- Speaker #0
Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme. Bonjour, alors je suis très heureuse aujourd'hui pour cette première chronique que nous avons appelée L'âme des flammes. Donc pour cette chronique, j'ai invité du coup Emma Nicolas avec qui je travaille depuis un moment, qui est déjà venue deux fois pour nous parler de constellations, de transgénérationnels. Est-ce que tu veux te représenter brièvement Emma, parce qu'elle a un parcours tellement long que sa présentation pourrait durer 20 minutes ?
- Speaker #1
Oui, si je dois vraiment être synthétique, on va dire que compte tenu de mon parcours professionnel, en fait être thérapeute c'est mon quatrième métier. Et donc pour le coup je suis un thérapeute un peu différent, c'est souvent ce que me disent mes patients, mes clients. Va voir Emma parce que c'est vraiment le psy pas comme les autres. Donc j'aborde en fait le travail, l'accompagnement d'une manière à la fois scientifique, psychanalytique et spirituelle. Ce qui fait qu'on peut venir avec soit une problématique symptôme, soit une problématique de vie, de sens, continuer à travailler sur soi. Enfin voilà, c'est vraiment une approche globale de l'accompagnement.
- Speaker #0
Et donc on s'est dit, comme Flamme des années 80, le podcast est en train de se transformer avec justement des chroniques aussi mensuelles. Donc tous les mois, Emma va venir pour répondre à vos questions. D'ailleurs, si vous avez des questions, n'hésitez pas à nous les partager et on fera des émissions spéciales là-dessus. Et là, comme c'est la première et qu'on a eu cette idée de l'appeler l'âme des flammes, aujourd'hui, on va un petit peu aborder qu'est-ce que l'âme. Alors vraiment, qu'est-ce que l'âme ? Vous n'aurez peut-être sûrement pas la réponse à la fin des 20 minutes, parce que ça fait très longtemps que beaucoup de gens cherchent. Mais en tout cas, on peut commencer comme ça. Du coup, pour toi, l'âme, avec ta vision qui est à la fois cartésienne et spirituelle, qu'est-ce que tu peux nous en dire ? selon ton prisme en fait.
- Speaker #1
En fait, comme je suis quand même très Jungienne à la base, et c'est aussi pour ça que Jung me parlait beaucoup, c'est que j'avais la même vision que lui, c'est que l'âme, quelque part, c'est l'endroit où se rencontrent l'inconscient et le conscient. Et c'est en fait ce fameux mot à l'intérieur qu'on peut entendre parfois en psychanalyse ou en psychologie. C'est vraiment... Un être humain, en fait, ne pourrait pas être un être humain s'il n'y avait pas d'âme. Ce n'est pas juste un corps, ce n'est pas juste des émotions, ce n'est pas juste un esprit, mais ces trois choses ensemble créent une âme. qui est vraiment la profondeur de la personne. Et quand Jung parle d'individuation, quand on travaille sur soi pour se connecter de plus en plus à qui on est, c'est aller se connecter de plus en plus à notre âme, à notre essence profonde. Donc plus on travaille sur soi, plus on va se poser des questions sur le sens de la vie, de qui on est, pourquoi on est là, qu'est-ce qu'on a envie d'apporter au monde. En fait, on se connecte d'autant plus à notre âme. Et c'est ça qui est beau, je trouve. Ça me donne plein de frissons d'ailleurs. Je ne sais pas, tu vois, j'ai plein de frissons.
- Speaker #0
Ça doit être quelque chose de juste. Non, mais c'est vrai que... Et puis, je pense aussi que l'âme, est-ce que ce n'est pas un endroit... En tout cas, on a tous des façons de le visualiser, j'imagine, ou de le ressentir. C'est un endroit où, à un moment donné, on est beaucoup plus en paix, en douceur, et on ressent une espèce de douceur et d'amour qui s'émanent de chacun. Et la méditation, donc vous pouvez écouter les méditations tous les mois aussi, c'est un bon moyen, je pense, pour essayer de la palper, de comprendre ce que c'est.
