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Famille & Voyages, le podcast - le podcast n°1 sur le voyage en famille

👩‍⚕️ Camille - Galère ton Voyage, spécial bobos, les traumatismes, conseils santé avant un voyage en famille

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37min |14/06/2024
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Description

Aujourd’hui, je vous propose le 2ᵉ épisode de la mini-série « Galère ton Voyage spécial bobos ».


Si vous n’avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées & vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause.


On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage.


On retrouvera également une autre maman globetrotteuse, Marjorie d’AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire.


Allez, c’est parti pour le 2ᵉ épisode, les traumatismes qui s’invitent aussi en voyage !


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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui déclenche nos titres carabinés à moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bébête pas hyper carrée sur l'hygiène. Oui, vous êtes bien dans un épisode de Galère ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concerné, la suite sera plus ou moins facile à gérer. Pour éviter un deuxième effet qui se coule entre gestion de médecins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spécialisé dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en œuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-même dans l'espace assuré, et c'est une des seules assurances à ne pas imposer une limite d'âge. Une fois que vous êtes inscrit, votre carte d'assuré reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numéro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-là, on a autre chose à faire que de rechercher un numéro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage après voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprès d'Avei, mais en plus ce sera sans pénalité. Allez bim, un souci de moins ! Côté budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule à prix préférentiel à partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet été, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici Stéphanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complètement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, bah ça sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'écouter, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxième épisode de la mini-série Galère ton voyage spécial bobo. Si vous n'avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste après. On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage. On retrouvera également une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxième épisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxième épisode de notre série Galères ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La dernière fois, on a parlé de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien à la maison qu'en voyage, mais ça peut être plus compliqué à gérer. Et là, on va s'intéresser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grâce à toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    Là, encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gérer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien à la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vécu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repères, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner là aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassé, si c'est foulé, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immédiateté, de la spontanéité fait que les gens déboulent aux urgences dès qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la réponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassé Alors on essaye d'éduquer les populations à dire qu'on ne doit pas tout à tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous êtes contraints à ça. Vous ne pouvez pas avoir cette réponse immédiate de la même façon, donc vous devez faire appel à votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, même s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas déformé, à l'évidence, c'est sûr que quand il y a une fracture déplacée, vous allez avoir une déformation assez effrayante à regarder, là vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas déformé, si ce n'est pas énormément gonflé, même si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracétamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va évoluer. Ça c'est intéressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver à un autre endroit où on sera plus près d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous décrire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immédiate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand même, il y a parfois des petites fractures plus difficiles à détecter et où la radio finira par être nécessaire. Mais en gros, on ira à la radio que si au bout de 12 à 24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez éventuellement secondairement un œdème, un gonflement, un bleu, quelque chose d'évident qui apparaît secondairement, à ce moment-là, peut-être que ce serait intéressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations où on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'était une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand même. On donne un paracétamol à l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand même dans combien de temps vous allez avoir accès à la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supérieur, c'est-à-dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une écharpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va être beaucoup plus compliqué. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon à peu près confortable pour ne pas avoir à toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilà. Et vous trouvez... un accès à une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un médecin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accès à d'autres examens en fonction de là où vous êtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. Deuxième catégorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crâniens bénins. Alors, ce mot, traumatisme crânien, fait toujours peur. Ça évoque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tête.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tête. Et dans cette catégorie, la plupart du temps, c'est bénin, mais même si c'est bénin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, à savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bénin ? Enfin, on va dire plutôt, qu'est-ce qui nécessiterait d'aller d'emblée sur une consultation dans un distancière, je dirais même dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son âge, et qui est statistiquement plus à risque de créer des lésions crâniennes, donc de l'os, et éventuellement des saignements derrière l'os, donc au niveau cérébral. Donc même si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de là où vous êtes, si vous êtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous êtes dans un endroit où vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance là où vous êtes, à l'endroit où vous êtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutôt de consulter. Notamment les tout-petits, alors là je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongée, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impérativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, où nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cérébrale dans ces situations-là. Parce que les tout petits, c'est toujours la tête qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la réaction parachute, ils ne savent pas protéger et mettre les mains en premier. Et comme la tête, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme à cet âge-là, ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprès de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques après un coup sur la tête, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiétude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catégorie de famille qui connaît ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariété, il y a... une émotion, va se mettre à pleurer, ou en tout cas à commencer à pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phénomène-là. Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spécialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste lié au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'être stressé. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombé, qui a été tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite à la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a duré plus de 30 secondes à une minute, avec un enfant qui immédiatement derrière ne vous semble pas du tout normal. Ça, à l'évidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiétant tant que la bosse est dure à la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiétant en soi. Ce qui va nous inquiéter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. Là, ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement lié à une fracture. Donc, on appelle ça l'hématome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce côté très floc-floc quand je le touche. Là, oui, il faut une consultation urgente. En général, il y a une imagerie cérébrale qui est faite pour chercher la fracture. Voilà, en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand même cogné la tête. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester à la maison. Il a un comportement normal. Une fois passées les pleurs, parce qu'évidemment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure à gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passées, si la bosse est de consistance normale, c'est-à-dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a récupéré un comportement normal, on ne va pas s'inquiéter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la première demi-heure suite à un coup sur la tête sans que ça nous inquiète. Voilà, ça c'est très classique. Ce qui va nous inquiéter, c'est plutôt des vomissements différés. C'est-à-dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre à vomir une heure, deux heures, trois heures après. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, là il faut consulter également. Donc finalement ça va être simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit être normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment très différent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment très très fatigué, là il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements répétés à distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps où vous ne pouvez pas évaluer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la différence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installé au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les réveiller à peu près deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas très sympa, ça ne plaît à personne, mais c'est la seule façon d'être sûr que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est réveillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hôtel, mais il faut qu'il ait un comportement adapté d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le réveille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tétine. On l'assoit, on vérifie qu'il a l'air d'être vraiment comme un enfant qu'on entient de réveiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilà, et si sur ces deux jours-là tout se passe bien, même s'il y a eu un gros coup sur la tête, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiéter de façon supplémentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-là, donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance à me dire qu'à partir du moment où il dort et qu'avant, il ne s'est rien passé de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le réveiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en même temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observé, c'est que je pense que c'est ce que pense la majorité des gens, et malgré les conseils qu'on donne. de réveiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journée s'est bien passée, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas réveiller leurs enfants. Alors, on va être clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journée a été normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes précurseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravés. Mais n'empêche que quand on fait de l'éducation aux familles sur la surveillance, on est obligé de leur dire que le sommeil, ça peut être 12 heures. de sommeil non-stop, où vous n'êtes plus du tout en capacité de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vérifier, c'est d'aller le réveiller une fois de temps en temps. Donc voilà, il faut penser à ça. De même que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort après le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleuré un quart d'heure à la gorge déployée, et d'un seul coup, pouf, les émotions retombent, il a été soulagé par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait très peur aux gens. C'est là que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le réveillez, vous voyez s'il est réveillable. Il est réveillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en général, au bout d'une heure, il va répéter la forme. Mais c'est des fois des sommeils récupérateurs qui sont nécessaires. Donc ce n'est pas nécessairement un signe d'inquiétude. On a le droit de s'endormir après un traumatisme crânien du moment qu'on est réveillable et adapté quand on vous réveille. C'est que c'est juste un sommeil de récupération. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'émotions, du stress de la famille autour. Les petits réagissent facilement avec un coup de bambou derrière, avec un sommeil nécessaire. OK. Voilà. Dernière petite catégorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nécessité de suturer est plutôt liée à l'hémorragie, c'est-à-dire si ton saignement ne s'arrête pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlé de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mêmes règles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyée, forte et que tu vois qu'à chaque fois que tu lèves la compression, le saignement repart, là c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrêter cette hémorragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut être un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous êtes dans un endroit où vous savez que vous n'avez pas accès à un centre de soins faciles, sincèrement, je pense qu'il n'est pas absolument nécessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave à l'eau et au savon, on désinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthétique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, là on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre société qui a l'habitude du soin de qualité, on va avoir accès à cette notion de ce sera plus esthétique si je mets deux points plutôt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthétique est secondaire évidemment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser béante, mais sincèrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit où elle ne risque pas de se réouvrir plus, il y a des endroits sur le corps où ça bouge beaucoup, le menton, près de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gênant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont être facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligé d'aller faire suturer les plaies. Juste se méfier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et là pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degré d'humidité combiné aux températures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc être très attentif à la cicatrisation et vérifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et là qui nécessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout à l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spéciaux à l'hôpital, mais en fait, on commence par ça. En général, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stérile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accès à l'eau là où vous êtes, bien sûr, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps étrangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillée par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps étrangers qui seront source d'infection si on ne les enlève pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intéressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps étrangers, l'épine l'épine d'oursin, toutes ces choses là il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse à pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantités de compresses, ça ne faut pas hésiter ça sert toujours stérile ou pas stérile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stériles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stériles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stériles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilà, pour toutes les petites plaies où on va rapprocher les berges. Alors demandez à votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas très compliqué, mais voilà, comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincèrement tout ce qui est crème genre... hémoclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intérêt franc. C'est-à-dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaître une bosse, la bosse, elle va disparaître naturellement, la guérison va se faire, on n'est pas forcément obligé d'aller mettre des produits là-dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse à pharmacie, peut-être prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlé des brûlures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brûlures bénignes, c'est-à-dire juste des rougeurs simples, sans décollement de la peau, une crème de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brûlure et la soulager. Mais là encore, ce sera le paracétamol qui va le mieux soulager la douleur liée à la brûlure. Et après, la cicatrisation sera toute seule. Après, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service à quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte à couture.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je crois que la majorité des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se débrouilleront autrement. Oui. Voilà, pensez le sérum-fi, c'est vraiment intéressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. Dès que vous avez un corps étranger dans l'œil, c'est des choses où il faut penser quand on va dans les déserts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bêtes, ça peut vous pourrir une journée aussi, un corps étranger dans l'œil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sérum-fi, ça reste vraiment un petit outil intéressant pour plein de choses dans cette rousse à pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a été fait par le groupe de pédiatrie tropicale, qui est une branche de la Société Française de Pédiatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pédiatrie tropicale sur internet et vous êtes tombé sur un site internet mais génial, super bien fait où en fait les pédiatres spécialisés en médecine du voyage ont mis à disposition des parents comme des médecins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse à pharmacie idéale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est très très bien faite, il y a des ordonnances pré-remplies pour les médecins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problématique du voyage est abordé, il est vraiment super bien fait. Donc là pour l'instant on a parlé plutôt des problématiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problématiques spécifiques liées au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est très bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problèmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automédication complètement. Le but, c'est d'être informée et plus je suis informée, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup à une époque. Ils étaient aux États-Unis, donc ils n'étaient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils étaient à Chicago ou je ne sais plus où, qui m'avaient appelé comme ça. avec le décalage horaire parce que leurs petites de 2 ans étaient tombées dans un tabouret. C'était assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils étaient très inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait été un tout petit peu sonnée au démarrage. Et en même temps, ils étaient embêtés de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique américaine.

