- Speaker #0
Bienvenue sur Feng Shui Flow, le podcast qui met du Feng Shui dans ta vie. Je suis Aude Charreau, experte Feng Shui et auteure du livre Harmonie chez soi, vitalité en soi. Grâce à mes accompagnements, individuels ou collectifs, je vous aide à élever les vibrations de votre maison pour que vous puissiez vivre la vie de vos rêves. Santé, amour, abondance et joie grâce à votre lieu de vie. Dans ce podcast. On parle de Feng Shui bien sûr, et aussi de développement personnel, de spiritualité, d'énergétique, de lecture inspirante. Je suis parfois seule, parfois accompagnée, car j'ai le plaisir d'avoir de temps en temps des invités. Chaque lundi, recevez votre dose de belles énergies. Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour ce nouvel épisode de podcast. Aujourd'hui, je ne suis pas toute seule, j'ai une invitée. Bonjour Cécile !
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #0
Alors écoute, je vais te laisser te présenter en quelques mots si tu veux bien. On va parler aujourd'hui de reconversion professionnelle.
- Speaker #1
Avec grand plaisir. Bonjour à tous. Je suis Cécile Routier-Liot. J'ai créé mon activité d'indépendante il y a presque quatre ans maintenant. Je l'ai appelé "le pas décisif" en référence au justement pas décisif, au mouvement qu'on fait, à la décision qu'on prend de se reconvertir. Et je suis coéquipière de réussite des entrepreneurs qui ont des projets hors du commun.
- Speaker #0
Super.
- Speaker #1
Tu veux que j'aille plus loin dans le détail ?
- Speaker #0
Écoute, c'est très bien et je pense qu'on va te découvrir à mesure de notre échange. Pourquoi j'ai voulu parler de reconversion avec toi ? Pourquoi je t'ai invitée aujourd'hui dans le podcast ? Parce que toi comme moi, on a suivi ce chemin. On est issus dans notre nouvelle activité d'une reconversion professionnelle. Et on va en discuter justement. Mais il y a beaucoup de gens qui disent qu'il faut du... qui fout du courage, etc. Et d'autres, au contraire, pour moi, qui s'imaginent que c'est simple. Quand tu discutes avec des gens qui ne sont pas encore dans cette démarche ou qui ne l'auront jamais, parce qu'ils sont très bien dans leur job et tout va bien, quand tu discutes avec eux, tu as l'impression que c'est simple. Du coup, tu as changé de job. Il n'y a pas non plus lieu de se préoccuper trop du truc. Et en fait, ce que je voudrais qu'on aborde aujourd'hui, c'est effectivement expliquer pourquoi c'est une vraie démarche, un vrai, peut-être, moi j'appelle ça un dépouillement, tu vois, mais on va peut-être creuser cette idée. Et puis surtout, d'expliquer qu'effectivement, alors on peut se reconvertir en changeant d'un job salarié à un autre job salarié, ou on change de métier, ça c'est une reconversion possible. Mais aussi la reconversion que toi et moi, on a pu faire, c'est vraiment de passer d'un statut de... de salarié, de même cadre dans une grosse boîte, à je monte mon entreprise, je suis entrepreneur. Et là, pour moi, il y a encore un deuxième métier qui vient s'ajouter au truc, c'est le métier d'entrepreneur. Donc voilà, je voudrais en fait que tu nous expliques, si tu veux bien, pourquoi on rencontre des défis, pourquoi ce n'est pas si simple, ou alors tu vas nous expliquer que c'est très facile, je ne sais pas, de se convertir. À voir. Je t'écoute.
