Transcription

• Speaker #0

  Hello, hello ! Bienvenue dans la saison 6 de Famille et Voyage, le podcast. Je suis Stéphanie, maman de deux grands ados et complètement accro aux voyages. Dans ce podcast, on sort le coup à cette idée folle que voyager avec des enfants, ça ne sert à rien puisqu'ils ne s'en souviendront pas. Mais que nenni ! Et mes invités le prouvent chaque semaine. Ici, on parle voyage à pied, à vélo, en voiture, en camping-car. Les parents voyageurs partagent leurs itinéraires et racontent leurs activités avec les enfants, les spécialités locales à savourer, les galères à éviter et même leur budget. De quoi vous donner plein d'idées pour vos prochaines vacances en famille. Le podcast est disponible sur le blog famillevoyage.com, sur toutes les plateformes d'écoute et sur la web radio Allo la planète. Allez hop, nouvelle conversation ! Delphine vit à Porto avec son mari Aziz et leurs enfants Inès, 8 ans, et Lisa, 11 ans. Pour Noël, ils ont fait une sacrée surprise à leur fille. Alors qu'elle pensait s'envoler pour aller skier en Suisse, ce qui était déjà hyper chouette, elles ont atterri au Canada pour plus de deux semaines. Au progrès, Québec... entre illumination de Noël, descente en luge, balade en chien de traîneau et patinage, le parc de la Mauricie pour de chouettes randonnées dans des paysages immaculés, puis Montréal Ausha plus urbain, et enfin Ottawa où Delphine et son mari ont vécu lors de leur stage de fin d'études. Une dernière étape toute en émotion et en découverte du ski de fond. Si, comme Lisa, vos enfants adorent faire l'ange et tout type de glissade dans la neige, et que vous rêvez d'affronter des températures très négatives, Cet épisode va vous donner envie d'ajouter le Canada à la liste de vos prochains voyages en famille. Allez, c'est parti pour le carnet de voyage de Delphine au Canada. Hello Delphine !

• Speaker #1

  Bonjour Stéphanie !

• Speaker #0

  Comment ça va ?

• Speaker #1

  Eh bien écoute, ça va super bien. Je suis au Portugal à Porto et on vient de rentrer du Canada. Mais surtout, on a eu quatre jours de tempête et là on a un grand soleil. Et ce soir, c'est apéro plage, donc génial. Tout va très bien.

• Speaker #0

  Je peux me téléporter chez toi, là, tout de suite, maintenant ?

• Speaker #1

  Avec grand plaisir, avec grand plaisir.

• Speaker #0

  Bon ben j'arrive, on laisse les auditeurs et on se revoit une prochaine fois.

• Speaker #1

  C'est ça. Je t'enverrai une petite photo ce soir de moi en train de trinquer à la plage.

• Speaker #0

  En plus, depuis que j'ai fait un épisode sur Porto, j'ai très très très envie de découvrir cette ville et la vallée du Douro qui n'est pas très loin. Ça a l'air vraiment trop chouette, cet endroit.

• Speaker #1

  C'est une ville que j'aime beaucoup, ça fait maintenant trois ans qu'on y est. Et on s'y sent très, très bien. Les filles adorent. Et oui, il y a Porto, la ville. Et puis, il y a tout ce qu'il y a autour qui est super sympa. Et quand on visite, il ne faut pas oublier de visiter les alentours qui sont vraiment très, très chouettes. Les gens sont adorables.

• Speaker #0

  Enfin bref. Tu n'es pas prête de rentrer en France, donc ?

• Speaker #1

  Pas du tout. Pas du tout.

• Speaker #0

  Bon, avant de partir au Canada, est-ce que tu peux nous présenter ta famille et les voyageurs que vous êtes ?

• Speaker #1

  Alors, Ausha parce que ça va être un petit peu long. Pas qu'on soit nombreux. On est juste quatre. Donc, mon mari Aziz, Lisa, ma grande de 10 ans qui a fêté ses 11 ans en décembre et donc au Canada. Et puis Inès, la petite dernière de 8 ans. Et puis moi, la maman. Alors en termes de voyageurs, moi depuis toute petite, j'ai été bercée par les histoires de mes parents qui étaient de grands voyageurs. Donc ça a commencé par des expatriations, mais juste à deux. Nous, on n'a jamais été expatriés. Mes frères et sœurs et moi, on n'a jamais été expatriés. Mais ils ont été expatriés en Écosse, au Nigeria. Ils m'ont vendu du rêve en me présentant leur grand voyage en Afrique. Donc, ils sont partis en gros de la région parisienne. Et ils sont descendus en Afrique jusqu'au Burkina Faso. Donc, je te parle d'une époque où il n'y avait pas Internet, où il y avait juste des guides, enfin des guides des cartes. On envoyait des cartes postales aux parents en disant « Ouais, t'inquiète pas, tout va bien » . Et voilà, donc ils ont fait un voyage absolument fabuleux pendant plusieurs mois. Et donc, forcément, moi petite, je me souviens que j'étais avec leurs grands albums photos. en train de regarder leurs photos avec des éléphants, avec leurs grandes oreilles devant la voiture. J'écoutais les anecdotes de mes parents, c'était absolument magnifique. Je ne rêvais que d'une chose, c'est de voyager. Sauf que quand nous sommes arrivés, mon grand frère et moi, nos parents ont arrêté de voyager. Mon père, lui, par contre, continuait tout seul dans le cadre du travail. Il partait aux Antilles, en Guadeloupe et en Martinique. Et puis il revenait en me racontant la vie là-bas, tout ce qu'il avait pu voir. Il me ramenait des petits madras. les petites robes anti-aise. J'écoutais de la musique de là-bas, c'était génial, j'adorais. Et en fait, un jour, ils nous ont fait la surprise. J'avais 4 ans, ils nous ont emmenés à l'aéroport. On n'avait pas fait attention. Mon frère commençait à peine à lire, on ne savait pas du tout où on allait. Et puis, on passe les étapes, on arrive à la porte d'embarquement. Nous, on n'avait jamais pris l'avion, on ne savait pas du tout ce qui allait nous arriver. Puis mon frère, du haut de ses 6 ans, il venait juste de commencer à lire. Il arrive à déchiffrer Martinique. Et donc, mon premier grand voyage... Mon premier voyage tout court, ça a été la Martinique à l'âge de 4 ans. Et ça a été juste fabuleux. Vraiment exceptionnel et je pense que ça m'a marquée. Tout comme les récits de voyages de mes parents m'ont forcément marquée. Et j'ai grandi avec tout ça. Mes parents, ensuite, ont divorcé. Pas de chance, mais une chance d'un autre côté, parce que mon père a repris son esprit un peu baroudeur. On s'est retrouvés finalement à six enfants. Et en fait, tous les étés, on partait avec le van pour six personnes, mais surtout la petite carriole avec tout le matériel de camping qui va bien. Et on partait en Europe. Donc, on partait à droite, à gauche, on plantait la tente. On n'avait pas vraiment de plan défini. Moi, je prenais toujours le guide du routard. Et puis, attends, là, sur le chemin, on peut peut-être s'arrêter là, on peut peut-être faire ça. Donc, voilà, déjà très petite, j'étais là-dedans. Donc, on a beaucoup voyagé en Europe. On a aussi voyagé en Tunisie, au Maroc. On est partis, pareil, avec le matériel de camping. Et oui, vogue la galère. Donc, c'était vraiment des expériences de vie incroyables de vivre ça tout jeune. Et encore une fois, je te parle d'une époque où Internet n'existait pas, les réseaux sociaux non plus. Donc, voilà, on me parlait du Maroc. Je ne savais pas du tout ce que c'était. Je ne savais pas ce qui m'attendait. J'imaginais des choses. Et puis, une fois sur place, c'était complètement fou. Et puis, moi, je racontais mes petits récits de voyage à mes amis. des yeux pleins d'étoiles et je rêvais que d'une chose, c'était les futures vacances. Donc voilà, j'ai beaucoup, beaucoup voyagé. Et puis par contre, la règle dans cette famille-là, c'est qu'à 18 ans, c'est fini les voyages avec la famille. Tu te débrouilles, ma petite cocotte, tu veux voyager ? Merci, au revoir. Du coup, j'ai passé mes étés à travailler en centre aéré. Génial, mais il fallait bien se payer ses études. Et puis, j'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari sur les bancs de la fac. Et lui, en termes de voyage, c'était plutôt... Il est d'origine marocaine. Donc, en termes de voyage, c'était plutôt tous les étés, on descend au Maroc avec le bus et puis on reste à casa avec la famille, on ne bouge pas trop. Donc, il ne connaissait pas grand-chose et quand on s'est rencontrés, il avait envie de voyager. Il a commencé à me parler d'Australie. Alors là, forcément, moi, pfiou, feu d'artifice dans tous les sens. C'est bon, c'est l'homme de ma vie. C'est bon, je signe. Et donc, du coup, on a commencé à voyager, mais finalement pas en Australie. On a commencé à voyager un petit peu en Espagne, un peu au Maroc. Des voyages. Pas très loin, mais très sympa malgré tout. Et puis est arrivé notre stage de fin d'études. On s'est dit, ça serait cool de le faire à l'étranger quand même. On aime ça, on aime voyager. Et voilà, quitte à ne pas aller en Australie, où est-ce qu'on peut aller ? Et puis en parlant un peu avec nos profs, on se retrouve au Canada. On se retrouve à Ottawa. Et donc on s'est retrouvés, on a travaillé pendant six mois là-bas. On a crapahuté à droite, à gauche, à cesser. Mais fantastique, une expérience de dingue. Autant te dire que quand on est rentré en France, c'est pas... On avait envie déjà de vivre à l'étranger. Ça ne s'est pas fait parce qu'on rêvait de Japon. Je sais que tu aimes le Japon. On rêvait de Japon, nous en tout cas, et je pense que tu comprends pourquoi. Après de l'Aïd, peut-être que ça aurait été complètement différent, mais voilà, on rêvait de Japon. Ça ne s'est pas fait parce que c'était compliqué dans les domaines dans lesquels on travaillait à l'époque. Et puis, on ne parlait pas du tout japonais, donc c'était un peu compliqué. Et donc, on a continué à voyager pendant nos vacances. Et notre premier voyage, en dehors finalement de l'Europe et du Canada et du Maghreb, ça a été la Chine. On rêvait d'Asie, on rêvait du Japon, on s'est retrouvés en Chine, un peu par hasard. Pour nous, très bêtement, l'Asie égale Chine et Japon. Mais Japon, pas possible, donc Chine. Voilà, c'était vraiment très basique.

• Speaker #0

  Parce que vous parliez chinois.

• Speaker #1

  Tout à fait, tout à fait. Voilà.

• Speaker #0

  Non, mais c'est logique.

• Speaker #1

  Voilà, ouais. Non, mais on est bien d'accord.

• Speaker #0

  Et donc, aujourd'hui, vous êtes quel type de voyageur ? Puisque après, vous avez eu vos filles, vous avez, j'imagine, continué de voyager, puisque tu vas nous raconter un voyage. Mais vous voyagez comment ? Est-ce que vous êtes plutôt baroudeur ? Est-ce que vous êtes plutôt du genre à faire un programme à la virgule près, comme moi ?

• Speaker #1

  Alors, moi, j'adore organiser les voyages. D'ailleurs, j'en ai fait mon métier. Mais finalement, nos voyages, dès que je les organise, mon mari adore les désorganiser. Je ne sais pas. Il n'a pas du tout envie de se mêler à l'organisation. Mais une fois qu'on est dans l'avion, il prend connaissance de la destination. Il fait « Ah ben non, non, non, on ne fera pas ça finalement. On va plutôt faire ça, ça, ça. » Donc, heureusement, j'ai pas mal potassé la destination. J'adore. me baigner dans une destination avant de partir, parce que je trouve que ça fait partie du voyage. Et du coup, j'arrive à réorganiser le truc. Mais donc, non, on est plutôt en mode sac à dos et un peu à l'arrache à cause de Monsieur Montmari. Voilà. Mais donc, typiquement, le Canada, on ne l'a pas du tout organisé. Non, j'exagère. Non, on l'a organisé parce qu'en fait, on a fait de l'échange de maison. Donc, on a été obligés d'organiser un minimum nos étapes et puis quand même de réserver deux, trois bricoles parce que le Canada, c'était une véritable surprise pour nos enfants.

