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Entre Swing et Combat - Prépa mentale Boxe et Golf

#3- Pourquoi tu brilles à l’entraînement… mais tu bloques quand tout est en jeu ?

#3- Pourquoi tu brilles à l’entraînement… mais tu bloques quand tout est en jeu ?

12min |04/07/2025
Play
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Description

Tu le connais ce sentiment ?
🔥 À l’entraînement, tu es en feu.
💥 En match amical, tu déroules.
Mais dès qu’il y a un vrai enjeu, une compète importante, un trophée ou une sélection à la clé…
👉 Tu perds tes moyens.


Dans cet épisode, on va voir pourquoi tu performes quand il n’y a rien à perdre… mais que tu t’écroules quand tout est à gagner.

Tu vas découvrir :
– Ce que ton cerveau fait sous pression (et pourquoi ça te bloque)
– Les 3 erreurs mentales que font la majorité des athlètes
– Et surtout : 3 clés concrètes pour rester lucide, solide et performant quand ça compte vraiment


Que tu sois boxeur, golfeur ou coach, cet épisode va te parler.

Le mental ne doit plus être un frein à ta performance.


🎧 Prêt à reprendre le contrôle ? Clique sur play.


📞 Tu veux aller plus loin ? Réserve ton rdv diagnostic offert d’1h avec moi – https://api.leadconnectorhq.com/widget/bookings/entretien-diagnostic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans la vie, certains restent spectateurs pendant que d'autres construisent leur performance. Bienvenue dans Entre Swing et Combat, le podcast des compétiteurs qui savent que tout commence à l'intérieur. Je suis Alexandre Saporito, préparateur mental spécialisé dans les sports de combat et le golf de compétition. J'accompagne des athlètes sur le ring et sur le parcours, là où la lucidité, la gestion émotionnelle et la confiance font toute la différence. Ici, je te partage les coulisses de l'accompagnement mental les prises de conscience clés et des outils concrets pour t'aider à élever ton niveau en développant la solidité mentale qui soutient la performance. On y parle mindset, résilience, gestion du stress, mais aussi d'échecs, de rebonds et de moments où tout peut basculer. Alors, que tu sois golfeur, combattant, coach ou simplement passionné de performance, installe-toi, tu es au bon endroit et bienvenue entre swing et combat. Je suis super bon à l'entraînement, mais dès que la compétition est importante, je perds tous mes moyens. Si tu vis ça, sache que t'es loin d'être le seul. C'est hyper fréquent et surtout, ça se travaille. Alors aujourd'hui, on va voir pourquoi ton mental te joue des tours et surtout comment arriver à reprendre le contrôle au moment important. Bien souvent, tu vois, on va s'entraîner dur, on sent qu'on progresse, qu'on s'impose facilement en combat amical. ou alors que tu fais des birdies à l'entraînement pour les golfeurs. Mais dès que tu arrives en compétition officielle pour une qualif, une ceinture, une finale, ou même un tournoi avec un enjeu, à ce moment-là, il n'y a plus rien qui va. Tu perds tes moyens, tu n'es plus au niveau. Tu arrives, tu es crispé, tu réfléchis trop, tu ne ressens plus les mêmes sensations avec ton corps. Et à la fin, tu arrives même à te dire « mais pourquoi je n'arrive pas à reproduire ce que je fais à l'entraînement ? » Pour moi, la vérité, elle est simple. C'est juste que ton niveau, bah, il baisse pas. Mais ton cerveau, lui, par contre, il commence à buguer quand t'es sous pression. Il se bloque. Bien souvent, les athlètes, on tombe dans le piège de la compétition. Et ce piège-là, c'est de rester focalisé sur le résultat uniquement. C'est-à-dire, bah, le résultat, c'est quoi ? C'est gagner ou perdre, victoire ou défaite. Et quand on se focalise uniquement sur le résultat, c'est à ce moment-là, en fin de compte, que ton cerveau émotionnel va prendre les commandes. Et lui, il va vouloir surtout gagner et surtout pas perdre. Parce qu'il y a une chose importante à comprendre, c'est que ton cerveau, en fin de compte, il va surtout chercher à fuir la douleur plutôt que d'aller vers le plaisir. Et pour ça, je vais te prendre un exemple très simple. Imagine, je te mets au milieu d'une pièce, sur une table, ton repas que t'aimes le plus. Tu vois, le... plat, mais vraiment que t'aimes le plus, ton plat favori, que ce soit un dessert, peu importe, que tu serais capable de manger même quand t'as plus faim. T'as seule envie, là, à ce moment-là, c'est d'aller vers ce plaisir-là. Mais, dans cette pièce, il y a une porte, et derrière cette porte, il y a on va dire un animal sauvage, un lion par exemple. C'est improbable, mais c'est juste pour l'exemple. Et là, ce lion, quand je lui ouvre la porte, il va avoir lui qu'une seule envie, c'est de te sauter dessus pour te manger, toi. Et donc à ce moment-là, toi tu vas avoir deux solutions qui sauveront à toi. Deux possibilités. La première, ça va malgré le fait qu'il y ait un animal sauvage qui veuille te manger, toi ton plaisir est plus fort que tout et tu vas quand même aller vers ton plat, quitte à te faire dévorer. Ou bien la deuxième solution, c'est face à ce danger-là, tu vas renoncer à ton plaisir et tu vas partir en courant. Et moi honnêtement... Je pencherais plutôt pour la deuxième solution. Je ne vais pas prendre le risque d'aller chercher mon plaisir au risque de mourir. Ce qui se passe en vin de compte en compétition, quand tu es focalisé uniquement sur la victoire, sur gagner, tu as tellement peur de perdre que ton cerveau, ton corps, va tout mettre en action pour fuir cette douleur. Et donc forcément, ça va te paralyser, tu vas perdre tes moyens, tu ne vas pas être au niveau. Donc souvent, on peut voir que quand il y a... aucun enjeu, ton cerveau est vraiment détendu, tu arrives à jouer libre, à être relâché. Et quand, bizarrement, il y a quelque chose à gagner ou perdre, ton cerveau rentre en mode protection, comme on l'a dit juste avant. Et là, on active du stress, mais du stress que tu as du mal à gérer, du mal à contrôler. Parce que comme je t'ai dit, il va percevoir cet événement-là comme une menace pour ton égo, ton image, ta valeur, pour ta personne, pour ton être. Et là, du coup, c'est fini. Parce que tu vas vouloir trop bien faire, tu vas penser à l'enjeu plus qu'au jeu, et puis tu vas surtout anticiper l'échec et tu vas ressasser les conséquences. Résultat, comme je t'ai dit, tu perds le contact avec le moment présent et c'est là que les erreurs vont arriver. C'est là où j'ai noté trois erreurs que font 90% des athlètes. C'est déjà la première erreur, ça va être de vouloir assurer au lieu de jouer relâché. Et quand tu vas vouloir assurer, en fin de compte, c'est là où tu vas te forcer, tu vas te bloquer. Ce sera plus naturel. La deuxième erreur, c'est... Souvent, j'ai constaté que le sportif va changer sa routine