- Speaker #1
Oui, moi, je voudrais rebondir déjà sur un premier point. Je suis d'accord avec toi sur cet aspect. Effectivement, il y a des personnes qui vont parler de courage et puis il y en a d'autres qui vont parler de... Oui, c'est presque exotique de se reconvertir et de devenir entrepreneur, mais tu as l'impression que c'est un hobby. Dans leur regard ou dans leur façon d'en parler, ça devient un hobby. Et je trouve que c'est intéressant parce qu'on parle de reconstruction d'identité, etc. Mais pour moi, c'est plus une reconnexion à notre identité qu'une reconstruction. Parce que c'est l'identité, en fait, on la porte en nous. Par contre, et c'est la majorité de mes clients qui sont comme ça, ils ont voulu bien faire, ils se sont conformés. Il y a un modèle au niveau de la société qui est donné de... Je vais rentrer dans les clichés, mais c'est ça. Tu te maries, tu as deux enfants, une maison, un chien, tu es cadre dans une entreprise, ça y est, c'est le paradis. Et il y en a plein qui tombent des nues parce qu'arrivent là, disent en fait, non, je ne suis pas heureux. En fait, j'ai une sérieuse perte de sens. En fait, oui, je suis capable d'avoir des responsabilités, mais ça ne me stimule pas, ça m'excite. pas burn-out, borahoot et compagnie. On ne parle pas de harcèlement moral, mais il y en a d'autres aussi qui vivent ça, malheureusement. Et donc, le décalage, pour moi, il vient de là. C'est-à-dire, il y a ce que la société nous transmet et nous fait miroiter, tout le conformisme dans lequel les gens entrent pour accéder à cette clé du bonheur. Et puis, au fond d'eux, il y a, de l'autre côté, l'identité qu'ils ont, qui est la leur, et qui ne va pas être en adéquation avec ce cadre de vie ou ce modèle de vie de je suis salarié, j'ai une maison, etc. Vie perso, je ne rentre pas dedans parce que ça, c'est encore autre chose et c'est des choix personnels, mais voilà. Et pour moi, quand on devient... entrepreneur, c'est souvent parce qu'on a constaté, malheureusement, par un mal-être énorme ou par la maladie ou par un burn-out, donc il y a comme un accident de parcours et c'est pas péjoratif quand je le dis. C'est comme s'il y avait un point culminant et puis d'un coup, tout explose et ça y est. J'aime me rendre compte que je suis pas à la bonne place. Et parce que je suis pas à la bonne place, je m'interroge sur qui je suis. Et je reviens à qui je suis. Et sur ce parcours, en général, on a besoin d'aide parce que... on a perdu notre identité en plus du sens. C'est-à-dire qu'il n'y a pas que la perte de sens de je m'ennuie au travail, ce n'est pas stimulant, je ne suis pas à la bonne place, mon manager m'agace, mes collègues, ça ne va pas à l'ambiance du travail. Non, ce n'est pas ça. Le vrai sujet de fond, il est sûr. Mais je suis qui ? Je suis fait pour quoi ?
- Speaker #0
Ça me parle et en même temps, quand tu dis ça… C'est marrant parce qu'il y a une espèce de truc qui... Ça ne se contredit pas, mais en fait, quand tu dis ça, je me dis... Moi, ce que j'ai ressenti, c'est qui je suis si je ne suis plus cette experte en finance ? Qui je suis si je ne gagne plus mes tant d'euros par mois ? Tu vois, moi, j'ai eu un... Effectivement, ce n'était pas mon identité propre. Mais au moment où, un peu avant de prendre la décision... Tu as un petit coup de flip, tu sais, où tu te dis qui je suis, si je ne suis plus cette personne-là. Est-ce que je vais réussir à trouver qui je suis vraiment en fait ?
- Speaker #1
En fait, tu vois, c'est intéressant parce que tu as défini le qui je suis par le métier que tu exerçais. Et ça, pour moi, c'est un leurre.
- Speaker #0
Ce qui n'était pas moi et tu as tout à fait raison, c'est un leurre.
- Speaker #1
Et en fait, quand tu regardes, tu vas dans une soirée, tu ne connais pas les gens, on te dit bonjour, salut, tu t'appelles comment, tu fais quoi dans la vie ? Comme si d'un seul coup ça définissait, ça changeait le fond de la soirée, tu vois, comme si tu passais pas la meilleure soirée du monde parce qu'à côté il fait tel métier ou il a tel statut, mais ça change rien. T'en as plein qui en plus ont des jobs alimentaires, qui font des jobs parce qu'il y a un crédit, parce qu'il y a des choses à financer et que, bah, ils se posent pas de questions, ils continuent comme ça ou parce qu'ils ont pas forcément l'envie de changer. Donc, la difficulté, enfin pour moi, la difficulté ou le point là de vigilance, c'est pas de se définir comme je suis Cécile Avant, j'étais assistante commerciale export et puis j'étais responsable d'un service. Ce n'est pas mon métier qui définit qui je suis. C'est qui je suis, Cécile, en termes de personnalité, en termes de compétence, en termes de passion. Qu'est-ce qui m'anime ? Quelle est ma vision du monde ? Qu'est-ce que j'ai envie d'apporter ? Et c'est ça qui te définit vraiment. Donc, je comprends cette prise de risque et ce moment de mais finalement, qui je suis ? Et puis moi, tu sais, je dis ça, mais quand je me suis reconvertie, je me suis aussi beaucoup posé cette question et j'évitais la question de… Mais toi, tu fais quoi dans la vie ? Parce que c'est hyper gênant. Parce qu'il y a un moment où tu as un flottement et je fais quoi, je fais quoi, je ne sais pas trop. J'essaye des choses, en fait.
