Transcription

• Speaker #0

  Bienvenue sur Feng Shui Flow, le podcast qui met du Feng Shui dans ta vie. Je suis Aude Ausha, experte Feng Shui et auteure du livre Harmonie chez soi, vitalité en soi. Grâce à mes accompagnements, individuels ou collectifs, je vous aide à élever les vibrations de votre maison pour que vous puissiez vivre la vie de vos rêves. Santé, amour, abondance et joie grâce à votre lieu de vie. Dans ce podcast. On parle de Feng Shui bien sûr, et aussi de développement personnel, de spiritualité, d'énergie éthique, de lecture inspirante. Je suis parfois seule, parfois accompagnée, car j'ai le plaisir d'avoir de temps en temps des invités. Chaque lundi, recevez votre dose de belles énergies.

• Speaker #1

  Bonjour à tous, je suis ravie de vous retrouver pour cet épisode de podcast bonus. comme je vous propose toujours 10 épisodes par saison et que j'ai publié le 10ème épisode de la saison 9 la semaine dernière, pourquoi cet épisode bonus ? Et bien c'est pour participer au podcaston. Le podcaston c'est qu'un maximum de podcasteurs dédie un épisode de leur podcast à une association caritative de leur choix et de diffuser ces épisodes simultanément de manière coordonnée cette semaine. C'est pourquoi Aujourd'hui, j'ai un invité car j'ai décidé de mettre en avant l'association Coabilis. Bonjour Joachim.

• Speaker #2

  Bonjour.

• Speaker #1

  Le travail que mène Coabilis autour de la cohabitation intergénérationnelle m'a particulièrement touchée. Offrir la possibilité de se sentir bien chez soi tout en créant un lien social entre générations, c'est vraiment un sujet qui pour moi est profondément humain et j'allais dire vraiment essentiel. C'est pourquoi je voulais vous permettre d'en parler aujourd'hui. Vous êtes déléguée générale de l'association Coabilis. Est-ce que vous pouvez nous la présenter en quelques mots ?

• Speaker #2

  Oui, tout à fait. Merci beaucoup pour cette invitation. Coabilis, c'est le réseau Coabilis. C'est un ensemble de 60 associations qui couvrent une bonne vingtaine de milliers de communes en France. et ces structures en particularité, de créer et d'accompagner des cohabitations intergénérationnelles solidaires. Les cohabitations intergénérationnelles solidaires, le principe est relativement simple. On a beaucoup de personnes qui ont des chambres de libre chez elles, souvent ce sont des personnes âgées. Schématiquement dans la vie, on a eu des gamins et des gamins sont partis. Et donc on se retrouve, ce que techniquement on appelle sous-occupation, c'est-à-dire qu'il y a plus de chambres, il y a plus de pièces que de nécessaires. Donc c'est souvent chez les gens de 60 ans que ça arrive. Et donc on va mettre en relation une personne de plus de 60 ans avec une personne de moins de 30 ans qui va rechercher un logement et qui va être, elle, un peu structurellement aussi, à chaque situation un peu structurelle, en galère de logement, puisqu'on sait bien que la question du logement des jeunes est une question sociétal fondamental. Nous, les associations, on rencontre chacune des parties, on rencontre les personnes âgées, on rencontre les jeunes, s'assurer qu'elles comprennent bien le dispositif, qu'il y a un dispositif d'entraide, qui n'est surtout pas un dispositif juste de location classique. C'est un dispositif très particulier. On rencontre les parties, s'assurer qu'elles comprennent bien, qu'elles ont envie de faire ça. Et puis après, à Paris, il y a un bidon de jeunes seniors. Et après, il y a deux formules type. Il y a une formule où le jeune va verser un petit peu plus, quelque chose d'un peu significatif, toujours beaucoup moins que le prix du marché. À Nantes, par exemple, le plafond va être près de 250 euros, ce qui va être versé par le boulot de seigneur. Chez l'absence de plage-chambre, chez l'habitant, sur le marché, ça doit être 400, 450, quelque chose comme ça. Et le jeune va avoir une appétence pour le lien, donc il va partager un petit repas de temps en temps, refiler un petit coup de main, mais sans forcément s'engager plus que ça. Et puis, il y a une autre forme multiple, où les jeunes s'engagent à être présents en soirée. Alors, par exemple... du côté du senior chef de mission, mais une présence dans les locaux, à être là en fait, parce que ça rassure. Cette présence, ça va être plutôt des jeunes qui sont sur des profils d'études, qui sont moins amenés à sortir, donc on choisit aussi les profils en fonction de cette appétence. Et dans ces cas-là, c'est beaucoup moins cher. C'est voir, il y a peut-être 50 euros qui est payé par le jeune au senior. Et puis entre ces deux formules types, on voit bien… sur les deux parties du segment, il y a soit une intensité un peu plus forte des flux financiers, soit des psychos de main, entre les deux, il y a plein de possibilités. C'est-à-dire si un senior, j'ai envie d'aider un jeune, donc de toutes les façons, je ne veux pas beaucoup demander, mais j'ai pour envie qu'il soit à présent, forcément qu'il s'engage, mais par contre, si on pouvait se faire une séance, si on attend longtemps... au musée une fois par mois, c'est ça qui va être mis en place.

