Speaker #0Es-tu au service de ton ego ou au service de ta mission ? Je sais que c'est assez radical ce genre de questions, c'est comme si c'était blanc ou noir alors qu'il y a tellement plus de subtilité. Mais j'ai envie de pousser les curseurs pour te permettre finalement d'aller vraiment te positionner et décider le genre de femme que tu as envie d'être. Et j'ai même envie de dire, est-ce que tu es prête ? à être la leader qui t'inspire. Est-ce que tu es prête à porter ta mission, non pas comme quelque chose que tu aimerais bien un jour être capable de faire, mais comme quelque chose que tu décides d'incarner dès maintenant ? Je partageais ce matin en story quelque chose que je trouve assez paradoxal qui se passe dans mes différents accompagnements. Je vais avoir vraiment deux profils. de clientes, sur ce sujet-là en tout cas, qui sont comme diamétralement opposées. Il y a celle qui doute de sa valeur, il y a celle qui se sous-estime, il y a celle qui a du mal à mettre en valeur ses forces, ses talents, son expertise, qui ne se sent jamais légitime dans ce qu'elle fait, qui doute de sa pertinence, de ses compétences, qui se trouve finalement presque comme au même niveau que ses propres clientes, et qui a besoin d'être assurée. qui recherche de la validation extérieure, qui recherche qu'on lui dise que non, ce qu'elle fait, c'est légitime, que qui elle est, c'est suffisant, et que toutes les histoires qu'on lui a racontées dans le passé, toutes les injonctions qu'elle a entendues, elle peut les remodeler à sa sauce, et elle peut décider qu'aujourd'hui, elle a de la valeur, elle est suffisante telle qu'elle est, elle est déjà parfaite, et elle est assez. Et à côté de ça, j'ai des femmes. qui portent des masques. De la femme forte, de la femme souriante, de la femme productive, organisée, de la femme qui gère, de la femme puissante, qui ont créé finalement ces masques pour se protéger de ce qui s'est passé dans leur histoire, pour parfois aussi prendre leur place. dans une société où le masculin était au centre, qui ont parfois dû barricader comme mettre dans des cases certaines parties de leur vie et mettre en avant certaines parties de leur personnalité en fonction des challenges qu'elles vivaient, encore une fois, pour se protéger, mais qui sentent qu'aujourd'hui, il y a quelque chose d'autre qui les appelle, quelque chose de... de peut-être plus vraie, de plus elle-même, et de comme plus léger. Dans ces deux cas, qu'on soit cette femme qui se sous-estime, ou cette femme qui se cache derrière ses masques de puissance ou de contrôle, on est juste à ce moment-là au service de notre ego. On est juste driveé par nos peurs, par nos insécurités, par nos doutes. Et à ce moment-là, on n'est plus au service des autres. On n'est plus au service de notre grande mission, de notre message, de notre vision. On est au service de nos insécurités et de nos peurs. Ça fluctue dans nos vies. Parfois, on aura la facette de cette femme qui se dévalorise. Parfois, on aura la facette de cette femme qui porte un masque. Encore une fois, on reste humaine. On a tout notre bagage d'insécurité, de peur, de doute sur les épaules. Et on fait du mieux qu'on peut pour s'en protéger, pour aller de l'avant et pour continuer d'avancer, malgré et avec tout ça. Et c'est pour ça que le sujet n'est jamais d'avoir des moments de notre vie, plus ou moins longs, où on est dans nos insécurités. Le sujet, il est de savoir qu'est-ce que tu décides d'en faire. Encore une fois, tout dépend de ta vision des choses, tout dépend de le genre de vie que tu as envie de te créer, le genre de femme que tu as envie d'être, le genre de direction qui t'anime. Moi, dans mon monde, on ne laisse pas passer ça. On accueille ces insécurités, ces peurs, on accueille ces facettes de doute, on accueille ces facettes de contrôle, et