Description
Lectionnaire
Texte 49
Tiré de : OC 1, 397-401
Lu par Marie-Christine Bove , associée eudiste de France
Texte : «Vous m'aimez comme si vous aviez bien affaire de moi, comme si je vous étais
fort nécessaire.»
Jésus, Dieu de ma vie, vous êtes toujours dans un continuel exercice d'amour pour moi. Vous employez tout ce qui est en vous, et tout ce que vous avez créé au ciel et sur la terre, pour me témoigner votre amour.
De sorte que tout ce que mes oreilles entendent, tout ce que mes yeux volent, tout ce que mes autres sens goûtent, touchent et sentent, tout ce que ma mémoire, mon entendement et ma volonté peuvent connaître et désirer toutes les choses visibles et invisibles, qui sont contenues dans l'ordre de
nature, de grâce et de gloire, toutes les grâces temporelles et éternelles que j'ai reçues de vous, tous vos Anges et vos Saints, tous les bons exemples qu'ils m'ont laissés par leurs vertus et leurs saintes actions, toutes les merveilles que vous avez opérées en votre sainte Mère, toutes les perfections de votre essence et personne divine, tous les états et mystères de votre divinité et humanité, toutes vos qualités et vertus, toutes vos pensées, paroles, actions et souffrances, tous les pas que vous avez faits sur la terre, tout le sang que vous y avez répandu, toutes les plaies que vous avez reçues en votre corps en un mot toutes les choses qui ont été et qui sont en l'être créé et incréé, au temps et en l'éternité, sont comme autant de bouches, ô Jésus, par lesquelles vous me prêchez continuellement votre bonté et votre amour pour moi.
Seigneur, mon Dieu, que votre amour est admirable pour moi! Vous m'aimez, me désirez, me
cherchez avec autant de soin et d'ardeur que si vous aviez bien affaire de moi, comme si j'étais quelque chose et comme si je vous étais fort nécessaire. Vous désirez autant me posséder et craignez autant de me perdre que si, en me possédant ou en me perdant, vous possédiez ou perdiez quelque grand trésor. Vous recherchez mon amitié avec autant d'instance que si votre bonheur en dépendait. Et quand toute votre félicité et votre gloire en dépendrait, Seigneur que pourriez-vous faire davantage que ce que vous faites ? Ô bonté, je me perds dans vos abîmes.
Que ferai-je, mon Sauveur? Que répondrai-je à toutes ces voix par lesquelles vous m'invitez à vous aimer? Je veux, s'il vous plaît, que toutes mes pensées, mes paroles et actions, tous les moments de ma vie toutes les choses qui ont été, sont et seront en moi, et même tous mes péchés autant que cela peut se faire, par la puissance de votre sagesse et de votre bonté, qui sait bien faire coopérer toutes choses, même les péchés, au bien de ceux qui vous aiment --, je veux que toutes ces choses soient converties en autant de voix, par lesquelles je vous dise continuellement et éternellement, et en tout l'amour du ciel et de la terre: mon Seigneur Jésus, je vous aime.
RÉPONS Ps 102,1,2,13.
R. Bénis le Seigneur, ô mon âme, et, du fond de mon coeur, son saint nom. * Bénis le Seigneur, ô mon âme, n'oublie aucun de ses bienfaits.
V. Comme est la tendresse d'un père pour ses fils, tendre est le Seigneur pour qui l'adore. * Bénis le Seigneur.
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