- Speaker #0
C'est ça, je m'autorise.
- Speaker #1
Je m'autorise et j'essaye. Et je ne sais pas trop où je vais, mais j'y vais. Et c'est vrai que quand tu as à côté de toi une personne qui est salariée et qui potentiellement se dit, après, je vais gravir les échelons, puis je vais devenir ça. Et puis dans 20 ans, je change de boîte ou dans 40 ans, je suis encore au même endroit. C'est compliqué de leur dire, moi, je ne sais pas demain. Parce que tout le monde... Tu vois, il y a aussi ce truc... Alors, moi, j'ai voyagé à l'étranger, vécu à l'étranger. Tu t'en rends compte quand tu es sortie de France. En France, on est très sécure. On a un CDI, on a une assurance maladie, on a une assurance chômage, on a plein, plein de protections de partout. Puis quand tu vis en pays anglo-saxon, tu as un boulot, c'est dans la minute, tu perds le boulot, c'est dans la minute aussi. Et donc... d'un coup, de se dire je ne sais pas de quoi sera fait demain, ça perturbe beaucoup de gens.
- Speaker #0
Et en fait, c'est presque plus ça qui peut sembler la normalité ailleurs.
- Speaker #1
Il y a de ça. Et il y a un autre point, c'est que tu parlais des défis, ça veut dire que tu vas te retrouver avec les projections des peurs de ton entourage. Chaque fois, tu vas dire, je ne suis plus au cadre d'une grande entreprise, je suis, je ne sais pas. mais par contre je vais me mettre à mon compte et je change le boulot oh là là attends tu prends un risque énorme et financièrement tu vas faire comment ? t'es sûre ? non parce que pour ta retraite parce que du côté c'est tes trimestres voilà c'est ça en France on prévoit pour dans 20 ans, pour dans 30 ans mais là maintenant tout de suite est-ce qu'on vit bien ? tu vois j'ai presque envie de renverser la question si tu vis mal maintenant qu'est-ce que t'en sais si tu seras encore là dans 20 ans ou dans 30 ans et dans quel état tu seras ? moi il y a vraiment une question un centre, un noyau dur autour du bien-être, qui donne mon métier et mes passions sportives, et qui, je trouve, est super important, même dans la vie salariée et entrepreneuriale, de se dire, si on a ce bien-être-là, c'est l'adage qui va loin ménage sa monture C'est vraiment ça. Donc, oui. Vas-y, pardon.
- Speaker #0
Excuse-moi. Vas-y, je te laisse.
- Speaker #1
Non, non, j'allais enchaîner avec les défis, mais vas-y.
- Speaker #0
Justement, dans le cadre de ton accompagnement, quels sont les défis que tu perçois, que tu vois que les gens traversent ou rencontrent particulièrement ?
