🚌 Alice - Un mois en famille au Kerala & au Tamil Nadu - un voyage inattendu entre plantations de thé, palais et artisanat cover
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Famille & Voyages, le podcast du voyage et des aventures en famille ✈️

🚌 Alice - Un mois en famille au Kerala & au Tamil Nadu - un voyage inattendu entre plantations de thé, palais et artisanat

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1h08 |13/12/2024
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Description

Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en famille en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81.


Cette fois, je retrouve Alice pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud l’année dernière avec Brice, son mari et leurs 3 enfants, Ambre et Ethel, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans.


Ils ont commencé par le Kerala, où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d’une école. Puis, ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chettinad, les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des kolams.


Si vous aimez les voyages empreints de moments de vie aussi inattendus qu’indélébiles, vous allez adorer cet épisode.


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Idée, écriture et hôte : Stéphanie Cordier

Montage : Les Belles Fréquences
Musique : Luk & Jo



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois, avec des invités au top, évidemment. Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81. Cette fois, je la retrouve pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud avec Brice, son mari et leurs trois enfants, Ambré et Telle, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans. Ils ont commencé par le Kerala où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d'une école. Puis ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chétinade. Les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des calames. Si vous aimez les voyages emprunts de moments de vie aussi inattendus qu'un délégile, vous allez adorer cet épisode. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage d'Alice au Kerala et au Tamil Nadu. Hello Alice !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien, merci.

  • Speaker #0

    On s'est déjà entretenues toutes les deux. Tu nous as déjà raconté ton merveilleux passage, parce que c'était un voyage beaucoup plus long. C'était au cours de ton tour du monde, mais on avait vraiment axé sur la Patagonie. J'en ai encore des souvenirs. C'est aussi sur ma liste, mais comme beaucoup des voyages que j'entends ici. Mais la Patagonie, truc de dingue. Ce n'est pas pour cette partie du monde qu'on se retrouve aujourd'hui. Mais avant de partir, parce que je fais un teasing de la mort, comme d'habitude, est-ce que tu peux rappeler à ceux qui n'ont pas écouté ces épisodes sur la Patagonie. Qui tu es ? Quelle est ta famille ? Et surtout, quelle voyageuse tu es ? Et quel voyageur vous êtes finalement tous ensemble ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Donc, moi, je suis Alice et avec Brice, qui du coup, mon mari est amoureux depuis presque 20 ans maintenant. On a trois enfants, Ambre et Eitel, qui sont jumelles et qui ont huit ans et Robin qui a cinq ans. Et effectivement, en 2021, donc en 2021, pleine période de Covid, on est partis pour un grand voyage d'un an. Mais c'était loin d'être notre premier voyage en famille puisqu'on a démarré dès que nos filles avaient six mois, on les a emmenées par Nons et par Vaud. On était déjà des voyageurs à deux. On ne s'est jamais arrêtés avec les enfants et je trouve d'ailleurs que le voyage avec les enfants apporte quelque chose de beaucoup plus profond et de beaucoup plus fort au voyage. Donc pour répondre à ta question, J'aurais presque envie de dire que nous sommes des voyageurs boulimiques.

  • Speaker #0

    Vous êtes en voyage et vous pensez déjà à celui d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Quelle organisation ! Je suis incapable de faire ça. Eh bien, écoute, partons en voyage avec toi cette fois-ci. On va en Inde et plus précisément au Kerala et dans un autre endroit que je connais encore moins, mais même le nom, je ne le connaissais pas. Est-ce que tu peux nous dire où ça se trouve exactement ?

  • Speaker #1

    On est partis l'année dernière, effectivement, en voyage en Inde du Sud. Donc l'Inde du Sud, en l'occurrence le Kerala, et le deuxième état, le Tamil Nadu. Ce sont les deux états qui forment vraiment la pointe de l'Inde. Donc le Kerala sur la pointe ouest et le Tamil Nadu sur la pointe est, donc juste à côté du Sri Lanka.

  • Speaker #0

    Comment tu as trouvé, slash, voulu en savoir plus sur cette destination ? Tu connaissais déjà ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que j'avais dû entendre ou voir. peut-être sur les réseaux sociaux, au moins un post passé sur le Keraga, justement d'une famille qui était elle-même en long voyage. Et ça m'avait interpellée, mais sans vraiment retenir tout à fait mon attention, parce que j'ai toujours dit que je ne mettrais jamais les pieds en Inde. C'était passé sur moi un peu comme ça, mais ça avait quand même dû rester dans un coin de ma tête inconsciemment. Donc c'est comme ça que j'ai connu le Kerala. Et en fait, ce voyage, c'est un voyage qui s'est décidé, mais vraiment en toute dernière minute. On a pris nos billets d'avion moins de trois semaines avant de partir. Parce que c'était un changement de plan total. En fait, on était censés partir pour quatre mois en voyage à ce moment-là. Brice a eu un petit souci de santé, il s'est cassé la cheville.

  • Speaker #0

    Pas pratique.

  • Speaker #1

    Au top de partir avec un plâtre, c'est vraiment pas l'idéal. Donc on a dû revoir nos plans et puis finalement ne partir qu'un mois, ce qui est déjà pas mal du tout. Et en plus, on a attendu vraiment le dernier moment pour savoir s'il pouvait partir justement par rapport à sa jambe, à sa rééducation, etc. Donc c'est pour ça qu'on a décidé au tout dernier moment. Et en fait, là, pour être tout à fait franc, le juge de paix, c'était le prix des billets d'avion. Parce que quand on est cinq, et on le sait tous, tous les voyageurs le savent, post-Covid, les prix des billets d'avion se sont complètement envolés. Enfin, post-Covid, crise en Ukraine, etc. On avait vraiment le premier critère de choix, c'était le prix du billet d'avion. On voulait plutôt aller en Asie, parce que ça fait un moment qu'on n'était pas allés en Asie, mais plutôt en Asie du Sud-Est. Et en fait, si les billets, on était à plus de 7000 euros, c'était vraiment pas jouable. pour nous cinq. Et puis du coup, je faisais sur SkyScanner le tour du monde des billets d'avion et à un moment donné, je mets quand même l'Inde et là, je vois des billets aller-retour en direct avec Air France pour Bangalore qui est du coup une ville du sud de l'Inde vraiment à un prix correct. Et donc, je dis à Brice, on va en Inde. Elle me dit qu'on va en Inde. Et donc là, je me suis dit qu'est-ce qu'on peut faire depuis Bangalore et revenu à mon esprit, je pense effectivement ce poste que j'avais dû voir mais je crois c'est en clôturant le plus difficulté. sur le Kerala et puis voilà, c'était parti.

  • Speaker #0

    Combien de temps vous êtes restée ? Combien de temps tu avais prévu en tout cas d'y rester ?

  • Speaker #1

    On est restée en Inde pendant un gros mois.

  • Speaker #0

    Il restait peu de temps, on le disait tout à l'heure, tu as plutôt tendance à organiser tes voyages alors que tu n'es même pas rentrée. Comment tu as organisé celui-là ?

  • Speaker #1

    On a pris le week-end avec Brice en se disant qu'est-ce qu'on a envie de faire, où on a envie d'aller, quels sont les endroits qui nous donnent envie en allant un peu regarder à droite, à gauche. Et puis on s'est fait un itinéraire. En réalité, et depuis notamment le grand voyage qu'on a fait, je déteste faire des itinéraires parce que je trouve que c'est beaucoup mieux de choisir au fil de l'eau ce qu'on a envie de faire, de prendre le pouls sur place, etc. Mais je trouve aussi que sur des voyages d'un mois, c'est quand même mieux d'avoir un squelette. Donc j'ai dit, allez, on va faire un squelette. Et donc on s'est fait un itinéraire et j'ai commencé à aller regarder un petit peu des idées de logement. J'en ai même réservé quelques-uns d'ailleurs. Et puis on est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute... Allons-y, c'est le moment. Est-ce que tu peux déjà nous donner ton itinéraire sans rentrer dans les détails, mais juste pour qu'on ait une idée en suivant ce squelette ?

  • Speaker #1

    Notre itinéraire, c'était de démarrer par Fort Cochon, qui est vraiment une ville sur la côte ouest, très au sud. Et ensuite, d'aller dans les champs de thé du côté d'une petite ville qui s'appelle Mouna, Mouna peut-être. Et ensuite, de descendre un peu plus au sud dans le Kerala. dans ce qui s'appelle les Backwaters, en faisant un stop sur une petite île qui s'appelle Shenan Kari, puis de redescendre encore un peu plus au sud sur une autre île aussi des Backwaters qui s'appelle Munro Island, et enfin, pour le Kerala, de descendre encore un peu plus au sud sur une station balnéaire qui s'appelle Varkala, et qui est assez connue au Kerala. Voilà, au Kerala, j'entends.

  • Speaker #0

    Quand tu connais le Kerala. Et ensuite ?

  • Speaker #1

    On est repartis plutôt dans les terres en allant vers l'est. vers Madurai, qui est une ville très connue du Tamil Nadu, une ville importante en Inde. Et ensuite, vraiment dans la campagne du Tamil Nadu, en plein vraiment dans les terres, sur une région qui s'appelle le Chettinad. Puis, Mbaconan et Tanjore, qui est une ville très très connue, une ville d'art et d'histoire très très très connue en Inde, et très fréquentée par les Indiens. Et puis enfin, on a rejoint la côte, cette fois-ci, est de l'Inde, de l'autre côté, pas loin de Chennai. qui avant s'appelait Madras, Pondichéry aussi, qui ont été des comptoirs français, dans une ville qui est entre Madras et Pondichéry, qui s'appelle Mahabalipuram. Alors, il paraît qu'on l'appelle Mahab, pour faire plus simple.

  • Speaker #0

    C'est étonnant. Oui.

  • Speaker #1

    Et qui était un très beau point final de ce voyage.

  • Speaker #0

    On a parlé de comment tu as choisi le Kerala. Même moi qui ne connais pas du tout l'Inde, je sais à peu près où est le Kerala, mais le Tamil Nadu, pas du tout. Comment tu as choisi, trouvé cette continuation, ce suivi ? Je n'ai pas le mot là tout de suite.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un point, c'est que j'avais une ancienne collègue, il y a très très longtemps, qui était partie en expatriation à Chennai. Donc elle m'avait déjà parlé de Chennai et donc du Tamil Nadu. Donc ça c'est pareil, ça avait quand même dû rester quelque part dans mon inconscient. Après c'est simple, c'est que quand tu commences à faire des recherches, tu vois toujours le petit truc à côté, tu regardes un peu les itinéraires des personnes qui ont voyagé là. Et c'est vrai que le Tamil Nadu et le Kerala finalement se complètent très très bien. qu'on voit des choses extrêmement différentes. Le Kerala, pour moi, c'est vraiment la destination nature de l'Inde. Et le Tamil Nadu, c'est un état dans lequel il y a une ferveur religieuse très importante. Il y a énormément de temples, il y a énormément de vieux temples, qu'on a beaucoup moins au Kerala, parce que le Kerala est un état qui est aussi très catholique. C'est très spécifique en Inde. Donc on y voit l'Inde, mais pas l'Inde que chacun se représente. Alors que le Tamil Nadu correspond beaucoup plus à l'Inde hindouiste avec sa ferveur religieuse. Donc les deux se marient, je pense, très très bien dans un voyage.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, allons-y. Première étape, vous arrivez. C'est quoi vos premières impressions ? On a toujours inconsciemment des images de l'Inde. C'est pour ça qu'on n'y va pas aussi. On a un peu peur de ce qu'on va y trouver. C'est quoi votre première impression quand vous arrivez ?

  • Speaker #1

    On est arrivés à Ausha. On avait pris un vol qui nous emmenait jusqu'à Dangalore. Et de Dangalore, un vol interne pour aller à Ausha. Ausha, c'était aussi un ancien comptoir. Il y a la ville nouvelle qu'on n'a même pas visitée, qui a priori, en tout cas pour nous, présentait peu d'intérêt par rapport à ce qu'on cherche. Et puis il y a ce qu'on appelle Fort Cochin, qui est du coup l'ancien comptoir fortifié, finalement qui ressemble vraiment à des anciennes villes coloniales, très bas, avec des vieux bâtiments. Alors bien sûr, pour la plupart, ils sont décrépits, mais ce n'est pas l'Inde. En fait, moi, je me souviens avoir dit à Brice, mais en fait, je ne me sens pas du tout dans l'image que j'ai de l'Inde. Il faisait très chaud, on avait beaucoup d'humidité, mais c'est une petite ville qui vit beaucoup du tourisme, et qui est extrêmement calme. Ce qui m'a marquée, et qui est très en contraste avec l'image qu'on a de l'Inde, c'est le calme. On est arrivés dans une ville, et on s'est dit, il y avait beaucoup de petites ruelles piétonnes, il n'y a que des bâtiments qui sont très bas, il y a un petit port, une petite promenade le long de l'océan. Sincèrement, on s'est dit, waouh, mais qu'est-ce que c'est calme ! C'est la première chose qui nous est venue à l'esprit.

  • Speaker #0

    Et les enfants, après ce voyage un peu long, ils étaient comment ?

  • Speaker #1

    Les enfants, ils adorent voyager. L'avion, en plus, on essaye souvent de prendre des vols de nuit. Et on a de la chance parce qu'en fait, en vol de nuit, ils comprennent. Ils savent maintenant, ils sont habitués. Donc en fait, on leur promet qu'il y a le petit repas avec un petit dessin animé. Et ensuite, c'est dodo et ils dorment et ils se réveillent quand l'avion atterrit. Donc en fait, ils font leur nuit quasiment.

  • Speaker #0

    Comme une lettre à la poste. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ils adorent découvrir, donc ils courent partout, ils nous interrogent sur ce qu'ils voient, les panneaux, tout ça. Non, franchement, c'était aucun problème.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous faites une fois arrivé, une fois que vous avez visité cette première étape ?

  • Speaker #1

    On s'est baladé et puis on a été voir un spectacle qui est du théâtre traditionnel kéralé, puisque le Kérala, c'est un état qui a une puissance culturelle très forte. Donc il y a beaucoup de choses à voir au Kérala autour vraiment des arts et de la culture. donc on est allé voir un spectacle alors ça par contre ça n'a pas du tout plu aux enfants parce que c'est un spectacle qui est beaucoup dans le mime en fait et bon ça les a ennuyés c'est pas grave et donc on a fait principalement ça puis on s'est baladé, on s'est imprégné et après effectivement on est parti dans les terres du côté de Munard nous on aime beaucoup ça quand on voyage on aime beaucoup aller plutôt vers la nature, vers les promenades, les randonnées etc et donc le bonheur absolu Munard parce qu'en fait Il y a le côté, quand même, on s'est retrouvés presque sur une ville peut-être presque même plus agitée que Cochin, qui grouille, qui va un peu dans tous les sens, mais qui reste quand même petite, avec notamment beaucoup de tuktuk partout, quasiment tous faits en tuktuk. Alors nous, on adore le tuktuk. Ah,

  • Speaker #0

    mais oui !

  • Speaker #1

    Beaucoup de tuktuk un peu partout, ça grouille. Et puis, en fait, cette ville, elle est encaissée autour de montagnes qui sont des champs de thé. Donc, le paysage est absolument magnifique. Et puis, on a fait des balades. On a passé quand même 4 jours à Munard à faire que se balader en tuktuk ou à pied parce qu'on peut aller quand même loin. Donc on a pris par exemple une journée en tuktuk avec un monsieur qui nous a emmenés jusqu'à 40 km. On est aussi allés voir des éléphants sauvages parce qu'à Kerala, il y a beaucoup d'éléphants sauvages. Et en fait, il y a un endroit, notamment un spot où le soir, au coucher du soleil, c'est connu pour ça, ils viennent à un point d'eau pour se rafraîchir. Et donc, on a fait ça aussi. Donc, c'est aussi un bel exercice de patience parce qu'on est partis. En fait, ils arrivent, les éléphants, en gros, entre 16h et 18h30. Donc, il faut être là pour 15h30, 16h. C'est un bel exercice de patience, puisque dans notre cas, ils sont arrivés après le coucher du soleil. Donc en fait, on était là à un endroit, mais vraiment, il n'y a rien. Il y a une gargote, un plan d'eau, des gens comme nous, beaucoup, beaucoup d'Indiens, beaucoup, beaucoup d'Indiens quasiment, que des Indiens d'ailleurs, qui viennent pour voir les éléphants. Et donc, on est là, puis on attend. On a attendu deux heures et demie à jouer avec des pierres et tout. Et puis finalement, ils sont venus. Moi, j'aime beaucoup ça quand on montre aussi aux enfants que la nature ne nous attend pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu avais trouvé, j'allais dire cette activité, c'est pas une activité, mais le fait que tu pouvais voir ces éléphants à cet endroit-là ?

  • Speaker #1

    Je l'avais lu sur un blog.

  • Speaker #0

    Tu lui dis que les éléphants sont sauvages, donc personne ne les approche, on vient juste pour les observer.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr. Alors je pense que c'est un monsieur de la police indienne qui était là. À partir de 16h, on voit qu'il y a quelqu'un qui vient et qui contrôle le fait que toutes les personnes qui sont sur ce point d'eau restent derrière, il y a un mur. Et en fait, il faut rester derrière le mur. Et il contrôle, il demande à tout le monde de se déplacer. Et il contrôle que personne ne s'approche plus que ça.

  • Speaker #0

    Et là, jouer avec les pierres pendant deux heures et demie, ça l'a fait sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, jouer avec les pierres. Faire des petits jeux ensemble aussi, bien sûr. Mais on avait quand même prévu un petit jeu de cartes. Et non, non, ça va très bien, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trop bien. On fait quoi après ? Vous faites quoi après ?

  • Speaker #1

    Alors après, Minard, ce qui est intéressant aussi peut-être, c'est de te raconter les trajets. Parce qu'en Inde, ça fait partie vraiment du voyage. Et du coup, de Munard, pour aller à Chenamkari, on a pris un bus. En fait, il faut se dire qu'on a mis quasiment la journée, mais cette journée, elle fait partie du voyage. Mais comme dans beaucoup de pays, en fait, ça fait vraiment partie de la vie. Et donc, le bus s'arrête très régulièrement et on voit les gens monter, descendre. Et c'est blindé, évidemment. Et bien sûr, comme nous, on est là. Et puis avec nos trois enfants, les gens s'intéressent et viennent nous parler. Et donc, pour moi, ça fait... partie vraiment des souvenirs du voyage. Et puis, c'est toujours la même chose, c'est qu'il y a le plan et puis il y a comment ça se déroule. Donc, bien sûr, le bus ne s'arrête pas exactement là où on avait prévu. Bien sûr, quand on va voir un truc-tuc pour nous emmener au dernier point, parce que le bus ne nous emmène pas au dernier point, il y avait encore quand même 17 kilomètres pour prendre la petite île et qu'on lui dit qu'on veut aller à H&M Carrie, il nous regarde, mais je ne sais pas de quoi tu me parles. Et donc là, il faut appeler le monsieur chez qui on va à H&M Carrie, qui explique que... et on a dû quand même faire trois tuk-tuk avant qu'il y en ait un qui accepte de nous emmener. J'adore, moi, je trouve que ça fait vraiment partie du jeu. Et donc, on arrive effectivement, même à l'arrivée, en fait, on ne savait pas où aller parce que chez Namkari, c'est ce que j'avais dit tout à l'heure, c'est les backwaters. Donc, les backwaters, en fait, c'est vraiment un réseau de canaux qui s'étend depuis la ville de Halepé jusque dans vraiment les terres du Kerala et qui forment des îles, des îlots. Et ces îlots, il y en a des plus ou moins grands. Il n'y a pas de voiture, il y a quelques scooters, mais il n'y a aucune voiture sur ces îlots-là. Et c'est vraiment une vie très différente de celle qu'on connaît, puisque déjà, il n'y a aucune voiture. Et tout se fait dans un ferry. Donc, il y a trois lignes de ferry qui joignent les îles avec la grande ville d'Alepey. Et donc, nous, pour arriver sur notre petite île, le tuk-tuk ne pouvait pas non plus y aller. Donc, il nous a déposés sur une berge. Et puis, à partir de cette berge, le monsieur de la pension est venu nous chercher avec un petit bateau. et nous a emmenés. C'est déjà une aventure, on a l'impression d'arriver un peu au bout du monde. Et alors là, chez Namkari, je ne sais pas si c'est un peu la question, mais si j'ai un coup de cœur de voyage, c'est chez Namkari. Parce qu'on était en pension chez l'habitant, donc on habitait chez eux, on était en pension complète, donc voilà, ils nous faisaient les repas, on prenait les repas avec eux dans la maison familiale. Et puis là, on avait notre petit bungalow pour dormir. Et ce petit bungalow, il est sur les rizières. Donc, ils donnent sur la réserve, au milieu de nulle part, avec les oiseaux, avec les femmes qui viennent récolter le riz devant nous, avec les petits chemins qui passent dans les rivières et les enfants qui vont à l'école, qui étaient à dix minutes à pied de la maison où on était. Donc, nous, évidemment, avec les enfants, on est aussi allés à l'école. Et en fait, là, le temps n'a plus d'existence. C'est-à-dire qu'on était sur cette île, on a pris le ferry pour aller un petit peu ailleurs, sur les autres îles, une île un peu plus grande, justement. On est allé justement aussi voir une très grande école qui rassemble beaucoup d'îles. Et alors là, on a vécu un moment extraordinaire avec les enfants. Et puis, c'est des balades dans les cadeaux. Donc, on s'est baladé. Et là, c'est pareil. En fait, moi, ce que j'ai adoré, bon déjà, c'est ce temps qui n'existe plus. C'est justement toujours pareil, ce contraste avec ce que moi, j'attendais de l'Inde et ce que je m'imaginais de l'Inde. Et cet endroit, en fait, où il y a... Très peu d'habitants, il n'y a aucun bruit à part les oiseaux et tout est très paisible.

  • Speaker #0

    Même dans l'école ?

  • Speaker #1

    Sauf dans l'école. L'école, alors là, c'était ouf. C'était vraiment, vraiment très, très intense. Mais c'était en même temps une superbe expérience.

  • Speaker #0

    Vous y êtes allée de votre propre chef ou il y a quelque chose qui s'organise autour de l'école ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a rien qui s'organise. En tout cas, nous, on n'a pas eu connaissance. On est allé comme ça, en fait. On est allé sur l'île. Le débarcadère du ferry, il est devant l'école. Donc, on a vu qu'il y avait des enfants qui jouaient. Donc, on est allé les voir. Et puis là, il y a une enseignante ou quoi, mais qui est venue nous voir, qui nous a dit Vous voulez rentrer ? Vous voulez venir ? Donc, on est venus. Et puis, c'était la pause. Donc là, c'était les fusions. On n'est pas rentrés dans les salles de classe dont ils travaillaient. En plus, moi, je ne suis pas trop... pour ça, je trouve qu'on vient plutôt les déranger. On peut parler avec eux dans la cour de récré, c'est très bien, mais par contre, il y a le jardin d'enfants. Et du coup, le jardin d'enfants, eux, ils sont un peu en récréation. Plus freestyle. Et donc là, l'enseignante du jardin d'enfants nous a proposé de venir avec eux et de faire des jeux avec eux, donc c'était très chouette.

  • Speaker #0

    Ouais, moment fort. Et les enfants, la barrière de la langue, ça n'existe pas. En général, au bout de trois secondes, ils sont tous copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr. Ils jouent. Ils couraient partout.

  • Speaker #0

    D'où le contraste avec le reste de cet endroit qui est paisible.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    On passe à l'étape d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    on est descendu un peu plus bas dans les backwaters sur une île, pour le coup, dont on avait parlé parce qu'on connaissait quelqu'un qui était quasiment au Kerala en même temps que nous et qui était aussi passé par Monroe. Donc, on y est allé aussi, une île extrêmement paisible. Pour le coup, il y a des voitures parce que c'est quand même plus grand que chez l'Alkari. Mais vraiment, pareil, c'est la campagne. C'est vrai. La campagne est entourée d'eau partout. Et là, on a passé un petit peu moins de temps. On n'est resté que deux jours. On a aussi été accueillis dans une famille extraordinaire sur vraiment ce mode de pension qui existe beaucoup quand même en Inde, en tout cas au Kerala et au Tamil Nadu et qui nous, nous correspond très bien. Donc, c'est aussi pour ça, je pense, qu'on a beaucoup aimé ce voyage. Et là, on n'a rien fait. En fait, on n'a pas fait grand-chose pendant cette période-là. Donc, on n'a rien fait, pareil, à part se promener, faire des balades en bateau et profiter de ce calme absolu. Ça nous a fait aussi beaucoup de bien. Après, Munro, c'est moins un coup de cœur parce que je pense qu'on avait vécu une expérience encore plus intense à Chenamkari et que Munro est probablement un peu plus touristique aussi.

  • Speaker #0

    Forcément, c'est moins paisible peut-être. Mais au-delà de ça, est-ce que vous aviez le même type de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est quand même différent. Ça fait quand même plus gros village. Il n'y avait pas les réserves de la même façon qu'à Chenamkari. Mais par contre... tu es quand même beaucoup plus proche de l'océan. Et donc, du coup, c'est des plus grandes étendues. C'est-à-dire que l'isage, on va dire, côté eau, est plus impressionnant, est plus vaste et en même temps très paisible. Ce n'est pas du tout l'océan. Donc, c'est différent. Non, ce n'est pas le même paysage. C'est quand même différent.

  • Speaker #0

    Ces petites pensions, là, tu disais que d'autres voyageurs y étaient allés 15 jours avant. Ils vous ont donné l'info ou tu les as trouvées différemment ?

  • Speaker #1

    Ils m'avaient donné le nom de leur pension. Après, honnêtement, on les trouve quasiment toutes sur Booking. Tu tapes sur Booking, Monroe Island, tu trouves... En fait, il n'y a que des pensions, donc tu trouves plein de pensions. Parfait.

  • Speaker #0

    Les enfants, les promenades toute la journée, c'est vraiment quelque chose qu'ils apprécient aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des jours, honnêtement. Donc parfois, on essaye un peu de les convaincre. Ils n'ont pas très envie le matin, mais c'est vraiment notre façon de voyager. On ne se balade pas toute la journée, surtout sur un endroit comme Monroe. qui est quand même très petit. Donc en fait, on fait une balade en bateau de deux heures. Ça, ils adorent. Et puis après, on fait des jeux aussi à la pension. On profite du temps. Il y a les oiseaux. Il y avait le monsieur qui faisait sécher ses noix de coco. Donc on va le voir sécher ses noix de coco. Nous, on fait des jeux. Bien sûr, on avait sorti les enfants de l'école parce que c'était en février. Donc on faisait aussi un peu d'école.

  • Speaker #0

    Ils adorent ça d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, ils adorent. Et ça marche très bien. Donc là, on vit vraiment une vie paisible, mais on se promène. À Mouron, on a fait deux heures de bateau dans la journée et puis une heure et demie pour une promenade. Dans la promenade, on cherche aussi où est-ce qu'on va aller déjeuner, on s'arrête déjeuner. C'est très très calme.

  • Speaker #0

    On continue alors, on te suit.

  • Speaker #1

    Après, il y avait le spot balnéaire parce que quand même avec les enfants, il faut trouver toujours ce spot balnéaire ou un endroit avec piscine ou les deux. Ça fait quand même partie aussi de l'équilibre. Et donc, de Moudreau, nous voilà partis pour Varkala. Et cette fois-ci, c'est en train. on prend le train pour la première fois le train en Inde on a adoré prendre le train en Inde je trouve que c'est une expérience absolument extraordinaire et donc là c'était quand même deux trains pour arriver jusqu'à Varkala donc on a fait un changement et alors le train il faut quand même avoir en tête que ça coûte absolument rien en Inde c'est à dire qu'on prend ce qu'ils appellent la super classe qui coûte à peu près 50 centimes par personne et qui n'a pas de place à titrer mais en fait contrairement à ce qu'on peut dire souvent et donc nous ça n'a pas du tout été notre expérience on avait des trains quasiment vides à chaque fois. Donc on se retrouvait vraiment dans un compartiment pour nous, et puis avec des gens autour de nous, mais vraiment très confortable en fait.

  • Speaker #0

    La SNCF devrait s'en inspirer.

  • Speaker #1

    Honnêtement, ce n'est pas non plus les mêmes infrastructures. Mais nous, on a adoré cette expérience. Et donc, on arrive à Varkala. Et Varkala, c'est vraiment la station balnéaire où il y a énormément d'Indiens. Quelques Européens aussi et beaucoup de Russes. Mais plutôt parce que, sans faire de préjugés, on a été dans des endroits, notamment des stations balnéaires, beaucoup fréquentées par les Russes, plutôt jeunes, en mode fête, comme les Russes, comme les Américains savent le faire, comme nous aussi on sait le faire. Des trucs vraiment où ça devient très, très bruyant et parfois désagréable, c'est pas ce qu'on cherche. Là, c'était vraiment très familial. Donc en fait, c'était très bien. Varkala, pour nous, c'est peut-être, en tout cas avec Brice, l'endroit qu'on a le moins apprécié, parce que justement, il y avait beaucoup plus de monde, beaucoup, beaucoup de tourisme indien et étranger, comme nous. Mais comme on essaye de l'éviter, on s'est senti un petit peu moins bien. Ça reste très agréable, il y a des belles plages propres. Et ça aussi, je le dis parce qu'en fait, on assimile beaucoup l'Inde aussi à des plages sales, pas agréables. En fait, la plage était belle. La plage est très propre à le nettoyer. et même beaucoup plus propre que sur beaucoup de plages que j'ai pu voir en Asie du Sud-Est. C'est l'océan Indien, donc c'est plutôt une lignée très agréable, très chaude. On a vraiment passé des bons moments à la plage.

  • Speaker #0

    Les enfants ont dû aimer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ils ont adoré, bien sûr.

  • Speaker #0

    Eux, le monde, ce n'est pas leur souci.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas leur problème. Au contraire, ils sont contents, ils ont croisé plein d'enfants avec qui ils ont pu jouer. Ça reste une étape quand on est avec des enfants qui, à mon avis, est très bien.

  • Speaker #0

    Ça fait la petite pause dans le voyage itinérant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et bien on continue alors.

  • Speaker #1

    Et on va quitter le Kerala. Alors je peux même dire qu'on a vu une toute petite partie du Kerala, parce que c'est très très grand, très étendu. Nous, on a dû faire bien sûr des choix, et on y reviendra pour voir l'autre chose. On n'a pas fait beaucoup d'étapes au Kerala, et après on a filé vers le Tamil Nadu, et on a repris un train pour aller au Tamil Nadu, et après on n'a quasiment que repris le train d'ailleurs, et on est arrivé à Madurai. Alors Madurai, changement d'ambiance. C'est quand même une très grande ville indienne. Et vraiment indienne au sens où on peut se le figurer. Vraiment au sens cliché qu'on peut avoir quand on ne connaît pas l'Inde. Très grand, très anarchique. Beaucoup, beaucoup de monde partout. On avait pris un petit hôtel très, très bien placé. Basique, quoi. Donc c'était un petit changement d'ambiance par rapport à nos petites pensions sympas du Kerala. Petit. Petit. La chambre très petite, pas vraiment de fenêtres. les sanitaires quand même les sont adhésirés. Enfin voilà, ça fuyait de partout.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce que vous faisiez là ?

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'était pas grave. On le savait, ça ne coûtait vraiment rien. Parce que pour le coup, je ne l'ai pas dit, mais l'Inde, ça ne coûte vraiment rien. Vraiment, ce n'est pas cher. Et là, c'était l'étape avec la chambre pas chère qui permet de rééquilibrer aussi notre budget. Et on le savait, ça fait partie du voyage. C'était pour deux nuits, on s'en remet. Et là, à Madura, il y a plusieurs choses à voir. Mais nous, on est restés vraiment très peu de temps, juste deux nuits. Donc le jour de notre arrivée, un jour, et puis on est repartis. Et en fait, on a visité le grand temple de Madurai. Je ne te donnerai pas le nom du temple.

  • Speaker #0

    Je sens que c'est imprononçable.

  • Speaker #1

    C'est imprononçable, je n'ai pas pris de notes dessus. Par contre, il est extrêmement connu en Inde. Il est extraordinaire, il est magnifique. Et donc, on a principalement visité ce temple-là. Et puis pareil, Flané. Ce qui était rigolo à Madurai, c'est que c'est rare en Inde, mais il y a une tradition de pâtisserie et de glace. Donc on a mangé des petits sucreries qu'on ne trouve pas beaucoup en Inde. Et donc on s'est fait plaisir avec ça. Et voilà, la vie passe tranquillement. On est aussi allé au marché aux fleurs. Parce que les marchés aux fleurs en Inde, c'est quand même quelque chose. Donc on a été visiter le marché aux fleurs. On voit les senteurs déjà. Et puis la façon dont ils utilisent les fleurs. Puisqu'ils les utilisent pour beaucoup de choses qui ne sont pas du tout dans notre culture. Nous, on fait des bouquets de fleurs. Bon, ben eux, bien sûr, ils les utilisent pour les offrandes, ils les utilisent aussi pour la vie quotidienne. Et puis en décoration, mais pas en bouquet, quoi. Ils font des couronnes. Les couronnes, c'est aussi beaucoup pour les offrandes, mais qu'importe. Et donc, on a visité aussi ce marché aux fleurs, qui est très connu aussi en Inde, le marché aux fleurs de Madouraillé. Et ça occupe déjà une petite journée, hein ?

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine. Et en termes d'environnement, de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est la grosse ville, hein. Donc, vraiment la grosse ville anarchique, qui ne représente pas beaucoup d'intérêt, honnêtement. Ah oui, et si on avait choisi notre petit hôtel aussi de l'avant-été, c'est parce que, j'avais oublié ce détail, en fait, il est très bien placé juste à côté de ce grand temple, et il a une terrasse qui donne vue sur... On voit sur plan, en fait, le temple. Et donc, c'était chouette aussi d'avoir cette vision-là. On est montés avec les enfants sur la terrasse, on a fait quelques jeux, parce que c'est vraiment une terrasse, il y avait juste un grand plan, on a fait quelques jeux, et puis on voyait le temple, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Et au coucher du soleil, ça doit être...

  • Speaker #1

    C'est sympa au coucher du soleil, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    trop bien. Bon, on enchaîne alors. Oui.

  • Speaker #1

    Et alors là, de Madouraï, d'ailleurs, j'ai dit qu'on n'avait pris que le train, mais en fait, non. Ce n'était pas du tout prévu à l'outinéraire, mais j'ai changé d'avis en cours de route. Et on a filé dans une région vraiment très campagne du Tamin-Nadou, qui s'appelle le Chétinade. Et là, on a dû prendre une voiture avec chauffeur parce que vraiment, c'était le parcours du combattant. Pour y aller en train, c'était juste impossible. Donc, on a pris un chauffeur. Il faut avoir en tête que c'était quand même à les cinq heures de route. Et ça nous a coûté à 5, 30 euros. Donc voilà, il faut aussi remettre les choses.

  • Speaker #0

    Tu peux t'offrir ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est pour ça que j'aime beaucoup l'Inde aussi, parce que c'est facile en fait. Il y a toujours une solution à un prix qui reste très adorable pour nous.

  • Speaker #0

    Par rapport aux 50 centimes du train, c'est très très cher.

  • Speaker #1

    C'est très très cher, on est d'accord. Mais ça reste acceptable. Et alors là, on arrive. Mais alors là, vraiment, ça m'a rappelé quand on allait voyager avec Brie dans une région en Chine en 2009. qui est très, très reculé, qui s'appelle le Guizhou, que je prononce probablement très, très mal. Là, c'était un peu pareil. C'est-à-dire qu'il n'y a rien. Il n'y a aucune infrastructure touristique. Donc, même pour trouver un logement, ça a été compliqué. J'avais réservé la veille quelque chose qui me semblait être un mini-hôtel, mais en fait, on est arrivé. Sincèrement, j'ai un peu déprimé. On a été accueillis dans un truc où la porte de la chambre ne fermait pas. Ce n'était pas hyper propre. Et on était... pas bien accueillis dans le sens où je leur dis qu'est-ce qu'on peut faire ici ? Ils me disaient je ne sais pas est-ce que vous avez le contact d'un chauffeur pour aller visiter les alentours ? Ah bah non, il faut vous débrouiller. Ah,

  • Speaker #0

    gros contraste.

  • Speaker #1

    Oui, gros contraste. Donc au début j'ai dit oh là là, mais pourquoi j'ai emmené tout le monde ici ?

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ? C'était quoi ton idée à la base ?

  • Speaker #1

    Alors l'idée c'est que le Chétinade en fait c'est une région effectivement d'un raison, c'est une région qui est très connue pour avoir été au début du XXe siècle extrêmement riche. Elle avait... accueillis des riches marchands birmans à l'époque, qui étaient venus s'installer ici parce qu'il y avait des problèmes politiques en Birmanie et qui avaient construit des business florissants et donc qui avaient construit des palais. Et des palais avec des influences du monde entier, avec des matériaux qu'ils avaient fait venir de partout, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Chine, de Birmanie. Et donc ça fait un espèce de mélange. extrêmement intéressants dans multiculturalisme et des palais qui ressemblent à ce qu'on voit nulle part ailleurs. Et il y a 2-3 villages au Chétinade qui sont vraiment des alignements de ces palais. Et donc aujourd'hui, ces palais ont bien sûr connu de la décadence, donc ils sont plutôt délabrés. Et aujourd'hui, il y a beaucoup d'antiquaires sur place qui revendent des objets de la vie quotidienne ou des objets de décoration ou même des pommes. portes, des choses, de ces palais. Et donc, il y a, pareil, des rues entières alignées avec des antiquaires. Et je trouvais que c'était hyper intéressant d'aller voir ça. Et puis, il y a certains de ces palais qui se visitent aujourd'hui. Donc, c'était objectif. Et on a atteint l'objectif. Mais c'est juste que notre logement était quand même un peu bizarre et qu'on regardait quand même bizarrement aussi dans la rue parce qu'il y a vraiment personne qui vient. Vraiment. Et donc, on a été voir ces antiquaires. On a réussi à trouver un chauffeur qui nous a pris à la journée pour aller nous emmener dans vraiment les spots intéressants. Parce que tout n'est pas au même endroit. Il y a un village à 10 km, un autre à 10 autres kilomètres, etc. Donc, il vaut quand même mieux prendre une voiture pour le faire. Et en fait, j'ai adoré, on a adoré. Notamment, il y a un petit village où il y a beaucoup d'artisans qui font encore aujourd'hui vraiment à la main des carreaux de ciment. Et donc, on est allé visiter une fabrique, les enfants ont pu faire leurs propres carreaux de ciment. Alors, avec un accueil absolument génial. C'était quand même intéressant et ces palais veulent quand même le détour. C'est-à-dire qu'il y en a certains qui ont été restaurés. C'est assez intéressant à voir. Et puis, on a vraiment beaucoup, beaucoup d'artisanats. Là, je parle des carreaux de ciment, mais il y avait aussi des menuisiers, des personnes. Enfin, il y avait vraiment plein d'artisans différents. Il y a cette culture, en fait, qui restait vraiment du beau matériel et de la fabrication de beaux objets. Et nous, on adore ça. Donc, on a été voir comme ça les artisans, les palais. On a aussi visité un de ces palais qui est en train d'être complètement rénové pour être transformé en hôtel de luxe. On est allé sur le chantier. Ce ne sont pas du tout les mêmes règles que chez nous. Donc, on a pu rentrer sur le chantier. On a pu dîner. Avec le chef de chantier, il nous a expliqué ce qu'il faisait, le budget qui a été mis pour construire cet hôtel. Et franchement, ce qu'ils sont en train de faire était absolument splendide. Vraiment, une très belle rénovation. Et donc, c'était très intéressant aussi de voir ça. Et il y a une ambiance particulière au Chétinade. Vraiment, franchement, ça vaut le coup. Alors par contre, là où il devait m'adresser aux futurs voyageurs, c'est que nous, on a pris l'option pas chère. On a essayé de trouver quelque chose. Vraiment, je ne recommande pas notre logement. Il faut aller dans le Chétinade en allant dormir dans ces palais. parce qu'en fait, il y a cet hôtel qui était en construction, mais il y en a qui existent déjà et qui accueillent les voyageurs. Et en fait, je crois que c'est vraiment une expérience extraordinaire parce que les matériaux, c'est des pop, c'est des palais qui ont été rénovés. Mais par contre, le budget est un peu élevé. C'est-à-dire qu'en tout cas, pour nous, sur ce voyage, c'était trop élevé. C'était peut-être 100, 150 euros la nuit. Ce n'était pas dans notre budget. Mais je crois que si on va au Chétinade, il faut le faire en allant dormir dans un de ces palais. Et à mon avis, ça fait une très belle expérience.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu dis qu'on peut dormir dans ces palais, je comprends mieux l'hôtel de luxe qui va arriver. Parce que jusqu'à ce que tu dises ça, je me dis mais pourquoi un hôtel de luxe ? À cet endroit ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a. Il y a très peu. En fait, pourquoi moi je disais là où on est arrivé, il n'y a personne ? Parce qu'il n'y a aucun de ces palais luxueux dans le village où nous, on a atterri. Mais en fait, il y a plusieurs villages, les uns à côté des autres à 10 kilomètres, à peu près à la ronde. Et en fait, il y a dans certains villages, il y a ces palais qui ont été rénovés en hôtels de luxe. Et nous, on n'était pas dans ce village-là. Mais du coup, quand on va dans les villages vraiment plus au cœur de l'animation touristique, il y a quand même un peu plus de choses. Mais ça reste très peu fréquenté. C'est confidentielle.

