đŸ‘©â€âš•ïž Plaie, bosse, bras qui pendouille : on gĂšre ou on court aux urgences? Camille, neuropĂ©diatre |GalĂšre ton Voyage (Conseil santĂ© enfant) cover
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Famille & Voyages, le podcast voyage en famille, inspiration pour vos prochaines vacances

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37min |27/06/2025
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Description

Ton enfant tombe pendant un trek ? Il se cogne la tĂȘte dans une guesthouse ? Tu hĂ©sites entre un Doliprane et les urgences ?

Dans ce 2e Ă©pisode de « GalĂšre ton Voyage – spĂ©cial bobos », on parle de ces petits traumatismes qui te font douter :

➀ Est-ce que ce bras est cassĂ© ou pas ?
➀ Est-ce qu’il faut recoudre cette plaie ?
➀ Est-ce qu’un coup sur la tĂȘte, c’est grave ?

Avec Camille, neuropĂ©diatre et maman globe-trotteuse, on fait le tri entre les vraies urgences et celles qu’on peut gĂ©rer sans s’affoler.

On parle aussi de trousse Ă  pharmacie – la vraie, celle qui sert vraiment – et on te donne des astuces pour garder la tĂȘte froide, mĂȘme au bout du monde.

En bonus, Marjorie d’AVI International te glisse deux-trois infos prĂ©cieuses cĂŽtĂ© assurance (spoiler : oui, c’est utile).

➕ Un Ă©pisode concret, rassurant, Ă  Ă©couter avant de partir ou en pleine galĂšre.


Écoutez la premiĂšre partie sur les bobos classiques : que faire quand votre enfant a de la fiĂšvre, la diarrhĂ©e et des vomissements ou encore des saignements de nez...

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Pour en savoir plus sur AVI International

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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui dĂ©clenche nos titres carabinĂ©s Ă  moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bĂ©bĂȘte pas hyper carrĂ©e sur l'hygiĂšne. Oui, vous ĂȘtes bien dans un Ă©pisode de GalĂšre ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concernĂ©, la suite sera plus ou moins facile Ă  gĂ©rer. Pour Ă©viter un deuxiĂšme effet qui se coule entre gestion de mĂ©decins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spĂ©cialisĂ© dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en Ɠuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-mĂȘme dans l'espace assurĂ©, et c'est une des seules assurances Ă  ne pas imposer une limite d'Ăąge. Une fois que vous ĂȘtes inscrit, votre carte d'assurĂ© reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numĂ©ro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-lĂ , on a autre chose Ă  faire que de rechercher un numĂ©ro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage aprĂšs voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprĂšs d'Avei, mais en plus ce sera sans pĂ©nalitĂ©. Allez bim, un souci de moins ! CĂŽtĂ© budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule Ă  prix prĂ©fĂ©rentiel Ă  partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet Ă©tĂ©, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici StĂ©phanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complĂštement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invitĂ©s vont vous emmener aux quatre coins de la planĂšte. Dans ce podcast, on tord le coup Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, bah ça sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'Ă©couter, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indĂ©pendants comme moi, c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxiĂšme Ă©pisode de la mini-sĂ©rie GalĂšre ton voyage spĂ©cial bobo. Si vous n'avez pas Ă©coutĂ© la premiĂšre partie sur les bobos classiques comme la fiĂšvre, les diarrhĂ©es et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste aprĂšs. On retrouve donc Camille, maman neuropĂ©diatre et pĂ©diatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins, dont la seule Ă©vocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse Ă  pharmacie de voyage. On retrouvera Ă©galement une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les diffĂ©rences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxiĂšme Ă©pisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxiĂšme Ă©pisode de notre sĂ©rie GalĂšres ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La derniĂšre fois, on a parlĂ© de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien Ă  la maison qu'en voyage, mais ça peut ĂȘtre plus compliquĂ© Ă  gĂ©rer. Et lĂ , on va s'intĂ©resser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grĂące Ă  toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    LĂ , encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gĂ©rer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien Ă  la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vĂ©cu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repĂšres, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner lĂ  aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassĂ©, si c'est foulĂ©, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immĂ©diatetĂ©, de la spontanĂ©itĂ© fait que les gens dĂ©boulent aux urgences dĂšs qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la rĂ©ponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassĂ© Alors on essaye d'Ă©duquer les populations Ă  dire qu'on ne doit pas tout Ă  tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous ĂȘtes contraints Ă  ça. Vous ne pouvez pas avoir cette rĂ©ponse immĂ©diate de la mĂȘme façon, donc vous devez faire appel Ă  votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, mĂȘme s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas dĂ©formĂ©, Ă  l'Ă©vidence, c'est sĂ»r que quand il y a une fracture dĂ©placĂ©e, vous allez avoir une dĂ©formation assez effrayante Ă  regarder, lĂ  vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas dĂ©formĂ©, si ce n'est pas Ă©normĂ©ment gonflĂ©, mĂȘme si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracĂ©tamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va Ă©voluer. Ça c'est intĂ©ressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver Ă  un autre endroit oĂč on sera plus prĂšs d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous dĂ©crire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immĂ©diate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand mĂȘme, il y a parfois des petites fractures plus difficiles Ă  dĂ©tecter et oĂč la radio finira par ĂȘtre nĂ©cessaire. Mais en gros, on ira Ă  la radio que si au bout de 12 Ă  24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez Ă©ventuellement secondairement un ƓdĂšme, un gonflement, un bleu, quelque chose d'Ă©vident qui apparaĂźt secondairement, Ă  ce moment-lĂ , peut-ĂȘtre que ce serait intĂ©ressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations oĂč on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'Ă©tait une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand mĂȘme. On donne un paracĂ©tamol Ă  l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand mĂȘme dans combien de temps vous allez avoir accĂšs Ă  la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supĂ©rieur, c'est-Ă -dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une Ă©charpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va ĂȘtre beaucoup plus compliquĂ©. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon Ă  peu prĂšs confortable pour ne pas avoir Ă  toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilĂ . Et vous trouvez... un accĂšs Ă  une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un mĂ©decin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accĂšs Ă  d'autres examens en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. DeuxiĂšme catĂ©gorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins. Alors, ce mot, traumatisme crĂąnien, fait toujours peur. Ça Ă©voque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tĂȘte.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tĂȘte. Et dans cette catĂ©gorie, la plupart du temps, c'est bĂ©nin, mais mĂȘme si c'est bĂ©nin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, Ă  savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bĂ©nin ? Enfin, on va dire plutĂŽt, qu'est-ce qui nĂ©cessiterait d'aller d'emblĂ©e sur une consultation dans un distanciĂšre, je dirais mĂȘme dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son Ăąge, et qui est statistiquement plus Ă  risque de crĂ©er des lĂ©sions crĂąniennes, donc de l'os, et Ă©ventuellement des saignements derriĂšre l'os, donc au niveau cĂ©rĂ©bral. Donc mĂȘme si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes, si vous ĂȘtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance lĂ  oĂč vous ĂȘtes, Ă  l'endroit oĂč vous ĂȘtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutĂŽt de consulter. Notamment les tout-petits, alors lĂ  je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongĂ©e, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impĂ©rativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, oĂč nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cĂ©rĂ©brale dans ces situations-lĂ . Parce que les tout petits, c'est toujours la tĂȘte qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la rĂ©action parachute, ils ne savent pas protĂ©ger et mettre les mains en premier. Et comme la tĂȘte, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme Ă  cet Ăąge-lĂ , ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprĂšs de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques aprĂšs un coup sur la tĂȘte, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiĂ©tude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catĂ©gorie de famille qui connaĂźt ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariĂ©tĂ©, il y a... une Ă©motion, va se mettre Ă  pleurer, ou en tout cas Ă  commencer Ă  pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phĂ©nomĂšne-lĂ . Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spĂ©cialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste liĂ© au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'ĂȘtre stressĂ©. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombĂ©, qui a Ă©tĂ© tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite Ă  la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a durĂ© plus de 30 secondes Ă  une minute, avec un enfant qui immĂ©diatement derriĂšre ne vous semble pas du tout normal. Ça, Ă  l'Ă©vidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiĂ©tant tant que la bosse est dure Ă  la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiĂ©tant en soi. Ce qui va nous inquiĂ©ter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. LĂ , ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement liĂ© Ă  une fracture. Donc, on appelle ça l'hĂ©matome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce cĂŽtĂ© trĂšs floc-floc quand je le touche. LĂ , oui, il faut une consultation urgente. En gĂ©nĂ©ral, il y a une imagerie cĂ©rĂ©brale qui est faite pour chercher la fracture. VoilĂ , en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand mĂȘme cognĂ© la tĂȘte. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester Ă  la maison. Il a un comportement normal. Une fois passĂ©es les pleurs, parce qu'Ă©videmment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure Ă  gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passĂ©es, si la bosse est de consistance normale, c'est-Ă -dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a rĂ©cupĂ©rĂ© un comportement normal, on ne va pas s'inquiĂ©ter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la premiĂšre demi-heure suite Ă  un coup sur la tĂȘte sans que ça nous inquiĂšte. VoilĂ , ça c'est trĂšs classique. Ce qui va nous inquiĂ©ter, c'est plutĂŽt des vomissements diffĂ©rĂ©s. C'est-Ă -dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre Ă  vomir une heure, deux heures, trois heures aprĂšs. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, lĂ  il faut consulter Ă©galement. Donc finalement ça va ĂȘtre simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit ĂȘtre normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment trĂšs diffĂ©rent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment trĂšs trĂšs fatiguĂ©, lĂ  il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements rĂ©pĂ©tĂ©s Ă  distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps oĂč vous ne pouvez pas Ă©valuer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la diffĂ©rence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installĂ© au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les rĂ©veiller Ă  peu prĂšs deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas trĂšs sympa, ça ne plaĂźt Ă  personne, mais c'est la seule façon d'ĂȘtre sĂ»r que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est rĂ©veillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hĂŽtel, mais il faut qu'il ait un comportement adaptĂ© d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le rĂ©veille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tĂ©tine. On l'assoit, on vĂ©rifie qu'il a l'air d'ĂȘtre vraiment comme un enfant qu'on entient de rĂ©veiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilĂ , et si sur ces deux jours-lĂ  tout se passe bien, mĂȘme s'il y a eu un gros coup sur la tĂȘte, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiĂ©ter de façon supplĂ©mentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-lĂ , donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance Ă  me dire qu'Ă  partir du moment oĂč il dort et qu'avant, il ne s'est rien passĂ© de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le rĂ©veiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en mĂȘme temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intĂ©ressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observĂ©, c'est que je pense que c'est ce que pense la majoritĂ© des gens, et malgrĂ© les conseils qu'on donne. de rĂ©veiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journĂ©e s'est bien passĂ©e, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas rĂ©veiller leurs enfants. Alors, on va ĂȘtre clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journĂ©e a Ă©tĂ© normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes prĂ©curseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravĂ©s. Mais n'empĂȘche que quand on fait de l'Ă©ducation aux familles sur la surveillance, on est obligĂ© de leur dire que le sommeil, ça peut ĂȘtre 12 heures. de sommeil non-stop, oĂč vous n'ĂȘtes plus du tout en capacitĂ© de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vĂ©rifier, c'est d'aller le rĂ©veiller une fois de temps en temps. Donc voilĂ , il faut penser Ă  ça. De mĂȘme que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort aprĂšs le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleurĂ© un quart d'heure Ă  la gorge dĂ©ployĂ©e, et d'un seul coup, pouf, les Ă©motions retombent, il a Ă©tĂ© soulagĂ© par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait trĂšs peur aux gens. C'est lĂ  que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le rĂ©veillez, vous voyez s'il est rĂ©veillable. Il est rĂ©veillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en gĂ©nĂ©ral, au bout d'une heure, il va rĂ©pĂ©ter la forme. Mais c'est des fois des sommeils rĂ©cupĂ©rateurs qui sont nĂ©cessaires. Donc ce n'est pas nĂ©cessairement un signe d'inquiĂ©tude. On a le droit de s'endormir aprĂšs un traumatisme crĂąnien du moment qu'on est rĂ©veillable et adaptĂ© quand on vous rĂ©veille. C'est que c'est juste un sommeil de rĂ©cupĂ©ration. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'Ă©motions, du stress de la famille autour. Les petits rĂ©agissent facilement avec un coup de bambou derriĂšre, avec un sommeil nĂ©cessaire. OK. VoilĂ . DerniĂšre petite catĂ©gorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nĂ©cessitĂ© de suturer est plutĂŽt liĂ©e Ă  l'hĂ©morragie, c'est-Ă -dire si ton saignement ne s'arrĂȘte pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlĂ© de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mĂȘmes rĂšgles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyĂ©e, forte et que tu vois qu'Ă  chaque fois que tu lĂšves la compression, le saignement repart, lĂ  c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrĂȘter cette hĂ©morragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut ĂȘtre un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous savez que vous n'avez pas accĂšs Ă  un centre de soins faciles, sincĂšrement, je pense qu'il n'est pas absolument nĂ©cessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave Ă  l'eau et au savon, on dĂ©sinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthĂ©tique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, lĂ  on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre sociĂ©tĂ© qui a l'habitude du soin de qualitĂ©, on va avoir accĂšs Ă  cette notion de ce sera plus esthĂ©tique si je mets deux points plutĂŽt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthĂ©tique est secondaire Ă©videmment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser bĂ©ante, mais sincĂšrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit oĂč elle ne risque pas de se rĂ©ouvrir plus, il y a des endroits sur le corps oĂč ça bouge beaucoup, le menton, prĂšs de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gĂȘnant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont ĂȘtre facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligĂ© d'aller faire suturer les plaies. Juste se mĂ©fier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et lĂ  pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degrĂ© d'humiditĂ© combinĂ© aux tempĂ©ratures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc ĂȘtre trĂšs attentif Ă  la cicatrisation et vĂ©rifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et lĂ  qui nĂ©cessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout Ă  l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spĂ©ciaux Ă  l'hĂŽpital, mais en fait, on commence par ça. En gĂ©nĂ©ral, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stĂ©rile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accĂšs Ă  l'eau lĂ  oĂč vous ĂȘtes, bien sĂ»r, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps Ă©trangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillĂ©e par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps Ă©trangers qui seront source d'infection si on ne les enlĂšve pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intĂ©ressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps Ă©trangers, l'Ă©pine l'Ă©pine d'oursin, toutes ces choses lĂ  il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse Ă  pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantitĂ©s de compresses, ça ne faut pas hĂ©siter ça sert toujours stĂ©rile ou pas stĂ©rile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stĂ©riles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stĂ©riles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stĂ©riles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilĂ , pour toutes les petites plaies oĂč on va rapprocher les berges. Alors demandez Ă  votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas trĂšs compliquĂ©, mais voilĂ , comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincĂšrement tout ce qui est crĂšme genre... hĂ©moclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intĂ©rĂȘt franc. C'est-Ă -dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaĂźtre une bosse, la bosse, elle va disparaĂźtre naturellement, la guĂ©rison va se faire, on n'est pas forcĂ©ment obligĂ© d'aller mettre des produits lĂ -dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse Ă  pharmacie, peut-ĂȘtre prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlĂ© des brĂ»lures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brĂ»lures bĂ©nignes, c'est-Ă -dire juste des rougeurs simples, sans dĂ©collement de la peau, une crĂšme de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brĂ»lure et la soulager. Mais lĂ  encore, ce sera le paracĂ©tamol qui va le mieux soulager la douleur liĂ©e Ă  la brĂ»lure. Et aprĂšs, la cicatrisation sera toute seule. AprĂšs, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service Ă  quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte Ă  couture.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Mais je crois que la majoritĂ© des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se dĂ©brouilleront autrement. Oui. VoilĂ , pensez le sĂ©rum-fi, c'est vraiment intĂ©ressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. DĂšs que vous avez un corps Ă©tranger dans l'Ɠil, c'est des choses oĂč il faut penser quand on va dans les dĂ©serts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bĂȘtes, ça peut vous pourrir une journĂ©e aussi, un corps Ă©tranger dans l'Ɠil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sĂ©rum-fi, ça reste vraiment un petit outil intĂ©ressant pour plein de choses dans cette rousse Ă  pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a Ă©tĂ© fait par le groupe de pĂ©diatrie tropicale, qui est une branche de la SociĂ©tĂ© Française de PĂ©diatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pĂ©diatrie tropicale sur internet et vous ĂȘtes tombĂ© sur un site internet mais gĂ©nial, super bien fait oĂč en fait les pĂ©diatres spĂ©cialisĂ©s en mĂ©decine du voyage ont mis Ă  disposition des parents comme des mĂ©decins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse Ă  pharmacie idĂ©ale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est trĂšs trĂšs bien faite, il y a des ordonnances prĂ©-remplies pour les mĂ©decins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problĂ©matique du voyage est abordĂ©, il est vraiment super bien fait. Donc lĂ  pour l'instant on a parlĂ© plutĂŽt des problĂ©matiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problĂ©matiques spĂ©cifiques liĂ©es au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est trĂšs bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problÚmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sĂ»r, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automĂ©dication complĂštement. Le but, c'est d'ĂȘtre informĂ©e et plus je suis informĂ©e, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup Ă  une Ă©poque. Ils Ă©taient aux États-Unis, donc ils n'Ă©taient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils Ă©taient Ă  Chicago ou je ne sais plus oĂč, qui m'avaient appelĂ© comme ça. avec le dĂ©calage horaire parce que leurs petites de 2 ans Ă©taient tombĂ©es dans un tabouret. C'Ă©tait assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils Ă©taient trĂšs inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait Ă©tĂ© un tout petit peu sonnĂ©e au dĂ©marrage. Et en mĂȘme temps, ils Ă©taient embĂȘtĂ©s de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique amĂ©ricaine.

