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“La psy en boîte” : cartes, humour & conscience de soi. cover
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

“La psy en boîte” : cartes, humour & conscience de soi.

“La psy en boîte” : cartes, humour & conscience de soi.

39min |19/10/2025
Play
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

“La psy en boîte” : cartes, humour & conscience de soi.

“La psy en boîte” : cartes, humour & conscience de soi.

39min |19/10/2025
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Description

Comment transformer nos questions intérieures avec douceur, humour et clarté ?
Dans cet épisode de Flammes des Années 80 – le podcast qui allume la femme, Sara reçoit Anne, autrice, scénariste et illustratrice, créatrice du coffret La psy en boîte (60 cartes + livret 120 pages, éd. Le Duc, sortie le 16 octobre). Un jeu sensible et joyeux pour nourrir le développement personnel féminin, le bien-être féminin et la confiance en soi.

Après dix ans d’analyse, Anne a imaginé un outil ludique et inspirant qui rend la psychologie accessible. Ses cartes explorent des thèmes comme le moment présent, le lâcher-prise, l’altérité, la patience et l’ego. Chaque phrase devient une invitation à se comprendre sans se juger : « Comme j’ai besoin de l’autre, l’autre a besoin de moi », « Je me retrouve à l’intérieur de moi ». Entre introspection et humour, elle nous apprend à avancer plus légères et plus conscientes.

Sara partage aussi son expérience du deuil : la force du collectif, la douceur des liens, ces gestes simples – un sourire, un mot dans le métro – qui réactivent la sororité et nous relient à la vie. Ensemble, elles évoquent la nécessité de lâcher le contrôle, d’accepter le rythme des choses, et de comprendre que « rien d’important n’arrive instantanément ».

L’épisode parle aussi de création : le premier jeu auto-édité d’Anne C’est OK de ne pas être tout à fait OK, sa communauté Instagram La Vie selon Elle, et son engagement dans l’association Viens voir mon taf, qui aide les jeunes sans réseau à trouver leur premier stage.

Une conversation vivante et bienveillante, qui relie introspection, créativité et solidarité.
Si vous cherchez un souffle de développement personnel féminin, de bien-être et de confiance en soi, cet épisode est fait pour vous.
Et vous, quelle carte tireriez-vous aujourd’hui pour révéler votre flamme ?

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80,

  • Speaker #1

    le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis très heureuse aujourd'hui de recevoir Anne pour un portrait de femme, de flamme. Alors Anne, en fait tu sors en jeu ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un jeu mais qui aujourd'hui dans sa version nouvelle sera sous la forme d'un coffret. Mais oui, c'est un jeu.

  • Speaker #0

    Ok, alors est-ce que tu veux te présenter Anne brièvement par rapport à ton parcours ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Déjà, merci de l'invitation. Je suis très enchantée de participer à ce podcast avec toi, Sarah. Et moi, je suis... Alors, j'ai pas mal de casquettes, mais on va dire que celle qui me correspond le mieux aujourd'hui dans toute l'évolution que j'ai vécue est vraiment celle que je suis aujourd'hui, qui est vraiment l'autrice, on va dire, autrice scénariste alors J'en rajoute une pour le jeu, parce que c'est de ça dont on va parler, c'est aussi illustratrice, parce que c'est moi qui crée intégralement le jeu, de A à Z, et notamment aussi, ça je sais qu'on me pose beaucoup la question, les illustrations également, et tout ce qui est l'habillage du coffret, toutes les cartes. Donc voilà, j'ai envie de dire autrice, scénariste, illustratrice. Et je m'occupe quand même, parce que ça c'est important, ça fait un an et ça me tient beaucoup à cœur, je suis aussi responsable de la communication d'une superbe association.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Viens voir mon taf.

  • Speaker #0

    Donc, ce jeu s'appelle La psy en boîte. Mais toi, tu n'es pas forcément psy. Ou alors, comment ça t'est venu, cette idée de créer ton jeu ?

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne suis pas du tout psy. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Pas forcément,

  • Speaker #1

    mais pas du tout. Moi, alors, ce jeu, il a une genèse qui, maintenant, date de plusieurs années. Puisque, alors déjà, j'ai fait, moi, plus de dix ans d'analyse. C'est comme ça que tout est né, toutes ces idées-là autour du développement personnel, on va dire de la psychologie, développement personnel. C'est que, voilà, je suis... Je suis tombée complètement dans la marmite de ma psy. Et ça a duré plus de dix ans. Ça a été une rencontre extraordinaire. Et c'est aujourd'hui le plus beau cadeau que je me suis offert dans ma vie. C'est-à-dire faire le tour de moi-même et avec des outils plus ou moins théoriques. Mais en tout cas, ça m'a permis maintenant, ça a été il y a dix ans, ça me permet vraiment d'avancer dans la vie et de me poser des bonnes questions sur moi-même, d'être vraiment dans la conscience de qui je suis, de me remettre en question, de changer. Et donc, c'est devenu vraiment une passion pour moi. Et donc, j'ai décidé en premier lieu, c'était en 2019, je crois, de sortir un livre qui était un peu une vulgarisation, ce n'est pas du tout péjoratif, mais de rendre accessible, en tout cas, toutes les notions que j'avais, moi, apprises pendant ces années d'analyse. Donc, j'ai sorti un livre qui s'appelait « Merci la vie » aux éditions de La Martinière. qui a très bien fonctionné. Et puis, fort de ça, j'avais lancé sur mes réseaux, j'avais commencé à illustrer un peu justement des grosses pensées, des gros fondamentaux, on va dire, de la psychanalyse sur un Instagram que j'illustrais et que, encore une fois, je voulais rendre très accessible, donc avec toujours une petite touche d'humour, toujours un petit trait léger, parce que l'idée, c'est pas de se prendre trop au sérieux et de se prendre, en tout cas, pas trop de se prendre la tête sur, déjà, qu'on va dans notre tête. voir ce qui se passe, alors si en plus on se la prend. Donc voilà, c'était toujours avec légèreté, avec humour. Et puis, bon an, mal an, je postais ces petites illustrations que j'ai sur mon compte Instagram qui s'appelle La Vie Selon Elle, que j'ai créée maintenant depuis 2019-2020. Et puis, j'ai une communauté plutôt engagée à qui ça plaisait beaucoup et qui m'ont demandé à un moment donné, « Ah, mais où est-ce qu'on peut trouver vos cartes ? » Je dis, mais moi, je n'ai pas de cartes. Et au bout de plusieurs personnes qui m'ont posé la question, je me suis dit peut-être que je vais les faire, ces cartes. Et voilà, et donc j'ai sorti un premier jeu qui s'appelait C'est OK de ne pas être tout à fait OK, il y a trois ans. Et alors là, pour le coup, j'avais appelé la martinière et ils me disaient non, non, mais ça, nous, on ne sait pas du tout faire. Mais tu vas le faire toute seule, tu vas voir, ça va être super. C'est sûr que tu vas cartonner. Donc, j'ai sorti mes petits crayons, un petit iPad Pro sur lesquels je dessinais. Et puis, j'ai commencé à créer ces cartes. et j'ai fait une campagne de... de financement participatif à l'époque. Et voilà, qui a été une réussite. Et j'ai pu imprimer 2000 exemplaires de mon jeu et que je suis allée vendre sur mon e-shop, via mon Instagram. J'ai fait pas mal de salons aussi féministes, de salons sur la santé mentale, dont un dernier qui s'appelait le Facette Festival qui est sur la santé mentale chez les jeunes. Et voilà, j'ai vendu tous mes petits jeux sur mon e-shop. C'était super. Et surtout, ça a duré un an et demi, deux ans, on va dire deux ans. où j'ai eu des retours ultra positifs de tous ceux qui achetaient mon jeu et qui me disaient c'est super, j'ai eu pas mal de coach aussi, de psy, des gens qui l'utilisent en séance donc ça m'a confortée dans l'idée que c'était un chouette objet qui méritait en tout cas son existence dans la querelle surtout de beaucoup de bouquins, il n'y avait pas beaucoup maintenant je sais qu'il y a beaucoup de cartes mantra des cartes, ce qu'on appelle des mantras ou des des oracles Les oracles. Merci Sarah.