  • Speaker #0

    Ça le sera moins maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, peut-être un peu moins.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait encore des endroits où il n'y a pas trop de touristes. C'est quand même pas mal. Et de continuer. Mais oui.

  • Speaker #1

    On a repris cette fois-ci le train, quand même avec un petit parcours du combattant, mais moins compliqué, avec deux trains pour arriver à notre prochaine destination. Et nous, on avait décidé d'aller toujours dans le Tanil Nadu à Kumbakonan. Kumbakonan, c'est une petite ville qui se trouve à côté d'une autre ville. Elles font toutes les deux la même taille, mais le temps genre est plus connu. en hindou, ils disent Tangiavo. Et alors cette ville-là, elle est quand même très très très très connue vraiment pour ses temples. Mais c'est le cas partout au Thaline-Nadu en fait. Il faut avoir en tête que c'est vraiment un état qui est extrêmement, avec une ferseur très forte. Et avec des très très très lieux temples. Culturellement parlant, c'est vraiment une référence en Inde. Et Tangior, c'est la ville des arts et du spectacle aujourd'hui encore. Il y a beaucoup d'artistes indiens qui viennent de Tangior. Et Tangior et Kumbakonel, c'est à 20 minutes de voiture. C'est vraiment juste à côté. Et il y a une autre ville d'ailleurs qui s'appelle Trichy, mais sur laquelle on a fait l'impasse, où il y a aussi un magnifique, très très vieux temple à visiter. Mais nous, on a choisi Kumbakonan parce qu'à Kumbakonan, on a trouvé une petite pension qu'on n'a pas trouvée à Tangor. Donc c'est pour ça qu'on est allés à Kumbakonan, et parce qu'à côté de Kumbakonan, il y a aussi un magnifique, très vieux temple. Et alors là, on a adoré. Il n'y a personne qui va à Kumbakonan, donc on était pareil, tout seuls dans les rues. On a visité des temples de la ville, tu sais, où il y a... Après, c'est une maltraitance animale, mais c'est leur culture. Il y a des éléphants dans les temples. Il y a aussi des vaches dans les temples. On est allé les voir. Malheureusement, les enfants, ça leur met des étoiles dans les yeux. Mais au-delà de ça, c'est l'ambiance. Là, on retrouve vraiment les ambiances très feutrées, avec de l'encens partout, les pèlerins qui sont là. Ils viennent de partout. À Tongeur, Kumbakonan, c'est vraiment des lieux de pèlerinage. Évidemment, pas comme Varanasi, pas comme Skoula. qu'on peut trouver parfois dans d'autres villes, mais quand même, pour eux, c'est très important. Donc, il y a des Indiens qui viennent de partout. C'est extraordinaire de voir ça, honnêtement, dans un environnement par rapport à ce que nous, on a pu nous raconter, tu vois, sur Varanasi ou même sur des endroits du Rajasthan où il n'y a personne, à part les Indiens. Et c'est quand même, j'imagine, autre chose que ce qu'on a pu nous raconter sur l'Inde du Nord. Il n'y a pas les excès du tourisme. Et là, en plus, à Koundakonan, on était dans notre petite pension, un peu à l'écart de la ville. dans un environnement quand même un peu vert. La dame qui tient la pension, par exemple, on a passé une demi-journée avec elle à faire des collames. Les collames, c'est les dessins que les Indiens font au sol avec de la poudre de riz. On l'a interrogé. Moi, au début, je pensais que c'était vraiment religieux, mais en fait, c'est plutôt dans leur mode de vie. En fait, le matin, ils font les collames pour se détendre et pour donner une bonne énergie à leur journée. Parce que c'est une activité très manuelle et qui demande beaucoup de concentration. Du coup, ils nous expliquaient qu'ils font ça tous les matins. C'est éphémère, puisque c'est de la poudrerie et que ça part le lendemain. Et ça leur permet vraiment de se concentrer sur l'essentiel. C'était hyper intéressant. Il y a toute une philosophie derrière, toute une façon de vivre. Et on a passé toute la matinée avec cette femme, qui était la personne qui dirigeait la pension, à faire ça avec les enfants. Alors, t'imagines que pour les enfants, c'est une expérience extraordinaire. Et en plus, elle était hyper... hyper pédagogue parce qu'en fait, elle a dit d'abord, on va dessiner sur un papier ce que on voulait faire. Donc, elle a montré des exemples et puis elle a proposé aux enfants de faire leur propre collam et de les imaginer. Et puis, elle dit, après, on va les faire sur le sol avec la poudre de riz. C'est une activité sur les enfants, là. Ils sont aux anges. Moi, j'ai riz parce que c'était aussi très dans la quiétude, dans le calme. Et moi, j'ai vraiment beaucoup besoin de ça. C'était extraordinaire comme expérience, vraiment, de faire ces collams avec... avec cette dame. Et alors, pour le coup, la pension était géniale. On avait une suite, en fait, pour nous. Donc, il y avait une petite pièce avec une petite fenêtre, mais qu'on n'utilisait pas. Il y avait un petit salon et puis il y avait une chambre où on avait deux grands lits doubles. Et puis notre salle de bain, c'était tout seul là dans notre petite maison. Et puis derrière, il y avait le jardin avec les collages qu'on faisait avec eux. Le monsieur nous a emmené aussi aller voir les tailleurs de bronze. Il y a beaucoup à Kumbakonan, c'est aussi réputé pour l'artisanat de bronze, donc en fait des sculptures en bronze. C'est quand même rare de voir des sculpteurs de bronze. Donc pareil, on a passé une demi-journée dans un atelier à aller voir travailler. Ils ont permis aux enfants de faire un peu de taille. C'est extraordinaire. En tout cas, ça correspond vraiment à ce que nous, on aime dans le voyage. Et puis, ces temples, il faut quand même avoir en tête qu'ils datent du 5e siècle. Et magnifiques, avec des niveaux de détails juste splendides. Et là aussi, il n'y a personne. Donc, c'est hyper agréable de se balader dans les temples. Et de Kumbakonan, on a été passer une grosse demi-journée à Tangier. Là, on a pris un chauffeur en voiture. Et dans le genre, il y a le temple très, très, très connu par les... Je te passe les noms, mais il est retrouvable très facilement. Ils font absolument visiter au coucher du soleil, ce que nous avait dit la pension. Donc, on dit aller au coucher du soleil parce que les lumières sont absolument incroyables. Et parce que les gens, les Indiens viennent là. En fait, ils font du coup leur prière. Pardon si je n'utilise pas toujours les bons termes, mais bon, voilà, c'est l'équivalent. Ils font leur prière. Et après, en fait, c'est un lieu de vie, le temple. Donc, ils viennent en famille. Et après, ils se mettent dans les cours. Et puis, eux-mêmes, ils jouent. ils parlent, ils piquent, et donc nous, on s'est retrouvés là. Et alors, bien sûr, je ne vous dis pas tout à l'heure, mais évidemment, partout où on allait, tout le monde venait parler, nous toucher, prendre des photos et tout, donc on était stars. Et on a passé un temps incroyable comme ça, à vivre avec eux dans le temple, à jouer un, deux, trois soleils, à discuter, parce que les Indiens parlent quand même beaucoup anglais. Donc c'est quand même facile aussi pour nous d'échanger avec eux. Et c'était des moments vraiment suspendus, extraordinaires. Mais vraiment, des moments de vie, quoi. On ne va pas voir les temples pour voir des tentes de la vieille pierre. C'est vraiment des moments de vie où on échange avec les gens, ils nous parlent de leur vie. Tous les gens qu'on a vus ne vivaient pas à Tangier, ils viennent vraiment eux pour ça. Donc on a rencontré notamment un monsieur avec ses trois enfants qui travaille à Bagalore, c'est vraiment très connu, qui a une activité économique, c'est un pont économique de l'Inde, donc il y a énormément d'entreprises, que ce soit dans l'industrie ou dans les services. Et donc ce monsieur nous raconte sa vie. Voilà, il est donc... cadre supérieur à Bangalore. Et puis, il vient pour montrer à ses enfants la culture indienne. Il était venu pour le week-end. Sa femme était restée à Bangalore. Et en fait, on a eu vraiment des échanges hyper intéressants avec lui. Et les enfants, pendant ce soir, étaient en train de jouer. Du coup, on est invités à Bangalore. Bon plan. Oui.

  • Speaker #0

    Donc, c'était vraiment un moment... Oui, encore un moment suspendu, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais je te l'ai dit, tout notre voyage au Périn, au Plague-Ladou est globalement un coup de cœur. Et je n'ai pas un endroit que je n'ai pas... ou petit bémol sur Varkala peut-être, mais c'était quand même très chouette.

  • Speaker #0

    Et bien, on continue.

  • Speaker #1

    Et du coup, on arrive à notre dernière étape de Kumbakonan. On n'avait rien prévu sur comment rejoindre Mahabz, qui n'était quand même pas à côté-côté. Et là, c'est pareil, c'est le monsieur de la pension qui nous a aidés parce que je cherchais des billets de train, je ne trouvais pas, ils étaient tous complets. Les bus, je ne comprenais rien. Et il nous a dit, mais je vais vous emmener à la gare routière, on va trouver un bus. Par contre, il dit, il n'y a pas de bus pour Mahabz ici. Donc, je vais expliquer au chauffeur qu'il va vous laisser sur la route à un moment. et puis il vous expliquera, vous devrez reprendre un but pour rejoindre MAD. Alors là, honnêtement, parcours du compte d'attente, pareil, c'est souvent ça, mais quand on aime, ça fait vraiment partie du voyage. Donc, il nous emmène à la gare routière le matin, on trouve un bus et puis il nous met dedans, il nous dit, bon ben voilà, le chauffeur vous arrêtera au bout. Donc on monte, on est dans le bus, on s'est mis tout derrière parce qu'il y avait les cinq places disponibles, sans amortisseur, donc on a fait un tape-fesse, mais la route était défoncée. Les enfants... hurler et rire pendant tout le voyage, parce que évidemment, c'est très rigolo de se faire un peu de balançoire pendant 5 heures.

  • Speaker #0

    Pour les enfants, oui, peut-être.

  • Speaker #1

    Pour rigoler un peu moins, mais bon, c'est pas grave. Et au bout de 5 heures, effectivement, le chauffeur, au milieu d'une bretelle d'autoroute, nous dit Vous descendez là Et là, il y a un monsieur du bus qui descend aussi, qui ne parlait pas anglais, mais qui nous dit Vous inquiétez pas, je vous emmène à l'arrêt du prochain bus Et du coup, il nous emmène, donc on passe un truc, on marche un peu au milieu de nulle part. et on arrive à un endroit et il nous dit c'est là le bus va arriver ok donc on attend et au bout de 10 minutes il y a effectivement un bus qui arrive il nous dit on prend celui-là et le bus nous emmène mais à 20 minutes de là dans une ville qui n'est pas Mahab et là le monsieur qui nous a emmené avec nous nous dit et bien en fait d'ici vous prenez un bus pour Mahab ah c'était pas prévu ça non et là on a attendu une heure alors déjà il a fallu qu'on trouve quel était le bus qui allait à Mahab et je pense que Brice et Restal avec les enfants et les bagages, je pense que j'ai parlé à dix personnes pour trouver l'endroit où il y avait des bus qui partaient à Mahab. Et finalement, on l'a trouvé. Et on est monté dans le bus. Et là, on était tous contents. On s'est dit, ça va, c'est hyper facile. Et en fait, on voyait que le bus ne partait pas. Il ne partait pas, il ne partait pas, il ne partait pas. Et puis, je demande à quelqu'un, mais il va partir quand le bus ? Et là, la personne me dit, il part, je ne sais plus à quelle heure. Et je regarde la montre, c'était une heure plus tard. Donc, du coup, on est dans ce bus non climatisé au milieu de cette gare routière. Et là, j'ai annoncé à tout le monde qu'il allait falloir attendre une heure que le bus parte. OK, bon, très bien. Et au début, c'était chouette parce que le bus était vide. On avait pris nos aises. Et puis, en fait, le bus se remplit, se remplit, se remplit, se remplit. Et là, le bus ne s'arrête pas de se remplir. C'est-à-dire qu'en fait, on était assis à quatre sur une banquette et qu'il y avait encore quelqu'un qui venait s'asseoir avec nous. Là, il a quand même fallu faire preuve d'inventivité pour que les enfants gardent leur patience parce que c'était un peu difficile. Mais ce n'est pas grave, on l'a fait. Et on est arrivés donc de nuit. Je pense que le trajet a duré au moins en tout dix heures. On est arrivés deux nuits à Mahabalipura, Mabz, mais on est arrivés et finalement, on a passé nos quatre derniers jours à Mabz.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il y a de particulier là-bas ? À quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    C'est aussi une station de bavière, mais vraiment dans le sens très indien du terme. C'est-à-dire que là, on est allés à la plage et en fait, on n'a pas mis leur taille dans l'eau parce que pour le coup, c'est vraiment très très sale. Il y avait vraiment des déchets partout. Ça, c'est vraiment pas propre, la plage. donc ça ne nous a vraiment pas du tout donné envie de se baigner ou même de rester à la plage. Donc quand même moins agréable de ce point de vue-là. Mais en fait, on vient surtout à Mahab pour les... Pareil, j'allais dire les temples, mais en fait c'est les sites archéologiques. Et c'est au patrimoine mondial de l'UNESCO. Mahab, c'est extraordinaire quand on est présent sur place, parce que déjà la lumière est très particulière. Il faut mieux aller au lever ou au coucher du soleil. Et en fait, il faut avoir en tête que la civilisation dont le nom vient juste de m'échapper. mais qui était présente à Mahab à l'époque, c'est la civilisation qui ensuite est partie à Bali et au Cambodge et bien sûr ailleurs, mais en fait c'est la même civilisation qui a construit encore et qui a construit les temples à Bali, etc. Et en fait là, moi qui est Brice aussi on adore l'histoire, tu te trouves là quand je dis que c'est archéologique, il y a des constructions qui datent d'avant le 5ème siècle et qui sont encore quand même en très bon état Et en fait, nous, on n'est jamais allés à Angkor. Ça fait partie des rêves et de nos espoirs d'aller à Angkor. Mais pour le coup, on avait l'impression, des images qu'on avait vues d'Angkor, de retrouver un peu, un petit peu, de ce qu'on peut y voir. C'est quand même très différent, mais il y avait de ça. Et donc, faire ces visites-là, il y a un petit côté magique, je pense, quand on aime l'histoire. Et puis surtout, c'est très paisible, c'est très calme, c'est très vert. C'est vraiment une balade. avec de la roche, tu sais, un peu des roches aplaties. Les enfants peuvent courir un peu partout, en toute liberté, avec les singes et tout. Donc, c'était quand même très agréable. Et puis là, c'est pareil, mais c'est aussi notre façon de voyager. On a passé quatre jours, on peut passer deux jours à Mab. C'est-à-dire que nous, on a flammé, on a été voir un peu le village, on a été visiter un peu les boutiques de souvenirs. Et puis, on a pris, pour le coup, un petit hôtel avec une piscine. Et donc, on a passé aussi un peu de temps autour de la piscine à se reposer, à ce que les enfants... il faut jouer, etc.

  • Speaker #0

    Et comme tu ne pouvais pas aller à la plage, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Et c'est pas mal d'avoir la piscine. Et pour le coup, si je retourne à Mahab, je prendrais ce petit hôtel qui s'appelle l'Hôtel Mahab, qui est un peu surannée, tu vois. Ça fait un peu l'hôtel des années 70, qui a quand même été rénové, mais tu vois, qui est quand même un peu sur le déclin, avec son petit immeuble à quatre étages, sa piscine plantée au milieu, le petit déjeuner en buffet au bord de la piscine. Franchement, c'est hyper agréable. Et c'est au cœur de l'animation. On était à 100 mètres de l'entrée des temples et tout, c'est top. Donc c'était notre dernière étape. Honnêtement, on peut vraiment passer moins de temps que ce qu'on a fait à Mabz. On a passé 4 jours, on peut y passer 2 jours, 3 jours si on veut prendre son temps. 4 jours, on était un peu... on était large, quoi.

  • Speaker #0

    Mais vous aviez envie de faire une pause.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, au tout début, on s'était dit qu'on s'arrêterait peut-être à Pondichéry, qui est à 1h30 de Mabz, donc c'est pas très très loin. Mais en fait, oh non, quoi, flemme.

  • Speaker #0

    Vous avez le droit aussi d'avoir la flemme et de rester un peu plus longtemps que ce que ça aurait pu mériter, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, mais tant que vous y trouvez votre compte.

  • Speaker #1

    Oui, moi je considère qu'il y a toujours le temps qu'il faut pour visiter ce qu'on a envie de visiter à un endroit. Et puis le plus important, c'est quand même le temps qu'on a envie d'y passer, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. C'est-à-dire qu'on n'a peut-être pas trop envie de voir quelque part. Et à l'inverse, parfois, on a juste envie de ne rien faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est bien aussi. waouh quel voyage tellement contrasté et avec tellement de choses différentes avec des endroits que personne connaît j'adore franchement c'était extraordinaire L'Inde, c'est une aventure en soi, mais c'est bien de savoir qu'il y a des endroits en Inde où tu peux aller peut-être plus apaisé dans ton état d'esprit que d'avoir un peu peur. Parce que c'est ça, on ne va pas en Inde parce qu'on a peur de ce qu'on va y voir.

  • Speaker #1

    Oui, et là, effectivement, il faut le dire. Moi, je conseillerais à tous les voyageurs qui n'ont jamais mis le pied en Inde de commencer par le Kerala et ou le Tamil Nadu. Parce que pour le coup, ce côté, il faut être prêt. Mais nous, on ne l'a pas du tout ressenti. C'est-à-dire que c'est un voyage comme un autre, dans un pays extrêmement accueillant, dans lequel on n'a pas été à aucun moment oppressé par quoi que ce soit. On n'a pas vu des choses qu'on peut entendre très difficiles sur le rapport à la mort, même de côtoyer des personnes qui sont vraiment dans une très grande précarité. On n'a pas vu ça. On a vu voir une ou deux personnes en difficulté, mais si tu veux, j'habite en région parisienne, je les vois aussi à Paris. On a vraiment eu un coup de cœur absolu pour ces deux étapes. états-là, qui sont très paisibles, qui ne ressemblent pas du tout à l'Inde qu'on imagine, et dans lesquels il est extrêmement facile de voyager. Extrêmement facile, je mets des guillemets ou des beaux-molles, c'est-à-dire que, tu l'as entendu, les temps de transport peuvent être longs, le voyage en lui-même, d'un point à un autre, fait partie du voyage et est un périple en soi, mais c'est facile au sens où il y a toujours une solution. Il y a toujours une solution, c'est pas cher, donc en fait, même si la solution extrême c'est de prendre une voiture avec un chauffeur, ok, très bien, on va le faire et ça ne va pas nous coûter un bras et mettre en péril le voyage. Et la nourriture, nous, on a adoré. Et ça ne coûte vraiment pas cher du tout. Donc, on s'est fait plaisir. Non, vraiment, c'est extraordinaire comme voyage. Il fait beau, les gens sont gentils. L'atmosphère n'est pas étouffante à l'époque où on y était, c'est-à-dire au mois de février. Vraiment, c'est le voyage rêvé.

  • Speaker #0

    Tu l'as donné tout à l'heure ton coup de cœur, mais pour les autres, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'est un coup de cœur familial. donc non chez l'Algarie chez Lalu et Thomas c'est le Green Palm

  • Speaker #0

    House les enfants nous demandent d'y retourner ah bah comme ça c'est clair il n'y a pas de meilleure preuve que c'était bien et ben on va passer au guide pratique parce que si nos auditeurs et auditrices ont envie de découvrir ces deux destinations il faut savoir comment on fait alors combien d'heures d'avion quel décalage ?

  • Speaker #1

    nous on a réussi à avoir un vol direct ce qui à mon avis est un gros plus Et pour l'écologie, même si je sais que les voyages en avion ne sont pas écologiques, mais un voyage en direct est quand même mieux qu'un voyage avec escale. Et également pour la fatigue. Donc c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Après, ça dépend de la ville de destination, évidemment, mais c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Et moi, ce que j'apprécie sur l'Inde, c'est que c'est peu, entre guillemets, 4h30 de décalage.

  • Speaker #0

    Et entre Bangalore et Cochin ?

  • Speaker #1

    Il y a eu un vol, je crois qu'il a duré une heure, quelque chose comme ça. Et l'avantage de l'Inde ? C'est qu'en fait, il y a un réseau intérieur en termes d'avions, tout comme le train d'ailleurs, qui est hyper simple. Il y a beaucoup, beaucoup de vols. C'est très facile. Et surtout, les vols intérieurs sont très peu chers.

  • Speaker #0

    Et le train aussi.

  • Speaker #1

    Et le train, alors là, je n'en parle même pas. Là, pour le coup, on avait quand même pris un vol de Bangalore à Cochin parce qu'en train, c'était vraiment compliqué et très long. Mais notamment, les trains de nuit en Inde, on peut très bien décider de prendre un train de 20 heures si on ne veut pas reprendre l'avion. Et ça se passe très bien. Et il y a des trains couchettes très bien, des vrais trains couchettes, notamment les premières classes ou les deuxièmes places, qui sont extrêmement confortables.

  • Speaker #0

    Quelles sont les formalités pour aller là-bas ?

  • Speaker #1

    Il y a un visa, il ne faut pas l'oublier. Il y a un visa pour entrer en Inde. Alors, il n'y a pas un délai très, très long d'obtention et tout se fait en ligne assez facilement. Nous, on a reçu nos visas en 48 heures, mais il ne faut quand même pas oublier de le faire avant le départ.

  • Speaker #0

    Si on ne peut pas le faire sur place en arrivant, c'est problématique. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ça peut être un peu compliqué sur place en arrivant, donc il faut quand même mieux l'avoir fait avant. Mais c'est facile parce que tout est en ligne, les documents demandés sont très simples et c'est 48 heures de délai. Et c'est 25 dollars par personne.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Alors là-dessus, on n'est pas bon parce que nous, on fait tous les vaccins que notre pédiatre, notamment pour les enfants, nous conseille, mais de façon générale pour les voyages. Donc tous les vaccins déjà obligatoires en France. Et puis l'hépatite, je crois que c'est l'hépatite A qui est conseillée en plus pour les voyageurs. et on ne fait pas d'autres choses. On ne prend jamais d'autres traitements ou quoi d'autre. C'est un choix.

  • Speaker #0

    Pour prévenir ce qui peut arriver sur place, est-ce que vous aviez des conseils particuliers de votre médecin ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais après, c'est comme dans tous les pays sur lesquels on n'est pas très sûr, par exemple, de la qualité de l'eau potable. Donc, on part toujours avec... Nous, on a toujours... Stérypène, là, c'est pour filtrer l'eau. On met systématiquement. Et quand on prend de l'eau... On ne boit jamais d'eau du robinet, on évite les cruvités. Enfin voilà, mais c'est des choses qui sont malades en Inde comme dans beaucoup, beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas oublier quand on va au Kerala et au Tamil Nadu ?

  • Speaker #1

    De profiter. C'est un peu une réponse bête, mais... partout dans le monde, y compris au Kerala et au Zaghi Nadu, on trouve de tout. Donc au fait, si on a oublié quelque chose d'important, on va le trouver si on le cherche. Donc moi, je suis très détendue par rapport à ça. Et en fait, je considère que tout se trouve. Donc il n'y a rien d'indispensable.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que tu avais apporté, mais je n'ai pas l'impression, qui n'a absolument servi à rien ?

  • Speaker #1

    Il y a toujours des choses qu'on prend et qui ne servent à rien. On a beau se raisonner, on prend toujours trop de vêtements, parce qu'on finit toujours par mettre les mêmes. Et puis, bien sûr, notre trousse à pharmacie, bien heureusement, je trouve du bois, qui est toujours quand même bien garni, malgré le fait qu'on le trouve de tout partout. On part quand même toujours avec notre propre trousse à pharmacie. Elle est rentrée dans le sac et sortie quand on est rentré à la maison, sans avoir été ouverte, mais tant mieux.

  • Speaker #0

    L'activité à faire absolument avec les enfants ? Il y en a plusieurs, je pense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça le truc, c'est que c'est difficile, et puis ça dépend des envies de chacun. L'activité à faire absolument... au Tamil Nadu, c'est d'aller à la rencontre des artisans. C'est vraiment un état d'art et de culture et donc d'artisanat aussi. Et on fait des choses et on voit des choses qui existent peu aujourd'hui encore. Donc les carreaux de ciment faits à la main, les tailleurs de bronze, c'est quand même des choses extraordinaires pour les enfants.

  • Speaker #0

    Côté sécurité, il y a eu un sujet ou pas ?

  • Speaker #1

    Zéro. Après, on n'est pas à l'abri d'avoir un train qui a un accident, on n'est pas à l'abri d'avoir un accident de la route. comme partout. Pour être tout à fait franche entre Kumbha Konan et Tangent, sur la route, quand je voyais la façon dont notre chauffeur conduisait mais surtout dont les autres conduisaient, à un moment donné dans la voiture, j'ai crié. Tout le monde a rigolé, mais moi j'ai eu peur. Parce que c'est... Voilà, ils doublent la... C'est n'importe quoi. Mais bon, c'est pas spécifique à l'Inde. Je pense que c'est vrai dans malheureusement encore beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit, c'est votre coup de cœur. Je leur pose quand même votre hébergement préféré.

  • Speaker #1

    C'est Namkari.

  • Speaker #0

    chez l'allié Thomas je t'ai pas relancé sur la gastronomie parce que je savais que je t'en parlerais plus tard mais qu'est-ce qu'on mange en Inde ?

  • Speaker #1

    on mange épicé du coup j'arrête de faire la question non ça ça a été peut-être s'il y a un point qu'il faut avoir en tête et qui est le plus difficile c'est celui-là c'est que quand même la nourriture est très très épicée ça peut être difficile pour nous ça a été difficile pour nous et pour les enfants par contre ce qu'on mange on mange très végétarien il y a très très peu de viande contrairement à ce qu'on peut croire au Kerala on mange du bœuf parce que le Kerala est un état catholique principalement donc on mange du bœuf au Kerala et sinon on mange en termes de viande quasiment que du poulet donc il ne faut vraiment pas être carnivore parce qu'on peut être en manque mais nous qui sommes plutôt flexitariens disons que ça nous a très bien convenu et surtout c'est extrêmement savoureux la gastronomie indienne au-delà du fait que c'est épicé c'est extrêmement varié il y a de tout on a goûté des saveurs qui nous étaient complètement inconnues. On a découvert beaucoup de choses. Et puis, il y a des choses qui sont quand même assez ludiques et qui plaisent aux enfants notamment. Et c'est le cas notamment en Inde du Sud, il y a les Ausha. C'est des espèces de crêpes très fines, beaucoup plus croutillantes que nos crêpes françaises, mais fines, tu vois, comme ce qu'on peut trouver en France. Dedans, on peut mettre plusieurs choses, soit des différentes sauces, ils aiment beaucoup faire ça. Soit, il y en a un que les enfants aimaient beaucoup, c'est le masala dosa. qui peut être plus ou moins épicé. C'est comme une forme de ragoût de légumes. Donc des légumes vraiment mijotés, carottes, pommes de terre, avec des épices. Et puis des légumes verts, parfois un peu de haricots, des choses comme ça, qui sont enroulés et fonctionnent dans la crêpe. Et ça, ça fait un repas absolument génial, notamment pour les enfants. Et puis tu sais, c'est présenté sur des feuilles de bananier. Parfois le dosa, quand il n'est pas fourré, il est présenté en cône. Les enfants adorent ça. Et moi, j'adore le dosa dans le goût aussi. C'est très simple à manger. Pour le coup, ce n'est pas épicé. Ça dépend de ce que tu mets dedans. Souvent, les massalats dosa, quand tu demandes de ne pas les épicer, les restaurants le font. Donc, pour les enfants, c'est vraiment idéal. Et puis après, tu trouves les thalys. Donc, les thalys, c'est le repas du midi qui coûte, mais je n'ose même pas dire combien ça coûte, c'est moins d'un euro. Et c'est à volonté. Et en fait, c'est une espèce d'assiette avec plein de petits plats différents. Il y a aussi beaucoup de yaourt au concombre. Puis tu vois plusieurs petits, mais comme on trouve en fait dans nos restaurants indiens, sauf que c'est vraiment indien, donc pas mis à nos goûts. Donc le thali, là, c'est vraiment ces assiettes où tu retrouves tout, avec plein de petites portions de différentes choses que tu peux avoir avant. Tu as toujours du riz, et ça, ça coûte moins d'un euro l'assiette, c'est que le midi. Donc ça, c'est vraiment l'idéal pour déjeuner. Je pourrais te citer plein de choses, mais moi, j'ai adoré, par exemple, ils font un plat, c'est le piz masala. il y a beaucoup de trucs masala quand même et donc le piz c'est les petits pois mais c'est extraordinaire on a goûté des choses on a eu des surprises tous les jours en Inde quand on a déjeuné on a fait parfois on prenait au dîner on a pris l'établi parfois on a fait d'autres choix et à chaque fois c'était des belles surprises et puis il y a quand même toujours l'option du riz sauté qui lui n'est jamais épicé, ou des nouilles sautées, qui lui n'est jamais vraiment épicé, et qui est toujours la solution. Honnêtement, les enfants en ont beaucoup mangé, parce que c'est la solution de sécurité. Là, tu sais que ça va passer.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, tu le trouves quand même tout le temps.

  • Speaker #0

    Et puis après, dans les lieux un peu plus touristiques, notamment comme Varkala, tu trouves la pizzeria de la station Bandeir, le petit restaurant un peu classique où tu trouves de tout. Tu prends ton assiette de frites et puis ton escalope de poulet. Tu trouves quand même des choses qui te ramènent à des éléments plus connus et qui peuvent être réconfortants.

  • Speaker #1

    Côté budget, on s'entend à quoi ?

  • Speaker #0

    Rien, dans le sens que ça ne coûte vraiment pas cher. Non, mais nous, c'est ça aussi qui nous a beaucoup séduit, parce qu'on voyage beaucoup, donc on fait même beaucoup attention à notre budget. Non seulement les billets d'avion pour l'Inde par rapport à toutes les autres destinations sont très peu chers encore aujourd'hui. Et en plus, sur place, on a dépensé de l'ordre de 60-65 euros par jour à 5.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    C'est peu.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, voilà, avec ce que je t'ai raconté. Oui, bien sûr. À Madurai, on a pris notre petit hôtel à 15 euros la nuit. On n'a pas fait de folie sur le Chétinade alors qu'on aurait peut-être pu ou dû y réfléchir. Le petit hôtel à Mad, dont je parlais, on payait 40 euros la nuit, petit déjeuner. compris à 5, vraiment très correct tu vois on a eu le goût standing la nourriture je l'ai dit ça coûte rien les visites des temples sont gratuites ou coûte le prix du vestiaire rien, tous les artisans évidemment t'accueillent gratuitement alors après on leur donnait toujours quelque chose évidemment mais le train coûte rien le bus coûte rien,

  • Speaker #1

    enfin vraiment il n'y a rien qui coûte cher quoi c'est le billet d'avion le plus cher et il reste accessible par rapport à tellement d'autres destinations...

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Mes petites questions de fin que j'aime bien, tu en as raconté pendant le voyage, mais si on sort de celui-là, est-ce que tu as une autre anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages ou de vos voyages et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #0

    Il y en a toujours, oui. Je pense que la plus marquante et celle dont d'ailleurs on reparle encore aujourd'hui, c'est en Colombie, quand j'ai eu un vrai problème avec la police colombienne dans une gare routière où j'ai failli quand même finir. avec les menottes. Ça, je pense qu'il s'est vraiment bien passé.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait, on était dans la gare routière et puis Brice était parti avec deux des enfants pour aller aux toilettes. Et moi, j'étais restée avec une de nos filles, avec les bagages. Et en fait, tout à coup, elle m'a dit Je veux rejoindre papa. Sauf qu'en fait, on n'était pas à la porte des toilettes du tout et qu'il fallait traverser un bout du hall et que je lui ai dit non. En fait, tu restes avec moi maintenant, tu ne pars pas toute seule. Elle avait six ans, même pas. Et là, ma fille a du caractère. et donc elle ne m'a pas vraiment écoutée. Donc j'ai dû me fâcher, en fait, pour sa sécurité. Elle est commencée en fait à partir. Bien sûr, entre les bagages et ma fille, j'ai pris ma fille, donc j'ai laissé mes bagages en plein. J'ai couru la chercher, mais je l'ai ramenée un peu à bout de bras vers les bagages pour ne pas qu'on se fasse voler. Enfin, je veux dire, il n'est pas drôle. Elle vient de nous prendre les bagages, mais laisser ses bagages tout seul sans surveillance, ce n'est jamais une bonne idée nulle part. Donc du coup, je l'ai ramenée, mais je la tirais un peu parce qu'elle ne voulait pas, elle luttait. Et là, en fait, en Colombie, ils sont... très à cheval sur la maltraitance des enfants. On m'a accusée de maltraitance de ma fille parce qu'on s'est monté. Ça a été très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    Ça a duré deux heures de discussion avec la police colombienne dans le hall de cette gare routière. Ma fille s'est assise par terre. Elle a crié qu'elle ne voulait pas que je l'aie. Elle est quand même costaud aussi. Du coup, ça a forcément... ils ne comprenaient pas notre langue. Donc, en fait, ils ne comprenaient pas ce qu'on était en train de se dire. Bon, bref. Donc, ça a duré deux heures à discuter avec la police pour ne pas me faire embarquer au poste. Et ça a terminé. Heureusement, Brice, un moment m'a dit écoute, je crois qu'il faut que tu appelles l'ambassade. J'ai appelé l'ambassade et c'est l'ambassade qui a traité avec la police en direct au téléphone pour nous laisser partir.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Donc ça, je me serais bien passée, oui, je t'avoue.

  • Speaker #1

    Ah bah, j'entends bien. C'est pas commun.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non. C'est quand même pas drôle. Et du coup, moi, j'en avais profité à l'époque. sur notre compte Insta. À la fois parce que je crois que c'est important qu'on se redise qu'on est tous humains et que je pense qu'il n'y a pas un parent qui n'a pas eu à un moment donné un problème, tu vois, avec son enfant, etc. Et qu'en fait, parce qu'on voyage, il ne faut pas oublier qu'on est aussi fatigué. En plus, je sortais du Covid, je venais d'avoir le Covid en Colombie, donc j'étais en plus très fatiguée. Et du coup, c'est monté, j'ai perdu ma patience, donc je me suis énervée. Je crois que ça peut tous nous arriver et qu'il faut en avoir confiance aussi que tout n'est pas toujours rose en voyage. Et puis aussi, l'autre chose que j'avais beaucoup communiquée, c'est qu'en fait, il faut toujours, dans n'importe quel pays, avoir sous la main le numéro de l'ambassade. Parce que ce n'est pas dans la situation d'urgence qu'on le cherche. Et là, nous, c'est ce qu'on a fait, parce qu'en fait, on ne l'avait pas, évidemment. Donc, on l'a cherché dans la situation d'urgence, mais en fait, tu te rends compte que quand tu commences à chercher, ce n'est pas si évident que ça. Donc, on l'a trouvé, mais on aurait pu aussi ne pas le trouver. Donc, maintenant, on a toujours le numéro de l'ambassade dans notre téléphone, chacun, pour pouvoir appeler très rapidement, parce que là, c'était ça, mais ça peut être autre chose, en fait. Et puis surtout, s'assurer sur le fait qu'on a de la chance d'avoir des ambassades qui répondent présents et qui nous protègent, parce qu'ils ont quand même très bien géré la situation.

  • Speaker #1

    C'est un très bon conseil. Effectivement, moi non plus, je n'ai pas le numéro de l'ambassade quand je pars en vacances, mais je pense que je vais y penser maintenant. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #0

    D'après toi ?

  • Speaker #1

    J'aurais presque envie de te dire l'Inde, mais non, ça ne doit pas être ça.

  • Speaker #0

    Bien si. Ah là là,

  • Speaker #1

    je suis trop forte.

  • Speaker #0

    Alors entre temps, on était au Mozambique et en Afrique du Sud cet été. Et notre prochain voyage, c'est le mois de février et on repart en Inde.

  • Speaker #1

    Wow ! Et vous allez où cette fois ?

  • Speaker #0

    On a décidé de découvrir l'Inde en partant du coup du sud et en remontant. Et donc on remonte un peu plus au nord, mais toujours vraiment dans la partie sud de l'Inde. Et cette fois-ci, on atterrit à Mumbai et on va partir vers le sud, du coup au sud de Mumbai, pour découvrir quelques autres endroits d'autres états indiens.

  • Speaker #1

    Wow ! On va suivre ça. Et pour quelqu'un qui disait l'Inde, jamais. Voilà, c'est ça. Comme quoi, quand on y va, quand on y goûte, on y retourne.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, on verra. Peut-être qu'on va découvrir d'autres choses. Peut-être que ça va moins nous plaire. Mais en tout cas, on est partis d'un dans dix ans qu'on allait revenir. Honnêtement, sincèrement, c'est la première fois dans notre vie qu'on repart un an après dans le même pays. Après, on ne va pas aller au même endroit, voir les mêmes choses dans des temps plus sagrants pays. Mais quand même, c'est qu'il y a quand même quelque chose qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #0

    Je crois que je t'en ai déjà parlé la dernière fois et je ne crois pas l'avoir entendu ou alors je l'ai raté auquel cas. Oups ! Mais l'Antarctique.

  • Speaker #1

    Non ! Qui est allé en Antarctique ? Il est temps de le dire !

  • Speaker #0

    C'est notre rêve. Donc j'aimerais bien l'entendre parce que c'est effectivement notre rêve. Et j'avais adoré d'ailleurs l'épisode de Gaëlle sur Nusfad Bard.

  • Speaker #1

    Quel endroit incroyable ! Il faut juste porter une arme si tu dépasses la limite et ne pas te retrouver devant un ours. Mais à part ça !

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Dernière question, si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #0

    Sur notre compte Insta qui s'appelle AucunTuc.

  • Speaker #1

    Tu mettrais tout ça, encore une fois, dans les notes de l'épisode, évidemment. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup, Alice, pour ce chouette carnet de voyage au Kerala et aux familles de Nadu.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi Stéphanie, merci pour ton accueil.

  • Speaker #1

    Et à bientôt, on fera la suite de l'Inde. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    si tu veux, on remonte l'Inde ensemble.

  • Speaker #1

    C'est ça, à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite, au revoir.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si vous souhaitez écouter d'autres voyages, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. Et tout ça, gratuitement. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants,

  • Speaker #1

    c'est trop compliqué.

  • Speaker #2

    Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

Description

Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en famille en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81.


Cette fois, je retrouve Alice pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud l’année dernière avec Brice, son mari et leurs 3 enfants, Ambre et Ethel, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans.


Ils ont commencé par le Kerala, où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d’une école. Puis, ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chettinad, les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des kolams.


Si vous aimez les voyages empreints de moments de vie aussi inattendus qu’indélébiles, vous allez adorer cet épisode.


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Idée, écriture et hôte : Stéphanie Cordier

Montage : Les Belles Fréquences
Musique : Luk & Jo



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Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois, avec des invités au top, évidemment. Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81. Cette fois, je la retrouve pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud avec Brice, son mari et leurs trois enfants, Ambré et Telle, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans. Ils ont commencé par le Kerala où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d'une école. Puis ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chétinade. Les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des calames. Si vous aimez les voyages emprunts de moments de vie aussi inattendus qu'un délégile, vous allez adorer cet épisode. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage d'Alice au Kerala et au Tamil Nadu. Hello Alice !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien, merci.