on choisit. On choisit si ces facettes-là sont encore vraiment utiles aujourd'hui, et qu'on a envie de les exprimer telles que... On choisit si ces facettes-là sont encore utiles, mais qu'on désirait peut-être baisser un peu leur volume. On choisit de radicalement leur dire merci et au revoir. On choisit de leur dire au revoir, mais un petit peu. Bref, tout est possible, tout est subtil, tout est nuancé. Mais dans mes accompagnements, quand tu rentres avec moi, moi je pourrais mettre des mots là-dessus. Bien sûr que j'ai des outils, j'ai des techniques. Mais le plus grand de l'accompagnement se passe dans le subtil, dans la fréquence, dans la vibration. J'entends, je ressens, je vois les dissonances. C'est comme si elles résonnent dans mon corps, dans ma tête. Quand tu parles, j'entends au-delà de ce que tu dis. Je lis les sous-titres. Et c'est pour ça qu'on ne vient pas chercher... Un joli feed Instagram quand on travaille avec moi. On vient pas chercher une com jolie, léchée, un truc dont on va pouvoir être fier quand on va le montrer aux copines entrepreneurs. En fait, on va bien au-delà. On va dans de la transformation profonde. Mes espaces, c'est des espaces de vérité. De vérité avec un S à la fin. C'est pluriel. Y'a pas une vérité. Et c'est pas la mienne que tu viens chercher dans mes espaces. C'est la tienne. C'est les tiennes. Celles qui sont juste pour toi au moment où tu décideras de les choisir. Mais ça demande du courage. Ça demande de l'audace. Et quoi de mieux que de le faire dans un espace où je suis avec toi. Pas contre toi. Pourquoi mes clientes aujourd'hui deviennent presque comme des amis ? En vrai, je ne sais pas parfois où est la limite. Parce qu'on va toucher des choses tellement sensibles, tellement profondes, qu'il y a une réelle relation qui se crée. Et aussi parce que toutes leurs peurs, tous leurs doutes, je les ai traversées ou je les traverse encore. Et un des grands paradoxes aussi que j'observe, c'est que là où des entrepreneurs dites « débutantes » vont dire Non mais tu vois, je suis tellement différente que cet entrepreneur qui fait tant de chiffres d'affaires, qui a tant de visibilité, qui a tant de clients, etc. Versus l'entrepreneur qui a tant de visibilité, tant de chiffres d'affaires, etc. va se dire « oui mais moi j'ai des peurs qui sont différentes des débutantes » . Mais pas du tout, là encore c'est toujours l'ego. On a toutes les mêmes insécurités et les mêmes peurs. A la base, on a toutes peurs du regard des autres. On a toutes peurs de déranger. On a toutes peurs de porter notre voix. Sauf que ces peurs-là, ces insécurités-là, s'expriment à différents niveaux en fonction de nos étapes de vie, en fonction de ce qui se passe. Ce qui fait que tu peux être une femme leader qui est hyper à l'aise finalement d'être sur sa propre scène, de partager son message, d'être avec ses proches, etc. Puis dès lors que dans son environnement business, on augmente peut-être le volume. d'une certaine partie d'elle, on démontre une nouvelle facette, on met en scène une nouvelle facette d'être. On met en scène, on met sur la scène plutôt, une nouvelle facette d'elle. Peut-être qu'à ce moment-là, les insécurités vont remonter, celles qu'elle pensait qui étaient oubliées. Ce n'est pas un retour en arrière, c'est une mise à jour. Et je, très honnêtement, je ne sais pas vraiment d'où ça vient et je ne sais pas... Je ne comprends pas en fait cette vision de quand il y a des peurs, des insécurités, des émotions, on fuit. Je ne comprends pas dans le sens que bien sûr je comprends que ça fait peur, que ça met du doute et on a peur que ça change etc. Mais j'ai tellement appris en le faisant que ça amène tellement plus de stabilité, tellement plus de perspectives, optimisme. optimiste, pardon, tellement plus de joie et de légèreté dans la vie que pour