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L’amour, la peur de l’abandon et l’art de se rassurer soi-même – avec Lou, maître de conférences et coach love. cover
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

L’amour, la peur de l’abandon et l’art de se rassurer soi-même – avec Lou, maître de conférences et coach love.

L’amour, la peur de l’abandon et l’art de se rassurer soi-même – avec Lou, maître de conférences et coach love.

45min |12/10/2025
Play
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

L’amour, la peur de l’abandon et l’art de se rassurer soi-même – avec Lou, maître de conférences et coach love.

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Description

✨ Comment trouver l’amour sans se perdre ? Comment apaiser la peur de l’abandon, se rassurer soi-même et oser une relation plus consciente et apaisée ?

Dans cet épisode du podcast Flammes des Années 80, Sara reçoit Lou, maître de conférences et coach love, fondatrice de l’Institut Suprêm. Ensemble, elles explorent les dynamiques amoureuses, la confiance en soi, les blessures de rejet, de trahison ou d’abandon, et la manière dont notre rapport à nous-mêmes influence nos relations.

Lou partage son parcours : après plusieurs relations engagées mais insatisfaisantes, elle a compris que le seul amour capable de combler le vide intérieur est celui qu’on se porte à soi-même. De cette expérience est née une réflexion sur la dépendance affective, l’autonomie émotionnelle et l’équilibre entre le donner et le recevoir.

💌 Dans cet épisode, vous découvrirez :
– Comment se rassurer seule au lieu d’attendre que l’autre le fasse ;
– Pourquoi le silence, la distance ou l’attente ne sont pas des menaces mais des alliés ;
– Les clés pour vivre des relations amoureuses plus libres, légères et durables ;
– Et comment choisir l’amour conscient plutôt que la peur du manque.

Sara et Lou abordent aussi les codes amoureux contemporains : les applis de rencontre, le ghosting, la communication instantanée, l’angoisse du “vu” et les débuts de relation souvent confus. Elles questionnent notre rapport au smartphone, à la validation extérieure et à la peur du rejet, en rappelant qu’aimer, c’est avant tout oser se montrer vulnérable sans se perdre.

Lou livre des conseils simples et lumineux : s’offrir à soi ce qu’on espère de l’autre, cultiver la patience, accueillir la lenteur, et surtout, ne plus attendre d’être choisie — mais se choisir soi-même.

🎧 Un épisode à écouter si :
– Vous souhaitez mieux comprendre vos schémas amoureux ;
– Vous traversez une peur de l’abandon ou un manque de confiance ;
– Vous désirez retrouver votre puissance féminine et aimer sans dépendance.

🔥 “N’attends pas qu’on te choisisse. Choisis-toi.”
Un échange sincère, drôle et inspirant entre deux femmes passionnées par les relations humaines et l’art d’aimer en conscience.

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme. Bonjour, alors je suis super heureuse aujourd'hui parce que ça faisait hyper longtemps que je voulais faire une émission sur l'amour avec une coach. Et je suis tombée par hasard sur Lou et donc je suis hyper contente de la voir avec nous aujourd'hui. Est-ce que tu veux te présenter Lou et nous expliquer, t'as créé un institut et tout ? Explique-nous tout s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée, de me recevoir dans ton magnifique studio qui est vraiment très chaleureux. Je suis trop heureuse d'être là avec toi aujourd'hui. Et donc, je suis Lou, je suis maître de conférence. Donc, mon métier, c'est l'enseignement et la recherche scientifique. Et en parallèle de mon activité d'enseignant-chercheur, j'ai fondé un institut pour accompagner les femmes à retrouver leur puissance et à développer leur amour propre pour pouvoir vivre des relations affectives de qualité.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà, vous avez compris pourquoi j'ai voulu l'inviter. c'est très flamme des années 80 en tout cas je trouve que ta façon d'aborder les choses, j'aime beaucoup moi j'aime beaucoup aussi les gens qui sont honnêtes et francs et surtout je trouve que tu utilises l'humour et ça, ça me plaît beaucoup parce qu'il ne faut pas non plus trop se prendre la tête et être aussi conscient qu'il y a entre les hommes et les femmes on a aussi besoin de faire un travail et de se remettre en question mais d'une façon drôle quoi. Comment ça t'est venu, est-ce que c'est ta personnalité qui est comme ça ou comment t'as mis en place tout ça ?

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ta question. Effectivement, je pense que ça vient à la fois de ma personnalité, mais aussi des discours des autres coachs auxquels j'ai été socialisée ces dernières années. Ça fait quand même maintenant pas mal de temps qu'il y a du contenu Love Coach sur les réseaux sociaux numériques. Moi, j'ai commencé à avoir ça sur YouTube, puis après forcément, ça arrivait sur Instagram, ça a défallé sur TikTok. Et donc, j'ai pris connaissance de tous ces discours-là dans le cadre de mon travail, puisque je suis une spécialiste de l'influence numérique. Et je trouvais quand même que ça se prenait beaucoup au sérieux, qu'il y avait beaucoup de premier degré et surtout une volonté de toujours maintenir son égo et sa face parfaitement intacte. Alors que depuis mon point de vue, s'il y a bien un domaine où il faut se montrer vulnérable et il faut mettre sa dignité de côté, c'est bien les relations amoureuses.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est complètement vrai. Et du coup, comment t'as lancé ? Donc moi, je t'ai trouvé sur Instagram, c'est Amour Suprême. Donc je vous invite à aller voir ce compte qui est hyper chouette. Tu es sur TikTok aussi. Et comment ça t'est venu cette idée à un moment donné, vu que ce n'était pas du tout ton truc de base ? Comment tu t'es dit, j'ai envie d'aller aider les femmes ? Il y a eu un déclic quelque part ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Ce qui s'est passé, c'est mon propre parcours affectif où j'ai eu plusieurs relations amoureuses, très sérieuses, très engagées, qui ont duré longtemps, où il y a eu mariage, investissement immobilier, enfants. Et malgré tout ça, je sentais toujours une insatisfaction chronique chez moi, un vide à combler. Quelque part un mal-être que j'avais l'impression de maquiller mais qui était présent. Et malheureusement j'attendais de la part de mes partenaires qu'ils viennent combler ce vide. Et j'attendais en vain parce que la seule personne qui pouvait m'apporter ce que je recherchais c'était moi-même. Et j'ai fait tout un parcours presque initiatique vers l'amour propre. Et puis à partir de là, quand j'ai vu à quel point ça a transformé mes relations affectives, pas seulement amoureuses mais aussi mes relations familiales, amicales et surtout ma relation à moi-même. Je me suis dit que je pouvais certainement partager des outils, des ressources à des femmes qui vivaient la même chose que moi. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'on était très nombreuses à souffrir de la peur de l'abandon, de la peur du rejet et beaucoup de la peur de la trahison.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu cites beaucoup de blessures, entre guillemets, de peur et de blessures. Et il y a aussi ce schéma anxieux, en fait, que tu décris dans les relations. Il y en a trois, en fait, des schémas. C'est donc anxieux, évitant et tu en as un qui est évitant-anxieux, c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, certainement qu'en psychologie sociale, il doit y avoir ce type de modélisation. C'est vrai que moi, j'ai pris un petit pas de recul par rapport à ça, dans le sens où je ne considère pas qu'on ait des personnalités anxieuses, évitantes ou anxieux-évitants, mais plutôt qu'on va se positionner d'une façon anxieuse ou évitante selon un contexte avec une personne donnée. Et ça, je m'en suis rendue compte par rapport à moi-même, où je n'ai pas du tout l'impression d'être une personne évitante, où j'ai l'impression d'être plutôt disponible dans mes relations, investie, présente, démonstrative. Et pourtant, il m'est arrivé certaines relations où je fuyais l'autre. Où je fuyais l'autre, et pourquoi je fuyais cet autre ? Parce que cette personne surinvestissait la relation, ou mettait trop la pression, ou attendait de moi des choses que je ne pouvais pas donner. Et lorsque j'avais l'impression qu'elle ne comprenait pas, malgré ma verbalisation, que je n'étais pas disponible pour offrir ça, je ne voulais pas me battre, je préférais partir. Puisqu'on a souvent ces modes réactionnels de soit je reste et je me bats, soit je m'enfuis. Or, je pense qu'il y a quand même une troisième possibilité qui est souvent négligée ou pas assez connue, pas assez médiatisée, c'est le fait d'accueillir, de tenir l'espace, d'accepter, d'être juste ici et maintenant. Et pourtant, ça fait des milliers d'années que les plus grands philosophes et mystiques nous prêchent cette posture de l'instant présent.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur accueillir l'espace, parce que moi, j'ai fait des petites recherches quand même, j'ai écouté des lives que tu as faits. Et quand tu racontes aussi ton histoire amoureuse, je vous invite vraiment à aller voir les TikTok et tout, c'est assez intéressant. Et du coup, tu parles aussi de cet homme, à un moment donné, que tu as rencontré et qui a tenu l'espace. Et pour moi, ça me parle vachement. Parce que forcément, avec le métier que je fais, moi aussi, je suis coach et je fais des groupes, donc tu dois tenir le groupe. Tu tiens aussi beaucoup de choses. Mais c'est vrai que moi, je l'ai pris aussi comme si l'homme retrouvait sa place aussi à un moment donné. Mais c'est un peu bizarre. Mais comment est-ce que sans... Enfin... Comment tu exprimerais que cet homme retrouve sa place, entre guillemets, et que c'est en tenant justement la relation ?

  • Speaker #1

    Tu vois, à peine d'avoir la question de mon partenaire, je deviens rouge comme une tomate, j'ai un immense sourire et ça me fait cet effet-là à chaque fois que je pense à lui ou que je dois en parler. Donc voilà, j'ai mon émotion qui monte immédiatement parce que pour le coup, je me sens très épanouie et sécurisée dans cette relation. et ce que tu dis c'est vraiment je trouve un point charnière de mon voyage introspectif et de ma propre révolution, comme j'aime bien dire, c'est d'avoir rencontré un homme qui est très marqué par des codes de la virilité. Et pourtant, je suis plutôt féministe post-moderne, j'ai écrit ma thèse dans la lignée des travaux de Donna Haraway, de Nancy Fraser, etc. Donc j'ai une pensée qui veut renoncer à la binarité, mettre de la complexité et de la nuance dans les rapports sociaux, dans les identités. Et ça m'a beaucoup surprise finalement de tomber folle amoureuse d'un Afghan qui s'est installé en France, enfin en Europe il y a une dizaine d'années, qui a été élevé avec des codes beaucoup plus virils, presque du siècle dernier. Quelque part, j'aime bien dire qu'il vient d'une autre époque parce que finalement, ça m'a forcé moi à trouver une autre place que celle que je me donnais. Parce que jusqu'à présent, au vu de mon parcours aussi familial, du fait que j'ai eu des parents qui n'étaient pas vraiment présents. qui n'arrivaient pas à tenir cet espace-là, à me cadrer, à me soutenir aussi, j'ai toujours dû compter sur moi-même pour tout faire. Et donc, je prenais toute la place. Et avec cet homme, j'ai été obligée de laisser de la place pour lui parce que de toute façon, si je ne le faisais pas, il n'y avait pas de relation possible. Et vu que je voulais vraiment être avec cet homme, j'ai décidé de me remettre en question et de laisser de l'espace, de savoir accepter le fait qu'il y ait de la distance, de l'absence, du silence, pour que lui puisse s'investir et apporter ce qu'il avait à donner. Et quand je dis que cet homme, il a vraiment tenu l'espace dans la relation, c'est notamment parce qu'il n'a pas cherché à me rassurer pour tout. Là où mes partenaires précédents, ils me traitaient vraiment comme une princesse, alors c'est une chance et je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui rêvent de ça, mais en fait, au vu de mon propre parcours, ce n'était pas me rendre au service de me dire oui à tout, d'être constamment en train de me rassurer, parce que ça m'entretenait dans cette espèce de dépendance où j'avais beaucoup de mal à accepter qu'on me dise non. Je prenais le nom comme un rejet, comme un abandon. Donc, je le vivais mal, ça me faisait souffrir. Et en même temps, quand ces hommes-là, ils cherchaient à me rassurer constamment, ça ne me permettait pas de devenir autonome, effectivement.

  • Speaker #0

    Oui, de te rassurer toi-même, parce qu'en fait, c'est sans fin. C'est-à-dire, on va te rassurer, mais plus on va te rassurer, plus tu vas avoir besoin qu'on te rassure. Et en fait, du coup, ça ne va jamais fonctionner. Et c'est vrai que... Les femmes, les hommes sûrement, mais c'est vrai que nous, on a souvent besoin d'être rassurés. Mais c'est qu'on a vraiment besoin de se rassurer soi-même. Et c'est, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil pour se rassurer soi-même justement ? Comment t'as fait ou qu'est-ce que tu donnes à tes coachés ou les gens qui viennent te voir ? Comment est-ce qu'on peut se rassurer dans une relation ? Surtout les débuts, des fois, il y a des gens qui me disent « Ah, j'aime pas les débuts parce que ça me goise, je sais pas. Qu'est-ce qu'il fait ? » Enfin, comment est-ce qu'on pourrait faire ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente question. il y a deux conseils que je pourrais donner c'est déjà de s'apporter à soi ce qu'on attend de l'autre. Donc si on attend que l'autre, il nous rassure, on se pose la question, qu'est-ce que j'aimerais que cette personne fasse pour me rassurer ? Peut-être qu'elle m'emmène au restaurant, peut-être qu'elle m'offre des fleurs, une jolie bague, un voyage à Venise. Dans ce cas-là, je ne vais pas attendre que l'autre me l'offre. Je vais me l'offrir à moi. Il y a un moment, sur les réseaux sociaux numériques, il y avait une trend que j'ai adorée. ont envoyé des femmes qui voulaient éduquer leurs partenaires. Et donc, il s'achetait un bouquet de fleurs qu'il leur mettait dans les mains et qu'il faisait semblant de le recevoir après pour lui faire comprendre. Voilà, frérot, maintenant, il va falloir que tu m'offres des fleurs. Et ça, typiquement, c'est le genre de choses que j'ai fait avec mon copain. Donc, je suis allé m'acheter un bouquet de fleurs pour me faire plaisir à moi. Puis après, j'allais à mon rendez-vous avec lui. Je lui collais dans les bras et je faisais semblant de découvrir le bouquet. Non seulement ça le faisait rire, ça mettait du second degré. Ça faisait un peu passer le message aussi de mes attentes. et du coup ces attentes là ne me positionnent pas en attente justement Et l'autre conseil que je pourrais donner par rapport à comment est-ce qu'on peut se rassurer tout seul, c'est de travailler un peu sur la relation qu'on a à l'absence, au silence et à la distance. Ce ne sont pas des espaces-temps qui sont là pour nous faire souffrir, ce sont des espaces-temps qui sont des alliés. Le temps est un allié, dans le sens où si je prends une fleur et que je veux qu'elle s'épanouisse pour qu'elle me donne par exemple des fruits, il va bien falloir que je lui laisse le temps de croître, il va bien falloir que je l'arrose. mais ni trop ni pas assez. Il va bien falloir que je l'expose au soleil, mais ni trop ni pas assez. Sinon, je vais la noyer ou la laisser s'assécher. Donc l'idée, c'est de recevoir juste la bonne quantité de ce qu'il nous faut. Et c'est ce que dans mes contenus, j'appelle l'abondance en fait. L'abondance, ce n'est pas avoir tout en illimité, c'est avoir juste ce qu'il nous faut pour développer son amour propre et être bien dans ses pompes au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... En plus, on est dans une ère où tout va très vite, où on voit quand l'autre est connecté, est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il n'a pas vu ? Alors là, finalement, on rentre dans des habitudes assez vite. Par exemple, au début d'une relation, des bonnes nuits. Et puis à un moment donné, tu ne sais plus pourquoi tu dis bonne nuit et tu vas dire bonne nuit tous les soirs. Et si jamais un jour, tu n'as pas eu ton bonne nuit, tu vas te dire qu'il est peut-être allé faire quelque chose, il ne pense plus à moi. En fait, on est dans des espèces d'habitudes ou de codes qui se mettent en place, qui sont plus enfermants, j'ai envie de te dire, que rassurants. Pour moi, en tout cas, je trouve que c'est de plus en plus, on est tout et immédiat. On se voit, on parle, enfin. Alors que des vrais, les gens ne se parlent plus au téléphone quasiment. Enfin, l'autre s'appelait, puis de passer un moment au téléphone, et puis peut-être pas, et puis dans deux jours se rappeler. Enfin, ça ne se fait plus. Maintenant, on se voit deux textos. Ah, on n'a pas eu de nouvelles. Ah, je n'ai pas eu... Enfin, c'est vraiment bizarre, je trouve, quand même. Pour se rassurer, ça n'aide pas trop aussi. Tu trouves que c'est...

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est totalement lié. le fait qu'aujourd'hui, on soit à l'ère des smartphones et à l'hyperconnexion. Et à la sollicitation permanente, ça nous amène à avoir des attentes qui sont irréalistes. Une des choses qui m'a le plus aidée dans ma relation amoureuse, c'est quand j'ai eu le décès de mon père, j'ai récupéré chez lui tous les courriers de mon grand-père. Et donc forcément, j'ai plongé là-dedans, même si son courrier, c'est son intimité. Je suis allée lire quand même les courriers de mon grand-père, qui me manquent beaucoup. Et je suis tombée sur des courriers dont je ne connaissais pas l'existence. C'est des lettres qu'il envoyait à ma grand-mère quand ils étaient... un jeune couple. Donc non seulement j'ai découvert à ce moment-là qu'il appelait mon petit lapin, ce que j'ai trouvé absolument magnifique. Et mignon. Trop mignon. Mais en plus, ça m'a fait me rendre compte qu'il n'y a pas si longtemps, mes grands-parents, ils passaient parfois une semaine, deux semaines, trois semaines sans pouvoir se parler, puisqu'ils n'avaient pas nécessairement de téléphone, sans pouvoir se voir, parce que mon grand-père, il a fait son service militaire et puis ensuite, il a été dans l'armée. Et tous ces moments-là, je me suis rendu compte en lisant les courriers que c'est ça qui a nourri leur amour. Et c'est ce qui a fait aussi qu'ils ont réussi à se supporter jusqu'à la fin. Alors je ne dirais pas qu'ils avaient encore une grande passion amoureuse à la fin, mais en tout cas, ils sont restés ensemble de leur petite vingtaine jusqu'à la mort. Et si on veut retrouver ce modèle-là de passion, je pense qu'il est nécessaire d'avoir cet espace et de savoir décorréler le smartphone de l'affection qu'on nous porte. J'entends souvent cette injonction que je trouve presque terrifiante de tout le monde à deux minutes dans sa journée. Oui, mais si tout le monde attend de nous deux minutes, on n'a plus de temps dans sa journée, en fait. Et il y a quelque chose aussi qui me semble très important, c'est de comprendre que l'amour, l'attachement, l'engagement ne se mesurent pas au nombre de notifications que l'autre nous envoie dans la journée. C'est totalement décorrélé. Moi, une des personnes qui m'écrit le plus, peut-être que c'est mon boss, c'est peut-être pas la personne qui m'aime le plus. Ou c'est peut-être pas la personne qui me veut le plus de bien. Bon, je prends cet exemple-là, mon boss n'envoie jamais de mail, mais... C'est pour montrer en fait que ce n'est pas la personne qui nous écrit le plus, qui nous aime le plus. Et ça, c'est quelque chose que je constate dans mes coachings. Le nombre d'hommes fous amoureux de leurs partenaires qui leur font des silences radio et le nombre de gros Ausha qui leur écrivent toute la journée. Donc peut-être qu'il faudrait juste relativiser ça et se dire OK, il m'aime indépendamment de la fréquence à laquelle il m'écrit ou de la rapidité à laquelle il me répond.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, ça c'est aussi quand la relation s'installe, mais c'est le début où on a l'impression, c'est ce que tu expliques très bien, tu sais, est-ce que j'ai eu une date avec un mec, on a passé la nuit ensemble, il ne me rappelle pas, est-ce qu'il va me rappeler, quels signaux on donne ? Enfin, tu donnais plein de petits conseils de ce côté-là, parce que c'est vrai que c'est, en général, quand on va voir un coach, enfin souvent quand c'est un coach love, c'est que tu cherches l'amour. Après sinon, tu vas dans une thérapeute de couple, donc c'est plutôt une émission pour aussi quand tu cherches l'amour. Quand t'es dans le début, quand t'es dans tout ça, c'est aussi... Et après, c'est trop bien d'avoir ton exemple sur la longueur, en fait, comment ça dure. Donc, ta recette était bien. T'étais une bonne recette. Mais comment est-ce que tu... Enfin, tu vois, par exemple, cet exemple de... On a passé la nuit ensemble et puis j'ai pas de nouvelles. Comment tu le gères, ça, après ? Comment est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Il y a plusieurs cas de figure. Il y a le cas de figure où on a très rapidement, à l'échelle de la relation, passé une nuit avec un homme. Par exemple, on vient de le rencontrer, peut-être même le jour même, dans une soirée, etc. Et puis, on va chez lui, on fait l'amour avec lui. Et le lendemain, il ne nous donne plus tellement de nouvelles. C'est rattrapable, ce type de situation. Mais là, justement, il va falloir savoir laisser un peu de temps et d'espace. Il va falloir progressivement recréer du lien. et recréer ce que j'appelle l'escalade de l'engagement. Donc finalement, c'est redonner à cet homme envie de nous revoir, lui montrer qu'il a d'autres choses à découvrir de nous, et pour faire ça, idéalement, il ne faut pas trop lui donner. Alors faire l'amour avec un homme, ça ne veut pas dire qu'on a tout donné, mais ça veut dire qu'on a donné, généralement, ce que beaucoup d'hommes cherchent à obtenir en début de relation. Et c'est ni bien ni mal de chercher à avoir des relations sexuelles, mais aujourd'hui, on est quand même dans une ère où les corps des femmes sont hyper sexualisés, où on voit du nu partout et où ça devient presque banal. Donc quand on donne ça trop vite, c'est triste et je ne suis pas d'accord avec ça, mais il y a beaucoup d'hommes qui considèrent du coup qu'on est un peu moins intéressante. Donc on va chercher à recréer de l'intérêt si on a envie de revoir cet homme. Et puis il y a l'autre cas de figure où on a fait pas mal de rendez-vous avec cet homme, on finit par devenir intime avec lui et là d'un coup il se retire d'un point de vue pas corporel. pour elle. Mais d'un point de vue énergie, on va dire.

  • Speaker #0

    J'espère qu'il les a quand même redurés à un moment donné.

  • Speaker #1

    J'espère aussi. Mais voilà, il y a ce côté de ce retrait de cet homme, en fait, dans tous les sens du terme, on pourrait dire, si on prend cette image-là. Où là, ce qui va se passer, c'est soit cet homme, en fait, il nous a manipulés, c'est-à-dire qu'il a été patient, il a fait une succession de rendez-vous juste pour nous mettre dans son lit, puis une fois qu'il a eu ce qu'il voulait, on est le petit trophée en plus sur son tableau de chasse, et lui, ça va être difficile d'aller plus loin. soit c'est simplement parce que là, il commence à tomber amoureux. Et donc quand un homme commence à tomber amoureux, il commence à avoir peur. Et c'est justement là où c'est très fort cette idée de savoir se rassurer, parce que quand on sait se rassurer, on va savoir rassurer son partenaire. Et contrairement à ce qu'on pense, la plupart des hommes ont besoin d'être rassurés. On imagine souvent que les femmes sont les princesses qui attendent en haut de leur tour qu'un valeureux chevalier vienne les sauver du terrible dragon ou de la sorcière malfaisante, alors qu'en réalité... celui là qui prend des risques dans ce modèle là un peu du mythe du héros patriarcal celui qui prend des risques, celui qui va se montrer vulnérable qui va aller affronter le monstre, c'est bien le prince donc qui le soutient lui ? qui le rassure lui ? jusqu'à présent, pas franchement les princesses donc c'est ça que j'ai envie d'amener aussi aux femmes c'est de se dire ok, un homme qui va retirer son énergie de la relation souvent c'est qu'il a besoin d'être rassuré il a besoin d'être rassuré sur le fait que vous n'êtes pas en train de l'idéaliser que vous savez qu'il a des défauts et qu'il va vous décevoir et qui va vous faire de la peine à un moment. Sur le fait que vous n'attendez pas de lui que dans six mois, il y ait un mariage et des enfants, ça ne veut pas dire que ça ne va pas arriver, ça veut juste dire que ça va lui mettre trop de pression. Il ne va pas se sentir à la hauteur de vous apporter ça. Selon la génération à laquelle il appartient, en plus, il va plus ou moins être dans une temporalité où il peut s'investir de cette façon-là. Un homme de 25-30 ans, il va être en train de construire sa carrière, généralement. Donc, il ne va pas voir son couple comme la priorité. Plutôt un homme entre, je ne sais pas moi, 35 ans, là, il va être un peu moins flippé. à l'idée de s'engager dans quelque chose de sérieux. C'est souvent même à un âge où le pire des Ausha va se calmer. Donc ça peut être un détail aussi à prendre en considération. Où est-ce que lui, il en est dans sa vie ? Qu'est-ce qu'il a donné ? Et qu'est-ce qu'il a vécu avant ? Je pense que je me suis pas mal éloignée de la question que tu m'as posée.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, parce que j'adore. Parce que c'était, en fait, en te posant la question, j'étais vraiment sur la relation sexuelle, de comment on fait dans un exemple très simple. et en fait c'est trop bien d'être reparti avec eux parce que cette relation sexuelle comment elle arrive donc c'était parfait de voir ces deux cas de figure. Et souvent, du coup, on fait à l'envers. Quand, par exemple, on veut rencontrer quelqu'un, tu parles aussi des sites de rencontres, des fois, tu donnes des super conseils pour les nanas sur les sites de rencontres. Parce que c'est vrai que, de ce que j'ai entendu, moi, j'ai déjà été sur des sites de rencontres, tu te retrouves dans une espèce de marché incroyable, tu ne sais pas comment est-ce qu'il faut que tu te vendes, qu'est-ce qu'il faut que tu dises. Donc, tes conseils étaient top. Est-ce que tu peux les redonner ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir pour tes auditrices fidèles et absolument adorables. Salut les flammes d'ailleurs, je ne vous ai même pas salué, la honte. Ce que je pourrais vous conseiller si vous voulez rencontrer un homme sur une application de rencontre, déjà c'est de créer un profil où vous n'allez pas donner énormément d'informations sur vous. Vous allez mettre une à deux photos, un portrait, une photo en plein pied pour que cet homme puisse se faire une idée. à quoi vous ressemblez, aussi de votre silhouette, parce que ça, c'est vraiment une préoccupation masculine. Ça ne veut pas dire que les hommes vont sortir qu'avec des femmes qui sont minces. Il y a beaucoup d'hommes qui aiment les formes, qui aiment les femmes plantureuses, et c'est OK. Simplement, ils préfèrent le savoir avant. Et même des femmes, des coachées peuvent me faire des vocaux en me disant « Je suis allée à un rendez-vous hier, mais en fait, il faisait 20 ou 30 kilos de plus que sur ces photos et je n'ai pas envie de le revoir parce qu'il n'a pas été honnête, parce que pour moi, c'est un red flag le fait qu'il se néglige. » Bon, pour moi, le corps, il change, donc ça ne doit pas être le critère numéro un, mais je peux comprendre que ce soit important et pour beaucoup d'hommes, c'est important en fait d'avoir une idée réaliste de qui vous êtes. Donc déjà, mettre des photos qui sont représentatives, qu'il y en ait au moins deux, une portrait et une en plein pied. Et des photos où vous n'êtes pas sur votre 31, où vous êtes plutôt dans quelque chose, pas de naturel, mais authentique, on va dire. Vous n'allez pas être surmaquillée, pas de filtre, pas de petites oreilles de chiot, mignonne, de TikTok, où on va vraiment mettre des photos, j'ai même envie de dire, qui ne sont pas les plus flatteuses.

  • Speaker #0

    Oui, pour que quand on nous voit, on dise « Ah, en fait, t'es vachement mieux que sur tes photos, ça fait déjà un truc ! »

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'on me disait en général. te rencontrer. Sans t'avoir écoutée, j'avais cette petite technique,

  • Speaker #1

    sans faire exprès. C'est très bien et en même temps, tu as raison parce que tu es vraiment une très belle femme, tu as énormément de charme, tu as un sourire lumineux, tu as des cheveux de ouf. Non mais c'est vrai. Donc ça, je pense que si tu le survends en photo, cet homme, au lieu de voir toute ta beauté quand il va te rencontrer, il va se dire ah ouais, mais sur les photos, elle était plus comme ci ou plus comme ça. Alors que te mettre des photos plutôt authentiques, qu'on est dans son quotidien, on est au sport par exemple. Ça, c'est une super astuce parce que tout de suite, on envoie le message qu'on prend soin de soi, qu'on a des activités, qu'on a de l'ambition, qu'on aime l'effort aussi. Il y a beaucoup d'hommes qui vont se reconnaître ça dans l'archétype un peu de la sportive, qui vont se dire que vous avez des choses en commun. Donc, ça va pouvoir aider aussi à amener de la conversation et pourquoi pas avoir des idées de rendez-vous pour les premiers dates. Un autre conseil que je pourrais donner, justement, c'est d'éviter de se mettre dans la situation du speed dating où on se retrouve le soir. à 19h pour boire un coup, le jeudi par exemple sur l'after work, où finalement on ne va pas du tout se distinguer de tous les autres rendez-vous que cet homme a pu avoir. Moi ce que j'aime bien faire, c'est demander à cet homme ce qu'il propose, quand il me dit qu'est-ce que tu fais par exemple vendredi, sans lui dire oui ou non je suis disponible, je lui dis pourquoi, qu'est-ce que tu aimerais qu'on fasse ? Et là s'il me dit je te propose qu'on aille boire un verre, je vais lui répondre la vérité c'est que moi je ne bois pas d'alcool, et ce qu'on pourrait faire s'il en a envie c'est aller faire une balade sur les quais. Le fait d'être en mouvement aussi, ça rend le date un peu plus dynamique et plus agréable et ça peut créer beaucoup plus de complicité que quand on est face à face dans un restaurant comme dans un entretien d'embauche. Également, pourquoi pas lui proposer d'aller voir une exposition ? Donc ça donne en plus tout de suite un effet brise-glace quand on a quelque chose à commenter ensemble. Ou encore, ça peut même être une séance de sport. Moi j'ai plusieurs fois, il y a longtemps du coup, dans ma jeunesse, fait des rendez-vous amoureux quand j'avais 25 ans. où je me retrouvais avec des hommes pour aller au sport. Donc on se retrouvait dans une salle de sport, etc. Et ça peut sembler un peu atypique, mais en même temps, on voit tout de suite l'autre, comment il est dans son quotidien, on va le voir dans l'effort, et donc on ne va pas arriver hyper make-upé, on ne va pas surinvestir la relation et mettre des enjeux énormes sur le physique. Là, on va arriver et on va connecter avec quelqu'un avec qui on partage une activité, on va découvrir son charme, et on va voir aussi cette personne-là dans sa résilience, dans sa capacité à surmonter des épreuves. Parce que c'est cette capacité aussi à surmonter les épreuves qui vont me permettre de construire une relation solide au long terme.