  • Speaker #0

    C'est pas du tout en oracle.

  • Speaker #1

    Voilà, moi c'est pas du tout ça. En revanche, ma communauté, tous les gens qui m'ont fait des retours sur ce jeu, sur ces cartes, elles aiment quand même faire un tirage régulier. Donc il y en a qui en piochent une par jour, il y en a c'est une par semaine. Et puis l'idée c'est quand on la pioche une fois par semaine, on vit un peu avec. Est-ce que c'est un marque-page ? Est-ce qu'on la pose sur sa table de chevet ? Est-ce que c'est sur son miroir dans la salle de bain ? Ce qui permet en effet... Une fois qu'on est sur une notion de cette carte, de réfléchir, de se poser les bonnes questions, d'y revenir.

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est jamais anodin, parce que la carte qui sort, c'est peut-être en fonction de ce qu'on a besoin de travailler en ce moment. C'est là où il y a peut-être ce côté oracle, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Une publicité qui fait en sorte que ça joue un petit peu là-dessus.

  • Speaker #1

    Totalement. Là, en effet, on rentre vraiment dans la pratique de ces cartes. C'est ma croyance, ma plus grande croyance, que j'ai apprise à travers ces années de psychanalyse. c'est vraiment le côté euh énergie à un moment, un instant T, si on pioche une carte, généralement, elle fait sens. Alors, quelquefois, de manière super immédiate, vraiment, j'ai des gens qui tirent une carte en disant « Ah, mais c'est trop drôle ! » parce que, évidemment, ce n'est pas trop drôle, c'est juste « Ah ben, mon premier postulat, c'est qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. » Donc, si quelque chose t'arrive aujourd'hui, c'est que ça a une raison et que ça va si tu es en tout cas si tu es consciente de ce que tu vis dans le moment présent, ça va se refléter, ça va avoir un impact sur beaucoup de choses dans ta vie. Et donc, voilà, je pars de ce principe-là. Donc, en effet, quand tu pioches une carte, généralement, ça fait sens.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut le faire ? Toi, t'as le jeu de cartes. Est-ce qu'on peut piocher une carte en mettant l'intention que c'est pour la vibe de ce... Elles sont sorties le 16 octobre. Donc là, on est le 9, donc vous pouvez les acheter. Et voilà, Qu'est-ce que... C'est un peu une énergie collective. Donc, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler cette semaine ou qu'est-ce qu'on a besoin de mettre en lumière ? Vas-y, on te fait confier. Sur nous, une petite carte.

  • Speaker #1

    Je sors une carte. Enfin, je sors la pile et je vais en toute transparence ne pas du tout regarder, évidemment, et j'en pioche une qui est « Comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi » .

  • Speaker #0

    Oh, elle est trop belle. Je vous mettrai la... Je vous mettrai en story et en poste. Elle est trop jolie. Donc, comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, c'est intéressant, Sarah. Qu'est-ce que ça te raconte, toi ?

  • Speaker #0

    Ça raconte, je pense que... Moi, c'est assez personnel parce que là, je suis en train de vivre un deuil. Donc, c'est vrai que le fait d'avoir été accompagnée comme je l'ai été par tous les autres, toutes les personnes qui m'entourent. J'en avais vachement besoin. Et je pense que ça me fait penser à ça, parce que dans la carte, il y a des mains, il y a un soutien. Et donc, du coup, moi, ça résonne vraiment avec ça. Et je pense que les autres personnes avaient aussi besoin de me soutenir, parce que c'est une façon de faire le deuil aussi, d'être ensemble. Quand on se retrouve seule, on n'est pas seule, il y a d'autres personnes qui arrivent. Et je pense que ça me fait penser à ça. Ce n'est pas très drôle, mais en même temps, c'est une partie de la vie.

  • Speaker #1

    Ah bah non, mais exactement. C'est totalement dans ce qu'il faut aussi. Malheureusement, on ne peut pas mettre de côté tout le négatif. Et d'ailleurs, on n'est pas du tout obligé d'aller creuser tout ce qui fait mal. Mais en tout cas, on va aller travailler, évidemment, tout ce qui est le moins simple pour nous, le moins évident. Et c'est ça qui est intéressant aussi. Et alors, je vais faire une chose. C'est qu'en effet, dans le précédent jeu, il n'y avait pas ça. Et c'est pour ça que je spécifiais au début. de notre conversation qu'aujourd'hui, c'est un coffret. Et la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui, dans ce coffret, grâce à le Duc, ma maison d'édition, ils m'ont permis de faire grossir, grandir cette expérience avec un petit livret qui accompagne justement les cartes, dans lesquelles j'ai écrit pour chacune des cartes un peu pareil. C'est une première piste. Évidemment, on n'est pas du tout obligé d'aller la voir, mais si on a envie de creuser, si on a envie d'aller un peu plus loin dans la carte. On peut évidemment aller lire cette petite explication. Et sachant aussi, il y a une petite précision que je n'ai pas forcément donnée au départ, c'est que je les ai classées aussi pour un peu rendre la chose plus simple d'accès, encore une fois. Je les ai classées par thème un peu de développement personnel. Donc là, par exemple, on est évidemment dans l'altérité. On a deux thèmes qui sont, par exemple, le moment présent, le courage, le lâcher prise, l'énergie positive, la confiance en soi. Donc voilà, c'est un peu toutes ces notions qui sont abordées dans ces cartes. Donc ça a été bien réfléchi quand même à la base. C'est qu'au départ, j'ai bien sûr posé d'abord ces notions. Et je me suis dit, voilà, ça c'est le spectre large que je veux aborder. parce que je pense que toutes ces questions doivent être abordées. En tout cas, on a envie de se poser ces questions dans plein de thèmes différents. Et ensuite, j'ai réfléchi à c'était quoi les affirmations les plus probantes, les plus évidentes dans ces notions-là. Donc là, typiquement, on est dans l'altérité. Et je te lis le texte.