le jour J. Pourquoi faire différemment sous prétexte que c'est important ? On garde sa routine, on garde la même. Et la troisième erreur, c'est souvent se focaliser, comme on l'a dit, sur le résultat. Donc on va penser au trophée, au classement, au regard des autres, etc. Et finalement, avec ces trois erreurs-là, on en a oublié le plus important, c'est le process. Tu sais ce fameux coup après coup, round après round, où on ne pense pas loin au résultat, mais on va penser à ce qu'on doit faire à l'instant présent. Tu es sur le parcours, tu as ton coup à jouer, tu dois emmener ta balle du point A au point B, et bien on se concentre là-dessus. On ne se concentre pas sur le score qu'on va faire sur sa carte à la fin du parcours. Pareil en boxe, c'est round après round. On va se concentrer sur ce qu'on doit faire sur ce premier round et puis on verra pour le deuxième. On ne va pas se concentrer sur « Oula, lui ça a l'air très dur dès le début, c'est bon, ça va être très compliqué » . Non, pas du tout. Round après round, rien n'est perdu avant la fin. Et donc pour ça, j'ai envie de te donner trois clés importantes qui vont te permettre de performer, surtout quand ça compte. Parce qu'au final, performer à l'entraînement ou sur les compétitions non importantes... Ce n'est pas très important. Nous, ce qu'on veut, c'est d'arriver à performer quand ça compte. Et c'est vrai que Maëva, dans l'épisode précédent, dans l'épisode numéro 2, Maëva, championne de France Elite A, nous a partagé son expérience avec la plus grande des sincérités. Et elle nous a expliqué que pendant trois années de suite, elle a perdu en demi-finale. Et pourtant, elle était prête physiquement, techniquement, tout allait bien. Mais malgré tout, elle n'arrivait pas à passer ces demi-finales-là. Et avec son entraîneur, avec son coach, ils ont cherché à comprendre pourquoi ça ne passait pas. Et ils en sont arrivés à se dire, on a tout essayé, le physique, la technique, la tactique, tout est OK. Parce qu'en plus, tu gagnes sur les autres tournois, mais pas sur ce championnat de France-là. Tu gagnes en gala, tu gagnes même dans d'autres disciplines, mais pas ça. Donc ça doit... peut-être venir du mental. Son coach s'est formé, lui a fait travailler du coup son mental, l'a fait parler, etc. Et ensemble, ils sont arrivés à débloquer ses croyances, etc. Ce qui a fait que cette année-là, elle a visé le titre et elle est arrivée à l'avoir et elle est championne de France Elite A et va disputer les championnats du monde un mois après, deux mois après, au mois de juillet. Et ça, c'est exceptionnel. Et donc, c'est pour ça que j'ai envie de te donner déjà trois clés pour que tu puisses performer et mettre ça, toi, en place tout de suite. La première, ça va être pour moi, c'est de revenir, comme on l'a dit, au process. Pour ça, pose-toi cette question pendant la compétition. Qu'est-ce que j'ai à faire maintenant, concrètement ? Essaye de penser ce que tu as à faire maintenant et pas du tout à ce que tu risques de perdre ni à ce que tu dois gagner. juste à l'instant présent, joue ton coup au moment présent, ou alors sinon, combat dans ton round, le premier, premi��re reprise, deuxième reprise, et ainsi de suite, on avance. La deuxième clé, importante pour moi aussi, c'est d'accepter la pression. Il faut se dire qu'au final, cette pression, elle partira jamais et ce n'est pas le but. Le but, c'est vraiment d'arriver à changer ta relation à elle. C'est que cette pression... elle doit être capable de te motiver, de t'engager dans ta compétition. Il faut la voir comme un signal que tu fais quelque chose d'important et que tu es vivant à ce moment-là. Donc, respire et même souris. Franchement, c'est ton moment. Et cette pression-là, elle doit t'indiquer ça. C'est ton moment à toi. Souris, respire, t'es vivant. Et là, tu vas vivre quelque chose d'important. Donc, vas-y à fond. Et la troisième clé que j'ai envie de te donner à ce moment-là, c'est entraîne-toi à la pression avant le jour J. Souvent, j'ai l'habitude de dire en coaching simule des situations stressantes, des situations de pression pour toi. Par exemple, quand on est au golf, des fois, on n'est peut-être pas trop habitué à l'envoyer dans le raf ou à l'envoyer dans un bunker. Bon, l'envoyer dans l'eau, ça, c'est encore différent, mais surtout, on va se concentrer sur l'envoyer dans le bunker, etc. Si tu n'es pas à l'aise avec ça, honnêtement, quand tu es à l'entraînement, envoie-la directement dedans. Fais exprès de l'envoyer dans le sable, poum, dans le bunker. et joue tes balles là-dedans. Ça génère du stress. Ok, trouve-toi aussi d'autres situations de stress. Ça peut être par exemple, je ne sais pas, je commence mal ma partie, je fais des boguets, je fais des doubles boguets par exemple. Et du coup, je sens que c'est mal engagé et donc ça va générer du stress en moi. Et donc sur cette fin de partie, on va dire sur les neuf prochains trous. essaye d'être capable de rester concentré sur coup après coup, trou après trou, jusqu'au 18. Et en boxe, ça va être la même chose. D'accord ? T'aimes pas boxer avec un gaucher ? T'aimes pas boxer avec un mec qui fait que des directs et des chassés ? Ça te déstabilise ? Ça te frustre ? Eh ben, dis à ton partenaire d'entraînement ou à tes partenaires d'entraînement de boxer de cette manière-là. Allez, vas-y, boxe en gaucher. Ou alors, vas-y, boxe que en direct, que en chassé. mets-moi en difficulté, mets-moi dans la frustration, dans l'énervement, dans la colère, ce qui m'énerve. Et moi, je vais apprendre à gérer ça du mieux possible. Comme ça, le jour J, je serai vraiment bien parce que ce n'est pas une situation inconnue et j'ai appris à le gérer. Et aussi, dans cette troisième clé, au-delà de simuler des situations de stress, de pression, tu peux aussi te visualiser en situation réelle, dans des situations d'inconfort où tu n'es pas bien et où, dans cette visualisation-là, tu arrives... à trouver la solution. T'arrives à passer au-dessus de tout ça. Et aussi, tu peux t'ajouter du stress volontairement, comme je t'ai dit dans ta préparation. Ce que tu vis sous pression, tu dois l'avoir vécu avant mentalement. Donc, si tu veux arriver à performer le jour J, commence dès aujourd'hui à entraîner ton mental à gérer la pression. Parce que finalement, c'est pas une fatalité, ça se travaille, c'est comme un muscle. Donc, continue de travailler ton mental au... temps que tu travailles ton physique et ta technique et tu verras vraiment un changement radical. Si cet épisode t'a parlé, pense à le partager à un pote d'entraînement, à un coéquipier ou même à un coach ou ton coach parce qu'honnêtement, on est plus fort quand on fait grandir le mental ensemble. A très vite dans Entre Swing et Combat.