- Speaker #1
C'est un des moyens en tout cas. Je voudrais rebondir sur quelque chose que tu viens de dire. Toi, tu arrives à te connecter à ton âme. Mais en fait, beaucoup de personnes n'arrivent pas à se connecter à leur âme ou alors segmentent les choses un peu. Il y a mon corps, il y a mes émotions, il y a ma psyché et il y a mon âme. Et souvent, on ne sait pas. Mais en fait, ce n'est pas segmenté. Justement, l'idée, c'est que l'âme, elle vient se nourrir à la fois de ce qui se passe dans notre corps, de nos émotions, comment on gère les choses et aussi comment on va réfléchir sur la vie. En fait, tout ça est l'âme. Et donc, se connecter à son âme, on peut le faire à travers son corps. Donc, par exemple, on va se promener dans la nature et on va être là à se connecter à ses parts, ressentir son corps ou même faire du sport, faire du yoga, des choses comme ça. Et là, quelque part, on rentre, on se connecte à son âme par son corps. Ça peut être par ses émotions, comme je disais, par exemple, on vit un moment incroyable. Là, par exemple, c'est très fort ce qu'on est en train de vivre tous les deux. On est enthousiaste. Et bien, quelque part, on est en train de nourrir notre âme et on est aussi en connexion avec notre âme. ou alors on va, je sais pas, ça peut être juste de partager un moment chouette avec quelqu'un, on fait la cuisine ensemble et on passe un super bon moment, ou on va se promener en fait. Et être conscient de ce qui se passe en nous, c'est commencer à être en lien avec notre âme.
- Speaker #0
Ce que tu es en train de dire c'est assez joli, c'est-à-dire que quand on ressent de la joie, ou quand on est connecté et qu'on a une émotion qui arrive, qui est de la joie, de l'excitation... quelque chose qui palpite, en fait, c'est là où on est dans notre âme.
- Speaker #1
On commence à se connecter, oui, à cela. Parce qu'on commence à voir que pour nous, ce moment-là est important. Donc, c'est tout le travail, en fait, d'être en conscience qui permet d'être en lien avec notre âme.
- Speaker #0
Et du coup, est-ce que quand on, par exemple, on vient pour faire une thérapie ou travailler sur nous, est-ce que inconsciemment, ce ne serait pas une façon de pouvoir se dire, ah, j'ai envie de me reconnecter à la joie ? Parce que c'est un peu ça, quand on va voir quelqu'un, c'est qu'un thérapeute, c'est qu'on est triste, c'est qu'on n'arrive pas à sortir de boucle. On fera une émission sur les boucles. Oui, on peut boucler dans notre tête pendant des heures et comment est-ce qu'on peut s'en sortir ? On fait des petits tidings comme ça pour que vous nous suivez pour les prochaines émissions. Mais c'est vrai que c'est un peu ça, c'est à un moment donné.
