- Speaker #0
Bienvenue dans Do You Dare, le podcast oĂč nous on explore ensemble une question toute simple. Qu'est-ce que vous osez ? Devant nous, deux verres. Un verre vide, un verre plein. Symbole de nos forces, de nos failles, de nos doutes et de nos Ă©lans. Aujourd'hui, nous allons en parler avec Emmanuelle. Bonjour Emmanuelle. Bonjour. Emmanuelle est coach de manager. Elle voit le monde d'un cĂŽtĂ© positif et elle est trĂšs empathique. Elle a fait une alternance entre grosses entreprises et petites entreprises. Alors aujourd'hui, devant vous, il y a un verre vide et un verre plein. Lequel choisissez-vous et pourquoi ?
- Speaker #1
Sans hésiter le verre plein parce qu'il me donne envie d'explorer ce qu'il y a à l'intérieur. Et j'ai le sentiment que c'est toujours plus riche quand il y a quelque chose à explorer, quand le vide me paraßt moins intéressant.
- Speaker #0
Et bien justement, nous allons explorer ensemble les moments oĂč le verre est plein. Alors qu'est-ce qui remplit votre verre aujourd'hui ? Merci.
- Speaker #1
Je dirais plein de choses. DĂ©jĂ , je ne sais pas si c'est dans le bon ordre, mais en tout cas un job dans lequel je m'Ă©panouis plutĂŽt, avec des collĂšgues sympas et intĂ©ressants, et j'ai le sentiment dans mon mĂ©tier d'accompagnement et de coach d'aider un certain nombre de managers Ă mieux vivre leur mĂ©tier. Je trouve que ce mĂ©tier de manager est difficile. Quand ils peuvent avoir une espĂšce de bulle avec justement quelqu'un d'empathique mais qui les pousse aussi, parce que je pense que j'ai les deux, Ă la fois l'empathie et Ă la fois l'envie de faire progresser. Donc ça, ça me nourrit beaucoup. J'ai trois enfants, mĂȘme s'ils sont grands. ils remplissent pas mal le verre avec pas mal de Ă la fois de points positifs et puis parfois de sentiments, d'Ă©motions moins positives et puis j'essaye aussi j'ai plein d'amis donc en fait je sors pas mal et moi Ă titre personnel je fais de la peinture et depuis quelques annĂ©es j'ai dĂ©marrĂ© par de la sculpture et maintenant de la peinture et en fait ça nourrit mon intĂ©rieur ma crĂ©ativitĂ© Mon truc est juste Ă moi toute seule quelque part et qui fait que pour le coup je ne suis pas dĂ©pendante des autres ou c'est pas vis-Ă -vis des autres. Je remplis mon verre moi-mĂȘme toute seule quelque part. Et donc ça peut ĂȘtre en faisant ou en allant Ă des expositions, en me nourrissant.
- Speaker #0
Intimiduellement.
- Speaker #1
Oui et j'ai le sentiment finalement que je regarde le monde. sous l'angle des couleurs et des matiĂšres, beaucoup plus qu'avant.
- Speaker #0
Alors justement, en parlant de couleurs et de matiĂšres, quels sont les moments oĂč vous vous ĂȘtes sentie pleinement vivante et confiante autour de ces couleurs et de ces matiĂšres ?