Description

Tu le connais ce sentiment ?
🔥 À l’entraînement, tu es en feu.
💥 En match amical, tu déroules.
Mais dès qu’il y a un vrai enjeu, une compète importante, un trophée ou une sélection à la clé…
👉 Tu perds tes moyens.


Dans cet épisode, on va voir pourquoi tu performes quand il n’y a rien à perdre… mais que tu t’écroules quand tout est à gagner.

Tu vas découvrir :
– Ce que ton cerveau fait sous pression (et pourquoi ça te bloque)
– Les 3 erreurs mentales que font la majorité des athlètes
– Et surtout : 3 clés concrètes pour rester lucide, solide et performant quand ça compte vraiment


Que tu sois boxeur, golfeur ou coach, cet épisode va te parler.

Le mental ne doit plus être un frein à ta performance.


🎧 Prêt à reprendre le contrôle ? Clique sur play.


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  • Speaker #0

    Dans la vie, certains restent spectateurs pendant que d'autres construisent leur performance. Bienvenue dans Entre Swing et Combat, le podcast des compétiteurs qui savent que tout commence à l'intérieur. Je suis Alexandre Saporito, préparateur mental spécialisé dans les sports de combat et le golf de compétition. J'accompagne des athlètes sur le ring et sur le parcours, là où la lucidité, la gestion émotionnelle et la confiance font toute la différence. Ici, je te partage les coulisses de l'accompagnement mental les prises de conscience clés et des outils concrets pour t'aider à élever ton niveau en développant la solidité mentale qui soutient la performance. On y parle mindset, résilience, gestion du stress, mais aussi d'échecs, de rebonds et de moments où tout peut basculer. Alors, que tu sois golfeur, combattant, coach ou simplement passionné de performance, installe-toi, tu es au bon endroit et bienvenue entre swing et combat. Je suis super bon à l'entraînement, mais dès que la compétition est importante, je perds tous mes moyens. Si tu vis ça, sache que t'es loin d'être le seul. C'est hyper fréquent et surtout, ça se travaille. Alors aujourd'hui, on va voir pourquoi ton mental te joue des tours et surtout comment arriver à reprendre le contrôle au moment important. Bien souvent, tu vois, on va s'entraîner dur, on sent qu'on progresse, qu'on s'impose facilement en combat amical. ou alors que tu fais des birdies à l'entraînement pour les golfeurs. Mais dès que tu arrives en compétition officielle pour une qualif, une ceinture, une finale, ou même un tournoi avec un enjeu, à ce moment-là, il n'y a plus rien qui va. Tu perds tes moyens, tu n'es plus au niveau. Tu arrives, tu es crispé, tu réfléchis trop, tu ne ressens plus les mêmes sensations avec ton corps. Et à la fin, tu arrives même à te dire « mais pourquoi je n'arrive pas à reproduire ce que je fais à l'entraînement ? » Pour moi, la vérité, elle est simple. C'est juste que ton niveau, bah, il baisse pas. Mais ton cerveau, lui, par contre, il commence à buguer quand t'es sous pression. Il se bloque. Bien souvent, les athlètes, on tombe dans le piège de la compétition. Et ce piège-là, c'est de rester focalisé sur le résultat uniquement. C'est-à-dire, bah, le résultat, c'est quoi ? C'est gagner ou perdre, victoire ou défaite. Et quand on se focalise uniquement sur le résultat, c'est à ce moment-là, en fin de compte, que ton cerveau émotionnel va prendre les commandes. Et lui, il va vouloir surtout gagner et surtout pas perdre. Parce qu'il y a une chose importante à comprendre, c'est que ton cerveau, en fin de compte, il va surtout chercher à fuir la douleur plutôt que d'aller vers le plaisir. Et pour ça, je vais te prendre un exemple très simple. Imagine, je te mets au milieu d'une pièce, sur une table, ton repas que t'aimes le plus. Tu vois, le... plat, mais vraiment que t'aimes le plus, ton plat favori, que ce soit un dessert, peu importe, que tu serais capable de manger même quand t'as plus faim. T'as seule envie, là, à ce moment-là, c'est d'aller vers ce plaisir-là. Mais, dans cette pièce, il y a une porte, et derrière cette porte, il y a on va dire un animal sauvage, un lion par exemple. C'est improbable, mais c'est juste pour l'exemple. Et là, ce lion, quand je lui ouvre la porte, il va avoir lui qu'une seule envie, c'est de te sauter dessus pour te manger, toi. Et donc à ce moment-là, toi tu vas avoir deux solutions qui sauveront à toi. Deux possibilités. La première, ça va malgré le fait qu'il y ait un animal sauvage qui veuille te manger, toi ton plaisir est plus fort que tout et tu vas quand même aller vers ton plat, quitte à te faire dévorer. Ou bien la deuxième solution, c'est face à ce danger-là, tu vas renoncer à ton plaisir et tu vas partir en courant. Et moi honnêtement... Je pencherais plutôt pour la deuxième solution. Je ne vais pas prendre le risque d'aller chercher mon plaisir au risque de mourir. Ce qui se passe en vin de compte en compétition, quand tu es focalisé uniquement sur la victoire, sur gagner, tu as tellement peur de perdre que ton cerveau, ton corps, va tout mettre en action pour fuir cette douleur. Et donc forcément, ça va te paralyser, tu vas perdre tes moyens, tu ne vas pas être au niveau. Donc souvent, on peut voir que quand il y a... aucun enjeu, ton cerveau est vraiment détendu, tu arrives à jouer libre, à être relâché. Et quand, bizarrement, il y a quelque chose à gagner ou perdre, ton cerveau rentre en mode protection, comme on l'a dit juste avant. Et là, on active du stress, mais du stress que tu as du mal à gérer, du mal à contrôler. Parce que comme je t'ai dit, il va percevoir cet événement-là comme une menace pour ton égo, ton image, ta valeur, pour ta personne, pour ton être. Et là, du coup, c'est fini. Parce que tu vas vouloir trop bien faire, tu vas penser à l'enjeu plus qu'au jeu, et puis tu vas surtout anticiper l'échec et tu vas ressasser les conséquences. Résultat, comme je t'ai dit, tu perds le contact avec le moment présent et c'est là que les erreurs vont arriver. C'est là où j'ai noté trois erreurs que font 90% des athlètes. C'est déjà la première erreur, ça va être de vouloir assurer au lieu de jouer relâché. Et quand tu vas vouloir assurer, en fin de compte, c'est là où tu vas te forcer, tu vas te bloquer. Ce sera plus naturel. La deuxième erreur, c'est... Souvent, j'ai constaté que le sportif va changer sa routine le jour J. Pourquoi faire différemment sous prétexte que c'est important ? On garde sa routine, on garde la même. Et la troisième erreur, c'est souvent se focaliser, comme on l'a dit, sur le résultat. Donc on va penser au trophée, au