  • Speaker #0

    Ça coûte une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coûter très très cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crânien et ils avaient pu tout à fait gérer la situation sans avoir besoin. d'aller dépenser leurs sous en clinique. Et ça s'était très bien passé. Bon, voilà, ils avaient eu le petit réflexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complètement perdu, mais vraiment très très perdu. Il n'y avait pas de système de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repères vont complètement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derrière. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et là, tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et là, tu vois, elle n'a pas exprimé la douleur du tout. Elle gardait ça en elle très, très loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complètement laissée faire, et c'est pareil, là tu te dis, culturellement on est tous éloignés tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs où ils ont peu accès aux soins, les gens prennent énormément sur eux, alors bon, il y a une autre mortalité bien sûr, il y a d'autres problématiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir à quel point, dans les autres sociétés du monde, Les gens gèrent beaucoup de choses tout seuls, par nécessité, et ça donne pas mal d'humilité quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les médecins, on râle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idées en place. Tu dis qu'on a quand même une médecine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est très bien. Mais c'est vrai que dès que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systèmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. Après, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain épisode, où on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idée n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgré tout, c'est quand même des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'étouffement avec un corps étranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accès au même secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent être vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage également.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurés, et c'est un grand classique. Alors la grande différence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais médicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de manière bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport à risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport à risque, ce n'est pas des sports extrêmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongée, mais du trekking. Quelque chose qui est très pratiqué aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clé, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'étais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais médicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont très très vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durée de couverture. Parce que quand on part sur une longue durée, à savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrêtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embêtée.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delà de 90 jours, attention, vous n'êtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est là où on le dit, parce que c'est très récurrent dans les échanges qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est là où on va dans le détail. Et on indique vraiment les éléments qui sont à aller voir, parce que tant le détail des garanties que les montants qui sont associés, mais aussi la manière dont on va voyager, et c'est là où finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est là vraiment pour apporter du conseil, d'échanger avec vous sur c'est quoi vos besoins, où est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi là-bas. Et avec l'ensemble des éléments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intérêt et c'est nécessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complément parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-être une première prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et là, il y a vraiment un intérêt qui n'est pas du tout négligeable. Aujourd'hui, même pour des petits frais médicaux qui s'avèrent assez importants à l'étranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou même la sécu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sécu sont fixés sur une base de référence qui, elle, est française et qui ne reflète pas du tout les montants qui sont facturés à l'étranger, déjà d'une part. Après, les démarches qu'on va devoir faire vont être très longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont à faire lire par les services en France, ça devient très compliqué. Et en plus, c'est la grosse déception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros à me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse à hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delà, ce qui est hyper important aussi à avoir en tête, c'est que la mutuelle et la sécurité sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipé, ni une annulation ou une interruption de séjour. Elles prennent uniquement la partie médicale et les frais médicaux. Donc c'est ça aussi la grande différence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de manière très limitée.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis déjà partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilité de le faire, mais dès lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delà de 24 mois, on est considéré comme expatrié. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est très important à avoir en tête, c'est que dans ce cas-là, on a ce qu'on appelle un délai de carence. Un délai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, là où c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un aléa important, un accident, un imprévu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de manière immédiate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxième jour Ah quand même, j'ai déconné, j'aurais dû la prendre avant là c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout à fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une réservation. Ça, c'est le premier point. Et après, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son séjour, prévenir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les réservations liées à l'hébergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurées, ce qui aura été mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. Voilà, il faut vraiment se référer à ça. C'est-à-dire que dès lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la réservation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi à avoir en tête, c'est que… Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la réservation de son vol pour être tranquille et pour payer moins cher. Et puis après, on va prendre son hôtel et on va réserver ses activités. Ce qui est très important à faire, c'est de bien penser à mettre à jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au départ, mes billets d'avion me coûtent 500 euros, mais qu'après j'ajoute mon hôtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-être 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-là, c'est très important d'échanger avec son assurance voyage pour mettre à jour ses montants de prise en charge pour assurer réellement la totalité des frais qu'on a engagés. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursé à hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est très important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours très bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive très fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilà ! Et ça c'est arrivé à un de nos petits jeunes assurés très récemment, un petit garçon de 7 ans. Voilà, ce n'est pas prévu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-être quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le médecin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une échographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prêt. Et en fait, là où l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que déjà on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les médecins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immédiate, et on va dépenser Et là, vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va être en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais à engager. Parce que très clairement, on ne s'attend absolument pas à avoir des frais aussi importants quand on se fait opérer d'une appendicite. On tombe très vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    Déjà qu'on a une charge émotionnelle intense quand on a un enfant hospitalisé, si on peut au moins se décharger de tout l'administratif, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est à l'étranger, on ne parle pas forcément la langue de manière très fluide. Et là où l'assistance est là pour nous épauler, c'est qu'eux ont ces compétences-là et ils peuvent nous permettre d'être un vrai relais aussi pour être rassurés, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les résultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le décalage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sécu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien écoute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gère beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond à votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance Planète Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou à l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplôme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expérience à l'étranger, ou si vous-même accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent à l'étranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spécifique pour une couverture complète. C'est d'ailleurs celle de mon petit frère, actuellement en Océanie. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'épisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. A bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Aujourd’hui, je vous propose le 2ᵉ épisode de la mini-série « Galère ton Voyage spécial bobos ».