  • Speaker #0

    Ça coĂ»te une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coĂ»ter trĂšs trĂšs cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crĂąnien et ils avaient pu tout Ă  fait gĂ©rer la situation sans avoir besoin. d'aller dĂ©penser leurs sous en clinique. Et ça s'Ă©tait trĂšs bien passĂ©. Bon, voilĂ , ils avaient eu le petit rĂ©flexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complÚtement perdu, mais vraiment trÚs trÚs perdu. Il n'y avait pas de systÚme de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repÚres vont complÚtement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derriÚre. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et lĂ , tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et lĂ , tu vois, elle n'a pas exprimĂ© la douleur du tout. Elle gardait ça en elle trĂšs, trĂšs loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complĂštement laissĂ©e faire, et c'est pareil, lĂ  tu te dis, culturellement on est tous Ă©loignĂ©s tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs oĂč ils ont peu accĂšs aux soins, les gens prennent Ă©normĂ©ment sur eux, alors bon, il y a une autre mortalitĂ© bien sĂ»r, il y a d'autres problĂ©matiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir Ă  quel point, dans les autres sociĂ©tĂ©s du monde, Les gens gĂšrent beaucoup de choses tout seuls, par nĂ©cessitĂ©, et ça donne pas mal d'humilitĂ© quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les mĂ©decins, on rĂąle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idĂ©es en place. Tu dis qu'on a quand mĂȘme une mĂ©decine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est trĂšs bien. Mais c'est vrai que dĂšs que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systĂšmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. AprÚs, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain Ă©pisode, oĂč on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idĂ©e n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgrĂ© tout, c'est quand mĂȘme des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'Ă©touffement avec un corps Ă©tranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accĂšs au mĂȘme secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent ĂȘtre vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage Ă©galement.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurĂ©s, et c'est un grand classique. Alors la grande diffĂ©rence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais mĂ©dicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de maniĂšre bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport Ă  risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport Ă  risque, ce n'est pas des sports extrĂȘmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongĂ©e, mais du trekking. Quelque chose qui est trĂšs pratiquĂ© aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clĂ©, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'Ă©tais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais mĂ©dicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont trĂšs trĂšs vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durĂ©e de couverture. Parce que quand on part sur une longue durĂ©e, Ă  savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrĂȘtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embĂȘtĂ©e.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delĂ  de 90 jours, attention, vous n'ĂȘtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on le dit, parce que c'est trĂšs rĂ©current dans les Ă©changes qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est lĂ  oĂč on va dans le dĂ©tail. Et on indique vraiment les Ă©lĂ©ments qui sont Ă  aller voir, parce que tant le dĂ©tail des garanties que les montants qui sont associĂ©s, mais aussi la maniĂšre dont on va voyager, et c'est lĂ  oĂč finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est lĂ  vraiment pour apporter du conseil, d'Ă©changer avec vous sur c'est quoi vos besoins, oĂč est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi lĂ -bas. Et avec l'ensemble des Ă©lĂ©ments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intĂ©rĂȘt et c'est nĂ©cessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complĂ©ment parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-ĂȘtre une premiĂšre prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et lĂ , il y a vraiment un intĂ©rĂȘt qui n'est pas du tout nĂ©gligeable. Aujourd'hui, mĂȘme pour des petits frais mĂ©dicaux qui s'avĂšrent assez importants Ă  l'Ă©tranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou mĂȘme la sĂ©cu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sĂ©cu sont fixĂ©s sur une base de rĂ©fĂ©rence qui, elle, est française et qui ne reflĂšte pas du tout les montants qui sont facturĂ©s Ă  l'Ă©tranger, dĂ©jĂ  d'une part. AprĂšs, les dĂ©marches qu'on va devoir faire vont ĂȘtre trĂšs longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont Ă  faire lire par les services en France, ça devient trĂšs compliquĂ©. Et en plus, c'est la grosse dĂ©ception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros Ă  me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse Ă  hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delĂ , ce qui est hyper important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que la mutuelle et la sĂ©curitĂ© sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipĂ©, ni une annulation ou une interruption de sĂ©jour. Elles prennent uniquement la partie mĂ©dicale et les frais mĂ©dicaux. Donc c'est ça aussi la grande diffĂ©rence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de maniĂšre trĂšs limitĂ©e.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis dĂ©jĂ  partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilitĂ© de le faire, mais dĂšs lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delĂ  de 24 mois, on est considĂ©rĂ© comme expatriĂ©. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est trĂšs important Ă  avoir en tĂȘte, c'est que dans ce cas-lĂ , on a ce qu'on appelle un dĂ©lai de carence. Un dĂ©lai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, lĂ  oĂč c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un alĂ©a important, un accident, un imprĂ©vu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de maniĂšre immĂ©diate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxiĂšme jour Ah quand mĂȘme, j'ai dĂ©connĂ©, j'aurais dĂ» la prendre avant lĂ  c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout Ă  fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, dĂ©jĂ  d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une rĂ©servation. Ça, c'est le premier point. Et aprĂšs, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son sĂ©jour, prĂ©venir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les rĂ©servations liĂ©es Ă  l'hĂ©bergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurĂ©es, ce qui aura Ă©tĂ© mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. VoilĂ , il faut vraiment se rĂ©fĂ©rer Ă  ça. C'est-Ă -dire que dĂšs lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la rĂ©servation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que
 Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la rĂ©servation de son vol pour ĂȘtre tranquille et pour payer moins cher. Et puis aprĂšs, on va prendre son hĂŽtel et on va rĂ©server ses activitĂ©s. Ce qui est trĂšs important Ă  faire, c'est de bien penser Ă  mettre Ă  jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au dĂ©part, mes billets d'avion me coĂ»tent 500 euros, mais qu'aprĂšs j'ajoute mon hĂŽtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-ĂȘtre 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-lĂ , c'est trĂšs important d'Ă©changer avec son assurance voyage pour mettre Ă  jour ses montants de prise en charge pour assurer rĂ©ellement la totalitĂ© des frais qu'on a engagĂ©s. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursĂ© Ă  hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est trÚs important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours trÚs bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive trÚs fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilĂ  ! Et ça c'est arrivĂ© Ă  un de nos petits jeunes assurĂ©s trĂšs rĂ©cemment, un petit garçon de 7 ans. VoilĂ , ce n'est pas prĂ©vu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-ĂȘtre quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le mĂ©decin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une Ă©chographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prĂȘt. Et en fait, lĂ  oĂč l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que dĂ©jĂ  on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les mĂ©decins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immĂ©diate, et on va dĂ©penser Et lĂ , vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va ĂȘtre en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais Ă  engager. Parce que trĂšs clairement, on ne s'attend absolument pas Ă  avoir des frais aussi importants quand on se fait opĂ©rer d'une appendicite. On tombe trĂšs vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    DĂ©jĂ  qu'on a une charge Ă©motionnelle intense quand on a un enfant hospitalisĂ©, si on peut au moins se dĂ©charger de tout l'administratif, c'est quand mĂȘme pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est Ă  l'Ă©tranger, on ne parle pas forcĂ©ment la langue de maniĂšre trĂšs fluide. Et lĂ  oĂč l'assistance est lĂ  pour nous Ă©pauler, c'est qu'eux ont ces compĂ©tences-lĂ  et ils peuvent nous permettre d'ĂȘtre un vrai relais aussi pour ĂȘtre rassurĂ©s, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les rĂ©sultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le dĂ©calage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sĂ©cu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien Ă©coute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir Ă©coutĂ© l'Ă©pisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gĂšre beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond Ă  votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance PlanĂšte Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou Ă  l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplĂŽme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expĂ©rience Ă  l'Ă©tranger, ou si vous-mĂȘme accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent Ă  l'Ă©tranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spĂ©cifique pour une couverture complĂšte. C'est d'ailleurs celle de mon petit frĂšre, actuellement en OcĂ©anie. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'Ă©pisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre Ă©pisode Ă  Ă©couter, plus de 100 Ă©pisodes entre conversations, top 5, galĂšre ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'Ă©coute que vous utilisez en ce moment. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. A bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Ton enfant tombe pendant un trek ? Il se cogne la tĂȘte dans une guesthouse ? Tu hĂ©sites entre un Doliprane et les urgences ?

Dans ce 2e Ă©pisode de « GalĂšre ton Voyage – spĂ©cial bobos », on parle de ces petits traumatismes qui te font douter :

➀ Est-ce que ce bras est cassĂ© ou pas ?
➀ Est-ce qu’il faut recoudre cette plaie ?
➀ Est-ce qu’un coup sur la tĂȘte, c’est grave ?

Avec Camille, neuropĂ©diatre et maman globe-trotteuse, on fait le tri entre les vraies urgences et celles qu’on peut gĂ©rer sans s’affoler.

On parle aussi de trousse Ă  pharmacie – la vraie, celle qui sert vraiment – et on te donne des astuces pour garder la tĂȘte froide, mĂȘme au bout du monde.

En bonus, Marjorie d’AVI International te glisse deux-trois infos prĂ©cieuses cĂŽtĂ© assurance (spoiler : oui, c’est utile).

➕ Un Ă©pisode concret, rassurant, Ă  Ă©couter avant de partir ou en pleine galĂšre.


Écoutez la premiĂšre partie sur les bobos classiques : que faire quand votre enfant a de la fiĂšvre, la diarrhĂ©e et des vomissements ou encore des saignements de nez...