  • Speaker #0

    Eh bien, on a envie de savoir.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très long. Donc, nous ne sommes pas des êtres isolés. Nous sommes tous connectés et nos vies sont enrichies par les échanges et le soutien mutuel. Tout comme nous avons besoin de l'autre pour grandir. apprendre et nous épanouir, l'autre a également besoin de notre présence, de notre écoute et de notre soutien pour avancer. Cette prise de conscience nourrit un sentiment de responsabilité collective et renforce l'importance de cultiver des relations équilibrées et bienveillantes. Dans le cadre des interactions humaines, donner et recevoir sont essentiels pour créer des liens solides et harmonieux. Alors je sais que ça peut aller de soi, mais en fait, souvent on est, alors je vais donner un exemple qui va peut-être parler à beaucoup de monde, mais souvent par exemple Je vais parler d'un exemple même pro ou perso, mais on attend quelque chose de quelqu'un, une réponse par exemple à un mail qui nous semble hyper important. Et en fait, on oublie souvent de se poser la question, on se dit par exemple si on n'a pas de réponse au bout de X temps, il y a la frustration qui monte, souvent vient derrière la colère, on a des sentiments négatifs ou alors manque de confiance en soi par exemple ou d'estime de soi, c'est cette personne s'en fiche de moi. ou alors je ne suis pas assez intéressante, je ne suis pas assez importante. En fait, de se poser la question de l'autre qui a aussi ses besoins, c'est-à-dire de se mettre en face, vraiment comme un effet miroir, de dire on a une personne en face qui elle aussi a ses besoins et qui ne sont pas les mêmes, qui ne sont jamais, c'est impossible, ça n'existe pas. On a tous une histoire bien spécifique, bien individuelle. De se dire en face de soi, on a quelqu'un qui tout d'un coup a d'autres besoins qui ne sont pas les nôtres, ça libère toute cette frustration parce qu'on se dit évidemment. donc elle n'est pas dans la lecture par exemple je ne lui réponds pas tout de suite à ce mail ça n'est pas parce que nous on n'est pas bien on est mauvais ou parce que le mail est mauvais ou parce qu'on ne l'intéresse pas c'est simplement qu'elle est aussi dans ses besoins elle spécifique est-ce qu'elle est dans une urgence, est-ce qu'elle vient de vivre un deuil est-ce qu'elle est pressée est-ce qu'elle n'a pas eu le temps ou est-ce qu'elle a peur de répondre aussi est-ce qu'elle est elle aussi dans sa frustration donc tout ça est à prendre en compte et quand on prend ça en compte je trouve que tout d'un coup ça amène beaucoup de de légèreté, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, de confort, de réassurance. Donc voilà un peu aussi, je trouve, ce que je mets derrière cette notion, c'est souvent on oublie les besoins de l'autre. Et alors, ça ne fait pas de nous des êtres égoïstes, quoiqu'un peu quand même, c'est en effet de s'ouvrir et de se dire que la personne aussi a des besoins. Ou alors, un autre exemple hyper parlant, c'est évidemment, moi j'ai besoin d'être aidée par exemple dans une... dans une épreuve que j'ai à vivre qui est difficile, mais si vous aidez jamais personne d'autre, le jour où il vous arrive un truc difficile, évidemment, vous pourrez peut-être ne plus avoir grand monde qui va vous aider. Donc, ça explique aussi cette notion-là, c'est de dire, en fait, donne, et tu vas recevoir autant, voire au centuple. En revanche, si toi, tu n'es que dans l'attente de l'autre, ça va être compliqué qu'il t'arrive, que les autres se tournent vers toi, parce que typiquement, tu es un être totalement autocentré, et du coup, du coup, l'autre n'a moins envie de donner.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que ça me fait penser à deux choses. Déjà, on a fait une émission, on a une chronique qui s'appelle L'âme des flammes tous les mois. Et notre chronique du mois, qui est sortie il y a deux semaines maintenant, c'était sur la dualité ou la complétude. Donc, c'est exactement ce que tu dis. Donc, on en a parlé beaucoup avec Emma et Nicolas, qui est, elle, thérapeute jungienne aussi, et constellation familiale, enfin, qui fait beaucoup de choses. Et du coup, c'était hyper intéressant. Donc, je vous invite à écouter cette émission si vous voulez creuser un petit peu parce qu'on en a beaucoup parlé pendant 20 minutes il y a quelques semaines. Et ça me fait penser aussi à un des accords Toltec qui est de ne jamais rien prendre personnellement.

  • Speaker #1

    Totalement. Le premier accord Toltec qui est génial. Ben oui, exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Mais bon, en tout cas, ça donne trop envie, ces cartes. Et en plus, est-ce qu'on peut les utiliser de façon différente ? C'est-à-dire qu'on peut piocher comme on l'a fait, une carte au hasard. Et du coup... C'est la vie qui décide du thème ? Ou alors, si on a envie de travailler en ce moment, d'être plus dans le moment présent, prendre que le tas moment présent ? Ou est-ce qu'elles sont différenciées ? Ou c'est toutes les mêmes cartes ?

  • Speaker #1

    Non, elles sont différenciées. Je les ai catégorisées uniquement dans le livre pour justement ne pas trop orienter. J'avais pensé à les catégoriser même sur le facing des cartes. Et en fait, j'ai quand même envie toujours d'avoir une approche qui soit légère, qui ne soit pas prise de tête. Et donc, si je commençais à dire « Ah ben ça, c'est du lâcher prise » , ça y est, je trouve que je vais déjà un cran trop loin.

  • Speaker #0

    déjà tu lâches pas après ça

  • Speaker #1

    Là, on ne lâche plus prise exactement. Le lâcher prise, il est déjà fini. Donc non, je reste libre. En revanche, oui, il est catégorisé dans le sommaire du petit cahier. On va retrouver un peu sur mon site aussi. J'ai amené pas mal d'explications. Je mets en place en ce moment des tests aussi, des tests un peu rigolos, mais qui permettent de voir un peu, comme on a tous eu des tests psychologiques dans l'EL Magazine, de faire des choses qui sont vraiment orientées sur ces notions-là et qui permettent de se rendre compte, de prendre conscience, de se rendre compte, ah, tiens, là, je suis dans l'estime de soi. c'est plutôt du lâcher prise. Mais en tout cas, et donc, pardon, pour répondre à ta question, je fais des incises et du coup, j'en oublie la première question. Mais oui, on peut très bien. Je sais qu'il y a des gens aussi qui aiment regarder, en prendre cinq. Il n'y a pas de règle. Vraiment, c'est ce que j'ai mis au dos de mes cartes. La seule règle, c'est de se faire du bien Donc, en fait, il faut un peu s'écouter. C'est-à-dire qu'il y a des gens, je te dis, qui vont aimer en piocher une de manière régulière, et d'autres qui vont, en effet, peut-être en prendre cinq et regarder, un peu comme un tarot, pour le coup, t'en pioches plusieurs et tu réfléchis. En tout cas, ce qui est certain, c'est que chaque carte offre du temps de réflexion sur des notions. Et après, c'est vraiment libre à toi de l'utiliser un peu comme bon te semble.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des petits tips dans les cartes, par exemple ? sur le moment présent ou des choses comme ça ou c'est juste tout le temps des phrases un peu philosophiques comme on vient de lire ?

  • Speaker #1

    Alors, pas sur les cartes. Ce qu'il y a sur les cartes, il y a souvent deux niveaux. Ce qui n'était pas ça sur celle qu'on a piochée en direct, mais j'ai quelques cartes où il y a toujours un peu deux niveaux qui sont à chaque fois et je parlais de la note humoristique légère qui me semble aussi important parce que même si on est sur des sujets hyper sérieux et Dieu sait que c'est pour moi vraiment, je suis passionnée de ça donc je ne prends pas du tout la chose à la légère. mais c'était aussi pour dédramatiser. C'est-à-dire que déjà, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie. Une fois que j'ai dit ça, je perds la moitié des gens, mais ce n'est pas grave. Mais oui, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie, que toute épreuve est bonne à prendre et va nous apporter des choses et va nous faire voir la vie sous un spectre différent, va nous faire avancer, en tout cas, si tant est qu'on a envie, qu'on n'est pas bloqué dans le drame de la vie. Moi, j'estime qu'il n'y a pas de drame. Mais aussi, on peut aussi relativiser et se dire, on peut rire de situations on peut se dire ah c'est vrai que je suis un boulet moi avec machin ou avec mon mec et tout d'un coup ça fait qu'on relativise déjà tellement je trouve d'avoir ce petit niveau d'humour surtout même dans les moments extrêmement difficiles moi je viens de perdre mon papa et il

  • Speaker #0

    y a beaucoup de moments où on a beaucoup ri et moi j'en ai besoin c'est à dire que physiologiquement je pense que j'ai besoin de rire et j'ai besoin de prendre du recul et de ne pas rester dans le drame et je rebondis même en étant en deuil j'ai besoin de ces moments-là et justement de transformer les choses et de transformer même la mort et de la transformer en vie parce que ça fait partie de la vie. Donc, réussir à sortir du drame, moi, je trouve que c'est hyper important. C'est ça que j'aime bien aussi dans le jeu, justement, que tu as créé, c'est ces petites touches d'humour. Tu as un autre exemple, du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais chercher avec, en effet, un petit trait d'humour. Encore une fois, c'était... Voilà. Alors, celle-là, elle va un peu loin. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Allez, ce n'est pas grave. Allons loin.

