Speaker #0Bienvenue dans le podcast Expression Créatrice, le podcast qui va te permettre d'assumer véritablement ton message, ta mission et ta vision. Je m'appelle Anne, je suis coach, je suis aussi directrice artistique et artiste à mes heures perdues. Et ma mission à moi, c'est vraiment de te soutenir, de te permettre d'oser enfin créer et t'exprimer depuis ton intuition sans avoir peur. Je crois profondément à un modèle business différent où on s'éloigne du faire plus pour finalement faire plus. juste. Si tu aimes ce que je te partage, n'hésite pas à partager ce podcast, cet épisode autour de toi, à noter d'une excellente note sur les plateformes d'écoute et surtout, surtout, surtout, à croire que ton succès est inévitable. Je te souhaite une excellente écoute et je te dis à très vite. Hello le studio, j'espère que tu vas bien, que tu passes un excellent début de journée. Hier soir, j'ai fait ma séance de coaching de groupe. avec Mélissa Maillet et d'autres femmes entrepreneurs. Et ça m'a permis, moi, de me rendre compte de quelque chose. C'est que finalement, quand on commence à chercher des réponses à l'extérieur de nous, que ce soit pour beaucoup d'entrepreneurs qui ont envie... de développer leur chiffre d'affaires, qui ont envie de développer leur visibilité, ça passera beaucoup par des questions de l'ordre du comment au niveau de la stratégie, mais aussi de l'ordre du qu'est-ce qui pourrait se passer si je fais ci, si je m'exprime comme ça, si je ne dis pas ça, si je dis ci, si je propose ça, si je ne propose pas ça et s'il m'arrivait ça. Et hier soir, j'ai écouté toutes ces femmes parler de leur... thématiques du moment, de leur questionnement. Puis je me disais c'est dingue parce que c'est comme si ces questions là, moi aussi je me les suis posées et moi aussi je les ai posées lors de séances de coaching. Mais aujourd'hui c'est comme si elles font non sens. C'est comme si en fait dès que j'ai une question qui arrive de l'ordre du comment et qui n'est pas fluide, je prends un instant. pour revenir à l'intérieur de moi et juste me remettre à l'intérieur de cette passion que j'ai pour ce que je fais. En fait, ce que j'ai envie de dire, c'est que je me remets au contact de mon art et tout est plus calme. Parce que je crois qu'aujourd'hui, dans nos métiers, nos vocations, Comme des artistes, en fait, il n'y a pas de jugement à avoir sur ce qu'on fait ou sur ce qu'on ne fait pas. Je veux dire, comment je pourrais simplifier ça ? Quand un artiste s'exprime par rapport à une œuvre, que ce soit de la peinture, que ce soit de la musique ou quoi que ce soit, typiquement, tout à l'heure, j'ai écouté le premier album d'Héléna de la Star Academy que je n'avais pas encore écouté. Je commençais à écouter. Des morceaux que je trouvais hyper cool, d'autres que je n'aimais pas, etc. Est-ce que ce que je n'aime pas, c'est des mauvais morceaux ? Je ne crois pas. C'est juste que ça ne me parle pas. Est-ce qu'elle a tort de faire ces morceaux parce qu'Anne Pipard n'aime pas plus que ça ce morceau-là ? Pas du tout, en fait. Parce qu'Elena, à ce moment-là, ce qu'elle exprime, c'est juste son message, au travers potentiellement de son histoire, avec des mélodies qui lui parlent, avec une façon d'exprimer son art qui résonne avec elle. Et à partir de là, la phrase est finie en fait. Je veux dire, à partir du moment où quand tu exprimes ton message, ta façon d'être, ta façon de voir les choses d'une façon qui te plaît, qui te parle, on s'en fout du résultat derrière. Parce que ce que je crois, c'est quand on est des entrepreneurs, des entrepreneurs visionnaires, des entrepreneurs... conscients des entrepreneurs artistes finalement on nous demande pas de plaire ou de déranger on nous demande juste d'être et quand je dis on nous demande c'est