- Speaker #1
Alors, il y a déjà une histoire. Moi, j'ai un peu tout. Il y a des gens qui sont encore salariés qui se projettent sur un projet. Il y a des gens qui sont en train de... Ils ont tout juste quitté l'entreprise, ils sont entre deux, ils n'ont pas créé un statut entrepreneurial, mais ils y vont. Et puis, il y a des entrepreneurs qui ont déjà deux, trois ans d'expérience. Et les défis sont vraiment liés à la phase de développement du projet. Donc, quand la personne, elle est salariée, elle ne se rend pas compte de ce que c'est que l'entreprise. Au sens, aujourd'hui, enfin demain, aujourd'hui, je suis salariée, demain, je suis chef d'entreprise, je fais tout. Donc, il y a les rôles, il y a le cœur de métier dans lequel tu veux être. Alors, par exemple... Je veux être à mon compte et je veux devenir boulanger. D'accord, il faut savoir faire du pain. Très bien. Mais il faut créer une entreprise, il faut changer un statut, il faut gérer la comptabilité, l'administratif, les stocks. Tu vois, il y a vraiment ce côté. Le premier truc, c'est qu'ils n'arrivent pas à se projeter. Ils ne savent pas quel mode de vie ils vont avoir. Ils ne savent pas s'ils peuvent en vivre. Moi, je les aide sur ce point-là. Après, tu as une histoire de structuration du projet, c'est-à-dire vraiment l'ossature. Si je démarre de qui je suis par rapport à mon identité, je ne sais pas, moi je suis du matin, mon métier va me demander de travailler la nuit. Est-ce que ça marche ? Est-ce que je suis prêt à ça ? Et puis peut-être qu'il y a une façon de l'exercer en étant du matin, mais à laquelle on n'a pas pensé. Et c'est là toute la pertinence pour moi de l'accompagnement et de travailler à deux cerveaux, ou plus d'ailleurs, parce que ça permet de stimuler, d'avoir plein plein d'idées tout le temps. Ensuite, il y a un challenge au niveau de la formation. Parce que parfois, il y a des formations nécessaires et parfois pas. Et donc, il faut trouver l'information exacte parce qu'on ne peut pas partir à peu près. Tu reviens ?
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Voilà. Donc, c'est quelle formation il me faut ? Est-ce qu'elle est qualifiante, certifiante ? Combien de temps il me faut ? Quel est le montant financier ? Et puis après, c'est un travail de fond et ça va être tout le choix du statut juridique. Et l'étape pour les gens qui ont deux, trois ans d'entreprise, on a passé cette phase intellectuelle, disons, du projet. Et on est davantage sur des questions de posture de chef d'entreprise, parce qu'on va devenir à la fois notre pire et notre meilleur collègue, notre pire et notre meilleur patron. Et que, voilà, qui je suis profondément, au-delà de mon identité, de mes passions, de tout ce qui me plaît, qui je suis ? Si je suis quelqu'un d'exigeant, je ne vais rien lâcher, mais peut-être que je vais me créer mon burn-out tout seul aussi. Parce que je vais me mettre des horaires de dingue, parce que je ne vais rien lâcher, parce que je n'arriverai pas à avancer. Peut-être que du coup, je vais procrastiner, parce que le moindre détail va m'empêcher de dormir. Tu vois ?
- Speaker #0
Ça peut être que moi, j'avais beaucoup et je l'ai travaillé et je le travaille encore, mais ça va bien mieux. Travailler dur, parce qu'il faut mériter.
- Speaker #1
Ah oui. Bah oui, c'est la base.
- Speaker #0
C'est la base.
- Speaker #1
Ça peut être aussi, si je n'ai pas de client, je ne travaille pas. Bah non, en fait, parce que tu as aussi ta comptabilité, tu as ta prospection, tu as la communication, tu as le marketing, tu as les créations de sites internet, de passes d'offres, etc. Tout ça, c'est ton métier. Et c'est ton travail. Et ce n'est pas parce que tu n'es pas en clientèle que tu ne travailles pas. Donc, toutes ces questions-là, elles arrivent au fil de l'eau. Et puis, il y a aussi... J'ai beaucoup vu aussi, quand il y a une critique du produit, le porteur de projet se sent critiqué, lui. Il y a une fusion, en fait, entre la prestation de service ou le produit proposé et la personne qui amène le produit au service.
- Speaker #0
Ouais. Ma coach, elle dit, quand on te dit non, C'est pas à toi qu'on dit non, c'est pas à Aude qu'on dit non, c'est à l'offre d'expertise Feng Shui telle que tu l'as présentée ou vendue, etc. C'est pas à toi qu'on dit non, et en plus c'est à ton produit et maintenant, c'est tout. Oui,
- Speaker #1
un non n'est jamais définitif. Non,
- Speaker #0
c'est ça,
- Speaker #1
c'est ça. C'est hyper intéressant et tout ça, je crois qu'on l'acquiert au fil de l'eau, sur le chemin, et puis aussi en se faisant aider parce qu'il y a des fois où ça devient vraiment... handicapant, enfin moi le travail est dur, ça devenait handicapant tu vois. Si tu n'avais pas fait 2 heures dans la journée, ça n'allait pas. Oui c'est pareil, il y a des fois, surtout au début, où je me disais mais en fait il faut que je fasse ci, il faut que je fasse ça, etc. Puis il faisait beau et puis j'aurais bien aimé tu vois me balader, partir, marcher deux heures et tout. Et puis des fois je regardais mon mari et je me disais mais en fait c'est nous les patrons, on peut ! On peut peut-être même décider. d'aller se balader de 14h à 16h, et puis de faire les deux heures qui peut-être nous manquent dans notre journée, de 20h à 22h, le droit d'unir une série, c'est tout. Concrètement. Être ses propres patrons, bien sûr, il y a, comme tu disais, du leadership à développer, etc., mais il y a aussi cette liberté d'organiser ton temps comme tu le souhaites, et dès lors que tu as une structure, tu ne te mets pas en danger. C'est juste que tu sais que les décisions que tu prends, c'est... Et puis voilà, c'est toi qui mène ton bateau.