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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui dĂ©clenche nos titres carabinĂ©s Ă  moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bĂ©bĂȘte pas hyper carrĂ©e sur l'hygiĂšne. Oui, vous ĂȘtes bien dans un Ă©pisode de GalĂšre ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concernĂ©, la suite sera plus ou moins facile Ă  gĂ©rer. Pour Ă©viter un deuxiĂšme effet qui se coule entre gestion de mĂ©decins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spĂ©cialisĂ© dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en Ɠuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-mĂȘme dans l'espace assurĂ©, et c'est une des seules assurances Ă  ne pas imposer une limite d'Ăąge. Une fois que vous ĂȘtes inscrit, votre carte d'assurĂ© reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numĂ©ro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-lĂ , on a autre chose Ă  faire que de rechercher un numĂ©ro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage aprĂšs voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprĂšs d'Avei, mais en plus ce sera sans pĂ©nalitĂ©. Allez bim, un souci de moins ! CĂŽtĂ© budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule Ă  prix prĂ©fĂ©rentiel Ă  partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet Ă©tĂ©, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici StĂ©phanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complĂštement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invitĂ©s vont vous emmener aux quatre coins de la planĂšte. Dans ce podcast, on tord le coup Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, bah ça sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'Ă©couter, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indĂ©pendants comme moi, c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxiĂšme Ă©pisode de la mini-sĂ©rie GalĂšre ton voyage spĂ©cial bobo. Si vous n'avez pas Ă©coutĂ© la premiĂšre partie sur les bobos classiques comme la fiĂšvre, les diarrhĂ©es et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste aprĂšs. On retrouve donc Camille, maman neuropĂ©diatre et pĂ©diatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins, dont la seule Ă©vocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse Ă  pharmacie de voyage. On retrouvera Ă©galement une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les diffĂ©rences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxiĂšme Ă©pisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxiĂšme Ă©pisode de notre sĂ©rie GalĂšres ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La derniĂšre fois, on a parlĂ© de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien Ă  la maison qu'en voyage, mais ça peut ĂȘtre plus compliquĂ© Ă  gĂ©rer. Et lĂ , on va s'intĂ©resser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grĂące Ă  toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    LĂ , encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gĂ©rer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien Ă  la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vĂ©cu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repĂšres, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner lĂ  aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassĂ©, si c'est foulĂ©, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immĂ©diatetĂ©, de la spontanĂ©itĂ© fait que les gens dĂ©boulent aux urgences dĂšs qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la rĂ©ponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassĂ© Alors on essaye d'Ă©duquer les populations Ă  dire qu'on ne doit pas tout Ă  tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous ĂȘtes contraints Ă  ça. Vous ne pouvez pas avoir cette rĂ©ponse immĂ©diate de la mĂȘme façon, donc vous devez faire appel Ă  votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, mĂȘme s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas dĂ©formĂ©, Ă  l'Ă©vidence, c'est sĂ»r que quand il y a une fracture dĂ©placĂ©e, vous allez avoir une dĂ©formation assez effrayante Ă  regarder, lĂ  vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas dĂ©formĂ©, si ce n'est pas Ă©normĂ©ment gonflĂ©, mĂȘme si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracĂ©tamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va Ă©voluer. Ça c'est intĂ©ressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver Ă  un autre endroit oĂč on sera plus prĂšs d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous dĂ©crire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immĂ©diate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand mĂȘme, il y a parfois des petites fractures plus difficiles Ă  dĂ©tecter et oĂč la radio finira par ĂȘtre nĂ©cessaire. Mais en gros, on ira Ă  la radio que si au bout de 12 Ă  24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez Ă©ventuellement secondairement un ƓdĂšme, un gonflement, un bleu, quelque chose d'Ă©vident qui apparaĂźt secondairement, Ă  ce moment-lĂ , peut-ĂȘtre que ce serait intĂ©ressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations oĂč on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'Ă©tait une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand mĂȘme. On donne un paracĂ©tamol Ă  l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand mĂȘme dans combien de temps vous allez avoir accĂšs Ă  la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supĂ©rieur, c'est-Ă -dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une Ă©charpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va ĂȘtre beaucoup plus compliquĂ©. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon Ă  peu prĂšs confortable pour ne pas avoir Ă  toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilĂ . Et vous trouvez... un accĂšs Ă  une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un mĂ©decin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accĂšs Ă  d'autres examens en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. DeuxiĂšme catĂ©gorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins. Alors, ce mot, traumatisme crĂąnien, fait toujours peur. Ça Ă©voque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tĂȘte.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tĂȘte. Et dans cette catĂ©gorie, la plupart du temps, c'est bĂ©nin, mais mĂȘme si c'est bĂ©nin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, Ă  savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bĂ©nin ? Enfin, on va dire plutĂŽt, qu'est-ce qui nĂ©cessiterait d'aller d'emblĂ©e sur une consultation dans un distanciĂšre, je dirais mĂȘme dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son Ăąge, et qui est statistiquement plus Ă  risque de crĂ©er des lĂ©sions crĂąniennes, donc de l'os, et Ă©ventuellement des saignements derriĂšre l'os, donc au niveau cĂ©rĂ©bral. Donc mĂȘme si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes, si vous ĂȘtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance lĂ  oĂč vous ĂȘtes, Ă  l'endroit oĂč vous ĂȘtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutĂŽt de consulter. Notamment les tout-petits, alors lĂ  je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongĂ©e, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impĂ©rativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, oĂč nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cĂ©rĂ©brale dans ces situations-lĂ . Parce que les tout petits, c'est toujours la tĂȘte qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la rĂ©action parachute, ils ne savent pas protĂ©ger et mettre les mains en premier. Et comme la tĂȘte, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme Ă  cet Ăąge-lĂ , ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprĂšs de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques aprĂšs un coup sur la tĂȘte, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiĂ©tude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catĂ©gorie de famille qui connaĂźt ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariĂ©tĂ©, il y a... une Ă©motion, va se mettre Ă  pleurer, ou en tout cas Ă  commencer Ă  pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phĂ©nomĂšne-lĂ . Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spĂ©cialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste liĂ© au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'ĂȘtre stressĂ©. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombĂ©, qui a Ă©tĂ© tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite Ă  la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a durĂ© plus de 30 secondes Ă  une minute, avec un enfant qui immĂ©diatement derriĂšre ne vous semble pas du tout normal. Ça, Ă  l'Ă©vidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiĂ©tant tant que la bosse est dure Ă  la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiĂ©tant en soi. Ce qui va nous inquiĂ©ter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. LĂ , ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement liĂ© Ă  une fracture. Donc, on appelle ça l'hĂ©matome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce cĂŽtĂ© trĂšs floc-floc quand je le touche. LĂ , oui, il faut une consultation urgente. En gĂ©nĂ©ral, il y a une imagerie cĂ©rĂ©brale qui est faite pour chercher la fracture. VoilĂ , en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand mĂȘme cognĂ© la tĂȘte. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester Ă  la maison. Il a un comportement normal. Une fois passĂ©es les pleurs, parce qu'Ă©videmment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure Ă  gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passĂ©es, si la bosse est de consistance normale, c'est-Ă -dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a rĂ©cupĂ©rĂ© un comportement normal, on ne va pas s'inquiĂ©ter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la premiĂšre demi-heure suite Ă  un coup sur la tĂȘte sans que ça nous inquiĂšte. VoilĂ , ça c'est trĂšs classique. Ce qui va nous inquiĂ©ter, c'est plutĂŽt des vomissements diffĂ©rĂ©s. C'est-Ă -dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre Ă  vomir une heure, deux heures, trois heures aprĂšs. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, lĂ  il faut consulter Ă©galement. Donc finalement ça va ĂȘtre simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit ĂȘtre normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment trĂšs diffĂ©rent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment trĂšs trĂšs fatiguĂ©, lĂ  il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements rĂ©pĂ©tĂ©s Ă  distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps oĂč vous ne pouvez pas Ă©valuer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la diffĂ©rence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installĂ© au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les rĂ©veiller Ă  peu prĂšs deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas trĂšs sympa, ça ne plaĂźt Ă  personne, mais c'est la seule façon d'ĂȘtre sĂ»r que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est rĂ©veillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hĂŽtel, mais il faut qu'il ait un comportement adaptĂ© d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le rĂ©veille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tĂ©tine. On l'assoit, on vĂ©rifie qu'il a l'air d'ĂȘtre vraiment comme un enfant qu'on entient de rĂ©veiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilĂ , et si sur ces deux jours-lĂ  tout se passe bien, mĂȘme s'il y a eu un gros coup sur la tĂȘte, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiĂ©ter de façon supplĂ©mentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-lĂ , donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance Ă  me dire qu'Ă  partir du moment oĂč il dort et qu'avant, il ne s'est rien passĂ© de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le rĂ©veiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en mĂȘme temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intĂ©ressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observĂ©, c'est que je pense que c'est ce que pense la majoritĂ© des gens, et malgrĂ© les conseils qu'on donne. de rĂ©veiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journĂ©e s'est bien passĂ©e, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas rĂ©veiller leurs enfants. Alors, on va ĂȘtre clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journĂ©e a Ă©tĂ© normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes prĂ©curseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravĂ©s. Mais n'empĂȘche que quand on fait de l'Ă©ducation aux familles sur la surveillance, on est obligĂ© de leur dire que le sommeil, ça peut ĂȘtre 12 heures. de sommeil non-stop, oĂč vous n'ĂȘtes plus du tout en capacitĂ© de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vĂ©rifier, c'est d'aller le rĂ©veiller une fois de temps en temps. Donc voilĂ , il faut penser Ă  ça. De mĂȘme que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort aprĂšs le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleurĂ© un quart d'heure Ă  la gorge dĂ©ployĂ©e, et d'un seul coup, pouf, les Ă©motions retombent, il a Ă©tĂ© soulagĂ© par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait trĂšs peur aux gens. C'est lĂ  que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le rĂ©veillez, vous voyez s'il est rĂ©veillable. Il est rĂ©veillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en gĂ©nĂ©ral, au bout d'une heure, il va rĂ©pĂ©ter la forme. Mais c'est des fois des sommeils rĂ©cupĂ©rateurs qui sont nĂ©cessaires. Donc ce n'est pas nĂ©cessairement un signe d'inquiĂ©tude. On a le droit de s'endormir aprĂšs un traumatisme crĂąnien du moment qu'on est rĂ©veillable et adaptĂ© quand on vous rĂ©veille. C'est que c'est juste un sommeil de rĂ©cupĂ©ration. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'Ă©motions, du stress de la famille autour. Les petits rĂ©agissent facilement avec un coup de bambou derriĂšre, avec un sommeil nĂ©cessaire. OK. VoilĂ . DerniĂšre petite catĂ©gorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nĂ©cessitĂ© de suturer est plutĂŽt liĂ©e Ă  l'hĂ©morragie, c'est-Ă -dire si ton saignement ne s'arrĂȘte pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlĂ© de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mĂȘmes rĂšgles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyĂ©e, forte et que tu vois qu'Ă  chaque fois que tu lĂšves la compression, le saignement repart, lĂ  c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrĂȘter cette hĂ©morragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut ĂȘtre un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous savez que vous n'avez pas accĂšs Ă  un centre de soins faciles, sincĂšrement, je pense qu'il n'est pas absolument nĂ©cessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave Ă  l'eau et au savon, on dĂ©sinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthĂ©tique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, lĂ  on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre sociĂ©tĂ© qui a l'habitude du soin de qualitĂ©, on va avoir accĂšs Ă  cette notion de ce sera plus esthĂ©tique si je mets deux points plutĂŽt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthĂ©tique est secondaire Ă©videmment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser bĂ©ante, mais sincĂšrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit oĂč elle ne risque pas de se rĂ©ouvrir plus, il y a des endroits sur le corps oĂč ça bouge beaucoup, le menton, prĂšs de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gĂȘnant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont ĂȘtre facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligĂ© d'aller faire suturer les plaies. Juste se mĂ©fier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et lĂ  pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degrĂ© d'humiditĂ© combinĂ© aux tempĂ©ratures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc ĂȘtre trĂšs attentif Ă  la cicatrisation et vĂ©rifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et lĂ  qui nĂ©cessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout Ă  l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spĂ©ciaux Ă  l'hĂŽpital, mais en fait, on commence par ça. En gĂ©nĂ©ral, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stĂ©rile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accĂšs Ă  l'eau lĂ  oĂč vous ĂȘtes, bien sĂ»r, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps Ă©trangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillĂ©e par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps Ă©trangers qui seront source d'infection si on ne les enlĂšve pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intĂ©ressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps Ă©trangers, l'Ă©pine l'Ă©pine d'oursin, toutes ces choses lĂ  il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse Ă  pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantitĂ©s de compresses, ça ne faut pas hĂ©siter ça sert toujours stĂ©rile ou pas stĂ©rile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stĂ©riles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stĂ©riles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stĂ©riles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilĂ , pour toutes les petites plaies oĂč on va rapprocher les berges. Alors demandez Ă  votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas trĂšs compliquĂ©, mais voilĂ , comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincĂšrement tout ce qui est crĂšme genre... hĂ©moclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intĂ©rĂȘt franc. C'est-Ă -dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaĂźtre une bosse, la bosse, elle va disparaĂźtre naturellement, la guĂ©rison va se faire, on n'est pas forcĂ©ment obligĂ© d'aller mettre des produits lĂ -dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse Ă  pharmacie, peut-ĂȘtre prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlĂ© des brĂ»lures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brĂ»lures bĂ©nignes, c'est-Ă -dire juste des rougeurs simples, sans dĂ©collement de la peau, une crĂšme de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brĂ»lure et la soulager. Mais lĂ  encore, ce sera le paracĂ©tamol qui va le mieux soulager la douleur liĂ©e Ă  la brĂ»lure. Et aprĂšs, la cicatrisation sera toute seule. AprĂšs, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service Ă  quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte Ă  couture.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Mais je crois que la majoritĂ© des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se dĂ©brouilleront autrement. Oui. VoilĂ , pensez le sĂ©rum-fi, c'est vraiment intĂ©ressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. DĂšs que vous avez un corps Ă©tranger dans l'Ɠil, c'est des choses oĂč il faut penser quand on va dans les dĂ©serts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bĂȘtes, ça peut vous pourrir une journĂ©e aussi, un corps Ă©tranger dans l'Ɠil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sĂ©rum-fi, ça reste vraiment un petit outil intĂ©ressant pour plein de choses dans cette rousse Ă  pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a Ă©tĂ© fait par le groupe de pĂ©diatrie tropicale, qui est une branche de la SociĂ©tĂ© Française de PĂ©diatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pĂ©diatrie tropicale sur internet et vous ĂȘtes tombĂ© sur un site internet mais gĂ©nial, super bien fait oĂč en fait les pĂ©diatres spĂ©cialisĂ©s en mĂ©decine du voyage ont mis Ă  disposition des parents comme des mĂ©decins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse Ă  pharmacie idĂ©ale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est trĂšs trĂšs bien faite, il y a des ordonnances prĂ©-remplies pour les mĂ©decins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problĂ©matique du voyage est abordĂ©, il est vraiment super bien fait. Donc lĂ  pour l'instant on a parlĂ© plutĂŽt des problĂ©matiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problĂ©matiques spĂ©cifiques liĂ©es au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est trĂšs bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problÚmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sĂ»r, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automĂ©dication complĂštement. Le but, c'est d'ĂȘtre informĂ©e et plus je suis informĂ©e, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup Ă  une Ă©poque. Ils Ă©taient aux États-Unis, donc ils n'Ă©taient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils Ă©taient Ă  Chicago ou je ne sais plus oĂč, qui m'avaient appelĂ© comme ça. avec le dĂ©calage horaire parce que leurs petites de 2 ans Ă©taient tombĂ©es dans un tabouret. C'Ă©tait assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils Ă©taient trĂšs inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait Ă©tĂ© un tout petit peu sonnĂ©e au dĂ©marrage. Et en mĂȘme temps, ils Ă©taient embĂȘtĂ©s de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique amĂ©ricaine.

  • Speaker #0

    Ça coĂ»te une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coĂ»ter trĂšs trĂšs cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crĂąnien et ils avaient pu tout Ă  fait gĂ©rer la situation sans avoir besoin. d'aller dĂ©penser leurs sous en clinique. Et ça s'Ă©tait trĂšs bien passĂ©. Bon, voilĂ , ils avaient eu le petit rĂ©flexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complÚtement perdu, mais vraiment trÚs trÚs perdu. Il n'y avait pas de systÚme de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repÚres vont complÚtement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derriÚre. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et lĂ , tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et lĂ , tu vois, elle n'a pas exprimĂ© la douleur du tout. Elle gardait ça en elle trĂšs, trĂšs loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complĂštement laissĂ©e faire, et c'est pareil, lĂ  tu te dis, culturellement on est tous Ă©loignĂ©s tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs oĂč ils ont peu accĂšs aux soins, les gens prennent Ă©normĂ©ment sur eux, alors bon, il y a une autre mortalitĂ© bien sĂ»r, il y a d'autres problĂ©matiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir Ă  quel point, dans les autres sociĂ©tĂ©s du monde, Les gens gĂšrent beaucoup de choses tout seuls, par nĂ©cessitĂ©, et ça donne pas mal d'humilitĂ© quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les mĂ©decins, on rĂąle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idĂ©es en place. Tu dis qu'on a quand mĂȘme une mĂ©decine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est trĂšs bien. Mais c'est vrai que dĂšs que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systĂšmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. AprÚs, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain Ă©pisode, oĂč on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idĂ©e n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgrĂ© tout, c'est quand mĂȘme des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'Ă©touffement avec un corps Ă©tranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accĂšs au mĂȘme secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent ĂȘtre vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage Ă©galement.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurĂ©s, et c'est un grand classique. Alors la grande diffĂ©rence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais mĂ©dicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de maniĂšre bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport Ă  risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport Ă  risque, ce n'est pas des sports extrĂȘmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongĂ©e, mais du trekking. Quelque chose qui est trĂšs pratiquĂ© aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clĂ©, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'Ă©tais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais mĂ©dicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont trĂšs trĂšs vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durĂ©e de couverture. Parce que quand on part sur une longue durĂ©e, Ă  savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrĂȘtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embĂȘtĂ©e.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delĂ  de 90 jours, attention, vous n'ĂȘtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on le dit, parce que c'est trĂšs rĂ©current dans les Ă©changes qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est lĂ  oĂč on va dans le dĂ©tail. Et on indique vraiment les Ă©lĂ©ments qui sont Ă  aller voir, parce que tant le dĂ©tail des garanties que les montants qui sont associĂ©s, mais aussi la maniĂšre dont on va voyager, et c'est lĂ  oĂč finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est lĂ  vraiment pour apporter du conseil, d'Ă©changer avec vous sur c'est quoi vos besoins, oĂč est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi lĂ -bas. Et avec l'ensemble des Ă©lĂ©ments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intĂ©rĂȘt et c'est nĂ©cessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complĂ©ment parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-ĂȘtre une premiĂšre prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et lĂ , il y a vraiment un intĂ©rĂȘt qui n'est pas du tout nĂ©gligeable. Aujourd'hui, mĂȘme pour des petits frais mĂ©dicaux qui s'avĂšrent assez importants Ă  l'Ă©tranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou mĂȘme la sĂ©cu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sĂ©cu sont fixĂ©s sur une base de rĂ©fĂ©rence qui, elle, est française et qui ne reflĂšte pas du tout les montants qui sont facturĂ©s Ă  l'Ă©tranger, dĂ©jĂ  d'une part. AprĂšs, les dĂ©marches qu'on va devoir faire vont ĂȘtre trĂšs longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont Ă  faire lire par les services en France, ça devient trĂšs compliquĂ©. Et en plus, c'est la grosse dĂ©ception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros Ă  me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse Ă  hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delĂ , ce qui est hyper important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que la mutuelle et la sĂ©curitĂ© sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipĂ©, ni une annulation ou une interruption de sĂ©jour. Elles prennent uniquement la partie mĂ©dicale et les frais mĂ©dicaux. Donc c'est ça aussi la grande diffĂ©rence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de maniĂšre trĂšs limitĂ©e.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis dĂ©jĂ  partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilitĂ© de le faire, mais dĂšs lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delĂ  de 24 mois, on est considĂ©rĂ© comme expatriĂ©. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est trĂšs important Ă  avoir en tĂȘte, c'est que dans ce cas-lĂ , on a ce qu'on appelle un dĂ©lai de carence. Un dĂ©lai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, lĂ  oĂč c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un alĂ©a important, un accident, un imprĂ©vu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de maniĂšre immĂ©diate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxiĂšme jour Ah quand mĂȘme, j'ai dĂ©connĂ©, j'aurais dĂ» la prendre avant lĂ  c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout Ă  fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, dĂ©jĂ  d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une rĂ©servation. Ça, c'est le premier point. Et aprĂšs, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son sĂ©jour, prĂ©venir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les rĂ©servations liĂ©es Ă  l'hĂ©bergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurĂ©es, ce qui aura Ă©tĂ© mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. VoilĂ , il faut vraiment se rĂ©fĂ©rer Ă  ça. C'est-Ă -dire que dĂšs lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la rĂ©servation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que
 Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la rĂ©servation de son vol pour ĂȘtre tranquille et pour payer moins cher. Et puis aprĂšs, on va prendre son hĂŽtel et on va rĂ©server ses activitĂ©s. Ce qui est trĂšs important Ă  faire, c'est de bien penser Ă  mettre Ă  jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au dĂ©part, mes billets d'avion me coĂ»tent 500 euros, mais qu'aprĂšs j'ajoute mon hĂŽtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-ĂȘtre 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-lĂ , c'est trĂšs important d'Ă©changer avec son assurance voyage pour mettre Ă  jour ses montants de prise en charge pour assurer rĂ©ellement la totalitĂ© des frais qu'on a engagĂ©s. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursĂ© Ă  hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est trÚs important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours trÚs bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive trÚs fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilĂ  ! Et ça c'est arrivĂ© Ă  un de nos petits jeunes assurĂ©s trĂšs rĂ©cemment, un petit garçon de 7 ans. VoilĂ , ce n'est pas prĂ©vu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-ĂȘtre quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le mĂ©decin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une Ă©chographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prĂȘt. Et en fait, lĂ  oĂč l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que dĂ©jĂ  on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les mĂ©decins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immĂ©diate, et on va dĂ©penser Et lĂ , vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va ĂȘtre en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais Ă  engager. Parce que trĂšs clairement, on ne s'attend absolument pas Ă  avoir des frais aussi importants quand on se fait opĂ©rer d'une appendicite. On tombe trĂšs vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    DĂ©jĂ  qu'on a une charge Ă©motionnelle intense quand on a un enfant hospitalisĂ©, si on peut au moins se dĂ©charger de tout l'administratif, c'est quand mĂȘme pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est Ă  l'Ă©tranger, on ne parle pas forcĂ©ment la langue de maniĂšre trĂšs fluide. Et lĂ  oĂč l'assistance est lĂ  pour nous Ă©pauler, c'est qu'eux ont ces compĂ©tences-lĂ  et ils peuvent nous permettre d'ĂȘtre un vrai relais aussi pour ĂȘtre rassurĂ©s, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les rĂ©sultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le dĂ©calage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sĂ©cu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien Ă©coute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir Ă©coutĂ© l'Ă©pisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gĂšre beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond Ă  votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance PlanĂšte Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou Ă  l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplĂŽme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expĂ©rience Ă  l'Ă©tranger, ou si vous-mĂȘme accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent Ă  l'Ă©tranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spĂ©cifique pour une couverture complĂšte. C'est d'ailleurs celle de mon petit frĂšre, actuellement en OcĂ©anie. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'Ă©pisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre Ă©pisode Ă  Ă©couter, plus de 100 Ă©pisodes entre conversations, top 5, galĂšre ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'Ă©coute que vous utilisez en ce moment. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. A bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