nous envers nous mêmes moi aujourd'hui je me rends compte à quel point et je le savais j'attendais beaucoup beaucoup de l'extérieur et depuis allez j'ai envie de dire un bon six mois voire neuf mois Parce que je me rappelle un petit peu de mes différentes étapes ces derniers mois, voire la dernière année où est-ce que j'étais, le 24 juin de l'année dernière. Et ça a été un gros détachement de l'extérieur. L'oignon, je l'épuche depuis un moment déjà, depuis 2020. Il y a forcément toujours des couches à notre oignon. Mais là, c'est comme si en fait, j'arrive à un point où d'ailleurs, ce n'est plus une question d'épucher un oignon. C'est une question de, OK, tiens là, je voulais partager ce message. Puis sur le coup, je me suis dit, hop, hop, hop, je ne ressens pas de le faire. Je me suis questionnée, je ne ressens pas, c'est une question de timing, c'est une question de quoi ? Ou alors, qu'est-ce qui se cache derrière ? Puis j'ai vu, ok, non, c'est parce qu'en fait, si je partage ce message, j'ai peur qu'on dise que X, Y, Z. Et plutôt que de me dire, ok, et ce serait quoi le problème qu'on dise X, Y, Z ? Je me suis posé la question, ce serait quoi les bénéfices finalement à ce qu'on se dise ça de toi ? Ce serait quoi les avantages à ce qu'il se passe ça ? Parce qu'en fait, j'ai vraiment décidé, et c'est une décision qui s'est prise... par palier, que je voulais plus voir ma vie, qui je suis, tout mon paradigme interne, tout mon système de croyance, etc., comme quelque chose qui ne va pas, qu'il faut changer, qu'il faut guérir, qu'il faut je ne sais quoi, mais plutôt comme quelque chose qu'à tout moment je peux rediriger et je peux rechoisir la direction dans laquelle je me dirige. Et je crois qu'une des choses... qui permet aux femmes, aux entrepreneurs, vraiment d'aller créer des résultats qui les inspirent, c'est ce moment où on se détache justement des résultats. C'est absolument paradoxal, mais c'est aussi la pure beauté de la vie là-dedans. Et en fait, ce qui est dingue, c'est que tant qu'on est dans cette recherche de validation extérieure, que ce soit par, selon les niveaux de chacun, que ce soit par... Enfin, les niveaux, quand je dis les niveaux, c'est les moments de vie de chacun. Ça peut être des fois les likes, ça peut être des fois les commentaires, ça peut être des fois l'argent, ça peut être des fois les compliments, ça peut être tout plein de choses. On n'est pas connecté à qui on est vraiment. Et du coup, c'est comme si l'art qui nous avait été donné par l'univers, la source que tu veux, Dieu, comme tu l'appelles toi, la vie, c'est comme si en fait, tu avais un peu bouché ton canal, tu vois. Et un autre paradoxe que j'ai... vraiment pu observer et que j'ai pu partager aux filles hier soir, c'est que moi, ça fait un moment que j'ai cette conscience que dans nos entreprises, entrepreneuriat conscient incarné, en mode personal branding encore, on n'a pas à être le héros de nos clients. Le héros de nos clients, c'est nos clients. Le héros du film de nos clients, c'est notre client. Nous, on n'a pas à être celui qui lui montre comment faire parce qu'il est expert, etc. Pour moi, on a juste à prendre le rôle de guide. Et le rôle de guide, c'est quoi ? C'est celui qui marche le chemin, qui connaît les tempêtes, qui connaît les bourrasques, qui continue de le marcher et qui, en plus de ça, a des compétences que la personne qu'on accompagne n'a pas forcément. Et pour moi, malgré cette conscience de ça, d'ailleurs, il y avait une phrase de Donald Miller. Je vais un peu la paraphraser. Elle était en anglais, mais c'était quelque chose de l'ordre de en gros, le jour où tu commenceras à faire des insomnies, en réfléchissant à comment tes clients peuvent gagner de l'argent ou avoir du succès, tu deviendras riche. A contrario, en