  • Speaker #0

    On s'est déjà entretenues toutes les deux. Tu nous as déjà raconté ton merveilleux passage, parce que c'était un voyage beaucoup plus long. C'était au cours de ton tour du monde, mais on avait vraiment axé sur la Patagonie. J'en ai encore des souvenirs. C'est aussi sur ma liste, mais comme beaucoup des voyages que j'entends ici. Mais la Patagonie, truc de dingue. Ce n'est pas pour cette partie du monde qu'on se retrouve aujourd'hui. Mais avant de partir, parce que je fais un teasing de la mort, comme d'habitude, est-ce que tu peux rappeler à ceux qui n'ont pas écouté ces épisodes sur la Patagonie. Qui tu es ? Quelle est ta famille ? Et surtout, quelle voyageuse tu es ? Et quel voyageur vous êtes finalement tous ensemble ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Donc, moi, je suis Alice et avec Brice, qui du coup, mon mari est amoureux depuis presque 20 ans maintenant. On a trois enfants, Ambre et Eitel, qui sont jumelles et qui ont huit ans et Robin qui a cinq ans. Et effectivement, en 2021, donc en 2021, pleine période de Covid, on est partis pour un grand voyage d'un an. Mais c'était loin d'être notre premier voyage en famille puisqu'on a démarré dès que nos filles avaient six mois, on les a emmenées par Nons et par Vaud. On était déjà des voyageurs à deux. On ne s'est jamais arrêtés avec les enfants et je trouve d'ailleurs que le voyage avec les enfants apporte quelque chose de beaucoup plus profond et de beaucoup plus fort au voyage. Donc pour répondre à ta question, J'aurais presque envie de dire que nous sommes des voyageurs boulimiques.

  • Speaker #0

    Vous êtes en voyage et vous pensez déjà à celui d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Quelle organisation ! Je suis incapable de faire ça. Eh bien, écoute, partons en voyage avec toi cette fois-ci. On va en Inde et plus précisément au Kerala et dans un autre endroit que je connais encore moins, mais même le nom, je ne le connaissais pas. Est-ce que tu peux nous dire où ça se trouve exactement ?

  • Speaker #1

    On est partis l'année dernière, effectivement, en voyage en Inde du Sud. Donc l'Inde du Sud, en l'occurrence le Kerala, et le deuxième état, le Tamil Nadu. Ce sont les deux états qui forment vraiment la pointe de l'Inde. Donc le Kerala sur la pointe ouest et le Tamil Nadu sur la pointe est, donc juste à côté du Sri Lanka.

  • Speaker #0

    Comment tu as trouvé, slash, voulu en savoir plus sur cette destination ? Tu connaissais déjà ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que j'avais dû entendre ou voir. peut-être sur les réseaux sociaux, au moins un post passé sur le Keraga, justement d'une famille qui était elle-même en long voyage. Et ça m'avait interpellée, mais sans vraiment retenir tout à fait mon attention, parce que j'ai toujours dit que je ne mettrais jamais les pieds en Inde. C'était passé sur moi un peu comme ça, mais ça avait quand même dû rester dans un coin de ma tête inconsciemment. Donc c'est comme ça que j'ai connu le Kerala. Et en fait, ce voyage, c'est un voyage qui s'est décidé, mais vraiment en toute dernière minute. On a pris nos billets d'avion moins de trois semaines avant de partir. Parce que c'était un changement de plan total. En fait, on était censés partir pour quatre mois en voyage à ce moment-là. Brice a eu un petit souci de santé, il s'est cassé la cheville.

  • Speaker #0

    Pas pratique.

  • Speaker #1

    Au top de partir avec un plâtre, c'est vraiment pas l'idéal. Donc on a dû revoir nos plans et puis finalement ne partir qu'un mois, ce qui est déjà pas mal du tout. Et en plus, on a attendu vraiment le dernier moment pour savoir s'il pouvait partir justement par rapport à sa jambe, à sa rééducation, etc. Donc c'est pour ça qu'on a décidé au tout dernier moment. Et en fait, là, pour être tout à fait franc, le juge de paix, c'était le prix des billets d'avion. Parce que quand on est cinq, et on le sait tous, tous les voyageurs le savent, post-Covid, les prix des billets d'avion se sont complètement envolés. Enfin, post-Covid, crise en Ukraine, etc. On avait vraiment le premier critère de choix, c'était le prix du billet d'avion. On voulait plutôt aller en Asie, parce que ça fait un moment qu'on n'était pas allés en Asie, mais plutôt en Asie du Sud-Est. Et en fait, si les billets, on était à plus de 7000 euros, c'était vraiment pas jouable. pour nous cinq. Et puis du coup, je faisais sur SkyScanner le tour du monde des billets d'avion et à un moment donné, je mets quand même l'Inde et là, je vois des billets aller-retour en direct avec Air France pour Bangalore qui est du coup une ville du sud de l'Inde vraiment à un prix correct. Et donc, je dis à Brice, on va en Inde. Elle me dit qu'on va en Inde. Et donc là, je me suis dit qu'est-ce qu'on peut faire depuis Bangalore et revenu à mon esprit, je pense effectivement ce poste que j'avais dû voir mais je crois c'est en clôturant le plus difficulté. sur le Kerala et puis voilà, c'était parti.

  • Speaker #0

    Combien de temps vous êtes restée ? Combien de temps tu avais prévu en tout cas d'y rester ?

  • Speaker #1

    On est restée en Inde pendant un gros mois.

  • Speaker #0

    Il restait peu de temps, on le disait tout à l'heure, tu as plutôt tendance à organiser tes voyages alors que tu n'es même pas rentrée. Comment tu as organisé celui-là ?

  • Speaker #1

    On a pris le week-end avec Brice en se disant qu'est-ce qu'on a envie de faire, où on a envie d'aller, quels sont les endroits qui nous donnent envie en allant un peu regarder à droite, à gauche. Et puis on s'est fait un itinéraire. En réalité, et depuis notamment le grand voyage qu'on a fait, je déteste faire des itinéraires parce que je trouve que c'est beaucoup mieux de choisir au fil de l'eau ce qu'on a envie de faire, de prendre le pouls sur place, etc. Mais je trouve aussi que sur des voyages d'un mois, c'est quand même mieux d'avoir un squelette. Donc j'ai dit, allez, on va faire un squelette. Et donc on s'est fait un itinéraire et j'ai commencé à aller regarder un petit peu des idées de logement. J'en ai même réservé quelques-uns d'ailleurs. Et puis on est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute... Allons-y, c'est le moment. Est-ce que tu peux déjà nous donner ton itinéraire sans rentrer dans les détails, mais juste pour qu'on ait une idée en suivant ce squelette ?

  • Speaker #1

    Notre itinéraire, c'était de démarrer par Fort Cochon, qui est vraiment une ville sur la côte ouest, très au sud. Et ensuite, d'aller dans les champs de thé du côté d'une petite ville qui s'appelle Mouna, Mouna peut-être. Et ensuite, de descendre un peu plus au sud dans le Kerala. dans ce qui s'appelle les Backwaters, en faisant un stop sur une petite île qui s'appelle Shenan Kari, puis de redescendre encore un peu plus au sud sur une autre île aussi des Backwaters qui s'appelle Munro Island, et enfin, pour le Kerala, de descendre encore un peu plus au sud sur une station balnéaire qui s'appelle Varkala, et qui est assez connue au Kerala. Voilà, au Kerala, j'entends.

  • Speaker #0

    Quand tu connais le Kerala. Et ensuite ?

  • Speaker #1

    On est repartis plutôt dans les terres en allant vers l'est. vers Madurai, qui est une ville très connue du Tamil Nadu, une ville importante en Inde. Et ensuite, vraiment dans la campagne du Tamil Nadu, en plein vraiment dans les terres, sur une région qui s'appelle le Chettinad. Puis, Mbaconan et Tanjore, qui est une ville très très connue, une ville d'art et d'histoire très très très connue en Inde, et très fréquentée par les Indiens. Et puis enfin, on a rejoint la côte, cette fois-ci, est de l'Inde, de l'autre côté, pas loin de Chennai. qui avant s'appelait Madras, Pondichéry aussi, qui ont été des comptoirs français, dans une ville qui est entre Madras et Pondichéry, qui s'appelle Mahabalipuram. Alors, il paraît qu'on l'appelle Mahab, pour faire plus simple.

  • Speaker #0

    C'est étonnant. Oui.

  • Speaker #1

    Et qui était un très beau point final de ce voyage.

  • Speaker #0

    On a parlé de comment tu as choisi le Kerala. Même moi qui ne connais pas du tout l'Inde, je sais à peu près où est le Kerala, mais le Tamil Nadu, pas du tout. Comment tu as choisi, trouvé cette continuation, ce suivi ? Je n'ai pas le mot là tout de suite.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un point, c'est que j'avais une ancienne collègue, il y a très très longtemps, qui était partie en expatriation à Chennai. Donc elle m'avait déjà parlé de Chennai et donc du Tamil Nadu. Donc ça c'est pareil, ça avait quand même dû rester quelque part dans mon inconscient. Après c'est simple, c'est que quand tu commences à faire des recherches, tu vois toujours le petit truc à côté, tu regardes un peu les itinéraires des personnes qui ont voyagé là. Et c'est vrai que le Tamil Nadu et le Kerala finalement se complètent très très bien. qu'on voit des choses extrêmement différentes. Le Kerala, pour moi, c'est vraiment la destination nature de l'Inde. Et le Tamil Nadu, c'est un état dans lequel il y a une ferveur religieuse très importante. Il y a énormément de temples, il y a énormément de vieux temples, qu'on a beaucoup moins au Kerala, parce que le Kerala est un état qui est aussi très catholique. C'est très spécifique en Inde. Donc on y voit l'Inde, mais pas l'Inde que chacun se représente. Alors que le Tamil Nadu correspond beaucoup plus à l'Inde hindouiste avec sa ferveur religieuse. Donc les deux se marient, je pense, très très bien dans un voyage.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, allons-y. Première étape, vous arrivez. C'est quoi vos premières impressions ? On a toujours inconsciemment des images de l'Inde. C'est pour ça qu'on n'y va pas aussi. On a un peu peur de ce qu'on va y trouver. C'est quoi votre première impression quand vous arrivez ?

  • Speaker #1

    On est arrivés à Ausha. On avait pris un vol qui nous emmenait jusqu'à Dangalore. Et de Dangalore, un vol interne pour aller à Ausha. Ausha, c'était aussi un ancien comptoir. Il y a la ville nouvelle qu'on n'a même pas visitée, qui a priori, en tout cas pour nous, présentait peu d'intérêt par rapport à ce qu'on cherche. Et puis il y a ce qu'on appelle Fort Cochin, qui est du coup l'ancien comptoir fortifié, finalement qui ressemble vraiment à des anciennes villes coloniales, très bas, avec des vieux bâtiments. Alors bien sûr, pour la plupart, ils sont décrépits, mais ce n'est pas l'Inde. En fait, moi, je me souviens avoir dit à Brice, mais en fait, je ne me sens pas du tout dans l'image que j'ai de l'Inde. Il faisait très chaud, on avait beaucoup d'humidité, mais c'est une petite ville qui vit beaucoup du tourisme, et qui est extrêmement calme. Ce qui m'a marquée, et qui est très en contraste avec l'image qu'on a de l'Inde, c'est le calme. On est arrivés dans une ville, et on s'est dit, il y avait beaucoup de petites ruelles piétonnes, il n'y a que des bâtiments qui sont très bas, il y a un petit port, une petite promenade le long de l'océan. Sincèrement, on s'est dit, waouh, mais qu'est-ce que c'est calme ! C'est la première chose qui nous est venue à l'esprit.

  • Speaker #0

    Et les enfants, après ce voyage un peu long, ils étaient comment ?

  • Speaker #1

    Les enfants, ils adorent voyager. L'avion, en plus, on essaye souvent de prendre des vols de nuit. Et on a de la chance parce qu'en fait, en vol de nuit, ils comprennent. Ils savent maintenant, ils sont habitués. Donc en fait, on leur promet qu'il y a le petit repas avec un petit dessin animé. Et ensuite, c'est dodo et ils dorment et ils se réveillent quand l'avion atterrit. Donc en fait, ils font leur nuit quasiment.

  • Speaker #0

    Comme une lettre à la poste. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ils adorent découvrir, donc ils courent partout, ils nous interrogent sur ce qu'ils voient, les panneaux, tout ça. Non, franchement, c'était aucun problème.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous faites une fois arrivé, une fois que vous avez visité cette première étape ?

  • Speaker #1

    On s'est baladé et puis on a été voir un spectacle qui est du théâtre traditionnel kéralé, puisque le Kérala, c'est un état qui a une puissance culturelle très forte. Donc il y a beaucoup de choses à voir au Kérala autour vraiment des arts et de la culture. donc on est allé voir un spectacle alors ça par contre ça n'a pas du tout plu aux enfants parce que c'est un spectacle qui est beaucoup dans le mime en fait et bon ça les a ennuyés c'est pas grave et donc on a fait principalement ça puis on s'est baladé, on s'est imprégné et après effectivement on est parti dans les terres du côté de Munard nous on aime beaucoup ça quand on voyage on aime beaucoup aller plutôt vers la nature, vers les promenades, les randonnées etc et donc le bonheur absolu Munard parce qu'en fait Il y a le côté, quand même, on s'est retrouvés presque sur une ville peut-être presque même plus agitée que Cochin, qui grouille, qui va un peu dans tous les sens, mais qui reste quand même petite, avec notamment beaucoup de tuktuk partout, quasiment tous faits en tuktuk. Alors nous, on adore le tuktuk. Ah,

  • Speaker #0

    mais oui !

  • Speaker #1

    Beaucoup de tuktuk un peu partout, ça grouille. Et puis, en fait, cette ville, elle est encaissée autour de montagnes qui sont des champs de thé. Donc, le paysage est absolument magnifique. Et puis, on a fait des balades. On a passé quand même 4 jours à Munard à faire que se balader en tuktuk ou à pied parce qu'on peut aller quand même loin. Donc on a pris par exemple une journée en tuktuk avec un monsieur qui nous a emmenés jusqu'à 40 km. On est aussi allés voir des éléphants sauvages parce qu'à Kerala, il y a beaucoup d'éléphants sauvages. Et en fait, il y a un endroit, notamment un spot où le soir, au coucher du soleil, c'est connu pour ça, ils viennent à un point d'eau pour se rafraîchir. Et donc, on a fait ça aussi. Donc, c'est aussi un bel exercice de patience parce qu'on est partis. En fait, ils arrivent, les éléphants, en gros, entre 16h et 18h30. Donc, il faut être là pour 15h30, 16h. C'est un bel exercice de patience, puisque dans notre cas, ils sont arrivés après le coucher du soleil. Donc en fait, on était là à un endroit, mais vraiment, il n'y a rien. Il y a une gargote, un plan d'eau, des gens comme nous, beaucoup, beaucoup d'Indiens, beaucoup, beaucoup d'Indiens quasiment, que des Indiens d'ailleurs, qui viennent pour voir les éléphants. Et donc, on est là, puis on attend. On a attendu deux heures et demie à jouer avec des pierres et tout. Et puis finalement, ils sont venus. Moi, j'aime beaucoup ça quand on montre aussi aux enfants que la nature ne nous attend pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu avais trouvé, j'allais dire cette activité, c'est pas une activité, mais le fait que tu pouvais voir ces éléphants à cet endroit-là ?

  • Speaker #1

    Je l'avais lu sur un blog.

  • Speaker #0

    Tu lui dis que les éléphants sont sauvages, donc personne ne les approche, on vient juste pour les observer.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr. Alors je pense que c'est un monsieur de la police indienne qui était là. À partir de 16h, on voit qu'il y a quelqu'un qui vient et qui contrôle le fait que toutes les personnes qui sont sur ce point d'eau restent derrière, il y a un mur. Et en fait, il faut rester derrière le mur. Et il contrôle, il demande à tout le monde de se déplacer. Et il contrôle que personne ne s'approche plus que ça.

  • Speaker #0

    Et là, jouer avec les pierres pendant deux heures et demie, ça l'a fait sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, jouer avec les pierres. Faire des petits jeux ensemble aussi, bien sûr. Mais on avait quand même prévu un petit jeu de cartes. Et non, non, ça va très bien, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trop bien. On fait quoi après ? Vous faites quoi après ?

  • Speaker #1

    Alors après, Minard, ce qui est intéressant aussi peut-être, c'est de te raconter les trajets. Parce qu'en Inde, ça fait partie vraiment du voyage. Et du coup, de Munard, pour aller à Chenamkari, on a pris un bus. En fait, il faut se dire qu'on a mis quasiment la journée, mais cette journée, elle fait partie du voyage. Mais comme dans beaucoup de pays, en fait, ça fait vraiment partie de la vie. Et donc, le bus s'arrête très régulièrement et on voit les gens monter, descendre. Et c'est blindé, évidemment. Et bien sûr, comme nous, on est là. Et puis avec nos trois enfants, les gens s'intéressent et viennent nous parler. Et donc, pour moi, ça fait... partie vraiment des souvenirs du voyage. Et puis, c'est toujours la même chose, c'est qu'il y a le plan et puis il y a comment ça se déroule. Donc, bien sûr, le bus ne s'arrête pas exactement là où on avait prévu. Bien sûr, quand on va voir un truc-tuc pour nous emmener au dernier point, parce que le bus ne nous emmène pas au dernier point, il y avait encore quand même 17 kilomètres pour prendre la petite île et qu'on lui dit qu'on veut aller à H&M Carrie, il nous regarde, mais je ne sais pas de quoi tu me parles. Et donc là, il faut appeler le monsieur chez qui on va à H&M Carrie, qui explique que... et on a dû quand même faire trois tuk-tuk avant qu'il y en ait un qui accepte de nous emmener. J'adore, moi, je trouve que ça fait vraiment partie du jeu. Et donc, on arrive effectivement, même à l'arrivée, en fait, on ne savait pas où aller parce que chez Namkari, c'est ce que j'avais dit tout à l'heure, c'est les backwaters. Donc, les backwaters, en fait, c'est vraiment un réseau de canaux qui s'étend depuis la ville de Halepé jusque dans vraiment les terres du Kerala et qui forment des îles, des îlots. Et ces îlots, il y en a des plus ou moins grands. Il n'y a pas de voiture, il y a quelques scooters, mais il n'y a aucune voiture sur ces îlots-là. Et c'est vraiment une vie très différente de celle qu'on connaît, puisque déjà, il n'y a aucune voiture. Et tout se fait dans un ferry. Donc, il y a trois lignes de ferry qui joignent les îles avec la grande ville d'Alepey. Et donc, nous, pour arriver sur notre petite île, le tuk-tuk ne pouvait pas non plus y aller. Donc, il nous a déposés sur une berge. Et puis, à partir de cette berge, le monsieur de la pension est venu nous chercher avec un petit bateau. et nous a emmenés. C'est déjà une aventure, on a l'impression d'arriver un peu au bout du monde. Et alors là, chez Namkari, je ne sais pas si c'est un peu la question, mais si j'ai un coup de cœur de voyage, c'est chez Namkari. Parce qu'on était en pension chez l'habitant, donc on habitait chez eux, on était en pension complète, donc voilà, ils nous faisaient les repas, on prenait les repas avec eux dans la maison familiale. Et puis là, on avait notre petit bungalow pour dormir. Et ce petit bungalow, il est sur les rizières. Donc, ils donnent sur la réserve, au milieu de nulle part, avec les oiseaux, avec les femmes qui viennent récolter le riz devant nous, avec les petits chemins qui passent dans les rivières et les enfants qui vont à l'école, qui étaient à dix minutes à pied de la maison où on était. Donc, nous, évidemment, avec les enfants, on est aussi allés à l'école. Et en fait, là, le temps n'a plus d'existence. C'est-à-dire qu'on était sur cette île, on a pris le ferry pour aller un petit peu ailleurs, sur les autres îles, une île un peu plus grande, justement. On est allé justement aussi voir une très grande école qui rassemble beaucoup d'îles. Et alors là, on a vécu un moment extraordinaire avec les enfants. Et puis, c'est des balades dans les cadeaux. Donc, on s'est baladé. Et là, c'est pareil. En fait, moi, ce que j'ai adoré, bon déjà, c'est ce temps qui n'existe plus. C'est justement toujours pareil, ce contraste avec ce que moi, j'attendais de l'Inde et ce que je m'imaginais de l'Inde. Et cet endroit, en fait, où il y a... Très peu d'habitants, il n'y a aucun bruit à part les oiseaux et tout est très paisible.

  • Speaker #0

    Même dans l'école ?

  • Speaker #1

    Sauf dans l'école. L'école, alors là, c'était ouf. C'était vraiment, vraiment très, très intense. Mais c'était en même temps une superbe expérience.

  • Speaker #0

    Vous y êtes allée de votre propre chef ou il y a quelque chose qui s'organise autour de l'école ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a rien qui s'organise. En tout cas, nous, on n'a pas eu connaissance. On est allé comme ça, en fait. On est allé sur l'île. Le débarcadère du ferry, il est devant l'école. Donc, on a vu qu'il y avait des enfants qui jouaient. Donc, on est allé les voir. Et puis là, il y a une enseignante ou quoi, mais qui est venue nous voir, qui nous a dit Vous voulez rentrer ? Vous voulez venir ? Donc, on est venus. Et puis, c'était la pause. Donc là, c'était les fusions. On n'est pas rentrés dans les salles de classe dont ils travaillaient. En plus, moi, je ne suis pas trop... pour ça, je trouve qu'on vient plutôt les déranger. On peut parler avec eux dans la cour de récré, c'est très bien, mais par contre, il y a le jardin d'enfants. Et du coup, le jardin d'enfants, eux, ils sont un peu en récréation. Plus freestyle. Et donc là, l'enseignante du jardin d'enfants nous a proposé de venir avec eux et de faire des jeux avec eux, donc c'était très chouette.

  • Speaker #0

    Ouais, moment fort. Et les enfants, la barrière de la langue, ça n'existe pas. En général, au bout de trois secondes, ils sont tous copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr. Ils jouent. Ils couraient partout.

  • Speaker #0

    D'où le contraste avec le reste de cet endroit qui est paisible.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    On passe à l'étape d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    on est descendu un peu plus bas dans les backwaters sur une île, pour le coup, dont on avait parlé parce qu'on connaissait quelqu'un qui était quasiment au Kerala en même temps que nous et qui était aussi passé par Monroe. Donc, on y est allé aussi, une île extrêmement paisible. Pour le coup, il y a des voitures parce que c'est quand même plus grand que chez l'Alkari. Mais vraiment, pareil, c'est la campagne. C'est vrai. La campagne est entourée d'eau partout. Et là, on a passé un petit peu moins de temps. On n'est resté que deux jours. On a aussi été accueillis dans une famille extraordinaire sur vraiment ce mode de pension qui existe beaucoup quand même en Inde, en tout cas au Kerala et au Tamil Nadu et qui nous, nous correspond très bien. Donc, c'est aussi pour ça, je pense, qu'on a beaucoup aimé ce voyage. Et là, on n'a rien fait. En fait, on n'a pas fait grand-chose pendant cette période-là. Donc, on n'a rien fait, pareil, à part se promener, faire des balades en bateau et profiter de ce calme absolu. Ça nous a fait aussi beaucoup de bien. Après, Munro, c'est moins un coup de cœur parce que je pense qu'on avait vécu une expérience encore plus intense à Chenamkari et que Munro est probablement un peu plus touristique aussi.

  • Speaker #0

    Forcément, c'est moins paisible peut-être. Mais au-delà de ça, est-ce que vous aviez le même type de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est quand même différent. Ça fait quand même plus gros village. Il n'y avait pas les réserves de la même façon qu'à Chenamkari. Mais par contre... tu es quand même beaucoup plus proche de l'océan. Et donc, du coup, c'est des plus grandes étendues. C'est-à-dire que l'isage, on va dire, côté eau, est plus impressionnant, est plus vaste et en même temps très paisible. Ce n'est pas du tout l'océan. Donc, c'est différent. Non, ce n'est pas le même paysage. C'est quand même différent.

  • Speaker #0

    Ces petites pensions, là, tu disais que d'autres voyageurs y étaient allés 15 jours avant. Ils vous ont donné l'info ou tu les as trouvées différemment ?

  • Speaker #1

    Ils m'avaient donné le nom de leur pension. Après, honnêtement, on les trouve quasiment toutes sur Booking. Tu tapes sur Booking, Monroe Island, tu trouves... En fait, il n'y a que des pensions, donc tu trouves plein de pensions. Parfait.

  • Speaker #0

    Les enfants, les promenades toute la journée, c'est vraiment quelque chose qu'ils apprécient aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des jours, honnêtement. Donc parfois, on essaye un peu de les convaincre. Ils n'ont pas très envie le matin, mais c'est vraiment notre façon de voyager. On ne se balade pas toute la journée, surtout sur un endroit comme Monroe. qui est quand même très petit. Donc en fait, on fait une balade en bateau de deux heures. Ça, ils adorent. Et puis après, on fait des jeux aussi à la pension. On profite du temps. Il y a les oiseaux. Il y avait le monsieur qui faisait sécher ses noix de coco. Donc on va le voir sécher ses noix de coco. Nous, on fait des jeux. Bien sûr, on avait sorti les enfants de l'école parce que c'était en février. Donc on faisait aussi un peu d'école.

  • Speaker #0

    Ils adorent ça d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, ils adorent. Et ça marche très bien. Donc là, on vit vraiment une vie paisible, mais on se promène. À Mouron, on a fait deux heures de bateau dans la journée et puis une heure et demie pour une promenade. Dans la promenade, on cherche aussi où est-ce qu'on va aller déjeuner, on s'arrête déjeuner. C'est très très calme.

  • Speaker #0

    On continue alors, on te suit.

  • Speaker #1

    Après, il y avait le spot balnéaire parce que quand même avec les enfants, il faut trouver toujours ce spot balnéaire ou un endroit avec piscine ou les deux. Ça fait quand même partie aussi de l'équilibre. Et donc, de Moudreau, nous voilà partis pour Varkala. Et cette fois-ci, c'est en train. on prend le train pour la première fois le train en Inde on a adoré prendre le train en Inde je trouve que c'est une expérience absolument extraordinaire et donc là c'était quand même deux trains pour arriver jusqu'à Varkala donc on a fait un changement et alors le train il faut quand même avoir en tête que ça coûte absolument rien en Inde c'est à dire qu'on prend ce qu'ils appellent la super classe qui coûte à peu près 50 centimes par personne et qui n'a pas de place à titrer mais en fait contrairement à ce qu'on peut dire souvent et donc nous ça n'a pas du tout été notre expérience on avait des trains quasiment vides à chaque fois. Donc on se retrouvait vraiment dans un compartiment pour nous, et puis avec des gens autour de nous, mais vraiment très confortable en fait.

  • Speaker #0

    La SNCF devrait s'en inspirer.

  • Speaker #1

    Honnêtement, ce n'est pas non plus les mêmes infrastructures. Mais nous, on a adoré cette expérience. Et donc, on arrive à Varkala. Et Varkala, c'est vraiment la station balnéaire où il y a énormément d'Indiens. Quelques Européens aussi et beaucoup de Russes. Mais plutôt parce que, sans faire de préjugés, on a été dans des endroits, notamment des stations balnéaires, beaucoup fréquentées par les Russes, plutôt jeunes, en mode fête, comme les Russes, comme les Américains savent le faire, comme nous aussi on sait le faire. Des trucs vraiment où ça devient très, très bruyant et parfois désagréable, c'est pas ce qu'on cherche. Là, c'était vraiment très familial. Donc en fait, c'était très bien. Varkala, pour nous, c'est peut-être, en tout cas avec Brice, l'endroit qu'on a le moins apprécié, parce que justement, il y avait beaucoup plus de monde, beaucoup, beaucoup de tourisme indien et étranger, comme nous. Mais comme on essaye de l'éviter, on s'est senti un petit peu moins bien. Ça reste très agréable, il y a des belles plages propres. Et ça aussi, je le dis parce qu'en fait, on assimile beaucoup l'Inde aussi à des plages sales, pas agréables. En fait, la plage était belle. La plage est très propre à le nettoyer. et même beaucoup plus propre que sur beaucoup de plages que j'ai pu voir en Asie du Sud-Est. C'est l'océan Indien, donc c'est plutôt une lignée très agréable, très chaude. On a vraiment passé des bons moments à la plage.

  • Speaker #0

    Les enfants ont dû aimer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ils ont adoré, bien sûr.

  • Speaker #0

    Eux, le monde, ce n'est pas leur souci.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas leur problème. Au contraire, ils sont contents, ils ont croisé plein d'enfants avec qui ils ont pu jouer. Ça reste une étape quand on est avec des enfants qui, à mon avis, est très bien.

  • Speaker #0

    Ça fait la petite pause dans le voyage itinérant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et bien on continue alors.

  • Speaker #1

    Et on va quitter le Kerala. Alors je peux même dire qu'on a vu une toute petite partie du Kerala, parce que c'est très très grand, très étendu. Nous, on a dû faire bien sûr des choix, et on y reviendra pour voir l'autre chose. On n'a pas fait beaucoup d'étapes au Kerala, et après on a filé vers le Tamil Nadu, et on a repris un train pour aller au Tamil Nadu, et après on n'a quasiment que repris le train d'ailleurs, et on est arrivé à Madurai. Alors Madurai, changement d'ambiance. C'est quand même une très grande ville indienne. Et vraiment indienne au sens où on peut se le figurer. Vraiment au sens cliché qu'on peut avoir quand on ne connaît pas l'Inde. Très grand, très anarchique. Beaucoup, beaucoup de monde partout. On avait pris un petit hôtel très, très bien placé. Basique, quoi. Donc c'était un petit changement d'ambiance par rapport à nos petites pensions sympas du Kerala. Petit. Petit. La chambre très petite, pas vraiment de fenêtres. les sanitaires quand même les sont adhésirés. Enfin voilà, ça fuyait de partout.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce que vous faisiez là ?

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'était pas grave. On le savait, ça ne coûtait vraiment rien. Parce que pour le coup, je ne l'ai pas dit, mais l'Inde, ça ne coûte vraiment rien. Vraiment, ce n'est pas cher. Et là, c'était l'étape avec la chambre pas chère qui permet de rééquilibrer aussi notre budget. Et on le savait, ça fait partie du voyage. C'était pour deux nuits, on s'en remet. Et là, à Madura, il y a plusieurs choses à voir. Mais nous, on est restés vraiment très peu de temps, juste deux nuits. Donc le jour de notre arrivée, un jour, et puis on est repartis. Et en fait, on a visité le grand temple de Madurai. Je ne te donnerai pas le nom du temple.

  • Speaker #0

    Je sens que c'est imprononçable.

  • Speaker #1

    C'est imprononçable, je n'ai pas pris de notes dessus. Par contre, il est extrêmement connu en Inde. Il est extraordinaire, il est magnifique. Et donc, on a principalement visité ce temple-là. Et puis pareil, Flané. Ce qui était rigolo à Madurai, c'est que c'est rare en Inde, mais il y a une tradition de pâtisserie et de glace. Donc on a mangé des petits sucreries qu'on ne trouve pas beaucoup en Inde. Et donc on s'est fait plaisir avec ça. Et voilà, la vie passe tranquillement. On est aussi allé au marché aux fleurs. Parce que les marchés aux fleurs en Inde, c'est quand même quelque chose. Donc on a été visiter le marché aux fleurs. On voit les senteurs déjà. Et puis la façon dont ils utilisent les fleurs. Puisqu'ils les utilisent pour beaucoup de choses qui ne sont pas du tout dans notre culture. Nous, on fait des bouquets de fleurs. Bon, ben eux, bien sûr, ils les utilisent pour les offrandes, ils les utilisent aussi pour la vie quotidienne. Et puis en décoration, mais pas en bouquet, quoi. Ils font des couronnes. Les couronnes, c'est aussi beaucoup pour les offrandes, mais qu'importe. Et donc, on a visité aussi ce marché aux fleurs, qui est très connu aussi en Inde, le marché aux fleurs de Madouraillé. Et ça occupe déjà une petite journée, hein ?

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine. Et en termes d'environnement, de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est la grosse ville, hein. Donc, vraiment la grosse ville anarchique, qui ne représente pas beaucoup d'intérêt, honnêtement. Ah oui, et si on avait choisi notre petit hôtel aussi de l'avant-été, c'est parce que, j'avais oublié ce détail, en fait, il est très bien placé juste à côté de ce grand temple, et il a une terrasse qui donne vue sur... On voit sur plan, en fait, le temple. Et donc, c'était chouette aussi d'avoir cette vision-là. On est montés avec les enfants sur la terrasse, on a fait quelques jeux, parce que c'est vraiment une terrasse, il y avait juste un grand plan, on a fait quelques jeux, et puis on voyait le temple, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Et au coucher du soleil, ça doit être...

  • Speaker #1

    C'est sympa au coucher du soleil, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    trop bien. Bon, on enchaîne alors. Oui.

  • Speaker #1

    Et alors là, de Madouraï, d'ailleurs, j'ai dit qu'on n'avait pris que le train, mais en fait, non. Ce n'était pas du tout prévu à l'outinéraire, mais j'ai changé d'avis en cours de route. Et on a filé dans une région vraiment très campagne du Tamin-Nadou, qui s'appelle le Chétinade. Et là, on a dû prendre une voiture avec chauffeur parce que vraiment, c'était le parcours du combattant. Pour y aller en train, c'était juste impossible. Donc, on a pris un chauffeur. Il faut avoir en tête que c'était quand même à les cinq heures de route. Et ça nous a coûté à 5, 30 euros. Donc voilà, il faut aussi remettre les choses.

  • Speaker #0

    Tu peux t'offrir ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est pour ça que j'aime beaucoup l'Inde aussi, parce que c'est facile en fait. Il y a toujours une solution à un prix qui reste très adorable pour nous.

  • Speaker #0

    Par rapport aux 50 centimes du train, c'est très très cher.

  • Speaker #1

    C'est très très cher, on est d'accord. Mais ça reste acceptable. Et alors là, on arrive. Mais alors là, vraiment, ça m'a rappelé quand on allait voyager avec Brie dans une région en Chine en 2009. qui est très, très reculé, qui s'appelle le Guizhou, que je prononce probablement très, très mal. Là, c'était un peu pareil. C'est-à-dire qu'il n'y a rien. Il n'y a aucune infrastructure touristique. Donc, même pour trouver un logement, ça a été compliqué. J'avais réservé la veille quelque chose qui me semblait être un mini-hôtel, mais en fait, on est arrivé. Sincèrement, j'ai un peu déprimé. On a été accueillis dans un truc où la porte de la chambre ne fermait pas. Ce n'était pas hyper propre. Et on était... pas bien accueillis dans le sens où je leur dis qu'est-ce qu'on peut faire ici ? Ils me disaient je ne sais pas est-ce que vous avez le contact d'un chauffeur pour aller visiter les alentours ? Ah bah non, il faut vous débrouiller. Ah,

  • Speaker #0

    gros contraste.

  • Speaker #1

    Oui, gros contraste. Donc au début j'ai dit oh là là, mais pourquoi j'ai emmené tout le monde ici ?

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ? C'était quoi ton idée à la base ?

  • Speaker #1

    Alors l'idée c'est que le Chétinade en fait c'est une région effectivement d'un raison, c'est une région qui est très connue pour avoir été au début du XXe siècle extrêmement riche. Elle avait... accueillis des riches marchands birmans à l'époque, qui étaient venus s'installer ici parce qu'il y avait des problèmes politiques en Birmanie et qui avaient construit des business florissants et donc qui avaient construit des palais. Et des palais avec des influences du monde entier, avec des matériaux qu'ils avaient fait venir de partout, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Chine, de Birmanie. Et donc ça fait un espèce de mélange. extrêmement intéressants dans multiculturalisme et des palais qui ressemblent à ce qu'on voit nulle part ailleurs. Et il y a 2-3 villages au Chétinade qui sont vraiment des alignements de ces palais. Et donc aujourd'hui, ces palais ont bien sûr connu de la décadence, donc ils sont plutôt délabrés. Et aujourd'hui, il y a beaucoup d'antiquaires sur place qui revendent des objets de la vie quotidienne ou des objets de décoration ou même des pommes. portes, des choses, de ces palais. Et donc, il y a, pareil, des rues entières alignées avec des antiquaires. Et je trouvais que c'était hyper intéressant d'aller voir ça. Et puis, il y a certains de ces palais qui se visitent aujourd'hui. Donc, c'était objectif. Et on a atteint l'objectif. Mais c'est juste que notre logement était quand même un peu bizarre et qu'on regardait quand même bizarrement aussi dans la rue parce qu'il y a vraiment personne qui vient. Vraiment. Et donc, on a été voir ces antiquaires. On a réussi à trouver un chauffeur qui nous a pris à la journée pour aller nous emmener dans vraiment les spots intéressants. Parce que tout n'est pas au même endroit. Il y a un village à 10 km, un autre à 10 autres kilomètres, etc. Donc, il vaut quand même mieux prendre une voiture pour le faire. Et en fait, j'ai adoré, on a adoré. Notamment, il y a un petit village où il y a beaucoup d'artisans qui font encore aujourd'hui vraiment à la main des carreaux de ciment. Et donc, on est allé visiter une fabrique, les enfants ont pu faire leurs propres carreaux de ciment. Alors, avec un accueil absolument génial. C'était quand même intéressant et ces palais veulent quand même le détour. C'est-à-dire qu'il y en a certains qui ont été restaurés. C'est assez intéressant à voir. Et puis, on a vraiment beaucoup, beaucoup d'artisanats. Là, je parle des carreaux de ciment, mais il y avait aussi des menuisiers, des personnes. Enfin, il y avait vraiment plein d'artisans différents. Il y a cette culture, en fait, qui restait vraiment du beau matériel et de la fabrication de beaux objets. Et nous, on adore ça. Donc, on a été voir comme ça les artisans, les palais. On a aussi visité un de ces palais qui est en train d'être complètement rénové pour être transformé en hôtel de luxe. On est allé sur le chantier. Ce ne sont pas du tout les mêmes règles que chez nous. Donc, on a pu rentrer sur le chantier. On a pu dîner. Avec le chef de chantier, il nous a expliqué ce qu'il faisait, le budget qui a été mis pour construire cet hôtel. Et franchement, ce qu'ils sont en train de faire était absolument splendide. Vraiment, une très belle rénovation. Et donc, c'était très intéressant aussi de voir ça. Et il y a une ambiance particulière au Chétinade. Vraiment, franchement, ça vaut le coup. Alors par contre, là où il devait m'adresser aux futurs voyageurs, c'est que nous, on a pris l'option pas chère. On a essayé de trouver quelque chose. Vraiment, je ne recommande pas notre logement. Il faut aller dans le Chétinade en allant dormir dans ces palais. parce qu'en fait, il y a cet hôtel qui était en construction, mais il y en a qui existent déjà et qui accueillent les voyageurs. Et en fait, je crois que c'est vraiment une expérience extraordinaire parce que les matériaux, c'est des pop, c'est des palais qui ont été rénovés. Mais par contre, le budget est un peu élevé. C'est-à-dire qu'en tout cas, pour nous, sur ce voyage, c'était trop élevé. C'était peut-être 100, 150 euros la nuit. Ce n'était pas dans notre budget. Mais je crois que si on va au Chétinade, il faut le faire en allant dormir dans un de ces palais. Et à mon avis, ça fait une très belle expérience.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu dis qu'on peut dormir dans ces palais, je comprends mieux l'hôtel de luxe qui va arriver. Parce que jusqu'à ce que tu dises ça, je me dis mais pourquoi un hôtel de luxe ? À cet endroit ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a. Il y a très peu. En fait, pourquoi moi je disais là où on est arrivé, il n'y a personne ? Parce qu'il n'y a aucun de ces palais luxueux dans le village où nous, on a atterri. Mais en fait, il y a plusieurs villages, les uns à côté des autres à 10 kilomètres, à peu près à la ronde. Et en fait, il y a dans certains villages, il y a ces palais qui ont été rénovés en hôtels de luxe. Et nous, on n'était pas dans ce village-là. Mais du coup, quand on va dans les villages vraiment plus au cœur de l'animation touristique, il y a quand même un peu plus de choses. Mais ça reste très peu fréquenté. C'est confidentielle.

  • Speaker #0

    Ça le sera moins maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, peut-être un peu moins.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait encore des endroits où il n'y a pas trop de touristes. C'est quand même pas mal. Et de continuer. Mais oui.

