont jamais été construits pour répandre sa justice. Mais les marchés énergétiques ont été construits pour de sorte à ce que les flux énergétiques circulent entre les différents pays. La France a un cadre très spécial, vraiment unique, avec Fouvard-Conquière, Larelle et la femme de Larelle, etc. C'est très, très particulier. Le marché qui a été conçu a été créé pour donner davantage de possibilités d'installer des énergies renouvelables dans des endroits un peu moins centraux. Et donc, aujourd'hui, le marché est fait en sorte... existe pour que finalement, même si on est en Allemagne, on puisse acheter de l'électricité pas chère du Portugal. Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de distorsion sur ce marché.

  • Speaker #0

    Il y a encore énormément de subventions aux énergies fossiles.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de subventions à des mécanismes qui finalement leur affectent bien les besoins.

  • Speaker #0

    De dire que le marché est problématique en lui-même, Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Honnêtement, je ne sais pas. Je me pose aussi la question. J'ai posé la question l'année dernière à la convention. Pour qui est-ce qu'on fait ces marchés ? Je pense que c'est toujours la question qu'il faut poser. Mais ce qu'il faut se dire, c'est que DRL, il faut réussir à comprendre comment ajuster ces règles-ci. Parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, pour déterminer le prix de l'électricité, il faut se baser sur les prix du gaz. L'Estaing a décidé de se vésoler d'un récessionnisme et a pris l'électricité aérodorlamme, notamment dans le sens qu'on voit, qui sont bien au plus bas. C'est aussi un exemple qui, à mon avis, va vraiment faire victime dans les prochaines années aussi. Donc, voilà. Le marché, le truc, c'est que ce n'est pas seulement nous ce qu'on voit sur notre côté, la capture qu'on reçoit, mais c'est vraiment un ensemble de mécanismes qui fonctionnent à différents moments. C'est pour ça que c'est difficile, vraiment, je pense, d'avoir une réponse solide, définitive, etc. Parce qu'il y a des moments où on a dû, plus les marchés fonctionnaient. On a réussi à ne pas avoir de coupure parce que, justement, on a eu des marchés, on a eu des circulations d'énergie, etc. Mais à d'autres moments, effectivement, ils peuvent aussi avoir renforcé des absurdités.

  • Speaker #6

    Donc, Christophe Poizat, je suis à la direction de l'UCL de l'IERJ,

  • Speaker #5

    la Viguée de Brosson.

  • Speaker #6

    Donc, vous allez écouter avec beaucoup d'attention notre référage à l'Ibou de l'Europe. Je t'approche un peu de cohésion, en ce moment, des formations de techniciens pour certains, des formations en sociologie. Et de nous rapprocher, je pense que c'est de la plus forte force, avec ce travail qui est déjà lancé, avec ce que fait le SEME et l'AR. J'ai profité discrètement, pour le déroulement de cette apalodie, j'ai disposé un capteur de CO2, qui va peut-être nous aider à faire la transition. Puisque, ça fait déjà deux mois qu'on a dépassé le seuil de 1500 ppm, c'est le seuil à partir duquel il faudrait ouvrir les fenêtres. Donc actuellement,

  • Speaker #5

    on met un café à 1,600 ppm. Voilà, on n'a pas chez eux une de ces ppm. Nous savons qu'à l'extérieur,

  • Speaker #6

    on respire de fin l'air qui est à 450 ppm. Et avant, on avait 1,500 ppm. On était à moitié. C'est qu'un petit château.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas ouvrir la salle ? On s'attend bien parce qu'on va faire une pause. C'est d'accord. On sort une dernière question ici, moi encore. Allez chercher le café,

  • Speaker #2

    il vous l'aura offert. Je vais poser la question pendant quelqu'un, ça peut être un peu...

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté. J'ai voulu partager ce moment de Besançon parce que ça m'a ramenée à pourquoi j'ai commencé à être énergique au premier lieu. Les gens réels, les vies réelles et le espace où la politique rencontre l'expérience quotidienne. Next time, we go back to conversations, the voices, the ideas, the energy you come here for. But I'm glad you joined me for this tour and it felt necessary. If this keynote made you think differently about vulnerability, Europe or the transition we are trying to build together, then I'm happy you heard it. Maybe you practice your French. A très bientôt for the next episode.

Chapters

  • Introduction to the Episode and Keynote Context

    00:04

  • The Importance of Human Voices in Energy Transition

    00:27

  • Personal Reflections on Energy Vulnerability

    00:54

  • The Disconnect Between Policy and Reality

    02:11

  • Keynote Highlights: Energy as a Human Right

    02:44

  • The Role of Vulnerability in Energy Policies

    05:00

  • Justice and Equity in the Energy Transition

    06:52

  • Building Trust and Dialogue in Energy Governance

    12:09

  • Examples of Successful Local Energy Initiatives

    16:27

  • Three Levers for Effective Energy Policy

    29:25

  • Concluding Thoughts on Energy and Society

    34:15

Description

This episode is a departure — in the best possible way.

Instead of an interview, Energ' Ethic host Marine Cornelis takes listeners inside the speech she delivered in Besançon for the French Day against Energy Poverty. A space filled with people who meet energy vulnerability every day: social workers, housing professionals, energy advisers, local officials. People who understand the transition not as a strategy, but as the temperature inside a room, the state of a wall, the anxiety behind an energy bill.

The speech is in French, Marine’s mother tongue, because some truths land differently when spoken in the language where they were first felt.

In this reflection, Marine revisits ten years of European policy through the lens of the people these laws are meant to protect. She digs into what happens when efficiency outruns dignity, why energy vulnerability has nothing to do with a simplistic income line, and how equity reshapes the right to energy in a continent living through rising bills and increasingly hostile summers.

You will hear stories from homes across Europe, observations from the frontlines, and a clear-eyed look at what rebuilding trust actually requires: proximity, responsibility, and the ability to confront vulnerability without looking away.

This episode invites you to slow down.
To feel the spaces where policy becomes life.
To remember that energy justice is not decorative language — it is the condition for a society that holds.

A different format for Energ’Ethic.
And a necessary one.

Listen to the full speech.


Energ' Ethic goes out every other week.

