Verres en plastique et BPA : un cocktail toxique pour notre santé ? cover
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Radio Monaco - Feel Good

Verres en plastique et BPA : un cocktail toxique pour notre santé ?

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02min |06/05/2025|

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Description

 Qu’est-ce que le BPA ?

Le bisphénol A, plus connu sous le nom de BPA, est un composé chimique utilisé depuis les années 1960 pour fabriquer certains plastiques, notamment les polycarbonates. On le retrouve dans de nombreux objets du quotidien : gourdes, boîtes alimentaires, revêtements de canettes ou encore tickets de caisse. Le  BPA est un perturbateur endocrinien. Il imite l’action des hormones, en particulier les œstrogènes, et peut ainsi dérégler le système hormonal humain.

 

Sommes-nous vraiment exposés au Bisphénol A ?

L’exposition au BPA est réelle, surtout lorsque les plastiques sont chauffés, rayés ou usés. Voici quelques exemples concrets d’utilisation à risque : un tupperware passé au micro-ondes, une bouteille d’eau restée au soleil. Une gourde en plastique abîmée.

Dans ces cas, le plastique peut libérer des microparticules de BPA dans les aliments ou les boissons. De nombreuses études ont établi un lien entre cette exposition et divers problèmes de santé. Comme des déséquilibres hormonaux, des troubles de la fertilité, une puberté précoce, des risques accrus de syndrome métabolique et certains cancers hormonodépendants.

Face à ces risques, l’Union européenne a interdit le BPA dans les biberons dès 2011, puis a limité son usage dans les matériaux au contact des aliments.

“Sans BPA” : une fausse sécurité ?

De nombreux produits sont aujourd’hui étiquetés “BPA-free”, mais cela ne garantit pas une innocuité totale. BPS et BPF remplacent souvent le BPA. Certaines études récentes soulignent que ces alternatives peuvent présenter des risques comparables, voire supérieurs.

C’est ce qu’on appelle l’effet cocktail : ce ne sont pas uniquement les doses individuelles qui posent problème, mais l’accumulation de petites expositions répétées au quotidien.

Comment limiter les risques au quotidien ?

Voici donc quelques gestes simples pour réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens liés aux plastiques :

  • Ne jamais chauffez les aliments dans des contenants en plastique.

  • Privilégiez les matériaux alternatifs comme le verre, l’inox ou le silicone alimentaire.

  • Jetez les boîtes plastiques abîmées, rayées ou déformées.

  • Ne laissez pas vos gourdes en plastique au soleil ou dans une voiture chaude.

  • Soyez encore plus vigilant pour les enfants et les femmes enceintes, dont le système hormonal est particulièrement sensible.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

 Qu’est-ce que le BPA ?

Le bisphénol A, plus connu sous le nom de BPA, est un composé chimique utilisé depuis les années 1960 pour fabriquer certains plastiques, notamment les polycarbonates. On le retrouve dans de nombreux objets du quotidien : gourdes, boîtes alimentaires, revêtements de canettes ou encore tickets de caisse. Le  BPA est un perturbateur endocrinien. Il imite l’action des hormones, en particulier les œstrogènes, et peut ainsi dérégler le système hormonal humain.

 

Sommes-nous vraiment exposés au Bisphénol A ?

L’exposition au BPA est réelle, surtout lorsque les plastiques sont chauffés, rayés ou usés. Voici quelques exemples concrets d’utilisation à risque : un tupperware passé au micro-ondes, une bouteille d’eau restée au soleil. Une gourde en plastique abîmée.

Dans ces cas, le plastique peut libérer des microparticules de BPA dans les aliments ou les boissons. De nombreuses études ont établi un lien entre cette exposition et divers problèmes de santé. Comme des déséquilibres hormonaux, des troubles de la fertilité, une puberté précoce, des risques accrus de syndrome métabolique et certains cancers hormonodépendants.

Face à ces risques, l’Union européenne a interdit le BPA dans les biberons dès 2011, puis a limité son usage dans les matériaux au contact des aliments.

“Sans BPA” : une fausse sécurité ?

De nombreux produits sont aujourd’hui étiquetés “BPA-free”, mais cela ne garantit pas une innocuité totale. BPS et BPF remplacent souvent le BPA. Certaines études récentes soulignent que ces alternatives peuvent présenter des risques comparables, voire supérieurs.

C’est ce qu’on appelle l’effet cocktail : ce ne sont pas uniquement les doses individuelles qui posent problème, mais l’accumulation de petites expositions répétées au quotidien.

Comment limiter les risques au quotidien ?

Voici donc quelques gestes simples pour réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens liés aux plastiques :

  • Ne jamais chauffez les aliments dans des contenants en plastique.

  • Privilégiez les matériaux alternatifs comme le verre, l’inox ou le silicone alimentaire.

  • Jetez les boîtes plastiques abîmées, rayées ou déformées.

  • Ne laissez pas vos gourdes en plastique au soleil ou dans une voiture chaude.