- Speaker #2
Ça me fait penser, tu vois, souvent on dit c'est mon entreprise, c'est mes règles. Sauf que la première chose qu'on fait tous quand on devient indépendant, c'est qu'on recrée les règles d'une entreprise qu'on a déjà connue, qui n'est pas la nôtre.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #2
on vient ramener les règles du jeu, du salariat tu vois,
- Speaker #1
on se fait 8h-5h ou 8h-18h typiquement,
- Speaker #2
alors que tu peux très bien commencer à 6h30 si c'est ton truc à toi, de faire 6h30 midi et de pas bosser l'après-midi parce que c'est pas ton rythme mais il y a une forme de culpabilité, alors là on vient travailler sur la culpabilité parce qu'à cette heure-ci les gens ils bossent donc moi je fais comment si je bosse pas je suis pas normale, je suis pas comme tout le monde déjà qu'en plus je fais une reconversion alors je suis pas bien normale voilà, il y a toute la question de la normalité aussi qui... qui émergent.
- Speaker #1
Écoute, on pourrait en parler pendant des heures, mais j'aimerais bien, avant qu'on termine cet épisode, si tu veux bien justement donner des clés à tous ceux qui nous écoutent et qui, alors, soit sont dans la démarche de peut-être un jour avoir une reconversion ou alors ils sont en plein dedans et ils viennent de réaliser peut-être que c'est normal qu'ils galèrent un petit peu. Et donc, du coup, voilà, est-ce que tu peux nous donner des clés pour aider ? les personnes qui commencent le chemin ou qui sont en train de s'y engager ?
- Speaker #2
Oui, volontiers. La première à laquelle je pense, comme on parle de prise de risque, très souvent sur une reconversion, c'est de préparer sa sécurité, c'est-à-dire créer soi-même la sécurité dont on a besoin. Si c'est financier, vous mettez de côté l'argent dont vous avez besoin pour anticiper le temps où vous aurez besoin de ce matelas financier. Après, ça vient de bousculer, je pense que tu pourrais en parler aussi, au niveau émotionnel. C'est-à-dire quels sont vos besoins ? On sait très bien que derrière une émotion, il y a un besoin. Donc c'est un besoin qui est soit satisfait, si c'est de la joie, soit un besoin qui n'est pas satisfait quand c'est un coup de stress, une anxiété particulière. Donc quels sont les besoins qu'on a derrière et comment on peut venir nourrir ces besoins par nous-mêmes ? Moi, j'invite vraiment les gens à avoir une forme d'autonomie parce qu'autour de soi, on a des gens, mais il y a des masques qui tombent aussi avec le temps et puis les gens sont là, mais parfois ils ne sont pas disponibles et puis parfois ils ne sont plus là le jour où. Donc, c'est bien d'avoir une forme d'autonomie. Évidemment, il y a aussi les besoins de formation et tout ça, on en a déjà parlé. Et puis, le troisième point auquel je pense, c'est d'effondrer certaines visions du monde qui sont très ancrées. Par exemple, on va dire 8h, 18h, on travaille. On va dire, si tu as tel âge, il faut que tu gagnes absolument tant. Si tu gagnes absolument tant, il faut que tu passes absolument tant d'heures dans le mois. Il n'y a qu'une seule façon d'être boulanger. Je reviens sur le boulanger parce que je l'ai cité avant, mais ça pourrait être n'importe quel métier. Et moi, je le vois bien chez mes clients. On ne fait jamais un business model qui se ressemble. Donc, allez vous documenter, vous renseigner, regarder ce qui se fait dans le métier qui vous intéresse, échanger avec des professionnels. Puis progressivement, vous allez construire votre vision du monde.