• Speaker #0

  Oui, je me souviens parce que tu m'en as parlé. On a échangé, vous n'étiez pas encore partie et tu me disais, je ne peux pas le dire trop fort, elles ne sont pas au courant qu'on part au Canada, mais on part au Canada !

• Speaker #1

  Exactement, c'était exactement ça. Et d'ailleurs, pour te dire, ma petite dernière pense toujours que c'est une surprise des lutins de Noël. Elle croit toujours au Père Noël, elle a 8 ans. J'aime bien les surprises et on est vraiment rentrés dans le jeu de la surprise. Et tu sais, on a les petits lutins de Noël, tu sais, qui font des petites surprises, des petites blagues avant Noël, etc. pour faire patienter. Et en fait, ce jour-là, les lutins les attendaient dans le salon et il y avait mon téléphone qui était dans leur chambre et qui les réveillait. Et nous, on était ligotés dans notre chambre avec un message, on a pris vos parents en otage. Et donc, c'est un grand n'importe quoi. Je suis allée chercher loin cette histoire-là. Non mais voilà, on s'amuse, on s'amuse. Et donc du coup, on est partis les chercher à l'école. Elles ne s'y attendaient pas du tout, parce qu'elles n'ont pas compris. Super, nos parents ont été pris en otage. On est allés les chercher à l'école, donc un mardi. Je ne dis pas de bêtises. On avait préparé les bagages. J'avais déjà récupéré... leur manteau à midi, donc elles étaient sans manteau. Au mois de décembre, au Portugal, c'est ça le Portugal, c'est génial. J'avais récupéré leur botte fourrée, donc en fait, devant l'école, allez hop, on enlève les chaussures, on ne sait pas ce qui se passe, c'est les lutins qui nous ont dit qu'il fallait qu'on parte maintenant, on ne sait pas. Mais on va où ? Tu sais, on vous avait dit qu'on allait partir au ski, on part en… Là, on va prendre l'avion a priori pour aller en Suisse et puis après, on louera une voiture, on ira au ski. Voilà un peu ce qu'elles savaient et écoute, elles nous ont suivies. Je ne sais pas si c'était pour nous faire plaisir, pour me faire plaisir, parce que j'étais tellement contente de ce délire, ou si elles y croyaient réellement. La grande, non, elle n'y croyait pas. Mais la petite, ouais, pas de problème. C'est les lutins, c'est incroyable. Donc, on a été quand même obligés un peu de l'organiser, ce voyage. On s'est quand même laissé pas mal de liberté, parce que ça fait du bien aussi.

• Speaker #0

  Donc, vous y êtes allée il n'y a pas très longtemps. En décembre. En décembre. Et vous êtes restée combien de temps ?

• Speaker #1

  On est restée deux semaines et demie, à peu près.

• Speaker #0

  Ouais, belles vacances ! Elles ont plus de vacances que nous au Portugal ?

• Speaker #1

  On a expliqué au professeur des filles et au directeur que les lutins nous avaient kidnappés. Et voilà, ils ont tout à fait compris.

• Speaker #0

  J'en doute pas. Si c'est les lutins en même temps, ils ne peuvent pas faire grand-chose.

• Speaker #1

  Exactement.

• Speaker #0

  Pourquoi tu avais choisi d'aller au Canada ?

• Speaker #1

  Alors, il y avait plusieurs raisons. La première, c'est un retour aux sources pour nous. Comme je t'ai dit, on a vécu là-bas et on leur en a parlé tellement de fois qu'on avait très envie d'y retourner et de leur montrer où on avait vécu. vécu, leur montrer des lieux qui nous semblaient familiers. Alors, je te dis ça, c'était en 2006. Donc, tu vois, ça date. On est plus jeunes. Mais voilà, on avait très envie de leur montrer ça. C'est un voyage qu'on avait déjà programmé il y a deux, trois ans. Mais avec le Covid, c'était ultra contraignant d'y aller. Du coup, on l'a mis de côté. Mais dans nos têtes, c'était toujours là. Puis les filles avaient complètement zappé. Donc, ça allait bien. Donc, on est aussi allé au Canada. On aurait pu y aller à n'importe quelle autre saison. Mais ce qu'il faut savoir, c'est que nous, depuis 2018, on ne vit plus en France. On a essentiellement vécu en Asie. Donc, on a fait de notre vie, en fait, un voyage. On est devenus ce qu'on appelle des digital nomades, une famille digital nomade. Et donc, on est partis essentiellement en Asie. On vivait là-bas. Et donc, autant dire que la neige, c'était complètement inconnu pour nos filles. Alors, on est rentrés en France quand même une petite année où on a pu aller à la montagne. Voilà, elles ont pu profiter de la neige, mais la petite ne s'en souvient pas du tout. Donc voilà, on avait très envie de vivre le grand froid, de vivre un hiver blanc. Et donc, vogue la galère, on s'est dit pourquoi pas. Ensuite, comme tu l'as compris, tu sais, notre petite, elle croit toujours au Père Noël. Et on s'est dit, ça va être un lieu super féerique. Et donc, on va le tenter. Et enfin, dernière raison, comme on est digital nomade, on se dit peut-être qu'à un moment, on partirait bien poser nos valises là-bas. Et donc, ça serait quand même cool de tester l'hiver pour voir à quoi ça ressemble et pas se prendre une grande claque si jamais on y va.

• Speaker #0

  Si vous arrivez à survivre aux températures négatives.

• Speaker #1

  Exactement, tout à fait.

• Speaker #0

  Bon, on saura ça à la fin de l'épisode. Pour l'instant, le suspense...

• Speaker #1

  Exactement, est à son comble.

• Speaker #0

  Avant de nous raconter les détails de votre voyage, est-ce que tu peux commencer par nous dire les différentes étapes que vous avez faites, sans rentrer trop dans le détail, mais juste pour qu'on ait une idée du contour du voyage ?

• Speaker #1

  Alors, on a atterri à Montréal, en fait. Et Montréal... c'était juste l'étape pour récupérer le véhicule parce que notre idée, c'était de monter à Québec très rapidement pour profiter des illuminations de Noël, du marché de Noël, etc. Toute la féerie de Noël qu'avait à Québec la ville. Donc, on est monté à Québec. On a passé cinq jours là-bas. C'était vraiment super chouette. On a fait plein d'activités. On en parlera après un peu plus en détail. Ensuite, on avait très envie de vivre une expérience un peu en pleine nature. Et donc, on a regardé un petit peu sur une carte. On a vu qu'il y avait le Parc de la Mauricie entre Montréal et Québec et on a décidé d'y passer quelques jours. On n'était pas en pleine nature finalement, on était dans une petite ville mais c'était très sympa et on a fait pas mal de choses là-bas aussi. On a découvert ce parc de la Mauricie, on a fait de très belles randos. Ensuite, nous avons rejoint Montréal où on a découvert cette grande ville où on a fait les lieux touristiques habituels et enfin expérience plus personnelle, on est retourné à Ottawa donc forcément pour montrer à nos filles où on a vécu. notre maison, etc.

• Speaker #0

  Est-ce que tu pourrais nous donner, avant de rentrer dans les détails, vraiment votre coup de cœur à vous, parents ? Et pour les enfants, on verra juste après parce que tu m'as gentiment enregistré une petite note vocale des filles qui nous ont donné ce qu'elles ont aimé et ce qu'elles n'ont pas aimé. Et ça, c'est pépite. Mais d'abord, vous, les parents, c'était quoi ?

• Speaker #1

  Ça va peut-être paraître un peu... bateau, je ne sais pas comment dire, mais moi, ce que j'ai le plus aimé dans ce voyage, c'était vraiment de voir l'émerveillement de mes filles en découvrant la neige, en kiffant être dans la neige, en jouant dans la neige. Ça a été vraiment la chose qui m'a le plus marquée et que je garderai en tête, malgré la beauté des paysages qu'on a pu voir, malgré tout ce qu'on a pu faire. Voilà, c'était vraiment le pari gagné de cette surprise et de les voir kiffer la neige autant. Elles ne le connaissaient pas et c'était exceptionnel, vraiment.

• Speaker #0

  Ça devait être très émouvant, oui.

• Speaker #1

  Très, ouais. Franchement, ça a commencé très rapidement en plus. On en parlera peut-être quand on détaillera l'itinéraire, mais...

• Speaker #0

  C'était chouette.

• Speaker #1

  Ouais, c'était vraiment super, quoi. Incroyable.

• Speaker #0

  Avant de le raconter complètement, écoutons donc les filles. On fait une petite pause et puis on revient juste après.

• Speaker #2

  Alors, moi, c'est Inès et j'ai 8 ans. Je vais vous dire ce que j'ai aimé et pas aimé au Canada. On commence par ce que j'ai pas aimé. Y'a rien que j'ai pas aimé. Maintenant, je vais dire ce que j'ai aimé. La neige, faire des bonhommes de neige, faire des batailles de boules de neige, faire un linge dans la neige, faire de la luge, faire de la patinoire, faire de la boue, sur une boue et de la luge. Faire de la patinoire, mais avec plein d'animaux, comme des lamas trop choupinous. J'adorais le chien de traîneau, le ski de fond. J'adorais dire Harry Potter. J'ai adoré... Ah oui, les queues de castor, là. spécialité et j'ai pas aimé une autre spécialité, la poutine. On est allés où maman et papa vivaient avant. Et sinon, j'ai tout aimé, quasiment tout. Bonjour, je m'appelle Dija, j'ai 11 ans et ce que j'ai le plus aimé au Canada, j'ai adoré patiner, la patinoire, j'ai adoré le ski de fond. J'ai trouvé ça très drôle parce que dès que papa est tombé au moins 5 fois sur une longue descente. Moi aussi, je suis tombée plusieurs fois, mais dans la plus grande des descentes, c'était papa qui est tombé, donc c'est drôle. J'ai beaucoup aimé le chien de traîneau, parce qu'en fait, j'avais eu très peur à la base, parce que j'ai très peur des chiens. Surtout qu'ils avayaient, ils étaient très très forts les chiens, parce qu'en gros, on était attachés, le traîneau était attaché, mais les chiens avançaient quand même, et ils faisaient quand même bouger le traîneau. Donc ça m'a fait peur, et après, ça m'a marquée, parce qu'après, j'ai passé quand même un très bon moment. Voilà, et ce que j'ai le moins aimé là-bas, je pense que c'était tomber malade, c'est tout. Et oui, Ottawa, un petit peu moins, parce que ça sentait beaucoup la cigarette et je n'ai pas trop aimé ça. Moi, je n'aime pas trop d'exactant.

• Speaker #0

  C'est trop mignon, j'adore. Je pense que je vais demander ça à tout le monde maintenant, de me faire des petites notes vocales des enfants qui disent vraiment ce qu'ils ont aimé et ce qu'ils n'ont pas aimé, parce que ça, c'est quand même le plus important. Alors, ça y est, on est au Canada avec vous. On sait que c'est un voyage super, il n'y a pas de spoiler alert. Mais j'aimerais vraiment connaître tes impressions, vos impressions quand vous arrivez. Alors, vous étiez déjà allé au Canada, mais pas dans le même contexte. Donc, c'est quoi les paysages ? C'est quoi l'ambiance ? Ça y est, vous êtes arrivé, il y a de la neige partout. C'est comment au Canada ?