Si vous n’avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées & vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause.


On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage.


On retrouvera également une autre maman globetrotteuse, Marjorie d’AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire.


Allez, c’est parti pour le 2ᵉ épisode, les traumatismes qui s’invitent aussi en voyage !


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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui déclenche nos titres carabinés à moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bébête pas hyper carrée sur l'hygiène. Oui, vous êtes bien dans un épisode de Galère ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concerné, la suite sera plus ou moins facile à gérer. Pour éviter un deuxième effet qui se coule entre gestion de médecins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spécialisé dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en œuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-même dans l'espace assuré, et c'est une des seules assurances à ne pas imposer une limite d'âge. Une fois que vous êtes inscrit, votre carte d'assuré reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numéro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-là, on a autre chose à faire que de rechercher un numéro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage après voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprès d'Avei, mais en plus ce sera sans pénalité. Allez bim, un souci de moins ! Côté budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule à prix préférentiel à partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet été, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici Stéphanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complètement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, bah ça sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'écouter, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxième épisode de la mini-série Galère ton voyage spécial bobo. Si vous n'avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste après. On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage. On retrouvera également une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxième épisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxième épisode de notre série Galères ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La dernière fois, on a parlé de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien à la maison qu'en voyage, mais ça peut être plus compliqué à gérer. Et là, on va s'intéresser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grâce à toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    Là, encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gérer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien à la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vécu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repères, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner là aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassé, si c'est foulé, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immédiateté, de la spontanéité fait que les gens déboulent aux urgences dès qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la réponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassé Alors on essaye d'éduquer les populations à dire qu'on ne doit pas tout à tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous êtes contraints à ça. Vous ne pouvez pas avoir cette réponse immédiate de la même façon, donc vous devez faire appel à votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, même s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas déformé, à l'évidence, c'est sûr que quand il y a une fracture déplacée, vous allez avoir une déformation assez effrayante à regarder, là vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas déformé, si ce n'est pas énormément gonflé, même si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracétamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va évoluer. Ça c'est intéressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver à un autre endroit où on sera plus près d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous décrire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immédiate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand même, il y a parfois des petites fractures plus difficiles à détecter et où la radio finira par être nécessaire. Mais en gros, on ira à la radio que si au bout de 12 à 24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez éventuellement secondairement un œdème, un gonflement, un bleu, quelque chose d'évident qui apparaît secondairement, à ce moment-là, peut-être que ce serait intéressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations où on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'était une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand même. On donne un paracétamol à l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand même dans combien de temps vous allez avoir accès à la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supérieur, c'est-à-dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une écharpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va être beaucoup plus compliqué. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon à peu près confortable pour ne pas avoir à toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilà. Et vous trouvez... un accès à une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un médecin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accès à d'autres examens en fonction de là où vous êtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. Deuxième catégorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crâniens bénins. Alors, ce mot, traumatisme crânien, fait toujours peur. Ça évoque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tête.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tête. Et dans cette catégorie, la plupart du temps, c'est bénin, mais même si c'est bénin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, à savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bénin ? Enfin, on va dire plutôt, qu'est-ce qui nécessiterait d'aller d'emblée sur une consultation dans un distancière, je dirais même dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son âge, et qui est statistiquement plus à risque de créer des lésions crâniennes, donc de l'os, et éventuellement des saignements derrière l'os, donc au niveau cérébral. Donc même si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de là où vous êtes, si vous êtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous êtes dans un endroit où vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance là où vous êtes, à l'endroit où vous êtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutôt de consulter. Notamment les tout-petits, alors là je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongée, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impérativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, où nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cérébrale dans ces situations-là. Parce que les tout petits, c'est toujours la tête qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la réaction parachute, ils ne savent pas protéger et mettre les mains en premier. Et comme la tête, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme à cet âge-là, ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprès de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques après un coup sur la tête, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiétude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catégorie de famille qui connaît ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariété, il y a... une émotion, va se mettre à pleurer, ou en tout cas à commencer à pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phénomène-là. Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spécialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste lié au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'être stressé. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombé, qui a été tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite à la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a duré plus de 30 secondes à une minute, avec un enfant qui immédiatement derrière ne vous semble pas du tout normal. Ça, à l'évidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiétant tant que la bosse est dure à la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiétant en soi. Ce qui va nous inquiéter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. Là, ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement lié à une fracture. Donc, on appelle ça l'hématome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce côté très floc-floc quand je le touche. Là, oui, il faut une consultation urgente. En général, il y a une imagerie cérébrale qui est faite pour chercher la fracture. Voilà, en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand même cogné la tête. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester à la maison. Il a un comportement normal. Une fois passées les pleurs, parce qu'évidemment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure à gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passées, si la bosse est de consistance normale, c'est-à-dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a récupéré un comportement normal, on ne va pas s'inquiéter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la première demi-heure suite à un coup sur la tête sans que ça nous inquiète. Voilà, ça c'est très classique. Ce qui va nous inquiéter, c'est plutôt des vomissements différés. C'est-à-dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre à vomir une heure, deux heures, trois heures après. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, là il faut consulter également. Donc finalement ça va être simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit être normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment très différent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment très très fatigué, là il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements répétés à distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps où vous ne pouvez pas évaluer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la différence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installé au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les réveiller à peu près deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas très sympa, ça ne plaît à personne, mais c'est la seule façon d'être sûr que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est réveillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hôtel, mais il faut qu'il ait un comportement adapté d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le réveille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tétine. On l'assoit, on vérifie qu'il a l'air d'être vraiment comme un enfant qu'on entient de réveiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilà, et si sur ces deux jours-là tout se passe bien, même s'il y a eu un gros coup sur la tête, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiéter de façon supplémentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-là, donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance à me dire qu'à partir du moment où il dort et qu'avant, il ne s'est rien passé de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le réveiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en même temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observé, c'est que je pense que c'est ce que pense la majorité des gens, et malgré les conseils qu'on donne. de réveiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journée s'est bien passée, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas réveiller leurs enfants. Alors, on va être clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journée a été normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes précurseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravés. Mais n'empêche que quand on fait de l'éducation aux familles sur la surveillance, on est obligé de leur dire que le sommeil, ça peut être 12 heures. de sommeil non-stop, où vous n'êtes plus du tout en capacité de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vérifier, c'est d'aller le réveiller une fois de temps en temps. Donc voilà, il faut penser à ça. De même que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort après le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleuré un quart d'heure à la gorge déployée, et d'un seul coup, pouf, les émotions retombent, il a été soulagé par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait très peur aux gens. C'est là que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le réveillez, vous voyez s'il est réveillable. Il est réveillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en général, au bout d'une heure, il va répéter la forme. Mais c'est des fois des sommeils récupérateurs qui sont nécessaires. Donc ce n'est pas nécessairement un signe d'inquiétude. On a le droit de s'endormir après un traumatisme crânien du moment qu'on est réveillable et adapté quand on vous réveille. C'est que c'est juste un sommeil de récupération. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'émotions, du stress de la famille autour. Les petits réagissent facilement avec un coup de bambou derrière, avec un sommeil nécessaire. OK. Voilà. Dernière petite catégorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nécessité de suturer est plutôt liée à l'hémorragie, c'est-à-dire si ton saignement ne s'arrête pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlé de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mêmes règles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyée, forte et que tu vois qu'à chaque fois que tu lèves la compression, le saignement repart, là c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrêter cette hémorragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut être un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous êtes dans un endroit où vous savez que vous n'avez pas accès à un centre de soins faciles, sincèrement, je pense qu'il n'est pas absolument nécessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave à l'eau et au savon, on désinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthétique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, là on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre société qui a l'habitude du soin de qualité, on va avoir accès à cette notion de ce sera plus esthétique si je mets deux points plutôt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthétique est secondaire évidemment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser béante, mais sincèrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit où elle ne risque pas de se réouvrir plus, il y a des endroits sur le corps où ça bouge beaucoup, le menton, près de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gênant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont être facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligé d'aller faire suturer les plaies. Juste se méfier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et là pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degré d'humidité combiné aux températures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc être très attentif à la cicatrisation et vérifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et là qui nécessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout à l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spéciaux à l'hôpital, mais en fait, on commence par ça. En général, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stérile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accès à l'eau là où vous êtes, bien sûr, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps étrangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillée par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps étrangers qui seront source d'infection si on ne les enlève pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intéressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps étrangers, l'épine l'épine d'oursin, toutes ces choses là il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse à pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantités de compresses, ça ne faut pas hésiter ça sert toujours stérile ou pas stérile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stériles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stériles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stériles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilà, pour toutes les petites plaies où on va rapprocher les berges. Alors demandez à votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas très compliqué, mais voilà, comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincèrement tout ce qui est crème genre... hémoclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intérêt franc. C'est-à-dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaître une bosse, la bosse, elle va disparaître naturellement, la guérison va se faire, on n'est pas forcément obligé d'aller mettre des produits là-dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse à pharmacie, peut-être prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlé des brûlures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brûlures bénignes, c'est-à-dire juste des rougeurs simples, sans décollement de la peau, une crème de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brûlure et la soulager. Mais là encore, ce sera le paracétamol qui va le mieux soulager la douleur liée à la brûlure. Et après, la cicatrisation sera toute seule. Après, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service à quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte à couture.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je crois que la majorité des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se débrouilleront autrement. Oui. Voilà, pensez le sérum-fi, c'est vraiment intéressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. Dès que vous avez un corps étranger dans l'œil, c'est des choses où il faut penser quand on va dans les déserts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bêtes, ça peut vous pourrir une journée aussi, un corps étranger dans l'œil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sérum-fi, ça reste vraiment un petit outil intéressant pour plein de choses dans cette rousse à pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a été fait par le groupe de pédiatrie tropicale, qui est une branche de la Société Française de Pédiatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pédiatrie tropicale sur internet et vous êtes tombé sur un site internet mais génial, super bien fait où en fait les pédiatres spécialisés en médecine du voyage ont mis à disposition des parents comme des médecins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse à pharmacie idéale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est très très bien faite, il y a des ordonnances pré-remplies pour les médecins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problématique du voyage est abordé, il est vraiment super bien fait. Donc là pour l'instant on a parlé plutôt des problématiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problématiques spécifiques liées au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est très bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problèmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automédication complètement. Le but, c'est d'être informée et plus je suis informée, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup à une époque. Ils étaient aux États-Unis, donc ils n'étaient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils étaient à Chicago ou je ne sais plus où, qui m'avaient appelé comme ça. avec le décalage horaire parce que leurs petites de 2 ans étaient tombées dans un tabouret. C'était assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils étaient très inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait été un tout petit peu sonnée au démarrage. Et en même temps, ils étaient embêtés de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique américaine.