- Speaker #1
Alors, la fois oĂč j'ai fait... fait la premiĂšre exposition. J'en ai fait deux, pas beaucoup mais la premiĂšre en fait, je l'avais rĂȘvĂ©e, enfin j'avais imaginĂ© ou je l'avais fantasmĂ©e en me disant un jour je serai une artiste etc. Et par biais de rencontres, une personne un jour d'une boutique me dit ah mais j'adore ce que vous faites, je vais vous exposer. Et lĂ je dis ah non, Ă l'intĂ©rieur de moi je dis c'est pas possible, je ne vais jamais savoir faire. Donc lĂ le Le verre s'est vidĂ©. de peur et en fait elle m'a obligĂ©e quelque part. Alors je mets des guillemets obligĂ©e mais j'avais pas trop le temps de rĂ©flĂ©chir donc j'ai Ă©tĂ© dans l'action etc. Bref j'ai fait mon exposition et ce que j'ai surtout osĂ© faire c'est envoyer un WhatsApp Ă l'ensemble de mes contacts, amis etc. pour dire... demain ou la semaine prochaine je fais une exposition trois quarts sont tombĂ©s sur les fesses parce que n'imaginez pas que les tableaux qui Ă©taient chez moi c'est moi qui les avait fait donc ils ont appris comme ça et moi en fait j'ai osĂ© me dĂ©voiler Ă ce moment lĂ auprĂšs de gens parce que finalement ĂȘtre exposĂ© auprĂšs de gens que je connaissais pas c'Ă©tait moins difficile que de faire mon coming out voilĂ et donc ce moment lĂ j'ai vraiment osĂ© le faire ça a tournĂ© longtemps dans ma tĂȘte et puis un jour j'ai dit allez je vais arrĂȘter Et le fait que des gens que je ne connaisse pas et des gens que je connaisse viennent voir mon travail, mĂȘme si je trouve pas que c'est un travail, mais mon plaisir, achĂštent, c'Ă©tait un moment incroyable et un boost de confiance en moi, me dire mais en fait J'ai un petit quelque chose qui est autre chose que juste mes excellentes compĂ©tences professionnelles et mon bon Le rĂŽle de maman, de copine, ça m'a nourrie. J'avais trĂšs peur, j'Ă©tais pas Ă l'aise, etc. Mais c'est le moment oĂč je me suis sentie ultra vivante.
- Speaker #0
Cette expo avait eu lieu oĂč ?
- Speaker #1
Dans une boutique à Lohellois, une boutique de décoration.
- Speaker #0
Trop bien. Et c'est quel type d'art que vous faites ?
- Speaker #1
C'est de l'art abstrait, donc c'est de la peinture au couteau. Ă l'acrylique et en fait, ce dont je me suis rendue compte finalement parce que j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© obligĂ©e de rĂ©flĂ©chir un petit peu parce que moi, cette dame m'a dit il faut que tu fasses un manifeste, il faut que tu aies des cartes de visite, il faut que tu Et donc il a fallu que je rĂ©flĂ©chisse Ă ce que ça veut dire, Ă ce que j'Ă©cris dans. Et en fait j'ai quelque part un petit peu intellectualisĂ© Ă ce moment lĂ ce que je faisais dans ma peinture. Et je me suis rendu compte que comme dans ma vie, comme dans ma façon d'ĂȘtre, en fait elle n'est pas intellectuelle Ă la base. Elle est juste, ça sortait vraiment de mes tripes. Et que la seule chose qui me plaisait c'Ă©tait la couleur. Et donc de mĂ©langer et Ă un moment donnĂ© de trouver une couleur que je trouvais jolie. et puis aprĂšs l'harmonie, le fait de se reculer il est vraiment juste dans l'Ă©motion que me procurent ces couleurs et l'association des couleurs et ce qui m'a beaucoup touchĂ©e c'est de me dire que finalement ce qui me touchait touchait des gens, j'ai une amie que je connais trĂšs bien
- Speaker #0
avec des larmes les yeux devant mon tableau et qui a acheté un tableau je peux toucher autrement que par mon métier en fait ça je savais que ça allait bien me faire je suis trÚs amie en vous écoutant alors du coup cette couleur s'il vous devient Si vous pouviez choisir une couleur pour remplir ce verre, ce verre plein, ça serait laquelle ?
- Speaker #1
Quand je parle de ma peinture, celle qui me vient, c'est une espÚce de vert, un peu de vert d'eau, mais qui n'est pas vraiment une vraie couleur parce qu'en fait c'est des un peu plus claire que celle que vous avez là et qui n'est pas uniforme puisqu'en fait c'est des mélanges de couleurs et ce que j'aime particuliÚrement c'est qu'en fait mon couteau va bouger sur les couleurs, à un moment donné je me dis tiens elle est pas mal cette couleur, mais que quand je l'applique en fait il y a plein de couleurs de mon couteau qui vont s'appliquer et que donc elle ne devient pas exactement ce que j'avais vu.
- Speaker #0
Elle n'est pas uniforme. Elle n'est pas uniforme. Elle est comme la vie en fait.
- Speaker #1
Et elle est étonnante parce que je ne l'avais pas du tout imaginé comme ça en fait.
- Speaker #0
Et cette cournoie là , qu'est-ce qu'elle vous procure comme émotions dans le verre plein ?
