🏔 Rose - La Bolivie en famille, de Copacabana au salar d'Uyuni - un voyage en famille avec le Sud Lipez pour but malgré les soucis de santé cover
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Famille & Voyages, le podcast voyage en famille, inspiration pour vos prochaines vacances

🏔 Rose - La Bolivie en famille, de Copacabana au salar d'Uyuni - un voyage en famille avec le Sud Lipez pour but malgré les soucis de santé

🏔 Rose - La Bolivie en famille, de Copacabana au salar d'Uyuni - un voyage en famille avec le Sud Lipez pour but malgré les soucis de santé

1h08 |03/05/2024
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Famille & Voyages, le podcast voyage en famille, inspiration pour vos prochaines vacances

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1h08 |03/05/2024
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Description

Vous connaissez le syndrome Wanderlust ?

Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. Nous l'avons tous un peu par ici, non ?


C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 en solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventurier qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés.


Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana parce que oui, il y a un Copacabana en Bolivie, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le Sud Lipez et le fameux salar d'Uyuni. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de 3 mois en Amérique du Sud.


Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie.


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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage

  • Speaker #1

    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraire à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail. Fais maison ! Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait, et pour les autres, je compte sur vous ! Allez hop, nouvelle conversation ! Vous connaissez le syndrome Vanderlust ? Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 ans en mode solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventuré qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés. Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le sud d'Ipèze et le fameux désert de Lune. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de trois mois en Amérique du Sud. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie ! Hello Rose !

  • Speaker #0

    Salut !

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, ça va.

  • Speaker #1

    Où est-ce que tu te trouves ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je suis en France, donc chez moi, j'habite en Essonne.

  • Speaker #1

    Avant de partir en Bolivie, est-ce que tu peux nous présenter la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Donc moi, je suis rose, j'ai 41 ans. On a encore le droit de le dire, je crois, à cet âge-là.

  • Speaker #1

    Mais à tous les âges.

  • Speaker #0

    Et je voyage à tous les âges, c'est vrai. Et je voyage depuis plus de 20 ans, je dirais. Alors, mon premier voyage, c'était, j'avais peut-être 20, 21 ans. Et j'avais décidé de partir en Afrique en humanitaire pendant mon école d'infirmière. Et en fait, j'ai vécu un voyage, j'avais jamais pris l'avion avant, et j'ai vécu un voyage en immersion. magnifique, enfin vraiment, depuis ce jour je me suis piquée du voyage. Je travaillais dans une maternité, puis dans un dispensaire de brousse, on était hébergé chez des sœurs, j'allais au marché, je cuisinais avec la cuisinière, c'était vraiment de l'immersion, de la découverte complète. Donc après j'ai fait quelques petits voyages en séjour tout compris, tu sais comme on fait avec ses copines, et puis du coup je ne m'y retrouvais pas du tout, ça n'allait pas du tout. Donc j'ai fait l'Égypte, le Maroc, la Tunisie, des petites choses comme ça, et j'ai dit non, non, non, ce n'est pas du tout ça que moi je veux revivre. Et donc, ça doit être en 2007, j'ai pris mon sac à dos pour partir en Thaïlande, un mois, toute seule. Je n'ai jamais été seule pendant ce voyage. J'ai rencontré plein de monde. Et depuis, c'est resté. Ça a été un mode de voyage que j'ai adopté, que j'ai gardé et que j'ai initié à mon mari et puis ensuite à mes enfants. Pour moi, les enfants n'étaient pas un frein au voyage. Au contraire, je voulais vraiment absolument leur faire découvrir. le voyage façon road trip, sac à dos. Alors maintenant, un peu plus valise à roulettes parce que mon dos ne me supporte plus le sac à dos. Mais voilà, en mode road trip et en mode découverte, sans filigrane, sans itinéraire vraiment tout tout formé, encore que quand tu pars que trois semaines, un mois, tu es obligé. Mais sur plus longtemps, voilà, en se laissant porter. C'était ça qui est important pour moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce que vous êtes allée en Bolivie ?

  • Speaker #0

    On est partie cet été. Alors, on est partie sur un projet initial de six mois en Amérique du Sud qui, finalement, pour des raisons de travail, c'était... C'est plus facile pour moi, je travaille dans la fonction publique, donc je peux prendre une dispo ou je peux prendre plus facilement une coupure. Donc j'avais de quoi poser trois mois de congé et ensuite trois mois de sans-solde, dispo, enfin voilà, tous les arrangements étaient possibles. Mais l'employeur de mon mari, par contre, qui est dans le privé, ça a été plus compliqué. Donc ça se transformait en trois mois. Et donc trois mois, il a fallu faire des choix. Et on a décidé de faire, alors il y a l'itinéraire de base et puis il y a l'itinéraire final. On a décidé en tout cas de commencer par la porte d'entrée du Brésil, qui était la moins chère et qui n'était pas du tout le pays qu'on souhaitait faire à la base. puisque effectivement le but en Amérique du Sud c'était pour nous Argentine, Pérou, Bolivie à la base et du coup nous aurons fait Brésil, Pérou, Bolivie et sur la fin on ne savait pas trop et puis il y a eu beaucoup d'embûches beaucoup de galères pendant ce voyage et du coup on est retourné au Brésil à la fin pour faire une autre partie parce que ce pays nous a surpris ça a été un énorme coup de cœur et donc on a souhaité y retourner pour se reposer parce qu'on a aussi accusé pas mal de fatigue quand même pendant ce voyage Ce sont des destinations qui sont éprouvantes. Donc on a ressenti le besoin de se poser. On a choisi de se poser à la fin au Brésil. Donc la Bolivie est venue vraiment au milieu de ce parcours de trois mois.

  • Speaker #1

    Quel âge avaient les enfants à l'époque ?

  • Speaker #0

    Alors ils avaient, ils ont toujours 9 ans, 7 ans et 4 ans.

  • Speaker #1

    Comment tu as organisé le voyage dans sa globalité, pas simplement la Bolivie ? Comment tu te renseignes ? Comment tu décides de tes itinéraires ?

  • Speaker #0

    Écoute, avant, j'étais beaucoup dans mes programmations de voyage avec le guide de l'Only Planet, et puis des cartes, et puis le feeling des rencontres aussi, des conseils des locaux sur place. Là, c'est vrai que ce qui change de mes voyages précédents, c'est que ce voyage, on avait programmé de le faire il y a déjà un an. Et dans sa programmation, j'avais dit six mois, on devait faire le Mexique, on devait faire pas mal de destinations. D'ailleurs, on devait arriver par le Mexique. Et puis au dernier moment, catastrophe, on n'a pas eu nos accords. Donc on est parti l'année dernière un mois au Mexique et on a reporté d'un an. Et donc dans cette organisation, on avait commencé à regarder sur Instagram et à créer notre compte Instagram. Et on a découvert une communauté de voyageurs super. Et on a eu plein, plein de gens qui nous ont conseillé sur des itinéraires. Et puis voilà, on en a pris, on en a laissé, puisque le but n'était pas forcément d'avoir le voyage de tout le monde non plus. Mais malgré tout... on se retrouve quand même, voilà, on a fait quelque chose de hyper classique au Mexique, tout en réussissant à éviter les touristes, ce qui est un peu notre challenge à chaque fois, on est un peu sauvage sur ce côté-là. Et là, pareil, on a vraiment suivi pas mal de conseils de voyageurs, mais... mais aussi notre instinct, ce que nous conseillait nos hôtes. Voilà, alors après, ce n'est pas possible de programmer trois mois comme on programme des vacances. Nous, d'habitude, on part trois semaines, on part un mois. Et ce que je fais sur trois semaines, un mois, généralement, je réserve tous mes logements. Voilà, notre vol aller-retour et les logements. Et puis, pour se rassurer, en fait, ça nous est quand même arrivé une ou deux fois de se retrouver à 20 heures du soir dans une ville pas très sécure avec nos enfants sur le trottoir. Intéressant, c'est dit, c'est... Maintenant qu'il y a les enfants, en fait, on est un peu plus dans l'organisation. Exactement. Alors qu'avant... je partais avec juste un billet, une île d'hôtel et puis on y va. Donc là, généralement, on prévoit. Ce qui s'est passé pour ce voyage, c'est qu'on avait prévu les trois premières semaines au Brésil. D'autant qu'on nous avait tellement dit que c'était insécure, que le Brésil, c'était compliqué, qu'on s'en fait toute une histoire. Mon mari, qui est moins aventurier que moi, me disait, Oh là là, tu es sûr ? Rio, Sao Paulo ? Il me dit vraiment… Et j'ai dit, écoute, on va sur cette partie-là prévoir tous les logements itinéraires. et la sortie vers le Pérou, puisqu'à la base, on avait décidé de passer par l'Argentine et de remonter Argentine-Pérou-Bolivie. On ne voulait faire que des frontières terrestres. C'était aussi le but de partir trois mois. C'était de rentabiliser à la fois la dépense financière, mais aussi écologique de l'avion. Donc, on voulait passer des frontières terrestres, mais bon, on a dû enlever l'Argentine. Et donc, on a pris un vol après entre les chutes d'Iguazú, donc on a fait Brésil et côté Argentine, et le Pérou. Et là, après, on a passé par contre des frontières terrestres. Donc, les trois premières semaines étaient organisées. Je savais où on allait. On changeait au fur et à mesure parce que c'est des réservations qui, la veille, tu peux annuler, écourter d'une nuit ou changer. Mais sinon, voilà, on avait le fil pour les trois premières semaines. Ensuite, j'avais les villes point de chute au Pérou, mais rien ne s'est passé comme prévu. Et donc, heureusement que je n'avais pas en tête un truc trop défini.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais des envies particulières, là plus précisément par rapport à la Bolivie, que ce soit pour vous, adultes, ou par rapport aux enfants ?

  • Speaker #0

    Alors, la décision de partir en Amérique du Sud, c'était pour les paysages grandioses que l'on voit en Bolivie et au Pérou. Donc, le but ultime, c'était le sud de l'Ipès en Bolivie. Enfin, on a vraiment hésité. J'ai eu un gros problème de dos pendant le voyage et du coup, il a été question à un moment de rentrer. Et ça aurait été un échec cuisant si je n'avais pas vu le sud de l'Ipès. Donc, j'ai dit, mais en fauteuil roulant ou en rampant, mais j'y vais. Donc, on y est, on y reste. Donc, on a tout fait pour que cette partie-là arrive parce que c'était… Alors plus mon rêve que mon mari, j'ai beaucoup de chance, me suit dans toutes ses aventures au bout du monde. Mais ça reste son coup de cœur à lui aussi. C'est vraiment grandio. Je pense que maintenant, il y a un avant et un après. C'est-à-dire, on a vu le sud d'Ipèze, on va toujours dire est-ce que c'est aussi beau que le sud d'Ipèze ou pas. L'Ouest américain est assez grandiose comme ça. Je pense que c'est assez comparable, je trouve, à ce qu'on a pu voir. mais encore un autre style. C'était vraiment magnifique. Après, pour les enfants, c'était notre plus grande angoisse quand même. C'était ce lieu-là, justement.

  • Speaker #1

    Ne spoil pas, on ira. Tu nous raconteras tout ça quand on y sera. Quel a été, au final, même si ce n'était pas ce que vous aviez forcément prévu ou de toute façon, ça s'est fait au fur et à mesure, mais quel a été votre itinéraire, celui que vous avez vraiment vécu en Bolivie ?

  • Speaker #0

    Du coup, en Bolivie, on y est entré par la frontière terrestre, donc par le Pérou. Donc, on est arrivé par le lac Titicaca. On a fait quelques jours Copacabana. Donc, après avoir fait Copacabana au Brésil, on a fait Copacabana en Bolivie.

  • Speaker #1

    Mais j'ai découvert qu'il y avait un deuxième Copacabana. On ne m'avait rien dit.

  • Speaker #0

    Tu as vu ? Ce n'est pas le même style.

  • Speaker #1

    Ah bah mince !

  • Speaker #0

    Je ne te spoile pas, mais ce n'est pas le même style. Ensuite, on est remonté sur La Paz, qui est... capitale de très très haute altitude, puis la ville de Sucré. Nous avions en tête à la base de faire une semaine en Amazonie, Bolivienne, ce qui n'a pas pu avoir lieu, puisqu'on a été directement dans le sud de l'Ipès, tant que ma santé me le permettait. Et on s'est dit, on verra après le sud de l'Ipès, si on va en Amazonie, ce qu'on n'a pas fait. On a préféré calmer le jeu. Donc on a fait ces étapes-là, on est retournés, on a fait une boucle, on est retournés sur la Paz ensuite.

  • Speaker #1

    Quand vous arrivez en Bolivie, vous étiez déjà en voyage avant, mais c'est quoi vos premières impressions ? C'est quoi les paysages, le contact avec les gens ? Vos premiers pas en Bolivie, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Du coup, quand on est arrivé en Bolivie, on était dans le bain, je dirais. Ça ressemblait beaucoup au Pérou. Effectivement, ça faisait un mois qu'on vagabondait au Pérou, qu'on prenait des bus de nuit, qu'on était dans l'ambiance vraiment péruvienne. Et du coup, le passage en Bolivie ne nous a pas perturbés, si ce n'est qu'on a trouvé des gens un peu plus froids qu'au Pérou, en tout cas au départ. Mais je pense que Copacabana, ce n'est pas forcément la ville la plus avenante. Très touristique, certainement. et du coup voilà c'est vrai que j'ai ce souvenir d'essayer de sortir de ma barque sur le lac Titicaca et de m'attendre à ce qu'on me tende la main mais pas du tout pas du tout ce bolivien m'a ignorée mais complète et du coup je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils sont froids ici comparé au Pérou et en fait par la suite beaucoup moins c'est coloré c'est comme au Pérou très coloré ces boliviennes avec leur grande robe leur chapeau toutes ces couleurs les odeurs les marchés C'était dans la continuité du Pérou. C'était vraiment très chouette. Mais on avait quand même un standing de logement par rapport aux enfants qui fait qu'on n'était pas aussi près. Au Pérou, on a été chez l'habitant, alors qu'en Bolivie, on ne l'a pas fait. Donc, on n'était pas aussi près des habitants et des locaux qu'on l'aurait voulu. C'est resté, malgré tout, je dirais, un contact de touristes à locaux. C'est difficile, je pense, aujourd'hui d'avoir ces rapports que j'ai connus il y a 20 ans, effectivement. en Afrique ou dans d'autres pays, ça reste quand même basé sur le tourisme, les rapports. Donc, à moins d'être solo en sac à dos, je pense que c'est encore possible, vraiment chez l'habitant. Mais là, voilà. Du coup, c'est resté des rencontres dans le cadre d'un voyage touristique, on va dire.

  • Speaker #1

    Mais sympathique.

  • Speaker #0

    Ah, super. Franchement, très chouette. Et puis, on a rencontré aussi des familles autour du monde pendant ce voyage. Donc, non, non, très chouette. Très chouette moment, ces quelques semaines au Pérou. Et en Bolivie, pardon. Mais oui, plusieurs destinations.

  • Speaker #1

    Alors, on va te suivre dans cet itinéraire. C'est quoi l'atmosphère au lac Titicaca ? Tout le monde connaît ce lac, on l'a tous étudié, on a tous gloussé en entendant pour la première fois le nom de ce lac à l'école. Mais ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ce lac, il a la particularité d'être très très haut, c'est surtout ça. Et donc, en fait, on a eu quelques déboires, on va dire. Alors, pas tant du côté bolivien, mais déjà du côté péro. En fait, avant d'arriver au lac Titicaca, on a fait une ascension sur un site péruvien qui s'appelle Palcoyo, pour voir les montagnes aux sept couleurs, sur un site un peu moins connu et du coup un peu moins touristique, toujours pareil, on essaie d'éviter. Et donc là, on va frôler les 5000 mètres. Et ça a été pénible, vraiment, c'est très court comme ascension. Attention, ça dure 40 minutes. un pas après l'autre, c'est très très pénible l'effort qu'il faut faire. Et mon loulou, là, de 7 ans, se sentait pas bien et je lui ai dit, écoute, on va y arriver, un pas après l'autre, on va y arriver. Et en fait, le soir venu, mal des montagnes, vraiment, il était très très mal. Ça va que je suis infirmière, sinon je pense qu'on aurait dû aller aux urgences. Il était pas bien du tout, du coup, on est restés 3-4 jours bloqués, on aurait dû aller dans une famille au bord du lac Titicaca, puisque effectivement, c'est un peu l'expérience que tout le monde vit. Je pense que ça reste touristique malgré tout. Donc on l'a pas fait. Et on est restés dans un hôtel à attendre. de voir s'il allait respirer mieux et s'il allait mieux. Il n'était vraiment pas bien du tout. Et donc, on arrive en Bolivie, sur le lac Sikaka, avec ce petit garçon qui vient d'avoir trois jours de mal des montagnes très, très intense. Donc, on y va en douceur. Arrivé à Copacabana, on a pris un hôtel confortable pour le coup, très original, très sympa. On a rencontré son propriétaire qui est d'origine suisse, si je ne me trompe pas, qui parlait français, allemand, plein de langues, et qui construit lui-même des maisons très originales sur le bord du lac Ticaca. Donc on s'est reposé là et on a fait une excursion sur Isla del Sol, qui est une île vraiment à 30 minutes de bateau de Copacabana. et là on a fait une rando mais pareil plus calme que celle qu'on aurait voulu il est possible cette île de rejoindre enfin de se faire déposer au nord et de descendre jusqu'au sud et en fait tu as un temps qui est restreint parce qu'entre le premier bateau qui te dépose au nord et le dernier bateau qui part au sud et donc on s'est dit bon il va mieux est-ce qu'on se le tente et en fait ce matin là c'est même pas lui qui a posé problème c'est le plus petit de 4 ans qui a dit aujourd'hui je ne marcherai pas et qui nous a dit ça d'un air très très très décidé à ne pas marcher et à 4000 mètres d'attitude porter ton enfant de 4 ans tu réfléchis à deux fois donc du coup on a fait Isla Delson mais on a été au sud et on s'est dit on va faire jusqu'à mi-chemin on va quand même aller sur la route des crêtes et c'était magnifique je conseille à tout le monde de faire la rando cela dit les familles qu'on a croisées qui ont fait la rando l'ont fait un peu au pas de course en nous disant qu'effectivement c'est court en temps mais nous aller-retour ce jour-là a quand même fait 8 km donc c'est pas rien pour un petit garçon qui ne voulait pas marcher et il a marché et il a marché et il a marché à 4000 mètres d'altitude c'est ce lac qui est très haut et quand on est démarqué au sud il faut monter sur la route des crêtes et c'est ça qui est la particularité je pense de la Bolivie c'est que c'est une destination qui est éprouvante à cause de l'altitude pas tant du froid en journée la nuit c'est autre chose mais pas du froid en journée. Il fait vraiment bon. Comme on était plus haut du soleil, je ne sais pas, on avait chaud. Mais en tout cas, il fait vraiment bon. Mais c'était magnifique. En tout cas, cette partie du lac Titicaca, Isla del Sol, la balade sur le lac Titicaca, Copacabana en lui-même, il y a énormément de jeux aquatiques qui sont sur le lac. Alors du coup, ça dépayse un peu le truc. C'est assez spécial. Mais nous, on a des enfants, donc on y a trouvé notre compte aussi. Ils étaient ravis de faire de la bouée gonflable. Écoute, ça leur a fait la journée. Et surtout qu'en voyage comme ça, on leur demande beaucoup. Enfin, on essaie de jamais oublier que c'est notre choix, à nous, d'aller dans ces contrées lointaines et de marcher 10-15 bornes par jour. Ce n'est pas forcément le leur, même s'ils nous suivent, ils passent d'excellents moments. Et du coup, on alterne. Activité enfant, activité adulte, on essaie de faire en sorte qu'ils y trouvent leur compte. Donc, quand il y a des bouées gonflables à même pas un euro le tour, allons-y.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai trois questions par rapport à ce que tu viens de nous dire. Un, je n'arrive pas à bien comprendre, mais j'aurais pu prendre une carte. Le lac Titicaca par rapport à Copacabana, c'est à côté ? J'ai l'impression que c'est à côté quand on parle.

  • Speaker #0

    Copacabana est au bord du lac.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ok, très bien.

  • Speaker #0

    Tu vois, notre hôtel était à 100 mètres du bord du lac.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est beaucoup plus clair maintenant. Tu parlais d'hôtel original et de maison originale. Donc évidemment, en quoi c'est original ?

  • Speaker #0

    c'était je saurais même pas t'expliquer écoute c'était entre la soucoupe volante et ah ouais non c'était un hôtel alors je sais plus il s'appelle Las Olas et si tu veux il construit ses cabanes il y en a qui sont en hauteur un peu dans les arbres il y en a elles sont très originales elles sont oranges il y en a qui ont des formes rondes et en fait elles sont en étage donc nous on avait une petite résidence sur trois étages ce qui fait que sur le dernier étage il y avait juste un canapé et un poêle mais on avait vu sur tout le lac Titicaca À l'étage inférieur, on avait notre cuisine et notre chambre à nous deux avec mon mari. Et au deuxième étage, il y avait les lignes de mes enfants, mais qui étaient dans des espèces de barques de bateaux. C'était un truc qu'on n'a jamais vu ailleurs. À l'extérieur, on avait notre terrasse. Il y avait des poules, il y avait des lamas, il y avait des alpagas. Mes enfants étaient au bonheur là-bas. Il y avait plein de jeux de société. Ils nous amenaient des monopolis, des jeux d'échecs. J'ai un petit garçon qui est fan d'échecs. Vraiment, on a eu une petite bulle qui était très chouette. Cet hôtel avait un coût comparé aux autres, mais on avait cette pause-là qui était nécessaire vu ce qui nous attendait après vis-à-vis du mal des montagnes qu'avait eu notre loulou. C'est un coup de chance. Il nous a dit qu'il avait réservé une demi-heure après une annulation. Donc, enfin...

  • Speaker #1

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #0

    Peut-être que je l'avais vu sur Booking ou je ne pense pas l'avoir vu sur un compte Instagram. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu et de me dire Ah, tiens, je suis là Non, j'ai vu les photos sur Booking et j'ai dit Mais qu'est-ce que c'est original ? C'est quoi ces maisons ? Mais tu sais, avec des vitraux colorés de partout. Enfin, vraiment très original. Et sur les hauteurs, on avait vu sur toute la baie de Copacabana. parce que c'est aussi une baie du coup mais c'est pas la même c'est pas la même et aucun regret on a aimé les contacts avec ce monsieur qui était toujours perché dans son âme en train de construire la prochaine cabane enfin c'était oui un logement parce que c'était pas des cabanes et puis voilà ce poêle là le soir venu c'était très très bienvenu donc non vraiment une vraie pause sympa je sais plus si je crois qu'on a même prolongé d'une nuit on devait rester deux on est resté trois alors que Copacabana était pas du tout la ville où on souhaitait rester Mais on était bien. Et puis, les trois, Loulou était en train de récupérer du sommeil aussi parce qu'on dormait bien, les lits étaient confortables, ce qui n'est pas le cas partout. On avait chaud la nuit. On a eu souvent froid la nuit, même au Pérou. Il y a des logements où vraiment, les vitres ne sont pas du tout... Enfin, c'était en plein air. Il fait un petit 3 degrés dehors. Non, non, il fait froid la nuit. Donc là, on était bien. On a vraiment... un bon souvenir, mais ce n'est pas la ville de Copacabana, il n'y a pas grand-chose à faire. Hormis aller sur Isla del Sol, il n'y a pas grand-chose à faire.

  • Speaker #1

    Et ce fameux mal des montagnes, est-ce que tu peux nous dire rapidement, ce n'est pas le but de faire une consultation en ligne, mais ça peut arriver à d'autres parents, comment ça s'est déclaré et comment tu as traité ce mal des montagnes par ta formation sans aller aux urgences ?

  • Speaker #0

    On a quand même hésité à aller aux urgences. On était limite. Après, quand on part sur cette destination-là, il faut emmener de la coca. Ça déjà, en homéopathie. Nous, on avait de la coca en homéopathie sur nous. Je lui en ai donné avant, pendant le trek et après. Et il faut beaucoup boire. Déjà, ça, c'est les deux choses. Ce n'est pas forcément les parents qu'il faut alerter. C'est que tout le monde peut avoir le mal des montagnes, que ce soit... un adulte, un enfant. Nous, notre petite, 4 ans, on l'appelait le petit cabri. D'habitude, on l'appelait le petit chat, et là, on l'appelait le petit cabri. Il courait partout, même à 4000 mètres d'altitude. Aucun problème pour lui. Quand on lui disait qu'il fallait prendre l'homéopathie, la coca, il prenait parce que c'était sucré. Moi, qui suis très asthmatique, j'angoissais beaucoup et je n'ai pas eu le mal des montagnes. J'ai eu beaucoup de mal à respirer en altitude, mais pas le mal des montagnes. Non, nous, Loulou, on a su qu'il a fait un mal. Déjà, il a commencé à somnoler dans la voiture quand on est rentré. très très somnolent alors qu'on a un petit garçon qui a un trouble du comportement donc qui est très très hyperactif donc du coup déjà on a tout de suite vu qu'il avait un comportement pas normal il ne parlait plus et il dormait beaucoup ce qui n'est absolument pas normal pour ce petit garçon et puis le soir venu j'ai vu qu'il avait du mal à respirer il a le visage qui a complètement gonflé donc c'est pour ça que je te dis qu'on était limite quand même il avait vraiment les joues toutes gonflées quand on lui demandait tu vas aux toilettes il n'arrivait même plus à aller aux toilettes il n'était pas bien du tout je lui ai dit il faut que t'ailles faire un pipi il voulait pas et puis voilà le fait qu'il était les mains gonflées les lèvres toutes bleues il était vraiment les lèvres toutes bleues donc j'ai dit bon on est limite j'ai regretté de pas avoir tu sais j'ai un petit saturomètre là ce qu'on met au bout du doigt pour prendre la saturation j'en ai un à la maison je l'ai pas emmené j'en ai un pour moi parce qu'en cas de crise d'asthme j'hésite toujours à aller aux urgences et du coup j'attends d'avoir une les infirmiers ont dit une sade dans les chaussettes tu vois un chiffre vraiment très très bas et je me suis dit oh là là si je l'avais mais en même temps je pense que si je l'avais eu j'aurais vu que mon fils avait vraiment une saturation très basse et je serais allée aux urgences. Mais là, on a appelé le chauffeur qui nous avait déposé à la ville qui était au bord du lac Titicaca au Pérou. On lui avait dit qu'on était inquiets pour notre petit garçon et il a pris des nouvelles. Les gens sont vraiment très chouettes là-bas. Que ce soit les guides, les chauffeurs qu'on a rencontrés, on a lié vraiment des liens sincères et très chouettes et pas que basés pour le coup sur le tourisme. Enfin, on a nos guides qui nous ont emmené leur frère qui était médecin pour prendre soin de nous. Enfin, c'était chouette. On a eu plein de péripéties médicales quand même, celle-ci étant l'ultime. Et donc, il nous a appelés. Il nous a dit comment va Loan. On lui a dit écoute, là, voilà, il me dit envoie-moi une photo de comment il est. Parce que vraiment, je lui dis qu'il est gonflé, lèvre bleu. Il me dit ça fait peur. Il me dit ah oui. Il me dit là, on est sur un mal des montagnes. Est-ce qu'il boit ? Je dis oui, j'arrive à le faire boire. Est-ce qu'il prend de la coca ? Il me dit oui. Il me dit écoute. tu me dis, tu m'appelles jour et nuit, je vous emmène à l'hôpital s'il y a besoin, je vais contacter un ami à moi qui est médecin, on vient vous voir en consultation demain à l'hôtel s'il faut. Nous, on a parlé avec l'hôtel qui nous a dit, vous prolongez le séjour, on va s'arranger, on va libérer. On avait deux chambres et ils ne pouvaient nous en garder qu'une. Ils ont accepté qu'on soit tous dans la même chambre pour qu'on puisse rester sur place. Et puis, on a attendu et on a fait une vraie pause. Et la solution normalement, c'est de redescendre. Donc là, on était descendu de 5 000 à 4 000. L'ultime décision, c'était est-ce qu'on reste là et est-ce qu'il s'en sort là ? et qui tient à 4000, où est-ce qu'on redescend ? Le problème de redescendre, c'est qu'en Bolivie, ce n'est pas facile et que ce n'était pas prévu. C'était plutôt prévu qu'on remonte et pas qu'on redescende. Donc, il fallait absolument qu'il arrive à s'acclimater à 4000. Donc, à part le temps, il n'y a pas grand-chose à faire. Il y a des médicaments qui existent, mais voilà, là... Il semblait aller mieux, je dirais, de 12h en 12h. Et donc, on a attendu. Il s'est remis à manger, il s'est remis à marcher, il s'est remis à avoir une coloration qui était normale. Et puis, au fur et à mesure, on s'est dit, allez, on va essayer d'avancer en Bolivie. On est rentré en Bolivie et c'est aussi pour ça qu'on a dit, on reprend trois jours de repos. où là, effectivement, on avait le chauffage, où l'eauade remangeait, et on s'est dit, bon, allez, maintenant, est-ce qu'on tente ? On va à La Paz. La Paz, on monte un peu, c'est pour ça. Donc, on a avancé, et c'était l'avantage de ne rien avoir de prévu, c'est-à-dire que là, on était vraiment dans un rythme que connaissent un peu les tours du mondiste, c'est-à-dire que sur un mois, on prévoit, on a un vol retour. Là, en soi, notre vol retour était deux mois plus tard. Enfin, on n'avait pas de... de contraintes, si ce n'est, à un moment ou un autre, de se retrouver à Sao Paulo pour prendre notre vol retour. Mais il n'y avait pas d'autres contraintes. Donc on s'est dit, on prend le temps qu'il faut. Le but, c'était le sud de l'Ipèze. Le sud de l'Ipèze, il faut à nouveau aller frôler les 5000.

  • Speaker #1

    Donc il vaut mieux qu'il s'acclimate.

  • Speaker #0

    Il fallait qu'il s'acclimate. Mais il faut emmener de la coca en homéopathie, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Et ça lui a pris deux jours ?

  • Speaker #0

    Deux jours, pour vraiment se sentir mieux.

  • Speaker #1

    Ok, super. Bon, après cet intermède médical, nous pouvons continuer l'itinéraire. Alors, vous faites quoi après ?

  • Speaker #0

    Après, on va sur La Paz, qui est la capitale organique de Bolivie. La Paz est sous créé. La Paz, je crois que c'est la capitale, je ne voudrais pas te mentir, mais constitutionnelle, et sous créé la capitale administrative, quelque chose comme ça. Je dois me tromper, mais en tout cas, il y a deux capitales. Et donc, on arrive à La Paz, qui est... On n'aime pas les villes. Enfin, je n'aime pas les villes. du coup personne n'aime les villes non plus oui c'est ça je pense que je m'y sens pas bien je m'y sens oppressée il y a quelques villes que j'aime j'aime New York j'aime Londres j'aime Paris mais encore ça dépend des coins mais voilà globalement j'aime pas trop les villes et du coup on avait pas prévu d'y rester longtemps juste le temps nécessaire pour voir les points d'attraction touristique et on avait plutôt prévu d'aller rapidement sur la ville de Sucré donc on avait prévu un bus de nuit ensuite pour aller à Sucré et on a passé et puis mon mari a eu un fil conducteur un fil rouge pendant tout ce voyage en Amérique du Sud qui était les troubles digestifs, il faut le savoir aussi quand on va en Amérique du Sud il y en a au moins l'un qui tombe malade et en l'occurrence ça a été lui tout le perro et là à nouveau à la base, malade et quand t'es malade un bus de nuit tu l'envisages moyennement Donc du coup, dernièrement, je me suis dit que je vais regarder pour un vol, ce qui n'était pas du tout des vols internes, ce n'est pas du tout notre façon de voyager. Et puis, vol moins cher que le bus et une heure contre un bon 12-13 heures de nuit. Et donc voilà, vu l'état digestif de mon mari, j'ai dit, allez, tu vas tenir une heure dans un avion, mais par contre, 13 heures dans le bus, ça va être compliqué. Et on voulait quitter la passe, sinon j'aurais attendu encore. Mais là, pour le coup, cette capitale-là, j'étais pas bien, mais parce qu'il était malade, je pense.

  • Speaker #1

    Et elle ressemble à quoi, cette capitale ?

  • Speaker #0

    écoute il y a tout le centre où on était qui était très sympa avec plein plein de boutiques mais alors du coup très touristique donc plein de boutiques qui vendent plein de choses avec des petits parapluies colorés partout accrochés au ciel donc ça c'est mignon et puis il y a un coin très typique qu'on appelle le marché aux sorcières un petit peu où là quand tu y vas ils te vendent toutes sortes de potions d'herbes et il y a des fœtus de lamas séchés à vendre aussi et il y a des bébés lamas morts accrochés accrochés comme ça devant les devantures c'est spécial quand on aime les animaux qu'on a du mal à les manger comme moi mais mais du coup oui c'est cette tradition là donc alors il a fallu expliquer beaucoup aux enfants que du coup dans leur tradition ils enterrent des fœtus de lama au pied enfin en dessous dans les fondations des maisons donc alors mais c'est un quartier tu vois c'est pas toute la ville donc il y a ça qui est très typique il y a beaucoup de téléphériques et c'est ça qui est chouette dans cette ville là c'est qu'il y a énormément de téléphériques qui te permettent de relier un point à l'autre de la ville et puis nous on se dit tiens on va faire ça on va prendre les téléphériques ben oui exactement Donc on a pris le téléphérique rouge qui permet de monter au plus haut dans un quartier où il y a un grand marché très très chouette. On avait prévu de faire un super resto gastronomique qui est très très connu à La Paz. On l'a pas fait parce qu'il était malade, mon mari, forcément. Mais on l'a raté ça. Écoute, ça s'appelle le Cocina Popular. Je conseille à tous ceux qui y vont parce que pour 10 euros, tu manges un gastronomique incroyable en Bolivie. Donc on avait prévu d'aller là-bas. Faut réserver et tout. Du coup, on n'a pas été. mais on a quand même pris le téléphérique rouge et tu passes au-dessus d'un cimetière. Les cimetières là-bas sont très colorées, en hauteur en plus, avec des espèces de petites cases. C'est vraiment typique. Il y a un petit quartier aussi qui est fait de maisons toutes pleines de couleurs, pastel, rose, bleu, vert. Quand tu le survoles en téléphérique, c'est vachement chouette. On a décidé de prendre la ligne la plus longue du téléphérique qui survole tout le haut de la base. On appelle ça l'alto. Une fois qu'on a fait tout ce tour-là en téléphérique, on a visité quelques quartiers, on a été manger dans les deux-trois bouillouis locaux pour goûter les saltenas, les chicharrones, enfin deux-trois spécialités boliviennes. Tout n'est pas excellent. On s'est régalé au Pérou, on s'est moins régalé en Bolivie. Et puis très vite, on avait fait en tout cas le tour de ce que moi je voulais ou pouvais faire seule avec les enfants. C'est pareil. Jean-Yves étant malade, il y a des trucs qu'on a fait ensemble, des trucs non. Donc, c'est aussi pour ça. On est partis assez rapidement et on a décidé de revenir plus tard, finalement. Tu vois, en fin de voyage en Bolivie, on a décidé de retourner à La Paz pour prendre plus de temps et apprécier cette ville différemment, une fois que tout le monde se portait bien. Donc, on est ensuite partis sur Sucré.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et Sucré, gros, gros coup de cœur. Écoute, cette ville est très, très chouette. Il fait bon y vivre.

  • Speaker #1

    À quoi elle ressemble, cette ville ?

  • Speaker #0

    Alors, on l'appelle la vie blanche. Elle n'est pas blanche, toute blanche, mais il y a pas mal de bâtiments qui, effectivement, sont blancs, un peu comme Arequipa au Pérou. Alors, soit parce que c'est fait en pierre de Silar, tout simplement, qui sont des pierres de là-bas. Et puis aussi, il y a un couvent qui est connu. Enfin, il y en a même plusieurs, mais il y en a un où tu peux accéder au toit terrasse et donc tu vois toute la ville de Sucré. Il y a des aménagements dans les parcs pour les enfants. Les restos sont très très bons, la ville est propre, ce qui n'est quand même pas anodin. Quand tu voyages, notamment en Amérique du Sud, tu apprécies tout ce que la planète a à subir de bon et de moins bon quand même. La pollution est omniprésente, je pense maintenant partout dans le monde, mais là-bas aussi en particulier. Les gens jettent par terre très facilement. Mais Sucré, moins. On n'a pas trouvé cette ville. tout ce qui est le quartier autour de la place Mayo était très très chouette les visites qu'on a fait puis c'était pas cher donc on a fait pas mal de petites visites il y a plein de petits musées musées de l'or, plein de petits musées très sympas et puis on avait trouvé un appartement là-bas incroyable, mais vraiment gigantesque, c'était le bon plan de notre voyage, je pense qu'on a dû payer 20$ la nuit, même pas peut-être même pas on avait une, deux, trois il y avait quatre chambres je crois trois d'ouvertes mais il y avait trois chambres un énorme salon cuisine j'ai donné le plan à tous les voyageurs d'ailleurs c'est-à-dire que d'ailleurs il m'envoie des messages des fois il me dit c'est encore de votre part je fais oui et il fait le même prix il m'a dit si ça vient de votre part je fais le même prix tu dois absolument nous donner les coordonnées de cet appartement écoute et Juan Carlos il s'appelait le propriétaire et donc il est un peu excentré mais après nous on est des marcheurs donc c'est pas un problème pour nous de marcher 20-25 minutes pour aller au centre-ville c'est pour avoir ce confort-là aussi de la maison c'est-à-dire je faisais des crêpes tous les matins à mes enfants quoi c'était trop chouette parce qu'on avait tout l'équipement pour qu'au pied de cet appartement-là il y a eu une grande fête foraine qui a été installée incroyable du coup on a vu des jeux mais d'un autre temps alors ils sont très loterie il y a plein de jeux de loterie et plein de jeux de manège, les enfants ont passé un moment extraordinaire à cet endroit-là. Il y avait un marché de nuit qui s'installait aussi juste à proximité. Et en 20-25 minutes, on était effectivement sur la place centrale, un peu touristique, avec notre petit resto où on avait nos habitudes parce qu'on ne tombait pas malade. Et donc, apparemment, on n'est pas tombé malade, on a été tous les jours à cet endroit-là.

  • Speaker #1

    Ne prenons pas de risques.

  • Speaker #0

    C'est l'angoisse du mari. Mais là, c'est bien, là. Là, c'est une valeur sûre. donc on allait toujours dans notre petit resto on avait nos habitudes à tel point qu'un jour on n'avait pas la bonne table et mon fils qui est très ritualisé me dit mais c'est pas notre table c'est pas possible ils ont pris notre table nous ne sommes pas chez nous quand même et donc voilà on a vraiment passé du bon temps on est resté au moins 5 jours alors que c'est une ville qui en soit se visite en deux mais encore une fois si on était bien on prolongeait si on était moins bien on écourtait et c'est un rythme de voyage qui nous correspondait donc voilà Ok,

  • Speaker #1

    alors continuons pour la prochaine étape

  • Speaker #0

    Ecoute, l'étape suivante aurait dû être l'Amazonie C'était un peu le but d'aller en Amazonie Et puis en fait je me suis blessée entre le Brésil et le Pérou C'est-à-dire qu'au bout de trois semaines au Brésil J'ai perdu un être cher en octobre 2022 Et en novembre, trois semaines après, je me bloquais le dos Mais d'une manière que je n'ai jamais eue à tel point que je ne pouvais plus m'asseoir, je ne pouvais plus rester assise plus de 10-20 minutes avant le travail, j'étais allongée par terre, ça a été très très long. Et donc on était au mois de décembre, on partait en juin, pour te dire, c'était court. Donc dix jours avant de partir, j'ai eu deux infiltrations rachidiennes. Moi qui ai très peur des aiguilles, je me suis dit, c'est nécessaire pour pouvoir partir.

  • Speaker #1

    Une infirmière qui a peur des aiguilles.