  • Speaker #0

    Ça coûte une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coûter très très cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crânien et ils avaient pu tout à fait gérer la situation sans avoir besoin. d'aller dépenser leurs sous en clinique. Et ça s'était très bien passé. Bon, voilà, ils avaient eu le petit réflexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complètement perdu, mais vraiment très très perdu. Il n'y avait pas de système de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repères vont complètement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derrière. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et là, tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et là, tu vois, elle n'a pas exprimé la douleur du tout. Elle gardait ça en elle très, très loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complètement laissée faire, et c'est pareil, là tu te dis, culturellement on est tous éloignés tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs où ils ont peu accès aux soins, les gens prennent énormément sur eux, alors bon, il y a une autre mortalité bien sûr, il y a d'autres problématiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir à quel point, dans les autres sociétés du monde, Les gens gèrent beaucoup de choses tout seuls, par nécessité, et ça donne pas mal d'humilité quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les médecins, on râle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idées en place. Tu dis qu'on a quand même une médecine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est très bien. Mais c'est vrai que dès que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systèmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. Après, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain épisode, où on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idée n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgré tout, c'est quand même des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'étouffement avec un corps étranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accès au même secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent être vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage également.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurés, et c'est un grand classique. Alors la grande différence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais médicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de manière bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport à risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport à risque, ce n'est pas des sports extrêmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongée, mais du trekking. Quelque chose qui est très pratiqué aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clé, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'étais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais médicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont très très vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durée de couverture. Parce que quand on part sur une longue durée, à savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrêtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embêtée.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delà de 90 jours, attention, vous n'êtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est là où on le dit, parce que c'est très récurrent dans les échanges qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est là où on va dans le détail. Et on indique vraiment les éléments qui sont à aller voir, parce que tant le détail des garanties que les montants qui sont associés, mais aussi la manière dont on va voyager, et c'est là où finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est là vraiment pour apporter du conseil, d'échanger avec vous sur c'est quoi vos besoins, où est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi là-bas. Et avec l'ensemble des éléments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intérêt et c'est nécessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complément parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-être une première prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et là, il y a vraiment un intérêt qui n'est pas du tout négligeable. Aujourd'hui, même pour des petits frais médicaux qui s'avèrent assez importants à l'étranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou même la sécu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sécu sont fixés sur une base de référence qui, elle, est française et qui ne reflète pas du tout les montants qui sont facturés à l'étranger, déjà d'une part. Après, les démarches qu'on va devoir faire vont être très longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont à faire lire par les services en France, ça devient très compliqué. Et en plus, c'est la grosse déception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros à me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse à hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delà, ce qui est hyper important aussi à avoir en tête, c'est que la mutuelle et la sécurité sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipé, ni une annulation ou une interruption de séjour. Elles prennent uniquement la partie médicale et les frais médicaux. Donc c'est ça aussi la grande différence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de manière très limitée.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis déjà partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilité de le faire, mais dès lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delà de 24 mois, on est considéré comme expatrié. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est très important à avoir en tête, c'est que dans ce cas-là, on a ce qu'on appelle un délai de carence. Un délai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, là où c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un aléa important, un accident, un imprévu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de manière immédiate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxième jour Ah quand même, j'ai déconné, j'aurais dû la prendre avant là c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout à fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une réservation. Ça, c'est le premier point. Et après, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son séjour, prévenir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les réservations liées à l'hébergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurées, ce qui aura été mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. Voilà, il faut vraiment se référer à ça. C'est-à-dire que dès lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la réservation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi à avoir en tête, c'est que… Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la réservation de son vol pour être tranquille et pour payer moins cher. Et puis après, on va prendre son hôtel et on va réserver ses activités. Ce qui est très important à faire, c'est de bien penser à mettre à jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au départ, mes billets d'avion me coûtent 500 euros, mais qu'après j'ajoute mon hôtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-être 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-là, c'est très important d'échanger avec son assurance voyage pour mettre à jour ses montants de prise en charge pour assurer réellement la totalité des frais qu'on a engagés. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursé à hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est très important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours très bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive très fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilà ! Et ça c'est arrivé à un de nos petits jeunes assurés très récemment, un petit garçon de 7 ans. Voilà, ce n'est pas prévu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-être quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le médecin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une échographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prêt. Et en fait, là où l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que déjà on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les médecins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immédiate, et on va dépenser Et là, vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va être en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais à engager. Parce que très clairement, on ne s'attend absolument pas à avoir des frais aussi importants quand on se fait opérer d'une appendicite. On tombe très vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    Déjà qu'on a une charge émotionnelle intense quand on a un enfant hospitalisé, si on peut au moins se décharger de tout l'administratif, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est à l'étranger, on ne parle pas forcément la langue de manière très fluide. Et là où l'assistance est là pour nous épauler, c'est qu'eux ont ces compétences-là et ils peuvent nous permettre d'être un vrai relais aussi pour être rassurés, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les résultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le décalage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sécu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien écoute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gère beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond à votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance Planète Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou à l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplôme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expérience à l'étranger, ou si vous-même accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent à l'étranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spécifique pour une couverture complète. C'est d'ailleurs celle de mon petit frère, actuellement en Océanie. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'épisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. A bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

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Description

Aujourd’hui, je vous propose le 2ᵉ épisode de la mini-série « Galère ton Voyage spécial bobos ».