  • Soyez encore plus vigilant pour les enfants et les femmes enceintes, dont le système hormonal est particulièrement sensible.


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Le bisphénol A, plus connu sous le nom de BPA, est un composé chimique utilisé depuis les années 1960 pour fabriquer certains plastiques, notamment les polycarbonates. On le retrouve dans de nombreux objets du quotidien : gourdes, boîtes alimentaires, revêtements de canettes ou encore tickets de caisse. Le  BPA est un perturbateur endocrinien. Il imite l’action des hormones, en particulier les œstrogènes, et peut ainsi dérégler le système hormonal humain.

 

Sommes-nous vraiment exposés au Bisphénol A ?

L’exposition au BPA est réelle, surtout lorsque les plastiques sont chauffés, rayés ou usés. Voici quelques exemples concrets d’utilisation à risque : un tupperware passé au micro-ondes, une bouteille d’eau restée au soleil. Une gourde en plastique abîmée.

Dans ces cas, le plastique peut libérer des microparticules de BPA dans les aliments ou les boissons. De nombreuses études ont établi un lien entre cette exposition et divers problèmes de santé. Comme des déséquilibres hormonaux, des troubles de la fertilité, une puberté précoce, des risques accrus de syndrome métabolique et certains cancers hormonodépendants.

Face à ces risques, l’Union européenne a interdit le BPA dans les biberons dès 2011, puis a limité son usage dans les matériaux au contact des aliments.

“Sans BPA” : une fausse sécurité ?

De nombreux produits sont aujourd’hui étiquetés “BPA-free”, mais cela ne garantit pas une innocuité totale. BPS et BPF remplacent souvent le BPA. Certaines études récentes soulignent que ces alternatives peuvent présenter des risques comparables, voire supérieurs.

C’est ce qu’on appelle l’effet cocktail : ce ne sont pas uniquement les doses individuelles qui posent problème, mais l’accumulation de petites expositions répétées au quotidien.

Comment limiter les risques au quotidien ?

Voici donc quelques gestes simples pour réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens liés aux plastiques :

  • Ne jamais chauffez les aliments dans des contenants en plastique.

  • Privilégiez les matériaux alternatifs comme le verre, l’inox ou le silicone alimentaire.

  • Jetez les boîtes plastiques abîmées, rayées ou déformées.

  • Ne laissez pas vos gourdes en plastique au soleil ou dans une voiture chaude.

  • Soyez encore plus vigilant pour les enfants et les femmes enceintes, dont le système hormonal est particulièrement sensible.


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 Qu’est-ce que le BPA ?

Le bisphénol A, plus connu sous le nom de BPA, est un composé chimique utilisé depuis les années 1960 pour fabriquer certains plastiques, notamment les polycarbonates. On le retrouve dans de nombreux objets du quotidien : gourdes, boîtes alimentaires, revêtements de canettes ou encore tickets de caisse. Le  BPA est un perturbateur endocrinien. Il imite l’action des hormones, en particulier les œstrogènes, et peut ainsi dérégler le système hormonal humain.

 

Sommes-nous vraiment exposés au Bisphénol A ?

L’exposition au BPA est réelle, surtout lorsque les plastiques sont chauffés, rayés ou usés. Voici quelques exemples concrets d’utilisation à risque : un tupperware passé au micro-ondes, une bouteille d’eau restée au soleil. Une gourde en plastique abîmée.

Dans ces cas, le plastique peut libérer des microparticules de BPA dans les aliments ou les boissons. De nombreuses études ont établi un lien entre cette exposition et divers problèmes de santé. Comme des déséquilibres hormonaux, des troubles de la fertilité, une puberté précoce, des risques accrus de syndrome métabolique et certains cancers hormonodépendants.

Face à ces risques, l’Union européenne a interdit le BPA dans les biberons dès 2011, puis a limité son usage dans les matériaux au contact des aliments.

“Sans BPA” : une fausse sécurité ?

De nombreux produits sont aujourd’hui étiquetés “BPA-free”, mais cela ne garantit pas une innocuité totale. BPS et BPF remplacent souvent le BPA. Certaines études récentes soulignent que ces alternatives peuvent présenter des risques comparables, voire supérieurs.

C’est ce qu’on appelle l’effet cocktail : ce ne sont pas uniquement les doses individuelles qui posent problème, mais l’accumulation de petites expositions répétées au quotidien.

Comment limiter les risques au quotidien ?

Voici donc quelques gestes simples pour réduire l’exposition aux perturbateurs endocriniens liés aux plastiques :

  • Ne jamais chauffez les aliments dans des contenants en plastique.

  • Privilégiez les matériaux alternatifs comme le verre, l’inox ou le silicone alimentaire.

  • Jetez les boîtes plastiques abîmées, rayées ou déformées.

  • Ne laissez pas vos gourdes en plastique au soleil ou dans une voiture chaude.

  • Soyez encore plus vigilant pour les enfants et les femmes enceintes, dont le système hormonal est particulièrement sensible.


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