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Musique : Luk & Jo


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Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui dĂ©clenche nos titres carabinĂ©s Ă  moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bĂ©bĂȘte pas hyper carrĂ©e sur l'hygiĂšne. Oui, vous ĂȘtes bien dans un Ă©pisode de GalĂšre ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concernĂ©, la suite sera plus ou moins facile Ă  gĂ©rer. Pour Ă©viter un deuxiĂšme effet qui se coule entre gestion de mĂ©decins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spĂ©cialisĂ© dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en Ɠuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-mĂȘme dans l'espace assurĂ©, et c'est une des seules assurances Ă  ne pas imposer une limite d'Ăąge. Une fois que vous ĂȘtes inscrit, votre carte d'assurĂ© reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numĂ©ro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-lĂ , on a autre chose Ă  faire que de rechercher un numĂ©ro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage aprĂšs voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprĂšs d'Avei, mais en plus ce sera sans pĂ©nalitĂ©. Allez bim, un souci de moins ! CĂŽtĂ© budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule Ă  prix prĂ©fĂ©rentiel Ă  partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet Ă©tĂ©, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici StĂ©phanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complĂštement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invitĂ©s vont vous emmener aux quatre coins de la planĂšte. Dans ce podcast, on tord le coup Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, bah ça sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'Ă©couter, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indĂ©pendants comme moi, c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxiĂšme Ă©pisode de la mini-sĂ©rie GalĂšre ton voyage spĂ©cial bobo. Si vous n'avez pas Ă©coutĂ© la premiĂšre partie sur les bobos classiques comme la fiĂšvre, les diarrhĂ©es et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste aprĂšs. On retrouve donc Camille, maman neuropĂ©diatre et pĂ©diatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins, dont la seule Ă©vocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse Ă  pharmacie de voyage. On retrouvera Ă©galement une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les diffĂ©rences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxiĂšme Ă©pisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxiĂšme Ă©pisode de notre sĂ©rie GalĂšres ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La derniĂšre fois, on a parlĂ© de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien Ă  la maison qu'en voyage, mais ça peut ĂȘtre plus compliquĂ© Ă  gĂ©rer. Et lĂ , on va s'intĂ©resser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grĂące Ă  toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    LĂ , encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gĂ©rer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien Ă  la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vĂ©cu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repĂšres, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner lĂ  aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassĂ©, si c'est foulĂ©, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immĂ©diatetĂ©, de la spontanĂ©itĂ© fait que les gens dĂ©boulent aux urgences dĂšs qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la rĂ©ponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassĂ© Alors on essaye d'Ă©duquer les populations Ă  dire qu'on ne doit pas tout Ă  tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous ĂȘtes contraints Ă  ça. Vous ne pouvez pas avoir cette rĂ©ponse immĂ©diate de la mĂȘme façon, donc vous devez faire appel Ă  votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, mĂȘme s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas dĂ©formĂ©, Ă  l'Ă©vidence, c'est sĂ»r que quand il y a une fracture dĂ©placĂ©e, vous allez avoir une dĂ©formation assez effrayante Ă  regarder, lĂ  vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas dĂ©formĂ©, si ce n'est pas Ă©normĂ©ment gonflĂ©, mĂȘme si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracĂ©tamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va Ă©voluer. Ça c'est intĂ©ressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver Ă  un autre endroit oĂč on sera plus prĂšs d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous dĂ©crire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immĂ©diate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand mĂȘme, il y a parfois des petites fractures plus difficiles Ă  dĂ©tecter et oĂč la radio finira par ĂȘtre nĂ©cessaire. Mais en gros, on ira Ă  la radio que si au bout de 12 Ă  24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez Ă©ventuellement secondairement un ƓdĂšme, un gonflement, un bleu, quelque chose d'Ă©vident qui apparaĂźt secondairement, Ă  ce moment-lĂ , peut-ĂȘtre que ce serait intĂ©ressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations oĂč on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'Ă©tait une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand mĂȘme. On donne un paracĂ©tamol Ă  l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand mĂȘme dans combien de temps vous allez avoir accĂšs Ă  la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supĂ©rieur, c'est-Ă -dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une Ă©charpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va ĂȘtre beaucoup plus compliquĂ©. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon Ă  peu prĂšs confortable pour ne pas avoir Ă  toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilĂ . Et vous trouvez... un accĂšs Ă  une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un mĂ©decin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accĂšs Ă  d'autres examens en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. DeuxiĂšme catĂ©gorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins. Alors, ce mot, traumatisme crĂąnien, fait toujours peur. Ça Ă©voque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tĂȘte.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tĂȘte. Et dans cette catĂ©gorie, la plupart du temps, c'est bĂ©nin, mais mĂȘme si c'est bĂ©nin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, Ă  savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bĂ©nin ? Enfin, on va dire plutĂŽt, qu'est-ce qui nĂ©cessiterait d'aller d'emblĂ©e sur une consultation dans un distanciĂšre, je dirais mĂȘme dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son Ăąge, et qui est statistiquement plus Ă  risque de crĂ©er des lĂ©sions crĂąniennes, donc de l'os, et Ă©ventuellement des saignements derriĂšre l'os, donc au niveau cĂ©rĂ©bral. Donc mĂȘme si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes, si vous ĂȘtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance lĂ  oĂč vous ĂȘtes, Ă  l'endroit oĂč vous ĂȘtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutĂŽt de consulter. Notamment les tout-petits, alors lĂ  je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongĂ©e, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impĂ©rativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, oĂč nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cĂ©rĂ©brale dans ces situations-lĂ . Parce que les tout petits, c'est toujours la tĂȘte qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la rĂ©action parachute, ils ne savent pas protĂ©ger et mettre les mains en premier. Et comme la tĂȘte, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme Ă  cet Ăąge-lĂ , ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprĂšs de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques aprĂšs un coup sur la tĂȘte, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiĂ©tude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catĂ©gorie de famille qui connaĂźt ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariĂ©tĂ©, il y a... une Ă©motion, va se mettre Ă  pleurer, ou en tout cas Ă  commencer Ă  pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phĂ©nomĂšne-lĂ . Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spĂ©cialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste liĂ© au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'ĂȘtre stressĂ©. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombĂ©, qui a Ă©tĂ© tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite Ă  la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a durĂ© plus de 30 secondes Ă  une minute, avec un enfant qui immĂ©diatement derriĂšre ne vous semble pas du tout normal. Ça, Ă  l'Ă©vidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiĂ©tant tant que la bosse est dure Ă  la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiĂ©tant en soi. Ce qui va nous inquiĂ©ter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. LĂ , ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement liĂ© Ă  une fracture. Donc, on appelle ça l'hĂ©matome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce cĂŽtĂ© trĂšs floc-floc quand je le touche. LĂ , oui, il faut une consultation urgente. En gĂ©nĂ©ral, il y a une imagerie cĂ©rĂ©brale qui est faite pour chercher la fracture. VoilĂ , en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand mĂȘme cognĂ© la tĂȘte. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester Ă  la maison. Il a un comportement normal. Une fois passĂ©es les pleurs, parce qu'Ă©videmment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure Ă  gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passĂ©es, si la bosse est de consistance normale, c'est-Ă -dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a rĂ©cupĂ©rĂ© un comportement normal, on ne va pas s'inquiĂ©ter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la premiĂšre demi-heure suite Ă  un coup sur la tĂȘte sans que ça nous inquiĂšte. VoilĂ , ça c'est trĂšs classique. Ce qui va nous inquiĂ©ter, c'est plutĂŽt des vomissements diffĂ©rĂ©s. C'est-Ă -dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre Ă  vomir une heure, deux heures, trois heures aprĂšs. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, lĂ  il faut consulter Ă©galement. Donc finalement ça va ĂȘtre simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit ĂȘtre normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment trĂšs diffĂ©rent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment trĂšs trĂšs fatiguĂ©, lĂ  il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements rĂ©pĂ©tĂ©s Ă  distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps oĂč vous ne pouvez pas Ă©valuer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la diffĂ©rence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installĂ© au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les rĂ©veiller Ă  peu prĂšs deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas trĂšs sympa, ça ne plaĂźt Ă  personne, mais c'est la seule façon d'ĂȘtre sĂ»r que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est rĂ©veillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hĂŽtel, mais il faut qu'il ait un comportement adaptĂ© d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le rĂ©veille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tĂ©tine. On l'assoit, on vĂ©rifie qu'il a l'air d'ĂȘtre vraiment comme un enfant qu'on entient de rĂ©veiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilĂ , et si sur ces deux jours-lĂ  tout se passe bien, mĂȘme s'il y a eu un gros coup sur la tĂȘte, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiĂ©ter de façon supplĂ©mentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-lĂ , donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance Ă  me dire qu'Ă  partir du moment oĂč il dort et qu'avant, il ne s'est rien passĂ© de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le rĂ©veiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en mĂȘme temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intĂ©ressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observĂ©, c'est que je pense que c'est ce que pense la majoritĂ© des gens, et malgrĂ© les conseils qu'on donne. de rĂ©veiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journĂ©e s'est bien passĂ©e, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas rĂ©veiller leurs enfants. Alors, on va ĂȘtre clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journĂ©e a Ă©tĂ© normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes prĂ©curseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravĂ©s. Mais n'empĂȘche que quand on fait de l'Ă©ducation aux familles sur la surveillance, on est obligĂ© de leur dire que le sommeil, ça peut ĂȘtre 12 heures. de sommeil non-stop, oĂč vous n'ĂȘtes plus du tout en capacitĂ© de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vĂ©rifier, c'est d'aller le rĂ©veiller une fois de temps en temps. Donc voilĂ , il faut penser Ă  ça. De mĂȘme que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort aprĂšs le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleurĂ© un quart d'heure Ă  la gorge dĂ©ployĂ©e, et d'un seul coup, pouf, les Ă©motions retombent, il a Ă©tĂ© soulagĂ© par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait trĂšs peur aux gens. C'est lĂ  que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le rĂ©veillez, vous voyez s'il est rĂ©veillable. Il est rĂ©veillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en gĂ©nĂ©ral, au bout d'une heure, il va rĂ©pĂ©ter la forme. Mais c'est des fois des sommeils rĂ©cupĂ©rateurs qui sont nĂ©cessaires. Donc ce n'est pas nĂ©cessairement un signe d'inquiĂ©tude. On a le droit de s'endormir aprĂšs un traumatisme crĂąnien du moment qu'on est rĂ©veillable et adaptĂ© quand on vous rĂ©veille. C'est que c'est juste un sommeil de rĂ©cupĂ©ration. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'Ă©motions, du stress de la famille autour. Les petits rĂ©agissent facilement avec un coup de bambou derriĂšre, avec un sommeil nĂ©cessaire. OK. VoilĂ . DerniĂšre petite catĂ©gorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nĂ©cessitĂ© de suturer est plutĂŽt liĂ©e Ă  l'hĂ©morragie, c'est-Ă -dire si ton saignement ne s'arrĂȘte pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlĂ© de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mĂȘmes rĂšgles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyĂ©e, forte et que tu vois qu'Ă  chaque fois que tu lĂšves la compression, le saignement repart, lĂ  c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrĂȘter cette hĂ©morragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut ĂȘtre un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous savez que vous n'avez pas accĂšs Ă  un centre de soins faciles, sincĂšrement, je pense qu'il n'est pas absolument nĂ©cessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave Ă  l'eau et au savon, on dĂ©sinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthĂ©tique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, lĂ  on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre sociĂ©tĂ© qui a l'habitude du soin de qualitĂ©, on va avoir accĂšs Ă  cette notion de ce sera plus esthĂ©tique si je mets deux points plutĂŽt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthĂ©tique est secondaire Ă©videmment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser bĂ©ante, mais sincĂšrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit oĂč elle ne risque pas de se rĂ©ouvrir plus, il y a des endroits sur le corps oĂč ça bouge beaucoup, le menton, prĂšs de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gĂȘnant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont ĂȘtre facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligĂ© d'aller faire suturer les plaies. Juste se mĂ©fier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et lĂ  pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degrĂ© d'humiditĂ© combinĂ© aux tempĂ©ratures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc ĂȘtre trĂšs attentif Ă  la cicatrisation et vĂ©rifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et lĂ  qui nĂ©cessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout Ă  l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spĂ©ciaux Ă  l'hĂŽpital, mais en fait, on commence par ça. En gĂ©nĂ©ral, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stĂ©rile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accĂšs Ă  l'eau lĂ  oĂč vous ĂȘtes, bien sĂ»r, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps Ă©trangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillĂ©e par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps Ă©trangers qui seront source d'infection si on ne les enlĂšve pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intĂ©ressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps Ă©trangers, l'Ă©pine l'Ă©pine d'oursin, toutes ces choses lĂ  il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse Ă  pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantitĂ©s de compresses, ça ne faut pas hĂ©siter ça sert toujours stĂ©rile ou pas stĂ©rile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stĂ©riles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stĂ©riles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stĂ©riles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilĂ , pour toutes les petites plaies oĂč on va rapprocher les berges. Alors demandez Ă  votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas trĂšs compliquĂ©, mais voilĂ , comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincĂšrement tout ce qui est crĂšme genre... hĂ©moclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intĂ©rĂȘt franc. C'est-Ă -dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaĂźtre une bosse, la bosse, elle va disparaĂźtre naturellement, la guĂ©rison va se faire, on n'est pas forcĂ©ment obligĂ© d'aller mettre des produits lĂ -dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse Ă  pharmacie, peut-ĂȘtre prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlĂ© des brĂ»lures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brĂ»lures bĂ©nignes, c'est-Ă -dire juste des rougeurs simples, sans dĂ©collement de la peau, une crĂšme de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brĂ»lure et la soulager. Mais lĂ  encore, ce sera le paracĂ©tamol qui va le mieux soulager la douleur liĂ©e Ă  la brĂ»lure. Et aprĂšs, la cicatrisation sera toute seule. AprĂšs, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service Ă  quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte Ă  couture.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Mais je crois que la majoritĂ© des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se dĂ©brouilleront autrement. Oui. VoilĂ , pensez le sĂ©rum-fi, c'est vraiment intĂ©ressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. DĂšs que vous avez un corps Ă©tranger dans l'Ɠil, c'est des choses oĂč il faut penser quand on va dans les dĂ©serts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bĂȘtes, ça peut vous pourrir une journĂ©e aussi, un corps Ă©tranger dans l'Ɠil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sĂ©rum-fi, ça reste vraiment un petit outil intĂ©ressant pour plein de choses dans cette rousse Ă  pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a Ă©tĂ© fait par le groupe de pĂ©diatrie tropicale, qui est une branche de la SociĂ©tĂ© Française de PĂ©diatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pĂ©diatrie tropicale sur internet et vous ĂȘtes tombĂ© sur un site internet mais gĂ©nial, super bien fait oĂč en fait les pĂ©diatres spĂ©cialisĂ©s en mĂ©decine du voyage ont mis Ă  disposition des parents comme des mĂ©decins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse Ă  pharmacie idĂ©ale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est trĂšs trĂšs bien faite, il y a des ordonnances prĂ©-remplies pour les mĂ©decins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problĂ©matique du voyage est abordĂ©, il est vraiment super bien fait. Donc lĂ  pour l'instant on a parlĂ© plutĂŽt des problĂ©matiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problĂ©matiques spĂ©cifiques liĂ©es au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est trĂšs bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problÚmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sĂ»r, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automĂ©dication complĂštement. Le but, c'est d'ĂȘtre informĂ©e et plus je suis informĂ©e, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup Ă  une Ă©poque. Ils Ă©taient aux États-Unis, donc ils n'Ă©taient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils Ă©taient Ă  Chicago ou je ne sais plus oĂč, qui m'avaient appelĂ© comme ça. avec le dĂ©calage horaire parce que leurs petites de 2 ans Ă©taient tombĂ©es dans un tabouret. C'Ă©tait assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils Ă©taient trĂšs inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait Ă©tĂ© un tout petit peu sonnĂ©e au dĂ©marrage. Et en mĂȘme temps, ils Ă©taient embĂȘtĂ©s de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique amĂ©ricaine.