  • Speaker #1

    On a repris cette fois-ci le train, quand même avec un petit parcours du combattant, mais moins compliqué, avec deux trains pour arriver à notre prochaine destination. Et nous, on avait décidé d'aller toujours dans le Tanil Nadu à Kumbakonan. Kumbakonan, c'est une petite ville qui se trouve à côté d'une autre ville. Elles font toutes les deux la même taille, mais le temps genre est plus connu. en hindou, ils disent Tangiavo. Et alors cette ville-là, elle est quand même très très très très connue vraiment pour ses temples. Mais c'est le cas partout au Thaline-Nadu en fait. Il faut avoir en tête que c'est vraiment un état qui est extrêmement, avec une ferseur très forte. Et avec des très très très lieux temples. Culturellement parlant, c'est vraiment une référence en Inde. Et Tangior, c'est la ville des arts et du spectacle aujourd'hui encore. Il y a beaucoup d'artistes indiens qui viennent de Tangior. Et Tangior et Kumbakonel, c'est à 20 minutes de voiture. C'est vraiment juste à côté. Et il y a une autre ville d'ailleurs qui s'appelle Trichy, mais sur laquelle on a fait l'impasse, où il y a aussi un magnifique, très très vieux temple à visiter. Mais nous, on a choisi Kumbakonan parce qu'à Kumbakonan, on a trouvé une petite pension qu'on n'a pas trouvée à Tangor. Donc c'est pour ça qu'on est allés à Kumbakonan, et parce qu'à côté de Kumbakonan, il y a aussi un magnifique, très vieux temple. Et alors là, on a adoré. Il n'y a personne qui va à Kumbakonan, donc on était pareil, tout seuls dans les rues. On a visité des temples de la ville, tu sais, où il y a... Après, c'est une maltraitance animale, mais c'est leur culture. Il y a des éléphants dans les temples. Il y a aussi des vaches dans les temples. On est allé les voir. Malheureusement, les enfants, ça leur met des étoiles dans les yeux. Mais au-delà de ça, c'est l'ambiance. Là, on retrouve vraiment les ambiances très feutrées, avec de l'encens partout, les pèlerins qui sont là. Ils viennent de partout. À Tongeur, Kumbakonan, c'est vraiment des lieux de pèlerinage. Évidemment, pas comme Varanasi, pas comme Skoula. qu'on peut trouver parfois dans d'autres villes, mais quand même, pour eux, c'est très important. Donc, il y a des Indiens qui viennent de partout. C'est extraordinaire de voir ça, honnêtement, dans un environnement par rapport à ce que nous, on a pu nous raconter, tu vois, sur Varanasi ou même sur des endroits du Rajasthan où il n'y a personne, à part les Indiens. Et c'est quand même, j'imagine, autre chose que ce qu'on a pu nous raconter sur l'Inde du Nord. Il n'y a pas les excès du tourisme. Et là, en plus, à Koundakonan, on était dans notre petite pension, un peu à l'écart de la ville. dans un environnement quand même un peu vert. La dame qui tient la pension, par exemple, on a passé une demi-journée avec elle à faire des collames. Les collames, c'est les dessins que les Indiens font au sol avec de la poudre de riz. On l'a interrogé. Moi, au début, je pensais que c'était vraiment religieux, mais en fait, c'est plutôt dans leur mode de vie. En fait, le matin, ils font les collames pour se détendre et pour donner une bonne énergie à leur journée. Parce que c'est une activité très manuelle et qui demande beaucoup de concentration. Du coup, ils nous expliquaient qu'ils font ça tous les matins. C'est éphémère, puisque c'est de la poudrerie et que ça part le lendemain. Et ça leur permet vraiment de se concentrer sur l'essentiel. C'était hyper intéressant. Il y a toute une philosophie derrière, toute une façon de vivre. Et on a passé toute la matinée avec cette femme, qui était la personne qui dirigeait la pension, à faire ça avec les enfants. Alors, t'imagines que pour les enfants, c'est une expérience extraordinaire. Et en plus, elle était hyper... hyper pédagogue parce qu'en fait, elle a dit d'abord, on va dessiner sur un papier ce que on voulait faire. Donc, elle a montré des exemples et puis elle a proposé aux enfants de faire leur propre collam et de les imaginer. Et puis, elle dit, après, on va les faire sur le sol avec la poudre de riz. C'est une activité sur les enfants, là. Ils sont aux anges. Moi, j'ai riz parce que c'était aussi très dans la quiétude, dans le calme. Et moi, j'ai vraiment beaucoup besoin de ça. C'était extraordinaire comme expérience, vraiment, de faire ces collams avec... avec cette dame. Et alors, pour le coup, la pension était géniale. On avait une suite, en fait, pour nous. Donc, il y avait une petite pièce avec une petite fenêtre, mais qu'on n'utilisait pas. Il y avait un petit salon et puis il y avait une chambre où on avait deux grands lits doubles. Et puis notre salle de bain, c'était tout seul là dans notre petite maison. Et puis derrière, il y avait le jardin avec les collages qu'on faisait avec eux. Le monsieur nous a emmené aussi aller voir les tailleurs de bronze. Il y a beaucoup à Kumbakonan, c'est aussi réputé pour l'artisanat de bronze, donc en fait des sculptures en bronze. C'est quand même rare de voir des sculpteurs de bronze. Donc pareil, on a passé une demi-journée dans un atelier à aller voir travailler. Ils ont permis aux enfants de faire un peu de taille. C'est extraordinaire. En tout cas, ça correspond vraiment à ce que nous, on aime dans le voyage. Et puis, ces temples, il faut quand même avoir en tête qu'ils datent du 5e siècle. Et magnifiques, avec des niveaux de détails juste splendides. Et là aussi, il n'y a personne. Donc, c'est hyper agréable de se balader dans les temples. Et de Kumbakonan, on a été passer une grosse demi-journée à Tangier. Là, on a pris un chauffeur en voiture. Et dans le genre, il y a le temple très, très, très connu par les... Je te passe les noms, mais il est retrouvable très facilement. Ils font absolument visiter au coucher du soleil, ce que nous avait dit la pension. Donc, on dit aller au coucher du soleil parce que les lumières sont absolument incroyables. Et parce que les gens, les Indiens viennent là. En fait, ils font du coup leur prière. Pardon si je n'utilise pas toujours les bons termes, mais bon, voilà, c'est l'équivalent. Ils font leur prière. Et après, en fait, c'est un lieu de vie, le temple. Donc, ils viennent en famille. Et après, ils se mettent dans les cours. Et puis, eux-mêmes, ils jouent. ils parlent, ils piquent, et donc nous, on s'est retrouvés là. Et alors, bien sûr, je ne vous dis pas tout à l'heure, mais évidemment, partout où on allait, tout le monde venait parler, nous toucher, prendre des photos et tout, donc on était stars. Et on a passé un temps incroyable comme ça, à vivre avec eux dans le temple, à jouer un, deux, trois soleils, à discuter, parce que les Indiens parlent quand même beaucoup anglais. Donc c'est quand même facile aussi pour nous d'échanger avec eux. Et c'était des moments vraiment suspendus, extraordinaires. Mais vraiment, des moments de vie, quoi. On ne va pas voir les temples pour voir des tentes de la vieille pierre. C'est vraiment des moments de vie où on échange avec les gens, ils nous parlent de leur vie. Tous les gens qu'on a vus ne vivaient pas à Tangier, ils viennent vraiment eux pour ça. Donc on a rencontré notamment un monsieur avec ses trois enfants qui travaille à Bagalore, c'est vraiment très connu, qui a une activité économique, c'est un pont économique de l'Inde, donc il y a énormément d'entreprises, que ce soit dans l'industrie ou dans les services. Et donc ce monsieur nous raconte sa vie. Voilà, il est donc... cadre supérieur à Bangalore. Et puis, il vient pour montrer à ses enfants la culture indienne. Il était venu pour le week-end. Sa femme était restée à Bangalore. Et en fait, on a eu vraiment des échanges hyper intéressants avec lui. Et les enfants, pendant ce soir, étaient en train de jouer. Du coup, on est invités à Bangalore. Bon plan. Oui.

  • Speaker #0

    Donc, c'était vraiment un moment... Oui, encore un moment suspendu, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais je te l'ai dit, tout notre voyage au Périn, au Plague-Ladou est globalement un coup de cœur. Et je n'ai pas un endroit que je n'ai pas... ou petit bémol sur Varkala peut-être, mais c'était quand même très chouette.

  • Speaker #0

    Et bien, on continue.

  • Speaker #1

    Et du coup, on arrive à notre dernière étape de Kumbakonan. On n'avait rien prévu sur comment rejoindre Mahabz, qui n'était quand même pas à côté-côté. Et là, c'est pareil, c'est le monsieur de la pension qui nous a aidés parce que je cherchais des billets de train, je ne trouvais pas, ils étaient tous complets. Les bus, je ne comprenais rien. Et il nous a dit, mais je vais vous emmener à la gare routière, on va trouver un bus. Par contre, il dit, il n'y a pas de bus pour Mahabz ici. Donc, je vais expliquer au chauffeur qu'il va vous laisser sur la route à un moment. et puis il vous expliquera, vous devrez reprendre un but pour rejoindre MAD. Alors là, honnêtement, parcours du compte d'attente, pareil, c'est souvent ça, mais quand on aime, ça fait vraiment partie du voyage. Donc, il nous emmène à la gare routière le matin, on trouve un bus et puis il nous met dedans, il nous dit, bon ben voilà, le chauffeur vous arrêtera au bout. Donc on monte, on est dans le bus, on s'est mis tout derrière parce qu'il y avait les cinq places disponibles, sans amortisseur, donc on a fait un tape-fesse, mais la route était défoncée. Les enfants... hurler et rire pendant tout le voyage, parce que évidemment, c'est très rigolo de se faire un peu de balançoire pendant 5 heures.

  • Speaker #0

    Pour les enfants, oui, peut-être.

  • Speaker #1

    Pour rigoler un peu moins, mais bon, c'est pas grave. Et au bout de 5 heures, effectivement, le chauffeur, au milieu d'une bretelle d'autoroute, nous dit Vous descendez là Et là, il y a un monsieur du bus qui descend aussi, qui ne parlait pas anglais, mais qui nous dit Vous inquiétez pas, je vous emmène à l'arrêt du prochain bus Et du coup, il nous emmène, donc on passe un truc, on marche un peu au milieu de nulle part. et on arrive à un endroit et il nous dit c'est là le bus va arriver ok donc on attend et au bout de 10 minutes il y a effectivement un bus qui arrive il nous dit on prend celui-là et le bus nous emmène mais à 20 minutes de là dans une ville qui n'est pas Mahab et là le monsieur qui nous a emmené avec nous nous dit et bien en fait d'ici vous prenez un bus pour Mahab ah c'était pas prévu ça non et là on a attendu une heure alors déjà il a fallu qu'on trouve quel était le bus qui allait à Mahab et je pense que Brice et Restal avec les enfants et les bagages, je pense que j'ai parlé à dix personnes pour trouver l'endroit où il y avait des bus qui partaient à Mahab. Et finalement, on l'a trouvé. Et on est monté dans le bus. Et là, on était tous contents. On s'est dit, ça va, c'est hyper facile. Et en fait, on voyait que le bus ne partait pas. Il ne partait pas, il ne partait pas, il ne partait pas. Et puis, je demande à quelqu'un, mais il va partir quand le bus ? Et là, la personne me dit, il part, je ne sais plus à quelle heure. Et je regarde la montre, c'était une heure plus tard. Donc, du coup, on est dans ce bus non climatisé au milieu de cette gare routière. Et là, j'ai annoncé à tout le monde qu'il allait falloir attendre une heure que le bus parte. OK, bon, très bien. Et au début, c'était chouette parce que le bus était vide. On avait pris nos aises. Et puis, en fait, le bus se remplit, se remplit, se remplit, se remplit. Et là, le bus ne s'arrête pas de se remplir. C'est-à-dire qu'en fait, on était assis à quatre sur une banquette et qu'il y avait encore quelqu'un qui venait s'asseoir avec nous. Là, il a quand même fallu faire preuve d'inventivité pour que les enfants gardent leur patience parce que c'était un peu difficile. Mais ce n'est pas grave, on l'a fait. Et on est arrivés donc de nuit. Je pense que le trajet a duré au moins en tout dix heures. On est arrivés deux nuits à Mahabalipura, Mabz, mais on est arrivés et finalement, on a passé nos quatre derniers jours à Mabz.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il y a de particulier là-bas ? À quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    C'est aussi une station de bavière, mais vraiment dans le sens très indien du terme. C'est-à-dire que là, on est allés à la plage et en fait, on n'a pas mis leur taille dans l'eau parce que pour le coup, c'est vraiment très très sale. Il y avait vraiment des déchets partout. Ça, c'est vraiment pas propre, la plage. donc ça ne nous a vraiment pas du tout donné envie de se baigner ou même de rester à la plage. Donc quand même moins agréable de ce point de vue-là. Mais en fait, on vient surtout à Mahab pour les... Pareil, j'allais dire les temples, mais en fait c'est les sites archéologiques. Et c'est au patrimoine mondial de l'UNESCO. Mahab, c'est extraordinaire quand on est présent sur place, parce que déjà la lumière est très particulière. Il faut mieux aller au lever ou au coucher du soleil. Et en fait, il faut avoir en tête que la civilisation dont le nom vient juste de m'échapper. mais qui était présente à Mahab à l'époque, c'est la civilisation qui ensuite est partie à Bali et au Cambodge et bien sûr ailleurs, mais en fait c'est la même civilisation qui a construit encore et qui a construit les temples à Bali, etc. Et en fait là, moi qui est Brice aussi on adore l'histoire, tu te trouves là quand je dis que c'est archéologique, il y a des constructions qui datent d'avant le 5ème siècle et qui sont encore quand même en très bon état Et en fait, nous, on n'est jamais allés à Angkor. Ça fait partie des rêves et de nos espoirs d'aller à Angkor. Mais pour le coup, on avait l'impression, des images qu'on avait vues d'Angkor, de retrouver un peu, un petit peu, de ce qu'on peut y voir. C'est quand même très différent, mais il y avait de ça. Et donc, faire ces visites-là, il y a un petit côté magique, je pense, quand on aime l'histoire. Et puis surtout, c'est très paisible, c'est très calme, c'est très vert. C'est vraiment une balade. avec de la roche, tu sais, un peu des roches aplaties. Les enfants peuvent courir un peu partout, en toute liberté, avec les singes et tout. Donc, c'était quand même très agréable. Et puis là, c'est pareil, mais c'est aussi notre façon de voyager. On a passé quatre jours, on peut passer deux jours à Mab. C'est-à-dire que nous, on a flammé, on a été voir un peu le village, on a été visiter un peu les boutiques de souvenirs. Et puis, on a pris, pour le coup, un petit hôtel avec une piscine. Et donc, on a passé aussi un peu de temps autour de la piscine à se reposer, à ce que les enfants... il faut jouer, etc.

  • Speaker #0

    Et comme tu ne pouvais pas aller à la plage, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Et c'est pas mal d'avoir la piscine. Et pour le coup, si je retourne à Mahab, je prendrais ce petit hôtel qui s'appelle l'Hôtel Mahab, qui est un peu surannée, tu vois. Ça fait un peu l'hôtel des années 70, qui a quand même été rénové, mais tu vois, qui est quand même un peu sur le déclin, avec son petit immeuble à quatre étages, sa piscine plantée au milieu, le petit déjeuner en buffet au bord de la piscine. Franchement, c'est hyper agréable. Et c'est au cœur de l'animation. On était à 100 mètres de l'entrée des temples et tout, c'est top. Donc c'était notre dernière étape. Honnêtement, on peut vraiment passer moins de temps que ce qu'on a fait à Mabz. On a passé 4 jours, on peut y passer 2 jours, 3 jours si on veut prendre son temps. 4 jours, on était un peu... on était large, quoi.

  • Speaker #0

    Mais vous aviez envie de faire une pause.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, au tout début, on s'était dit qu'on s'arrêterait peut-être à Pondichéry, qui est à 1h30 de Mabz, donc c'est pas très très loin. Mais en fait, oh non, quoi, flemme.

  • Speaker #0

    Vous avez le droit aussi d'avoir la flemme et de rester un peu plus longtemps que ce que ça aurait pu mériter, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, mais tant que vous y trouvez votre compte.

  • Speaker #1

    Oui, moi je considère qu'il y a toujours le temps qu'il faut pour visiter ce qu'on a envie de visiter à un endroit. Et puis le plus important, c'est quand même le temps qu'on a envie d'y passer, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. C'est-à-dire qu'on n'a peut-être pas trop envie de voir quelque part. Et à l'inverse, parfois, on a juste envie de ne rien faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est bien aussi. waouh quel voyage tellement contrasté et avec tellement de choses différentes avec des endroits que personne connaît j'adore franchement c'était extraordinaire L'Inde, c'est une aventure en soi, mais c'est bien de savoir qu'il y a des endroits en Inde où tu peux aller peut-être plus apaisé dans ton état d'esprit que d'avoir un peu peur. Parce que c'est ça, on ne va pas en Inde parce qu'on a peur de ce qu'on va y voir.

  • Speaker #1

    Oui, et là, effectivement, il faut le dire. Moi, je conseillerais à tous les voyageurs qui n'ont jamais mis le pied en Inde de commencer par le Kerala et ou le Tamil Nadu. Parce que pour le coup, ce côté, il faut être prêt. Mais nous, on ne l'a pas du tout ressenti. C'est-à-dire que c'est un voyage comme un autre, dans un pays extrêmement accueillant, dans lequel on n'a pas été à aucun moment oppressé par quoi que ce soit. On n'a pas vu des choses qu'on peut entendre très difficiles sur le rapport à la mort, même de côtoyer des personnes qui sont vraiment dans une très grande précarité. On n'a pas vu ça. On a vu voir une ou deux personnes en difficulté, mais si tu veux, j'habite en région parisienne, je les vois aussi à Paris. On a vraiment eu un coup de cœur absolu pour ces deux étapes. états-là, qui sont très paisibles, qui ne ressemblent pas du tout à l'Inde qu'on imagine, et dans lesquels il est extrêmement facile de voyager. Extrêmement facile, je mets des guillemets ou des beaux-molles, c'est-à-dire que, tu l'as entendu, les temps de transport peuvent être longs, le voyage en lui-même, d'un point à un autre, fait partie du voyage et est un périple en soi, mais c'est facile au sens où il y a toujours une solution. Il y a toujours une solution, c'est pas cher, donc en fait, même si la solution extrême c'est de prendre une voiture avec un chauffeur, ok, très bien, on va le faire et ça ne va pas nous coûter un bras et mettre en péril le voyage. Et la nourriture, nous, on a adoré. Et ça ne coûte vraiment pas cher du tout. Donc, on s'est fait plaisir. Non, vraiment, c'est extraordinaire comme voyage. Il fait beau, les gens sont gentils. L'atmosphère n'est pas étouffante à l'époque où on y était, c'est-à-dire au mois de février. Vraiment, c'est le voyage rêvé.

  • Speaker #0

    Tu l'as donné tout à l'heure ton coup de cœur, mais pour les autres, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'est un coup de cœur familial. donc non chez l'Algarie chez Lalu et Thomas c'est le Green Palm

  • Speaker #0

    House les enfants nous demandent d'y retourner ah bah comme ça c'est clair il n'y a pas de meilleure preuve que c'était bien et ben on va passer au guide pratique parce que si nos auditeurs et auditrices ont envie de découvrir ces deux destinations il faut savoir comment on fait alors combien d'heures d'avion quel décalage ?

  • Speaker #1

    nous on a réussi à avoir un vol direct ce qui à mon avis est un gros plus Et pour l'écologie, même si je sais que les voyages en avion ne sont pas écologiques, mais un voyage en direct est quand même mieux qu'un voyage avec escale. Et également pour la fatigue. Donc c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Après, ça dépend de la ville de destination, évidemment, mais c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Et moi, ce que j'apprécie sur l'Inde, c'est que c'est peu, entre guillemets, 4h30 de décalage.

  • Speaker #0

    Et entre Bangalore et Cochin ?

  • Speaker #1

    Il y a eu un vol, je crois qu'il a duré une heure, quelque chose comme ça. Et l'avantage de l'Inde ? C'est qu'en fait, il y a un réseau intérieur en termes d'avions, tout comme le train d'ailleurs, qui est hyper simple. Il y a beaucoup, beaucoup de vols. C'est très facile. Et surtout, les vols intérieurs sont très peu chers.

  • Speaker #0

    Et le train aussi.

  • Speaker #1

    Et le train, alors là, je n'en parle même pas. Là, pour le coup, on avait quand même pris un vol de Bangalore à Cochin parce qu'en train, c'était vraiment compliqué et très long. Mais notamment, les trains de nuit en Inde, on peut très bien décider de prendre un train de 20 heures si on ne veut pas reprendre l'avion. Et ça se passe très bien. Et il y a des trains couchettes très bien, des vrais trains couchettes, notamment les premières classes ou les deuxièmes places, qui sont extrêmement confortables.

  • Speaker #0

    Quelles sont les formalités pour aller là-bas ?

  • Speaker #1

    Il y a un visa, il ne faut pas l'oublier. Il y a un visa pour entrer en Inde. Alors, il n'y a pas un délai très, très long d'obtention et tout se fait en ligne assez facilement. Nous, on a reçu nos visas en 48 heures, mais il ne faut quand même pas oublier de le faire avant le départ.

  • Speaker #0

    Si on ne peut pas le faire sur place en arrivant, c'est problématique. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ça peut être un peu compliqué sur place en arrivant, donc il faut quand même mieux l'avoir fait avant. Mais c'est facile parce que tout est en ligne, les documents demandés sont très simples et c'est 48 heures de délai. Et c'est 25 dollars par personne.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Alors là-dessus, on n'est pas bon parce que nous, on fait tous les vaccins que notre pédiatre, notamment pour les enfants, nous conseille, mais de façon générale pour les voyages. Donc tous les vaccins déjà obligatoires en France. Et puis l'hépatite, je crois que c'est l'hépatite A qui est conseillée en plus pour les voyageurs. et on ne fait pas d'autres choses. On ne prend jamais d'autres traitements ou quoi d'autre. C'est un choix.

  • Speaker #0

    Pour prévenir ce qui peut arriver sur place, est-ce que vous aviez des conseils particuliers de votre médecin ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais après, c'est comme dans tous les pays sur lesquels on n'est pas très sûr, par exemple, de la qualité de l'eau potable. Donc, on part toujours avec... Nous, on a toujours... Stérypène, là, c'est pour filtrer l'eau. On met systématiquement. Et quand on prend de l'eau... On ne boit jamais d'eau du robinet, on évite les cruvités. Enfin voilà, mais c'est des choses qui sont malades en Inde comme dans beaucoup, beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas oublier quand on va au Kerala et au Tamil Nadu ?

  • Speaker #1

    De profiter. C'est un peu une réponse bête, mais... partout dans le monde, y compris au Kerala et au Zaghi Nadu, on trouve de tout. Donc au fait, si on a oublié quelque chose d'important, on va le trouver si on le cherche. Donc moi, je suis très détendue par rapport à ça. Et en fait, je considère que tout se trouve. Donc il n'y a rien d'indispensable.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que tu avais apporté, mais je n'ai pas l'impression, qui n'a absolument servi à rien ?

  • Speaker #1

    Il y a toujours des choses qu'on prend et qui ne servent à rien. On a beau se raisonner, on prend toujours trop de vêtements, parce qu'on finit toujours par mettre les mêmes. Et puis, bien sûr, notre trousse à pharmacie, bien heureusement, je trouve du bois, qui est toujours quand même bien garni, malgré le fait qu'on le trouve de tout partout. On part quand même toujours avec notre propre trousse à pharmacie. Elle est rentrée dans le sac et sortie quand on est rentré à la maison, sans avoir été ouverte, mais tant mieux.

  • Speaker #0

    L'activité à faire absolument avec les enfants ? Il y en a plusieurs, je pense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça le truc, c'est que c'est difficile, et puis ça dépend des envies de chacun. L'activité à faire absolument... au Tamil Nadu, c'est d'aller à la rencontre des artisans. C'est vraiment un état d'art et de culture et donc d'artisanat aussi. Et on fait des choses et on voit des choses qui existent peu aujourd'hui encore. Donc les carreaux de ciment faits à la main, les tailleurs de bronze, c'est quand même des choses extraordinaires pour les enfants.

  • Speaker #0

    Côté sécurité, il y a eu un sujet ou pas ?

  • Speaker #1

    Zéro. Après, on n'est pas à l'abri d'avoir un train qui a un accident, on n'est pas à l'abri d'avoir un accident de la route. comme partout. Pour être tout à fait franche entre Kumbha Konan et Tangent, sur la route, quand je voyais la façon dont notre chauffeur conduisait mais surtout dont les autres conduisaient, à un moment donné dans la voiture, j'ai crié. Tout le monde a rigolé, mais moi j'ai eu peur. Parce que c'est... Voilà, ils doublent la... C'est n'importe quoi. Mais bon, c'est pas spécifique à l'Inde. Je pense que c'est vrai dans malheureusement encore beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit, c'est votre coup de cœur. Je leur pose quand même votre hébergement préféré.

  • Speaker #1

    C'est Namkari.

  • Speaker #0

    chez l'allié Thomas je t'ai pas relancé sur la gastronomie parce que je savais que je t'en parlerais plus tard mais qu'est-ce qu'on mange en Inde ?

  • Speaker #1

    on mange épicé du coup j'arrête de faire la question non ça ça a été peut-être s'il y a un point qu'il faut avoir en tête et qui est le plus difficile c'est celui-là c'est que quand même la nourriture est très très épicée ça peut être difficile pour nous ça a été difficile pour nous et pour les enfants par contre ce qu'on mange on mange très végétarien il y a très très peu de viande contrairement à ce qu'on peut croire au Kerala on mange du bœuf parce que le Kerala est un état catholique principalement donc on mange du bœuf au Kerala et sinon on mange en termes de viande quasiment que du poulet donc il ne faut vraiment pas être carnivore parce qu'on peut être en manque mais nous qui sommes plutôt flexitariens disons que ça nous a très bien convenu et surtout c'est extrêmement savoureux la gastronomie indienne au-delà du fait que c'est épicé c'est extrêmement varié il y a de tout on a goûté des saveurs qui nous étaient complètement inconnues. On a découvert beaucoup de choses. Et puis, il y a des choses qui sont quand même assez ludiques et qui plaisent aux enfants notamment. Et c'est le cas notamment en Inde du Sud, il y a les Ausha. C'est des espèces de crêpes très fines, beaucoup plus croutillantes que nos crêpes françaises, mais fines, tu vois, comme ce qu'on peut trouver en France. Dedans, on peut mettre plusieurs choses, soit des différentes sauces, ils aiment beaucoup faire ça. Soit, il y en a un que les enfants aimaient beaucoup, c'est le masala dosa. qui peut être plus ou moins épicé. C'est comme une forme de ragoût de légumes. Donc des légumes vraiment mijotés, carottes, pommes de terre, avec des épices. Et puis des légumes verts, parfois un peu de haricots, des choses comme ça, qui sont enroulés et fonctionnent dans la crêpe. Et ça, ça fait un repas absolument génial, notamment pour les enfants. Et puis tu sais, c'est présenté sur des feuilles de bananier. Parfois le dosa, quand il n'est pas fourré, il est présenté en cône. Les enfants adorent ça. Et moi, j'adore le dosa dans le goût aussi. C'est très simple à manger. Pour le coup, ce n'est pas épicé. Ça dépend de ce que tu mets dedans. Souvent, les massalats dosa, quand tu demandes de ne pas les épicer, les restaurants le font. Donc, pour les enfants, c'est vraiment idéal. Et puis après, tu trouves les thalys. Donc, les thalys, c'est le repas du midi qui coûte, mais je n'ose même pas dire combien ça coûte, c'est moins d'un euro. Et c'est à volonté. Et en fait, c'est une espèce d'assiette avec plein de petits plats différents. Il y a aussi beaucoup de yaourt au concombre. Puis tu vois plusieurs petits, mais comme on trouve en fait dans nos restaurants indiens, sauf que c'est vraiment indien, donc pas mis à nos goûts. Donc le thali, là, c'est vraiment ces assiettes où tu retrouves tout, avec plein de petites portions de différentes choses que tu peux avoir avant. Tu as toujours du riz, et ça, ça coûte moins d'un euro l'assiette, c'est que le midi. Donc ça, c'est vraiment l'idéal pour déjeuner. Je pourrais te citer plein de choses, mais moi, j'ai adoré, par exemple, ils font un plat, c'est le piz masala. il y a beaucoup de trucs masala quand même et donc le piz c'est les petits pois mais c'est extraordinaire on a goûté des choses on a eu des surprises tous les jours en Inde quand on a déjeuné on a fait parfois on prenait au dîner on a pris l'établi parfois on a fait d'autres choix et à chaque fois c'était des belles surprises et puis il y a quand même toujours l'option du riz sauté qui lui n'est jamais épicé, ou des nouilles sautées, qui lui n'est jamais vraiment épicé, et qui est toujours la solution. Honnêtement, les enfants en ont beaucoup mangé, parce que c'est la solution de sécurité. Là, tu sais que ça va passer.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, tu le trouves quand même tout le temps.

  • Speaker #0

    Et puis après, dans les lieux un peu plus touristiques, notamment comme Varkala, tu trouves la pizzeria de la station Bandeir, le petit restaurant un peu classique où tu trouves de tout. Tu prends ton assiette de frites et puis ton escalope de poulet. Tu trouves quand même des choses qui te ramènent à des éléments plus connus et qui peuvent être réconfortants.

  • Speaker #1

    Côté budget, on s'entend à quoi ?

  • Speaker #0

    Rien, dans le sens que ça ne coûte vraiment pas cher. Non, mais nous, c'est ça aussi qui nous a beaucoup séduit, parce qu'on voyage beaucoup, donc on fait même beaucoup attention à notre budget. Non seulement les billets d'avion pour l'Inde par rapport à toutes les autres destinations sont très peu chers encore aujourd'hui. Et en plus, sur place, on a dépensé de l'ordre de 60-65 euros par jour à 5.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    C'est peu.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, voilà, avec ce que je t'ai raconté. Oui, bien sûr. À Madurai, on a pris notre petit hôtel à 15 euros la nuit. On n'a pas fait de folie sur le Chétinade alors qu'on aurait peut-être pu ou dû y réfléchir. Le petit hôtel à Mad, dont je parlais, on payait 40 euros la nuit, petit déjeuner. compris à 5, vraiment très correct tu vois on a eu le goût standing la nourriture je l'ai dit ça coûte rien les visites des temples sont gratuites ou coûte le prix du vestiaire rien, tous les artisans évidemment t'accueillent gratuitement alors après on leur donnait toujours quelque chose évidemment mais le train coûte rien le bus coûte rien,

  • Speaker #1

    enfin vraiment il n'y a rien qui coûte cher quoi c'est le billet d'avion le plus cher et il reste accessible par rapport à tellement d'autres destinations...

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Mes petites questions de fin que j'aime bien, tu en as raconté pendant le voyage, mais si on sort de celui-là, est-ce que tu as une autre anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages ou de vos voyages et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #0

    Il y en a toujours, oui. Je pense que la plus marquante et celle dont d'ailleurs on reparle encore aujourd'hui, c'est en Colombie, quand j'ai eu un vrai problème avec la police colombienne dans une gare routière où j'ai failli quand même finir. avec les menottes. Ça, je pense qu'il s'est vraiment bien passé.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait, on était dans la gare routière et puis Brice était parti avec deux des enfants pour aller aux toilettes. Et moi, j'étais restée avec une de nos filles, avec les bagages. Et en fait, tout à coup, elle m'a dit Je veux rejoindre papa. Sauf qu'en fait, on n'était pas à la porte des toilettes du tout et qu'il fallait traverser un bout du hall et que je lui ai dit non. En fait, tu restes avec moi maintenant, tu ne pars pas toute seule. Elle avait six ans, même pas. Et là, ma fille a du caractère. et donc elle ne m'a pas vraiment écoutée. Donc j'ai dû me fâcher, en fait, pour sa sécurité. Elle est commencée en fait à partir. Bien sûr, entre les bagages et ma fille, j'ai pris ma fille, donc j'ai laissé mes bagages en plein. J'ai couru la chercher, mais je l'ai ramenée un peu à bout de bras vers les bagages pour ne pas qu'on se fasse voler. Enfin, je veux dire, il n'est pas drôle. Elle vient de nous prendre les bagages, mais laisser ses bagages tout seul sans surveillance, ce n'est jamais une bonne idée nulle part. Donc du coup, je l'ai ramenée, mais je la tirais un peu parce qu'elle ne voulait pas, elle luttait. Et là, en fait, en Colombie, ils sont... très à cheval sur la maltraitance des enfants. On m'a accusée de maltraitance de ma fille parce qu'on s'est monté. Ça a été très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    Ça a duré deux heures de discussion avec la police colombienne dans le hall de cette gare routière. Ma fille s'est assise par terre. Elle a crié qu'elle ne voulait pas que je l'aie. Elle est quand même costaud aussi. Du coup, ça a forcément... ils ne comprenaient pas notre langue. Donc, en fait, ils ne comprenaient pas ce qu'on était en train de se dire. Bon, bref. Donc, ça a duré deux heures à discuter avec la police pour ne pas me faire embarquer au poste. Et ça a terminé. Heureusement, Brice, un moment m'a dit écoute, je crois qu'il faut que tu appelles l'ambassade. J'ai appelé l'ambassade et c'est l'ambassade qui a traité avec la police en direct au téléphone pour nous laisser partir.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Donc ça, je me serais bien passée, oui, je t'avoue.

  • Speaker #1

    Ah bah, j'entends bien. C'est pas commun.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non. C'est quand même pas drôle. Et du coup, moi, j'en avais profité à l'époque. sur notre compte Insta. À la fois parce que je crois que c'est important qu'on se redise qu'on est tous humains et que je pense qu'il n'y a pas un parent qui n'a pas eu à un moment donné un problème, tu vois, avec son enfant, etc. Et qu'en fait, parce qu'on voyage, il ne faut pas oublier qu'on est aussi fatigué. En plus, je sortais du Covid, je venais d'avoir le Covid en Colombie, donc j'étais en plus très fatiguée. Et du coup, c'est monté, j'ai perdu ma patience, donc je me suis énervée. Je crois que ça peut tous nous arriver et qu'il faut en avoir confiance aussi que tout n'est pas toujours rose en voyage. Et puis aussi, l'autre chose que j'avais beaucoup communiquée, c'est qu'en fait, il faut toujours, dans n'importe quel pays, avoir sous la main le numéro de l'ambassade. Parce que ce n'est pas dans la situation d'urgence qu'on le cherche. Et là, nous, c'est ce qu'on a fait, parce qu'en fait, on ne l'avait pas, évidemment. Donc, on l'a cherché dans la situation d'urgence, mais en fait, tu te rends compte que quand tu commences à chercher, ce n'est pas si évident que ça. Donc, on l'a trouvé, mais on aurait pu aussi ne pas le trouver. Donc, maintenant, on a toujours le numéro de l'ambassade dans notre téléphone, chacun, pour pouvoir appeler très rapidement, parce que là, c'était ça, mais ça peut être autre chose, en fait. Et puis surtout, s'assurer sur le fait qu'on a de la chance d'avoir des ambassades qui répondent présents et qui nous protègent, parce qu'ils ont quand même très bien géré la situation.

  • Speaker #1

    C'est un très bon conseil. Effectivement, moi non plus, je n'ai pas le numéro de l'ambassade quand je pars en vacances, mais je pense que je vais y penser maintenant. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #0

    D'après toi ?

  • Speaker #1

    J'aurais presque envie de te dire l'Inde, mais non, ça ne doit pas être ça.

  • Speaker #0

    Bien si. Ah là là,

  • Speaker #1

    je suis trop forte.

  • Speaker #0

    Alors entre temps, on était au Mozambique et en Afrique du Sud cet été. Et notre prochain voyage, c'est le mois de février et on repart en Inde.

  • Speaker #1

    Wow ! Et vous allez où cette fois ?

  • Speaker #0

    On a décidé de découvrir l'Inde en partant du coup du sud et en remontant. Et donc on remonte un peu plus au nord, mais toujours vraiment dans la partie sud de l'Inde. Et cette fois-ci, on atterrit à Mumbai et on va partir vers le sud, du coup au sud de Mumbai, pour découvrir quelques autres endroits d'autres états indiens.

  • Speaker #1

    Wow ! On va suivre ça. Et pour quelqu'un qui disait l'Inde, jamais. Voilà, c'est ça. Comme quoi, quand on y va, quand on y goûte, on y retourne.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, on verra. Peut-être qu'on va découvrir d'autres choses. Peut-être que ça va moins nous plaire. Mais en tout cas, on est partis d'un dans dix ans qu'on allait revenir. Honnêtement, sincèrement, c'est la première fois dans notre vie qu'on repart un an après dans le même pays. Après, on ne va pas aller au même endroit, voir les mêmes choses dans des temps plus sagrants pays. Mais quand même, c'est qu'il y a quand même quelque chose qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #0

    Je crois que je t'en ai déjà parlé la dernière fois et je ne crois pas l'avoir entendu ou alors je l'ai raté auquel cas. Oups ! Mais l'Antarctique.

  • Speaker #1

    Non ! Qui est allé en Antarctique ? Il est temps de le dire !

  • Speaker #0

    C'est notre rêve. Donc j'aimerais bien l'entendre parce que c'est effectivement notre rêve. Et j'avais adoré d'ailleurs l'épisode de Gaëlle sur Nusfad Bard.

  • Speaker #1

    Quel endroit incroyable ! Il faut juste porter une arme si tu dépasses la limite et ne pas te retrouver devant un ours. Mais à part ça !

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Dernière question, si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #0

    Sur notre compte Insta qui s'appelle AucunTuc.

  • Speaker #1

    Tu mettrais tout ça, encore une fois, dans les notes de l'épisode, évidemment. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup, Alice, pour ce chouette carnet de voyage au Kerala et aux familles de Nadu.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi Stéphanie, merci pour ton accueil.

  • Speaker #1

    Et à bientôt, on fera la suite de l'Inde. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    si tu veux, on remonte l'Inde ensemble.

  • Speaker #1

    C'est ça, à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite, au revoir.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si vous souhaitez écouter d'autres voyages, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. Et tout ça, gratuitement. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants,

  • Speaker #1

    c'est trop compliqué.

  • Speaker #2

    Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

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Description

Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en famille en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81.


Cette fois, je retrouve Alice pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud l’année dernière avec Brice, son mari et leurs 3 enfants, Ambre et Ethel, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans.


Ils ont commencé par le Kerala, où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d’une école. Puis, ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chettinad, les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des kolams.


Si vous aimez les voyages empreints de moments de vie aussi inattendus qu’indélébiles, vous allez adorer cet épisode.


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Idée, écriture et hôte : Stéphanie Cordier

Montage : Les Belles Fréquences
Musique : Luk & Jo



🙋‍♀️ Vous avez 30s ?


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois, avec des invités au top, évidemment. Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81. Cette fois, je la retrouve pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud avec Brice, son mari et leurs trois enfants, Ambré et Telle, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans. Ils ont commencé par le Kerala où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d'une école. Puis ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chétinade. Les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des calames. Si vous aimez les voyages emprunts de moments de vie aussi inattendus qu'un délégile, vous allez adorer cet épisode. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage d'Alice au Kerala et au Tamil Nadu. Hello Alice !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien, merci.

  • Speaker #0

    On s'est déjà entretenues toutes les deux. Tu nous as déjà raconté ton merveilleux passage, parce que c'était un voyage beaucoup plus long. C'était au cours de ton tour du monde, mais on avait vraiment axé sur la Patagonie. J'en ai encore des souvenirs. C'est aussi sur ma liste, mais comme beaucoup des voyages que j'entends ici. Mais la Patagonie, truc de dingue. Ce n'est pas pour cette partie du monde qu'on se retrouve aujourd'hui. Mais avant de partir, parce que je fais un teasing de la mort, comme d'habitude, est-ce que tu peux rappeler à ceux qui n'ont pas écouté ces épisodes sur la Patagonie. Qui tu es ? Quelle est ta famille ? Et surtout, quelle voyageuse tu es ? Et quel voyageur vous êtes finalement tous ensemble ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Donc, moi, je suis Alice et avec Brice, qui du coup, mon mari est amoureux depuis presque 20 ans maintenant. On a trois enfants, Ambre et Eitel, qui sont jumelles et qui ont huit ans et Robin qui a cinq ans. Et effectivement, en 2021, donc en 2021, pleine période de Covid, on est partis pour un grand voyage d'un an. Mais c'était loin d'être notre premier voyage en famille puisqu'on a démarré dès que nos filles avaient six mois, on les a emmenées par Nons et par Vaud. On était déjà des voyageurs à deux. On ne s'est jamais arrêtés avec les enfants et je trouve d'ailleurs que le voyage avec les enfants apporte quelque chose de beaucoup plus profond et de beaucoup plus fort au voyage. Donc pour répondre à ta question, J'aurais presque envie de dire que nous sommes des voyageurs boulimiques.