gros, les sous-titres, c'est à contrario de dire, en gros, si tu continues de faire des insomnies parce que tu demandes quel est ton offre, quel est ton prix, qu'est-ce que tu fais, machin, truc. Là, tu n'es pas dans le don, tu n'es pas dans l'impact, tu n'es pas dans cette mouvance de l'autre vers toi, de toi vers l'autre, etc. Et donc ça, c'est quelque chose que je connais. C'est un concept très honnêtement que j'ai, je crois, depuis le début que j'ai décidé d'être entrepreneur. Mais à incarner, il m'a demandé du taf. Quand je dis il m'a demandé du taf, c'est qu'il m'a demandé, et c'est souvent l'image que je donne à mes clients en séance, c'est cette image de la montgolfière. C'est qu'à certains moments dans notre vie, pour s'élever, les poids qui nous ont permis d'aller à un certain niveau de hauteur, il va falloir qu'on les lâche pour aller encore plus haut. Autrement dit, ce qui t'a amené là où tu es aujourd'hui, ce n'est pas forcément ce qui va t'amener plus loin. ce qui t'a amené aujourd'hui c'était pas bon et t'aurais pu être autrement, faire autrement, parce que là je veux dire, on remet en question toute notre vie tous les jours si on fait ça, c'est juste qu'il y a un moment donné où il y a besoin des fois de lâcher des choses qui nous ont été hyper utiles. Et en vérité, c'est l'image de la montgolfière, mais moi j'ai envie de rajouter ce mot qui pour moi est primordial, c'est sublimer. Je ne cherche pas à libérer, à guérir ou quoi que ce soit, je cherche à sublimer mon monde. Encore une fois, c'est toujours ce regard. Une autre image très simple que je donne à mes clients, c'est qu'il y a comme dans la vie, tu peux toujours décider de regarder à gauche, à cas, dans le passé, genre pourquoi tu fais ça aujourd'hui par rapport à ce que tu as vécu, ce que tu as été. Tiens, il y a quelque chose actuellement qui ne va pas. Qu'est-ce que ça évoque de ton passé ? Donc ça, c'est regarder vers la gauche pour moi. Et puis c'est comme si après, tu as toujours le choix de dire « Et si je regardais vers la droite ? » Cette situation-là, maintenant, ne me plaît pas plus que ça. Si je regardais sur la droite, qu'est-ce que je verrais ? La droite, c'est le champ des possibles, c'est l'infinie possibilité, c'est les lignes de temps à disposition, etc. Et donc, je ne sais plus exactement pourquoi j'en suis venue là, mais on va mettre que ça c'était déjà une transmission en soi mais pour revenir à la notion du guide et du héros moi j'avais cette comme cette peur cette crainte que si vraiment je devenais la guide j'étais faible j'étais faible parce que finalement j'allais me retrouver au même niveau que mon client et comment accompagner quelqu'un si finalement je suis au même niveau je vais pas du tout me sentir légitime je vais me sentir dans de la fraude complet je vais tu vas y avait tout ce truc là Alors que paradoxalement, depuis que j'ai accepté finalement, ou j'ai simplement mis les chaussures de la guide, celles qui étaient une évidence pour moi, et bien oui, je suis sous une forme à différents aspects au même niveau que mes clientes. Et en fait, ce qui est drôle, c'est que mes clientes fassent... à les 50 000 par an, ou que mes clientes fassent 150 000 par an, je les comprends. Et ce n'est pas que je les comprends mentalement, c'est que j'ai cette empathie avec elles, parce qu'en fait, ce qu'elles vivent, je l'ai vécu à un moment ou à un autre. Et d'ailleurs, petit aparté, on se rend compte à quel point ce n'est pas du tout le chiffre d'affaires qui crée nos peurs, mais c'est plutôt juste où on en est dans nos vies. Mais une femme qui fait plus de 150 000 de chiffre d'affaires à l'année aura potentiellement, et c'est véridique dans mes accompagnements, des peurs similaires à celles qui font 30, 50. 