  • Speaker #1

    Celle-là, elle va loin. C'est une des dernières notions parce que c'est vraiment là, ça y est, j'ai pris conscience de beaucoup de choses et j'arrive à un état où je me retrouve à l'intérieur de moi. Donc ça, ça veut dire que je suis capable d'être avec moi, mais non pas seule, surtout pas seule, personne ne doit être seule dans la vie et voilà. Mais en revanche, à l'intérieur, j'arrive à aller à l'intérieur de moi et de voir ce qui se passe et de m'écouter en fait, de m'écouter et de savoir qui je suis. Et puis, j'ai cette petite note en dessous, cette petite nana qui se parle à elle-même et qui dit... qui dit « c'est pas loin, finalement » .

  • Speaker #0

    C'est hyper rigolo.

  • Speaker #1

    Ça permet à chaque fois de se dire « ok, peut-être rien que cette petite phrase, elle va faire un petit écho quelque part dans son cerveau et se dire « ouais, c'est vrai » . Et ça fait quelque chose, je trouve, en plus dans l'approche. On peut dire cette phrase sur l'intérieur de soi, mais d'un coup, de rajouter ce petit truc-là, ça dédramatise encore plus, ça amène un petit niveau. supplémentaire d'accessibilité encore une fois à cette réflexion sur soi et à se dire, bah ouais, je peux être à l'intérieur de moi, mais je peux aussi être à l'extérieur et avoir envie de faire un apéro avec des copines. Oui, il y a un côté vraiment double niveau que je trouve aussi, enfin en tout cas que moi, j'ai énormément aimé à travailler sur chaque notion et sur chaque thème que j'ai abordé dans mes cartoons.

  • Speaker #0

    Et c'est hyper intéressant, j'aime beaucoup ce décalage parce que je me retrouve à l'intérieur de moi et souvent, bas. Aujourd'hui, on peut faire des grands voyages, on peut partir, on peut faire une milliard de choses où on se dit « ah mais j'ai pas assez d'argent, mais là je voudrais avoir cet objet, ou je voudrais partir en vacances, ou je voudrais rencontrer cette personne » . Et en fait, le fait de se retrouver à l'intérieur de soi, finalement c'est pas si loin, c'est la chose la plus dure à faire dans la vie, de vraiment se connecter à soi et d'être à l'intérieur de soi alors qu'on y est déjà en fait. C'est ça qui est assez paradoxal, donc je trouve ça hyper intéressant de réussir à se dire « ok en fait, j'ai déjà tout en moi » . Et comment est-ce que je peux découvrir... C'est notre être qui est quelque chose de fabuleux et qui est tout le temps en changement et en mouvement puisque c'est une découverte infinie. On la mettra aussi dans le... Et tu peux nous lire le petit texte qu'il y a sur cette carte, justement ?

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    On va tous aller acheter ce jeu parce que ça donne trop envie. Il y a une soixantaine de cartes, c'est ça ? Soixante ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et du coup, le petit livret en plus de... Il y a soixante cartes et le livret fait une cent vingt pages. Et justement, tu me posais la question de, est-ce qu'il y a des petits tips ? Donc, sur les cartes, non, si ce n'est ce petit aiguillage un peu qui permet de prendre du recul. Mais en revanche, dans le cahier, oui, j'ai mis quelques tips. Parce que, encore une fois, fort de tout le travail que j'ai fait sur moi, et puis que j'aborde maintenant depuis des années avec des coachs, avec des psys, dans mon quotidien, dans mes échanges, parce qu'évidemment, je me nourris beaucoup de l'expérience des autres, pour nourrir mes réflexions, et puis pour continuer à poster sur Instagram des choses nouvelles. Et donc, du coup, je suis arrivée à quand même mettre quelques petits tips, et notamment dans les intros et à la fin, il y a ces fameux tests. Et puis aussi, par exemple, d'aborder. Évidemment, il n'y a pas qu'une façon d'aborder. Donc ça, c'est hyper important aussi. C'est pour ça que j'ai créé ces cartes. Ça vient vraiment en complément. C'est quelque chose, ce n'est pas ça qui va guérir tous les maux de quelqu'un. Maux, M-A-U-X, évidemment. Ces cartes-là, c'est un accompagnement, c'est un outil plutôt ludique, plutôt sympa, plutôt léger. Et évidemment, on peut aussi aller voir une psy, mais c'est pareil, on n'est pas du tout obligé d'aller voir un psy. On peut aussi se faire du bien en voyant un coach. Il y a beaucoup de gens qui préfèrent l'approche coach à l'approche psy, psychanalyse, analyse, thérapeute, on va dire. Et puis, il y a plein d'autres moyens aussi de se faire du bien. Se masser, savoir par exemple s'automasser, se faire du bien en faisant un petit massage, en se mettant de l'huile le soir quand on se couche et en se massant les pieds, par exemple. Ça, c'est une manière. énorme déjà de se faire du bien, de prendre soin de soi, de prendre le temps. Donc ça, j'aborde. Évidemment, ce n'est pas ce que je fais le plus, mais en tout cas, oui, j'essaie de donner quand même aussi les petits tips, de se dire il y a cet outil, c'est un accompagnement et il y a aussi plein d'autres manières de se faire du bien et d'avancer, de se remettre, de se poser les bonnes questions.

  • Speaker #0

    C'est toutes ces possibilités pour se retrouver à l'intérieur de soi.

  • Speaker #1

    Je fais la petite boucle pour que tu puisses le petit passage. Je l'avais en main, donc du coup, je vais lire ce petit explication. Donc, je me retrouve à l'intérieur de moi. Rien d'important n'arrive instantanément. Les changements, les réussites et les progrès demandent souvent du temps, de la persévérance et de l'effort. La clé est d'accepter que certaines choses se développent à leur propre rythme et de considérer que la patience est essentielle pour voir les fruits de nos actions. Elle nous aide à relâcher la pression de l'instantanéité, à apprécier le chemin plutôt que de se concentrer uniquement sur le résultat final et à cultiver la confiance dans le processus. même lorsque les progrès semblent lents. Respectez le temps nécessaire pour que les choses mûrissent et se manifestent. Et si les choses doivent arriver, elles arriveront.

  • Speaker #0

    Ah, j'adore !