  • Speaker #0

    C'est des super tips. En fait, le truc du mouvement, je trouve ça chouette. Parce que c'est vrai que quand tu arrives en date avec un mec que tu ne connais pas ou une nana, mais que finalement il ne te plaît pas ou elle ne te plaît pas, tu es vraiment bloqué. Tu as ce sentiment corporel aussi de te dire ok. Puis moi, je suis toujours très gentille. J'ai du mal quand on me propose un deuxième verre. J'ai du mal à dire non, je vais y aller. Je trouve que c'est hyper... C'est ce que tu disais aussi un petit peu. c'est comme quand t'as une date, déjà il y a une espèce de... De petits investissements où quand même, tu dois peut-être quelque chose à la personne, ce qui est assez étrange en même temps. Donc, c'est difficile. Après, il y a des gens, ils n'ont pas tout ce scrupule, ils peuvent partir tout de suite. Mais quand tu es quelqu'un d'empathique et gentil, ce n'est pas facile en fait d'être figé à une table et de se dire comment je vais partir de là. Tu n'es pas d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Je suis totalement d'accord avec toi. Il y a quelques années, j'avais un rendez-vous avec un garçon sur le papy. Il avait tout pour me plaire. Il était beau, grand, athlétique, avec de la conversation, une vraie sensibilité presque artistique. Et on se retrouve au premier date. Et en fait, je ne m'en avais pas rendu compte sur mes photos, mais en face, il avait un air flagrant d'un de mes ex. Et pas l'ex génial, l'ex hyper toxique qui m'avait trompé. Et ça m'a paralysé dans le rendez-vous. J'étais dans l'anxiété. J'étais mal à l'aise. J'avais du mal à le regarder. Même mon cocktail avait mauvais goût. Enfin, j'avais envie de m'enfuir de cet endroit. Et si on avait été sur une malade sur les quais, ça m'aurait évité de l'avoir autant en visu, que ça me stresse autant, ça m'aurait permis aussi, vu qu'on aurait été en train de marcher par exemple, Un moment, lui dire près d'une bouche de métro, bon, écoute, c'était trop bien. Merci beaucoup pour ce moment ensemble. Et puis, on se tient au courant pour éventuellement se revoir, rentrer bien. Et voilà, comme ça, on peut s'enfuir facilement, se sentir bloqué par les trois personnes à côté de nous au resto.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, les regards des autres, des fois, c'est un peu bloquant. Les regards des autres qui captent, moi, je capte des fois quand je suis dans une terrasse, je me dis, ça, c'est une date Tinder, ça, c'est une date. Ça se voit, en fait, quand les gens ne se connaissent pas et qu'ils sont à une terrasse de café, ça se voit un petit peu dans la manière de parler, de se comporter. Donc, c'est vrai que tu as aussi tout. Tu as l'impression que les gens savent que tu es en date. Donc, en tout cas, c'est un super conseil. Et même, on n'a pas parlé des... Quand on parle avec cette personne, justement, tu te donnais des bons conseils aussi. Parce que le fait d'être dans la communication... Moi, je ne suis pas le meilleur exemple parce que je n'ai pas fait beaucoup, beaucoup les sites. Donc, moi, j'ai des copines qui sont depuis des années. Ou des fois, tu peux faire des overdoses de sites. Parce que j'ai deux questions en une. À la fois, comment tu parles ? Et en même temps, si tu n'es pas dans cette overdose de sites parce que tu veux aller ailleurs, aujourd'hui, c'est un autre problème. C'est hyper dur aussi de rencontrer quelqu'un dans la vraie vie, j'ai envie de dire, entre guillemets. parce que justement, comme il y a les sites, j'ai l'impression... plus personne ne fait vraiment l'effort d'aller se rencontrer aussi en vrai.

  • Speaker #1

    J'adore tes questions. Vraiment, je passe un super moment avec toi. Merci encore. Alors, comment est-ce qu'on a des discussions sur une application de rencontre ? Les conseils que je vais vous donner, en réalité, ils sont même transposables à son crush de son groupe d'amis avec qui on va chatter un peu, s'envoyer des petits WhatsApp, etc. Déjà, il va falloir investir cette discussion. Dans mon entourage, j'ai plusieurs hommes qui ont été sur les applications de rencontre et qui me disaient systématiquement que c'était éreintant de leur point de vue parce que la plupart des femmes se positionnent comme des princesses à qui tout leur est dû. Donc, vu qu'elles savent qu'elles ont beaucoup de choix sur l'application et qu'au swipe suivant, il y en aura un autre qui sera peut-être mieux, qui fera plus d'efforts et qui va encore plus les gâter, peut-être même, du coup, elles ont tendance à se désinvestir des discussions et elles se positionnent un peu dans une conversation interview. L'homme, il doit poser des questions, puis elle, elle répond oui, non, et puis elle ne revoit pas nécessairement la balle, elle ne s'intéresse pas à lui. Donc moi, ce que je vais recommander, c'est si cet homme, il vous écrit une ligne, vous en répondez deux. Et en fait, devenir comme ça, lui montrer que vous avez de l'intérêt, que vous êtes disponible. Alors par contre, ça ne veut pas dire répondre dans la minute dès que vous recevez un message. Vous allez lui écrire uniquement quand vous avez le temps. Donc on n'écrit pas depuis les toilettes. On n'écrit pas entre deux réunions. On n'écrit pas quand on est sur sa machine de muscu. On le fait à un moment dans sa journée, quand on est disponible, qu'on n'a que ça à faire et qu'on peut vraiment se mettre dans cette discussion. Déjà, ça va permettre de relâcher un peu la pression du ping-pong où il faut répondre hyper vite. Et dès qu'on ne répond plus, au bout d'une demi-heure, l'autre panique et nous met la pression. Et nous, pareil. Et en plus, ça va permettre de nourrir des conversations de qualité parce que vous allez certainement voir le message dans la journée et ça va vous donner le temps de réfléchir à ce que vous allez dire pour vraiment apporter une réponse, pas juste oui, non, bof. On va vraiment comme ça pouvoir détailler des conversations qui vont être investies. Et comment est-ce qu'on rencontre aujourd'hui des hommes hors réseaux sociaux numériques ? Alors j'ai tourné une masterclass que j'ai ajoutée il y a 2-3 jours dans mon programme justement sur ça. Et ça va vraiment dépendre du type d'homme que vous cherchez. Mais si par exemple vous êtes comme moi et que vous aimez les hommes intelligents, athlétiques, beaux gosses, drôles, fidèles, un endroit où vous allez pouvoir les rencontrer, ça va être dans les colloques universitaires. Ça peut vous surprendre mais... dans l'université. Il y a beaucoup d'hommes qui sont ambitieux.

  • Speaker #0

    On va mettre les dates des prochains colloques universitaires.

  • Speaker #1

    Alors, je vais vous dire où vous pouvez avoir les dates. Il y a un site internet qui s'appelle Calenda, et ce n'est pas un placement de produit, qui s'appelle Calenda, C-A-L-E-N-D-A. Et là, vous allez avoir tous les événements quasiment en France universitaire. Et donc, ce que vous allez faire, c'est que vous allez regarder dans vos domaines d'intérêt. Si, par exemple, vous êtes quelqu'un de très politisé, vous êtes une militante, vous pouvez aller dans des colloques conscience politique. Si vous êtes plutôt une économiste, allez dans des colloques en sciences économiques. Et si vous aimez les hommes athlétiques, musclés et beaux garçons, dans ce cas-là, il va falloir aller dans les colloques en STAPS, les sciences et techniques de l'entraînement et d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est vachement malin, n'empêche, comme tips.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je suis universitaire et les colloques où j'ai vu le plus de beaux garçons, généralement, c'était soit en STAPS, soit en infocom dans ma discipline. Voilà, parce que c'est une discipline qui est quand même très moderne, où on va avoir des profils. réseaux sociaux numériques, influences, audiovisuels, etc. Et donc, on a souvent des profils d'artistes qui vont s'inscrire dans cette discipline et donc qui vont être avec une certaine sensibilité et même assez politisés, en fait. Mais c'est vrai qu'en STAPS, c'est là où il y a les beaux garçons intelligents et cultivés.

  • Speaker #0

    Ben écoute, ça c'est déjà un super tips. Il y a d'autres endroits où on peut rencontrer tous ces gens incroyables ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, en fait, on peut même rencontrer un homme dans une file d'attente. Donc je raconte ça dans mon programme, mais il y a quelques années, j'étais à Disneyland. Et en fait, il y a un homme devant moi dans la file d'attente qui est beau à la Brad Pitt. Mais vraiment, lui, il m'a claqué à aller-retour. J'avais du mal à le regarder tellement il était incroyable. Et j'ai fini en fait par l'aborder tout naturellement dans cette file d'attente. Pas pour le draguer, parce que je n'étais pas disponible, mais parce qu'il était tellement beau que je voulais qu'il ait un souvenir chaleureux de moi. Et donc, je l'ai abordé en lui demandant simplement s'il était anglais, parce qu'il parlait anglais avec sa fille. Il m'a répondu oui. Donc, je lui ai demandé, vous êtes venu exprès pour venir à Disneyland ? Il m'a dit oui, on est venu tous les deux passer le week-end. Et j'ai surenchéri en disant, en tout cas, vous ressemblez à un acteur de cinéma. Donc là, ça l'a fait éclater de rire. Il m'a demandé quel acteur. donc je lui ai dit à Brad Pitt ce qui l'a flatté énormément Il m'a dit « Waouh, quel compliment, merci ! » Et là, j'ai surenchéri en disant « Peut-être un prince Disney. » Ce qui l'a fait éclater de rire à nouveau. Il m'a dit « Ah, c'est génial, du coup, ils vont pouvoir me recruter ici. » Et alors là, si j'avais voulu justement flirter avec cet homme, je lui aurais dit « Ça tombe bien, parce que moi, je recrute un prince. » Ou j'aurais pu lui dire « C'est merveilleux si vous êtes recruté ici, comme ça, on pourra se revoir plus facilement. » Mais à la place, ce que j'ai fait, vu que mon but, c'était pas de flirter avec cet homme, c'était juste lui faire un compliment pour qu'il en ait un bon souvenir, parce que souvent, les hommes très beaux, personne ne leur dit, contrairement à ce qu'on pense. Donc, quand on dit un homme très beau, surtout quand il ne nous connaît pas, à quel point il est beau, il s'en rappelle toute sa vie, vous pouvez me croire. Et puis, en plus, on le rend heureux pour sa journée, voire sa semaine.

  • Speaker #0

    Ça, c'est trop bien de rendre les gens heureux pour la semaine,

  • Speaker #1

    j'adore. On peut le faire, pas qu'avec les hommes. Moi, quand je vois de très belles femmes, par exemple, je n'hésite pas à leur dire qu'elles sont lumineuses. et je sais que ça leur fait plaisir parce que finalement on l'entend pas tant que ça Et derrière, à la place, ce que j'ai fait pour conclure la conversation, c'est que je lui ai dit que ce serait dommage parce que c'était très mal payé le cast à Disney. Et donc, il a pu reboucler. Et après, j'ai vu, on est monté chacun dans le manège. Il me faisait des coucous et des grands sourires. Et je suis sûre que si j'avais voulu repartir avec le numéro de cet homme, j'aurais pu. Donc, peu importe l'endroit, vous pouvez rencontrer partout un homme de qualité. La vraie question, c'est comment est-ce qu'on les aborde ?

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, c'est être ouvert. c'est-à-dire que même si on n'a pas d'idée derrière la tête, mais juste être ouvert à la rencontre. Parce qu'on parle beaucoup de physique, après tout le monde n'est pas forcément extraordinairement beau, mais des gens peuvent aussi nous plaire et matcher avec nous sans qu'on s'est dit « ah c'est Brad Pitt, donc du coup je veux échanger avec lui » . Mais juste le fait de parler, d'être disponible et de pouvoir communiquer dans la file d'attente, n'importe où dans la vie, et être lumineux et essayer de rentrer en connexion, ça peut faire des surprises aussi je pense.

  • Speaker #1

    totalement, moi c'est comme ça que j'ai rencontré le père de ma fille avec qui j'ai passé 8 ans, qui est un homme absolument incroyable et qui est un bel homme aussi, mais c'est vrai que c'est pas Brad Pitt mais c'est un très bel homme aussi, et je l'ai rencontré dans un bar comme ça, et comment est-ce que cette rencontre s'est faite ? parce que j'étais à une période de ma vie où j'avais compris que les opportunités se créent, et qu'elles se créent avec le réseau et que l'une des façons les plus merveilleuses de rencontrer de nouvelles personnes, qu'il s'agisse de relations amicales professionnelles ou amoureuses, c'est de parler aux gens qui sont autour de nous. Et donc, j'étais dans un bar avec des amis, sur les quais de Seine, et j'avais l'un de mes amis qui faisait une animation d'hypnothérapie, d'hypnose de spectacle plutôt, dans ce bar. Et du coup, il était en train d'hypnotiser un homme. Et à côté, j'entends son groupe de potes en train de rigoler, et un homme qui dit, et sa voix, je l'entendais parler depuis un moment, et sa voix m'a interpellée, je ne l'ai même pas vue en fait. Et il dit, bon, ce serait génial qu'il le laisse en hypnose, comme ça, on le ramène à la maison, on lui fait faire des trucs de fou. Et donc ses amis rigolent et moi je l'interpelle en lui disant l'hypnose ça marche pas comme ça, tu pourras pas faire ça en fait. Et donc là il s'est retourné, il m'a dit ah ouais et ça marche comment ? Et c'est là où s'est fait cette petite estincelle, on s'est mis à se parler. Je n'aurais jamais interpellé cet homme dans la rue, je ne me serais jamais retourné sur lui malgré le fait que ce soit un bel homme parce que ce n'est pas mon style plus que ça à la base. Mais cette connexion humaine qu'on a eue c'était tellement fluide et évident. et ce bar, ce n'est pas un placement de produit non plus, mais il s'appelle le Bar Bapapa. Et à cause de ça, j'étais sûre que ce serait le père de mes enfants très peu de temps après. Quand j'ai vu le feeling qu'on avait, c'était tellement une évidence. Et donc, on a parlé quasiment une heure dans ce bar. Et à un moment, je voulais retourner avec mes amis. Et c'est bien de ne pas rester trop longtemps comme ça quand on découvre quelqu'un. Et ce que j'ai fait, c'est que je lui ai donné mon numéro de téléphone. Comme ça, libre à lui de me recontacter. Parce qu'il peut arriver, quand on est entreprenante et qu'on va parler aux hommes, qu'on tombe sur des hommes qui sont déjà en couple. Et donc, mieux vaut ne pas prendre leur numéro. Moi, je préfère donner mon numéro. et quand ils sont disponibles, généralement, ils rappellent. Voilà, alors ça ne veut pas dire qu'un homme en couple ne peut pas écrire. Bien sûr, il faut rester vigilante. Mais généralement, quand un homme est en couple, il n'écrit pas.

  • Speaker #0

    Ça me fait rebondir sur ce que tu dis sur justement la disponibilité. Parce qu'on arrive à des âges, enfin moi je suis un peu plus vieille que toi, j'ai 43. Et c'est vrai que ce n'est pas facile de savoir si les hommes sont disponibles, s'ils ne le sont pas. Et ce n'est jamais très agréable d'aller, en tout cas moi je n'ai pas trop envie d'aller rencontrer ou parler à un homme s'il est... avec une arrière-pensée dans la tête, si on coupe, c'est là où c'est pas évident ? J'ai déjà la réponse dans ma question, mais je te la pose quand même.

  • Speaker #1

    Je comprends totalement ta crainte. Ça arrive beaucoup plus qu'on le pense, d'avoir un feeling avec un homme. On a l'impression qu'il est disponible, mais il n'est pas. Le premier indice, ça va être une alliance. Est-ce qu'il a une bague au doigt ou pas, cet homme ? Ensuite, ça va être simplement, on lui laisse notre numéro, et on regarde s'il nous contacte ou pas. Il y a beaucoup d'hommes en couple qui peuvent nous trouver charmantes et se dire, elle est vraiment super. mais qui ne vont pas nous contacter juste par respect, par rapport à leur partenaire, ou juste parce qu'ils sont à un moment dans leur vie où ils ne sont pas disponibles. Et après, une fois que cet homme, on fait des rendez-vous avec lui, et bien là, on va vite se rendre compte s'il a une autre copine ou pas. Déjà, est-ce qu'il nous invite chez lui ? Est-ce qu'il répond au message pas dans la minute, mais est-ce qu'il a une présence quand même qui est assez constante, assez fiable ? Donc, est-ce qu'il va s'investir dans cette relation ou pas ? Alors, bien entendu, on peut tomber sur des grands manipulateurs qui peuvent avoir une double vie. Mais honnêtement, mesdames, ils Ils sont rares, il ne faut pas généraliser. Soyez rassurés, ne croyez pas Hollywood. Tous les hommes ne sont pas des bourreaux terribles. On a souvent l'impression que les hommes sont aussi autant sollicités que les femmes. C'est faux. Même les très beaux hommes, même les canons, ont peu de choix en termes de femmes. Et ça, c'est très important, mesdames, de l'avoir en tête. Vous, vous pensez que votre mec, il a plein de nanas et qu'il parle ? Eh bien, je peux vous assurer que non. La plupart des femmes avec qui il va parler dans son entourage sont soit des femmes de sa famille, soit des collègues, soit quelques amis. Mais généralement, les hommes sont très peu courtisés, et surtout quand on arrive à dépasser 30-40 ans, où il y a autant de femmes qui se retrouvent mariées, qui ne sont pas disponibles non plus, où ils vont beaucoup moins sortir. Donc, soyez rassurés, il y a de très fortes chances que vous soyez la seule dans sa vie et dans son cœur.

  • Speaker #0

    Ça, c'était joli. Et justement, pour toutes les femmes qui sont hyper inquiètes, à partir de 35-40 ans, on commence aussi à s'inquiéter en se disant « Attends, je suis toute seule » . Je n'arrive pas à rencontrer quelqu'un. Les hommes sont... C'est un peu des façons qu'on a de se... Pas de se rassurer, mais au contraire de s'enfoncer dans notre bulle. De toute façon, les hommes, bien, ils n'existent pas. Ils sont tous maqués. C'est hyper compliqué de rencontrer quelqu'un aujourd'hui. La société, c'est une société de consommation. Enfin, comment est-ce qu'on peut répondre pour les rassurer, leur dire, pour se détacher de tout ça, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Speaker #1

    C'est super ta question parce que ça permet de revenir sur une thématique qu'on a abordée plusieurs fois dans le cadre de ce podcast, c'est la thématique de la disponibilité. On se demande souvent est-ce que l'autre est disponible, mais on se demande rarement si on est disponible soi-même. Souvent, quand on arrive à un âge où on a eu plusieurs relations, on peut avoir été blessé. On peut s'être un peu fermé à l'amour, s'être un peu fermé même à soi-même. Et puis, on peut se retrouver avec des croyances effectivement limitantes sur le fait que les autres sont tous des salauds, finalement. Et pas que les hommes d'ailleurs, hein, aussi. l'amante, l'ex du petit copain, ce genre de choses, notre belle-mère, toutes ces personnes-là. La question que j'ai envie de me poser si je me retrouve à 30, 35, 40 ans, célibataire, et que j'ai du mal à rencontrer quelqu'un, c'est qu'est-ce qui fait que je suis bien dans mon célibat ? Parce que finalement, quand j'ai envie de rencontrer quelqu'un, croyez-moi que je rencontre quelqu'un. Là, par exemple, j'ai eu un de mes coachés qui est un ami aussi, et lui, ça fait plusieurs années qu'il ne rencontre personne, mais en même temps... dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, donc c'est un homme qui doit avoir 43-44 ans, 45 peut-être dans ces eaux-là, mais dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, il avait décidé que ce n'était pas compatible avec une relation sérieuse, dans le sens d'une relation où il va avoir des enfants, par exemple, alors que c'est un désir pour lui. Il aurait été peut-être ouvert à une relation sérieuse, mais pas aussi sérieuse que ça. Et du coup, ça fait cinq ans que je l'entends me dire régulièrement, je ne comprends pas avec les femmes, je sens que je plais, même elles viennent me parler et tout, mais il ne se passe rien dans ma vie, je n'ai pas de relation. Et ça fait cinq ans que je lui répète, oui, mais tu as décidé en rentrant en test que ce n'était pas compatible avec une relation amoureuse sérieuse. Donc, la question que je lui pose à chaque fois, et cette conversation, on l'a eu 50 fois, d'accord ? La question que je lui pose à chaque fois, c'est si demain, la femme de ta vie, elle frappe à la porte et qu'elle te demande de marager un enfant, tu peux lui donner ? Il me dit, ben non, je fais, ben voilà, c'est pour ça qu'elle n'est pas encore là. Quand tu pourras lui donner, elle viendra frapper à ta porte.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Mais c'est vrai que quand on est dedans, alors pour un super exemple, des fois, on a l'impression que c'est de s'avouer qu'on n'est pas prêt ou pas prête, c'est pas évident. Et de s'avouer aussi qu'on a le cœur fermé, des fois, on ne s'en rend pas compte, en fait. Des fois, on ne peut pas le savoir. On pense qu'on fait plein de choses et tout, mais on ne sait pas vraiment... Comment est-ce qu'on peut savoir si notre cœur est fermé ou ouvert et si on est disponible ? C'est une question hyper difficile.

  • Speaker #1

    C'est une très belle question. Pour moi, on peut faire un peu le point déjà sur le pardon. C'est vraiment pour moi la clé de voûte de savoir si on est disponible pour une relation ou pas. C'est est-ce qu'on a pardonné à ses ex et à soi-même pour tout le mal qu'on a traversé dans sa vie, pour tous les abandons, les rejets, les trahisons. qu'on a infligé ou qu'on nous a infligé. Et donc un exercice qui va être hyper beau, c'est inspiré du chamanisme Ho'oponopono, qui est le chamanisme thaïtien, que je trouve hyper beau. C'est un exercice où on va penser, par exemple, à cet ex-là, celui, quand on y pense, on a les larmes qui nous montent aux yeux et on sent que notre cœur y sert et qu'on a la boule au ventre. On va penser à cette dernière relation qui nous a fait du mal et peut-être même à toutes les personnes contre qui peut-être on a de la rancune ou des émotions comme ça qui nous font souffrir, en fait. Et c'est OK d'avoir ces émotions-là. Elles nous servent à quelque chose. Elles nous servent à nous protéger, notamment. Eh bien, ce qu'on va faire, c'est qu'on va penser à cette personne. Et ensuite, on va prendre un cahier, un stylo, et on va écrire tout ce qu'on reproche à cette personne. Et puis, on va écrire ce qu'on aimerait qu'elle nous dise. Et puis, on va la remercier de nous avoir dit ça, lui dire qu'on la pardonne et qu'on l'aime. Et généralement, ça permet de quand même réouvrir son cœur. Il faut peut-être le faire plusieurs fois. Il faut peut-être le faire avec la liste des gens à qui on en veut ou à qui on a fait du mal. Et surtout, il ne faut pas oublier de le faire pour soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, de le faire pour soi, parce que c'est nous qui nous bloquons. Et puis, on est très dur avec nous-mêmes, je pense. On se demande beaucoup. On est beaucoup moins doux avec soi-même qu'on peut l'être avec plein de gens. Mais une fois qu'on arrive à être doux avec nous-mêmes, on est encore plus doux avec les autres.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'ai envie de dire aussi, c'est ok d'être dur à des moments. C'est au cas de Nadia, il y a beaucoup ces injonctions qu'il faudrait être toujours gentille, toujours un peu docile, surtout quand on est une femme. Il y a beaucoup d'hommes qui vont apprécier les femmes de caractère, qui vont savoir dire les choses, qui vont être franches. Et sans non plus tomber dans l'autoritarisme, sans non plus être agressive, mais simplement à un moment de savoir dire non, de savoir marquer des limites, de savoir être disponible pour soi d'abord et se prioriser. Voilà, c'est vrai qu'on éduque les femmes. avec l'idéologie du care, où elle devrait être là pour prendre soin des autres, les enfants, les anciens, leurs amis, etc. et se faire passer en dernier, quelque part, dans cette hiérarchie des personnes à soigner. Et ça, malheureusement, c'est un schéma qu'on a tendance à reproduire avec les hommes. On va se positionner avec eux comme leur mère ou leur infirmière ou leur secrétaire. Alors, mesdames, non, et encore moins leur boss, par pitié. Donc non, surtout, gardez bien en tête. Si vous voulez vivre une relation de qualité avec un homme, il faut que vous ayez votre juste place. On revient à cette thématique. Il faut que vous posiez comme la reine que vous êtes, pour que lui puisse agir comme un roi. Si vous le maternez, si vous prenez trop soin de lui, ou si vous êtes autoritaire avec lui, il va se positionner en reflet de ce que vous allez faire. Donc si vous vous positionnez comme une mère, il va se comporter comme un petit garçon. Si vous vous positionnez comme une soignante ou une sauveuse, il va se positionner comme une victime. Et si vous vous positionnez comme ça, boss, il va partir en courant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est des conseils très riches que tu nous donnes. On arrive presque à la fin de l'émission. Est-ce que tu as un mot de la fin, conclure, dire quelque chose qu'on n'aurait pas forcément abordé ou une question que j'aurais oubliée ? Qu'est-ce que tu as envie de dire pour finir l'émission ?

  • Speaker #1

    Ce que j'ai envie de dire pour conclure cette émission, mesdames, c'est arrêter d'attendre. Arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui vienne vous sauver. arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui agisse envers vous Si vous voulez un homme, vous y allez en fait. Je vois trop souvent ça chez mes coachés, ça les fait beaucoup souffrir. En fait, quelque part, elles attendent qu'un homme leur prouve quelque chose, leur prouve qu'elles ont de la valeur, leur prouve qu'elles sont dignes de s'engager avec elles. Et là, c'est une erreur parce que vous attendez la validation de cet homme pour avoir votre pouvoir et réaliser toute la valeur que vous avez. Donc en fait, cet homme, vous n'avez pas besoin d'attendre qu'il vous fasse un signal pour le mériter. et pour vivre avec lui, être avec lui. Donc si vous voulez un homme, arrêtez avec ces histoires de « oui, mais ma dignité, mais mon égo, etc. » Ça fait des millénaires que l'humanité cherche à évoluer spirituellement en détruisant son égo. Donc si cet homme, il vous donne l'opportunité de travailler sur ça, de mettre un peu votre fierté de côté, d'arrêter de chercher à ce qui vous courtise, d'arrêter à chercher ce qui vous prouve, parce que vous avez décidé que vous le méritez et que c'est lui, mais foncez. N'attendez la validation de personne, ni de vos amis, ni de votre famille, ni de cet homme-là. La plupart des hommes, ils sont paumés au point de vue affectif parce qu'on ne leur apprend pas à gérer leurs émotions de la même façon que nous. On leur apprend à les réprimer, à les refouler, à les gérer seuls. Vous, vous savez par contre. Vous, on vous apprend à vous exprimer, à communiquer sur ça, à vivre ces émotions. On vous apprend à pleurer, on vous dit que c'est ok de le faire. Donc écoutez vos émotions jusqu'au bout. Si dans vos tripes, vous sentez que c'est lui, foncez, n'attendez pas qu'ils sachent, c'est vous qui savez faites-vous confiance à vous c'était un super conseil,

  • Speaker #0

    et en attendant si vous savez pas trop c'est toujours bien de se mettre aussi sur les sites pour voir quel homme on attire aussi pour faire le point d'où on en est moi ce que j'ai envie de dire c'est n'attendez pas qu'on vous choisisse choisissez-vous l'homme que vous méritez,

  • Speaker #1

    et vous pouvez être convaincu que vous méritez ce qu'il y a de mieux et si vous avez besoin d'aide pour ça, vous savez où me trouver ah trop bien,

  • Speaker #0

    bon bah écoute on mettra tous les liens. En tout cas, moi, j'étais ravie de faire cette émission avec toi. C'est bien pour le moment dans l'automne. Comme ça, on va pouvoir justement, en préparant l'hiver, essayer de trouver l'homme qui va nous accompagner au mieux pour passer l'hiver. Oui, peut-être plus. En tout cas, moi, je vous dis à la semaine prochaine. Et puis, merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Lou. Merci à toi. À bientôt.