  • Speaker #0

    Mais tu sais que c'est fréquent. Mais c'est vrai ? Oui, c'est super fréquent. C'est-à-dire moi, mes grossesses, c'est la pire épreuve pour moi. On m'a fait des coutures tous les mois. Ah non, non, non, j'ai très, très peur des aiguilles. mais tu arrives à bien gérer pour les autres et je l'ai fait très très bien de fait comme j'ai très peur je les ai toujours fait très très bien ma tchondi vous ne faites absolument pas mal c'est un principe je ne pouvais pas faire mal avec une aiguille c'est pas possible j'ai fait ça avant de partir ça allait mieux je pouvais me rasseoir, je pouvais remarcher j'ai jamais eu envie d'annuler le voyage parce que je pouvais marcher à la différence de plein de gens qui ne peuvent plus marcher moi être debout et marcher ça ne posait pas de problème être allongée ne posait pas de problème. Je me suis dit qu'il faut juste éviter d'être assise. À part le vol aller où j'appréhendais énormément, et finalement, j'ai beaucoup marché, et mes enfants dormant sur mon fauteuil, je n'avais pas trop le choix. Ils se sont un petit peu étalés. Ça s'est bien passé au Brésil. Et puis, en fin du Brésil, on va à une cascade qui s'appelle Tobogao, qui porte bien son nom, c'est un toboggan. Et on était tout en haut, et on dit à nos enfants, vous restez bien là, sinon ça glisse. Et comme je te disais, on en a un qui est particulier. et qui n'écoute rien de ce qu'on lui dit. Donc, il a avancé et il a glissé.

  • Speaker #1

    Aïe.

  • Speaker #0

    Et donc, comme il a avancé un peu, je me suis dit, oulou, donc il se retenait comme il pouvait. Et je me suis dit, je vais avancer à mon tour et je vais l'extraire de là avant qu'il glisse tout en bas de la cascade à 10 degrés quand même. Donc, tout habillé. Donc, je l'ai attrapé. avec la main. Et puis, il a tiré très fort, ce qui fait que je suis tombée lourdement et bêtement sur les fesses. Mais que je me suis fait très mal à ce moment-là, fraîchement, de rétablir mon problème de dos. Et donc, j'ai tenu deux jours et suite à quoi je ne pouvais plus marcher, par contre. J'étais en fauteuil roulant quand je suis rentrée au Pérou. Vraiment, je ne pouvais plus rien faire. Donc, la question du rapatriement s'est posée. Et puis, finalement, j'ai réussi à être soignée au Pérou. J'ai rencontré une Périvienne qui m'a amenée chez elle, qui m'a fait rencontrer son ostéopathe. qui a décrété que oui, j'avais quand même une côte fêlée, le bassin déplacé et que je pouvais avoir mal. Donc, il m'a soignée. On est resté un long moment à Arequipa, au Pérou, pour ça. Et donc, j'allais mieux. En Bolivie, j'allais mieux. Mais je sentais quand même que...

  • Speaker #1

    C'était là.

  • Speaker #0

    C'est ça. J'avais très peur de me dire, si je vais en Amazonie à dormir sur du dur, dans des hamacs, dans le froid ou peut-être dans le chaud, ou à faire des grandes balades en pirogue, est-ce que je vais avoir mal ? Et est-ce que, du coup, derrière, le sud lipé, ça va être compliqué ? Et comme notre bullet ultime, c'était le sud de l'Ipès, on a dit on y va. On a contacté notre guide qui nous a dit c'est OK pour moi dans deux ou trois jours. Et donc, on a été directement à Tupiza, qui est une des portes d'entrée pour le sud de l'Ipès. Tu peux le faire soit de Uyuni, qui est la ville du salar, à Tupiza ou de Uyuni à Uyuni. Ou tu peux le faire à l'envers, qui est soi-disant le moyen le moins touristique. Mais il y a de plus en plus de gens qui le font comme ça. Ça reste moins touristique quand même parce que quand tu es à Tupiza, tu as deux, trois agences. alors qu'à Uni tu n'as que ça les agences qui te font l'excursion donc on a été à Tupiza on est resté deux jours à Tupiza qui est très très chouette cette ville enfin pas la ville mais les alentours qu'est-ce qu'il y a de chouette ? il y a un canyon là-bas, très très chouette c'est très beau, ça m'a rappelé tu sais l'Ouest américain justement C'est rouge, les terres sont rouges avec ces roches qui sont toutes effilées, toutes pointues. On a fait des vues de drone sublimes là-bas. C'était vraiment très chouette. À la base, il existe une balade en cheval là-bas. Mais pareil, on s'est dit que ce n'était pas sage pour moi. Et oui. Donc, ça a vraiment chamboulé tout notre voyage. C'est-à-dire que, alors oui, on a vu plein de familles sur Instagram le faire à cheval. Et ça avait l'air formidable. Mais non, on l'a fait à pied.

  • Speaker #1

    C'est bien aussi.

  • Speaker #0

    Voilà, on l'a fait à pied parce qu'au moins, c'était une valeur sûre. Je savais que je pouvais marcher. Donc, on est monté en tuktuk jusqu'à l'entrée de cette balade-là. Et on a fait toute la partie à pied qu'on pouvait faire. Alors, j'imagine qu'on peut aller beaucoup plus loin, mais on a vu vraiment des paysages super chouettes. Et puis, on est retourné ensuite sur la ville qui était notre point de départ. Donc, on a rencontré notre guide qui s'appelle Oshin, qui a été exceptionnel avec nous. Très, très belle rencontre. qui nous avait été conseillé par une famille, justement, Delphine et Vincent, donc du compte Instagram Fort en Backpack. Très chouette famille avec qui on discute souvent et aucun regret. Enfin, vraiment, il a pris soin de nous. Il a accepté aussi les particularités de notre famille, puisqu'on a un petit garçon, effectivement, turbulent, et qu'il l'a pris sous son aile. Et enfin, voilà, je les revois tous les deux marcher main dans la main. Et c'est marrant parce que tous les guides qu'on a rencontrés, on n'a pas eu besoin de dire qu'on avait un enfant qui était... différents entre guillemets, ou en tout cas qui avaient besoin d'attention, ils l'ont donné spontanément. C'est-à-dire, chaque guide qu'on a eu au Pérou, chaque chauffeur, a tout de suite vu parmi les 10 milliards de questions que leur posait notre fils, qu'il avait besoin de cette attention-là, et ont tout de suite eu cette patience de répondre, de le mettre au défi de certaines choses et de lui offrir une glace. Vraiment, ces rencontres-là, ça a fait tout notre voyage. Ça a été super chouette. et donc on a rencontré Oshina Tupidzai et on est parti pour 4 jours dans le sud-lipès avec lui et là c'est ça y est t'y es c'est ça ça y est on y est J'ai un peu peur parce qu'on sait que déjà le premier jour, c'est 8 ou 12 heures de 4x4. Donc j'ai un peu peur parce que forcément, la position qui m'est la plus pénible, c'est quand même être assise, même si ça va beaucoup mieux. Mais on décide d'être que nous. Alors on aurait pu prendre un couple avec nous. parce qu'en fait, ils peuvent accueillir 7 personnes. Mais on a décidé d'être que nous. Déjà parce qu'on ne pouvait pas imposer le rythme et le volume sonore de nos trois enfants à qui que ce soit. On n'est pas une famille avec des enfants parfaits. On n'est pas la famille parfaite qu'on voit sur Instagram. Nos enfants se disputent tout le temps.

  • Speaker #1

    Ils sont normaux, tout va bien.

  • Speaker #0

    Ils sont bruyants. C'est animé, on va dire, notre famille. Et puis, la deuxième raison, c'est qu'on voulait que je puisse m'allonger à certains moments. si jamais ça m'était trop pénible. Et j'ai eu besoin, franchement, à certains moments, de m'allonger. Et puis, ça a permis aussi cette liberté des enfants de passer de l'avant à l'arrière, de bouger, en fait. Ils avaient besoin, ils ont besoin de bouger. Enfin, honnêtement, je pense que c'est une épreuve pour n'importe quel enfant. Puis nous, on ne s'aide pas aux écrans. Donc, c'est vrai que 12h de 4x4, le premier jour est très long. En tout cas, quand tu pars de tout pizza, il faut vraiment avoir en tête, si tu as des enfants, que le premier jour est très long. Alors certains prendront l'option des films ou des choses comme ça. Nous, on s'est dit, vous regardez par la fenêtre, la télévision, elle est là. C'était incroyable. Et puis Oshin, il mettait de la musique. Il avait ses playlists spéciales français. Et nos enfants étaient comme des fous. Il y avait du soprano à fond dans la voiture. Le premier spot, on n'a même pas réussi à faire sortir nos enfants de la voiture. Ils chantaient à tue-tête dans la voiture. je crois que c'est la seule photo qu'on a de nous deux au Chili nous a pris tous les deux en photo devant le paysage parce que les enfants on entendait la voiture et puis ils avaient augmenté le son pendant que le guide était parti c'est génial c'était drôle écoute il leur a mis plein de musique puis il nous disait tu prends la main tu mets la musique que tu veux on lui disait mais mais mets-nous de la musique bolivienne mets-nous de la musique bolivienne et puis en fait il demandait aux enfants les enfants non non on veut ça on veut ça pas la meilleure musique que choisissent mes enfants ah bah Voilà, une première journée, beaucoup de route. On s'est arrêté sur deux, trois spots, mais vraiment beaucoup de route. On est parti peut-être à 8h et 9h le matin pour arriver à 20h le soir. C'est la plus grosse partie. Après, il y a beaucoup plus de pauses. Mais là, c'était vraiment des pauses photos. Tu t'arrêtes. Au plus, on a dû s'arrêter une demi-heure, une heure. Il y a quand même quelques arrêts. Mais la première journée, elle est prouvante. Il faut que tu accèdes au parc, en fait.

  • Speaker #1

    Alors, vous accédez au parc.

  • Speaker #0

    On accède du coup à notre premier logement, surtout.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il a de particulier, celui-là ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est soumère quand même, pour le savoir. Écoute, non, c'est confortable dans le sens où chacun son lit, etc. Mais il fait froid. Il fait très froid. Il fait très, très froid. Alors, on avait prévu, c'est-à-dire qu'on avait emmené dans nos bagages de quoi gérer le froid et le chaud. On avait même des petites chaufferettes, etc. Et puis, avant de partir, on allait au marché s'acheter des bouillottes. Et il nous a dit, au Chine, tous les soirs, on vous fera des petites bouteilles d'eau chaude, vous mettre dans le lit. On avait loué des sacs de couchage auprès de lui. Et on était chacun dans notre sac de couchage avec les bouteilles d'eau chaude, tout habillé avec les sous-vêtements thermiques, les vêtements. Et il fait pas chaud. T'as ton bonnet, ton tatou. Je saurais pas te dire, mais je pense qu'il fait 5 degrés dans la chambre. On est bien.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais par contre, tu vois, on avait une cuisinière avec nous. et elle préparait à manger le matin elle mettait dans des petits plats qui maintiennent au chaud et du coup quand on s'arrêtait même le midi en 10 minutes le repas était servi c'était génial et le soir du coup ils nous servaient une espèce de thé, de café etc et en attendant qu'elle prépare le repas et je pense qu'elle se levait à Valais j'imagine à 4-5h du matin j'imagine et elle nous préparait des petits déjeuners mais géniaux de roi Ah oui, on a eu des pancakes, s'il te plaît, dans le sud d'Ipèze. Non mais incroyable. Le troisième jour, je crois, le troisième matin, des pancakes. Le quatrième, elle avait fait un gâteau. Trop chouette. Franchement, on a très, très bien mangé. Et elle nous préparait pour le midi. Le midi, on s'arrêtait dans des lieux. Très vite, on a dit à Auchine qu'on n'aimait pas les gens. De manière générale, sur nos photos et sur les spots. En fait, on était tombés sur un endroit où il y avait... des français et des belges très très bruyants très très bruyants séchants typiques des français je crois et des belges aussi peut-être donc on les retrouvait le soir c'était sympathique de discuter avec eux en tout cas le soir autour d'un repas et des tables etc mais sur les sites et puis il y a aussi le côté instagram de celui qui restera le plus longtemps prendre sa photo etc nous on essaie de fuir tout ça et en fait il nous a dit il n'y a pas de problème vous serez seul tout le temps et on a été seul tout le temps waouh Tout le temps. On n'a pas eu une voiture quasiment avec nous de tout le temps. Alors effectivement, les autres arrivaient à 18h. Avec le temps de prendre une douche le soir, nous on arrivait, il était 20h, on passait à table. Mais en même temps, la douche à tout blie. Très vite. tu te fais une idée que pendant 4 jours, tu prendras des lingettes.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Donc non, c'était chouette parce qu'il a respecté ça. Tu vois, à un moment, on est arrivé sur un site où il y a des sources thermales, des espèces de sources d'eau chaude. Et on arrive et on voit tout le monde qui barbote. Là, on se dit, ça a l'air très agréable quand même, cette eau chaude. On n'a pas pris de douche depuis deux jours. Et puis, il nous dit, non, non, mais nous, on va aller au spot d'après. Et on lui dit, ah bon, mais il n'y a pas tant que ça de monde. Il me dit, non, mais ils vont arriver. Il y avait peut-être 5 ou 6, 8 personnes. Ils m'ont dit qu'ils vont tous arriver. Ils m'ont dit qu'ils allaient à un site qui s'appelle Laguna Verde. Ils m'ont dit qu'ils allaient voir, c'est magnifique. On va pique-niquer là-bas et on reviendra après. Ok. Et donc, on part à Laguna Verde. Et le spot est incroyable, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #0

    Il y a des espèces de volcans partout en toile de fond. Il y a celui-là qui a une couleur verte. Forcément, il porte ce nom-là. Alors, il n'était pas tout à fait vert. Il me dit qu'il faut attendre. pas assez de vent. C'est quand le vent se lève. Il me dit, ça va arriver. Restez là. Ça va venir. Après, il revient nous voir. Il fait, c'est pas le moment. Venez, on va manger. Vous remontez après, il sera vert. Il me dit, prenez plein de photos, par contre, parce que les gens vont arriver. Donc, on mange. Il me dit, allez-y, allez-y. Effectivement, il y a une histoire de météo, de vent. Et en fait, il est apparu vert. sublime. On a fait des photos incroyables. Et là, tous les 4x4 sont arrivés pour prendre leur déjeuner. Il a dit, c'est le moment où nous, on part. Et donc, on est retourné en arrière aux sources de chaudes et il n'y avait plus personne. Personne.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt d'avoir un guide parfait.

  • Speaker #0

    mais c'est ça et on les avait pour nous tout seul il m'a dit maintenant le lieu est à vous mais c'était tellement ça de se dire cette immensité ces paysages mais grandioses t'as des endroits, ils appellent ça les montagnes de Dali parce qu'on dirait que la montagne a été peinte ça aurait inspiré Dali vraiment les paysages sont incroyables invraisemblables tu passes d'un volcan à une lagune de sel avant même d'arriver au Salar t'en traverses d'autres pendant 4 jours tu passes d'un paysage à l'autre et nous on a été seul tout le temps Alors les gens me disaient, qu'est-ce que vous arrivez tard à chaque fois sur l'auberge ? Et on leur disait, pourquoi vous êtes là depuis quelle heure ? 17h, 18h, au pas de courbe. Et nous, jamais en fait, jamais Oshin nous a dit, allez, allez, on avance, jamais. Le seul moment où vraiment il aurait pu nous dire, on se dépêche, c'est parce qu'il ne faut pas louper le coucher de soleil sur le Salar le dernier jour. Mais même pas, parce que là, il avait prévu largement l'avance. Et le retard qu'on prenait, c'est parce qu'il dépannait sans arrêt les voitures des autres. Il était vraiment adorable. Mais donc les autres crevaient. tombé en panne. On l'a vu fabriquer un bouchon de réservoir avec un morceau de bois entre deux troupeaux d'alpagas. C'est vraiment invraisemblable. À chaque fois, on restait une demi-heure, une heure à dépanner. Mais nous, du coup, on avait tout ce temps-là pour apprécier et pour marcher. Moi, c'était important pour moi aussi que j'ai des moments pour marcher. Donc, ça a été idéal. On a vraiment vécu cette visite dans des conditions idéales. Mais il fait froid la nuit. Il faut vraiment... Je pense que tout le monde se le dit, mais il faut vraiment en avoir conscience. Il fait très froid la nuit.

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne bien, vous étiez quatre jours là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La première journée, c'est pour arriver jusqu'au parc. Et après, vous aviez des itinéraires différents pendant les trois jours qui ont suivi. Là, tu viens de nous décrire un peu les paysages que vous avez vus. Est-ce qu'il y a un point ultime dans ces trois jours ou en fait, c'est vraiment trois jours de parc avec une avalanche de paysages différents ?

  • Speaker #0

    Quand tu le fais dans ce sens-là, le but, c'est que le point ultime, ce soit le salaire de Yoni.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Après, il existe plusieurs boucles. Ils en proposent plusieurs. Et nous, tu vois, on avait tellement vu, justement, des trucs sur Instagram. On lui a dit, ça, on veut voir, ça, on veut voir, ça, on veut voir. Et il nous dit, il me dit, tu veux voir ça parce que tu l'as vu, mais ce n'est pas le plus beau. On dit, moi, je te conseille ça. Et effectivement, nous, on ne l'avait pas vu, ce qu'il nous proposait.

  • Speaker #1

    Alors, c'est quoi ça ?

  • Speaker #0

    Alors, il nous proposait une boucle qui passait par un endroit qui s'appelle Laguna Negra. et il nous le proposait pour deux raisons la première c'est parce que il trouvait ça plus beau qu'un endroit où tu vas et en fait il y a on appelle ça un arbre pétrifié en roche pétrifiée, on le voit souvent celui-là il dit je vais aussi vous emmener voir des roches pétrifiées mais il n'y aura pas l'arbre, il dit mais par contre vous verrez la lanomouna des gras et il dit le deuxième point important c'est que on avait discuté, on lui avait parlé du mal des montagnes de Loan et il nous a dit ça nous permettrait aussi la deuxième nuit de dormir à une autre auberge qui est moins en altitude et qui est plus confortable peut-être pour vous, pour une famille. Donc, il nous conseille comme ça et on a décidé vraiment de lui faire confiance. Et effectivement, du coup, la deuxième ou la troisième nuit, je pense que c'est la deuxième, pardon, la deuxième nuit, tu dors, on a descendu un peu. Là, on aurait dû dormir à 5200 mètres, on a dormi à 4007. Donc, ça change quand même énormément les choses d'être en dessous de 5000 mètres. et donc ça a changé le fait que Loan n'avait pas supporté 5000 donc monter au-dessus de 5000 ça créait quand même une angoisse pour moi qui était de me dire comment il va aller on passe 4 jours à 4500 à peu près Donc on a décidé de suivre son conseil et on a découvert Laguna Negra, qui est un site qu'on a trouvé incroyable, à la fois vu du ciel, parce que du coup on a cet avantage, c'est qu'avec le drone, on voit un petit peu à quoi ça ressemble du ciel, et vu d'où on était. On a trois enfants et on n'est que deux, donc il y a des choses que d'habitude on ne fait pas, parce qu'il faut leur tenir la main quand il faut un peu escalader, etc. Et Oshin a vraiment pris à cœur d'avoir toujours un enfant avec lui au bout de sa main, et donc du coup... Et quand ce n'était pas lui, c'était la cuisinière Valée qui s'occupait avec nous, nos enfants. Plus qu'un guide, ça a été nous, nous, quoi. Vraiment incroyable. Et tu vois, il y avait des endroits où c'était comme des mars de glace. Donc, ils les emmenaient faire du genre comme du patin à glace. Ils faisaient des glissades tous ensemble. C'était drôle. Et à cet endroit-là, il y avait ça. Il y avait des bars de glace. Il y avait des alpagas et des labas qui se baladaient. C'était vraiment incroyable. Et cette lagune toute noire, c'était un site improbable. On a pu monter en hauteur comme ça pour observer.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'était noir ? Ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    Alors, ça faisait sombre. L'eau n'est pas noire en soi. Mais en fait, c'est un peu boueux en dessous, donc à cet endroit-là. Et d'ailleurs, elle a plusieurs autres noms. Elle ne s'appelle pas que la gouda négra. Alors, je ne saurais pas te dire les trois autres noms. Mais elle fait beaucoup plus sombre que les autres parce qu'il y en a où elles sont vraiment turquoises ou blanches à cause... Tu sais, il y a une espèce de minéral là-bas qu'ils exploitent pour faire... Alors, je crois que c'est des pare-brises. Enfin, quelque chose de très dur. Un autre où c'est pour du savon. Enfin, il y a des... Il y a des minéraux comme ça qui font qu'il y a des espèces de lagunes toutes blanches. Et il y en a d'autres qui sont vraiment vertes, alors sans doute un peu plus acides aussi que d'autres. Tout dépend en fait des terrains. Et là, en fait, c'est vraiment un endroit où tu es comme de la boue. D'ailleurs, il y avait un endroit où il y a de l'eau, il n'y en a pas. Et puis, on arrive à cet endroit où il y avait de l'eau. Il dit, très bien, vous verrez le Big Five du Sud-Lipèze. Et donc, je dis, c'est quoi le Big Five ? Moi, je connais celui de Tanzanie, mais je ne connais pas celui du Sud-Lipèze. Il me dit, alors attends, est-ce que je vais te retrouver ? Il me dit, vous verrez des viscaches, qui sont des espèces de chiens de prairie là-bas, des lamas, des autruches, des vigognes, bien sûr. Et il nous a dit quoi ? Il dit... Il y avait un autre animal. Je crois que c'était le condor. Ou alors, il nous a dit peut-être le puma aussi.

  • Speaker #1

    C'est quoi tes vigognes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est comme des lamas. Tu sais, il y a plusieurs sortes de lamas. Enfin, plusieurs sortes de lamas, non, mais...

  • Speaker #1

    Ça ressemble à un lama.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus sauvage, c'est protégé aussi, d'ailleurs. Donc, on a vu des alpagas, bien sûr. On a vu tous les animaux qui nous avaient prédits, sauf le puma. Mais le puma, il nous l'a montré en pierre pétrifiée. Il nous a eu. Il nous avait dit, vous aurez un puma. Et en fait, c'est une roche qui a une forme de puma.

  • Speaker #1

    Bonan Ballon, il n'a pas menti.

  • Speaker #0

    Écoute, il nous a fait le big five. Incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Et il a réussi effectivement à nous amener pile au coucher du soleil. Il ne s'était pas gagné parce qu'il y a une voiture qui est tombée en panne. Donc, il nous a déposé à un endroit où on pouvait goûter des bières locales. Donc, on est très bien. Un baby-foot et des bières, on a attendu patiemment. Et il a été dépanné une autre voiture qui n'a jamais redémarré. Et on a fini les deux derniers points. Donc, c'est le Laguna Colorado. Et celui-là, il est… exceptionnel ah oui les flamants roses c'était le dernier animal que je t'ai pas dit parce que du coup sur cette lagune là il y a plein plein plein de flamants roses elle est rose aussi cette lagune donc en fait tu passes d'une lagune noire à rose à bleu à blanche c'est incroyable et Colorado c'est quoi du coup ? Colorado c'est plus rose pour le coup c'est une lagune qui abrite une colonie de flamants roses par milliers et tu peux faire toute une boucle alors tu montes un peu sur les hauteurs pour apprécier la vue un peu d'en haut sur le côté t'as comme un volcan c'est très très chouette et après tu te balades tout en bas et c'est vrai que nous quand on est arrivés il y avait 5, 6, 4, 4 on s'est dit ça y est, ils sont tous là mince, mais les gens repartaient donc nous on a commencé la boucle les gens repartaient, donc en fait ça a été et quand on en a discuté après avec les autres quand eux sont arrivés beaucoup plus tôt que nous il y avait une quinzaine de 4, 4 en fait donc nous non non il n'y avait pas beaucoup de monde sur le site pas du tout,

  • Speaker #1

    rien à voir

  • Speaker #0

    Non, il n'y avait vraiment pas beaucoup de monde. Quand nous, on a commencé la boucle, les gens étaient déjà sur le bas de la boucle. On a vraiment apprécié ce moment. C'était très beau. Les flamants roses qui volent au-dessus de la lagune, c'est improbable. Ma fille s'est arrêtée, elle s'est assise sur une pierre, elle a posé son menton sur son poing et elle était en pause. Elle l'a regardée et m'a dit c'est incroyable, maman ! On n'est pas au zoo, me dit mon fils. Je lui ai dit non, on n'est pas au zoo. Maman n'aime pas les zoos, elle ne t'emmène pas au zoo.

  • Speaker #1

    Elle voit la nature dans la nature.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça qui est vraiment chouette. Du coup, à chaque fois, ils nous mettent au défi de leur faire rencontrer d'autres animaux dans la nature. On échappera après un voyage en Afrique un jour. Mais là, le dernier point, c'était cette lagune-là pour finir ensuite au coucher du soleil sur le Salah. Et l'avantage, c'est que tu le fais du coup au coucher du soleil et au lever du soleil. Donc, tu arrives sur le Salah au coucher du soleil et on a vécu un moment improbable. Même lui a pris des photos de notre guide tellement c'était improbable. C'est-à-dire que le soleil s'est couché d'un côté, Et la lune s'est levée de l'autre. on a vécu un truc où devant nous le soleil se couchait et dans notre dos, en fait, nos enfants qui avaient froid étaient restés dans la voiture, toc à la vitre et nous dit Regarde maman, le soleil se lève de l'autre côté ! Alors on trouvait ça très improbable parce que du coup, ils se couchaient d'un côté et se levaient de l'autre. Et on lui dit Mais non, c'est un lever de lune ! Ah là là, ce moment où la lune se lève d'un côté pendant que le soleil se couche de l'autre, on s'est dit Mais on est en train de vivre un moment exceptionnel ! En plus, tu viens de rouler pendant ce désert de sel, c'est déjà incroyable. et à perte de vue le blanc c'est vraiment ce moment est magique après je sais qu'il y en a qui restent jusqu'à la tombée de la nuit pour faire des images avec des flammes des machins nous voilà on voulait vraiment privilégier pour le coup on savait que sur le dernier hôtel il y avait peut-être possibilité de prendre une douche et on voulait le confort des enfants donc on a dit nous on attend le coucher du soleil prends les photos du coucher du soleil et après on rentre au dernier hôtel le dernier hôtel c'est un hôtel de sel qui est tout en sel

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne au salard, vous avez donc roulé déjà dans ce désert avant d'arriver à ce point au coucher du soleil ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, tu arrives au bord du salard, bien seul coup, tu vois que tu commences à rouler sur le sel, et là, il t'emmène au milieu. Enfin, au milieu, non, parce que c'est tellement immense, t'es pas au milieu. Mais il t'emmène à un lieu où tout autour de toi, c'est blanc à perte de vue. Il s'arrête, et il s'arrête suffisamment loin des autres 4x4, parce que là, pour le coup, tous sont là, bien sûr. et là tu vois là il te dit le coucher de soleil arrive on est arrivé pile poil vraiment et on a senti qu'il speedait un peu parce qu'il a mis une bonne heure à réparer l'autre voiture et ils n'ont pas réussi et ils savaient ils savent que c'est leur le point ultime c'est que les gens veulent voir le coucher de soleil sur le salard c'est exceptionnel ok donc on s'est couvert on est sorti on a regardé le coucher de soleil sur le salard et ensuite on a rejoint notre hôtel de sel un hôtel de sel ça doit être dingue ouais tout en sel mais même les tables le lit c'est-à-dire avec le sel ils font des sortes de briques de parpaings et du coup, alors là où on avait quand même réussi à approcher nos lits dans certains hôtels pour tenir chaud, là c'est pas possible parce que du coup ton sommier c'est du sel mais on a eu plus chaud dans cet hôtel-là que dans les autres, il était mieux isolé et il y avait une douche chaude, incroyable personne n'osait y aller et quand on est sorti les gens nous ont dit mais elle est vraiment chaude je fais ah oui non seulement elle est chaude mais elle a de la pression et je m'étais lavé les cheveux je dis regardez du coup tout le monde a appris à sauter dans la douche parce que les gens ne pensaient pas qu'elle serait vraiment très chaude et en fait il y a une chaudière avec un système à gaz c'était laborieux à mettre en route mais on a tous pu apprécier une bonne douche chaude et avant d'aller se coucher mais pareil vraiment chouette chouette moment et Oshin nous demande ce soir là nous dit qu'est-ce qu'on fait demain matin ? j'ai dit bah nous on veut voir le lever de soleil sur le salard, j'ai un peu comme tout le monde forcément, il dit oui mais là faut se lever à 4h30 5h du matin, 4h30 je crois ça fait tôt pour les enfants et puis il me dit il va faire vraiment très très froid, je lui dis on a tout prévu on a les bouillottes, on a des petites chaufferettes d'hécatelons pour les mains de nos enfants, il dit non mais il va faire vraiment très très froid, le lever de soleil en fait tu peux aller le voir sur une île de cactus qui est au milieu du salard et des immenses cactus ils sont bien plus grands que nous ils font 2, 3, 4 mètres et tu te places sur cette île, tout en haut de cette île, et tu vois le lever de soleil sur le salat. Et c'est bête, mais une fois que tu l'as vu partout, tu te dis, je veux faire pareil, quoi. et puis tu vois c'est dingue parce qu'il y a plein d'endroits que tu vois partout et que du coup quand tu les vis pour de vrai tu te dis ah c'était un peu pimpé sur internet ou c'était le salaire pas du tout c'est tout aussi beau que ce que tu peux voir et j'ai dit ah non non les enfants on se lève au pire ils restent dormir dans la voiture et nous on monte quoi et il insiste un peu du coup on s'est dit bon on va demander aux enfants ce qu'ils en pensent et ma grande qui est une aventurière qui rit maintenant me dit ah non non moi je veux aller à l'île au cactus je veux voir le lever du soleil et les autres nous disent non non non on veut dormir les garçons ne voulaient pas donc on trouve un compromis qui est on vous obligera pas à sortir mais on y va et puis en fait arrivé là-bas on s'est dit mais c'est incroyable, on va les obliger à sortir on peut pas les laisser donc on a fait nos parents indignes vraiment ce jour-là on les a emmitouflés comme on a pu on les a pris dans nos bras, j'ai glissé des chaufferettes dans les chaussures et dans les gants et j'ai dit vous montez et en fait l'effort va vous réchauffer effectivement moi l'effort j'avais chaud de monter en haut mais on n'a pas réalisé en fait nos garçons sont tout fins tout venus et donc ils ont vécu froid donc je pense que pour eux ça a été le moment le plus pénible alors que pour nous ça a été le moment le plus magique donc se lever de soleil sur le désert de sel sur l'îlot cactus j'en garde un souvenir je pense à la vie et je pourrais le refaire, je le referais même malgré le froid, malgré tout ça tu y vas, t'as rien, t'as pas un chocolat chaud dans le ventre t'as pas un café pour ceux qui boivent du café on te réveille, tu te rases en plus nos chaufferettes, on s'est pas rendu compte mais ça fonctionne moins bien avec l'altitude et puis ils font un truc chaud pour les mettre en route donc on dit au chien, allume le chauffage à fond qu'on active les chaufferettes dans le chauffage on leur a glissé tout ça dans les poches ça a plus ou moins bien marché mais c'est vrai que notre plus petit a eu très froid et après, il voulait plus rentrer en voiture une fois qu'il s'était habitué au froid qu'il avait son chocolat chaud dans les mains parce qu'après une fois à un petit déjeuner sur des tables installées dans le désert de sel. Le lieu est tellement touristique qu'au pied de l'île aux cactus, ils ont construit des tables en sel. Et donc, chaque 4x4 s'arrête à une table. Et ils te dressent le petit déjeuner comme ça, avec un gros gâteau. On avait un gros gâteau au yaourt. En plein milieu du désert de sel, tu prends ton petit déj. Normal, j'ai envie de te dire. Et donc, il est resté dehors. Il a pris le petit déj avec nous. Notre plus grand, il s'est caché au fond de la voiture. Il a dit non, non, non, moi j'ai trop froid. mais après voilà c'est aussi la particularité de notre petit garçon il ressent tout tout tout très intensément que ce soit les émotions ou il a aussi une sensibilité tactile très très très importante donc je pense qu'il a eu très très froid mais il s'en souvient il n'en garde pas un mauvais souvenir donc on se dit est-ce qu'on a eu raison de vous forcer à aller là-haut il me dit oui ne serait-ce pour la photo de nous en famille tu vois on était là-bas tous ensemble c'était important pour nous non

  • Speaker #1

    c'était chouette bah alors il se passe quoi après après ce petit déj

  • Speaker #0

    Après ce petit déj, il nous ramène sur la ville de Wuyuni. Le salard de Wuyuni se trouve au proche de la ville de Wuyuni. Et Hoshi nous prévient. Il nous dit, je vous avertis, vous n'allez pas aimer. Wuyuni, c'est moche, c'est horrible. Je lui dis, tu nous dis ça parce que tu viens de Tupiza. Il me dit, non, c'est très pollué. Il me dit, je pense que le désert, le vent ramène énormément de pollution. Ou alors là-bas, ils sont très sales, mais c'est très pollué. Et effectivement, on s'arrête un peu avant Wuyuni. On a visité... Deux sites. On a visité le cimetière des trains. Il y a un endroit où il y a plein de trains qui restent. Ils ont fait une balançoire à l'intérieur. Et puis, il y a un artiste qui a construit, avec des morceaux de ferraille, des reproductions des robots de Transformers. Un truc improbable. Ça a plu à notre gamin. Donc, on a pris deux, trois photos là. Et puis, il nous dit, là, on rentre dans la ville. Effectivement, j'ai ce souvenir d'avoir des espèces de grillages sur les côtés. Une accumulation de plastique le long de ces grillages. Il me dit, tu vois comme c'est pollué ici. parce que c'est quelque chose on avait beaucoup discuté avec lui de cette sensibilité qu'on a avec la nature avec les dégâts que fait l'homme et nous aussi on voyage on s'estime déjà on a trois enfants on n'est pas très écolo donc on s'estime quand même pas les plus aguerris là-dessus mais vraiment ça nous a frappé de voir autant de pollution partout mais de ne pas pouvoir se baigner sans ramasser un morceau de plastique c'est quand même dingue et ça on l'a vécu au Mexique on l'a vécu un peu moins au Brésil parce que ils font attention sur les plages. Mais là, oui, au Pérou, on en a vu beaucoup. Et à cet endroit-là, il m'a dit, oui, je crois que c'est la pire ville pour lui, parce qu'il me dit, c'est omniprésent, ce plastique-là. Et effectivement, c'était fou, cette arrivée à Uyuni, ça nous a appris. On est redescendus, on était l'ascenseur émotionnel. On était au 10 000e étage avec le salaire d'Uyuni. Et là, boum, on arrive dans une ville qui fait un peu ville dortoir, en fait. C'est vraiment le point de départ de toutes les excursions dans le salaire. Donc nous, le but, c'était de partir vite, vite, vite de cette ville. On s'était quand même pris un hôtel, mais c'était juste pour se reposer avant un bus de nuit. On avait décidé d'emblée qu'on n'y resterait pas. Donc, Oshin nous a déposé vers 13h. On a mangé un truc vite fait. On avait pris un hôtel pour pouvoir prendre une douche et se reposer. Et là, consternation, douche froide, hôtel très, très froid. On a demandé un chauffage d'appoint parce que vraiment humide et froid. On a eu toutes les peines du monde à avoir 2-3 heures de sommeil. Et la douche... glacé. Mon fils, qui avait refusé de prendre sa douche dans le désert de Seine alors qu'elle était bien chaude, nous avait dit Non, non, non, moi je la prendrai dans un vrai hôtel demain. Et il était bien décidé. Du coup, je lui ai dit Maintenant, vas-y. Il s'est retrouvé sous une douche froide, le pauvre. Et on a tout de suite, tout de suite pris un bus de nuit pour retourner à La Paz. La question s'était posée entre La Paz et Cochabamba, une autre ville qui nous aurait permis d'aller sur un site où on voit aussi des traces de dinosaures. Ça nous tentait bien, mais on était tous éprouvés après ces 4-5 jours. On s'est dit qu'on allait à La Paz d'abord et on avise là-bas. est-ce qu'on continue en Bolivie ? parce que la question de l'Amazonie se posait encore est-ce qu'au contraire on part en Colombie ? puisque la question se posait sur quelle était la suite du voyage est-ce qu'on prolonge la Bolivie ? est-ce qu'on redevint en Colombie ? est-ce qu'on change tous nos plans ? donc on est retourné sur la Paz qu'on a visité sur deux ou trois jours on avait repris le même hôtel qui était très chouette on avait un appart hôtel en plein centre on a plus apprécié la ville cette deuxième fois comme quoi on a l'habitude d'être ensemble. Donc déjà, les peu de fois où on est séparés, moi, je ne suis pas sereine. Encore qu'on avait fait du shopping avec ma fille, c'était très chouette. Mais voilà, on a fait deux, trois achats qu'on n'avait pas pu faire. On avait fait du repérage, on va dire, avec ma fille. Donc là, chaque enfant voulait une trousse pour la rentrée scolaire. Ça commençait à se profiler pour eux qu'il allait y avoir un retour quand même. Donc, ils avaient leur petite trousse. en tissu typique de là-bas moi je me suis acheté un châle je m'achète toujours des boucles d'oreilles dans tous les pays où je vais donc j'avais repéré des petites boutiques donc j'avais été faire ce petit shopping là et puis on a visité d'autres quartiers aussi on a découvert un bar très sympa sur le thème de Harry Potter le truc improbable aussi ma fille était ravie Donc, on a passé deux jours sur la passe qui était nécessaire pour organiser la suite. Parce que dans ces voyages au long cours, il y a des pauses nécessaires purement organisationnelles. Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Parce que très régulièrement, tu te retrouves jusqu'à 2h du matin à soit moi alimenter notre compte Instagram, puisque du coup, je suis la plume derrière le compte BBFamilyTrip. Donc, j'alimente ça le plus possible en dehors de nos temps en famille. Donc, souvent, quand les enfants sont couchés, je me couche tard, pour le coup. Et puis aussi, c'est moi qui organise tout, ce qui est réservation d'hôtel, etc. Pour le coup, mon mari se laisse porter sur ce côté-là. Mais voilà, quand on loue des voitures, c'est lui qui conduit.

  • Speaker #1

    Voilà, chacun son truc.

  • Speaker #0

    Donc, voilà, la question se posait sur qu'est-ce qu'on fait ensuite. Et voilà, moi, j'avais mal. J'ai à nouveau commencé à avoir très mal. et je ne me voyais ni subir 4 jours en Amazonie dans des conditions un peu précaires ni aller en Colombie où les trajets sont très très longs c'était vraiment le point noir pour nous et là une heure de taxi ça devenait déjà pénible donc l'idée s'est imposée pour nous de retourner au Brésil puisque de toute façon notre vol de retour en France partait du Brésil on a commencé à étudier toutes les possibilités notamment de frontières terrestres puisque notre but c'était de prendre le moins de vols possible et bah c'était pas possible en fait d'avoir que des bus de nuit, couchette parce que du coup moi je ne pouvais voyager qu'à Longer en tout cas en majorité à Longer donc bah on a pris un ou deux vols, je sais plus, un vol je crois on a réussi à trouver un vol, La Paz Sao Paulo, et ensuite on a visité ou même pas, je crois qu'on a fait, si on a fait La Paz Sao Paulo et Sao Paulo on est monté tout au nord à Natal au Brésil et ensuite on est redescendu par voie terrestre jusqu'à Sao Paulo on a refait donc, après avoir fait le sud on a fait le nord

  • Speaker #1

    c'est magnifique le nord du Brésil c'était très très beau,

  • Speaker #0

    très très chouette ma fille si on lui demande elle nous dit j'ai surfé à Pipa c'est son souvenir j'ai surfé à Pipa, à Noël tu veux quoi ? je veux une planche de surf,

  • Speaker #1

    faut qu'on déménage oui parce qu'en Essonne elle va pas beaucoup l'utiliser et oui c'est compliqué,

  • Speaker #0

    alors en Bretagne elle pourrait quand on va en Bretagne elle pourrait et elle garde aussi le lever de soleil sur l'île au cactus comme quoi ce moment qui nous a marqué émotionnellement c'était très intense et elle ça l'a marqué aussi mais elle est plus grande plus aguerrie,

  • Speaker #1

    plus aventurière aussi je pense donc c'est mini moi c'est rigolo d'ailleurs on s'arrête là pour cet épisode et on se retrouve la semaine prochaine pour les coups de coeur et le guide pratique de Rose sur leur séjour en Bolivie Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com Merci. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galères ton voyage et mes reportages sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez vos de chouettes souvenirs en famille !

Description

Vous connaissez le syndrome Wanderlust ?

Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. Nous l'avons tous un peu par ici, non ?