  • Speaker #1

    Ça aussi, c'est un de mes grands principes. On est souvent déçus dans la vie quand on attend quelque chose. On y met beaucoup de croyances, beaucoup d'attentes, beaucoup d'impatience. Et en fait, si des choses doivent arriver, elles arriveront. Et si elles n'arrivent pas, c'est que ce n'était pas pour nous. Ça, c'est vraiment un truc que j'ai appris depuis très, très longtemps. Et en fait, du coup, ça nous empêche la frustration, la déception. Voilà, on a tous envie, moi, en tant qu'autrice, par exemple, ou en tant que scénariste, de vendre, par exemple, un de mes scénarios. Eh bien, si je ne le vends pas aujourd'hui, j'arrive à ne plus m'écrouler, à me dire, en fait, c'est que ce n'était pas pour moi, c'est que ça ne devait pas arriver, ou pas maintenant. Comme je dis aussi, là, dans la petite explication, c'est que quelquefois, les choses prennent du temps. Là, par exemple, je viens de vendre un scénario, ça fait à peu près 7 ans que je travaille dessus alors pas tous les jours mais J'ai créé ça il y a sept ans, c'est une histoire qui était géniale, ça a plu, j'ai dû la retravailler, après j'ai vendu mes droits, après j'ai refait du mes droits, et ça fait sept ans et aujourd'hui ça y est, ça va démarrer. Et je me dis, si ça arrive maintenant, c'est que ça devait arriver maintenant, et pas avant et pas après. Donc ça c'est aussi une façon de voir la vie de manière belle, de manière qui nous fait avancer, comme tu dis Sarah, qui nous fait bouger et avancer dans la bonne direction. plutôt que de se dire Oui, de toute façon, ce truc-là n'est pas arrivé, donc je suis nulle. Enfin voilà, se dévaloriser ou perdre espoir. Il ne faut jamais perdre espoir. Le lâcher, pareil, le lâcher pris, c'est hyper important, mais sans jamais rien lâcher. Ce qu'on veut dans la vie, il ne faut jamais le lâcher. Il faut se dire, je garde ça en tête et j'y vais. Enfin voilà, ça fait partie de toutes mes croyances à moi qui sont en tout cas dans le positif et dans l'énergie positive absolue.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que de mon expérience, alors ça, c'est... C'est ma croyance, donc c'est ma carte du monde, mais j'ai envie de la partager parce que je trouve que... Moi aussi, j'ai peint de casquettes, je fais des choses assez challenging. Prenons le métier d'actrice, par exemple, qui est quand même un métier assez peu délu et il y a quand même beaucoup de gens qui veulent le faire. Et je trouve que même ce truc de rôle, à un moment donné, tous les rôles que j'ai eus qui étaient importants, c'est qu'avant, des fois, j'étais là, je le veux absolument. Et c'était vraiment, pour moi, je sentais que ça allait changer ma vie. Et quand j'étais placée à l'endroit où, OK, ça, je le fais. Et puis, peut-être moins d'attente, cette petite... En fait, ça se passait. C'est-à-dire que... Une fois qu'on imagine que ça va nous changer, que ça va être une grande joie, de mon expérience, j'ai été quand même contente. Mais en fait, c'était plus une normalité, comme si c'était déjà là. C'est assez intéressant. Je n'ai jamais eu une gap comme ça, où je me suis dit, oh là là, mon Dieu. Je pense que c'est comme un sportif, quand on arrive aux Jeux Olympiques et qu'on est en finale des Jeux Olympiques, on a ce truc de se dire, on va y arriver, mais on n'est pas lambda. On a déjà fait tout ce chemin pour arriver là. Et puis, ça arrive quand on est prêt aussi. Je pense qu'on est prêt à ce que notre vie, quand on se dit « Ah, s'il se passe ça, ça va être chouette, mais ça ne va pas complètement révolutionner ma vie. » Alors évidemment, ça peut la révolutionner financièrement, dans plein d'autres endroits, mais dans notre axe, c'est là où je trouve que les choses se débloquent. Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Totalement. J'allais juste rajouter une chose, et tu as failli le dire en disant, par rapport à l'aspect financier, par exemple, mais pas que. Mais en effet, de ne pas trop se fixer d'attente par rapport à ça. Quand on va dans une... Alors, d'autant plus dans la compétition, parce qu'il n'y a toujours qu'un gagnant. Il y a un podium, il y a trois positions sur un podium. Mais celui qui veut l'or, celui qui veut... Et donc, moins on se met d'attente, autant dire... Alors, ça n'enlève pas le côté challenging, ça n'enlève pas tout ce qui est les préparatifs, évidemment. Mais moins on va mettre d'attente. Donc, tout mettre dans le même panier, en fait. C'est ça, l'expression. moins on va être focus sur un truc, moins ça va être déceptif derrière si ça n'arrive pas. Aussi, c'est-à-dire que c'est beaucoup plus facile de se dire, en fait, je ne vivrai pas, même si c'est une question d'argent. Ce n'est pas grave, en fait. J'ai passé 10 000 euros, mais en fait, et souvent, généralement, vient derrière la chose qu'il nous fallait. Est-ce que c'est peut-être un truc beaucoup moins onéreux ? Mais en tout cas, généralement, quand on lâche prise sur un truc qui n'est pas arrivé, la chose nouvelle, la belle chose arrive derrière. Très souvent, quand on est éveillé sur ça, généralement, je ne sais pas si ça te parle, Sarah, mais quand tu lâches prise sur un truc qui n'est pas arrivé, généralement, il y a un truc qui arrive derrière, tu dis, voilà, ça et ça, quelque chose qui te correspond plus, qui répond plus à tes attentes, tes besoins dans la vie, qui vont aller dans la bonne direction de ce que tu es, de ce que tu as envie d'être, avec tes valeurs et dans le sens que tu donnes à ta vie. Et comme tu dis, dans ta carte du monde, finalement, c'est beaucoup plus représentatif et beaucoup plus lié à ce que tu es versus peut-être un truc que tu t'étais dit, c'est pour moi, c'est pour moi, un rôle par exemple. Mais en fait, non. Donc, c'est ça aussi qui est génial. C'est quand tu commences à lâcher prise et à te dire, je vais moins mettre d'attente sur une chose en étant convaincu que c'est pour soi. Ben non, peut-être qu'en fait, c'est la chose juste à côté ou peut-être que c'est à des kilomètres, peut-être que c'est de changer de ville, de se réinstaller ailleurs qui va faire qu'en fait, ça y est, tu es dans le bon endroit alors que tu avais l'impression que... absolument il fallait que tu vives à Paris ah bah non, finalement peut-être que Nice c'est génial et c'est ça qui... donc voilà, c'est aussi souvent je trouve très agréable et ça rend la vie beaucoup plus légère et les soucis beaucoup moins lourds que de se dire peut-��tre que le bonheur est ailleurs ça revient un peu à dire ça en fait c'était pas pour moi, son bonheur à soi c'est ça le truc, parce que quelque chose qui va rendre très heureux quelqu'un ne rendra peut-être pas du tout heureux l'autre personne, donc quand on comprend ça déjà on se dit ah ouais ok On peut aller faire un pas de côté et ça se trouve, le bonheur est là, et tu as un autre endroit pour moi. Oui,

  • Speaker #0

    et puis surtout, je pense que je rebondis sur ce que tu dis, de planifier toujours en imaginant, moi, je serais heureuse si… Alors, c'est bien d'avoir des projections, tu dis, oui, je voudrais avoir ça, ça et ça, mais souvent des choses mêmes. Je trouve que les énergies, en ce moment, on prévoit quelque chose et on pense que c'est ça. Et en fait, la vie va nous dire que c'est finalement que c'est autre chose. Il faut être très… Il faut s'adapter, en fait. En ce moment, il y a beaucoup d'imprévus, il y a beaucoup de choses qui se passent, Ne serait-ce que dans nos métiers, maintenant, on n'a plus qu'un seul métier, il faut être... préparer à pouvoir changer, il faut se préparer à l'adaptation de plein de choses et c'est vrai que plus on a des points très définis, au final souvent ça se fait pas forcément comme on l'avait prévu.