  • Speaker #0

    Ça coĂ»te une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coĂ»ter trĂšs trĂšs cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crĂąnien et ils avaient pu tout Ă  fait gĂ©rer la situation sans avoir besoin. d'aller dĂ©penser leurs sous en clinique. Et ça s'Ă©tait trĂšs bien passĂ©. Bon, voilĂ , ils avaient eu le petit rĂ©flexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complÚtement perdu, mais vraiment trÚs trÚs perdu. Il n'y avait pas de systÚme de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repÚres vont complÚtement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derriÚre. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et lĂ , tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et lĂ , tu vois, elle n'a pas exprimĂ© la douleur du tout. Elle gardait ça en elle trĂšs, trĂšs loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complĂštement laissĂ©e faire, et c'est pareil, lĂ  tu te dis, culturellement on est tous Ă©loignĂ©s tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs oĂč ils ont peu accĂšs aux soins, les gens prennent Ă©normĂ©ment sur eux, alors bon, il y a une autre mortalitĂ© bien sĂ»r, il y a d'autres problĂ©matiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir Ă  quel point, dans les autres sociĂ©tĂ©s du monde, Les gens gĂšrent beaucoup de choses tout seuls, par nĂ©cessitĂ©, et ça donne pas mal d'humilitĂ© quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les mĂ©decins, on rĂąle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idĂ©es en place. Tu dis qu'on a quand mĂȘme une mĂ©decine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est trĂšs bien. Mais c'est vrai que dĂšs que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systĂšmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. AprÚs, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain Ă©pisode, oĂč on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idĂ©e n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgrĂ© tout, c'est quand mĂȘme des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'Ă©touffement avec un corps Ă©tranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accĂšs au mĂȘme secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent ĂȘtre vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage Ă©galement.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurĂ©s, et c'est un grand classique. Alors la grande diffĂ©rence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais mĂ©dicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de maniĂšre bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport Ă  risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport Ă  risque, ce n'est pas des sports extrĂȘmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongĂ©e, mais du trekking. Quelque chose qui est trĂšs pratiquĂ© aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clĂ©, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'Ă©tais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais mĂ©dicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont trĂšs trĂšs vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durĂ©e de couverture. Parce que quand on part sur une longue durĂ©e, Ă  savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrĂȘtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embĂȘtĂ©e.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delĂ  de 90 jours, attention, vous n'ĂȘtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on le dit, parce que c'est trĂšs rĂ©current dans les Ă©changes qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est lĂ  oĂč on va dans le dĂ©tail. Et on indique vraiment les Ă©lĂ©ments qui sont Ă  aller voir, parce que tant le dĂ©tail des garanties que les montants qui sont associĂ©s, mais aussi la maniĂšre dont on va voyager, et c'est lĂ  oĂč finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est lĂ  vraiment pour apporter du conseil, d'Ă©changer avec vous sur c'est quoi vos besoins, oĂč est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi lĂ -bas. Et avec l'ensemble des Ă©lĂ©ments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intĂ©rĂȘt et c'est nĂ©cessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complĂ©ment parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-ĂȘtre une premiĂšre prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et lĂ , il y a vraiment un intĂ©rĂȘt qui n'est pas du tout nĂ©gligeable. Aujourd'hui, mĂȘme pour des petits frais mĂ©dicaux qui s'avĂšrent assez importants Ă  l'Ă©tranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou mĂȘme la sĂ©cu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sĂ©cu sont fixĂ©s sur une base de rĂ©fĂ©rence qui, elle, est française et qui ne reflĂšte pas du tout les montants qui sont facturĂ©s Ă  l'Ă©tranger, dĂ©jĂ  d'une part. AprĂšs, les dĂ©marches qu'on va devoir faire vont ĂȘtre trĂšs longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont Ă  faire lire par les services en France, ça devient trĂšs compliquĂ©. Et en plus, c'est la grosse dĂ©ception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros Ă  me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse Ă  hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delĂ , ce qui est hyper important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que la mutuelle et la sĂ©curitĂ© sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipĂ©, ni une annulation ou une interruption de sĂ©jour. Elles prennent uniquement la partie mĂ©dicale et les frais mĂ©dicaux. Donc c'est ça aussi la grande diffĂ©rence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de maniĂšre trĂšs limitĂ©e.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis dĂ©jĂ  partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilitĂ© de le faire, mais dĂšs lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delĂ  de 24 mois, on est considĂ©rĂ© comme expatriĂ©. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est trĂšs important Ă  avoir en tĂȘte, c'est que dans ce cas-lĂ , on a ce qu'on appelle un dĂ©lai de carence. Un dĂ©lai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, lĂ  oĂč c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un alĂ©a important, un accident, un imprĂ©vu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de maniĂšre immĂ©diate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxiĂšme jour Ah quand mĂȘme, j'ai dĂ©connĂ©, j'aurais dĂ» la prendre avant lĂ  c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout Ă  fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, dĂ©jĂ  d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une rĂ©servation. Ça, c'est le premier point. Et aprĂšs, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son sĂ©jour, prĂ©venir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les rĂ©servations liĂ©es Ă  l'hĂ©bergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurĂ©es, ce qui aura Ă©tĂ© mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. VoilĂ , il faut vraiment se rĂ©fĂ©rer Ă  ça. C'est-Ă -dire que dĂšs lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la rĂ©servation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que
 Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la rĂ©servation de son vol pour ĂȘtre tranquille et pour payer moins cher. Et puis aprĂšs, on va prendre son hĂŽtel et on va rĂ©server ses activitĂ©s. Ce qui est trĂšs important Ă  faire, c'est de bien penser Ă  mettre Ă  jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au dĂ©part, mes billets d'avion me coĂ»tent 500 euros, mais qu'aprĂšs j'ajoute mon hĂŽtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-ĂȘtre 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-lĂ , c'est trĂšs important d'Ă©changer avec son assurance voyage pour mettre Ă  jour ses montants de prise en charge pour assurer rĂ©ellement la totalitĂ© des frais qu'on a engagĂ©s. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursĂ© Ă  hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est trÚs important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours trÚs bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive trÚs fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilĂ  ! Et ça c'est arrivĂ© Ă  un de nos petits jeunes assurĂ©s trĂšs rĂ©cemment, un petit garçon de 7 ans. VoilĂ , ce n'est pas prĂ©vu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-ĂȘtre quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le mĂ©decin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une Ă©chographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prĂȘt. Et en fait, lĂ  oĂč l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que dĂ©jĂ  on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les mĂ©decins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immĂ©diate, et on va dĂ©penser Et lĂ , vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va ĂȘtre en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais Ă  engager. Parce que trĂšs clairement, on ne s'attend absolument pas Ă  avoir des frais aussi importants quand on se fait opĂ©rer d'une appendicite. On tombe trĂšs vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    DĂ©jĂ  qu'on a une charge Ă©motionnelle intense quand on a un enfant hospitalisĂ©, si on peut au moins se dĂ©charger de tout l'administratif, c'est quand mĂȘme pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est Ă  l'Ă©tranger, on ne parle pas forcĂ©ment la langue de maniĂšre trĂšs fluide. Et lĂ  oĂč l'assistance est lĂ  pour nous Ă©pauler, c'est qu'eux ont ces compĂ©tences-lĂ  et ils peuvent nous permettre d'ĂȘtre un vrai relais aussi pour ĂȘtre rassurĂ©s, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les rĂ©sultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le dĂ©calage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sĂ©cu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien Ă©coute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir Ă©coutĂ© l'Ă©pisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gĂšre beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond Ă  votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance PlanĂšte Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou Ă  l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplĂŽme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expĂ©rience Ă  l'Ă©tranger, ou si vous-mĂȘme accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent Ă  l'Ă©tranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spĂ©cifique pour une couverture complĂšte. C'est d'ailleurs celle de mon petit frĂšre, actuellement en OcĂ©anie. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'Ă©pisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre Ă©pisode Ă  Ă©couter, plus de 100 Ă©pisodes entre conversations, top 5, galĂšre ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'Ă©coute que vous utilisez en ce moment. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. A bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

Description

Ton enfant tombe pendant un trek ? Il se cogne la tĂȘte dans une guesthouse ? Tu hĂ©sites entre un Doliprane et les urgences ?

Dans ce 2e Ă©pisode de « GalĂšre ton Voyage – spĂ©cial bobos », on parle de ces petits traumatismes qui te font douter :

➀ Est-ce que ce bras est cassĂ© ou pas ?
➀ Est-ce qu’il faut recoudre cette plaie ?
➀ Est-ce qu’un coup sur la tĂȘte, c’est grave ?

Avec Camille, neuropĂ©diatre et maman globe-trotteuse, on fait le tri entre les vraies urgences et celles qu’on peut gĂ©rer sans s’affoler.

On parle aussi de trousse Ă  pharmacie – la vraie, celle qui sert vraiment – et on te donne des astuces pour garder la tĂȘte froide, mĂȘme au bout du monde.

En bonus, Marjorie d’AVI International te glisse deux-trois infos prĂ©cieuses cĂŽtĂ© assurance (spoiler : oui, c’est utile).

➕ Un Ă©pisode concret, rassurant, Ă  Ă©couter avant de partir ou en pleine galĂšre.


Écoutez la premiĂšre partie sur les bobos classiques : que faire quand votre enfant a de la fiĂšvre, la diarrhĂ©e et des vomissements ou encore des saignements de nez...

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Production : Stéphanie Cordier

Musique : Luk & Jo


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Transcription

  • Speaker #0

    Lors d'un voyage en famille, qu'il soit d'une semaine ou de plusieurs mois, tout peut arriver. Un enfant qui fait une mauvaise chute en pratiquant un nouveau sport, qui dĂ©clenche nos titres carabinĂ©s Ă  moins de 24 heures du retour en avion, ou encore qui se fait mordre par une grosse bĂ©bĂȘte pas hyper carrĂ©e sur l'hygiĂšne. Oui, vous ĂȘtes bien dans un Ă©pisode de GalĂšre ton voyage, et tout ça, vous vous en passeriez bien. Mais quand ça arrive, surtout si c'est un de vos enfants qui est concernĂ©, la suite sera plus ou moins facile Ă  gĂ©rer. Pour Ă©viter un deuxiĂšme effet qui se coule entre gestion de mĂ©decins dans une autre langue et frais astronomiques qui se profilent, une seule solution, avoir souscrit une assurance voyage. C'est pour ça que je voulais vous parler d'AVI International, le courtier d'assurance spĂ©cialisĂ© dans l'assurance voyage et l'assistance rapatriement depuis 40 ans. Oui, oui, 40 ans que AVI met tout en Ɠuvre pour assister des centaines de milliers de voyageurs et 30 qu'ils ont un partenariat avec le Guide du Rotar. Se dire s'ils en ont vu passer des bobos de voyageurs aux quatre coins du monde. Pour souscrire, c'est hyper simple. L'inscription se fait en ligne, on peut prolonger ou modifier ses dates de voyage soi-mĂȘme dans l'espace assurĂ©, et c'est une des seules assurances Ă  ne pas imposer une limite d'Ăąge. Une fois que vous ĂȘtes inscrit, votre carte d'assurĂ© reste toujours accessible dans l'application Wallet, Apple ou Android, avec le numĂ©ro pour joindre le plateau d'assistance. Parce que bon, dans ces moments-lĂ , on a autre chose Ă  faire que de rechercher un numĂ©ro dans ses mails. Ah oui, si vraiment vous avez la poisse et que vous cumulez les soucis voyage aprĂšs voyage, Non seulement vous pourrez souscrire une nouvelle assurance auprĂšs d'Avei, mais en plus ce sera sans pĂ©nalitĂ©. Allez bim, un souci de moins ! CĂŽtĂ© budget, pour vous et moi qui voyageons surtout en famille, Avei propose une formule Ă  prix prĂ©fĂ©rentiel Ă  partir de 2 adultes et 2 enfants. Bah ce serait dommage de s'en priver ! Alors si vous ne l'avez pas encore fait pour cet Ă©tĂ©, je ne saurais que vous recommander de souscrire une assurance Avei internationale pour un voyage serein et de chouettes souvenirs en famille. Hello, hello ! Ici StĂ©phanie, maman de deux ados de 14 et 18 ans et complĂštement accro au voyage. Si vous cherchez une nouvelle destination pour vos prochaines vacances, si vous vous titillez pour un voyage au long cours, les carnets de voyage de mes invitĂ©s vont vous emmener aux quatre coins de la planĂšte. Dans ce podcast, on tord le coup Ă  cette idĂ©e folle que voyager avec des enfants, bah ça sert Ă  rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que des nids ! Et mes invitĂ©s le prouvent chaque semaine. Si vous aimez l'Ă©couter, si vous avez ajoutĂ© des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant et en laissant un joli commentaire ou une note 5 Ă©toiles sur Apple Podcast ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais pour les indĂ©pendants comme moi, c'est vraiment la rĂ©compense pour tout ce travail fait maison. Alors merci Ă  ceux qui l'ont dĂ©jĂ  fait et pour les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Aujourd'hui, je vous propose le deuxiĂšme Ă©pisode de la mini-sĂ©rie GalĂšre ton voyage spĂ©cial bobo. Si vous n'avez pas Ă©coutĂ© la premiĂšre partie sur les bobos classiques comme la fiĂšvre, les diarrhĂ©es et vomissements ou encore les saignements de nez, mettez sur pause et revenez ici juste aprĂšs. On retrouve donc Camille, maman neuropĂ©diatre et pĂ©diatre urgentiste, qui va nous donner tous ses conseils concernant le soin des plaies, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins, dont la seule Ă©vocation fait flipper, et on continuera de remplir notre trousse Ă  pharmacie de voyage. On retrouvera Ă©galement une autre maman globe trotteuse, Marjorie d'AVI International, qui nous expliquera notamment les diffĂ©rences entre ce que prend en charge une assurance voyage et sa carte bancaire. Allez, c'est parti pour le deuxiĂšme Ă©pisode, les traumatismes qui s'invitent aussi en voyage ! Hello Camille !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve pour le deuxiĂšme Ă©pisode de notre sĂ©rie GalĂšres ton voyage et les bobos du voyage. Mais pas que, on les a aussi au quotidien. La derniĂšre fois, on a parlĂ© de, on va dire, des bobos de base. Et tu me corriges si je dis n'importe quoi. Et ceux qu'on retrouve finalement aussi bien Ă  la maison qu'en voyage, mais ça peut ĂȘtre plus compliquĂ© Ă  gĂ©rer. Et lĂ , on va s'intĂ©resser davantage au trauma. Donc rien que le mot, moi, ça me fait flipper. Mais grĂące Ă  toi... On va essayer de flipper un tout petit peu moins.