moi, c'est une évidence de le faire. Et j'en viens à un autre point que je trouve qui est hyper important dans notre rayonnement et dans notre façon de nous rendre visibles, c'est de ne pas avoir peur de déclencher. Ne pas avoir peur de déclencher ne veut pas dire tout faire pour faire chier les autres. Ça veut juste dire... Pas devoir réfléchir 20 ans, et je parle de vécu, avant de partager un petit message qui peut faire des petites vagues parce qu'on veut tout bien dire exactement tout bien pour que personne ne le prenne mal. Parce que dans ce cadre-là, c'est comme si, inconsciemment sûrement, on essaye d'enlever le leadership du lecteur. Et moi, je ne suis pas là pour ça. Moi, je suis là pour permettre à mes clientes, qui sont... ou des leaders éveillés ou des leaders en éveil, à vraiment incarner cette place de leader dans leur art, dans leur métier, dans leur industrie. Et pour ça, ça demande d'aller profondément au cœur de soi. Un leader, c'est quelqu'un qui donne une direction. Et c'est quelqu'un qui donne un sens à cette direction. D'ailleurs, l'autre fois, j'écoutais, je trouvais très drôle de voir que le mot « sens » peut se lire finalement. Il a deux sens, finalement. Il a le sens de la direction et le sens de la profondeur du pourquoi. Et un leader, c'est cette personne qui fait ça. Il y a plein de façons de leader. Dans mon monde, les femmes qui sont attirées, c'est plutôt des leaders. qui vont être dans un leadership authentique, qui vont prôner un « soyons nous-mêmes » , qui vont prôner ce message de « tel que l'on est, ça suffit » et en étant moi-même, en faisant du mieux que je peux pour être pleinement moi-même, je vais potentiellement t'inspirer à faire de même. On n'est pas dans un leadership d'exemplarité, on est dans un leadership d'authenticité, un leadership d'inspiration, et pour certaines, un leadership de transformation. Moi, en tout cas, ça fait partie. de la direction que j'ai. Parce que dans mes espaces, on transforme, on plonge. Et c'est ça qui est paradoxal et qui parfois des fois me fait ne pas comprendre en fait comment fonctionnent les gens et comment se pensent les gens. C'est que il y a encore beaucoup beaucoup de personnes qui pensent que la transformation est douloureuse. Ils pensent que revenir à son coeur à son soi intérieur, à son âme, à son essence, ça va forcément être douloureux parce qu'on va forcément réveiller des parts de soi souffrantes, des parts de soi qui font peur, etc. Mais ce n'est pas ça, en fait, la transformation. Comme tout dans la vie, on choisit. Et pour donner un exemple, il y a quelques années, j'avais une personne, une amitié que j'avais, qui me challengeait énormément. Cette personne-là, dès que j'étais à son contact, je savais que j'évoluais au next step de leadership, au next step du fait de poser ses limites, etc. J'ai énormément appris et j'ai énormément souffert. Parce qu'en fait, à chaque fois que j'étais en contact avec elle, il fallait remettre quelque chose en question. Il y avait une attaque, il y avait quelque chose et à chaque fois, moi j'ai... Depuis quelques années maintenant, ce point de vue que tout ce qui nous arrive, il y a quelque chose de magnifique derrière, il suffit juste de laisser passer le temps pour voir le cadeau derrière. Et donc à chaque fois, j'étais persuadée qu'il y avait quelque chose de magnifique à comprendre, à ressentir, à libérer, etc. Mais un jour, je me suis rendue compte que ce n'était pas le genre de vie que j'avais envie d'avoir. Celle où oui, je me transforme, celle où oui, j'évolue, celle où oui, j'élève ma fréquence. Mais je ne voulais plus le faire depuis cet espace de souffrance, je ne voulais plus valider ça. Alors j'ai décidé que oui, à partir de maintenant, j'élèverai ma conscience. Je ferai le taf, je regarderai mes pardons, ce qui se présente. Mais