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Description

✨ Comment trouver l’amour sans se perdre ? Comment apaiser la peur de l’abandon, se rassurer soi-même et oser une relation plus consciente et apaisée ?

Dans cet épisode du podcast Flammes des Années 80, Sara reçoit Lou, maître de conférences et coach love, fondatrice de l’Institut Suprêm. Ensemble, elles explorent les dynamiques amoureuses, la confiance en soi, les blessures de rejet, de trahison ou d’abandon, et la manière dont notre rapport à nous-mêmes influence nos relations.

Lou partage son parcours : après plusieurs relations engagées mais insatisfaisantes, elle a compris que le seul amour capable de combler le vide intérieur est celui qu’on se porte à soi-même. De cette expérience est née une réflexion sur la dépendance affective, l’autonomie émotionnelle et l’équilibre entre le donner et le recevoir.

💌 Dans cet épisode, vous découvrirez :
– Comment se rassurer seule au lieu d’attendre que l’autre le fasse ;
– Pourquoi le silence, la distance ou l’attente ne sont pas des menaces mais des alliés ;
– Les clés pour vivre des relations amoureuses plus libres, légères et durables ;
– Et comment choisir l’amour conscient plutôt que la peur du manque.

Sara et Lou abordent aussi les codes amoureux contemporains : les applis de rencontre, le ghosting, la communication instantanée, l’angoisse du “vu” et les débuts de relation souvent confus. Elles questionnent notre rapport au smartphone, à la validation extérieure et à la peur du rejet, en rappelant qu’aimer, c’est avant tout oser se montrer vulnérable sans se perdre.

Lou livre des conseils simples et lumineux : s’offrir à soi ce qu’on espère de l’autre, cultiver la patience, accueillir la lenteur, et surtout, ne plus attendre d’être choisie — mais se choisir soi-même.

🎧 Un épisode à écouter si :
– Vous souhaitez mieux comprendre vos schémas amoureux ;
– Vous traversez une peur de l’abandon ou un manque de confiance ;
– Vous désirez retrouver votre puissance féminine et aimer sans dépendance.

🔥 “N’attends pas qu’on te choisisse. Choisis-toi.”
Un échange sincère, drôle et inspirant entre deux femmes passionnées par les relations humaines et l’art d’aimer en conscience.

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme. Bonjour, alors je suis super heureuse aujourd'hui parce que ça faisait hyper longtemps que je voulais faire une émission sur l'amour avec une coach. Et je suis tombée par hasard sur Lou et donc je suis hyper contente de la voir avec nous aujourd'hui. Est-ce que tu veux te présenter Lou et nous expliquer, t'as créé un institut et tout ? Explique-nous tout s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée, de me recevoir dans ton magnifique studio qui est vraiment très chaleureux. Je suis trop heureuse d'être là avec toi aujourd'hui. Et donc, je suis Lou, je suis maître de conférence. Donc, mon métier, c'est l'enseignement et la recherche scientifique. Et en parallèle de mon activité d'enseignant-chercheur, j'ai fondé un institut pour accompagner les femmes à retrouver leur puissance et à développer leur amour propre pour pouvoir vivre des relations affectives de qualité.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà, vous avez compris pourquoi j'ai voulu l'inviter. c'est très flamme des années 80 en tout cas je trouve que ta façon d'aborder les choses, j'aime beaucoup moi j'aime beaucoup aussi les gens qui sont honnêtes et francs et surtout je trouve que tu utilises l'humour et ça, ça me plaît beaucoup parce qu'il ne faut pas non plus trop se prendre la tête et être aussi conscient qu'il y a entre les hommes et les femmes on a aussi besoin de faire un travail et de se remettre en question mais d'une façon drôle quoi. Comment ça t'est venu, est-ce que c'est ta personnalité qui est comme ça ou comment t'as mis en place tout ça ?

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ta question. Effectivement, je pense que ça vient à la fois de ma personnalité, mais aussi des discours des autres coachs auxquels j'ai été socialisée ces dernières années. Ça fait quand même maintenant pas mal de temps qu'il y a du contenu Love Coach sur les réseaux sociaux numériques. Moi, j'ai commencé à avoir ça sur YouTube, puis après forcément, ça arrivait sur Instagram, ça a défallé sur TikTok. Et donc, j'ai pris connaissance de tous ces discours-là dans le cadre de mon travail, puisque je suis une spécialiste de l'influence numérique. Et je trouvais quand même que ça se prenait beaucoup au sérieux, qu'il y avait beaucoup de premier degré et surtout une volonté de toujours maintenir son égo et sa face parfaitement intacte. Alors que depuis mon point de vue, s'il y a bien un domaine où il faut se montrer vulnérable et il faut mettre sa dignité de côté, c'est bien les relations amoureuses.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est complètement vrai. Et du coup, comment t'as lancé ? Donc moi, je t'ai trouvé sur Instagram, c'est Amour Suprême. Donc je vous invite à aller voir ce compte qui est hyper chouette. Tu es sur TikTok aussi. Et comment ça t'est venu cette idée à un moment donné, vu que ce n'était pas du tout ton truc de base ? Comment tu t'es dit, j'ai envie d'aller aider les femmes ? Il y a eu un déclic quelque part ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Ce qui s'est passé, c'est mon propre parcours affectif où j'ai eu plusieurs relations amoureuses, très sérieuses, très engagées, qui ont duré longtemps, où il y a eu mariage, investissement immobilier, enfants. Et malgré tout ça, je sentais toujours une insatisfaction chronique chez moi, un vide à combler. Quelque part un mal-être que j'avais l'impression de maquiller mais qui était présent. Et malheureusement j'attendais de la part de mes partenaires qu'ils viennent combler ce vide. Et j'attendais en vain parce que la seule personne qui pouvait m'apporter ce que je recherchais c'était moi-même. Et j'ai fait tout un parcours presque initiatique vers l'amour propre. Et puis à partir de là, quand j'ai vu à quel point ça a transformé mes relations affectives, pas seulement amoureuses mais aussi mes relations familiales, amicales et surtout ma relation à moi-même. Je me suis dit que je pouvais certainement partager des outils, des ressources à des femmes qui vivaient la même chose que moi. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'on était très nombreuses à souffrir de la peur de l'abandon, de la peur du rejet et beaucoup de la peur de la trahison.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu cites beaucoup de blessures, entre guillemets, de peur et de blessures. Et il y a aussi ce schéma anxieux, en fait, que tu décris dans les relations. Il y en a trois, en fait, des schémas. C'est donc anxieux, évitant et tu en as un qui est évitant-anxieux, c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, certainement qu'en psychologie sociale, il doit y avoir ce type de modélisation. C'est vrai que moi, j'ai pris un petit pas de recul par rapport à ça, dans le sens où je ne considère pas qu'on ait des personnalités anxieuses, évitantes ou anxieux-évitants, mais plutôt qu'on va se positionner d'une façon anxieuse ou évitante selon un contexte avec une personne donnée. Et ça, je m'en suis rendue compte par rapport à moi-même, où je n'ai pas du tout l'impression d'être une personne évitante, où j'ai l'impression d'être plutôt disponible dans mes relations, investie, présente, démonstrative. Et pourtant, il m'est arrivé certaines relations où je fuyais l'autre. Où je fuyais l'autre, et pourquoi je fuyais cet autre ? Parce que cette personne surinvestissait la relation, ou mettait trop la pression, ou attendait de moi des choses que je ne pouvais pas donner. Et lorsque j'avais l'impression qu'elle ne comprenait pas, malgré ma verbalisation, que je n'étais pas disponible pour offrir ça, je ne voulais pas me battre, je préférais partir. Puisqu'on a souvent ces modes réactionnels de soit je reste et je me bats, soit je m'enfuis. Or, je pense qu'il y a quand même une troisième possibilité qui est souvent négligée ou pas assez connue, pas assez médiatisée, c'est le fait d'accueillir, de tenir l'espace, d'accepter, d'être juste ici et maintenant. Et pourtant, ça fait des milliers d'années que les plus grands philosophes et mystiques nous prêchent cette posture de l'instant présent.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur accueillir l'espace, parce que moi, j'ai fait des petites recherches quand même, j'ai écouté des lives que tu as faits. Et quand tu racontes aussi ton histoire amoureuse, je vous invite vraiment à aller voir les TikTok et tout, c'est assez intéressant. Et du coup, tu parles aussi de cet homme, à un moment donné, que tu as rencontré et qui a tenu l'espace. Et pour moi, ça me parle vachement. Parce que forcément, avec le métier que je fais, moi aussi, je suis coach et je fais des groupes, donc tu dois tenir le groupe. Tu tiens aussi beaucoup de choses. Mais c'est vrai que moi, je l'ai pris aussi comme si l'homme retrouvait sa place aussi à un moment donné. Mais c'est un peu bizarre. Mais comment est-ce que sans... Enfin... Comment tu exprimerais que cet homme retrouve sa place, entre guillemets, et que c'est en tenant justement la relation ?

  • Speaker #1

    Tu vois, à peine d'avoir la question de mon partenaire, je deviens rouge comme une tomate, j'ai un immense sourire et ça me fait cet effet-là à chaque fois que je pense à lui ou que je dois en parler. Donc voilà, j'ai mon émotion qui monte immédiatement parce que pour le coup, je me sens très épanouie et sécurisée dans cette relation. et ce que tu dis c'est vraiment je trouve un point charnière de mon voyage introspectif et de ma propre révolution, comme j'aime bien dire, c'est d'avoir rencontré un homme qui est très marqué par des codes de la virilité. Et pourtant, je suis plutôt féministe post-moderne, j'ai écrit ma thèse dans la lignée des travaux de Donna Haraway, de Nancy Fraser, etc. Donc j'ai une pensée qui veut renoncer à la binarité, mettre de la complexité et de la nuance dans les rapports sociaux, dans les identités. Et ça m'a beaucoup surprise finalement de tomber folle amoureuse d'un Afghan qui s'est installé en France, enfin en Europe il y a une dizaine d'années, qui a été élevé avec des codes beaucoup plus virils, presque du siècle dernier. Quelque part, j'aime bien dire qu'il vient d'une autre époque parce que finalement, ça m'a forcé moi à trouver une autre place que celle que je me donnais. Parce que jusqu'à présent, au vu de mon parcours aussi familial, du fait que j'ai eu des parents qui n'étaient pas vraiment présents. qui n'arrivaient pas à tenir cet espace-là, à me cadrer, à me soutenir aussi, j'ai toujours dû compter sur moi-même pour tout faire. Et donc, je prenais toute la place. Et avec cet homme, j'ai été obligée de laisser de la place pour lui parce que de toute façon, si je ne le faisais pas, il n'y avait pas de relation possible. Et vu que je voulais vraiment être avec cet homme, j'ai décidé de me remettre en question et de laisser de l'espace, de savoir accepter le fait qu'il y ait de la distance, de l'absence, du silence, pour que lui puisse s'investir et apporter ce qu'il avait à donner. Et quand je dis que cet homme, il a vraiment tenu l'espace dans la relation, c'est notamment parce qu'il n'a pas cherché à me rassurer pour tout. Là où mes partenaires précédents, ils me traitaient vraiment comme une princesse, alors c'est une chance et je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui rêvent de ça, mais en fait, au vu de mon propre parcours, ce n'était pas me rendre au service de me dire oui à tout, d'être constamment en train de me rassurer, parce que ça m'entretenait dans cette espèce de dépendance où j'avais beaucoup de mal à accepter qu'on me dise non. Je prenais le nom comme un rejet, comme un abandon. Donc, je le vivais mal, ça me faisait souffrir. Et en même temps, quand ces hommes-là, ils cherchaient à me rassurer constamment, ça ne me permettait pas de devenir autonome, effectivement.

  • Speaker #0

    Oui, de te rassurer toi-même, parce qu'en fait, c'est sans fin. C'est-à-dire, on va te rassurer, mais plus on va te rassurer, plus tu vas avoir besoin qu'on te rassure. Et en fait, du coup, ça ne va jamais fonctionner. Et c'est vrai que... Les femmes, les hommes sûrement, mais c'est vrai que nous, on a souvent besoin d'être rassurés. Mais c'est qu'on a vraiment besoin de se rassurer soi-même. Et c'est, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil pour se rassurer soi-même justement ? Comment t'as fait ou qu'est-ce que tu donnes à tes coachés ou les gens qui viennent te voir ? Comment est-ce qu'on peut se rassurer dans une relation ? Surtout les débuts, des fois, il y a des gens qui me disent « Ah, j'aime pas les débuts parce que ça me goise, je sais pas. Qu'est-ce qu'il fait ? » Enfin, comment est-ce qu'on pourrait faire ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente question. il y a deux conseils que je pourrais donner c'est déjà de s'apporter à soi ce qu'on attend de l'autre. Donc si on attend que l'autre, il nous rassure, on se pose la question, qu'est-ce que j'aimerais que cette personne fasse pour me rassurer ? Peut-être qu'elle m'emmène au restaurant, peut-être qu'elle m'offre des fleurs, une jolie bague, un voyage à Venise. Dans ce cas-là, je ne vais pas attendre que l'autre me l'offre. Je vais me l'offrir à moi. Il y a un moment, sur les réseaux sociaux numériques, il y avait une trend que j'ai adorée. ont envoyé des femmes qui voulaient éduquer leurs partenaires. Et donc, il s'achetait un bouquet de fleurs qu'il leur mettait dans les mains et qu'il faisait semblant de le recevoir après pour lui faire comprendre. Voilà, frérot, maintenant, il va falloir que tu m'offres des fleurs. Et ça, typiquement, c'est le genre de choses que j'ai fait avec mon copain. Donc, je suis allé m'acheter un bouquet de fleurs pour me faire plaisir à moi. Puis après, j'allais à mon rendez-vous avec lui. Je lui collais dans les bras et je faisais semblant de découvrir le bouquet. Non seulement ça le faisait rire, ça mettait du second degré. Ça faisait un peu passer le message aussi de mes attentes. et du coup ces attentes là ne me positionnent pas en attente justement Et l'autre conseil que je pourrais donner par rapport à comment est-ce qu'on peut se rassurer tout seul, c'est de travailler un peu sur la relation qu'on a à l'absence, au silence et à la distance. Ce ne sont pas des espaces-temps qui sont là pour nous faire souffrir, ce sont des espaces-temps qui sont des alliés. Le temps est un allié, dans le sens où si je prends une fleur et que je veux qu'elle s'épanouisse pour qu'elle me donne par exemple des fruits, il va bien falloir que je lui laisse le temps de croître, il va bien falloir que je l'arrose. mais ni trop ni pas assez. Il va bien falloir que je l'expose au soleil, mais ni trop ni pas assez. Sinon, je vais la noyer ou la laisser s'assécher. Donc l'idée, c'est de recevoir juste la bonne quantité de ce qu'il nous faut. Et c'est ce que dans mes contenus, j'appelle l'abondance en fait. L'abondance, ce n'est pas avoir tout en illimité, c'est avoir juste ce qu'il nous faut pour développer son amour propre et être bien dans ses pompes au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... En plus, on est dans une ère où tout va très vite, où on voit quand l'autre est connecté, est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il n'a pas vu ? Alors là, finalement, on rentre dans des habitudes assez vite. Par exemple, au début d'une relation, des bonnes nuits. Et puis à un moment donné, tu ne sais plus pourquoi tu dis bonne nuit et tu vas dire bonne nuit tous les soirs. Et si jamais un jour, tu n'as pas eu ton bonne nuit, tu vas te dire qu'il est peut-être allé faire quelque chose, il ne pense plus à moi. En fait, on est dans des espèces d'habitudes ou de codes qui se mettent en place, qui sont plus enfermants, j'ai envie de te dire, que rassurants. Pour moi, en tout cas, je trouve que c'est de plus en plus, on est tout et immédiat. On se voit, on parle, enfin. Alors que des vrais, les gens ne se parlent plus au téléphone quasiment. Enfin, l'autre s'appelait, puis de passer un moment au téléphone, et puis peut-être pas, et puis dans deux jours se rappeler. Enfin, ça ne se fait plus. Maintenant, on se voit deux textos. Ah, on n'a pas eu de nouvelles. Ah, je n'ai pas eu... Enfin, c'est vraiment bizarre, je trouve, quand même. Pour se rassurer, ça n'aide pas trop aussi. Tu trouves que c'est...

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est totalement lié. le fait qu'aujourd'hui, on soit à l'ère des smartphones et à l'hyperconnexion. Et à la sollicitation permanente, ça nous amène à avoir des attentes qui sont irréalistes. Une des choses qui m'a le plus aidée dans ma relation amoureuse, c'est quand j'ai eu le décès de mon père, j'ai récupéré chez lui tous les courriers de mon grand-père. Et donc forcément, j'ai plongé là-dedans, même si son courrier, c'est son intimité. Je suis allée lire quand même les courriers de mon grand-père, qui me manquent beaucoup. Et je suis tombée sur des courriers dont je ne connaissais pas l'existence. C'est des lettres qu'il envoyait à ma grand-mère quand ils étaient... un jeune couple. Donc non seulement j'ai découvert à ce moment-là qu'il appelait mon petit lapin, ce que j'ai trouvé absolument magnifique. Et mignon. Trop mignon. Mais en plus, ça m'a fait me rendre compte qu'il n'y a pas si longtemps, mes grands-parents, ils passaient parfois une semaine, deux semaines, trois semaines sans pouvoir se parler, puisqu'ils n'avaient pas nécessairement de téléphone, sans pouvoir se voir, parce que mon grand-père, il a fait son service militaire et puis ensuite, il a été dans l'armée. Et tous ces moments-là, je me suis rendu compte en lisant les courriers que c'est ça qui a nourri leur amour. Et c'est ce qui a fait aussi qu'ils ont réussi à se supporter jusqu'à la fin. Alors je ne dirais pas qu'ils avaient encore une grande passion amoureuse à la fin, mais en tout cas, ils sont restés ensemble de leur petite vingtaine jusqu'à la mort. Et si on veut retrouver ce modèle-là de passion, je pense qu'il est nécessaire d'avoir cet espace et de savoir décorréler le smartphone de l'affection qu'on nous porte. J'entends souvent cette injonction que je trouve presque terrifiante de tout le monde à deux minutes dans sa journée. Oui, mais si tout le monde attend de nous deux minutes, on n'a plus de temps dans sa journée, en fait. Et il y a quelque chose aussi qui me semble très important, c'est de comprendre que l'amour, l'attachement, l'engagement ne se mesurent pas au nombre de notifications que l'autre nous envoie dans la journée. C'est totalement décorrélé. Moi, une des personnes qui m'écrit le plus, peut-être que c'est mon boss, c'est peut-être pas la personne qui m'aime le plus. Ou c'est peut-être pas la personne qui me veut le plus de bien. Bon, je prends cet exemple-là, mon boss n'envoie jamais de mail, mais... C'est pour montrer en fait que ce n'est pas la personne qui nous écrit le plus, qui nous aime le plus. Et ça, c'est quelque chose que je constate dans mes coachings. Le nombre d'hommes fous amoureux de leurs partenaires qui leur font des silences radio et le nombre de gros Ausha qui leur écrivent toute la journée. Donc peut-être qu'il faudrait juste relativiser ça et se dire OK, il m'aime indépendamment de la fréquence à laquelle il m'écrit ou de la rapidité à laquelle il me répond.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, ça c'est aussi quand la relation s'installe, mais c'est le début où on a l'impression, c'est ce que tu expliques très bien, tu sais, est-ce que j'ai eu une date avec un mec, on a passé la nuit ensemble, il ne me rappelle pas, est-ce qu'il va me rappeler, quels signaux on donne ? Enfin, tu donnais plein de petits conseils de ce côté-là, parce que c'est vrai que c'est, en général, quand on va voir un coach, enfin souvent quand c'est un coach love, c'est que tu cherches l'amour. Après sinon, tu vas dans une thérapeute de couple, donc c'est plutôt une émission pour aussi quand tu cherches l'amour. Quand t'es dans le début, quand t'es dans tout ça, c'est aussi... Et après, c'est trop bien d'avoir ton exemple sur la longueur, en fait, comment ça dure. Donc, ta recette était bien. T'étais une bonne recette. Mais comment est-ce que tu... Enfin, tu vois, par exemple, cet exemple de... On a passé la nuit ensemble et puis j'ai pas de nouvelles. Comment tu le gères, ça, après ? Comment est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Il y a plusieurs cas de figure. Il y a le cas de figure où on a très rapidement, à l'échelle de la relation, passé une nuit avec un homme. Par exemple, on vient de le rencontrer, peut-être même le jour même, dans une soirée, etc. Et puis, on va chez lui, on fait l'amour avec lui. Et le lendemain, il ne nous donne plus tellement de nouvelles. C'est rattrapable, ce type de situation. Mais là, justement, il va falloir savoir laisser un peu de temps et d'espace. Il va falloir progressivement recréer du lien. et recréer ce que j'appelle l'escalade de l'engagement. Donc finalement, c'est redonner à cet homme envie de nous revoir, lui montrer qu'il a d'autres choses à découvrir de nous, et pour faire ça, idéalement, il ne faut pas trop lui donner. Alors faire l'amour avec un homme, ça ne veut pas dire qu'on a tout donné, mais ça veut dire qu'on a donné, généralement, ce que beaucoup d'hommes cherchent à obtenir en début de relation. Et c'est ni bien ni mal de chercher à avoir des relations sexuelles, mais aujourd'hui, on est quand même dans une ère où les corps des femmes sont hyper sexualisés, où on voit du nu partout et où ça devient presque banal. Donc quand on donne ça trop vite, c'est triste et je ne suis pas d'accord avec ça, mais il y a beaucoup d'hommes qui considèrent du coup qu'on est un peu moins intéressante. Donc on va chercher à recréer de l'intérêt si on a envie de revoir cet homme. Et puis il y a l'autre cas de figure où on a fait pas mal de rendez-vous avec cet homme, on finit par devenir intime avec lui et là d'un coup il se retire d'un point de vue pas corporel. pour elle. Mais d'un point de vue énergie, on va dire.

  • Speaker #0

    J'espère qu'il les a quand même redurés à un moment donné.

  • Speaker #1

    J'espère aussi. Mais voilà, il y a ce côté de ce retrait de cet homme, en fait, dans tous les sens du terme, on pourrait dire, si on prend cette image-là. Où là, ce qui va se passer, c'est soit cet homme, en fait, il nous a manipulés, c'est-à-dire qu'il a été patient, il a fait une succession de rendez-vous juste pour nous mettre dans son lit, puis une fois qu'il a eu ce qu'il voulait, on est le petit trophée en plus sur son tableau de chasse, et lui, ça va être difficile d'aller plus loin. soit c'est simplement parce que là, il commence à tomber amoureux. Et donc quand un homme commence à tomber amoureux, il commence à avoir peur. Et c'est justement là où c'est très fort cette idée de savoir se rassurer, parce que quand on sait se rassurer, on va savoir rassurer son partenaire. Et contrairement à ce qu'on pense, la plupart des hommes ont besoin d'être rassurés. On imagine souvent que les femmes sont les princesses qui attendent en haut de leur tour qu'un valeureux chevalier vienne les sauver du terrible dragon ou de la sorcière malfaisante, alors qu'en réalité... celui là qui prend des risques dans ce modèle là un peu du mythe du héros patriarcal celui qui prend des risques, celui qui va se montrer vulnérable qui va aller affronter le monstre, c'est bien le prince donc qui le soutient lui ? qui le rassure lui ? jusqu'à présent, pas franchement les princesses donc c'est ça que j'ai envie d'amener aussi aux femmes c'est de se dire ok, un homme qui va retirer son énergie de la relation souvent c'est qu'il a besoin d'être rassuré il a besoin d'être rassuré sur le fait que vous n'êtes pas en train de l'idéaliser que vous savez qu'il a des défauts et qu'il va vous décevoir et qui va vous faire de la peine à un moment. Sur le fait que vous n'attendez pas de lui que dans six mois, il y ait un mariage et des enfants, ça ne veut pas dire que ça ne va pas arriver, ça veut juste dire que ça va lui mettre trop de pression. Il ne va pas se sentir à la hauteur de vous apporter ça. Selon la génération à laquelle il appartient, en plus, il va plus ou moins être dans une temporalité où il peut s'investir de cette façon-là. Un homme de 25-30 ans, il va être en train de construire sa carrière, généralement. Donc, il ne va pas voir son couple comme la priorité. Plutôt un homme entre, je ne sais pas moi, 35 ans, là, il va être un peu moins flippé. à l'idée de s'engager dans quelque chose de sérieux. C'est souvent même à un âge où le pire des Ausha va se calmer. Donc ça peut être un détail aussi à prendre en considération. Où est-ce que lui, il en est dans sa vie ? Qu'est-ce qu'il a donné ? Et qu'est-ce qu'il a vécu avant ? Je pense que je me suis pas mal éloignée de la question que tu m'as posée.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, parce que j'adore. Parce que c'était, en fait, en te posant la question, j'étais vraiment sur la relation sexuelle, de comment on fait dans un exemple très simple. et en fait c'est trop bien d'être reparti avec eux parce que cette relation sexuelle comment elle arrive donc c'était parfait de voir ces deux cas de figure. Et souvent, du coup, on fait à l'envers. Quand, par exemple, on veut rencontrer quelqu'un, tu parles aussi des sites de rencontres, des fois, tu donnes des super conseils pour les nanas sur les sites de rencontres. Parce que c'est vrai que, de ce que j'ai entendu, moi, j'ai déjà été sur des sites de rencontres, tu te retrouves dans une espèce de marché incroyable, tu ne sais pas comment est-ce qu'il faut que tu te vendes, qu'est-ce qu'il faut que tu dises. Donc, tes conseils étaient top. Est-ce que tu peux les redonner ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir pour tes auditrices fidèles et absolument adorables. Salut les flammes d'ailleurs, je ne vous ai même pas salué, la honte. Ce que je pourrais vous conseiller si vous voulez rencontrer un homme sur une application de rencontre, déjà c'est de créer un profil où vous n'allez pas donner énormément d'informations sur vous. Vous allez mettre une à deux photos, un portrait, une photo en plein pied pour que cet homme puisse se faire une idée. à quoi vous ressemblez, aussi de votre silhouette, parce que ça, c'est vraiment une préoccupation masculine. Ça ne veut pas dire que les hommes vont sortir qu'avec des femmes qui sont minces. Il y a beaucoup d'hommes qui aiment les formes, qui aiment les femmes plantureuses, et c'est OK. Simplement, ils préfèrent le savoir avant. Et même des femmes, des coachées peuvent me faire des vocaux en me disant « Je suis allée à un rendez-vous hier, mais en fait, il faisait 20 ou 30 kilos de plus que sur ces photos et je n'ai pas envie de le revoir parce qu'il n'a pas été honnête, parce que pour moi, c'est un red flag le fait qu'il se néglige. » Bon, pour moi, le corps, il change, donc ça ne doit pas être le critère numéro un, mais je peux comprendre que ce soit important et pour beaucoup d'hommes, c'est important en fait d'avoir une idée réaliste de qui vous êtes. Donc déjà, mettre des photos qui sont représentatives, qu'il y en ait au moins deux, une portrait et une en plein pied. Et des photos où vous n'êtes pas sur votre 31, où vous êtes plutôt dans quelque chose, pas de naturel, mais authentique, on va dire. Vous n'allez pas être surmaquillée, pas de filtre, pas de petites oreilles de chiot, mignonne, de TikTok, où on va vraiment mettre des photos, j'ai même envie de dire, qui ne sont pas les plus flatteuses.

  • Speaker #0

    Oui, pour que quand on nous voit, on dise « Ah, en fait, t'es vachement mieux que sur tes photos, ça fait déjà un truc ! »

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'on me disait en général. te rencontrer. Sans t'avoir écoutée, j'avais cette petite technique,

  • Speaker #1

    sans faire exprès. C'est très bien et en même temps, tu as raison parce que tu es vraiment une très belle femme, tu as énormément de charme, tu as un sourire lumineux, tu as des cheveux de ouf. Non mais c'est vrai. Donc ça, je pense que si tu le survends en photo, cet homme, au lieu de voir toute ta beauté quand il va te rencontrer, il va se dire ah ouais, mais sur les photos, elle était plus comme ci ou plus comme ça. Alors que te mettre des photos plutôt authentiques, qu'on est dans son quotidien, on est au sport par exemple. Ça, c'est une super astuce parce que tout de suite, on envoie le message qu'on prend soin de soi, qu'on a des activités, qu'on a de l'ambition, qu'on aime l'effort aussi. Il y a beaucoup d'hommes qui vont se reconnaître ça dans l'archétype un peu de la sportive, qui vont se dire que vous avez des choses en commun. Donc, ça va pouvoir aider aussi à amener de la conversation et pourquoi pas avoir des idées de rendez-vous pour les premiers dates. Un autre conseil que je pourrais donner, justement, c'est d'éviter de se mettre dans la situation du speed dating où on se retrouve le soir. à 19h pour boire un coup, le jeudi par exemple sur l'after work, où finalement on ne va pas du tout se distinguer de tous les autres rendez-vous que cet homme a pu avoir. Moi ce que j'aime bien faire, c'est demander à cet homme ce qu'il propose, quand il me dit qu'est-ce que tu fais par exemple vendredi, sans lui dire oui ou non je suis disponible, je lui dis pourquoi, qu'est-ce que tu aimerais qu'on fasse ? Et là s'il me dit je te propose qu'on aille boire un verre, je vais lui répondre la vérité c'est que moi je ne bois pas d'alcool, et ce qu'on pourrait faire s'il en a envie c'est aller faire une balade sur les quais. Le fait d'être en mouvement aussi, ça rend le date un peu plus dynamique et plus agréable et ça peut créer beaucoup plus de complicité que quand on est face à face dans un restaurant comme dans un entretien d'embauche. Également, pourquoi pas lui proposer d'aller voir une exposition ? Donc ça donne en plus tout de suite un effet brise-glace quand on a quelque chose à commenter ensemble. Ou encore, ça peut même être une séance de sport. Moi j'ai plusieurs fois, il y a longtemps du coup, dans ma jeunesse, fait des rendez-vous amoureux quand j'avais 25 ans. où je me retrouvais avec des hommes pour aller au sport. Donc on se retrouvait dans une salle de sport, etc. Et ça peut sembler un peu atypique, mais en même temps, on voit tout de suite l'autre, comment il est dans son quotidien, on va le voir dans l'effort, et donc on ne va pas arriver hyper make-upé, on ne va pas surinvestir la relation et mettre des enjeux énormes sur le physique. Là, on va arriver et on va connecter avec quelqu'un avec qui on partage une activité, on va découvrir son charme, et on va voir aussi cette personne-là dans sa résilience, dans sa capacité à surmonter des épreuves. Parce que c'est cette capacité aussi à surmonter les épreuves qui vont me permettre de construire une relation solide au long terme.