• Speaker #1

  Figure-toi que quand nous sommes arrivés, nous sommes arrivés de nuit, avec un petit décalage horaire dans les dents. Voilà, on arrivait vers 18h30, donc il faisait nuit. Les filles étaient KO, on a pris la voiture, on a filé vers Québec, on est tombé dans les embouteillages. Donc autant dire que premier aperçu ! Mais on était tellement heureux d'être là et surtout on avait déjà fait des rencontres à l'aéroport qui étaient super chouettes. Et on s'est dit mais ah là là, ils sont trop gentils ces Canadiens, mais c'est incroyable. Et franchement, voilà, ça nous a ramené 20 ans en arrière en se disant mais quelle gentillesse, c'est fou. La première approche finalement du Canada cette année, ça a été les gens qui nous ont remis vraiment 20 ans en arrière. Et on s'est dit waouh ! Les filles, elles étaient très en attente de la neige. Et en fait, sur le périph' montréalais, il n'y a pas beaucoup de neige, mais elles étaient trop contentes. Elles voyaient des blocs de neige absolument dégoûtants. Elles étaient très contentes. Et puis, il s'est mis à beaucoup neiger. Elles se sont endormies. Et moi aussi. Et mon mari a fait la route tout seul.

• Speaker #0

  Combien de temps ?

• Speaker #1

  Alors, en théorie, c'est 3 heures. On a mis 3h30. Donc, ça va. Mais il y avait quand même le décalage horaire.

• Speaker #0

  C'est dur.

• Speaker #1

  Oui, mais alors, écoute, il a fait une pause. Lui, il rêvait que d'un truc, c'est de manger une poutine. Donc, il s'est fait une pause poutine au McDo. Horrible ! C'était pas terrible. C'était pas la meilleure, mais c'était, voilà, ça l'a réchauffée. Moi, ça m'a réveillée, du coup, parce que j'arrêtais pas de m'endormir aussi. Mais voilà, donc tu vois, la première approche, c'était ça. Le lendemain, ça a complètement changé parce qu'on s'est réveillés très tôt. Merci le décalage horaire. Vers 4h30, premier réveil, c'était génial. Donc, ce qui était très sympa, je te raconte une petite anecdote très courte. C'est que du coup, ma petite a compris qu'on était au Canada, du coup, parce qu'elle pensait qu'on allait en Suisse et faire du ski. Et donc, on va au Canada, mais oh là là, plein d'étoiles dans les yeux parce qu'on en avait tant parlé. Et donc, il fallait que je les gère un petit peu le matin parce qu'à 4h30 du matin, on ne fait pas grand-chose. Et donc, elle s'est amusée toute seule. Elle a appris, on avait le routard ou le lonely, je ne sais plus. Elle s'est mise à le potasser et puis à faire une checklist de tout ce qu'elle avait envie de faire et voir. C'était trop chouette, c'était trop cool. Et puis par chance, ça correspondait à ce qu'on avait prévu. Je vais aller dans le parc de la Mauricie. Super, on l'a prévu. Ne me dis pas que tu vas aller à Vancouver parce qu'on est foutus là. Ah oui,

• Speaker #0

  ça va être un peu... Voilà.

• Speaker #1

  Mais c'était rigolo, elle était déjà à fond dans le truc. Et donc en fait, premier jour à Québec, on sort, elles ont faim. Donc on décide d'aller au supermarché d'à côté. Et on s'équipe, on s'habille, on ne savait pas du tout ce qui nous attendait dehors. Je n'ai plus la notion de la température à ce moment-là, mais ce n'est pas très très chaud. La petite voit ces gros blocs encore de neige dégoûtants qu'on met sur le bas-côté, mais elle fonce dedans comme une folle. Elle commence à prendre des blocs et essaie de faire un bonhomme de neige. « Non, Inès, attends, on va trouver de la bonne neige, il y en a plein après ! » « Ah bon ? Ben oui, il y en a plein d'autres après ! » Ça, c'est les enfants qui vivent au soleil toute l'année. Ils ne connaissent pas trop, mais c'était trop drôle.

• Speaker #0

  Bon, alors, c'était quoi le programme ? Qu'est-ce que vous avez fait à Québec ?

• Speaker #1

  Alors, à Québec, on a commencé par rejoindre les plaines d'Abraham. Je ne sais pas si tu connais, c'est une sorte de grand parc urbain. En hiver, ils t'installent une patinoire. Voilà, en tout cas, c'est un grand parc urbain où il y a plein, plein de neige. Et c'était vraiment génial d'arriver là. Cette fois, ma petite a pu aller dans la neige et faire ses anges comme elle voulait. Elle était trop contente. Bataille de boules de neige et tout. Enfin bref, c'était top. Mais ce qui était super sympa aussi, alors ça, c'est avec mes yeux d'adulte, c'était de voir surtout les papas avec des luges et des tout-petits assis sur les luges. Et puis, ils avançaient comme ça ou sur cette fameuse patinoire. Le papa, les patins et puis le... les patins aux pieds, puis pousser les grandes poussettes et hop, vogue la galère. Et on se dit, ah purée, mais en fait, ça vit en fait. Ils continuent de vivre malgré les moins, je ne sais pas combien. Voilà.

• Speaker #0

  Oui, eux, ils ont l'habitude.

• Speaker #1

  Ils ont l'habitude, oui. Finalement, spoiler alert ou pas ? Non, je garde. Mais on a survécu au froid et on ne l'a pas ressenti. Tu vois, donc...

• Speaker #0

  T'es équipée pour.

• Speaker #1

  On s'est équipée, oui, tout à fait.

• Speaker #0

  C'est ça qui change tout.

• Speaker #1

  Oui, exactement. Donc ce jour-là, on allait sur la plaine d'Abraham et c'était vraiment très très chouette. On voulait faire un tour de patinoire, mais en fait, ils allaient passer la surfaceuse, comme on dit là-bas. Donc on a renoncé. On est partis se balader dans le parc. On a vu le Saint-Laurent partiellement gelé, qui fumait et tout. C'était très très chouette. Voilà, on prenait vraiment un kiff de cet hiver blanc qu'on attendait tant.

• Speaker #0

  Et c'est comment l'architecture ? C'est des grands immeubles ? C'est quelle couleur ? C'est quoi l'ambiance ?

• Speaker #1

  Là, pour le coup, dans le parc, il n'y avait pas grand-chose. Tout autour du parc. que tu as des musées. Comment te décrire les bâtiments ? C'est des bâtiments un peu à l'ancienne, mais pas à l'ancienne par rapport à ce qu'on peut connaître en France. Oh, ben, ça a un charme certain, quoi. Mais après, plus tu te rapproches, en fait, de Québec, le petit centre-ville, là, ça devient très charmant. Tu as des remparts qui font le tour de la ville. On est arrivés par là, en fait, par les remparts. On ne savait pas. Donc, on avait une vue un peu aérienne sur tout Québec. Et ça, c'était très, très chouette. Et on s'est retrouvés un petit peu par hasard sur... arrivés, en fait, à la terrasse du Frein avec le château du Frontenac. C'est un grand château, mais c'est un hôtel en fait. Et donc, c'est très, très chouette, très joli. Québec, le centre-ville, c'était plutôt mignon, très mignon. C'est des petites façades colorées à l'ancienne. Alors, c'est à l'ancienne, mais c'est très mignon, très charmant, coloré. Et par contre, là où on vivait, tu vois, c'est plus à l'américaine, avec des façades de briques rouges, les escaliers en extérieur et tout. Donc, très sympa.

• Speaker #0

  Et donc, qu'est-ce que vous faites après ? C'est quoi les activités à Québec ? Qu'est-ce que vous aviez sur votre liste et que Inès avait repéré ?

• Speaker #1

  Alors, on a commencé par... la fameuse luge de la terrasse du Frein. Ça date d'il y a peut-être 70 ans, je crois. Ça fait 70 ans qu'ils mettent une espèce de piste de luge. Ce n'est pas une luge où tu prends ta petite luge en plastique et tu fais des pistes comme ça. Non, non, c'est un véritable, un vrai chariot en bois que tu montes et hop, tu descends comme ça. Et donc là, ça va super vite, on grelotte. C'est magnifique. De là-haut, tu as la vue sur le fameux château, sur les toits de Québec, sur le Saint-Laurent. Donc, c'est très, très chouette, vraiment très beau. Par contre... qu'est-ce qu'on a eu froid ce jour-là. Cette descente, là, tu vois, mais bon.

• Speaker #0

  Avec le vent en plus.

• Speaker #1

  Oui, oui. Mais c'est très rapide. C'est très chouette, très sympa. Les filles, forcément, ont adoré. On a beaucoup rigolé. Donc, c'était très cool. Par contre, petite anecdote. Je connaissais les téléphones qui ne tiennent pas la chaleur. Mais là, ils ne tenaient pas le froid. Les batteries ont fondu comme neige au soleil, n'est-ce pas ? Elles ne fonctionnaient plus en très, très peu de temps. Parce que moi, je prenais des photos avec mon téléphone et tout. Donc non, ça ne marche pas. Mais les Québécois sont super sympas. J'ai pu recharger à droite, à gauche. C'est donc vraiment très, très cool.

• Speaker #0

  Ce qui veut dire que pour ceux qui vont au froid, de prévoir des batteries externes et surtout de pouvoir recharger à différents endroits.

• Speaker #1

  Pour avoir une batterie externe, ce n'est pas plus mal. Ou alors, ce qu'il faut faire, c'est sortir son téléphone quand on en a réellement besoin. Parce que j'avais aussi un appareil photo, très clairement. Donc, les Québécois, ils te disent, non, non, mais il faut le mettre le plus proche de ton corps. Et puis après, voilà, ça tient bien. Il n'y a pas de souci. Mais bon, voilà, c'est une petite erreur de débutant qui ne nous a pas coûté les téléphones, mais qui aurait pu. Voilà. Donc après ces fameuses glissades en luge, on est partis se balader dans le Vieux-Québec pour prendre un petit peu l'ambiance, pour être dans l'ambiance de Noël aussi. C'était le début des marchés de Noël. Il fallait commencer à les installer pour la journée. Ça faisait quelques jours qu'ils étaient déjà installés. Donc ça s'est installé tranquillement, mais il devait bien déjà être 15h. On commençait déjà à avoir un petit peu faim. Donc on a essayé de chercher des petits restos sympas, mais au final, on trouvait que c'était super cher parce que touristique. Et puis, je ne te l'ai pas dit, mais on est parti en mode budget léger. Et donc du coup, on s'est retrouvés au Subway. Ah, on a très, très bien mangé pendant ce voyage. C'était exceptionnel. La plupart du temps, je prévoyais les casse-croûtes, mais là, on s'est retrouvés, on pensait manger autre chose. Mais tu sais, au Canada, tu as les taxes qui ne sont pas affichées. ni les pourboires. Et ce sont des choses obligatoires. Et donc, très rapidement, il faut compter 30% de plus. Enfin, on le savait, mais on voyait les prix affichés. Je ne sais pas, un plat de pâtes à 18 dollars. Nous, dans nos têtes, 18 dollars égale 18 euros. On n'oublie pas que j'habite au Portugal aussi où les tarifs ne sont pas du tout les mêmes. Donc, dans nos têtes, on fait « Oh là, oh là, ça commence à faire beaucoup. » On passe à autre chose. Subway, c'est génial. On n'y mange jamais. Donc, c'est cool. On va faire une... On va apprendre à nous fuir un peu ce que c'est. Une cure de subway. Une cure de malbouffe. Pour le coup, on n'a pas bien mangé, mais bon, ce n'est pas grave. Mais le truc qui était super bien, c'est que ce subway donnait sur la place d'Youville, la place où il y a la fameuse patinoire. Donc en fait, c'est une patinoire qui donne sur les remparts, sur des bâtiments très beaux. Il y avait un grand hôtel juste à côté avec une immense couronne de Noël, des boules de Noël, etc. Là, tout est décoré en mode Noël et puis ça a commencé à s'illuminer parce que la nuit tombe vers 16h30. Donc finalement, on est allé faire un tour de patin. On s'est régalé pour la première fois pour les filles. Donc c'était vraiment génial. Et en fait, plus la nuit tombait... plus ça s'illuminait, plus on était dans l'ambiance de Noël. Il y a un monsieur d'un certain âge qui était déguisé en lutin et qui faisait du patin sur la patinoire. C'était juste génial. Puis toujours des grands sourires. Tu sens qu'ils sont vraiment très sympas. Tout est chouette. Ils sont très bienveillants. Donc, c'est top. Donc, on a peut-être passé deux heures sur la patinoire. Tu vois, donc vraiment top. Et puis, on est parti. On est reparti se balader dans le centre-ville pour voir un peu les illuminations. On est descendu dans le petit champ plein. C'est le quartier en bas. Donc là, c'est pareil, c'est à l'ancienne. C'est la ville qu'ont bâti les Français, les premiers Français à être venus là-bas. Donc c'est à l'ancienne et c'est vraiment très, très joli, très féerique à la période de Noël. Et par contre, on a été fatigués parce que levé depuis 4h30. Voilà, on est rentrés pas trop tard pour ce premier jour. Le lendemain, ce qui est cool, c'est que vraiment, si t'envisages demain de partir au Canada et que t'as pas envie de t'embêter avec les hébergements, je pense que tu peux aller juste à Québec et rayonner tout le monde. tout autour, tu ne t'embêteras pas, en une semaine, il y a vraiment de quoi faire, c'est vraiment super. Et donc, du coup, cette deuxième journée, on avait prévu de faire du chien de traîneau, et donc, c'était à une petite demi-heure d'ici, on s'est retrouvés dans un petit village, 5-4 rites de la Gèque quartier, et donc, c'était une activité qu'on a appréhendée beaucoup. Pas qu'on ait très, très peur, nous, mais ma fille, en fait, ma grande, s'est faite mordre par des singes au Cambodge. Ça, c'est dans Galère, ton voyage, un peu en dessous. Mais du coup, elle a une peur de tous les animaux. Et donc, là, on fait, bah super, on va faire du chien de traîneau. elle a eu beaucoup de mal et ça a été vraiment très difficile. Les chiens, c'était leur première sortie avec des touristes. Donc, ils étaient complètement fous. Ils étaient pleins de balles. J'avais beau mettre tout mon poids. Tu ne m'as jamais vu, mais je ne suis pas toute svelte non plus. Mais donc, j'avais beau mettre tout mon poids sur le traîneau, ça tirait quand même. Le gars qui s'occupait de nous, il avait essayé de les retirer, de tirer les chiens. Pouf, il s'est fait embarquer. Donc, ma petite était là. Mais je ne veux plus en faire. Je veux partir, moi. C'est fini, j'ai trop peur. Et puis, je lui dis, écoute, prends ta décision, mais je pense qu'on va bientôt partir. Et au moment où elle veut me dire, je crois que je vais sortir, je vais partir, on part. Donc, elle n'a pas le choix. Et finalement, écoute, c'était juste magique.