- Speaker #1
En fait, on est déconnecté. à notre âme. En effet, quand on va boucler, quand on est dans nos émotions, beaucoup dans le passé, ou peut-être parfois trop dans le futur, mais souvent trop dans le passé, où on regrette des choses, où on s'auto-sabote, s'auto-censure, on n'est plus du tout connecté à notre âme, notre âme étant notre moi intérieur. Alors je vais faire juste une petite parenthèse, parce que pour certaines personnes, une âme c'est religieux, c'est d'un point de vue religieux. C'est hyper important. Voilà, donc Jung disait ça aussi. Le fait de parler de l'âme humaine humaine, permettait de remettre une dimension religieuse et spirituelle dans la vie de l'homme. dans la thérapie. Et c'est ça que j'apprécie beaucoup dans son approche à Jung. Donc voilà, ça n'empêche pas en fait toutes ces différentes cartes du monde, même si on va voir l'âme d'un point de vue religieux, tout ce dont on peut discuter ici va vraiment permettre aussi de se connecter par la prière, par la méditation, peu importe en fait la religion dans laquelle on est, puisque de toute façon l'âme est nourrie par toutes ces dimensions de notre être. attention à notre corps, c'est nourrir notre âme par l'alimentation, par le bien-être, faire attention à soi, gérer, apprendre à gérer ses émotions, ne pas être submergé par ses émotions mais pouvoir les accueillir, savoir ce qu'il en est derrière, ça on pourra aussi faire une émission là-dessus. C'est aussi parler à son âme et c'est aussi aller se connecter à son âme, à son moi intérieur en fait. Notre moi intérieur c'est notre... Oui, ma meilleure version. Voilà, exactement. C'est notre meilleure version. En gros, ce serait notre version de nous qui serait tout le temps bien. Alors, ça ne veut pas dire tout le temps en joie, mais qui serait dans l'équilibre de voir combien il y a des moments, même si c'est difficile, on peut voir aussi le positif. Parce que beaucoup de personnes pensent qu'en fait, quand on travaille sur soi, il y a un but, c'est d'être tout le temps en joie ou tout le temps bien. Ça, c'est un idéal qui est complètement un fantasme. En vrai, c'est plutôt savoir accepter les difficultés. mais c'est pouvoir les transcender, c'est pouvoir les traverser pour qu'elles ne nous affectent plus de la même manière. Il ne faut pas oublier que si, par exemple, on était tout le temps bien, on ne le ressentirait plus. C'est parce qu'on est dans les opposés qu'on va ressentir qu'on est bien. Si on n'est jamais triste, on ne peut pas sentir qu'on est bien. Si on n'est jamais en colère, on ne pourra jamais sentir qu'on est en joie. Je prends un truc beaucoup plus trivial, c'est quand on est en vacances, on apprécie les vacances parce qu'après, on doit aller travailler. Je pense que tous les auditeurs ont déjà entendu que... ou déjà expérimenté que si on reste très très longtemps en vacances, au bout d'un moment, il y a une sorte de routine. Donc c'est exactement pareil. Oui,
- Speaker #0
je vous rassure pour vous dire que les vacances reviendront à un moment donné.
- Speaker #1
Vous allez les apprécier.
- Speaker #0
C'est important de pouvoir retourner travailler. Mais c'est important ce que tu dis, c'est un peu comme si on va plus loin en spiritualité, c'est l'ombre et la lumière.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
Il n'y a pas de lumière s'il n'y a pas d'ombre et il n'y a pas d'ombre s'il n'y a pas de lumière.
- Speaker #1
Parce que tout fonctionne en dualité. Cette fameuse dualité où on essaie d'en sortir, c'est tout le travail sur soi justement. toutes ces grandes religions, ces grandes philosophies de vie, c'est ce qu'elles nous proposent d'aller chercher, d'aller découvrir et justement se connecter à notre moi intérieur, à cette version de nous qui serait la mieux avec laquelle on est la plus alignée, celle qu'on aimerait expérimenter dans cette vie. Et l'idée de toutes ces philosophies de vie et des grandes religions, c'est de pouvoir en sortir pour être dans l'unicité. La dualité nous fait voir avec un prisme de séparation, c'est-à-dire d'être dans le manque. Alors que quand on est dans l'unicité, on va parler et vivre depuis la complétude.
- Speaker #0
Du coup, je décrypte un peu pour les auditeurs, c'est parce que j'entends. Et c'est surtout, en fait, l'unicité, on a tendance à confondre l'unicité, c'est-à-dire tout le temps être dans la lumière et de ne plus jamais avoir d'obscurité, avec l'unicité de pouvoir réussir à entendre et prendre conscience de ce qui se passe et de faire grandir quand il y a des moments, on en a parlé beaucoup dans le podcast. Des moments difficiles qui peuvent nous transformer pour augmenter. Après, on fera des émissions sur les niveaux de conscience et tout ça.