classement, au regard des autres, etc. Et finalement, avec ces trois erreurs-là, on en a oublié le plus important, c'est le process. Tu sais ce fameux coup après coup, round après round, où on ne pense pas loin au résultat, mais on va penser à ce qu'on doit faire à l'instant présent. Tu es sur le parcours, tu as ton coup à jouer, tu dois emmener ta balle du point A au point B, et bien on se concentre là-dessus. On ne se concentre pas sur le score qu'on va faire sur sa carte à la fin du parcours. Pareil en boxe, c'est round après round. On va se concentrer sur ce qu'on doit faire sur ce premier round et puis on verra pour le deuxième. On ne va pas se concentrer sur « Oula, lui ça a l'air très dur dès le début, c'est bon, ça va être très compliqué » . Non, pas du tout. Round après round, rien n'est perdu avant la fin. Et donc pour ça, j'ai envie de te donner trois clés importantes qui vont te permettre de performer, surtout quand ça compte. Parce qu'au final, performer à l'entraînement ou sur les compétitions non importantes... Ce n'est pas très important. Nous, ce qu'on veut, c'est d'arriver à performer quand ça compte. Et c'est vrai que Maëva, dans l'épisode précédent, dans l'épisode numéro 2, Maëva, championne de France Elite A, nous a partagé son expérience avec la plus grande des sincérités. Et elle nous a expliqué que pendant trois années de suite, elle a perdu en demi-finale. Et pourtant, elle était prête physiquement, techniquement, tout allait bien. Mais malgré tout, elle n'arrivait pas à passer ces demi-finales-là. Et avec son entraîneur, avec son coach, ils ont cherché à comprendre pourquoi ça ne passait pas. Et ils en sont arrivés à se dire, on a tout essayé, le physique, la technique, la tactique, tout est OK. Parce qu'en plus, tu gagnes sur les autres tournois, mais pas sur ce championnat de France-là. Tu gagnes en gala, tu gagnes même dans d'autres disciplines, mais pas ça. Donc ça doit... peut-être venir du mental. Son coach s'est formé, lui a fait travailler du coup son mental, l'a fait parler, etc. Et ensemble, ils sont arrivés à débloquer ses croyances, etc. Ce qui a fait que cette année-là, elle a visé le titre et elle est arrivée à l'avoir et elle est championne de France Elite A et va disputer les championnats du monde un mois après, deux mois après, au mois de juillet. Et ça, c'est exceptionnel. Et donc, c'est pour ça que j'ai envie de te donner déjà trois clés pour que tu puisses performer et mettre ça, toi, en place tout de suite. La première, ça va être pour moi, c'est de revenir, comme on l'a dit, au process. Pour ça, pose-toi cette question pendant la compétition. Qu'est-ce que j'ai à faire maintenant, concrètement ? Essaye de penser ce que tu as à faire maintenant et pas du tout à ce que tu risques de perdre ni à ce que tu dois gagner. juste à l'instant présent, joue ton coup au moment présent, ou alors sinon, combat dans ton round, le premier, premi��re reprise, deuxième reprise, et ainsi de suite, on avance. La deuxième clé, importante pour moi aussi, c'est d'accepter la pression. Il faut se dire qu'au final, cette pression, elle partira jamais et ce n'est pas le but. Le but, c'est vraiment d'arriver à changer ta relation à elle. C'est que cette pression... elle doit être capable de te motiver, de t'engager dans ta compétition. Il faut la voir comme un signal que tu fais quelque chose d'important et que tu es vivant à ce moment-là. Donc, respire et même souris. Franchement, c'est ton moment. Et cette pression-là, elle doit t'indiquer ça. C'est ton moment à toi. Souris, respire, t'es vivant. Et là, tu vas vivre quelque chose d'important. Donc, vas-y à fond. Et la troisième clé que j'ai envie de te donner à ce moment-là, c'est entraîne-toi à la pression avant le jour J. Souvent, j'ai l'habitude de dire en coaching simule des situations stressantes, des situations de pression pour toi. Par exemple, quand on est au golf, des fois, on n'est peut-être pas trop habitué à l'envoyer dans le raf ou à l'envoyer dans un bunker. Bon, l'envoyer dans l'eau, ça, c'est encore différent, mais surtout, on va se concentrer sur l'envoyer dans le bunker, etc. Si tu n'es pas à l'aise avec ça, honnêtement, quand tu es à l'entraînement, envoie-la directement dedans. Fais exprès de l'envoyer dans le sable, poum, dans le bunker. et joue tes balles là-dedans. Ça génère du stress. Ok, trouve-toi aussi d'autres situations de stress. Ça peut être par exemple, je ne sais pas, je commence mal ma partie, je fais des boguets, je fais des doubles boguets par exemple. Et du coup, je sens que c'est mal engagé et donc ça va générer du stress en moi. Et donc sur cette fin de partie, on va dire sur les neuf prochains trous. essaye d'être capable de rester concentré sur coup après coup, trou après trou, jusqu'au 18. Et en boxe, ça va être la même chose. D'accord ? T'aimes pas boxer avec un gaucher ? T'aimes pas boxer avec un mec qui fait que des directs et des chassés ? Ça te déstabilise ? Ça te frustre ? Eh ben, dis à ton partenaire d'entraînement ou à tes partenaires d'entraînement de boxer de cette manière-là. Allez, vas-y, boxe en gaucher. Ou alors, vas-y, boxe que en direct, que en chassé. mets-moi en difficulté, mets-moi dans la frustration, dans l'énervement, dans la colère, ce qui m'énerve. Et moi, je vais apprendre à gérer ça du mieux possible. Comme ça, le jour J, je serai vraiment bien parce que ce n'est pas une situation inconnue et j'ai appris à le gérer. Et aussi, dans cette troisième clé, au-delà de simuler des situations de stress, de pression, tu peux aussi te visualiser en situation réelle, dans des situations d'inconfort où tu n'es pas bien et où, dans cette visualisation-là, tu arrives... à trouver la solution. T'arrives à passer au-dessus de tout ça. Et aussi, tu peux t'ajouter du stress volontairement, comme je t'ai dit dans ta préparation. Ce que tu vis sous pression, tu dois l'avoir vécu avant mentalement. Donc, si tu veux arriver à performer le jour J, commence dès aujourd'hui à entraîner ton mental à gérer la pression. Parce que finalement, c'est pas une fatalité, ça se travaille, c'est comme un muscle. Donc, continue de travailler ton mental au... temps que tu travailles ton physique et ta technique et tu verras vraiment un changement radical. Si cet épisode t'a parlé, pense à le partager à un pote d'entraînement, à un coéquipier ou même à un coach ou ton coach parce qu'honnêtement, on est plus fort quand on fait grandir le mental ensemble. A très vite dans Entre Swing et Combat.