• Speaker #0

  Question pratique, ce n'était pas forcément facile au début de gérer le traîneau parce qu'encore une fois, les chiens étaient vraiment en pleine balle. Beaucoup de force, ce n'était pas forcément bien gros, mais quelle force, quelle tonicité, c'est incroyable. Et donc, j'ai eu un petit peu de problème au début pour bien gérer mon traîneau, mais après, ça allait bien, mon attelage, ça allait bien. Et franchement, c'est juste fabuleux. Je n'arrive pas trop à décrire la sensation, mais tu sens le vent, forcément. Tu passes dans la forêt, une forêt pas immaculée parce que tu as d'autres chiens qui sont passés juste avant nous, mais c'était beau, c'est magnifique. C'est tout blanc.

• Speaker #1

  Moi, quand on me parle de chien de traîneau, j'ai l'image d'être assis dans un truc qui nous couvre, nous protège. Et on a un mûcheur derrière. Toi, tu étais mûcheur ?

• Speaker #0

  C'était moi le mûcheur.

• Speaker #1

  Ah oui, ce n'est pas commun. Ce n'est pas du tout la même chose.

• Speaker #0

  C'est comme ça que ça fonctionne là-bas. Je ne sais pas si ça fonctionne partout pareil.

• Speaker #1

  Non, le mûcheur, c'est un métier en vrai. Ce n'est pas si simple. Et donc, toi, ils t'ont laissé partir avec tes filles et ton attelage ?

• Speaker #0

  Alors, on a eu une formation quand même de 3 minutes 30 avant. Quand même. Ah,

• Speaker #1

  ok. D'accord. Dans ce cas-là, tout va bien. Non, mais c'est hallucinant. Ouais. Wow.

• Speaker #0

  Le petit jeune qu'on a rencontré, c'était un Français qui était là en PVT et qui nous disait, ah ben non, mais moi, les animaux, j'ai l'habitude, j'adore le cheval. Ah, super. C'est génial. Mais bon, ah bon, il t'a embauché pour la saison et tu... Voilà, c'est quand même énorme.

• Speaker #1

  Et c'est toi qui me formes,

• Speaker #0

  donc. C'est ça. Bon, après, honnêtement, c'est pas... très compliquée. Une fois que tu le sens, ça va. Mais j'ai eu du mal, moi, à sentir les bonnes sensations. Peut-être que j'avais peur aussi par rapport à Lisa, qui avait peur.

• Speaker #1

  Non, mais il y a combien de chiens ?

• Speaker #0

  Nous, on en avait juste quatre. Combien est-ce qu'on était à partir ? Parce que mon mari était avec Inès devant. Il en avait quatre aussi. Il y avait le mûcheur. Je crois que nous, on était quatre fois quatre. Donc, il y avait vingt chiens sur notre rangée. Et on était peut-être cinq groupes à partir. Donc, tu vois, une centaine de chiens à partir en même temps. Après, on est à la queue leu-leu. finalement, on ne se voit pas. Nous, on est parti, notre groupe de cinq attelages, on n'a vu personne, évoque la galère.

• Speaker #1

  C'est un peu engageant quand même. C'est le reste des animaux qu'il faut contrôler, même s'ils ont l'habitude. Oui, ce n'est pas rien, je trouve, mais ça doit être encore plus chouette quand ça fonctionne bien.

• Speaker #0

  Voilà, quand ça fonctionne bien, c'est bien. Autant dire que la petite pause au milieu était très chouette. Je mettais tout mon poids, encore une fois, sur le traîneau pour ne pas qu'il parte. Et en fait, je pense que les chiens ont... ont un peu compris. Je ne sais pas, ils se sont un peu plus canalisés ou ils étaient peut-être déjà un peu fatigués. Mais du coup, la deuxième partie de cette rando était vraiment très, très cool et beaucoup plus facile à gérer. Et c'était vraiment du kiff de profiter de ces espaces, de cette forêt enneigée, vraiment de tout ce qu'on a pu voir, tous ces paysages enneigés, c'était dingue.

• Speaker #1

  Et ta fille n'avait plus peur à la fin ?

• Speaker #0

  Elle n'avait plus peur, mais je pense que ce qui l'a réconciliée avec les chiens, alors en tout cas avec ses chiens à ce moment-là, c'est qu'à la fin de notre balade en traîneau, on a pu aller voir des chiots et des bébés de ski comment te dire voilà qui ne font pas quoi c'était trop mignon donc c'était vraiment très sympa et puis en plus il y avait un petit chocolat chaud avec des chamallows dedans donc autant dire qu'elles étaient aux anges donc on a pu aussi explorer les chutes de Montmorency donc c'est des grandes chutes d'eau qui sont plus grandes que celles du Niagara plus hautes que celles du Niagara et c'était des chutes d'eau gelées glacées donc alors pas dans leur totalité, mais c'était juste dingue de voir ça. Ce n'est pas quelque chose qu'on a l'habitude de voir, c'est très commun. C'était vraiment exceptionnel et puis on ne connaissait pas, donc vraiment très chouette. Et là, on est à 30 minutes de Québec, donc c'est juste à côté, c'est top.

• Speaker #1

  Mais donc, quand vous êtes à côté de ces chutes, vous êtes trempé, vous êtes suffisamment à l'écart, comment ça fonctionne ?

• Speaker #0

  Tu as deux possibilités d'observer, soit en bas, donc en bas, tu es quand même relativement éloigné, ou alors en haut. Et dans ce cas, tu évolues sur une plateforme et du coup... Du coup, il n'y a aucun risque d'être trempé. En tout cas, à cette période-là de l'année, comme c'est gelé par endroit, il n'y a pas un assez fort débit pour que tu sois trempé. Et puis, tu es quand même relativement haut, donc tout va bien.

• Speaker #1

  Et vous avez fait quelle option alors, en haut ou en bas ?

• Speaker #0

  On a fait les deux. On a commencé par en bas, puis on se dit, zut, on ne les voit pas assez loin. Et normalement, tu as une rando à faire par des plateformes en bois, mais qui étaient fermées parce que je suppose que gelées. Et donc, du coup, on a repris la voiture, on est parti en haut, et puis on a pu évoluer là-haut un petit peu. Et c'était vraiment très, très chouette.

• Speaker #1

  Alors, quoi d'autre ?

• Speaker #0

  Quoi d'autre ? Alors là, c'était une activité vraiment dédiée pour les filles, même si les parents ont beaucoup aimé. C'était une petite session au village de Valcartier. Donc, qu'est-ce à quoi que ce truc ? Ce truc-là, c'est un espace un peu de loisir où tu as des pistes de ski qui sont transformées en pistes de luge. Et donc, ce ne sont pas des luges, c'est des bouées. Donc, tu montes avec ta bouée, tu as des remontes pentes bouées. Donc, tu t'assoies, boum, et puis hop, tu montes là-haut avec ta bouée. Et puis après, on fait des descentes en luge. et c'était dingue, c'était fou, c'était drôle enfin qu'est-ce qu'on a ri Alors au début, tu as toujours un peu d'appréhension, mais nos filles sont parties directement. Pouf, et puis tu fais, elles s'en sont sorties, elles ne se sont pas retournées, donc tout va bien. Donc c'était vraiment génial, vraiment très drôle et une super expérience. Alors après, je ne recommanderais pas de le faire trop tard le soir, même si c'est une autre ambiance. Mais nous, on est allé jusqu'en soirée. Il commence à faire beaucoup plus froid et on a eu un ressenti de moins 20. Donc moins 20 avec le vent, ça pique un peu quoi. Ah ouais,

• Speaker #1

  pas cool.

• Speaker #0

  Non, pas cool. cool, mais ça reste super. Tout le monde a adoré. Donc, c'est chouette. Autre chose à faire qui est vraiment géniale, c'est d'aller au parc de la Jacques Cartier. Donc là, c'est pour le coup un espace naturel, des montagnes, des collines plutôt. Par rapport aux Alpes, ce n'est pas des montagnes. Mais bon, tu vois quand même des sommets enneigés, rivières, des arbres dans tous les sens tout enneigés. Et donc là, tu as de quoi faire en termes de randonnée. Et donc, on en a fait une avec des amis qui étaient là-bas. Donc, c'était vraiment super chouette. d'évoluer et de se dire qu'on est capable de marcher alors qu'il fait... Là, je crois qu'on avait moins de 30 en ressenti. C'était la journée la plus froide. Finalement, comme tu es toujours actif, tu ne le ressens pas. Et ce qui est absolument exceptionnel, je trouve, dans ces parcs-là naturels, c'est que tu as des services, des maisons de guide, je ne sais pas comment on appelle ça, des gîtes un peu qui t'accueillent, où on te donne des sentiers de rando et tout. Tu as toujours un foyer de feu, un feu de bois pour te réchauffer. Et donc ça, c'est super cool parce que tu reviens. Tu as un peu froid quand même parce que tu arrêtes de te balader, puis tu te mets près du foyer, tu te réchauffes près du bois, du feu de cheminée, pardon, c'est génial. Si jamais demain, tu as des auditeurs qui veulent aller au Canada avec de jeunes enfants, c'est fabuleux. Tu peux louer des poussettes montées sur ski, tu peux louer des portes bébés pour faire ta randonnée, comme ça, tu évites de les emmener. Voilà, tu as vraiment de quoi louer plein de choses et à pas t'enquiquiner à emmener plein de matériel. C'est vraiment très bien fait, c'est super. Ce qui est super aussi, c'est que tu as des animations dans le parc. Donc, tu avais des animations par un guide naturiste. Alors, les enfants n'avaient rien à faire au final parce qu'il y avait aussi des bouées qui étaient prêtées. Donc, ils se sont amusés à faire des glissades dans tous les sens.

• Speaker #1

  Sorry, le guide.

