Description
Former Jésus en nous
Tiré de : OC V, 421-423
Lu par Jeanne-Élisabeth Bréda , associée eudiste de France
Objectif : Décrire comment mettre en œuvre la vertu de former Jésus en nous
Texte : Si votre intention réelle est de vous imprégner des admirables vertus de la Sainte Enfance de votre divine Mère, il y a trois moyens d’atteindre ce but : la prière, la mortification et la vigilance. La prière, pour obtenir l’illumination et les grâces suffisantes. La mortification, pour mater vos passions, vos mauvaises habitudes et tout ce qui est contraire aux vertus susmentionnées. La vigilance pour régir votre pensée, votre cœur, votre langue et surtout votre comportement, de sorte que vous ne soyez pas distraits par vos pensées, vos passions, vos paroles et les actions qui seraient contraires à ces dites vertus, afin d’embrasser avec ferveur toute occasion de les mettre en pratique.
St. Bonaventure écrit (Medit, Vitae, Cap.3), qu’un jour la Sainte Vierge déclara à sainte Élisabeth de Hongrie que : « À l’exception de la première grâce sanctifiante qui eût été versée en son âme au premier moment de sa vie, elle ne reçut aucun don de Dieu, aucune vertu, autre que par un travail intense, par la prière incessante et d’ardents désirs, une profonde dévotion, une abondance de larmes et de mortifications; qu’en déployant tous les efforts nécessaires, vigilance et fidélité en vue de plaire à la Divine Majesté, dans ses pensées, ses paroles et ses actions en toutes choses. À quoi elle ajouta ces mots, parlant à cette sainte : « Une chose qu’il vous faut savoir, mon enfant, et qui est très vraie, est qu’aucune grâce n’est attribuée à une âme chrétienne hormis par la prière et la mortification, tant du corps que de l’esprit.».
Après tout, il est toujours vrai que le chemin des vertus qui conduit au ciel est beaucoup plus facile que celui qui mène en enfer, et que ce que Dieu exige est toujours plus aisé alors que les choses qui sont contraires à ses commandements sont les plus difficiles. C’est pourquoi Il nous assure que « son joug est léger et son fardeau léger » et, par ailleurs, nous pouvons affirmer en toute vérité que la tyrannie et les vices qu’exerce le diable sur ses esclaves est cruel et insupportable. En conclusion, voici un oracle du Saint-Esprit qui ne peut tromper personne : « Tribulation et angoisse à toute âme humaine qui s’adonne au mal, au Juif d’abord, puis au Grec; gloire, honneur et paix à quiconque fait le bien, au Juif d’abord puis au Grec.» (Rm 2, 9-10)
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