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🔥 À l’entraînement, tu es en feu.
💥 En match amical, tu déroules.
Mais dès qu’il y a un vrai enjeu, une compète importante, un trophée ou une sélection à la clé…
👉 Tu perds tes moyens.


Dans cet épisode, on va voir pourquoi tu performes quand il n’y a rien à perdre… mais que tu t’écroules quand tout est à gagner.

Tu vas découvrir :
– Ce que ton cerveau fait sous pression (et pourquoi ça te bloque)
– Les 3 erreurs mentales que font la majorité des athlètes
– Et surtout : 3 clés concrètes pour rester lucide, solide et performant quand ça compte vraiment


Que tu sois boxeur, golfeur ou coach, cet épisode va te parler.

Le mental ne doit plus être un frein à ta performance.


🎧 Prêt à reprendre le contrôle ? Clique sur play.


📞 Tu veux aller plus loin ? Réserve ton rdv diagnostic offert d’1h avec moi – https://api.leadconnectorhq.com/widget/bookings/entretien-diagnostic


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans la vie, certains restent spectateurs pendant que d'autres construisent leur performance. Bienvenue dans Entre Swing et Combat, le podcast des compétiteurs qui savent que tout commence à l'intérieur. Je suis Alexandre Saporito, préparateur mental spécialisé dans les sports de combat et le golf de compétition. J'accompagne des athlètes sur le ring et sur le parcours, là où la lucidité, la gestion émotionnelle et la confiance font toute la différence. Ici, je te partage les coulisses de l'accompagnement mental les prises de conscience clés et des outils concrets pour t'aider à élever ton niveau en développant la solidité mentale qui soutient la performance. On y parle mindset, résilience, gestion du stress, mais aussi d'échecs, de rebonds et de moments où tout peut basculer. Alors, que tu sois golfeur, combattant, coach ou simplement passionné de performance, installe-toi, tu es au bon endroit et bienvenue entre swing et combat. Je suis super bon à l'entraînement, mais dès que la compétition est importante, je perds tous mes moyens. Si tu vis ça, sache que t'es loin d'être le seul. C'est hyper fréquent et surtout, ça se travaille. Alors aujourd'hui, on va voir pourquoi ton mental te joue des tours et surtout comment arriver à reprendre le contrôle au moment important. Bien souvent, tu vois, on va s'entraîner dur, on sent qu'on progresse, qu'on s'impose facilement en combat amical. ou alors que tu fais des birdies à l'entraînement pour les golfeurs. Mais dès que tu arrives en compétition officielle pour une qualif, une ceinture, une finale, ou même un tournoi avec un enjeu, à ce moment-là, il n'y a plus rien qui va. Tu perds tes moyens, tu n'es plus au niveau. Tu arrives, tu es crispé, tu réfléchis trop, tu ne ressens plus les mêmes sensations avec ton corps. Et à la fin, tu arrives même à te dire « mais pourquoi je n'arrive pas à reproduire ce que je fais à l'entraînement ? » Pour moi, la vérité, elle est simple. C'est juste que ton niveau, bah, il baisse pas. Mais ton cerveau, lui, par contre, il commence à buguer quand t'es sous pression. Il se bloque. Bien souvent, les athlètes, on tombe dans le piège de la compétition. Et ce piège-là, c'est de rester focalisé sur le résultat uniquement. C'est-à-dire, bah, le résultat, c'est quoi ? C'est gagner ou perdre, victoire ou défaite. Et quand on se focalise uniquement sur le résultat, c'est à ce moment-là, en fin de compte, que ton cerveau émotionnel va prendre les commandes. Et lui, il va vouloir surtout gagner et surtout pas perdre. Parce qu'il y a une chose importante à comprendre, c'est que ton cerveau, en fin de compte, il va surtout chercher à fuir la douleur plutôt que d'aller vers le plaisir. Et pour ça, je vais te prendre un exemple très simple. Imagine, je te mets au milieu d'une pièce, sur une table, ton repas que t'aimes le plus. Tu vois, le... plat, mais vraiment que t'aimes le plus, ton plat favori, que ce soit un dessert, peu importe, que tu serais capable de manger même quand t'as plus faim. T'as seule envie, là, à ce moment-là, c'est d'aller vers ce plaisir-là. Mais, dans cette pièce, il y a une porte, et derrière cette porte, il y a on va dire un animal sauvage, un lion par exemple. C'est improbable, mais c'est juste pour l'exemple. Et là, ce lion, quand je lui ouvre la porte, il va avoir lui qu'une seule envie, c'est de te sauter dessus pour te manger, toi. Et donc à ce moment-là, toi tu vas avoir deux solutions qui sauveront à toi. Deux possibilités. La première, ça va malgré le fait qu'il y ait un animal sauvage qui veuille te manger, toi ton plaisir est plus fort que tout et tu vas quand même aller vers ton plat, quitte à te faire dévorer. Ou bien la deuxième solution, c'est face à ce danger-là, tu vas renoncer à ton plaisir et tu vas partir en courant. Et moi honnêtement... Je pencherais plutôt pour la deuxième solution. Je ne vais pas prendre le risque d'aller chercher mon plaisir au risque de mourir. Ce qui se passe en vin de compte en compétition, quand tu es focalisé uniquement sur la victoire, sur gagner, tu as tellement peur de perdre que ton cerveau, ton corps, va tout mettre en action pour fuir cette douleur. Et donc forcément, ça va te paralyser, tu vas perdre tes moyens, tu ne vas pas être au niveau. Donc souvent, on peut voir que quand il y a... aucun enjeu, ton cerveau est vraiment détendu, tu arrives à jouer libre, à être relâché. Et quand, bizarrement, il y a quelque chose à gagner ou perdre, ton cerveau rentre en mode protection, comme on l'a dit juste avant. Et là, on active du stress, mais du stress que tu as du mal à gérer, du mal à contrôler. Parce que comme je t'ai dit, il va percevoir cet événement-là comme une menace pour ton égo, ton image, ta valeur, pour ta personne, pour ton être. Et là, du coup, c'est fini. Parce que tu vas vouloir trop bien faire, tu vas penser à l'enjeu plus qu'au jeu, et puis tu vas surtout anticiper l'échec et tu vas ressasser les conséquences. Résultat, comme je t'ai dit, tu perds le contact avec le moment présent et c'est là que les erreurs vont arriver. C'est là où j'ai noté trois erreurs que font 90% des athlètes. C'est déjà la première erreur, ça va être de vouloir assurer au lieu de jouer relâché. Et quand tu vas vouloir assurer, en fin de compte, c'est là où tu vas te forcer, tu vas te bloquer. Ce sera plus naturel. La deuxième erreur, c'est... Souvent, j'ai constaté que le sportif va changer sa routine le jour J. Pourquoi faire différemment sous prétexte que c'est important ? On garde sa routine, on garde la même. Et la troisième erreur, c'est souvent se focaliser, comme