80 000. Pour revenir à cette notion de guide, moi ce que je découvre c'est que finalement, en ayant, j'ai presque envie de dire cette posture basse dans l'accompagnement et la posture haute dans, on va dire peut-être le conseil, le coaching ou que sais-je, la direction artistique peut-être, c'est qu'en fait je me sens énormément puissante en fait. Je me sens hyper puissante et à la fois... J'appelle ça cette douce puissance. C'est délicieux parce qu'en fait, je n'ai pas à me poser de questions si je suis assez ou quoi, puisque je suis assez à chaque instant, puisque ce que je vis, c'est quelque chose que potentiellement une même personne à ce moment-là apprécie et est en train de vivre. Donc si je partage mon message avec la frustration actuelle que j'ai, avec la colère actuelle que j'ai, avec la sensibilité actuelle que j'ai, il résonnera forcément avec quelqu'un, avec la bonne personne au bon moment. La différence, c'est que moi, en plus, à partir de cette prise de conscience-là ou cette réflexion-là, j'ai tout le bagage pour l'accompagner dans telle ou telle direction. Tout comme toi, par rapport aux problématiques de tes clientes, je suis certaine que tu envies beaucoup, que tu n'oses pas exprimer encore parce que tu dis « oui, mais moi, c'est différent » ou « oui, mais si je dis ça, est-ce que… » Alors qu'en fait, si tu partageais... Ce qui émane de tes frustrations, notamment, parce qu'il y a un moment, souvent, chez les entrepreneurs qui ont un peu trop longtemps fermé leur voie. Il y a comme cette frustration qui monte, qui monte, qui monte. Et on n'est plus dans du flot de partage, de l'envie, du désir de partager cette joie. On a tellement retenu qu'à un moment donné, c'est plus de l'ordre de la limite presse. Des fois, tu as envie de vomir, en fait, les choses. Tu as envie de dire non, mais voilà, c'est comme ça que ça se passe ici, ici, ici. Et franchement... Il y a plein de façons de le faire. Tu peux très bien t'enregistrer un vocal pour toi-même et déballer un petit peu tout ça de manière très brute. Et en même temps, tu peux aussi créer du contenu là-dessus parce que c'est ce que je disais à une des femmes hier soir, c'est que ce que je trouve qui est vibrant, c'est quand on parle avec notre intensité, nos émotions, quand ce n'est pas plat. Et c'est captivant, ça devient magnétique. Donc en fait, s'il y a quelque chose... que tu as envie d'exprimer depuis longtemps et que tu ne fais pas, encore une fois, c'est à toi de voir. Est-ce que tu l'exprimes d'abord dans un petit cercle et puis après, tu le partages différemment ? Mais mon intention par ce message, c'est plus tu gardes... ta vision, tes valeurs, tes frustrations, tes convictions à l'intérieur de toi, plus tu t'auto-sabote, autrement dit tu t'auto-protège, plus tu t'auto-brûle de l'intérieur. Et je crois qu'à un moment, beaucoup de personnes parlent de ce feu intérieur, ce feu intérieur, mais ton feu intérieur, si tu ne l'exprimes pas, il te consume. Et ce vocal, c'est une invitation à qu'est-ce que tu pourrais peut-être expérimenter. Faire, dire, partager, exprimer, dessiner, chanter, danser, aujourd'hui, pour ne serait-ce qu'ouvrir 1% de ce feu à l'intérieur de toi, qui a envie d'une seule chose, c'est d'être partagé au monde. Merci pour ton écoute, j'espère que tu as apprécié cet épisode, en tout cas ce qui est certain c'est que moi j'ai énormément pris de plaisir à l'enregistrer. Et si tu as envie d'entendre encore plus... plus de transmissions de ce genre, tu es la bienvenue dans mon membership Le Studio. Il y aura toutes les infos dans la description de ce podcast. Et en attendant, n'hésite pas à partager cet épisode ou même mon podcast à tes amis entrepreneurs, à y laisser une super note sur la plateforme d'écoute que tu préfères. Et moi, je te dis à la semaine prochaine.