pas à partir d'un espace de souffrance et de douleur, mais à partir d'un espace de choix. C'est d'ailleurs quelque chose que je dis souvent dans mes accompagnements, quand il s'agit d'aller faire de l'introspection, de la conscience de soi, appelle ça comme tu veux. Moi j'y vais ou parce que j'en ai envie et j'en ai souvent envie parce que j'adore ce sujet, j'adore apprendre sur tout ça, ou parce que j'en ai vraiment besoin là. Exemple, je suis en repas avec des amis, il y a quelque chose qui me déclenche fort et je sens que ça part en insécurité. Eh bien ok, je garde dans ma tête ce qui vient de se passer et je me dis ok. Quand je rentre ce soir ou demain, je me programme un moment pour aller explorer ce qui s'est passé. Pourquoi je te donne cet exemple de cette amitié que j'ai eue ? Parce qu'aujourd'hui, je suis attentive à ça. Là où il y a... Quelques années, cette amitié a duré peut-être 5 voire 6 mois. Allez, 4. 4 à 6 mois, je ne sais plus exactement, dans cette veine-là. Aujourd'hui, je le remarque en quelques heures, et je mets un holà en quelques heures, quelques jours, parfois. Pas quelques semaines, parce que clairement ça se compte en jours, moins d'une semaine. Ce que je veux dire, c'est que le même sujet est là, il vient me titiller parfois, mais je suis beaucoup plus aware et capable de mettre un stop. et de re-décider. En fait, je vois ces moments-là comme une opportunité de revenir dans mes choix et de comme remettre à jour mes décisions passées. Tiens, il y a cinq ans, il s'est passé ça, j'avais choisi ça. Aujourd'hui, il se passe ça. Qu'est-ce que je décide de choisir ? Est-ce que c'est la même chose ? Est-ce que c'est un peu différent ? Etc. Et quand je parle d'espace de vérité dans mes accompagnements, c'est de ça dont je parle. C'est comment finalement je peux être un miroir, une présence, qui te permet de mettre à jour tous tes mécanismes. Et quand je te dis ça, j'espère que tu entends bien. Qu'on est loin de l'avatar. Qu'on est loin de ton positionnement. Qu'on est loin d'une mastrice SWOT. Qu'on est loin d'un planning de contenu. Est-ce que ça veut dire qu'on n'ira pas ? Nope. Parce que j'ai beaucoup de mes clientes qui ont une régularité assez extraordinaire sur leurs réseaux sociaux, qui ont des idées et qui savent les organiser et les publier, qui ont trouvé une façon de le faire qui leur ressemble. Et si elles n'ont pas le temps, pas l'envie, elles ont trouvé des prestataires pour le faire. C'est des clientes qui ont fait un tour complet de leur univers d'entreprise, qui ont pu élever leur cible à un autre niveau. se sentir connectés avec elles, qui ont revu leur branding, qui ont revu leur façon de s'exprimer, leur façon aussi d'être en lien avec leur entreprise. Mais ça, c'est jamais avant la profondeur et la transformation au début. Et c'est pour ça que venir avec moi, ça se ressent. Parce que quand t'es avec moi, il y a des moments... Comme dans tous les accompagnements transformateurs, en tout cas, que moi, j'ai pu explorer. C'est qu'à un moment donné, tu dois faire confiance. Au-delà de toi. Parce que toi, à ce moment-là, tu touches tes peurs et tes doutes. Et la question, c'est de savoir, est-ce que tu es prête à me faire confiance ? Est-ce que tu es prête à te laisser aller ? Avec moi. Et avec la vie. Parce que je ne suis jamais toute seule. Dans mes accompagnements, je ne suis jamais toute seule. Il y a plein de choses qui ne seraient pas possibles si je n'étais pas connectée à Plus Grand. Mon job à moi dans mes accompagnements, c'est d'être juste le canal. Un canal, je vois ça de manière très grossière, mais pour moi c'est un tube. Il y a quelque chose qui passe à travers. Je suis juste un tube, un receptacle de cette énergie universelle. Alors tu n'es jamais seul. Tu es avec toi, tu es avec moi, et tu es avec Plus Grand que nous.