  • Speaker #0

    C'est des super tips. En fait, le truc du mouvement, je trouve ça chouette. Parce que c'est vrai que quand tu arrives en date avec un mec que tu ne connais pas ou une nana, mais que finalement il ne te plaît pas ou elle ne te plaît pas, tu es vraiment bloqué. Tu as ce sentiment corporel aussi de te dire ok. Puis moi, je suis toujours très gentille. J'ai du mal quand on me propose un deuxième verre. J'ai du mal à dire non, je vais y aller. Je trouve que c'est hyper... C'est ce que tu disais aussi un petit peu. c'est comme quand t'as une date, déjà il y a une espèce de... De petits investissements où quand même, tu dois peut-être quelque chose à la personne, ce qui est assez étrange en même temps. Donc, c'est difficile. Après, il y a des gens, ils n'ont pas tout ce scrupule, ils peuvent partir tout de suite. Mais quand tu es quelqu'un d'empathique et gentil, ce n'est pas facile en fait d'être figé à une table et de se dire comment je vais partir de là. Tu n'es pas d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Je suis totalement d'accord avec toi. Il y a quelques années, j'avais un rendez-vous avec un garçon sur le papy. Il avait tout pour me plaire. Il était beau, grand, athlétique, avec de la conversation, une vraie sensibilité presque artistique. Et on se retrouve au premier date. Et en fait, je ne m'en avais pas rendu compte sur mes photos, mais en face, il avait un air flagrant d'un de mes ex. Et pas l'ex génial, l'ex hyper toxique qui m'avait trompé. Et ça m'a paralysé dans le rendez-vous. J'étais dans l'anxiété. J'étais mal à l'aise. J'avais du mal à le regarder. Même mon cocktail avait mauvais goût. Enfin, j'avais envie de m'enfuir de cet endroit. Et si on avait été sur une malade sur les quais, ça m'aurait évité de l'avoir autant en visu, que ça me stresse autant, ça m'aurait permis aussi, vu qu'on aurait été en train de marcher par exemple, Un moment, lui dire près d'une bouche de métro, bon, écoute, c'était trop bien. Merci beaucoup pour ce moment ensemble. Et puis, on se tient au courant pour éventuellement se revoir, rentrer bien. Et voilà, comme ça, on peut s'enfuir facilement, se sentir bloqué par les trois personnes à côté de nous au resto.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, les regards des autres, des fois, c'est un peu bloquant. Les regards des autres qui captent, moi, je capte des fois quand je suis dans une terrasse, je me dis, ça, c'est une date Tinder, ça, c'est une date. Ça se voit, en fait, quand les gens ne se connaissent pas et qu'ils sont à une terrasse de café, ça se voit un petit peu dans la manière de parler, de se comporter. Donc, c'est vrai que tu as aussi tout. Tu as l'impression que les gens savent que tu es en date. Donc, en tout cas, c'est un super conseil. Et même, on n'a pas parlé des... Quand on parle avec cette personne, justement, tu te donnais des bons conseils aussi. Parce que le fait d'être dans la communication... Moi, je ne suis pas le meilleur exemple parce que je n'ai pas fait beaucoup, beaucoup les sites. Donc, moi, j'ai des copines qui sont depuis des années. Ou des fois, tu peux faire des overdoses de sites. Parce que j'ai deux questions en une. À la fois, comment tu parles ? Et en même temps, si tu n'es pas dans cette overdose de sites parce que tu veux aller ailleurs, aujourd'hui, c'est un autre problème. C'est hyper dur aussi de rencontrer quelqu'un dans la vraie vie, j'ai envie de dire, entre guillemets. parce que justement, comme il y a les sites, j'ai l'impression... plus personne ne fait vraiment l'effort d'aller se rencontrer aussi en vrai.

  • Speaker #1

    J'adore tes questions. Vraiment, je passe un super moment avec toi. Merci encore. Alors, comment est-ce qu'on a des discussions sur une application de rencontre ? Les conseils que je vais vous donner, en réalité, ils sont même transposables à son crush de son groupe d'amis avec qui on va chatter un peu, s'envoyer des petits WhatsApp, etc. Déjà, il va falloir investir cette discussion. Dans mon entourage, j'ai plusieurs hommes qui ont été sur les applications de rencontre et qui me disaient systématiquement que c'était éreintant de leur point de vue parce que la plupart des femmes se positionnent comme des princesses à qui tout leur est dû. Donc, vu qu'elles savent qu'elles ont beaucoup de choix sur l'application et qu'au swipe suivant, il y en aura un autre qui sera peut-être mieux, qui fera plus d'efforts et qui va encore plus les gâter, peut-être même, du coup, elles ont tendance à se désinvestir des discussions et elles se positionnent un peu dans une conversation interview. L'homme, il doit poser des questions, puis elle, elle répond oui, non, et puis elle ne revoit pas nécessairement la balle, elle ne s'intéresse pas à lui. Donc moi, ce que je vais recommander, c'est si cet homme, il vous écrit une ligne, vous en répondez deux. Et en fait, devenir comme ça, lui montrer que vous avez de l'intérêt, que vous êtes disponible. Alors par contre, ça ne veut pas dire répondre dans la minute dès que vous recevez un message. Vous allez lui écrire uniquement quand vous avez le temps. Donc on n'écrit pas depuis les toilettes. On n'écrit pas entre deux réunions. On n'écrit pas quand on est sur sa machine de muscu. On le fait à un moment dans sa journée, quand on est disponible, qu'on n'a que ça à faire et qu'on peut vraiment se mettre dans cette discussion. Déjà, ça va permettre de relâcher un peu la pression du ping-pong où il faut répondre hyper vite. Et dès qu'on ne répond plus, au bout d'une demi-heure, l'autre panique et nous met la pression. Et nous, pareil. Et en plus, ça va permettre de nourrir des conversations de qualité parce que vous allez certainement voir le message dans la journée et ça va vous donner le temps de réfléchir à ce que vous allez dire pour vraiment apporter une réponse, pas juste oui, non, bof. On va vraiment comme ça pouvoir détailler des conversations qui vont être investies. Et comment est-ce qu'on rencontre aujourd'hui des hommes hors réseaux sociaux numériques ? Alors j'ai tourné une masterclass que j'ai ajoutée il y a 2-3 jours dans mon programme justement sur ça. Et ça va vraiment dépendre du type d'homme que vous cherchez. Mais si par exemple vous êtes comme moi et que vous aimez les hommes intelligents, athlétiques, beaux gosses, drôles, fidèles, un endroit où vous allez pouvoir les rencontrer, ça va être dans les colloques universitaires. Ça peut vous surprendre mais... dans l'université. Il y a beaucoup d'hommes qui sont ambitieux.

  • Speaker #0

    On va mettre les dates des prochains colloques universitaires.

  • Speaker #1

    Alors, je vais vous dire où vous pouvez avoir les dates. Il y a un site internet qui s'appelle Calenda, et ce n'est pas un placement de produit, qui s'appelle Calenda, C-A-L-E-N-D-A. Et là, vous allez avoir tous les événements quasiment en France universitaire. Et donc, ce que vous allez faire, c'est que vous allez regarder dans vos domaines d'intérêt. Si, par exemple, vous êtes quelqu'un de très politisé, vous êtes une militante, vous pouvez aller dans des colloques conscience politique. Si vous êtes plutôt une économiste, allez dans des colloques en sciences économiques. Et si vous aimez les hommes athlétiques, musclés et beaux garçons, dans ce cas-là, il va falloir aller dans les colloques en STAPS, les sciences et techniques de l'entraînement et d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est vachement malin, n'empêche, comme tips.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je suis universitaire et les colloques où j'ai vu le plus de beaux garçons, généralement, c'était soit en STAPS, soit en infocom dans ma discipline. Voilà, parce que c'est une discipline qui est quand même très moderne, où on va avoir des profils. réseaux sociaux numériques, influences, audiovisuels, etc. Et donc, on a souvent des profils d'artistes qui vont s'inscrire dans cette discipline et donc qui vont être avec une certaine sensibilité et même assez politisés, en fait. Mais c'est vrai qu'en STAPS, c'est là où il y a les beaux garçons intelligents et cultivés.

  • Speaker #0

    Ben écoute, ça c'est déjà un super tips. Il y a d'autres endroits où on peut rencontrer tous ces gens incroyables ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, en fait, on peut même rencontrer un homme dans une file d'attente. Donc je raconte ça dans mon programme, mais il y a quelques années, j'étais à Disneyland. Et en fait, il y a un homme devant moi dans la file d'attente qui est beau à la Brad Pitt. Mais vraiment, lui, il m'a claqué à aller-retour. J'avais du mal à le regarder tellement il était incroyable. Et j'ai fini en fait par l'aborder tout naturellement dans cette file d'attente. Pas pour le draguer, parce que je n'étais pas disponible, mais parce qu'il était tellement beau que je voulais qu'il ait un souvenir chaleureux de moi. Et donc, je l'ai abordé en lui demandant simplement s'il était anglais, parce qu'il parlait anglais avec sa fille. Il m'a répondu oui. Donc, je lui ai demandé, vous êtes venu exprès pour venir à Disneyland ? Il m'a dit oui, on est venu tous les deux passer le week-end. Et j'ai surenchéri en disant, en tout cas, vous ressemblez à un acteur de cinéma. Donc là, ça l'a fait éclater de rire. Il m'a demandé quel acteur. donc je lui ai dit à Brad Pitt ce qui l'a flatté énormément Il m'a dit « Waouh, quel compliment, merci ! » Et là, j'ai surenchéri en disant « Peut-être un prince Disney. » Ce qui l'a fait éclater de rire à nouveau. Il m'a dit « Ah, c'est génial, du coup, ils vont pouvoir me recruter ici. » Et alors là, si j'avais voulu justement flirter avec cet homme, je lui aurais dit « Ça tombe bien, parce que moi, je recrute un prince. » Ou j'aurais pu lui dire « C'est merveilleux si vous êtes recruté ici, comme ça, on pourra se revoir plus facilement. » Mais à la place, ce que j'ai fait, vu que mon but, c'était pas de flirter avec cet homme, c'était juste lui faire un compliment pour qu'il en ait un bon souvenir, parce que souvent, les hommes très beaux, personne ne leur dit, contrairement à ce qu'on pense. Donc, quand on dit un homme très beau, surtout quand il ne nous connaît pas, à quel point il est beau, il s'en rappelle toute sa vie, vous pouvez me croire. Et puis, en plus, on le rend heureux pour sa journée, voire sa semaine.

  • Speaker #0

    Ça, c'est trop bien de rendre les gens heureux pour la semaine,

  • Speaker #1

    j'adore. On peut le faire, pas qu'avec les hommes. Moi, quand je vois de très belles femmes, par exemple, je n'hésite pas à leur dire qu'elles sont lumineuses. et je sais que ça leur fait plaisir parce que finalement on l'entend pas tant que ça Et derrière, à la place, ce que j'ai fait pour conclure la conversation, c'est que je lui ai dit que ce serait dommage parce que c'était très mal payé le cast à Disney. Et donc, il a pu reboucler. Et après, j'ai vu, on est monté chacun dans le manège. Il me faisait des coucous et des grands sourires. Et je suis sûre que si j'avais voulu repartir avec le numéro de cet homme, j'aurais pu. Donc, peu importe l'endroit, vous pouvez rencontrer partout un homme de qualité. La vraie question, c'est comment est-ce qu'on les aborde ?

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, c'est être ouvert. c'est-à-dire que même si on n'a pas d'idée derrière la tête, mais juste être ouvert à la rencontre. Parce qu'on parle beaucoup de physique, après tout le monde n'est pas forcément extraordinairement beau, mais des gens peuvent aussi nous plaire et matcher avec nous sans qu'on s'est dit « ah c'est Brad Pitt, donc du coup je veux échanger avec lui » . Mais juste le fait de parler, d'être disponible et de pouvoir communiquer dans la file d'attente, n'importe où dans la vie, et être lumineux et essayer de rentrer en connexion, ça peut faire des surprises aussi je pense.

  • Speaker #1

    totalement, moi c'est comme ça que j'ai rencontré le père de ma fille avec qui j'ai passé 8 ans, qui est un homme absolument incroyable et qui est un bel homme aussi, mais c'est vrai que c'est pas Brad Pitt mais c'est un très bel homme aussi, et je l'ai rencontré dans un bar comme ça, et comment est-ce que cette rencontre s'est faite ? parce que j'étais à une période de ma vie où j'avais compris que les opportunités se créent, et qu'elles se créent avec le réseau et que l'une des façons les plus merveilleuses de rencontrer de nouvelles personnes, qu'il s'agisse de relations amicales professionnelles ou amoureuses, c'est de parler aux gens qui sont autour de nous. Et donc, j'étais dans un bar avec des amis, sur les quais de Seine, et j'avais l'un de mes amis qui faisait une animation d'hypnothérapie, d'hypnose de spectacle plutôt, dans ce bar. Et du coup, il était en train d'hypnotiser un homme. Et à côté, j'entends son groupe de potes en train de rigoler, et un homme qui dit, et sa voix, je l'entendais parler depuis un moment, et sa voix m'a interpellée, je ne l'ai même pas vue en fait. Et il dit, bon, ce serait génial qu'il le laisse en hypnose, comme ça, on le ramène à la maison, on lui fait faire des trucs de fou. Et donc ses amis rigolent et moi je l'interpelle en lui disant l'hypnose ça marche pas comme ça, tu pourras pas faire ça en fait. Et donc là il s'est retourné, il m'a dit ah ouais et ça marche comment ? Et c'est là où s'est fait cette petite estincelle, on s'est mis à se parler. Je n'aurais jamais interpellé cet homme dans la rue, je ne me serais jamais retourné sur lui malgré le fait que ce soit un bel homme parce que ce n'est pas mon style plus que ça à la base. Mais cette connexion humaine qu'on a eue c'était tellement fluide et évident. et ce bar, ce n'est pas un placement de produit non plus, mais il s'appelle le Bar Bapapa. Et à cause de ça, j'étais sûre que ce serait le père de mes enfants très peu de temps après. Quand j'ai vu le feeling qu'on avait, c'était tellement une évidence. Et donc, on a parlé quasiment une heure dans ce bar. Et à un moment, je voulais retourner avec mes amis. Et c'est bien de ne pas rester trop longtemps comme ça quand on découvre quelqu'un. Et ce que j'ai fait, c'est que je lui ai donné mon numéro de téléphone. Comme ça, libre à lui de me recontacter. Parce qu'il peut arriver, quand on est entreprenante et qu'on va parler aux hommes, qu'on tombe sur des hommes qui sont déjà en couple. Et donc, mieux vaut ne pas prendre leur numéro. Moi, je préfère donner mon numéro. et quand ils sont disponibles, généralement, ils rappellent. Voilà, alors ça ne veut pas dire qu'un homme en couple ne peut pas écrire. Bien sûr, il faut rester vigilante. Mais généralement, quand un homme est en couple, il n'écrit pas.

  • Speaker #0

    Ça me fait rebondir sur ce que tu dis sur justement la disponibilité. Parce qu'on arrive à des âges, enfin moi je suis un peu plus vieille que toi, j'ai 43. Et c'est vrai que ce n'est pas facile de savoir si les hommes sont disponibles, s'ils ne le sont pas. Et ce n'est jamais très agréable d'aller, en tout cas moi je n'ai pas trop envie d'aller rencontrer ou parler à un homme s'il est... avec une arrière-pensée dans la tête, si on coupe, c'est là où c'est pas évident ? J'ai déjà la réponse dans ma question, mais je te la pose quand même.

  • Speaker #1

    Je comprends totalement ta crainte. Ça arrive beaucoup plus qu'on le pense, d'avoir un feeling avec un homme. On a l'impression qu'il est disponible, mais il n'est pas. Le premier indice, ça va être une alliance. Est-ce qu'il a une bague au doigt ou pas, cet homme ? Ensuite, ça va être simplement, on lui laisse notre numéro, et on regarde s'il nous contacte ou pas. Il y a beaucoup d'hommes en couple qui peuvent nous trouver charmantes et se dire, elle est vraiment super. mais qui ne vont pas nous contacter juste par respect, par rapport à leur partenaire, ou juste parce qu'ils sont à un moment dans leur vie où ils ne sont pas disponibles. Et après, une fois que cet homme, on fait des rendez-vous avec lui, et bien là, on va vite se rendre compte s'il a une autre copine ou pas. Déjà, est-ce qu'il nous invite chez lui ? Est-ce qu'il répond au message pas dans la minute, mais est-ce qu'il a une présence quand même qui est assez constante, assez fiable ? Donc, est-ce qu'il va s'investir dans cette relation ou pas ? Alors, bien entendu, on peut tomber sur des grands manipulateurs qui peuvent avoir une double vie. Mais honnêtement, mesdames, ils Ils sont rares, il ne faut pas généraliser. Soyez rassurés, ne croyez pas Hollywood. Tous les hommes ne sont pas des bourreaux terribles. On a souvent l'impression que les hommes sont aussi autant sollicités que les femmes. C'est faux. Même les très beaux hommes, même les canons, ont peu de choix en termes de femmes. Et ça, c'est très important, mesdames, de l'avoir en tête. Vous, vous pensez que votre mec, il a plein de nanas et qu'il parle ? Eh bien, je peux vous assurer que non. La plupart des femmes avec qui il va parler dans son entourage sont soit des femmes de sa famille, soit des collègues, soit quelques amis. Mais généralement, les hommes sont très peu courtisés, et surtout quand on arrive à dépasser 30-40 ans, où il y a autant de femmes qui se retrouvent mariées, qui ne sont pas disponibles non plus, où ils vont beaucoup moins sortir. Donc, soyez rassurés, il y a de très fortes chances que vous soyez la seule dans sa vie et dans son cœur.

  • Speaker #0

    Ça, c'était joli. Et justement, pour toutes les femmes qui sont hyper inquiètes, à partir de 35-40 ans, on commence aussi à s'inquiéter en se disant « Attends, je suis toute seule » . Je n'arrive pas à rencontrer quelqu'un. Les hommes sont... C'est un peu des façons qu'on a de se... Pas de se rassurer, mais au contraire de s'enfoncer dans notre bulle. De toute façon, les hommes, bien, ils n'existent pas. Ils sont tous maqués. C'est hyper compliqué de rencontrer quelqu'un aujourd'hui. La société, c'est une société de consommation. Enfin, comment est-ce qu'on peut répondre pour les rassurer, leur dire, pour se détacher de tout ça, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Speaker #1

    C'est super ta question parce que ça permet de revenir sur une thématique qu'on a abordée plusieurs fois dans le cadre de ce podcast, c'est la thématique de la disponibilité. On se demande souvent est-ce que l'autre est disponible, mais on se demande rarement si on est disponible soi-même. Souvent, quand on arrive à un âge où on a eu plusieurs relations, on peut avoir été blessé. On peut s'être un peu fermé à l'amour, s'être un peu fermé même à soi-même. Et puis, on peut se retrouver avec des croyances effectivement limitantes sur le fait que les autres sont tous des salauds, finalement. Et pas que les hommes d'ailleurs, hein, aussi. l'amante, l'ex du petit copain, ce genre de choses, notre belle-mère, toutes ces personnes-là. La question que j'ai envie de me poser si je me retrouve à 30, 35, 40 ans, célibataire, et que j'ai du mal à rencontrer quelqu'un, c'est qu'est-ce qui fait que je suis bien dans mon célibat ? Parce que finalement, quand j'ai envie de rencontrer quelqu'un, croyez-moi que je rencontre quelqu'un. Là, par exemple, j'ai eu un de mes coachés qui est un ami aussi, et lui, ça fait plusieurs années qu'il ne rencontre personne, mais en même temps... dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, donc c'est un homme qui doit avoir 43-44 ans, 45 peut-être dans ces eaux-là, mais dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, il avait décidé que ce n'était pas compatible avec une relation sérieuse, dans le sens d'une relation où il va avoir des enfants, par exemple, alors que c'est un désir pour lui. Il aurait été peut-être ouvert à une relation sérieuse, mais pas aussi sérieuse que ça. Et du coup, ça fait cinq ans que je l'entends me dire régulièrement, je ne comprends pas avec les femmes, je sens que je plais, même elles viennent me parler et tout, mais il ne se passe rien dans ma vie, je n'ai pas de relation. Et ça fait cinq ans que je lui répète, oui, mais tu as décidé en rentrant en test que ce n'était pas compatible avec une relation amoureuse sérieuse. Donc, la question que je lui pose à chaque fois, et cette conversation, on l'a eu 50 fois, d'accord ? La question que je lui pose à chaque fois, c'est si demain, la femme de ta vie, elle frappe à la porte et qu'elle te demande de marager un enfant, tu peux lui donner ? Il me dit, ben non, je fais, ben voilà, c'est pour ça qu'elle n'est pas encore là. Quand tu pourras lui donner, elle viendra frapper à ta porte.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Mais c'est vrai que quand on est dedans, alors pour un super exemple, des fois, on a l'impression que c'est de s'avouer qu'on n'est pas prêt ou pas prête, c'est pas évident. Et de s'avouer aussi qu'on a le cœur fermé, des fois, on ne s'en rend pas compte, en fait. Des fois, on ne peut pas le savoir. On pense qu'on fait plein de choses et tout, mais on ne sait pas vraiment... Comment est-ce qu'on peut savoir si notre cœur est fermé ou ouvert et si on est disponible ? C'est une question hyper difficile.

  • Speaker #1

    C'est une très belle question. Pour moi, on peut faire un peu le point déjà sur le pardon. C'est vraiment pour moi la clé de voûte de savoir si on est disponible pour une relation ou pas. C'est est-ce qu'on a pardonné à ses ex et à soi-même pour tout le mal qu'on a traversé dans sa vie, pour tous les abandons, les rejets, les trahisons. qu'on a infligé ou qu'on nous a infligé. Et donc un exercice qui va être hyper beau, c'est inspiré du chamanisme Ho'oponopono, qui est le chamanisme thaïtien, que je trouve hyper beau. C'est un exercice où on va penser, par exemple, à cet ex-là, celui, quand on y pense, on a les larmes qui nous montent aux yeux et on sent que notre cœur y sert et qu'on a la boule au ventre. On va penser à cette dernière relation qui nous a fait du mal et peut-être même à toutes les personnes contre qui peut-être on a de la rancune ou des émotions comme ça qui nous font souffrir, en fait. Et c'est OK d'avoir ces émotions-là. Elles nous servent à quelque chose. Elles nous servent à nous protéger, notamment. Eh bien, ce qu'on va faire, c'est qu'on va penser à cette personne. Et ensuite, on va prendre un cahier, un stylo, et on va écrire tout ce qu'on reproche à cette personne. Et puis, on va écrire ce qu'on aimerait qu'elle nous dise. Et puis, on va la remercier de nous avoir dit ça, lui dire qu'on la pardonne et qu'on l'aime. Et généralement, ça permet de quand même réouvrir son cœur. Il faut peut-être le faire plusieurs fois. Il faut peut-être le faire avec la liste des gens à qui on en veut ou à qui on a fait du mal. Et surtout, il ne faut pas oublier de le faire pour soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, de le faire pour soi, parce que c'est nous qui nous bloquons. Et puis, on est très dur avec nous-mêmes, je pense. On se demande beaucoup. On est beaucoup moins doux avec soi-même qu'on peut l'être avec plein de gens. Mais une fois qu'on arrive à être doux avec nous-mêmes, on est encore plus doux avec les autres.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'ai envie de dire aussi, c'est ok d'être dur à des moments. C'est au cas de Nadia, il y a beaucoup ces injonctions qu'il faudrait être toujours gentille, toujours un peu docile, surtout quand on est une femme. Il y a beaucoup d'hommes qui vont apprécier les femmes de caractère, qui vont savoir dire les choses, qui vont être franches. Et sans non plus tomber dans l'autoritarisme, sans non plus être agressive, mais simplement à un moment de savoir dire non, de savoir marquer des limites, de savoir être disponible pour soi d'abord et se prioriser. Voilà, c'est vrai qu'on éduque les femmes. avec l'idéologie du care, où elle devrait être là pour prendre soin des autres, les enfants, les anciens, leurs amis, etc. et se faire passer en dernier, quelque part, dans cette hiérarchie des personnes à soigner. Et ça, malheureusement, c'est un schéma qu'on a tendance à reproduire avec les hommes. On va se positionner avec eux comme leur mère ou leur infirmière ou leur secrétaire. Alors, mesdames, non, et encore moins leur boss, par pitié. Donc non, surtout, gardez bien en tête. Si vous voulez vivre une relation de qualité avec un homme, il faut que vous ayez votre juste place. On revient à cette thématique. Il faut que vous posiez comme la reine que vous êtes, pour que lui puisse agir comme un roi. Si vous le maternez, si vous prenez trop soin de lui, ou si vous êtes autoritaire avec lui, il va se positionner en reflet de ce que vous allez faire. Donc si vous vous positionnez comme une mère, il va se comporter comme un petit garçon. Si vous vous positionnez comme une soignante ou une sauveuse, il va se positionner comme une victime. Et si vous vous positionnez comme ça, boss, il va partir en courant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est des conseils très riches que tu nous donnes. On arrive presque à la fin de l'émission. Est-ce que tu as un mot de la fin, conclure, dire quelque chose qu'on n'aurait pas forcément abordé ou une question que j'aurais oubliée ? Qu'est-ce que tu as envie de dire pour finir l'émission ?

  • Speaker #1

    Ce que j'ai envie de dire pour conclure cette émission, mesdames, c'est arrêter d'attendre. Arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui vienne vous sauver. arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui agisse envers vous Si vous voulez un homme, vous y allez en fait. Je vois trop souvent ça chez mes coachés, ça les fait beaucoup souffrir. En fait, quelque part, elles attendent qu'un homme leur prouve quelque chose, leur prouve qu'elles ont de la valeur, leur prouve qu'elles sont dignes de s'engager avec elles. Et là, c'est une erreur parce que vous attendez la validation de cet homme pour avoir votre pouvoir et réaliser toute la valeur que vous avez. Donc en fait, cet homme, vous n'avez pas besoin d'attendre qu'il vous fasse un signal pour le mériter. et pour vivre avec lui, être avec lui. Donc si vous voulez un homme, arrêtez avec ces histoires de « oui, mais ma dignité, mais mon égo, etc. » Ça fait des millénaires que l'humanité cherche à évoluer spirituellement en détruisant son égo. Donc si cet homme, il vous donne l'opportunité de travailler sur ça, de mettre un peu votre fierté de côté, d'arrêter de chercher à ce qui vous courtise, d'arrêter à chercher ce qui vous prouve, parce que vous avez décidé que vous le méritez et que c'est lui, mais foncez. N'attendez la validation de personne, ni de vos amis, ni de votre famille, ni de cet homme-là. La plupart des hommes, ils sont paumés au point de vue affectif parce qu'on ne leur apprend pas à gérer leurs émotions de la même façon que nous. On leur apprend à les réprimer, à les refouler, à les gérer seuls. Vous, vous savez par contre. Vous, on vous apprend à vous exprimer, à communiquer sur ça, à vivre ces émotions. On vous apprend à pleurer, on vous dit que c'est ok de le faire. Donc écoutez vos émotions jusqu'au bout. Si dans vos tripes, vous sentez que c'est lui, foncez, n'attendez pas qu'ils sachent, c'est vous qui savez faites-vous confiance à vous c'était un super conseil,

  • Speaker #0

    et en attendant si vous savez pas trop c'est toujours bien de se mettre aussi sur les sites pour voir quel homme on attire aussi pour faire le point d'où on en est moi ce que j'ai envie de dire c'est n'attendez pas qu'on vous choisisse choisissez-vous l'homme que vous méritez,

  • Speaker #1

    et vous pouvez être convaincu que vous méritez ce qu'il y a de mieux et si vous avez besoin d'aide pour ça, vous savez où me trouver ah trop bien,

  • Speaker #0

    bon bah écoute on mettra tous les liens. En tout cas, moi, j'étais ravie de faire cette émission avec toi. C'est bien pour le moment dans l'automne. Comme ça, on va pouvoir justement, en préparant l'hiver, essayer de trouver l'homme qui va nous accompagner au mieux pour passer l'hiver. Oui, peut-être plus. En tout cas, moi, je vous dis à la semaine prochaine. Et puis, merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Lou. Merci à toi. À bientôt.

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

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Description

✨ Comment trouver l’amour sans se perdre ? Comment apaiser la peur de l’abandon, se rassurer soi-même et oser une relation plus consciente et apaisée ?

Dans cet épisode du podcast Flammes des Années 80, Sara reçoit Lou, maître de conférences et coach love, fondatrice de l’Institut Suprêm. Ensemble, elles explorent les dynamiques amoureuses, la confiance en soi, les blessures de rejet, de trahison ou d’abandon, et la manière dont notre rapport à nous-mêmes influence nos relations.