- Speaker #1
Le premier truc qui me vient c'est de la joie, de la surprise. En fait, elle remplit mon beau. Moi j'ai besoin, oĂč que je sois, quoi que je sois, oĂč que je sois, de beau. Ăa peut ĂȘtre dans plein de petites choses. Je passe mon temps Ă photographier, lĂ je pourrais photographier la pluie qui tourne. Je trouve que quand elle tombe, c'est joli. C'est un escargot qui nourrit mon dos. Mon besoin de dos. Une forme d'harmonie. De voir le monde avec ce qui est le plus beau mĂȘme si ce n'est pas toujours facile.
- Speaker #0
Ok, intĂ©ressant. L'harmonie, le verre d'eau et la joie et le beau. C'est drĂŽle parce que tout tout Ă chacun, la joie va ĂȘtre un autre type de couleur qui pourrait ĂȘtre plutĂŽt sur des couleurs chaudes et vous c'est pas du tout ça.
- Speaker #1
Je peux plus savoir, plus j'aime par exemple beaucoup, parce que je ne le faisais pas du tout au dĂ©but, des espĂšces de beurre. En fait souvent mes tableaux vont plutĂŽt ĂȘtre du clair Et Ă un moment donnĂ©, pour rehausser ce clair, un coup de noir bien pur, un coup de bleu bien pur, ou de bordeaux, et paf, ça devient quelque chose d'autre. Et donc cette couleur-lĂ a ce moment. C'est la plus belle pour illuminer le reste. Je serais curieuse de voir vos peintures. Alors du coup, maman, si je vous disais justement comment est-ce que vous faites pour garder votre vert de plein ? un exercice de tous les jours parce que je pense comme je suis trĂšs empathique il peut se vider facilement parce que mĂȘme si je travaille seulement pour faire en sorte de ne pas prendre tout ce que l'autre peut m'apporter, nĂ©anmoins au boulot j'arrive Ă peu prĂšs mais je suis je pense j'ai aussi une ultra sensibilitĂ© et donc toute petite chose comme la goutte d'eau... Ah tiens, je vais reprendre ça. Cette mĂ©taphore, quelque part, la goutte d'eau... plus j'ai trouvĂ© joli mais il ya beaucoup d'eau qui peut faire dĂ©border le verre plein et donc et Ă ce moment lĂ moi je me sens complĂštement vidĂ© de l'intĂ©rieur donc ce que je fais dĂ©jĂ je fais un travail sur moi. J'essaie de me dire qu'est-ce qui est... en fait sur quoi j'ai la main quelque part. Sur quoi j'ai... Ă la fois la main ça dĂ©pend de moi et sur quoi j'ai de l'influence. Mais mĂȘme sur l'histoire de l'influence, j'essaie d'ĂȘtre moins dedans. En plus de qu'est-ce qui est vraiment chez moi et pas... parce que sinon en fait je pourrais aller au combat, essayer d'influencer etc. Et ça, ça me pompe beaucoup. Donc ça enlĂšve... VoilĂ , donc ça. Et puis aprĂšs, voir mes amis, discuter avec mes enfants, aller au cinĂ©ma, au théùtre, au spectacle, peindre, marcher dans la nature avec mon chien. Effectivement, si je parle de mon chien, j'ai un chien, je n'ai pas trop de chien, je l'ai fait pour mes enfants, mais la balade du matin, la balade du soir pourrait ĂȘtre particuliĂšrement dĂ©sagrĂ©able. C'est deux mamans, presque de... de... je ne sais pas comment on dit... de la reconnexion Ă soi. Exactement. Pourtant, ce n'est pas du tout de la nature. Il y a de la reconnexion. Jamais je n'ai un podcast ou quoi que ce soit dans mes oreilles. Et c'est vraiment un moment de ressource. Un moment de ressource que j'aime beaucoup. C'est quoi comme chien ?
- Speaker #0
C'est un Pomsky. C'est trop beau. Je reviens sur le travail sur moi, comme vous avez dit. Qu'est-ce que vous faites comme travail sur vous ?