- Speaker #1
L'ombre, la lumière, ce genre de choses. Sortir de la dualité pour aller dans l'unicité. Tout à fait. L'unicité, ce n'est pas être dans cette béatitude. Ce n'est absolument pas ça. C'est être en conscience. C'est vraiment vivre en conscience. Vraiment vivre en conscience, c'est se rendre compte qu'il se passe quelque chose, voir les synchronicités, des choses comme ça. Ce n'est pas la pleine conscience. Je reviendrai dessus tout à l'heure. L'unicité, c'est vraiment être conscient que, ah oui, là... Par exemple, une personne m'a dit quelque chose, ça me fait mal. Donc, il y a de la tristesse ou de la rancœur ou de la frustration qui naît. Eh bien, quand on est en conscience et quand on est connecté à son moi intérieur, ce qui veut dire l'âme, eh bien, on ne va plus le prendre de la même manière. On ne va plus être dans « je suis victime de l'autre, c'est à cause de l'autre que je me sens comme ça » . Non, on va se rendre compte que ça vient en fait toucher sur une blessure ou alors on se rend compte qu'on a avancé. « Ah, je réagissais de cette manière-là il y a peut-être quelques semaines et aujourd'hui je ne le fais plus » . Là, vous êtes connecté à votre âme. Là, vous êtes connecté à votre moi profond qui est fort et qui sait qu'il a le pouvoir et que cette unicité, c'est justement de ne pas être totalement submergé par tout notre environnement. Parce que l'environnement dans lequel on vit, évidemment, beaucoup de simulations vont apporter des émotions négatives, positives certes, mais aussi négatives. Donc être dans la conscience, être connecté à son moi intérieur, à son âme, c'est être conscient que la vie est un équilibre entre du positif et du négatif, entre des avantages et des inconvénients. Et on ne peut pas enlever le négatif pour garder que le positif, c'est impossible. D'ailleurs, d'un point de vue physiologique pur, quand on se coupe des émotions, on ne peut pas se couper d'une seule émotion. Si on le fait, c'est un clivage en vrai, ce n'est pas se couper. Donc, les gens, par exemple, qui se clivent, qui se coupent, Nous ne ressentirons plus la joie, plus la colère, plus la frustration, plus la tristesse. Et c'est ça qui est dommage quelque part. Et donc très souvent, on voudrait ressentir que les émotions positives et pas les négatives. Mais en fait, c'est impossible. Justement parce qu'il est nécessaire de pouvoir ressentir la colère, la transmuter, pour pouvoir ensuite aller dans la joie.
- Speaker #0
Et ce qui est hyper intéressant, c'est que souvent, on a l'impression qu'on a tout le temps besoin des autres, qu'en fait, notre vie, elle ne va pas bien parce que... Il s'est passé cet événement, qu'il y a ça, qu'en fait c'est compliqué, que le sort s'acharne. On peut... Oui, complètement. On a quand même ces tendances-là. Oui. La seule chose, quand on est responsable et qu'on peut changer, c'est nos pensées. On ne dit pas que c'est facile, mais c'est d'être responsable de ses pensées et de faire ce travail-là justement parce qu'il y aura toujours des choses qui vont nous blesser parce qu'on ne va pas de... Mais quand on sent que ça va nous blesser, qu'on comprenne pourquoi ça nous blesse et qu'on réussisse à prendre du recul. Parce que dans tous les cas... Il y en aura tout le temps. Et donc, le transformer, c'est un peu ça aussi ce que tu dis dans des mots un peu plus... Oui.
- Speaker #1
En fait, c'est ce qu'on appelle souvent reprendre son pouvoir. Reprendre son pouvoir, c'est... Certes, c'est l'autre qui a été le déclencheur. Ça, clairement. Mais ensuite, c'est nous qui décidons comment on va réagir par rapport à telle ou telle situation.
- Speaker #0
Tu as un exemple par exemple ?