Lou partage son parcours : après plusieurs relations engagées mais insatisfaisantes, elle a compris que le seul amour capable de combler le vide intérieur est celui qu’on se porte à soi-même. De cette expérience est née une réflexion sur la dépendance affective, l’autonomie émotionnelle et l’équilibre entre le donner et le recevoir.

💌 Dans cet épisode, vous découvrirez :
– Comment se rassurer seule au lieu d’attendre que l’autre le fasse ;
– Pourquoi le silence, la distance ou l’attente ne sont pas des menaces mais des alliés ;
– Les clés pour vivre des relations amoureuses plus libres, légères et durables ;
– Et comment choisir l’amour conscient plutôt que la peur du manque.

Sara et Lou abordent aussi les codes amoureux contemporains : les applis de rencontre, le ghosting, la communication instantanée, l’angoisse du “vu” et les débuts de relation souvent confus. Elles questionnent notre rapport au smartphone, à la validation extérieure et à la peur du rejet, en rappelant qu’aimer, c’est avant tout oser se montrer vulnérable sans se perdre.

Lou livre des conseils simples et lumineux : s’offrir à soi ce qu’on espère de l’autre, cultiver la patience, accueillir la lenteur, et surtout, ne plus attendre d’être choisie — mais se choisir soi-même.

🎧 Un épisode à écouter si :
– Vous souhaitez mieux comprendre vos schémas amoureux ;
– Vous traversez une peur de l’abandon ou un manque de confiance ;
– Vous désirez retrouver votre puissance féminine et aimer sans dépendance.

🔥 “N’attends pas qu’on te choisisse. Choisis-toi.”
Un échange sincère, drôle et inspirant entre deux femmes passionnées par les relations humaines et l’art d’aimer en conscience.

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme. Bonjour, alors je suis super heureuse aujourd'hui parce que ça faisait hyper longtemps que je voulais faire une émission sur l'amour avec une coach. Et je suis tombée par hasard sur Lou et donc je suis hyper contente de la voir avec nous aujourd'hui. Est-ce que tu veux te présenter Lou et nous expliquer, t'as créé un institut et tout ? Explique-nous tout s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée, de me recevoir dans ton magnifique studio qui est vraiment très chaleureux. Je suis trop heureuse d'être là avec toi aujourd'hui. Et donc, je suis Lou, je suis maître de conférence. Donc, mon métier, c'est l'enseignement et la recherche scientifique. Et en parallèle de mon activité d'enseignant-chercheur, j'ai fondé un institut pour accompagner les femmes à retrouver leur puissance et à développer leur amour propre pour pouvoir vivre des relations affectives de qualité.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà, vous avez compris pourquoi j'ai voulu l'inviter. c'est très flamme des années 80 en tout cas je trouve que ta façon d'aborder les choses, j'aime beaucoup moi j'aime beaucoup aussi les gens qui sont honnêtes et francs et surtout je trouve que tu utilises l'humour et ça, ça me plaît beaucoup parce qu'il ne faut pas non plus trop se prendre la tête et être aussi conscient qu'il y a entre les hommes et les femmes on a aussi besoin de faire un travail et de se remettre en question mais d'une façon drôle quoi. Comment ça t'est venu, est-ce que c'est ta personnalité qui est comme ça ou comment t'as mis en place tout ça ?

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ta question. Effectivement, je pense que ça vient à la fois de ma personnalité, mais aussi des discours des autres coachs auxquels j'ai été socialisée ces dernières années. Ça fait quand même maintenant pas mal de temps qu'il y a du contenu Love Coach sur les réseaux sociaux numériques. Moi, j'ai commencé à avoir ça sur YouTube, puis après forcément, ça arrivait sur Instagram, ça a défallé sur TikTok. Et donc, j'ai pris connaissance de tous ces discours-là dans le cadre de mon travail, puisque je suis une spécialiste de l'influence numérique. Et je trouvais quand même que ça se prenait beaucoup au sérieux, qu'il y avait beaucoup de premier degré et surtout une volonté de toujours maintenir son égo et sa face parfaitement intacte. Alors que depuis mon point de vue, s'il y a bien un domaine où il faut se montrer vulnérable et il faut mettre sa dignité de côté, c'est bien les relations amoureuses.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est complètement vrai. Et du coup, comment t'as lancé ? Donc moi, je t'ai trouvé sur Instagram, c'est Amour Suprême. Donc je vous invite à aller voir ce compte qui est hyper chouette. Tu es sur TikTok aussi. Et comment ça t'est venu cette idée à un moment donné, vu que ce n'était pas du tout ton truc de base ? Comment tu t'es dit, j'ai envie d'aller aider les femmes ? Il y a eu un déclic quelque part ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Ce qui s'est passé, c'est mon propre parcours affectif où j'ai eu plusieurs relations amoureuses, très sérieuses, très engagées, qui ont duré longtemps, où il y a eu mariage, investissement immobilier, enfants. Et malgré tout ça, je sentais toujours une insatisfaction chronique chez moi, un vide à combler. Quelque part un mal-être que j'avais l'impression de maquiller mais qui était présent. Et malheureusement j'attendais de la part de mes partenaires qu'ils viennent combler ce vide. Et j'attendais en vain parce que la seule personne qui pouvait m'apporter ce que je recherchais c'était moi-même. Et j'ai fait tout un parcours presque initiatique vers l'amour propre. Et puis à partir de là, quand j'ai vu à quel point ça a transformé mes relations affectives, pas seulement amoureuses mais aussi mes relations familiales, amicales et surtout ma relation à moi-même. Je me suis dit que je pouvais certainement partager des outils, des ressources à des femmes qui vivaient la même chose que moi. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'on était très nombreuses à souffrir de la peur de l'abandon, de la peur du rejet et beaucoup de la peur de la trahison.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu cites beaucoup de blessures, entre guillemets, de peur et de blessures. Et il y a aussi ce schéma anxieux, en fait, que tu décris dans les relations. Il y en a trois, en fait, des schémas. C'est donc anxieux, évitant et tu en as un qui est évitant-anxieux, c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, certainement qu'en psychologie sociale, il doit y avoir ce type de modélisation. C'est vrai que moi, j'ai pris un petit pas de recul par rapport à ça, dans le sens où je ne considère pas qu'on ait des personnalités anxieuses, évitantes ou anxieux-évitants, mais plutôt qu'on va se positionner d'une façon anxieuse ou évitante selon un contexte avec une personne donnée. Et ça, je m'en suis rendue compte par rapport à moi-même, où je n'ai pas du tout l'impression d'être une personne évitante, où j'ai l'impression d'être plutôt disponible dans mes relations, investie, présente, démonstrative. Et pourtant, il m'est arrivé certaines relations où je fuyais l'autre. Où je fuyais l'autre, et pourquoi je fuyais cet autre ? Parce que cette personne surinvestissait la relation, ou mettait trop la pression, ou attendait de moi des choses que je ne pouvais pas donner. Et lorsque j'avais l'impression qu'elle ne comprenait pas, malgré ma verbalisation, que je n'étais pas disponible pour offrir ça, je ne voulais pas me battre, je préférais partir. Puisqu'on a souvent ces modes réactionnels de soit je reste et je me bats, soit je m'enfuis. Or, je pense qu'il y a quand même une troisième possibilité qui est souvent négligée ou pas assez connue, pas assez médiatisée, c'est le fait d'accueillir, de tenir l'espace, d'accepter, d'être juste ici et maintenant. Et pourtant, ça fait des milliers d'années que les plus grands philosophes et mystiques nous prêchent cette posture de l'instant présent.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur accueillir l'espace, parce que moi, j'ai fait des petites recherches quand même, j'ai écouté des lives que tu as faits. Et quand tu racontes aussi ton histoire amoureuse, je vous invite vraiment à aller voir les TikTok et tout, c'est assez intéressant. Et du coup, tu parles aussi de cet homme, à un moment donné, que tu as rencontré et qui a tenu l'espace. Et pour moi, ça me parle vachement. Parce que forcément, avec le métier que je fais, moi aussi, je suis coach et je fais des groupes, donc tu dois tenir le groupe. Tu tiens aussi beaucoup de choses. Mais c'est vrai que moi, je l'ai pris aussi comme si l'homme retrouvait sa place aussi à un moment donné. Mais c'est un peu bizarre. Mais comment est-ce que sans... Enfin... Comment tu exprimerais que cet homme retrouve sa place, entre guillemets, et que c'est en tenant justement la relation ?

  • Speaker #1

    Tu vois, à peine d'avoir la question de mon partenaire, je deviens rouge comme une tomate, j'ai un immense sourire et ça me fait cet effet-là à chaque fois que je pense à lui ou que je dois en parler. Donc voilà, j'ai mon émotion qui monte immédiatement parce que pour le coup, je me sens très épanouie et sécurisée dans cette relation. et ce que tu dis c'est vraiment je trouve un point charnière de mon voyage introspectif et de ma propre révolution, comme j'aime bien dire, c'est d'avoir rencontré un homme qui est très marqué par des codes de la virilité. Et pourtant, je suis plutôt féministe post-moderne, j'ai écrit ma thèse dans la lignée des travaux de Donna Haraway, de Nancy Fraser, etc. Donc j'ai une pensée qui veut renoncer à la binarité, mettre de la complexité et de la nuance dans les rapports sociaux, dans les identités. Et ça m'a beaucoup surprise finalement de tomber folle amoureuse d'un Afghan qui s'est installé en France, enfin en Europe il y a une dizaine d'années, qui a été élevé avec des codes beaucoup plus virils, presque du siècle dernier. Quelque part, j'aime bien dire qu'il vient d'une autre époque parce que finalement, ça m'a forcé moi à trouver une autre place que celle que je me donnais. Parce que jusqu'à présent, au vu de mon parcours aussi familial, du fait que j'ai eu des parents qui n'étaient pas vraiment présents. qui n'arrivaient pas à tenir cet espace-là, à me cadrer, à me soutenir aussi, j'ai toujours dû compter sur moi-même pour tout faire. Et donc, je prenais toute la place. Et avec cet homme, j'ai été obligée de laisser de la place pour lui parce que de toute façon, si je ne le faisais pas, il n'y avait pas de relation possible. Et vu que je voulais vraiment être avec cet homme, j'ai décidé de me remettre en question et de laisser de l'espace, de savoir accepter le fait qu'il y ait de la distance, de l'absence, du silence, pour que lui puisse s'investir et apporter ce qu'il avait à donner. Et quand je dis que cet homme, il a vraiment tenu l'espace dans la relation, c'est notamment parce qu'il n'a pas cherché à me rassurer pour tout. Là où mes partenaires précédents, ils me traitaient vraiment comme une princesse, alors c'est une chance et je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui rêvent de ça, mais en fait, au vu de mon propre parcours, ce n'était pas me rendre au service de me dire oui à tout, d'être constamment en train de me rassurer, parce que ça m'entretenait dans cette espèce de dépendance où j'avais beaucoup de mal à accepter qu'on me dise non. Je prenais le nom comme un rejet, comme un abandon. Donc, je le vivais mal, ça me faisait souffrir. Et en même temps, quand ces hommes-là, ils cherchaient à me rassurer constamment, ça ne me permettait pas de devenir autonome, effectivement.

  • Speaker #0

    Oui, de te rassurer toi-même, parce qu'en fait, c'est sans fin. C'est-à-dire, on va te rassurer, mais plus on va te rassurer, plus tu vas avoir besoin qu'on te rassure. Et en fait, du coup, ça ne va jamais fonctionner. Et c'est vrai que... Les femmes, les hommes sûrement, mais c'est vrai que nous, on a souvent besoin d'être rassurés. Mais c'est qu'on a vraiment besoin de se rassurer soi-même. Et c'est, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil pour se rassurer soi-même justement ? Comment t'as fait ou qu'est-ce que tu donnes à tes coachés ou les gens qui viennent te voir ? Comment est-ce qu'on peut se rassurer dans une relation ? Surtout les débuts, des fois, il y a des gens qui me disent « Ah, j'aime pas les débuts parce que ça me goise, je sais pas. Qu'est-ce qu'il fait ? » Enfin, comment est-ce qu'on pourrait faire ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente question. il y a deux conseils que je pourrais donner c'est déjà de s'apporter à soi ce qu'on attend de l'autre. Donc si on attend que l'autre, il nous rassure, on se pose la question, qu'est-ce que j'aimerais que cette personne fasse pour me rassurer ? Peut-être qu'elle m'emmène au restaurant, peut-être qu'elle m'offre des fleurs, une jolie bague, un voyage à Venise. Dans ce cas-là, je ne vais pas attendre que l'autre me l'offre. Je vais me l'offrir à moi. Il y a un moment, sur les réseaux sociaux numériques, il y avait une trend que j'ai adorée. ont envoyé des femmes qui voulaient éduquer leurs partenaires. Et donc, il s'achetait un bouquet de fleurs qu'il leur mettait dans les mains et qu'il faisait semblant de le recevoir après pour lui faire comprendre. Voilà, frérot, maintenant, il va falloir que tu m'offres des fleurs. Et ça, typiquement, c'est le genre de choses que j'ai fait avec mon copain. Donc, je suis allé m'acheter un bouquet de fleurs pour me faire plaisir à moi. Puis après, j'allais à mon rendez-vous avec lui. Je lui collais dans les bras et je faisais semblant de découvrir le bouquet. Non seulement ça le faisait rire, ça mettait du second degré. Ça faisait un peu passer le message aussi de mes attentes. et du coup ces attentes là ne me positionnent pas en attente justement Et l'autre conseil que je pourrais donner par rapport à comment est-ce qu'on peut se rassurer tout seul, c'est de travailler un peu sur la relation qu'on a à l'absence, au silence et à la distance. Ce ne sont pas des espaces-temps qui sont là pour nous faire souffrir, ce sont des espaces-temps qui sont des alliés. Le temps est un allié, dans le sens où si je prends une fleur et que je veux qu'elle s'épanouisse pour qu'elle me donne par exemple des fruits, il va bien falloir que je lui laisse le temps de croître, il va bien falloir que je l'arrose. mais ni trop ni pas assez. Il va bien falloir que je l'expose au soleil, mais ni trop ni pas assez. Sinon, je vais la noyer ou la laisser s'assécher. Donc l'idée, c'est de recevoir juste la bonne quantité de ce qu'il nous faut. Et c'est ce que dans mes contenus, j'appelle l'abondance en fait. L'abondance, ce n'est pas avoir tout en illimité, c'est avoir juste ce qu'il nous faut pour développer son amour propre et être bien dans ses pompes au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... En plus, on est dans une ère où tout va très vite, où on voit quand l'autre est connecté, est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il n'a pas vu ? Alors là, finalement, on rentre dans des habitudes assez vite. Par exemple, au début d'une relation, des bonnes nuits. Et puis à un moment donné, tu ne sais plus pourquoi tu dis bonne nuit et tu vas dire bonne nuit tous les soirs. Et si jamais un jour, tu n'as pas eu ton bonne nuit, tu vas te dire qu'il est peut-être allé faire quelque chose, il ne pense plus à moi. En fait, on est dans des espèces d'habitudes ou de codes qui se mettent en place, qui sont plus enfermants, j'ai envie de te dire, que rassurants. Pour moi, en tout cas, je trouve que c'est de plus en plus, on est tout et immédiat. On se voit, on parle, enfin. Alors que des vrais, les gens ne se parlent plus au téléphone quasiment. Enfin, l'autre s'appelait, puis de passer un moment au téléphone, et puis peut-être pas, et puis dans deux jours se rappeler. Enfin, ça ne se fait plus. Maintenant, on se voit deux textos. Ah, on n'a pas eu de nouvelles. Ah, je n'ai pas eu... Enfin, c'est vraiment bizarre, je trouve, quand même. Pour se rassurer, ça n'aide pas trop aussi. Tu trouves que c'est...

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est totalement lié. le fait qu'aujourd'hui, on soit à l'ère des smartphones et à l'hyperconnexion. Et à la sollicitation permanente, ça nous amène à avoir des attentes qui sont irréalistes. Une des choses qui m'a le plus aidée dans ma relation amoureuse, c'est quand j'ai eu le décès de mon père, j'ai récupéré chez lui tous les courriers de mon grand-père. Et donc forcément, j'ai plongé là-dedans, même si son courrier, c'est son intimité. Je suis allée lire quand même les courriers de mon grand-père, qui me manquent beaucoup. Et je suis tombée sur des courriers dont je ne connaissais pas l'existence. C'est des lettres qu'il envoyait à ma grand-mère quand ils étaient... un jeune couple. Donc non seulement j'ai découvert à ce moment-là qu'il appelait mon petit lapin, ce que j'ai trouvé absolument magnifique. Et mignon. Trop mignon. Mais en plus, ça m'a fait me rendre compte qu'il n'y a pas si longtemps, mes grands-parents, ils passaient parfois une semaine, deux semaines, trois semaines sans pouvoir se parler, puisqu'ils n'avaient pas nécessairement de téléphone, sans pouvoir se voir, parce que mon grand-père, il a fait son service militaire et puis ensuite, il a été dans l'armée. Et tous ces moments-là, je me suis rendu compte en lisant les courriers que c'est ça qui a nourri leur amour. Et c'est ce qui a fait aussi qu'ils ont réussi à se supporter jusqu'à la fin. Alors je ne dirais pas qu'ils avaient encore une grande passion amoureuse à la fin, mais en tout cas, ils sont restés ensemble de leur petite vingtaine jusqu'à la mort. Et si on veut retrouver ce modèle-là de passion, je pense qu'il est nécessaire d'avoir cet espace et de savoir décorréler le smartphone de l'affection qu'on nous porte. J'entends souvent cette injonction que je trouve presque terrifiante de tout le monde à deux minutes dans sa journée. Oui, mais si tout le monde attend de nous deux minutes, on n'a plus de temps dans sa journée, en fait. Et il y a quelque chose aussi qui me semble très important, c'est de comprendre que l'amour, l'attachement, l'engagement ne se mesurent pas au nombre de notifications que l'autre nous envoie dans la journée. C'est totalement décorrélé. Moi, une des personnes qui m'écrit le plus, peut-être que c'est mon boss, c'est peut-être pas la personne qui m'aime le plus. Ou c'est peut-être pas la personne qui me veut le plus de bien. Bon, je prends cet exemple-là, mon boss n'envoie jamais de mail, mais... C'est pour montrer en fait que ce n'est pas la personne qui nous écrit le plus, qui nous aime le plus. Et ça, c'est quelque chose que je constate dans mes coachings. Le nombre d'hommes fous amoureux de leurs partenaires qui leur font des silences radio et le nombre de gros Ausha qui leur écrivent toute la journée. Donc peut-être qu'il faudrait juste relativiser ça et se dire OK, il m'aime indépendamment de la fréquence à laquelle il m'écrit ou de la rapidité à laquelle il me répond.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, ça c'est aussi quand la relation s'installe, mais c'est le début où on a l'impression, c'est ce que tu expliques très bien, tu sais, est-ce que j'ai eu une date avec un mec, on a passé la nuit ensemble, il ne me rappelle pas, est-ce qu'il va me rappeler, quels signaux on donne ? Enfin, tu donnais plein de petits conseils de ce côté-là, parce que c'est vrai que c'est, en général, quand on va voir un coach, enfin souvent quand c'est un coach love, c'est que tu cherches l'amour. Après sinon, tu vas dans une thérapeute de couple, donc c'est plutôt une émission pour aussi quand tu cherches l'amour. Quand t'es dans le début, quand t'es dans tout ça, c'est aussi... Et après, c'est trop bien d'avoir ton exemple sur la longueur, en fait, comment ça dure. Donc, ta recette était bien. T'étais une bonne recette. Mais comment est-ce que tu... Enfin, tu vois, par exemple, cet exemple de... On a passé la nuit ensemble et puis j'ai pas de nouvelles. Comment tu le gères, ça, après ? Comment est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Il y a plusieurs cas de figure. Il y a le cas de figure où on a très rapidement, à l'échelle de la relation, passé une nuit avec un homme. Par exemple, on vient de le rencontrer, peut-être même le jour même, dans une soirée, etc. Et puis, on va chez lui, on fait l'amour avec lui. Et le lendemain, il ne nous donne plus tellement de nouvelles. C'est rattrapable, ce type de situation. Mais là, justement, il va falloir savoir laisser un peu de temps et d'espace. Il va falloir progressivement recréer du lien. et recréer ce que j'appelle l'escalade de l'engagement. Donc finalement, c'est redonner à cet homme envie de nous revoir, lui montrer qu'il a d'autres choses à découvrir de nous, et pour faire ça, idéalement, il ne faut pas trop lui donner. Alors faire l'amour avec un homme, ça ne veut pas dire qu'on a tout donné, mais ça veut dire qu'on a donné, généralement, ce que beaucoup d'hommes cherchent à obtenir en début de relation. Et c'est ni bien ni mal de chercher à avoir des relations sexuelles, mais aujourd'hui, on est quand même dans une ère où les corps des femmes sont hyper sexualisés, où on voit du nu partout et où ça devient presque banal. Donc quand on donne ça trop vite, c'est triste et je ne suis pas d'accord avec ça, mais il y a beaucoup d'hommes qui considèrent du coup qu'on est un peu moins intéressante. Donc on va chercher à recréer de l'intérêt si on a envie de revoir cet homme. Et puis il y a l'autre cas de figure où on a fait pas mal de rendez-vous avec cet homme, on finit par devenir intime avec lui et là d'un coup il se retire d'un point de vue pas corporel. pour elle. Mais d'un point de vue énergie, on va dire.

  • Speaker #0

    J'espère qu'il les a quand même redurés à un moment donné.

  • Speaker #1

    J'espère aussi. Mais voilà, il y a ce côté de ce retrait de cet homme, en fait, dans tous les sens du terme, on pourrait dire, si on prend cette image-là. Où là, ce qui va se passer, c'est soit cet homme, en fait, il nous a manipulés, c'est-à-dire qu'il a été patient, il a fait une succession de rendez-vous juste pour nous mettre dans son lit, puis une fois qu'il a eu ce qu'il voulait, on est le petit trophée en plus sur son tableau de chasse, et lui, ça va être difficile d'aller plus loin. soit c'est simplement parce que là, il commence à tomber amoureux. Et donc quand un homme commence à tomber amoureux, il commence à avoir peur. Et c'est justement là où c'est très fort cette idée de savoir se rassurer, parce que quand on sait se rassurer, on va savoir rassurer son partenaire. Et contrairement à ce qu'on pense, la plupart des hommes ont besoin d'être rassurés. On imagine souvent que les femmes sont les princesses qui attendent en haut de leur tour qu'un valeureux chevalier vienne les sauver du terrible dragon ou de la sorcière malfaisante, alors qu'en réalité... celui là qui prend des risques dans ce modèle là un peu du mythe du héros patriarcal celui qui prend des risques, celui qui va se montrer vulnérable qui va aller affronter le monstre, c'est bien le prince donc qui le soutient lui ? qui le rassure lui ? jusqu'à présent, pas franchement les princesses donc c'est ça que j'ai envie d'amener aussi aux femmes c'est de se dire ok, un homme qui va retirer son énergie de la relation souvent c'est qu'il a besoin d'être rassuré il a besoin d'être rassuré sur le fait que vous n'êtes pas en train de l'idéaliser que vous savez qu'il a des défauts et qu'il va vous décevoir et qui va vous faire de la peine à un moment. Sur le fait que vous n'attendez pas de lui que dans six mois, il y ait un mariage et des enfants, ça ne veut pas dire que ça ne va pas arriver, ça veut juste dire que ça va lui mettre trop de pression. Il ne va pas se sentir à la hauteur de vous apporter ça. Selon la génération à laquelle il appartient, en plus, il va plus ou moins être dans une temporalité où il peut s'investir de cette façon-là. Un homme de 25-30 ans, il va être en train de construire sa carrière, généralement. Donc, il ne va pas voir son couple comme la priorité. Plutôt un homme entre, je ne sais pas moi, 35 ans, là, il va être un peu moins flippé. à l'idée de s'engager dans quelque chose de sérieux. C'est souvent même à un âge où le pire des Ausha va se calmer. Donc ça peut être un détail aussi à prendre en considération. Où est-ce que lui, il en est dans sa vie ? Qu'est-ce qu'il a donné ? Et qu'est-ce qu'il a vécu avant ? Je pense que je me suis pas mal éloignée de la question que tu m'as posée.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, parce que j'adore. Parce que c'était, en fait, en te posant la question, j'étais vraiment sur la relation sexuelle, de comment on fait dans un exemple très simple. et en fait c'est trop bien d'être reparti avec eux parce que cette relation sexuelle comment elle arrive donc c'était parfait de voir ces deux cas de figure. Et souvent, du coup, on fait à l'envers. Quand, par exemple, on veut rencontrer quelqu'un, tu parles aussi des sites de rencontres, des fois, tu donnes des super conseils pour les nanas sur les sites de rencontres. Parce que c'est vrai que, de ce que j'ai entendu, moi, j'ai déjà été sur des sites de rencontres, tu te retrouves dans une espèce de marché incroyable, tu ne sais pas comment est-ce qu'il faut que tu te vendes, qu'est-ce qu'il faut que tu dises. Donc, tes conseils étaient top. Est-ce que tu peux les redonner ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir pour tes auditrices fidèles et absolument adorables. Salut les flammes d'ailleurs, je ne vous ai même pas salué, la honte. Ce que je pourrais vous conseiller si vous voulez rencontrer un homme sur une application de rencontre, déjà c'est de créer un profil où vous n'allez pas donner énormément d'informations sur vous. Vous allez mettre une à deux photos, un portrait, une photo en plein pied pour que cet homme puisse se faire une idée. à quoi vous ressemblez, aussi de votre silhouette, parce que ça, c'est vraiment une préoccupation masculine. Ça ne veut pas dire que les hommes vont sortir qu'avec des femmes qui sont minces. Il y a beaucoup d'hommes qui aiment les formes, qui aiment les femmes plantureuses, et c'est OK. Simplement, ils préfèrent le savoir avant. Et même des femmes, des coachées peuvent me faire des vocaux en me disant « Je suis allée à un rendez-vous hier, mais en fait, il faisait 20 ou 30 kilos de plus que sur ces photos et je n'ai pas envie de le revoir parce qu'il n'a pas été honnête, parce que pour moi, c'est un red flag le fait qu'il se néglige. » Bon, pour moi, le corps, il change, donc ça ne doit pas être le critère numéro un, mais je peux comprendre que ce soit important et pour beaucoup d'hommes, c'est important en fait d'avoir une idée réaliste de qui vous êtes. Donc déjà, mettre des photos qui sont représentatives, qu'il y en ait au moins deux, une portrait et une en plein pied. Et des photos où vous n'êtes pas sur votre 31, où vous êtes plutôt dans quelque chose, pas de naturel, mais authentique, on va dire. Vous n'allez pas être surmaquillée, pas de filtre, pas de petites oreilles de chiot, mignonne, de TikTok, où on va vraiment mettre des photos, j'ai même envie de dire, qui ne sont pas les plus flatteuses.

  • Speaker #0

    Oui, pour que quand on nous voit, on dise « Ah, en fait, t'es vachement mieux que sur tes photos, ça fait déjà un truc ! »

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'on me disait en général. te rencontrer. Sans t'avoir écoutée, j'avais cette petite technique,

  • Speaker #1

    sans faire exprès. C'est très bien et en même temps, tu as raison parce que tu es vraiment une très belle femme, tu as énormément de charme, tu as un sourire lumineux, tu as des cheveux de ouf. Non mais c'est vrai. Donc ça, je pense que si tu le survends en photo, cet homme, au lieu de voir toute ta beauté quand il va te rencontrer, il va se dire ah ouais, mais sur les photos, elle était plus comme ci ou plus comme ça. Alors que te mettre des photos plutôt authentiques, qu'on est dans son quotidien, on est au sport par exemple. Ça, c'est une super astuce parce que tout de suite, on envoie le message qu'on prend soin de soi, qu'on a des activités, qu'on a de l'ambition, qu'on aime l'effort aussi. Il y a beaucoup d'hommes qui vont se reconnaître ça dans l'archétype un peu de la sportive, qui vont se dire que vous avez des choses en commun. Donc, ça va pouvoir aider aussi à amener de la conversation et pourquoi pas avoir des idées de rendez-vous pour les premiers dates. Un autre conseil que je pourrais donner, justement, c'est d'éviter de se mettre dans la situation du speed dating où on se retrouve le soir. à 19h pour boire un coup, le jeudi par exemple sur l'after work, où finalement on ne va pas du tout se distinguer de tous les autres rendez-vous que cet homme a pu avoir. Moi ce que j'aime bien faire, c'est demander à cet homme ce qu'il propose, quand il me dit qu'est-ce que tu fais par exemple vendredi, sans lui dire oui ou non je suis disponible, je lui dis pourquoi, qu'est-ce que tu aimerais qu'on fasse ? Et là s'il me dit je te propose qu'on aille boire un verre, je vais lui répondre la vérité c'est que moi je ne bois pas d'alcool, et ce qu'on pourrait faire s'il en a envie c'est aller faire une balade sur les quais. Le fait d'être en mouvement aussi, ça rend le date un peu plus dynamique et plus agréable et ça peut créer beaucoup plus de complicité que quand on est face à face dans un restaurant comme dans un entretien d'embauche. Également, pourquoi pas lui proposer d'aller voir une exposition ? Donc ça donne en plus tout de suite un effet brise-glace quand on a quelque chose à commenter ensemble. Ou encore, ça peut même être une séance de sport. Moi j'ai plusieurs fois, il y a longtemps du coup, dans ma jeunesse, fait des rendez-vous amoureux quand j'avais 25 ans. où je me retrouvais avec des hommes pour aller au sport. Donc on se retrouvait dans une salle de sport, etc. Et ça peut sembler un peu atypique, mais en même temps, on voit tout de suite l'autre, comment il est dans son quotidien, on va le voir dans l'effort, et donc on ne va pas arriver hyper make-upé, on ne va pas surinvestir la relation et mettre des enjeux énormes sur le physique. Là, on va arriver et on va connecter avec quelqu'un avec qui on partage une activité, on va découvrir son charme, et on va voir aussi cette personne-là dans sa résilience, dans sa capacité à surmonter des épreuves. Parce que c'est cette capacité aussi à surmonter les épreuves qui vont me permettre de construire une relation solide au long terme.