- Speaker #1
Alors j'ai fait pas mal de choses. D'abord en Ă©tant coach, dĂ©jĂ j'ai fait une formation de coaching qui Ă la fois apprend les techniques mais surtout nous fait travailler sur nous-mĂȘmes puisqu'on est nos propres cobayes. Donc c'est double cadeau en fait. Et donc c'est comme ça que j'ai commencĂ© Ă travailler sur moi, presque par obligation liĂ©e Ă la formation. Et je n'ai pratiquement jamais arrĂȘtĂ© sauf de temps en temps pour faire des pauses parce que je trouve que c'est bien de se reposer. Donc j'ai fait une premiĂšre thĂ©rapie qui a durĂ© six ans. PlutĂŽt, je dirais, intellectuelle on va dire. En fait, il y avait quelqu'un qui Ă©tait passionnĂ© et tout ça, mais c'Ă©tait de tĂȘte Ă tĂȘte. Ensuite, j'ai fait une thĂ©rapie aussi assez longue, mais avec quelqu'un qui faisait de la Gelschtat. La Gelschtat Ă©tait rappeute. Et donc, il y avait pas mal de dessins. avec un peu de peinture, avec travailler le corps. J'ai des images de choses qui m'ont vraiment marquĂ© beaucoup plus finalement dans ma premiĂšre thĂ©rapie. Et aprĂšs j'ai fait des constellations familiales, j'ai fait de l'hypnose, j'ai fait de l'hypnose, j'ai fait de l'individuel, j'ai fait du collectif. Donc finalement, le trait d'emballĂ© son verre plein c'est c'est travailler sur soi aussi. Oui. Pour apprendre Ă mieux se connaĂźtre. Oui. OK. Et pour... En fait, c'est drĂŽle, parce que quand vous me dites ça, je dis aussi pour... qu'il ne vienne pas trop plein. Oui. Parce qu'en fait, parce que c'est drĂŽle, cette image de remplir son verre, et en mĂȘme temps, on dit que la coupe est trop pleine. Hum. Donc finalement, j'ai le sentiment que il doit y avoir une bonne bise. Ăa ne peut pas... Enfin, en tout cas, moi, je n'ai pas trop envie Il faut que mon regard soit bien plat. Il faut bien l'utiliser. Oui. Ok. Alors, du coup, justement, est-ce que vous pouvez me raconter, Ă l'inverse, un moment oĂč votre regard Ă©tait complĂštement vide ? Oui. Un petit peu plus vide. Oui. Je pourrais raconter plein de moments oĂč il Ă©tait bien vide. Mais celui qui me vient Ă l'esprit, c'est quand je me suis sĂ©parĂ©e du papa de mes enfants. Alors, qui Ă©tait un moment qui a montĂ© le plan de ma vie. Alors, je me suis sĂ©parĂ©e du papa de mes enfants. Alors, qui Ă©tait un moment qui a montĂ© le plan de ma vie. Alors, qui Ă©tait un moment qui a montĂ© le plan de ma vie. Alors, qui Ă©tait un moment qui a montĂ© le plan de ma vie. c'est quand je me suis sĂ©parĂ©e du papa de mes enfants alors qu'il y a un moment qui a montĂ© le plan de ma vie Je pense que c'Ă©tait une des meilleures dĂ©cisions parce que finalement mon verre se vidait petit Ă petit, enfin ma sĂšve intĂ©rieure se vidait. Donc c'Ă©tait une bonne dĂ©cision. NĂ©anmoins, trois enfants Ă des Ăąges diffĂ©rents, donc deux ados, qui ont bien vĂ©cu leur adolescence. Et Ă ce moment-lĂ , je me suis mis dans le vide absolu. Je pense que j'ai Ă©tĂ© un but permanent pour rester en vie, en vie et en vie. et je... Ils ont bien cherchĂ© le contact. LĂ , j'avais beaucoup de vide. Heureusement que j'Ă©tais en thĂ©rapie. Un homme m'a dit que je n'en pouvais plus. J'ai dit que j'arrĂȘtais. Je suis allĂ©e chez papa. Il m'a dit que si je ne me tiens pas, il me tiendrait. Il fallait que je tienne. Je me suis dit que je savais pourquoi je faisais ça. Mais nĂ©anmoins, ça a pompĂ© et vidĂ© tout mon verre. Je ne pouvais pas faire autre chose que de tenir. Heureusement, j'avais des amis et de la thĂ©rapie. Mais au-delĂ de ça, J'Ă©tais bien vide de l'intĂ©rieur. Qu'est-ce qui vous a aidĂ© Ă monter Ă part la thĂ©rapie ? Ma thĂ©rapeute m'a dit une phrase qui m'a dit que votre fille fait trĂšs bien son job. apprendre ce qu'est la mort inconditionnelle. Et cette fois-lĂ , je me suis dit, je sais pourquoi je fais ça. Et c'est beaucoup finalement de faire ça. Et elle est en train de se construire. Et moi je me disais