- Speaker #1
On peut prendre l'exemple, on va parler de la blessure de l'abandon. L'abandon, c'est les personnes qui ont très peur que les autres les laissent. Et donc, ce qu'on appelle le masque, c'est-à-dire le comportement automatique, ça va être de vouloir fusionner, fusionner, fusionner. Et donc, une personne qui est très fortement dans sa blessure d'abandon va penser que quelqu'un qui, son compagnon, ses enfants, peu importe, le laisse pour une journée. l'abandonne alors que ce n'est pas du tout le cas. Donc, va vivre une émotion, va ressentir une émotion très, très, très forte d'abandon. Va peut-être être hyper en colère ou hyper triste ou avoir très, très peur.
- Speaker #0
Souvent, ça peut être aussi pas forcément qu'il parte pour une journée, mais ça peut être par exemple en amour, notre copain part et pendant une soirée, on n'a pas de message et du coup, ça va reactiver quelque chose.
- Speaker #1
Exactement. Donc là, beaucoup de gens pensent que parce que l'émotion est très forte, c'est une vérité. En fait, c'est juste... une réalité. Parce qu'en fait, il y a plusieurs prismes. La manière dont on vit notre vie, la manière dont on ressent les choses, c'est par rapport à un prisme, un angle de vue. En fait, il y a plein d'angles de vue. Je prends souvent une métaphore, je trouve qu'elle est assez parlante, c'est une tasse avec une hanse. Là, il y en a une devant nous. Bon, désolé, vous ne le voyez pas, mais si ça vous amuse, on peut faire le petit exercice. Donc, on vous laisse quelques secondes pour aller chercher un mug avec une hanse. D'accord ? Donc, voilà. Donc, prenez quelque chose. Peut-être que vous en avez un là. Allez à la cuisine. Voilà. Maintenant, vous allez poser le mug en face de vous.
- Speaker #0
Je le fais en même temps ? Oui,
- Speaker #1
oui, oui. Voilà. Ça y est.
- Speaker #0
Je suis.
- Speaker #1
Et je te propose, en fait, de poser le mug avec Lance, la poignée, de ton côté. De ton côté. Voilà. Face à toi.
- Speaker #0
Face à moi. Voilà. Face à toi.
- Speaker #1
D'accord ? Et moi, je vais te dire, ah, mais non, Sarah, tu dis qu'il y a une poignée sur cette tasse, mais non. Vu de mon point de vue, puisque je suis en face de Sarah, absolument pas. Moi, je ne vois pas de danse. Et toi, tu vas me dire, si Emma, regarde, il y a une anse, moi je te dis qu'il y a une anse. Et donc, on n'est pas d'accord tous les deux. Mais l'objet reste le même, c'est une tasse. Maintenant, si tu bouges de 90 degrés, voire de 190, et là, je commence à voir l'anse apparaître ou la poignée apparaître. Et je me dis, ah mais oui, en effet, vu de cet angle-là, c'est vrai, il y avait une poignée. Et en fait, la vie, c'est ça. On a tous des biais, de par notre éducation. de par nos croyances sociétales et de par aussi toute notre transgénérationnelle.
- Speaker #0
On fera aussi une émission sur le transglace.
- Speaker #1
Et donc, pour le coup, on ne peut pas ne pas avoir de pieds. Même quand on travaille sur soi, on aura toujours des pieds. Et c'est ça, en fait, la super bonne nouvelle. C'est que quand on comprend que tout est une question de point de vue sur un événement, eh bien, on peut faire ce fameux pas de côté. 5% et regarder les choses un peu différemment. Et là, ça nous libère. Tu vois, on aurait pu, par exemple, on aurait pu presque argumenter mais non, Emma, quand même, tu vois, non, je te dis qu'il y a une anse, mais non.