  • Speaker #1

    Ah bah plus on est déçu ouais tout à fait,

  • Speaker #0

    tout à fait et bon bah voilà c'est essayer de prévoir mais bon je pense qu'en ce moment prévoyez le moins possible parce que tout touche, enfin en tout cas moi je sais que ces derniers temps rien n'a été comme j'avais prévu de toute façon pas grand chose n'est prévisible dans la vie en vrai ...

  • Speaker #1

    On n'est vraiment sûr de rien. Donc, on ne sait pas comment va réagir un partenaire de vie, un collègue de travail. On ne sait pas grand-chose, en fait. On ne peut pas prévoir grand-chose. Et moi, comme je ne suis pas Madame Irma, je suis encore moins capable de prévoir que ce soit. Mais par contre, c'est oui, se préparer au mieux par rapport à ce qui arrive, c'est-à-dire de le positiver et de se dire, en effet, rien n'est grave dans la vie. Et d'aller nourrir ce qui nous fait du bien, finalement, et ce qui nous ressemble le plus.

  • Speaker #0

    Bon, moi, je suis un petit peu curieuse. J'ai encore envie de tirer une dernière carte. Alors peut-être qu'on va finir avec une dernière carte pour voir...

  • Speaker #1

    Allez, j'y vais, j'y vais.

  • Speaker #0

    Ah, pas mal. C'était lui ou moi. Et je parle de l'ego qu'une femme est en train d'étrangler littéralement. Voilà, une espèce d'image. J'étrangle mon ego et je m'en débarrasse parce qu'en effet, c'est compliqué de vivre avec son ego. On en a un tout petit peu parlé sur la première carte, mais là, c'est vraiment la carte de l'ego. Il y a des gens qui ne vivent que dans l'ego en permanence.

  • Speaker #1

    Comment tu le définirais, l'ego ? Pour toi ?

  • Speaker #0

    L'ego n'a rien à voir avec... Enfin, n'a rien à voir, c'est pas vrai. Ce n'est pas l'égoïsme, c'est vraiment l'ego. L'ego, c'est ramener, justement, tout ce qu'on se dit là, tout ce qui nous arrive à soi, tout ce qui ne nous arrive pas à soi, voire même ce qui arrive aux autres, on le ramène à soi. On connaît bien cette expression, on ramenait la couverture à soi-même. Il y a des gens qui, malheureusement, sont enfermés dans cet ego en permanence et qui, du coup, voient tout sous le spectre de soi-même. c'est ça l'ego c'est en fait évidemment, ils ne le formalisent pas comme ça, ils ne le verbalisent pas comme ça, et ils n'en ont même pas conscience. Mais quelqu'un qui a un égo, on dit souvent un égo surdimensionné, c'est-à-dire que tout est dû et tout ce qui se passe dans la vie est dû à sa personne, à son existence, au fait qu'il respire ou qu'elle respire. Alors qu'en fait, non, il y a beaucoup de choses dont on n'est pas du tout tributaire, dont on n'est pas, nous, acteurs. On ne peut être que spectateur ou on peut aussi... faire attention plus à l'autre et du coup, pour se faire du bien, c'était la deuxième carte d'ailleurs, c'est vraiment de faire, la première carte, de faire attention à l'autre et plus de s'occuper de l'autre et ensuite, le bonheur arrive. J'ai un petit exemple très sympa, moi, que j'ai mis en pratique depuis maintenant des années et des années et c'est formidable, comme ma vie au quotidien, dans des petites choses. Moi, je vis à Paris, dans un monde où tout va vite, on est tous pressés, dans beaucoup de villes, c'est le cas, où on oublie parfois l'autre. alors ça va de quelqu'un qui est dans la rue et qui fait la manche moi par exemple c'est déjà de voir toutes ces choses là et puis des choses qui paraissent bénignes mais d'aller acheter du pain à la boulangerie tout d'un coup de sourire, de donner à la boulangère ou au boulanger un sourire juste un petit geste de sympathie de bienveillance ou un petit compliment mais c'est fou mais c'est dingo mais vraiment ça paraît des... petites choses, mais un sourire, offrir un sourire à un passant. Donc, quand je vais dans le métro, des fois, j'offre des sourires, mais il faut voir comme ça me nourrit. Pourquoi ? Parce que la personne reçoit ça d'une manière tellement... Parce que malheureusement, c'est rare. On est tous des égaux, on est là typiquement dans le métro, on est tous là, sur nos téléphones, machin, que d'ouvrir tout d'un coup et de peut-être sourire à quelqu'un ou de faire un compliment, ça va changer complètement la vie de la personne et ça va changer la nôtre. Et c'est un truc dingue, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Cet exemple de la boulangère, je pense qu'elle est dans je sais pas enfin je m'excuse non parce que c'est pas moi qui l'ai dit pour une fois je l'ai dit dans mais genre je ne sais pas combien d'émissions au moins une vingtaine je donne toujours cet exemple là le premier cercle qui est la famille le deuxième cercle qui prend le plus de temps qui sont les collègues et le troisième cercle qui est la boulangère comme tu l'as dit les gens dans le métro et dans une étude d'Harvard ils expliquent que c'est le troisième cercle qui donne le plus de bonheur en fait donc cultiver le troisième cercle et c'est ça qui fait en sorte que c'est Et j'adore que tu donnes cet exemple parce que c'est complètement la vibe du podcast.

  • Speaker #0

    et c'est exactement ça et tu veux nous lire la petite carte de l'ego du coup comme ça pour revoir allez je la cherche il y en a beaucoup hop je l'ai il s'agit bien là de se débarrasser de son ego pour exister vraiment car cette construction mentale qui nous pousse à rechercher la reconnaissance à défendre notre image et à nous comparer aux autres peut être un frein à notre véritable épanouissement s'affranchir de l'attachement à l'apparence et au jugement extérieur pour se reconnecter à sa véritable essence en laissant de côté les préoccupations superficielles on peut se libérer pour vivre de manière plus pleine plus présentes. et plus en phase avec ses valeurs profondes. Privilégier l'être plutôt que l'avoir, ou l'image, incite à exister véritablement dans toute sa simplicité et sa vérité. C'est vrai que l'ego, c'est beaucoup de l'image. C'est qu'est-ce qu'on donne. Qu'est-ce qu'on donne, finalement, quelquefois, mais même pas ce qu'on est, du tout. Il y a des gens, on se dit, ils sont prétentieux. Moi, quand j'étais petite, ça, c'était vraiment un épisode qui m'a marqué ma jeunesse. Les gens pensaient que j'étais hautaine. Les gamins, je parle des gens de mon âge, J'étais souvent seule ou on était deux, parce que j'en avais une qui enfin avait vu ce que j'étais et pas ce que je reflétais. Et alors, évidemment, c'était très douloureux pour moi parce que je n'étais pas du tout cette personne-là que les gens percevaient chez moi. Et il a fallu que je casse un peu, ça a pris des années, de casser ce truc. Aujourd'hui, plus personne ne dirait « Anne, elle est arrogante » , mais vraiment, plus personne ne le dit, je ne crois pas. Ça m'a pris des années et ça, c'était une question d'ego. C'est-à-dire que du coup, ce que j'avais, ce que je montrais de moi, c'était en fait, qu'est-ce que ça cachait ? Ça cachait la peur, la peur d'être à l'aise en société, ce qui est encore le cas pour moi de moins en moins. quelquefois on n'est pas à l'aise dans le groupe, tout d'un coup je vais prendre une certaine posture, là c'est complètement de l'ego, c'est une posture qui n'est pas du tout celle que je suis. Et donc les gens me perçoivent d'une manière qui est totalement erronée.