qu'elle se dĂ©truisait. Je l'ai vue... finalement presque avec le verre Ă moitiĂ© plein, en fait elle est en train de se construire, parce que moi je n'ai pas eu cette adolescence-lĂ . Donc elle est en train de se construire, et c'est bien ce qui est en train de se passer. C'est douloureux, mais c'est bien. Ok, alors votre Ăąge, est-ce qu'on va la modifier ? Entre 14 et... D'accord. Je suis Ă 18-19 ans. C'est dur. Et le gros, c'Ă©tait vraiment 14-16. Alors 14-18. Bonne carriĂšre, 14-18. Ok. Qu'est-ce que vous faites justement pour ne pas laisser votre verre se vider complĂštement Ă l'inverse ? Je pense qu'aujourd'hui je suis plus consciente des signes au faible qui font qu'il est en train de se vider. C'est quoi ces signes au faible ? La fatigue intĂ©rieure, l'irritabilitĂ© et partir en croisade. Je pense qu'il y a ces trois trucs lĂ . Et donc, quand je sens que je vais lĂ -dedans, en fait, ce que je fais plus facilement aujourd'hui, c'est faire une pause. On me dit, lĂ , une main. Est-ce que t'es vraiment obligĂ© de partir en croisade, de rĂ©agir, etc. ? Je me rappelle des petits mantras Je suis une mĂšre suffisamment bonne Je suis une professionnelle suffisamment bonne Regarde ce qu'on dit positif sur toi Donc arrĂȘte Et donc je crois que je m'aime beaucoup plus qu'avant et que avec tout ce que j'ai de positif comme tout le monde et tout ce que j'ai de nĂ©gatif, pathologique, etc. comme tout le monde, mais en tout cas je prends plus de douceur par rapport Ă cette partie lĂ ok, super alors maintenant si on en abordait justement la partie du leader qu'est-ce que vous avez osĂ© dans vos vies qui a tout changĂ© ? alors j'ai changĂ© souvent de... entreprise, enfin souvent, 4-3. Donc ça veut dire que, c'est pas vraiment souvent, ça veut dire que j'ai quand mĂȘme des pĂ©riodes mĂ»res, je fais pas des sauts de puce, genre je suis jamais contente, donc en fait j'ai vraiment des pĂ©riodes mĂ»res. Et en mĂȘme temps, Ă un moment donnĂ©, je me dis, est-ce que je suis bien lĂ oĂč je suis ? Si je peux continuer mon petit train-train, qu'est-ce que ça m'apporte ? Et vous pouvez partir. dans les sociĂ©tĂ©s dans lesquelles j'Ă©tais bien, dans lesquelles j'avais un environnement agrĂ©able. VoilĂ , j'Ă©tais bien. Et donc ça, je pense que ça m'a... Je suis contente d'avoir fait ça, lĂ , par une fois, mais bon. Je suis contente d'avoir fait ça parce qu'en fait, ça m'a fait grandir. Et je vois les gens qui restent longtemps dans les mĂȘmes sociĂ©tĂ©s, en fait, les secteurs lĂ , etc. Et je trouve que ça m'a apportĂ© une force aussi. Et Ă chaque fois, j'avais une assez grande confiance. Je ne me sĂ©chais pas du tout, parce que parfois je suis partie avec rien derriĂšre, mais sur la confiance, sur le fait que j'allais retrouver quelque chose. Donc ça, je dirais que c'est des moments oĂč j'ai osĂ©. Et d'un point de vue perso, les moments oĂč j'ai osĂ© dire stop sur ma vie de couple. Parce que j'avais plein, plein, plein, plein, plein de peur. C'est devenu beaucoup plus que d'un point de vue professionnel. Et il m'a dit, il m'a dit, arrĂȘte avec tout ça. Justement, c'Ă©tait la question, quelle place a la peur dans votre chemin ? Encore un an. Je pense que je mets du temps Ă agir. C'est-Ă -dire que mon verre se vide et presque j'agis comme mon verre est quasi vide. Enfin, j'agis un peu. Ce que j'aimerais rĂ©ussir Ă faire, c'est d'agir quand il est encore un peu vide. plus plein, enfin plus plein plus plein, comme en raison d'avoir plus de manger oui, et puis pas agir, parce que c'est juste plus possible avec un truc qui est finalement vide mais agir parce que j'ai envie. J'ai envie parce que j'ose de moi-mĂȘme sans l'exposition, l'exploit. Si je n'avais rencontrĂ© cette dame, je pense qu'encore aujourd'hui, elle n'aurait pas exposĂ©. C'est quand mĂȘme dommage. Alors qu'au fondement, J'aurais envie, mais il y a une espĂšce de peur.