  • Speaker #0

    C'est des super tips. En fait, le truc du mouvement, je trouve ça chouette. Parce que c'est vrai que quand tu arrives en date avec un mec que tu ne connais pas ou une nana, mais que finalement il ne te plaît pas ou elle ne te plaît pas, tu es vraiment bloqué. Tu as ce sentiment corporel aussi de te dire ok. Puis moi, je suis toujours très gentille. J'ai du mal quand on me propose un deuxième verre. J'ai du mal à dire non, je vais y aller. Je trouve que c'est hyper... C'est ce que tu disais aussi un petit peu. c'est comme quand t'as une date, déjà il y a une espèce de... De petits investissements où quand même, tu dois peut-être quelque chose à la personne, ce qui est assez étrange en même temps. Donc, c'est difficile. Après, il y a des gens, ils n'ont pas tout ce scrupule, ils peuvent partir tout de suite. Mais quand tu es quelqu'un d'empathique et gentil, ce n'est pas facile en fait d'être figé à une table et de se dire comment je vais partir de là. Tu n'es pas d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Je suis totalement d'accord avec toi. Il y a quelques années, j'avais un rendez-vous avec un garçon sur le papy. Il avait tout pour me plaire. Il était beau, grand, athlétique, avec de la conversation, une vraie sensibilité presque artistique. Et on se retrouve au premier date. Et en fait, je ne m'en avais pas rendu compte sur mes photos, mais en face, il avait un air flagrant d'un de mes ex. Et pas l'ex génial, l'ex hyper toxique qui m'avait trompé. Et ça m'a paralysé dans le rendez-vous. J'étais dans l'anxiété. J'étais mal à l'aise. J'avais du mal à le regarder. Même mon cocktail avait mauvais goût. Enfin, j'avais envie de m'enfuir de cet endroit. Et si on avait été sur une malade sur les quais, ça m'aurait évité de l'avoir autant en visu, que ça me stresse autant, ça m'aurait permis aussi, vu qu'on aurait été en train de marcher par exemple, Un moment, lui dire près d'une bouche de métro, bon, écoute, c'était trop bien. Merci beaucoup pour ce moment ensemble. Et puis, on se tient au courant pour éventuellement se revoir, rentrer bien. Et voilà, comme ça, on peut s'enfuir facilement, se sentir bloqué par les trois personnes à côté de nous au resto.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, les regards des autres, des fois, c'est un peu bloquant. Les regards des autres qui captent, moi, je capte des fois quand je suis dans une terrasse, je me dis, ça, c'est une date Tinder, ça, c'est une date. Ça se voit, en fait, quand les gens ne se connaissent pas et qu'ils sont à une terrasse de café, ça se voit un petit peu dans la manière de parler, de se comporter. Donc, c'est vrai que tu as aussi tout. Tu as l'impression que les gens savent que tu es en date. Donc, en tout cas, c'est un super conseil. Et même, on n'a pas parlé des... Quand on parle avec cette personne, justement, tu te donnais des bons conseils aussi. Parce que le fait d'être dans la communication... Moi, je ne suis pas le meilleur exemple parce que je n'ai pas fait beaucoup, beaucoup les sites. Donc, moi, j'ai des copines qui sont depuis des années. Ou des fois, tu peux faire des overdoses de sites. Parce que j'ai deux questions en une. À la fois, comment tu parles ? Et en même temps, si tu n'es pas dans cette overdose de sites parce que tu veux aller ailleurs, aujourd'hui, c'est un autre problème. C'est hyper dur aussi de rencontrer quelqu'un dans la vraie vie, j'ai envie de dire, entre guillemets. parce que justement, comme il y a les sites, j'ai l'impression... plus personne ne fait vraiment l'effort d'aller se rencontrer aussi en vrai.

  • Speaker #1

    J'adore tes questions. Vraiment, je passe un super moment avec toi. Merci encore. Alors, comment est-ce qu'on a des discussions sur une application de rencontre ? Les conseils que je vais vous donner, en réalité, ils sont même transposables à son crush de son groupe d'amis avec qui on va chatter un peu, s'envoyer des petits WhatsApp, etc. Déjà, il va falloir investir cette discussion. Dans mon entourage, j'ai plusieurs hommes qui ont été sur les applications de rencontre et qui me disaient systématiquement que c'était éreintant de leur point de vue parce que la plupart des femmes se positionnent comme des princesses à qui tout leur est dû. Donc, vu qu'elles savent qu'elles ont beaucoup de choix sur l'application et qu'au swipe suivant, il y en aura un autre qui sera peut-être mieux, qui fera plus d'efforts et qui va encore plus les gâter, peut-être même, du coup, elles ont tendance à se désinvestir des discussions et elles se positionnent un peu dans une conversation interview. L'homme, il doit poser des questions, puis elle, elle répond oui, non, et puis elle ne revoit pas nécessairement la balle, elle ne s'intéresse pas à lui. Donc moi, ce que je vais recommander, c'est si cet homme, il vous écrit une ligne, vous en répondez deux. Et en fait, devenir comme ça, lui montrer que vous avez de l'intérêt, que vous êtes disponible. Alors par contre, ça ne veut pas dire répondre dans la minute dès que vous recevez un message. Vous allez lui écrire uniquement quand vous avez le temps. Donc on n'écrit pas depuis les toilettes. On n'écrit pas entre deux réunions. On n'écrit pas quand on est sur sa machine de muscu. On le fait à un moment dans sa journée, quand on est disponible, qu'on n'a que ça à faire et qu'on peut vraiment se mettre dans cette discussion. Déjà, ça va permettre de relâcher un peu la pression du ping-pong où il faut répondre hyper vite. Et dès qu'on ne répond plus, au bout d'une demi-heure, l'autre panique et nous met la pression. Et nous, pareil. Et en plus, ça va permettre de nourrir des conversations de qualité parce que vous allez certainement voir le message dans la journée et ça va vous donner le temps de réfléchir à ce que vous allez dire pour vraiment apporter une réponse, pas juste oui, non, bof. On va vraiment comme ça pouvoir détailler des conversations qui vont être investies. Et comment est-ce qu'on rencontre aujourd'hui des hommes hors réseaux sociaux numériques ? Alors j'ai tourné une masterclass que j'ai ajoutée il y a 2-3 jours dans mon programme justement sur ça. Et ça va vraiment dépendre du type d'homme que vous cherchez. Mais si par exemple vous êtes comme moi et que vous aimez les hommes intelligents, athlétiques, beaux gosses, drôles, fidèles, un endroit où vous allez pouvoir les rencontrer, ça va être dans les colloques universitaires. Ça peut vous surprendre mais... dans l'université. Il y a beaucoup d'hommes qui sont ambitieux.

  • Speaker #0

    On va mettre les dates des prochains colloques universitaires.

  • Speaker #1

    Alors, je vais vous dire où vous pouvez avoir les dates. Il y a un site internet qui s'appelle Calenda, et ce n'est pas un placement de produit, qui s'appelle Calenda, C-A-L-E-N-D-A. Et là, vous allez avoir tous les événements quasiment en France universitaire. Et donc, ce que vous allez faire, c'est que vous allez regarder dans vos domaines d'intérêt. Si, par exemple, vous êtes quelqu'un de très politisé, vous êtes une militante, vous pouvez aller dans des colloques conscience politique. Si vous êtes plutôt une économiste, allez dans des colloques en sciences économiques. Et si vous aimez les hommes athlétiques, musclés et beaux garçons, dans ce cas-là, il va falloir aller dans les colloques en STAPS, les sciences et techniques de l'entraînement et d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est vachement malin, n'empêche, comme tips.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je suis universitaire et les colloques où j'ai vu le plus de beaux garçons, généralement, c'était soit en STAPS, soit en infocom dans ma discipline. Voilà, parce que c'est une discipline qui est quand même très moderne, où on va avoir des profils. réseaux sociaux numériques, influences, audiovisuels, etc. Et donc, on a souvent des profils d'artistes qui vont s'inscrire dans cette discipline et donc qui vont être avec une certaine sensibilité et même assez politisés, en fait. Mais c'est vrai qu'en STAPS, c'est là où il y a les beaux garçons intelligents et cultivés.

  • Speaker #0

    Ben écoute, ça c'est déjà un super tips. Il y a d'autres endroits où on peut rencontrer tous ces gens incroyables ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, en fait, on peut même rencontrer un homme dans une file d'attente. Donc je raconte ça dans mon programme, mais il y a quelques années, j'étais à Disneyland. Et en fait, il y a un homme devant moi dans la file d'attente qui est beau à la Brad Pitt. Mais vraiment, lui, il m'a claqué à aller-retour. J'avais du mal à le regarder tellement il était incroyable. Et j'ai fini en fait par l'aborder tout naturellement dans cette file d'attente. Pas pour le draguer, parce que je n'étais pas disponible, mais parce qu'il était tellement beau que je voulais qu'il ait un souvenir chaleureux de moi. Et donc, je l'ai abordé en lui demandant simplement s'il était anglais, parce qu'il parlait anglais avec sa fille. Il m'a répondu oui. Donc, je lui ai demandé, vous êtes venu exprès pour venir à Disneyland ? Il m'a dit oui, on est venu tous les deux passer le week-end. Et j'ai surenchéri en disant, en tout cas, vous ressemblez à un acteur de cinéma. Donc là, ça l'a fait éclater de rire. Il m'a demandé quel acteur. donc je lui ai dit à Brad Pitt ce qui l'a flatté énormément Il m'a dit « Waouh, quel compliment, merci ! » Et là, j'ai surenchéri en disant « Peut-être un prince Disney. » Ce qui l'a fait éclater de rire à nouveau. Il m'a dit « Ah, c'est génial, du coup, ils vont pouvoir me recruter ici. » Et alors là, si j'avais voulu justement flirter avec cet homme, je lui aurais dit « Ça tombe bien, parce que moi, je recrute un prince. » Ou j'aurais pu lui dire « C'est merveilleux si vous êtes recruté ici, comme ça, on pourra se revoir plus facilement. » Mais à la place, ce que j'ai fait, vu que mon but, c'était pas de flirter avec cet homme, c'était juste lui faire un compliment pour qu'il en ait un bon souvenir, parce que souvent, les hommes très beaux, personne ne leur dit, contrairement à ce qu'on pense. Donc, quand on dit un homme très beau, surtout quand il ne nous connaît pas, à quel point il est beau, il s'en rappelle toute sa vie, vous pouvez me croire. Et puis, en plus, on le rend heureux pour sa journée, voire sa semaine.

  • Speaker #0

    Ça, c'est trop bien de rendre les gens heureux pour la semaine,

  • Speaker #1

    j'adore. On peut le faire, pas qu'avec les hommes. Moi, quand je vois de très belles femmes, par exemple, je n'hésite pas à leur dire qu'elles sont lumineuses. et je sais que ça leur fait plaisir parce que finalement on l'entend pas tant que ça Et derrière, à la place, ce que j'ai fait pour conclure la conversation, c'est que je lui ai dit que ce serait dommage parce que c'était très mal payé le cast à Disney. Et donc, il a pu reboucler. Et après, j'ai vu, on est monté chacun dans le manège. Il me faisait des coucous et des grands sourires. Et je suis sûre que si j'avais voulu repartir avec le numéro de cet homme, j'aurais pu. Donc, peu importe l'endroit, vous pouvez rencontrer partout un homme de qualité. La vraie question, c'est comment est-ce qu'on les aborde ?

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, c'est être ouvert. c'est-à-dire que même si on n'a pas d'idée derrière la tête, mais juste être ouvert à la rencontre. Parce qu'on parle beaucoup de physique, après tout le monde n'est pas forcément extraordinairement beau, mais des gens peuvent aussi nous plaire et matcher avec nous sans qu'on s'est dit « ah c'est Brad Pitt, donc du coup je veux échanger avec lui » . Mais juste le fait de parler, d'être disponible et de pouvoir communiquer dans la file d'attente, n'importe où dans la vie, et être lumineux et essayer de rentrer en connexion, ça peut faire des surprises aussi je pense.

  • Speaker #1

    totalement, moi c'est comme ça que j'ai rencontré le père de ma fille avec qui j'ai passé 8 ans, qui est un homme absolument incroyable et qui est un bel homme aussi, mais c'est vrai que c'est pas Brad Pitt mais c'est un très bel homme aussi, et je l'ai rencontré dans un bar comme ça, et comment est-ce que cette rencontre s'est faite ? parce que j'étais à une période de ma vie où j'avais compris que les opportunités se créent, et qu'elles se créent avec le réseau et que l'une des façons les plus merveilleuses de rencontrer de nouvelles personnes, qu'il s'agisse de relations amicales professionnelles ou amoureuses, c'est de parler aux gens qui sont autour de nous. Et donc, j'étais dans un bar avec des amis, sur les quais de Seine, et j'avais l'un de mes amis qui faisait une animation d'hypnothérapie, d'hypnose de spectacle plutôt, dans ce bar. Et du coup, il était en train d'hypnotiser un homme. Et à côté, j'entends son groupe de potes en train de rigoler, et un homme qui dit, et sa voix, je l'entendais parler depuis un moment, et sa voix m'a interpellée, je ne l'ai même pas vue en fait. Et il dit, bon, ce serait génial qu'il le laisse en hypnose, comme ça, on le ramène à la maison, on lui fait faire des trucs de fou. Et donc ses amis rigolent et moi je l'interpelle en lui disant l'hypnose ça marche pas comme ça, tu pourras pas faire ça en fait. Et donc là il s'est retourné, il m'a dit ah ouais et ça marche comment ? Et c'est là où s'est fait cette petite estincelle, on s'est mis à se parler. Je n'aurais jamais interpellé cet homme dans la rue, je ne me serais jamais retourné sur lui malgré le fait que ce soit un bel homme parce que ce n'est pas mon style plus que ça à la base. Mais cette connexion humaine qu'on a eue c'était tellement fluide et évident. et ce bar, ce n'est pas un placement de produit non plus, mais il s'appelle le Bar Bapapa. Et à cause de ça, j'étais sûre que ce serait le père de mes enfants très peu de temps après. Quand j'ai vu le feeling qu'on avait, c'était tellement une évidence. Et donc, on a parlé quasiment une heure dans ce bar. Et à un moment, je voulais retourner avec mes amis. Et c'est bien de ne pas rester trop longtemps comme ça quand on découvre quelqu'un. Et ce que j'ai fait, c'est que je lui ai donné mon numéro de téléphone. Comme ça, libre à lui de me recontacter. Parce qu'il peut arriver, quand on est entreprenante et qu'on va parler aux hommes, qu'on tombe sur des hommes qui sont déjà en couple. Et donc, mieux vaut ne pas prendre leur numéro. Moi, je préfère donner mon numéro. et quand ils sont disponibles, généralement, ils rappellent. Voilà, alors ça ne veut pas dire qu'un homme en couple ne peut pas écrire. Bien sûr, il faut rester vigilante. Mais généralement, quand un homme est en couple, il n'écrit pas.

  • Speaker #0

    Ça me fait rebondir sur ce que tu dis sur justement la disponibilité. Parce qu'on arrive à des âges, enfin moi je suis un peu plus vieille que toi, j'ai 43. Et c'est vrai que ce n'est pas facile de savoir si les hommes sont disponibles, s'ils ne le sont pas. Et ce n'est jamais très agréable d'aller, en tout cas moi je n'ai pas trop envie d'aller rencontrer ou parler à un homme s'il est... avec une arrière-pensée dans la tête, si on coupe, c'est là où c'est pas évident ? J'ai déjà la réponse dans ma question, mais je te la pose quand même.

  • Speaker #1

    Je comprends totalement ta crainte. Ça arrive beaucoup plus qu'on le pense, d'avoir un feeling avec un homme. On a l'impression qu'il est disponible, mais il n'est pas. Le premier indice, ça va être une alliance. Est-ce qu'il a une bague au doigt ou pas, cet homme ? Ensuite, ça va être simplement, on lui laisse notre numéro, et on regarde s'il nous contacte ou pas. Il y a beaucoup d'hommes en couple qui peuvent nous trouver charmantes et se dire, elle est vraiment super. mais qui ne vont pas nous contacter juste par respect, par rapport à leur partenaire, ou juste parce qu'ils sont à un moment dans leur vie où ils ne sont pas disponibles. Et après, une fois que cet homme, on fait des rendez-vous avec lui, et bien là, on va vite se rendre compte s'il a une autre copine ou pas. Déjà, est-ce qu'il nous invite chez lui ? Est-ce qu'il répond au message pas dans la minute, mais est-ce qu'il a une présence quand même qui est assez constante, assez fiable ? Donc, est-ce qu'il va s'investir dans cette relation ou pas ? Alors, bien entendu, on peut tomber sur des grands manipulateurs qui peuvent avoir une double vie. Mais honnêtement, mesdames, ils Ils sont rares, il ne faut pas généraliser. Soyez rassurés, ne croyez pas Hollywood. Tous les hommes ne sont pas des bourreaux terribles. On a souvent l'impression que les hommes sont aussi autant sollicités que les femmes. C'est faux. Même les très beaux hommes, même les canons, ont peu de choix en termes de femmes. Et ça, c'est très important, mesdames, de l'avoir en tête. Vous, vous pensez que votre mec, il a plein de nanas et qu'il parle ? Eh bien, je peux vous assurer que non. La plupart des femmes avec qui il va parler dans son entourage sont soit des femmes de sa famille, soit des collègues, soit quelques amis. Mais généralement, les hommes sont très peu courtisés, et surtout quand on arrive à dépasser 30-40 ans, où il y a autant de femmes qui se retrouvent mariées, qui ne sont pas disponibles non plus, où ils vont beaucoup moins sortir. Donc, soyez rassurés, il y a de très fortes chances que vous soyez la seule dans sa vie et dans son cœur.

  • Speaker #0

    Ça, c'était joli. Et justement, pour toutes les femmes qui sont hyper inquiètes, à partir de 35-40 ans, on commence aussi à s'inquiéter en se disant « Attends, je suis toute seule » . Je n'arrive pas à rencontrer quelqu'un. Les hommes sont... C'est un peu des façons qu'on a de se... Pas de se rassurer, mais au contraire de s'enfoncer dans notre bulle. De toute façon, les hommes, bien, ils n'existent pas. Ils sont tous maqués. C'est hyper compliqué de rencontrer quelqu'un aujourd'hui. La société, c'est une société de consommation. Enfin, comment est-ce qu'on peut répondre pour les rassurer, leur dire, pour se détacher de tout ça, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Speaker #1

    C'est super ta question parce que ça permet de revenir sur une thématique qu'on a abordée plusieurs fois dans le cadre de ce podcast, c'est la thématique de la disponibilité. On se demande souvent est-ce que l'autre est disponible, mais on se demande rarement si on est disponible soi-même. Souvent, quand on arrive à un âge où on a eu plusieurs relations, on peut avoir été blessé. On peut s'être un peu fermé à l'amour, s'être un peu fermé même à soi-même. Et puis, on peut se retrouver avec des croyances effectivement limitantes sur le fait que les autres sont tous des salauds, finalement. Et pas que les hommes d'ailleurs, hein, aussi. l'amante, l'ex du petit copain, ce genre de choses, notre belle-mère, toutes ces personnes-là. La question que j'ai envie de me poser si je me retrouve à 30, 35, 40 ans, célibataire, et que j'ai du mal à rencontrer quelqu'un, c'est qu'est-ce qui fait que je suis bien dans mon célibat ? Parce que finalement, quand j'ai envie de rencontrer quelqu'un, croyez-moi que je rencontre quelqu'un. Là, par exemple, j'ai eu un de mes coachés qui est un ami aussi, et lui, ça fait plusieurs années qu'il ne rencontre personne, mais en même temps... dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, donc c'est un homme qui doit avoir 43-44 ans, 45 peut-être dans ces eaux-là, mais dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, il avait décidé que ce n'était pas compatible avec une relation sérieuse, dans le sens d'une relation où il va avoir des enfants, par exemple, alors que c'est un désir pour lui. Il aurait été peut-être ouvert à une relation sérieuse, mais pas aussi sérieuse que ça. Et du coup, ça fait cinq ans que je l'entends me dire régulièrement, je ne comprends pas avec les femmes, je sens que je plais, même elles viennent me parler et tout, mais il ne se passe rien dans ma vie, je n'ai pas de relation. Et ça fait cinq ans que je lui répète, oui, mais tu as décidé en rentrant en test que ce n'était pas compatible avec une relation amoureuse sérieuse. Donc, la question que je lui pose à chaque fois, et cette conversation, on l'a eu 50 fois, d'accord ? La question que je lui pose à chaque fois, c'est si demain, la femme de ta vie, elle frappe à la porte et qu'elle te demande de marager un enfant, tu peux lui donner ? Il me dit, ben non, je fais, ben voilà, c'est pour ça qu'elle n'est pas encore là. Quand tu pourras lui donner, elle viendra frapper à ta porte.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Mais c'est vrai que quand on est dedans, alors pour un super exemple, des fois, on a l'impression que c'est de s'avouer qu'on n'est pas prêt ou pas prête, c'est pas évident. Et de s'avouer aussi qu'on a le cœur fermé, des fois, on ne s'en rend pas compte, en fait. Des fois, on ne peut pas le savoir. On pense qu'on fait plein de choses et tout, mais on ne sait pas vraiment... Comment est-ce qu'on peut savoir si notre cœur est fermé ou ouvert et si on est disponible ? C'est une question hyper difficile.

  • Speaker #1

    C'est une très belle question. Pour moi, on peut faire un peu le point déjà sur le pardon. C'est vraiment pour moi la clé de voûte de savoir si on est disponible pour une relation ou pas. C'est est-ce qu'on a pardonné à ses ex et à soi-même pour tout le mal qu'on a traversé dans sa vie, pour tous les abandons, les rejets, les trahisons. qu'on a infligé ou qu'on nous a infligé. Et donc un exercice qui va être hyper beau, c'est inspiré du chamanisme Ho'oponopono, qui est le chamanisme thaïtien, que je trouve hyper beau. C'est un exercice où on va penser, par exemple, à cet ex-là, celui, quand on y pense, on a les larmes qui nous montent aux yeux et on sent que notre cœur y sert et qu'on a la boule au ventre. On va penser à cette dernière relation qui nous a fait du mal et peut-être même à toutes les personnes contre qui peut-être on a de la rancune ou des émotions comme ça qui nous font souffrir, en fait. Et c'est OK d'avoir ces émotions-là. Elles nous servent à quelque chose. Elles nous servent à nous protéger, notamment. Eh bien, ce qu'on va faire, c'est qu'on va penser à cette personne. Et ensuite, on va prendre un cahier, un stylo, et on va écrire tout ce qu'on reproche à cette personne. Et puis, on va écrire ce qu'on aimerait qu'elle nous dise. Et puis, on va la remercier de nous avoir dit ça, lui dire qu'on la pardonne et qu'on l'aime. Et généralement, ça permet de quand même réouvrir son cœur. Il faut peut-être le faire plusieurs fois. Il faut peut-être le faire avec la liste des gens à qui on en veut ou à qui on a fait du mal. Et surtout, il ne faut pas oublier de le faire pour soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, de le faire pour soi, parce que c'est nous qui nous bloquons. Et puis, on est très dur avec nous-mêmes, je pense. On se demande beaucoup. On est beaucoup moins doux avec soi-même qu'on peut l'être avec plein de gens. Mais une fois qu'on arrive à être doux avec nous-mêmes, on est encore plus doux avec les autres.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'ai envie de dire aussi, c'est ok d'être dur à des moments. C'est au cas de Nadia, il y a beaucoup ces injonctions qu'il faudrait être toujours gentille, toujours un peu docile, surtout quand on est une femme. Il y a beaucoup d'hommes qui vont apprécier les femmes de caractère, qui vont savoir dire les choses, qui vont être franches. Et sans non plus tomber dans l'autoritarisme, sans non plus être agressive, mais simplement à un moment de savoir dire non, de savoir marquer des limites, de savoir être disponible pour soi d'abord et se prioriser. Voilà, c'est vrai qu'on éduque les femmes. avec l'idéologie du care, où elle devrait être là pour prendre soin des autres, les enfants, les anciens, leurs amis, etc. et se faire passer en dernier, quelque part, dans cette hiérarchie des personnes à soigner. Et ça, malheureusement, c'est un schéma qu'on a tendance à reproduire avec les hommes. On va se positionner avec eux comme leur mère ou leur infirmière ou leur secrétaire. Alors, mesdames, non, et encore moins leur boss, par pitié. Donc non, surtout, gardez bien en tête. Si vous voulez vivre une relation de qualité avec un homme, il faut que vous ayez votre juste place. On revient à cette thématique. Il faut que vous posiez comme la reine que vous êtes, pour que lui puisse agir comme un roi. Si vous le maternez, si vous prenez trop soin de lui, ou si vous êtes autoritaire avec lui, il va se positionner en reflet de ce que vous allez faire. Donc si vous vous positionnez comme une mère, il va se comporter comme un petit garçon. Si vous vous positionnez comme une soignante ou une sauveuse, il va se positionner comme une victime. Et si vous vous positionnez comme ça, boss, il va partir en courant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est des conseils très riches que tu nous donnes. On arrive presque à la fin de l'émission. Est-ce que tu as un mot de la fin, conclure, dire quelque chose qu'on n'aurait pas forcément abordé ou une question que j'aurais oubliée ? Qu'est-ce que tu as envie de dire pour finir l'émission ?

  • Speaker #1

    Ce que j'ai envie de dire pour conclure cette émission, mesdames, c'est arrêter d'attendre. Arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui vienne vous sauver. arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui agisse envers vous Si vous voulez un homme, vous y allez en fait. Je vois trop souvent ça chez mes coachés, ça les fait beaucoup souffrir. En fait, quelque part, elles attendent qu'un homme leur prouve quelque chose, leur prouve qu'elles ont de la valeur, leur prouve qu'elles sont dignes de s'engager avec elles. Et là, c'est une erreur parce que vous attendez la validation de cet homme pour avoir votre pouvoir et réaliser toute la valeur que vous avez. Donc en fait, cet homme, vous n'avez pas besoin d'attendre qu'il vous fasse un signal pour le mériter. et pour vivre avec lui, être avec lui. Donc si vous voulez un homme, arrêtez avec ces histoires de « oui, mais ma dignité, mais mon égo, etc. » Ça fait des millénaires que l'humanité cherche à évoluer spirituellement en détruisant son égo. Donc si cet homme, il vous donne l'opportunité de travailler sur ça, de mettre un peu votre fierté de côté, d'arrêter de chercher à ce qui vous courtise, d'arrêter à chercher ce qui vous prouve, parce que vous avez décidé que vous le méritez et que c'est lui, mais foncez. N'attendez la validation de personne, ni de vos amis, ni de votre famille, ni de cet homme-là. La plupart des hommes, ils sont paumés au point de vue affectif parce qu'on ne leur apprend pas à gérer leurs émotions de la même façon que nous. On leur apprend à les réprimer, à les refouler, à les gérer seuls. Vous, vous savez par contre. Vous, on vous apprend à vous exprimer, à communiquer sur ça, à vivre ces émotions. On vous apprend à pleurer, on vous dit que c'est ok de le faire. Donc écoutez vos émotions jusqu'au bout. Si dans vos tripes, vous sentez que c'est lui, foncez, n'attendez pas qu'ils sachent, c'est vous qui savez faites-vous confiance à vous c'était un super conseil,

  • Speaker #0

    et en attendant si vous savez pas trop c'est toujours bien de se mettre aussi sur les sites pour voir quel homme on attire aussi pour faire le point d'où on en est moi ce que j'ai envie de dire c'est n'attendez pas qu'on vous choisisse choisissez-vous l'homme que vous méritez,

  • Speaker #1

    et vous pouvez être convaincu que vous méritez ce qu'il y a de mieux et si vous avez besoin d'aide pour ça, vous savez où me trouver ah trop bien,

  • Speaker #0

    bon bah écoute on mettra tous les liens. En tout cas, moi, j'étais ravie de faire cette émission avec toi. C'est bien pour le moment dans l'automne. Comme ça, on va pouvoir justement, en préparant l'hiver, essayer de trouver l'homme qui va nous accompagner au mieux pour passer l'hiver. Oui, peut-être plus. En tout cas, moi, je vous dis à la semaine prochaine. Et puis, merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Lou. Merci à toi. À bientôt.

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Description

✨ Comment trouver l’amour sans se perdre ? Comment apaiser la peur de l’abandon, se rassurer soi-même et oser une relation plus consciente et apaisée ?

Dans cet épisode du podcast Flammes des Années 80, Sara reçoit Lou, maître de conférences et coach love, fondatrice de l’Institut Suprêm. Ensemble, elles explorent les dynamiques amoureuses, la confiance en soi, les blessures de rejet, de trahison ou d’abandon, et la manière dont notre rapport à nous-mêmes influence nos relations.

Lou partage son parcours : après plusieurs relations engagées mais insatisfaisantes, elle a compris que le seul amour capable de combler le vide intérieur est celui qu’on se porte à soi-même. De cette expérience est née une réflexion sur la dépendance affective, l’autonomie émotionnelle et l’équilibre entre le donner et le recevoir.