• Speaker #0

  Eh oui, voilà. Mais bon, ce n'est pas grave. Moi, j'étais au coin de... Enfin, voilà, encore, il y avait encore un feu en plein milieu de nulle part. Et puis, tu te réchauffes, tu bois ton petit chocolat chaud. C'est super sympa. Donc, c'est vraiment top. On est allé à Wendake. Donc, c'est un ancien village huron. Donc, voilà, les premiers hommes, en fait. et donc là-bas tu peux vivre une expérience un peu immersive. On l'a vécu en fin de journée, le jour où on est parti au parc de la Jacques Cartier, donc la journée la plus froide. On s'est retrouvés en fin de journée, il faisait froid, donc ce n'est pas l'expérience qui nous a le plus marqués, parce qu'il faisait froid, il faisait nuit, mais c'était fait exprès qu'il fasse nuit, parce qu'en fait si tu veux, le Omnia Lumina, c'est un parcours enchanté, avec une sorte de show, un spectacle un peu son et lumière, donc tu évolues en fait dans des tableaux, son et lumière, qui représentent un peu la vie des premiers hommes. Donc c'est hyper poétique, c'est très sympa, mais on n'était pas forcément au rendez-vous parce qu'il faisait froid et qu'on avait déjà pas mal vagabondé. Voilà, donc je pense que c'est plus à prévoir avec une journée un peu plus calme qu'une journée de rando.

• Speaker #1

  Mais ça vaut le coup sinon ?

• Speaker #0

  Oui, oui, c'est très joli, très poétique et c'est vraiment très sympa. Ma grande a adoré parce que tu pouvais scanner, il y avait un système de QR code où tu pouvais scanner et apprendre plein de choses sur les premiers hommes, les premiers peuples. Et donc c'était très chouette. Donc ensuite, on a quitté Québec. On a une autre maison qui nous attendait. Donc comme je t'ai dit, c'était près du parc de la Mauricie, à Shawinigan. Donc les journées de transition n'ont jamais été très bones parce qu'on avait vraiment à cœur de laisser nos maisons propres, bien rangées. Donc on prenait le temps de faire les lessives, etc. Donc on perdait pas mal de temps dans les journées de transition.

• Speaker #1

  Ça fait partie du voyage.

• Speaker #0

  Voilà, ça fait partie du voyage et on ne se voyait pas tout laisser comme des cochons. La première journée de transition, on est arrivé dans notre autre maison et en fait, c'était une découverte à part entière parce que... exit l'appartement de Québec où les gens vivent de façon... Ils étaient un peu en mode minimaliste. Là, on arrive dans une maison plutôt à l'américaine. Tu sais, avec un basement, il y avait des décorations de Noël partout, alors qu'eux n'étaient pas du tout là, mais ils avaient fait ça pour nous. Donc, tu avais un père Noël gonflable. Toute la maison était décorée. Ils avaient fait un arbre de Noël, des guirlandes dans tous les sens. Enfin, la maison, mais ça brillait dans tous les sens. Donc, c'était adorable. En plus, ils avaient mis des petits cadeaux pour nos filles et tout. Enfin, mais adorable. C'était incroyable. On a découvert cet environnement-là, donc finalement, ce n'était pas si désagréable, cette journée de transition. Donc, à Shawinigan, il y a des activités, des choses à faire, un peu culturelles, mais nous, on ne s'en est pas du tout souciés. Ce qui nous intéressait, c'était vraiment le parc de la mort ici et toutes les randonnées qu'offre ce parc, en fait. Et là, tu as un terrain de jeu incroyable si tu aimes la nature, si tu as envie de randonner. Et en fait, ce qui était fabuleux, c'est que la première nuit, quand on est arrivé, il y a eu une grosse tempête de neige. Et donc, le matin, on n'avait que de la neige fraîche. Nous, ça ne nous a pas du tout dérangé. C'était vraiment super. On était au chaud, on était à la maison, tout allait bien. Mais le lendemain, quand on est partis faire notre première randonnée, finalement, on était les premiers à évoluer sur le chemin. Et donc là, tu te dis, est-ce qu'on a le droit ? Est-ce que c'est le bon chemin ? Est-ce que ? On ne savait pas trop, en fait. dans les parcs au Canada, tu dois payer des droits d'entrée parce qu'il y a tout l'entretien, etc. Et donc là, il n'y avait pas de guitounes où tu payes ton droit d'entrée. Il y avait juste un distributeur automatique. Donc on se dit, mince, est-ce que c'est vraiment là ? Est-ce que c'est bon ou pas ? Donc bon, écoute, on a payé, on a avancé. Puis après, on a vu deux, trois personnes. Mais sinon, on était les premiers à fouler cette neige complètement immaturée. Ah, c'était génial ! Et puis là, on avait bien 15-20 cm de neige fraîche.

• Speaker #1

  Vous aviez prévu les moines-boutes ?

• Speaker #0

  Exactement. indispensable. Puis là, autant te dire que la petite, on n'avançait pas, elle faisait l'ange tout le temps et puis elle a trouvé un autre jeu, c'est elle s'amuser à tirer les sapins pour avoir de la neige qui tombe sur elle. Donc autant te dire que ça n'avançait pas. Pas de chance, la grande a marqué un petit coup de mou, elle n'était pas bien, elle commençait à tousser. Donc on est rentrés un peu plus tôt que prévu, mais c'est pas grave, on a fait un peu de luge, elles ont conduit la voiture de location sur la neige et tout, elles se sont amusées.

• Speaker #1

  Comment ça, elles ont conduit la voiture de location ?

• Speaker #0

  On avait pris une assurance. Ça va, c'est pas grave. C'est mon mari. Des fois, il a des idées de génie comme ça. Tu peux pas l'arrêter. C'est... Voilà. Non, en fait, il y avait personne dans le parking. Et il s'est dit, je les mets sur mes genoux. Et puis, ça leur fera un moment fort aussi. Elles t'en ont pas parlé, mais c'était un moment fort pour elles.

• Speaker #1

  Peut-être que c'était pas un truc qu'il fallait faire. Donc, on n'en parle pas.

• Speaker #0

  Elles savaient que j'allais balancer. Mais bon, en tout cas, ça restait très chouette. Et puis, cette journée, elle s'est soldée par l'utilisation du spa de nos hôtes. Donc, très sympa, quoi.

• Speaker #1

  Trop chouette ! Vous aviez réservé combien de temps cette maison ? Enfin, réservé, échangé cette maison pour combien de temps ?

• Speaker #0

  À Schöningen, on est resté peut-être trois, quatre nuits.

• Speaker #1

  Vous aviez le temps d'en profiter quand même ?

• Speaker #0

  Oui, oui, on a eu le temps d'en profiter. Mais finalement, on n'y est allé qu'une seule fois au spa parce que, petite blague, on n'avait que nos moon boots pour sortir du spa. Donc, quand tu sors, on est sortis les pieds dans la neige et tout, en maillot de bain, en courant et tout. Voilà, c'était drôle. C'était très sympa, mais on ne l'a pas refait parce que... parce qu'une fois, c'est bien. Les filles auraient voulu, mais nous, on a dit, on va éviter.

• Speaker #1

  Qu'est-ce que vous avez fait d'autre ?

• Speaker #0

  Là-bas, on a fait une autre randonnée absolument magique de mémoire. C'est la rue Ausha, pour ceux que ça peut intéresser. Là, on évoluait. C'était une randonnée, je crois, avec 300 mètres de dénivelé. On annonçait 3-4 heures de rando. On ne savait pas si on allait résister ou pas. C'est une grande rando où tu marches à travers ta forêt. Tu arrives à une forêt de bois brûlé. parce qu'il y a un système de régénération de la forêt qui brûle, etc. Donc, tu as plein de panneaux qui t'expliquent tout ça. Donc, pour les filles, c'était génial. Et quand tu arrives à ce niveau-là, tu marches encore un petit peu. Et puis là, boum, tu arrives sur un lac gelé en hauteur. Tu as toute cette vue-là. La forêt à perte de vue, qui s'étend à perte de vue. C'est dingue, c'est beau, c'est blanc, c'est ce qu'on cherchait. Et puis en plus, on avait un ciel bleu absolument magnifique. Donc, c'était juste dingue et magnifique. Et puis, les filles, pendant la rando... Génial ! Alors l'ange, ok, super, l'arbre, ok, et puis descente en glissant quoi. Donc elle descendait tout le temps en glissant, voilà.

• Speaker #1

  Et elle n'avait pas froid ?

• Speaker #0

  Pas du tout, pas du tout. En fin de rando, tu enlèves les gants et tu vois qu'ils sont tous trempés, tu le fais, mais Inès, c'est pas grave ! Oui d'accord, c'est pas grave, bon, bah ok. Elle aura bien résisté parce que franchement, voilà, elle était bien gelée.

• Speaker #1

  Elle était tellement affairée à faire ces trucs qu'elle ressentait pas le froid. En tout cas, c'était pas suffisamment important pour s'en soucier.

• Speaker #0

  Et pourtant, c'était gorgé d'eau. Tu pouvais les essorer, les petits gants. N'importe quoi.

• Speaker #1

  C'est qu'elles s'éclataient.

• Speaker #0

  Oui, et puis nous, en tant que bons parents, on ne s'en est pas du tout rendu compte.

• Speaker #1

  Tant qu'elles ne râlent pas.

• Speaker #0

  Oui, c'est ça. Et puis la grande, elle s'amusait à faire des grands écarts. Voilà, puisqu'elle s'entraîne à faire le grand écart. Et donc, elle s'amusait à les faire dans la neige. Je trouvais que c'était un beau terrain de jeu. Elles ont super bien marché. C'était génial. Et ce qui était aussi très sympa, à peu près à mi-rendeau, quand on se retrouve en bas, près du lac, il y avait un petit tabri. Et donc, du coup... tu te mets à l'intérieur, t'as pas de vent, t'es bien, t'es au chaud. Et donc, on a fait notre petit casse-croûte ici et ça a donné sur le lac glacé. Donc, c'était trop beau, trop chouette. Franchement, ils choisissent, ils font ça bien les Canadiens. C'est vraiment top. Et puis, fin de rando, on se retrouve encore à cette espèce de maison des guides où on se retrouve. Là, le foyer était éteint. Donc, il y a un monsieur qui fait « Viens ma petite » . Et hop, c'est Inès qui a allumé le feu. Donc, encore un temps marquant pour elle et vraiment top. Et encore une fois, si tu aimes les sports, la neige, la glisse, le ski de fond, tu as tout ce qu'il faut. Vraiment, tu peux louer, faire tout ce que tu veux. Tu as plein de sentiers. Et c'est vraiment des terrains de jeu exceptionnels. Après, on a fait de rando. Et le lendemain, il était question d'en faire une autre. Et on a posé la question à notre grande qui fêtait ses 11 ans ce jour-là. Tu as envie de faire quoi ? Une rando ou du patinage ? Autant te dire qu'on est partis patiner. Mais attention, ce n'était pas du patinage sur un anneau, comme ils appellent ça, traditionnel. C'était je ne sais plus combien de kilomètres de piste dans la forêt.

• Speaker #1

  Je rêve de faire ça.

• Speaker #0

  Ah mais c'était dingue, c'est fou.

• Speaker #1

  C'est chiant de tourner en rond, alors que quand tu es sur un chemin, c'est génial.