- Speaker #0
Si on fait le parallÚle avec cette fameuse boucle d'eau, j'aime bien cette légende dessinée. Je mets du temps à agir. C'est un peu la fin de la goutte. Et hop, on remonte pour remplir les gouttes pour qu'elles puissent se finir. C'est un peu ça.
- Speaker #1
Sauf que quand il pleut, la goutte s'Ă©crase. Oui, elle ne revient pas. Elle s'Ă©crase. Et lĂ , je pense que j'ai agi comme si je me suis un peu Ă©crasĂ©e. En fait, si je repense parallĂšlement, ce que j'aimerais bien, c'est oser, maintenant la nuit descend, avant qu'elle ne s'Ă©crase. Avant qu'elle ne se pose. Avant qu'elle ne s'Ă©crase. Et que donc, ce soit un sentiment de « c'est plus possible, je me suis Ă©crasĂ©e » , Si je reprends ce tĂ©lĂ©phone-lĂ , Je ne serai jamais capable de remonter avant. C'est-Ă -dire me rendre compte qu'elle est en train de descendre et avant qu'elle s'Ă©crase. C'est compliquĂ© de remonter quand on s'est Ă©crasĂ©. Je ne sais pas si c'est vrai avec une goutte. Mais si c'est vrai avec une goutte, je pense que c'est beaucoup plus facile qu'elle remonte, qu'elle devienne quelque chose d'autre, avant de s'Ă©craser. Quoique, quand je dis ça, quand elle s'Ă©crase, elle devient aussi autre chose. Oui, mais quand on est dans une rĂ©coltion. Merci. Mon truc c'est qu'effectivement j'aimerais, je sais, de rebondir avant que ça s'Ă©crase. Avant que ce soit finalement presque dans le bas de l'eau. Alors, au vendu, qu'est-ce que vous ne lisez pas encore mais que vous aimeriez tenter ? Alors, je ne sais pas si j'ai envie de tenter. Il y a plein de choses qui me viennent. Le premier qu'il y a, je vais prendre celui-lĂ , c'est professionnellement. J'ai encore 8 ans Ă travailler. Ă mon Ăąge, changer d'entreprise maintenant, c'est pas si simple. Je n'ai pas d'ailleurs forcĂ©ment envie de changer d'entreprise. En mĂȘme temps, je n'ai pas envie de rester 8 ans Ă faire la mĂȘme chose. Parce que moi, j'ai besoin de renouveau. et bien de finalement poser les besoins de sĂ©curitĂ© financiĂšre et blablabla est-ce que c'est des fausses excuses est-ce que c'est des bonnes excuses je n'en sais rien mais je n'ose pas rĂ©flĂ©chir Ă cette question est-ce
- Speaker #0
qu'il y a besoin en fait parce qu'il y a l'envie il y a le professionnel qui vient et puis je n'ose pas rĂ©flĂ©chir Ă cette question et pourtant finalement elle est lĂ quand mĂȘme en premiĂšre intention oui mais je mets quelque chose dessus Je suis dessus. Il ne faut pas que les clĂ©s... Que les clĂ©s de cellules qui les closent. Ok. Les clore. Oui. Est-ce que finalement on a besoin de les doser ? C'est ce que je me dis aujourd'hui. Mais est-ce que je me dis que ça m'arrange ? Parce que aujourd'hui, si je vis l'instant prĂ©sent, je me dis, bon,
- Speaker #1
j'essaie de trouver tout ce qu'il faut pour que ça me reste suffisamment. Je ne sais pas si c'est le cas. Je ne sais pas si c'est le cas. Je ne sais pas si c'est le cas. Je ne sais pas si c'est le cas. Je ne sais pas si c'est le cas. Je ne sais pas si c'est le cas. C'est ce que je me dis aujourd'hui. Mais est-ce que je me dis que ça m'arrange ? Parce qu'aujourd'hui, si je vis l'instant présent, je me dis, bon, j'essaie de trouver tout ce qu'il faut pour que ça me reste suffisant. mais j'aime bien le rentrer en avance, donc je me dis que le lutin ça va me mourir et puis j'ai une soif de liberté, c'est quelque chose d'hyper important pour moi. Je n'aime pas me sentir enfermée. Donc là , le lutin, comment je fais pour que ce lutin ne soit pas un enfermement ?