C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 en solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventurier qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés.


Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana parce que oui, il y a un Copacabana en Bolivie, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le Sud Lipez et le fameux salar d'Uyuni. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de 3 mois en Amérique du Sud.


Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie.


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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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    Sous-titrage

  • Speaker #1

    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraire à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail. Fais maison ! Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait, et pour les autres, je compte sur vous ! Allez hop, nouvelle conversation ! Vous connaissez le syndrome Vanderlust ? Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 ans en mode solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventuré qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés. Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le sud d'Ipèze et le fameux désert de Lune. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de trois mois en Amérique du Sud. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie ! Hello Rose !

  • Speaker #0

    Salut !

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, ça va.

  • Speaker #1

    Où est-ce que tu te trouves ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je suis en France, donc chez moi, j'habite en Essonne.

  • Speaker #1

    Avant de partir en Bolivie, est-ce que tu peux nous présenter la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Donc moi, je suis rose, j'ai 41 ans. On a encore le droit de le dire, je crois, à cet âge-là.

  • Speaker #1

    Mais à tous les âges.

  • Speaker #0

    Et je voyage à tous les âges, c'est vrai. Et je voyage depuis plus de 20 ans, je dirais. Alors, mon premier voyage, c'était, j'avais peut-être 20, 21 ans. Et j'avais décidé de partir en Afrique en humanitaire pendant mon école d'infirmière. Et en fait, j'ai vécu un voyage, j'avais jamais pris l'avion avant, et j'ai vécu un voyage en immersion. magnifique, enfin vraiment, depuis ce jour je me suis piquée du voyage. Je travaillais dans une maternité, puis dans un dispensaire de brousse, on était hébergé chez des sœurs, j'allais au marché, je cuisinais avec la cuisinière, c'était vraiment de l'immersion, de la découverte complète. Donc après j'ai fait quelques petits voyages en séjour tout compris, tu sais comme on fait avec ses copines, et puis du coup je ne m'y retrouvais pas du tout, ça n'allait pas du tout. Donc j'ai fait l'Égypte, le Maroc, la Tunisie, des petites choses comme ça, et j'ai dit non, non, non, ce n'est pas du tout ça que moi je veux revivre. Et donc, ça doit être en 2007, j'ai pris mon sac à dos pour partir en Thaïlande, un mois, toute seule. Je n'ai jamais été seule pendant ce voyage. J'ai rencontré plein de monde. Et depuis, c'est resté. Ça a été un mode de voyage que j'ai adopté, que j'ai gardé et que j'ai initié à mon mari et puis ensuite à mes enfants. Pour moi, les enfants n'étaient pas un frein au voyage. Au contraire, je voulais vraiment absolument leur faire découvrir. le voyage façon road trip, sac à dos. Alors maintenant, un peu plus valise à roulettes parce que mon dos ne me supporte plus le sac à dos. Mais voilà, en mode road trip et en mode découverte, sans filigrane, sans itinéraire vraiment tout tout formé, encore que quand tu pars que trois semaines, un mois, tu es obligé. Mais sur plus longtemps, voilà, en se laissant porter. C'était ça qui est important pour moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce que vous êtes allée en Bolivie ?

  • Speaker #0

    On est partie cet été. Alors, on est partie sur un projet initial de six mois en Amérique du Sud qui, finalement, pour des raisons de travail, c'était... C'est plus facile pour moi, je travaille dans la fonction publique, donc je peux prendre une dispo ou je peux prendre plus facilement une coupure. Donc j'avais de quoi poser trois mois de congé et ensuite trois mois de sans-solde, dispo, enfin voilà, tous les arrangements étaient possibles. Mais l'employeur de mon mari, par contre, qui est dans le privé, ça a été plus compliqué. Donc ça se transformait en trois mois. Et donc trois mois, il a fallu faire des choix. Et on a décidé de faire, alors il y a l'itinéraire de base et puis il y a l'itinéraire final. On a décidé en tout cas de commencer par la porte d'entrée du Brésil, qui était la moins chère et qui n'était pas du tout le pays qu'on souhaitait faire à la base. puisque effectivement le but en Amérique du Sud c'était pour nous Argentine, Pérou, Bolivie à la base et du coup nous aurons fait Brésil, Pérou, Bolivie et sur la fin on ne savait pas trop et puis il y a eu beaucoup d'embûches beaucoup de galères pendant ce voyage et du coup on est retourné au Brésil à la fin pour faire une autre partie parce que ce pays nous a surpris ça a été un énorme coup de cœur et donc on a souhaité y retourner pour se reposer parce qu'on a aussi accusé pas mal de fatigue quand même pendant ce voyage Ce sont des destinations qui sont éprouvantes. Donc on a ressenti le besoin de se poser. On a choisi de se poser à la fin au Brésil. Donc la Bolivie est venue vraiment au milieu de ce parcours de trois mois.

  • Speaker #1

    Quel âge avaient les enfants à l'époque ?

  • Speaker #0

    Alors ils avaient, ils ont toujours 9 ans, 7 ans et 4 ans.

  • Speaker #1

    Comment tu as organisé le voyage dans sa globalité, pas simplement la Bolivie ? Comment tu te renseignes ? Comment tu décides de tes itinéraires ?

  • Speaker #0

    Écoute, avant, j'étais beaucoup dans mes programmations de voyage avec le guide de l'Only Planet, et puis des cartes, et puis le feeling des rencontres aussi, des conseils des locaux sur place. Là, c'est vrai que ce qui change de mes voyages précédents, c'est que ce voyage, on avait programmé de le faire il y a déjà un an. Et dans sa programmation, j'avais dit six mois, on devait faire le Mexique, on devait faire pas mal de destinations. D'ailleurs, on devait arriver par le Mexique. Et puis au dernier moment, catastrophe, on n'a pas eu nos accords. Donc on est parti l'année dernière un mois au Mexique et on a reporté d'un an. Et donc dans cette organisation, on avait commencé à regarder sur Instagram et à créer notre compte Instagram. Et on a découvert une communauté de voyageurs super. Et on a eu plein, plein de gens qui nous ont conseillé sur des itinéraires. Et puis voilà, on en a pris, on en a laissé, puisque le but n'était pas forcément d'avoir le voyage de tout le monde non plus. Mais malgré tout... on se retrouve quand même, voilà, on a fait quelque chose de hyper classique au Mexique, tout en réussissant à éviter les touristes, ce qui est un peu notre challenge à chaque fois, on est un peu sauvage sur ce côté-là. Et là, pareil, on a vraiment suivi pas mal de conseils de voyageurs, mais... mais aussi notre instinct, ce que nous conseillait nos hôtes. Voilà, alors après, ce n'est pas possible de programmer trois mois comme on programme des vacances. Nous, d'habitude, on part trois semaines, on part un mois. Et ce que je fais sur trois semaines, un mois, généralement, je réserve tous mes logements. Voilà, notre vol aller-retour et les logements. Et puis, pour se rassurer, en fait, ça nous est quand même arrivé une ou deux fois de se retrouver à 20 heures du soir dans une ville pas très sécure avec nos enfants sur le trottoir. Intéressant, c'est dit, c'est... Maintenant qu'il y a les enfants, en fait, on est un peu plus dans l'organisation. Exactement. Alors qu'avant... je partais avec juste un billet, une île d'hôtel et puis on y va. Donc là, généralement, on prévoit. Ce qui s'est passé pour ce voyage, c'est qu'on avait prévu les trois premières semaines au Brésil. D'autant qu'on nous avait tellement dit que c'était insécure, que le Brésil, c'était compliqué, qu'on s'en fait toute une histoire. Mon mari, qui est moins aventurier que moi, me disait, Oh là là, tu es sûr ? Rio, Sao Paulo ? Il me dit vraiment… Et j'ai dit, écoute, on va sur cette partie-là prévoir tous les logements itinéraires. et la sortie vers le Pérou, puisqu'à la base, on avait décidé de passer par l'Argentine et de remonter Argentine-Pérou-Bolivie. On ne voulait faire que des frontières terrestres. C'était aussi le but de partir trois mois. C'était de rentabiliser à la fois la dépense financière, mais aussi écologique de l'avion. Donc, on voulait passer des frontières terrestres, mais bon, on a dû enlever l'Argentine. Et donc, on a pris un vol après entre les chutes d'Iguazú, donc on a fait Brésil et côté Argentine, et le Pérou. Et là, après, on a passé par contre des frontières terrestres. Donc, les trois premières semaines étaient organisées. Je savais où on allait. On changeait au fur et à mesure parce que c'est des réservations qui, la veille, tu peux annuler, écourter d'une nuit ou changer. Mais sinon, voilà, on avait le fil pour les trois premières semaines. Ensuite, j'avais les villes point de chute au Pérou, mais rien ne s'est passé comme prévu. Et donc, heureusement que je n'avais pas en tête un truc trop défini.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais des envies particulières, là plus précisément par rapport à la Bolivie, que ce soit pour vous, adultes, ou par rapport aux enfants ?

  • Speaker #0

    Alors, la décision de partir en Amérique du Sud, c'était pour les paysages grandioses que l'on voit en Bolivie et au Pérou. Donc, le but ultime, c'était le sud de l'Ipès en Bolivie. Enfin, on a vraiment hésité. J'ai eu un gros problème de dos pendant le voyage et du coup, il a été question à un moment de rentrer. Et ça aurait été un échec cuisant si je n'avais pas vu le sud de l'Ipès. Donc, j'ai dit, mais en fauteuil roulant ou en rampant, mais j'y vais. Donc, on y est, on y reste. Donc, on a tout fait pour que cette partie-là arrive parce que c'était… Alors plus mon rêve que mon mari, j'ai beaucoup de chance, me suit dans toutes ses aventures au bout du monde. Mais ça reste son coup de cœur à lui aussi. C'est vraiment grandio. Je pense que maintenant, il y a un avant et un après. C'est-à-dire, on a vu le sud d'Ipèze, on va toujours dire est-ce que c'est aussi beau que le sud d'Ipèze ou pas. L'Ouest américain est assez grandiose comme ça. Je pense que c'est assez comparable, je trouve, à ce qu'on a pu voir. mais encore un autre style. C'était vraiment magnifique. Après, pour les enfants, c'était notre plus grande angoisse quand même. C'était ce lieu-là, justement.

  • Speaker #1

    Ne spoil pas, on ira. Tu nous raconteras tout ça quand on y sera. Quel a été, au final, même si ce n'était pas ce que vous aviez forcément prévu ou de toute façon, ça s'est fait au fur et à mesure, mais quel a été votre itinéraire, celui que vous avez vraiment vécu en Bolivie ?

  • Speaker #0

    Du coup, en Bolivie, on y est entré par la frontière terrestre, donc par le Pérou. Donc, on est arrivé par le lac Titicaca. On a fait quelques jours Copacabana. Donc, après avoir fait Copacabana au Brésil, on a fait Copacabana en Bolivie.

  • Speaker #1

    Mais j'ai découvert qu'il y avait un deuxième Copacabana. On ne m'avait rien dit.

  • Speaker #0

    Tu as vu ? Ce n'est pas le même style.

  • Speaker #1

    Ah bah mince !

  • Speaker #0

    Je ne te spoile pas, mais ce n'est pas le même style. Ensuite, on est remonté sur La Paz, qui est... capitale de très très haute altitude, puis la ville de Sucré. Nous avions en tête à la base de faire une semaine en Amazonie, Bolivienne, ce qui n'a pas pu avoir lieu, puisqu'on a été directement dans le sud de l'Ipès, tant que ma santé me le permettait. Et on s'est dit, on verra après le sud de l'Ipès, si on va en Amazonie, ce qu'on n'a pas fait. On a préféré calmer le jeu. Donc on a fait ces étapes-là, on est retournés, on a fait une boucle, on est retournés sur la Paz ensuite.

  • Speaker #1

    Quand vous arrivez en Bolivie, vous étiez déjà en voyage avant, mais c'est quoi vos premières impressions ? C'est quoi les paysages, le contact avec les gens ? Vos premiers pas en Bolivie, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Du coup, quand on est arrivé en Bolivie, on était dans le bain, je dirais. Ça ressemblait beaucoup au Pérou. Effectivement, ça faisait un mois qu'on vagabondait au Pérou, qu'on prenait des bus de nuit, qu'on était dans l'ambiance vraiment péruvienne. Et du coup, le passage en Bolivie ne nous a pas perturbés, si ce n'est qu'on a trouvé des gens un peu plus froids qu'au Pérou, en tout cas au départ. Mais je pense que Copacabana, ce n'est pas forcément la ville la plus avenante. Très touristique, certainement. et du coup voilà c'est vrai que j'ai ce souvenir d'essayer de sortir de ma barque sur le lac Titicaca et de m'attendre à ce qu'on me tende la main mais pas du tout pas du tout ce bolivien m'a ignorée mais complète et du coup je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils sont froids ici comparé au Pérou et en fait par la suite beaucoup moins c'est coloré c'est comme au Pérou très coloré ces boliviennes avec leur grande robe leur chapeau toutes ces couleurs les odeurs les marchés C'était dans la continuité du Pérou. C'était vraiment très chouette. Mais on avait quand même un standing de logement par rapport aux enfants qui fait qu'on n'était pas aussi près. Au Pérou, on a été chez l'habitant, alors qu'en Bolivie, on ne l'a pas fait. Donc, on n'était pas aussi près des habitants et des locaux qu'on l'aurait voulu. C'est resté, malgré tout, je dirais, un contact de touristes à locaux. C'est difficile, je pense, aujourd'hui d'avoir ces rapports que j'ai connus il y a 20 ans, effectivement. en Afrique ou dans d'autres pays, ça reste quand même basé sur le tourisme, les rapports. Donc, à moins d'être solo en sac à dos, je pense que c'est encore possible, vraiment chez l'habitant. Mais là, voilà. Du coup, c'est resté des rencontres dans le cadre d'un voyage touristique, on va dire.

  • Speaker #1

    Mais sympathique.

  • Speaker #0

    Ah, super. Franchement, très chouette. Et puis, on a rencontré aussi des familles autour du monde pendant ce voyage. Donc, non, non, très chouette. Très chouette moment, ces quelques semaines au Pérou. Et en Bolivie, pardon. Mais oui, plusieurs destinations.

  • Speaker #1

    Alors, on va te suivre dans cet itinéraire. C'est quoi l'atmosphère au lac Titicaca ? Tout le monde connaît ce lac, on l'a tous étudié, on a tous gloussé en entendant pour la première fois le nom de ce lac à l'école. Mais ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ce lac, il a la particularité d'être très très haut, c'est surtout ça. Et donc, en fait, on a eu quelques déboires, on va dire. Alors, pas tant du côté bolivien, mais déjà du côté péro. En fait, avant d'arriver au lac Titicaca, on a fait une ascension sur un site péruvien qui s'appelle Palcoyo, pour voir les montagnes aux sept couleurs, sur un site un peu moins connu et du coup un peu moins touristique, toujours pareil, on essaie d'éviter. Et donc là, on va frôler les 5000 mètres. Et ça a été pénible, vraiment, c'est très court comme ascension. Attention, ça dure 40 minutes. un pas après l'autre, c'est très très pénible l'effort qu'il faut faire. Et mon loulou, là, de 7 ans, se sentait pas bien et je lui ai dit, écoute, on va y arriver, un pas après l'autre, on va y arriver. Et en fait, le soir venu, mal des montagnes, vraiment, il était très très mal. Ça va que je suis infirmière, sinon je pense qu'on aurait dû aller aux urgences. Il était pas bien du tout, du coup, on est restés 3-4 jours bloqués, on aurait dû aller dans une famille au bord du lac Titicaca, puisque effectivement, c'est un peu l'expérience que tout le monde vit. Je pense que ça reste touristique malgré tout. Donc on l'a pas fait. Et on est restés dans un hôtel à attendre. de voir s'il allait respirer mieux et s'il allait mieux. Il n'était vraiment pas bien du tout. Et donc, on arrive en Bolivie, sur le lac Sikaka, avec ce petit garçon qui vient d'avoir trois jours de mal des montagnes très, très intense. Donc, on y va en douceur. Arrivé à Copacabana, on a pris un hôtel confortable pour le coup, très original, très sympa. On a rencontré son propriétaire qui est d'origine suisse, si je ne me trompe pas, qui parlait français, allemand, plein de langues, et qui construit lui-même des maisons très originales sur le bord du lac Ticaca. Donc on s'est reposé là et on a fait une excursion sur Isla del Sol, qui est une île vraiment à 30 minutes de bateau de Copacabana. et là on a fait une rando mais pareil plus calme que celle qu'on aurait voulu il est possible cette île de rejoindre enfin de se faire déposer au nord et de descendre jusqu'au sud et en fait tu as un temps qui est restreint parce qu'entre le premier bateau qui te dépose au nord et le dernier bateau qui part au sud et donc on s'est dit bon il va mieux est-ce qu'on se le tente et en fait ce matin là c'est même pas lui qui a posé problème c'est le plus petit de 4 ans qui a dit aujourd'hui je ne marcherai pas et qui nous a dit ça d'un air très très très décidé à ne pas marcher et à 4000 mètres d'attitude porter ton enfant de 4 ans tu réfléchis à deux fois donc du coup on a fait Isla Delson mais on a été au sud et on s'est dit on va faire jusqu'à mi-chemin on va quand même aller sur la route des crêtes et c'était magnifique je conseille à tout le monde de faire la rando cela dit les familles qu'on a croisées qui ont fait la rando l'ont fait un peu au pas de course en nous disant qu'effectivement c'est court en temps mais nous aller-retour ce jour-là a quand même fait 8 km donc c'est pas rien pour un petit garçon qui ne voulait pas marcher et il a marché et il a marché et il a marché à 4000 mètres d'altitude c'est ce lac qui est très haut et quand on est démarqué au sud il faut monter sur la route des crêtes et c'est ça qui est la particularité je pense de la Bolivie c'est que c'est une destination qui est éprouvante à cause de l'altitude pas tant du froid en journée la nuit c'est autre chose mais pas du froid en journée. Il fait vraiment bon. Comme on était plus haut du soleil, je ne sais pas, on avait chaud. Mais en tout cas, il fait vraiment bon. Mais c'était magnifique. En tout cas, cette partie du lac Titicaca, Isla del Sol, la balade sur le lac Titicaca, Copacabana en lui-même, il y a énormément de jeux aquatiques qui sont sur le lac. Alors du coup, ça dépayse un peu le truc. C'est assez spécial. Mais nous, on a des enfants, donc on y a trouvé notre compte aussi. Ils étaient ravis de faire de la bouée gonflable. Écoute, ça leur a fait la journée. Et surtout qu'en voyage comme ça, on leur demande beaucoup. Enfin, on essaie de jamais oublier que c'est notre choix, à nous, d'aller dans ces contrées lointaines et de marcher 10-15 bornes par jour. Ce n'est pas forcément le leur, même s'ils nous suivent, ils passent d'excellents moments. Et du coup, on alterne. Activité enfant, activité adulte, on essaie de faire en sorte qu'ils y trouvent leur compte. Donc, quand il y a des bouées gonflables à même pas un euro le tour, allons-y.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai trois questions par rapport à ce que tu viens de nous dire. Un, je n'arrive pas à bien comprendre, mais j'aurais pu prendre une carte. Le lac Titicaca par rapport à Copacabana, c'est à côté ? J'ai l'impression que c'est à côté quand on parle.

  • Speaker #0

    Copacabana est au bord du lac.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ok, très bien.

  • Speaker #0

    Tu vois, notre hôtel était à 100 mètres du bord du lac.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est beaucoup plus clair maintenant. Tu parlais d'hôtel original et de maison originale. Donc évidemment, en quoi c'est original ?

  • Speaker #0

    c'était je saurais même pas t'expliquer écoute c'était entre la soucoupe volante et ah ouais non c'était un hôtel alors je sais plus il s'appelle Las Olas et si tu veux il construit ses cabanes il y en a qui sont en hauteur un peu dans les arbres il y en a elles sont très originales elles sont oranges il y en a qui ont des formes rondes et en fait elles sont en étage donc nous on avait une petite résidence sur trois étages ce qui fait que sur le dernier étage il y avait juste un canapé et un poêle mais on avait vu sur tout le lac Titicaca À l'étage inférieur, on avait notre cuisine et notre chambre à nous deux avec mon mari. Et au deuxième étage, il y avait les lignes de mes enfants, mais qui étaient dans des espèces de barques de bateaux. C'était un truc qu'on n'a jamais vu ailleurs. À l'extérieur, on avait notre terrasse. Il y avait des poules, il y avait des lamas, il y avait des alpagas. Mes enfants étaient au bonheur là-bas. Il y avait plein de jeux de société. Ils nous amenaient des monopolis, des jeux d'échecs. J'ai un petit garçon qui est fan d'échecs. Vraiment, on a eu une petite bulle qui était très chouette. Cet hôtel avait un coût comparé aux autres, mais on avait cette pause-là qui était nécessaire vu ce qui nous attendait après vis-à-vis du mal des montagnes qu'avait eu notre loulou. C'est un coup de chance. Il nous a dit qu'il avait réservé une demi-heure après une annulation. Donc, enfin...

  • Speaker #1

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #0

    Peut-être que je l'avais vu sur Booking ou je ne pense pas l'avoir vu sur un compte Instagram. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu et de me dire Ah, tiens, je suis là Non, j'ai vu les photos sur Booking et j'ai dit Mais qu'est-ce que c'est original ? C'est quoi ces maisons ? Mais tu sais, avec des vitraux colorés de partout. Enfin, vraiment très original. Et sur les hauteurs, on avait vu sur toute la baie de Copacabana. parce que c'est aussi une baie du coup mais c'est pas la même c'est pas la même et aucun regret on a aimé les contacts avec ce monsieur qui était toujours perché dans son âme en train de construire la prochaine cabane enfin c'était oui un logement parce que c'était pas des cabanes et puis voilà ce poêle là le soir venu c'était très très bienvenu donc non vraiment une vraie pause sympa je sais plus si je crois qu'on a même prolongé d'une nuit on devait rester deux on est resté trois alors que Copacabana était pas du tout la ville où on souhaitait rester Mais on était bien. Et puis, les trois, Loulou était en train de récupérer du sommeil aussi parce qu'on dormait bien, les lits étaient confortables, ce qui n'est pas le cas partout. On avait chaud la nuit. On a eu souvent froid la nuit, même au Pérou. Il y a des logements où vraiment, les vitres ne sont pas du tout... Enfin, c'était en plein air. Il fait un petit 3 degrés dehors. Non, non, il fait froid la nuit. Donc là, on était bien. On a vraiment... un bon souvenir, mais ce n'est pas la ville de Copacabana, il n'y a pas grand-chose à faire. Hormis aller sur Isla del Sol, il n'y a pas grand-chose à faire.

  • Speaker #1

    Et ce fameux mal des montagnes, est-ce que tu peux nous dire rapidement, ce n'est pas le but de faire une consultation en ligne, mais ça peut arriver à d'autres parents, comment ça s'est déclaré et comment tu as traité ce mal des montagnes par ta formation sans aller aux urgences ?

  • Speaker #0

    On a quand même hésité à aller aux urgences. On était limite. Après, quand on part sur cette destination-là, il faut emmener de la coca. Ça déjà, en homéopathie. Nous, on avait de la coca en homéopathie sur nous. Je lui en ai donné avant, pendant le trek et après. Et il faut beaucoup boire. Déjà, ça, c'est les deux choses. Ce n'est pas forcément les parents qu'il faut alerter. C'est que tout le monde peut avoir le mal des montagnes, que ce soit... un adulte, un enfant. Nous, notre petite, 4 ans, on l'appelait le petit cabri. D'habitude, on l'appelait le petit chat, et là, on l'appelait le petit cabri. Il courait partout, même à 4000 mètres d'altitude. Aucun problème pour lui. Quand on lui disait qu'il fallait prendre l'homéopathie, la coca, il prenait parce que c'était sucré. Moi, qui suis très asthmatique, j'angoissais beaucoup et je n'ai pas eu le mal des montagnes. J'ai eu beaucoup de mal à respirer en altitude, mais pas le mal des montagnes. Non, nous, Loulou, on a su qu'il a fait un mal. Déjà, il a commencé à somnoler dans la voiture quand on est rentré. très très somnolent alors qu'on a un petit garçon qui a un trouble du comportement donc qui est très très hyperactif donc du coup déjà on a tout de suite vu qu'il avait un comportement pas normal il ne parlait plus et il dormait beaucoup ce qui n'est absolument pas normal pour ce petit garçon et puis le soir venu j'ai vu qu'il avait du mal à respirer il a le visage qui a complètement gonflé donc c'est pour ça que je te dis qu'on était limite quand même il avait vraiment les joues toutes gonflées quand on lui demandait tu vas aux toilettes il n'arrivait même plus à aller aux toilettes il n'était pas bien du tout je lui ai dit il faut que t'ailles faire un pipi il voulait pas et puis voilà le fait qu'il était les mains gonflées les lèvres toutes bleues il était vraiment les lèvres toutes bleues donc j'ai dit bon on est limite j'ai regretté de pas avoir tu sais j'ai un petit saturomètre là ce qu'on met au bout du doigt pour prendre la saturation j'en ai un à la maison je l'ai pas emmené j'en ai un pour moi parce qu'en cas de crise d'asthme j'hésite toujours à aller aux urgences et du coup j'attends d'avoir une les infirmiers ont dit une sade dans les chaussettes tu vois un chiffre vraiment très très bas et je me suis dit oh là là si je l'avais mais en même temps je pense que si je l'avais eu j'aurais vu que mon fils avait vraiment une saturation très basse et je serais allée aux urgences. Mais là, on a appelé le chauffeur qui nous avait déposé à la ville qui était au bord du lac Titicaca au Pérou. On lui avait dit qu'on était inquiets pour notre petit garçon et il a pris des nouvelles. Les gens sont vraiment très chouettes là-bas. Que ce soit les guides, les chauffeurs qu'on a rencontrés, on a lié vraiment des liens sincères et très chouettes et pas que basés pour le coup sur le tourisme. Enfin, on a nos guides qui nous ont emmené leur frère qui était médecin pour prendre soin de nous. Enfin, c'était chouette. On a eu plein de péripéties médicales quand même, celle-ci étant l'ultime. Et donc, il nous a appelés. Il nous a dit comment va Loan. On lui a dit écoute, là, voilà, il me dit envoie-moi une photo de comment il est. Parce que vraiment, je lui dis qu'il est gonflé, lèvre bleu. Il me dit ça fait peur. Il me dit ah oui. Il me dit là, on est sur un mal des montagnes. Est-ce qu'il boit ? Je dis oui, j'arrive à le faire boire. Est-ce qu'il prend de la coca ? Il me dit oui. Il me dit écoute. tu me dis, tu m'appelles jour et nuit, je vous emmène à l'hôpital s'il y a besoin, je vais contacter un ami à moi qui est médecin, on vient vous voir en consultation demain à l'hôtel s'il faut. Nous, on a parlé avec l'hôtel qui nous a dit, vous prolongez le séjour, on va s'arranger, on va libérer. On avait deux chambres et ils ne pouvaient nous en garder qu'une. Ils ont accepté qu'on soit tous dans la même chambre pour qu'on puisse rester sur place. Et puis, on a attendu et on a fait une vraie pause. Et la solution normalement, c'est de redescendre. Donc là, on était descendu de 5 000 à 4 000. L'ultime décision, c'était est-ce qu'on reste là et est-ce qu'il s'en sort là ? et qui tient à 4000, où est-ce qu'on redescend ? Le problème de redescendre, c'est qu'en Bolivie, ce n'est pas facile et que ce n'était pas prévu. C'était plutôt prévu qu'on remonte et pas qu'on redescende. Donc, il fallait absolument qu'il arrive à s'acclimater à 4000. Donc, à part le temps, il n'y a pas grand-chose à faire. Il y a des médicaments qui existent, mais voilà, là... Il semblait aller mieux, je dirais, de 12h en 12h. Et donc, on a attendu. Il s'est remis à manger, il s'est remis à marcher, il s'est remis à avoir une coloration qui était normale. Et puis, au fur et à mesure, on s'est dit, allez, on va essayer d'avancer en Bolivie. On est rentré en Bolivie et c'est aussi pour ça qu'on a dit, on reprend trois jours de repos. où là, effectivement, on avait le chauffage, où l'eauade remangeait, et on s'est dit, bon, allez, maintenant, est-ce qu'on tente ? On va à La Paz. La Paz, on monte un peu, c'est pour ça. Donc, on a avancé, et c'était l'avantage de ne rien avoir de prévu, c'est-à-dire que là, on était vraiment dans un rythme que connaissent un peu les tours du mondiste, c'est-à-dire que sur un mois, on prévoit, on a un vol retour. Là, en soi, notre vol retour était deux mois plus tard. Enfin, on n'avait pas de... de contraintes, si ce n'est, à un moment ou un autre, de se retrouver à Sao Paulo pour prendre notre vol retour. Mais il n'y avait pas d'autres contraintes. Donc on s'est dit, on prend le temps qu'il faut. Le but, c'était le sud de l'Ipèze. Le sud de l'Ipèze, il faut à nouveau aller frôler les 5000.

  • Speaker #1

    Donc il vaut mieux qu'il s'acclimate.

  • Speaker #0

    Il fallait qu'il s'acclimate. Mais il faut emmener de la coca en homéopathie, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Et ça lui a pris deux jours ?

  • Speaker #0

    Deux jours, pour vraiment se sentir mieux.

  • Speaker #1

    Ok, super. Bon, après cet intermède médical, nous pouvons continuer l'itinéraire. Alors, vous faites quoi après ?

  • Speaker #0

    Après, on va sur La Paz, qui est la capitale organique de Bolivie. La Paz est sous créé. La Paz, je crois que c'est la capitale, je ne voudrais pas te mentir, mais constitutionnelle, et sous créé la capitale administrative, quelque chose comme ça. Je dois me tromper, mais en tout cas, il y a deux capitales. Et donc, on arrive à La Paz, qui est... On n'aime pas les villes. Enfin, je n'aime pas les villes. du coup personne n'aime les villes non plus oui c'est ça je pense que je m'y sens pas bien je m'y sens oppressée il y a quelques villes que j'aime j'aime New York j'aime Londres j'aime Paris mais encore ça dépend des coins mais voilà globalement j'aime pas trop les villes et du coup on avait pas prévu d'y rester longtemps juste le temps nécessaire pour voir les points d'attraction touristique et on avait plutôt prévu d'aller rapidement sur la ville de Sucré donc on avait prévu un bus de nuit ensuite pour aller à Sucré et on a passé et puis mon mari a eu un fil conducteur un fil rouge pendant tout ce voyage en Amérique du Sud qui était les troubles digestifs, il faut le savoir aussi quand on va en Amérique du Sud il y en a au moins l'un qui tombe malade et en l'occurrence ça a été lui tout le perro et là à nouveau à la base, malade et quand t'es malade un bus de nuit tu l'envisages moyennement Donc du coup, dernièrement, je me suis dit que je vais regarder pour un vol, ce qui n'était pas du tout des vols internes, ce n'est pas du tout notre façon de voyager. Et puis, vol moins cher que le bus et une heure contre un bon 12-13 heures de nuit. Et donc voilà, vu l'état digestif de mon mari, j'ai dit, allez, tu vas tenir une heure dans un avion, mais par contre, 13 heures dans le bus, ça va être compliqué. Et on voulait quitter la passe, sinon j'aurais attendu encore. Mais là, pour le coup, cette capitale-là, j'étais pas bien, mais parce qu'il était malade, je pense.

  • Speaker #1

    Et elle ressemble à quoi, cette capitale ?

  • Speaker #0

    écoute il y a tout le centre où on était qui était très sympa avec plein plein de boutiques mais alors du coup très touristique donc plein de boutiques qui vendent plein de choses avec des petits parapluies colorés partout accrochés au ciel donc ça c'est mignon et puis il y a un coin très typique qu'on appelle le marché aux sorcières un petit peu où là quand tu y vas ils te vendent toutes sortes de potions d'herbes et il y a des fœtus de lamas séchés à vendre aussi et il y a des bébés lamas morts accrochés accrochés comme ça devant les devantures c'est spécial quand on aime les animaux qu'on a du mal à les manger comme moi mais mais du coup oui c'est cette tradition là donc alors il a fallu expliquer beaucoup aux enfants que du coup dans leur tradition ils enterrent des fœtus de lama au pied enfin en dessous dans les fondations des maisons donc alors mais c'est un quartier tu vois c'est pas toute la ville donc il y a ça qui est très typique il y a beaucoup de téléphériques et c'est ça qui est chouette dans cette ville là c'est qu'il y a énormément de téléphériques qui te permettent de relier un point à l'autre de la ville et puis nous on se dit tiens on va faire ça on va prendre les téléphériques ben oui exactement Donc on a pris le téléphérique rouge qui permet de monter au plus haut dans un quartier où il y a un grand marché très très chouette. On avait prévu de faire un super resto gastronomique qui est très très connu à La Paz. On l'a pas fait parce qu'il était malade, mon mari, forcément. Mais on l'a raté ça. Écoute, ça s'appelle le Cocina Popular. Je conseille à tous ceux qui y vont parce que pour 10 euros, tu manges un gastronomique incroyable en Bolivie. Donc on avait prévu d'aller là-bas. Faut réserver et tout. Du coup, on n'a pas été. mais on a quand même pris le téléphérique rouge et tu passes au-dessus d'un cimetière. Les cimetières là-bas sont très colorées, en hauteur en plus, avec des espèces de petites cases. C'est vraiment typique. Il y a un petit quartier aussi qui est fait de maisons toutes pleines de couleurs, pastel, rose, bleu, vert. Quand tu le survoles en téléphérique, c'est vachement chouette. On a décidé de prendre la ligne la plus longue du téléphérique qui survole tout le haut de la base. On appelle ça l'alto. Une fois qu'on a fait tout ce tour-là en téléphérique, on a visité quelques quartiers, on a été manger dans les deux-trois bouillouis locaux pour goûter les saltenas, les chicharrones, enfin deux-trois spécialités boliviennes. Tout n'est pas excellent. On s'est régalé au Pérou, on s'est moins régalé en Bolivie. Et puis très vite, on avait fait en tout cas le tour de ce que moi je voulais ou pouvais faire seule avec les enfants. C'est pareil. Jean-Yves étant malade, il y a des trucs qu'on a fait ensemble, des trucs non. Donc, c'est aussi pour ça. On est partis assez rapidement et on a décidé de revenir plus tard, finalement. Tu vois, en fin de voyage en Bolivie, on a décidé de retourner à La Paz pour prendre plus de temps et apprécier cette ville différemment, une fois que tout le monde se portait bien. Donc, on est ensuite partis sur Sucré.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et Sucré, gros, gros coup de cœur. Écoute, cette ville est très, très chouette. Il fait bon y vivre.

  • Speaker #1

    À quoi elle ressemble, cette ville ?

  • Speaker #0

    Alors, on l'appelle la vie blanche. Elle n'est pas blanche, toute blanche, mais il y a pas mal de bâtiments qui, effectivement, sont blancs, un peu comme Arequipa au Pérou. Alors, soit parce que c'est fait en pierre de Silar, tout simplement, qui sont des pierres de là-bas. Et puis aussi, il y a un couvent qui est connu. Enfin, il y en a même plusieurs, mais il y en a un où tu peux accéder au toit terrasse et donc tu vois toute la ville de Sucré. Il y a des aménagements dans les parcs pour les enfants. Les restos sont très très bons, la ville est propre, ce qui n'est quand même pas anodin. Quand tu voyages, notamment en Amérique du Sud, tu apprécies tout ce que la planète a à subir de bon et de moins bon quand même. La pollution est omniprésente, je pense maintenant partout dans le monde, mais là-bas aussi en particulier. Les gens jettent par terre très facilement. Mais Sucré, moins. On n'a pas trouvé cette ville. tout ce qui est le quartier autour de la place Mayo était très très chouette les visites qu'on a fait puis c'était pas cher donc on a fait pas mal de petites visites il y a plein de petits musées musées de l'or, plein de petits musées très sympas et puis on avait trouvé un appartement là-bas incroyable, mais vraiment gigantesque, c'était le bon plan de notre voyage, je pense qu'on a dû payer 20$ la nuit, même pas peut-être même pas on avait une, deux, trois il y avait quatre chambres je crois trois d'ouvertes mais il y avait trois chambres un énorme salon cuisine j'ai donné le plan à tous les voyageurs d'ailleurs c'est-à-dire que d'ailleurs il m'envoie des messages des fois il me dit c'est encore de votre part je fais oui et il fait le même prix il m'a dit si ça vient de votre part je fais le même prix tu dois absolument nous donner les coordonnées de cet appartement écoute et Juan Carlos il s'appelait le propriétaire et donc il est un peu excentré mais après nous on est des marcheurs donc c'est pas un problème pour nous de marcher 20-25 minutes pour aller au centre-ville c'est pour avoir ce confort-là aussi de la maison c'est-à-dire je faisais des crêpes tous les matins à mes enfants quoi c'était trop chouette parce qu'on avait tout l'équipement pour qu'au pied de cet appartement-là il y a eu une grande fête foraine qui a été installée incroyable du coup on a vu des jeux mais d'un autre temps alors ils sont très loterie il y a plein de jeux de loterie et plein de jeux de manège, les enfants ont passé un moment extraordinaire à cet endroit-là. Il y avait un marché de nuit qui s'installait aussi juste à proximité. Et en 20-25 minutes, on était effectivement sur la place centrale, un peu touristique, avec notre petit resto où on avait nos habitudes parce qu'on ne tombait pas malade. Et donc, apparemment, on n'est pas tombé malade, on a été tous les jours à cet endroit-là.

  • Speaker #1

    Ne prenons pas de risques.

  • Speaker #0

    C'est l'angoisse du mari. Mais là, c'est bien, là. Là, c'est une valeur sûre. donc on allait toujours dans notre petit resto on avait nos habitudes à tel point qu'un jour on n'avait pas la bonne table et mon fils qui est très ritualisé me dit mais c'est pas notre table c'est pas possible ils ont pris notre table nous ne sommes pas chez nous quand même et donc voilà on a vraiment passé du bon temps on est resté au moins 5 jours alors que c'est une ville qui en soit se visite en deux mais encore une fois si on était bien on prolongeait si on était moins bien on écourtait et c'est un rythme de voyage qui nous correspondait donc voilà Ok,

  • Speaker #1

    alors continuons pour la prochaine étape

  • Speaker #0

    Ecoute, l'étape suivante aurait dû être l'Amazonie C'était un peu le but d'aller en Amazonie Et puis en fait je me suis blessée entre le Brésil et le Pérou C'est-à-dire qu'au bout de trois semaines au Brésil J'ai perdu un être cher en octobre 2022 Et en novembre, trois semaines après, je me bloquais le dos Mais d'une manière que je n'ai jamais eue à tel point que je ne pouvais plus m'asseoir, je ne pouvais plus rester assise plus de 10-20 minutes avant le travail, j'étais allongée par terre, ça a été très très long. Et donc on était au mois de décembre, on partait en juin, pour te dire, c'était court. Donc dix jours avant de partir, j'ai eu deux infiltrations rachidiennes. Moi qui ai très peur des aiguilles, je me suis dit, c'est nécessaire pour pouvoir partir.

  • Speaker #1

    Une infirmière qui a peur des aiguilles.

  • Speaker #0

    Mais tu sais que c'est fréquent. Mais c'est vrai ? Oui, c'est super fréquent. C'est-à-dire moi, mes grossesses, c'est la pire épreuve pour moi. On m'a fait des coutures tous les mois. Ah non, non, non, j'ai très, très peur des aiguilles. mais tu arrives à bien gérer pour les autres et je l'ai fait très très bien de fait comme j'ai très peur je les ai toujours fait très très bien ma tchondi vous ne faites absolument pas mal c'est un principe je ne pouvais pas faire mal avec une aiguille c'est pas possible j'ai fait ça avant de partir ça allait mieux je pouvais me rasseoir, je pouvais remarcher j'ai jamais eu envie d'annuler le voyage parce que je pouvais marcher à la différence de plein de gens qui ne peuvent plus marcher moi être debout et marcher ça ne posait pas de problème être allongée ne posait pas de problème. Je me suis dit qu'il faut juste éviter d'être assise. À part le vol aller où j'appréhendais énormément, et finalement, j'ai beaucoup marché, et mes enfants dormant sur mon fauteuil, je n'avais pas trop le choix. Ils se sont un petit peu étalés. Ça s'est bien passé au Brésil. Et puis, en fin du Brésil, on va à une cascade qui s'appelle Tobogao, qui porte bien son nom, c'est un toboggan. Et on était tout en haut, et on dit à nos enfants, vous restez bien là, sinon ça glisse. Et comme je te disais, on en a un qui est particulier. et qui n'écoute rien de ce qu'on lui dit. Donc, il a avancé et il a glissé.