  • Speaker #0

    Vous êtes en voyage et vous pensez déjà à celui d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Quelle organisation ! Je suis incapable de faire ça. Eh bien, écoute, partons en voyage avec toi cette fois-ci. On va en Inde et plus précisément au Kerala et dans un autre endroit que je connais encore moins, mais même le nom, je ne le connaissais pas. Est-ce que tu peux nous dire où ça se trouve exactement ?

  • Speaker #1

    On est partis l'année dernière, effectivement, en voyage en Inde du Sud. Donc l'Inde du Sud, en l'occurrence le Kerala, et le deuxième état, le Tamil Nadu. Ce sont les deux états qui forment vraiment la pointe de l'Inde. Donc le Kerala sur la pointe ouest et le Tamil Nadu sur la pointe est, donc juste à côté du Sri Lanka.

  • Speaker #0

    Comment tu as trouvé, slash, voulu en savoir plus sur cette destination ? Tu connaissais déjà ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que j'avais dû entendre ou voir. peut-être sur les réseaux sociaux, au moins un post passé sur le Keraga, justement d'une famille qui était elle-même en long voyage. Et ça m'avait interpellée, mais sans vraiment retenir tout à fait mon attention, parce que j'ai toujours dit que je ne mettrais jamais les pieds en Inde. C'était passé sur moi un peu comme ça, mais ça avait quand même dû rester dans un coin de ma tête inconsciemment. Donc c'est comme ça que j'ai connu le Kerala. Et en fait, ce voyage, c'est un voyage qui s'est décidé, mais vraiment en toute dernière minute. On a pris nos billets d'avion moins de trois semaines avant de partir. Parce que c'était un changement de plan total. En fait, on était censés partir pour quatre mois en voyage à ce moment-là. Brice a eu un petit souci de santé, il s'est cassé la cheville.

  • Speaker #0

    Pas pratique.

  • Speaker #1

    Au top de partir avec un plâtre, c'est vraiment pas l'idéal. Donc on a dû revoir nos plans et puis finalement ne partir qu'un mois, ce qui est déjà pas mal du tout. Et en plus, on a attendu vraiment le dernier moment pour savoir s'il pouvait partir justement par rapport à sa jambe, à sa rééducation, etc. Donc c'est pour ça qu'on a décidé au tout dernier moment. Et en fait, là, pour être tout à fait franc, le juge de paix, c'était le prix des billets d'avion. Parce que quand on est cinq, et on le sait tous, tous les voyageurs le savent, post-Covid, les prix des billets d'avion se sont complètement envolés. Enfin, post-Covid, crise en Ukraine, etc. On avait vraiment le premier critère de choix, c'était le prix du billet d'avion. On voulait plutôt aller en Asie, parce que ça fait un moment qu'on n'était pas allés en Asie, mais plutôt en Asie du Sud-Est. Et en fait, si les billets, on était à plus de 7000 euros, c'était vraiment pas jouable. pour nous cinq. Et puis du coup, je faisais sur SkyScanner le tour du monde des billets d'avion et à un moment donné, je mets quand même l'Inde et là, je vois des billets aller-retour en direct avec Air France pour Bangalore qui est du coup une ville du sud de l'Inde vraiment à un prix correct. Et donc, je dis à Brice, on va en Inde. Elle me dit qu'on va en Inde. Et donc là, je me suis dit qu'est-ce qu'on peut faire depuis Bangalore et revenu à mon esprit, je pense effectivement ce poste que j'avais dû voir mais je crois c'est en clôturant le plus difficulté. sur le Kerala et puis voilà, c'était parti.

  • Speaker #0

    Combien de temps vous êtes restée ? Combien de temps tu avais prévu en tout cas d'y rester ?

  • Speaker #1

    On est restée en Inde pendant un gros mois.

  • Speaker #0

    Il restait peu de temps, on le disait tout à l'heure, tu as plutôt tendance à organiser tes voyages alors que tu n'es même pas rentrée. Comment tu as organisé celui-là ?

  • Speaker #1

    On a pris le week-end avec Brice en se disant qu'est-ce qu'on a envie de faire, où on a envie d'aller, quels sont les endroits qui nous donnent envie en allant un peu regarder à droite, à gauche. Et puis on s'est fait un itinéraire. En réalité, et depuis notamment le grand voyage qu'on a fait, je déteste faire des itinéraires parce que je trouve que c'est beaucoup mieux de choisir au fil de l'eau ce qu'on a envie de faire, de prendre le pouls sur place, etc. Mais je trouve aussi que sur des voyages d'un mois, c'est quand même mieux d'avoir un squelette. Donc j'ai dit, allez, on va faire un squelette. Et donc on s'est fait un itinéraire et j'ai commencé à aller regarder un petit peu des idées de logement. J'en ai même réservé quelques-uns d'ailleurs. Et puis on est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute... Allons-y, c'est le moment. Est-ce que tu peux déjà nous donner ton itinéraire sans rentrer dans les détails, mais juste pour qu'on ait une idée en suivant ce squelette ?

  • Speaker #1

    Notre itinéraire, c'était de démarrer par Fort Cochon, qui est vraiment une ville sur la côte ouest, très au sud. Et ensuite, d'aller dans les champs de thé du côté d'une petite ville qui s'appelle Mouna, Mouna peut-être. Et ensuite, de descendre un peu plus au sud dans le Kerala. dans ce qui s'appelle les Backwaters, en faisant un stop sur une petite île qui s'appelle Shenan Kari, puis de redescendre encore un peu plus au sud sur une autre île aussi des Backwaters qui s'appelle Munro Island, et enfin, pour le Kerala, de descendre encore un peu plus au sud sur une station balnéaire qui s'appelle Varkala, et qui est assez connue au Kerala. Voilà, au Kerala, j'entends.

  • Speaker #0

    Quand tu connais le Kerala. Et ensuite ?

  • Speaker #1

    On est repartis plutôt dans les terres en allant vers l'est. vers Madurai, qui est une ville très connue du Tamil Nadu, une ville importante en Inde. Et ensuite, vraiment dans la campagne du Tamil Nadu, en plein vraiment dans les terres, sur une région qui s'appelle le Chettinad. Puis, Mbaconan et Tanjore, qui est une ville très très connue, une ville d'art et d'histoire très très très connue en Inde, et très fréquentée par les Indiens. Et puis enfin, on a rejoint la côte, cette fois-ci, est de l'Inde, de l'autre côté, pas loin de Chennai. qui avant s'appelait Madras, Pondichéry aussi, qui ont été des comptoirs français, dans une ville qui est entre Madras et Pondichéry, qui s'appelle Mahabalipuram. Alors, il paraît qu'on l'appelle Mahab, pour faire plus simple.

  • Speaker #0

    C'est étonnant. Oui.

  • Speaker #1

    Et qui était un très beau point final de ce voyage.

  • Speaker #0

    On a parlé de comment tu as choisi le Kerala. Même moi qui ne connais pas du tout l'Inde, je sais à peu près où est le Kerala, mais le Tamil Nadu, pas du tout. Comment tu as choisi, trouvé cette continuation, ce suivi ? Je n'ai pas le mot là tout de suite.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un point, c'est que j'avais une ancienne collègue, il y a très très longtemps, qui était partie en expatriation à Chennai. Donc elle m'avait déjà parlé de Chennai et donc du Tamil Nadu. Donc ça c'est pareil, ça avait quand même dû rester quelque part dans mon inconscient. Après c'est simple, c'est que quand tu commences à faire des recherches, tu vois toujours le petit truc à côté, tu regardes un peu les itinéraires des personnes qui ont voyagé là. Et c'est vrai que le Tamil Nadu et le Kerala finalement se complètent très très bien. qu'on voit des choses extrêmement différentes. Le Kerala, pour moi, c'est vraiment la destination nature de l'Inde. Et le Tamil Nadu, c'est un état dans lequel il y a une ferveur religieuse très importante. Il y a énormément de temples, il y a énormément de vieux temples, qu'on a beaucoup moins au Kerala, parce que le Kerala est un état qui est aussi très catholique. C'est très spécifique en Inde. Donc on y voit l'Inde, mais pas l'Inde que chacun se représente. Alors que le Tamil Nadu correspond beaucoup plus à l'Inde hindouiste avec sa ferveur religieuse. Donc les deux se marient, je pense, très très bien dans un voyage.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, allons-y. Première étape, vous arrivez. C'est quoi vos premières impressions ? On a toujours inconsciemment des images de l'Inde. C'est pour ça qu'on n'y va pas aussi. On a un peu peur de ce qu'on va y trouver. C'est quoi votre première impression quand vous arrivez ?

  • Speaker #1

    On est arrivés à Ausha. On avait pris un vol qui nous emmenait jusqu'à Dangalore. Et de Dangalore, un vol interne pour aller à Ausha. Ausha, c'était aussi un ancien comptoir. Il y a la ville nouvelle qu'on n'a même pas visitée, qui a priori, en tout cas pour nous, présentait peu d'intérêt par rapport à ce qu'on cherche. Et puis il y a ce qu'on appelle Fort Cochin, qui est du coup l'ancien comptoir fortifié, finalement qui ressemble vraiment à des anciennes villes coloniales, très bas, avec des vieux bâtiments. Alors bien sûr, pour la plupart, ils sont décrépits, mais ce n'est pas l'Inde. En fait, moi, je me souviens avoir dit à Brice, mais en fait, je ne me sens pas du tout dans l'image que j'ai de l'Inde. Il faisait très chaud, on avait beaucoup d'humidité, mais c'est une petite ville qui vit beaucoup du tourisme, et qui est extrêmement calme. Ce qui m'a marquée, et qui est très en contraste avec l'image qu'on a de l'Inde, c'est le calme. On est arrivés dans une ville, et on s'est dit, il y avait beaucoup de petites ruelles piétonnes, il n'y a que des bâtiments qui sont très bas, il y a un petit port, une petite promenade le long de l'océan. Sincèrement, on s'est dit, waouh, mais qu'est-ce que c'est calme ! C'est la première chose qui nous est venue à l'esprit.

  • Speaker #0

    Et les enfants, après ce voyage un peu long, ils étaient comment ?

  • Speaker #1

    Les enfants, ils adorent voyager. L'avion, en plus, on essaye souvent de prendre des vols de nuit. Et on a de la chance parce qu'en fait, en vol de nuit, ils comprennent. Ils savent maintenant, ils sont habitués. Donc en fait, on leur promet qu'il y a le petit repas avec un petit dessin animé. Et ensuite, c'est dodo et ils dorment et ils se réveillent quand l'avion atterrit. Donc en fait, ils font leur nuit quasiment.

  • Speaker #0

    Comme une lettre à la poste. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ils adorent découvrir, donc ils courent partout, ils nous interrogent sur ce qu'ils voient, les panneaux, tout ça. Non, franchement, c'était aucun problème.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous faites une fois arrivé, une fois que vous avez visité cette première étape ?

  • Speaker #1

    On s'est baladé et puis on a été voir un spectacle qui est du théâtre traditionnel kéralé, puisque le Kérala, c'est un état qui a une puissance culturelle très forte. Donc il y a beaucoup de choses à voir au Kérala autour vraiment des arts et de la culture. donc on est allé voir un spectacle alors ça par contre ça n'a pas du tout plu aux enfants parce que c'est un spectacle qui est beaucoup dans le mime en fait et bon ça les a ennuyés c'est pas grave et donc on a fait principalement ça puis on s'est baladé, on s'est imprégné et après effectivement on est parti dans les terres du côté de Munard nous on aime beaucoup ça quand on voyage on aime beaucoup aller plutôt vers la nature, vers les promenades, les randonnées etc et donc le bonheur absolu Munard parce qu'en fait Il y a le côté, quand même, on s'est retrouvés presque sur une ville peut-être presque même plus agitée que Cochin, qui grouille, qui va un peu dans tous les sens, mais qui reste quand même petite, avec notamment beaucoup de tuktuk partout, quasiment tous faits en tuktuk. Alors nous, on adore le tuktuk. Ah,

  • Speaker #0

    mais oui !

  • Speaker #1

    Beaucoup de tuktuk un peu partout, ça grouille. Et puis, en fait, cette ville, elle est encaissée autour de montagnes qui sont des champs de thé. Donc, le paysage est absolument magnifique. Et puis, on a fait des balades. On a passé quand même 4 jours à Munard à faire que se balader en tuktuk ou à pied parce qu'on peut aller quand même loin. Donc on a pris par exemple une journée en tuktuk avec un monsieur qui nous a emmenés jusqu'à 40 km. On est aussi allés voir des éléphants sauvages parce qu'à Kerala, il y a beaucoup d'éléphants sauvages. Et en fait, il y a un endroit, notamment un spot où le soir, au coucher du soleil, c'est connu pour ça, ils viennent à un point d'eau pour se rafraîchir. Et donc, on a fait ça aussi. Donc, c'est aussi un bel exercice de patience parce qu'on est partis. En fait, ils arrivent, les éléphants, en gros, entre 16h et 18h30. Donc, il faut être là pour 15h30, 16h. C'est un bel exercice de patience, puisque dans notre cas, ils sont arrivés après le coucher du soleil. Donc en fait, on était là à un endroit, mais vraiment, il n'y a rien. Il y a une gargote, un plan d'eau, des gens comme nous, beaucoup, beaucoup d'Indiens, beaucoup, beaucoup d'Indiens quasiment, que des Indiens d'ailleurs, qui viennent pour voir les éléphants. Et donc, on est là, puis on attend. On a attendu deux heures et demie à jouer avec des pierres et tout. Et puis finalement, ils sont venus. Moi, j'aime beaucoup ça quand on montre aussi aux enfants que la nature ne nous attend pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu avais trouvé, j'allais dire cette activité, c'est pas une activité, mais le fait que tu pouvais voir ces éléphants à cet endroit-là ?

  • Speaker #1

    Je l'avais lu sur un blog.

  • Speaker #0

    Tu lui dis que les éléphants sont sauvages, donc personne ne les approche, on vient juste pour les observer.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr. Alors je pense que c'est un monsieur de la police indienne qui était là. À partir de 16h, on voit qu'il y a quelqu'un qui vient et qui contrôle le fait que toutes les personnes qui sont sur ce point d'eau restent derrière, il y a un mur. Et en fait, il faut rester derrière le mur. Et il contrôle, il demande à tout le monde de se déplacer. Et il contrôle que personne ne s'approche plus que ça.

  • Speaker #0

    Et là, jouer avec les pierres pendant deux heures et demie, ça l'a fait sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, jouer avec les pierres. Faire des petits jeux ensemble aussi, bien sûr. Mais on avait quand même prévu un petit jeu de cartes. Et non, non, ça va très bien, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trop bien. On fait quoi après ? Vous faites quoi après ?

  • Speaker #1

    Alors après, Minard, ce qui est intéressant aussi peut-être, c'est de te raconter les trajets. Parce qu'en Inde, ça fait partie vraiment du voyage. Et du coup, de Munard, pour aller à Chenamkari, on a pris un bus. En fait, il faut se dire qu'on a mis quasiment la journée, mais cette journée, elle fait partie du voyage. Mais comme dans beaucoup de pays, en fait, ça fait vraiment partie de la vie. Et donc, le bus s'arrête très régulièrement et on voit les gens monter, descendre. Et c'est blindé, évidemment. Et bien sûr, comme nous, on est là. Et puis avec nos trois enfants, les gens s'intéressent et viennent nous parler. Et donc, pour moi, ça fait... partie vraiment des souvenirs du voyage. Et puis, c'est toujours la même chose, c'est qu'il y a le plan et puis il y a comment ça se déroule. Donc, bien sûr, le bus ne s'arrête pas exactement là où on avait prévu. Bien sûr, quand on va voir un truc-tuc pour nous emmener au dernier point, parce que le bus ne nous emmène pas au dernier point, il y avait encore quand même 17 kilomètres pour prendre la petite île et qu'on lui dit qu'on veut aller à H&M Carrie, il nous regarde, mais je ne sais pas de quoi tu me parles. Et donc là, il faut appeler le monsieur chez qui on va à H&M Carrie, qui explique que... et on a dû quand même faire trois tuk-tuk avant qu'il y en ait un qui accepte de nous emmener. J'adore, moi, je trouve que ça fait vraiment partie du jeu. Et donc, on arrive effectivement, même à l'arrivée, en fait, on ne savait pas où aller parce que chez Namkari, c'est ce que j'avais dit tout à l'heure, c'est les backwaters. Donc, les backwaters, en fait, c'est vraiment un réseau de canaux qui s'étend depuis la ville de Halepé jusque dans vraiment les terres du Kerala et qui forment des îles, des îlots. Et ces îlots, il y en a des plus ou moins grands. Il n'y a pas de voiture, il y a quelques scooters, mais il n'y a aucune voiture sur ces îlots-là. Et c'est vraiment une vie très différente de celle qu'on connaît, puisque déjà, il n'y a aucune voiture. Et tout se fait dans un ferry. Donc, il y a trois lignes de ferry qui joignent les îles avec la grande ville d'Alepey. Et donc, nous, pour arriver sur notre petite île, le tuk-tuk ne pouvait pas non plus y aller. Donc, il nous a déposés sur une berge. Et puis, à partir de cette berge, le monsieur de la pension est venu nous chercher avec un petit bateau. et nous a emmenés. C'est déjà une aventure, on a l'impression d'arriver un peu au bout du monde. Et alors là, chez Namkari, je ne sais pas si c'est un peu la question, mais si j'ai un coup de cœur de voyage, c'est chez Namkari. Parce qu'on était en pension chez l'habitant, donc on habitait chez eux, on était en pension complète, donc voilà, ils nous faisaient les repas, on prenait les repas avec eux dans la maison familiale. Et puis là, on avait notre petit bungalow pour dormir. Et ce petit bungalow, il est sur les rizières. Donc, ils donnent sur la réserve, au milieu de nulle part, avec les oiseaux, avec les femmes qui viennent récolter le riz devant nous, avec les petits chemins qui passent dans les rivières et les enfants qui vont à l'école, qui étaient à dix minutes à pied de la maison où on était. Donc, nous, évidemment, avec les enfants, on est aussi allés à l'école. Et en fait, là, le temps n'a plus d'existence. C'est-à-dire qu'on était sur cette île, on a pris le ferry pour aller un petit peu ailleurs, sur les autres îles, une île un peu plus grande, justement. On est allé justement aussi voir une très grande école qui rassemble beaucoup d'îles. Et alors là, on a vécu un moment extraordinaire avec les enfants. Et puis, c'est des balades dans les cadeaux. Donc, on s'est baladé. Et là, c'est pareil. En fait, moi, ce que j'ai adoré, bon déjà, c'est ce temps qui n'existe plus. C'est justement toujours pareil, ce contraste avec ce que moi, j'attendais de l'Inde et ce que je m'imaginais de l'Inde. Et cet endroit, en fait, où il y a... Très peu d'habitants, il n'y a aucun bruit à part les oiseaux et tout est très paisible.

  • Speaker #0

    Même dans l'école ?

  • Speaker #1

    Sauf dans l'école. L'école, alors là, c'était ouf. C'était vraiment, vraiment très, très intense. Mais c'était en même temps une superbe expérience.

  • Speaker #0

    Vous y êtes allée de votre propre chef ou il y a quelque chose qui s'organise autour de l'école ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a rien qui s'organise. En tout cas, nous, on n'a pas eu connaissance. On est allé comme ça, en fait. On est allé sur l'île. Le débarcadère du ferry, il est devant l'école. Donc, on a vu qu'il y avait des enfants qui jouaient. Donc, on est allé les voir. Et puis là, il y a une enseignante ou quoi, mais qui est venue nous voir, qui nous a dit Vous voulez rentrer ? Vous voulez venir ? Donc, on est venus. Et puis, c'était la pause. Donc là, c'était les fusions. On n'est pas rentrés dans les salles de classe dont ils travaillaient. En plus, moi, je ne suis pas trop... pour ça, je trouve qu'on vient plutôt les déranger. On peut parler avec eux dans la cour de récré, c'est très bien, mais par contre, il y a le jardin d'enfants. Et du coup, le jardin d'enfants, eux, ils sont un peu en récréation. Plus freestyle. Et donc là, l'enseignante du jardin d'enfants nous a proposé de venir avec eux et de faire des jeux avec eux, donc c'était très chouette.

  • Speaker #0

    Ouais, moment fort. Et les enfants, la barrière de la langue, ça n'existe pas. En général, au bout de trois secondes, ils sont tous copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr. Ils jouent. Ils couraient partout.

  • Speaker #0

    D'où le contraste avec le reste de cet endroit qui est paisible.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    On passe à l'étape d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    on est descendu un peu plus bas dans les backwaters sur une île, pour le coup, dont on avait parlé parce qu'on connaissait quelqu'un qui était quasiment au Kerala en même temps que nous et qui était aussi passé par Monroe. Donc, on y est allé aussi, une île extrêmement paisible. Pour le coup, il y a des voitures parce que c'est quand même plus grand que chez l'Alkari. Mais vraiment, pareil, c'est la campagne. C'est vrai. La campagne est entourée d'eau partout. Et là, on a passé un petit peu moins de temps. On n'est resté que deux jours. On a aussi été accueillis dans une famille extraordinaire sur vraiment ce mode de pension qui existe beaucoup quand même en Inde, en tout cas au Kerala et au Tamil Nadu et qui nous, nous correspond très bien. Donc, c'est aussi pour ça, je pense, qu'on a beaucoup aimé ce voyage. Et là, on n'a rien fait. En fait, on n'a pas fait grand-chose pendant cette période-là. Donc, on n'a rien fait, pareil, à part se promener, faire des balades en bateau et profiter de ce calme absolu. Ça nous a fait aussi beaucoup de bien. Après, Munro, c'est moins un coup de cœur parce que je pense qu'on avait vécu une expérience encore plus intense à Chenamkari et que Munro est probablement un peu plus touristique aussi.

  • Speaker #0

    Forcément, c'est moins paisible peut-être. Mais au-delà de ça, est-ce que vous aviez le même type de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est quand même différent. Ça fait quand même plus gros village. Il n'y avait pas les réserves de la même façon qu'à Chenamkari. Mais par contre... tu es quand même beaucoup plus proche de l'océan. Et donc, du coup, c'est des plus grandes étendues. C'est-à-dire que l'isage, on va dire, côté eau, est plus impressionnant, est plus vaste et en même temps très paisible. Ce n'est pas du tout l'océan. Donc, c'est différent. Non, ce n'est pas le même paysage. C'est quand même différent.

  • Speaker #0

    Ces petites pensions, là, tu disais que d'autres voyageurs y étaient allés 15 jours avant. Ils vous ont donné l'info ou tu les as trouvées différemment ?

  • Speaker #1

    Ils m'avaient donné le nom de leur pension. Après, honnêtement, on les trouve quasiment toutes sur Booking. Tu tapes sur Booking, Monroe Island, tu trouves... En fait, il n'y a que des pensions, donc tu trouves plein de pensions. Parfait.

  • Speaker #0

    Les enfants, les promenades toute la journée, c'est vraiment quelque chose qu'ils apprécient aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des jours, honnêtement. Donc parfois, on essaye un peu de les convaincre. Ils n'ont pas très envie le matin, mais c'est vraiment notre façon de voyager. On ne se balade pas toute la journée, surtout sur un endroit comme Monroe. qui est quand même très petit. Donc en fait, on fait une balade en bateau de deux heures. Ça, ils adorent. Et puis après, on fait des jeux aussi à la pension. On profite du temps. Il y a les oiseaux. Il y avait le monsieur qui faisait sécher ses noix de coco. Donc on va le voir sécher ses noix de coco. Nous, on fait des jeux. Bien sûr, on avait sorti les enfants de l'école parce que c'était en février. Donc on faisait aussi un peu d'école.

  • Speaker #0

    Ils adorent ça d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, ils adorent. Et ça marche très bien. Donc là, on vit vraiment une vie paisible, mais on se promène. À Mouron, on a fait deux heures de bateau dans la journée et puis une heure et demie pour une promenade. Dans la promenade, on cherche aussi où est-ce qu'on va aller déjeuner, on s'arrête déjeuner. C'est très très calme.

  • Speaker #0

    On continue alors, on te suit.

  • Speaker #1

    Après, il y avait le spot balnéaire parce que quand même avec les enfants, il faut trouver toujours ce spot balnéaire ou un endroit avec piscine ou les deux. Ça fait quand même partie aussi de l'équilibre. Et donc, de Moudreau, nous voilà partis pour Varkala. Et cette fois-ci, c'est en train. on prend le train pour la première fois le train en Inde on a adoré prendre le train en Inde je trouve que c'est une expérience absolument extraordinaire et donc là c'était quand même deux trains pour arriver jusqu'à Varkala donc on a fait un changement et alors le train il faut quand même avoir en tête que ça coûte absolument rien en Inde c'est à dire qu'on prend ce qu'ils appellent la super classe qui coûte à peu près 50 centimes par personne et qui n'a pas de place à titrer mais en fait contrairement à ce qu'on peut dire souvent et donc nous ça n'a pas du tout été notre expérience on avait des trains quasiment vides à chaque fois. Donc on se retrouvait vraiment dans un compartiment pour nous, et puis avec des gens autour de nous, mais vraiment très confortable en fait.

  • Speaker #0

    La SNCF devrait s'en inspirer.

  • Speaker #1

    Honnêtement, ce n'est pas non plus les mêmes infrastructures. Mais nous, on a adoré cette expérience. Et donc, on arrive à Varkala. Et Varkala, c'est vraiment la station balnéaire où il y a énormément d'Indiens. Quelques Européens aussi et beaucoup de Russes. Mais plutôt parce que, sans faire de préjugés, on a été dans des endroits, notamment des stations balnéaires, beaucoup fréquentées par les Russes, plutôt jeunes, en mode fête, comme les Russes, comme les Américains savent le faire, comme nous aussi on sait le faire. Des trucs vraiment où ça devient très, très bruyant et parfois désagréable, c'est pas ce qu'on cherche. Là, c'était vraiment très familial. Donc en fait, c'était très bien. Varkala, pour nous, c'est peut-être, en tout cas avec Brice, l'endroit qu'on a le moins apprécié, parce que justement, il y avait beaucoup plus de monde, beaucoup, beaucoup de tourisme indien et étranger, comme nous. Mais comme on essaye de l'éviter, on s'est senti un petit peu moins bien. Ça reste très agréable, il y a des belles plages propres. Et ça aussi, je le dis parce qu'en fait, on assimile beaucoup l'Inde aussi à des plages sales, pas agréables. En fait, la plage était belle. La plage est très propre à le nettoyer. et même beaucoup plus propre que sur beaucoup de plages que j'ai pu voir en Asie du Sud-Est. C'est l'océan Indien, donc c'est plutôt une lignée très agréable, très chaude. On a vraiment passé des bons moments à la plage.

  • Speaker #0

    Les enfants ont dû aimer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ils ont adoré, bien sûr.

  • Speaker #0

    Eux, le monde, ce n'est pas leur souci.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas leur problème. Au contraire, ils sont contents, ils ont croisé plein d'enfants avec qui ils ont pu jouer. Ça reste une étape quand on est avec des enfants qui, à mon avis, est très bien.

  • Speaker #0

    Ça fait la petite pause dans le voyage itinérant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et bien on continue alors.

  • Speaker #1

    Et on va quitter le Kerala. Alors je peux même dire qu'on a vu une toute petite partie du Kerala, parce que c'est très très grand, très étendu. Nous, on a dû faire bien sûr des choix, et on y reviendra pour voir l'autre chose. On n'a pas fait beaucoup d'étapes au Kerala, et après on a filé vers le Tamil Nadu, et on a repris un train pour aller au Tamil Nadu, et après on n'a quasiment que repris le train d'ailleurs, et on est arrivé à Madurai. Alors Madurai, changement d'ambiance. C'est quand même une très grande ville indienne. Et vraiment indienne au sens où on peut se le figurer. Vraiment au sens cliché qu'on peut avoir quand on ne connaît pas l'Inde. Très grand, très anarchique. Beaucoup, beaucoup de monde partout. On avait pris un petit hôtel très, très bien placé. Basique, quoi. Donc c'était un petit changement d'ambiance par rapport à nos petites pensions sympas du Kerala. Petit. Petit. La chambre très petite, pas vraiment de fenêtres. les sanitaires quand même les sont adhésirés. Enfin voilà, ça fuyait de partout.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce que vous faisiez là ?

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'était pas grave. On le savait, ça ne coûtait vraiment rien. Parce que pour le coup, je ne l'ai pas dit, mais l'Inde, ça ne coûte vraiment rien. Vraiment, ce n'est pas cher. Et là, c'était l'étape avec la chambre pas chère qui permet de rééquilibrer aussi notre budget. Et on le savait, ça fait partie du voyage. C'était pour deux nuits, on s'en remet. Et là, à Madura, il y a plusieurs choses à voir. Mais nous, on est restés vraiment très peu de temps, juste deux nuits. Donc le jour de notre arrivée, un jour, et puis on est repartis. Et en fait, on a visité le grand temple de Madurai. Je ne te donnerai pas le nom du temple.

  • Speaker #0

    Je sens que c'est imprononçable.

  • Speaker #1

    C'est imprononçable, je n'ai pas pris de notes dessus. Par contre, il est extrêmement connu en Inde. Il est extraordinaire, il est magnifique. Et donc, on a principalement visité ce temple-là. Et puis pareil, Flané. Ce qui était rigolo à Madurai, c'est que c'est rare en Inde, mais il y a une tradition de pâtisserie et de glace. Donc on a mangé des petits sucreries qu'on ne trouve pas beaucoup en Inde. Et donc on s'est fait plaisir avec ça. Et voilà, la vie passe tranquillement. On est aussi allé au marché aux fleurs. Parce que les marchés aux fleurs en Inde, c'est quand même quelque chose. Donc on a été visiter le marché aux fleurs. On voit les senteurs déjà. Et puis la façon dont ils utilisent les fleurs. Puisqu'ils les utilisent pour beaucoup de choses qui ne sont pas du tout dans notre culture. Nous, on fait des bouquets de fleurs. Bon, ben eux, bien sûr, ils les utilisent pour les offrandes, ils les utilisent aussi pour la vie quotidienne. Et puis en décoration, mais pas en bouquet, quoi. Ils font des couronnes. Les couronnes, c'est aussi beaucoup pour les offrandes, mais qu'importe. Et donc, on a visité aussi ce marché aux fleurs, qui est très connu aussi en Inde, le marché aux fleurs de Madouraillé. Et ça occupe déjà une petite journée, hein ?

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine. Et en termes d'environnement, de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est la grosse ville, hein. Donc, vraiment la grosse ville anarchique, qui ne représente pas beaucoup d'intérêt, honnêtement. Ah oui, et si on avait choisi notre petit hôtel aussi de l'avant-été, c'est parce que, j'avais oublié ce détail, en fait, il est très bien placé juste à côté de ce grand temple, et il a une terrasse qui donne vue sur... On voit sur plan, en fait, le temple. Et donc, c'était chouette aussi d'avoir cette vision-là. On est montés avec les enfants sur la terrasse, on a fait quelques jeux, parce que c'est vraiment une terrasse, il y avait juste un grand plan, on a fait quelques jeux, et puis on voyait le temple, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Et au coucher du soleil, ça doit être...

  • Speaker #1

    C'est sympa au coucher du soleil, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    trop bien. Bon, on enchaîne alors. Oui.

  • Speaker #1

    Et alors là, de Madouraï, d'ailleurs, j'ai dit qu'on n'avait pris que le train, mais en fait, non. Ce n'était pas du tout prévu à l'outinéraire, mais j'ai changé d'avis en cours de route. Et on a filé dans une région vraiment très campagne du Tamin-Nadou, qui s'appelle le Chétinade. Et là, on a dû prendre une voiture avec chauffeur parce que vraiment, c'était le parcours du combattant. Pour y aller en train, c'était juste impossible. Donc, on a pris un chauffeur. Il faut avoir en tête que c'était quand même à les cinq heures de route. Et ça nous a coûté à 5, 30 euros. Donc voilà, il faut aussi remettre les choses.

  • Speaker #0

    Tu peux t'offrir ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est pour ça que j'aime beaucoup l'Inde aussi, parce que c'est facile en fait. Il y a toujours une solution à un prix qui reste très adorable pour nous.

  • Speaker #0

    Par rapport aux 50 centimes du train, c'est très très cher.

  • Speaker #1

    C'est très très cher, on est d'accord. Mais ça reste acceptable. Et alors là, on arrive. Mais alors là, vraiment, ça m'a rappelé quand on allait voyager avec Brie dans une région en Chine en 2009. qui est très, très reculé, qui s'appelle le Guizhou, que je prononce probablement très, très mal. Là, c'était un peu pareil. C'est-à-dire qu'il n'y a rien. Il n'y a aucune infrastructure touristique. Donc, même pour trouver un logement, ça a été compliqué. J'avais réservé la veille quelque chose qui me semblait être un mini-hôtel, mais en fait, on est arrivé. Sincèrement, j'ai un peu déprimé. On a été accueillis dans un truc où la porte de la chambre ne fermait pas. Ce n'était pas hyper propre. Et on était... pas bien accueillis dans le sens où je leur dis qu'est-ce qu'on peut faire ici ? Ils me disaient je ne sais pas est-ce que vous avez le contact d'un chauffeur pour aller visiter les alentours ? Ah bah non, il faut vous débrouiller. Ah,

  • Speaker #0

    gros contraste.

  • Speaker #1

    Oui, gros contraste. Donc au début j'ai dit oh là là, mais pourquoi j'ai emmené tout le monde ici ?

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ? C'était quoi ton idée à la base ?

  • Speaker #1

    Alors l'idée c'est que le Chétinade en fait c'est une région effectivement d'un raison, c'est une région qui est très connue pour avoir été au début du XXe siècle extrêmement riche. Elle avait... accueillis des riches marchands birmans à l'époque, qui étaient venus s'installer ici parce qu'il y avait des problèmes politiques en Birmanie et qui avaient construit des business florissants et donc qui avaient construit des palais. Et des palais avec des influences du monde entier, avec des matériaux qu'ils avaient fait venir de partout, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Chine, de Birmanie. Et donc ça fait un espèce de mélange. extrêmement intéressants dans multiculturalisme et des palais qui ressemblent à ce qu'on voit nulle part ailleurs. Et il y a 2-3 villages au Chétinade qui sont vraiment des alignements de ces palais. Et donc aujourd'hui, ces palais ont bien sûr connu de la décadence, donc ils sont plutôt délabrés. Et aujourd'hui, il y a beaucoup d'antiquaires sur place qui revendent des objets de la vie quotidienne ou des objets de décoration ou même des pommes. portes, des choses, de ces palais. Et donc, il y a, pareil, des rues entières alignées avec des antiquaires. Et je trouvais que c'était hyper intéressant d'aller voir ça. Et puis, il y a certains de ces palais qui se visitent aujourd'hui. Donc, c'était objectif. Et on a atteint l'objectif. Mais c'est juste que notre logement était quand même un peu bizarre et qu'on regardait quand même bizarrement aussi dans la rue parce qu'il y a vraiment personne qui vient. Vraiment. Et donc, on a été voir ces antiquaires. On a réussi à trouver un chauffeur qui nous a pris à la journée pour aller nous emmener dans vraiment les spots intéressants. Parce que tout n'est pas au même endroit. Il y a un village à 10 km, un autre à 10 autres kilomètres, etc. Donc, il vaut quand même mieux prendre une voiture pour le faire. Et en fait, j'ai adoré, on a adoré. Notamment, il y a un petit village où il y a beaucoup d'artisans qui font encore aujourd'hui vraiment à la main des carreaux de ciment. Et donc, on est allé visiter une fabrique, les enfants ont pu faire leurs propres carreaux de ciment. Alors, avec un accueil absolument génial. C'était quand même intéressant et ces palais veulent quand même le détour. C'est-à-dire qu'il y en a certains qui ont été restaurés. C'est assez intéressant à voir. Et puis, on a vraiment beaucoup, beaucoup d'artisanats. Là, je parle des carreaux de ciment, mais il y avait aussi des menuisiers, des personnes. Enfin, il y avait vraiment plein d'artisans différents. Il y a cette culture, en fait, qui restait vraiment du beau matériel et de la fabrication de beaux objets. Et nous, on adore ça. Donc, on a été voir comme ça les artisans, les palais. On a aussi visité un de ces palais qui est en train d'être complètement rénové pour être transformé en hôtel de luxe. On est allé sur le chantier. Ce ne sont pas du tout les mêmes règles que chez nous. Donc, on a pu rentrer sur le chantier. On a pu dîner. Avec le chef de chantier, il nous a expliqué ce qu'il faisait, le budget qui a été mis pour construire cet hôtel. Et franchement, ce qu'ils sont en train de faire était absolument splendide. Vraiment, une très belle rénovation. Et donc, c'était très intéressant aussi de voir ça. Et il y a une ambiance particulière au Chétinade. Vraiment, franchement, ça vaut le coup. Alors par contre, là où il devait m'adresser aux futurs voyageurs, c'est que nous, on a pris l'option pas chère. On a essayé de trouver quelque chose. Vraiment, je ne recommande pas notre logement. Il faut aller dans le Chétinade en allant dormir dans ces palais. parce qu'en fait, il y a cet hôtel qui était en construction, mais il y en a qui existent déjà et qui accueillent les voyageurs. Et en fait, je crois que c'est vraiment une expérience extraordinaire parce que les matériaux, c'est des pop, c'est des palais qui ont été rénovés. Mais par contre, le budget est un peu élevé. C'est-à-dire qu'en tout cas, pour nous, sur ce voyage, c'était trop élevé. C'était peut-être 100, 150 euros la nuit. Ce n'était pas dans notre budget. Mais je crois que si on va au Chétinade, il faut le faire en allant dormir dans un de ces palais. Et à mon avis, ça fait une très belle expérience.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu dis qu'on peut dormir dans ces palais, je comprends mieux l'hôtel de luxe qui va arriver. Parce que jusqu'à ce que tu dises ça, je me dis mais pourquoi un hôtel de luxe ? À cet endroit ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a. Il y a très peu. En fait, pourquoi moi je disais là où on est arrivé, il n'y a personne ? Parce qu'il n'y a aucun de ces palais luxueux dans le village où nous, on a atterri. Mais en fait, il y a plusieurs villages, les uns à côté des autres à 10 kilomètres, à peu près à la ronde. Et en fait, il y a dans certains villages, il y a ces palais qui ont été rénovés en hôtels de luxe. Et nous, on n'était pas dans ce village-là. Mais du coup, quand on va dans les villages vraiment plus au cœur de l'animation touristique, il y a quand même un peu plus de choses. Mais ça reste très peu fréquenté. C'est confidentielle.

  • Speaker #0

    Ça le sera moins maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, peut-être un peu moins.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait encore des endroits où il n'y a pas trop de touristes. C'est quand même pas mal. Et de continuer. Mais oui.