- Speaker #0
Du coup c'est une vie d'enfermement. Comment est-ce que justement on peut mourir ? Là vous avez déjà bien mourir en fait et vous pouvez continuer à mourir. Alors justement par rapport à ça,
- Speaker #1
est-ce que vous vous ĂȘtes dit Ă un moment prĂ©cis, allez-y, go. Ah bah, chaque fois que j'ai changĂ© de job, en fait j'ai changĂ©, dĂ©jĂ dans chaque job, chaque entreprise j'ai quand mĂȘme changĂ© de poste rĂ©guliĂšrement. et chaque fois que j'ai changĂ© de sociĂ©tĂ©, enfin la premiĂšre, j'ai passĂ© 20 ans Ă pour reposer des postes J'aurais pu continuer Ă prendre les postes que me proposait, mais j'ai dit non, ça suffit. Hop, c'est enlevĂ©, je me suis dit, c'est la sĂ©curitĂ© sociale, tout va bien. Prends un risque, fais autre chose, allez vas-y. Contre tous mes collĂšgues qui me disaient lĂ , n'aie pas pu faire tailleur, blablabla. Et voilĂ . Notre crise d'avance pareil. Je pense que c'est maintenant que je dis allez, ready. C'est maintenant. Ăa faisait longtemps que je me disais, il faut que je me sĂ©pare de mon mari. That's what. Ce qui est intĂ©ressant, c'est que sur la partie boulot, vous changez de travail, mais pas parce que le verre est vide, il est plein et vous avez l'Ă©nergie suffisante pour aller rebondir. Alors, il est plein quand on regarde de l'extĂ©rieur, il est vide pour moi. C'est-Ă -dire que quand mĂȘme, mĂȘme si on proposait des postes, c'Ă©tait quand mĂȘme un petit peu toujours les mĂȘmes. C'est ça qui fait qu'Ă chaque fois, je pars aussi. Je vous parle Ce que je veux, c'est des diffĂ©rends. Je ne veux pas ĂȘtre enfermĂ©e. Je ne veux pas ĂȘtre enfermĂ©e. La sociĂ©tĂ©, c'est un truc, je ne veux pas ĂȘtre enfermĂ©e. Je veux ĂȘtre libre et c'est moi qui dĂ©cide de ma vie. Alors, dit comme ça, ça veut dire, c'est peut-ĂȘtre un peu pĂ©rentoir, mais en tout cas, ce n'est pas l'autre. Qu'il soit l'autre, c'est Ă lui. Et d'ailleurs, la premiĂšre sociĂ©tĂ©, aprĂšs 20 ans, j'ai nĂ©gociĂ© mon dĂ©part. Je ne suis pas partie parce que je me suis dit, 20 ans, j'ai quand mĂȘme des enfants, etc., etc. et puis une situation familiale pas facile, je n'ai baissĂ© mon dĂ©part et j'ai rĂ©ussi Ă faire en sorte Ă ce moment-lĂ que je sois baissĂ©e correctement. Mon objectif n'est pas d'avoir des milliers d'euros. Et en fait, je regarde souvent de ce que je sens qu'en fait ça se vide un peu. Je ne veux pas vraiment que ce soit complĂštement vide. Aussi pour raconter des belles histoires Ă moi-mĂȘme, parce qu'en fait Je n'ai pas envie de... de la revue ou de livres, de prendre mon destin Ă main pour du plus, pour du positif et de savoir finalement pourquoi je le fais. Avant de pousser dehors, peut-ĂȘtre que j'ai peur, parce que c'est une de mes grosses potes, c'est ce qui me vient, c'est la bande, c'est un sentiment d'abandon, ça c'est sĂ»r, et donc ce qui fait que je prends mon destin Ă main. Merci d'avoir suivi.