  • Speaker #1

    Aïe.

  • Speaker #0

    Et donc, comme il a avancé un peu, je me suis dit, oulou, donc il se retenait comme il pouvait. Et je me suis dit, je vais avancer à mon tour et je vais l'extraire de là avant qu'il glisse tout en bas de la cascade à 10 degrés quand même. Donc, tout habillé. Donc, je l'ai attrapé. avec la main. Et puis, il a tiré très fort, ce qui fait que je suis tombée lourdement et bêtement sur les fesses. Mais que je me suis fait très mal à ce moment-là, fraîchement, de rétablir mon problème de dos. Et donc, j'ai tenu deux jours et suite à quoi je ne pouvais plus marcher, par contre. J'étais en fauteuil roulant quand je suis rentrée au Pérou. Vraiment, je ne pouvais plus rien faire. Donc, la question du rapatriement s'est posée. Et puis, finalement, j'ai réussi à être soignée au Pérou. J'ai rencontré une Périvienne qui m'a amenée chez elle, qui m'a fait rencontrer son ostéopathe. qui a décrété que oui, j'avais quand même une côte fêlée, le bassin déplacé et que je pouvais avoir mal. Donc, il m'a soignée. On est resté un long moment à Arequipa, au Pérou, pour ça. Et donc, j'allais mieux. En Bolivie, j'allais mieux. Mais je sentais quand même que...

  • Speaker #1

    C'était là.

  • Speaker #0

    C'est ça. J'avais très peur de me dire, si je vais en Amazonie à dormir sur du dur, dans des hamacs, dans le froid ou peut-être dans le chaud, ou à faire des grandes balades en pirogue, est-ce que je vais avoir mal ? Et est-ce que, du coup, derrière, le sud lipé, ça va être compliqué ? Et comme notre bullet ultime, c'était le sud de l'Ipès, on a dit on y va. On a contacté notre guide qui nous a dit c'est OK pour moi dans deux ou trois jours. Et donc, on a été directement à Tupiza, qui est une des portes d'entrée pour le sud de l'Ipès. Tu peux le faire soit de Uyuni, qui est la ville du salar, à Tupiza ou de Uyuni à Uyuni. Ou tu peux le faire à l'envers, qui est soi-disant le moyen le moins touristique. Mais il y a de plus en plus de gens qui le font comme ça. Ça reste moins touristique quand même parce que quand tu es à Tupiza, tu as deux, trois agences. alors qu'à Uni tu n'as que ça les agences qui te font l'excursion donc on a été à Tupiza on est resté deux jours à Tupiza qui est très très chouette cette ville enfin pas la ville mais les alentours qu'est-ce qu'il y a de chouette ? il y a un canyon là-bas, très très chouette c'est très beau, ça m'a rappelé tu sais l'Ouest américain justement C'est rouge, les terres sont rouges avec ces roches qui sont toutes effilées, toutes pointues. On a fait des vues de drone sublimes là-bas. C'était vraiment très chouette. À la base, il existe une balade en cheval là-bas. Mais pareil, on s'est dit que ce n'était pas sage pour moi. Et oui. Donc, ça a vraiment chamboulé tout notre voyage. C'est-à-dire que, alors oui, on a vu plein de familles sur Instagram le faire à cheval. Et ça avait l'air formidable. Mais non, on l'a fait à pied.

  • Speaker #1

    C'est bien aussi.

  • Speaker #0

    Voilà, on l'a fait à pied parce qu'au moins, c'était une valeur sûre. Je savais que je pouvais marcher. Donc, on est monté en tuktuk jusqu'à l'entrée de cette balade-là. Et on a fait toute la partie à pied qu'on pouvait faire. Alors, j'imagine qu'on peut aller beaucoup plus loin, mais on a vu vraiment des paysages super chouettes. Et puis, on est retourné ensuite sur la ville qui était notre point de départ. Donc, on a rencontré notre guide qui s'appelle Oshin, qui a été exceptionnel avec nous. Très, très belle rencontre. qui nous avait été conseillé par une famille, justement, Delphine et Vincent, donc du compte Instagram Fort en Backpack. Très chouette famille avec qui on discute souvent et aucun regret. Enfin, vraiment, il a pris soin de nous. Il a accepté aussi les particularités de notre famille, puisqu'on a un petit garçon, effectivement, turbulent, et qu'il l'a pris sous son aile. Et enfin, voilà, je les revois tous les deux marcher main dans la main. Et c'est marrant parce que tous les guides qu'on a rencontrés, on n'a pas eu besoin de dire qu'on avait un enfant qui était... différents entre guillemets, ou en tout cas qui avaient besoin d'attention, ils l'ont donné spontanément. C'est-à-dire, chaque guide qu'on a eu au Pérou, chaque chauffeur, a tout de suite vu parmi les 10 milliards de questions que leur posait notre fils, qu'il avait besoin de cette attention-là, et ont tout de suite eu cette patience de répondre, de le mettre au défi de certaines choses et de lui offrir une glace. Vraiment, ces rencontres-là, ça a fait tout notre voyage. Ça a été super chouette. et donc on a rencontré Oshina Tupidzai et on est parti pour 4 jours dans le sud-lipès avec lui et là c'est ça y est t'y es c'est ça ça y est on y est J'ai un peu peur parce qu'on sait que déjà le premier jour, c'est 8 ou 12 heures de 4x4. Donc j'ai un peu peur parce que forcément, la position qui m'est la plus pénible, c'est quand même être assise, même si ça va beaucoup mieux. Mais on décide d'être que nous. Alors on aurait pu prendre un couple avec nous. parce qu'en fait, ils peuvent accueillir 7 personnes. Mais on a décidé d'être que nous. Déjà parce qu'on ne pouvait pas imposer le rythme et le volume sonore de nos trois enfants à qui que ce soit. On n'est pas une famille avec des enfants parfaits. On n'est pas la famille parfaite qu'on voit sur Instagram. Nos enfants se disputent tout le temps.

  • Speaker #1

    Ils sont normaux, tout va bien.

  • Speaker #0

    Ils sont bruyants. C'est animé, on va dire, notre famille. Et puis, la deuxième raison, c'est qu'on voulait que je puisse m'allonger à certains moments. si jamais ça m'était trop pénible. Et j'ai eu besoin, franchement, à certains moments, de m'allonger. Et puis, ça a permis aussi cette liberté des enfants de passer de l'avant à l'arrière, de bouger, en fait. Ils avaient besoin, ils ont besoin de bouger. Enfin, honnêtement, je pense que c'est une épreuve pour n'importe quel enfant. Puis nous, on ne s'aide pas aux écrans. Donc, c'est vrai que 12h de 4x4, le premier jour est très long. En tout cas, quand tu pars de tout pizza, il faut vraiment avoir en tête, si tu as des enfants, que le premier jour est très long. Alors certains prendront l'option des films ou des choses comme ça. Nous, on s'est dit, vous regardez par la fenêtre, la télévision, elle est là. C'était incroyable. Et puis Oshin, il mettait de la musique. Il avait ses playlists spéciales français. Et nos enfants étaient comme des fous. Il y avait du soprano à fond dans la voiture. Le premier spot, on n'a même pas réussi à faire sortir nos enfants de la voiture. Ils chantaient à tue-tête dans la voiture. je crois que c'est la seule photo qu'on a de nous deux au Chili nous a pris tous les deux en photo devant le paysage parce que les enfants on entendait la voiture et puis ils avaient augmenté le son pendant que le guide était parti c'est génial c'était drôle écoute il leur a mis plein de musique puis il nous disait tu prends la main tu mets la musique que tu veux on lui disait mais mais mets-nous de la musique bolivienne mets-nous de la musique bolivienne et puis en fait il demandait aux enfants les enfants non non on veut ça on veut ça pas la meilleure musique que choisissent mes enfants ah bah Voilà, une première journée, beaucoup de route. On s'est arrêté sur deux, trois spots, mais vraiment beaucoup de route. On est parti peut-être à 8h et 9h le matin pour arriver à 20h le soir. C'est la plus grosse partie. Après, il y a beaucoup plus de pauses. Mais là, c'était vraiment des pauses photos. Tu t'arrêtes. Au plus, on a dû s'arrêter une demi-heure, une heure. Il y a quand même quelques arrêts. Mais la première journée, elle est prouvante. Il faut que tu accèdes au parc, en fait.

  • Speaker #1

    Alors, vous accédez au parc.

  • Speaker #0

    On accède du coup à notre premier logement, surtout.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il a de particulier, celui-là ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est soumère quand même, pour le savoir. Écoute, non, c'est confortable dans le sens où chacun son lit, etc. Mais il fait froid. Il fait très froid. Il fait très, très froid. Alors, on avait prévu, c'est-à-dire qu'on avait emmené dans nos bagages de quoi gérer le froid et le chaud. On avait même des petites chaufferettes, etc. Et puis, avant de partir, on allait au marché s'acheter des bouillottes. Et il nous a dit, au Chine, tous les soirs, on vous fera des petites bouteilles d'eau chaude, vous mettre dans le lit. On avait loué des sacs de couchage auprès de lui. Et on était chacun dans notre sac de couchage avec les bouteilles d'eau chaude, tout habillé avec les sous-vêtements thermiques, les vêtements. Et il fait pas chaud. T'as ton bonnet, ton tatou. Je saurais pas te dire, mais je pense qu'il fait 5 degrés dans la chambre. On est bien.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais par contre, tu vois, on avait une cuisinière avec nous. et elle préparait à manger le matin elle mettait dans des petits plats qui maintiennent au chaud et du coup quand on s'arrêtait même le midi en 10 minutes le repas était servi c'était génial et le soir du coup ils nous servaient une espèce de thé, de café etc et en attendant qu'elle prépare le repas et je pense qu'elle se levait à Valais j'imagine à 4-5h du matin j'imagine et elle nous préparait des petits déjeuners mais géniaux de roi Ah oui, on a eu des pancakes, s'il te plaît, dans le sud d'Ipèze. Non mais incroyable. Le troisième jour, je crois, le troisième matin, des pancakes. Le quatrième, elle avait fait un gâteau. Trop chouette. Franchement, on a très, très bien mangé. Et elle nous préparait pour le midi. Le midi, on s'arrêtait dans des lieux. Très vite, on a dit à Auchine qu'on n'aimait pas les gens. De manière générale, sur nos photos et sur les spots. En fait, on était tombés sur un endroit où il y avait... des français et des belges très très bruyants très très bruyants séchants typiques des français je crois et des belges aussi peut-être donc on les retrouvait le soir c'était sympathique de discuter avec eux en tout cas le soir autour d'un repas et des tables etc mais sur les sites et puis il y a aussi le côté instagram de celui qui restera le plus longtemps prendre sa photo etc nous on essaie de fuir tout ça et en fait il nous a dit il n'y a pas de problème vous serez seul tout le temps et on a été seul tout le temps waouh Tout le temps. On n'a pas eu une voiture quasiment avec nous de tout le temps. Alors effectivement, les autres arrivaient à 18h. Avec le temps de prendre une douche le soir, nous on arrivait, il était 20h, on passait à table. Mais en même temps, la douche à tout blie. Très vite. tu te fais une idée que pendant 4 jours, tu prendras des lingettes.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Donc non, c'était chouette parce qu'il a respecté ça. Tu vois, à un moment, on est arrivé sur un site où il y a des sources thermales, des espèces de sources d'eau chaude. Et on arrive et on voit tout le monde qui barbote. Là, on se dit, ça a l'air très agréable quand même, cette eau chaude. On n'a pas pris de douche depuis deux jours. Et puis, il nous dit, non, non, mais nous, on va aller au spot d'après. Et on lui dit, ah bon, mais il n'y a pas tant que ça de monde. Il me dit, non, mais ils vont arriver. Il y avait peut-être 5 ou 6, 8 personnes. Ils m'ont dit qu'ils vont tous arriver. Ils m'ont dit qu'ils allaient à un site qui s'appelle Laguna Verde. Ils m'ont dit qu'ils allaient voir, c'est magnifique. On va pique-niquer là-bas et on reviendra après. Ok. Et donc, on part à Laguna Verde. Et le spot est incroyable, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #0

    Il y a des espèces de volcans partout en toile de fond. Il y a celui-là qui a une couleur verte. Forcément, il porte ce nom-là. Alors, il n'était pas tout à fait vert. Il me dit qu'il faut attendre. pas assez de vent. C'est quand le vent se lève. Il me dit, ça va arriver. Restez là. Ça va venir. Après, il revient nous voir. Il fait, c'est pas le moment. Venez, on va manger. Vous remontez après, il sera vert. Il me dit, prenez plein de photos, par contre, parce que les gens vont arriver. Donc, on mange. Il me dit, allez-y, allez-y. Effectivement, il y a une histoire de météo, de vent. Et en fait, il est apparu vert. sublime. On a fait des photos incroyables. Et là, tous les 4x4 sont arrivés pour prendre leur déjeuner. Il a dit, c'est le moment où nous, on part. Et donc, on est retourné en arrière aux sources de chaudes et il n'y avait plus personne. Personne.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt d'avoir un guide parfait.

  • Speaker #0

    mais c'est ça et on les avait pour nous tout seul il m'a dit maintenant le lieu est à vous mais c'était tellement ça de se dire cette immensité ces paysages mais grandioses t'as des endroits, ils appellent ça les montagnes de Dali parce qu'on dirait que la montagne a été peinte ça aurait inspiré Dali vraiment les paysages sont incroyables invraisemblables tu passes d'un volcan à une lagune de sel avant même d'arriver au Salar t'en traverses d'autres pendant 4 jours tu passes d'un paysage à l'autre et nous on a été seul tout le temps Alors les gens me disaient, qu'est-ce que vous arrivez tard à chaque fois sur l'auberge ? Et on leur disait, pourquoi vous êtes là depuis quelle heure ? 17h, 18h, au pas de courbe. Et nous, jamais en fait, jamais Oshin nous a dit, allez, allez, on avance, jamais. Le seul moment où vraiment il aurait pu nous dire, on se dépêche, c'est parce qu'il ne faut pas louper le coucher de soleil sur le Salar le dernier jour. Mais même pas, parce que là, il avait prévu largement l'avance. Et le retard qu'on prenait, c'est parce qu'il dépannait sans arrêt les voitures des autres. Il était vraiment adorable. Mais donc les autres crevaient. tombé en panne. On l'a vu fabriquer un bouchon de réservoir avec un morceau de bois entre deux troupeaux d'alpagas. C'est vraiment invraisemblable. À chaque fois, on restait une demi-heure, une heure à dépanner. Mais nous, du coup, on avait tout ce temps-là pour apprécier et pour marcher. Moi, c'était important pour moi aussi que j'ai des moments pour marcher. Donc, ça a été idéal. On a vraiment vécu cette visite dans des conditions idéales. Mais il fait froid la nuit. Il faut vraiment... Je pense que tout le monde se le dit, mais il faut vraiment en avoir conscience. Il fait très froid la nuit.

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne bien, vous étiez quatre jours là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La première journée, c'est pour arriver jusqu'au parc. Et après, vous aviez des itinéraires différents pendant les trois jours qui ont suivi. Là, tu viens de nous décrire un peu les paysages que vous avez vus. Est-ce qu'il y a un point ultime dans ces trois jours ou en fait, c'est vraiment trois jours de parc avec une avalanche de paysages différents ?

  • Speaker #0

    Quand tu le fais dans ce sens-là, le but, c'est que le point ultime, ce soit le salaire de Yoni.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Après, il existe plusieurs boucles. Ils en proposent plusieurs. Et nous, tu vois, on avait tellement vu, justement, des trucs sur Instagram. On lui a dit, ça, on veut voir, ça, on veut voir, ça, on veut voir. Et il nous dit, il me dit, tu veux voir ça parce que tu l'as vu, mais ce n'est pas le plus beau. On dit, moi, je te conseille ça. Et effectivement, nous, on ne l'avait pas vu, ce qu'il nous proposait.

  • Speaker #1

    Alors, c'est quoi ça ?

  • Speaker #0

    Alors, il nous proposait une boucle qui passait par un endroit qui s'appelle Laguna Negra. et il nous le proposait pour deux raisons la première c'est parce que il trouvait ça plus beau qu'un endroit où tu vas et en fait il y a on appelle ça un arbre pétrifié en roche pétrifiée, on le voit souvent celui-là il dit je vais aussi vous emmener voir des roches pétrifiées mais il n'y aura pas l'arbre, il dit mais par contre vous verrez la lanomouna des gras et il dit le deuxième point important c'est que on avait discuté, on lui avait parlé du mal des montagnes de Loan et il nous a dit ça nous permettrait aussi la deuxième nuit de dormir à une autre auberge qui est moins en altitude et qui est plus confortable peut-être pour vous, pour une famille. Donc, il nous conseille comme ça et on a décidé vraiment de lui faire confiance. Et effectivement, du coup, la deuxième ou la troisième nuit, je pense que c'est la deuxième, pardon, la deuxième nuit, tu dors, on a descendu un peu. Là, on aurait dû dormir à 5200 mètres, on a dormi à 4007. Donc, ça change quand même énormément les choses d'être en dessous de 5000 mètres. et donc ça a changé le fait que Loan n'avait pas supporté 5000 donc monter au-dessus de 5000 ça créait quand même une angoisse pour moi qui était de me dire comment il va aller on passe 4 jours à 4500 à peu près Donc on a décidé de suivre son conseil et on a découvert Laguna Negra, qui est un site qu'on a trouvé incroyable, à la fois vu du ciel, parce que du coup on a cet avantage, c'est qu'avec le drone, on voit un petit peu à quoi ça ressemble du ciel, et vu d'où on était. On a trois enfants et on n'est que deux, donc il y a des choses que d'habitude on ne fait pas, parce qu'il faut leur tenir la main quand il faut un peu escalader, etc. Et Oshin a vraiment pris à cœur d'avoir toujours un enfant avec lui au bout de sa main, et donc du coup... Et quand ce n'était pas lui, c'était la cuisinière Valée qui s'occupait avec nous, nos enfants. Plus qu'un guide, ça a été nous, nous, quoi. Vraiment incroyable. Et tu vois, il y avait des endroits où c'était comme des mars de glace. Donc, ils les emmenaient faire du genre comme du patin à glace. Ils faisaient des glissades tous ensemble. C'était drôle. Et à cet endroit-là, il y avait ça. Il y avait des bars de glace. Il y avait des alpagas et des labas qui se baladaient. C'était vraiment incroyable. Et cette lagune toute noire, c'était un site improbable. On a pu monter en hauteur comme ça pour observer.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'était noir ? Ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    Alors, ça faisait sombre. L'eau n'est pas noire en soi. Mais en fait, c'est un peu boueux en dessous, donc à cet endroit-là. Et d'ailleurs, elle a plusieurs autres noms. Elle ne s'appelle pas que la gouda négra. Alors, je ne saurais pas te dire les trois autres noms. Mais elle fait beaucoup plus sombre que les autres parce qu'il y en a où elles sont vraiment turquoises ou blanches à cause... Tu sais, il y a une espèce de minéral là-bas qu'ils exploitent pour faire... Alors, je crois que c'est des pare-brises. Enfin, quelque chose de très dur. Un autre où c'est pour du savon. Enfin, il y a des... Il y a des minéraux comme ça qui font qu'il y a des espèces de lagunes toutes blanches. Et il y en a d'autres qui sont vraiment vertes, alors sans doute un peu plus acides aussi que d'autres. Tout dépend en fait des terrains. Et là, en fait, c'est vraiment un endroit où tu es comme de la boue. D'ailleurs, il y avait un endroit où il y a de l'eau, il n'y en a pas. Et puis, on arrive à cet endroit où il y avait de l'eau. Il dit, très bien, vous verrez le Big Five du Sud-Lipèze. Et donc, je dis, c'est quoi le Big Five ? Moi, je connais celui de Tanzanie, mais je ne connais pas celui du Sud-Lipèze. Il me dit, alors attends, est-ce que je vais te retrouver ? Il me dit, vous verrez des viscaches, qui sont des espèces de chiens de prairie là-bas, des lamas, des autruches, des vigognes, bien sûr. Et il nous a dit quoi ? Il dit... Il y avait un autre animal. Je crois que c'était le condor. Ou alors, il nous a dit peut-être le puma aussi.

  • Speaker #1

    C'est quoi tes vigognes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est comme des lamas. Tu sais, il y a plusieurs sortes de lamas. Enfin, plusieurs sortes de lamas, non, mais...

  • Speaker #1

    Ça ressemble à un lama.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus sauvage, c'est protégé aussi, d'ailleurs. Donc, on a vu des alpagas, bien sûr. On a vu tous les animaux qui nous avaient prédits, sauf le puma. Mais le puma, il nous l'a montré en pierre pétrifiée. Il nous a eu. Il nous avait dit, vous aurez un puma. Et en fait, c'est une roche qui a une forme de puma.

  • Speaker #1

    Bonan Ballon, il n'a pas menti.

  • Speaker #0

    Écoute, il nous a fait le big five. Incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Et il a réussi effectivement à nous amener pile au coucher du soleil. Il ne s'était pas gagné parce qu'il y a une voiture qui est tombée en panne. Donc, il nous a déposé à un endroit où on pouvait goûter des bières locales. Donc, on est très bien. Un baby-foot et des bières, on a attendu patiemment. Et il a été dépanné une autre voiture qui n'a jamais redémarré. Et on a fini les deux derniers points. Donc, c'est le Laguna Colorado. Et celui-là, il est… exceptionnel ah oui les flamants roses c'était le dernier animal que je t'ai pas dit parce que du coup sur cette lagune là il y a plein plein plein de flamants roses elle est rose aussi cette lagune donc en fait tu passes d'une lagune noire à rose à bleu à blanche c'est incroyable et Colorado c'est quoi du coup ? Colorado c'est plus rose pour le coup c'est une lagune qui abrite une colonie de flamants roses par milliers et tu peux faire toute une boucle alors tu montes un peu sur les hauteurs pour apprécier la vue un peu d'en haut sur le côté t'as comme un volcan c'est très très chouette et après tu te balades tout en bas et c'est vrai que nous quand on est arrivés il y avait 5, 6, 4, 4 on s'est dit ça y est, ils sont tous là mince, mais les gens repartaient donc nous on a commencé la boucle les gens repartaient, donc en fait ça a été et quand on en a discuté après avec les autres quand eux sont arrivés beaucoup plus tôt que nous il y avait une quinzaine de 4, 4 en fait donc nous non non il n'y avait pas beaucoup de monde sur le site pas du tout,

  • Speaker #1

    rien à voir

  • Speaker #0

    Non, il n'y avait vraiment pas beaucoup de monde. Quand nous, on a commencé la boucle, les gens étaient déjà sur le bas de la boucle. On a vraiment apprécié ce moment. C'était très beau. Les flamants roses qui volent au-dessus de la lagune, c'est improbable. Ma fille s'est arrêtée, elle s'est assise sur une pierre, elle a posé son menton sur son poing et elle était en pause. Elle l'a regardée et m'a dit c'est incroyable, maman ! On n'est pas au zoo, me dit mon fils. Je lui ai dit non, on n'est pas au zoo. Maman n'aime pas les zoos, elle ne t'emmène pas au zoo.

  • Speaker #1

    Elle voit la nature dans la nature.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça qui est vraiment chouette. Du coup, à chaque fois, ils nous mettent au défi de leur faire rencontrer d'autres animaux dans la nature. On échappera après un voyage en Afrique un jour. Mais là, le dernier point, c'était cette lagune-là pour finir ensuite au coucher du soleil sur le Salah. Et l'avantage, c'est que tu le fais du coup au coucher du soleil et au lever du soleil. Donc, tu arrives sur le Salah au coucher du soleil et on a vécu un moment improbable. Même lui a pris des photos de notre guide tellement c'était improbable. C'est-à-dire que le soleil s'est couché d'un côté, Et la lune s'est levée de l'autre. on a vécu un truc où devant nous le soleil se couchait et dans notre dos, en fait, nos enfants qui avaient froid étaient restés dans la voiture, toc à la vitre et nous dit Regarde maman, le soleil se lève de l'autre côté ! Alors on trouvait ça très improbable parce que du coup, ils se couchaient d'un côté et se levaient de l'autre. Et on lui dit Mais non, c'est un lever de lune ! Ah là là, ce moment où la lune se lève d'un côté pendant que le soleil se couche de l'autre, on s'est dit Mais on est en train de vivre un moment exceptionnel ! En plus, tu viens de rouler pendant ce désert de sel, c'est déjà incroyable. et à perte de vue le blanc c'est vraiment ce moment est magique après je sais qu'il y en a qui restent jusqu'à la tombée de la nuit pour faire des images avec des flammes des machins nous voilà on voulait vraiment privilégier pour le coup on savait que sur le dernier hôtel il y avait peut-être possibilité de prendre une douche et on voulait le confort des enfants donc on a dit nous on attend le coucher du soleil prends les photos du coucher du soleil et après on rentre au dernier hôtel le dernier hôtel c'est un hôtel de sel qui est tout en sel

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne au salard, vous avez donc roulé déjà dans ce désert avant d'arriver à ce point au coucher du soleil ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, tu arrives au bord du salard, bien seul coup, tu vois que tu commences à rouler sur le sel, et là, il t'emmène au milieu. Enfin, au milieu, non, parce que c'est tellement immense, t'es pas au milieu. Mais il t'emmène à un lieu où tout autour de toi, c'est blanc à perte de vue. Il s'arrête, et il s'arrête suffisamment loin des autres 4x4, parce que là, pour le coup, tous sont là, bien sûr. et là tu vois là il te dit le coucher de soleil arrive on est arrivé pile poil vraiment et on a senti qu'il speedait un peu parce qu'il a mis une bonne heure à réparer l'autre voiture et ils n'ont pas réussi et ils savaient ils savent que c'est leur le point ultime c'est que les gens veulent voir le coucher de soleil sur le salard c'est exceptionnel ok donc on s'est couvert on est sorti on a regardé le coucher de soleil sur le salard et ensuite on a rejoint notre hôtel de sel un hôtel de sel ça doit être dingue ouais tout en sel mais même les tables le lit c'est-à-dire avec le sel ils font des sortes de briques de parpaings et du coup, alors là où on avait quand même réussi à approcher nos lits dans certains hôtels pour tenir chaud, là c'est pas possible parce que du coup ton sommier c'est du sel mais on a eu plus chaud dans cet hôtel-là que dans les autres, il était mieux isolé et il y avait une douche chaude, incroyable personne n'osait y aller et quand on est sorti les gens nous ont dit mais elle est vraiment chaude je fais ah oui non seulement elle est chaude mais elle a de la pression et je m'étais lavé les cheveux je dis regardez du coup tout le monde a appris à sauter dans la douche parce que les gens ne pensaient pas qu'elle serait vraiment très chaude et en fait il y a une chaudière avec un système à gaz c'était laborieux à mettre en route mais on a tous pu apprécier une bonne douche chaude et avant d'aller se coucher mais pareil vraiment chouette chouette moment et Oshin nous demande ce soir là nous dit qu'est-ce qu'on fait demain matin ? j'ai dit bah nous on veut voir le lever de soleil sur le salard, j'ai un peu comme tout le monde forcément, il dit oui mais là faut se lever à 4h30 5h du matin, 4h30 je crois ça fait tôt pour les enfants et puis il me dit il va faire vraiment très très froid, je lui dis on a tout prévu on a les bouillottes, on a des petites chaufferettes d'hécatelons pour les mains de nos enfants, il dit non mais il va faire vraiment très très froid, le lever de soleil en fait tu peux aller le voir sur une île de cactus qui est au milieu du salard et des immenses cactus ils sont bien plus grands que nous ils font 2, 3, 4 mètres et tu te places sur cette île, tout en haut de cette île, et tu vois le lever de soleil sur le salat. Et c'est bête, mais une fois que tu l'as vu partout, tu te dis, je veux faire pareil, quoi. et puis tu vois c'est dingue parce qu'il y a plein d'endroits que tu vois partout et que du coup quand tu les vis pour de vrai tu te dis ah c'était un peu pimpé sur internet ou c'était le salaire pas du tout c'est tout aussi beau que ce que tu peux voir et j'ai dit ah non non les enfants on se lève au pire ils restent dormir dans la voiture et nous on monte quoi et il insiste un peu du coup on s'est dit bon on va demander aux enfants ce qu'ils en pensent et ma grande qui est une aventurière qui rit maintenant me dit ah non non moi je veux aller à l'île au cactus je veux voir le lever du soleil et les autres nous disent non non non on veut dormir les garçons ne voulaient pas donc on trouve un compromis qui est on vous obligera pas à sortir mais on y va et puis en fait arrivé là-bas on s'est dit mais c'est incroyable, on va les obliger à sortir on peut pas les laisser donc on a fait nos parents indignes vraiment ce jour-là on les a emmitouflés comme on a pu on les a pris dans nos bras, j'ai glissé des chaufferettes dans les chaussures et dans les gants et j'ai dit vous montez et en fait l'effort va vous réchauffer effectivement moi l'effort j'avais chaud de monter en haut mais on n'a pas réalisé en fait nos garçons sont tout fins tout venus et donc ils ont vécu froid donc je pense que pour eux ça a été le moment le plus pénible alors que pour nous ça a été le moment le plus magique donc se lever de soleil sur le désert de sel sur l'îlot cactus j'en garde un souvenir je pense à la vie et je pourrais le refaire, je le referais même malgré le froid, malgré tout ça tu y vas, t'as rien, t'as pas un chocolat chaud dans le ventre t'as pas un café pour ceux qui boivent du café on te réveille, tu te rases en plus nos chaufferettes, on s'est pas rendu compte mais ça fonctionne moins bien avec l'altitude et puis ils font un truc chaud pour les mettre en route donc on dit au chien, allume le chauffage à fond qu'on active les chaufferettes dans le chauffage on leur a glissé tout ça dans les poches ça a plus ou moins bien marché mais c'est vrai que notre plus petit a eu très froid et après, il voulait plus rentrer en voiture une fois qu'il s'était habitué au froid qu'il avait son chocolat chaud dans les mains parce qu'après une fois à un petit déjeuner sur des tables installées dans le désert de sel. Le lieu est tellement touristique qu'au pied de l'île aux cactus, ils ont construit des tables en sel. Et donc, chaque 4x4 s'arrête à une table. Et ils te dressent le petit déjeuner comme ça, avec un gros gâteau. On avait un gros gâteau au yaourt. En plein milieu du désert de sel, tu prends ton petit déj. Normal, j'ai envie de te dire. Et donc, il est resté dehors. Il a pris le petit déj avec nous. Notre plus grand, il s'est caché au fond de la voiture. Il a dit non, non, non, moi j'ai trop froid. mais après voilà c'est aussi la particularité de notre petit garçon il ressent tout tout tout très intensément que ce soit les émotions ou il a aussi une sensibilité tactile très très très importante donc je pense qu'il a eu très très froid mais il s'en souvient il n'en garde pas un mauvais souvenir donc on se dit est-ce qu'on a eu raison de vous forcer à aller là-haut il me dit oui ne serait-ce pour la photo de nous en famille tu vois on était là-bas tous ensemble c'était important pour nous non

  • Speaker #1

    c'était chouette bah alors il se passe quoi après après ce petit déj

  • Speaker #0

    Après ce petit déj, il nous ramène sur la ville de Wuyuni. Le salard de Wuyuni se trouve au proche de la ville de Wuyuni. Et Hoshi nous prévient. Il nous dit, je vous avertis, vous n'allez pas aimer. Wuyuni, c'est moche, c'est horrible. Je lui dis, tu nous dis ça parce que tu viens de Tupiza. Il me dit, non, c'est très pollué. Il me dit, je pense que le désert, le vent ramène énormément de pollution. Ou alors là-bas, ils sont très sales, mais c'est très pollué. Et effectivement, on s'arrête un peu avant Wuyuni. On a visité... Deux sites. On a visité le cimetière des trains. Il y a un endroit où il y a plein de trains qui restent. Ils ont fait une balançoire à l'intérieur. Et puis, il y a un artiste qui a construit, avec des morceaux de ferraille, des reproductions des robots de Transformers. Un truc improbable. Ça a plu à notre gamin. Donc, on a pris deux, trois photos là. Et puis, il nous dit, là, on rentre dans la ville. Effectivement, j'ai ce souvenir d'avoir des espèces de grillages sur les côtés. Une accumulation de plastique le long de ces grillages. Il me dit, tu vois comme c'est pollué ici. parce que c'est quelque chose on avait beaucoup discuté avec lui de cette sensibilité qu'on a avec la nature avec les dégâts que fait l'homme et nous aussi on voyage on s'estime déjà on a trois enfants on n'est pas très écolo donc on s'estime quand même pas les plus aguerris là-dessus mais vraiment ça nous a frappé de voir autant de pollution partout mais de ne pas pouvoir se baigner sans ramasser un morceau de plastique c'est quand même dingue et ça on l'a vécu au Mexique on l'a vécu un peu moins au Brésil parce que ils font attention sur les plages. Mais là, oui, au Pérou, on en a vu beaucoup. Et à cet endroit-là, il m'a dit, oui, je crois que c'est la pire ville pour lui, parce qu'il me dit, c'est omniprésent, ce plastique-là. Et effectivement, c'était fou, cette arrivée à Uyuni, ça nous a appris. On est redescendus, on était l'ascenseur émotionnel. On était au 10 000e étage avec le salaire d'Uyuni. Et là, boum, on arrive dans une ville qui fait un peu ville dortoir, en fait. C'est vraiment le point de départ de toutes les excursions dans le salaire. Donc nous, le but, c'était de partir vite, vite, vite de cette ville. On s'était quand même pris un hôtel, mais c'était juste pour se reposer avant un bus de nuit. On avait décidé d'emblée qu'on n'y resterait pas. Donc, Oshin nous a déposé vers 13h. On a mangé un truc vite fait. On avait pris un hôtel pour pouvoir prendre une douche et se reposer. Et là, consternation, douche froide, hôtel très, très froid. On a demandé un chauffage d'appoint parce que vraiment humide et froid. On a eu toutes les peines du monde à avoir 2-3 heures de sommeil. Et la douche... glacé. Mon fils, qui avait refusé de prendre sa douche dans le désert de Seine alors qu'elle était bien chaude, nous avait dit Non, non, non, moi je la prendrai dans un vrai hôtel demain. Et il était bien décidé. Du coup, je lui ai dit Maintenant, vas-y. Il s'est retrouvé sous une douche froide, le pauvre. Et on a tout de suite, tout de suite pris un bus de nuit pour retourner à La Paz. La question s'était posée entre La Paz et Cochabamba, une autre ville qui nous aurait permis d'aller sur un site où on voit aussi des traces de dinosaures. Ça nous tentait bien, mais on était tous éprouvés après ces 4-5 jours. On s'est dit qu'on allait à La Paz d'abord et on avise là-bas. est-ce qu'on continue en Bolivie ? parce que la question de l'Amazonie se posait encore est-ce qu'au contraire on part en Colombie ? puisque la question se posait sur quelle était la suite du voyage est-ce qu'on prolonge la Bolivie ? est-ce qu'on redevint en Colombie ? est-ce qu'on change tous nos plans ? donc on est retourné sur la Paz qu'on a visité sur deux ou trois jours on avait repris le même hôtel qui était très chouette on avait un appart hôtel en plein centre on a plus apprécié la ville cette deuxième fois comme quoi on a l'habitude d'être ensemble. Donc déjà, les peu de fois où on est séparés, moi, je ne suis pas sereine. Encore qu'on avait fait du shopping avec ma fille, c'était très chouette. Mais voilà, on a fait deux, trois achats qu'on n'avait pas pu faire. On avait fait du repérage, on va dire, avec ma fille. Donc là, chaque enfant voulait une trousse pour la rentrée scolaire. Ça commençait à se profiler pour eux qu'il allait y avoir un retour quand même. Donc, ils avaient leur petite trousse. en tissu typique de là-bas moi je me suis acheté un châle je m'achète toujours des boucles d'oreilles dans tous les pays où je vais donc j'avais repéré des petites boutiques donc j'avais été faire ce petit shopping là et puis on a visité d'autres quartiers aussi on a découvert un bar très sympa sur le thème de Harry Potter le truc improbable aussi ma fille était ravie Donc, on a passé deux jours sur la passe qui était nécessaire pour organiser la suite. Parce que dans ces voyages au long cours, il y a des pauses nécessaires purement organisationnelles. Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Parce que très régulièrement, tu te retrouves jusqu'à 2h du matin à soit moi alimenter notre compte Instagram, puisque du coup, je suis la plume derrière le compte BBFamilyTrip. Donc, j'alimente ça le plus possible en dehors de nos temps en famille. Donc, souvent, quand les enfants sont couchés, je me couche tard, pour le coup. Et puis aussi, c'est moi qui organise tout, ce qui est réservation d'hôtel, etc. Pour le coup, mon mari se laisse porter sur ce côté-là. Mais voilà, quand on loue des voitures, c'est lui qui conduit.

  • Speaker #1

    Voilà, chacun son truc.

  • Speaker #0

    Donc, voilà, la question se posait sur qu'est-ce qu'on fait ensuite. Et voilà, moi, j'avais mal. J'ai à nouveau commencé à avoir très mal. et je ne me voyais ni subir 4 jours en Amazonie dans des conditions un peu précaires ni aller en Colombie où les trajets sont très très longs c'était vraiment le point noir pour nous et là une heure de taxi ça devenait déjà pénible donc l'idée s'est imposée pour nous de retourner au Brésil puisque de toute façon notre vol de retour en France partait du Brésil on a commencé à étudier toutes les possibilités notamment de frontières terrestres puisque notre but c'était de prendre le moins de vols possible et bah c'était pas possible en fait d'avoir que des bus de nuit, couchette parce que du coup moi je ne pouvais voyager qu'à Longer en tout cas en majorité à Longer donc bah on a pris un ou deux vols, je sais plus, un vol je crois on a réussi à trouver un vol, La Paz Sao Paulo, et ensuite on a visité ou même pas, je crois qu'on a fait, si on a fait La Paz Sao Paulo et Sao Paulo on est monté tout au nord à Natal au Brésil et ensuite on est redescendu par voie terrestre jusqu'à Sao Paulo on a refait donc, après avoir fait le sud on a fait le nord

  • Speaker #1

    c'est magnifique le nord du Brésil c'était très très beau,

  • Speaker #0

    très très chouette ma fille si on lui demande elle nous dit j'ai surfé à Pipa c'est son souvenir j'ai surfé à Pipa, à Noël tu veux quoi ? je veux une planche de surf,

  • Speaker #1

    faut qu'on déménage oui parce qu'en Essonne elle va pas beaucoup l'utiliser et oui c'est compliqué,

  • Speaker #0

    alors en Bretagne elle pourrait quand on va en Bretagne elle pourrait et elle garde aussi le lever de soleil sur l'île au cactus comme quoi ce moment qui nous a marqué émotionnellement c'était très intense et elle ça l'a marqué aussi mais elle est plus grande plus aguerrie,

  • Speaker #1

    plus aventurière aussi je pense donc c'est mini moi c'est rigolo d'ailleurs on s'arrête là pour cet épisode et on se retrouve la semaine prochaine pour les coups de coeur et le guide pratique de Rose sur leur séjour en Bolivie Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com Merci. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galères ton voyage et mes reportages sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez vos de chouettes souvenirs en famille !

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Vous connaissez le syndrome Wanderlust ?

Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. Nous l'avons tous un peu par ici, non ?


C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 en solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventurier qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés.


Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana parce que oui, il y a un Copacabana en Bolivie, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le Sud Lipez et le fameux salar d'Uyuni. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de 3 mois en Amérique du Sud.


Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie.


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    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraire à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail. Fais maison ! Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait, et pour les autres, je compte sur vous ! Allez hop, nouvelle conversation ! Vous connaissez le syndrome Vanderlust ? Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 ans en mode solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventuré qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés. Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le sud d'Ipèze et le fameux désert de Lune. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de trois mois en Amérique du Sud. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie ! Hello Rose !

  • Speaker #0

    Salut !

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, ça va.

  • Speaker #1

    Où est-ce que tu te trouves ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je suis en France, donc chez moi, j'habite en Essonne.