  • Speaker #1

    On a repris cette fois-ci le train, quand même avec un petit parcours du combattant, mais moins compliqué, avec deux trains pour arriver à notre prochaine destination. Et nous, on avait décidé d'aller toujours dans le Tanil Nadu à Kumbakonan. Kumbakonan, c'est une petite ville qui se trouve à côté d'une autre ville. Elles font toutes les deux la même taille, mais le temps genre est plus connu. en hindou, ils disent Tangiavo. Et alors cette ville-là, elle est quand même très très très très connue vraiment pour ses temples. Mais c'est le cas partout au Thaline-Nadu en fait. Il faut avoir en tête que c'est vraiment un état qui est extrêmement, avec une ferseur très forte. Et avec des très très très lieux temples. Culturellement parlant, c'est vraiment une référence en Inde. Et Tangior, c'est la ville des arts et du spectacle aujourd'hui encore. Il y a beaucoup d'artistes indiens qui viennent de Tangior. Et Tangior et Kumbakonel, c'est à 20 minutes de voiture. C'est vraiment juste à côté. Et il y a une autre ville d'ailleurs qui s'appelle Trichy, mais sur laquelle on a fait l'impasse, où il y a aussi un magnifique, très très vieux temple à visiter. Mais nous, on a choisi Kumbakonan parce qu'à Kumbakonan, on a trouvé une petite pension qu'on n'a pas trouvée à Tangor. Donc c'est pour ça qu'on est allés à Kumbakonan, et parce qu'à côté de Kumbakonan, il y a aussi un magnifique, très vieux temple. Et alors là, on a adoré. Il n'y a personne qui va à Kumbakonan, donc on était pareil, tout seuls dans les rues. On a visité des temples de la ville, tu sais, où il y a... Après, c'est une maltraitance animale, mais c'est leur culture. Il y a des éléphants dans les temples. Il y a aussi des vaches dans les temples. On est allé les voir. Malheureusement, les enfants, ça leur met des étoiles dans les yeux. Mais au-delà de ça, c'est l'ambiance. Là, on retrouve vraiment les ambiances très feutrées, avec de l'encens partout, les pèlerins qui sont là. Ils viennent de partout. À Tongeur, Kumbakonan, c'est vraiment des lieux de pèlerinage. Évidemment, pas comme Varanasi, pas comme Skoula. qu'on peut trouver parfois dans d'autres villes, mais quand même, pour eux, c'est très important. Donc, il y a des Indiens qui viennent de partout. C'est extraordinaire de voir ça, honnêtement, dans un environnement par rapport à ce que nous, on a pu nous raconter, tu vois, sur Varanasi ou même sur des endroits du Rajasthan où il n'y a personne, à part les Indiens. Et c'est quand même, j'imagine, autre chose que ce qu'on a pu nous raconter sur l'Inde du Nord. Il n'y a pas les excès du tourisme. Et là, en plus, à Koundakonan, on était dans notre petite pension, un peu à l'écart de la ville. dans un environnement quand même un peu vert. La dame qui tient la pension, par exemple, on a passé une demi-journée avec elle à faire des collames. Les collames, c'est les dessins que les Indiens font au sol avec de la poudre de riz. On l'a interrogé. Moi, au début, je pensais que c'était vraiment religieux, mais en fait, c'est plutôt dans leur mode de vie. En fait, le matin, ils font les collames pour se détendre et pour donner une bonne énergie à leur journée. Parce que c'est une activité très manuelle et qui demande beaucoup de concentration. Du coup, ils nous expliquaient qu'ils font ça tous les matins. C'est éphémère, puisque c'est de la poudrerie et que ça part le lendemain. Et ça leur permet vraiment de se concentrer sur l'essentiel. C'était hyper intéressant. Il y a toute une philosophie derrière, toute une façon de vivre. Et on a passé toute la matinée avec cette femme, qui était la personne qui dirigeait la pension, à faire ça avec les enfants. Alors, t'imagines que pour les enfants, c'est une expérience extraordinaire. Et en plus, elle était hyper... hyper pédagogue parce qu'en fait, elle a dit d'abord, on va dessiner sur un papier ce que on voulait faire. Donc, elle a montré des exemples et puis elle a proposé aux enfants de faire leur propre collam et de les imaginer. Et puis, elle dit, après, on va les faire sur le sol avec la poudre de riz. C'est une activité sur les enfants, là. Ils sont aux anges. Moi, j'ai riz parce que c'était aussi très dans la quiétude, dans le calme. Et moi, j'ai vraiment beaucoup besoin de ça. C'était extraordinaire comme expérience, vraiment, de faire ces collams avec... avec cette dame. Et alors, pour le coup, la pension était géniale. On avait une suite, en fait, pour nous. Donc, il y avait une petite pièce avec une petite fenêtre, mais qu'on n'utilisait pas. Il y avait un petit salon et puis il y avait une chambre où on avait deux grands lits doubles. Et puis notre salle de bain, c'était tout seul là dans notre petite maison. Et puis derrière, il y avait le jardin avec les collages qu'on faisait avec eux. Le monsieur nous a emmené aussi aller voir les tailleurs de bronze. Il y a beaucoup à Kumbakonan, c'est aussi réputé pour l'artisanat de bronze, donc en fait des sculptures en bronze. C'est quand même rare de voir des sculpteurs de bronze. Donc pareil, on a passé une demi-journée dans un atelier à aller voir travailler. Ils ont permis aux enfants de faire un peu de taille. C'est extraordinaire. En tout cas, ça correspond vraiment à ce que nous, on aime dans le voyage. Et puis, ces temples, il faut quand même avoir en tête qu'ils datent du 5e siècle. Et magnifiques, avec des niveaux de détails juste splendides. Et là aussi, il n'y a personne. Donc, c'est hyper agréable de se balader dans les temples. Et de Kumbakonan, on a été passer une grosse demi-journée à Tangier. Là, on a pris un chauffeur en voiture. Et dans le genre, il y a le temple très, très, très connu par les... Je te passe les noms, mais il est retrouvable très facilement. Ils font absolument visiter au coucher du soleil, ce que nous avait dit la pension. Donc, on dit aller au coucher du soleil parce que les lumières sont absolument incroyables. Et parce que les gens, les Indiens viennent là. En fait, ils font du coup leur prière. Pardon si je n'utilise pas toujours les bons termes, mais bon, voilà, c'est l'équivalent. Ils font leur prière. Et après, en fait, c'est un lieu de vie, le temple. Donc, ils viennent en famille. Et après, ils se mettent dans les cours. Et puis, eux-mêmes, ils jouent. ils parlent, ils piquent, et donc nous, on s'est retrouvés là. Et alors, bien sûr, je ne vous dis pas tout à l'heure, mais évidemment, partout où on allait, tout le monde venait parler, nous toucher, prendre des photos et tout, donc on était stars. Et on a passé un temps incroyable comme ça, à vivre avec eux dans le temple, à jouer un, deux, trois soleils, à discuter, parce que les Indiens parlent quand même beaucoup anglais. Donc c'est quand même facile aussi pour nous d'échanger avec eux. Et c'était des moments vraiment suspendus, extraordinaires. Mais vraiment, des moments de vie, quoi. On ne va pas voir les temples pour voir des tentes de la vieille pierre. C'est vraiment des moments de vie où on échange avec les gens, ils nous parlent de leur vie. Tous les gens qu'on a vus ne vivaient pas à Tangier, ils viennent vraiment eux pour ça. Donc on a rencontré notamment un monsieur avec ses trois enfants qui travaille à Bagalore, c'est vraiment très connu, qui a une activité économique, c'est un pont économique de l'Inde, donc il y a énormément d'entreprises, que ce soit dans l'industrie ou dans les services. Et donc ce monsieur nous raconte sa vie. Voilà, il est donc... cadre supérieur à Bangalore. Et puis, il vient pour montrer à ses enfants la culture indienne. Il était venu pour le week-end. Sa femme était restée à Bangalore. Et en fait, on a eu vraiment des échanges hyper intéressants avec lui. Et les enfants, pendant ce soir, étaient en train de jouer. Du coup, on est invités à Bangalore. Bon plan. Oui.

  • Speaker #0

    Donc, c'était vraiment un moment... Oui, encore un moment suspendu, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais je te l'ai dit, tout notre voyage au Périn, au Plague-Ladou est globalement un coup de cœur. Et je n'ai pas un endroit que je n'ai pas... ou petit bémol sur Varkala peut-être, mais c'était quand même très chouette.

  • Speaker #0

    Et bien, on continue.

  • Speaker #1

    Et du coup, on arrive à notre dernière étape de Kumbakonan. On n'avait rien prévu sur comment rejoindre Mahabz, qui n'était quand même pas à côté-côté. Et là, c'est pareil, c'est le monsieur de la pension qui nous a aidés parce que je cherchais des billets de train, je ne trouvais pas, ils étaient tous complets. Les bus, je ne comprenais rien. Et il nous a dit, mais je vais vous emmener à la gare routière, on va trouver un bus. Par contre, il dit, il n'y a pas de bus pour Mahabz ici. Donc, je vais expliquer au chauffeur qu'il va vous laisser sur la route à un moment. et puis il vous expliquera, vous devrez reprendre un but pour rejoindre MAD. Alors là, honnêtement, parcours du compte d'attente, pareil, c'est souvent ça, mais quand on aime, ça fait vraiment partie du voyage. Donc, il nous emmène à la gare routière le matin, on trouve un bus et puis il nous met dedans, il nous dit, bon ben voilà, le chauffeur vous arrêtera au bout. Donc on monte, on est dans le bus, on s'est mis tout derrière parce qu'il y avait les cinq places disponibles, sans amortisseur, donc on a fait un tape-fesse, mais la route était défoncée. Les enfants... hurler et rire pendant tout le voyage, parce que évidemment, c'est très rigolo de se faire un peu de balançoire pendant 5 heures.

  • Speaker #0

    Pour les enfants, oui, peut-être.

  • Speaker #1

    Pour rigoler un peu moins, mais bon, c'est pas grave. Et au bout de 5 heures, effectivement, le chauffeur, au milieu d'une bretelle d'autoroute, nous dit Vous descendez là Et là, il y a un monsieur du bus qui descend aussi, qui ne parlait pas anglais, mais qui nous dit Vous inquiétez pas, je vous emmène à l'arrêt du prochain bus Et du coup, il nous emmène, donc on passe un truc, on marche un peu au milieu de nulle part. et on arrive à un endroit et il nous dit c'est là le bus va arriver ok donc on attend et au bout de 10 minutes il y a effectivement un bus qui arrive il nous dit on prend celui-là et le bus nous emmène mais à 20 minutes de là dans une ville qui n'est pas Mahab et là le monsieur qui nous a emmené avec nous nous dit et bien en fait d'ici vous prenez un bus pour Mahab ah c'était pas prévu ça non et là on a attendu une heure alors déjà il a fallu qu'on trouve quel était le bus qui allait à Mahab et je pense que Brice et Restal avec les enfants et les bagages, je pense que j'ai parlé à dix personnes pour trouver l'endroit où il y avait des bus qui partaient à Mahab. Et finalement, on l'a trouvé. Et on est monté dans le bus. Et là, on était tous contents. On s'est dit, ça va, c'est hyper facile. Et en fait, on voyait que le bus ne partait pas. Il ne partait pas, il ne partait pas, il ne partait pas. Et puis, je demande à quelqu'un, mais il va partir quand le bus ? Et là, la personne me dit, il part, je ne sais plus à quelle heure. Et je regarde la montre, c'était une heure plus tard. Donc, du coup, on est dans ce bus non climatisé au milieu de cette gare routière. Et là, j'ai annoncé à tout le monde qu'il allait falloir attendre une heure que le bus parte. OK, bon, très bien. Et au début, c'était chouette parce que le bus était vide. On avait pris nos aises. Et puis, en fait, le bus se remplit, se remplit, se remplit, se remplit. Et là, le bus ne s'arrête pas de se remplir. C'est-à-dire qu'en fait, on était assis à quatre sur une banquette et qu'il y avait encore quelqu'un qui venait s'asseoir avec nous. Là, il a quand même fallu faire preuve d'inventivité pour que les enfants gardent leur patience parce que c'était un peu difficile. Mais ce n'est pas grave, on l'a fait. Et on est arrivés donc de nuit. Je pense que le trajet a duré au moins en tout dix heures. On est arrivés deux nuits à Mahabalipura, Mabz, mais on est arrivés et finalement, on a passé nos quatre derniers jours à Mabz.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il y a de particulier là-bas ? À quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    C'est aussi une station de bavière, mais vraiment dans le sens très indien du terme. C'est-à-dire que là, on est allés à la plage et en fait, on n'a pas mis leur taille dans l'eau parce que pour le coup, c'est vraiment très très sale. Il y avait vraiment des déchets partout. Ça, c'est vraiment pas propre, la plage. donc ça ne nous a vraiment pas du tout donné envie de se baigner ou même de rester à la plage. Donc quand même moins agréable de ce point de vue-là. Mais en fait, on vient surtout à Mahab pour les... Pareil, j'allais dire les temples, mais en fait c'est les sites archéologiques. Et c'est au patrimoine mondial de l'UNESCO. Mahab, c'est extraordinaire quand on est présent sur place, parce que déjà la lumière est très particulière. Il faut mieux aller au lever ou au coucher du soleil. Et en fait, il faut avoir en tête que la civilisation dont le nom vient juste de m'échapper. mais qui était présente à Mahab à l'époque, c'est la civilisation qui ensuite est partie à Bali et au Cambodge et bien sûr ailleurs, mais en fait c'est la même civilisation qui a construit encore et qui a construit les temples à Bali, etc. Et en fait là, moi qui est Brice aussi on adore l'histoire, tu te trouves là quand je dis que c'est archéologique, il y a des constructions qui datent d'avant le 5ème siècle et qui sont encore quand même en très bon état Et en fait, nous, on n'est jamais allés à Angkor. Ça fait partie des rêves et de nos espoirs d'aller à Angkor. Mais pour le coup, on avait l'impression, des images qu'on avait vues d'Angkor, de retrouver un peu, un petit peu, de ce qu'on peut y voir. C'est quand même très différent, mais il y avait de ça. Et donc, faire ces visites-là, il y a un petit côté magique, je pense, quand on aime l'histoire. Et puis surtout, c'est très paisible, c'est très calme, c'est très vert. C'est vraiment une balade. avec de la roche, tu sais, un peu des roches aplaties. Les enfants peuvent courir un peu partout, en toute liberté, avec les singes et tout. Donc, c'était quand même très agréable. Et puis là, c'est pareil, mais c'est aussi notre façon de voyager. On a passé quatre jours, on peut passer deux jours à Mab. C'est-à-dire que nous, on a flammé, on a été voir un peu le village, on a été visiter un peu les boutiques de souvenirs. Et puis, on a pris, pour le coup, un petit hôtel avec une piscine. Et donc, on a passé aussi un peu de temps autour de la piscine à se reposer, à ce que les enfants... il faut jouer, etc.

  • Speaker #0

    Et comme tu ne pouvais pas aller à la plage, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Et c'est pas mal d'avoir la piscine. Et pour le coup, si je retourne à Mahab, je prendrais ce petit hôtel qui s'appelle l'Hôtel Mahab, qui est un peu surannée, tu vois. Ça fait un peu l'hôtel des années 70, qui a quand même été rénové, mais tu vois, qui est quand même un peu sur le déclin, avec son petit immeuble à quatre étages, sa piscine plantée au milieu, le petit déjeuner en buffet au bord de la piscine. Franchement, c'est hyper agréable. Et c'est au cœur de l'animation. On était à 100 mètres de l'entrée des temples et tout, c'est top. Donc c'était notre dernière étape. Honnêtement, on peut vraiment passer moins de temps que ce qu'on a fait à Mabz. On a passé 4 jours, on peut y passer 2 jours, 3 jours si on veut prendre son temps. 4 jours, on était un peu... on était large, quoi.

  • Speaker #0

    Mais vous aviez envie de faire une pause.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, au tout début, on s'était dit qu'on s'arrêterait peut-être à Pondichéry, qui est à 1h30 de Mabz, donc c'est pas très très loin. Mais en fait, oh non, quoi, flemme.

  • Speaker #0

    Vous avez le droit aussi d'avoir la flemme et de rester un peu plus longtemps que ce que ça aurait pu mériter, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, mais tant que vous y trouvez votre compte.

  • Speaker #1

    Oui, moi je considère qu'il y a toujours le temps qu'il faut pour visiter ce qu'on a envie de visiter à un endroit. Et puis le plus important, c'est quand même le temps qu'on a envie d'y passer, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. C'est-à-dire qu'on n'a peut-être pas trop envie de voir quelque part. Et à l'inverse, parfois, on a juste envie de ne rien faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est bien aussi. waouh quel voyage tellement contrasté et avec tellement de choses différentes avec des endroits que personne connaît j'adore franchement c'était extraordinaire L'Inde, c'est une aventure en soi, mais c'est bien de savoir qu'il y a des endroits en Inde où tu peux aller peut-être plus apaisé dans ton état d'esprit que d'avoir un peu peur. Parce que c'est ça, on ne va pas en Inde parce qu'on a peur de ce qu'on va y voir.

  • Speaker #1

    Oui, et là, effectivement, il faut le dire. Moi, je conseillerais à tous les voyageurs qui n'ont jamais mis le pied en Inde de commencer par le Kerala et ou le Tamil Nadu. Parce que pour le coup, ce côté, il faut être prêt. Mais nous, on ne l'a pas du tout ressenti. C'est-à-dire que c'est un voyage comme un autre, dans un pays extrêmement accueillant, dans lequel on n'a pas été à aucun moment oppressé par quoi que ce soit. On n'a pas vu des choses qu'on peut entendre très difficiles sur le rapport à la mort, même de côtoyer des personnes qui sont vraiment dans une très grande précarité. On n'a pas vu ça. On a vu voir une ou deux personnes en difficulté, mais si tu veux, j'habite en région parisienne, je les vois aussi à Paris. On a vraiment eu un coup de cœur absolu pour ces deux étapes. états-là, qui sont très paisibles, qui ne ressemblent pas du tout à l'Inde qu'on imagine, et dans lesquels il est extrêmement facile de voyager. Extrêmement facile, je mets des guillemets ou des beaux-molles, c'est-à-dire que, tu l'as entendu, les temps de transport peuvent être longs, le voyage en lui-même, d'un point à un autre, fait partie du voyage et est un périple en soi, mais c'est facile au sens où il y a toujours une solution. Il y a toujours une solution, c'est pas cher, donc en fait, même si la solution extrême c'est de prendre une voiture avec un chauffeur, ok, très bien, on va le faire et ça ne va pas nous coûter un bras et mettre en péril le voyage. Et la nourriture, nous, on a adoré. Et ça ne coûte vraiment pas cher du tout. Donc, on s'est fait plaisir. Non, vraiment, c'est extraordinaire comme voyage. Il fait beau, les gens sont gentils. L'atmosphère n'est pas étouffante à l'époque où on y était, c'est-à-dire au mois de février. Vraiment, c'est le voyage rêvé.

  • Speaker #0

    Tu l'as donné tout à l'heure ton coup de cœur, mais pour les autres, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'est un coup de cœur familial. donc non chez l'Algarie chez Lalu et Thomas c'est le Green Palm

  • Speaker #0

    House les enfants nous demandent d'y retourner ah bah comme ça c'est clair il n'y a pas de meilleure preuve que c'était bien et ben on va passer au guide pratique parce que si nos auditeurs et auditrices ont envie de découvrir ces deux destinations il faut savoir comment on fait alors combien d'heures d'avion quel décalage ?

  • Speaker #1

    nous on a réussi à avoir un vol direct ce qui à mon avis est un gros plus Et pour l'écologie, même si je sais que les voyages en avion ne sont pas écologiques, mais un voyage en direct est quand même mieux qu'un voyage avec escale. Et également pour la fatigue. Donc c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Après, ça dépend de la ville de destination, évidemment, mais c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Et moi, ce que j'apprécie sur l'Inde, c'est que c'est peu, entre guillemets, 4h30 de décalage.

  • Speaker #0

    Et entre Bangalore et Cochin ?

  • Speaker #1

    Il y a eu un vol, je crois qu'il a duré une heure, quelque chose comme ça. Et l'avantage de l'Inde ? C'est qu'en fait, il y a un réseau intérieur en termes d'avions, tout comme le train d'ailleurs, qui est hyper simple. Il y a beaucoup, beaucoup de vols. C'est très facile. Et surtout, les vols intérieurs sont très peu chers.

  • Speaker #0

    Et le train aussi.

  • Speaker #1

    Et le train, alors là, je n'en parle même pas. Là, pour le coup, on avait quand même pris un vol de Bangalore à Cochin parce qu'en train, c'était vraiment compliqué et très long. Mais notamment, les trains de nuit en Inde, on peut très bien décider de prendre un train de 20 heures si on ne veut pas reprendre l'avion. Et ça se passe très bien. Et il y a des trains couchettes très bien, des vrais trains couchettes, notamment les premières classes ou les deuxièmes places, qui sont extrêmement confortables.

  • Speaker #0

    Quelles sont les formalités pour aller là-bas ?

  • Speaker #1

    Il y a un visa, il ne faut pas l'oublier. Il y a un visa pour entrer en Inde. Alors, il n'y a pas un délai très, très long d'obtention et tout se fait en ligne assez facilement. Nous, on a reçu nos visas en 48 heures, mais il ne faut quand même pas oublier de le faire avant le départ.

  • Speaker #0

    Si on ne peut pas le faire sur place en arrivant, c'est problématique. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ça peut être un peu compliqué sur place en arrivant, donc il faut quand même mieux l'avoir fait avant. Mais c'est facile parce que tout est en ligne, les documents demandés sont très simples et c'est 48 heures de délai. Et c'est 25 dollars par personne.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Alors là-dessus, on n'est pas bon parce que nous, on fait tous les vaccins que notre pédiatre, notamment pour les enfants, nous conseille, mais de façon générale pour les voyages. Donc tous les vaccins déjà obligatoires en France. Et puis l'hépatite, je crois que c'est l'hépatite A qui est conseillée en plus pour les voyageurs. et on ne fait pas d'autres choses. On ne prend jamais d'autres traitements ou quoi d'autre. C'est un choix.

  • Speaker #0

    Pour prévenir ce qui peut arriver sur place, est-ce que vous aviez des conseils particuliers de votre médecin ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais après, c'est comme dans tous les pays sur lesquels on n'est pas très sûr, par exemple, de la qualité de l'eau potable. Donc, on part toujours avec... Nous, on a toujours... Stérypène, là, c'est pour filtrer l'eau. On met systématiquement. Et quand on prend de l'eau... On ne boit jamais d'eau du robinet, on évite les cruvités. Enfin voilà, mais c'est des choses qui sont malades en Inde comme dans beaucoup, beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas oublier quand on va au Kerala et au Tamil Nadu ?

  • Speaker #1

    De profiter. C'est un peu une réponse bête, mais... partout dans le monde, y compris au Kerala et au Zaghi Nadu, on trouve de tout. Donc au fait, si on a oublié quelque chose d'important, on va le trouver si on le cherche. Donc moi, je suis très détendue par rapport à ça. Et en fait, je considère que tout se trouve. Donc il n'y a rien d'indispensable.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que tu avais apporté, mais je n'ai pas l'impression, qui n'a absolument servi à rien ?

  • Speaker #1

    Il y a toujours des choses qu'on prend et qui ne servent à rien. On a beau se raisonner, on prend toujours trop de vêtements, parce qu'on finit toujours par mettre les mêmes. Et puis, bien sûr, notre trousse à pharmacie, bien heureusement, je trouve du bois, qui est toujours quand même bien garni, malgré le fait qu'on le trouve de tout partout. On part quand même toujours avec notre propre trousse à pharmacie. Elle est rentrée dans le sac et sortie quand on est rentré à la maison, sans avoir été ouverte, mais tant mieux.

  • Speaker #0

    L'activité à faire absolument avec les enfants ? Il y en a plusieurs, je pense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça le truc, c'est que c'est difficile, et puis ça dépend des envies de chacun. L'activité à faire absolument... au Tamil Nadu, c'est d'aller à la rencontre des artisans. C'est vraiment un état d'art et de culture et donc d'artisanat aussi. Et on fait des choses et on voit des choses qui existent peu aujourd'hui encore. Donc les carreaux de ciment faits à la main, les tailleurs de bronze, c'est quand même des choses extraordinaires pour les enfants.

  • Speaker #0

    Côté sécurité, il y a eu un sujet ou pas ?

  • Speaker #1

    Zéro. Après, on n'est pas à l'abri d'avoir un train qui a un accident, on n'est pas à l'abri d'avoir un accident de la route. comme partout. Pour être tout à fait franche entre Kumbha Konan et Tangent, sur la route, quand je voyais la façon dont notre chauffeur conduisait mais surtout dont les autres conduisaient, à un moment donné dans la voiture, j'ai crié. Tout le monde a rigolé, mais moi j'ai eu peur. Parce que c'est... Voilà, ils doublent la... C'est n'importe quoi. Mais bon, c'est pas spécifique à l'Inde. Je pense que c'est vrai dans malheureusement encore beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit, c'est votre coup de cœur. Je leur pose quand même votre hébergement préféré.

  • Speaker #1

    C'est Namkari.

  • Speaker #0

    chez l'allié Thomas je t'ai pas relancé sur la gastronomie parce que je savais que je t'en parlerais plus tard mais qu'est-ce qu'on mange en Inde ?

  • Speaker #1

    on mange épicé du coup j'arrête de faire la question non ça ça a été peut-être s'il y a un point qu'il faut avoir en tête et qui est le plus difficile c'est celui-là c'est que quand même la nourriture est très très épicée ça peut être difficile pour nous ça a été difficile pour nous et pour les enfants par contre ce qu'on mange on mange très végétarien il y a très très peu de viande contrairement à ce qu'on peut croire au Kerala on mange du bœuf parce que le Kerala est un état catholique principalement donc on mange du bœuf au Kerala et sinon on mange en termes de viande quasiment que du poulet donc il ne faut vraiment pas être carnivore parce qu'on peut être en manque mais nous qui sommes plutôt flexitariens disons que ça nous a très bien convenu et surtout c'est extrêmement savoureux la gastronomie indienne au-delà du fait que c'est épicé c'est extrêmement varié il y a de tout on a goûté des saveurs qui nous étaient complètement inconnues. On a découvert beaucoup de choses. Et puis, il y a des choses qui sont quand même assez ludiques et qui plaisent aux enfants notamment. Et c'est le cas notamment en Inde du Sud, il y a les Ausha. C'est des espèces de crêpes très fines, beaucoup plus croutillantes que nos crêpes françaises, mais fines, tu vois, comme ce qu'on peut trouver en France. Dedans, on peut mettre plusieurs choses, soit des différentes sauces, ils aiment beaucoup faire ça. Soit, il y en a un que les enfants aimaient beaucoup, c'est le masala dosa. qui peut être plus ou moins épicé. C'est comme une forme de ragoût de légumes. Donc des légumes vraiment mijotés, carottes, pommes de terre, avec des épices. Et puis des légumes verts, parfois un peu de haricots, des choses comme ça, qui sont enroulés et fonctionnent dans la crêpe. Et ça, ça fait un repas absolument génial, notamment pour les enfants. Et puis tu sais, c'est présenté sur des feuilles de bananier. Parfois le dosa, quand il n'est pas fourré, il est présenté en cône. Les enfants adorent ça. Et moi, j'adore le dosa dans le goût aussi. C'est très simple à manger. Pour le coup, ce n'est pas épicé. Ça dépend de ce que tu mets dedans. Souvent, les massalats dosa, quand tu demandes de ne pas les épicer, les restaurants le font. Donc, pour les enfants, c'est vraiment idéal. Et puis après, tu trouves les thalys. Donc, les thalys, c'est le repas du midi qui coûte, mais je n'ose même pas dire combien ça coûte, c'est moins d'un euro. Et c'est à volonté. Et en fait, c'est une espèce d'assiette avec plein de petits plats différents. Il y a aussi beaucoup de yaourt au concombre. Puis tu vois plusieurs petits, mais comme on trouve en fait dans nos restaurants indiens, sauf que c'est vraiment indien, donc pas mis à nos goûts. Donc le thali, là, c'est vraiment ces assiettes où tu retrouves tout, avec plein de petites portions de différentes choses que tu peux avoir avant. Tu as toujours du riz, et ça, ça coûte moins d'un euro l'assiette, c'est que le midi. Donc ça, c'est vraiment l'idéal pour déjeuner. Je pourrais te citer plein de choses, mais moi, j'ai adoré, par exemple, ils font un plat, c'est le piz masala. il y a beaucoup de trucs masala quand même et donc le piz c'est les petits pois mais c'est extraordinaire on a goûté des choses on a eu des surprises tous les jours en Inde quand on a déjeuné on a fait parfois on prenait au dîner on a pris l'établi parfois on a fait d'autres choix et à chaque fois c'était des belles surprises et puis il y a quand même toujours l'option du riz sauté qui lui n'est jamais épicé, ou des nouilles sautées, qui lui n'est jamais vraiment épicé, et qui est toujours la solution. Honnêtement, les enfants en ont beaucoup mangé, parce que c'est la solution de sécurité. Là, tu sais que ça va passer.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, tu le trouves quand même tout le temps.

  • Speaker #0

    Et puis après, dans les lieux un peu plus touristiques, notamment comme Varkala, tu trouves la pizzeria de la station Bandeir, le petit restaurant un peu classique où tu trouves de tout. Tu prends ton assiette de frites et puis ton escalope de poulet. Tu trouves quand même des choses qui te ramènent à des éléments plus connus et qui peuvent être réconfortants.

  • Speaker #1

    Côté budget, on s'entend à quoi ?

  • Speaker #0

    Rien, dans le sens que ça ne coûte vraiment pas cher. Non, mais nous, c'est ça aussi qui nous a beaucoup séduit, parce qu'on voyage beaucoup, donc on fait même beaucoup attention à notre budget. Non seulement les billets d'avion pour l'Inde par rapport à toutes les autres destinations sont très peu chers encore aujourd'hui. Et en plus, sur place, on a dépensé de l'ordre de 60-65 euros par jour à 5.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    C'est peu.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, voilà, avec ce que je t'ai raconté. Oui, bien sûr. À Madurai, on a pris notre petit hôtel à 15 euros la nuit. On n'a pas fait de folie sur le Chétinade alors qu'on aurait peut-être pu ou dû y réfléchir. Le petit hôtel à Mad, dont je parlais, on payait 40 euros la nuit, petit déjeuner. compris à 5, vraiment très correct tu vois on a eu le goût standing la nourriture je l'ai dit ça coûte rien les visites des temples sont gratuites ou coûte le prix du vestiaire rien, tous les artisans évidemment t'accueillent gratuitement alors après on leur donnait toujours quelque chose évidemment mais le train coûte rien le bus coûte rien,

  • Speaker #1

    enfin vraiment il n'y a rien qui coûte cher quoi c'est le billet d'avion le plus cher et il reste accessible par rapport à tellement d'autres destinations...

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Mes petites questions de fin que j'aime bien, tu en as raconté pendant le voyage, mais si on sort de celui-là, est-ce que tu as une autre anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages ou de vos voyages et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #0

    Il y en a toujours, oui. Je pense que la plus marquante et celle dont d'ailleurs on reparle encore aujourd'hui, c'est en Colombie, quand j'ai eu un vrai problème avec la police colombienne dans une gare routière où j'ai failli quand même finir. avec les menottes. Ça, je pense qu'il s'est vraiment bien passé.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait, on était dans la gare routière et puis Brice était parti avec deux des enfants pour aller aux toilettes. Et moi, j'étais restée avec une de nos filles, avec les bagages. Et en fait, tout à coup, elle m'a dit Je veux rejoindre papa. Sauf qu'en fait, on n'était pas à la porte des toilettes du tout et qu'il fallait traverser un bout du hall et que je lui ai dit non. En fait, tu restes avec moi maintenant, tu ne pars pas toute seule. Elle avait six ans, même pas. Et là, ma fille a du caractère. et donc elle ne m'a pas vraiment écoutée. Donc j'ai dû me fâcher, en fait, pour sa sécurité. Elle est commencée en fait à partir. Bien sûr, entre les bagages et ma fille, j'ai pris ma fille, donc j'ai laissé mes bagages en plein. J'ai couru la chercher, mais je l'ai ramenée un peu à bout de bras vers les bagages pour ne pas qu'on se fasse voler. Enfin, je veux dire, il n'est pas drôle. Elle vient de nous prendre les bagages, mais laisser ses bagages tout seul sans surveillance, ce n'est jamais une bonne idée nulle part. Donc du coup, je l'ai ramenée, mais je la tirais un peu parce qu'elle ne voulait pas, elle luttait. Et là, en fait, en Colombie, ils sont... très à cheval sur la maltraitance des enfants. On m'a accusée de maltraitance de ma fille parce qu'on s'est monté. Ça a été très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    Ça a duré deux heures de discussion avec la police colombienne dans le hall de cette gare routière. Ma fille s'est assise par terre. Elle a crié qu'elle ne voulait pas que je l'aie. Elle est quand même costaud aussi. Du coup, ça a forcément... ils ne comprenaient pas notre langue. Donc, en fait, ils ne comprenaient pas ce qu'on était en train de se dire. Bon, bref. Donc, ça a duré deux heures à discuter avec la police pour ne pas me faire embarquer au poste. Et ça a terminé. Heureusement, Brice, un moment m'a dit écoute, je crois qu'il faut que tu appelles l'ambassade. J'ai appelé l'ambassade et c'est l'ambassade qui a traité avec la police en direct au téléphone pour nous laisser partir.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Donc ça, je me serais bien passée, oui, je t'avoue.

  • Speaker #1

    Ah bah, j'entends bien. C'est pas commun.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non. C'est quand même pas drôle. Et du coup, moi, j'en avais profité à l'époque. sur notre compte Insta. À la fois parce que je crois que c'est important qu'on se redise qu'on est tous humains et que je pense qu'il n'y a pas un parent qui n'a pas eu à un moment donné un problème, tu vois, avec son enfant, etc. Et qu'en fait, parce qu'on voyage, il ne faut pas oublier qu'on est aussi fatigué. En plus, je sortais du Covid, je venais d'avoir le Covid en Colombie, donc j'étais en plus très fatiguée. Et du coup, c'est monté, j'ai perdu ma patience, donc je me suis énervée. Je crois que ça peut tous nous arriver et qu'il faut en avoir confiance aussi que tout n'est pas toujours rose en voyage. Et puis aussi, l'autre chose que j'avais beaucoup communiquée, c'est qu'en fait, il faut toujours, dans n'importe quel pays, avoir sous la main le numéro de l'ambassade. Parce que ce n'est pas dans la situation d'urgence qu'on le cherche. Et là, nous, c'est ce qu'on a fait, parce qu'en fait, on ne l'avait pas, évidemment. Donc, on l'a cherché dans la situation d'urgence, mais en fait, tu te rends compte que quand tu commences à chercher, ce n'est pas si évident que ça. Donc, on l'a trouvé, mais on aurait pu aussi ne pas le trouver. Donc, maintenant, on a toujours le numéro de l'ambassade dans notre téléphone, chacun, pour pouvoir appeler très rapidement, parce que là, c'était ça, mais ça peut être autre chose, en fait. Et puis surtout, s'assurer sur le fait qu'on a de la chance d'avoir des ambassades qui répondent présents et qui nous protègent, parce qu'ils ont quand même très bien géré la situation.

  • Speaker #1

    C'est un très bon conseil. Effectivement, moi non plus, je n'ai pas le numéro de l'ambassade quand je pars en vacances, mais je pense que je vais y penser maintenant. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #0

    D'après toi ?

  • Speaker #1

    J'aurais presque envie de te dire l'Inde, mais non, ça ne doit pas être ça.

  • Speaker #0

    Bien si. Ah là là,

  • Speaker #1

    je suis trop forte.

  • Speaker #0

    Alors entre temps, on était au Mozambique et en Afrique du Sud cet été. Et notre prochain voyage, c'est le mois de février et on repart en Inde.

  • Speaker #1

    Wow ! Et vous allez où cette fois ?

  • Speaker #0

    On a décidé de découvrir l'Inde en partant du coup du sud et en remontant. Et donc on remonte un peu plus au nord, mais toujours vraiment dans la partie sud de l'Inde. Et cette fois-ci, on atterrit à Mumbai et on va partir vers le sud, du coup au sud de Mumbai, pour découvrir quelques autres endroits d'autres états indiens.

  • Speaker #1

    Wow ! On va suivre ça. Et pour quelqu'un qui disait l'Inde, jamais. Voilà, c'est ça. Comme quoi, quand on y va, quand on y goûte, on y retourne.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, on verra. Peut-être qu'on va découvrir d'autres choses. Peut-être que ça va moins nous plaire. Mais en tout cas, on est partis d'un dans dix ans qu'on allait revenir. Honnêtement, sincèrement, c'est la première fois dans notre vie qu'on repart un an après dans le même pays. Après, on ne va pas aller au même endroit, voir les mêmes choses dans des temps plus sagrants pays. Mais quand même, c'est qu'il y a quand même quelque chose qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #0

    Je crois que je t'en ai déjà parlé la dernière fois et je ne crois pas l'avoir entendu ou alors je l'ai raté auquel cas. Oups ! Mais l'Antarctique.

  • Speaker #1

    Non ! Qui est allé en Antarctique ? Il est temps de le dire !

  • Speaker #0

    C'est notre rêve. Donc j'aimerais bien l'entendre parce que c'est effectivement notre rêve. Et j'avais adoré d'ailleurs l'épisode de Gaëlle sur Nusfad Bard.

  • Speaker #1

    Quel endroit incroyable ! Il faut juste porter une arme si tu dépasses la limite et ne pas te retrouver devant un ours. Mais à part ça !

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Dernière question, si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #0

    Sur notre compte Insta qui s'appelle AucunTuc.

  • Speaker #1

    Tu mettrais tout ça, encore une fois, dans les notes de l'épisode, évidemment. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup, Alice, pour ce chouette carnet de voyage au Kerala et aux familles de Nadu.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi Stéphanie, merci pour ton accueil.

  • Speaker #1

    Et à bientôt, on fera la suite de l'Inde. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    si tu veux, on remonte l'Inde ensemble.

  • Speaker #1

    C'est ça, à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite, au revoir.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si vous souhaitez écouter d'autres voyages, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. Et tout ça, gratuitement. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants,

  • Speaker #1

    c'est trop compliqué.

  • Speaker #2

    Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

Description

Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en famille en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81.


Cette fois, je retrouve Alice pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud l’année dernière avec Brice, son mari et leurs 3 enfants, Ambre et Ethel, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans.


Ils ont commencé par le Kerala, où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d’une école. Puis, ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chettinad, les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des kolams.


Si vous aimez les voyages empreints de moments de vie aussi inattendus qu’indélébiles, vous allez adorer cet épisode.


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Idée, écriture et hôte : Stéphanie Cordier

Montage : Les Belles Fréquences
Musique : Luk & Jo



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on tord le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car et même tour du monde. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Et parce qu'on est des parents avant tout, je vous propose une nouvelle formule de mes top 5 sur des sujets de parentalité et d'éducation. On se retrouve une fois par mois, avec des invités au top, évidemment. Le podcast est disponible sur le blog familiervoyage.com et sur toutes les plateformes d'écoute. On se retrouve aussi sur Instagram à familiervoyage. avec un S underscore blog. Si vous aimez écouter ce podcast, si vous avez ajouté des destinations sur la liste de vos envies, c'est le bon moment pour me le dire et me soutenir en vous abonnant, en laissant un joli commentaire ou une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou Spotify. Je sais que tous les podcasteurs vous le demandent et qu'on finit par ne plus l'entendre, mais c'est vraiment la récompense pour tout ce travail fait maison. Alors merci à ceux qui l'ont déjà fait, pour tous les autres, je compte sur vous. Allez hop, nouvelle conversation ! Alice, vous la connaissez, elle nous a raconté son voyage en Patagonie, une des étapes de son tour du monde en famille dans les épisodes 80 et 81. Cette fois, je la retrouve pour son voyage de presque un mois en Inde du Sud avec Brice, son mari et leurs trois enfants, Ambré et Telle, leurs jumelles de 8 ans et Robin, 5 ans. Ils ont commencé par le Kerala où ils ont adoré leurs multiples balades, notamment dans les plantations de thé, la vie paisible et surtout jouer avec les enfants d'une école. Puis ils ont rejoint le Tamil Nadu, juste à côté, mais bien moins connu. Là, ils sont partis à la découverte des palais du Chétinade. Les enfants ont façonné des carrés de ciment avec les artisans locaux et ils ont même appris à faire des calames. Si vous aimez les voyages emprunts de moments de vie aussi inattendus qu'un délégile, vous allez adorer cet épisode. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage d'Alice au Kerala et au Tamil Nadu. Hello Alice !

  • Speaker #1

    Salut Stéphanie !

  • Speaker #0

    Comment ça va ?

  • Speaker #1

    Très bien, très bien, merci.