- Speaker #0
C'est comme des croyances, c'est-à-dire que les guerres sont basées sur des croyances. On croit chacun et on ne va pas lâcher parce que moi, c'est ma réalité, toi, c'est la tienne. Dans ta réalité, tu n'en vois pas. Dans la mienne, il y en a une. Donc, comme je la vois, je suis persuadée qu'il y en a une. Et en fait, à un moment donné... Moi, c'est le conseil que je donne à mes coachés quand je les coache, en disant que quand tout est croyance, donc à un moment donné, quand vous vous sentez dans un repas de famille, donc là, vous rentrez de vacances, mais bon, il y en aura quand même d'autres. Je prends les repas de famille parce que c'est flagrant, parce qu'on a plein de gens mélangés qui ne sont pas du tout dans les mêmes optiques, on va dire, ou dans les mêmes croyances, justement. Et bien, à un moment donné, si vous sentez que la personne a cette croyance, mais lâchez, en fait, ça ne sert à rien de lui expliquer votre croyance à vous. C'est-à-dire, la phrase qui marche le mieux, c'est Merci. Tu as raison, je comprends. Même s'il n'a pas raison et il ne comprend pas, mais vous avez raison et vous comprenez que c'est sa croyance et vous, elle est différente. Donc ça ne sert à rien de se battre. Sinon, si les gens arrêtaient de faire ça, il y aurait moins de guerre. En fait,
- Speaker #1
tu sors de la dualité là. La dualité, comment ça se représente ? En fait, il faut avoir raison. Donc quand un a raison, obligatoirement l'autre a tort. On est dans un monde duel très souvent et on se bat pour ne pas être celui qui a tort. Donc c'est pour ça qu'il y a beaucoup d'arguments et beaucoup de gens prennent personnellement les... les conversations un peu difficiles, on va dire, où il y a de l'argumentation. Mais en vrai, sur plein de choses, il n'y a pas une seule façon de voir les choses. Et c'est là qu'on arrive dans la complétude, c'est là qu'on arrive dans la lunicité. Quand on sort de ce modèle de « je ne veux surtout pas avoir tort, c'est moi qui dois avoir raison, parce que si j'ai tort, c'est celui qui ne doit pas avoir tort. » Et là, ça nous libère, parce qu'on accepte que l'os puisse avoir une autre vision de la vie. Par exemple, je ne sais pas, moi j'aime le bleu, tu aimes le noir. OK, il n'y a pas de problème. Ce n'est pas mieux d'aimer le bleu que d'aimer le noir. En fait, c'est juste des goûts différents. Et ça, ça aide énormément quand on peut, en effet, l'appliquer à plein de conversations, à plein de sujets. Et là, on commence à aller justement parler à son âme, accéder à son âme en se disant « Oui, tu vois, j'aime le bleu. Oui, OK. Sarah aime le noir. » Et alors, en fait, nous sommes deux personnes différentes. Il n'y a pas une mieux que l'autre parce que c'est plus bleu ou plus noir. Non, c'est juste nous. et là en fait on a on apparaît au monde complètement différent parce qu'on assume que nous, on aime le bleu et l'autre aime le noir. Mais on peut continuer à discuter.
- Speaker #0
Donc, ce qui est intéressant de tout ce qu'on a dit aujourd'hui, c'est que le fait de se reconnecter à son âme, c'est vraiment de se connaître mieux et de plus entre guillemets, c'est impossible, de moins porter d'attention à ce que l'autre pourrait nous renvoyer et de se dire que de toute façon, c'est sa carte du monde, la mienne, elle est celle-là. Bon, ça ne sert à rien de rester complètement bloquée non plus. Mais justement, aller voir Merci. peut-être essayer de faire un pas de côté pour voir comment est-ce que lui, elle, c'est quoi sa vision, sans complètement la changer. Mais quand on dit aligner, on a fait une émission que j'adore avec Véronique Abrand sur l'alignement, c'est ça aussi, c'est...
- Speaker #1
Être alignée, c'est être le plus possible en connexion avec son moi intérieur, et être en connexion, et là pour le coup, je reviens à nouveau à Jung. Jung disait, ce qui est le plus important et pourquoi il poussait les gens vraiment à aller explorer leur psyché, c'est pour pouvoir découvrir leur passion intérieure. pouvoir vivre une vie authentique et qui était vraiment en accord avec leur véritable nature. Et moi, en fait, c'est ce qui me meut. C'est pour ça que je suis devenue thérapeute, parce que moi-même, je l'ai compris, j'ai envie de le transmettre et de l'enseigner, en fait, pour que les gens apprennent vraiment à se connecter. Et souvent, c'est peut-être que le petit tip de cette chronique aujourd'hui, ça va être faites des pauses, un petit moment de silence, juste deux, trois minutes. Posez-vous la question, de quoi ai-je besoin ? C'est pas envie, c'est besoin. Là, maintenant, tout de suite. Et juste se poser cette question, c'est se connecter à son âme.