  • Speaker #1

    Avant de partir en Bolivie, est-ce que tu peux nous présenter la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Donc moi, je suis rose, j'ai 41 ans. On a encore le droit de le dire, je crois, à cet âge-là.

  • Speaker #1

    Mais à tous les âges.

  • Speaker #0

    Et je voyage à tous les âges, c'est vrai. Et je voyage depuis plus de 20 ans, je dirais. Alors, mon premier voyage, c'était, j'avais peut-être 20, 21 ans. Et j'avais décidé de partir en Afrique en humanitaire pendant mon école d'infirmière. Et en fait, j'ai vécu un voyage, j'avais jamais pris l'avion avant, et j'ai vécu un voyage en immersion. magnifique, enfin vraiment, depuis ce jour je me suis piquée du voyage. Je travaillais dans une maternité, puis dans un dispensaire de brousse, on était hébergé chez des sœurs, j'allais au marché, je cuisinais avec la cuisinière, c'était vraiment de l'immersion, de la découverte complète. Donc après j'ai fait quelques petits voyages en séjour tout compris, tu sais comme on fait avec ses copines, et puis du coup je ne m'y retrouvais pas du tout, ça n'allait pas du tout. Donc j'ai fait l'Égypte, le Maroc, la Tunisie, des petites choses comme ça, et j'ai dit non, non, non, ce n'est pas du tout ça que moi je veux revivre. Et donc, ça doit être en 2007, j'ai pris mon sac à dos pour partir en Thaïlande, un mois, toute seule. Je n'ai jamais été seule pendant ce voyage. J'ai rencontré plein de monde. Et depuis, c'est resté. Ça a été un mode de voyage que j'ai adopté, que j'ai gardé et que j'ai initié à mon mari et puis ensuite à mes enfants. Pour moi, les enfants n'étaient pas un frein au voyage. Au contraire, je voulais vraiment absolument leur faire découvrir. le voyage façon road trip, sac à dos. Alors maintenant, un peu plus valise à roulettes parce que mon dos ne me supporte plus le sac à dos. Mais voilà, en mode road trip et en mode découverte, sans filigrane, sans itinéraire vraiment tout tout formé, encore que quand tu pars que trois semaines, un mois, tu es obligé. Mais sur plus longtemps, voilà, en se laissant porter. C'était ça qui est important pour moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce que vous êtes allée en Bolivie ?

  • Speaker #0

    On est partie cet été. Alors, on est partie sur un projet initial de six mois en Amérique du Sud qui, finalement, pour des raisons de travail, c'était... C'est plus facile pour moi, je travaille dans la fonction publique, donc je peux prendre une dispo ou je peux prendre plus facilement une coupure. Donc j'avais de quoi poser trois mois de congé et ensuite trois mois de sans-solde, dispo, enfin voilà, tous les arrangements étaient possibles. Mais l'employeur de mon mari, par contre, qui est dans le privé, ça a été plus compliqué. Donc ça se transformait en trois mois. Et donc trois mois, il a fallu faire des choix. Et on a décidé de faire, alors il y a l'itinéraire de base et puis il y a l'itinéraire final. On a décidé en tout cas de commencer par la porte d'entrée du Brésil, qui était la moins chère et qui n'était pas du tout le pays qu'on souhaitait faire à la base. puisque effectivement le but en Amérique du Sud c'était pour nous Argentine, Pérou, Bolivie à la base et du coup nous aurons fait Brésil, Pérou, Bolivie et sur la fin on ne savait pas trop et puis il y a eu beaucoup d'embûches beaucoup de galères pendant ce voyage et du coup on est retourné au Brésil à la fin pour faire une autre partie parce que ce pays nous a surpris ça a été un énorme coup de cœur et donc on a souhaité y retourner pour se reposer parce qu'on a aussi accusé pas mal de fatigue quand même pendant ce voyage Ce sont des destinations qui sont éprouvantes. Donc on a ressenti le besoin de se poser. On a choisi de se poser à la fin au Brésil. Donc la Bolivie est venue vraiment au milieu de ce parcours de trois mois.

  • Speaker #1

    Quel âge avaient les enfants à l'époque ?

  • Speaker #0

    Alors ils avaient, ils ont toujours 9 ans, 7 ans et 4 ans.

  • Speaker #1

    Comment tu as organisé le voyage dans sa globalité, pas simplement la Bolivie ? Comment tu te renseignes ? Comment tu décides de tes itinéraires ?

  • Speaker #0

    Écoute, avant, j'étais beaucoup dans mes programmations de voyage avec le guide de l'Only Planet, et puis des cartes, et puis le feeling des rencontres aussi, des conseils des locaux sur place. Là, c'est vrai que ce qui change de mes voyages précédents, c'est que ce voyage, on avait programmé de le faire il y a déjà un an. Et dans sa programmation, j'avais dit six mois, on devait faire le Mexique, on devait faire pas mal de destinations. D'ailleurs, on devait arriver par le Mexique. Et puis au dernier moment, catastrophe, on n'a pas eu nos accords. Donc on est parti l'année dernière un mois au Mexique et on a reporté d'un an. Et donc dans cette organisation, on avait commencé à regarder sur Instagram et à créer notre compte Instagram. Et on a découvert une communauté de voyageurs super. Et on a eu plein, plein de gens qui nous ont conseillé sur des itinéraires. Et puis voilà, on en a pris, on en a laissé, puisque le but n'était pas forcément d'avoir le voyage de tout le monde non plus. Mais malgré tout... on se retrouve quand même, voilà, on a fait quelque chose de hyper classique au Mexique, tout en réussissant à éviter les touristes, ce qui est un peu notre challenge à chaque fois, on est un peu sauvage sur ce côté-là. Et là, pareil, on a vraiment suivi pas mal de conseils de voyageurs, mais... mais aussi notre instinct, ce que nous conseillait nos hôtes. Voilà, alors après, ce n'est pas possible de programmer trois mois comme on programme des vacances. Nous, d'habitude, on part trois semaines, on part un mois. Et ce que je fais sur trois semaines, un mois, généralement, je réserve tous mes logements. Voilà, notre vol aller-retour et les logements. Et puis, pour se rassurer, en fait, ça nous est quand même arrivé une ou deux fois de se retrouver à 20 heures du soir dans une ville pas très sécure avec nos enfants sur le trottoir. Intéressant, c'est dit, c'est... Maintenant qu'il y a les enfants, en fait, on est un peu plus dans l'organisation. Exactement. Alors qu'avant... je partais avec juste un billet, une île d'hôtel et puis on y va. Donc là, généralement, on prévoit. Ce qui s'est passé pour ce voyage, c'est qu'on avait prévu les trois premières semaines au Brésil. D'autant qu'on nous avait tellement dit que c'était insécure, que le Brésil, c'était compliqué, qu'on s'en fait toute une histoire. Mon mari, qui est moins aventurier que moi, me disait, Oh là là, tu es sûr ? Rio, Sao Paulo ? Il me dit vraiment… Et j'ai dit, écoute, on va sur cette partie-là prévoir tous les logements itinéraires. et la sortie vers le Pérou, puisqu'à la base, on avait décidé de passer par l'Argentine et de remonter Argentine-Pérou-Bolivie. On ne voulait faire que des frontières terrestres. C'était aussi le but de partir trois mois. C'était de rentabiliser à la fois la dépense financière, mais aussi écologique de l'avion. Donc, on voulait passer des frontières terrestres, mais bon, on a dû enlever l'Argentine. Et donc, on a pris un vol après entre les chutes d'Iguazú, donc on a fait Brésil et côté Argentine, et le Pérou. Et là, après, on a passé par contre des frontières terrestres. Donc, les trois premières semaines étaient organisées. Je savais où on allait. On changeait au fur et à mesure parce que c'est des réservations qui, la veille, tu peux annuler, écourter d'une nuit ou changer. Mais sinon, voilà, on avait le fil pour les trois premières semaines. Ensuite, j'avais les villes point de chute au Pérou, mais rien ne s'est passé comme prévu. Et donc, heureusement que je n'avais pas en tête un truc trop défini.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais des envies particulières, là plus précisément par rapport à la Bolivie, que ce soit pour vous, adultes, ou par rapport aux enfants ?

  • Speaker #0

    Alors, la décision de partir en Amérique du Sud, c'était pour les paysages grandioses que l'on voit en Bolivie et au Pérou. Donc, le but ultime, c'était le sud de l'Ipès en Bolivie. Enfin, on a vraiment hésité. J'ai eu un gros problème de dos pendant le voyage et du coup, il a été question à un moment de rentrer. Et ça aurait été un échec cuisant si je n'avais pas vu le sud de l'Ipès. Donc, j'ai dit, mais en fauteuil roulant ou en rampant, mais j'y vais. Donc, on y est, on y reste. Donc, on a tout fait pour que cette partie-là arrive parce que c'était… Alors plus mon rêve que mon mari, j'ai beaucoup de chance, me suit dans toutes ses aventures au bout du monde. Mais ça reste son coup de cœur à lui aussi. C'est vraiment grandio. Je pense que maintenant, il y a un avant et un après. C'est-à-dire, on a vu le sud d'Ipèze, on va toujours dire est-ce que c'est aussi beau que le sud d'Ipèze ou pas. L'Ouest américain est assez grandiose comme ça. Je pense que c'est assez comparable, je trouve, à ce qu'on a pu voir. mais encore un autre style. C'était vraiment magnifique. Après, pour les enfants, c'était notre plus grande angoisse quand même. C'était ce lieu-là, justement.

  • Speaker #1

    Ne spoil pas, on ira. Tu nous raconteras tout ça quand on y sera. Quel a été, au final, même si ce n'était pas ce que vous aviez forcément prévu ou de toute façon, ça s'est fait au fur et à mesure, mais quel a été votre itinéraire, celui que vous avez vraiment vécu en Bolivie ?

  • Speaker #0

    Du coup, en Bolivie, on y est entré par la frontière terrestre, donc par le Pérou. Donc, on est arrivé par le lac Titicaca. On a fait quelques jours Copacabana. Donc, après avoir fait Copacabana au Brésil, on a fait Copacabana en Bolivie.

  • Speaker #1

    Mais j'ai découvert qu'il y avait un deuxième Copacabana. On ne m'avait rien dit.

  • Speaker #0

    Tu as vu ? Ce n'est pas le même style.

  • Speaker #1

    Ah bah mince !

  • Speaker #0

    Je ne te spoile pas, mais ce n'est pas le même style. Ensuite, on est remonté sur La Paz, qui est... capitale de très très haute altitude, puis la ville de Sucré. Nous avions en tête à la base de faire une semaine en Amazonie, Bolivienne, ce qui n'a pas pu avoir lieu, puisqu'on a été directement dans le sud de l'Ipès, tant que ma santé me le permettait. Et on s'est dit, on verra après le sud de l'Ipès, si on va en Amazonie, ce qu'on n'a pas fait. On a préféré calmer le jeu. Donc on a fait ces étapes-là, on est retournés, on a fait une boucle, on est retournés sur la Paz ensuite.

  • Speaker #1

    Quand vous arrivez en Bolivie, vous étiez déjà en voyage avant, mais c'est quoi vos premières impressions ? C'est quoi les paysages, le contact avec les gens ? Vos premiers pas en Bolivie, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Du coup, quand on est arrivé en Bolivie, on était dans le bain, je dirais. Ça ressemblait beaucoup au Pérou. Effectivement, ça faisait un mois qu'on vagabondait au Pérou, qu'on prenait des bus de nuit, qu'on était dans l'ambiance vraiment péruvienne. Et du coup, le passage en Bolivie ne nous a pas perturbés, si ce n'est qu'on a trouvé des gens un peu plus froids qu'au Pérou, en tout cas au départ. Mais je pense que Copacabana, ce n'est pas forcément la ville la plus avenante. Très touristique, certainement. et du coup voilà c'est vrai que j'ai ce souvenir d'essayer de sortir de ma barque sur le lac Titicaca et de m'attendre à ce qu'on me tende la main mais pas du tout pas du tout ce bolivien m'a ignorée mais complète et du coup je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils sont froids ici comparé au Pérou et en fait par la suite beaucoup moins c'est coloré c'est comme au Pérou très coloré ces boliviennes avec leur grande robe leur chapeau toutes ces couleurs les odeurs les marchés C'était dans la continuité du Pérou. C'était vraiment très chouette. Mais on avait quand même un standing de logement par rapport aux enfants qui fait qu'on n'était pas aussi près. Au Pérou, on a été chez l'habitant, alors qu'en Bolivie, on ne l'a pas fait. Donc, on n'était pas aussi près des habitants et des locaux qu'on l'aurait voulu. C'est resté, malgré tout, je dirais, un contact de touristes à locaux. C'est difficile, je pense, aujourd'hui d'avoir ces rapports que j'ai connus il y a 20 ans, effectivement. en Afrique ou dans d'autres pays, ça reste quand même basé sur le tourisme, les rapports. Donc, à moins d'être solo en sac à dos, je pense que c'est encore possible, vraiment chez l'habitant. Mais là, voilà. Du coup, c'est resté des rencontres dans le cadre d'un voyage touristique, on va dire.

  • Speaker #1

    Mais sympathique.

  • Speaker #0

    Ah, super. Franchement, très chouette. Et puis, on a rencontré aussi des familles autour du monde pendant ce voyage. Donc, non, non, très chouette. Très chouette moment, ces quelques semaines au Pérou. Et en Bolivie, pardon. Mais oui, plusieurs destinations.

  • Speaker #1

    Alors, on va te suivre dans cet itinéraire. C'est quoi l'atmosphère au lac Titicaca ? Tout le monde connaît ce lac, on l'a tous étudié, on a tous gloussé en entendant pour la première fois le nom de ce lac à l'école. Mais ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ce lac, il a la particularité d'être très très haut, c'est surtout ça. Et donc, en fait, on a eu quelques déboires, on va dire. Alors, pas tant du côté bolivien, mais déjà du côté péro. En fait, avant d'arriver au lac Titicaca, on a fait une ascension sur un site péruvien qui s'appelle Palcoyo, pour voir les montagnes aux sept couleurs, sur un site un peu moins connu et du coup un peu moins touristique, toujours pareil, on essaie d'éviter. Et donc là, on va frôler les 5000 mètres. Et ça a été pénible, vraiment, c'est très court comme ascension. Attention, ça dure 40 minutes. un pas après l'autre, c'est très très pénible l'effort qu'il faut faire. Et mon loulou, là, de 7 ans, se sentait pas bien et je lui ai dit, écoute, on va y arriver, un pas après l'autre, on va y arriver. Et en fait, le soir venu, mal des montagnes, vraiment, il était très très mal. Ça va que je suis infirmière, sinon je pense qu'on aurait dû aller aux urgences. Il était pas bien du tout, du coup, on est restés 3-4 jours bloqués, on aurait dû aller dans une famille au bord du lac Titicaca, puisque effectivement, c'est un peu l'expérience que tout le monde vit. Je pense que ça reste touristique malgré tout. Donc on l'a pas fait. Et on est restés dans un hôtel à attendre. de voir s'il allait respirer mieux et s'il allait mieux. Il n'était vraiment pas bien du tout. Et donc, on arrive en Bolivie, sur le lac Sikaka, avec ce petit garçon qui vient d'avoir trois jours de mal des montagnes très, très intense. Donc, on y va en douceur. Arrivé à Copacabana, on a pris un hôtel confortable pour le coup, très original, très sympa. On a rencontré son propriétaire qui est d'origine suisse, si je ne me trompe pas, qui parlait français, allemand, plein de langues, et qui construit lui-même des maisons très originales sur le bord du lac Ticaca. Donc on s'est reposé là et on a fait une excursion sur Isla del Sol, qui est une île vraiment à 30 minutes de bateau de Copacabana. et là on a fait une rando mais pareil plus calme que celle qu'on aurait voulu il est possible cette île de rejoindre enfin de se faire déposer au nord et de descendre jusqu'au sud et en fait tu as un temps qui est restreint parce qu'entre le premier bateau qui te dépose au nord et le dernier bateau qui part au sud et donc on s'est dit bon il va mieux est-ce qu'on se le tente et en fait ce matin là c'est même pas lui qui a posé problème c'est le plus petit de 4 ans qui a dit aujourd'hui je ne marcherai pas et qui nous a dit ça d'un air très très très décidé à ne pas marcher et à 4000 mètres d'attitude porter ton enfant de 4 ans tu réfléchis à deux fois donc du coup on a fait Isla Delson mais on a été au sud et on s'est dit on va faire jusqu'à mi-chemin on va quand même aller sur la route des crêtes et c'était magnifique je conseille à tout le monde de faire la rando cela dit les familles qu'on a croisées qui ont fait la rando l'ont fait un peu au pas de course en nous disant qu'effectivement c'est court en temps mais nous aller-retour ce jour-là a quand même fait 8 km donc c'est pas rien pour un petit garçon qui ne voulait pas marcher et il a marché et il a marché et il a marché à 4000 mètres d'altitude c'est ce lac qui est très haut et quand on est démarqué au sud il faut monter sur la route des crêtes et c'est ça qui est la particularité je pense de la Bolivie c'est que c'est une destination qui est éprouvante à cause de l'altitude pas tant du froid en journée la nuit c'est autre chose mais pas du froid en journée. Il fait vraiment bon. Comme on était plus haut du soleil, je ne sais pas, on avait chaud. Mais en tout cas, il fait vraiment bon. Mais c'était magnifique. En tout cas, cette partie du lac Titicaca, Isla del Sol, la balade sur le lac Titicaca, Copacabana en lui-même, il y a énormément de jeux aquatiques qui sont sur le lac. Alors du coup, ça dépayse un peu le truc. C'est assez spécial. Mais nous, on a des enfants, donc on y a trouvé notre compte aussi. Ils étaient ravis de faire de la bouée gonflable. Écoute, ça leur a fait la journée. Et surtout qu'en voyage comme ça, on leur demande beaucoup. Enfin, on essaie de jamais oublier que c'est notre choix, à nous, d'aller dans ces contrées lointaines et de marcher 10-15 bornes par jour. Ce n'est pas forcément le leur, même s'ils nous suivent, ils passent d'excellents moments. Et du coup, on alterne. Activité enfant, activité adulte, on essaie de faire en sorte qu'ils y trouvent leur compte. Donc, quand il y a des bouées gonflables à même pas un euro le tour, allons-y.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai trois questions par rapport à ce que tu viens de nous dire. Un, je n'arrive pas à bien comprendre, mais j'aurais pu prendre une carte. Le lac Titicaca par rapport à Copacabana, c'est à côté ? J'ai l'impression que c'est à côté quand on parle.

  • Speaker #0

    Copacabana est au bord du lac.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ok, très bien.

  • Speaker #0

    Tu vois, notre hôtel était à 100 mètres du bord du lac.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est beaucoup plus clair maintenant. Tu parlais d'hôtel original et de maison originale. Donc évidemment, en quoi c'est original ?

  • Speaker #0

    c'était je saurais même pas t'expliquer écoute c'était entre la soucoupe volante et ah ouais non c'était un hôtel alors je sais plus il s'appelle Las Olas et si tu veux il construit ses cabanes il y en a qui sont en hauteur un peu dans les arbres il y en a elles sont très originales elles sont oranges il y en a qui ont des formes rondes et en fait elles sont en étage donc nous on avait une petite résidence sur trois étages ce qui fait que sur le dernier étage il y avait juste un canapé et un poêle mais on avait vu sur tout le lac Titicaca À l'étage inférieur, on avait notre cuisine et notre chambre à nous deux avec mon mari. Et au deuxième étage, il y avait les lignes de mes enfants, mais qui étaient dans des espèces de barques de bateaux. C'était un truc qu'on n'a jamais vu ailleurs. À l'extérieur, on avait notre terrasse. Il y avait des poules, il y avait des lamas, il y avait des alpagas. Mes enfants étaient au bonheur là-bas. Il y avait plein de jeux de société. Ils nous amenaient des monopolis, des jeux d'échecs. J'ai un petit garçon qui est fan d'échecs. Vraiment, on a eu une petite bulle qui était très chouette. Cet hôtel avait un coût comparé aux autres, mais on avait cette pause-là qui était nécessaire vu ce qui nous attendait après vis-à-vis du mal des montagnes qu'avait eu notre loulou. C'est un coup de chance. Il nous a dit qu'il avait réservé une demi-heure après une annulation. Donc, enfin...

  • Speaker #1

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #0

    Peut-être que je l'avais vu sur Booking ou je ne pense pas l'avoir vu sur un compte Instagram. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu et de me dire Ah, tiens, je suis là Non, j'ai vu les photos sur Booking et j'ai dit Mais qu'est-ce que c'est original ? C'est quoi ces maisons ? Mais tu sais, avec des vitraux colorés de partout. Enfin, vraiment très original. Et sur les hauteurs, on avait vu sur toute la baie de Copacabana. parce que c'est aussi une baie du coup mais c'est pas la même c'est pas la même et aucun regret on a aimé les contacts avec ce monsieur qui était toujours perché dans son âme en train de construire la prochaine cabane enfin c'était oui un logement parce que c'était pas des cabanes et puis voilà ce poêle là le soir venu c'était très très bienvenu donc non vraiment une vraie pause sympa je sais plus si je crois qu'on a même prolongé d'une nuit on devait rester deux on est resté trois alors que Copacabana était pas du tout la ville où on souhaitait rester Mais on était bien. Et puis, les trois, Loulou était en train de récupérer du sommeil aussi parce qu'on dormait bien, les lits étaient confortables, ce qui n'est pas le cas partout. On avait chaud la nuit. On a eu souvent froid la nuit, même au Pérou. Il y a des logements où vraiment, les vitres ne sont pas du tout... Enfin, c'était en plein air. Il fait un petit 3 degrés dehors. Non, non, il fait froid la nuit. Donc là, on était bien. On a vraiment... un bon souvenir, mais ce n'est pas la ville de Copacabana, il n'y a pas grand-chose à faire. Hormis aller sur Isla del Sol, il n'y a pas grand-chose à faire.

  • Speaker #1

    Et ce fameux mal des montagnes, est-ce que tu peux nous dire rapidement, ce n'est pas le but de faire une consultation en ligne, mais ça peut arriver à d'autres parents, comment ça s'est déclaré et comment tu as traité ce mal des montagnes par ta formation sans aller aux urgences ?

  • Speaker #0

    On a quand même hésité à aller aux urgences. On était limite. Après, quand on part sur cette destination-là, il faut emmener de la coca. Ça déjà, en homéopathie. Nous, on avait de la coca en homéopathie sur nous. Je lui en ai donné avant, pendant le trek et après. Et il faut beaucoup boire. Déjà, ça, c'est les deux choses. Ce n'est pas forcément les parents qu'il faut alerter. C'est que tout le monde peut avoir le mal des montagnes, que ce soit... un adulte, un enfant. Nous, notre petite, 4 ans, on l'appelait le petit cabri. D'habitude, on l'appelait le petit chat, et là, on l'appelait le petit cabri. Il courait partout, même à 4000 mètres d'altitude. Aucun problème pour lui. Quand on lui disait qu'il fallait prendre l'homéopathie, la coca, il prenait parce que c'était sucré. Moi, qui suis très asthmatique, j'angoissais beaucoup et je n'ai pas eu le mal des montagnes. J'ai eu beaucoup de mal à respirer en altitude, mais pas le mal des montagnes. Non, nous, Loulou, on a su qu'il a fait un mal. Déjà, il a commencé à somnoler dans la voiture quand on est rentré. très très somnolent alors qu'on a un petit garçon qui a un trouble du comportement donc qui est très très hyperactif donc du coup déjà on a tout de suite vu qu'il avait un comportement pas normal il ne parlait plus et il dormait beaucoup ce qui n'est absolument pas normal pour ce petit garçon et puis le soir venu j'ai vu qu'il avait du mal à respirer il a le visage qui a complètement gonflé donc c'est pour ça que je te dis qu'on était limite quand même il avait vraiment les joues toutes gonflées quand on lui demandait tu vas aux toilettes il n'arrivait même plus à aller aux toilettes il n'était pas bien du tout je lui ai dit il faut que t'ailles faire un pipi il voulait pas et puis voilà le fait qu'il était les mains gonflées les lèvres toutes bleues il était vraiment les lèvres toutes bleues donc j'ai dit bon on est limite j'ai regretté de pas avoir tu sais j'ai un petit saturomètre là ce qu'on met au bout du doigt pour prendre la saturation j'en ai un à la maison je l'ai pas emmené j'en ai un pour moi parce qu'en cas de crise d'asthme j'hésite toujours à aller aux urgences et du coup j'attends d'avoir une les infirmiers ont dit une sade dans les chaussettes tu vois un chiffre vraiment très très bas et je me suis dit oh là là si je l'avais mais en même temps je pense que si je l'avais eu j'aurais vu que mon fils avait vraiment une saturation très basse et je serais allée aux urgences. Mais là, on a appelé le chauffeur qui nous avait déposé à la ville qui était au bord du lac Titicaca au Pérou. On lui avait dit qu'on était inquiets pour notre petit garçon et il a pris des nouvelles. Les gens sont vraiment très chouettes là-bas. Que ce soit les guides, les chauffeurs qu'on a rencontrés, on a lié vraiment des liens sincères et très chouettes et pas que basés pour le coup sur le tourisme. Enfin, on a nos guides qui nous ont emmené leur frère qui était médecin pour prendre soin de nous. Enfin, c'était chouette. On a eu plein de péripéties médicales quand même, celle-ci étant l'ultime. Et donc, il nous a appelés. Il nous a dit comment va Loan. On lui a dit écoute, là, voilà, il me dit envoie-moi une photo de comment il est. Parce que vraiment, je lui dis qu'il est gonflé, lèvre bleu. Il me dit ça fait peur. Il me dit ah oui. Il me dit là, on est sur un mal des montagnes. Est-ce qu'il boit ? Je dis oui, j'arrive à le faire boire. Est-ce qu'il prend de la coca ? Il me dit oui. Il me dit écoute. tu me dis, tu m'appelles jour et nuit, je vous emmène à l'hôpital s'il y a besoin, je vais contacter un ami à moi qui est médecin, on vient vous voir en consultation demain à l'hôtel s'il faut. Nous, on a parlé avec l'hôtel qui nous a dit, vous prolongez le séjour, on va s'arranger, on va libérer. On avait deux chambres et ils ne pouvaient nous en garder qu'une. Ils ont accepté qu'on soit tous dans la même chambre pour qu'on puisse rester sur place. Et puis, on a attendu et on a fait une vraie pause. Et la solution normalement, c'est de redescendre. Donc là, on était descendu de 5 000 à 4 000. L'ultime décision, c'était est-ce qu'on reste là et est-ce qu'il s'en sort là ? et qui tient à 4000, où est-ce qu'on redescend ? Le problème de redescendre, c'est qu'en Bolivie, ce n'est pas facile et que ce n'était pas prévu. C'était plutôt prévu qu'on remonte et pas qu'on redescende. Donc, il fallait absolument qu'il arrive à s'acclimater à 4000. Donc, à part le temps, il n'y a pas grand-chose à faire. Il y a des médicaments qui existent, mais voilà, là... Il semblait aller mieux, je dirais, de 12h en 12h. Et donc, on a attendu. Il s'est remis à manger, il s'est remis à marcher, il s'est remis à avoir une coloration qui était normale. Et puis, au fur et à mesure, on s'est dit, allez, on va essayer d'avancer en Bolivie. On est rentré en Bolivie et c'est aussi pour ça qu'on a dit, on reprend trois jours de repos. où là, effectivement, on avait le chauffage, où l'eauade remangeait, et on s'est dit, bon, allez, maintenant, est-ce qu'on tente ? On va à La Paz. La Paz, on monte un peu, c'est pour ça. Donc, on a avancé, et c'était l'avantage de ne rien avoir de prévu, c'est-à-dire que là, on était vraiment dans un rythme que connaissent un peu les tours du mondiste, c'est-à-dire que sur un mois, on prévoit, on a un vol retour. Là, en soi, notre vol retour était deux mois plus tard. Enfin, on n'avait pas de... de contraintes, si ce n'est, à un moment ou un autre, de se retrouver à Sao Paulo pour prendre notre vol retour. Mais il n'y avait pas d'autres contraintes. Donc on s'est dit, on prend le temps qu'il faut. Le but, c'était le sud de l'Ipèze. Le sud de l'Ipèze, il faut à nouveau aller frôler les 5000.

  • Speaker #1

    Donc il vaut mieux qu'il s'acclimate.

  • Speaker #0

    Il fallait qu'il s'acclimate. Mais il faut emmener de la coca en homéopathie, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Et ça lui a pris deux jours ?

  • Speaker #0

    Deux jours, pour vraiment se sentir mieux.

  • Speaker #1

    Ok, super. Bon, après cet intermède médical, nous pouvons continuer l'itinéraire. Alors, vous faites quoi après ?

  • Speaker #0

    Après, on va sur La Paz, qui est la capitale organique de Bolivie. La Paz est sous créé. La Paz, je crois que c'est la capitale, je ne voudrais pas te mentir, mais constitutionnelle, et sous créé la capitale administrative, quelque chose comme ça. Je dois me tromper, mais en tout cas, il y a deux capitales. Et donc, on arrive à La Paz, qui est... On n'aime pas les villes. Enfin, je n'aime pas les villes. du coup personne n'aime les villes non plus oui c'est ça je pense que je m'y sens pas bien je m'y sens oppressée il y a quelques villes que j'aime j'aime New York j'aime Londres j'aime Paris mais encore ça dépend des coins mais voilà globalement j'aime pas trop les villes et du coup on avait pas prévu d'y rester longtemps juste le temps nécessaire pour voir les points d'attraction touristique et on avait plutôt prévu d'aller rapidement sur la ville de Sucré donc on avait prévu un bus de nuit ensuite pour aller à Sucré et on a passé et puis mon mari a eu un fil conducteur un fil rouge pendant tout ce voyage en Amérique du Sud qui était les troubles digestifs, il faut le savoir aussi quand on va en Amérique du Sud il y en a au moins l'un qui tombe malade et en l'occurrence ça a été lui tout le perro et là à nouveau à la base, malade et quand t'es malade un bus de nuit tu l'envisages moyennement Donc du coup, dernièrement, je me suis dit que je vais regarder pour un vol, ce qui n'était pas du tout des vols internes, ce n'est pas du tout notre façon de voyager. Et puis, vol moins cher que le bus et une heure contre un bon 12-13 heures de nuit. Et donc voilà, vu l'état digestif de mon mari, j'ai dit, allez, tu vas tenir une heure dans un avion, mais par contre, 13 heures dans le bus, ça va être compliqué. Et on voulait quitter la passe, sinon j'aurais attendu encore. Mais là, pour le coup, cette capitale-là, j'étais pas bien, mais parce qu'il était malade, je pense.

  • Speaker #1

    Et elle ressemble à quoi, cette capitale ?

  • Speaker #0

    écoute il y a tout le centre où on était qui était très sympa avec plein plein de boutiques mais alors du coup très touristique donc plein de boutiques qui vendent plein de choses avec des petits parapluies colorés partout accrochés au ciel donc ça c'est mignon et puis il y a un coin très typique qu'on appelle le marché aux sorcières un petit peu où là quand tu y vas ils te vendent toutes sortes de potions d'herbes et il y a des fœtus de lamas séchés à vendre aussi et il y a des bébés lamas morts accrochés accrochés comme ça devant les devantures c'est spécial quand on aime les animaux qu'on a du mal à les manger comme moi mais mais du coup oui c'est cette tradition là donc alors il a fallu expliquer beaucoup aux enfants que du coup dans leur tradition ils enterrent des fœtus de lama au pied enfin en dessous dans les fondations des maisons donc alors mais c'est un quartier tu vois c'est pas toute la ville donc il y a ça qui est très typique il y a beaucoup de téléphériques et c'est ça qui est chouette dans cette ville là c'est qu'il y a énormément de téléphériques qui te permettent de relier un point à l'autre de la ville et puis nous on se dit tiens on va faire ça on va prendre les téléphériques ben oui exactement Donc on a pris le téléphérique rouge qui permet de monter au plus haut dans un quartier où il y a un grand marché très très chouette. On avait prévu de faire un super resto gastronomique qui est très très connu à La Paz. On l'a pas fait parce qu'il était malade, mon mari, forcément. Mais on l'a raté ça. Écoute, ça s'appelle le Cocina Popular. Je conseille à tous ceux qui y vont parce que pour 10 euros, tu manges un gastronomique incroyable en Bolivie. Donc on avait prévu d'aller là-bas. Faut réserver et tout. Du coup, on n'a pas été. mais on a quand même pris le téléphérique rouge et tu passes au-dessus d'un cimetière. Les cimetières là-bas sont très colorées, en hauteur en plus, avec des espèces de petites cases. C'est vraiment typique. Il y a un petit quartier aussi qui est fait de maisons toutes pleines de couleurs, pastel, rose, bleu, vert. Quand tu le survoles en téléphérique, c'est vachement chouette. On a décidé de prendre la ligne la plus longue du téléphérique qui survole tout le haut de la base. On appelle ça l'alto. Une fois qu'on a fait tout ce tour-là en téléphérique, on a visité quelques quartiers, on a été manger dans les deux-trois bouillouis locaux pour goûter les saltenas, les chicharrones, enfin deux-trois spécialités boliviennes. Tout n'est pas excellent. On s'est régalé au Pérou, on s'est moins régalé en Bolivie. Et puis très vite, on avait fait en tout cas le tour de ce que moi je voulais ou pouvais faire seule avec les enfants. C'est pareil. Jean-Yves étant malade, il y a des trucs qu'on a fait ensemble, des trucs non. Donc, c'est aussi pour ça. On est partis assez rapidement et on a décidé de revenir plus tard, finalement. Tu vois, en fin de voyage en Bolivie, on a décidé de retourner à La Paz pour prendre plus de temps et apprécier cette ville différemment, une fois que tout le monde se portait bien. Donc, on est ensuite partis sur Sucré.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et Sucré, gros, gros coup de cœur. Écoute, cette ville est très, très chouette. Il fait bon y vivre.

  • Speaker #1

    À quoi elle ressemble, cette ville ?

  • Speaker #0

    Alors, on l'appelle la vie blanche. Elle n'est pas blanche, toute blanche, mais il y a pas mal de bâtiments qui, effectivement, sont blancs, un peu comme Arequipa au Pérou. Alors, soit parce que c'est fait en pierre de Silar, tout simplement, qui sont des pierres de là-bas. Et puis aussi, il y a un couvent qui est connu. Enfin, il y en a même plusieurs, mais il y en a un où tu peux accéder au toit terrasse et donc tu vois toute la ville de Sucré. Il y a des aménagements dans les parcs pour les enfants. Les restos sont très très bons, la ville est propre, ce qui n'est quand même pas anodin. Quand tu voyages, notamment en Amérique du Sud, tu apprécies tout ce que la planète a à subir de bon et de moins bon quand même. La pollution est omniprésente, je pense maintenant partout dans le monde, mais là-bas aussi en particulier. Les gens jettent par terre très facilement. Mais Sucré, moins. On n'a pas trouvé cette ville. tout ce qui est le quartier autour de la place Mayo était très très chouette les visites qu'on a fait puis c'était pas cher donc on a fait pas mal de petites visites il y a plein de petits musées musées de l'or, plein de petits musées très sympas et puis on avait trouvé un appartement là-bas incroyable, mais vraiment gigantesque, c'était le bon plan de notre voyage, je pense qu'on a dû payer 20$ la nuit, même pas peut-être même pas on avait une, deux, trois il y avait quatre chambres je crois trois d'ouvertes mais il y avait trois chambres un énorme salon cuisine j'ai donné le plan à tous les voyageurs d'ailleurs c'est-à-dire que d'ailleurs il m'envoie des messages des fois il me dit c'est encore de votre part je fais oui et il fait le même prix il m'a dit si ça vient de votre part je fais le même prix tu dois absolument nous donner les coordonnées de cet appartement écoute et Juan Carlos il s'appelait le propriétaire et donc il est un peu excentré mais après nous on est des marcheurs donc c'est pas un problème pour nous de marcher 20-25 minutes pour aller au centre-ville c'est pour avoir ce confort-là aussi de la maison c'est-à-dire je faisais des crêpes tous les matins à mes enfants quoi c'était trop chouette parce qu'on avait tout l'équipement pour qu'au pied de cet appartement-là il y a eu une grande fête foraine qui a été installée incroyable du coup on a vu des jeux mais d'un autre temps alors ils sont très loterie il y a plein de jeux de loterie et plein de jeux de manège, les enfants ont passé un moment extraordinaire à cet endroit-là. Il y avait un marché de nuit qui s'installait aussi juste à proximité. Et en 20-25 minutes, on était effectivement sur la place centrale, un peu touristique, avec notre petit resto où on avait nos habitudes parce qu'on ne tombait pas malade. Et donc, apparemment, on n'est pas tombé malade, on a été tous les jours à cet endroit-là.

  • Speaker #1

    Ne prenons pas de risques.

  • Speaker #0

    C'est l'angoisse du mari. Mais là, c'est bien, là. Là, c'est une valeur sûre. donc on allait toujours dans notre petit resto on avait nos habitudes à tel point qu'un jour on n'avait pas la bonne table et mon fils qui est très ritualisé me dit mais c'est pas notre table c'est pas possible ils ont pris notre table nous ne sommes pas chez nous quand même et donc voilà on a vraiment passé du bon temps on est resté au moins 5 jours alors que c'est une ville qui en soit se visite en deux mais encore une fois si on était bien on prolongeait si on était moins bien on écourtait et c'est un rythme de voyage qui nous correspondait donc voilà Ok,

  • Speaker #1

    alors continuons pour la prochaine étape

  • Speaker #0

    Ecoute, l'étape suivante aurait dû être l'Amazonie C'était un peu le but d'aller en Amazonie Et puis en fait je me suis blessée entre le Brésil et le Pérou C'est-à-dire qu'au bout de trois semaines au Brésil J'ai perdu un être cher en octobre 2022 Et en novembre, trois semaines après, je me bloquais le dos Mais d'une manière que je n'ai jamais eue à tel point que je ne pouvais plus m'asseoir, je ne pouvais plus rester assise plus de 10-20 minutes avant le travail, j'étais allongée par terre, ça a été très très long. Et donc on était au mois de décembre, on partait en juin, pour te dire, c'était court. Donc dix jours avant de partir, j'ai eu deux infiltrations rachidiennes. Moi qui ai très peur des aiguilles, je me suis dit, c'est nécessaire pour pouvoir partir.

  • Speaker #1

    Une infirmière qui a peur des aiguilles.

  • Speaker #0

    Mais tu sais que c'est fréquent. Mais c'est vrai ? Oui, c'est super fréquent. C'est-à-dire moi, mes grossesses, c'est la pire épreuve pour moi. On m'a fait des coutures tous les mois. Ah non, non, non, j'ai très, très peur des aiguilles. mais tu arrives à bien gérer pour les autres et je l'ai fait très très bien de fait comme j'ai très peur je les ai toujours fait très très bien ma tchondi vous ne faites absolument pas mal c'est un principe je ne pouvais pas faire mal avec une aiguille c'est pas possible j'ai fait ça avant de partir ça allait mieux je pouvais me rasseoir, je pouvais remarcher j'ai jamais eu envie d'annuler le voyage parce que je pouvais marcher à la différence de plein de gens qui ne peuvent plus marcher moi être debout et marcher ça ne posait pas de problème être allongée ne posait pas de problème. Je me suis dit qu'il faut juste éviter d'être assise. À part le vol aller où j'appréhendais énormément, et finalement, j'ai beaucoup marché, et mes enfants dormant sur mon fauteuil, je n'avais pas trop le choix. Ils se sont un petit peu étalés. Ça s'est bien passé au Brésil. Et puis, en fin du Brésil, on va à une cascade qui s'appelle Tobogao, qui porte bien son nom, c'est un toboggan. Et on était tout en haut, et on dit à nos enfants, vous restez bien là, sinon ça glisse. Et comme je te disais, on en a un qui est particulier. et qui n'écoute rien de ce qu'on lui dit. Donc, il a avancé et il a glissé.

  • Speaker #1

    Aïe.