• Speaker #1

  En fait, il y a un vrai dialogue qui se crée. Finalement, on peut créer un binôme un peu sur mesure en fonction des appétences des uns et des autres.

• Speaker #2

  Tout à fait. C'est toujours fait de la notaire.

• Speaker #1

  Et comment ça marche concrètement ? Qui fait la démarche ? Est-ce que c'est plutôt les seniors, les jeunes qui viennent nous voir,

• Speaker #2

  ou les deux ?

• Speaker #1

  Comment ça marche ?

• Speaker #2

  Alors, en fait, à la base, les seniors viennent nous voir parce qu'ils sont seuls. Donc, le déclencheur, il y a un déclencheur, c'est la solitude. Donc, on a la plupart, 90% des personnages qui viennent sont soit célibataires ou divorcés. Donc, c'est des personnes qui vont vivre seules. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des couples qui le font. Mais c'est plus pendant ça. Ça ne veut pas dire qu'ils sont en rupture totale. Ils ont des points de vie, etc. Ils sont heureux. Ils se disent, ça serait sympa d'avoir quelqu'un à la maison. Allez, ça serait un petit peu... présence on se croise dans la cuisine on papote on fait le dîner ensemble aller on mange ensemble on se regarde un petit truc à la télé on tape le carton enfin voilà et donc voilà il y a un déclencheur les seniors vont souvent venir vers nous un peu plus pour ça il peut y avoir besoin d'un petit complément de revenus il peut y avoir d'autres éléments particuliers selon chacun et puis le déclencheur des jeunes c'est souvent la galère du logement donc c'est un logement pas cher parce que le marché du logement est complètement irrationnel aujourd'hui oui Et donc le déclencheur, ça va être ça pour le jeune, mais il va bien serrer un entonnoir, c'est-à-dire qu'il va arriver vers la Ausha en TG, et pas par hasard, il va déposer un dossier, et puis il ne va pas être rappelé par hasard, c'est qu'en fait il aura fait une petite telle de motivation un peu sérieuse, un peu intéressante, et puis on va creuser, on va avoir un entretien avec le jeune, voir un peu ce qu'il a envie de faire, etc. On fait pareil avec le senior, les associations ont systématiquement... se déplacer au domicile des seniors, discuter, savoir ce dont ils ont envie, vérifier aussi parce que les deux parties doivent être protégées, donc vérifier que le logement est bien décent, que tout va bien, etc. Et puis après, une fois qu'on a rencontré les parties, selon les associations du réseau, on va bariller les deux parties. Et donc, on a beaucoup plus de demandes aujourd'hui de jeunes, dans tous les cas sur les métropoles, que de seniors, sur les territoires ruraux, ça peut être l'inverse, Au Soudou, la règle, c'est quand même à Paris, vous avez 20 ans jeunes pour un seigneur. Et je ne sais pas, tu en as 15, 15, voilà, 10 ou 15. Donc,

• Speaker #1

  si on pouvait peut-être rassurer les seigneurs qui éventuellement nous écouteraient, il y a un contrat de cohabitation, il y a une charte de vivre ensemble. Je veux dire, c'est quand même une cohabitation, un duo qui se fait accompagné, sécurisé, encadré. Ce n'est pas à la one again, on est d'accord.

• Speaker #2

  Complètement, déjà c'est pas longtemps que ça existe, je pense. Donc c'est pareil, il y a de la pratique, je veux dire, il y a une transmission, il y a un savoir-faire qui se fait dans le monde associatif depuis pas mal d'années. On a un régime juridique depuis 2018, donc novembre 2018, la loi Elan a créé un contrat de cohabitation intergénérationnelle soviétique qui permet, donc à donner juridiquement les choses, de définir un peu comment ça se passe. et puis qui pose la notion d'entraide, c'est dans la charte qui est définie par arrêté, il y a la notion d'entraide qui vient poser, et puis le temps préavis pour mettre fin au contrat est d'un mois. C'est là où c'est sécurisant pour chacune des parties, si jamais ça arrive, ça arrive normalement pas souvent mais ça peut arriver, on va pas… comme le colloque classique on va dire quoi. Bon ben, il y a un mois, voilà, et il y a une association à côté qui accompagne. Donc nous, on est toujours là, on passe les coups de fil, on se déplace, les associations vont intervenir aussi pour réguler, mettre un petit peu de lien, rappeler des engagements, voilà.

• Speaker #0

  Ok.

• Speaker #1

  Donc du coup, je suppose que cette cohabitation, elle crée parfois des duos particulièrement intéressants. Est-ce que vous avez des petites… anecdotes à nous raconter sur des dios qui se sont créés, qui étaient particulièrement sympas, des petites victoires.