  • Speaker #0

    On s'est déjà entretenues toutes les deux. Tu nous as déjà raconté ton merveilleux passage, parce que c'était un voyage beaucoup plus long. C'était au cours de ton tour du monde, mais on avait vraiment axé sur la Patagonie. J'en ai encore des souvenirs. C'est aussi sur ma liste, mais comme beaucoup des voyages que j'entends ici. Mais la Patagonie, truc de dingue. Ce n'est pas pour cette partie du monde qu'on se retrouve aujourd'hui. Mais avant de partir, parce que je fais un teasing de la mort, comme d'habitude, est-ce que tu peux rappeler à ceux qui n'ont pas écouté ces épisodes sur la Patagonie. Qui tu es ? Quelle est ta famille ? Et surtout, quelle voyageuse tu es ? Et quel voyageur vous êtes finalement tous ensemble ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Donc, moi, je suis Alice et avec Brice, qui du coup, mon mari est amoureux depuis presque 20 ans maintenant. On a trois enfants, Ambre et Eitel, qui sont jumelles et qui ont huit ans et Robin qui a cinq ans. Et effectivement, en 2021, donc en 2021, pleine période de Covid, on est partis pour un grand voyage d'un an. Mais c'était loin d'être notre premier voyage en famille puisqu'on a démarré dès que nos filles avaient six mois, on les a emmenées par Nons et par Vaud. On était déjà des voyageurs à deux. On ne s'est jamais arrêtés avec les enfants et je trouve d'ailleurs que le voyage avec les enfants apporte quelque chose de beaucoup plus profond et de beaucoup plus fort au voyage. Donc pour répondre à ta question, J'aurais presque envie de dire que nous sommes des voyageurs boulimiques.

  • Speaker #0

    Vous êtes en voyage et vous pensez déjà à celui d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça. Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    Quelle organisation ! Je suis incapable de faire ça. Eh bien, écoute, partons en voyage avec toi cette fois-ci. On va en Inde et plus précisément au Kerala et dans un autre endroit que je connais encore moins, mais même le nom, je ne le connaissais pas. Est-ce que tu peux nous dire où ça se trouve exactement ?

  • Speaker #1

    On est partis l'année dernière, effectivement, en voyage en Inde du Sud. Donc l'Inde du Sud, en l'occurrence le Kerala, et le deuxième état, le Tamil Nadu. Ce sont les deux états qui forment vraiment la pointe de l'Inde. Donc le Kerala sur la pointe ouest et le Tamil Nadu sur la pointe est, donc juste à côté du Sri Lanka.

  • Speaker #0

    Comment tu as trouvé, slash, voulu en savoir plus sur cette destination ? Tu connaissais déjà ?

  • Speaker #1

    Non, je pense que j'avais dû entendre ou voir. peut-être sur les réseaux sociaux, au moins un post passé sur le Keraga, justement d'une famille qui était elle-même en long voyage. Et ça m'avait interpellée, mais sans vraiment retenir tout à fait mon attention, parce que j'ai toujours dit que je ne mettrais jamais les pieds en Inde. C'était passé sur moi un peu comme ça, mais ça avait quand même dû rester dans un coin de ma tête inconsciemment. Donc c'est comme ça que j'ai connu le Kerala. Et en fait, ce voyage, c'est un voyage qui s'est décidé, mais vraiment en toute dernière minute. On a pris nos billets d'avion moins de trois semaines avant de partir. Parce que c'était un changement de plan total. En fait, on était censés partir pour quatre mois en voyage à ce moment-là. Brice a eu un petit souci de santé, il s'est cassé la cheville.

  • Speaker #0

    Pas pratique.

  • Speaker #1

    Au top de partir avec un plâtre, c'est vraiment pas l'idéal. Donc on a dû revoir nos plans et puis finalement ne partir qu'un mois, ce qui est déjà pas mal du tout. Et en plus, on a attendu vraiment le dernier moment pour savoir s'il pouvait partir justement par rapport à sa jambe, à sa rééducation, etc. Donc c'est pour ça qu'on a décidé au tout dernier moment. Et en fait, là, pour être tout à fait franc, le juge de paix, c'était le prix des billets d'avion. Parce que quand on est cinq, et on le sait tous, tous les voyageurs le savent, post-Covid, les prix des billets d'avion se sont complètement envolés. Enfin, post-Covid, crise en Ukraine, etc. On avait vraiment le premier critère de choix, c'était le prix du billet d'avion. On voulait plutôt aller en Asie, parce que ça fait un moment qu'on n'était pas allés en Asie, mais plutôt en Asie du Sud-Est. Et en fait, si les billets, on était à plus de 7000 euros, c'était vraiment pas jouable. pour nous cinq. Et puis du coup, je faisais sur SkyScanner le tour du monde des billets d'avion et à un moment donné, je mets quand même l'Inde et là, je vois des billets aller-retour en direct avec Air France pour Bangalore qui est du coup une ville du sud de l'Inde vraiment à un prix correct. Et donc, je dis à Brice, on va en Inde. Elle me dit qu'on va en Inde. Et donc là, je me suis dit qu'est-ce qu'on peut faire depuis Bangalore et revenu à mon esprit, je pense effectivement ce poste que j'avais dû voir mais je crois c'est en clôturant le plus difficulté. sur le Kerala et puis voilà, c'était parti.

  • Speaker #0

    Combien de temps vous êtes restée ? Combien de temps tu avais prévu en tout cas d'y rester ?

  • Speaker #1

    On est restée en Inde pendant un gros mois.

  • Speaker #0

    Il restait peu de temps, on le disait tout à l'heure, tu as plutôt tendance à organiser tes voyages alors que tu n'es même pas rentrée. Comment tu as organisé celui-là ?

  • Speaker #1

    On a pris le week-end avec Brice en se disant qu'est-ce qu'on a envie de faire, où on a envie d'aller, quels sont les endroits qui nous donnent envie en allant un peu regarder à droite, à gauche. Et puis on s'est fait un itinéraire. En réalité, et depuis notamment le grand voyage qu'on a fait, je déteste faire des itinéraires parce que je trouve que c'est beaucoup mieux de choisir au fil de l'eau ce qu'on a envie de faire, de prendre le pouls sur place, etc. Mais je trouve aussi que sur des voyages d'un mois, c'est quand même mieux d'avoir un squelette. Donc j'ai dit, allez, on va faire un squelette. Et donc on s'est fait un itinéraire et j'ai commencé à aller regarder un petit peu des idées de logement. J'en ai même réservé quelques-uns d'ailleurs. Et puis on est parti comme ça.

  • Speaker #0

    Eh bien, écoute... Allons-y, c'est le moment. Est-ce que tu peux déjà nous donner ton itinéraire sans rentrer dans les détails, mais juste pour qu'on ait une idée en suivant ce squelette ?

  • Speaker #1

    Notre itinéraire, c'était de démarrer par Fort Cochon, qui est vraiment une ville sur la côte ouest, très au sud. Et ensuite, d'aller dans les champs de thé du côté d'une petite ville qui s'appelle Mouna, Mouna peut-être. Et ensuite, de descendre un peu plus au sud dans le Kerala. dans ce qui s'appelle les Backwaters, en faisant un stop sur une petite île qui s'appelle Shenan Kari, puis de redescendre encore un peu plus au sud sur une autre île aussi des Backwaters qui s'appelle Munro Island, et enfin, pour le Kerala, de descendre encore un peu plus au sud sur une station balnéaire qui s'appelle Varkala, et qui est assez connue au Kerala. Voilà, au Kerala, j'entends.

  • Speaker #0

    Quand tu connais le Kerala. Et ensuite ?

  • Speaker #1

    On est repartis plutôt dans les terres en allant vers l'est. vers Madurai, qui est une ville très connue du Tamil Nadu, une ville importante en Inde. Et ensuite, vraiment dans la campagne du Tamil Nadu, en plein vraiment dans les terres, sur une région qui s'appelle le Chettinad. Puis, Mbaconan et Tanjore, qui est une ville très très connue, une ville d'art et d'histoire très très très connue en Inde, et très fréquentée par les Indiens. Et puis enfin, on a rejoint la côte, cette fois-ci, est de l'Inde, de l'autre côté, pas loin de Chennai. qui avant s'appelait Madras, Pondichéry aussi, qui ont été des comptoirs français, dans une ville qui est entre Madras et Pondichéry, qui s'appelle Mahabalipuram. Alors, il paraît qu'on l'appelle Mahab, pour faire plus simple.

  • Speaker #0

    C'est étonnant. Oui.

  • Speaker #1

    Et qui était un très beau point final de ce voyage.

  • Speaker #0

    On a parlé de comment tu as choisi le Kerala. Même moi qui ne connais pas du tout l'Inde, je sais à peu près où est le Kerala, mais le Tamil Nadu, pas du tout. Comment tu as choisi, trouvé cette continuation, ce suivi ? Je n'ai pas le mot là tout de suite.

  • Speaker #1

    Il y a quand même un point, c'est que j'avais une ancienne collègue, il y a très très longtemps, qui était partie en expatriation à Chennai. Donc elle m'avait déjà parlé de Chennai et donc du Tamil Nadu. Donc ça c'est pareil, ça avait quand même dû rester quelque part dans mon inconscient. Après c'est simple, c'est que quand tu commences à faire des recherches, tu vois toujours le petit truc à côté, tu regardes un peu les itinéraires des personnes qui ont voyagé là. Et c'est vrai que le Tamil Nadu et le Kerala finalement se complètent très très bien. qu'on voit des choses extrêmement différentes. Le Kerala, pour moi, c'est vraiment la destination nature de l'Inde. Et le Tamil Nadu, c'est un état dans lequel il y a une ferveur religieuse très importante. Il y a énormément de temples, il y a énormément de vieux temples, qu'on a beaucoup moins au Kerala, parce que le Kerala est un état qui est aussi très catholique. C'est très spécifique en Inde. Donc on y voit l'Inde, mais pas l'Inde que chacun se représente. Alors que le Tamil Nadu correspond beaucoup plus à l'Inde hindouiste avec sa ferveur religieuse. Donc les deux se marient, je pense, très très bien dans un voyage.

  • Speaker #0

    Eh bien écoute, allons-y. Première étape, vous arrivez. C'est quoi vos premières impressions ? On a toujours inconsciemment des images de l'Inde. C'est pour ça qu'on n'y va pas aussi. On a un peu peur de ce qu'on va y trouver. C'est quoi votre première impression quand vous arrivez ?

  • Speaker #1

    On est arrivés à Ausha. On avait pris un vol qui nous emmenait jusqu'à Dangalore. Et de Dangalore, un vol interne pour aller à Ausha. Ausha, c'était aussi un ancien comptoir. Il y a la ville nouvelle qu'on n'a même pas visitée, qui a priori, en tout cas pour nous, présentait peu d'intérêt par rapport à ce qu'on cherche. Et puis il y a ce qu'on appelle Fort Cochin, qui est du coup l'ancien comptoir fortifié, finalement qui ressemble vraiment à des anciennes villes coloniales, très bas, avec des vieux bâtiments. Alors bien sûr, pour la plupart, ils sont décrépits, mais ce n'est pas l'Inde. En fait, moi, je me souviens avoir dit à Brice, mais en fait, je ne me sens pas du tout dans l'image que j'ai de l'Inde. Il faisait très chaud, on avait beaucoup d'humidité, mais c'est une petite ville qui vit beaucoup du tourisme, et qui est extrêmement calme. Ce qui m'a marquée, et qui est très en contraste avec l'image qu'on a de l'Inde, c'est le calme. On est arrivés dans une ville, et on s'est dit, il y avait beaucoup de petites ruelles piétonnes, il n'y a que des bâtiments qui sont très bas, il y a un petit port, une petite promenade le long de l'océan. Sincèrement, on s'est dit, waouh, mais qu'est-ce que c'est calme ! C'est la première chose qui nous est venue à l'esprit.

  • Speaker #0

    Et les enfants, après ce voyage un peu long, ils étaient comment ?

  • Speaker #1

    Les enfants, ils adorent voyager. L'avion, en plus, on essaye souvent de prendre des vols de nuit. Et on a de la chance parce qu'en fait, en vol de nuit, ils comprennent. Ils savent maintenant, ils sont habitués. Donc en fait, on leur promet qu'il y a le petit repas avec un petit dessin animé. Et ensuite, c'est dodo et ils dorment et ils se réveillent quand l'avion atterrit. Donc en fait, ils font leur nuit quasiment.

  • Speaker #0

    Comme une lettre à la poste. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ils adorent découvrir, donc ils courent partout, ils nous interrogent sur ce qu'ils voient, les panneaux, tout ça. Non, franchement, c'était aucun problème.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce que vous faites une fois arrivé, une fois que vous avez visité cette première étape ?

  • Speaker #1

    On s'est baladé et puis on a été voir un spectacle qui est du théâtre traditionnel kéralé, puisque le Kérala, c'est un état qui a une puissance culturelle très forte. Donc il y a beaucoup de choses à voir au Kérala autour vraiment des arts et de la culture. donc on est allé voir un spectacle alors ça par contre ça n'a pas du tout plu aux enfants parce que c'est un spectacle qui est beaucoup dans le mime en fait et bon ça les a ennuyés c'est pas grave et donc on a fait principalement ça puis on s'est baladé, on s'est imprégné et après effectivement on est parti dans les terres du côté de Munard nous on aime beaucoup ça quand on voyage on aime beaucoup aller plutôt vers la nature, vers les promenades, les randonnées etc et donc le bonheur absolu Munard parce qu'en fait Il y a le côté, quand même, on s'est retrouvés presque sur une ville peut-être presque même plus agitée que Cochin, qui grouille, qui va un peu dans tous les sens, mais qui reste quand même petite, avec notamment beaucoup de tuktuk partout, quasiment tous faits en tuktuk. Alors nous, on adore le tuktuk. Ah,

  • Speaker #0

    mais oui !

  • Speaker #1

    Beaucoup de tuktuk un peu partout, ça grouille. Et puis, en fait, cette ville, elle est encaissée autour de montagnes qui sont des champs de thé. Donc, le paysage est absolument magnifique. Et puis, on a fait des balades. On a passé quand même 4 jours à Munard à faire que se balader en tuktuk ou à pied parce qu'on peut aller quand même loin. Donc on a pris par exemple une journée en tuktuk avec un monsieur qui nous a emmenés jusqu'à 40 km. On est aussi allés voir des éléphants sauvages parce qu'à Kerala, il y a beaucoup d'éléphants sauvages. Et en fait, il y a un endroit, notamment un spot où le soir, au coucher du soleil, c'est connu pour ça, ils viennent à un point d'eau pour se rafraîchir. Et donc, on a fait ça aussi. Donc, c'est aussi un bel exercice de patience parce qu'on est partis. En fait, ils arrivent, les éléphants, en gros, entre 16h et 18h30. Donc, il faut être là pour 15h30, 16h. C'est un bel exercice de patience, puisque dans notre cas, ils sont arrivés après le coucher du soleil. Donc en fait, on était là à un endroit, mais vraiment, il n'y a rien. Il y a une gargote, un plan d'eau, des gens comme nous, beaucoup, beaucoup d'Indiens, beaucoup, beaucoup d'Indiens quasiment, que des Indiens d'ailleurs, qui viennent pour voir les éléphants. Et donc, on est là, puis on attend. On a attendu deux heures et demie à jouer avec des pierres et tout. Et puis finalement, ils sont venus. Moi, j'aime beaucoup ça quand on montre aussi aux enfants que la nature ne nous attend pas.

  • Speaker #0

    Et comment tu avais trouvé, j'allais dire cette activité, c'est pas une activité, mais le fait que tu pouvais voir ces éléphants à cet endroit-là ?

  • Speaker #1

    Je l'avais lu sur un blog.

  • Speaker #0

    Tu lui dis que les éléphants sont sauvages, donc personne ne les approche, on vient juste pour les observer.

  • Speaker #1

    Ah oui, bien sûr. Alors je pense que c'est un monsieur de la police indienne qui était là. À partir de 16h, on voit qu'il y a quelqu'un qui vient et qui contrôle le fait que toutes les personnes qui sont sur ce point d'eau restent derrière, il y a un mur. Et en fait, il faut rester derrière le mur. Et il contrôle, il demande à tout le monde de se déplacer. Et il contrôle que personne ne s'approche plus que ça.

  • Speaker #0

    Et là, jouer avec les pierres pendant deux heures et demie, ça l'a fait sans problème ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça, jouer avec les pierres. Faire des petits jeux ensemble aussi, bien sûr. Mais on avait quand même prévu un petit jeu de cartes. Et non, non, ça va très bien, bien sûr.

  • Speaker #0

    Trop bien. On fait quoi après ? Vous faites quoi après ?

  • Speaker #1

    Alors après, Minard, ce qui est intéressant aussi peut-être, c'est de te raconter les trajets. Parce qu'en Inde, ça fait partie vraiment du voyage. Et du coup, de Munard, pour aller à Chenamkari, on a pris un bus. En fait, il faut se dire qu'on a mis quasiment la journée, mais cette journée, elle fait partie du voyage. Mais comme dans beaucoup de pays, en fait, ça fait vraiment partie de la vie. Et donc, le bus s'arrête très régulièrement et on voit les gens monter, descendre. Et c'est blindé, évidemment. Et bien sûr, comme nous, on est là. Et puis avec nos trois enfants, les gens s'intéressent et viennent nous parler. Et donc, pour moi, ça fait... partie vraiment des souvenirs du voyage. Et puis, c'est toujours la même chose, c'est qu'il y a le plan et puis il y a comment ça se déroule. Donc, bien sûr, le bus ne s'arrête pas exactement là où on avait prévu. Bien sûr, quand on va voir un truc-tuc pour nous emmener au dernier point, parce que le bus ne nous emmène pas au dernier point, il y avait encore quand même 17 kilomètres pour prendre la petite île et qu'on lui dit qu'on veut aller à H&M Carrie, il nous regarde, mais je ne sais pas de quoi tu me parles. Et donc là, il faut appeler le monsieur chez qui on va à H&M Carrie, qui explique que... et on a dû quand même faire trois tuk-tuk avant qu'il y en ait un qui accepte de nous emmener. J'adore, moi, je trouve que ça fait vraiment partie du jeu. Et donc, on arrive effectivement, même à l'arrivée, en fait, on ne savait pas où aller parce que chez Namkari, c'est ce que j'avais dit tout à l'heure, c'est les backwaters. Donc, les backwaters, en fait, c'est vraiment un réseau de canaux qui s'étend depuis la ville de Halepé jusque dans vraiment les terres du Kerala et qui forment des îles, des îlots. Et ces îlots, il y en a des plus ou moins grands. Il n'y a pas de voiture, il y a quelques scooters, mais il n'y a aucune voiture sur ces îlots-là. Et c'est vraiment une vie très différente de celle qu'on connaît, puisque déjà, il n'y a aucune voiture. Et tout se fait dans un ferry. Donc, il y a trois lignes de ferry qui joignent les îles avec la grande ville d'Alepey. Et donc, nous, pour arriver sur notre petite île, le tuk-tuk ne pouvait pas non plus y aller. Donc, il nous a déposés sur une berge. Et puis, à partir de cette berge, le monsieur de la pension est venu nous chercher avec un petit bateau. et nous a emmenés. C'est déjà une aventure, on a l'impression d'arriver un peu au bout du monde. Et alors là, chez Namkari, je ne sais pas si c'est un peu la question, mais si j'ai un coup de cœur de voyage, c'est chez Namkari. Parce qu'on était en pension chez l'habitant, donc on habitait chez eux, on était en pension complète, donc voilà, ils nous faisaient les repas, on prenait les repas avec eux dans la maison familiale. Et puis là, on avait notre petit bungalow pour dormir. Et ce petit bungalow, il est sur les rizières. Donc, ils donnent sur la réserve, au milieu de nulle part, avec les oiseaux, avec les femmes qui viennent récolter le riz devant nous, avec les petits chemins qui passent dans les rivières et les enfants qui vont à l'école, qui étaient à dix minutes à pied de la maison où on était. Donc, nous, évidemment, avec les enfants, on est aussi allés à l'école. Et en fait, là, le temps n'a plus d'existence. C'est-à-dire qu'on était sur cette île, on a pris le ferry pour aller un petit peu ailleurs, sur les autres îles, une île un peu plus grande, justement. On est allé justement aussi voir une très grande école qui rassemble beaucoup d'îles. Et alors là, on a vécu un moment extraordinaire avec les enfants. Et puis, c'est des balades dans les cadeaux. Donc, on s'est baladé. Et là, c'est pareil. En fait, moi, ce que j'ai adoré, bon déjà, c'est ce temps qui n'existe plus. C'est justement toujours pareil, ce contraste avec ce que moi, j'attendais de l'Inde et ce que je m'imaginais de l'Inde. Et cet endroit, en fait, où il y a... Très peu d'habitants, il n'y a aucun bruit à part les oiseaux et tout est très paisible.

  • Speaker #0

    Même dans l'école ?

  • Speaker #1

    Sauf dans l'école. L'école, alors là, c'était ouf. C'était vraiment, vraiment très, très intense. Mais c'était en même temps une superbe expérience.

  • Speaker #0

    Vous y êtes allée de votre propre chef ou il y a quelque chose qui s'organise autour de l'école ?

  • Speaker #1

    Non, il n'y a rien qui s'organise. En tout cas, nous, on n'a pas eu connaissance. On est allé comme ça, en fait. On est allé sur l'île. Le débarcadère du ferry, il est devant l'école. Donc, on a vu qu'il y avait des enfants qui jouaient. Donc, on est allé les voir. Et puis là, il y a une enseignante ou quoi, mais qui est venue nous voir, qui nous a dit Vous voulez rentrer ? Vous voulez venir ? Donc, on est venus. Et puis, c'était la pause. Donc là, c'était les fusions. On n'est pas rentrés dans les salles de classe dont ils travaillaient. En plus, moi, je ne suis pas trop... pour ça, je trouve qu'on vient plutôt les déranger. On peut parler avec eux dans la cour de récré, c'est très bien, mais par contre, il y a le jardin d'enfants. Et du coup, le jardin d'enfants, eux, ils sont un peu en récréation. Plus freestyle. Et donc là, l'enseignante du jardin d'enfants nous a proposé de venir avec eux et de faire des jeux avec eux, donc c'était très chouette.

  • Speaker #0

    Ouais, moment fort. Et les enfants, la barrière de la langue, ça n'existe pas. En général, au bout de trois secondes, ils sont tous copains.

  • Speaker #1

    Oui, oui, bien sûr. Ils jouent. Ils couraient partout.

  • Speaker #0

    D'où le contraste avec le reste de cet endroit qui est paisible.

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #0

    On passe à l'étape d'après ? Oui,

  • Speaker #1

    on est descendu un peu plus bas dans les backwaters sur une île, pour le coup, dont on avait parlé parce qu'on connaissait quelqu'un qui était quasiment au Kerala en même temps que nous et qui était aussi passé par Monroe. Donc, on y est allé aussi, une île extrêmement paisible. Pour le coup, il y a des voitures parce que c'est quand même plus grand que chez l'Alkari. Mais vraiment, pareil, c'est la campagne. C'est vrai. La campagne est entourée d'eau partout. Et là, on a passé un petit peu moins de temps. On n'est resté que deux jours. On a aussi été accueillis dans une famille extraordinaire sur vraiment ce mode de pension qui existe beaucoup quand même en Inde, en tout cas au Kerala et au Tamil Nadu et qui nous, nous correspond très bien. Donc, c'est aussi pour ça, je pense, qu'on a beaucoup aimé ce voyage. Et là, on n'a rien fait. En fait, on n'a pas fait grand-chose pendant cette période-là. Donc, on n'a rien fait, pareil, à part se promener, faire des balades en bateau et profiter de ce calme absolu. Ça nous a fait aussi beaucoup de bien. Après, Munro, c'est moins un coup de cœur parce que je pense qu'on avait vécu une expérience encore plus intense à Chenamkari et que Munro est probablement un peu plus touristique aussi.

  • Speaker #0

    Forcément, c'est moins paisible peut-être. Mais au-delà de ça, est-ce que vous aviez le même type de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est quand même différent. Ça fait quand même plus gros village. Il n'y avait pas les réserves de la même façon qu'à Chenamkari. Mais par contre... tu es quand même beaucoup plus proche de l'océan. Et donc, du coup, c'est des plus grandes étendues. C'est-à-dire que l'isage, on va dire, côté eau, est plus impressionnant, est plus vaste et en même temps très paisible. Ce n'est pas du tout l'océan. Donc, c'est différent. Non, ce n'est pas le même paysage. C'est quand même différent.

  • Speaker #0

    Ces petites pensions, là, tu disais que d'autres voyageurs y étaient allés 15 jours avant. Ils vous ont donné l'info ou tu les as trouvées différemment ?

  • Speaker #1

    Ils m'avaient donné le nom de leur pension. Après, honnêtement, on les trouve quasiment toutes sur Booking. Tu tapes sur Booking, Monroe Island, tu trouves... En fait, il n'y a que des pensions, donc tu trouves plein de pensions. Parfait.

  • Speaker #0

    Les enfants, les promenades toute la journée, c'est vraiment quelque chose qu'ils apprécient aussi.

  • Speaker #1

    Ça dépend des jours, honnêtement. Donc parfois, on essaye un peu de les convaincre. Ils n'ont pas très envie le matin, mais c'est vraiment notre façon de voyager. On ne se balade pas toute la journée, surtout sur un endroit comme Monroe. qui est quand même très petit. Donc en fait, on fait une balade en bateau de deux heures. Ça, ils adorent. Et puis après, on fait des jeux aussi à la pension. On profite du temps. Il y a les oiseaux. Il y avait le monsieur qui faisait sécher ses noix de coco. Donc on va le voir sécher ses noix de coco. Nous, on fait des jeux. Bien sûr, on avait sorti les enfants de l'école parce que c'était en février. Donc on faisait aussi un peu d'école.

  • Speaker #0

    Ils adorent ça d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Oui, ils adorent. Et ça marche très bien. Donc là, on vit vraiment une vie paisible, mais on se promène. À Mouron, on a fait deux heures de bateau dans la journée et puis une heure et demie pour une promenade. Dans la promenade, on cherche aussi où est-ce qu'on va aller déjeuner, on s'arrête déjeuner. C'est très très calme.

  • Speaker #0

    On continue alors, on te suit.

  • Speaker #1

    Après, il y avait le spot balnéaire parce que quand même avec les enfants, il faut trouver toujours ce spot balnéaire ou un endroit avec piscine ou les deux. Ça fait quand même partie aussi de l'équilibre. Et donc, de Moudreau, nous voilà partis pour Varkala. Et cette fois-ci, c'est en train. on prend le train pour la première fois le train en Inde on a adoré prendre le train en Inde je trouve que c'est une expérience absolument extraordinaire et donc là c'était quand même deux trains pour arriver jusqu'à Varkala donc on a fait un changement et alors le train il faut quand même avoir en tête que ça coûte absolument rien en Inde c'est à dire qu'on prend ce qu'ils appellent la super classe qui coûte à peu près 50 centimes par personne et qui n'a pas de place à titrer mais en fait contrairement à ce qu'on peut dire souvent et donc nous ça n'a pas du tout été notre expérience on avait des trains quasiment vides à chaque fois. Donc on se retrouvait vraiment dans un compartiment pour nous, et puis avec des gens autour de nous, mais vraiment très confortable en fait.

  • Speaker #0

    La SNCF devrait s'en inspirer.

  • Speaker #1

    Honnêtement, ce n'est pas non plus les mêmes infrastructures. Mais nous, on a adoré cette expérience. Et donc, on arrive à Varkala. Et Varkala, c'est vraiment la station balnéaire où il y a énormément d'Indiens. Quelques Européens aussi et beaucoup de Russes. Mais plutôt parce que, sans faire de préjugés, on a été dans des endroits, notamment des stations balnéaires, beaucoup fréquentées par les Russes, plutôt jeunes, en mode fête, comme les Russes, comme les Américains savent le faire, comme nous aussi on sait le faire. Des trucs vraiment où ça devient très, très bruyant et parfois désagréable, c'est pas ce qu'on cherche. Là, c'était vraiment très familial. Donc en fait, c'était très bien. Varkala, pour nous, c'est peut-être, en tout cas avec Brice, l'endroit qu'on a le moins apprécié, parce que justement, il y avait beaucoup plus de monde, beaucoup, beaucoup de tourisme indien et étranger, comme nous. Mais comme on essaye de l'éviter, on s'est senti un petit peu moins bien. Ça reste très agréable, il y a des belles plages propres. Et ça aussi, je le dis parce qu'en fait, on assimile beaucoup l'Inde aussi à des plages sales, pas agréables. En fait, la plage était belle. La plage est très propre à le nettoyer. et même beaucoup plus propre que sur beaucoup de plages que j'ai pu voir en Asie du Sud-Est. C'est l'océan Indien, donc c'est plutôt une lignée très agréable, très chaude. On a vraiment passé des bons moments à la plage.

  • Speaker #0

    Les enfants ont dû aimer aussi.

  • Speaker #1

    Oui, ils ont adoré, bien sûr.

  • Speaker #0

    Eux, le monde, ce n'est pas leur souci.

  • Speaker #1

    Non, ce n'est pas leur problème. Au contraire, ils sont contents, ils ont croisé plein d'enfants avec qui ils ont pu jouer. Ça reste une étape quand on est avec des enfants qui, à mon avis, est très bien.

  • Speaker #0

    Ça fait la petite pause dans le voyage itinérant.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Ok, et bien on continue alors.

  • Speaker #1

    Et on va quitter le Kerala. Alors je peux même dire qu'on a vu une toute petite partie du Kerala, parce que c'est très très grand, très étendu. Nous, on a dû faire bien sûr des choix, et on y reviendra pour voir l'autre chose. On n'a pas fait beaucoup d'étapes au Kerala, et après on a filé vers le Tamil Nadu, et on a repris un train pour aller au Tamil Nadu, et après on n'a quasiment que repris le train d'ailleurs, et on est arrivé à Madurai. Alors Madurai, changement d'ambiance. C'est quand même une très grande ville indienne. Et vraiment indienne au sens où on peut se le figurer. Vraiment au sens cliché qu'on peut avoir quand on ne connaît pas l'Inde. Très grand, très anarchique. Beaucoup, beaucoup de monde partout. On avait pris un petit hôtel très, très bien placé. Basique, quoi. Donc c'était un petit changement d'ambiance par rapport à nos petites pensions sympas du Kerala. Petit. Petit. La chambre très petite, pas vraiment de fenêtres. les sanitaires quand même les sont adhésirés. Enfin voilà, ça fuyait de partout.

  • Speaker #0

    Mais qu'est-ce que vous faisiez là ?

  • Speaker #1

    Non, mais ce n'était pas grave. On le savait, ça ne coûtait vraiment rien. Parce que pour le coup, je ne l'ai pas dit, mais l'Inde, ça ne coûte vraiment rien. Vraiment, ce n'est pas cher. Et là, c'était l'étape avec la chambre pas chère qui permet de rééquilibrer aussi notre budget. Et on le savait, ça fait partie du voyage. C'était pour deux nuits, on s'en remet. Et là, à Madura, il y a plusieurs choses à voir. Mais nous, on est restés vraiment très peu de temps, juste deux nuits. Donc le jour de notre arrivée, un jour, et puis on est repartis. Et en fait, on a visité le grand temple de Madurai. Je ne te donnerai pas le nom du temple.

  • Speaker #0

    Je sens que c'est imprononçable.

  • Speaker #1

    C'est imprononçable, je n'ai pas pris de notes dessus. Par contre, il est extrêmement connu en Inde. Il est extraordinaire, il est magnifique. Et donc, on a principalement visité ce temple-là. Et puis pareil, Flané. Ce qui était rigolo à Madurai, c'est que c'est rare en Inde, mais il y a une tradition de pâtisserie et de glace. Donc on a mangé des petits sucreries qu'on ne trouve pas beaucoup en Inde. Et donc on s'est fait plaisir avec ça. Et voilà, la vie passe tranquillement. On est aussi allé au marché aux fleurs. Parce que les marchés aux fleurs en Inde, c'est quand même quelque chose. Donc on a été visiter le marché aux fleurs. On voit les senteurs déjà. Et puis la façon dont ils utilisent les fleurs. Puisqu'ils les utilisent pour beaucoup de choses qui ne sont pas du tout dans notre culture. Nous, on fait des bouquets de fleurs. Bon, ben eux, bien sûr, ils les utilisent pour les offrandes, ils les utilisent aussi pour la vie quotidienne. Et puis en décoration, mais pas en bouquet, quoi. Ils font des couronnes. Les couronnes, c'est aussi beaucoup pour les offrandes, mais qu'importe. Et donc, on a visité aussi ce marché aux fleurs, qui est très connu aussi en Inde, le marché aux fleurs de Madouraillé. Et ça occupe déjà une petite journée, hein ?

  • Speaker #0

    Oui, j'imagine. Et en termes d'environnement, de paysage ?

  • Speaker #1

    C'est la grosse ville, hein. Donc, vraiment la grosse ville anarchique, qui ne représente pas beaucoup d'intérêt, honnêtement. Ah oui, et si on avait choisi notre petit hôtel aussi de l'avant-été, c'est parce que, j'avais oublié ce détail, en fait, il est très bien placé juste à côté de ce grand temple, et il a une terrasse qui donne vue sur... On voit sur plan, en fait, le temple. Et donc, c'était chouette aussi d'avoir cette vision-là. On est montés avec les enfants sur la terrasse, on a fait quelques jeux, parce que c'est vraiment une terrasse, il y avait juste un grand plan, on a fait quelques jeux, et puis on voyait le temple, c'est sympa.

  • Speaker #0

    Et au coucher du soleil, ça doit être...

  • Speaker #1

    C'est sympa au coucher du soleil, oui. Ouais,

  • Speaker #0

    trop bien. Bon, on enchaîne alors. Oui.

  • Speaker #1

    Et alors là, de Madouraï, d'ailleurs, j'ai dit qu'on n'avait pris que le train, mais en fait, non. Ce n'était pas du tout prévu à l'outinéraire, mais j'ai changé d'avis en cours de route. Et on a filé dans une région vraiment très campagne du Tamin-Nadou, qui s'appelle le Chétinade. Et là, on a dû prendre une voiture avec chauffeur parce que vraiment, c'était le parcours du combattant. Pour y aller en train, c'était juste impossible. Donc, on a pris un chauffeur. Il faut avoir en tête que c'était quand même à les cinq heures de route. Et ça nous a coûté à 5, 30 euros. Donc voilà, il faut aussi remettre les choses.

  • Speaker #0

    Tu peux t'offrir ça.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est pour ça que j'aime beaucoup l'Inde aussi, parce que c'est facile en fait. Il y a toujours une solution à un prix qui reste très adorable pour nous.

  • Speaker #0

    Par rapport aux 50 centimes du train, c'est très très cher.

  • Speaker #1

    C'est très très cher, on est d'accord. Mais ça reste acceptable. Et alors là, on arrive. Mais alors là, vraiment, ça m'a rappelé quand on allait voyager avec Brie dans une région en Chine en 2009. qui est très, très reculé, qui s'appelle le Guizhou, que je prononce probablement très, très mal. Là, c'était un peu pareil. C'est-à-dire qu'il n'y a rien. Il n'y a aucune infrastructure touristique. Donc, même pour trouver un logement, ça a été compliqué. J'avais réservé la veille quelque chose qui me semblait être un mini-hôtel, mais en fait, on est arrivé. Sincèrement, j'ai un peu déprimé. On a été accueillis dans un truc où la porte de la chambre ne fermait pas. Ce n'était pas hyper propre. Et on était... pas bien accueillis dans le sens où je leur dis qu'est-ce qu'on peut faire ici ? Ils me disaient je ne sais pas est-ce que vous avez le contact d'un chauffeur pour aller visiter les alentours ? Ah bah non, il faut vous débrouiller. Ah,

  • Speaker #0

    gros contraste.

  • Speaker #1

    Oui, gros contraste. Donc au début j'ai dit oh là là, mais pourquoi j'ai emmené tout le monde ici ?

  • Speaker #0

    Mais pourquoi ? C'était quoi ton idée à la base ?

  • Speaker #1

    Alors l'idée c'est que le Chétinade en fait c'est une région effectivement d'un raison, c'est une région qui est très connue pour avoir été au début du XXe siècle extrêmement riche. Elle avait... accueillis des riches marchands birmans à l'époque, qui étaient venus s'installer ici parce qu'il y avait des problèmes politiques en Birmanie et qui avaient construit des business florissants et donc qui avaient construit des palais. Et des palais avec des influences du monde entier, avec des matériaux qu'ils avaient fait venir de partout, d'Italie, de France, des Pays-Bas, de Chine, de Birmanie. Et donc ça fait un espèce de mélange. extrêmement intéressants dans multiculturalisme et des palais qui ressemblent à ce qu'on voit nulle part ailleurs. Et il y a 2-3 villages au Chétinade qui sont vraiment des alignements de ces palais. Et donc aujourd'hui, ces palais ont bien sûr connu de la décadence, donc ils sont plutôt délabrés. Et aujourd'hui, il y a beaucoup d'antiquaires sur place qui revendent des objets de la vie quotidienne ou des objets de décoration ou même des pommes. portes, des choses, de ces palais. Et donc, il y a, pareil, des rues entières alignées avec des antiquaires. Et je trouvais que c'était hyper intéressant d'aller voir ça. Et puis, il y a certains de ces palais qui se visitent aujourd'hui. Donc, c'était objectif. Et on a atteint l'objectif. Mais c'est juste que notre logement était quand même un peu bizarre et qu'on regardait quand même bizarrement aussi dans la rue parce qu'il y a vraiment personne qui vient. Vraiment. Et donc, on a été voir ces antiquaires. On a réussi à trouver un chauffeur qui nous a pris à la journée pour aller nous emmener dans vraiment les spots intéressants. Parce que tout n'est pas au même endroit. Il y a un village à 10 km, un autre à 10 autres kilomètres, etc. Donc, il vaut quand même mieux prendre une voiture pour le faire. Et en fait, j'ai adoré, on a adoré. Notamment, il y a un petit village où il y a beaucoup d'artisans qui font encore aujourd'hui vraiment à la main des carreaux de ciment. Et donc, on est allé visiter une fabrique, les enfants ont pu faire leurs propres carreaux de ciment. Alors, avec un accueil absolument génial. C'était quand même intéressant et ces palais veulent quand même le détour. C'est-à-dire qu'il y en a certains qui ont été restaurés. C'est assez intéressant à voir. Et puis, on a vraiment beaucoup, beaucoup d'artisanats. Là, je parle des carreaux de ciment, mais il y avait aussi des menuisiers, des personnes. Enfin, il y avait vraiment plein d'artisans différents. Il y a cette culture, en fait, qui restait vraiment du beau matériel et de la fabrication de beaux objets. Et nous, on adore ça. Donc, on a été voir comme ça les artisans, les palais. On a aussi visité un de ces palais qui est en train d'être complètement rénové pour être transformé en hôtel de luxe. On est allé sur le chantier. Ce ne sont pas du tout les mêmes règles que chez nous. Donc, on a pu rentrer sur le chantier. On a pu dîner. Avec le chef de chantier, il nous a expliqué ce qu'il faisait, le budget qui a été mis pour construire cet hôtel. Et franchement, ce qu'ils sont en train de faire était absolument splendide. Vraiment, une très belle rénovation. Et donc, c'était très intéressant aussi de voir ça. Et il y a une ambiance particulière au Chétinade. Vraiment, franchement, ça vaut le coup. Alors par contre, là où il devait m'adresser aux futurs voyageurs, c'est que nous, on a pris l'option pas chère. On a essayé de trouver quelque chose. Vraiment, je ne recommande pas notre logement. Il faut aller dans le Chétinade en allant dormir dans ces palais. parce qu'en fait, il y a cet hôtel qui était en construction, mais il y en a qui existent déjà et qui accueillent les voyageurs. Et en fait, je crois que c'est vraiment une expérience extraordinaire parce que les matériaux, c'est des pop, c'est des palais qui ont été rénovés. Mais par contre, le budget est un peu élevé. C'est-à-dire qu'en tout cas, pour nous, sur ce voyage, c'était trop élevé. C'était peut-être 100, 150 euros la nuit. Ce n'était pas dans notre budget. Mais je crois que si on va au Chétinade, il faut le faire en allant dormir dans un de ces palais. Et à mon avis, ça fait une très belle expérience.

  • Speaker #0

    Maintenant que tu dis qu'on peut dormir dans ces palais, je comprends mieux l'hôtel de luxe qui va arriver. Parce que jusqu'à ce que tu dises ça, je me dis mais pourquoi un hôtel de luxe ? À cet endroit ?

  • Speaker #1

    Oui, il y en a. Il y a très peu. En fait, pourquoi moi je disais là où on est arrivé, il n'y a personne ? Parce qu'il n'y a aucun de ces palais luxueux dans le village où nous, on a atterri. Mais en fait, il y a plusieurs villages, les uns à côté des autres à 10 kilomètres, à peu près à la ronde. Et en fait, il y a dans certains villages, il y a ces palais qui ont été rénovés en hôtels de luxe. Et nous, on n'était pas dans ce village-là. Mais du coup, quand on va dans les villages vraiment plus au cœur de l'animation touristique, il y a quand même un peu plus de choses. Mais ça reste très peu fréquenté. C'est confidentielle.