Si vous n’avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées & vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause.


On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage.


On retrouvera également une autre maman globetrotteuse, Marjorie d’AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire.


Allez, c’est parti pour le 2ᵉ épisode, les traumatismes qui s’invitent aussi en voyage !


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Production : Stéphanie Cordier

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui déclenche nos titres carabinés à moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bébête pas hyper carrée sur l'hygiène. Oui, vous êtes bien dans un épisode de Galère ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concerné, la suite sera plus ou moins facile à gérer. Pour éviter un deuxième effet qui se coule entre gestion de médecins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spécialisé dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en œuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-même dans l'espace assuré, et c'est une des seules assurances à ne pas imposer une limite d'âge. Une fois que vous êtes inscrit, votre carte d'assuré reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numéro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-là, on a autre chose à faire que de rechercher un numéro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage après voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprès d'Avei, mais en plus ce sera sans pénalité. Allez bim, un souci de moins ! Côté budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule à prix préférentiel à partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet été, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici Stéphanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complètement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, bah ça sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'écouter, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxième épisode de la mini-série Galère ton voyage spécial bobo. Si vous n'avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste après. On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage. On retrouvera également une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxième épisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxième épisode de notre série Galères ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La dernière fois, on a parlé de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien à la maison qu'en voyage, mais ça peut être plus compliqué à gérer. Et là, on va s'intéresser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grâce à toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    Là, encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gérer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien à la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vécu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repères, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner là aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassé, si c'est foulé, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immédiateté, de la spontanéité fait que les gens déboulent aux urgences dès qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la réponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassé Alors on essaye d'éduquer les populations à dire qu'on ne doit pas tout à tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous êtes contraints à ça. Vous ne pouvez pas avoir cette réponse immédiate de la même façon, donc vous devez faire appel à votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, même s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas déformé, à l'évidence, c'est sûr que quand il y a une fracture déplacée, vous allez avoir une déformation assez effrayante à regarder, là vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas déformé, si ce n'est pas énormément gonflé, même si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracétamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va évoluer. Ça c'est intéressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver à un autre endroit où on sera plus près d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous décrire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immédiate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand même, il y a parfois des petites fractures plus difficiles à détecter et où la radio finira par être nécessaire. Mais en gros, on ira à la radio que si au bout de 12 à 24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez éventuellement secondairement un œdème, un gonflement, un bleu, quelque chose d'évident qui apparaît secondairement, à ce moment-là, peut-être que ce serait intéressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations où on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'était une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand même. On donne un paracétamol à l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand même dans combien de temps vous allez avoir accès à la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supérieur, c'est-à-dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une écharpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va être beaucoup plus compliqué. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon à peu près confortable pour ne pas avoir à toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilà. Et vous trouvez... un accès à une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un médecin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accès à d'autres examens en fonction de là où vous êtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. Deuxième catégorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crâniens bénins. Alors, ce mot, traumatisme crânien, fait toujours peur. Ça évoque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tête.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tête. Et dans cette catégorie, la plupart du temps, c'est bénin, mais même si c'est bénin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, à savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bénin ? Enfin, on va dire plutôt, qu'est-ce qui nécessiterait d'aller d'emblée sur une consultation dans un distancière, je dirais même dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son âge, et qui est statistiquement plus à risque de créer des lésions crâniennes, donc de l'os, et éventuellement des saignements derrière l'os, donc au niveau cérébral. Donc même si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de là où vous êtes, si vous êtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous êtes dans un endroit où vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance là où vous êtes, à l'endroit où vous êtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutôt de consulter. Notamment les tout-petits, alors là je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongée, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impérativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, où nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cérébrale dans ces situations-là. Parce que les tout petits, c'est toujours la tête qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la réaction parachute, ils ne savent pas protéger et mettre les mains en premier. Et comme la tête, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme à cet âge-là, ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprès de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques après un coup sur la tête, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiétude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catégorie de famille qui connaît ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariété, il y a... une émotion, va se mettre à pleurer, ou en tout cas à commencer à pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phénomène-là. Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spécialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste lié au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'être stressé. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombé, qui a été tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite à la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a duré plus de 30 secondes à une minute, avec un enfant qui immédiatement derrière ne vous semble pas du tout normal. Ça, à l'évidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiétant tant que la bosse est dure à la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiétant en soi. Ce qui va nous inquiéter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. Là, ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement lié à une fracture. Donc, on appelle ça l'hématome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce côté très floc-floc quand je le touche. Là, oui, il faut une consultation urgente. En général, il y a une imagerie cérébrale qui est faite pour chercher la fracture. Voilà, en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand même cogné la tête. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester à la maison. Il a un comportement normal. Une fois passées les pleurs, parce qu'évidemment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure à gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passées, si la bosse est de consistance normale, c'est-à-dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a récupéré un comportement normal, on ne va pas s'inquiéter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la première demi-heure suite à un coup sur la tête sans que ça nous inquiète. Voilà, ça c'est très classique. Ce qui va nous inquiéter, c'est plutôt des vomissements différés. C'est-à-dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre à vomir une heure, deux heures, trois heures après. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, là il faut consulter également. Donc finalement ça va être simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit être normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment très différent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment très très fatigué, là il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements répétés à distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps où vous ne pouvez pas évaluer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la différence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installé au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les réveiller à peu près deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas très sympa, ça ne plaît à personne, mais c'est la seule façon d'être sûr que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est réveillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hôtel, mais il faut qu'il ait un comportement adapté d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le réveille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tétine. On l'assoit, on vérifie qu'il a l'air d'être vraiment comme un enfant qu'on entient de réveiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilà, et si sur ces deux jours-là tout se passe bien, même s'il y a eu un gros coup sur la tête, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiéter de façon supplémentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-là, donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance à me dire qu'à partir du moment où il dort et qu'avant, il ne s'est rien passé de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le réveiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en même temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observé, c'est que je pense que c'est ce que pense la majorité des gens, et malgré les conseils qu'on donne. de réveiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journée s'est bien passée, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas réveiller leurs enfants. Alors, on va être clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journée a été normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes précurseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravés. Mais n'empêche que quand on fait de l'éducation aux familles sur la surveillance, on est obligé de leur dire que le sommeil, ça peut être 12 heures. de sommeil non-stop, où vous n'êtes plus du tout en capacité de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vérifier, c'est d'aller le réveiller une fois de temps en temps. Donc voilà, il faut penser à ça. De même que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort après le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleuré un quart d'heure à la gorge déployée, et d'un seul coup, pouf, les émotions retombent, il a été soulagé par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait très peur aux gens. C'est là que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le réveillez, vous voyez s'il est réveillable. Il est réveillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en général, au bout d'une heure, il va répéter la forme. Mais c'est des fois des sommeils récupérateurs qui sont nécessaires. Donc ce n'est pas nécessairement un signe d'inquiétude. On a le droit de s'endormir après un traumatisme crânien du moment qu'on est réveillable et adapté quand on vous réveille. C'est que c'est juste un sommeil de récupération. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'émotions, du stress de la famille autour. Les petits réagissent facilement avec un coup de bambou derrière, avec un sommeil nécessaire. OK. Voilà. Dernière petite catégorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nécessité de suturer est plutôt liée à l'hémorragie, c'est-à-dire si ton saignement ne s'arrête pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlé de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mêmes règles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyée, forte et que tu vois qu'à chaque fois que tu lèves la compression, le saignement repart, là c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrêter cette hémorragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut être un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous êtes dans un endroit où vous savez que vous n'avez pas accès à un centre de soins faciles, sincèrement, je pense qu'il n'est pas absolument nécessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave à l'eau et au savon, on désinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthétique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, là on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre société qui a l'habitude du soin de qualité, on va avoir accès à cette notion de ce sera plus esthétique si je mets deux points plutôt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthétique est secondaire évidemment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser béante, mais sincèrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit où elle ne risque pas de se réouvrir plus, il y a des endroits sur le corps où ça bouge beaucoup, le menton, près de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gênant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont être facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligé d'aller faire suturer les plaies. Juste se méfier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et là pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degré d'humidité combiné aux températures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc être très attentif à la cicatrisation et vérifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et là qui nécessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout à l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spéciaux à l'hôpital, mais en fait, on commence par ça. En général, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stérile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accès à l'eau là où vous êtes, bien sûr, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps étrangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillée par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps étrangers qui seront source d'infection si on ne les enlève pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intéressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps étrangers, l'épine l'épine d'oursin, toutes ces choses là il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse à pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantités de compresses, ça ne faut pas hésiter ça sert toujours stérile ou pas stérile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stériles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stériles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stériles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilà, pour toutes les petites plaies où on va rapprocher les berges. Alors demandez à votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas très compliqué, mais voilà, comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincèrement tout ce qui est crème genre... hémoclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intérêt franc. C'est-à-dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaître une bosse, la bosse, elle va disparaître naturellement, la guérison va se faire, on n'est pas forcément obligé d'aller mettre des produits là-dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse à pharmacie, peut-être prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlé des brûlures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brûlures bénignes, c'est-à-dire juste des rougeurs simples, sans décollement de la peau, une crème de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brûlure et la soulager. Mais là encore, ce sera le paracétamol qui va le mieux soulager la douleur liée à la brûlure. Et après, la cicatrisation sera toute seule. Après, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service à quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte à couture.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je crois que la majorité des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se débrouilleront autrement. Oui. Voilà, pensez le sérum-fi, c'est vraiment intéressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. Dès que vous avez un corps étranger dans l'œil, c'est des choses où il faut penser quand on va dans les déserts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bêtes, ça peut vous pourrir une journée aussi, un corps étranger dans l'œil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sérum-fi, ça reste vraiment un petit outil intéressant pour plein de choses dans cette rousse à pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a été fait par le groupe de pédiatrie tropicale, qui est une branche de la Société Française de Pédiatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pédiatrie tropicale sur internet et vous êtes tombé sur un site internet mais génial, super bien fait où en fait les pédiatres spécialisés en médecine du voyage ont mis à disposition des parents comme des médecins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse à pharmacie idéale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est très très bien faite, il y a des ordonnances pré-remplies pour les médecins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problématique du voyage est abordé, il est vraiment super bien fait. Donc là pour l'instant on a parlé plutôt des problématiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problématiques spécifiques liées au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est très bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problèmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automédication complètement. Le but, c'est d'être informée et plus je suis informée, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup à une époque. Ils étaient aux États-Unis, donc ils n'étaient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils étaient à Chicago ou je ne sais plus où, qui m'avaient appelé comme ça. avec le décalage horaire parce que leurs petites de 2 ans étaient tombées dans un tabouret. C'était assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils étaient très inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait été un tout petit peu sonnée au démarrage. Et en même temps, ils étaient embêtés de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique américaine.