on l'a dit, sur le résultat. Donc on va penser au trophée, au classement, au regard des autres, etc. Et finalement, avec ces trois erreurs-là, on en a oublié le plus important, c'est le process. Tu sais ce fameux coup après coup, round après round, où on ne pense pas loin au résultat, mais on va penser à ce qu'on doit faire à l'instant présent. Tu es sur le parcours, tu as ton coup à jouer, tu dois emmener ta balle du point A au point B, et bien on se concentre là-dessus. On ne se concentre pas sur le score qu'on va faire sur sa carte à la fin du parcours. Pareil en boxe, c'est round après round. On va se concentrer sur ce qu'on doit faire sur ce premier round et puis on verra pour le deuxième. On ne va pas se concentrer sur « Oula, lui ça a l'air très dur dès le début, c'est bon, ça va être très compliqué » . Non, pas du tout. Round après round, rien n'est perdu avant la fin. Et donc pour ça, j'ai envie de te donner trois clés importantes qui vont te permettre de performer, surtout quand ça compte. Parce qu'au final, performer à l'entraînement ou sur les compétitions non importantes... Ce n'est pas très important. Nous, ce qu'on veut, c'est d'arriver à performer quand ça compte. Et c'est vrai que Maëva, dans l'épisode précédent, dans l'épisode numéro 2, Maëva, championne de France Elite A, nous a partagé son expérience avec la plus grande des sincérités. Et elle nous a expliqué que pendant trois années de suite, elle a perdu en demi-finale. Et pourtant, elle était prête physiquement, techniquement, tout allait bien. Mais malgré tout, elle n'arrivait pas à passer ces demi-finales-là. Et avec son entraîneur, avec son coach, ils ont cherché à comprendre pourquoi ça ne passait pas. Et ils en sont arrivés à se dire, on a tout essayé, le physique, la technique, la tactique, tout est OK. Parce qu'en plus, tu gagnes sur les autres tournois, mais pas sur ce championnat de France-là. Tu gagnes en gala, tu gagnes même dans d'autres disciplines, mais pas ça. Donc ça doit... peut-être venir du mental. Son coach s'est formé, lui a fait travailler du coup son mental, l'a fait parler, etc. Et ensemble, ils sont arrivés à débloquer ses croyances, etc. Ce qui a fait que cette année-là, elle a visé le titre et elle est arrivée à l'avoir et elle est championne de France Elite A et va disputer les championnats du monde un mois après, deux mois après, au mois de juillet. Et ça, c'est exceptionnel. Et donc, c'est pour ça que j'ai envie de te donner déjà trois clés pour que tu puisses performer et mettre ça, toi, en place tout de suite. La première, ça va être pour moi, c'est de revenir, comme on l'a dit, au process. Pour ça, pose-toi cette question pendant la compétition. Qu'est-ce que j'ai à faire maintenant, concrètement ? Essaye de penser ce que tu as à faire maintenant et pas du tout à ce que tu risques de perdre ni à ce que tu dois gagner. juste à l'instant présent, joue ton coup au moment présent, ou alors sinon, combat dans ton round, le premier, premi��re reprise, deuxième reprise, et ainsi de suite, on avance. La deuxième clé, importante pour moi aussi, c'est d'accepter la pression. Il faut se dire qu'au final, cette pression, elle partira jamais et ce n'est pas le but. Le but, c'est vraiment d'arriver à changer ta relation à elle. C'est que cette pression... elle doit être capable de te motiver, de t'engager dans ta compétition. Il faut la voir comme un signal que tu fais quelque chose d'important et que tu es vivant à ce moment-là. Donc, respire et même souris. Franchement, c'est ton moment. Et cette pression-là, elle doit t'indiquer ça. C'est ton moment à toi. Souris, respire, t'es vivant. Et là, tu vas vivre quelque chose d'important. Donc, vas-y à fond. Et la troisième clé que j'ai envie de te donner à ce moment-là, c'est entraîne-toi à la pression avant le jour J. Souvent, j'ai l'habitude de dire en coaching simule des situations stressantes, des situations de pression pour toi. Par exemple, quand on est au golf, des fois, on n'est peut-être pas trop habitué à l'envoyer dans le raf ou à l'envoyer dans un bunker. Bon, l'envoyer dans l'eau, ça, c'est encore différent, mais surtout, on va se concentrer sur l'envoyer dans le bunker, etc. Si tu n'es pas à l'aise avec ça, honnêtement, quand tu es à l'entraînement, envoie-la directement dedans. Fais exprès de l'envoyer dans le sable, poum, dans le bunker. et joue tes balles là-dedans. Ça génère du stress. Ok, trouve-toi aussi d'autres situations de stress. Ça peut être par exemple, je ne sais pas, je commence mal ma partie, je fais des boguets, je fais des doubles boguets par exemple. Et du coup, je sens que c'est mal engagé et donc ça va générer du stress en moi. Et donc sur cette fin de partie, on va dire sur les neuf prochains trous. essaye d'être capable de rester concentré sur coup après coup, trou après trou, jusqu'au 18. Et en boxe, ça va être la même chose. D'accord ? T'aimes pas boxer avec un gaucher ? T'aimes pas boxer avec un mec qui fait que des directs et des chassés ? Ça te déstabilise ? Ça te frustre ? Eh ben, dis à ton partenaire d'entraînement ou à tes partenaires d'entraînement de boxer de cette manière-là. Allez, vas-y, boxe en gaucher. Ou alors, vas-y, boxe que en direct, que en chassé. mets-moi en difficulté, mets-moi dans la frustration, dans l'énervement, dans la colère, ce qui m'énerve. Et moi, je vais apprendre à gérer ça du mieux possible. Comme ça, le jour J, je serai vraiment bien parce que ce n'est pas une situation inconnue et j'ai appris à le gérer. Et aussi, dans cette troisième clé, au-delà de simuler des situations de stress, de pression, tu peux aussi te visualiser en situation réelle, dans des situations d'inconfort où tu n'es pas bien et où, dans cette visualisation-là, tu arrives... à trouver la solution. T'arrives à passer au-dessus de tout ça. Et aussi, tu peux t'ajouter du stress volontairement, comme je t'ai dit dans ta préparation. Ce que tu vis sous pression, tu dois l'avoir vécu avant mentalement. Donc, si tu veux arriver à performer le jour J, commence dès aujourd'hui à entraîner ton mental à gérer la pression. Parce que finalement, c'est pas une fatalité, ça se travaille, c'est comme un muscle. Donc, continue de travailler ton mental au... temps que tu travailles ton physique et ta technique et tu verras vraiment un changement radical. Si cet épisode t'a parlé, pense à le partager à un pote d'entraînement, à un coéquipier ou même à un coach ou ton coach parce qu'honnêtement, on est plus fort quand on fait grandir le mental ensemble. A très vite dans Entre Swing et Combat.