💌 Dans cet épisode, vous découvrirez :
– Comment se rassurer seule au lieu d’attendre que l’autre le fasse ;
– Pourquoi le silence, la distance ou l’attente ne sont pas des menaces mais des alliés ;
– Les clés pour vivre des relations amoureuses plus libres, légères et durables ;
– Et comment choisir l’amour conscient plutôt que la peur du manque.

Sara et Lou abordent aussi les codes amoureux contemporains : les applis de rencontre, le ghosting, la communication instantanée, l’angoisse du “vu” et les débuts de relation souvent confus. Elles questionnent notre rapport au smartphone, à la validation extérieure et à la peur du rejet, en rappelant qu’aimer, c’est avant tout oser se montrer vulnérable sans se perdre.

Lou livre des conseils simples et lumineux : s’offrir à soi ce qu’on espère de l’autre, cultiver la patience, accueillir la lenteur, et surtout, ne plus attendre d’être choisie — mais se choisir soi-même.

🎧 Un épisode à écouter si :
– Vous souhaitez mieux comprendre vos schémas amoureux ;
– Vous traversez une peur de l’abandon ou un manque de confiance ;
– Vous désirez retrouver votre puissance féminine et aimer sans dépendance.

🔥 “N’attends pas qu’on te choisisse. Choisis-toi.”
Un échange sincère, drôle et inspirant entre deux femmes passionnées par les relations humaines et l’art d’aimer en conscience.

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme. Bonjour, alors je suis super heureuse aujourd'hui parce que ça faisait hyper longtemps que je voulais faire une émission sur l'amour avec une coach. Et je suis tombée par hasard sur Lou et donc je suis hyper contente de la voir avec nous aujourd'hui. Est-ce que tu veux te présenter Lou et nous expliquer, t'as créé un institut et tout ? Explique-nous tout s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Avec plaisir. Déjà, merci beaucoup de m'avoir invitée, de me recevoir dans ton magnifique studio qui est vraiment très chaleureux. Je suis trop heureuse d'être là avec toi aujourd'hui. Et donc, je suis Lou, je suis maître de conférence. Donc, mon métier, c'est l'enseignement et la recherche scientifique. Et en parallèle de mon activité d'enseignant-chercheur, j'ai fondé un institut pour accompagner les femmes à retrouver leur puissance et à développer leur amour propre pour pouvoir vivre des relations affectives de qualité.

  • Speaker #0

    Bon ben voilà, vous avez compris pourquoi j'ai voulu l'inviter. c'est très flamme des années 80 en tout cas je trouve que ta façon d'aborder les choses, j'aime beaucoup moi j'aime beaucoup aussi les gens qui sont honnêtes et francs et surtout je trouve que tu utilises l'humour et ça, ça me plaît beaucoup parce qu'il ne faut pas non plus trop se prendre la tête et être aussi conscient qu'il y a entre les hommes et les femmes on a aussi besoin de faire un travail et de se remettre en question mais d'une façon drôle quoi. Comment ça t'est venu, est-ce que c'est ta personnalité qui est comme ça ou comment t'as mis en place tout ça ?

  • Speaker #1

    J'aime beaucoup ta question. Effectivement, je pense que ça vient à la fois de ma personnalité, mais aussi des discours des autres coachs auxquels j'ai été socialisée ces dernières années. Ça fait quand même maintenant pas mal de temps qu'il y a du contenu Love Coach sur les réseaux sociaux numériques. Moi, j'ai commencé à avoir ça sur YouTube, puis après forcément, ça arrivait sur Instagram, ça a défallé sur TikTok. Et donc, j'ai pris connaissance de tous ces discours-là dans le cadre de mon travail, puisque je suis une spécialiste de l'influence numérique. Et je trouvais quand même que ça se prenait beaucoup au sérieux, qu'il y avait beaucoup de premier degré et surtout une volonté de toujours maintenir son égo et sa face parfaitement intacte. Alors que depuis mon point de vue, s'il y a bien un domaine où il faut se montrer vulnérable et il faut mettre sa dignité de côté, c'est bien les relations amoureuses.

  • Speaker #0

    Oui, ça c'est complètement vrai. Et du coup, comment t'as lancé ? Donc moi, je t'ai trouvé sur Instagram, c'est Amour Suprême. Donc je vous invite à aller voir ce compte qui est hyper chouette. Tu es sur TikTok aussi. Et comment ça t'est venu cette idée à un moment donné, vu que ce n'était pas du tout ton truc de base ? Comment tu t'es dit, j'ai envie d'aller aider les femmes ? Il y a eu un déclic quelque part ? Comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Ce qui s'est passé, c'est mon propre parcours affectif où j'ai eu plusieurs relations amoureuses, très sérieuses, très engagées, qui ont duré longtemps, où il y a eu mariage, investissement immobilier, enfants. Et malgré tout ça, je sentais toujours une insatisfaction chronique chez moi, un vide à combler. Quelque part un mal-être que j'avais l'impression de maquiller mais qui était présent. Et malheureusement j'attendais de la part de mes partenaires qu'ils viennent combler ce vide. Et j'attendais en vain parce que la seule personne qui pouvait m'apporter ce que je recherchais c'était moi-même. Et j'ai fait tout un parcours presque initiatique vers l'amour propre. Et puis à partir de là, quand j'ai vu à quel point ça a transformé mes relations affectives, pas seulement amoureuses mais aussi mes relations familiales, amicales et surtout ma relation à moi-même. Je me suis dit que je pouvais certainement partager des outils, des ressources à des femmes qui vivaient la même chose que moi. Et c'est là où je me suis rendu compte qu'on était très nombreuses à souffrir de la peur de l'abandon, de la peur du rejet et beaucoup de la peur de la trahison.

  • Speaker #0

    Oui, ça, tu cites beaucoup de blessures, entre guillemets, de peur et de blessures. Et il y a aussi ce schéma anxieux, en fait, que tu décris dans les relations. Il y en a trois, en fait, des schémas. C'est donc anxieux, évitant et tu en as un qui est évitant-anxieux, c'est ça.

  • Speaker #1

    Alors, certainement qu'en psychologie sociale, il doit y avoir ce type de modélisation. C'est vrai que moi, j'ai pris un petit pas de recul par rapport à ça, dans le sens où je ne considère pas qu'on ait des personnalités anxieuses, évitantes ou anxieux-évitants, mais plutôt qu'on va se positionner d'une façon anxieuse ou évitante selon un contexte avec une personne donnée. Et ça, je m'en suis rendue compte par rapport à moi-même, où je n'ai pas du tout l'impression d'être une personne évitante, où j'ai l'impression d'être plutôt disponible dans mes relations, investie, présente, démonstrative. Et pourtant, il m'est arrivé certaines relations où je fuyais l'autre. Où je fuyais l'autre, et pourquoi je fuyais cet autre ? Parce que cette personne surinvestissait la relation, ou mettait trop la pression, ou attendait de moi des choses que je ne pouvais pas donner. Et lorsque j'avais l'impression qu'elle ne comprenait pas, malgré ma verbalisation, que je n'étais pas disponible pour offrir ça, je ne voulais pas me battre, je préférais partir. Puisqu'on a souvent ces modes réactionnels de soit je reste et je me bats, soit je m'enfuis. Or, je pense qu'il y a quand même une troisième possibilité qui est souvent négligée ou pas assez connue, pas assez médiatisée, c'est le fait d'accueillir, de tenir l'espace, d'accepter, d'être juste ici et maintenant. Et pourtant, ça fait des milliers d'années que les plus grands philosophes et mystiques nous prêchent cette posture de l'instant présent.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis sur accueillir l'espace, parce que moi, j'ai fait des petites recherches quand même, j'ai écouté des lives que tu as faits. Et quand tu racontes aussi ton histoire amoureuse, je vous invite vraiment à aller voir les TikTok et tout, c'est assez intéressant. Et du coup, tu parles aussi de cet homme, à un moment donné, que tu as rencontré et qui a tenu l'espace. Et pour moi, ça me parle vachement. Parce que forcément, avec le métier que je fais, moi aussi, je suis coach et je fais des groupes, donc tu dois tenir le groupe. Tu tiens aussi beaucoup de choses. Mais c'est vrai que moi, je l'ai pris aussi comme si l'homme retrouvait sa place aussi à un moment donné. Mais c'est un peu bizarre. Mais comment est-ce que sans... Enfin... Comment tu exprimerais que cet homme retrouve sa place, entre guillemets, et que c'est en tenant justement la relation ?

  • Speaker #1

    Tu vois, à peine d'avoir la question de mon partenaire, je deviens rouge comme une tomate, j'ai un immense sourire et ça me fait cet effet-là à chaque fois que je pense à lui ou que je dois en parler. Donc voilà, j'ai mon émotion qui monte immédiatement parce que pour le coup, je me sens très épanouie et sécurisée dans cette relation. et ce que tu dis c'est vraiment je trouve un point charnière de mon voyage introspectif et de ma propre révolution, comme j'aime bien dire, c'est d'avoir rencontré un homme qui est très marqué par des codes de la virilité. Et pourtant, je suis plutôt féministe post-moderne, j'ai écrit ma thèse dans la lignée des travaux de Donna Haraway, de Nancy Fraser, etc. Donc j'ai une pensée qui veut renoncer à la binarité, mettre de la complexité et de la nuance dans les rapports sociaux, dans les identités. Et ça m'a beaucoup surprise finalement de tomber folle amoureuse d'un Afghan qui s'est installé en France, enfin en Europe il y a une dizaine d'années, qui a été élevé avec des codes beaucoup plus virils, presque du siècle dernier. Quelque part, j'aime bien dire qu'il vient d'une autre époque parce que finalement, ça m'a forcé moi à trouver une autre place que celle que je me donnais. Parce que jusqu'à présent, au vu de mon parcours aussi familial, du fait que j'ai eu des parents qui n'étaient pas vraiment présents. qui n'arrivaient pas à tenir cet espace-là, à me cadrer, à me soutenir aussi, j'ai toujours dû compter sur moi-même pour tout faire. Et donc, je prenais toute la place. Et avec cet homme, j'ai été obligée de laisser de la place pour lui parce que de toute façon, si je ne le faisais pas, il n'y avait pas de relation possible. Et vu que je voulais vraiment être avec cet homme, j'ai décidé de me remettre en question et de laisser de l'espace, de savoir accepter le fait qu'il y ait de la distance, de l'absence, du silence, pour que lui puisse s'investir et apporter ce qu'il avait à donner. Et quand je dis que cet homme, il a vraiment tenu l'espace dans la relation, c'est notamment parce qu'il n'a pas cherché à me rassurer pour tout. Là où mes partenaires précédents, ils me traitaient vraiment comme une princesse, alors c'est une chance et je pense qu'il y a beaucoup de femmes qui rêvent de ça, mais en fait, au vu de mon propre parcours, ce n'était pas me rendre au service de me dire oui à tout, d'être constamment en train de me rassurer, parce que ça m'entretenait dans cette espèce de dépendance où j'avais beaucoup de mal à accepter qu'on me dise non. Je prenais le nom comme un rejet, comme un abandon. Donc, je le vivais mal, ça me faisait souffrir. Et en même temps, quand ces hommes-là, ils cherchaient à me rassurer constamment, ça ne me permettait pas de devenir autonome, effectivement.

  • Speaker #0

    Oui, de te rassurer toi-même, parce qu'en fait, c'est sans fin. C'est-à-dire, on va te rassurer, mais plus on va te rassurer, plus tu vas avoir besoin qu'on te rassure. Et en fait, du coup, ça ne va jamais fonctionner. Et c'est vrai que... Les femmes, les hommes sûrement, mais c'est vrai que nous, on a souvent besoin d'être rassurés. Mais c'est qu'on a vraiment besoin de se rassurer soi-même. Et c'est, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil pour se rassurer soi-même justement ? Comment t'as fait ou qu'est-ce que tu donnes à tes coachés ou les gens qui viennent te voir ? Comment est-ce qu'on peut se rassurer dans une relation ? Surtout les débuts, des fois, il y a des gens qui me disent « Ah, j'aime pas les débuts parce que ça me goise, je sais pas. Qu'est-ce qu'il fait ? » Enfin, comment est-ce qu'on pourrait faire ?

  • Speaker #1

    C'est une excellente question. il y a deux conseils que je pourrais donner c'est déjà de s'apporter à soi ce qu'on attend de l'autre. Donc si on attend que l'autre, il nous rassure, on se pose la question, qu'est-ce que j'aimerais que cette personne fasse pour me rassurer ? Peut-être qu'elle m'emmène au restaurant, peut-être qu'elle m'offre des fleurs, une jolie bague, un voyage à Venise. Dans ce cas-là, je ne vais pas attendre que l'autre me l'offre. Je vais me l'offrir à moi. Il y a un moment, sur les réseaux sociaux numériques, il y avait une trend que j'ai adorée. ont envoyé des femmes qui voulaient éduquer leurs partenaires. Et donc, il s'achetait un bouquet de fleurs qu'il leur mettait dans les mains et qu'il faisait semblant de le recevoir après pour lui faire comprendre. Voilà, frérot, maintenant, il va falloir que tu m'offres des fleurs. Et ça, typiquement, c'est le genre de choses que j'ai fait avec mon copain. Donc, je suis allé m'acheter un bouquet de fleurs pour me faire plaisir à moi. Puis après, j'allais à mon rendez-vous avec lui. Je lui collais dans les bras et je faisais semblant de découvrir le bouquet. Non seulement ça le faisait rire, ça mettait du second degré. Ça faisait un peu passer le message aussi de mes attentes. et du coup ces attentes là ne me positionnent pas en attente justement Et l'autre conseil que je pourrais donner par rapport à comment est-ce qu'on peut se rassurer tout seul, c'est de travailler un peu sur la relation qu'on a à l'absence, au silence et à la distance. Ce ne sont pas des espaces-temps qui sont là pour nous faire souffrir, ce sont des espaces-temps qui sont des alliés. Le temps est un allié, dans le sens où si je prends une fleur et que je veux qu'elle s'épanouisse pour qu'elle me donne par exemple des fruits, il va bien falloir que je lui laisse le temps de croître, il va bien falloir que je l'arrose. mais ni trop ni pas assez. Il va bien falloir que je l'expose au soleil, mais ni trop ni pas assez. Sinon, je vais la noyer ou la laisser s'assécher. Donc l'idée, c'est de recevoir juste la bonne quantité de ce qu'il nous faut. Et c'est ce que dans mes contenus, j'appelle l'abondance en fait. L'abondance, ce n'est pas avoir tout en illimité, c'est avoir juste ce qu'il nous faut pour développer son amour propre et être bien dans ses pompes au quotidien.

  • Speaker #0

    Oui, c'est comme... En plus, on est dans une ère où tout va très vite, où on voit quand l'autre est connecté, est-ce qu'il a vu, est-ce qu'il n'a pas vu ? Alors là, finalement, on rentre dans des habitudes assez vite. Par exemple, au début d'une relation, des bonnes nuits. Et puis à un moment donné, tu ne sais plus pourquoi tu dis bonne nuit et tu vas dire bonne nuit tous les soirs. Et si jamais un jour, tu n'as pas eu ton bonne nuit, tu vas te dire qu'il est peut-être allé faire quelque chose, il ne pense plus à moi. En fait, on est dans des espèces d'habitudes ou de codes qui se mettent en place, qui sont plus enfermants, j'ai envie de te dire, que rassurants. Pour moi, en tout cas, je trouve que c'est de plus en plus, on est tout et immédiat. On se voit, on parle, enfin. Alors que des vrais, les gens ne se parlent plus au téléphone quasiment. Enfin, l'autre s'appelait, puis de passer un moment au téléphone, et puis peut-être pas, et puis dans deux jours se rappeler. Enfin, ça ne se fait plus. Maintenant, on se voit deux textos. Ah, on n'a pas eu de nouvelles. Ah, je n'ai pas eu... Enfin, c'est vraiment bizarre, je trouve, quand même. Pour se rassurer, ça n'aide pas trop aussi. Tu trouves que c'est...

  • Speaker #1

    Je trouve que c'est totalement lié. le fait qu'aujourd'hui, on soit à l'ère des smartphones et à l'hyperconnexion. Et à la sollicitation permanente, ça nous amène à avoir des attentes qui sont irréalistes. Une des choses qui m'a le plus aidée dans ma relation amoureuse, c'est quand j'ai eu le décès de mon père, j'ai récupéré chez lui tous les courriers de mon grand-père. Et donc forcément, j'ai plongé là-dedans, même si son courrier, c'est son intimité. Je suis allée lire quand même les courriers de mon grand-père, qui me manquent beaucoup. Et je suis tombée sur des courriers dont je ne connaissais pas l'existence. C'est des lettres qu'il envoyait à ma grand-mère quand ils étaient... un jeune couple. Donc non seulement j'ai découvert à ce moment-là qu'il appelait mon petit lapin, ce que j'ai trouvé absolument magnifique. Et mignon. Trop mignon. Mais en plus, ça m'a fait me rendre compte qu'il n'y a pas si longtemps, mes grands-parents, ils passaient parfois une semaine, deux semaines, trois semaines sans pouvoir se parler, puisqu'ils n'avaient pas nécessairement de téléphone, sans pouvoir se voir, parce que mon grand-père, il a fait son service militaire et puis ensuite, il a été dans l'armée. Et tous ces moments-là, je me suis rendu compte en lisant les courriers que c'est ça qui a nourri leur amour. Et c'est ce qui a fait aussi qu'ils ont réussi à se supporter jusqu'à la fin. Alors je ne dirais pas qu'ils avaient encore une grande passion amoureuse à la fin, mais en tout cas, ils sont restés ensemble de leur petite vingtaine jusqu'à la mort. Et si on veut retrouver ce modèle-là de passion, je pense qu'il est nécessaire d'avoir cet espace et de savoir décorréler le smartphone de l'affection qu'on nous porte. J'entends souvent cette injonction que je trouve presque terrifiante de tout le monde à deux minutes dans sa journée. Oui, mais si tout le monde attend de nous deux minutes, on n'a plus de temps dans sa journée, en fait. Et il y a quelque chose aussi qui me semble très important, c'est de comprendre que l'amour, l'attachement, l'engagement ne se mesurent pas au nombre de notifications que l'autre nous envoie dans la journée. C'est totalement décorrélé. Moi, une des personnes qui m'écrit le plus, peut-être que c'est mon boss, c'est peut-être pas la personne qui m'aime le plus. Ou c'est peut-être pas la personne qui me veut le plus de bien. Bon, je prends cet exemple-là, mon boss n'envoie jamais de mail, mais... C'est pour montrer en fait que ce n'est pas la personne qui nous écrit le plus, qui nous aime le plus. Et ça, c'est quelque chose que je constate dans mes coachings. Le nombre d'hommes fous amoureux de leurs partenaires qui leur font des silences radio et le nombre de gros Ausha qui leur écrivent toute la journée. Donc peut-être qu'il faudrait juste relativiser ça et se dire OK, il m'aime indépendamment de la fréquence à laquelle il m'écrit ou de la rapidité à laquelle il me répond.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, ça c'est aussi quand la relation s'installe, mais c'est le début où on a l'impression, c'est ce que tu expliques très bien, tu sais, est-ce que j'ai eu une date avec un mec, on a passé la nuit ensemble, il ne me rappelle pas, est-ce qu'il va me rappeler, quels signaux on donne ? Enfin, tu donnais plein de petits conseils de ce côté-là, parce que c'est vrai que c'est, en général, quand on va voir un coach, enfin souvent quand c'est un coach love, c'est que tu cherches l'amour. Après sinon, tu vas dans une thérapeute de couple, donc c'est plutôt une émission pour aussi quand tu cherches l'amour. Quand t'es dans le début, quand t'es dans tout ça, c'est aussi... Et après, c'est trop bien d'avoir ton exemple sur la longueur, en fait, comment ça dure. Donc, ta recette était bien. T'étais une bonne recette. Mais comment est-ce que tu... Enfin, tu vois, par exemple, cet exemple de... On a passé la nuit ensemble et puis j'ai pas de nouvelles. Comment tu le gères, ça, après ? Comment est-ce que tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Il y a plusieurs cas de figure. Il y a le cas de figure où on a très rapidement, à l'échelle de la relation, passé une nuit avec un homme. Par exemple, on vient de le rencontrer, peut-être même le jour même, dans une soirée, etc. Et puis, on va chez lui, on fait l'amour avec lui. Et le lendemain, il ne nous donne plus tellement de nouvelles. C'est rattrapable, ce type de situation. Mais là, justement, il va falloir savoir laisser un peu de temps et d'espace. Il va falloir progressivement recréer du lien. et recréer ce que j'appelle l'escalade de l'engagement. Donc finalement, c'est redonner à cet homme envie de nous revoir, lui montrer qu'il a d'autres choses à découvrir de nous, et pour faire ça, idéalement, il ne faut pas trop lui donner. Alors faire l'amour avec un homme, ça ne veut pas dire qu'on a tout donné, mais ça veut dire qu'on a donné, généralement, ce que beaucoup d'hommes cherchent à obtenir en début de relation. Et c'est ni bien ni mal de chercher à avoir des relations sexuelles, mais aujourd'hui, on est quand même dans une ère où les corps des femmes sont hyper sexualisés, où on voit du nu partout et où ça devient presque banal. Donc quand on donne ça trop vite, c'est triste et je ne suis pas d'accord avec ça, mais il y a beaucoup d'hommes qui considèrent du coup qu'on est un peu moins intéressante. Donc on va chercher à recréer de l'intérêt si on a envie de revoir cet homme. Et puis il y a l'autre cas de figure où on a fait pas mal de rendez-vous avec cet homme, on finit par devenir intime avec lui et là d'un coup il se retire d'un point de vue pas corporel. pour elle. Mais d'un point de vue énergie, on va dire.

  • Speaker #0

    J'espère qu'il les a quand même redurés à un moment donné.

  • Speaker #1

    J'espère aussi. Mais voilà, il y a ce côté de ce retrait de cet homme, en fait, dans tous les sens du terme, on pourrait dire, si on prend cette image-là. Où là, ce qui va se passer, c'est soit cet homme, en fait, il nous a manipulés, c'est-à-dire qu'il a été patient, il a fait une succession de rendez-vous juste pour nous mettre dans son lit, puis une fois qu'il a eu ce qu'il voulait, on est le petit trophée en plus sur son tableau de chasse, et lui, ça va être difficile d'aller plus loin. soit c'est simplement parce que là, il commence à tomber amoureux. Et donc quand un homme commence à tomber amoureux, il commence à avoir peur. Et c'est justement là où c'est très fort cette idée de savoir se rassurer, parce que quand on sait se rassurer, on va savoir rassurer son partenaire. Et contrairement à ce qu'on pense, la plupart des hommes ont besoin d'être rassurés. On imagine souvent que les femmes sont les princesses qui attendent en haut de leur tour qu'un valeureux chevalier vienne les sauver du terrible dragon ou de la sorcière malfaisante, alors qu'en réalité... celui là qui prend des risques dans ce modèle là un peu du mythe du héros patriarcal celui qui prend des risques, celui qui va se montrer vulnérable qui va aller affronter le monstre, c'est bien le prince donc qui le soutient lui ? qui le rassure lui ? jusqu'à présent, pas franchement les princesses donc c'est ça que j'ai envie d'amener aussi aux femmes c'est de se dire ok, un homme qui va retirer son énergie de la relation souvent c'est qu'il a besoin d'être rassuré il a besoin d'être rassuré sur le fait que vous n'êtes pas en train de l'idéaliser que vous savez qu'il a des défauts et qu'il va vous décevoir et qui va vous faire de la peine à un moment. Sur le fait que vous n'attendez pas de lui que dans six mois, il y ait un mariage et des enfants, ça ne veut pas dire que ça ne va pas arriver, ça veut juste dire que ça va lui mettre trop de pression. Il ne va pas se sentir à la hauteur de vous apporter ça. Selon la génération à laquelle il appartient, en plus, il va plus ou moins être dans une temporalité où il peut s'investir de cette façon-là. Un homme de 25-30 ans, il va être en train de construire sa carrière, généralement. Donc, il ne va pas voir son couple comme la priorité. Plutôt un homme entre, je ne sais pas moi, 35 ans, là, il va être un peu moins flippé. à l'idée de s'engager dans quelque chose de sérieux. C'est souvent même à un âge où le pire des Ausha va se calmer. Donc ça peut être un détail aussi à prendre en considération. Où est-ce que lui, il en est dans sa vie ? Qu'est-ce qu'il a donné ? Et qu'est-ce qu'il a vécu avant ? Je pense que je me suis pas mal éloignée de la question que tu m'as posée.

  • Speaker #0

    Non, pas du tout, parce que j'adore. Parce que c'était, en fait, en te posant la question, j'étais vraiment sur la relation sexuelle, de comment on fait dans un exemple très simple. et en fait c'est trop bien d'être reparti avec eux parce que cette relation sexuelle comment elle arrive donc c'était parfait de voir ces deux cas de figure. Et souvent, du coup, on fait à l'envers. Quand, par exemple, on veut rencontrer quelqu'un, tu parles aussi des sites de rencontres, des fois, tu donnes des super conseils pour les nanas sur les sites de rencontres. Parce que c'est vrai que, de ce que j'ai entendu, moi, j'ai déjà été sur des sites de rencontres, tu te retrouves dans une espèce de marché incroyable, tu ne sais pas comment est-ce qu'il faut que tu te vendes, qu'est-ce qu'il faut que tu dises. Donc, tes conseils étaient top. Est-ce que tu peux les redonner ?

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir pour tes auditrices fidèles et absolument adorables. Salut les flammes d'ailleurs, je ne vous ai même pas salué, la honte. Ce que je pourrais vous conseiller si vous voulez rencontrer un homme sur une application de rencontre, déjà c'est de créer un profil où vous n'allez pas donner énormément d'informations sur vous. Vous allez mettre une à deux photos, un portrait, une photo en plein pied pour que cet homme puisse se faire une idée. à quoi vous ressemblez, aussi de votre silhouette, parce que ça, c'est vraiment une préoccupation masculine. Ça ne veut pas dire que les hommes vont sortir qu'avec des femmes qui sont minces. Il y a beaucoup d'hommes qui aiment les formes, qui aiment les femmes plantureuses, et c'est OK. Simplement, ils préfèrent le savoir avant. Et même des femmes, des coachées peuvent me faire des vocaux en me disant « Je suis allée à un rendez-vous hier, mais en fait, il faisait 20 ou 30 kilos de plus que sur ces photos et je n'ai pas envie de le revoir parce qu'il n'a pas été honnête, parce que pour moi, c'est un red flag le fait qu'il se néglige. » Bon, pour moi, le corps, il change, donc ça ne doit pas être le critère numéro un, mais je peux comprendre que ce soit important et pour beaucoup d'hommes, c'est important en fait d'avoir une idée réaliste de qui vous êtes. Donc déjà, mettre des photos qui sont représentatives, qu'il y en ait au moins deux, une portrait et une en plein pied. Et des photos où vous n'êtes pas sur votre 31, où vous êtes plutôt dans quelque chose, pas de naturel, mais authentique, on va dire. Vous n'allez pas être surmaquillée, pas de filtre, pas de petites oreilles de chiot, mignonne, de TikTok, où on va vraiment mettre des photos, j'ai même envie de dire, qui ne sont pas les plus flatteuses.

  • Speaker #0

    Oui, pour que quand on nous voit, on dise « Ah, en fait, t'es vachement mieux que sur tes photos, ça fait déjà un truc ! »

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce qu'on me disait en général. te rencontrer. Sans t'avoir écoutée, j'avais cette petite technique,

  • Speaker #1

    sans faire exprès. C'est très bien et en même temps, tu as raison parce que tu es vraiment une très belle femme, tu as énormément de charme, tu as un sourire lumineux, tu as des cheveux de ouf. Non mais c'est vrai. Donc ça, je pense que si tu le survends en photo, cet homme, au lieu de voir toute ta beauté quand il va te rencontrer, il va se dire ah ouais, mais sur les photos, elle était plus comme ci ou plus comme ça. Alors que te mettre des photos plutôt authentiques, qu'on est dans son quotidien, on est au sport par exemple. Ça, c'est une super astuce parce que tout de suite, on envoie le message qu'on prend soin de soi, qu'on a des activités, qu'on a de l'ambition, qu'on aime l'effort aussi. Il y a beaucoup d'hommes qui vont se reconnaître ça dans l'archétype un peu de la sportive, qui vont se dire que vous avez des choses en commun. Donc, ça va pouvoir aider aussi à amener de la conversation et pourquoi pas avoir des idées de rendez-vous pour les premiers dates. Un autre conseil que je pourrais donner, justement, c'est d'éviter de se mettre dans la situation du speed dating où on se retrouve le soir. à 19h pour boire un coup, le jeudi par exemple sur l'after work, où finalement on ne va pas du tout se distinguer de tous les autres rendez-vous que cet homme a pu avoir. Moi ce que j'aime bien faire, c'est demander à cet homme ce qu'il propose, quand il me dit qu'est-ce que tu fais par exemple vendredi, sans lui dire oui ou non je suis disponible, je lui dis pourquoi, qu'est-ce que tu aimerais qu'on fasse ? Et là s'il me dit je te propose qu'on aille boire un verre, je vais lui répondre la vérité c'est que moi je ne bois pas d'alcool, et ce qu'on pourrait faire s'il en a envie c'est aller faire une balade sur les quais. Le fait d'être en mouvement aussi, ça rend le date un peu plus dynamique et plus agréable et ça peut créer beaucoup plus de complicité que quand on est face à face dans un restaurant comme dans un entretien d'embauche. Également, pourquoi pas lui proposer d'aller voir une exposition ? Donc ça donne en plus tout de suite un effet brise-glace quand on a quelque chose à commenter ensemble. Ou encore, ça peut même être une séance de sport. Moi j'ai plusieurs fois, il y a longtemps du coup, dans ma jeunesse, fait des rendez-vous amoureux quand j'avais 25 ans. où je me retrouvais avec des hommes pour aller au sport. Donc on se retrouvait dans une salle de sport, etc. Et ça peut sembler un peu atypique, mais en même temps, on voit tout de suite l'autre, comment il est dans son quotidien, on va le voir dans l'effort, et donc on ne va pas arriver hyper make-upé, on ne va pas surinvestir la relation et mettre des enjeux énormes sur le physique. Là, on va arriver et on va connecter avec quelqu'un avec qui on partage une activité, on va découvrir son charme, et on va voir aussi cette personne-là dans sa résilience, dans sa capacité à surmonter des épreuves. Parce que c'est cette capacité aussi à surmonter les épreuves qui vont me permettre de construire une relation solide au long terme.