• Speaker #0

  C'est extra. Et alors, en plus, on aime ou on n'aime pas, mais il y avait des animaux. Alors, des animaux en cage, mais ça restait quand même super chouette. Et Inès t'en a parlé, elle te dit, j'ai adoré voir les lamas trop choupinous. Donc forcément, c'était, bon, on va où là ? Droite ou à gauche ? À gauche, on va voir les lamas trop choupinous. Ok, on y va. Mais voilà, on a passé une journée à faire du patin. Les filles n'en avaient jamais fait et franchement, pas de problème. Et donc cette journée-là, c'était aussi la journée de transition pour rejoindre Montréal. Et donc on a découvert une nouvelle maison, une maison d'expats cette fois, donc différent, moins meublé, plus moderne aussi. Donc c'était très sympa. Vraiment, le concept d'échange de maison, c'est chouette parce que tu vois vraiment comment les gens vivent. Et puis tu t'imagines un peu leur vie, en fait, et c'est très, très cool. Et donc le lendemain, on va explorer Montréal. Et je ne sais pas, le temps s'y prêtait moins, peut-être qu'il commençait à faire moins beau. On n'avait pas le ciel bleu qu'on a connu jusqu'à présent. qui nous a suivies pendant tout le voyage, ça a commencé à devenir beaucoup plus gris. Et du coup, ça devenait beaucoup moins joli, moins charmant. C'était la grande ville aussi. Donc, ce n'était peut-être pas ce qu'on recherchait finalement pendant ce voyage. Et j'ai l'impression que toute la partie féerie, qui est vert-blanc, c'est ce qu'on a vécu entre Québec et Shawinigan. Et à Montréal, on l'a perdue. On l'a retrouvée sur Ottawa, mais un petit peu moins. Moi, ce n'est pas grave, ça fait partie du voyage. C'était une expérience. Et on a quand même vécu des choses très, très chouettes. Mais voilà, on a visité la ville de Montréal qui... En elle-même, nous avons moins plu. On en gardait un meilleur souvenir, curieusement. Alors peut-être parce qu'on était jeunes et fous à l'époque.

• Speaker #1

  Sans doute.

• Speaker #0

  Voilà. Après, on a rencontré des gens très sympas. Chaque fois, pendant tout le voyage, je ne t'ai pas dit, mais on a toujours rencontré des Canadiens vraiment adorables, curieux. Les échanges ont toujours été très intéressants et très sympas. Et top, quoi. On a beaucoup aimé, par contre, le quartier du Vieux-Port de Montréal, qui est très, très sympa et qui te donne vraiment une vue sur Montréal très, très chouette.

• Speaker #1

  Ça ressemble à quoi, Montréal ?

• Speaker #0

  Montréal, c'est des buildings, c'est des gratte-ciels. Mais tu as quand même un vieux Montréal qui ressemble un peu au Québec. Tu vois, Québec City, le centre-ville. Donc, tu es très mignon, très charmant, le charme un peu de l'ancien. Mais après, les grands buildings...

• Speaker #1

  Ça a son charme aussi.

• Speaker #0

  Ça a son charme, mais c'était moins ce qu'on recherchait à ce moment-là, en tout cas. Voilà. Mais en tout cas, la skyline depuis le vieux port, très sympa, très, très chouette. Et puis là, il y avait encore plein de neige, donc... Ah, on fait l'ange !

• Speaker #1

  Fil rouge. Surtout, ne pas s'arrêter.

• Speaker #0

  C'est ça. Jusqu'au bout.

• Speaker #1

  Bon alors, qu'est-ce que vous avez fait à Montréal ?

• Speaker #0

  Eh bien donc, on s'est baladé toute la journée dans cette ville. Voilà, à essayer de repérer des lieux qui nous paraissaient familiers, mais j'ai l'impression que ça a beaucoup bougé. Depuis 20 ans, forcément, ça bouge. Une ville bouge, évolue. Monsieur le mari commençait à tomber un petit peu malade. Donc ça, c'était un petit peu relou. Parce qu'en plus, c'était le seul conducteur. Donc on utilisait les transports en commun à ce moment-là. Mais pour économiser un peu de sous, on l'avait mis seul conducteur. Donc ça, c'était un peu pénible parce que j'étais un peu otage de ce monsieur.

• Speaker #1

  Quelle drôle d'idée de tomber malade aussi.

• Speaker #0

  tu relâches la pression en fait. Tu sais qu'on est des entrepreneurs tous les deux et donc toute l'année, tu ne dois pas tomber malade parce que tu ne travailles pas, tu ne gagnes pas ta vie. Et donc le jour où tu n'as pas besoin de travailler parce que tu es en vacances, tu relâches tout et boum ! Et donc du coup, on n'a pas fait de patins à glace à Montréal et pourtant il y avait une super belle patinoire dans le quartier du Vieux-Port et une autre, je ne sais plus, dans le centre qui était vraiment très très chouette, mais monsieur était malade et on venait de faire une journée entière de patins, donc c'est bon. On a passé une autre journée à Montréal, en allant au... Il y a un grand marché, le marché... Je ne me souviens plus du prénom. Jean Talon, peut-être. Peut-être que c'est Jean. Jean, Jacques, j'espère qu'il m'excusera s'il nous écoute. J.

• Speaker #1

  Talon.

• Speaker #0

  Voilà, J. Talon. Très bien. Donc, on a commencé à se balader par là. Et puis après, tu arrives dans les vieux quartiers de Montréal, avec ces fameuses maisons, j'ai envie de dire à la new-yorkaise, mais bon, c'est à la montréalaise, finalement. C'est des petits bâtiments de briques rouges, les escaliers extérieurs. Donc, on s'est baladés là-dedans. C'était très sympa. un petit peu long parce que l'idée, c'était de rejoindre le Mont-Royal. Je ne sais pas, c'est un grand parc urbain finalement, mais c'est un grand mont aussi. Sur ces pentes, tu t'amuses à faire des glissades dans tous les sens. Ça, les filles...

• Speaker #1

  Encore et encore et encore.

• Speaker #0

  C'est des gens qui avaient des super luches de compétition et tout. Certains jetaient les luches qu'ils avaient cassées mais qui étaient à peine cassées pour nous. Les filles, elles sont parties faire les poubelles, elles ont récupéré des luches. J'évoque la galère. C'était très bien, c'était parfait. Et puis du coup, on a filé, on est monté au sommet du Mont-Royal. Et de là, on est censé avoir une super belle vue sur tout Montréal. Eh ben non, c'est pas grave. De la brume, à gogo et tout. Bon, ben c'est pas grave. Et puis écoute, le lendemain, on a eu un day off, finalement, parce qu'il faisait pas beau. Et on s'est dit, ben non, on va rester à la maison, le mari est malade et tout. Donc finalement, on est parti au cinéma. Donc c'est une expérience aussi en soi d'aller au cinéma. On voulait les montrer aux filles aussi, tu sais, traduise tous les titres, etc. Et en fait, non. On est parti voir Sonic, donc Sonic en québécois, enfin traduit c'est Sonic, donc il n'y a aucun, voilà. Bon, voilà, elles ont juste été un peu dépaysées en voyant qu'il n'y avait que du popcorn salé et très bizarre, avec du cheddar dessus, du machin, mais voilà. C'est pas terrible, c'était bon, voilà, mais c'était une expérience aussi, donc voilà. Puis après, notre dernière étape nous a emmenés à Ottawa.

• Speaker #1

  Ça, c'est une étape spéciale.

• Speaker #0

  C'était une étape très spéciale pour nous. Vraiment, c'était fou de se dire que, purée, mais on est là, c'est pas possible. Pense-moi, je rêve.

• Speaker #1

  Avec nos filles.

• Speaker #0

  Avec nos filles, exactement, 20 ans plus tard. Et donc, nous, on était logés du côté de Gatineau. Donc, en fait, t'as Ottawa d'un côté, c'est en Ontario, donc on parle anglais. Et c'est séparé du côté québécois par le canal Rideau. Et donc, nous, on était côté Gatineau, où on parle français. Tu traverses le pont et tu parles anglais.

• Speaker #1

  Ah, mais je ne savais pas qu'Ottawa avait les deux côtés. Il y avait une partie anglaise.

• Speaker #0

  Alors, non, non.

• Speaker #1

  Ah non, pas du tout. Je n'ai rien compris.

• Speaker #0

  Non, non. De l'autre côté, finalement, Gatineau, c'est une autre ville. Mais tu traverses et tu arrives côté anglais. Pour les filles, c'était... Ah bon ? Pourquoi ? Donc, c'était rigolo d'apprendre ça. Ottawa. Alors, qu'avons-nous fait ? C'est finalement l'étape qui nous a le moins enchantées, parce qu'on gardait vraiment un souvenir dingue. Mais c'est pas grave, c'est... comme ça et ça restait quand même très très chouette. Et puis si on n'y était pas allé, on n'aurait jamais pu savoir. Donc on aurait continué à fantasmer dessus. Donc ma foi, c'était très bien. On a commencé par le musée des civilisations à Ottawa. Donc le côté gatineau, francophone, mais c'est pas grave. Et donc là, on a pu apprendre un peu sur l'histoire du Canada parce que finalement, on n'y connaît rien. Donc l'arrivée des Français, l'arrivée des Anglais, les batailles, etc. On a passé peut-être deux bonnes heures dessus. Puis après, on est partis se balader quand même, prendre l'air. On est partis se balader du côté d'Ottawa, traverser ce fameux pont qu'on traversait tous les jours pour aller travailler. Donc, quelle émotion ! Je t'assure, quelle émotion ! Depuis le pont, on avait une vue sur le Parlement, qui était, moi, que je garderai toujours en tête. Alors là, c'était le Parlement en pleine rénovation. Mais voilà, c'était très, très chouette. Là, on a retrouvé des lieux familiers. Mais ce qui nous a beaucoup choqués, je crois que Lisa en a parlé, c'était de voir le nombre de sans-abris qu'il y avait. On ne s'y attendait tellement pas. Et on venait du côté... Québec, Montréal, où on n'en a pas vu. Enfin, je ne sais pas, on ne les a pas vus, on n'a pas cherché à les éviter ni quoi que ce soit. C'est vraiment qu'on n'en a pas vu. Et là, on arrive à Ottawa. Il y avait déjà tout un quartier un peu, ça faisait bidonville. On ne s'y attendait pas. Alors, je ne sais pas, peut-être que je vis dans une bulle aussi, moi, avec ma vie un peu particulière. Mais voilà, là, on a été vraiment surpris. Beaucoup de personnes qui m'ont dit que ça sentait beaucoup le cannabis dans les rues. Voilà, les filles, elles te disent, ça sent Chef Ausha. Parce qu'on est parti au Maroc et Chef Ausha, voilà, ça sent un peu. Ça sent Chefchaouen. Oui, ça sent Chefchaouen.

• Speaker #1

  Mais c'est pas mal comme référence. Hors contexte, enfin, tu... Ok, ça doit sentir un truc spécifique de Chefchaouen. Tu ne sais pas.

• Speaker #0

  C'est ça, exactement. Mais bon, voilà. Donc, on a été moins enchantés par ce centre-ville qui nous avait tellement marqués et dans lequel on a tellement de bons souvenirs. Mais ce n'est pas grave. C'était quand même très cool. On a l'impression quand même que ça a bien bougé, bien changé, bien évolué. Et voilà. Petite pas-déception, mais en fait... Ce qui est super sympa à Ottawa, c'est qu'en hiver, tu as le canal rideau. Tu as des écluses qui font tout un chemin dans Ottawa. Et du coup, en hiver, ce chemin d'écluses qui se jette dans le canal rideau est complètement gelé. Et ça fait une patinoire géante de dingue, de folie. Je ne sais pas de combien de kilomètres, je ne peux pas te dire. Mais du coup, le matin, les gens vont au travail en patin à glace. Et c'est juste fabuleux. Mais bon, on l'a loupé parce que finalement, c'était un peu trop tôt. Il y a tout un process. pour fabriquer cette glace. Ils ne la fabriquent pas vraiment, mais il y a tout un process pour faire en sorte que ce soit sécuritaire. Ben oui,

• Speaker #1

  s'il y a du monde qui passe dessus, tu ne peux pas faire n'importe quoi.

• Speaker #0

  Exactement. Voilà, on a eu ce petit loupé, mais ce n'est pas très grave. On est partis se promener dans le parc de la Gatineau, donc toujours ces grands espaces, une cascade gelée, ces arbres pleins de neige et beaucoup d'amusement pour les filles. Et on a fait une expérience aussi de ski de fond. C'était une révélation. Moi, je n'arrêtais pas de dire mais c'est génial ce truc. C'est vraiment une révélation. Moi, je fais du snow habituellement. Donc là, c'était un peu plus... Voilà, c'était un peu différent. C'était en mode découverte, rando et tout. Mais c'était vraiment exceptionnel et se balader dans les forêts d'arbres.

• Speaker #1

  Et c'est ça, c'est l'environnement.