Description

Tu le connais ce sentiment ?
🔥 À l’entraînement, tu es en feu.
💥 En match amical, tu déroules.
Mais dès qu’il y a un vrai enjeu, une compète importante, un trophée ou une sélection à la clé…
👉 Tu perds tes moyens.


Dans cet épisode, on va voir pourquoi tu performes quand il n’y a rien à perdre… mais que tu t’écroules quand tout est à gagner.

Tu vas découvrir :
– Ce que ton cerveau fait sous pression (et pourquoi ça te bloque)
– Les 3 erreurs mentales que font la majorité des athlètes
– Et surtout : 3 clés concrètes pour rester lucide, solide et performant quand ça compte vraiment


Que tu sois boxeur, golfeur ou coach, cet épisode va te parler.

Le mental ne doit plus être un frein à ta performance.


🎧 Prêt à reprendre le contrôle ? Clique sur play.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans la vie, certains restent spectateurs pendant que d'autres construisent leur performance. Bienvenue dans Entre Swing et Combat, le podcast des compétiteurs qui savent que tout commence à l'intérieur. Je suis Alexandre Saporito, préparateur mental spécialisé dans les sports de combat et le golf de compétition. J'accompagne des athlètes sur le ring et sur le parcours, là où la lucidité, la gestion émotionnelle et la confiance font toute la différence. Ici, je te partage les coulisses de l'accompagnement mental les prises de conscience clés et des outils concrets pour t'aider à élever ton niveau en développant la solidité mentale qui soutient la performance. On y parle mindset, résilience, gestion du stress, mais aussi d'échecs, de rebonds et de moments où tout peut basculer. Alors, que tu sois golfeur, combattant, coach ou simplement passionné de performance, installe-toi, tu es au bon endroit et bienvenue entre swing et combat. Je suis super bon à l'entraînement, mais dès que la compétition est importante, je perds tous mes moyens. Si tu vis ça, sache que t'es loin d'être le seul. C'est hyper fréquent et surtout, ça se travaille. Alors aujourd'hui, on va voir pourquoi ton mental te joue des tours et surtout comment arriver à reprendre le contrôle au moment important. Bien souvent, tu vois, on va s'entraîner dur, on sent qu'on progresse, qu'on s'impose facilement en combat amical. ou alors que tu fais des birdies à l'entraînement pour les golfeurs. Mais dès que tu arrives en compétition officielle pour une qualif, une ceinture, une finale, ou même un tournoi avec un enjeu, à ce moment-là, il n'y a plus rien qui va. Tu perds tes moyens, tu n'es plus au niveau. Tu arrives, tu es crispé, tu réfléchis trop, tu ne ressens plus les mêmes sensations avec ton corps. Et à la fin, tu arrives même à te dire « mais pourquoi je n'arrive pas à reproduire ce que je fais à l'entraînement ? » Pour moi, la vérité, elle est simple. C'est juste que ton niveau, bah, il baisse pas. Mais ton cerveau, lui, par contre, il commence à buguer quand t'es sous pression. Il se bloque. Bien souvent, les athlètes, on tombe dans le piège de la compétition. Et ce piège-là, c'est de rester focalisé sur le résultat uniquement. C'est-à-dire, bah, le résultat, c'est quoi ? C'est gagner ou perdre, victoire ou défaite. Et quand on se focalise uniquement sur le résultat, c'est à ce moment-là, en fin de compte, que ton cerveau émotionnel va prendre les commandes. Et lui, il va vouloir surtout gagner et surtout pas perdre. Parce qu'il y a une chose importante à comprendre, c'est que ton cerveau, en fin de compte, il va surtout chercher à fuir la douleur plutôt que d'aller vers le plaisir. Et pour ça, je vais te prendre un exemple très simple. Imagine, je te mets au milieu d'une pièce, sur une table, ton repas que t'aimes le plus. Tu vois, le... plat, mais vraiment que t'aimes le plus, ton plat favori, que ce soit un dessert, peu importe, que tu serais capable de manger même quand t'as plus faim. T'as seule envie, là, à ce moment-là, c'est d'aller vers ce plaisir-là. Mais, dans cette pièce, il y a une porte, et derrière cette porte, il y a on va dire un animal sauvage, un lion par exemple. C'est improbable, mais c'est juste pour l'exemple. Et là, ce lion, quand je lui ouvre la porte, il va avoir lui qu'une seule envie, c'est de te sauter dessus pour te manger, toi. Et donc à ce moment-là, toi tu vas avoir deux solutions qui sauveront à toi. Deux possibilités. La première, ça va malgré le fait qu'il y ait un animal sauvage qui veuille te manger, toi ton plaisir est plus fort que tout et tu vas quand même aller vers ton plat, quitte à te faire dévorer. Ou bien la deuxième solution, c'est face à ce danger-là, tu vas renoncer à ton plaisir et tu vas partir en courant. Et moi honnêtement... Je pencherais plutôt pour la deuxième solution. Je ne vais pas prendre le risque d'aller chercher mon plaisir au risque de mourir. Ce qui se passe en vin de compte en compétition, quand tu es focalisé uniquement sur la victoire, sur gagner, tu as tellement peur de perdre que ton cerveau, ton corps, va tout mettre en action pour fuir cette douleur. Et donc forcément, ça va te paralyser, tu vas perdre tes moyens, tu ne vas pas être au niveau. Donc souvent, on peut voir que quand il y a... aucun enjeu, ton cerveau est vraiment détendu, tu arrives à jouer libre, à être relâché. Et quand, bizarrement, il y a quelque chose à gagner ou perdre, ton cerveau rentre en mode protection, comme on l'a dit juste avant. Et là, on active du stress, mais du stress que tu as du mal à gérer, du mal à contrôler. Parce que comme je t'ai dit, il va percevoir cet événement-là comme une menace pour ton égo, ton image, ta valeur, pour ta personne, pour ton être. Et là, du coup, c'est fini. Parce que tu vas vouloir trop bien faire, tu vas penser à l'enjeu plus qu'au jeu, et puis tu vas surtout anticiper l'échec et tu vas ressasser les conséquences. Résultat, comme je t'ai dit, tu perds le contact avec le moment présent et c'est là que les erreurs vont arriver. C'est là où j'ai noté trois erreurs que font 90% des athlètes. C'est déjà la première erreur, ça va être de vouloir assurer au lieu de jouer relâché. Et quand tu vas vouloir assurer, en fin de compte, c'est là où tu vas te forcer, tu vas te bloquer. Ce sera plus naturel. La deuxième erreur, c'est... Souvent, j'ai constaté que le sportif va changer sa routine le jour J. Pourquoi faire différemment sous prétexte que c'est important ? On garde sa routine, on garde la même. Et la troisième erreur, c'est souvent se focaliser, comme on l'a dit, sur le résultat. Donc on va penser au trophée, au classement, au regard des autres, etc. Et