  • Speaker #0

    Et donc, comme il a avancé un peu, je me suis dit, oulou, donc il se retenait comme il pouvait. Et je me suis dit, je vais avancer à mon tour et je vais l'extraire de là avant qu'il glisse tout en bas de la cascade à 10 degrés quand même. Donc, tout habillé. Donc, je l'ai attrapé. avec la main. Et puis, il a tiré très fort, ce qui fait que je suis tombée lourdement et bêtement sur les fesses. Mais que je me suis fait très mal à ce moment-là, fraîchement, de rétablir mon problème de dos. Et donc, j'ai tenu deux jours et suite à quoi je ne pouvais plus marcher, par contre. J'étais en fauteuil roulant quand je suis rentrée au Pérou. Vraiment, je ne pouvais plus rien faire. Donc, la question du rapatriement s'est posée. Et puis, finalement, j'ai réussi à être soignée au Pérou. J'ai rencontré une Périvienne qui m'a amenée chez elle, qui m'a fait rencontrer son ostéopathe. qui a décrété que oui, j'avais quand même une côte fêlée, le bassin déplacé et que je pouvais avoir mal. Donc, il m'a soignée. On est resté un long moment à Arequipa, au Pérou, pour ça. Et donc, j'allais mieux. En Bolivie, j'allais mieux. Mais je sentais quand même que...

  • Speaker #1

    C'était là.

  • Speaker #0

    C'est ça. J'avais très peur de me dire, si je vais en Amazonie à dormir sur du dur, dans des hamacs, dans le froid ou peut-être dans le chaud, ou à faire des grandes balades en pirogue, est-ce que je vais avoir mal ? Et est-ce que, du coup, derrière, le sud lipé, ça va être compliqué ? Et comme notre bullet ultime, c'était le sud de l'Ipès, on a dit on y va. On a contacté notre guide qui nous a dit c'est OK pour moi dans deux ou trois jours. Et donc, on a été directement à Tupiza, qui est une des portes d'entrée pour le sud de l'Ipès. Tu peux le faire soit de Uyuni, qui est la ville du salar, à Tupiza ou de Uyuni à Uyuni. Ou tu peux le faire à l'envers, qui est soi-disant le moyen le moins touristique. Mais il y a de plus en plus de gens qui le font comme ça. Ça reste moins touristique quand même parce que quand tu es à Tupiza, tu as deux, trois agences. alors qu'à Uni tu n'as que ça les agences qui te font l'excursion donc on a été à Tupiza on est resté deux jours à Tupiza qui est très très chouette cette ville enfin pas la ville mais les alentours qu'est-ce qu'il y a de chouette ? il y a un canyon là-bas, très très chouette c'est très beau, ça m'a rappelé tu sais l'Ouest américain justement C'est rouge, les terres sont rouges avec ces roches qui sont toutes effilées, toutes pointues. On a fait des vues de drone sublimes là-bas. C'était vraiment très chouette. À la base, il existe une balade en cheval là-bas. Mais pareil, on s'est dit que ce n'était pas sage pour moi. Et oui. Donc, ça a vraiment chamboulé tout notre voyage. C'est-à-dire que, alors oui, on a vu plein de familles sur Instagram le faire à cheval. Et ça avait l'air formidable. Mais non, on l'a fait à pied.

  • Speaker #1

    C'est bien aussi.

  • Speaker #0

    Voilà, on l'a fait à pied parce qu'au moins, c'était une valeur sûre. Je savais que je pouvais marcher. Donc, on est monté en tuktuk jusqu'à l'entrée de cette balade-là. Et on a fait toute la partie à pied qu'on pouvait faire. Alors, j'imagine qu'on peut aller beaucoup plus loin, mais on a vu vraiment des paysages super chouettes. Et puis, on est retourné ensuite sur la ville qui était notre point de départ. Donc, on a rencontré notre guide qui s'appelle Oshin, qui a été exceptionnel avec nous. Très, très belle rencontre. qui nous avait été conseillé par une famille, justement, Delphine et Vincent, donc du compte Instagram Fort en Backpack. Très chouette famille avec qui on discute souvent et aucun regret. Enfin, vraiment, il a pris soin de nous. Il a accepté aussi les particularités de notre famille, puisqu'on a un petit garçon, effectivement, turbulent, et qu'il l'a pris sous son aile. Et enfin, voilà, je les revois tous les deux marcher main dans la main. Et c'est marrant parce que tous les guides qu'on a rencontrés, on n'a pas eu besoin de dire qu'on avait un enfant qui était... différents entre guillemets, ou en tout cas qui avaient besoin d'attention, ils l'ont donné spontanément. C'est-à-dire, chaque guide qu'on a eu au Pérou, chaque chauffeur, a tout de suite vu parmi les 10 milliards de questions que leur posait notre fils, qu'il avait besoin de cette attention-là, et ont tout de suite eu cette patience de répondre, de le mettre au défi de certaines choses et de lui offrir une glace. Vraiment, ces rencontres-là, ça a fait tout notre voyage. Ça a été super chouette. et donc on a rencontré Oshina Tupidzai et on est parti pour 4 jours dans le sud-lipès avec lui et là c'est ça y est t'y es c'est ça ça y est on y est J'ai un peu peur parce qu'on sait que déjà le premier jour, c'est 8 ou 12 heures de 4x4. Donc j'ai un peu peur parce que forcément, la position qui m'est la plus pénible, c'est quand même être assise, même si ça va beaucoup mieux. Mais on décide d'être que nous. Alors on aurait pu prendre un couple avec nous. parce qu'en fait, ils peuvent accueillir 7 personnes. Mais on a décidé d'être que nous. Déjà parce qu'on ne pouvait pas imposer le rythme et le volume sonore de nos trois enfants à qui que ce soit. On n'est pas une famille avec des enfants parfaits. On n'est pas la famille parfaite qu'on voit sur Instagram. Nos enfants se disputent tout le temps.

  • Speaker #1

    Ils sont normaux, tout va bien.

  • Speaker #0

    Ils sont bruyants. C'est animé, on va dire, notre famille. Et puis, la deuxième raison, c'est qu'on voulait que je puisse m'allonger à certains moments. si jamais ça m'était trop pénible. Et j'ai eu besoin, franchement, à certains moments, de m'allonger. Et puis, ça a permis aussi cette liberté des enfants de passer de l'avant à l'arrière, de bouger, en fait. Ils avaient besoin, ils ont besoin de bouger. Enfin, honnêtement, je pense que c'est une épreuve pour n'importe quel enfant. Puis nous, on ne s'aide pas aux écrans. Donc, c'est vrai que 12h de 4x4, le premier jour est très long. En tout cas, quand tu pars de tout pizza, il faut vraiment avoir en tête, si tu as des enfants, que le premier jour est très long. Alors certains prendront l'option des films ou des choses comme ça. Nous, on s'est dit, vous regardez par la fenêtre, la télévision, elle est là. C'était incroyable. Et puis Oshin, il mettait de la musique. Il avait ses playlists spéciales français. Et nos enfants étaient comme des fous. Il y avait du soprano à fond dans la voiture. Le premier spot, on n'a même pas réussi à faire sortir nos enfants de la voiture. Ils chantaient à tue-tête dans la voiture. je crois que c'est la seule photo qu'on a de nous deux au Chili nous a pris tous les deux en photo devant le paysage parce que les enfants on entendait la voiture et puis ils avaient augmenté le son pendant que le guide était parti c'est génial c'était drôle écoute il leur a mis plein de musique puis il nous disait tu prends la main tu mets la musique que tu veux on lui disait mais mais mets-nous de la musique bolivienne mets-nous de la musique bolivienne et puis en fait il demandait aux enfants les enfants non non on veut ça on veut ça pas la meilleure musique que choisissent mes enfants ah bah Voilà, une première journée, beaucoup de route. On s'est arrêté sur deux, trois spots, mais vraiment beaucoup de route. On est parti peut-être à 8h et 9h le matin pour arriver à 20h le soir. C'est la plus grosse partie. Après, il y a beaucoup plus de pauses. Mais là, c'était vraiment des pauses photos. Tu t'arrêtes. Au plus, on a dû s'arrêter une demi-heure, une heure. Il y a quand même quelques arrêts. Mais la première journée, elle est prouvante. Il faut que tu accèdes au parc, en fait.

  • Speaker #1

    Alors, vous accédez au parc.

  • Speaker #0

    On accède du coup à notre premier logement, surtout.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il a de particulier, celui-là ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est soumère quand même, pour le savoir. Écoute, non, c'est confortable dans le sens où chacun son lit, etc. Mais il fait froid. Il fait très froid. Il fait très, très froid. Alors, on avait prévu, c'est-à-dire qu'on avait emmené dans nos bagages de quoi gérer le froid et le chaud. On avait même des petites chaufferettes, etc. Et puis, avant de partir, on allait au marché s'acheter des bouillottes. Et il nous a dit, au Chine, tous les soirs, on vous fera des petites bouteilles d'eau chaude, vous mettre dans le lit. On avait loué des sacs de couchage auprès de lui. Et on était chacun dans notre sac de couchage avec les bouteilles d'eau chaude, tout habillé avec les sous-vêtements thermiques, les vêtements. Et il fait pas chaud. T'as ton bonnet, ton tatou. Je saurais pas te dire, mais je pense qu'il fait 5 degrés dans la chambre. On est bien.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais par contre, tu vois, on avait une cuisinière avec nous. et elle préparait à manger le matin elle mettait dans des petits plats qui maintiennent au chaud et du coup quand on s'arrêtait même le midi en 10 minutes le repas était servi c'était génial et le soir du coup ils nous servaient une espèce de thé, de café etc et en attendant qu'elle prépare le repas et je pense qu'elle se levait à Valais j'imagine à 4-5h du matin j'imagine et elle nous préparait des petits déjeuners mais géniaux de roi Ah oui, on a eu des pancakes, s'il te plaît, dans le sud d'Ipèze. Non mais incroyable. Le troisième jour, je crois, le troisième matin, des pancakes. Le quatrième, elle avait fait un gâteau. Trop chouette. Franchement, on a très, très bien mangé. Et elle nous préparait pour le midi. Le midi, on s'arrêtait dans des lieux. Très vite, on a dit à Auchine qu'on n'aimait pas les gens. De manière générale, sur nos photos et sur les spots. En fait, on était tombés sur un endroit où il y avait... des français et des belges très très bruyants très très bruyants séchants typiques des français je crois et des belges aussi peut-être donc on les retrouvait le soir c'était sympathique de discuter avec eux en tout cas le soir autour d'un repas et des tables etc mais sur les sites et puis il y a aussi le côté instagram de celui qui restera le plus longtemps prendre sa photo etc nous on essaie de fuir tout ça et en fait il nous a dit il n'y a pas de problème vous serez seul tout le temps et on a été seul tout le temps waouh Tout le temps. On n'a pas eu une voiture quasiment avec nous de tout le temps. Alors effectivement, les autres arrivaient à 18h. Avec le temps de prendre une douche le soir, nous on arrivait, il était 20h, on passait à table. Mais en même temps, la douche à tout blie. Très vite. tu te fais une idée que pendant 4 jours, tu prendras des lingettes.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Donc non, c'était chouette parce qu'il a respecté ça. Tu vois, à un moment, on est arrivé sur un site où il y a des sources thermales, des espèces de sources d'eau chaude. Et on arrive et on voit tout le monde qui barbote. Là, on se dit, ça a l'air très agréable quand même, cette eau chaude. On n'a pas pris de douche depuis deux jours. Et puis, il nous dit, non, non, mais nous, on va aller au spot d'après. Et on lui dit, ah bon, mais il n'y a pas tant que ça de monde. Il me dit, non, mais ils vont arriver. Il y avait peut-être 5 ou 6, 8 personnes. Ils m'ont dit qu'ils vont tous arriver. Ils m'ont dit qu'ils allaient à un site qui s'appelle Laguna Verde. Ils m'ont dit qu'ils allaient voir, c'est magnifique. On va pique-niquer là-bas et on reviendra après. Ok. Et donc, on part à Laguna Verde. Et le spot est incroyable, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #0

    Il y a des espèces de volcans partout en toile de fond. Il y a celui-là qui a une couleur verte. Forcément, il porte ce nom-là. Alors, il n'était pas tout à fait vert. Il me dit qu'il faut attendre. pas assez de vent. C'est quand le vent se lève. Il me dit, ça va arriver. Restez là. Ça va venir. Après, il revient nous voir. Il fait, c'est pas le moment. Venez, on va manger. Vous remontez après, il sera vert. Il me dit, prenez plein de photos, par contre, parce que les gens vont arriver. Donc, on mange. Il me dit, allez-y, allez-y. Effectivement, il y a une histoire de météo, de vent. Et en fait, il est apparu vert. sublime. On a fait des photos incroyables. Et là, tous les 4x4 sont arrivés pour prendre leur déjeuner. Il a dit, c'est le moment où nous, on part. Et donc, on est retourné en arrière aux sources de chaudes et il n'y avait plus personne. Personne.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt d'avoir un guide parfait.

  • Speaker #0

    mais c'est ça et on les avait pour nous tout seul il m'a dit maintenant le lieu est à vous mais c'était tellement ça de se dire cette immensité ces paysages mais grandioses t'as des endroits, ils appellent ça les montagnes de Dali parce qu'on dirait que la montagne a été peinte ça aurait inspiré Dali vraiment les paysages sont incroyables invraisemblables tu passes d'un volcan à une lagune de sel avant même d'arriver au Salar t'en traverses d'autres pendant 4 jours tu passes d'un paysage à l'autre et nous on a été seul tout le temps Alors les gens me disaient, qu'est-ce que vous arrivez tard à chaque fois sur l'auberge ? Et on leur disait, pourquoi vous êtes là depuis quelle heure ? 17h, 18h, au pas de courbe. Et nous, jamais en fait, jamais Oshin nous a dit, allez, allez, on avance, jamais. Le seul moment où vraiment il aurait pu nous dire, on se dépêche, c'est parce qu'il ne faut pas louper le coucher de soleil sur le Salar le dernier jour. Mais même pas, parce que là, il avait prévu largement l'avance. Et le retard qu'on prenait, c'est parce qu'il dépannait sans arrêt les voitures des autres. Il était vraiment adorable. Mais donc les autres crevaient. tombé en panne. On l'a vu fabriquer un bouchon de réservoir avec un morceau de bois entre deux troupeaux d'alpagas. C'est vraiment invraisemblable. À chaque fois, on restait une demi-heure, une heure à dépanner. Mais nous, du coup, on avait tout ce temps-là pour apprécier et pour marcher. Moi, c'était important pour moi aussi que j'ai des moments pour marcher. Donc, ça a été idéal. On a vraiment vécu cette visite dans des conditions idéales. Mais il fait froid la nuit. Il faut vraiment... Je pense que tout le monde se le dit, mais il faut vraiment en avoir conscience. Il fait très froid la nuit.

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne bien, vous étiez quatre jours là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La première journée, c'est pour arriver jusqu'au parc. Et après, vous aviez des itinéraires différents pendant les trois jours qui ont suivi. Là, tu viens de nous décrire un peu les paysages que vous avez vus. Est-ce qu'il y a un point ultime dans ces trois jours ou en fait, c'est vraiment trois jours de parc avec une avalanche de paysages différents ?

  • Speaker #0

    Quand tu le fais dans ce sens-là, le but, c'est que le point ultime, ce soit le salaire de Yoni.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Après, il existe plusieurs boucles. Ils en proposent plusieurs. Et nous, tu vois, on avait tellement vu, justement, des trucs sur Instagram. On lui a dit, ça, on veut voir, ça, on veut voir, ça, on veut voir. Et il nous dit, il me dit, tu veux voir ça parce que tu l'as vu, mais ce n'est pas le plus beau. On dit, moi, je te conseille ça. Et effectivement, nous, on ne l'avait pas vu, ce qu'il nous proposait.

  • Speaker #1

    Alors, c'est quoi ça ?

  • Speaker #0

    Alors, il nous proposait une boucle qui passait par un endroit qui s'appelle Laguna Negra. et il nous le proposait pour deux raisons la première c'est parce que il trouvait ça plus beau qu'un endroit où tu vas et en fait il y a on appelle ça un arbre pétrifié en roche pétrifiée, on le voit souvent celui-là il dit je vais aussi vous emmener voir des roches pétrifiées mais il n'y aura pas l'arbre, il dit mais par contre vous verrez la lanomouna des gras et il dit le deuxième point important c'est que on avait discuté, on lui avait parlé du mal des montagnes de Loan et il nous a dit ça nous permettrait aussi la deuxième nuit de dormir à une autre auberge qui est moins en altitude et qui est plus confortable peut-être pour vous, pour une famille. Donc, il nous conseille comme ça et on a décidé vraiment de lui faire confiance. Et effectivement, du coup, la deuxième ou la troisième nuit, je pense que c'est la deuxième, pardon, la deuxième nuit, tu dors, on a descendu un peu. Là, on aurait dû dormir à 5200 mètres, on a dormi à 4007. Donc, ça change quand même énormément les choses d'être en dessous de 5000 mètres. et donc ça a changé le fait que Loan n'avait pas supporté 5000 donc monter au-dessus de 5000 ça créait quand même une angoisse pour moi qui était de me dire comment il va aller on passe 4 jours à 4500 à peu près Donc on a décidé de suivre son conseil et on a découvert Laguna Negra, qui est un site qu'on a trouvé incroyable, à la fois vu du ciel, parce que du coup on a cet avantage, c'est qu'avec le drone, on voit un petit peu à quoi ça ressemble du ciel, et vu d'où on était. On a trois enfants et on n'est que deux, donc il y a des choses que d'habitude on ne fait pas, parce qu'il faut leur tenir la main quand il faut un peu escalader, etc. Et Oshin a vraiment pris à cœur d'avoir toujours un enfant avec lui au bout de sa main, et donc du coup... Et quand ce n'était pas lui, c'était la cuisinière Valée qui s'occupait avec nous, nos enfants. Plus qu'un guide, ça a été nous, nous, quoi. Vraiment incroyable. Et tu vois, il y avait des endroits où c'était comme des mars de glace. Donc, ils les emmenaient faire du genre comme du patin à glace. Ils faisaient des glissades tous ensemble. C'était drôle. Et à cet endroit-là, il y avait ça. Il y avait des bars de glace. Il y avait des alpagas et des labas qui se baladaient. C'était vraiment incroyable. Et cette lagune toute noire, c'était un site improbable. On a pu monter en hauteur comme ça pour observer.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'était noir ? Ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    Alors, ça faisait sombre. L'eau n'est pas noire en soi. Mais en fait, c'est un peu boueux en dessous, donc à cet endroit-là. Et d'ailleurs, elle a plusieurs autres noms. Elle ne s'appelle pas que la gouda négra. Alors, je ne saurais pas te dire les trois autres noms. Mais elle fait beaucoup plus sombre que les autres parce qu'il y en a où elles sont vraiment turquoises ou blanches à cause... Tu sais, il y a une espèce de minéral là-bas qu'ils exploitent pour faire... Alors, je crois que c'est des pare-brises. Enfin, quelque chose de très dur. Un autre où c'est pour du savon. Enfin, il y a des... Il y a des minéraux comme ça qui font qu'il y a des espèces de lagunes toutes blanches. Et il y en a d'autres qui sont vraiment vertes, alors sans doute un peu plus acides aussi que d'autres. Tout dépend en fait des terrains. Et là, en fait, c'est vraiment un endroit où tu es comme de la boue. D'ailleurs, il y avait un endroit où il y a de l'eau, il n'y en a pas. Et puis, on arrive à cet endroit où il y avait de l'eau. Il dit, très bien, vous verrez le Big Five du Sud-Lipèze. Et donc, je dis, c'est quoi le Big Five ? Moi, je connais celui de Tanzanie, mais je ne connais pas celui du Sud-Lipèze. Il me dit, alors attends, est-ce que je vais te retrouver ? Il me dit, vous verrez des viscaches, qui sont des espèces de chiens de prairie là-bas, des lamas, des autruches, des vigognes, bien sûr. Et il nous a dit quoi ? Il dit... Il y avait un autre animal. Je crois que c'était le condor. Ou alors, il nous a dit peut-être le puma aussi.

  • Speaker #1

    C'est quoi tes vigognes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est comme des lamas. Tu sais, il y a plusieurs sortes de lamas. Enfin, plusieurs sortes de lamas, non, mais...

  • Speaker #1

    Ça ressemble à un lama.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus sauvage, c'est protégé aussi, d'ailleurs. Donc, on a vu des alpagas, bien sûr. On a vu tous les animaux qui nous avaient prédits, sauf le puma. Mais le puma, il nous l'a montré en pierre pétrifiée. Il nous a eu. Il nous avait dit, vous aurez un puma. Et en fait, c'est une roche qui a une forme de puma.

  • Speaker #1

    Bonan Ballon, il n'a pas menti.

  • Speaker #0

    Écoute, il nous a fait le big five. Incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Et il a réussi effectivement à nous amener pile au coucher du soleil. Il ne s'était pas gagné parce qu'il y a une voiture qui est tombée en panne. Donc, il nous a déposé à un endroit où on pouvait goûter des bières locales. Donc, on est très bien. Un baby-foot et des bières, on a attendu patiemment. Et il a été dépanné une autre voiture qui n'a jamais redémarré. Et on a fini les deux derniers points. Donc, c'est le Laguna Colorado. Et celui-là, il est… exceptionnel ah oui les flamants roses c'était le dernier animal que je t'ai pas dit parce que du coup sur cette lagune là il y a plein plein plein de flamants roses elle est rose aussi cette lagune donc en fait tu passes d'une lagune noire à rose à bleu à blanche c'est incroyable et Colorado c'est quoi du coup ? Colorado c'est plus rose pour le coup c'est une lagune qui abrite une colonie de flamants roses par milliers et tu peux faire toute une boucle alors tu montes un peu sur les hauteurs pour apprécier la vue un peu d'en haut sur le côté t'as comme un volcan c'est très très chouette et après tu te balades tout en bas et c'est vrai que nous quand on est arrivés il y avait 5, 6, 4, 4 on s'est dit ça y est, ils sont tous là mince, mais les gens repartaient donc nous on a commencé la boucle les gens repartaient, donc en fait ça a été et quand on en a discuté après avec les autres quand eux sont arrivés beaucoup plus tôt que nous il y avait une quinzaine de 4, 4 en fait donc nous non non il n'y avait pas beaucoup de monde sur le site pas du tout,

  • Speaker #1

    rien à voir

  • Speaker #0

    Non, il n'y avait vraiment pas beaucoup de monde. Quand nous, on a commencé la boucle, les gens étaient déjà sur le bas de la boucle. On a vraiment apprécié ce moment. C'était très beau. Les flamants roses qui volent au-dessus de la lagune, c'est improbable. Ma fille s'est arrêtée, elle s'est assise sur une pierre, elle a posé son menton sur son poing et elle était en pause. Elle l'a regardée et m'a dit c'est incroyable, maman ! On n'est pas au zoo, me dit mon fils. Je lui ai dit non, on n'est pas au zoo. Maman n'aime pas les zoos, elle ne t'emmène pas au zoo.

  • Speaker #1

    Elle voit la nature dans la nature.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça qui est vraiment chouette. Du coup, à chaque fois, ils nous mettent au défi de leur faire rencontrer d'autres animaux dans la nature. On échappera après un voyage en Afrique un jour. Mais là, le dernier point, c'était cette lagune-là pour finir ensuite au coucher du soleil sur le Salah. Et l'avantage, c'est que tu le fais du coup au coucher du soleil et au lever du soleil. Donc, tu arrives sur le Salah au coucher du soleil et on a vécu un moment improbable. Même lui a pris des photos de notre guide tellement c'était improbable. C'est-à-dire que le soleil s'est couché d'un côté, Et la lune s'est levée de l'autre. on a vécu un truc où devant nous le soleil se couchait et dans notre dos, en fait, nos enfants qui avaient froid étaient restés dans la voiture, toc à la vitre et nous dit Regarde maman, le soleil se lève de l'autre côté ! Alors on trouvait ça très improbable parce que du coup, ils se couchaient d'un côté et se levaient de l'autre. Et on lui dit Mais non, c'est un lever de lune ! Ah là là, ce moment où la lune se lève d'un côté pendant que le soleil se couche de l'autre, on s'est dit Mais on est en train de vivre un moment exceptionnel ! En plus, tu viens de rouler pendant ce désert de sel, c'est déjà incroyable. et à perte de vue le blanc c'est vraiment ce moment est magique après je sais qu'il y en a qui restent jusqu'à la tombée de la nuit pour faire des images avec des flammes des machins nous voilà on voulait vraiment privilégier pour le coup on savait que sur le dernier hôtel il y avait peut-être possibilité de prendre une douche et on voulait le confort des enfants donc on a dit nous on attend le coucher du soleil prends les photos du coucher du soleil et après on rentre au dernier hôtel le dernier hôtel c'est un hôtel de sel qui est tout en sel

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne au salard, vous avez donc roulé déjà dans ce désert avant d'arriver à ce point au coucher du soleil ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, tu arrives au bord du salard, bien seul coup, tu vois que tu commences à rouler sur le sel, et là, il t'emmène au milieu. Enfin, au milieu, non, parce que c'est tellement immense, t'es pas au milieu. Mais il t'emmène à un lieu où tout autour de toi, c'est blanc à perte de vue. Il s'arrête, et il s'arrête suffisamment loin des autres 4x4, parce que là, pour le coup, tous sont là, bien sûr. et là tu vois là il te dit le coucher de soleil arrive on est arrivé pile poil vraiment et on a senti qu'il speedait un peu parce qu'il a mis une bonne heure à réparer l'autre voiture et ils n'ont pas réussi et ils savaient ils savent que c'est leur le point ultime c'est que les gens veulent voir le coucher de soleil sur le salard c'est exceptionnel ok donc on s'est couvert on est sorti on a regardé le coucher de soleil sur le salard et ensuite on a rejoint notre hôtel de sel un hôtel de sel ça doit être dingue ouais tout en sel mais même les tables le lit c'est-à-dire avec le sel ils font des sortes de briques de parpaings et du coup, alors là où on avait quand même réussi à approcher nos lits dans certains hôtels pour tenir chaud, là c'est pas possible parce que du coup ton sommier c'est du sel mais on a eu plus chaud dans cet hôtel-là que dans les autres, il était mieux isolé et il y avait une douche chaude, incroyable personne n'osait y aller et quand on est sorti les gens nous ont dit mais elle est vraiment chaude je fais ah oui non seulement elle est chaude mais elle a de la pression et je m'étais lavé les cheveux je dis regardez du coup tout le monde a appris à sauter dans la douche parce que les gens ne pensaient pas qu'elle serait vraiment très chaude et en fait il y a une chaudière avec un système à gaz c'était laborieux à mettre en route mais on a tous pu apprécier une bonne douche chaude et avant d'aller se coucher mais pareil vraiment chouette chouette moment et Oshin nous demande ce soir là nous dit qu'est-ce qu'on fait demain matin ? j'ai dit bah nous on veut voir le lever de soleil sur le salard, j'ai un peu comme tout le monde forcément, il dit oui mais là faut se lever à 4h30 5h du matin, 4h30 je crois ça fait tôt pour les enfants et puis il me dit il va faire vraiment très très froid, je lui dis on a tout prévu on a les bouillottes, on a des petites chaufferettes d'hécatelons pour les mains de nos enfants, il dit non mais il va faire vraiment très très froid, le lever de soleil en fait tu peux aller le voir sur une île de cactus qui est au milieu du salard et des immenses cactus ils sont bien plus grands que nous ils font 2, 3, 4 mètres et tu te places sur cette île, tout en haut de cette île, et tu vois le lever de soleil sur le salat. Et c'est bête, mais une fois que tu l'as vu partout, tu te dis, je veux faire pareil, quoi. et puis tu vois c'est dingue parce qu'il y a plein d'endroits que tu vois partout et que du coup quand tu les vis pour de vrai tu te dis ah c'était un peu pimpé sur internet ou c'était le salaire pas du tout c'est tout aussi beau que ce que tu peux voir et j'ai dit ah non non les enfants on se lève au pire ils restent dormir dans la voiture et nous on monte quoi et il insiste un peu du coup on s'est dit bon on va demander aux enfants ce qu'ils en pensent et ma grande qui est une aventurière qui rit maintenant me dit ah non non moi je veux aller à l'île au cactus je veux voir le lever du soleil et les autres nous disent non non non on veut dormir les garçons ne voulaient pas donc on trouve un compromis qui est on vous obligera pas à sortir mais on y va et puis en fait arrivé là-bas on s'est dit mais c'est incroyable, on va les obliger à sortir on peut pas les laisser donc on a fait nos parents indignes vraiment ce jour-là on les a emmitouflés comme on a pu on les a pris dans nos bras, j'ai glissé des chaufferettes dans les chaussures et dans les gants et j'ai dit vous montez et en fait l'effort va vous réchauffer effectivement moi l'effort j'avais chaud de monter en haut mais on n'a pas réalisé en fait nos garçons sont tout fins tout venus et donc ils ont vécu froid donc je pense que pour eux ça a été le moment le plus pénible alors que pour nous ça a été le moment le plus magique donc se lever de soleil sur le désert de sel sur l'îlot cactus j'en garde un souvenir je pense à la vie et je pourrais le refaire, je le referais même malgré le froid, malgré tout ça tu y vas, t'as rien, t'as pas un chocolat chaud dans le ventre t'as pas un café pour ceux qui boivent du café on te réveille, tu te rases en plus nos chaufferettes, on s'est pas rendu compte mais ça fonctionne moins bien avec l'altitude et puis ils font un truc chaud pour les mettre en route donc on dit au chien, allume le chauffage à fond qu'on active les chaufferettes dans le chauffage on leur a glissé tout ça dans les poches ça a plus ou moins bien marché mais c'est vrai que notre plus petit a eu très froid et après, il voulait plus rentrer en voiture une fois qu'il s'était habitué au froid qu'il avait son chocolat chaud dans les mains parce qu'après une fois à un petit déjeuner sur des tables installées dans le désert de sel. Le lieu est tellement touristique qu'au pied de l'île aux cactus, ils ont construit des tables en sel. Et donc, chaque 4x4 s'arrête à une table. Et ils te dressent le petit déjeuner comme ça, avec un gros gâteau. On avait un gros gâteau au yaourt. En plein milieu du désert de sel, tu prends ton petit déj. Normal, j'ai envie de te dire. Et donc, il est resté dehors. Il a pris le petit déj avec nous. Notre plus grand, il s'est caché au fond de la voiture. Il a dit non, non, non, moi j'ai trop froid. mais après voilà c'est aussi la particularité de notre petit garçon il ressent tout tout tout très intensément que ce soit les émotions ou il a aussi une sensibilité tactile très très très importante donc je pense qu'il a eu très très froid mais il s'en souvient il n'en garde pas un mauvais souvenir donc on se dit est-ce qu'on a eu raison de vous forcer à aller là-haut il me dit oui ne serait-ce pour la photo de nous en famille tu vois on était là-bas tous ensemble c'était important pour nous non

  • Speaker #1

    c'était chouette bah alors il se passe quoi après après ce petit déj

  • Speaker #0

    Après ce petit déj, il nous ramène sur la ville de Wuyuni. Le salard de Wuyuni se trouve au proche de la ville de Wuyuni. Et Hoshi nous prévient. Il nous dit, je vous avertis, vous n'allez pas aimer. Wuyuni, c'est moche, c'est horrible. Je lui dis, tu nous dis ça parce que tu viens de Tupiza. Il me dit, non, c'est très pollué. Il me dit, je pense que le désert, le vent ramène énormément de pollution. Ou alors là-bas, ils sont très sales, mais c'est très pollué. Et effectivement, on s'arrête un peu avant Wuyuni. On a visité... Deux sites. On a visité le cimetière des trains. Il y a un endroit où il y a plein de trains qui restent. Ils ont fait une balançoire à l'intérieur. Et puis, il y a un artiste qui a construit, avec des morceaux de ferraille, des reproductions des robots de Transformers. Un truc improbable. Ça a plu à notre gamin. Donc, on a pris deux, trois photos là. Et puis, il nous dit, là, on rentre dans la ville. Effectivement, j'ai ce souvenir d'avoir des espèces de grillages sur les côtés. Une accumulation de plastique le long de ces grillages. Il me dit, tu vois comme c'est pollué ici. parce que c'est quelque chose on avait beaucoup discuté avec lui de cette sensibilité qu'on a avec la nature avec les dégâts que fait l'homme et nous aussi on voyage on s'estime déjà on a trois enfants on n'est pas très écolo donc on s'estime quand même pas les plus aguerris là-dessus mais vraiment ça nous a frappé de voir autant de pollution partout mais de ne pas pouvoir se baigner sans ramasser un morceau de plastique c'est quand même dingue et ça on l'a vécu au Mexique on l'a vécu un peu moins au Brésil parce que ils font attention sur les plages. Mais là, oui, au Pérou, on en a vu beaucoup. Et à cet endroit-là, il m'a dit, oui, je crois que c'est la pire ville pour lui, parce qu'il me dit, c'est omniprésent, ce plastique-là. Et effectivement, c'était fou, cette arrivée à Uyuni, ça nous a appris. On est redescendus, on était l'ascenseur émotionnel. On était au 10 000e étage avec le salaire d'Uyuni. Et là, boum, on arrive dans une ville qui fait un peu ville dortoir, en fait. C'est vraiment le point de départ de toutes les excursions dans le salaire. Donc nous, le but, c'était de partir vite, vite, vite de cette ville. On s'était quand même pris un hôtel, mais c'était juste pour se reposer avant un bus de nuit. On avait décidé d'emblée qu'on n'y resterait pas. Donc, Oshin nous a déposé vers 13h. On a mangé un truc vite fait. On avait pris un hôtel pour pouvoir prendre une douche et se reposer. Et là, consternation, douche froide, hôtel très, très froid. On a demandé un chauffage d'appoint parce que vraiment humide et froid. On a eu toutes les peines du monde à avoir 2-3 heures de sommeil. Et la douche... glacé. Mon fils, qui avait refusé de prendre sa douche dans le désert de Seine alors qu'elle était bien chaude, nous avait dit Non, non, non, moi je la prendrai dans un vrai hôtel demain. Et il était bien décidé. Du coup, je lui ai dit Maintenant, vas-y. Il s'est retrouvé sous une douche froide, le pauvre. Et on a tout de suite, tout de suite pris un bus de nuit pour retourner à La Paz. La question s'était posée entre La Paz et Cochabamba, une autre ville qui nous aurait permis d'aller sur un site où on voit aussi des traces de dinosaures. Ça nous tentait bien, mais on était tous éprouvés après ces 4-5 jours. On s'est dit qu'on allait à La Paz d'abord et on avise là-bas. est-ce qu'on continue en Bolivie ? parce que la question de l'Amazonie se posait encore est-ce qu'au contraire on part en Colombie ? puisque la question se posait sur quelle était la suite du voyage est-ce qu'on prolonge la Bolivie ? est-ce qu'on redevint en Colombie ? est-ce qu'on change tous nos plans ? donc on est retourné sur la Paz qu'on a visité sur deux ou trois jours on avait repris le même hôtel qui était très chouette on avait un appart hôtel en plein centre on a plus apprécié la ville cette deuxième fois comme quoi on a l'habitude d'être ensemble. Donc déjà, les peu de fois où on est séparés, moi, je ne suis pas sereine. Encore qu'on avait fait du shopping avec ma fille, c'était très chouette. Mais voilà, on a fait deux, trois achats qu'on n'avait pas pu faire. On avait fait du repérage, on va dire, avec ma fille. Donc là, chaque enfant voulait une trousse pour la rentrée scolaire. Ça commençait à se profiler pour eux qu'il allait y avoir un retour quand même. Donc, ils avaient leur petite trousse. en tissu typique de là-bas moi je me suis acheté un châle je m'achète toujours des boucles d'oreilles dans tous les pays où je vais donc j'avais repéré des petites boutiques donc j'avais été faire ce petit shopping là et puis on a visité d'autres quartiers aussi on a découvert un bar très sympa sur le thème de Harry Potter le truc improbable aussi ma fille était ravie Donc, on a passé deux jours sur la passe qui était nécessaire pour organiser la suite. Parce que dans ces voyages au long cours, il y a des pauses nécessaires purement organisationnelles. Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Parce que très régulièrement, tu te retrouves jusqu'à 2h du matin à soit moi alimenter notre compte Instagram, puisque du coup, je suis la plume derrière le compte BBFamilyTrip. Donc, j'alimente ça le plus possible en dehors de nos temps en famille. Donc, souvent, quand les enfants sont couchés, je me couche tard, pour le coup. Et puis aussi, c'est moi qui organise tout, ce qui est réservation d'hôtel, etc. Pour le coup, mon mari se laisse porter sur ce côté-là. Mais voilà, quand on loue des voitures, c'est lui qui conduit.

  • Speaker #1

    Voilà, chacun son truc.

  • Speaker #0

    Donc, voilà, la question se posait sur qu'est-ce qu'on fait ensuite. Et voilà, moi, j'avais mal. J'ai à nouveau commencé à avoir très mal. et je ne me voyais ni subir 4 jours en Amazonie dans des conditions un peu précaires ni aller en Colombie où les trajets sont très très longs c'était vraiment le point noir pour nous et là une heure de taxi ça devenait déjà pénible donc l'idée s'est imposée pour nous de retourner au Brésil puisque de toute façon notre vol de retour en France partait du Brésil on a commencé à étudier toutes les possibilités notamment de frontières terrestres puisque notre but c'était de prendre le moins de vols possible et bah c'était pas possible en fait d'avoir que des bus de nuit, couchette parce que du coup moi je ne pouvais voyager qu'à Longer en tout cas en majorité à Longer donc bah on a pris un ou deux vols, je sais plus, un vol je crois on a réussi à trouver un vol, La Paz Sao Paulo, et ensuite on a visité ou même pas, je crois qu'on a fait, si on a fait La Paz Sao Paulo et Sao Paulo on est monté tout au nord à Natal au Brésil et ensuite on est redescendu par voie terrestre jusqu'à Sao Paulo on a refait donc, après avoir fait le sud on a fait le nord

  • Speaker #1

    c'est magnifique le nord du Brésil c'était très très beau,

  • Speaker #0

    très très chouette ma fille si on lui demande elle nous dit j'ai surfé à Pipa c'est son souvenir j'ai surfé à Pipa, à Noël tu veux quoi ? je veux une planche de surf,

  • Speaker #1

    faut qu'on déménage oui parce qu'en Essonne elle va pas beaucoup l'utiliser et oui c'est compliqué,

  • Speaker #0

    alors en Bretagne elle pourrait quand on va en Bretagne elle pourrait et elle garde aussi le lever de soleil sur l'île au cactus comme quoi ce moment qui nous a marqué émotionnellement c'était très intense et elle ça l'a marqué aussi mais elle est plus grande plus aguerrie,

  • Speaker #1

    plus aventurière aussi je pense donc c'est mini moi c'est rigolo d'ailleurs on s'arrête là pour cet épisode et on se retrouve la semaine prochaine pour les coups de coeur et le guide pratique de Rose sur leur séjour en Bolivie Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com Merci. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galères ton voyage et mes reportages sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez vos de chouettes souvenirs en famille !

Description

Vous connaissez le syndrome Wanderlust ?

Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. Nous l'avons tous un peu par ici, non ?


C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 en solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventurier qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés.


Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana parce que oui, il y a un Copacabana en Bolivie, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le Sud Lipez et le fameux salar d'Uyuni. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de 3 mois en Amérique du Sud.


Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie.


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Transcription

  • Speaker #0

    Sous-titrage

  • Speaker #1

    Hello, hello ! Bienvenue sur Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux nadeaux de 14 et 18 ans et complètement accro aux voyages. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, abonnez-vous ! Les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on va parler itinéraire à pied, à vélo, en voiture, en camping-car, tour du monde et même expatriation. Les parents voyageurs vous raconteront leurs activités avec les enfants, les bonnes adresses pour goûter les spécialités du coin, les galères à éviter, et vous donneront une idée de budget. Je partirai également sur les routes pour vous proposer des reportages entre récits, témoignages et interviews. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. On se retrouve aussi sur Instagram à famillevoyage avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail. Fais maison ! Alors merci à tous ceux qui l'ont déjà fait, et pour les autres, je compte sur vous ! Allez hop, nouvelle conversation ! Vous connaissez le syndrome Vanderlust ? Mais si, ce besoin irrésistible de partir pour de nouvelles destinations en ayant toujours le prochain voyage en tête. C'est en tout cas un syndrome que Rose, grande voyageuse depuis ses 20 ans en mode solo, sac à dos et guide papier, aime à entretenir. Impossible pour elle de ralentir le rythme donc, même si son mari est moins aventuré qu'elle, les voyages en famille se sont enchaînés. Nous allons faire une pause aujourd'hui sur leur escapade en Bolivie avec leurs enfants de 9, 7 et 4 ans. Ils ont parcouru ce beau pays en commençant par Copacabana, puis La Paz, Sucre, Tupiza, le sud d'Ipèze et le fameux désert de Lune. Un émerveillement du début à la fin au cœur d'un voyage de trois mois en Amérique du Sud. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Rose en Bolivie ! Hello Rose !