• Speaker #0

  Ouais, t'es en mode, je contemple, c'est top. Donc, on avait prévu d'aller au Pink Lake, le lac Rose. On connaissait en été, nous. Et en fait, les chemins n'étaient pas bons, donc c'était fermé. Et on avait peur que ce soit trop loin pour les filles aussi. Donc, on a rebroussé chemin. Mais c'est pas grave. Qu'est-ce qu'on a rigolé ? Écoute, mon mari, qui est plutôt bon dans les... tous les sports, là, il était mauvais, il n'arrêtait pas de se gameler, donc ça faisait rire les filles. Donc c'était trop bien parce que papa, il n'arrêtait pas de tomber, je crois que c'est ça. Et pas moi ! C'était vraiment très très chouette, et puis en fait, les filles s'attendaient à ce qu'on parte au ski. Donc quand on leur a dit qu'on partait au Canada, au début, c'était, ben, on va pas au ski ? Comment ça, on va pas faire du ski ? Et puis donc finalement, il y avait ça qui compensait, même si, très rapidement, la petite déception de ne pas faire du ski, s'est complètement volatilisée au profit de cette découverte qu'est le Canada en hiver. mais voilà, donc du coup elles ont pu faire du ski de fond et c'était juste fabuleux, elles se sont régalées et c'était vraiment top Fin d'Ottawa, on repart sur Montréal on voulait marquer un arrêt au Parc Omega c'est un grand parc, si tu connais un peu de foirie c'est un peu le même genre les animaux ne sont pas enfermés, c'est toi qui navigues. Et en fait, on n'a pas pris le temps de le faire. Au début, on voulait passer une nuit là-bas parce que tu as possibilité de dormir dans des petits cabanons, dans des tentes, etc. Et en fait, le temps qu'on se décide en se disant « mince, les tentes, elles sont chauffées, ça se passe comment ? Les toilettes sont dehors, il va faire quelle température ? » Il n'y avait plus rien de disponible. Donc du coup, on a renoncé à cette idée-là. Et ce n'est pas grave, on a fait un voyage qui était vraiment fabuleux, vraiment très, très beau voyage.

• Speaker #1

  Ça s'entend. que c'était un super voyage. Et le Canada, l'été comme l'hiver, ça fait partie des endroits qui font rêver. Alors l'hiver, il y a le froid, mais les paysages sont dinguissimes. Et toutes ces activités que tu nous as racontées, ça nous montre bien que c'est pas qu'on l'oublie, mais on vit avec et on s'équipe aussi en conséquence. Puis l'été, les paysages de dingue, j'en parle même pas, c'est fou, fou,

• Speaker #0

  fou. Je pense que, enfin voilà, maintenant je rêve d'y aller en automne, tu vois.

• Speaker #1

  Et puis après, au printemps,

• Speaker #0

  Le printemps, on a déjà connu le printemps. On a vécu six mois là-bas, donc on a connu printemps-été. Mais on se dit, l'automne, ça doit être tellement grandiose, tellement des paysages fous.

• Speaker #1

  Les feuilles rouges, les érables,

• Speaker #0

  tout ça. C'est pour ça qu'on se pose la question de poser les valises quelques temps de l'autre côté, mais c'est pas...

• Speaker #1

  C'est pas encore acté.

• Speaker #0

  En ce moment, disons que géopolitiquement, c'est un petit peu compliqué.

• Speaker #1

  Oui, en tout cas, c'est un petit peu.

• Speaker #0

  Oui, et puis ils ont bloqué tous les visas, surtout pour aller là-bas. Donc voilà, bon, c'est pas grave. On verra bien si nos chemins nous mènent au Canada ou pas. Voilà.

• Speaker #1

  Eh bien, écoute, on va passer au guide pratique. Combien d'heures d'avion, quel décalage ?

• Speaker #0

  Alors, depuis le Portugal, c'est 5 heures de décalage, à peu près 8 heures d'avion. Depuis la France, c'est 6 heures de décalage horaire et tout autant d'avions. Il y a 5 500 kilomètres, me semble-t-il, entre Paris et Montréal.

• Speaker #1

  Quelles sont les formalités ?

• Speaker #0

  Pas de visa, donc ça, c'est plutôt confortable. Mais par contre, tu as besoin d'une autorisation de voyage électronique. Tu sais, un peu l'Etat américain. Donc ça, c'est un AVE. Ça coûte 7 dollars. Tu peux en faire la demande en ligne, c'est très rapide. Voilà, ça se passe bien, c'est facile.

• Speaker #1

  Des vaccins, des trucs à prévoir pour la santé ?

• Speaker #0

  Pas de vaccins. On n'a rien prévu de spécifique, à part une petite trousse à pharmacie, des mouchoirs à la rigueur, mais franchement, tu en trouves sur place. Oui, ça c'est bon. Finalement, on n'a pas eu besoin de quoi que ce soit.

• Speaker #1

  Qu'est-ce qu'il ne faut surtout pas oublier quand on part au Canada ?

• Speaker #0

  Alors, au Canada, en hiver surtout, de bien s'équiper. Et donc du coup, là, tu penses aux bonnets, aux cachenets, voilà.

• Speaker #1

  La sous-couche technique.

• Speaker #0

  La sous-couche, c'est ça, exactement. La polette,

• Speaker #1

  le manteau.

• Speaker #0

  La technique de l'oignon, on y va. Si jamais tu as vraiment peur d'avoir froid, on avait acheté nous des petites chaufferettes, que tu casses et que tu mets dans tes gants. Finalement, elles ne nous ont pas servi. On les a laissées dans les maisons dans lesquelles on était logées. Elles ne nous ont pas servi parce que finalement, on avait chaud. Donc, on a essayé une fois pour voir un peu ce que ça donnait. On avait chaud, on n'avait pas froid. Donc, on s'est juste amusé une fois à essayer. C'est cool, c'est rigolo, c'est fun, mais on les laisse. Mais voilà, si jamais tu sens que tu n'es pas assez... couverte là-bas, tu peux t'acheter des chaufferettes, t'en trouves facilement sur place.

• Speaker #1

  Vous aviez quand même des sous-gants en dessous de vos gants ? Oui,

• Speaker #0

  des sous-gants qui naissent nous tremper régulièrement parce que finalement, les gants n'étaient pas assez étanches et voilà.

• Speaker #1

  L'activité qu'il faut absolument faire avec des enfants au Canada ?

• Speaker #0

  Elles vont te dire le patin à glace, moi j'ai envie de dire les randonnées. Chacun son prisme.

• Speaker #1

  Côté sécurité, c'est un sujet au Canada ?

• Speaker #0

  Pas du tout. On avait peut-être un peu d'appréhension quant aux routes. On n'a plus l'habitude de la neige. Donc nous, rouler quand il y a de la neige, est-ce que c'est facile ou pas ? Non, aucun problème. On avait loué un petit SUV et puis vogue la galère. Et puis les routes sont parfaitement déneigées. Et puis tu apprends à rouler sur la neige et tout va bien. Après, on avait peur. C'est l'imaginaire aussi qui joue. Mais de se dire avec le réchauffement climatique, peut-être qu'il y a quand même des ours qui sortent. Peut-être qu'il y a des loups. Peut-être qu'on va croiser un caribou sur la route. Et finalement, non, tout va bien. On n'a pas percuté de caribou. On n'a pas rencontré d'ours. De toute façon, les filles font trop de bruit. Les animaux sauvages ont eu peur de nous. On a rencontré que des écureuils et tout s'est bien passé.

• Speaker #1

  Ce n'était pas un voyage gastronomique, mais est-ce qu'il y a quand même des spécialités culinaires qu'il ne faut absolument pas louper au Canada ?

• Speaker #0

  Alors, mon mari te dira la poutine, forcément. Alors, ça a un côté très réconfortant parce que, déjà nous, ça nous rappelle il y a 20 ans. Mais qu'est-ce que la poutine ? La poutine, ce sont des frites, des frites, des frites, des frites, avec une sauce brune et du fromage quick-quick. Tu appelles ça comme ça, si je ne dis pas de bêtises, fondu. Et donc, ça te donne un truc... Je ne sais pas comment dire, qui te reste sur le ventre. Ouais, voilà. Mais quand il fait froid dehors, finalement, ça tient bien, ça te réchauffe vite. Écoute, je ne sais pas, mon mari a fait une fixette dessus. Il fallait manger de la poutine tout le temps. C'était vraiment de la poutine, de la poutine, de la poutine. Les filles, elles te diront... Alors, la tire d'érable, elles ont moins aimé. Tu sais, c'est du sirop d'érable finalement assez épais qui dépose dans la glace et il t'en fout des espèces de sucettes. C'est bon, mais elles ont beaucoup moins accroché alors que les queues de castor, un régal. Qu'est-ce à quoi que les queues de castor ? Parce que là, j'imagine que ça doit être... tu dois te faire plein d'images. Non,

• Speaker #1

  on en a déjà parlé. Je sais que c'est un truc à manger, mais je me souviens plus de ce que c'est. Je suis en train de chercher.

• Speaker #0

  Rassure-toi, aucun castor n'a été maltraité pour nous. Il s'agit d'espèces de gaufres. C'est une pâte à gaufres, mais qui sont en plus balancées dans l'huile et qui épousent la forme d'une queue de castor. Par-dessus, tu mets plein de cochonneries. Autant te dire que les filles, c'était un régal.

• Speaker #1

  Encore un truc léger.

• Speaker #0

  Exactement.

• Speaker #1

  Côté budget, un voyage comme ça ?

• Speaker #0

  Curieusement, ce n'était pas aussi dispendieux, comme on dirait là-bas, que ce qu'on imaginait. En t'y prenant en avance, tu peux avoir beaucoup moins cher que ce qu'on a trouvé. On a payé 1800 euros pour nos billets d'avion. On les avait trouvés, donc on les a pris début novembre. On partait en décembre, donc on s'y est pris un peu tard. Et en septembre, on les avait repérés à 1600 euros. Donc tu vois, il y a possibilité de faire quelques économies. Pareil pour la voiture, on a payé à peu près 1000 euros pour 17 jours. Donc ce n'est quand même pas très très cher, je trouve. On l'avait... je crois, à 800 euros la voiture en septembre. Donc, tu vois, en t'y prenant un peu plus tôt, c'est toujours plus sympa. L'essence ne coûte pas très cher, à peu près un euro le litre, tu vois. Donc, c'est plutôt correct, enfin, même plus que correct. Et puis après, ça va être les activités qui vont coûter cher.

• Speaker #1

  Vous n'avez pas fait beaucoup de restaurants à part pour manger de la poutine. Dans le supermarché, tout ça, ça reste accessible ?

• Speaker #0

  Alors, c'est difficile parce que je n'ai plus du tout le coût de la vie en France en tête.

• Speaker #1

  Et toi, tu as trouvé ça cher, du coup ?

• Speaker #0

  Oui. Forcément plus cher, surtout que dans nos têtes, un euro égale un dollar, alors que ce n'est pas du tout le cas. Mais on fonctionnait comme ça, bêtement. Mais tu vois, typiquement, alors forcément, c'est un lieu un peu touristique, mais on s'est pris quatre chocolats chauds au sommet du Mont-Royal. On a payé 20 dollars.

• Speaker #1

  Ça ne me choque pas.

• Speaker #0

  Voilà, mais moi, tu vois, 20 dollars, je mange, quoi. 20 dollars...

• Speaker #1

  On est d'accord, je n'ai pas dit que c'était bien. J'ai dit que, vu la situation, le chocolat, 5 dollars par chocolat, ça ne me choque pas.

• Speaker #0

  Non, ce que je veux dire, c'est que j'ai... Quand j'irai prendre mon apéro tout à l'heure, faire mon apéro plat, je ne paierai pas 5 dollars ou 5 euros mon chocolat chaud. On est au Portugal, donc je n'ai plus du tout le... Avant, je vivais au Vietnam, c'est pareil, je suis perdue.

• Speaker #1

  Bon, donc on va dire que c'est à peu près calé sur Paris.

• Speaker #0

  Oui, oui, je pense, oui. On faisait des casse-croûtes et tout, donc on s'en est vraiment bien sortis. À la poutine près, on s'en sortait bien.

