Stopper l’arrivée des plastiques en mer : un homme en a fait son combat ! 

Il s’appelle Stéphane Asikian. C’est un « solutionneur », une personne qui innove pour minimiser notre impact sur l’environnement. Stéphane Asikian a consacré les dix dernières années de sa vie à tâcher de résoudre un problème qui ne fait que s’amplifier malgré les alertes : celui du rejet des déchets en mer.

Côté chiffre : on estime que 8 millions de tonnes de déchets plastique finissent dans l’océan chaque année. Pour marquer les esprits, sachez que cela pourrait remplir l’équivalent de 25 Stades Louis II sur toute leur hauteur. On pourrait par exemple intégralement recouvrir toute la surface de la Principauté de déchets plastiques sur une hauteur de 13 mètres, soit l’équivalent d’un immeuble de 5 étages.

Tout ce qui est au sol, termine dans l’eau !

Aujourd’hui, lorsqu’il pleut, les eaux de pluies, dirigées dans des réseaux spécifiques d’écoulements, charrient tous les déchets sans les filtrer : tous ce qui est au sol ou dans le caniveau finit en rivière et en mer. La plupart de ces réseaux de collecte d’eaux de pluie sont bien plus anciens que notre utilisation du plastique. Il y a encore cinquante ans, le plastique était quasi absent de nos déchets !

Fort de ce constat, Stéphane Asikian a fondé, avec son associé, Pollustock. Il conçoit des filets pour empêcher les déchets de finir dans l’océan. Ce filet se positionne directement à la sortie des réseaux d’écoulements pour emprisonner les déchets. Lingettes, mégots, bouteilles en plastique et même les billes de polystyrène sont piégés par ses filets.

Comment agir au quotidien ? 

Premièrement, évitez de jeter quoi que ce soit au sol, dans les grilles d’égouts ou de caniveaux. Tout finit en mer.
Ensuite pensez à vos achats : moins d’emballages et plus de recyclage !

Sachez que vous pouvez également suivre Stéphane Asikian & Pollustock.

Retrouvez My Positive Impact chaque lundi avec Florent Favier, expert en transition environnementale.

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