  • Speaker #0

    Salut !

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, ça va.

  • Speaker #1

    Où est-ce que tu te trouves ?

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, je suis en France, donc chez moi, j'habite en Essonne.

  • Speaker #1

    Avant de partir en Bolivie, est-ce que tu peux nous présenter la voyageuse que tu es ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Donc moi, je suis rose, j'ai 41 ans. On a encore le droit de le dire, je crois, à cet âge-là.

  • Speaker #1

    Mais à tous les âges.

  • Speaker #0

    Et je voyage à tous les âges, c'est vrai. Et je voyage depuis plus de 20 ans, je dirais. Alors, mon premier voyage, c'était, j'avais peut-être 20, 21 ans. Et j'avais décidé de partir en Afrique en humanitaire pendant mon école d'infirmière. Et en fait, j'ai vécu un voyage, j'avais jamais pris l'avion avant, et j'ai vécu un voyage en immersion. magnifique, enfin vraiment, depuis ce jour je me suis piquée du voyage. Je travaillais dans une maternité, puis dans un dispensaire de brousse, on était hébergé chez des sœurs, j'allais au marché, je cuisinais avec la cuisinière, c'était vraiment de l'immersion, de la découverte complète. Donc après j'ai fait quelques petits voyages en séjour tout compris, tu sais comme on fait avec ses copines, et puis du coup je ne m'y retrouvais pas du tout, ça n'allait pas du tout. Donc j'ai fait l'Égypte, le Maroc, la Tunisie, des petites choses comme ça, et j'ai dit non, non, non, ce n'est pas du tout ça que moi je veux revivre. Et donc, ça doit être en 2007, j'ai pris mon sac à dos pour partir en Thaïlande, un mois, toute seule. Je n'ai jamais été seule pendant ce voyage. J'ai rencontré plein de monde. Et depuis, c'est resté. Ça a été un mode de voyage que j'ai adopté, que j'ai gardé et que j'ai initié à mon mari et puis ensuite à mes enfants. Pour moi, les enfants n'étaient pas un frein au voyage. Au contraire, je voulais vraiment absolument leur faire découvrir. le voyage façon road trip, sac à dos. Alors maintenant, un peu plus valise à roulettes parce que mon dos ne me supporte plus le sac à dos. Mais voilà, en mode road trip et en mode découverte, sans filigrane, sans itinéraire vraiment tout tout formé, encore que quand tu pars que trois semaines, un mois, tu es obligé. Mais sur plus longtemps, voilà, en se laissant porter. C'était ça qui est important pour moi.

  • Speaker #1

    Quand est-ce que vous êtes allée en Bolivie ?

  • Speaker #0

    On est partie cet été. Alors, on est partie sur un projet initial de six mois en Amérique du Sud qui, finalement, pour des raisons de travail, c'était... C'est plus facile pour moi, je travaille dans la fonction publique, donc je peux prendre une dispo ou je peux prendre plus facilement une coupure. Donc j'avais de quoi poser trois mois de congé et ensuite trois mois de sans-solde, dispo, enfin voilà, tous les arrangements étaient possibles. Mais l'employeur de mon mari, par contre, qui est dans le privé, ça a été plus compliqué. Donc ça se transformait en trois mois. Et donc trois mois, il a fallu faire des choix. Et on a décidé de faire, alors il y a l'itinéraire de base et puis il y a l'itinéraire final. On a décidé en tout cas de commencer par la porte d'entrée du Brésil, qui était la moins chère et qui n'était pas du tout le pays qu'on souhaitait faire à la base. puisque effectivement le but en Amérique du Sud c'était pour nous Argentine, Pérou, Bolivie à la base et du coup nous aurons fait Brésil, Pérou, Bolivie et sur la fin on ne savait pas trop et puis il y a eu beaucoup d'embûches beaucoup de galères pendant ce voyage et du coup on est retourné au Brésil à la fin pour faire une autre partie parce que ce pays nous a surpris ça a été un énorme coup de cœur et donc on a souhaité y retourner pour se reposer parce qu'on a aussi accusé pas mal de fatigue quand même pendant ce voyage Ce sont des destinations qui sont éprouvantes. Donc on a ressenti le besoin de se poser. On a choisi de se poser à la fin au Brésil. Donc la Bolivie est venue vraiment au milieu de ce parcours de trois mois.

  • Speaker #1

    Quel âge avaient les enfants à l'époque ?

  • Speaker #0

    Alors ils avaient, ils ont toujours 9 ans, 7 ans et 4 ans.

  • Speaker #1

    Comment tu as organisé le voyage dans sa globalité, pas simplement la Bolivie ? Comment tu te renseignes ? Comment tu décides de tes itinéraires ?

  • Speaker #0

    Écoute, avant, j'étais beaucoup dans mes programmations de voyage avec le guide de l'Only Planet, et puis des cartes, et puis le feeling des rencontres aussi, des conseils des locaux sur place. Là, c'est vrai que ce qui change de mes voyages précédents, c'est que ce voyage, on avait programmé de le faire il y a déjà un an. Et dans sa programmation, j'avais dit six mois, on devait faire le Mexique, on devait faire pas mal de destinations. D'ailleurs, on devait arriver par le Mexique. Et puis au dernier moment, catastrophe, on n'a pas eu nos accords. Donc on est parti l'année dernière un mois au Mexique et on a reporté d'un an. Et donc dans cette organisation, on avait commencé à regarder sur Instagram et à créer notre compte Instagram. Et on a découvert une communauté de voyageurs super. Et on a eu plein, plein de gens qui nous ont conseillé sur des itinéraires. Et puis voilà, on en a pris, on en a laissé, puisque le but n'était pas forcément d'avoir le voyage de tout le monde non plus. Mais malgré tout... on se retrouve quand même, voilà, on a fait quelque chose de hyper classique au Mexique, tout en réussissant à éviter les touristes, ce qui est un peu notre challenge à chaque fois, on est un peu sauvage sur ce côté-là. Et là, pareil, on a vraiment suivi pas mal de conseils de voyageurs, mais... mais aussi notre instinct, ce que nous conseillait nos hôtes. Voilà, alors après, ce n'est pas possible de programmer trois mois comme on programme des vacances. Nous, d'habitude, on part trois semaines, on part un mois. Et ce que je fais sur trois semaines, un mois, généralement, je réserve tous mes logements. Voilà, notre vol aller-retour et les logements. Et puis, pour se rassurer, en fait, ça nous est quand même arrivé une ou deux fois de se retrouver à 20 heures du soir dans une ville pas très sécure avec nos enfants sur le trottoir. Intéressant, c'est dit, c'est... Maintenant qu'il y a les enfants, en fait, on est un peu plus dans l'organisation. Exactement. Alors qu'avant... je partais avec juste un billet, une île d'hôtel et puis on y va. Donc là, généralement, on prévoit. Ce qui s'est passé pour ce voyage, c'est qu'on avait prévu les trois premières semaines au Brésil. D'autant qu'on nous avait tellement dit que c'était insécure, que le Brésil, c'était compliqué, qu'on s'en fait toute une histoire. Mon mari, qui est moins aventurier que moi, me disait, Oh là là, tu es sûr ? Rio, Sao Paulo ? Il me dit vraiment… Et j'ai dit, écoute, on va sur cette partie-là prévoir tous les logements itinéraires. et la sortie vers le Pérou, puisqu'à la base, on avait décidé de passer par l'Argentine et de remonter Argentine-Pérou-Bolivie. On ne voulait faire que des frontières terrestres. C'était aussi le but de partir trois mois. C'était de rentabiliser à la fois la dépense financière, mais aussi écologique de l'avion. Donc, on voulait passer des frontières terrestres, mais bon, on a dû enlever l'Argentine. Et donc, on a pris un vol après entre les chutes d'Iguazú, donc on a fait Brésil et côté Argentine, et le Pérou. Et là, après, on a passé par contre des frontières terrestres. Donc, les trois premières semaines étaient organisées. Je savais où on allait. On changeait au fur et à mesure parce que c'est des réservations qui, la veille, tu peux annuler, écourter d'une nuit ou changer. Mais sinon, voilà, on avait le fil pour les trois premières semaines. Ensuite, j'avais les villes point de chute au Pérou, mais rien ne s'est passé comme prévu. Et donc, heureusement que je n'avais pas en tête un truc trop défini.

  • Speaker #1

    Est-ce que t'avais des envies particulières, là plus précisément par rapport à la Bolivie, que ce soit pour vous, adultes, ou par rapport aux enfants ?

  • Speaker #0

    Alors, la décision de partir en Amérique du Sud, c'était pour les paysages grandioses que l'on voit en Bolivie et au Pérou. Donc, le but ultime, c'était le sud de l'Ipès en Bolivie. Enfin, on a vraiment hésité. J'ai eu un gros problème de dos pendant le voyage et du coup, il a été question à un moment de rentrer. Et ça aurait été un échec cuisant si je n'avais pas vu le sud de l'Ipès. Donc, j'ai dit, mais en fauteuil roulant ou en rampant, mais j'y vais. Donc, on y est, on y reste. Donc, on a tout fait pour que cette partie-là arrive parce que c'était… Alors plus mon rêve que mon mari, j'ai beaucoup de chance, me suit dans toutes ses aventures au bout du monde. Mais ça reste son coup de cœur à lui aussi. C'est vraiment grandio. Je pense que maintenant, il y a un avant et un après. C'est-à-dire, on a vu le sud d'Ipèze, on va toujours dire est-ce que c'est aussi beau que le sud d'Ipèze ou pas. L'Ouest américain est assez grandiose comme ça. Je pense que c'est assez comparable, je trouve, à ce qu'on a pu voir. mais encore un autre style. C'était vraiment magnifique. Après, pour les enfants, c'était notre plus grande angoisse quand même. C'était ce lieu-là, justement.

  • Speaker #1

    Ne spoil pas, on ira. Tu nous raconteras tout ça quand on y sera. Quel a été, au final, même si ce n'était pas ce que vous aviez forcément prévu ou de toute façon, ça s'est fait au fur et à mesure, mais quel a été votre itinéraire, celui que vous avez vraiment vécu en Bolivie ?

  • Speaker #0

    Du coup, en Bolivie, on y est entré par la frontière terrestre, donc par le Pérou. Donc, on est arrivé par le lac Titicaca. On a fait quelques jours Copacabana. Donc, après avoir fait Copacabana au Brésil, on a fait Copacabana en Bolivie.

  • Speaker #1

    Mais j'ai découvert qu'il y avait un deuxième Copacabana. On ne m'avait rien dit.

  • Speaker #0

    Tu as vu ? Ce n'est pas le même style.

  • Speaker #1

    Ah bah mince !

  • Speaker #0

    Je ne te spoile pas, mais ce n'est pas le même style. Ensuite, on est remonté sur La Paz, qui est... capitale de très très haute altitude, puis la ville de Sucré. Nous avions en tête à la base de faire une semaine en Amazonie, Bolivienne, ce qui n'a pas pu avoir lieu, puisqu'on a été directement dans le sud de l'Ipès, tant que ma santé me le permettait. Et on s'est dit, on verra après le sud de l'Ipès, si on va en Amazonie, ce qu'on n'a pas fait. On a préféré calmer le jeu. Donc on a fait ces étapes-là, on est retournés, on a fait une boucle, on est retournés sur la Paz ensuite.

  • Speaker #1

    Quand vous arrivez en Bolivie, vous étiez déjà en voyage avant, mais c'est quoi vos premières impressions ? C'est quoi les paysages, le contact avec les gens ? Vos premiers pas en Bolivie, ça se passe comment ?

  • Speaker #0

    Du coup, quand on est arrivé en Bolivie, on était dans le bain, je dirais. Ça ressemblait beaucoup au Pérou. Effectivement, ça faisait un mois qu'on vagabondait au Pérou, qu'on prenait des bus de nuit, qu'on était dans l'ambiance vraiment péruvienne. Et du coup, le passage en Bolivie ne nous a pas perturbés, si ce n'est qu'on a trouvé des gens un peu plus froids qu'au Pérou, en tout cas au départ. Mais je pense que Copacabana, ce n'est pas forcément la ville la plus avenante. Très touristique, certainement. et du coup voilà c'est vrai que j'ai ce souvenir d'essayer de sortir de ma barque sur le lac Titicaca et de m'attendre à ce qu'on me tende la main mais pas du tout pas du tout ce bolivien m'a ignorée mais complète et du coup je me suis dit mais qu'est-ce qu'ils sont froids ici comparé au Pérou et en fait par la suite beaucoup moins c'est coloré c'est comme au Pérou très coloré ces boliviennes avec leur grande robe leur chapeau toutes ces couleurs les odeurs les marchés C'était dans la continuité du Pérou. C'était vraiment très chouette. Mais on avait quand même un standing de logement par rapport aux enfants qui fait qu'on n'était pas aussi près. Au Pérou, on a été chez l'habitant, alors qu'en Bolivie, on ne l'a pas fait. Donc, on n'était pas aussi près des habitants et des locaux qu'on l'aurait voulu. C'est resté, malgré tout, je dirais, un contact de touristes à locaux. C'est difficile, je pense, aujourd'hui d'avoir ces rapports que j'ai connus il y a 20 ans, effectivement. en Afrique ou dans d'autres pays, ça reste quand même basé sur le tourisme, les rapports. Donc, à moins d'être solo en sac à dos, je pense que c'est encore possible, vraiment chez l'habitant. Mais là, voilà. Du coup, c'est resté des rencontres dans le cadre d'un voyage touristique, on va dire.

  • Speaker #1

    Mais sympathique.

  • Speaker #0

    Ah, super. Franchement, très chouette. Et puis, on a rencontré aussi des familles autour du monde pendant ce voyage. Donc, non, non, très chouette. Très chouette moment, ces quelques semaines au Pérou. Et en Bolivie, pardon. Mais oui, plusieurs destinations.

  • Speaker #1

    Alors, on va te suivre dans cet itinéraire. C'est quoi l'atmosphère au lac Titicaca ? Tout le monde connaît ce lac, on l'a tous étudié, on a tous gloussé en entendant pour la première fois le nom de ce lac à l'école. Mais ça ressemble à quoi ?

  • Speaker #0

    Écoute, ce lac, il a la particularité d'être très très haut, c'est surtout ça. Et donc, en fait, on a eu quelques déboires, on va dire. Alors, pas tant du côté bolivien, mais déjà du côté péro. En fait, avant d'arriver au lac Titicaca, on a fait une ascension sur un site péruvien qui s'appelle Palcoyo, pour voir les montagnes aux sept couleurs, sur un site un peu moins connu et du coup un peu moins touristique, toujours pareil, on essaie d'éviter. Et donc là, on va frôler les 5000 mètres. Et ça a été pénible, vraiment, c'est très court comme ascension. Attention, ça dure 40 minutes. un pas après l'autre, c'est très très pénible l'effort qu'il faut faire. Et mon loulou, là, de 7 ans, se sentait pas bien et je lui ai dit, écoute, on va y arriver, un pas après l'autre, on va y arriver. Et en fait, le soir venu, mal des montagnes, vraiment, il était très très mal. Ça va que je suis infirmière, sinon je pense qu'on aurait dû aller aux urgences. Il était pas bien du tout, du coup, on est restés 3-4 jours bloqués, on aurait dû aller dans une famille au bord du lac Titicaca, puisque effectivement, c'est un peu l'expérience que tout le monde vit. Je pense que ça reste touristique malgré tout. Donc on l'a pas fait. Et on est restés dans un hôtel à attendre. de voir s'il allait respirer mieux et s'il allait mieux. Il n'était vraiment pas bien du tout. Et donc, on arrive en Bolivie, sur le lac Sikaka, avec ce petit garçon qui vient d'avoir trois jours de mal des montagnes très, très intense. Donc, on y va en douceur. Arrivé à Copacabana, on a pris un hôtel confortable pour le coup, très original, très sympa. On a rencontré son propriétaire qui est d'origine suisse, si je ne me trompe pas, qui parlait français, allemand, plein de langues, et qui construit lui-même des maisons très originales sur le bord du lac Ticaca. Donc on s'est reposé là et on a fait une excursion sur Isla del Sol, qui est une île vraiment à 30 minutes de bateau de Copacabana. et là on a fait une rando mais pareil plus calme que celle qu'on aurait voulu il est possible cette île de rejoindre enfin de se faire déposer au nord et de descendre jusqu'au sud et en fait tu as un temps qui est restreint parce qu'entre le premier bateau qui te dépose au nord et le dernier bateau qui part au sud et donc on s'est dit bon il va mieux est-ce qu'on se le tente et en fait ce matin là c'est même pas lui qui a posé problème c'est le plus petit de 4 ans qui a dit aujourd'hui je ne marcherai pas et qui nous a dit ça d'un air très très très décidé à ne pas marcher et à 4000 mètres d'attitude porter ton enfant de 4 ans tu réfléchis à deux fois donc du coup on a fait Isla Delson mais on a été au sud et on s'est dit on va faire jusqu'à mi-chemin on va quand même aller sur la route des crêtes et c'était magnifique je conseille à tout le monde de faire la rando cela dit les familles qu'on a croisées qui ont fait la rando l'ont fait un peu au pas de course en nous disant qu'effectivement c'est court en temps mais nous aller-retour ce jour-là a quand même fait 8 km donc c'est pas rien pour un petit garçon qui ne voulait pas marcher et il a marché et il a marché et il a marché à 4000 mètres d'altitude c'est ce lac qui est très haut et quand on est démarqué au sud il faut monter sur la route des crêtes et c'est ça qui est la particularité je pense de la Bolivie c'est que c'est une destination qui est éprouvante à cause de l'altitude pas tant du froid en journée la nuit c'est autre chose mais pas du froid en journée. Il fait vraiment bon. Comme on était plus haut du soleil, je ne sais pas, on avait chaud. Mais en tout cas, il fait vraiment bon. Mais c'était magnifique. En tout cas, cette partie du lac Titicaca, Isla del Sol, la balade sur le lac Titicaca, Copacabana en lui-même, il y a énormément de jeux aquatiques qui sont sur le lac. Alors du coup, ça dépayse un peu le truc. C'est assez spécial. Mais nous, on a des enfants, donc on y a trouvé notre compte aussi. Ils étaient ravis de faire de la bouée gonflable. Écoute, ça leur a fait la journée. Et surtout qu'en voyage comme ça, on leur demande beaucoup. Enfin, on essaie de jamais oublier que c'est notre choix, à nous, d'aller dans ces contrées lointaines et de marcher 10-15 bornes par jour. Ce n'est pas forcément le leur, même s'ils nous suivent, ils passent d'excellents moments. Et du coup, on alterne. Activité enfant, activité adulte, on essaie de faire en sorte qu'ils y trouvent leur compte. Donc, quand il y a des bouées gonflables à même pas un euro le tour, allons-y.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai trois questions par rapport à ce que tu viens de nous dire. Un, je n'arrive pas à bien comprendre, mais j'aurais pu prendre une carte. Le lac Titicaca par rapport à Copacabana, c'est à côté ? J'ai l'impression que c'est à côté quand on parle.

  • Speaker #0

    Copacabana est au bord du lac.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ok, très bien.

  • Speaker #0

    Tu vois, notre hôtel était à 100 mètres du bord du lac.

  • Speaker #1

    Ok, donc c'est beaucoup plus clair maintenant. Tu parlais d'hôtel original et de maison originale. Donc évidemment, en quoi c'est original ?

  • Speaker #0

    c'était je saurais même pas t'expliquer écoute c'était entre la soucoupe volante et ah ouais non c'était un hôtel alors je sais plus il s'appelle Las Olas et si tu veux il construit ses cabanes il y en a qui sont en hauteur un peu dans les arbres il y en a elles sont très originales elles sont oranges il y en a qui ont des formes rondes et en fait elles sont en étage donc nous on avait une petite résidence sur trois étages ce qui fait que sur le dernier étage il y avait juste un canapé et un poêle mais on avait vu sur tout le lac Titicaca À l'étage inférieur, on avait notre cuisine et notre chambre à nous deux avec mon mari. Et au deuxième étage, il y avait les lignes de mes enfants, mais qui étaient dans des espèces de barques de bateaux. C'était un truc qu'on n'a jamais vu ailleurs. À l'extérieur, on avait notre terrasse. Il y avait des poules, il y avait des lamas, il y avait des alpagas. Mes enfants étaient au bonheur là-bas. Il y avait plein de jeux de société. Ils nous amenaient des monopolis, des jeux d'échecs. J'ai un petit garçon qui est fan d'échecs. Vraiment, on a eu une petite bulle qui était très chouette. Cet hôtel avait un coût comparé aux autres, mais on avait cette pause-là qui était nécessaire vu ce qui nous attendait après vis-à-vis du mal des montagnes qu'avait eu notre loulou. C'est un coup de chance. Il nous a dit qu'il avait réservé une demi-heure après une annulation. Donc, enfin...

  • Speaker #1

    Et comment tu l'avais trouvé ?

  • Speaker #0

    Peut-être que je l'avais vu sur Booking ou je ne pense pas l'avoir vu sur un compte Instagram. Je n'ai pas le souvenir d'avoir vu et de me dire Ah, tiens, je suis là Non, j'ai vu les photos sur Booking et j'ai dit Mais qu'est-ce que c'est original ? C'est quoi ces maisons ? Mais tu sais, avec des vitraux colorés de partout. Enfin, vraiment très original. Et sur les hauteurs, on avait vu sur toute la baie de Copacabana. parce que c'est aussi une baie du coup mais c'est pas la même c'est pas la même et aucun regret on a aimé les contacts avec ce monsieur qui était toujours perché dans son âme en train de construire la prochaine cabane enfin c'était oui un logement parce que c'était pas des cabanes et puis voilà ce poêle là le soir venu c'était très très bienvenu donc non vraiment une vraie pause sympa je sais plus si je crois qu'on a même prolongé d'une nuit on devait rester deux on est resté trois alors que Copacabana était pas du tout la ville où on souhaitait rester Mais on était bien. Et puis, les trois, Loulou était en train de récupérer du sommeil aussi parce qu'on dormait bien, les lits étaient confortables, ce qui n'est pas le cas partout. On avait chaud la nuit. On a eu souvent froid la nuit, même au Pérou. Il y a des logements où vraiment, les vitres ne sont pas du tout... Enfin, c'était en plein air. Il fait un petit 3 degrés dehors. Non, non, il fait froid la nuit. Donc là, on était bien. On a vraiment... un bon souvenir, mais ce n'est pas la ville de Copacabana, il n'y a pas grand-chose à faire. Hormis aller sur Isla del Sol, il n'y a pas grand-chose à faire.

  • Speaker #1

    Et ce fameux mal des montagnes, est-ce que tu peux nous dire rapidement, ce n'est pas le but de faire une consultation en ligne, mais ça peut arriver à d'autres parents, comment ça s'est déclaré et comment tu as traité ce mal des montagnes par ta formation sans aller aux urgences ?

  • Speaker #0

    On a quand même hésité à aller aux urgences. On était limite. Après, quand on part sur cette destination-là, il faut emmener de la coca. Ça déjà, en homéopathie. Nous, on avait de la coca en homéopathie sur nous. Je lui en ai donné avant, pendant le trek et après. Et il faut beaucoup boire. Déjà, ça, c'est les deux choses. Ce n'est pas forcément les parents qu'il faut alerter. C'est que tout le monde peut avoir le mal des montagnes, que ce soit... un adulte, un enfant. Nous, notre petite, 4 ans, on l'appelait le petit cabri. D'habitude, on l'appelait le petit chat, et là, on l'appelait le petit cabri. Il courait partout, même à 4000 mètres d'altitude. Aucun problème pour lui. Quand on lui disait qu'il fallait prendre l'homéopathie, la coca, il prenait parce que c'était sucré. Moi, qui suis très asthmatique, j'angoissais beaucoup et je n'ai pas eu le mal des montagnes. J'ai eu beaucoup de mal à respirer en altitude, mais pas le mal des montagnes. Non, nous, Loulou, on a su qu'il a fait un mal. Déjà, il a commencé à somnoler dans la voiture quand on est rentré. très très somnolent alors qu'on a un petit garçon qui a un trouble du comportement donc qui est très très hyperactif donc du coup déjà on a tout de suite vu qu'il avait un comportement pas normal il ne parlait plus et il dormait beaucoup ce qui n'est absolument pas normal pour ce petit garçon et puis le soir venu j'ai vu qu'il avait du mal à respirer il a le visage qui a complètement gonflé donc c'est pour ça que je te dis qu'on était limite quand même il avait vraiment les joues toutes gonflées quand on lui demandait tu vas aux toilettes il n'arrivait même plus à aller aux toilettes il n'était pas bien du tout je lui ai dit il faut que t'ailles faire un pipi il voulait pas et puis voilà le fait qu'il était les mains gonflées les lèvres toutes bleues il était vraiment les lèvres toutes bleues donc j'ai dit bon on est limite j'ai regretté de pas avoir tu sais j'ai un petit saturomètre là ce qu'on met au bout du doigt pour prendre la saturation j'en ai un à la maison je l'ai pas emmené j'en ai un pour moi parce qu'en cas de crise d'asthme j'hésite toujours à aller aux urgences et du coup j'attends d'avoir une les infirmiers ont dit une sade dans les chaussettes tu vois un chiffre vraiment très très bas et je me suis dit oh là là si je l'avais mais en même temps je pense que si je l'avais eu j'aurais vu que mon fils avait vraiment une saturation très basse et je serais allée aux urgences. Mais là, on a appelé le chauffeur qui nous avait déposé à la ville qui était au bord du lac Titicaca au Pérou. On lui avait dit qu'on était inquiets pour notre petit garçon et il a pris des nouvelles. Les gens sont vraiment très chouettes là-bas. Que ce soit les guides, les chauffeurs qu'on a rencontrés, on a lié vraiment des liens sincères et très chouettes et pas que basés pour le coup sur le tourisme. Enfin, on a nos guides qui nous ont emmené leur frère qui était médecin pour prendre soin de nous. Enfin, c'était chouette. On a eu plein de péripéties médicales quand même, celle-ci étant l'ultime. Et donc, il nous a appelés. Il nous a dit comment va Loan. On lui a dit écoute, là, voilà, il me dit envoie-moi une photo de comment il est. Parce que vraiment, je lui dis qu'il est gonflé, lèvre bleu. Il me dit ça fait peur. Il me dit ah oui. Il me dit là, on est sur un mal des montagnes. Est-ce qu'il boit ? Je dis oui, j'arrive à le faire boire. Est-ce qu'il prend de la coca ? Il me dit oui. Il me dit écoute. tu me dis, tu m'appelles jour et nuit, je vous emmène à l'hôpital s'il y a besoin, je vais contacter un ami à moi qui est médecin, on vient vous voir en consultation demain à l'hôtel s'il faut. Nous, on a parlé avec l'hôtel qui nous a dit, vous prolongez le séjour, on va s'arranger, on va libérer. On avait deux chambres et ils ne pouvaient nous en garder qu'une. Ils ont accepté qu'on soit tous dans la même chambre pour qu'on puisse rester sur place. Et puis, on a attendu et on a fait une vraie pause. Et la solution normalement, c'est de redescendre. Donc là, on était descendu de 5 000 à 4 000. L'ultime décision, c'était est-ce qu'on reste là et est-ce qu'il s'en sort là ? et qui tient à 4000, où est-ce qu'on redescend ? Le problème de redescendre, c'est qu'en Bolivie, ce n'est pas facile et que ce n'était pas prévu. C'était plutôt prévu qu'on remonte et pas qu'on redescende. Donc, il fallait absolument qu'il arrive à s'acclimater à 4000. Donc, à part le temps, il n'y a pas grand-chose à faire. Il y a des médicaments qui existent, mais voilà, là... Il semblait aller mieux, je dirais, de 12h en 12h. Et donc, on a attendu. Il s'est remis à manger, il s'est remis à marcher, il s'est remis à avoir une coloration qui était normale. Et puis, au fur et à mesure, on s'est dit, allez, on va essayer d'avancer en Bolivie. On est rentré en Bolivie et c'est aussi pour ça qu'on a dit, on reprend trois jours de repos. où là, effectivement, on avait le chauffage, où l'eauade remangeait, et on s'est dit, bon, allez, maintenant, est-ce qu'on tente ? On va à La Paz. La Paz, on monte un peu, c'est pour ça. Donc, on a avancé, et c'était l'avantage de ne rien avoir de prévu, c'est-à-dire que là, on était vraiment dans un rythme que connaissent un peu les tours du mondiste, c'est-à-dire que sur un mois, on prévoit, on a un vol retour. Là, en soi, notre vol retour était deux mois plus tard. Enfin, on n'avait pas de... de contraintes, si ce n'est, à un moment ou un autre, de se retrouver à Sao Paulo pour prendre notre vol retour. Mais il n'y avait pas d'autres contraintes. Donc on s'est dit, on prend le temps qu'il faut. Le but, c'était le sud de l'Ipèze. Le sud de l'Ipèze, il faut à nouveau aller frôler les 5000.

  • Speaker #1

    Donc il vaut mieux qu'il s'acclimate.

  • Speaker #0

    Il fallait qu'il s'acclimate. Mais il faut emmener de la coca en homéopathie, ça c'est certain.

  • Speaker #1

    Et ça lui a pris deux jours ?

  • Speaker #0

    Deux jours, pour vraiment se sentir mieux.

  • Speaker #1

    Ok, super. Bon, après cet intermède médical, nous pouvons continuer l'itinéraire. Alors, vous faites quoi après ?

  • Speaker #0

    Après, on va sur La Paz, qui est la capitale organique de Bolivie. La Paz est sous créé. La Paz, je crois que c'est la capitale, je ne voudrais pas te mentir, mais constitutionnelle, et sous créé la capitale administrative, quelque chose comme ça. Je dois me tromper, mais en tout cas, il y a deux capitales. Et donc, on arrive à La Paz, qui est... On n'aime pas les villes. Enfin, je n'aime pas les villes. du coup personne n'aime les villes non plus oui c'est ça je pense que je m'y sens pas bien je m'y sens oppressée il y a quelques villes que j'aime j'aime New York j'aime Londres j'aime Paris mais encore ça dépend des coins mais voilà globalement j'aime pas trop les villes et du coup on avait pas prévu d'y rester longtemps juste le temps nécessaire pour voir les points d'attraction touristique et on avait plutôt prévu d'aller rapidement sur la ville de Sucré donc on avait prévu un bus de nuit ensuite pour aller à Sucré et on a passé et puis mon mari a eu un fil conducteur un fil rouge pendant tout ce voyage en Amérique du Sud qui était les troubles digestifs, il faut le savoir aussi quand on va en Amérique du Sud il y en a au moins l'un qui tombe malade et en l'occurrence ça a été lui tout le perro et là à nouveau à la base, malade et quand t'es malade un bus de nuit tu l'envisages moyennement Donc du coup, dernièrement, je me suis dit que je vais regarder pour un vol, ce qui n'était pas du tout des vols internes, ce n'est pas du tout notre façon de voyager. Et puis, vol moins cher que le bus et une heure contre un bon 12-13 heures de nuit. Et donc voilà, vu l'état digestif de mon mari, j'ai dit, allez, tu vas tenir une heure dans un avion, mais par contre, 13 heures dans le bus, ça va être compliqué. Et on voulait quitter la passe, sinon j'aurais attendu encore. Mais là, pour le coup, cette capitale-là, j'étais pas bien, mais parce qu'il était malade, je pense.

  • Speaker #1

    Et elle ressemble à quoi, cette capitale ?

  • Speaker #0

    écoute il y a tout le centre où on était qui était très sympa avec plein plein de boutiques mais alors du coup très touristique donc plein de boutiques qui vendent plein de choses avec des petits parapluies colorés partout accrochés au ciel donc ça c'est mignon et puis il y a un coin très typique qu'on appelle le marché aux sorcières un petit peu où là quand tu y vas ils te vendent toutes sortes de potions d'herbes et il y a des fœtus de lamas séchés à vendre aussi et il y a des bébés lamas morts accrochés accrochés comme ça devant les devantures c'est spécial quand on aime les animaux qu'on a du mal à les manger comme moi mais mais du coup oui c'est cette tradition là donc alors il a fallu expliquer beaucoup aux enfants que du coup dans leur tradition ils enterrent des fœtus de lama au pied enfin en dessous dans les fondations des maisons donc alors mais c'est un quartier tu vois c'est pas toute la ville donc il y a ça qui est très typique il y a beaucoup de téléphériques et c'est ça qui est chouette dans cette ville là c'est qu'il y a énormément de téléphériques qui te permettent de relier un point à l'autre de la ville et puis nous on se dit tiens on va faire ça on va prendre les téléphériques ben oui exactement Donc on a pris le téléphérique rouge qui permet de monter au plus haut dans un quartier où il y a un grand marché très très chouette. On avait prévu de faire un super resto gastronomique qui est très très connu à La Paz. On l'a pas fait parce qu'il était malade, mon mari, forcément. Mais on l'a raté ça. Écoute, ça s'appelle le Cocina Popular. Je conseille à tous ceux qui y vont parce que pour 10 euros, tu manges un gastronomique incroyable en Bolivie. Donc on avait prévu d'aller là-bas. Faut réserver et tout. Du coup, on n'a pas été. mais on a quand même pris le téléphérique rouge et tu passes au-dessus d'un cimetière. Les cimetières là-bas sont très colorées, en hauteur en plus, avec des espèces de petites cases. C'est vraiment typique. Il y a un petit quartier aussi qui est fait de maisons toutes pleines de couleurs, pastel, rose, bleu, vert. Quand tu le survoles en téléphérique, c'est vachement chouette. On a décidé de prendre la ligne la plus longue du téléphérique qui survole tout le haut de la base. On appelle ça l'alto. Une fois qu'on a fait tout ce tour-là en téléphérique, on a visité quelques quartiers, on a été manger dans les deux-trois bouillouis locaux pour goûter les saltenas, les chicharrones, enfin deux-trois spécialités boliviennes. Tout n'est pas excellent. On s'est régalé au Pérou, on s'est moins régalé en Bolivie. Et puis très vite, on avait fait en tout cas le tour de ce que moi je voulais ou pouvais faire seule avec les enfants. C'est pareil. Jean-Yves étant malade, il y a des trucs qu'on a fait ensemble, des trucs non. Donc, c'est aussi pour ça. On est partis assez rapidement et on a décidé de revenir plus tard, finalement. Tu vois, en fin de voyage en Bolivie, on a décidé de retourner à La Paz pour prendre plus de temps et apprécier cette ville différemment, une fois que tout le monde se portait bien. Donc, on est ensuite partis sur Sucré.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et Sucré, gros, gros coup de cœur. Écoute, cette ville est très, très chouette. Il fait bon y vivre.

  • Speaker #1

    À quoi elle ressemble, cette ville ?

  • Speaker #0

    Alors, on l'appelle la vie blanche. Elle n'est pas blanche, toute blanche, mais il y a pas mal de bâtiments qui, effectivement, sont blancs, un peu comme Arequipa au Pérou. Alors, soit parce que c'est fait en pierre de Silar, tout simplement, qui sont des pierres de là-bas. Et puis aussi, il y a un couvent qui est connu. Enfin, il y en a même plusieurs, mais il y en a un où tu peux accéder au toit terrasse et donc tu vois toute la ville de Sucré. Il y a des aménagements dans les parcs pour les enfants. Les restos sont très très bons, la ville est propre, ce qui n'est quand même pas anodin. Quand tu voyages, notamment en Amérique du Sud, tu apprécies tout ce que la planète a à subir de bon et de moins bon quand même. La pollution est omniprésente, je pense maintenant partout dans le monde, mais là-bas aussi en particulier. Les gens jettent par terre très facilement. Mais Sucré, moins. On n'a pas trouvé cette ville. tout ce qui est le quartier autour de la place Mayo était très très chouette les visites qu'on a fait puis c'était pas cher donc on a fait pas mal de petites visites il y a plein de petits musées musées de l'or, plein de petits musées très sympas et puis on avait trouvé un appartement là-bas incroyable, mais vraiment gigantesque, c'était le bon plan de notre voyage, je pense qu'on a dû payer 20$ la nuit, même pas peut-être même pas on avait une, deux, trois il y avait quatre chambres je crois trois d'ouvertes mais il y avait trois chambres un énorme salon cuisine j'ai donné le plan à tous les voyageurs d'ailleurs c'est-à-dire que d'ailleurs il m'envoie des messages des fois il me dit c'est encore de votre part je fais oui et il fait le même prix il m'a dit si ça vient de votre part je fais le même prix tu dois absolument nous donner les coordonnées de cet appartement écoute et Juan Carlos il s'appelait le propriétaire et donc il est un peu excentré mais après nous on est des marcheurs donc c'est pas un problème pour nous de marcher 20-25 minutes pour aller au centre-ville c'est pour avoir ce confort-là aussi de la maison c'est-à-dire je faisais des crêpes tous les matins à mes enfants quoi c'était trop chouette parce qu'on avait tout l'équipement pour qu'au pied de cet appartement-là il y a eu une grande fête foraine qui a été installée incroyable du coup on a vu des jeux mais d'un autre temps alors ils sont très loterie il y a plein de jeux de loterie et plein de jeux de manège, les enfants ont passé un moment extraordinaire à cet endroit-là. Il y avait un marché de nuit qui s'installait aussi juste à proximité. Et en 20-25 minutes, on était effectivement sur la place centrale, un peu touristique, avec notre petit resto où on avait nos habitudes parce qu'on ne tombait pas malade. Et donc, apparemment, on n'est pas tombé malade, on a été tous les jours à cet endroit-là.

  • Speaker #1

    Ne prenons pas de risques.

  • Speaker #0

    C'est l'angoisse du mari. Mais là, c'est bien, là. Là, c'est une valeur sûre. donc on allait toujours dans notre petit resto on avait nos habitudes à tel point qu'un jour on n'avait pas la bonne table et mon fils qui est très ritualisé me dit mais c'est pas notre table c'est pas possible ils ont pris notre table nous ne sommes pas chez nous quand même et donc voilà on a vraiment passé du bon temps on est resté au moins 5 jours alors que c'est une ville qui en soit se visite en deux mais encore une fois si on était bien on prolongeait si on était moins bien on écourtait et c'est un rythme de voyage qui nous correspondait donc voilà Ok,

  • Speaker #1

    alors continuons pour la prochaine étape

  • Speaker #0

    Ecoute, l'étape suivante aurait dû être l'Amazonie C'était un peu le but d'aller en Amazonie Et puis en fait je me suis blessée entre le Brésil et le Pérou C'est-à-dire qu'au bout de trois semaines au Brésil J'ai perdu un être cher en octobre 2022 Et en novembre, trois semaines après, je me bloquais le dos Mais d'une manière que je n'ai jamais eue à tel point que je ne pouvais plus m'asseoir, je ne pouvais plus rester assise plus de 10-20 minutes avant le travail, j'étais allongée par terre, ça a été très très long. Et donc on était au mois de décembre, on partait en juin, pour te dire, c'était court. Donc dix jours avant de partir, j'ai eu deux infiltrations rachidiennes. Moi qui ai très peur des aiguilles, je me suis dit, c'est nécessaire pour pouvoir partir.

  • Speaker #1

    Une infirmière qui a peur des aiguilles.

  • Speaker #0

    Mais tu sais que c'est fréquent. Mais c'est vrai ? Oui, c'est super fréquent. C'est-à-dire moi, mes grossesses, c'est la pire épreuve pour moi. On m'a fait des coutures tous les mois. Ah non, non, non, j'ai très, très peur des aiguilles. mais tu arrives à bien gérer pour les autres et je l'ai fait très très bien de fait comme j'ai très peur je les ai toujours fait très très bien ma tchondi vous ne faites absolument pas mal c'est un principe je ne pouvais pas faire mal avec une aiguille c'est pas possible j'ai fait ça avant de partir ça allait mieux je pouvais me rasseoir, je pouvais remarcher j'ai jamais eu envie d'annuler le voyage parce que je pouvais marcher à la différence de plein de gens qui ne peuvent plus marcher moi être debout et marcher ça ne posait pas de problème être allongée ne posait pas de problème. Je me suis dit qu'il faut juste éviter d'être assise. À part le vol aller où j'appréhendais énormément, et finalement, j'ai beaucoup marché, et mes enfants dormant sur mon fauteuil, je n'avais pas trop le choix. Ils se sont un petit peu étalés. Ça s'est bien passé au Brésil. Et puis, en fin du Brésil, on va à une cascade qui s'appelle Tobogao, qui porte bien son nom, c'est un toboggan. Et on était tout en haut, et on dit à nos enfants, vous restez bien là, sinon ça glisse. Et comme je te disais, on en a un qui est particulier. et qui n'écoute rien de ce qu'on lui dit. Donc, il a avancé et il a glissé.

