Description
La doxa du Kremlin est « souple ». Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’URSS considérait les États-Unis comme son plus grand adversaire idéologique. La direction poutinienne considérait même que la guerre en Ukraine était en réalité celle entre les États-Unis et la Russie et que les Européens n’étaient que des vassaux des USA. Avec Trump, la donne a changé. C’est l’Europe qui est désormais accusée d’être « fasciste », face à l’alliance des forces de la « paix » : la Russie et les États-Unis. Françoise Thom livre une analyse scrupuleuse de cette nouvelle doctrine russe, à partir d’un document récemment publié le 16 avril dernier par le Service du renseignement extérieur russe, le SVR. Desk Russie a décidé de publier intégralement la traduction de cette publication attribuée par le SVR à M. Tcheremnykh et à V. Motchalov et demandé à Françoise Thom de l’analyser. La nouvelle lune de miel avec Washington oblige le SVR de la Fédération de Russie à réorienter le récit national russe. « Les services spéciaux européens sont prêts à tout pour atteindre leur objectif criminel, à savoir pérenniser le conflit qui a lieu en Ukraine entre les Etats européens membres de l’OTAN et la Russie », a prévenu le SVR sur son site le 24 avril.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.