  • Speaker #0

    Ça coûte une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coûter très très cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crânien et ils avaient pu tout à fait gérer la situation sans avoir besoin. d'aller dépenser leurs sous en clinique. Et ça s'était très bien passé. Bon, voilà, ils avaient eu le petit réflexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complètement perdu, mais vraiment très très perdu. Il n'y avait pas de système de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repères vont complètement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derrière. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et là, tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et là, tu vois, elle n'a pas exprimé la douleur du tout. Elle gardait ça en elle très, très loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complètement laissée faire, et c'est pareil, là tu te dis, culturellement on est tous éloignés tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs où ils ont peu accès aux soins, les gens prennent énormément sur eux, alors bon, il y a une autre mortalité bien sûr, il y a d'autres problématiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir à quel point, dans les autres sociétés du monde, Les gens gèrent beaucoup de choses tout seuls, par nécessité, et ça donne pas mal d'humilité quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les médecins, on râle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idées en place. Tu dis qu'on a quand même une médecine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est très bien. Mais c'est vrai que dès que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systèmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. Après, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain épisode, où on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idée n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgré tout, c'est quand même des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'étouffement avec un corps étranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accès au même secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent être vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage également.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurés, et c'est un grand classique. Alors la grande différence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais médicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de manière bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport à risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport à risque, ce n'est pas des sports extrêmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongée, mais du trekking. Quelque chose qui est très pratiqué aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clé, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'étais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais médicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont très très vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durée de couverture. Parce que quand on part sur une longue durée, à savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrêtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embêtée.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delà de 90 jours, attention, vous n'êtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est là où on le dit, parce que c'est très récurrent dans les échanges qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est là où on va dans le détail. Et on indique vraiment les éléments qui sont à aller voir, parce que tant le détail des garanties que les montants qui sont associés, mais aussi la manière dont on va voyager, et c'est là où finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est là vraiment pour apporter du conseil, d'échanger avec vous sur c'est quoi vos besoins, où est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi là-bas. Et avec l'ensemble des éléments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intérêt et c'est nécessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complément parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-être une première prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et là, il y a vraiment un intérêt qui n'est pas du tout négligeable. Aujourd'hui, même pour des petits frais médicaux qui s'avèrent assez importants à l'étranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou même la sécu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sécu sont fixés sur une base de référence qui, elle, est française et qui ne reflète pas du tout les montants qui sont facturés à l'étranger, déjà d'une part. Après, les démarches qu'on va devoir faire vont être très longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont à faire lire par les services en France, ça devient très compliqué. Et en plus, c'est la grosse déception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros à me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse à hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delà, ce qui est hyper important aussi à avoir en tête, c'est que la mutuelle et la sécurité sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipé, ni une annulation ou une interruption de séjour. Elles prennent uniquement la partie médicale et les frais médicaux. Donc c'est ça aussi la grande différence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de manière très limitée.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis déjà partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilité de le faire, mais dès lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delà de 24 mois, on est considéré comme expatrié. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est très important à avoir en tête, c'est que dans ce cas-là, on a ce qu'on appelle un délai de carence. Un délai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, là où c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un aléa important, un accident, un imprévu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de manière immédiate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxième jour Ah quand même, j'ai déconné, j'aurais dû la prendre avant là c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout à fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une réservation. Ça, c'est le premier point. Et après, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son séjour, prévenir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les réservations liées à l'hébergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurées, ce qui aura été mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. Voilà, il faut vraiment se référer à ça. C'est-à-dire que dès lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la réservation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi à avoir en tête, c'est que… Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la réservation de son vol pour être tranquille et pour payer moins cher. Et puis après, on va prendre son hôtel et on va réserver ses activités. Ce qui est très important à faire, c'est de bien penser à mettre à jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au départ, mes billets d'avion me coûtent 500 euros, mais qu'après j'ajoute mon hôtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-être 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-là, c'est très important d'échanger avec son assurance voyage pour mettre à jour ses montants de prise en charge pour assurer réellement la totalité des frais qu'on a engagés. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursé à hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est très important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours très bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive très fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilà ! Et ça c'est arrivé à un de nos petits jeunes assurés très récemment, un petit garçon de 7 ans. Voilà, ce n'est pas prévu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-être quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le médecin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une échographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prêt. Et en fait, là où l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que déjà on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les médecins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immédiate, et on va dépenser Et là, vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va être en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais à engager. Parce que très clairement, on ne s'attend absolument pas à avoir des frais aussi importants quand on se fait opérer d'une appendicite. On tombe très vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    Déjà qu'on a une charge émotionnelle intense quand on a un enfant hospitalisé, si on peut au moins se décharger de tout l'administratif, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est à l'étranger, on ne parle pas forcément la langue de manière très fluide. Et là où l'assistance est là pour nous épauler, c'est qu'eux ont ces compétences-là et ils peuvent nous permettre d'être un vrai relais aussi pour être rassurés, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les résultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le décalage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sécu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien écoute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gère beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond à votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance Planète Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou à l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplôme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expérience à l'étranger, ou si vous-même accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent à l'étranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spécifique pour une couverture complète. C'est d'ailleurs celle de mon petit frère, actuellement en Océanie. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'épisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. A bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Aujourd’hui, je vous propose le 2ᵉ épisode de la mini-série « Galère ton Voyage spécial bobos ».


Si vous n’avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées & vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause.


On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage.


On retrouvera également une autre maman globetrotteuse, Marjorie d’AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire.