  • Speaker #1

    Aïe.

  • Speaker #0

    Et donc, comme il a avancé un peu, je me suis dit, oulou, donc il se retenait comme il pouvait. Et je me suis dit, je vais avancer à mon tour et je vais l'extraire de là avant qu'il glisse tout en bas de la cascade à 10 degrés quand même. Donc, tout habillé. Donc, je l'ai attrapé. avec la main. Et puis, il a tiré très fort, ce qui fait que je suis tombée lourdement et bêtement sur les fesses. Mais que je me suis fait très mal à ce moment-là, fraîchement, de rétablir mon problème de dos. Et donc, j'ai tenu deux jours et suite à quoi je ne pouvais plus marcher, par contre. J'étais en fauteuil roulant quand je suis rentrée au Pérou. Vraiment, je ne pouvais plus rien faire. Donc, la question du rapatriement s'est posée. Et puis, finalement, j'ai réussi à être soignée au Pérou. J'ai rencontré une Périvienne qui m'a amenée chez elle, qui m'a fait rencontrer son ostéopathe. qui a décrété que oui, j'avais quand même une côte fêlée, le bassin déplacé et que je pouvais avoir mal. Donc, il m'a soignée. On est resté un long moment à Arequipa, au Pérou, pour ça. Et donc, j'allais mieux. En Bolivie, j'allais mieux. Mais je sentais quand même que...

  • Speaker #1

    C'était là.

  • Speaker #0

    C'est ça. J'avais très peur de me dire, si je vais en Amazonie à dormir sur du dur, dans des hamacs, dans le froid ou peut-être dans le chaud, ou à faire des grandes balades en pirogue, est-ce que je vais avoir mal ? Et est-ce que, du coup, derrière, le sud lipé, ça va être compliqué ? Et comme notre bullet ultime, c'était le sud de l'Ipès, on a dit on y va. On a contacté notre guide qui nous a dit c'est OK pour moi dans deux ou trois jours. Et donc, on a été directement à Tupiza, qui est une des portes d'entrée pour le sud de l'Ipès. Tu peux le faire soit de Uyuni, qui est la ville du salar, à Tupiza ou de Uyuni à Uyuni. Ou tu peux le faire à l'envers, qui est soi-disant le moyen le moins touristique. Mais il y a de plus en plus de gens qui le font comme ça. Ça reste moins touristique quand même parce que quand tu es à Tupiza, tu as deux, trois agences. alors qu'à Uni tu n'as que ça les agences qui te font l'excursion donc on a été à Tupiza on est resté deux jours à Tupiza qui est très très chouette cette ville enfin pas la ville mais les alentours qu'est-ce qu'il y a de chouette ? il y a un canyon là-bas, très très chouette c'est très beau, ça m'a rappelé tu sais l'Ouest américain justement C'est rouge, les terres sont rouges avec ces roches qui sont toutes effilées, toutes pointues. On a fait des vues de drone sublimes là-bas. C'était vraiment très chouette. À la base, il existe une balade en cheval là-bas. Mais pareil, on s'est dit que ce n'était pas sage pour moi. Et oui. Donc, ça a vraiment chamboulé tout notre voyage. C'est-à-dire que, alors oui, on a vu plein de familles sur Instagram le faire à cheval. Et ça avait l'air formidable. Mais non, on l'a fait à pied.

  • Speaker #1

    C'est bien aussi.

  • Speaker #0

    Voilà, on l'a fait à pied parce qu'au moins, c'était une valeur sûre. Je savais que je pouvais marcher. Donc, on est monté en tuktuk jusqu'à l'entrée de cette balade-là. Et on a fait toute la partie à pied qu'on pouvait faire. Alors, j'imagine qu'on peut aller beaucoup plus loin, mais on a vu vraiment des paysages super chouettes. Et puis, on est retourné ensuite sur la ville qui était notre point de départ. Donc, on a rencontré notre guide qui s'appelle Oshin, qui a été exceptionnel avec nous. Très, très belle rencontre. qui nous avait été conseillé par une famille, justement, Delphine et Vincent, donc du compte Instagram Fort en Backpack. Très chouette famille avec qui on discute souvent et aucun regret. Enfin, vraiment, il a pris soin de nous. Il a accepté aussi les particularités de notre famille, puisqu'on a un petit garçon, effectivement, turbulent, et qu'il l'a pris sous son aile. Et enfin, voilà, je les revois tous les deux marcher main dans la main. Et c'est marrant parce que tous les guides qu'on a rencontrés, on n'a pas eu besoin de dire qu'on avait un enfant qui était... différents entre guillemets, ou en tout cas qui avaient besoin d'attention, ils l'ont donné spontanément. C'est-à-dire, chaque guide qu'on a eu au Pérou, chaque chauffeur, a tout de suite vu parmi les 10 milliards de questions que leur posait notre fils, qu'il avait besoin de cette attention-là, et ont tout de suite eu cette patience de répondre, de le mettre au défi de certaines choses et de lui offrir une glace. Vraiment, ces rencontres-là, ça a fait tout notre voyage. Ça a été super chouette. et donc on a rencontré Oshina Tupidzai et on est parti pour 4 jours dans le sud-lipès avec lui et là c'est ça y est t'y es c'est ça ça y est on y est J'ai un peu peur parce qu'on sait que déjà le premier jour, c'est 8 ou 12 heures de 4x4. Donc j'ai un peu peur parce que forcément, la position qui m'est la plus pénible, c'est quand même être assise, même si ça va beaucoup mieux. Mais on décide d'être que nous. Alors on aurait pu prendre un couple avec nous. parce qu'en fait, ils peuvent accueillir 7 personnes. Mais on a décidé d'être que nous. Déjà parce qu'on ne pouvait pas imposer le rythme et le volume sonore de nos trois enfants à qui que ce soit. On n'est pas une famille avec des enfants parfaits. On n'est pas la famille parfaite qu'on voit sur Instagram. Nos enfants se disputent tout le temps.

  • Speaker #1

    Ils sont normaux, tout va bien.

  • Speaker #0

    Ils sont bruyants. C'est animé, on va dire, notre famille. Et puis, la deuxième raison, c'est qu'on voulait que je puisse m'allonger à certains moments. si jamais ça m'était trop pénible. Et j'ai eu besoin, franchement, à certains moments, de m'allonger. Et puis, ça a permis aussi cette liberté des enfants de passer de l'avant à l'arrière, de bouger, en fait. Ils avaient besoin, ils ont besoin de bouger. Enfin, honnêtement, je pense que c'est une épreuve pour n'importe quel enfant. Puis nous, on ne s'aide pas aux écrans. Donc, c'est vrai que 12h de 4x4, le premier jour est très long. En tout cas, quand tu pars de tout pizza, il faut vraiment avoir en tête, si tu as des enfants, que le premier jour est très long. Alors certains prendront l'option des films ou des choses comme ça. Nous, on s'est dit, vous regardez par la fenêtre, la télévision, elle est là. C'était incroyable. Et puis Oshin, il mettait de la musique. Il avait ses playlists spéciales français. Et nos enfants étaient comme des fous. Il y avait du soprano à fond dans la voiture. Le premier spot, on n'a même pas réussi à faire sortir nos enfants de la voiture. Ils chantaient à tue-tête dans la voiture. je crois que c'est la seule photo qu'on a de nous deux au Chili nous a pris tous les deux en photo devant le paysage parce que les enfants on entendait la voiture et puis ils avaient augmenté le son pendant que le guide était parti c'est génial c'était drôle écoute il leur a mis plein de musique puis il nous disait tu prends la main tu mets la musique que tu veux on lui disait mais mais mets-nous de la musique bolivienne mets-nous de la musique bolivienne et puis en fait il demandait aux enfants les enfants non non on veut ça on veut ça pas la meilleure musique que choisissent mes enfants ah bah Voilà, une première journée, beaucoup de route. On s'est arrêté sur deux, trois spots, mais vraiment beaucoup de route. On est parti peut-être à 8h et 9h le matin pour arriver à 20h le soir. C'est la plus grosse partie. Après, il y a beaucoup plus de pauses. Mais là, c'était vraiment des pauses photos. Tu t'arrêtes. Au plus, on a dû s'arrêter une demi-heure, une heure. Il y a quand même quelques arrêts. Mais la première journée, elle est prouvante. Il faut que tu accèdes au parc, en fait.

  • Speaker #1

    Alors, vous accédez au parc.

  • Speaker #0

    On accède du coup à notre premier logement, surtout.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qu'il a de particulier, celui-là ?

  • Speaker #0

    Eh bien, c'est soumère quand même, pour le savoir. Écoute, non, c'est confortable dans le sens où chacun son lit, etc. Mais il fait froid. Il fait très froid. Il fait très, très froid. Alors, on avait prévu, c'est-à-dire qu'on avait emmené dans nos bagages de quoi gérer le froid et le chaud. On avait même des petites chaufferettes, etc. Et puis, avant de partir, on allait au marché s'acheter des bouillottes. Et il nous a dit, au Chine, tous les soirs, on vous fera des petites bouteilles d'eau chaude, vous mettre dans le lit. On avait loué des sacs de couchage auprès de lui. Et on était chacun dans notre sac de couchage avec les bouteilles d'eau chaude, tout habillé avec les sous-vêtements thermiques, les vêtements. Et il fait pas chaud. T'as ton bonnet, ton tatou. Je saurais pas te dire, mais je pense qu'il fait 5 degrés dans la chambre. On est bien.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est pas beaucoup.

  • Speaker #0

    Mais par contre, tu vois, on avait une cuisinière avec nous. et elle préparait à manger le matin elle mettait dans des petits plats qui maintiennent au chaud et du coup quand on s'arrêtait même le midi en 10 minutes le repas était servi c'était génial et le soir du coup ils nous servaient une espèce de thé, de café etc et en attendant qu'elle prépare le repas et je pense qu'elle se levait à Valais j'imagine à 4-5h du matin j'imagine et elle nous préparait des petits déjeuners mais géniaux de roi Ah oui, on a eu des pancakes, s'il te plaît, dans le sud d'Ipèze. Non mais incroyable. Le troisième jour, je crois, le troisième matin, des pancakes. Le quatrième, elle avait fait un gâteau. Trop chouette. Franchement, on a très, très bien mangé. Et elle nous préparait pour le midi. Le midi, on s'arrêtait dans des lieux. Très vite, on a dit à Auchine qu'on n'aimait pas les gens. De manière générale, sur nos photos et sur les spots. En fait, on était tombés sur un endroit où il y avait... des français et des belges très très bruyants très très bruyants séchants typiques des français je crois et des belges aussi peut-être donc on les retrouvait le soir c'était sympathique de discuter avec eux en tout cas le soir autour d'un repas et des tables etc mais sur les sites et puis il y a aussi le côté instagram de celui qui restera le plus longtemps prendre sa photo etc nous on essaie de fuir tout ça et en fait il nous a dit il n'y a pas de problème vous serez seul tout le temps et on a été seul tout le temps waouh Tout le temps. On n'a pas eu une voiture quasiment avec nous de tout le temps. Alors effectivement, les autres arrivaient à 18h. Avec le temps de prendre une douche le soir, nous on arrivait, il était 20h, on passait à table. Mais en même temps, la douche à tout blie. Très vite. tu te fais une idée que pendant 4 jours, tu prendras des lingettes.

  • Speaker #1

    Oui, c'est bien.

  • Speaker #0

    Donc non, c'était chouette parce qu'il a respecté ça. Tu vois, à un moment, on est arrivé sur un site où il y a des sources thermales, des espèces de sources d'eau chaude. Et on arrive et on voit tout le monde qui barbote. Là, on se dit, ça a l'air très agréable quand même, cette eau chaude. On n'a pas pris de douche depuis deux jours. Et puis, il nous dit, non, non, mais nous, on va aller au spot d'après. Et on lui dit, ah bon, mais il n'y a pas tant que ça de monde. Il me dit, non, mais ils vont arriver. Il y avait peut-être 5 ou 6, 8 personnes. Ils m'ont dit qu'ils vont tous arriver. Ils m'ont dit qu'ils allaient à un site qui s'appelle Laguna Verde. Ils m'ont dit qu'ils allaient voir, c'est magnifique. On va pique-niquer là-bas et on reviendra après. Ok. Et donc, on part à Laguna Verde. Et le spot est incroyable, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Alors, à quoi ça ressemble ?

  • Speaker #0

    Il y a des espèces de volcans partout en toile de fond. Il y a celui-là qui a une couleur verte. Forcément, il porte ce nom-là. Alors, il n'était pas tout à fait vert. Il me dit qu'il faut attendre. pas assez de vent. C'est quand le vent se lève. Il me dit, ça va arriver. Restez là. Ça va venir. Après, il revient nous voir. Il fait, c'est pas le moment. Venez, on va manger. Vous remontez après, il sera vert. Il me dit, prenez plein de photos, par contre, parce que les gens vont arriver. Donc, on mange. Il me dit, allez-y, allez-y. Effectivement, il y a une histoire de météo, de vent. Et en fait, il est apparu vert. sublime. On a fait des photos incroyables. Et là, tous les 4x4 sont arrivés pour prendre leur déjeuner. Il a dit, c'est le moment où nous, on part. Et donc, on est retourné en arrière aux sources de chaudes et il n'y avait plus personne. Personne.

  • Speaker #1

    D'où l'intérêt d'avoir un guide parfait.

  • Speaker #0

    mais c'est ça et on les avait pour nous tout seul il m'a dit maintenant le lieu est à vous mais c'était tellement ça de se dire cette immensité ces paysages mais grandioses t'as des endroits, ils appellent ça les montagnes de Dali parce qu'on dirait que la montagne a été peinte ça aurait inspiré Dali vraiment les paysages sont incroyables invraisemblables tu passes d'un volcan à une lagune de sel avant même d'arriver au Salar t'en traverses d'autres pendant 4 jours tu passes d'un paysage à l'autre et nous on a été seul tout le temps Alors les gens me disaient, qu'est-ce que vous arrivez tard à chaque fois sur l'auberge ? Et on leur disait, pourquoi vous êtes là depuis quelle heure ? 17h, 18h, au pas de courbe. Et nous, jamais en fait, jamais Oshin nous a dit, allez, allez, on avance, jamais. Le seul moment où vraiment il aurait pu nous dire, on se dépêche, c'est parce qu'il ne faut pas louper le coucher de soleil sur le Salar le dernier jour. Mais même pas, parce que là, il avait prévu largement l'avance. Et le retard qu'on prenait, c'est parce qu'il dépannait sans arrêt les voitures des autres. Il était vraiment adorable. Mais donc les autres crevaient. tombé en panne. On l'a vu fabriquer un bouchon de réservoir avec un morceau de bois entre deux troupeaux d'alpagas. C'est vraiment invraisemblable. À chaque fois, on restait une demi-heure, une heure à dépanner. Mais nous, du coup, on avait tout ce temps-là pour apprécier et pour marcher. Moi, c'était important pour moi aussi que j'ai des moments pour marcher. Donc, ça a été idéal. On a vraiment vécu cette visite dans des conditions idéales. Mais il fait froid la nuit. Il faut vraiment... Je pense que tout le monde se le dit, mais il faut vraiment en avoir conscience. Il fait très froid la nuit.

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne bien, vous étiez quatre jours là-bas ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    La première journée, c'est pour arriver jusqu'au parc. Et après, vous aviez des itinéraires différents pendant les trois jours qui ont suivi. Là, tu viens de nous décrire un peu les paysages que vous avez vus. Est-ce qu'il y a un point ultime dans ces trois jours ou en fait, c'est vraiment trois jours de parc avec une avalanche de paysages différents ?

  • Speaker #0

    Quand tu le fais dans ce sens-là, le but, c'est que le point ultime, ce soit le salaire de Yoni.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Après, il existe plusieurs boucles. Ils en proposent plusieurs. Et nous, tu vois, on avait tellement vu, justement, des trucs sur Instagram. On lui a dit, ça, on veut voir, ça, on veut voir, ça, on veut voir. Et il nous dit, il me dit, tu veux voir ça parce que tu l'as vu, mais ce n'est pas le plus beau. On dit, moi, je te conseille ça. Et effectivement, nous, on ne l'avait pas vu, ce qu'il nous proposait.

  • Speaker #1

    Alors, c'est quoi ça ?

  • Speaker #0

    Alors, il nous proposait une boucle qui passait par un endroit qui s'appelle Laguna Negra. et il nous le proposait pour deux raisons la première c'est parce que il trouvait ça plus beau qu'un endroit où tu vas et en fait il y a on appelle ça un arbre pétrifié en roche pétrifiée, on le voit souvent celui-là il dit je vais aussi vous emmener voir des roches pétrifiées mais il n'y aura pas l'arbre, il dit mais par contre vous verrez la lanomouna des gras et il dit le deuxième point important c'est que on avait discuté, on lui avait parlé du mal des montagnes de Loan et il nous a dit ça nous permettrait aussi la deuxième nuit de dormir à une autre auberge qui est moins en altitude et qui est plus confortable peut-être pour vous, pour une famille. Donc, il nous conseille comme ça et on a décidé vraiment de lui faire confiance. Et effectivement, du coup, la deuxième ou la troisième nuit, je pense que c'est la deuxième, pardon, la deuxième nuit, tu dors, on a descendu un peu. Là, on aurait dû dormir à 5200 mètres, on a dormi à 4007. Donc, ça change quand même énormément les choses d'être en dessous de 5000 mètres. et donc ça a changé le fait que Loan n'avait pas supporté 5000 donc monter au-dessus de 5000 ça créait quand même une angoisse pour moi qui était de me dire comment il va aller on passe 4 jours à 4500 à peu près Donc on a décidé de suivre son conseil et on a découvert Laguna Negra, qui est un site qu'on a trouvé incroyable, à la fois vu du ciel, parce que du coup on a cet avantage, c'est qu'avec le drone, on voit un petit peu à quoi ça ressemble du ciel, et vu d'où on était. On a trois enfants et on n'est que deux, donc il y a des choses que d'habitude on ne fait pas, parce qu'il faut leur tenir la main quand il faut un peu escalader, etc. Et Oshin a vraiment pris à cœur d'avoir toujours un enfant avec lui au bout de sa main, et donc du coup... Et quand ce n'était pas lui, c'était la cuisinière Valée qui s'occupait avec nous, nos enfants. Plus qu'un guide, ça a été nous, nous, quoi. Vraiment incroyable. Et tu vois, il y avait des endroits où c'était comme des mars de glace. Donc, ils les emmenaient faire du genre comme du patin à glace. Ils faisaient des glissades tous ensemble. C'était drôle. Et à cet endroit-là, il y avait ça. Il y avait des bars de glace. Il y avait des alpagas et des labas qui se baladaient. C'était vraiment incroyable. Et cette lagune toute noire, c'était un site improbable. On a pu monter en hauteur comme ça pour observer.

  • Speaker #1

    Et pourquoi c'était noir ? Ça vient d'où ?

  • Speaker #0

    Alors, ça faisait sombre. L'eau n'est pas noire en soi. Mais en fait, c'est un peu boueux en dessous, donc à cet endroit-là. Et d'ailleurs, elle a plusieurs autres noms. Elle ne s'appelle pas que la gouda négra. Alors, je ne saurais pas te dire les trois autres noms. Mais elle fait beaucoup plus sombre que les autres parce qu'il y en a où elles sont vraiment turquoises ou blanches à cause... Tu sais, il y a une espèce de minéral là-bas qu'ils exploitent pour faire... Alors, je crois que c'est des pare-brises. Enfin, quelque chose de très dur. Un autre où c'est pour du savon. Enfin, il y a des... Il y a des minéraux comme ça qui font qu'il y a des espèces de lagunes toutes blanches. Et il y en a d'autres qui sont vraiment vertes, alors sans doute un peu plus acides aussi que d'autres. Tout dépend en fait des terrains. Et là, en fait, c'est vraiment un endroit où tu es comme de la boue. D'ailleurs, il y avait un endroit où il y a de l'eau, il n'y en a pas. Et puis, on arrive à cet endroit où il y avait de l'eau. Il dit, très bien, vous verrez le Big Five du Sud-Lipèze. Et donc, je dis, c'est quoi le Big Five ? Moi, je connais celui de Tanzanie, mais je ne connais pas celui du Sud-Lipèze. Il me dit, alors attends, est-ce que je vais te retrouver ? Il me dit, vous verrez des viscaches, qui sont des espèces de chiens de prairie là-bas, des lamas, des autruches, des vigognes, bien sûr. Et il nous a dit quoi ? Il dit... Il y avait un autre animal. Je crois que c'était le condor. Ou alors, il nous a dit peut-être le puma aussi.

  • Speaker #1

    C'est quoi tes vigognes ?

  • Speaker #0

    En fait, c'est comme des lamas. Tu sais, il y a plusieurs sortes de lamas. Enfin, plusieurs sortes de lamas, non, mais...

  • Speaker #1

    Ça ressemble à un lama.

  • Speaker #0

    Oui, c'est plus sauvage, c'est protégé aussi, d'ailleurs. Donc, on a vu des alpagas, bien sûr. On a vu tous les animaux qui nous avaient prédits, sauf le puma. Mais le puma, il nous l'a montré en pierre pétrifiée. Il nous a eu. Il nous avait dit, vous aurez un puma. Et en fait, c'est une roche qui a une forme de puma.

  • Speaker #1

    Bonan Ballon, il n'a pas menti.

  • Speaker #0

    Écoute, il nous a fait le big five. Incroyable.

  • Speaker #1

    Trop bien.

  • Speaker #0

    Et il a réussi effectivement à nous amener pile au coucher du soleil. Il ne s'était pas gagné parce qu'il y a une voiture qui est tombée en panne. Donc, il nous a déposé à un endroit où on pouvait goûter des bières locales. Donc, on est très bien. Un baby-foot et des bières, on a attendu patiemment. Et il a été dépanné une autre voiture qui n'a jamais redémarré. Et on a fini les deux derniers points. Donc, c'est le Laguna Colorado. Et celui-là, il est… exceptionnel ah oui les flamants roses c'était le dernier animal que je t'ai pas dit parce que du coup sur cette lagune là il y a plein plein plein de flamants roses elle est rose aussi cette lagune donc en fait tu passes d'une lagune noire à rose à bleu à blanche c'est incroyable et Colorado c'est quoi du coup ? Colorado c'est plus rose pour le coup c'est une lagune qui abrite une colonie de flamants roses par milliers et tu peux faire toute une boucle alors tu montes un peu sur les hauteurs pour apprécier la vue un peu d'en haut sur le côté t'as comme un volcan c'est très très chouette et après tu te balades tout en bas et c'est vrai que nous quand on est arrivés il y avait 5, 6, 4, 4 on s'est dit ça y est, ils sont tous là mince, mais les gens repartaient donc nous on a commencé la boucle les gens repartaient, donc en fait ça a été et quand on en a discuté après avec les autres quand eux sont arrivés beaucoup plus tôt que nous il y avait une quinzaine de 4, 4 en fait donc nous non non il n'y avait pas beaucoup de monde sur le site pas du tout,

  • Speaker #1

    rien à voir

  • Speaker #0

    Non, il n'y avait vraiment pas beaucoup de monde. Quand nous, on a commencé la boucle, les gens étaient déjà sur le bas de la boucle. On a vraiment apprécié ce moment. C'était très beau. Les flamants roses qui volent au-dessus de la lagune, c'est improbable. Ma fille s'est arrêtée, elle s'est assise sur une pierre, elle a posé son menton sur son poing et elle était en pause. Elle l'a regardée et m'a dit c'est incroyable, maman ! On n'est pas au zoo, me dit mon fils. Je lui ai dit non, on n'est pas au zoo. Maman n'aime pas les zoos, elle ne t'emmène pas au zoo.

  • Speaker #1

    Elle voit la nature dans la nature.

  • Speaker #0

    Exactement. C'est ça qui est vraiment chouette. Du coup, à chaque fois, ils nous mettent au défi de leur faire rencontrer d'autres animaux dans la nature. On échappera après un voyage en Afrique un jour. Mais là, le dernier point, c'était cette lagune-là pour finir ensuite au coucher du soleil sur le Salah. Et l'avantage, c'est que tu le fais du coup au coucher du soleil et au lever du soleil. Donc, tu arrives sur le Salah au coucher du soleil et on a vécu un moment improbable. Même lui a pris des photos de notre guide tellement c'était improbable. C'est-à-dire que le soleil s'est couché d'un côté, Et la lune s'est levée de l'autre. on a vécu un truc où devant nous le soleil se couchait et dans notre dos, en fait, nos enfants qui avaient froid étaient restés dans la voiture, toc à la vitre et nous dit Regarde maman, le soleil se lève de l'autre côté ! Alors on trouvait ça très improbable parce que du coup, ils se couchaient d'un côté et se levaient de l'autre. Et on lui dit Mais non, c'est un lever de lune ! Ah là là, ce moment où la lune se lève d'un côté pendant que le soleil se couche de l'autre, on s'est dit Mais on est en train de vivre un moment exceptionnel ! En plus, tu viens de rouler pendant ce désert de sel, c'est déjà incroyable. et à perte de vue le blanc c'est vraiment ce moment est magique après je sais qu'il y en a qui restent jusqu'à la tombée de la nuit pour faire des images avec des flammes des machins nous voilà on voulait vraiment privilégier pour le coup on savait que sur le dernier hôtel il y avait peut-être possibilité de prendre une douche et on voulait le confort des enfants donc on a dit nous on attend le coucher du soleil prends les photos du coucher du soleil et après on rentre au dernier hôtel le dernier hôtel c'est un hôtel de sel qui est tout en sel

  • Speaker #1

    Juste pour qu'on comprenne au salard, vous avez donc roulé déjà dans ce désert avant d'arriver à ce point au coucher du soleil ?

  • Speaker #0

    Oui, en fait, tu arrives au bord du salard, bien seul coup, tu vois que tu commences à rouler sur le sel, et là, il t'emmène au milieu. Enfin, au milieu, non, parce que c'est tellement immense, t'es pas au milieu. Mais il t'emmène à un lieu où tout autour de toi, c'est blanc à perte de vue. Il s'arrête, et il s'arrête suffisamment loin des autres 4x4, parce que là, pour le coup, tous sont là, bien sûr. et là tu vois là il te dit le coucher de soleil arrive on est arrivé pile poil vraiment et on a senti qu'il speedait un peu parce qu'il a mis une bonne heure à réparer l'autre voiture et ils n'ont pas réussi et ils savaient ils savent que c'est leur le point ultime c'est que les gens veulent voir le coucher de soleil sur le salard c'est exceptionnel ok donc on s'est couvert on est sorti on a regardé le coucher de soleil sur le salard et ensuite on a rejoint notre hôtel de sel un hôtel de sel ça doit être dingue ouais tout en sel mais même les tables le lit c'est-à-dire avec le sel ils font des sortes de briques de parpaings et du coup, alors là où on avait quand même réussi à approcher nos lits dans certains hôtels pour tenir chaud, là c'est pas possible parce que du coup ton sommier c'est du sel mais on a eu plus chaud dans cet hôtel-là que dans les autres, il était mieux isolé et il y avait une douche chaude, incroyable personne n'osait y aller et quand on est sorti les gens nous ont dit mais elle est vraiment chaude je fais ah oui non seulement elle est chaude mais elle a de la pression et je m'étais lavé les cheveux je dis regardez du coup tout le monde a appris à sauter dans la douche parce que les gens ne pensaient pas qu'elle serait vraiment très chaude et en fait il y a une chaudière avec un système à gaz c'était laborieux à mettre en route mais on a tous pu apprécier une bonne douche chaude et avant d'aller se coucher mais pareil vraiment chouette chouette moment et Oshin nous demande ce soir là nous dit qu'est-ce qu'on fait demain matin ? j'ai dit bah nous on veut voir le lever de soleil sur le salard, j'ai un peu comme tout le monde forcément, il dit oui mais là faut se lever à 4h30 5h du matin, 4h30 je crois ça fait tôt pour les enfants et puis il me dit il va faire vraiment très très froid, je lui dis on a tout prévu on a les bouillottes, on a des petites chaufferettes d'hécatelons pour les mains de nos enfants, il dit non mais il va faire vraiment très très froid, le lever de soleil en fait tu peux aller le voir sur une île de cactus qui est au milieu du salard et des immenses cactus ils sont bien plus grands que nous ils font 2, 3, 4 mètres et tu te places sur cette île, tout en haut de cette île, et tu vois le lever de soleil sur le salat. Et c'est bête, mais une fois que tu l'as vu partout, tu te dis, je veux faire pareil, quoi. et puis tu vois c'est dingue parce qu'il y a plein d'endroits que tu vois partout et que du coup quand tu les vis pour de vrai tu te dis ah c'était un peu pimpé sur internet ou c'était le salaire pas du tout c'est tout aussi beau que ce que tu peux voir et j'ai dit ah non non les enfants on se lève au pire ils restent dormir dans la voiture et nous on monte quoi et il insiste un peu du coup on s'est dit bon on va demander aux enfants ce qu'ils en pensent et ma grande qui est une aventurière qui rit maintenant me dit ah non non moi je veux aller à l'île au cactus je veux voir le lever du soleil et les autres nous disent non non non on veut dormir les garçons ne voulaient pas donc on trouve un compromis qui est on vous obligera pas à sortir mais on y va et puis en fait arrivé là-bas on s'est dit mais c'est incroyable, on va les obliger à sortir on peut pas les laisser donc on a fait nos parents indignes vraiment ce jour-là on les a emmitouflés comme on a pu on les a pris dans nos bras, j'ai glissé des chaufferettes dans les chaussures et dans les gants et j'ai dit vous montez et en fait l'effort va vous réchauffer effectivement moi l'effort j'avais chaud de monter en haut mais on n'a pas réalisé en fait nos garçons sont tout fins tout venus et donc ils ont vécu froid donc je pense que pour eux ça a été le moment le plus pénible alors que pour nous ça a été le moment le plus magique donc se lever de soleil sur le désert de sel sur l'îlot cactus j'en garde un souvenir je pense à la vie et je pourrais le refaire, je le referais même malgré le froid, malgré tout ça tu y vas, t'as rien, t'as pas un chocolat chaud dans le ventre t'as pas un café pour ceux qui boivent du café on te réveille, tu te rases en plus nos chaufferettes, on s'est pas rendu compte mais ça fonctionne moins bien avec l'altitude et puis ils font un truc chaud pour les mettre en route donc on dit au chien, allume le chauffage à fond qu'on active les chaufferettes dans le chauffage on leur a glissé tout ça dans les poches ça a plus ou moins bien marché mais c'est vrai que notre plus petit a eu très froid et après, il voulait plus rentrer en voiture une fois qu'il s'était habitué au froid qu'il avait son chocolat chaud dans les mains parce qu'après une fois à un petit déjeuner sur des tables installées dans le désert de sel. Le lieu est tellement touristique qu'au pied de l'île aux cactus, ils ont construit des tables en sel. Et donc, chaque 4x4 s'arrête à une table. Et ils te dressent le petit déjeuner comme ça, avec un gros gâteau. On avait un gros gâteau au yaourt. En plein milieu du désert de sel, tu prends ton petit déj. Normal, j'ai envie de te dire. Et donc, il est resté dehors. Il a pris le petit déj avec nous. Notre plus grand, il s'est caché au fond de la voiture. Il a dit non, non, non, moi j'ai trop froid. mais après voilà c'est aussi la particularité de notre petit garçon il ressent tout tout tout très intensément que ce soit les émotions ou il a aussi une sensibilité tactile très très très importante donc je pense qu'il a eu très très froid mais il s'en souvient il n'en garde pas un mauvais souvenir donc on se dit est-ce qu'on a eu raison de vous forcer à aller là-haut il me dit oui ne serait-ce pour la photo de nous en famille tu vois on était là-bas tous ensemble c'était important pour nous non

  • Speaker #1

    c'était chouette bah alors il se passe quoi après après ce petit déj

  • Speaker #0

    Après ce petit déj, il nous ramène sur la ville de Wuyuni. Le salard de Wuyuni se trouve au proche de la ville de Wuyuni. Et Hoshi nous prévient. Il nous dit, je vous avertis, vous n'allez pas aimer. Wuyuni, c'est moche, c'est horrible. Je lui dis, tu nous dis ça parce que tu viens de Tupiza. Il me dit, non, c'est très pollué. Il me dit, je pense que le désert, le vent ramène énormément de pollution. Ou alors là-bas, ils sont très sales, mais c'est très pollué. Et effectivement, on s'arrête un peu avant Wuyuni. On a visité... Deux sites. On a visité le cimetière des trains. Il y a un endroit où il y a plein de trains qui restent. Ils ont fait une balançoire à l'intérieur. Et puis, il y a un artiste qui a construit, avec des morceaux de ferraille, des reproductions des robots de Transformers. Un truc improbable. Ça a plu à notre gamin. Donc, on a pris deux, trois photos là. Et puis, il nous dit, là, on rentre dans la ville. Effectivement, j'ai ce souvenir d'avoir des espèces de grillages sur les côtés. Une accumulation de plastique le long de ces grillages. Il me dit, tu vois comme c'est pollué ici. parce que c'est quelque chose on avait beaucoup discuté avec lui de cette sensibilité qu'on a avec la nature avec les dégâts que fait l'homme et nous aussi on voyage on s'estime déjà on a trois enfants on n'est pas très écolo donc on s'estime quand même pas les plus aguerris là-dessus mais vraiment ça nous a frappé de voir autant de pollution partout mais de ne pas pouvoir se baigner sans ramasser un morceau de plastique c'est quand même dingue et ça on l'a vécu au Mexique on l'a vécu un peu moins au Brésil parce que ils font attention sur les plages. Mais là, oui, au Pérou, on en a vu beaucoup. Et à cet endroit-là, il m'a dit, oui, je crois que c'est la pire ville pour lui, parce qu'il me dit, c'est omniprésent, ce plastique-là. Et effectivement, c'était fou, cette arrivée à Uyuni, ça nous a appris. On est redescendus, on était l'ascenseur émotionnel. On était au 10 000e étage avec le salaire d'Uyuni. Et là, boum, on arrive dans une ville qui fait un peu ville dortoir, en fait. C'est vraiment le point de départ de toutes les excursions dans le salaire. Donc nous, le but, c'était de partir vite, vite, vite de cette ville. On s'était quand même pris un hôtel, mais c'était juste pour se reposer avant un bus de nuit. On avait décidé d'emblée qu'on n'y resterait pas. Donc, Oshin nous a déposé vers 13h. On a mangé un truc vite fait. On avait pris un hôtel pour pouvoir prendre une douche et se reposer. Et là, consternation, douche froide, hôtel très, très froid. On a demandé un chauffage d'appoint parce que vraiment humide et froid. On a eu toutes les peines du monde à avoir 2-3 heures de sommeil. Et la douche... glacé. Mon fils, qui avait refusé de prendre sa douche dans le désert de Seine alors qu'elle était bien chaude, nous avait dit Non, non, non, moi je la prendrai dans un vrai hôtel demain. Et il était bien décidé. Du coup, je lui ai dit Maintenant, vas-y. Il s'est retrouvé sous une douche froide, le pauvre. Et on a tout de suite, tout de suite pris un bus de nuit pour retourner à La Paz. La question s'était posée entre La Paz et Cochabamba, une autre ville qui nous aurait permis d'aller sur un site où on voit aussi des traces de dinosaures. Ça nous tentait bien, mais on était tous éprouvés après ces 4-5 jours. On s'est dit qu'on allait à La Paz d'abord et on avise là-bas. est-ce qu'on continue en Bolivie ? parce que la question de l'Amazonie se posait encore est-ce qu'au contraire on part en Colombie ? puisque la question se posait sur quelle était la suite du voyage est-ce qu'on prolonge la Bolivie ? est-ce qu'on redevint en Colombie ? est-ce qu'on change tous nos plans ? donc on est retourné sur la Paz qu'on a visité sur deux ou trois jours on avait repris le même hôtel qui était très chouette on avait un appart hôtel en plein centre on a plus apprécié la ville cette deuxième fois comme quoi on a l'habitude d'être ensemble. Donc déjà, les peu de fois où on est séparés, moi, je ne suis pas sereine. Encore qu'on avait fait du shopping avec ma fille, c'était très chouette. Mais voilà, on a fait deux, trois achats qu'on n'avait pas pu faire. On avait fait du repérage, on va dire, avec ma fille. Donc là, chaque enfant voulait une trousse pour la rentrée scolaire. Ça commençait à se profiler pour eux qu'il allait y avoir un retour quand même. Donc, ils avaient leur petite trousse. en tissu typique de là-bas moi je me suis acheté un châle je m'achète toujours des boucles d'oreilles dans tous les pays où je vais donc j'avais repéré des petites boutiques donc j'avais été faire ce petit shopping là et puis on a visité d'autres quartiers aussi on a découvert un bar très sympa sur le thème de Harry Potter le truc improbable aussi ma fille était ravie Donc, on a passé deux jours sur la passe qui était nécessaire pour organiser la suite. Parce que dans ces voyages au long cours, il y a des pauses nécessaires purement organisationnelles. Et qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Parce que très régulièrement, tu te retrouves jusqu'à 2h du matin à soit moi alimenter notre compte Instagram, puisque du coup, je suis la plume derrière le compte BBFamilyTrip. Donc, j'alimente ça le plus possible en dehors de nos temps en famille. Donc, souvent, quand les enfants sont couchés, je me couche tard, pour le coup. Et puis aussi, c'est moi qui organise tout, ce qui est réservation d'hôtel, etc. Pour le coup, mon mari se laisse porter sur ce côté-là. Mais voilà, quand on loue des voitures, c'est lui qui conduit.

  • Speaker #1

    Voilà, chacun son truc.

  • Speaker #0

    Donc, voilà, la question se posait sur qu'est-ce qu'on fait ensuite. Et voilà, moi, j'avais mal. J'ai à nouveau commencé à avoir très mal. et je ne me voyais ni subir 4 jours en Amazonie dans des conditions un peu précaires ni aller en Colombie où les trajets sont très très longs c'était vraiment le point noir pour nous et là une heure de taxi ça devenait déjà pénible donc l'idée s'est imposée pour nous de retourner au Brésil puisque de toute façon notre vol de retour en France partait du Brésil on a commencé à étudier toutes les possibilités notamment de frontières terrestres puisque notre but c'était de prendre le moins de vols possible et bah c'était pas possible en fait d'avoir que des bus de nuit, couchette parce que du coup moi je ne pouvais voyager qu'à Longer en tout cas en majorité à Longer donc bah on a pris un ou deux vols, je sais plus, un vol je crois on a réussi à trouver un vol, La Paz Sao Paulo, et ensuite on a visité ou même pas, je crois qu'on a fait, si on a fait La Paz Sao Paulo et Sao Paulo on est monté tout au nord à Natal au Brésil et ensuite on est redescendu par voie terrestre jusqu'à Sao Paulo on a refait donc, après avoir fait le sud on a fait le nord

  • Speaker #1

    c'est magnifique le nord du Brésil c'était très très beau,

  • Speaker #0

    très très chouette ma fille si on lui demande elle nous dit j'ai surfé à Pipa c'est son souvenir j'ai surfé à Pipa, à Noël tu veux quoi ? je veux une planche de surf,

  • Speaker #1

    faut qu'on déménage oui parce qu'en Essonne elle va pas beaucoup l'utiliser et oui c'est compliqué,

  • Speaker #0

    alors en Bretagne elle pourrait quand on va en Bretagne elle pourrait et elle garde aussi le lever de soleil sur l'île au cactus comme quoi ce moment qui nous a marqué émotionnellement c'était très intense et elle ça l'a marqué aussi mais elle est plus grande plus aguerrie,

  • Speaker #1

    plus aventurière aussi je pense donc c'est mini moi c'est rigolo d'ailleurs on s'arrête là pour cet épisode et on se retrouve la semaine prochaine pour les coups de coeur et le guide pratique de Rose sur leur séjour en Bolivie Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. Et n'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances. Comme d'habitude, toutes les notes de l'épisode sont sur le blog famillevoyage.com Merci. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galères ton voyage et mes reportages sont disponibles gratuitement sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. A bientôt pour le prochain épisode ! D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez vos de chouettes souvenirs en famille !

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