• Speaker #1

  Mes petites dernières questions, presque dernières questions que j'aime bien. Est-ce que tu as une anecdote ? truc qui t'est arrivé lors d'un de tes voyages et dont tu te serais bien passée ?

• Speaker #0

  Alors, nous, on est porteurs de pluie. Donc, tu vois, on tape souvent la pluie, mais ça, on ne peut rien y faire. Mais sinon, la dernière en date qui a été compliquée, c'était la morsure de singe au Cambodge. Parce que morsure de singe égale rage potentielle. Zut, zut, il faut qu'on se dépêche, il faut vite qu'on fasse les vaccins qui vont bien. En plus, il y avait énormément de... Donc, on a vécu en Asie très longtemps. Donc, les filles sont parties avec une batterie de vaccins conséquents, dont la rage. mais il fait effet je ne sais plus combien de temps et en gros, quand elle s'est fait mordre leur effet venait de s'arrêter donc on ne savait pas certains médecins nous disaient ah non, il faut que vous fassiez les 5 antidotes parce que la rage ça peut être différent ou si tu as encore le pré-vaccin qu'on t'a donné, je ne sais pas comment on appelle ça tu n'en fais que 3, donc certains nous disaient 5 certains nous disaient 3, nous on fait mais on fait quoi ? Donc on essaye d'appeler la France on est au... au Cambodge, où on ne parle pas forcément très bien anglais. On avait pas mal de difficultés à se faire comprendre et tout. Donc, on ne savait plus trop comment faire. Et surtout, on était au Cambodge, mais on prenait notre avion après à Singapour. Donc, on avait prévu de passer par la Thaïlande, la Malaisie. Et donc, est-ce qu'on va trouver des endroits pour faire des shoots de rage ? Et donc, ça a été stressant. Voilà, ça a été très compliqué. Et finalement, elle n'est pas morte. Donc, c'est que tout va bien. Ça a fait effet.

• Speaker #1

  Mais donc, tu en as fait trois ou cinq au final ?

• Speaker #0

  Eh bien... coupant la poire en deux, on en a fait quatre. On n'a pas voulu jouer à la loterie, on a quand même voulu les faire en se disant « La rage, c'est quand même quelque chose. » C'était très dur parce que quand on est arrivé à l'hôpital de Siam Rip, elle s'est fait mordre dans les temples d'Angkor. Quand on est arrivé à cet hôpital public, il y a un petit enfant qui avait la main en sang, il venait de se faire mordre par un chien. Et un chien sur deux est porteur de la rage au Cambodge. Donc c'était juste horrible. On ne l'a pas recroisé, mais j'espère qu'il a eu l'antidote lui aussi, pas que nous parce qu'on avait de l'argent. C'est pas très joyeux ce que je te raconte, mais on s'en serait bien passé. Et en Malaisie, on a eu beaucoup de mal à trouver le vaccin. On ne s'y attendait pas. On pensait que Malaisie, pays... plus développé que le Cambodge, mais moins de rage aussi. Donc du coup, moins de vaccins possibles. C'est à Kuala Lumpur qu'on trouve l'antidote.

• Speaker #1

  Et pourquoi vous ne l'avez pas fait sur place au Cambodge ?

• Speaker #0

  Ah non, c'est que tu dois faire quatre doses à des moments bien donnés, bien précis.

• Speaker #1

  Ah, bien sûr. Oui, ce n'est pas tous en même temps. Oui,

• Speaker #0

  bien sûr. J0, J3, J7, J14, J21, quelque chose comme ça. Et après, si tu veux, cerise sur le gâteau, le 28. Voilà, J28, il n'y a pas de souci.

• Speaker #1

  Ah oui, et donc forcément, quand tu te déplaces, il faut que tu trouves Océ.

• Speaker #0

  Exactement.

• Speaker #1

  Pourquoi tu aimes voyager en famille ? C'est quoi pour toi l'intérêt de voyager en famille ?

• Speaker #0

  La première, c'est de montrer aussi à mes filles qui je suis, quelle est cette facette de moi qu'elles ne connaissent pas forcément dans la vie de tous les jours. Parce que moi, j'ai la passion du voyage depuis que je suis toute petite. Mais oui ! Je crois que tu l'as compris maintenant. Et donc du coup, quand je voyage, je ne dis pas que je suis comme dans la vie de tous les jours, mais je suis autre quand même malgré tout. Et donc je suis déjà très très heureuse de montrer à mes filles qui je suis. Je dirais qu'une autre chose, c'est que... à voyager avec tes enfants. Certains trouvent que c'est hyper contraignant, que c'est plus compliqué, que ce n'est pas la bonne idée. Et en fait, je trouve que ça t'ouvre énormément de portes. Les locaux sont hyper intrigués de te voir avec des enfants. Pourquoi ? Comment ? Ça t'aide à beaucoup plus communiquer avec les gens que tu croises. Donc, c'est vraiment très, très chouette. C'est un petit peu égoïste quand même parce que tout ça, c'est pour moi ce que ça m'apporte. Ça m'apporte tout ça. Aussi, en voyageant avec les filles, elles ont des fois d'autres vues que je n'ai pas. Elles vont te raconter d'autres anecdotes. de choses que tu n'as pas vues et du coup, ça t'enrichit ton voyage mais de façon complètement... Tu vois, typiquement, mon voyage au Canada, on ne l'aurait pas fait de la même façon si on n'avait été que tous les deux ou si j'avais été toute seule. Mais grâce à elle, je l'ai vue complètement autrement. Et quand tu m'as demandé ce que j'ai le plus aimé, moi, c'était de voir la magie de Noël, la féerie de Noël, la magie de l'hiver dans les yeux de mes filles. C'est vrai, c'est ce que j'ai le plus aimé alors que toute seule, je t'aurais peut-être dit que j'ai préféré la poutine. Après mes filles, je les fais beaucoup voyager et on voyage depuis vraiment très longtemps. On a fait de notre vie un voyage pour... leur permettre de leur montrer qu'il n'y a pas que nous, petits Français. Il y a plein d'autres façons de vivre, plein d'autres cultures. C'est une ouverture d'esprit. Et plus tu leur mets en tête, je pense que plus tu es ouvert au monde et plus le monde est simple et beau. Et je pense qu'en ce moment, on en a pas mal besoin, tu vois, de se dire qu'on est tous des humains sur cette planète. Et purée, si on pouvait tous se dire ça et qu'un monde sans frontières, t'en rêves pas toi aussi ?

• Speaker #1

  Ah là là, ce serait bien, oui.

• Speaker #0

  C'est utopique, on est bien d'accord, mais bon.

• Speaker #1

  Si on n'y pense pas nous-mêmes... qu'on aimerait avoir ça, rien ne peut changer. Il faut déjà commencer à l'envisager pour que les choses évoluent.

• Speaker #0

  C'est sûr.

• Speaker #1

  Et si on ne parle que du Canada, en quoi le Canada était vraiment une destination adaptée à ce voyage en famille ?

• Speaker #0

  Si tu as envie de vivre un hiver un peu rude, les températures fraîches, froides, négatives, moins 30 quand même, on a survécu, pas de problème. Si tu as envie vraiment de paysages vraiment divers, des arbres enneigés, des grandes plaines recouvertes de neige fraîche, Pour moi, c'est vraiment la destination idéale, peut-être plus que la Laponie. Alors la Laponie, ça va être autre chose, tu vas avoir les aurores boréales, mais ce que j'ai adoré, c'est quand même d'avoir le jour. C'est bête, mais finalement, le soleil se lève vers 7h, 7h30, se couche vers 16h30, 17h, donc tu as quand même de quoi bien profiter de tes journées. Et vraiment, c'était féerique et magnifique, fantastique. Enfin, je n'ai pas de mots.

• Speaker #1

  C'était une destination adaptée à ce que vous vouliez.

• Speaker #0

  À ce que nous recherchions, exactement, tout à fait.

• Speaker #1

  Votre prochaine destination en famille ?

• Speaker #0

  Chez nous, si on a une destination, normalement, on devrait y aller. C'est Minorque en camping-car. Normalement, celle-là, c'est acté. Pour l'été, ce sera autre chose. J'attends tes podcasts. On va voir si tu arrives à me trouver des podcasts sur les destinations que je veux. Ça va peut-être influencer, faire pencher la balance vers l'une ou l'autre des destinations.

• Speaker #1

  Mais justement, quelles destinations aurais-tu à découvrir sur le podcast ?

• Speaker #0

  Figure-toi que j'ai vu cette semaine ton post où tu demandais... Dis-donc, il y a... personne qui serait intéressé pour témoigner sur l'Afrique, dont le Sénégal. Et en fait, depuis le Portugal, le Sénégal n'est pas très loin, n'est-ce pas ? En camping-car ? Non, mais en camping-car surtout, parce que l'idée, ça serait de traverser le Maroc, la Mauritanie, et d'aller au Sénégal en camping-car. Donc ça, si t'as quelqu'un qui peut témoigner dessus, je serais très heureuse. Sinon, l'autre idée, ça serait d'aller en Chine, du côté du Yunnan. On connaît la Chine un petit peu, mais le Yunnan, c'est une région qu'on connaît pas du tout. Et j'ai l'impression que sur le podcast, ça manque ce grand pays.

• Speaker #1

  Absolument. Eh ben, écoute, l'appel sera lancé.

• Speaker #0

  Merci.

• Speaker #1

  Dernière question, si nos auditeurs te cherchent, où peuvent-ils te trouver ?

• Speaker #0

  Au Portugal, à la Pire aux Plages, tous les vendredis soirs. Je suis très nulle avec les réseaux sociaux. Je partage plus le voyage des autres que mes propres voyages. Mais sinon, on peut me trouver quand même sur Instagram, sur Facebook, en cherchant Wicked Travel. W-I-K-I-D-S-T-R-A-V-E-L. Super mot pour le scrabble, n'est-ce pas ? Ou tout simplement sur le site. Je suis peut-être plus réactive. dans mes mails que sur les réseaux où je ne partage pas trop. Il faudrait que je m'y remette.

• Speaker #1

  Je mettrai tout ça dans les notes de l'épisode. Comme ça, on aura l'orthographe. Pas besoin de se le rappeler. Oui,

• Speaker #0

  de jouer au Scrabble.

• Speaker #1

  Merci beaucoup Delphine pour ce chouette carnet de voyage au Canada.

• Speaker #0

  Merci beaucoup. Merci à toi Stéphanie. Je ne suis pas sûre de l'écouter, mais... Ah bah si, tu n'as pas le choix. Mais non, avec mes filles, le Père Noël, le lutin et tout, j'irai toute seule quand je cours.

• Speaker #1

  Juste pour toi. Ah bah oui, j'avais oublié ce détail. Ou alors, tu attends un petit peu, tu leur feras écouter.

• Speaker #0

  Ah bah surtout que ma petite m'a dit, je veux l'écouter maman. Je veux l'écouter. Donc je dirais que... tu prends du temps. Je suis désolée. Je rajoutais la faute sur toi, je suis désolée.

• Speaker #1

  Ce n'est pas grave, j'assume. Bon, merci beaucoup et à bientôt.

• Speaker #0

  Merci beaucoup Stéphanie, à bientôt.

• Speaker #1

  Voilà, c'est tout pour aujourd'hui. Merci d'avoir écouté jusqu'au bout. Si vous voulez écouter d'autres voyages, Plus de 100 épisodes entre conversations, top 5, galères pour voyages et mes reportages sont disponibles sur le blog ou en vous abonnant sur la plateforme d'écoute que vous utilisez en ce moment. Et tout ça, gratuitement. N'hésitez pas à le partager à d'autres parents en fait d'inspiration pour leur prochaine vacances et à ceux qui pensent que voyager avec des enfants, c'est compliqué. Si l'épisode vous a plu, si vous voulez partager un voyage ou découvrir une destination, lutte le moins sur Apple Podcasts, Spotify ou encore sur Instagram en me taguant à Famille et Voyages avec Amètre, underscore, blog. A bientôt pour le prochain épisode. D'ici là, prenez soin de vous, inspirez-vous et créez-vous de chouettes souvenirs en famille.