  • Speaker #1

    Ça peut être une protection aussi peut-être des fois ?

  • Speaker #0

    Totalement, c'est une façon aussi de se protéger. Ça n'a rien à voir avec l'égoïsme, c'est pour ça que je disais ça. Ce n'est pas de l'égoïsme, quelquefois et bien souvent ça cache. des peurs, ça cache la peur d'être soi et de se révéler au monde tel qu'on est, de s'assumer, de par exemple, pareil, évidemment, j'ai beaucoup de cartes sur le côté, ce qui est le plus riche dans la vie, c'est d'être différent de l'autre. En fait, alors que bien des gens veulent se calquer, pensent que pour se faire apprécier de l'autre, il faut être comme lui ou comme elle, pas du tout. Donc, c'est vraiment d'être soi-même et de se dire, en fait, je vais révéler au monde qui je suis, qui va être naturel, bien sûr, avec, j'espère, des valeurs qui sont la bienveillance, qui sont… l'altérité, enfin tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure, mais qui tout d'un coup, on va être dans le vrai. Ça, je dis souvent, moi je perçois ça maintenant, c'est terrible d'ailleurs, c'est vraiment le défaut, comme j'imagine les psys, comme toi en tant que coach, on perçoit très vite chez l'autre un truc qui n'est pas du tout naturel. C'est terrible, c'est terrible. Bon, c'est un travail, chacun a travaillé sur soi, mais moi je le vois souvent, ça, quelqu'un qui ne va pas être naturel, et j'ai envie de lui dire, vas-y

  • Speaker #1

    casse cette carapace là et finalement je perçois ce qu'il y a au fond de la personne et je trouve ça super beau en tout cas ça donne trop envie on pourrait faire les 60 cartes on resterait 6 heures en émission on en a fait 3 c'est déjà pas mal donc on vous invite à aller l'acheter si vous voulez ce jeu qui est sorti justement le 16 octobre on mettra les liens et puis je vous mettrai les photos aussi sur l'Instagram voilà ce qui est sympa aussi c'est de voir les visuels en effet parce que c'est encore

  • Speaker #0

    une fois c'est chouette aussi d'avoir un petit support visuel qui accompagne la pensée, la phrase et toutes ses réflexions.

  • Speaker #1

    Avant qu'on se quitte, est-ce que tu peux nous parler deux mots de l'association pour laquelle tu travailles ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Elle s'appelle Viens voir mon taf. C'est vraiment ma deuxième vie dans laquelle je suis responsable de la communication qui est un peu liée à tout ce que j'ai fait de formation pendant 10-15 ans dans le passé. Moi, je suis freelance. et j'interviens justement en tant que rédactrice, conceptrice, donc toujours dans l'écriture, mais aussi dans la direction artistique et les illustrations. Et là, ça fait un an maintenant que je ne fais plus que ça en freelance parce que c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur et je suis enfin dans un groupe dans lequel je me ressemble, dans lequel je me trouve totalement bien en phase. Et donc, c'est une association qui s'occupe de trouver du réseau. pour des jeunes qui vont faire leur premier stage de troisième à des jeunes qui n'ont pas de réseau, et donc notamment dans les quartiers populaires prioritaires, ce qu'on appelle l'éducation prioritaire. Donc, c'est des jeunes qui n'ont pas de réseau et à qui on offre des stages, que ce soit chez Hermès, dans l'astrologie, des stages complètement dingues, de rêves, qui leur ouvrent le champ des possibles, à eux qui n'ont pas cette chance-là innée d'avoir du réseau, d'avoir des parents qui sont avocats, d'avoir des parents qui ont des relations larges comme le bras. Au moins, on leur offre ce premier pas dans la vie active, qui est le premier, en vrai, le stage de troisième aujourd'hui, qui est obligatoire. C'est la première fois qu'ils vont être confrontés à aller dans une entreprise. Et souvent, ils sont souvent dans des pensées limitantes, en disant je ne peux pas, je n'y arriverai pas. On leur ouvre des portes à ces jeunes, dans tout ce qu'ils veulent faire, premier stage. Et c'est une expérience dingue avec des gens qui sont absolument géniaux. On procure beaucoup de bonheur à des jeunes. On les voit, ils ont des étoiles plein les yeux, c'est formidable.

  • Speaker #1

    On peut faire un petit appel s'il y a des jeunes femmes, des femmes ou des hommes qui nous écoutent, des postes qui pourraient faire l'idée.

  • Speaker #0

    Il y a une plateforme, c'est entièrement gratuit. Il suffit de s'inscrire, de poster une offre. Et vous êtes certaine et certain qu'il y a un élève de l'autre côté qui va... qui va répondre à cette offre et qui sera bien heureux de faire un stage. C'est cinq jours d'observation. C'est pas grand-chose, mais c'est un grand geste pour tous ces jeunes.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'était génial de partager ce moment avec toi. C'est très gentil. Est-ce que tu veux rajouter un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #0

    Je vais dire merci, parce que je dis souvent merci la vie, qui est une de mes cartes également. Merci la vie, merci Sarah, parce que j'ai passé un très joli moment et je suis certaine que tout ça a beaucoup de sens et va nourrir tout ce qui me fait plaisir autour de ce jeu maintenant qui sort, ce n'est pas de la promotion pour moi, c'est vraiment de partager avec des gens comme toi qui sont justement dans le partage, dans l'écoute, dans la bienveillance. Donc voilà, merci.

  • Speaker #1

    Ouais, super. Écoutez, moi, je vous dis à la semaine prochaine et à très bientôt, Anne.

  • Speaker #0

    Merci, Sarah. À bientôt.

  • Speaker #1

    Flamme des années 80.

  • Speaker #0

    Le podcast qui allume la femme.

Description

Comment transformer nos questions intérieures avec douceur, humour et clarté ?
Dans cet épisode de Flammes des Années 80 – le podcast qui allume la femme, Sara reçoit Anne, autrice, scénariste et illustratrice, créatrice du coffret La psy en boîte (60 cartes + livret 120 pages, éd. Le Duc, sortie le 16 octobre). Un jeu sensible et joyeux pour nourrir le développement personnel féminin, le bien-être féminin et la confiance en soi.

Après dix ans d’analyse, Anne a imaginé un outil ludique et inspirant qui rend la psychologie accessible. Ses cartes explorent des thèmes comme le moment présent, le lâcher-prise, l’altérité, la patience et l’ego. Chaque phrase devient une invitation à se comprendre sans se juger : « Comme j’ai besoin de l’autre, l’autre a besoin de moi », « Je me retrouve à l’intérieur de moi ». Entre introspection et humour, elle nous apprend à avancer plus légères et plus conscientes.

Sara partage aussi son expérience du deuil : la force du collectif, la douceur des liens, ces gestes simples – un sourire, un mot dans le métro – qui réactivent la sororité et nous relient à la vie. Ensemble, elles évoquent la nécessité de lâcher le contrôle, d’accepter le rythme des choses, et de comprendre que « rien d’important n’arrive instantanément ».

L’épisode parle aussi de création : le premier jeu auto-édité d’Anne C’est OK de ne pas être tout à fait OK, sa communauté Instagram La Vie selon Elle, et son engagement dans l’association Viens voir mon taf, qui aide les jeunes sans réseau à trouver leur premier stage.

Une conversation vivante et bienveillante, qui relie introspection, créativité et solidarité.
Si vous cherchez un souffle de développement personnel féminin, de bien-être et de confiance en soi, cet épisode est fait pour vous.
Et vous, quelle carte tireriez-vous aujourd’hui pour révéler votre flamme ?