Allez, c’est parti pour le 2ᵉ épisode, les traumatismes qui s’invitent aussi en voyage !


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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui déclenche nos titres carabinés à moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bébête pas hyper carrée sur l'hygiène. Oui, vous êtes bien dans un épisode de Galère ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concerné, la suite sera plus ou moins facile à gérer. Pour éviter un deuxième effet qui se coule entre gestion de médecins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spécialisé dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en œuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-même dans l'espace assuré, et c'est une des seules assurances à ne pas imposer une limite d'âge. Une fois que vous êtes inscrit, votre carte d'assuré reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numéro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-là, on a autre chose à faire que de rechercher un numéro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage après voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprès d'Avei, mais en plus ce sera sans pénalité. Allez bim, un souci de moins ! Côté budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule à prix préférentiel à partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet été, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici Stéphanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complètement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invités vont vous emmener aux quatre coins de la planète. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, bah ça sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'écouter, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indépendants comme moi, c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxième épisode de la mini-série Galère ton voyage spécial bobo. Si vous n'avez pas écouté la première partie sur les bobos classiques comme la fièvre, les diarrhées et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste après. On retrouve donc Camille, maman neuropédiatre et pédiatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crâniens bénins, dont la seule évocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse à pharmacie de voyage. On retrouvera également une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les différences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxième épisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxième épisode de notre série Galères ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La dernière fois, on a parlé de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien à la maison qu'en voyage, mais ça peut être plus compliqué à gérer. Et là, on va s'intéresser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grâce à toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    Là, encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gérer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien à la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vécu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repères, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner là aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassé, si c'est foulé, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immédiateté, de la spontanéité fait que les gens déboulent aux urgences dès qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la réponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassé Alors on essaye d'éduquer les populations à dire qu'on ne doit pas tout à tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous êtes contraints à ça. Vous ne pouvez pas avoir cette réponse immédiate de la même façon, donc vous devez faire appel à votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, même s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas déformé, à l'évidence, c'est sûr que quand il y a une fracture déplacée, vous allez avoir une déformation assez effrayante à regarder, là vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas déformé, si ce n'est pas énormément gonflé, même si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracétamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va évoluer. Ça c'est intéressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver à un autre endroit où on sera plus près d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous décrire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immédiate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand même, il y a parfois des petites fractures plus difficiles à détecter et où la radio finira par être nécessaire. Mais en gros, on ira à la radio que si au bout de 12 à 24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez éventuellement secondairement un œdème, un gonflement, un bleu, quelque chose d'évident qui apparaît secondairement, à ce moment-là, peut-être que ce serait intéressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations où on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'était une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand même. On donne un paracétamol à l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand même dans combien de temps vous allez avoir accès à la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supérieur, c'est-à-dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une écharpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va être beaucoup plus compliqué. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon à peu près confortable pour ne pas avoir à toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilà. Et vous trouvez... un accès à une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un médecin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accès à d'autres examens en fonction de là où vous êtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. Deuxième catégorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crâniens bénins. Alors, ce mot, traumatisme crânien, fait toujours peur. Ça évoque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tête.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tête. Et dans cette catégorie, la plupart du temps, c'est bénin, mais même si c'est bénin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, à savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bénin ? Enfin, on va dire plutôt, qu'est-ce qui nécessiterait d'aller d'emblée sur une consultation dans un distancière, je dirais même dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son âge, et qui est statistiquement plus à risque de créer des lésions crâniennes, donc de l'os, et éventuellement des saignements derrière l'os, donc au niveau cérébral. Donc même si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de là où vous êtes, si vous êtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous êtes dans un endroit où vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance là où vous êtes, à l'endroit où vous êtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutôt de consulter. Notamment les tout-petits, alors là je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongée, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impérativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, où nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cérébrale dans ces situations-là. Parce que les tout petits, c'est toujours la tête qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la réaction parachute, ils ne savent pas protéger et mettre les mains en premier. Et comme la tête, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme à cet âge-là, ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprès de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques après un coup sur la tête, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiétude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catégorie de famille qui connaît ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariété, il y a... une émotion, va se mettre à pleurer, ou en tout cas à commencer à pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phénomène-là. Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spécialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste lié au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'être stressé. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombé, qui a été tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite à la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a duré plus de 30 secondes à une minute, avec un enfant qui immédiatement derrière ne vous semble pas du tout normal. Ça, à l'évidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiétant tant que la bosse est dure à la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiétant en soi. Ce qui va nous inquiéter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. Là, ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement lié à une fracture. Donc, on appelle ça l'hématome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce côté très floc-floc quand je le touche. Là, oui, il faut une consultation urgente. En général, il y a une imagerie cérébrale qui est faite pour chercher la fracture. Voilà, en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand même cogné la tête. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester à la maison. Il a un comportement normal. Une fois passées les pleurs, parce qu'évidemment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure à gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passées, si la bosse est de consistance normale, c'est-à-dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a récupéré un comportement normal, on ne va pas s'inquiéter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la première demi-heure suite à un coup sur la tête sans que ça nous inquiète. Voilà, ça c'est très classique. Ce qui va nous inquiéter, c'est plutôt des vomissements différés. C'est-à-dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre à vomir une heure, deux heures, trois heures après. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, là il faut consulter également. Donc finalement ça va être simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit être normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment très différent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment très très fatigué, là il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements répétés à distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps où vous ne pouvez pas évaluer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la différence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installé au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les réveiller à peu près deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas très sympa, ça ne plaît à personne, mais c'est la seule façon d'être sûr que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est réveillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hôtel, mais il faut qu'il ait un comportement adapté d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le réveille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tétine. On l'assoit, on vérifie qu'il a l'air d'être vraiment comme un enfant qu'on entient de réveiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilà, et si sur ces deux jours-là tout se passe bien, même s'il y a eu un gros coup sur la tête, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiéter de façon supplémentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-là, donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance à me dire qu'à partir du moment où il dort et qu'avant, il ne s'est rien passé de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le réveiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en même temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intéressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observé, c'est que je pense que c'est ce que pense la majorité des gens, et malgré les conseils qu'on donne. de réveiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journée s'est bien passée, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas réveiller leurs enfants. Alors, on va être clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journée a été normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes précurseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravés. Mais n'empêche que quand on fait de l'éducation aux familles sur la surveillance, on est obligé de leur dire que le sommeil, ça peut être 12 heures. de sommeil non-stop, où vous n'êtes plus du tout en capacité de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vérifier, c'est d'aller le réveiller une fois de temps en temps. Donc voilà, il faut penser à ça. De même que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort après le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleuré un quart d'heure à la gorge déployée, et d'un seul coup, pouf, les émotions retombent, il a été soulagé par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait très peur aux gens. C'est là que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le réveillez, vous voyez s'il est réveillable. Il est réveillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en général, au bout d'une heure, il va répéter la forme. Mais c'est des fois des sommeils récupérateurs qui sont nécessaires. Donc ce n'est pas nécessairement un signe d'inquiétude. On a le droit de s'endormir après un traumatisme crânien du moment qu'on est réveillable et adapté quand on vous réveille. C'est que c'est juste un sommeil de récupération. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'émotions, du stress de la famille autour. Les petits réagissent facilement avec un coup de bambou derrière, avec un sommeil nécessaire. OK. Voilà. Dernière petite catégorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nécessité de suturer est plutôt liée à l'hémorragie, c'est-à-dire si ton saignement ne s'arrête pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlé de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mêmes règles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyée, forte et que tu vois qu'à chaque fois que tu lèves la compression, le saignement repart, là c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrêter cette hémorragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut être un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous êtes dans un endroit où vous savez que vous n'avez pas accès à un centre de soins faciles, sincèrement, je pense qu'il n'est pas absolument nécessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave à l'eau et au savon, on désinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthétique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, là on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre société qui a l'habitude du soin de qualité, on va avoir accès à cette notion de ce sera plus esthétique si je mets deux points plutôt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthétique est secondaire évidemment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser béante, mais sincèrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit où elle ne risque pas de se réouvrir plus, il y a des endroits sur le corps où ça bouge beaucoup, le menton, près de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gênant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont être facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligé d'aller faire suturer les plaies. Juste se méfier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et là pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degré d'humidité combiné aux températures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc être très attentif à la cicatrisation et vérifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et là qui nécessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout à l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spéciaux à l'hôpital, mais en fait, on commence par ça. En général, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stérile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accès à l'eau là où vous êtes, bien sûr, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps étrangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillée par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps étrangers qui seront source d'infection si on ne les enlève pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intéressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps étrangers, l'épine l'épine d'oursin, toutes ces choses là il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse à pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantités de compresses, ça ne faut pas hésiter ça sert toujours stérile ou pas stérile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stériles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stériles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stériles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilà, pour toutes les petites plaies où on va rapprocher les berges. Alors demandez à votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas très compliqué, mais voilà, comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincèrement tout ce qui est crème genre... hémoclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intérêt franc. C'est-à-dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaître une bosse, la bosse, elle va disparaître naturellement, la guérison va se faire, on n'est pas forcément obligé d'aller mettre des produits là-dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse à pharmacie, peut-être prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlé des brûlures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brûlures bénignes, c'est-à-dire juste des rougeurs simples, sans décollement de la peau, une crème de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brûlure et la soulager. Mais là encore, ce sera le paracétamol qui va le mieux soulager la douleur liée à la brûlure. Et après, la cicatrisation sera toute seule. Après, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service à quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte à couture.