- Speaker #0
Oui, et puis on peut aussi se poser la question de quoi j'ai envie, mais qu'est-ce qui pourrait m'animer en fait ? En sorte que là, ça serait manger un gâteau au chocolat.
- Speaker #1
C'est exactement ça.
- Speaker #0
Ah ben je vais m'acheter un gâteau au chocolat, on s'en fout du régime.
- Speaker #1
C'est exactement ça. Prenez 20 secondes, quand vous êtes vraiment super g, prenez 20 secondes et dites-vous, ok, là, de quoi j'ai vraiment besoin. Besoin, ça vient des tripes, ça vient du ventre. L'envie, c'est plus intellectuel. Mais là, de quoi j'ai vraiment besoin, là, pour peut-être être moins stressée ou faire une pause ? Vous vous connectez à votre âme. Vous allez voir votre moi intérieur.
- Speaker #0
D'ailleurs, j'en profite pour rappeler aux auditeurs et auditrices que toutes les deux, nous organisons une retraite qui s'appelle Constellation et Libération émotionnelle à Jouques, à côté d'Aix-en-Provence, entre le 11 et le 15 octobre. Il nous reste encore trois places, ça va être vraiment une retraite superbe où on va pouvoir aborder tout ce qu'on a abordé aujourd'hui avec les outils justement de la constellation et du coaching en libération émotionnelle également. Et donc comme ça, ça peut être une occasion de prendre ce temps-là pour vous faire du bien. Et puis pour aller justement être accompagné, pour se rapprocher de son âme. Voilà, c'était le petit détail que je voulais rajouter. Donc si vous voulez plus d'informations sur la retraite, n'hésitez pas à aller voir mon site www.sarahginac.com Sarah sans H. Ou n'hésitez pas à nous laisser un message sur le compte Instagram de Flamme des années 80. On se fera un plaisir de vous répondre. et puis... d'échanger ensemble pour voir si cette retraite pourrait vous correspondre. C'est quand même des petites émissions chroniques de 20 minutes, donc on va vous laisser un peu avec ça. Par contre,
- Speaker #1
n'hésitez pas à nous envoyer vos questions au sujet de l'âme, la spiritualité, les différentes croyances, la dualité, tout ce genre de choses, je me ferais vraiment un plaisir, et puis toi aussi, je sais ça, on va adorer ça, de vous répondre.
- Speaker #0
Oui, ou même des situations spécifiques dans lesquelles il faut trouver. Il y aura toujours des façons de les dénouer ou de trouver des outils.
- Speaker #1
Apporter un autre éclairage pour pouvoir vous faire avancer si vous vous sentez un peu bloqué. Voilà. En tout cas, j'ai été ravie.
- Speaker #0
Ben ouais, on se retrouve.
- Speaker #1
Cette nouvelle chronique, avec toi. Donc voilà, je me réjouis à l'idée de tous les futurs qui vont arriver.
- Speaker #0
alors nous quand même on vous souhaite une bonne rentrée oui ceux qui ont des enfants les autres ont peut-être un peu voilà en tout cas c'est la semaine de la rentrée c'est l'époque de la rentrée voilà c'est une mergée et tout donc voilà c'était une petite bulle que vous avez écoutée donc essayez de vous connecter à vous au moins 2-3 minutes avec tout ce cette énergie de rentrée et en même temps c'est des pulsions de vie donc il faut essayer de le prendre un petit peu comme ça ouais le côté positif ouais bah nous on vous dit moi je te dis au mois prochain oui et moi je vous dis à la semaine prochaine Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.