  • Speaker #0

    C'est des super tips. En fait, le truc du mouvement, je trouve ça chouette. Parce que c'est vrai que quand tu arrives en date avec un mec que tu ne connais pas ou une nana, mais que finalement il ne te plaît pas ou elle ne te plaît pas, tu es vraiment bloqué. Tu as ce sentiment corporel aussi de te dire ok. Puis moi, je suis toujours très gentille. J'ai du mal quand on me propose un deuxième verre. J'ai du mal à dire non, je vais y aller. Je trouve que c'est hyper... C'est ce que tu disais aussi un petit peu. c'est comme quand t'as une date, déjà il y a une espèce de... De petits investissements où quand même, tu dois peut-être quelque chose à la personne, ce qui est assez étrange en même temps. Donc, c'est difficile. Après, il y a des gens, ils n'ont pas tout ce scrupule, ils peuvent partir tout de suite. Mais quand tu es quelqu'un d'empathique et gentil, ce n'est pas facile en fait d'être figé à une table et de se dire comment je vais partir de là. Tu n'es pas d'accord avec ça ?

  • Speaker #1

    Je suis totalement d'accord avec toi. Il y a quelques années, j'avais un rendez-vous avec un garçon sur le papy. Il avait tout pour me plaire. Il était beau, grand, athlétique, avec de la conversation, une vraie sensibilité presque artistique. Et on se retrouve au premier date. Et en fait, je ne m'en avais pas rendu compte sur mes photos, mais en face, il avait un air flagrant d'un de mes ex. Et pas l'ex génial, l'ex hyper toxique qui m'avait trompé. Et ça m'a paralysé dans le rendez-vous. J'étais dans l'anxiété. J'étais mal à l'aise. J'avais du mal à le regarder. Même mon cocktail avait mauvais goût. Enfin, j'avais envie de m'enfuir de cet endroit. Et si on avait été sur une malade sur les quais, ça m'aurait évité de l'avoir autant en visu, que ça me stresse autant, ça m'aurait permis aussi, vu qu'on aurait été en train de marcher par exemple, Un moment, lui dire près d'une bouche de métro, bon, écoute, c'était trop bien. Merci beaucoup pour ce moment ensemble. Et puis, on se tient au courant pour éventuellement se revoir, rentrer bien. Et voilà, comme ça, on peut s'enfuir facilement, se sentir bloqué par les trois personnes à côté de nous au resto.

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, les regards des autres, des fois, c'est un peu bloquant. Les regards des autres qui captent, moi, je capte des fois quand je suis dans une terrasse, je me dis, ça, c'est une date Tinder, ça, c'est une date. Ça se voit, en fait, quand les gens ne se connaissent pas et qu'ils sont à une terrasse de café, ça se voit un petit peu dans la manière de parler, de se comporter. Donc, c'est vrai que tu as aussi tout. Tu as l'impression que les gens savent que tu es en date. Donc, en tout cas, c'est un super conseil. Et même, on n'a pas parlé des... Quand on parle avec cette personne, justement, tu te donnais des bons conseils aussi. Parce que le fait d'être dans la communication... Moi, je ne suis pas le meilleur exemple parce que je n'ai pas fait beaucoup, beaucoup les sites. Donc, moi, j'ai des copines qui sont depuis des années. Ou des fois, tu peux faire des overdoses de sites. Parce que j'ai deux questions en une. À la fois, comment tu parles ? Et en même temps, si tu n'es pas dans cette overdose de sites parce que tu veux aller ailleurs, aujourd'hui, c'est un autre problème. C'est hyper dur aussi de rencontrer quelqu'un dans la vraie vie, j'ai envie de dire, entre guillemets. parce que justement, comme il y a les sites, j'ai l'impression... plus personne ne fait vraiment l'effort d'aller se rencontrer aussi en vrai.

  • Speaker #1

    J'adore tes questions. Vraiment, je passe un super moment avec toi. Merci encore. Alors, comment est-ce qu'on a des discussions sur une application de rencontre ? Les conseils que je vais vous donner, en réalité, ils sont même transposables à son crush de son groupe d'amis avec qui on va chatter un peu, s'envoyer des petits WhatsApp, etc. Déjà, il va falloir investir cette discussion. Dans mon entourage, j'ai plusieurs hommes qui ont été sur les applications de rencontre et qui me disaient systématiquement que c'était éreintant de leur point de vue parce que la plupart des femmes se positionnent comme des princesses à qui tout leur est dû. Donc, vu qu'elles savent qu'elles ont beaucoup de choix sur l'application et qu'au swipe suivant, il y en aura un autre qui sera peut-être mieux, qui fera plus d'efforts et qui va encore plus les gâter, peut-être même, du coup, elles ont tendance à se désinvestir des discussions et elles se positionnent un peu dans une conversation interview. L'homme, il doit poser des questions, puis elle, elle répond oui, non, et puis elle ne revoit pas nécessairement la balle, elle ne s'intéresse pas à lui. Donc moi, ce que je vais recommander, c'est si cet homme, il vous écrit une ligne, vous en répondez deux. Et en fait, devenir comme ça, lui montrer que vous avez de l'intérêt, que vous êtes disponible. Alors par contre, ça ne veut pas dire répondre dans la minute dès que vous recevez un message. Vous allez lui écrire uniquement quand vous avez le temps. Donc on n'écrit pas depuis les toilettes. On n'écrit pas entre deux réunions. On n'écrit pas quand on est sur sa machine de muscu. On le fait à un moment dans sa journée, quand on est disponible, qu'on n'a que ça à faire et qu'on peut vraiment se mettre dans cette discussion. Déjà, ça va permettre de relâcher un peu la pression du ping-pong où il faut répondre hyper vite. Et dès qu'on ne répond plus, au bout d'une demi-heure, l'autre panique et nous met la pression. Et nous, pareil. Et en plus, ça va permettre de nourrir des conversations de qualité parce que vous allez certainement voir le message dans la journée et ça va vous donner le temps de réfléchir à ce que vous allez dire pour vraiment apporter une réponse, pas juste oui, non, bof. On va vraiment comme ça pouvoir détailler des conversations qui vont être investies. Et comment est-ce qu'on rencontre aujourd'hui des hommes hors réseaux sociaux numériques ? Alors j'ai tourné une masterclass que j'ai ajoutée il y a 2-3 jours dans mon programme justement sur ça. Et ça va vraiment dépendre du type d'homme que vous cherchez. Mais si par exemple vous êtes comme moi et que vous aimez les hommes intelligents, athlétiques, beaux gosses, drôles, fidèles, un endroit où vous allez pouvoir les rencontrer, ça va être dans les colloques universitaires. Ça peut vous surprendre mais... dans l'université. Il y a beaucoup d'hommes qui sont ambitieux.

  • Speaker #0

    On va mettre les dates des prochains colloques universitaires.

  • Speaker #1

    Alors, je vais vous dire où vous pouvez avoir les dates. Il y a un site internet qui s'appelle Calenda, et ce n'est pas un placement de produit, qui s'appelle Calenda, C-A-L-E-N-D-A. Et là, vous allez avoir tous les événements quasiment en France universitaire. Et donc, ce que vous allez faire, c'est que vous allez regarder dans vos domaines d'intérêt. Si, par exemple, vous êtes quelqu'un de très politisé, vous êtes une militante, vous pouvez aller dans des colloques conscience politique. Si vous êtes plutôt une économiste, allez dans des colloques en sciences économiques. Et si vous aimez les hommes athlétiques, musclés et beaux garçons, dans ce cas-là, il va falloir aller dans les colloques en STAPS, les sciences et techniques de l'entraînement et d'activité physique.

  • Speaker #0

    C'est vachement malin, n'empêche, comme tips.

  • Speaker #1

    Écoute, moi, je suis universitaire et les colloques où j'ai vu le plus de beaux garçons, généralement, c'était soit en STAPS, soit en infocom dans ma discipline. Voilà, parce que c'est une discipline qui est quand même très moderne, où on va avoir des profils. réseaux sociaux numériques, influences, audiovisuels, etc. Et donc, on a souvent des profils d'artistes qui vont s'inscrire dans cette discipline et donc qui vont être avec une certaine sensibilité et même assez politisés, en fait. Mais c'est vrai qu'en STAPS, c'est là où il y a les beaux garçons intelligents et cultivés.

  • Speaker #0

    Ben écoute, ça c'est déjà un super tips. Il y a d'autres endroits où on peut rencontrer tous ces gens incroyables ?

  • Speaker #1

    Bien sûr, en fait, on peut même rencontrer un homme dans une file d'attente. Donc je raconte ça dans mon programme, mais il y a quelques années, j'étais à Disneyland. Et en fait, il y a un homme devant moi dans la file d'attente qui est beau à la Brad Pitt. Mais vraiment, lui, il m'a claqué à aller-retour. J'avais du mal à le regarder tellement il était incroyable. Et j'ai fini en fait par l'aborder tout naturellement dans cette file d'attente. Pas pour le draguer, parce que je n'étais pas disponible, mais parce qu'il était tellement beau que je voulais qu'il ait un souvenir chaleureux de moi. Et donc, je l'ai abordé en lui demandant simplement s'il était anglais, parce qu'il parlait anglais avec sa fille. Il m'a répondu oui. Donc, je lui ai demandé, vous êtes venu exprès pour venir à Disneyland ? Il m'a dit oui, on est venu tous les deux passer le week-end. Et j'ai surenchéri en disant, en tout cas, vous ressemblez à un acteur de cinéma. Donc là, ça l'a fait éclater de rire. Il m'a demandé quel acteur. donc je lui ai dit à Brad Pitt ce qui l'a flatté énormément Il m'a dit « Waouh, quel compliment, merci ! » Et là, j'ai surenchéri en disant « Peut-être un prince Disney. » Ce qui l'a fait éclater de rire à nouveau. Il m'a dit « Ah, c'est génial, du coup, ils vont pouvoir me recruter ici. » Et alors là, si j'avais voulu justement flirter avec cet homme, je lui aurais dit « Ça tombe bien, parce que moi, je recrute un prince. » Ou j'aurais pu lui dire « C'est merveilleux si vous êtes recruté ici, comme ça, on pourra se revoir plus facilement. » Mais à la place, ce que j'ai fait, vu que mon but, c'était pas de flirter avec cet homme, c'était juste lui faire un compliment pour qu'il en ait un bon souvenir, parce que souvent, les hommes très beaux, personne ne leur dit, contrairement à ce qu'on pense. Donc, quand on dit un homme très beau, surtout quand il ne nous connaît pas, à quel point il est beau, il s'en rappelle toute sa vie, vous pouvez me croire. Et puis, en plus, on le rend heureux pour sa journée, voire sa semaine.

  • Speaker #0

    Ça, c'est trop bien de rendre les gens heureux pour la semaine,

  • Speaker #1

    j'adore. On peut le faire, pas qu'avec les hommes. Moi, quand je vois de très belles femmes, par exemple, je n'hésite pas à leur dire qu'elles sont lumineuses. et je sais que ça leur fait plaisir parce que finalement on l'entend pas tant que ça Et derrière, à la place, ce que j'ai fait pour conclure la conversation, c'est que je lui ai dit que ce serait dommage parce que c'était très mal payé le cast à Disney. Et donc, il a pu reboucler. Et après, j'ai vu, on est monté chacun dans le manège. Il me faisait des coucous et des grands sourires. Et je suis sûre que si j'avais voulu repartir avec le numéro de cet homme, j'aurais pu. Donc, peu importe l'endroit, vous pouvez rencontrer partout un homme de qualité. La vraie question, c'est comment est-ce qu'on les aborde ?

  • Speaker #0

    Oui, et puis surtout, c'est être ouvert. c'est-à-dire que même si on n'a pas d'idée derrière la tête, mais juste être ouvert à la rencontre. Parce qu'on parle beaucoup de physique, après tout le monde n'est pas forcément extraordinairement beau, mais des gens peuvent aussi nous plaire et matcher avec nous sans qu'on s'est dit « ah c'est Brad Pitt, donc du coup je veux échanger avec lui » . Mais juste le fait de parler, d'être disponible et de pouvoir communiquer dans la file d'attente, n'importe où dans la vie, et être lumineux et essayer de rentrer en connexion, ça peut faire des surprises aussi je pense.

  • Speaker #1

    totalement, moi c'est comme ça que j'ai rencontré le père de ma fille avec qui j'ai passé 8 ans, qui est un homme absolument incroyable et qui est un bel homme aussi, mais c'est vrai que c'est pas Brad Pitt mais c'est un très bel homme aussi, et je l'ai rencontré dans un bar comme ça, et comment est-ce que cette rencontre s'est faite ? parce que j'étais à une période de ma vie où j'avais compris que les opportunités se créent, et qu'elles se créent avec le réseau et que l'une des façons les plus merveilleuses de rencontrer de nouvelles personnes, qu'il s'agisse de relations amicales professionnelles ou amoureuses, c'est de parler aux gens qui sont autour de nous. Et donc, j'étais dans un bar avec des amis, sur les quais de Seine, et j'avais l'un de mes amis qui faisait une animation d'hypnothérapie, d'hypnose de spectacle plutôt, dans ce bar. Et du coup, il était en train d'hypnotiser un homme. Et à côté, j'entends son groupe de potes en train de rigoler, et un homme qui dit, et sa voix, je l'entendais parler depuis un moment, et sa voix m'a interpellée, je ne l'ai même pas vue en fait. Et il dit, bon, ce serait génial qu'il le laisse en hypnose, comme ça, on le ramène à la maison, on lui fait faire des trucs de fou. Et donc ses amis rigolent et moi je l'interpelle en lui disant l'hypnose ça marche pas comme ça, tu pourras pas faire ça en fait. Et donc là il s'est retourné, il m'a dit ah ouais et ça marche comment ? Et c'est là où s'est fait cette petite estincelle, on s'est mis à se parler. Je n'aurais jamais interpellé cet homme dans la rue, je ne me serais jamais retourné sur lui malgré le fait que ce soit un bel homme parce que ce n'est pas mon style plus que ça à la base. Mais cette connexion humaine qu'on a eue c'était tellement fluide et évident. et ce bar, ce n'est pas un placement de produit non plus, mais il s'appelle le Bar Bapapa. Et à cause de ça, j'étais sûre que ce serait le père de mes enfants très peu de temps après. Quand j'ai vu le feeling qu'on avait, c'était tellement une évidence. Et donc, on a parlé quasiment une heure dans ce bar. Et à un moment, je voulais retourner avec mes amis. Et c'est bien de ne pas rester trop longtemps comme ça quand on découvre quelqu'un. Et ce que j'ai fait, c'est que je lui ai donné mon numéro de téléphone. Comme ça, libre à lui de me recontacter. Parce qu'il peut arriver, quand on est entreprenante et qu'on va parler aux hommes, qu'on tombe sur des hommes qui sont déjà en couple. Et donc, mieux vaut ne pas prendre leur numéro. Moi, je préfère donner mon numéro. et quand ils sont disponibles, généralement, ils rappellent. Voilà, alors ça ne veut pas dire qu'un homme en couple ne peut pas écrire. Bien sûr, il faut rester vigilante. Mais généralement, quand un homme est en couple, il n'écrit pas.

  • Speaker #0

    Ça me fait rebondir sur ce que tu dis sur justement la disponibilité. Parce qu'on arrive à des âges, enfin moi je suis un peu plus vieille que toi, j'ai 43. Et c'est vrai que ce n'est pas facile de savoir si les hommes sont disponibles, s'ils ne le sont pas. Et ce n'est jamais très agréable d'aller, en tout cas moi je n'ai pas trop envie d'aller rencontrer ou parler à un homme s'il est... avec une arrière-pensée dans la tête, si on coupe, c'est là où c'est pas évident ? J'ai déjà la réponse dans ma question, mais je te la pose quand même.

  • Speaker #1

    Je comprends totalement ta crainte. Ça arrive beaucoup plus qu'on le pense, d'avoir un feeling avec un homme. On a l'impression qu'il est disponible, mais il n'est pas. Le premier indice, ça va être une alliance. Est-ce qu'il a une bague au doigt ou pas, cet homme ? Ensuite, ça va être simplement, on lui laisse notre numéro, et on regarde s'il nous contacte ou pas. Il y a beaucoup d'hommes en couple qui peuvent nous trouver charmantes et se dire, elle est vraiment super. mais qui ne vont pas nous contacter juste par respect, par rapport à leur partenaire, ou juste parce qu'ils sont à un moment dans leur vie où ils ne sont pas disponibles. Et après, une fois que cet homme, on fait des rendez-vous avec lui, et bien là, on va vite se rendre compte s'il a une autre copine ou pas. Déjà, est-ce qu'il nous invite chez lui ? Est-ce qu'il répond au message pas dans la minute, mais est-ce qu'il a une présence quand même qui est assez constante, assez fiable ? Donc, est-ce qu'il va s'investir dans cette relation ou pas ? Alors, bien entendu, on peut tomber sur des grands manipulateurs qui peuvent avoir une double vie. Mais honnêtement, mesdames, ils Ils sont rares, il ne faut pas généraliser. Soyez rassurés, ne croyez pas Hollywood. Tous les hommes ne sont pas des bourreaux terribles. On a souvent l'impression que les hommes sont aussi autant sollicités que les femmes. C'est faux. Même les très beaux hommes, même les canons, ont peu de choix en termes de femmes. Et ça, c'est très important, mesdames, de l'avoir en tête. Vous, vous pensez que votre mec, il a plein de nanas et qu'il parle ? Eh bien, je peux vous assurer que non. La plupart des femmes avec qui il va parler dans son entourage sont soit des femmes de sa famille, soit des collègues, soit quelques amis. Mais généralement, les hommes sont très peu courtisés, et surtout quand on arrive à dépasser 30-40 ans, où il y a autant de femmes qui se retrouvent mariées, qui ne sont pas disponibles non plus, où ils vont beaucoup moins sortir. Donc, soyez rassurés, il y a de très fortes chances que vous soyez la seule dans sa vie et dans son cœur.

  • Speaker #0

    Ça, c'était joli. Et justement, pour toutes les femmes qui sont hyper inquiètes, à partir de 35-40 ans, on commence aussi à s'inquiéter en se disant « Attends, je suis toute seule » . Je n'arrive pas à rencontrer quelqu'un. Les hommes sont... C'est un peu des façons qu'on a de se... Pas de se rassurer, mais au contraire de s'enfoncer dans notre bulle. De toute façon, les hommes, bien, ils n'existent pas. Ils sont tous maqués. C'est hyper compliqué de rencontrer quelqu'un aujourd'hui. La société, c'est une société de consommation. Enfin, comment est-ce qu'on peut répondre pour les rassurer, leur dire, pour se détacher de tout ça, qu'est-ce qu'on peut faire ?

  • Speaker #1

    C'est super ta question parce que ça permet de revenir sur une thématique qu'on a abordée plusieurs fois dans le cadre de ce podcast, c'est la thématique de la disponibilité. On se demande souvent est-ce que l'autre est disponible, mais on se demande rarement si on est disponible soi-même. Souvent, quand on arrive à un âge où on a eu plusieurs relations, on peut avoir été blessé. On peut s'être un peu fermé à l'amour, s'être un peu fermé même à soi-même. Et puis, on peut se retrouver avec des croyances effectivement limitantes sur le fait que les autres sont tous des salauds, finalement. Et pas que les hommes d'ailleurs, hein, aussi. l'amante, l'ex du petit copain, ce genre de choses, notre belle-mère, toutes ces personnes-là. La question que j'ai envie de me poser si je me retrouve à 30, 35, 40 ans, célibataire, et que j'ai du mal à rencontrer quelqu'un, c'est qu'est-ce qui fait que je suis bien dans mon célibat ? Parce que finalement, quand j'ai envie de rencontrer quelqu'un, croyez-moi que je rencontre quelqu'un. Là, par exemple, j'ai eu un de mes coachés qui est un ami aussi, et lui, ça fait plusieurs années qu'il ne rencontre personne, mais en même temps... dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, donc c'est un homme qui doit avoir 43-44 ans, 45 peut-être dans ces eaux-là, mais dès qu'il est rentré en thèse de doctorat, il avait décidé que ce n'était pas compatible avec une relation sérieuse, dans le sens d'une relation où il va avoir des enfants, par exemple, alors que c'est un désir pour lui. Il aurait été peut-être ouvert à une relation sérieuse, mais pas aussi sérieuse que ça. Et du coup, ça fait cinq ans que je l'entends me dire régulièrement, je ne comprends pas avec les femmes, je sens que je plais, même elles viennent me parler et tout, mais il ne se passe rien dans ma vie, je n'ai pas de relation. Et ça fait cinq ans que je lui répète, oui, mais tu as décidé en rentrant en test que ce n'était pas compatible avec une relation amoureuse sérieuse. Donc, la question que je lui pose à chaque fois, et cette conversation, on l'a eu 50 fois, d'accord ? La question que je lui pose à chaque fois, c'est si demain, la femme de ta vie, elle frappe à la porte et qu'elle te demande de marager un enfant, tu peux lui donner ? Il me dit, ben non, je fais, ben voilà, c'est pour ça qu'elle n'est pas encore là. Quand tu pourras lui donner, elle viendra frapper à ta porte.

  • Speaker #0

    Oui, c'est intéressant. Mais c'est vrai que quand on est dedans, alors pour un super exemple, des fois, on a l'impression que c'est de s'avouer qu'on n'est pas prêt ou pas prête, c'est pas évident. Et de s'avouer aussi qu'on a le cœur fermé, des fois, on ne s'en rend pas compte, en fait. Des fois, on ne peut pas le savoir. On pense qu'on fait plein de choses et tout, mais on ne sait pas vraiment... Comment est-ce qu'on peut savoir si notre cœur est fermé ou ouvert et si on est disponible ? C'est une question hyper difficile.

  • Speaker #1

    C'est une très belle question. Pour moi, on peut faire un peu le point déjà sur le pardon. C'est vraiment pour moi la clé de voûte de savoir si on est disponible pour une relation ou pas. C'est est-ce qu'on a pardonné à ses ex et à soi-même pour tout le mal qu'on a traversé dans sa vie, pour tous les abandons, les rejets, les trahisons. qu'on a infligé ou qu'on nous a infligé. Et donc un exercice qui va être hyper beau, c'est inspiré du chamanisme Ho'oponopono, qui est le chamanisme thaïtien, que je trouve hyper beau. C'est un exercice où on va penser, par exemple, à cet ex-là, celui, quand on y pense, on a les larmes qui nous montent aux yeux et on sent que notre cœur y sert et qu'on a la boule au ventre. On va penser à cette dernière relation qui nous a fait du mal et peut-être même à toutes les personnes contre qui peut-être on a de la rancune ou des émotions comme ça qui nous font souffrir, en fait. Et c'est OK d'avoir ces émotions-là. Elles nous servent à quelque chose. Elles nous servent à nous protéger, notamment. Eh bien, ce qu'on va faire, c'est qu'on va penser à cette personne. Et ensuite, on va prendre un cahier, un stylo, et on va écrire tout ce qu'on reproche à cette personne. Et puis, on va écrire ce qu'on aimerait qu'elle nous dise. Et puis, on va la remercier de nous avoir dit ça, lui dire qu'on la pardonne et qu'on l'aime. Et généralement, ça permet de quand même réouvrir son cœur. Il faut peut-être le faire plusieurs fois. Il faut peut-être le faire avec la liste des gens à qui on en veut ou à qui on a fait du mal. Et surtout, il ne faut pas oublier de le faire pour soi-même.

  • Speaker #0

    Oui, de le faire pour soi, parce que c'est nous qui nous bloquons. Et puis, on est très dur avec nous-mêmes, je pense. On se demande beaucoup. On est beaucoup moins doux avec soi-même qu'on peut l'être avec plein de gens. Mais une fois qu'on arrive à être doux avec nous-mêmes, on est encore plus doux avec les autres.

  • Speaker #1

    Oui, et puis j'ai envie de dire aussi, c'est ok d'être dur à des moments. C'est au cas de Nadia, il y a beaucoup ces injonctions qu'il faudrait être toujours gentille, toujours un peu docile, surtout quand on est une femme. Il y a beaucoup d'hommes qui vont apprécier les femmes de caractère, qui vont savoir dire les choses, qui vont être franches. Et sans non plus tomber dans l'autoritarisme, sans non plus être agressive, mais simplement à un moment de savoir dire non, de savoir marquer des limites, de savoir être disponible pour soi d'abord et se prioriser. Voilà, c'est vrai qu'on éduque les femmes. avec l'idéologie du care, où elle devrait être là pour prendre soin des autres, les enfants, les anciens, leurs amis, etc. et se faire passer en dernier, quelque part, dans cette hiérarchie des personnes à soigner. Et ça, malheureusement, c'est un schéma qu'on a tendance à reproduire avec les hommes. On va se positionner avec eux comme leur mère ou leur infirmière ou leur secrétaire. Alors, mesdames, non, et encore moins leur boss, par pitié. Donc non, surtout, gardez bien en tête. Si vous voulez vivre une relation de qualité avec un homme, il faut que vous ayez votre juste place. On revient à cette thématique. Il faut que vous posiez comme la reine que vous êtes, pour que lui puisse agir comme un roi. Si vous le maternez, si vous prenez trop soin de lui, ou si vous êtes autoritaire avec lui, il va se positionner en reflet de ce que vous allez faire. Donc si vous vous positionnez comme une mère, il va se comporter comme un petit garçon. Si vous vous positionnez comme une soignante ou une sauveuse, il va se positionner comme une victime. Et si vous vous positionnez comme ça, boss, il va partir en courant.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est des conseils très riches que tu nous donnes. On arrive presque à la fin de l'émission. Est-ce que tu as un mot de la fin, conclure, dire quelque chose qu'on n'aurait pas forcément abordé ou une question que j'aurais oubliée ? Qu'est-ce que tu as envie de dire pour finir l'émission ?

  • Speaker #1

    Ce que j'ai envie de dire pour conclure cette émission, mesdames, c'est arrêter d'attendre. Arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui vienne vous sauver. arrêtez d'attendre qu'il y ait un homme qui agisse envers vous Si vous voulez un homme, vous y allez en fait. Je vois trop souvent ça chez mes coachés, ça les fait beaucoup souffrir. En fait, quelque part, elles attendent qu'un homme leur prouve quelque chose, leur prouve qu'elles ont de la valeur, leur prouve qu'elles sont dignes de s'engager avec elles. Et là, c'est une erreur parce que vous attendez la validation de cet homme pour avoir votre pouvoir et réaliser toute la valeur que vous avez. Donc en fait, cet homme, vous n'avez pas besoin d'attendre qu'il vous fasse un signal pour le mériter. et pour vivre avec lui, être avec lui. Donc si vous voulez un homme, arrêtez avec ces histoires de « oui, mais ma dignité, mais mon égo, etc. » Ça fait des millénaires que l'humanité cherche à évoluer spirituellement en détruisant son égo. Donc si cet homme, il vous donne l'opportunité de travailler sur ça, de mettre un peu votre fierté de côté, d'arrêter de chercher à ce qui vous courtise, d'arrêter à chercher ce qui vous prouve, parce que vous avez décidé que vous le méritez et que c'est lui, mais foncez. N'attendez la validation de personne, ni de vos amis, ni de votre famille, ni de cet homme-là. La plupart des hommes, ils sont paumés au point de vue affectif parce qu'on ne leur apprend pas à gérer leurs émotions de la même façon que nous. On leur apprend à les réprimer, à les refouler, à les gérer seuls. Vous, vous savez par contre. Vous, on vous apprend à vous exprimer, à communiquer sur ça, à vivre ces émotions. On vous apprend à pleurer, on vous dit que c'est ok de le faire. Donc écoutez vos émotions jusqu'au bout. Si dans vos tripes, vous sentez que c'est lui, foncez, n'attendez pas qu'ils sachent, c'est vous qui savez faites-vous confiance à vous c'était un super conseil,

  • Speaker #0

    et en attendant si vous savez pas trop c'est toujours bien de se mettre aussi sur les sites pour voir quel homme on attire aussi pour faire le point d'où on en est moi ce que j'ai envie de dire c'est n'attendez pas qu'on vous choisisse choisissez-vous l'homme que vous méritez,

  • Speaker #1

    et vous pouvez être convaincu que vous méritez ce qu'il y a de mieux et si vous avez besoin d'aide pour ça, vous savez où me trouver ah trop bien,

  • Speaker #0

    bon bah écoute on mettra tous les liens. En tout cas, moi, j'étais ravie de faire cette émission avec toi. C'est bien pour le moment dans l'automne. Comme ça, on va pouvoir justement, en préparant l'hiver, essayer de trouver l'homme qui va nous accompagner au mieux pour passer l'hiver. Oui, peut-être plus. En tout cas, moi, je vous dis à la semaine prochaine. Et puis, merci beaucoup,

  • Speaker #1

    Lou. Merci à toi. À bientôt.

  • Speaker #0

    Flamme des années 80. Le podcast qui allume la femme.

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