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Music: I Need You Here - Kamarius
Edition: Podcast Media Factory 


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© Next Energy Consumer, 2025


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue à Energetic. Si vous êtes régulier ici, vous savez le défi. J'invite quelqu'un qui travaille à l'inmai, nous nous asseyons, nous découvrons des idées, nous explorons le côté humain dépassé de la transition énergétique. Et nous faisons tout cela en anglais pour un audience qui est scattée à travers l'Europe et loin de là. Mais aujourd'hui, quelque chose d'autre se passe. Il n'y a pas de visite. L'épisode est en français. Je vous prends avec moi à un moment qui a été important. Le 18 novembre 2025, je suis allée à Besançon pour le Décalage des Propriétés d'énergie. La salle était pleine de gens qui ne pensent pas à la politique ou à l'Europe ou à les salles de conférence. Ils ne prennent rarement le micro, mais ils portent la transition sur leurs épaules. Les travailleurs sociaux, les professionnels de la maison, les conseillers d'énergie, les officiels locaux. Donc, les gens qui ne discutent pas seulement des vulnérabilités, mais les rencontrent quotidiennement dans les corridors, les cuissines et les écoles. Donc, leur parler de l'Europe en français a été correct. C'est la langue dans laquelle j'ai appris le sens de la fragilité et plus tard de la résilience. La langue dans laquelle j'ai pris mes premiers appels des consommateurs en distress. La langue dans laquelle certaines vérités sortent plus claires, moins filtrées. Et quand j'ai stepté dans ce stade, j'ai réalisé quelque chose. Ce keynote ne ressemblait pas seulement à ce bureau, il ressemblait ici, à Energetic. Parce que tout ce que j'ai dit à Besançon se trouve au cœur de ce que ce podcast essaie de faire, connecter la politique à la réalité, l'Europe à ses citoyens, les systèmes à ceux qui les passent. Cette parole est un peu plus... Ça traverse 10 ans de politique européenne, oui, mais ça traverse aussi le domaine où j'ai visité, les voix qui m'ont marqué, les fréquences inconfortables entre ce que nous désignons et ce que les gens souffrent. Et c'est une histoire de vulnérabilité, mais aussi de pouvoir, de ce qui se passe quand la confiance se frappe et de ce qu'il faut pour la rééduire. C'est différent du format usual, mais il porte la même intention, comprendre que la transition n'est pas un puzzle d'ingénierie, mais un projet humain. Donc aujourd'hui, je vous invite à se mettre dans ce bureau avec moi, à écouter comme ils écoutent, à ressentir la tension, l'espoir, l'urgence. Voici le keynote de Besançon, délivré, alors commençons.

  • Speaker #1

    Donc après cette raison de la chance, la réalité, elle avait dit qu'on connaissait encore longtemps. On va passer sur une partie où on va nous optiquer la notion de donnalité de précapitaine énergétique. Et cette année, on a voulu regarder l'Europe sociale pour essayer de trouver des réponses et de masquer la chambre. On a accueilli Marie Pommelis,

  • Speaker #0

    experte en impulsion énergétique juste pour l'ex-énergie-consumer et souvent experte pour la Commission européenne. Donc, bienvenue Marine, et merci beaucoup de tout.

  • Speaker #1

    Merci d'ailleurs, merci à tous. Merci à tous d'être aussi mon nom. J'ai un nouveau travail aujourd'hui, celui de vous présenter et peut-être un visage de l'Union Européenne que vous ne connaissez pas bien. Voilà, je précise que je ne suis pas employée par l'État européen et que les lieux très gens ici, c'est les liens avec ce profil de lieu officiel. Voilà. Deutsch.

  • Speaker #0

    Tu aurais pour raconter quelque chose si vous m'étais arrivé ? À une époque où j'habitais encore Bruxelles, on part dans ma comédie d'hiver en 2012.

  • Speaker #1

    Je travaillais pour le Céalus de médiation belge pour l'énergie, directement en ligne avec mes consommateurs et les consommatrices. Une femme m'appelle, elle vit seule avec son fils dans un appartement trop froid, juste au-dessus de son petit salon de coiffure. Son électricité vient d'être recoupée. Elle ne comprend plus rien. Elle a tout essayé. Rivière le chauffage, espacer les repas chauds, payer ce qu'elle pouvait. Et puis, soudain, l'obscur quitte. De même jour, je me présente dans les bureaux de la commission européenne, plutôt comme ceux que vous voyez de ce côté-là, dans un groupe de travail réfléchi aux innovations du marché de l'énergie pour les consommateurs. Deux fonctionnaires européens. Six représentants des industries et nous. Les représentants de la commission s'enthousiasment des progrès technologiques qui vont bientôt leur permettre de suivre la consommation de leur logement secondaire mensuel.

  • Speaker #0

    Ce jour-là, j'ai compris que la priorité énergétique n'était pas un chiffre sur un...

  • Speaker #1

    ...ni une ligne dans un rapport européen, d'ailleurs en fait il n'y a pas de rapport européen sur le sujet, mais que c'était vraiment une faille dans notre contrat social et un effondrement de la confiance entre citoyens et institutions. Et ce jour-là, j'ai compris qu'il était temps de mettre les personnes au centre des politiques européennes. et les politiques publiques sur l'énergie. Et j'ai aussi compris que la vulnérabilité a des deux mondes au visage, mais que si on ne le regarde pas dans sa direction,

  • Speaker #0

    on ne la voit pas.

  • Speaker #1

    Ces visages, je les ai vus dans les logements mal isolés du nord de la France, ou voulons dans la partie Est, dans des immeubles humides de Turin, la ville où je vis, ou bien sous les toits surchauffés d'Athènes. Je les ai vus s'infiltrer partout où le confort disparaît, par le froid. mais aussi par la chaleur et par la solitude. Et aujourd'hui, même si à Vesançon, symbole d'une France industrielle et résignante, elle s'installe dans les interstices. Non plus seulement que le chauffage qui est trop cher, mais aussi parce que progressivement les étés deviennent étouffants. Parce que les murs retiennent de plus en plus la chaleur et parce que nos logements n'ont pas été conçus pour ce monde qui s'échauffe. La précarité énergétique ne touche pas seulement ceux et celles qui manquent d'argent, comme l'a montré le précédent intervenant, mais elle atteint celles et ceux qui manquent de protection, d'information ou bien d'attention. Et elle atteint ceux et celles que le système ne voit plus. Et c'est ça le vrai drame. La vulnérabilité énergétique n'est pas qu'un problème technico-social, c'est une question de démocratie. Et c'est ce que le BAPE a fini par percevoir. à travers des chiffres que vous voyez ici. Parce que l'Europe, pour des dernières années, et nous nous rechoquons, a compris que la transition énergétique ne tiendra que si elle est juste et équitable. Et faut qu'elle soit juste et équitable, elle doit s'envaciner logiquement pour les institutions capables, des réseaux solides et une société qui donne du pouvoir d'agir. Mais l'Europe pourrait aussi louer. Elle pourrait oublier les progrès qu'elle a fait au cours des dix dernières années.

  • Speaker #0

    Car nous vivons un moment bascule, comme vous le savez tous.

  • Speaker #1

    La transition énergétique pulte en débats de spécialistes, mais souvent devient une bataille culturelle, économique, presque existentielle. Mais quand 10,6% des eurobiennes déclarent ne pas pouvoir se chauffer correctement leur logement,

  • Speaker #0

    qu'aux certains effets, les vagues de chaleur provoquent plus de 60 000 morts évitables,

  • Speaker #1

    quand trois quarts des bêtes semences sont inefficaces énergétiquement, 75% sont dans la catégorie D et en dessous, Quand le prix d'énergie vacille la confiance dans l'Union, il ne s'agit plus d'efficacité ou de compétitivité, il s'agit de justice, d'équité, de confiance et de solidarité. T'as pu ce que c'est l'énergie aujourd'hui ? C'est surtout un moyen d'accéder à d'autres services essentiels. Elle soutient nos quilles et notre liberté. Se chauffer, évidemment, mais se rafraîchir aussi. Se laver, se cuisiner, se connecter. Étudier, travailler, conserver ses médicaments ou accéder à des soins. Sans elles, nos vies sont bien plus fragiles. Il n'y a pas de participation réelle à la vie collective. On pense ça.