- Speaker #1
Et c'est justement, j'en reviens à la liberté, parce que moi, c'est vraiment une de mes valeurs et c'est celle que je nourris presque le plus depuis que je suis à mon compte. tu vois quand tu disais il y a différentes façons d'être boulanger moi je l'ai bien vu en créant mon accompagnement là qui n'existe pas en fait ailleurs c'est une autre façon de faire de l'expertise Feng Shui et j'en suis hyper fière et je trouve que ça marche du tonnerre mais je me suis autorisée tu vois à sortir de la boîte comme on dit think out of the box parce que souvent on a comme tu dis on reproduit des schémas où on s'autorise pas complètement en fait et on dit... on dispose pourtant d'une grande liberté, et c'est une énorme chance, même si ça peut faire peur, même si effectivement, ça se travaille, et que c'est pas parce que, on découvre pas tout d'un coup, et puis voilà, il y a des défis, mais c'est une véritable découverte, tu vois, je trouve, à la limite, on pourrait peut-être conclure là-dessus, si tu es d'accord, pour moi, c'est un... c'est un outil de développement personnel, tu vois, la reconversion. On se redécouvre et dans le chemin pour devenir, pour se reconvertir ou encore plus pour devenir entrepreneur quand on ne l'était pas avant, il y a une vraie, c'est un vrai travail de fond qu'on fait sur soi. Et ça, je me dis, tu vois, même si ta boîte, au final, au bout de 4-5 ans, ça ne marche pas, tu reviens au salariat parce que je ne sais pas quoi, etc. Tout ce que tu auras gagné, cette richesse, de connaissance de toi et de tout ce que tu auras acquis en compétence aussi, tu vois, en tentant peut-être même cette reconversion, c'est un cadeau pour la vie, pour toujours. Et même pour ton futur employeur, si tu reviens au niveau salarié. Je ne sais pas complètement,
- Speaker #2
elle allait dire, en fait, tu viens de résumer l'épisode quand tu as dit je me suis autorisée à faire le feng shui d'une façon qui n'existait pas ailleurs En fait, c'est ça, l'identité d'Aude est implémentée dans son entreprise. C'est tout à fait ça. Mais pour moi, la vision de l'entreprise, quand tu deviens entrepreneur, alors il y en a qui vont reproduire des schémas existants et ça leur convient, mais il y a aussi vraiment coller à qui on est. Et pour moi, c'est le plus important.
- Speaker #1
Oui, si on est quelqu'un de créatif et que justement, on a toujours été... J'allais dire le vilain petit canard, mais tu vois, dans la jolie expression du terme, c'est-à-dire la personne qu'on n'arrive pas à mettre dans la boîte ou le petit électron libre, eh bien, profitons-en parce que justement, en fait, c'est ça aussi qui fait la richesse, je trouve, quand t'es entrepreneur, c'est qu'on est tous différents. Et il peut y avoir dix coachs autour de toi, dix experts Feng Shui. Tu vas vers la personne qui te parle, dont l'énergie, tu vois bien, t'appelle, etc. Et donc... Et donc voilà, écoute, on pourrait parler pendant des heures, mais je pense que là déjà, tu vois, l'épisode, il est très bien comme ça. Je te remercie infiniment pour cet échange. Merci à toi. Pour ceux qui voudront découvrir un peu plus ton univers, je mettrai dans la description de l'épisode un lien simplement vers ton site internet. À mon avis, ça nous permettra de découvrir tes accompagnements et puis de pouvoir te contacter si on a envie d'engager la conversation un petit peu plus loin. Merci beaucoup, Cécile.
- Speaker #2
Beaucoup, avec plaisir.
- Speaker #1
Au revoir à tous.
- Speaker #2
Au revoir.
- Speaker #0
Merci pour votre écoute. Si l'épisode vous a plu, pensez à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles. Ça m'aide à faire connaître ce podcast. Ça m'encourage à continuer. N'hésitez pas à me suivre sur mon site fengshui-expert.fr ou sur les réseaux sociaux. Vous me trouverez sous le nom de Aude à la déco. articles de blog masterclass formation en ligne il y en a pour tous les goûts merci beaucoup à bientôt et d'ici là restez dans le flow