finalement, avec ces trois erreurs-là, on en a oublié le plus important, c'est le process. Tu sais ce fameux coup après coup, round après round, où on ne pense pas loin au résultat, mais on va penser à ce qu'on doit faire à l'instant présent. Tu es sur le parcours, tu as ton coup à jouer, tu dois emmener ta balle du point A au point B, et bien on se concentre là-dessus. On ne se concentre pas sur le score qu'on va faire sur sa carte à la fin du parcours. Pareil en boxe, c'est round après round. On va se concentrer sur ce qu'on doit faire sur ce premier round et puis on verra pour le deuxième. On ne va pas se concentrer sur « Oula, lui ça a l'air très dur dès le début, c'est bon, ça va être très compliqué » . Non, pas du tout. Round après round, rien n'est perdu avant la fin. Et donc pour ça, j'ai envie de te donner trois clés importantes qui vont te permettre de performer, surtout quand ça compte. Parce qu'au final, performer à l'entraînement ou sur les compétitions non importantes... Ce n'est pas très important. Nous, ce qu'on veut, c'est d'arriver à performer quand ça compte. Et c'est vrai que Maëva, dans l'épisode précédent, dans l'épisode numéro 2, Maëva, championne de France Elite A, nous a partagé son expérience avec la plus grande des sincérités. Et elle nous a expliqué que pendant trois années de suite, elle a perdu en demi-finale. Et pourtant, elle était prête physiquement, techniquement, tout allait bien. Mais malgré tout, elle n'arrivait pas à passer ces demi-finales-là. Et avec son entraîneur, avec son coach, ils ont cherché à comprendre pourquoi ça ne passait pas. Et ils en sont arrivés à se dire, on a tout essayé, le physique, la technique, la tactique, tout est OK. Parce qu'en plus, tu gagnes sur les autres tournois, mais pas sur ce championnat de France-là. Tu gagnes en gala, tu gagnes même dans d'autres disciplines, mais pas ça. Donc ça doit... peut-être venir du mental. Son coach s'est formé, lui a fait travailler du coup son mental, l'a fait parler, etc. Et ensemble, ils sont arrivés à débloquer ses croyances, etc. Ce qui a fait que cette année-là, elle a visé le titre et elle est arrivée à l'avoir et elle est championne de France Elite A et va disputer les championnats du monde un mois après, deux mois après, au mois de juillet. Et ça, c'est exceptionnel. Et donc, c'est pour ça que j'ai envie de te donner déjà trois clés pour que tu puisses performer et mettre ça, toi, en place tout de suite. La première, ça va être pour moi, c'est de revenir, comme on l'a dit, au process. Pour ça, pose-toi cette question pendant la compétition. Qu'est-ce que j'ai à faire maintenant, concrètement ? Essaye de penser ce que tu as à faire maintenant et pas du tout à ce que tu risques de perdre ni à ce que tu dois gagner. juste à l'instant présent, joue ton coup au moment présent, ou alors sinon, combat dans ton round, le premier, premi��re reprise, deuxième reprise, et ainsi de suite, on avance. La deuxième clé, importante pour moi aussi, c'est d'accepter la pression. Il faut se dire qu'au final, cette pression, elle partira jamais et ce n'est pas le but. Le but, c'est vraiment d'arriver à changer ta relation à elle. C'est que cette pression... elle doit être capable de te motiver, de t'engager dans ta compétition. Il faut la voir comme un signal que tu fais quelque chose d'important et que tu es vivant à ce moment-là. Donc, respire et même souris. Franchement, c'est ton moment. Et cette pression-là, elle doit t'indiquer ça. C'est ton moment à toi. Souris, respire, t'es vivant. Et là, tu vas vivre quelque chose d'important. Donc, vas-y à fond. Et la troisième clé que j'ai envie de te donner à ce moment-là, c'est entraîne-toi à la pression avant le jour J. Souvent, j'ai l'habitude de dire en coaching simule des situations stressantes, des situations de pression pour toi. Par exemple, quand on est au golf, des fois, on n'est peut-être pas trop habitué à l'envoyer dans le raf ou à l'envoyer dans un bunker. Bon, l'envoyer dans l'eau, ça, c'est encore différent, mais surtout, on va se concentrer sur l'envoyer dans le bunker, etc. Si tu n'es pas à l'aise avec ça, honnêtement, quand tu es à l'entraînement, envoie-la directement dedans. Fais exprès de l'envoyer dans le sable, poum, dans le bunker. et joue tes balles là-dedans. Ça génère du stress. Ok, trouve-toi aussi d'autres situations de stress. Ça peut être par exemple, je ne sais pas, je commence mal ma partie, je fais des boguets, je fais des doubles boguets par exemple. Et du coup, je sens que c'est mal engagé et donc ça va générer du stress en moi. Et donc sur cette fin de partie, on va dire sur les neuf prochains trous. essaye d'être capable de rester concentré sur coup après coup, trou après trou, jusqu'au 18. Et en boxe, ça va être la même chose. D'accord ? T'aimes pas boxer avec un gaucher ? T'aimes pas boxer avec un mec qui fait que des directs et des chassés ? Ça te déstabilise ? Ça te frustre ? Eh ben, dis à ton partenaire d'entraînement ou à tes partenaires d'entraînement de boxer de cette manière-là. Allez, vas-y, boxe en gaucher. Ou alors, vas-y, boxe que en direct, que en chassé. mets-moi en difficulté, mets-moi dans la frustration, dans l'énervement, dans la colère, ce qui m'énerve. Et moi, je vais apprendre à gérer ça du mieux possible. Comme ça, le jour J, je serai vraiment bien parce que ce n'est pas une situation inconnue et j'ai appris à le gérer. Et aussi, dans cette troisième clé, au-delà de simuler des situations de stress, de pression, tu peux aussi te visualiser en situation réelle, dans des situations d'inconfort où tu n'es pas bien et où, dans cette visualisation-là, tu arrives... à trouver la solution. T'arrives à passer au-dessus de tout ça. Et aussi, tu peux t'ajouter du stress volontairement, comme je t'ai dit dans ta préparation. Ce que tu vis sous pression, tu dois l'avoir vécu avant mentalement. Donc, si tu veux arriver à performer le jour J, commence dès aujourd'hui à entraîner ton mental à gérer la pression. Parce que finalement, c'est pas une fatalité, ça se travaille, c'est comme un muscle. Donc, continue de travailler ton mental au... temps que tu travailles ton physique et ta technique et tu verras vraiment un changement radical. Si cet épisode t'a parlé, pense à le partager à un pote d'entraînement, à un coéquipier ou même à un coach ou ton coach parce qu'honnêtement, on est plus fort quand on fait grandir le mental ensemble. A très vite dans Entre Swing et Combat.

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