  • Speaker #0

    On ne peut pas. On l'apparence, mais d'autres suces.

  • Speaker #1

    Donc quand l'accès à l'énergie se fragilise, les droits se fragilisent aussi. Et avec eux, le sentiment mène d'appartenir à la communauté politique. On devient vulnérable.

  • Speaker #0

    On confond trop souvent pauvreté et vulnérabilité énergétique.

  • Speaker #1

    La pauvreté décrit une situation économique. La vulnérabilité décrit un système de dépendance et d'hôtes justices croisés. Elle touche l'homme âgé isolé qui ne reçoit plus ses petits-enfants car il ne peut rien leur faire à manger. Le jeune locataire qui a honte dans son appartement humide et minuscule. La famille en zone périrobaine qui vit dans un palillon mal isolé et dépense sa voiture pour le moindre dépassement. Le travailleur précaire, l'étudiant qui se chauffe au cours,

  • Speaker #0

    la femme seule qui évite d'allumer la lumière pour ne pas faire exploser la facture,

  • Speaker #1

    mais qui trouve toujours une couverture à jeter sur le lit de ses enfants. La vulnérabilité traverse ces classes sociales,

  • Speaker #0

    nous pouvons le voir,

  • Speaker #1

    mais elle naît de la qualité du logement, du type de réseau auquel on a accès, de la parification énergétique, du climat, du numérique. Par deux, 45%

  • Speaker #2

    de la population européenne qui est vulnérable. Un point de vue numérique qui ne sait pas se servir des outils numériques.

  • Speaker #3

    Cette vulnérabilité a dit une chose.

  • Speaker #1

    Nous avons construit un système énergétique qui enquiffie les inégalités, qui est devenue au contraire, la précarité. C'est par l'État, la vulnérabilité, l'architecture. Et c'est cette architecture que nous devons aujourd'hui déconstituer. Quand j'ai commencé à travailler sur ces sujets,

  • Speaker #4

    Les montous, 2011-2012,

  • Speaker #1

    se parlaient d'énergie de justice dans la mère-phrase. Récit franchement naïf. L'énergie, c'était l'affaire des ingénieurs,

  • Speaker #2

    les traders, son marché, des techniciens. Certainement pas des... Le social, c'était les collectivités,

  • Speaker #1

    les associations, les travailleurs de l'ombre.

  • Speaker #2

    C'était l'assistanat.

  • Speaker #1

    Entre les deux, un vide, il marche. Mais en 2015, les choses ont commencé à changer. On a vu notamment l'union de l'énergie croire le jour. L'union d'énergie, c'est l'Union européenne qui décide enfin de coordonner ses politiques de sécurité, de solidarité, d'efficacité et d'innovation. Ouf ! En 2011,

  • Speaker #3

    c'est aussi l'année des accords de Paris pour le climat. On s'en souvenait.

  • Speaker #0

    Mais c'est pas de la même incidence. Parce que... Derrière les accords de Paris et derrière cette union de l'énergie,

  • Speaker #1

    on a la société ciliée, des ONG, des citoyens, des collectivités, les chercheurs, mais également les élus du Parlement européen, qui a mis l'Europe face à ses responsabilités. Et ainsi, les marches dans le climat, les associations de consommateurs, le médiateur, les maires des îles, en première ligne, auront abri une évidence. On ne peut pas décarboner une société injuste et inéquitable. On ne peut pas seulement demander des efforts. à celles et ceux qui se serrent déjà tous les jours la santé. Et finalement, on finit par comprendre que la transition ne réussira pas si elle n'appartient aux experts. Sommez cette première photo avec les deux situations dans la même journée. Voilà, la transition besoin d'adhésion, de confiance et d'humanité.

  • Speaker #2

    Et donc ce dialogue... parfois à confrontation,

  • Speaker #0

    parfois à apprentissage,

  • Speaker #1

    a été fondateur. Il a ouvert la voie au Clean Energy for All European Package, donc le paquet énergie propre pour tous.

  • Speaker #0

    On a tendance à oublier, mais c'est pour tous et fondamental dans ce paquet énergie.

  • Speaker #1

    Et donc, entre 2016 et 2019, ce paquet législatif pour tous a changé beaucoup de choses. Il a posé les bases d'une Europe sociale de l'énergie.

  • Speaker #0

    D'abord, il a donné un visage consommateur.

  • Speaker #1

    non plus Seulement un usage passif, mais un acteur à part entière de la transition. Désolé, les consommateurs et les consommatrices ont le droit de produire, de stocker et de partager leur énergie. Les comités énergétiques sont repenus. Ensuite, il a appris la protection des clients vulnérables, un devoir de prévention, de transparence, de service public. Et enfin, il a restauré une gouvernance participative. Chaque État doit planifier, prendre en compte et dialoguer. Je vous garantis. que ce n'était pas évident. En 2017, ce changement a trouvé un rangement politique un peu plus explicite avec le socle européen des droits sociaux. Ce texte classe les besoins essentiels auxquels chaque personne doit avoir accès de manière abordable et sûre, vraiment au centre,

  • Speaker #2

    au même titre que l'eau, le logement ou la santé.

  • Speaker #1

    Il affirme que l'accès à des services essentiels... Les services énergétiques sont essentiels, c'est une condition de dignité et qu'il appartient aux États de garantir cet accès pour tous. pour celles et ceux qui peinent à faire un droit. Ce socle, certes non contrélant, est une boussole politique, tout de même qui guide l'ensemble des réformes européennes, de la tarification à la rénovation, et rappelle que l'énergie n'est pas un produit comme un lot, mais un pilier de la citoyenneté sociale européenne.

  • Speaker #0

    Ainsi,

  • Speaker #1

    en 2023, l'étité entre explicitement dans la définition Et dans l'action, la directive refondue sur l'efficacité énergétique reconnaît désormais la précarité énergétique comme le manque d'accès aux services énergétiques essentiels qui garantissent les conditions de vie et de santé décentes. Chauvage, chaudes, enfondissements, éclairage, alimentation des appareils, et exige que les États membres s'y prioritairement aux images générales. Cette reconnaissance aligne les politiques d'efficacité sur une logique de droit et de capabilité, au pays comme on prie. en fonction de ses moyens, et créer un lien direct avec la directive sur la performance énergétique des bâtiments, qui priorise la rénovation des bâtiments les moins performants dans le plan nationaux de rénovation. J'espère que je ne vous ai pas perdu. Et surtout,

  • Speaker #0

    avec cette directive, liée à ces directives, la notion d'équité prend une profondeur nouvelle,

  • Speaker #1

    car ces directives reconnaissent explicitement que la vulnérabilité n'est jamais uniforme, mais qu'elle dépend de ses pensances personnelles et sociales.