• Speaker #2

  Oui, on en aurait plein, plein, plein. En tout cas, forcément, moi je suis au niveau du réseau, je ne faisais pas de doute. Mais oui, dans celles les plus saillantes qui sont revenues, je sais. Alors par exemple, il s'est arrivé plus d'une fois, parce qu'on a quand même pas mal d'étudiants étrangers, on a un bon tiers d'étudiants étrangers. Il y a ce sommet sur l'intergénérationnel, l'interculturel, ce qui est très chouette. Et pour ne rien divulguer, ne rien spoiler, ça se passe souvent dans la cuisine. Le lien, ça se passe beaucoup de choses dans la cuisine, et notamment dans l'élection interculturelle, il y a des partages autour de la bouffe. C'est le secret du lien, on se partage les recettes, etc. Et puis il y a des personnes âgées qui sont des accueillants, qui sont invités au mariage du jeune qui est venu quelques fois deux ou trois ans chez eux en France. Ils sont invités au mariage au pays. Voilà, donc on a des histoires comme ça, que ce soit au Maroc ou au Japon, d'invitations de seigneurs. On a aussi, plus rigolo, toujours dans le champ du mariage, à Caen, on a une association qui s'appelle Lien et qui a eu... deux jeunes, parce que les personnes âgées peuvent accueillir plusieurs personnes, qui se sont rencontrés comme ça, qui se sont mariés après. Voilà, une petite histoire de renaissance envers le Seigneur, évidemment, de les avoir fait se rencontrer. Et puis, on a même encore plus rigolo, c'est du côté du Morbihan, une association où le jeune a été adopté par le Seigneur, en fait. Donc voilà, on a plein de histoires.

• Speaker #1

  C'est magnifique.

• Speaker #2

  J'adore. Et ce qui est très chouette, c'est que ce qui est vraiment très intéressant dans les dispositifs, c'est que quand on dit ça, tout le monde vient avec des représentations, c'est-à-dire des représentations de relations entre générations. Un jeune avec un vieux. Qu'est-ce que c'est qu'un jeune ? Qu'est-ce que c'est qu'un vieux ? Qu'est-ce qu'elle est là ? Il y a l'image d'épinette qu'on se bat dans la tête. Et donc, des gens viennent avec des a priori positifs, des a priori négatifs, etc. Et en fin de compte, ce qu'il y a de marrant, c'est de voir concrètement ce que ça donne. C'est-à-dire les vécus, effectivement, et ça marche. C'est assez génial. C'est parce que des gens s'engagent, parce que des gens s'intéressent, parce qu'on a un savoir-faire pour accompagner ça. Donc, c'est très chouette.

• Speaker #1

  Super. Quelles sont vos actus au niveau de l'association ?

• Speaker #2

  Alors, on en a beaucoup, notamment une des actus qui est là depuis un an, c'est qu'on essaie de se développer au maximum sur les territoires. On était 38 il y a un an et demi, on est 60 aujourd'hui, on essaie encore de se développer. Donc 2025, c'est un gros de notre travail, c'est de faire en sorte qu'on soit au maximum partout. Et puis on va avoir les semaines, les 4e ou les 5e semaines nationales de la Coopération internationale solidaire qui vont se passer en mai. Donc c'est entre le 18 et le 19 mai. Et donc il va y avoir des événements un petit peu partout. On mettra sur notre site internet un agenda avec tous les spots sur la presse entre 50 et 60 événements un petit peu partout en France. On peut aller discuter avec les assos, rencontrer des jeunes et des seniors qui font ça, des moments de commission.

• Speaker #1

  Si on a un petit peu, justement, c'est le bon moment pour aller se renseigner sur la formule, si on connaît soi-même, effectivement, soit un jeune, soit un senior que ça pourrait intéresser. Ça peut être, effectivement, très, très sympa. Écoute, merci beaucoup, Joachim, pour cet échange super enrichissant. Pour moi, il y a... que des bénéfices, on est gagnant-gagnant et d'un côté et de l'autre. Alors j'espère effectivement que cet épisode vous aura donné envie d'en découvrir davantage. Parlez-en autour de vous, de ces formules qui sont vraiment sympas et puis c'est encadré, c'est géré, ça fait 20 ans que ça existe. Donc parlez-en aux aînés et aux jeunes de votre entourage. Je vous mettrai le lien de l'association dans la description de l'épisode, comme ça vous... pourrez aller découvrir un petit peu davantage tout ce que propose Coabilis. Et juste pour terminer sur le même sujet, si vous aimez lire, je vous conseille de lire le livre de Virginie Grimaldi qui s'appelle « Il nous restera ça » , qui raconte une magnifique cohabitation intergénérationnelle entre Jeanne, Iris et Théo. Voilà, merci Joachim.

• Speaker #2

  Merci beaucoup Aude.

• Speaker #0

  Merci pour votre écoute. Si l'épisode vous a plu, Pensez à vous abonner et à laisser un avis 5 étoiles, ça m'aide à faire connaître ce podcast, ça m'encourage à continuer. N'hésitez pas à me suivre sur mon site fengshui-expert.fr ou sur les réseaux sociaux. Vous me trouverez sous le nom de Aude à la déco. Articles de blog, masterclass, formations en ligne, il y en a pour tous les goûts. Merci beaucoup, à bientôt et d'ici là, restez dans le flow !