  • Speaker #1

    LĂ , encore une fois, c'est vous donner quelques notions de base pour savoir gĂ©rer les traumatismes, le traumatisme banal, on va dire, qui va survenir chez les enfants et qui, lui aussi, survient aussi bien Ă  la maison, grand classique, qu'en voyage. Sauf que le contexte de voyage fait que c'est parfois vĂ©cu de façon un peu plus stressante, on n'a pas ses repĂšres, on n'a pas l'appel au secours aussi facile que ce qu'on fait en France, et donc on a besoin de quelques bases pour savoir raisonner lĂ  aussi sur comment faire. Alors, dans les traumatismes, il y a d'abord les traumatismes des membres. Ça veut dire trauma du bras, trauma de la jambe, je ne sais pas si c'est cassĂ©, si c'est foulĂ©, est-ce que je dois aller faire une radio ? Vous vous doutez bien qu'en France, encore une fois, notre culture de l'immĂ©diatetĂ©, de la spontanĂ©itĂ© fait que les gens dĂ©boulent aux urgences dĂšs qu'il y a un petit bobo sur un bras ou une jambe, et que la rĂ©ponse c'est je veux savoir tout de suite si c'est cassĂ© Alors on essaye d'Ă©duquer les populations Ă  dire qu'on ne doit pas tout Ă  tout le monde et qu'on peut attendre un petit peu. En voyage, vous ĂȘtes contraints Ă  ça. Vous ne pouvez pas avoir cette rĂ©ponse immĂ©diate de la mĂȘme façon, donc vous devez faire appel Ă  votre bon sens pour vous dire est-ce que je vais faire une radio ou pas. Donc, grosso modo, tant que l'enfant bouge le membre en question, mĂȘme s'il ne s'appuie pas directement dessus, tant que ce n'est pas dĂ©formĂ©, Ă  l'Ă©vidence, c'est sĂ»r que quand il y a une fracture dĂ©placĂ©e, vous allez avoir une dĂ©formation assez effrayante Ă  regarder, lĂ  vous n'avez pas de doute. Si ce n'est pas dĂ©formĂ©, si ce n'est pas Ă©normĂ©ment gonflĂ©, mĂȘme si l'enfant a mal, je pense qu'on a le droit de se dire, je lui donne du paracĂ©tamol, je le mets au repos quelques heures et j'attends de voir comment ça va Ă©voluer. Ça c'est intĂ©ressant parce qu'en voyage, parfois c'est le temps de refaire un peu de route pour arriver Ă  un autre endroit oĂč on sera plus prĂšs d'une structure de soins, etc. Mais je veux dire, il n'y a pas de raison de paniquer pour ça. Tant que vous n'avez pas les signes que je viens de vous dĂ©crire, c'est qu'il n'y a pas de suspicion de fracture immĂ©diate. Ça ne veut pas dire qu'il n'y en a pas une quand mĂȘme, il y a parfois des petites fractures plus difficiles Ă  dĂ©tecter et oĂč la radio finira par ĂȘtre nĂ©cessaire. Mais en gros, on ira Ă  la radio que si au bout de 12 Ă  24 heures, l'enfant est toujours vraiment douloureux. ne peut pas du tout utiliser le membre en question et que vous voyez Ă©ventuellement secondairement un ƓdĂšme, un gonflement, un bleu, quelque chose d'Ă©vident qui apparaĂźt secondairement, Ă  ce moment-lĂ , peut-ĂȘtre que ce serait intĂ©ressant d'aller consulter et de voir si on fait la radio. Mais il y a plein de situations oĂč on aurait envie de faire une radio tout de suite et si on se donne juste du temps, on se rend compte que les choses vont rentrer naturellement dans l'ordre, que c'Ă©tait une banale contusion et qu'il n'y a pas besoin d'aller plus loin.

  • Speaker #0

    Si jamais c'est déformé, on ne se pose pas de questions.

  • Speaker #1

    D'abord, on donne un Doliprane quand mĂȘme. On donne un paracĂ©tamol Ă  l'enfant parce qu'on soulage la douleur, parce qu'on ne sait pas quand mĂȘme dans combien de temps vous allez avoir accĂšs Ă  la structure de soins. Et on essaie d'immobiliser le membre en question. Si c'est un membre supĂ©rieur, c'est-Ă -dire un poignet, un bras, un coude, on va essayer de l'immobiliser avec une Ă©charpe artisanale. Si c'est une jambe, ça va ĂȘtre beaucoup plus compliquĂ©. Donc, vous portez l'enfant, vous faites comme vous pouvez, vous l'installez de façon Ă  peu prĂšs confortable pour ne pas avoir Ă  toucher le membre le moins possible.

  • Speaker #0

    Ok, voilĂ . Et vous trouvez... un accĂšs Ă  une radio.

  • Speaker #1

    Et vous essayez d'avoir, en tout cas, un mĂ©decin dans un premier temps qui, sur place, lui, saura comment avoir accĂšs Ă  d'autres examens en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes.

  • Speaker #0

    Ce sera plus facile dans ce sens-là, évidemment.

  • Speaker #1

    Oui. DeuxiĂšme catĂ©gorie, ce qu'on appelle, nous, les traumatismes crĂąniens bĂ©nins. Alors, ce mot, traumatisme crĂąnien, fait toujours peur. Ça Ă©voque des choses graves, alors que c'est un mot pour juste dire coup sur la tĂȘte.

  • Speaker #0

    Ça fait moins peur. Ouais,

  • Speaker #1

    on va parler des coups sur la tĂȘte. Et dans cette catĂ©gorie, la plupart du temps, c'est bĂ©nin, mais mĂȘme si c'est bĂ©nin sur le coup, il y a parfois un potentiel d'aggravation secondaire dans les 48 heures. Et donc, il y a des consignes de surveillance, Ă  savoir s'auto-appliquer. Qu'est-ce qui est bĂ©nin ? Enfin, on va dire plutĂŽt, qu'est-ce qui nĂ©cessiterait d'aller d'emblĂ©e sur une consultation dans un distanciĂšre, je dirais mĂȘme dans un centre hospitalier ou dans une clinique ? Ce serait... Un enfant de moins de 2 ans qui tombe de plus de 90 cm de haut, ça c'est une hauteur qu'on appelle significative pour son Ăąge, et qui est statistiquement plus Ă  risque de crĂ©er des lĂ©sions crĂąniennes, donc de l'os, et Ă©ventuellement des saignements derriĂšre l'os, donc au niveau cĂ©rĂ©bral. Donc mĂȘme si l'enfant a l'air d'aller bien, en fonction de lĂ  oĂč vous ĂȘtes, si vous ĂȘtes en France, c'est vrai qu'on va vous dire qu'il faut consulter, il faut une surveillance en milieu hospitalier pendant quelques heures. Si vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous ne pouvez pas consulter du tout et que l'enfant vous semble aller bien, on va vous demander d'appliquer strictement des consignes de surveillance lĂ  oĂč vous ĂȘtes, Ă  l'endroit oĂč vous ĂȘtes, de ne plus bouger, de se mettre au calme et de surveiller l'enfant. Mais si vous pouvez consulter, on va vous demander plutĂŽt de consulter. Notamment les tout-petits, alors lĂ  je parle vraiment des moins de 3-4 mois, ceux qui chutent, typiquement chute de table allongĂ©e, moins de 3-4 mois, normalement c'est vraiment impĂ©rativement une hospitalisation de quelques heures en surveillance, oĂč nous en tout cas en France on fait facilement une imagerie cĂ©rĂ©brale dans ces situations-lĂ . Parce que les tout petits, c'est toujours la tĂȘte qui cogne en premier parce qu'ils n'ont pas la rĂ©action parachute, ils ne savent pas protĂ©ger et mettre les mains en premier. Et comme la tĂȘte, c'est ce qu'il y a de plus lourd dans leur organisme Ă  cet Ăąge-lĂ , ça cogne toujours assez fort. Grosso modo, ce qui peut rester tranquille auprĂšs de vous avec une surveillance simple, c'est des enfants qui n'ont pas perdu connaissance. Alors, ce que j'appelle perte de connaissance, il y a plein d'enfants qui font des petits malaises classiques aprĂšs un coup sur la tĂȘte, sans que ce soit pour nous une perte de connaissance significative au plan inquiĂ©tude neurologique. Un enfant qui a mal peut perdre connaissance, en fait. C'est ce qu'on appelle un petit malaise vagal. Alors, il y a ceux qui font le malaise vagal, il y a ceux qui font le spasme du sanglot. Je ne sais pas s'il y a une catĂ©gorie de famille qui connaĂźt ce bonheur du spasme du sanglot. C'est l'enfant qui, sur une douleur, une contrariĂ©tĂ©, il y a... une Ă©motion, va se mettre Ă  pleurer, ou en tout cas Ă  commencer Ă  pleurer, il va bloquer la respiration, et parfois il va perdre connaissance sur ce phĂ©nomĂšne-lĂ . Et ça n'a rien de neurologique, c'est presque psychologique en fait, mais ça existe vraiment, il y a vraiment des gens qui sont spĂ©cialistes de ça. Mais ce que je veux dire, c'est que ce n'est pas grave du tout. Un spasme du sanglot, c'est hyper impressionnant, mais ça n'est pas grave. C'est juste liĂ© au fait de pleurer, d'avoir eu mal, d'ĂȘtre stressĂ©. Le malaise vagal, c'est autre chose. C'est l'enfant qui est tombĂ©, qui a Ă©tĂ© tellement surpris ou qui a eu tellement mal, qu'il est devenu tout blanc et qui a fait une petite perte de connaissance. Mais c'est bref et les enfants reviennent vite Ă  la norme. Ça, ce n'est pas directement pour nous un signe neurologique. Ce que j'appelle la perte de connaissance, c'est vraiment la perte de connaissance qui a durĂ© plus de 30 secondes Ă  une minute, avec un enfant qui immĂ©diatement derriĂšre ne vous semble pas du tout normal. Ça, Ă  l'Ă©vidence, il faut consulter en urgence. La bosse, ça n'est pas un signe inquiĂ©tant tant que la bosse est dure Ă  la palpation. Quand on touche, si c'est dur ou mou, mais comme du beurre qui sort du frigo, ce genre de consistance, ce n'est pas grave. Ça veut juste dire qu'il y a un saignement sous la peau, entre l'os et la peau. Ce n'est pas un signe inquiĂ©tant en soi. Ce qui va nous inquiĂ©ter plus, c'est quand la bosse est vraiment molle. quand on la touche, comme s'il y avait de l'eau en dessous de la peau. LĂ , ça veut dire que c'est toujours du sang en dessous de la peau, mais souvent, c'est un sainement liĂ© Ă  une fracture. Donc, on appelle ça l'hĂ©matome fluctuant. Ce terme fluctuant, ça veut dire vraiment ce cĂŽtĂ© trĂšs floc-floc quand je le touche. LĂ , oui, il faut une consultation urgente. En gĂ©nĂ©ral, il y a une imagerie cĂ©rĂ©brale qui est faite pour chercher la fracture. VoilĂ , en gros, votre enfant a une bosse. Ça veut dire qu'il est quand mĂȘme cognĂ© la tĂȘte. Donc, il va falloir surveiller des choses, mais on peut rester Ă  la maison. Il a un comportement normal. Une fois passĂ©es les pleurs, parce qu'Ă©videmment, il y en a qui vont pleurer une demi-heure Ă  gros sanglots parce qu'ils se sont fait mal. Mais une fois que les pleurs sont passĂ©es, si la bosse est de consistance normale, c'est-Ă -dire dure ou moyen-dure, on va dire, mais qu'elle n'est pas toute molle et qu'il a rĂ©cupĂ©rĂ© un comportement normal, on ne va pas s'inquiĂ©ter. Souvent, les gens sont inquiets des vomissements. C'est vrai que c'est une chose qu'on va vous demander de surveiller. Mais c'est pareil, c'est assez banal qu'un enfant vomisse dans la premiĂšre demi-heure suite Ă  un coup sur la tĂȘte sans que ça nous inquiĂšte. VoilĂ , ça c'est trĂšs classique. Ce qui va nous inquiĂ©ter, c'est plutĂŽt des vomissements diffĂ©rĂ©s. C'est-Ă -dire un enfant qui n'avait pas vomi, qui va se mettre Ă  vomir une heure, deux heures, trois heures aprĂšs. Et notamment s'il vomit plusieurs fois, lĂ  il faut consulter Ă©galement. Donc finalement ça va ĂȘtre simple, puisque vous allez surveiller pendant 48 heures. C'est le comportement de l'enfant qui selon vous doit ĂȘtre normal, comme d'habitude. S'il y a quelque chose qui vous semble vraiment trĂšs diffĂ©rent, notamment beaucoup de sommeil, beaucoup de somnolence, un enfant qui semble vraiment trĂšs trĂšs fatiguĂ©, lĂ  il vaut mieux consulter. Donc le comportement, les vomissements rĂ©pĂ©tĂ©s Ă  distance, et on va vous demander de surveiller le sommeil. Pourquoi ? Parce que pendant le temps de sommeil, c'est du temps oĂč vous ne pouvez pas Ă©valuer le comportement de l'enfant. Et donc vous ne pouvez plus faire la diffĂ©rence entre ce qui est du sommeil et ce qui serait un trouble de la conscience qui se serait installĂ© au cours du sommeil. Donc pendant le sommeil, on va vous demander de les rĂ©veiller Ă  peu prĂšs deux fois par nuit, trois fois par nuit. Ce n'est pas trĂšs sympa, ça ne plaĂźt Ă  personne, mais c'est la seule façon d'ĂȘtre sĂ»r que votre enfant est conscient. Et un enfant conscient, c'est un enfant qui dort, mais qui est rĂ©veillable dans son sommeil. Alors on ne va pas vous demander d'aller le faire faire le tour de la chambre d'hĂŽtel, mais il faut qu'il ait un comportement adaptĂ© d'un enfant qui n'a pas envie qu'on le rĂ©veille. Il va vous rejeter, il va demander la doudou, il va redemander la tĂ©tine. On l'assoit, on vĂ©rifie qu'il a l'air d'ĂȘtre vraiment comme un enfant qu'on entient de rĂ©veiller en plein sommeil, mais qu'il n'y a pas d'autres signes d'alerte, et puis on le fait se rendormir, et puis on continue comme ça. Et voilĂ , et si sur ces deux jours-lĂ  tout se passe bien, mĂȘme s'il y a eu un gros coup sur la tĂȘte, il y a eu plus de peur que de mal, et on ne va pas s'inquiĂ©ter de façon supplĂ©mentaire.

  • Speaker #0

    Ok. Non, je n'ai jamais eu ce cas-lĂ , donc je n'ai pas de recul. Mais j'aurais eu tendance Ă  me dire qu'Ă  partir du moment oĂč il dort et qu'avant, il ne s'est rien passĂ© de grave, qu'il n'a pas justement perdu connaissance ou qu'il n'a pas vomi, jamais je me serais dit que potentiellement, il faudrait le rĂ©veiller pour s'assurer que ce n'est pas en train de se faire en mĂȘme temps.

  • Speaker #1

    C'est hyper intĂ©ressant ce que tu dis, parce que nous, ce qu'on a observĂ©, c'est que je pense que c'est ce que pense la majoritĂ© des gens, et malgrĂ© les conseils qu'on donne. de rĂ©veiller l'enfant la nuit, on a vraiment l'impression que quand le traumatisme a eu lieu le matin, si la journĂ©e s'est bien passĂ©e, je crois qu'il y a beaucoup de parents qui n'appliquent pas nos consignes de surveillance nocturne, et qui ne vont pas rĂ©veiller leurs enfants. Alors, on va ĂȘtre clair, je crois que c'est vraiment exceptionnel qu'il y ait une aggravation secondaire qui aurait lieu pendant le sommeil alors que la journĂ©e a Ă©tĂ© normale. Moi, je suis assez convaincue qu'il y a probablement des signes prĂ©curseurs qu'on n'a pas vus quand les enfants se sont aggravĂ©s. Mais n'empĂȘche que quand on fait de l'Ă©ducation aux familles sur la surveillance, on est obligĂ© de leur dire que le sommeil, ça peut ĂȘtre 12 heures. de sommeil non-stop, oĂč vous n'ĂȘtes plus du tout en capacitĂ© de savoir si la conscience de votre enfant est normale. Et le seul moyen de le vĂ©rifier, c'est d'aller le rĂ©veiller une fois de temps en temps. Donc voilĂ , il faut penser Ă  ça. De mĂȘme que les parents qui flippent parce que l'enfant s'endort aprĂšs le traumatisme. Ça c'est un grand classique, l'enfant a pleurĂ© un quart d'heure Ă  la gorge dĂ©ployĂ©e, et d'un seul coup, pouf, les Ă©motions retombent, il a Ă©tĂ© soulagĂ© par le doliprane, il s'endort dans vos bras et des fois il part dans un sommeil super profond qui fait trĂšs peur aux gens. C'est lĂ  que les gens appellent au 15, vite vite, il s'est endormi d'un seul coup, etc. En fait, vous le rĂ©veillez, vous voyez s'il est rĂ©veillable. Il est rĂ©veillable, il a juste besoin de dormir. Ok, il va dormir une heure, on va le surveiller. Et en gĂ©nĂ©ral, au bout d'une heure, il va rĂ©pĂ©ter la forme. Mais c'est des fois des sommeils rĂ©cupĂ©rateurs qui sont nĂ©cessaires. Donc ce n'est pas nĂ©cessairement un signe d'inquiĂ©tude. On a le droit de s'endormir aprĂšs un traumatisme crĂąnien du moment qu'on est rĂ©veillable et adaptĂ© quand on vous rĂ©veille. C'est que c'est juste un sommeil de rĂ©cupĂ©ration. Ce n'est pas un trouble de la conscience qui s'installe.