  • Speaker #1

    Voilà. Mais je crois que la majorité des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se débrouilleront autrement. Oui. Voilà, pensez le sérum-fi, c'est vraiment intéressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. Dès que vous avez un corps étranger dans l'œil, c'est des choses où il faut penser quand on va dans les déserts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bêtes, ça peut vous pourrir une journée aussi, un corps étranger dans l'œil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sérum-fi, ça reste vraiment un petit outil intéressant pour plein de choses dans cette rousse à pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a été fait par le groupe de pédiatrie tropicale, qui est une branche de la Société Française de Pédiatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pédiatrie tropicale sur internet et vous êtes tombé sur un site internet mais génial, super bien fait où en fait les pédiatres spécialisés en médecine du voyage ont mis à disposition des parents comme des médecins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse à pharmacie idéale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est très très bien faite, il y a des ordonnances pré-remplies pour les médecins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problématique du voyage est abordé, il est vraiment super bien fait. Donc là pour l'instant on a parlé plutôt des problématiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problématiques spécifiques liées au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est très bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problèmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sûr, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automédication complètement. Le but, c'est d'être informée et plus je suis informée, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup à une époque. Ils étaient aux États-Unis, donc ils n'étaient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils étaient à Chicago ou je ne sais plus où, qui m'avaient appelé comme ça. avec le décalage horaire parce que leurs petites de 2 ans étaient tombées dans un tabouret. C'était assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils étaient très inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait été un tout petit peu sonnée au démarrage. Et en même temps, ils étaient embêtés de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique américaine.

  • Speaker #0

    Ça coûte une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coûter très très cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crânien et ils avaient pu tout à fait gérer la situation sans avoir besoin. d'aller dépenser leurs sous en clinique. Et ça s'était très bien passé. Bon, voilà, ils avaient eu le petit réflexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complètement perdu, mais vraiment très très perdu. Il n'y avait pas de système de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repères vont complètement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derrière. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et là, tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et là, tu vois, elle n'a pas exprimé la douleur du tout. Elle gardait ça en elle très, très loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complètement laissée faire, et c'est pareil, là tu te dis, culturellement on est tous éloignés tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs où ils ont peu accès aux soins, les gens prennent énormément sur eux, alors bon, il y a une autre mortalité bien sûr, il y a d'autres problématiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir à quel point, dans les autres sociétés du monde, Les gens gèrent beaucoup de choses tout seuls, par nécessité, et ça donne pas mal d'humilité quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les médecins, on râle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idées en place. Tu dis qu'on a quand même une médecine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est très bien. Mais c'est vrai que dès que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systèmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. Après, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain épisode, où on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idée n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgré tout, c'est quand même des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'étouffement avec un corps étranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accès au même secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent être vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage également.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurés, et c'est un grand classique. Alors la grande différence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais médicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de manière bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport à risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport à risque, ce n'est pas des sports extrêmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongée, mais du trekking. Quelque chose qui est très pratiqué aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clé, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'étais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais médicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont très très vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durée de couverture. Parce que quand on part sur une longue durée, à savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrêtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embêtée.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delà de 90 jours, attention, vous n'êtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est là où on le dit, parce que c'est très récurrent dans les échanges qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est là où on va dans le détail. Et on indique vraiment les éléments qui sont à aller voir, parce que tant le détail des garanties que les montants qui sont associés, mais aussi la manière dont on va voyager, et c'est là où finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est là vraiment pour apporter du conseil, d'échanger avec vous sur c'est quoi vos besoins, où est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi là-bas. Et avec l'ensemble des éléments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intérêt et c'est nécessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complément parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-être une première prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et là, il y a vraiment un intérêt qui n'est pas du tout négligeable. Aujourd'hui, même pour des petits frais médicaux qui s'avèrent assez importants à l'étranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou même la sécu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sécu sont fixés sur une base de référence qui, elle, est française et qui ne reflète pas du tout les montants qui sont facturés à l'étranger, déjà d'une part. Après, les démarches qu'on va devoir faire vont être très longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont à faire lire par les services en France, ça devient très compliqué. Et en plus, c'est la grosse déception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros à me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse à hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delà, ce qui est hyper important aussi à avoir en tête, c'est que la mutuelle et la sécurité sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipé, ni une annulation ou une interruption de séjour. Elles prennent uniquement la partie médicale et les frais médicaux. Donc c'est ça aussi la grande différence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de manière très limitée.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis déjà partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilité de le faire, mais dès lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delà de 24 mois, on est considéré comme expatrié. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est très important à avoir en tête, c'est que dans ce cas-là, on a ce qu'on appelle un délai de carence. Un délai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, là où c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un aléa important, un accident, un imprévu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de manière immédiate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxième jour Ah quand même, j'ai déconné, j'aurais dû la prendre avant là c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout à fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, déjà d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une réservation. Ça, c'est le premier point. Et après, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son séjour, prévenir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les réservations liées à l'hébergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurées, ce qui aura été mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. Voilà, il faut vraiment se référer à ça. C'est-à-dire que dès lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la réservation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi à avoir en tête, c'est que… Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la réservation de son vol pour être tranquille et pour payer moins cher. Et puis après, on va prendre son hôtel et on va réserver ses activités. Ce qui est très important à faire, c'est de bien penser à mettre à jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au départ, mes billets d'avion me coûtent 500 euros, mais qu'après j'ajoute mon hôtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-être 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-là, c'est très important d'échanger avec son assurance voyage pour mettre à jour ses montants de prise en charge pour assurer réellement la totalité des frais qu'on a engagés. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursé à hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est très important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours très bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive très fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilà ! Et ça c'est arrivé à un de nos petits jeunes assurés très récemment, un petit garçon de 7 ans. Voilà, ce n'est pas prévu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-être quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le médecin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une échographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prêt. Et en fait, là où l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que déjà on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les médecins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immédiate, et on va dépenser Et là, vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va être en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais à engager. Parce que très clairement, on ne s'attend absolument pas à avoir des frais aussi importants quand on se fait opérer d'une appendicite. On tombe très vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    Déjà qu'on a une charge émotionnelle intense quand on a un enfant hospitalisé, si on peut au moins se décharger de tout l'administratif, c'est quand même pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est à l'étranger, on ne parle pas forcément la langue de manière très fluide. Et là où l'assistance est là pour nous épauler, c'est qu'eux ont ces compétences-là et ils peuvent nous permettre d'être un vrai relais aussi pour être rassurés, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les résultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le décalage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sécu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien écoute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté l'épisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gère beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond à votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance Planète Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou à l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplôme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expérience à l'étranger, ou si vous-même accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent à l'étranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spécifique pour une couverture complète. C'est d'ailleurs celle de mon petit frère, actuellement en Océanie. Si l'épisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'épisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre épisode à écouter, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliqué. A bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

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