  • Speaker #2

    En réexemple,

  • Speaker #1

    la directive sur l'efficacité énergétique demande de tenir compte des différences de genre, d'âge, d'état de santé, des situations de handicap, de l'appartenance à une minorité de personnes ou à l'écart, des situations de galères financières et professionnelles qui rendent nos renforts de base encore plus difficiles à atteindre. Cette reconnaissance est essentielle. Elle ouvre la voie à des politiques intersectionnelles.

  • Speaker #2

    J'en peux aucun, mais c'est un mot important.

  • Speaker #1

    Ces politiques qui ne restent pas seulement à un ménage type ou à une famille imaginaire, mais aux situations bien réelles que vous connaissez bien d'autres mois. La mère seule avec des enfants, l'homme ou la femme âgée qui vit seule dans un logement beaucoup trop grand et inadapté, ou bien un jeune qui a dû quitter sa famille parce que son orientation sexuelle n'était pas acceptée, ou bien le port d'une famille rome qui vit dans un logement très décliné. Autant de situations différentes qui exigent des réponses différenciées. Evident. mais adapté et équitablement distribué. Car c'est cela aussi l'équité, voir des personnes dans leur onde d'excité et ajuster des solutions en fonction de leurs besoins réels. Et c'est un vrai changement de paradigme, parce qu'avec ces mesures, l'énergie est plus seulement un marché, fait de cas un espace de droit, où l'équité oriente autant que la norme et la mise en œuvre. Mais finalement, c'est dans les crises que se teste la solidarité. Le Covid, la guerre,

  • Speaker #2

    l'infusion, les inondations, les sécheresses, les calculs, tout cela, chaque année, met les systèmes en.

  • Speaker #1

    Et la précarité énergétique ne devient plus une situation marginale, mais une menace pour des millions d'Européens et d'Européennes, et pour la sécurité et pour la cohésion de l'Union. Et l'Union,

  • Speaker #0

    à chaque fois,

  • Speaker #1

    aurait pu céder à la panique. Mais au contraire, à chaque fois, l'Union a réussi à réagir avec un mélange. assez inédit de réalisme et d'audace. Bref,

  • Speaker #0

    ils ont alors encouragé à plafonder les prix, nous en parlions à l'instant, à réformer les échanges, la manière dont on calcule les fruits de l'énergie,

  • Speaker #1

    à organiser la solidarité entre les étapes, à réinvestir dans les ventes restructures et surtout à intégrer la justice sociale au cœur du Green Deal. Green Deal, c'est le pacte vert pour l'Europe, c'est-à-dire une stratégie globale de l'Europe pour être l'ancien du ministre.

  • Speaker #0

    avec l'idée qu'il y ait un autre climat climatiquement en 2050. De ce fait, trois types de décisions européennes structurent aujourd'hui notre avenir. Les premières qui sont les nains.

  • Speaker #1

    Par exemple, les étiquettes énergie, les standards d'éco-conception. Vous savez, quand vous achetez une machine à laver ou un lave-vaisselle, vous avez les étiquettes. Ces étiquettes, elles ont produit que on a progressivement interdit ou supprimé des marqués les produits moins efficaces. Et ces standards,

  • Speaker #0

    ils sont désormais suivis partout dans le monde.

  • Speaker #1

    Et ces appareils-ci montrent que plus de 130 millions de tonnes d'énergie primaire vont être économisées d'ici à 2030 grâce à ces standards qui viennent ici d'Europe. Voilà. Et donc, l'union derrière chaque geste d'achat,

  • Speaker #2

    même s'il semble plus lourd ou plus anodin,

  • Speaker #1

    Promis une politique qu'il dit qui oriente sur les marchés et protège aussi d'une certaine manière les ménages. Le deuxième qui l'est dit, ce sont les cadres. Par exemple, les directives sur l'efficacité énergétique en Chouvardier, ou bien la performance des bâtiments, imposent des trajectoires de sobriété et la rénovation prioritaire des bâtiments les plus énergivores. Les mesures que vous voyez en France sont souvent le reflet de mesures plus larges prises à Bruxelles. Et donc, les États doivent planifier sur leurs environs de porte. On a à la fois le côté de la carotte, le bâton, et aussi le tambourin pour prévenir. Et enfin, les filets. Le fonds social pour le climat,

  • Speaker #0

    je vais avoir joué mon lien dessus, mais c'est plus de 86 milliards d'euros pour soutenir les pêcheurs vulnérables,

  • Speaker #1

    financer la rénovation et décardonner la mobilité.

  • Speaker #2

    Donc,

  • Speaker #1

    il est temps de faire des études sur la mobilité. Parce que pour la première fois, la redistribution est écrite dans le mécanisme, dans la mécanique même de la transition énergétique européenne. D'accord ? Parce que l'Europe a fini par reprendre une chose essentielle, ses instruments de sens, noms de sens. que s'ils sont appropriés. Les règles européennes ne sont pas des ordres venus d'en haut, ce sont des cadres ouverts à la co-instruction.

  • Speaker #2

    Ici aussi dans l'atome 3. Et je pense que c'est important de le rappeler, mais la transition énergétique,

  • Speaker #1

    ça ne se joue pas à Bruxelles ou c'est certainement pas en train de se jouer à Belém au Brésil où il y a des discussions sur la co. Elle se joue ici. Elle se joue dans l'état de victoire avec des réseaux capables comme Roux. des institutions solides et puis des acteurs sociaux qui traduisent la langue en pouvoir d'agir. Alors j'aime bien penser à une ville en destin qui s'appelle Sarabursa.

  • Speaker #2

    Veilleur, je pense que tu peux me corriger sur la prononciation.

  • Speaker #1

    Donc cette ville de Saragosse, elle a plus ou moins la taille de Besançon. Et elle a connu certainement les mêmes défis qu'ici. Les habitants fuyant du centre-ville, des quartiers vieillissants, des veines de chaleur extrêmes. Peut-être entre tout à fait là. Vous êtes proches ? » Et surtout, on m'a dit « mais le trait pareil » .

  • Speaker #2

    Mais plutôt que de chercher des solutions techniques, seulement des solutions techniques, ils ont commencé par écouter. Ils ont fait des atobis citoyens qui ont réuni des habitants, des architectes,

  • Speaker #1

    des travailleurs sociaux, des ingénieurs. On a reconcé les cours d'immeubles, les voitures, la ventilation, l'eau, la végétation. Et chaque projet est devenu un exercice de démocratie. Les économies d'énergie ont été bien évidemment suivies, mais le plus grand gain a été la fierté collective. Les habitants ont retrouvé la pafiance. Ils n'étaient plus seulement des bénéficiaires d'une politique, mais des co-auteurs de la transition. Et c'est vraiment ça, l'horreur sociale. C'est la capacité d'un territoire à se transformer par le dialogue. Et ce lien entre beauté, gouvernance, dignité, solidarité... Cette précision se défend du nouveau Bauhaus européen. C'est un terme allemand qui représente, je ne sais pas si vous êtes amulé du Bauhaus des années 1920-1950, c'était un petit peu utopique à la base, mais arté autour de belles idées que le beau devait être accessible à tous. Et il y a cette initiative nouvelle, le nouveau Bauhaus européen, reprend un peu ses codes avec la dimension de durabilité, dimension de beauté et dimension d'inclusion. Et c'est une initiative que j'ai la chance d'accompagner et qui se centre profondément dans ces trois valeurs parce qu'elle dit qu'on ne peut pas bâtir la confiance sur des murs tristes, des logements dégradés. Elle reçut ce compromis du minimalisme, vous savez la couche de peinture, Les plus fragiles n'ont pas besoin d'abris temporaires.