  • Speaker #0

    Oui, parce que quand on a ce type de choc et qu'on pleure beaucoup, tout ça, ça fatigue.

  • Speaker #1

    Oui, beaucoup d'Ă©motions, du stress de la famille autour. Les petits rĂ©agissent facilement avec un coup de bambou derriĂšre, avec un sommeil nĂ©cessaire. OK. VoilĂ . DerniĂšre petite catĂ©gorie, les plaies. Grand classique de la vie des parents. C'est pareil, la question toujours, c'est est-ce que je dois aller dans un centre de soins pour aller faire une suture ? C'est un petit peu toujours la question que se posent les gens. La vraie nĂ©cessitĂ© de suturer est plutĂŽt liĂ©e Ă  l'hĂ©morragie, c'est-Ă -dire si ton saignement ne s'arrĂȘte pas avec la compression, que tu as fait une bonne compression avec un linge propre pendant au moins 5 minutes. On a parlĂ© de la compression pour les saignements de nez, c'est toujours les mĂȘmes rĂšgles, c'est au moins 5 minutes de compression et qu'elle est vraiment ferme, appuyĂ©e, forte et que tu vois qu'Ă  chaque fois que tu lĂšves la compression, le saignement repart, lĂ  c'est que probablement on va avoir besoin des points pour rapprocher les berges de la plaie et arrĂȘter cette hĂ©morragie, donc ça c'est un des signes. Si en soit votre plaie elle peut ĂȘtre un petit peu impressionnante visuellement, mais si elle ne saigne plus et que vous ĂȘtes dans un endroit oĂč vous savez que vous n'avez pas accĂšs Ă  un centre de soins faciles, sincĂšrement, je pense qu'il n'est pas absolument nĂ©cessaire de refermer la plaie. Il faut bien la laver, on lave Ă  l'eau et au savon, on dĂ©sinfecte, on va couvrir avec un pansement. Mais en France, on suture aussi beaucoup par souci esthĂ©tique. toutes les plaies du visage et tout ça chez les enfants, parfois on pourrait se dire, lĂ  on mettrait un strip et on le fait pas, on va mettre un petit point parce qu'on a aussi dans notre sociĂ©tĂ© qui a l'habitude du soin de qualitĂ©, on va avoir accĂšs Ă  cette notion de ce sera plus esthĂ©tique si je mets deux points plutĂŽt que si je mets des strips. En voyage, cette notion d'esthĂ©tique est secondaire Ă©videmment. Donc, partez avec des strips et rapprochez les berges de plaies avec des strips. Ce sera toujours mieux que de la laisser bĂ©ante, mais sincĂšrement, si elle ne saigne plus et qu'elle est dans un endroit oĂč elle ne risque pas de se rĂ©ouvrir plus, il y a des endroits sur le corps oĂč ça bouge beaucoup, le menton, prĂšs de la bouche, c'est vrai que c'est un peu gĂȘnant parce que ça risque de s'ouvrir plus, mais si c'est un front, sur un doigt, le dos d'une main, des endroits qui, a priori, vont ĂȘtre facilement couverts par le pansement, on n'est pas obligĂ© d'aller faire suturer les plaies. Juste se mĂ©fier qu'elles ne s'infectent pas secondairement. et lĂ  pour le coup en voyage tropical il y a un risque le degrĂ© d'humiditĂ© combinĂ© aux tempĂ©ratures fait que c'est plus facilement infectable tout ça donc ĂȘtre trĂšs attentif Ă  la cicatrisation et vĂ©rifier qu'il n'y ait pas de rougeurs ou de pus qui s'installent secondairement et lĂ  qui nĂ©cessiterait de prendre des antibiotiques tu disais tout Ă  l'heure justement pour nettoyer l'eau et le savon moi

  • Speaker #0

    j'aurais pensé instinctivement à tous nos pchites de désinfectant il vaut mieux l'eau et le savon ou l'un ou l'autre

  • Speaker #1

    En fait, l'eau et le savon, c'est vraiment la base pour nettoyer les plaies. Alors nous, on a des savons qu'on utilise spĂ©ciaux Ă  l'hĂŽpital, mais en fait, on commence par ça. En gĂ©nĂ©ral, on nettoie vraiment avec des compresses, de l'eau. C'est vrai que nous, on ne prend pas l'eau du robinet. On va prendre de l'eau stĂ©rile, du savon, mais c'est vraiment la base, l'eau et le savon, c'est la base du nettoyage du tout de plaies. Si vous n'avez pas accĂšs Ă  l'eau lĂ  oĂč vous ĂȘtes, bien sĂ»r, dans votre pharmacie, il y a aussi ce flacon d'antiseptique en spray et vous allez faire avec ça. Mais ayez les compresses aussi pour pouvoir nettoyer, enlever les corps Ă©trangers surtout. S'il y a des petits gravillons, des petits cailloux, des petites choses comme ça, il faut y aller avec la compresse mouillĂ©e par l'antiseptique et puis il va falloir aller enlever tous ces petits corps Ă©trangers qui seront source d'infection si on ne les enlĂšve pas.

  • Speaker #0

    Ce qui n'est d'ailleurs pas toujours évident quand tu as une épine, par exemple, qui est coincée pour aller la chercher, si tu n'as pas de pince à épiler,

  • Speaker #1

    la pinzapille c'est intĂ©ressant d'en avoir une mais c'est vrai que il y a certaines petites choses l'ampoule, les corps Ă©trangers, l'Ă©pine l'Ă©pine d'oursin, toutes ces choses lĂ  il faut finir par les enlever parce que ça va s'infecter de toute façon et bien ça nous fait une transition vers la trousse Ă  pharmacie ouais et bien donc ce qu'on a dit, des bandes des compresses en gros des bonnes quantitĂ©s de compresses, ça ne faut pas hĂ©siter ça sert toujours stĂ©rile ou pas stĂ©rile ? Alors oui, il faut qu'il y en ait des stĂ©riles, parce que l'objectif c'est justement pouvoir nettoyer vos plaies, etc. avec. Prenez des compresses non stĂ©riles pour le nettoyage basique sur des graviers, des petites choses comme ça, mais les stĂ©riles c'est important de les avoir aussi. Les strips, voilĂ , pour toutes les petites plaies oĂč on va rapprocher les berges. Alors demandez Ă  votre pharmacien comment ça se met les strips, parce que tout le monde ne sait pas le faire, c'est pas trĂšs compliquĂ©, mais voilĂ , comment on met les strips, qu'est-ce que j'allais vous dire ? Bon pour moi sincĂšrement tout ce qui est crĂšme genre... hĂ©moclare, etc., pour diminuer les bosses et les bleus, n'a pas d'intĂ©rĂȘt franc. C'est-Ă -dire que c'est pareil, vouloir absolument faire disparaĂźtre une bosse, la bosse, elle va disparaĂźtre naturellement, la guĂ©rison va se faire, on n'est pas forcĂ©ment obligĂ© d'aller mettre des produits lĂ -dessus. En tout cas, si vous voulez limiter les volumes de votre trousse Ă  pharmacie, peut-ĂȘtre prenez pas ça. Qu'est-ce que je vous dirais ? On n'a pas parlĂ© des brĂ»lures, mais on en parlera quand on fera la partie sur les accidents plus graves, mais pour ce qui est brĂ»lures bĂ©nignes, c'est-Ă -dire juste des rougeurs simples, sans dĂ©collement de la peau, une crĂšme de type Biafine. pour pouvoir couvrir la brĂ»lure et la soulager. Mais lĂ  encore, ce sera le paracĂ©tamol qui va le mieux soulager la douleur liĂ©e Ă  la brĂ»lure. Et aprĂšs, la cicatrisation sera toute seule. AprĂšs, plus on est aguerri aux soins, les soignants, infirmiers, etc. vont prendre plus de choses. Tu vois, moi, quand je vais en voyage, je pars avec de quoi faire de la suture, parce que je sais l'utiliser et je me dis que ça peut valoir la peine de rendre service Ă  quelqu'un.

  • Speaker #0

    On quitte Ă  couture.

  • Speaker #1

    VoilĂ . Mais je crois que la majoritĂ© des gens n'ont pas du tout besoin de prendre ça. Ils se dĂ©brouilleront autrement. Oui. VoilĂ , pensez le sĂ©rum-fi, c'est vraiment intĂ©ressant parce que c'est aussi important pour laver les yeux par exemple. DĂšs que vous avez un corps Ă©tranger dans l'Ɠil, c'est des choses oĂč il faut penser quand on va dans les dĂ©serts, tout ça avec du sable, un coup de vent, on peut avoir ce genre de petites bĂȘtes, ça peut vous pourrir une journĂ©e aussi, un corps Ă©tranger dans l'Ɠil. Donc de quoi laver, laver, laver. Le sĂ©rum-fi, ça reste vraiment un petit outil intĂ©ressant pour plein de choses dans cette rousse Ă  pharmacie.

  • Speaker #0

    Ok, bon, on a fait un bon tour encore une fois de tout ce qui nous fait peur en voyage.

  • Speaker #1

    Alors si je peux donner juste un petit tip justement ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Il y a un site en fait, internet, qui est super bien fait, qui a Ă©tĂ© fait par le groupe de pĂ©diatrie tropicale, qui est une branche de la SociĂ©tĂ© Française de PĂ©diatrie. Donc vous tapez GPT. groupe de pĂ©diatrie tropicale sur internet et vous ĂȘtes tombĂ© sur un site internet mais gĂ©nial, super bien fait oĂč en fait les pĂ©diatres spĂ©cialisĂ©s en mĂ©decine du voyage ont mis Ă  disposition des parents comme des mĂ©decins plein de fiches conseils. Et dans ces fiches conseils il y a la trousse Ă  pharmacie idĂ©ale de base pour un voyageur basique avec des enfants. Elle est trĂšs trĂšs bien faite, il y a des ordonnances prĂ©-remplies pour les mĂ©decins qui feraient de la consultation pour les familles avant de partir en voyage. Il y a tous les domaines de la problĂ©matique du voyage est abordĂ©, il est vraiment super bien fait. Donc lĂ  pour l'instant on a parlĂ© plutĂŽt des problĂ©matiques qui surviennent aussi bien en France qu'en voyage, mais quand on parlera des problĂ©matiques spĂ©cifiques liĂ©es au voyage, c'est un site sur lequel vous pouvez largement retourner, vous appuyer, qui est trĂšs bien fait et il y a cette fameuse liste de la trousse de voyage.

  • Speaker #0

    Je mettrai ça dans les notes de l'épisode, évidemment, comme tout le reste d'ailleurs. Alors, n'allez pas tout lire et n'anticipez pas les problÚmes trop.

  • Speaker #1

    Non, bien sĂ»r, mais encore une fois, ne faites-vous pas de l'automĂ©dication complĂštement. Le but, c'est d'ĂȘtre informĂ©e et plus je suis informĂ©e, mieux je sais quand je dois faire appel aux professionnels.

  • Speaker #0

    Absolument. On a une petite anecdote pour cette partie ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    Alors, qu'est-ce que j'aurais comme petite anecdote ? Non, j'avais des copains qui voyageaient beaucoup Ă  une Ă©poque. Ils Ă©taient aux États-Unis, donc ils n'Ă©taient pas en milieu perdu. Je crois qu'ils Ă©taient Ă  Chicago ou je ne sais plus oĂč, qui m'avaient appelĂ© comme ça. avec le dĂ©calage horaire parce que leurs petites de 2 ans Ă©taient tombĂ©es dans un tabouret. C'Ă©tait assez haut, tu vois, leur tabouret de barre. Et ils Ă©taient trĂšs inquiets parce qu'elle avait la belle bosse, elle avait Ă©tĂ© un tout petit peu sonnĂ©e au dĂ©marrage. Et en mĂȘme temps, ils Ă©taient embĂȘtĂ©s de ne pas vouloir aller consulter dans une clinique amĂ©ricaine.

  • Speaker #0

    Ça coĂ»te une blinde.

  • Speaker #1

    Ça va coĂ»ter trĂšs trĂšs cher. Et donc, je leur avais fait les consignes de surveillance classiques du traumatisme crĂąnien et ils avaient pu tout Ă  fait gĂ©rer la situation sans avoir besoin. d'aller dĂ©penser leurs sous en clinique. Et ça s'Ă©tait trĂšs bien passĂ©. Bon, voilĂ , ils avaient eu le petit rĂ©flexe, coup de fil.

  • Speaker #0

    Un médecin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Non, sur les plaies de trauma, non, j'ai pas eu de choses majeures. J'ai réduit une luxation d'épaule une fois à Madagascar.

  • Speaker #0

    C'est pareil.

  • Speaker #1

    Pour une nounou d'un petit, on était hébergés par un couple franco-malgache. dans un endroit complÚtement perdu, mais vraiment trÚs trÚs perdu. Il n'y avait pas de systÚme de soins du tout accessible. Et c'était une nounou qui était un peu fragile de ça et qui a fait la luxation devant moi. Bon, par chance, j'ai réussi à lui remettre. Ce n'était pas forcément gagné. Et voilà, un petit coup d'anti-inflammatoire et de paracétamol et c'était terminé. Mais je me suis dit, c'est fou en fait. Quand tu voyages, tu réalises à quel point tes repÚres vont complÚtement changer. Tu vas tolérer des choses en voyage que tu ne tolérais pas en France. Là, quelqu'un qui se luxe l'épaule, la plupart du temps, on le voit. va dans un service d'urgence. Bon, ben là, non. Je lui réduis sa luxation, puis elle continue sa vie derriÚre. Bon, voilà, c'est particulier.

  • Speaker #0

    Et lĂ , tout le monde a l'image, et tout le monde est en train, comme moi, de grimacer en mode, oh, oh, oh, au secours.

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors, c'est pareil, tu rencontres les autres cultures, et lĂ , tu vois, elle n'a pas exprimĂ© la douleur du tout. Elle gardait ça en elle trĂšs, trĂšs loin. elle savait que je devais aller essayer quelque chose, elle s'est complĂštement laissĂ©e faire, et c'est pareil, lĂ  tu te dis, culturellement on est tous Ă©loignĂ©s tellement les uns des autres, et dans ces pays d'ailleurs oĂč ils ont peu accĂšs aux soins, les gens prennent Ă©normĂ©ment sur eux, alors bon, il y a une autre mortalitĂ© bien sĂ»r, il y a d'autres problĂ©matiques, mais non, clairement je suis assez admirative, quand je voyage, de voir Ă  quel point, dans les autres sociĂ©tĂ©s du monde, Les gens gĂšrent beaucoup de choses tout seuls, par nĂ©cessitĂ©, et ça donne pas mal d'humilitĂ© quand tu reviens en France. Et c'est vrai que nous, les mĂ©decins, on rĂąle pas mal de la surconsommation du soin par le public français. Ça remet un peu les idĂ©es en place. Tu dis qu'on a quand mĂȘme une mĂ©decine de luxe. On t'envoie un smur pour faire du soulagement de douleur, par exemple. C'est chouette, je veux dire, dans l'absolu, parfait, c'est trĂšs bien. Mais c'est vrai que dĂšs que tu voyages, tu te dis, est-ce que c'est indispensable d'envoyer des smur pour soulager les douleurs ? Tu vois, ça pose des questions un peu philosophiques. est-ce qu'on ne ferait pas garder nos systĂšmes de soins pour les choses vraiment vitales, pures et dures ?

  • Speaker #0

    Et ça, c'est toute une population...

  • Speaker #1

    Oui, et puis une évolution de notre société. En tant que SAMU, on l'a voulu aussi, offrir ça à la population à un moment donné. AprÚs, maintenant, il faut l'assumer. Donc ça, c'est des fois plus difficile avec les moyens qu'on a qui ne sont pas toujours corrélés à la demande de la population.

  • Speaker #0

    Bon, on se retrouve dans notre prochain Ă©pisode, oĂč on parlera de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avais envie de vous donner quelques bases sur... les premiers secours sur des choses vraiment un peu beaucoup plus graves. L'idĂ©e n'est pas d'imaginer qu'il puisse survenir quelque chose de vraiment grave en voyage, mais malgrĂ© tout, c'est quand mĂȘme des choses qui peuvent exister. Donc on va refaire quelques petites notions de secourisme sur des choses comme l'Ă©touffement avec un corps Ă©tranger, tu vois, un aliment, ce genre de choses qui peuvent arriver partout, mais quand t'es en voyage, je pense que t'as pas du tout accĂšs au mĂȘme secourisme. La noyade, enfin tu vois, ce genre de choses qui peuvent ĂȘtre vraiment graves et qui peuvent survenir en voyage Ă©galement.