- Speaker #0
ce cĂŽtĂ© je vais pas ĂȘtre en forme de sa je suis sĂ»r de pas je suis pas une phrase qui est bien ça serait quoi votre rĂ©cit dans huit ans imaginez que vous vous projetez dans une planche et que vous voulez rĂ©aliser votre rĂȘve,
- Speaker #1
ce serait quoi ? Sans contraintes financiĂšres mais quand ce soit un rĂȘve, ça reste un rĂȘve. la rĂ©gion parisienne j'ai trouvĂ© une petite maison quelque part oĂč la terre m'appelle j'ai envie de dire et celui-lĂ je ne l'ai pas trouvĂ© donc ça c'est vraiment une quĂȘte en fait je ne me sens pas de quelque part comme je ne me sens pas de la rĂ©gion parisienne je me sens nulle part donc en fait j'ai envie de trouver l'endroit oĂč je me sentirais sinon ça me neuf et Ă un moment donnĂ© je me dis tiens dans 8 ans quand je partirai Ă la retraite VoilĂ , je vous aime beaucoup. sur le lieu. Cette jolie petite maison qui n'a pas besoin d'ĂȘtre trĂšs grande, on s'en fiche, mais en fait elle a toute la chaleur qu'il peut y avoir dans cette maison. Un atelier. Et continuer la peinture, faire de la soudure, refaire un peu le mĂȘlage, faire tout ça, tout ça, tout ça. Pouvoir aller vendre parce qu'Ă cĂŽtĂ© il y a encore un joli petit village. Manquer, il y aura des boutiques oĂč je pourrai aller gentiment comme ça au cafĂ© et rencontrer quelqu'un et j'exposerai. sans pression, sans dire aucun argent C'est juste pour les bĂ©bĂ©s. Et puis, ce lieu est beau pour que mes enfants, mes petits-enfants aient plaisir Ă venir avec un amoureux, des amis. Et la douceur du lieu. Et aprĂšs, ce que je ne sais pas encore, mais peut-ĂȘtre, parce qu'en fait, aujourd'hui, je me freine. Mon mĂ©tier de coach n'a pas fait lieu en dehors de mon cadre salarial. parce que dĂ©jĂ je travaille beaucoup donc quand j'ai des collĂšgues qui me disent tiens tu veux pas faire de telle intervention, je dis non parce que ce serait sur les jours off et les jours off je prĂ©fĂšre les prendre pour me nourrir de beaux, pas de bleus mais peut-ĂȘtre qu'en fait j'allais rĂ©ussir Ă ce moment lĂ avec un peu de coaching peut-ĂȘtre que je ferais un peu de thĂ©rapie, mais pas du tout Un truc oĂč j'avais un loup avec une vache. d'un moment. Un espace pour crĂ©er des amuse-tours, des petits cafĂ©s, des belles choses. Si vous pouviez offrir votre verre plein justement Ă quelqu'un aujourd'hui, ça serait ? Le premier truc qui me vient c'est ma plus jeune fille qui est terminale et qui est au dĂ©but de sa vie, de ses choix professionnels, etc. Je dirais plutĂŽt un choix qui n'est pas classique dans la famille en tout cas. ce qu'elle a envie de faire, confiante, heureuse, bien ancrĂ©e. Et on a mis une phrase ou un mantra que nous allons laisser aux personnes qui vont nous Ă©couter. Alors j'ai un mantra qui n'est pas l'avis d'un succĂšs. Ce qui veut dire en fait, tant que tu ne tentes pas, c'est sĂ»r que tu ne peux pas savoir si ça va marcher. Mais si tu tentes, tu n'es pas l'avis que ça marche. Et si on transforme cette phrase avec quelque chose de positif ? Ah ! Ca donnerait quoi ? Euuuh... Bah, ça pourrait ĂȘtre 20 eues, tu verras bien, parce que c'est positif, mais en fait, ça... Ouais, bah si, on verra, il y a des eues, et tu verras ce que les morts t'ont fait.
- Speaker #0
Ăcoutez, en tous les cas, merci. Merci Ă vous. Il y a plein de choses. J'espĂšre que ceux qui nous ont Ă©coutĂ©s ont pris autant de plaisir que moi Ă vous Ă©couter. Merci d'avoir Ă©coutĂ© deux minutes. Si cet Ă©change vous a inspirĂ©, pensez Ă vous abonner, Ă partager l'Ă©pisode et surtout Ă vous poser cette question. Et vous, qu'est-ce que vous osez ? et surtout si vous souhaitez aller Ă©veiller votre mieux-ĂȘtre, vous pouvez aller plus loin en allant sur Ă©veiller votre mieux-ĂȘtre. Merci Emmanuel.
- Speaker #1
Merci Ă vous, c'est trop bien.