  • Speaker #2

    Ils ont droit à des lieux beaux, des lieux confortables et des lieux désirables.

  • Speaker #1

    Donc aujourd'hui, quand je visite un de ces projets neps du Rapport Backhouse, je vois la politique oranienne dans certains de la plus concrets. Par exemple, des cours et des espaces devant les écoles prend sommet en refuge climatique. J'en ai vu aussi à Deux Encens, mon homme. L'école de ma fille à Turin a exactement ce genre de projet. Il y a par exemple des quartiers flottants autogérés à Amsterdam.

  • Speaker #2

    ou bien des lieux de culture et d'apprentissage, comme le chapiteau à Lisbonne, Barre, devient en plusieurs.

  • Speaker #0

    Et c'est vraiment intéressant de regarder ce que fait l'European Barhouse, parce que ce n'est pas un sloven, c'est une manière de gouverner par les lieux,

  • Speaker #1

    les usages et la beauté. Et à mes yeux, c'est vraiment une des réponses les plus puissantes à la défiance aujourd'hui, montrer que la transition peut être belle, qu'elle peut être visible, qu'elle peut être humaine.

  • Speaker #0

    Est-ce que, soyons honnêtes,

  • Speaker #1

    Vous voyez ça,

  • Speaker #2

    des packs que l'Union Européenne a un jour récuté. Et pendant longtemps, et encore souvent aujourd'hui,

  • Speaker #1

    elles semblent privilégier la déréglementation, les signes au cri, les indicateurs... technique.

  • Speaker #0

    Et elle a parfois, souvent, oublié que derrière chaque compteur, il y a une,

  • Speaker #2

    voire plusieurs vies.

  • Speaker #1

    Mais depuis dix ans, elle apprend. Elle apprend que la légitimité se gagne par la cohérence entre le discours et les actes, entre le climat et le social, entre les chiffres et les visages. Elle apprend que la confrontation n'est pas une menace, mais un outil. Et c'est dans le désaccord que se forgent les compromis les plus solides. Et c'est ça, l'Europe. Unis dans la diversité. Un espace où on débat, où on corrige, où on s'adapte. Et vraiment, cette lente construction, parfois frustrante, c'est aussi ce qui garantit la durabilité de nos politiques. Ce qui se décide à Bruxelles n'est d'ailleurs que s'il se traduit ici, à Beuvençon ou chez moi à Turin, aux une maison vénovée, une facture maîtrisée, un logement nu isolé ou un quartier plus vivant,

  • Speaker #0

    plus appuyant. Et d'ailleurs, à ce titre...

  • Speaker #1

    L'Union européenne, cet avril, a fait des enseignements. Donc, il va y avoir une initiative sur le logement abordable qui est de pair avec la Subah House. C'est en train d'ouvrir la voie des conditions locales. Ou bien il y a ce fonds social pour le climat dont je vous parlais qui a bossé à ces mesures sur la compensation carbone et des latines en transport côtier qui devrait dégager au moins 86,7 milliards d'euros sous 2026-2032. précisément pour que les minages minéraux ne se retrouvent pas seuls face à la hausse des prix du carbone.

  • Speaker #0

    Cette mesure principale sur les prix du carbone,

  • Speaker #1

    qu'on appelle le CTS2, c'est un peu dans le rat en ce moment, j'aime pas les COP et les apolliers, elle va être en vigueur à partir de 2027,

  • Speaker #0

    ou peut-être 2020 en Suisse.

  • Speaker #1

    Oh, ça reste à voir. Mais ça suppose surtout un travail d'anticipation au niveau des collectivités et des réseaux, comprendre où sont les prix hantés. Mais la commission est légalement en forme préparée à un Citizens Energy Package, donc un paquet citoyen pour l'énergie qui est attendu au début de 2026. Et cette initiative pourrait être assez déterminante à condition de partir de l'expérience vécue des vôtres et de considérer les personnes non comme de simples consommateurs, mais comme co-auteurs de l'avenir énergétique.

  • Speaker #0

    Mais finalement, ces instruments ne changent la vie des gens que si trois conditions sont réunies. D'abord, il faut des personnes, en chair et en os. Et pas seulement des sites, pas seulement des data centers, pas seulement des influence points.

  • Speaker #1

    Mais vraiment des lieux et des types de proximité qui guident les ménages dans la complexité. Droits, factures, travaux, offres autonomiques par exemple. Eh j'ai vraiment beaucoup aimé que vous écriviez non sur blanc, rencontrez-nous pour des conseils. Rencontrons-nous, discutons, voilà, on a besoin de ça. Ensuite, c'est... La mise en œuvre qui va jusqu'au bout. La législation européenne n'a de sens vraiment que si on poursuit l'exécution jusqu'à la porte du logement.

  • Speaker #3

    On vous le fait.

  • Speaker #1

    En coordonnant les collectivités, les services sociaux, les opérateurs, nos agences de santé, etc. Et enfin, il faut une responsabilité claire, le parti. Aux entreprises comme aux institutions, tenir parole, rendre compte.

  • Speaker #3

    La réputation devient une offre à structure de confiance.

  • Speaker #1

    Et les promesses proviennent de la valeur. prennent de la valeur lorsqu'elles se sentent dans les maisons et dans les lits. Ce que j'avance, ça existe déjà. Mireille a parlé de belles choses que vous faites ici, mais il y a d'autres exemples que par exemple en Irlande. Il y a un programme qui s'appelle Wands and Wellbeing qui fait que les médecins peuvent prescrire des rénovations à des patients souffrant de maladies respiratoires proniques. et évite des évaluations officielles qui ont pour trait des bénéfices physiques et mentaux et un baisse et recours au système de santé. Donc un logement chaud et sain, c'est aussi une politique de santé publique.

  • Speaker #0

    En Estade, à Barcelone,

  • Speaker #1

    des postes d'assessorament énergétique sont devenus aussi des intermédiaires de confiance, ancrés dans les quartiers pour défendre les droits énergétiques, prévenir les coupures aussi, ou assainir les factures et reiller les ménages de salades sociaux. En 2024, ces points ont accompagné plus de 15 000 personnes. En Pologne, il y a eu des rénovations massives dans le parc social qui ont causé souvent de larges immeubles appuyés par des fonds de cohésion, de nouveaux fonds européens, améliorant l'isolation et le chopage et abaissant nos factures d'alizé.