  • Speaker #0

    revenez n'ayez pas peur et on parlera également on fera une autre série sur bien sûr les bobos spécifiques au voyage mais oui évidemment on se retrouve encore deux fois et comme ça vous aurez toute la panoplie et la prochaine fois qu'il y a quelqu'un qui t'appelle au secours en plein milieu de la nuit tu lui renvoies le podcast comme ça ils auront tout bon bah à la prochaine oui à la prochaine On retrouve à présent Marjorie, d'AVEI International, maman globe trotteuse de deux petites filles de 4 et 7 ans, qui va répondre à toutes les questions que j'ai reçues sur Instagram. L'idée, tout comprendre sur l'assurance voyage et découvrir comment leurs équipes ont aidé quelques-uns de leurs assurés. Hello Marjorie !

  • Speaker #2

    Bonjour Stéphanie !

  • Speaker #0

    Bon allez, petite capsule numéro 2, on va commencer par répondre à une question qui revient tout le temps, mais attends, moi j'ai une CB, j'ai pas besoin d'assurance voyage. Bon, c'est quoi la différence ?

  • Speaker #2

    Alors ça, c'est la question qui revient aussi beaucoup chez nos assurĂ©s, et c'est un grand classique. Alors la grande diffĂ©rence aujourd'hui qu'il y a entre une carte bancaire et une assurance voyage, c'est d'une part la prise en charge que va avoir ou non l'assurance. Une carte bancaire, elle inclut ce qu'on appelle des garanties qui sont basiques. Ce qui veut dire qu'elle peut avoir uniquement, typiquement, de l'assistance, mais pas du tout de l'assurance. Et l'assurance, c'est quoi ? C'est les prises en charge des frais mĂ©dicaux, de l'hospitalisation en tant que telle, mais pas que. Parce qu'aujourd'hui, l'assurance voyage, elle vous assure de maniĂšre bien plus large. Elle prend aussi en charge la partie des bagages. Elle prend aussi en charge ce qu'on appelle la pratique de sport Ă  risque, ce qui n'est pas le cas avec une carte bancaire classique. Quand on dit sport Ă  risque, ce n'est pas des sports extrĂȘmes. C'est vraiment du classique. Quand on voyage, c'est un peu de surf, de plongĂ©e, mais du trekking. Quelque chose qui est trĂšs pratiquĂ© aujourd'hui par les voyageurs. Et on a aussi un point clĂ©, ce sont les plafonds de remboursement. Parce que parfois, on peut dire, c'est bon, on m'a dit que j'Ă©tais couvert. Bah oui, mais quel est le montant de prise en charge, notamment des frais mĂ©dicaux ? Parce que quand on part aux USA, au Canada, Japon ou Australie, les limites vont trĂšs trĂšs vite. Et il y a aussi un point qui est essentiel, c'est la durĂ©e de couverture. Parce que quand on part sur une longue durĂ©e, Ă  savoir plus de 90 jours, les garanties s'arrĂȘtent au niveau de la carte bancaire, ce qui veut dire qu'il n'y a plus de couverture.

  • Speaker #0

    Oui, et si tu ne le sais pas, tu es bien embĂȘtĂ©e.

  • Speaker #2

    Exactement, et ça c'est un vrai sujet. Surtout pour tous ceux qui partent en grand road trip au-delĂ  de 90 jours, attention, vous n'ĂȘtes plus du tout couverts.

  • Speaker #0

    Oui, donc il faut, en tout cas, il faudrait que tout le monde sache exactement ce qui est couvert ou pas couvert, mais personne ne lit son contrat de carte bancaire. En tout cas, quand tu n'as jamais eu besoin de le faire, tu ne le fais pas, ce qui n'est pas bien, mais c'est une réalité.

  • Speaker #2

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, il ne faut pas se dire, j'ai une CB en général premier, en dessous, on se pose, je pense vraiment à la question, mais quand tu as une premier, tu te dis, c'est bon, j'ai besoin de rien en fait.

  • Speaker #2

    Et c'est lĂ  oĂč on le dit, parce que c'est trĂšs rĂ©current dans les Ă©changes qu'on a avec les personnes qui nous appellent justement pour avoir l'info. Et c'est lĂ  oĂč on va dans le dĂ©tail. Et on indique vraiment les Ă©lĂ©ments qui sont Ă  aller voir, parce que tant le dĂ©tail des garanties que les montants qui sont associĂ©s, mais aussi la maniĂšre dont on va voyager, et c'est lĂ  oĂč finalement le courtier prend tout son sens, parce qu'on est lĂ  vraiment pour apporter du conseil, d'Ă©changer avec vous sur c'est quoi vos besoins, oĂč est-ce que vous allez, combien de temps, avec qui, et vous ferez quoi lĂ -bas. Et avec l'ensemble des Ă©lĂ©ments dont on dispose, on peut vraiment vous accompagner et vous dire que oui. Il y a un vrai intĂ©rĂȘt et c'est nĂ©cessaire pour telle et telle raison ou pas. Et parfois, on conseille aussi de prendre juste en complĂ©ment parce qu'il y a tel et tel item et qu'il y aura peut-ĂȘtre une premiĂšre prise en charge avec la carte, mais elle ne sera pas suffisante. Et nous, on interviendra en second plan. Et lĂ , il y a vraiment un intĂ©rĂȘt qui n'est pas du tout nĂ©gligeable. Aujourd'hui, mĂȘme pour des petits frais mĂ©dicaux qui s'avĂšrent assez importants Ă  l'Ă©tranger.

  • Speaker #0

    Est-ce que la mutuelle ou mĂȘme la sĂ©cu, ça ne peut pas suffire quand on est juste, entre guillemets, malade ?

  • Speaker #2

    Alors justement, non. Et pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, les montants qui sont pris en charge par les mutuelles et la sĂ©cu sont fixĂ©s sur une base de rĂ©fĂ©rence qui, elle, est française et qui ne reflĂšte pas du tout les montants qui sont facturĂ©s Ă  l'Ă©tranger, dĂ©jĂ  d'une part. AprĂšs, les dĂ©marches qu'on va devoir faire vont ĂȘtre trĂšs longues et fastidieuses parce que quand on a aujourd'hui des factures qui sont en anglais, en espagnol ou en chinois mandarin et qui sont Ă  faire lire par les services en France, ça devient trĂšs compliquĂ©. Et en plus, c'est la grosse dĂ©ception. parce que quand j'avais moi une facture de 1000 euros Ă  me faire prendre en charge pour des frais med, et qu'au final on va me dire bah oui, je vous rembourse Ă  hauteur de 30, 60 ou 100 euros, ah bah merci pour les 6 mois d'attente c'est ça. Donc c'est un vrai sujet. Et puis au-delĂ , ce qui est hyper important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que la mutuelle et la sĂ©curitĂ© sociale ne prennent pas du tout en charge ni les bagages, ni un retour anticipĂ©, ni une annulation ou une interruption de sĂ©jour. Elles prennent uniquement la partie mĂ©dicale et les frais mĂ©dicaux. Donc c'est ça aussi la grande diffĂ©rence. Et pas bien. Quand elle le fait, elle le fait de maniĂšre trĂšs limitĂ©e.

  • Speaker #0

    Il y a pas mal de différences en fait. On ne peut pas se contenter de se dire bon, ça le fait

  • Speaker #2

    Non, ce n'est pas si simple. Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que je peux souscrire une assurance alors que je suis dĂ©jĂ  partie ? Ou est-ce que c'est trop tard ? Non, on a toujours la possibilitĂ© de le faire, mais dĂšs lors qu'on n'est pas parti depuis plus de 24 mois. Au-delĂ  de 24 mois, on est considĂ©rĂ© comme expatriĂ©. Mais pour tous les autres cas, oui, on peut. Il y a un point qui est trĂšs important Ă  avoir en tĂȘte, c'est que dans ce cas-lĂ , on a ce qu'on appelle un dĂ©lai de carence. Un dĂ©lai de carence, c'est 15 jours durant lesquels, si vous faites une demande de prise en charge pour ce qu'on appelle de la bobologie, ce ne s'a pas pris en charge. Par contre, lĂ  oĂč c'est essentiel, c'est que tout ce qui est vraiment un alĂ©a important, un accident, un imprĂ©vu soudain, ça c'est bien entendu pris en charge et de maniĂšre immĂ©diate.

  • Speaker #1

    Ok. Donc si je suis partie pour 15 jours de vacances et que je me dis le deuxiĂšme jour Ah quand mĂȘme, j'ai dĂ©connĂ©, j'aurais dĂ» la prendre avant lĂ  c'est possible ?

  • Speaker #0

    Oui, on peut tout Ă  fait la prendre et puis si malheureusement on a une chute qui intervient, on sera pris en charge.

  • Speaker #1

    Si je dois annuler mon voyage pour une raison de santé, qu'est-ce qui est assuré ?

  • Speaker #0

    Alors, dĂ©jĂ  d'une part, il faut avoir souscrit l'assurance annulaire dans les 48 heures qui suivent un achat ou une rĂ©servation. Ça, c'est le premier point. Et aprĂšs, il faut, quand on a un besoin en tout cas d'annuler son sĂ©jour, prĂ©venir le plateau, faire sa demande. Et ensuite, ce qui est pris en charge quand on annule son voyage, c'est le transport. qu'on va utiliser, les rĂ©servations liĂ©es Ă  l'hĂ©bergement, et aussi ce qu'on appelle les prestations qui sont assurĂ©es, ce qui aura Ă©tĂ© mis dans le package de son voyage, quand on parle notamment par un organisateur de voyage ou un professionnel du tourisme.

  • Speaker #1

    Et si on a fait son voyage tout seul comme un grand et qu'on l'a réservé, je dis n'importe quoi, des cours de surf ? C'est pris en charge ou pas ?

  • Speaker #0

    Alors, c'est un professionnel du tourisme, donc oui. Ok. VoilĂ , il faut vraiment se rĂ©fĂ©rer Ă  ça. C'est-Ă -dire que dĂšs lors qu'on est sur des professionnels du tourisme, oui. Et que la rĂ©servation est faite avant, oui. Et ce qui est important aussi Ă  avoir en tĂȘte, c'est que
 Typiquement, quand on organise son voyage, on fait d'abord la rĂ©servation de son vol pour ĂȘtre tranquille et pour payer moins cher. Et puis aprĂšs, on va prendre son hĂŽtel et on va rĂ©server ses activitĂ©s. Ce qui est trĂšs important Ă  faire, c'est de bien penser Ă  mettre Ă  jour le montant que l'on assure. Parce que quand on prend une assurance annulation, ce qu'on assure, c'est un montant. Donc si au dĂ©part, mes billets d'avion me coĂ»tent 500 euros, mais qu'aprĂšs j'ajoute mon hĂŽtel et puis les prestations, finalement, c'est plus 500 euros qu'il faut que je couvre. C'est peut-ĂȘtre 1000 euros ou 1500. Dans ce cas-lĂ , c'est trĂšs important d'Ă©changer avec son assurance voyage pour mettre Ă  jour ses montants de prise en charge pour assurer rĂ©ellement la totalitĂ© des frais qu'on a engagĂ©s. Parce que si on ne le fait pas et qu'on reste sur notre prise en charge de 500 euros, on sera remboursĂ© Ă  hauteur de ces 500 euros et pas plus.

  • Speaker #1

    Je n'aurais jamais pensé à ça.

  • Speaker #0

    Non, ça, c'est trÚs important. Il faut bien mettre à jour en tout cas au fur et à mesure de ses achats.

  • Speaker #1

    Bon, c'est le moment de la petite anecdote.

  • Speaker #0

    Alors la petite anecdote qui va bien, un classique pour ceux qui partent en famille notamment. Nos petits chérubins vont toujours trÚs bien et parfois il y a un petit couac et ce qui arrive trÚs fréquemment parce que c'est courant mais ça ne prévient pas, c'est l'appendicite.

  • Speaker #1

    Oh l'enfer ! Et oui,

  • Speaker #0

    voilĂ  ! Et ça c'est arrivĂ© Ă  un de nos petits jeunes assurĂ©s trĂšs rĂ©cemment, un petit garçon de 7 ans. VoilĂ , ce n'est pas prĂ©vu. Douleur au ventre, qu'est-ce qui se passe ? Il y a peut-ĂȘtre quelque chose, une petite diastrophe ou autre ? Non. Donc, qu'est-ce qu'on fait ? On doit aller voir le mĂ©decin. Il y a des examens qui sont faits, une prise de sang, une Ă©chographie. Puis finalement, le verdict tombe, c'est une appendicite. Intervention chirurgicale, petite hospitalisation qui va bien. Alors, ce n'est pas grand-chose une appendicite, mais quand la facture arrive et qu'on en a pour 25 000 dollars aux USA, on n'est pas prĂȘt. Et en fait, lĂ  oĂč l'assurance voyage prend tout son sens, c'est que dĂ©jĂ  on appelle nous le plateau d'assistance, qui est disponible 24h sur 24, 7 jours sur 7, avec qui on peut parler, mettre en relation les mĂ©decins, mais surtout assurer ce qu'on appelle une prise en charge immĂ©diate, et on va dĂ©penser Et lĂ , vraiment, toute la partie de facture de chacun des services dans lesquels va passer notre enfant. Tout ça va ĂȘtre en lien directement avec le plateau d'assistance et on n'aura pas de frais Ă  engager. Parce que trĂšs clairement, on ne s'attend absolument pas Ă  avoir des frais aussi importants quand on se fait opĂ©rer d'une appendicite. On tombe trĂšs vite de sa chaise quand on voit la facture finale.

  • Speaker #1

    DĂ©jĂ  qu'on a une charge Ă©motionnelle intense quand on a un enfant hospitalisĂ©, si on peut au moins se dĂ©charger de tout l'administratif, c'est quand mĂȘme pas mal.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis le petit plus aussi qui est important, c'est quand on est Ă  l'Ă©tranger, on ne parle pas forcĂ©ment la langue de maniĂšre trĂšs fluide. Et lĂ  oĂč l'assistance est lĂ  pour nous Ă©pauler, c'est qu'eux ont ces compĂ©tences-lĂ  et ils peuvent nous permettre d'ĂȘtre un vrai relais aussi pour ĂȘtre rassurĂ©s, pouvoir comprendre ce qu'on nous dit, les rĂ©sultats d'examen. s'assurer que tout se passe bien et puis en cas de doute, on peut les solliciter tout le temps. Et il y a ça aussi, cette notion de peu importe le dĂ©calage horaire, c'est pas grave, j'aurai toujours quelqu'un au bout du fil et ça c'est hyper important. Ce qu'on n'aura pas avec la sĂ©cu, la mutuelle ou autre, soyons clairs.

  • Speaker #1

    Oui, on ne va pas leur taper dessus parce qu'on en a bien besoin quand on est en France, mais le reste du temps, heureusement, il y a d'autres solutions. Eh bien Ă©coute, super, merci Marjorie. À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Avec plaisir.

  • Speaker #1

    VoilĂ , c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir Ă©coutĂ© l'Ă©pisode jusqu'au bout. Vous l'avez compris, les bobos de voyage, bah, ça se gĂšre beaucoup plus facilement avec une assurance voyage. Donc rendez-vous sur le site avi-international.com pour trouver l'assurance qui correspond Ă  votre prochain voyage, en famille ou non. Et si, comme moi, vous avez de grands ados qui prendraient bien le large ? AVI propose aussi d'autres types d'assurance. L'assurance PlanĂšte Études pour commencer. Elle permet de les assurer aussi bien sur leur campus que lors de leur stage en Europe ou Ă  l'international, s'ils veulent partir en Erasmus ou dans le cadre d'un double diplĂŽme. Il y a aussi la formule au pair s'ils veulent faire cette expĂ©rience Ă  l'Ă©tranger, ou si vous-mĂȘme accueillez un ou une au pair. Et enfin, pour les jeunes de moins de 35 ans qui partent Ă  l'Ă©tranger dans le cadre d'un visa Working Holiday, Aveille propose aussi une assurance spĂ©cifique pour une couverture complĂšte. C'est d'ailleurs celle de mon petit frĂšre, actuellement en OcĂ©anie. Si l'Ă©pisode vous a plu, dites-le moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant Ă  familleetvoyage underscore blog. Comme d'habitude, la transcription de l'Ă©pisode est sur le blog famillevoyage.com. Si vous cherchez un autre Ă©pisode Ă  Ă©couter, plus de 100 Ă©pisodes entre conversations, top 5, galĂšre ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'Ă©coute que vous utilisez en ce moment. N'hĂ©sitez pas Ă  le partager Ă  d'autres parents en quĂȘte d'inspiration pour leurs prochaines vacances et Ă  ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est trop compliquĂ©. A bientĂŽt pour le prochain Ă©pisode. D'ici lĂ , prenez soin de vous, inspirez-vous et crĂ©ez-vous de chouettes souvenirs en famille.

  • Speaker #0

    Merci.

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