  • Speaker #0

    Ça le sera moins maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, peut-être un peu moins.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait encore des endroits où il n'y a pas trop de touristes. C'est quand même pas mal. Et de continuer. Mais oui.

  • Speaker #1

    On a repris cette fois-ci le train, quand même avec un petit parcours du combattant, mais moins compliqué, avec deux trains pour arriver à notre prochaine destination. Et nous, on avait décidé d'aller toujours dans le Tanil Nadu à Kumbakonan. Kumbakonan, c'est une petite ville qui se trouve à côté d'une autre ville. Elles font toutes les deux la même taille, mais le temps genre est plus connu. en hindou, ils disent Tangiavo. Et alors cette ville-là, elle est quand même très très très très connue vraiment pour ses temples. Mais c'est le cas partout au Thaline-Nadu en fait. Il faut avoir en tête que c'est vraiment un état qui est extrêmement, avec une ferseur très forte. Et avec des très très très lieux temples. Culturellement parlant, c'est vraiment une référence en Inde. Et Tangior, c'est la ville des arts et du spectacle aujourd'hui encore. Il y a beaucoup d'artistes indiens qui viennent de Tangior. Et Tangior et Kumbakonel, c'est à 20 minutes de voiture. C'est vraiment juste à côté. Et il y a une autre ville d'ailleurs qui s'appelle Trichy, mais sur laquelle on a fait l'impasse, où il y a aussi un magnifique, très très vieux temple à visiter. Mais nous, on a choisi Kumbakonan parce qu'à Kumbakonan, on a trouvé une petite pension qu'on n'a pas trouvée à Tangor. Donc c'est pour ça qu'on est allés à Kumbakonan, et parce qu'à côté de Kumbakonan, il y a aussi un magnifique, très vieux temple. Et alors là, on a adoré. Il n'y a personne qui va à Kumbakonan, donc on était pareil, tout seuls dans les rues. On a visité des temples de la ville, tu sais, où il y a... Après, c'est une maltraitance animale, mais c'est leur culture. Il y a des éléphants dans les temples. Il y a aussi des vaches dans les temples. On est allé les voir. Malheureusement, les enfants, ça leur met des étoiles dans les yeux. Mais au-delà de ça, c'est l'ambiance. Là, on retrouve vraiment les ambiances très feutrées, avec de l'encens partout, les pèlerins qui sont là. Ils viennent de partout. À Tongeur, Kumbakonan, c'est vraiment des lieux de pèlerinage. Évidemment, pas comme Varanasi, pas comme Skoula. qu'on peut trouver parfois dans d'autres villes, mais quand même, pour eux, c'est très important. Donc, il y a des Indiens qui viennent de partout. C'est extraordinaire de voir ça, honnêtement, dans un environnement par rapport à ce que nous, on a pu nous raconter, tu vois, sur Varanasi ou même sur des endroits du Rajasthan où il n'y a personne, à part les Indiens. Et c'est quand même, j'imagine, autre chose que ce qu'on a pu nous raconter sur l'Inde du Nord. Il n'y a pas les excès du tourisme. Et là, en plus, à Koundakonan, on était dans notre petite pension, un peu à l'écart de la ville. dans un environnement quand même un peu vert. La dame qui tient la pension, par exemple, on a passé une demi-journée avec elle à faire des collames. Les collames, c'est les dessins que les Indiens font au sol avec de la poudre de riz. On l'a interrogé. Moi, au début, je pensais que c'était vraiment religieux, mais en fait, c'est plutôt dans leur mode de vie. En fait, le matin, ils font les collames pour se détendre et pour donner une bonne énergie à leur journée. Parce que c'est une activité très manuelle et qui demande beaucoup de concentration. Du coup, ils nous expliquaient qu'ils font ça tous les matins. C'est éphémère, puisque c'est de la poudrerie et que ça part le lendemain. Et ça leur permet vraiment de se concentrer sur l'essentiel. C'était hyper intéressant. Il y a toute une philosophie derrière, toute une façon de vivre. Et on a passé toute la matinée avec cette femme, qui était la personne qui dirigeait la pension, à faire ça avec les enfants. Alors, t'imagines que pour les enfants, c'est une expérience extraordinaire. Et en plus, elle était hyper... hyper pédagogue parce qu'en fait, elle a dit d'abord, on va dessiner sur un papier ce que on voulait faire. Donc, elle a montré des exemples et puis elle a proposé aux enfants de faire leur propre collam et de les imaginer. Et puis, elle dit, après, on va les faire sur le sol avec la poudre de riz. C'est une activité sur les enfants, là. Ils sont aux anges. Moi, j'ai riz parce que c'était aussi très dans la quiétude, dans le calme. Et moi, j'ai vraiment beaucoup besoin de ça. C'était extraordinaire comme expérience, vraiment, de faire ces collams avec... avec cette dame. Et alors, pour le coup, la pension était géniale. On avait une suite, en fait, pour nous. Donc, il y avait une petite pièce avec une petite fenêtre, mais qu'on n'utilisait pas. Il y avait un petit salon et puis il y avait une chambre où on avait deux grands lits doubles. Et puis notre salle de bain, c'était tout seul là dans notre petite maison. Et puis derrière, il y avait le jardin avec les collages qu'on faisait avec eux. Le monsieur nous a emmené aussi aller voir les tailleurs de bronze. Il y a beaucoup à Kumbakonan, c'est aussi réputé pour l'artisanat de bronze, donc en fait des sculptures en bronze. C'est quand même rare de voir des sculpteurs de bronze. Donc pareil, on a passé une demi-journée dans un atelier à aller voir travailler. Ils ont permis aux enfants de faire un peu de taille. C'est extraordinaire. En tout cas, ça correspond vraiment à ce que nous, on aime dans le voyage. Et puis, ces temples, il faut quand même avoir en tête qu'ils datent du 5e siècle. Et magnifiques, avec des niveaux de détails juste splendides. Et là aussi, il n'y a personne. Donc, c'est hyper agréable de se balader dans les temples. Et de Kumbakonan, on a été passer une grosse demi-journée à Tangier. Là, on a pris un chauffeur en voiture. Et dans le genre, il y a le temple très, très, très connu par les... Je te passe les noms, mais il est retrouvable très facilement. Ils font absolument visiter au coucher du soleil, ce que nous avait dit la pension. Donc, on dit aller au coucher du soleil parce que les lumières sont absolument incroyables. Et parce que les gens, les Indiens viennent là. En fait, ils font du coup leur prière. Pardon si je n'utilise pas toujours les bons termes, mais bon, voilà, c'est l'équivalent. Ils font leur prière. Et après, en fait, c'est un lieu de vie, le temple. Donc, ils viennent en famille. Et après, ils se mettent dans les cours. Et puis, eux-mêmes, ils jouent. ils parlent, ils piquent, et donc nous, on s'est retrouvés là. Et alors, bien sûr, je ne vous dis pas tout à l'heure, mais évidemment, partout où on allait, tout le monde venait parler, nous toucher, prendre des photos et tout, donc on était stars. Et on a passé un temps incroyable comme ça, à vivre avec eux dans le temple, à jouer un, deux, trois soleils, à discuter, parce que les Indiens parlent quand même beaucoup anglais. Donc c'est quand même facile aussi pour nous d'échanger avec eux. Et c'était des moments vraiment suspendus, extraordinaires. Mais vraiment, des moments de vie, quoi. On ne va pas voir les temples pour voir des tentes de la vieille pierre. C'est vraiment des moments de vie où on échange avec les gens, ils nous parlent de leur vie. Tous les gens qu'on a vus ne vivaient pas à Tangier, ils viennent vraiment eux pour ça. Donc on a rencontré notamment un monsieur avec ses trois enfants qui travaille à Bagalore, c'est vraiment très connu, qui a une activité économique, c'est un pont économique de l'Inde, donc il y a énormément d'entreprises, que ce soit dans l'industrie ou dans les services. Et donc ce monsieur nous raconte sa vie. Voilà, il est donc... cadre supérieur à Bangalore. Et puis, il vient pour montrer à ses enfants la culture indienne. Il était venu pour le week-end. Sa femme était restée à Bangalore. Et en fait, on a eu vraiment des échanges hyper intéressants avec lui. Et les enfants, pendant ce soir, étaient en train de jouer. Du coup, on est invités à Bangalore. Bon plan. Oui.

  • Speaker #0

    Donc, c'était vraiment un moment... Oui, encore un moment suspendu, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, mais je te l'ai dit, tout notre voyage au Périn, au Plague-Ladou est globalement un coup de cœur. Et je n'ai pas un endroit que je n'ai pas... ou petit bémol sur Varkala peut-être, mais c'était quand même très chouette.

  • Speaker #0

    Et bien, on continue.

  • Speaker #1

    Et du coup, on arrive à notre dernière étape de Kumbakonan. On n'avait rien prévu sur comment rejoindre Mahabz, qui n'était quand même pas à côté-côté. Et là, c'est pareil, c'est le monsieur de la pension qui nous a aidés parce que je cherchais des billets de train, je ne trouvais pas, ils étaient tous complets. Les bus, je ne comprenais rien. Et il nous a dit, mais je vais vous emmener à la gare routière, on va trouver un bus. Par contre, il dit, il n'y a pas de bus pour Mahabz ici. Donc, je vais expliquer au chauffeur qu'il va vous laisser sur la route à un moment. et puis il vous expliquera, vous devrez reprendre un but pour rejoindre MAD. Alors là, honnêtement, parcours du compte d'attente, pareil, c'est souvent ça, mais quand on aime, ça fait vraiment partie du voyage. Donc, il nous emmène à la gare routière le matin, on trouve un bus et puis il nous met dedans, il nous dit, bon ben voilà, le chauffeur vous arrêtera au bout. Donc on monte, on est dans le bus, on s'est mis tout derrière parce qu'il y avait les cinq places disponibles, sans amortisseur, donc on a fait un tape-fesse, mais la route était défoncée. Les enfants... hurler et rire pendant tout le voyage, parce que évidemment, c'est très rigolo de se faire un peu de balançoire pendant 5 heures.

  • Speaker #0

    Pour les enfants, oui, peut-être.

  • Speaker #1

    Pour rigoler un peu moins, mais bon, c'est pas grave. Et au bout de 5 heures, effectivement, le chauffeur, au milieu d'une bretelle d'autoroute, nous dit Vous descendez là Et là, il y a un monsieur du bus qui descend aussi, qui ne parlait pas anglais, mais qui nous dit Vous inquiétez pas, je vous emmène à l'arrêt du prochain bus Et du coup, il nous emmène, donc on passe un truc, on marche un peu au milieu de nulle part. et on arrive à un endroit et il nous dit c'est là le bus va arriver ok donc on attend et au bout de 10 minutes il y a effectivement un bus qui arrive il nous dit on prend celui-là et le bus nous emmène mais à 20 minutes de là dans une ville qui n'est pas Mahab et là le monsieur qui nous a emmené avec nous nous dit et bien en fait d'ici vous prenez un bus pour Mahab ah c'était pas prévu ça non et là on a attendu une heure alors déjà il a fallu qu'on trouve quel était le bus qui allait à Mahab et je pense que Brice et Restal avec les enfants et les bagages, je pense que j'ai parlé à dix personnes pour trouver l'endroit où il y avait des bus qui partaient à Mahab. Et finalement, on l'a trouvé. Et on est monté dans le bus. Et là, on était tous contents. On s'est dit, ça va, c'est hyper facile. Et en fait, on voyait que le bus ne partait pas. Il ne partait pas, il ne partait pas, il ne partait pas. Et puis, je demande à quelqu'un, mais il va partir quand le bus ? Et là, la personne me dit, il part, je ne sais plus à quelle heure. Et je regarde la montre, c'était une heure plus tard. Donc, du coup, on est dans ce bus non climatisé au milieu de cette gare routière. Et là, j'ai annoncé à tout le monde qu'il allait falloir attendre une heure que le bus parte. OK, bon, très bien. Et au début, c'était chouette parce que le bus était vide. On avait pris nos aises. Et puis, en fait, le bus se remplit, se remplit, se remplit, se remplit. Et là, le bus ne s'arrête pas de se remplir. C'est-à-dire qu'en fait, on était assis à quatre sur une banquette et qu'il y avait encore quelqu'un qui venait s'asseoir avec nous. Là, il a quand même fallu faire preuve d'inventivité pour que les enfants gardent leur patience parce que c'était un peu difficile. Mais ce n'est pas grave, on l'a fait. Et on est arrivés donc de nuit. Je pense que le trajet a duré au moins en tout dix heures. On est arrivés deux nuits à Mahabalipura, Mabz, mais on est arrivés et finalement, on a passé nos quatre derniers jours à Mabz.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il y a de particulier là-bas ? À quoi ça ressemble ?

  • Speaker #1

    C'est aussi une station de bavière, mais vraiment dans le sens très indien du terme. C'est-à-dire que là, on est allés à la plage et en fait, on n'a pas mis leur taille dans l'eau parce que pour le coup, c'est vraiment très très sale. Il y avait vraiment des déchets partout. Ça, c'est vraiment pas propre, la plage. donc ça ne nous a vraiment pas du tout donné envie de se baigner ou même de rester à la plage. Donc quand même moins agréable de ce point de vue-là. Mais en fait, on vient surtout à Mahab pour les... Pareil, j'allais dire les temples, mais en fait c'est les sites archéologiques. Et c'est au patrimoine mondial de l'UNESCO. Mahab, c'est extraordinaire quand on est présent sur place, parce que déjà la lumière est très particulière. Il faut mieux aller au lever ou au coucher du soleil. Et en fait, il faut avoir en tête que la civilisation dont le nom vient juste de m'échapper. mais qui était présente à Mahab à l'époque, c'est la civilisation qui ensuite est partie à Bali et au Cambodge et bien sûr ailleurs, mais en fait c'est la même civilisation qui a construit encore et qui a construit les temples à Bali, etc. Et en fait là, moi qui est Brice aussi on adore l'histoire, tu te trouves là quand je dis que c'est archéologique, il y a des constructions qui datent d'avant le 5ème siècle et qui sont encore quand même en très bon état Et en fait, nous, on n'est jamais allés à Angkor. Ça fait partie des rêves et de nos espoirs d'aller à Angkor. Mais pour le coup, on avait l'impression, des images qu'on avait vues d'Angkor, de retrouver un peu, un petit peu, de ce qu'on peut y voir. C'est quand même très différent, mais il y avait de ça. Et donc, faire ces visites-là, il y a un petit côté magique, je pense, quand on aime l'histoire. Et puis surtout, c'est très paisible, c'est très calme, c'est très vert. C'est vraiment une balade. avec de la roche, tu sais, un peu des roches aplaties. Les enfants peuvent courir un peu partout, en toute liberté, avec les singes et tout. Donc, c'était quand même très agréable. Et puis là, c'est pareil, mais c'est aussi notre façon de voyager. On a passé quatre jours, on peut passer deux jours à Mab. C'est-à-dire que nous, on a flammé, on a été voir un peu le village, on a été visiter un peu les boutiques de souvenirs. Et puis, on a pris, pour le coup, un petit hôtel avec une piscine. Et donc, on a passé aussi un peu de temps autour de la piscine à se reposer, à ce que les enfants... il faut jouer, etc.

  • Speaker #0

    Et comme tu ne pouvais pas aller à la plage, c'était pas mal.

  • Speaker #1

    Et c'est pas mal d'avoir la piscine. Et pour le coup, si je retourne à Mahab, je prendrais ce petit hôtel qui s'appelle l'Hôtel Mahab, qui est un peu surannée, tu vois. Ça fait un peu l'hôtel des années 70, qui a quand même été rénové, mais tu vois, qui est quand même un peu sur le déclin, avec son petit immeuble à quatre étages, sa piscine plantée au milieu, le petit déjeuner en buffet au bord de la piscine. Franchement, c'est hyper agréable. Et c'est au cœur de l'animation. On était à 100 mètres de l'entrée des temples et tout, c'est top. Donc c'était notre dernière étape. Honnêtement, on peut vraiment passer moins de temps que ce qu'on a fait à Mabz. On a passé 4 jours, on peut y passer 2 jours, 3 jours si on veut prendre son temps. 4 jours, on était un peu... on était large, quoi.

  • Speaker #0

    Mais vous aviez envie de faire une pause.

  • Speaker #1

    Exactement. En fait, au tout début, on s'était dit qu'on s'arrêterait peut-être à Pondichéry, qui est à 1h30 de Mabz, donc c'est pas très très loin. Mais en fait, oh non, quoi, flemme.

  • Speaker #0

    Vous avez le droit aussi d'avoir la flemme et de rester un peu plus longtemps que ce que ça aurait pu mériter, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, mais tant que vous y trouvez votre compte.

  • Speaker #1

    Oui, moi je considère qu'il y a toujours le temps qu'il faut pour visiter ce qu'on a envie de visiter à un endroit. Et puis le plus important, c'est quand même le temps qu'on a envie d'y passer, que ce soit dans un sens ou dans l'autre. C'est-à-dire qu'on n'a peut-être pas trop envie de voir quelque part. Et à l'inverse, parfois, on a juste envie de ne rien faire.

  • Speaker #0

    Oui, mais c'est bien aussi. waouh quel voyage tellement contrasté et avec tellement de choses différentes avec des endroits que personne connaît j'adore franchement c'était extraordinaire L'Inde, c'est une aventure en soi, mais c'est bien de savoir qu'il y a des endroits en Inde où tu peux aller peut-être plus apaisé dans ton état d'esprit que d'avoir un peu peur. Parce que c'est ça, on ne va pas en Inde parce qu'on a peur de ce qu'on va y voir.

  • Speaker #1

    Oui, et là, effectivement, il faut le dire. Moi, je conseillerais à tous les voyageurs qui n'ont jamais mis le pied en Inde de commencer par le Kerala et ou le Tamil Nadu. Parce que pour le coup, ce côté, il faut être prêt. Mais nous, on ne l'a pas du tout ressenti. C'est-à-dire que c'est un voyage comme un autre, dans un pays extrêmement accueillant, dans lequel on n'a pas été à aucun moment oppressé par quoi que ce soit. On n'a pas vu des choses qu'on peut entendre très difficiles sur le rapport à la mort, même de côtoyer des personnes qui sont vraiment dans une très grande précarité. On n'a pas vu ça. On a vu voir une ou deux personnes en difficulté, mais si tu veux, j'habite en région parisienne, je les vois aussi à Paris. On a vraiment eu un coup de cœur absolu pour ces deux étapes. états-là, qui sont très paisibles, qui ne ressemblent pas du tout à l'Inde qu'on imagine, et dans lesquels il est extrêmement facile de voyager. Extrêmement facile, je mets des guillemets ou des beaux-molles, c'est-à-dire que, tu l'as entendu, les temps de transport peuvent être longs, le voyage en lui-même, d'un point à un autre, fait partie du voyage et est un périple en soi, mais c'est facile au sens où il y a toujours une solution. Il y a toujours une solution, c'est pas cher, donc en fait, même si la solution extrême c'est de prendre une voiture avec un chauffeur, ok, très bien, on va le faire et ça ne va pas nous coûter un bras et mettre en péril le voyage. Et la nourriture, nous, on a adoré. Et ça ne coûte vraiment pas cher du tout. Donc, on s'est fait plaisir. Non, vraiment, c'est extraordinaire comme voyage. Il fait beau, les gens sont gentils. L'atmosphère n'est pas étouffante à l'époque où on y était, c'est-à-dire au mois de février. Vraiment, c'est le voyage rêvé.

  • Speaker #0

    Tu l'as donné tout à l'heure ton coup de cœur, mais pour les autres, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    Alors, je pense que c'est un coup de cœur familial. donc non chez l'Algarie chez Lalu et Thomas c'est le Green Palm

  • Speaker #0

    House les enfants nous demandent d'y retourner ah bah comme ça c'est clair il n'y a pas de meilleure preuve que c'était bien et ben on va passer au guide pratique parce que si nos auditeurs et auditrices ont envie de découvrir ces deux destinations il faut savoir comment on fait alors combien d'heures d'avion quel décalage ?

  • Speaker #1

    nous on a réussi à avoir un vol direct ce qui à mon avis est un gros plus Et pour l'écologie, même si je sais que les voyages en avion ne sont pas écologiques, mais un voyage en direct est quand même mieux qu'un voyage avec escale. Et également pour la fatigue. Donc c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Après, ça dépend de la ville de destination, évidemment, mais c'est 9 heures d'avion pour Bangalore. Et moi, ce que j'apprécie sur l'Inde, c'est que c'est peu, entre guillemets, 4h30 de décalage.

  • Speaker #0

    Et entre Bangalore et Cochin ?

  • Speaker #1

    Il y a eu un vol, je crois qu'il a duré une heure, quelque chose comme ça. Et l'avantage de l'Inde ? C'est qu'en fait, il y a un réseau intérieur en termes d'avions, tout comme le train d'ailleurs, qui est hyper simple. Il y a beaucoup, beaucoup de vols. C'est très facile. Et surtout, les vols intérieurs sont très peu chers.

  • Speaker #0

    Et le train aussi.

  • Speaker #1

    Et le train, alors là, je n'en parle même pas. Là, pour le coup, on avait quand même pris un vol de Bangalore à Cochin parce qu'en train, c'était vraiment compliqué et très long. Mais notamment, les trains de nuit en Inde, on peut très bien décider de prendre un train de 20 heures si on ne veut pas reprendre l'avion. Et ça se passe très bien. Et il y a des trains couchettes très bien, des vrais trains couchettes, notamment les premières classes ou les deuxièmes places, qui sont extrêmement confortables.

  • Speaker #0

    Quelles sont les formalités pour aller là-bas ?

  • Speaker #1

    Il y a un visa, il ne faut pas l'oublier. Il y a un visa pour entrer en Inde. Alors, il n'y a pas un délai très, très long d'obtention et tout se fait en ligne assez facilement. Nous, on a reçu nos visas en 48 heures, mais il ne faut quand même pas oublier de le faire avant le départ.

  • Speaker #0

    Si on ne peut pas le faire sur place en arrivant, c'est problématique. Oui,

  • Speaker #1

    et puis ça peut être un peu compliqué sur place en arrivant, donc il faut quand même mieux l'avoir fait avant. Mais c'est facile parce que tout est en ligne, les documents demandés sont très simples et c'est 48 heures de délai. Et c'est 25 dollars par personne.

  • Speaker #0

    Des vaccins, des trucs à prévoir côté santé ?

  • Speaker #1

    Alors là-dessus, on n'est pas bon parce que nous, on fait tous les vaccins que notre pédiatre, notamment pour les enfants, nous conseille, mais de façon générale pour les voyages. Donc tous les vaccins déjà obligatoires en France. Et puis l'hépatite, je crois que c'est l'hépatite A qui est conseillée en plus pour les voyageurs. et on ne fait pas d'autres choses. On ne prend jamais d'autres traitements ou quoi d'autre. C'est un choix.

  • Speaker #0

    Pour prévenir ce qui peut arriver sur place, est-ce que vous aviez des conseils particuliers de votre médecin ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, mais après, c'est comme dans tous les pays sur lesquels on n'est pas très sûr, par exemple, de la qualité de l'eau potable. Donc, on part toujours avec... Nous, on a toujours... Stérypène, là, c'est pour filtrer l'eau. On met systématiquement. Et quand on prend de l'eau... On ne boit jamais d'eau du robinet, on évite les cruvités. Enfin voilà, mais c'est des choses qui sont malades en Inde comme dans beaucoup, beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas oublier quand on va au Kerala et au Tamil Nadu ?

  • Speaker #1

    De profiter. C'est un peu une réponse bête, mais... partout dans le monde, y compris au Kerala et au Zaghi Nadu, on trouve de tout. Donc au fait, si on a oublié quelque chose d'important, on va le trouver si on le cherche. Donc moi, je suis très détendue par rapport à ça. Et en fait, je considère que tout se trouve. Donc il n'y a rien d'indispensable.

  • Speaker #0

    Au contraire, est-ce qu'il y a quelque chose que tu avais apporté, mais je n'ai pas l'impression, qui n'a absolument servi à rien ?

  • Speaker #1

    Il y a toujours des choses qu'on prend et qui ne servent à rien. On a beau se raisonner, on prend toujours trop de vêtements, parce qu'on finit toujours par mettre les mêmes. Et puis, bien sûr, notre trousse à pharmacie, bien heureusement, je trouve du bois, qui est toujours quand même bien garni, malgré le fait qu'on le trouve de tout partout. On part quand même toujours avec notre propre trousse à pharmacie. Elle est rentrée dans le sac et sortie quand on est rentré à la maison, sans avoir été ouverte, mais tant mieux.

  • Speaker #0

    L'activité à faire absolument avec les enfants ? Il y en a plusieurs, je pense. Oui,

  • Speaker #1

    c'est ça le truc, c'est que c'est difficile, et puis ça dépend des envies de chacun. L'activité à faire absolument... au Tamil Nadu, c'est d'aller à la rencontre des artisans. C'est vraiment un état d'art et de culture et donc d'artisanat aussi. Et on fait des choses et on voit des choses qui existent peu aujourd'hui encore. Donc les carreaux de ciment faits à la main, les tailleurs de bronze, c'est quand même des choses extraordinaires pour les enfants.

  • Speaker #0

    Côté sécurité, il y a eu un sujet ou pas ?

  • Speaker #1

    Zéro. Après, on n'est pas à l'abri d'avoir un train qui a un accident, on n'est pas à l'abri d'avoir un accident de la route. comme partout. Pour être tout à fait franche entre Kumbha Konan et Tangent, sur la route, quand je voyais la façon dont notre chauffeur conduisait mais surtout dont les autres conduisaient, à un moment donné dans la voiture, j'ai crié. Tout le monde a rigolé, mais moi j'ai eu peur. Parce que c'est... Voilà, ils doublent la... C'est n'importe quoi. Mais bon, c'est pas spécifique à l'Inde. Je pense que c'est vrai dans malheureusement encore beaucoup de pays.

  • Speaker #0

    Tu l'as dit, c'est votre coup de cœur. Je leur pose quand même votre hébergement préféré.

  • Speaker #1

    C'est Namkari.

  • Speaker #0

    chez l'allié Thomas je t'ai pas relancé sur la gastronomie parce que je savais que je t'en parlerais plus tard mais qu'est-ce qu'on mange en Inde ?

  • Speaker #1

    on mange épicé du coup j'arrête de faire la question non ça ça a été peut-être s'il y a un point qu'il faut avoir en tête et qui est le plus difficile c'est celui-là c'est que quand même la nourriture est très très épicée ça peut être difficile pour nous ça a été difficile pour nous et pour les enfants par contre ce qu'on mange on mange très végétarien il y a très très peu de viande contrairement à ce qu'on peut croire au Kerala on mange du bœuf parce que le Kerala est un état catholique principalement donc on mange du bœuf au Kerala et sinon on mange en termes de viande quasiment que du poulet donc il ne faut vraiment pas être carnivore parce qu'on peut être en manque mais nous qui sommes plutôt flexitariens disons que ça nous a très bien convenu et surtout c'est extrêmement savoureux la gastronomie indienne au-delà du fait que c'est épicé c'est extrêmement varié il y a de tout on a goûté des saveurs qui nous étaient complètement inconnues. On a découvert beaucoup de choses. Et puis, il y a des choses qui sont quand même assez ludiques et qui plaisent aux enfants notamment. Et c'est le cas notamment en Inde du Sud, il y a les Ausha. C'est des espèces de crêpes très fines, beaucoup plus croutillantes que nos crêpes françaises, mais fines, tu vois, comme ce qu'on peut trouver en France. Dedans, on peut mettre plusieurs choses, soit des différentes sauces, ils aiment beaucoup faire ça. Soit, il y en a un que les enfants aimaient beaucoup, c'est le masala dosa. qui peut être plus ou moins épicé. C'est comme une forme de ragoût de légumes. Donc des légumes vraiment mijotés, carottes, pommes de terre, avec des épices. Et puis des légumes verts, parfois un peu de haricots, des choses comme ça, qui sont enroulés et fonctionnent dans la crêpe. Et ça, ça fait un repas absolument génial, notamment pour les enfants. Et puis tu sais, c'est présenté sur des feuilles de bananier. Parfois le dosa, quand il n'est pas fourré, il est présenté en cône. Les enfants adorent ça. Et moi, j'adore le dosa dans le goût aussi. C'est très simple à manger. Pour le coup, ce n'est pas épicé. Ça dépend de ce que tu mets dedans. Souvent, les massalats dosa, quand tu demandes de ne pas les épicer, les restaurants le font. Donc, pour les enfants, c'est vraiment idéal. Et puis après, tu trouves les thalys. Donc, les thalys, c'est le repas du midi qui coûte, mais je n'ose même pas dire combien ça coûte, c'est moins d'un euro. Et c'est à volonté. Et en fait, c'est une espèce d'assiette avec plein de petits plats différents. Il y a aussi beaucoup de yaourt au concombre. Puis tu vois plusieurs petits, mais comme on trouve en fait dans nos restaurants indiens, sauf que c'est vraiment indien, donc pas mis à nos goûts. Donc le thali, là, c'est vraiment ces assiettes où tu retrouves tout, avec plein de petites portions de différentes choses que tu peux avoir avant. Tu as toujours du riz, et ça, ça coûte moins d'un euro l'assiette, c'est que le midi. Donc ça, c'est vraiment l'idéal pour déjeuner. Je pourrais te citer plein de choses, mais moi, j'ai adoré, par exemple, ils font un plat, c'est le piz masala. il y a beaucoup de trucs masala quand même et donc le piz c'est les petits pois mais c'est extraordinaire on a goûté des choses on a eu des surprises tous les jours en Inde quand on a déjeuné on a fait parfois on prenait au dîner on a pris l'établi parfois on a fait d'autres choix et à chaque fois c'était des belles surprises et puis il y a quand même toujours l'option du riz sauté qui lui n'est jamais épicé, ou des nouilles sautées, qui lui n'est jamais vraiment épicé, et qui est toujours la solution. Honnêtement, les enfants en ont beaucoup mangé, parce que c'est la solution de sécurité. Là, tu sais que ça va passer.

  • Speaker #0

    Mais tant mieux qu'il y ait ça.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, tu le trouves quand même tout le temps.

  • Speaker #0

    Et puis après, dans les lieux un peu plus touristiques, notamment comme Varkala, tu trouves la pizzeria de la station Bandeir, le petit restaurant un peu classique où tu trouves de tout. Tu prends ton assiette de frites et puis ton escalope de poulet. Tu trouves quand même des choses qui te ramènent à des éléments plus connus et qui peuvent être réconfortants.

  • Speaker #1

    Côté budget, on s'entend à quoi ?

  • Speaker #0

    Rien, dans le sens que ça ne coûte vraiment pas cher. Non, mais nous, c'est ça aussi qui nous a beaucoup séduit, parce qu'on voyage beaucoup, donc on fait même beaucoup attention à notre budget. Non seulement les billets d'avion pour l'Inde par rapport à toutes les autres destinations sont très peu chers encore aujourd'hui. Et en plus, sur place, on a dépensé de l'ordre de 60-65 euros par jour à 5.

  • Speaker #1

    Ah oui, c'est vrai.

  • Speaker #2

    C'est peu.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, voilà, avec ce que je t'ai raconté. Oui, bien sûr. À Madurai, on a pris notre petit hôtel à 15 euros la nuit. On n'a pas fait de folie sur le Chétinade alors qu'on aurait peut-être pu ou dû y réfléchir. Le petit hôtel à Mad, dont je parlais, on payait 40 euros la nuit, petit déjeuner. compris à 5, vraiment très correct tu vois on a eu le goût standing la nourriture je l'ai dit ça coûte rien les visites des temples sont gratuites ou coûte le prix du vestiaire rien, tous les artisans évidemment t'accueillent gratuitement alors après on leur donnait toujours quelque chose évidemment mais le train coûte rien le bus coûte rien,

  • Speaker #1

    enfin vraiment il n'y a rien qui coûte cher quoi c'est le billet d'avion le plus cher et il reste accessible par rapport à tellement d'autres destinations...

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    Mes petites questions de fin que j'aime bien, tu en as raconté pendant le voyage, mais si on sort de celui-là, est-ce que tu as une autre anecdote, un truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages ou de vos voyages et dont tu te serais bien passée ?

  • Speaker #0

    Il y en a toujours, oui. Je pense que la plus marquante et celle dont d'ailleurs on reparle encore aujourd'hui, c'est en Colombie, quand j'ai eu un vrai problème avec la police colombienne dans une gare routière où j'ai failli quand même finir. avec les menottes. Ça, je pense qu'il s'est vraiment bien passé.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce qui s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait, on était dans la gare routière et puis Brice était parti avec deux des enfants pour aller aux toilettes. Et moi, j'étais restée avec une de nos filles, avec les bagages. Et en fait, tout à coup, elle m'a dit Je veux rejoindre papa. Sauf qu'en fait, on n'était pas à la porte des toilettes du tout et qu'il fallait traverser un bout du hall et que je lui ai dit non. En fait, tu restes avec moi maintenant, tu ne pars pas toute seule. Elle avait six ans, même pas. Et là, ma fille a du caractère. et donc elle ne m'a pas vraiment écoutée. Donc j'ai dû me fâcher, en fait, pour sa sécurité. Elle est commencée en fait à partir. Bien sûr, entre les bagages et ma fille, j'ai pris ma fille, donc j'ai laissé mes bagages en plein. J'ai couru la chercher, mais je l'ai ramenée un peu à bout de bras vers les bagages pour ne pas qu'on se fasse voler. Enfin, je veux dire, il n'est pas drôle. Elle vient de nous prendre les bagages, mais laisser ses bagages tout seul sans surveillance, ce n'est jamais une bonne idée nulle part. Donc du coup, je l'ai ramenée, mais je la tirais un peu parce qu'elle ne voulait pas, elle luttait. Et là, en fait, en Colombie, ils sont... très à cheval sur la maltraitance des enfants. On m'a accusée de maltraitance de ma fille parce qu'on s'est monté. Ça a été très compliqué.

  • Speaker #1

    Ça a duré combien de temps ?

  • Speaker #0

    Ça a duré deux heures de discussion avec la police colombienne dans le hall de cette gare routière. Ma fille s'est assise par terre. Elle a crié qu'elle ne voulait pas que je l'aie. Elle est quand même costaud aussi. Du coup, ça a forcément... ils ne comprenaient pas notre langue. Donc, en fait, ils ne comprenaient pas ce qu'on était en train de se dire. Bon, bref. Donc, ça a duré deux heures à discuter avec la police pour ne pas me faire embarquer au poste. Et ça a terminé. Heureusement, Brice, un moment m'a dit écoute, je crois qu'il faut que tu appelles l'ambassade. J'ai appelé l'ambassade et c'est l'ambassade qui a traité avec la police en direct au téléphone pour nous laisser partir.

  • Speaker #1

    Waouh !

  • Speaker #0

    Donc ça, je me serais bien passée, oui, je t'avoue.

  • Speaker #1

    Ah bah, j'entends bien. C'est pas commun.

  • Speaker #0

    Non, non, non, non. C'est quand même pas drôle. Et du coup, moi, j'en avais profité à l'époque. sur notre compte Insta. À la fois parce que je crois que c'est important qu'on se redise qu'on est tous humains et que je pense qu'il n'y a pas un parent qui n'a pas eu à un moment donné un problème, tu vois, avec son enfant, etc. Et qu'en fait, parce qu'on voyage, il ne faut pas oublier qu'on est aussi fatigué. En plus, je sortais du Covid, je venais d'avoir le Covid en Colombie, donc j'étais en plus très fatiguée. Et du coup, c'est monté, j'ai perdu ma patience, donc je me suis énervée. Je crois que ça peut tous nous arriver et qu'il faut en avoir confiance aussi que tout n'est pas toujours rose en voyage. Et puis aussi, l'autre chose que j'avais beaucoup communiquée, c'est qu'en fait, il faut toujours, dans n'importe quel pays, avoir sous la main le numéro de l'ambassade. Parce que ce n'est pas dans la situation d'urgence qu'on le cherche. Et là, nous, c'est ce qu'on a fait, parce qu'en fait, on ne l'avait pas, évidemment. Donc, on l'a cherché dans la situation d'urgence, mais en fait, tu te rends compte que quand tu commences à chercher, ce n'est pas si évident que ça. Donc, on l'a trouvé, mais on aurait pu aussi ne pas le trouver. Donc, maintenant, on a toujours le numéro de l'ambassade dans notre téléphone, chacun, pour pouvoir appeler très rapidement, parce que là, c'était ça, mais ça peut être autre chose, en fait. Et puis surtout, s'assurer sur le fait qu'on a de la chance d'avoir des ambassades qui répondent présents et qui nous protègent, parce qu'ils ont quand même très bien géré la situation.

  • Speaker #1

    C'est un très bon conseil. Effectivement, moi non plus, je n'ai pas le numéro de l'ambassade quand je pars en vacances, mais je pense que je vais y penser maintenant. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça.

  • Speaker #1

    Votre prochaine destination en famille ?

  • Speaker #0

    D'après toi ?

  • Speaker #1

    J'aurais presque envie de te dire l'Inde, mais non, ça ne doit pas être ça.

  • Speaker #0

    Bien si. Ah là là,

  • Speaker #1

    je suis trop forte.

  • Speaker #0

    Alors entre temps, on était au Mozambique et en Afrique du Sud cet été. Et notre prochain voyage, c'est le mois de février et on repart en Inde.

  • Speaker #1

    Wow ! Et vous allez où cette fois ?

  • Speaker #0

    On a décidé de découvrir l'Inde en partant du coup du sud et en remontant. Et donc on remonte un peu plus au nord, mais toujours vraiment dans la partie sud de l'Inde. Et cette fois-ci, on atterrit à Mumbai et on va partir vers le sud, du coup au sud de Mumbai, pour découvrir quelques autres endroits d'autres états indiens.

  • Speaker #1

    Wow ! On va suivre ça. Et pour quelqu'un qui disait l'Inde, jamais. Voilà, c'est ça. Comme quoi, quand on y va, quand on y goûte, on y retourne.

  • Speaker #0

    Oui. Alors après, on verra. Peut-être qu'on va découvrir d'autres choses. Peut-être que ça va moins nous plaire. Mais en tout cas, on est partis d'un dans dix ans qu'on allait revenir. Honnêtement, sincèrement, c'est la première fois dans notre vie qu'on repart un an après dans le même pays. Après, on ne va pas aller au même endroit, voir les mêmes choses dans des temps plus sagrants pays. Mais quand même, c'est qu'il y a quand même quelque chose qui s'est passé.

  • Speaker #1

    Quelle destination aimerais-tu découvrir sur le podcast ?

  • Speaker #0

    Je crois que je t'en ai déjà parlé la dernière fois et je ne crois pas l'avoir entendu ou alors je l'ai raté auquel cas. Oups ! Mais l'Antarctique.

  • Speaker #1

    Non ! Qui est allé en Antarctique ? Il est temps de le dire !

  • Speaker #0

    C'est notre rêve. Donc j'aimerais bien l'entendre parce que c'est effectivement notre rêve. Et j'avais adoré d'ailleurs l'épisode de Gaëlle sur Nusfad Bard.

  • Speaker #1

    Quel endroit incroyable ! Il faut juste porter une arme si tu dépasses la limite et ne pas te retrouver devant un ours. Mais à part ça !

  • Speaker #0

    Oui !

  • Speaker #1

    Dernière question, si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

  • Speaker #0

    Sur notre compte Insta qui s'appelle AucunTuc.

  • Speaker #1

    Tu mettrais tout ça, encore une fois, dans les notes de l'épisode, évidemment. Merci beaucoup, beaucoup, beaucoup, Alice, pour ce chouette carnet de voyage au Kerala et aux familles de Nadu.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup à toi Stéphanie, merci pour ton accueil.

  • Speaker #1

    Et à bientôt, on fera la suite de l'Inde. Ah bah oui,

  • Speaker #0

    si tu veux, on remonte l'Inde ensemble.

  • Speaker #1

    C'est ça, à bientôt.

  • Speaker #0

    À très vite, au revoir.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si vous souhaitez écouter d'autres voyages, plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galère ton voyage et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. Et tout ça, gratuitement. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en quête d'inspiration pour leurs prochaines vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants,

  • Speaker #1

    c'est trop compliqué.

  • Speaker #2

    Si l'épisode vous a plu, dites-le-moi sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à famillevoyage underscore blog. C'est aussi le bon endroit si vous voulez partager un voyage ou me demander un carnet de voyage sur une nouvelle destination. À bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.

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