  • Speaker #3

    Et enfin, en Hongrie,

  • Speaker #0

    parce qu'on ne parle pas que du froid, mais aussi de la chaleur,

  • Speaker #1

    il y a des plans chaleur santé municipaux. qui sont des plantes d'alerte calcul, ominant des systèmes d'alerte, dit Amand, mais aussi de sensibilisation et des contacts proactifs avec les ménages fragés. Et cela montre comment la coordination locale entre énergie, habitants, santé et sicelle sauve des vies par des vagues de chaleur. Ces exemples confirment l'esthétique des nouvelles directives, mais toutes ces architectures ne suffisent pas si nous ne changeons pas la manière dont nous mettons en œuvre ces politiques. Et donc, c'est ici que tout se joue, dans l'épaisseur des relations humaines, dans la façon dont puis-je vivre, un département, une entreprise ou une association transforme un cadre européen en une métamorphose concrète, à Gartier ou dans l'enjeu.

  • Speaker #2

    À ce moment-là, on a beaucoup des lois, mais finalement, la différence, ce sont...

  • Speaker #1

    les leviers d'impréhension. Et c'est précisément ce qui distingue une transition déclaratique d'une transition prédépeur. Parce que pour que l'Union ou l'Europe sociale existe vraiment, il faut lui donner les piliers d'action clairs, accessibles et cohérents. C'est pour ça que j'aimerais vous proposer trois leviers concrets, trois points d'appui à activer dès maintenant pour passer d'une politique de principe à une politique de résultat, si vous voulez. Et vous pouvez les utiliser pour challenger et pour discuter. Je vous observe. Le premier, c'est faire du droit à l'énergie un droit effectif. Parce que l'accès à l'énergie vitale doit devenir un socle universel, reconnu et garanti.

  • Speaker #3

    On n'est pas en coin. Tout à fait. On s'en accroche, mais on n'est pas en coin.

  • Speaker #1

    Et l'accès à l'énergie,

  • Speaker #3

    ce n'est pas une aide ponctuelle, mais un principe. Nul ne doit avoir à choisir pour se chauffer, se nourrir ou se speler.

  • Speaker #1

    D'accord ? Le droit à l'énergie, c'est la condition matérielle de la dignité.

  • Speaker #0

    Le deuxième levier, c'est mettre la gouvernance au fond. La gouvernance,

  • Speaker #1

    c'est que chaque politique énergétique doit intégrer le dialogue, la concertation et la médiation. Ne faire rien sans l'accord et parti en serment. Ça suppose aussi prendre le cas d'anticiper l'effet.

  • Speaker #2

    Les projets réussis pour les citoyens comprennent comment et pourquoi les décisions sont prises. Sur le long terme, c'est ce qu'ils font chier.

  • Speaker #1

    Et le temps consacré au dialogue, ce n'est pas l'utent d'avis, c'est un investissement. dans la conscience, que cette transition est là pour nous. Et enfin, le dernier levier, c'est du relier ingénierie et inalienité. Les territoires ont besoin d'espaces hybrides, comme les hubs du logement durable, où les architectes, les urbanistes, les travailleurs sociaux et les habitants peuvent penser ensemble le confort et la sobriété d'aujourd'hui mais de demain aussi. La technique ne vaut que si elle est. C'est la lourde ronde de la Viernelle.

  • Speaker #0

    Donc c'est une articulation,

  • Speaker #1

    quand on a besoin d'équité, gouvernance et pouvoir d'agir, qui fait émerger une Europe différente. Une Europe qui s'interroge sur qui bénéficie, qui participe, qui décide et qui rend visible ceux et celles qui ont été invisibilisés trop longtemps. C'est une Europe qui fait de la capacité d'agir un indicateur de réussite. Une Europe où la transition est co-conspète.

  • Speaker #2

    Une Europe qui avance par la clarté, la cohérence et l'équité. Une Europe qui reconnaît la justice énergétique,

  • Speaker #1

    demande autant d'ingénierie, plus d'empathie. Autant de finances que peut-être. Mais cette Europe que nous construisons ensemble doit aussi affronter la réalité plus dure, c'est celle du financement, de la transition au terrain de tensions sociales, du risque d'inégalité si nous ne tenons pas de la promesse.

  • Speaker #0

    Donc c'est ici que ce fonds s'occupe pour le climat de l'essentiel.

  • Speaker #1

    L'Union KFAS a un manque d'investissement pour le climat, estimé à plus de 400 milliards d'euros par an.

  • Speaker #2

    En parallèle, on a le coût de la vie qui fragilise la cohésion sociale.

  • Speaker #1

    Et puis, cet ETS2 dont je vous parlais, c'est un ETS2 de transfert. Seulement à partir de 2021, ça va être voir 2028. Les États membres sont en train d'essayer de le repousser. Mais l'impact, ça se sentira plus tôt. Il faut préparer dès maintenant les principes protecteurs. Et donc, je pense que c'est important de souligner ce point de tension entre ambition et confiance. entre investissement et justice,

  • Speaker #2

    qui va nous pousser à inventer et réinventer une Europe de justice et de fachos.

  • Speaker #1

    Parce que l'Europe, vous le savez, est sur une région presque au front de sa bière. Elle s'est bâtie sur la paix. Elle s'est aussi bâtie sur les marchés. Mais demain, elle s'y armera sur la justice et la pauvreté. Et la vulnérabilité énergétique, elle est notre miroir. Elle réveille nos failles et nos reflosses.

  • Speaker #2

    Elle nous montre que des solutions existent.

  • Speaker #1

    Vous les mettez en l'air tous les jours. Et que ces solutions ne résident pas seulement dans les technologies, mais dans les liens. Donc,

  • Speaker #3

    à Besançon, je vous invite à trois choses. Continuer trois choses.

  • Speaker #1

    Écouter. Écouter les habitants, les équités. Écouter les signaux faibles, la fatigue, la peur, le débourragement. Deuxième, c'est dialoguer. Créer des espaces où le dialogue et le désaccord est fécond. Où les décisions sont partagées et où la parole s'afflue. Et enfin, relier. Relier la technique à la justice, l'efficacité à la dignité. Et l'Europe a ceci fait. Parce qu'au fond, ce que nous voulons, c'est une énergie propre dans une société qui se défait de ses arrondissements. Une société où on ne se bat plus pour se chauffer, mais pour s'entraider. Où la beauté du monde que nous construisons, nous fait enfin la justice que nous promettons. Et c'est peut-être ça la vérité de la transition énergétique. Le moment où la puissance de nos réseaux rencontre la chaleur de nos relations humaines.

  • Speaker #2

    Donc on va y aller. D'autres questions ?

  • Speaker #1

    Si vous avez des questions, ou d'avez-marre, ou de réaction, c'est toujours difficile de se lancer en panier. Merci, bonjour.

  • Speaker #4

    Oui, bonjour. Vous avez dit qu'en Irlande, les médecins pouvaient prescrire des travaux. Qui s'est quitté la 15e nation, on l'a dit, irlandaise ?

  • Speaker #1

    Alors, il ne s'est pas la question de l'assurance maladie, c'était vraiment l'idée, c'était d'identifier, grâce à ce mécanisme, les ménages qui auraient besoin d'interaction supplémentaire. Parce que ce sont souvent des ménages qui ne vont pas à ces rappels, à les structures souciables, etc. Et donc, l'idée, c'était vraiment de pouvoir les identifier via ce mécanisme-là. Ensuite, c'était baillé par les différents outils financiers dans le terrain où se sert.

  • Speaker #2

    On peut faire pareil, il y a des médecins qui prescrivent de visite aussi, et de cas de mal-mence à la maison.

  • Speaker #0

    Voilà, spécialement, tu as souligné, c'est le travail aussi avec le médecin de famille,

  • Speaker #1

    qui est un médecin de proximité qui connaît bien la famille, mais il n'apparaît pas.

  • Speaker #2

    Il gère d'autres choses, mais il n'a pas forcément conscience du fait que c'est le logement qui te ramène à la maison.

  • Speaker #1

    Et donc, savoir créer des liens, peut-être inviter des médecins, ça pourrait être aussi quelque chose pour parler.

  • Speaker #3

    En complément, il y avait un écart à la maison d'habitat, on était à Fran, et en fait en janvier on va travailler avec la maison de santé, parce qu'en fait la maison de santé regroupe les médecins, de façon à ce que la maison de santé sache qu'il y a des permanences pour les personnes, pour la rénovation ou l'adaptation du logement en cas d'envie du liéisement. Donc c'est vraiment le rapprochement santé-habitat et quelque chose au Cameroun, pas vous ?

  • Speaker #5

    Oui. J'avais une petite question. C'est pour votre présentation qui était très inclusive, justement, qui avait en lumière aussi le public cible invisibilisé et aussi sur les questions d'intersectionnalité. La question que j'aimerais vous poser, c'est est-ce que vous pensez que cette vulnérabilité, qui est une question structurelle, peut se résoudre ? par une organisation qui est justement, elle, structurelle et systémique. Est-ce que la réponse ne peut pas venir ? On ne doit pas venir d'abord, effectivement, de la raison qui est à Fornep. Je n'explique pas les lieux, j'entends bien. Mais est-ce que vous avez l'équipe, effectivement, de choses qui ne sont pas institutionnelles, où les personnes elles-mêmes puissent réellement reprendre possession, on va dire, des logements, comme ça se faisait à l'époque, pour construire sa maison, et c'était tout le quartier ? qui venaient participer aux essais du voisin, etc. D'où misait-il, on va dire, populaire de cet ordre-là ?

  • Speaker #2

    C'est effectivement ce qui est au cœur de ce nouveau barrios européen,

  • Speaker #1

    l'idée d'une approche par quartier, pas seulement par logement, mais par quartier. Et je trouve que c'est vraiment très inspirant, parce que finalement, quand on parle de logement en discipline, en fait, on entrepresse dans une logique de marché. On s'est rendu compte que la logique de marché,

  • Speaker #0

    ça peut être problématique. On a vu Tchô ! On voit aussi, par exemple, dans les grandes villes, plus on va dans la logique de marché,

  • Speaker #1

    plus on a des problèmes de...

  • Speaker #2

    de frais d'immobilier de saumon, de moyens de loyer de saumon, de gentrification, etc. Alors que la Ausha par quartier, en cas de fermeture du lien,

  • Speaker #1

    il permet que les personnes restent. Et ça, c'est très problématique. C'est quelque chose que je m'en reviens à identifier au cours des années. Et je pense qu'on ne veut que s'élever des initiatives qui veillent à promouvoir une autre manière de faire.

  • Speaker #2

    Bonjour, je travaille de social dans les quartiers et merci pour la présentation très claire. J'avais une question par rapport au Front européen. On va seulement aller au livre comme départemental qui est la vitesse où on a le temps, pas en lien avec le bailleur. On travaille énormément avec le CIM. Dans le quartier où j'interviens, à l'entourchant, il y a un gros problème de moisissure.

  • Speaker #3

    On a juste un bailleur avec cuir, on n'arrive pas à avoir d'attache.

  • Speaker #2

    Et pour aussi revenir sur l'histoire des médecins, les médecins, il y a un service au CHU qui fait des ordonnances sur l'impact sur les tromées des enfants, principalement. C'est comme ça qu'ils arrivent à faire avancer les travaux avec les bailleurs. Mais ma question, c'était par rapport au faux VPN sur la rénovation, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, au-delà, il y a... Nouvelle... qui va être désé dans les prochaines années, qui s'appelle donc le Fonds social pour le climat. Le problème, c'est qu'il y a une assez nidée. Quand j'ai parlé de 86 milliards, je parle pour tout le reste. Donc, évidemment, c'est pas avec ça qu'on va réussir à tout dénouer. L'idée, c'est... Maintenant, c'est la poche de l'Urbaine d'essayer de dire maintenant, ça peut nous servir pour débloquer l'accès à d'autres...

  • Speaker #0

    Voilà. Après, en matière de fonds, on revient... procédures et des mécanismes, il y en a 14.

  • Speaker #1

    Il y a différentes manières d'y arriver. Il y a par exemple des approches régionales, très souvent avec des projets en revient. Je sais que deux ans sont faits par produits en revient, etc. C'est très complexe d'y accéder. Mais après, il y a des choses plus opérationnelles qui font ça de manière un peu plus locale. À ce titre, je pense que ça peut être intéressant de s'approcher de la région et des fois aussi, on appelle ça un intérêt. parce qu'il peut y avoir des collaborations à faire aussi au niveau, avec l'Allemagne, avec la Suisse qui sont assez proches, puisque la Suisse fait partie des programmes,

  • Speaker #2

    alors quand ça fait, je me dis. Oui, je me permets, Antoine de Rondier,

  • Speaker #3

    encore merci pour les fonds sociaux dans Penseurs européens, c'est le département qui gère. Nous, on s'est rendu ce projet européen, il y a la zone, et c'est extrêmement complétité. Il y a fort de sujets sur la trichéité nerveuse.

  • Speaker #2

    Il y a face aux géparins, donc on a réussi à rentrer dans un avec l'OGDN. Et sinon, pour Émoisissure, on a été doré à la paire Pouillot de l'Athènes, grâce à l'ADSAN qui nous avait informé de cette opportunité, sur l'axe précarité énergétique Émoisissure pour le logement. Donc, on vient de démarrer, on travaille avec les CSI, le Crono-Environnement, la même équipe des WAFTS, mais à ce point, on n'aura pas d'entrée de santé. donc vous leur dites comment les personnes nous dépriment, mais vraiment socio-économique, donc la précarité énergétique. Donc,

  • Speaker #1

    est-ce qu'on peut établir un lien de corrélation entre précarité énergétique et moins-sûr, les cas échéants, quelle bouche, quelle c'est la concentration ? Et donc, vraiment identifier les causes, on aura aussi autant de travail d'éducation par résidence, avec un débat d'études. Et puis, on va travailler aussi des usages,

  • Speaker #2

    parce que dans le moins-sûr, il y a un parti structuré, mais il y a un parti aussi des usages.

  • Speaker #1

    Et donc, tout ce travail va dérouler en 2026. Et à la fin de l'année, on va faire une deuxième campagne de mesure pour vérifier l'efficacité de ce qu'on aura fait. Et donc, on aura tous les résultats en 2027. Et donc, on va s'appuyer évidemment sur les travailleurs sociaux qui travaillent.

  • Speaker #3

    C'est bien sûr, il va y avoir des cibles parce qu'on commence à éloquer un savoir-faire. Donc, pour nous, on est une équipe qui n'a pas pour nous d'en avoir cette étude. Sinon, on serait dans une volonté de talent.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il y a plein d'autres questions. Et pour rapport à Paco, on ne te parle pas du tout de... Des raisons informelles,

  • Speaker #2

    je pense qu'il y a Lara,

  • Speaker #1

    dont on parlera en deuxième partie, au nom de Julien Javet des Horses et Vaines.

  • Speaker #2

    Bonjour, merci pour cette présentation. Je vais revenir sur une phrase que vous avez dite, à un moment donné que j'ai trouvé très intéressante. Vous disiez,

  • Speaker #1

    c'est l'architecture de notre système énergétique qui crée cette vulnérabilité et qu'il fallait modifier cette architecture. Et dans cette architecture, il y a le marché de l'électricité. Et le nouveau marché de l'électricité, c'est le qu'il a été... mis en place un nouveau de l'Iran 4 qui va renforcer finalement cette vulnérabilité, puisque c'est la fin des tarifs réglementés et on a des coûts qui sont très très loin, des coûts de revient réels, et donc finalement on voit que... Le fait de ne pas avoir un marché public de l'électricité crée des inégalités et font que les puits pour les ménages et pour les petites entreprises sont très importants et créent de la vulnérabilité. Donc finalement, est-ce qu'il n'y a pas une contradiction entre l'ensemble des politiques européennes qui se veulent volontaristes pour faire face à cette vulnérabilité et finalement à un projet,

  • Speaker #2

    enfin une gestion néolibérale de la ressource énergétique ? Quand on a un projet néolibéral qui finalement est en contradiction avec cette volonté de diminuer cette vulnérabilité.

  • Speaker #1

    Alors, il faut se dire que les marchés n'ont jamais été construits pour répandre sa justice. Mais les marchés énergétiques ont été construits pour de sorte à ce que les flux énergétiques circulent entre les différents pays. La France a un cadre très spécial, vraiment unique, avec Fouvard-Conquière, Larelle et la femme de Larelle, etc. C'est très, très particulier. Le marché qui a été conçu a été créé pour donner davantage de possibilités d'installer des énergies renouvelables dans des endroits un peu moins centraux. Et donc, aujourd'hui, le marché est fait en sorte... existe pour que finalement, même si on est en Allemagne, on puisse acheter de l'électricité pas chère du Portugal. Le problème, c'est qu'il y a beaucoup de distorsion sur ce marché.

  • Speaker #0

    Il y a encore énormément de subventions aux énergies fossiles.

  • Speaker #1

    Il y a énormément de subventions à des mécanismes qui finalement leur affectent bien les besoins.

  • Speaker #0

    De dire que le marché est problématique en lui-même, Je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Honnêtement, je ne sais pas. Je me pose aussi la question. J'ai posé la question l'année dernière à la convention. Pour qui est-ce qu'on fait ces marchés ? Je pense que c'est toujours la question qu'il faut poser. Mais ce qu'il faut se dire, c'est que DRL, il faut réussir à comprendre comment ajuster ces règles-ci. Parce qu'à l'heure d'aujourd'hui, pour déterminer le prix de l'électricité, il faut se baser sur les prix du gaz. L'Estaing a décidé de se vésoler d'un récessionnisme et a pris l'électricité aérodorlamme, notamment dans le sens qu'on voit, qui sont bien au plus bas. C'est aussi un exemple qui, à mon avis, va vraiment faire victime dans les prochaines années aussi. Donc, voilà. Le marché, le truc, c'est que ce n'est pas seulement nous ce qu'on voit sur notre côté, la capture qu'on reçoit, mais c'est vraiment un ensemble de mécanismes qui fonctionnent à différents moments. C'est pour ça que c'est difficile, vraiment, je pense, d'avoir une réponse solide, définitive, etc. Parce qu'il y a des moments où on a dû, plus les marchés fonctionnaient. On a réussi à ne pas avoir de coupure parce que, justement, on a eu des marchés, on a eu des circulations d'énergie, etc. Mais à d'autres moments, effectivement, ils peuvent aussi avoir renforcé des absurdités.

  • Speaker #6

    Donc, Christophe Poizat, je suis à la direction de l'UCL de l'IERJ,

  • Speaker #5

    la Viguée de Brosson.

  • Speaker #6

    Donc, vous allez écouter avec beaucoup d'attention notre référage à l'Ibou de l'Europe. Je t'approche un peu de cohésion, en ce moment, des formations de techniciens pour certains, des formations en sociologie. Et de nous rapprocher, je pense que c'est de la plus forte force, avec ce travail qui est déjà lancé, avec ce que fait le SEME et l'AR. J'ai profité discrètement, pour le déroulement de cette apalodie, j'ai disposé un capteur de CO2, qui va peut-être nous aider à faire la transition. Puisque, ça fait déjà deux mois qu'on a dépassé le seuil de 1500 ppm, c'est le seuil à partir duquel il faudrait ouvrir les fenêtres. Donc actuellement,

  • Speaker #5

    on met un café à 1,600 ppm. Voilà, on n'a pas chez eux une de ces ppm. Nous savons qu'à l'extérieur,

  • Speaker #6

    on respire de fin l'air qui est à 450 ppm. Et avant, on avait 1,500 ppm. On était à moitié. C'est qu'un petit château.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu vas ouvrir la salle ? On s'attend bien parce qu'on va faire une pause. C'est d'accord. On sort une dernière question ici, moi encore. Allez chercher le café,

  • Speaker #2

    il vous l'aura offert. Je vais poser la question pendant quelqu'un, ça peut être un peu...

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté. J'ai voulu partager ce moment de Besançon parce que ça m'a ramenée à pourquoi j'ai commencé à être énergique au premier lieu. Les gens réels, les vies réelles et le espace où la politique rencontre l'expérience quotidienne. Next time, we go back to conversations, the voices, the ideas, the energy you come here for. But I'm glad you joined me for this tour and it felt necessary. If this keynote made you think differently about vulnerability, Europe or the transition we are trying to build together, then I'm happy you heard it. Maybe you practice your French. A très bientôt for the next episode.

Chapters

  • Introduction to the Episode and Keynote Context

    00:04

  • The Importance of Human Voices in Energy Transition

    00:27

  • Personal Reflections on Energy Vulnerability

    00:54

  • The Disconnect Between Policy and Reality

    02:11

  • Keynote Highlights: Energy as a Human Right

    02:44

  • The Role of Vulnerability in Energy Policies

    05:00

  • Justice and Equity in the Energy Transition

    06:52

  • Building Trust and Dialogue in Energy Governance

    12:09

  • Examples of Successful Local Energy Initiatives

    16:27

  • Three Levers for Effective Energy Policy

    29:25

  • Concluding Thoughts on Energy and Society

    34:15

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