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Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80,

  • Speaker #1

    le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis très heureuse aujourd'hui de recevoir Anne pour un portrait de femme, de flamme. Alors Anne, en fait tu sors en jeu ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un jeu mais qui aujourd'hui dans sa version nouvelle sera sous la forme d'un coffret. Mais oui, c'est un jeu.

  • Speaker #0

    Ok, alors est-ce que tu veux te présenter Anne brièvement par rapport à ton parcours ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Déjà, merci de l'invitation. Je suis très enchantée de participer à ce podcast avec toi, Sarah. Et moi, je suis... Alors, j'ai pas mal de casquettes, mais on va dire que celle qui me correspond le mieux aujourd'hui dans toute l'évolution que j'ai vécue est vraiment celle que je suis aujourd'hui, qui est vraiment l'autrice, on va dire, autrice scénariste alors J'en rajoute une pour le jeu, parce que c'est de ça dont on va parler, c'est aussi illustratrice, parce que c'est moi qui crée intégralement le jeu, de A à Z, et notamment aussi, ça je sais qu'on me pose beaucoup la question, les illustrations également, et tout ce qui est l'habillage du coffret, toutes les cartes. Donc voilà, j'ai envie de dire autrice, scénariste, illustratrice. Et je m'occupe quand même, parce que ça c'est important, ça fait un an et ça me tient beaucoup à cœur, je suis aussi responsable de la communication d'une superbe association.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Viens voir mon taf.

  • Speaker #0

    Donc, ce jeu s'appelle La psy en boîte. Mais toi, tu n'es pas forcément psy. Ou alors, comment ça t'est venu, cette idée de créer ton jeu ?

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne suis pas du tout psy. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Pas forcément,

  • Speaker #1

    mais pas du tout. Moi, alors, ce jeu, il a une genèse qui, maintenant, date de plusieurs années. Puisque, alors déjà, j'ai fait, moi, plus de dix ans d'analyse. C'est comme ça que tout est né, toutes ces idées-là autour du développement personnel, on va dire de la psychologie, développement personnel. C'est que, voilà, je suis... Je suis tombée complètement dans la marmite de ma psy. Et ça a duré plus de dix ans. Ça a été une rencontre extraordinaire. Et c'est aujourd'hui le plus beau cadeau que je me suis offert dans ma vie. C'est-à-dire faire le tour de moi-même et avec des outils plus ou moins théoriques. Mais en tout cas, ça m'a permis maintenant, ça a été il y a dix ans, ça me permet vraiment d'avancer dans la vie et de me poser des bonnes questions sur moi-même, d'être vraiment dans la conscience de qui je suis, de me remettre en question, de changer. Et donc, c'est devenu vraiment une passion pour moi. Et donc, j'ai décidé en premier lieu, c'était en 2019, je crois, de sortir un livre qui était un peu une vulgarisation, ce n'est pas du tout péjoratif, mais de rendre accessible, en tout cas, toutes les notions que j'avais, moi, apprises pendant ces années d'analyse. Donc, j'ai sorti un livre qui s'appelait « Merci la vie » aux éditions de La Martinière. qui a très bien fonctionné. Et puis, fort de ça, j'avais lancé sur mes réseaux, j'avais commencé à illustrer un peu justement des grosses pensées, des gros fondamentaux, on va dire, de la psychanalyse sur un Instagram que j'illustrais et que, encore une fois, je voulais rendre très accessible, donc avec toujours une petite touche d'humour, toujours un petit trait léger, parce que l'idée, c'est pas de se prendre trop au sérieux et de se prendre, en tout cas, pas trop de se prendre la tête sur, déjà, qu'on va dans notre tête. voir ce qui se passe, alors si en plus on se la prend. Donc voilà, c'était toujours avec légèreté, avec humour. Et puis, bon an, mal an, je postais ces petites illustrations que j'ai sur mon compte Instagram qui s'appelle La Vie Selon Elle, que j'ai créée maintenant depuis 2019-2020. Et puis, j'ai une communauté plutôt engagée à qui ça plaisait beaucoup et qui m'ont demandé à un moment donné, « Ah, mais où est-ce qu'on peut trouver vos cartes ? » Je dis, mais moi, je n'ai pas de cartes. Et au bout de plusieurs personnes qui m'ont posé la question, je me suis dit peut-être que je vais les faire, ces cartes. Et voilà, et donc j'ai sorti un premier jeu qui s'appelait C'est OK de ne pas être tout à fait OK, il y a trois ans. Et alors là, pour le coup, j'avais appelé la martinière et ils me disaient non, non, mais ça, nous, on ne sait pas du tout faire. Mais tu vas le faire toute seule, tu vas voir, ça va être super. C'est sûr que tu vas cartonner. Donc, j'ai sorti mes petits crayons, un petit iPad Pro sur lesquels je dessinais. Et puis, j'ai commencé à créer ces cartes. et j'ai fait une campagne de... de financement participatif à l'époque. Et voilà, qui a été une réussite. Et j'ai pu imprimer 2000 exemplaires de mon jeu et que je suis allée vendre sur mon e-shop, via mon Instagram. J'ai fait pas mal de salons aussi féministes, de salons sur la santé mentale, dont un dernier qui s'appelait le Facette Festival qui est sur la santé mentale chez les jeunes. Et voilà, j'ai vendu tous mes petits jeux sur mon e-shop. C'était super. Et surtout, ça a duré un an et demi, deux ans, on va dire deux ans. où j'ai eu des retours ultra positifs de tous ceux qui achetaient mon jeu et qui me disaient c'est super, j'ai eu pas mal de coach aussi, de psy, des gens qui l'utilisent en séance donc ça m'a confortée dans l'idée que c'était un chouette objet qui méritait en tout cas son existence dans la querelle surtout de beaucoup de bouquins, il n'y avait pas beaucoup maintenant je sais qu'il y a beaucoup de cartes mantra des cartes, ce qu'on appelle des mantras ou des des oracles Les oracles. Merci Sarah.

  • Speaker #0

    C'est pas du tout en oracle.

  • Speaker #1

    Voilà, moi c'est pas du tout ça. En revanche, ma communauté, tous les gens qui m'ont fait des retours sur ce jeu, sur ces cartes, elles aiment quand même faire un tirage régulier. Donc il y en a qui en piochent une par jour, il y en a c'est une par semaine. Et puis l'idée c'est quand on la pioche une fois par semaine, on vit un peu avec. Est-ce que c'est un marque-page ? Est-ce qu'on la pose sur sa table de chevet ? Est-ce que c'est sur son miroir dans la salle de bain ? Ce qui permet en effet... Une fois qu'on est sur une notion de cette carte, de réfléchir, de se poser les bonnes questions, d'y revenir.

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est jamais anodin, parce que la carte qui sort, c'est peut-être en fonction de ce qu'on a besoin de travailler en ce moment. C'est là où il y a peut-être ce côté oracle, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Une publicité qui fait en sorte que ça joue un petit peu là-dessus.

  • Speaker #1

    Totalement. Là, en effet, on rentre vraiment dans la pratique de ces cartes. C'est ma croyance, ma plus grande croyance, que j'ai apprise à travers ces années de psychanalyse. c'est vraiment le côté euh énergie à un moment, un instant T, si on pioche une carte, généralement, elle fait sens. Alors, quelquefois, de manière super immédiate, vraiment, j'ai des gens qui tirent une carte en disant « Ah, mais c'est trop drôle ! » parce que, évidemment, ce n'est pas trop drôle, c'est juste « Ah ben, mon premier postulat, c'est qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. » Donc, si quelque chose t'arrive aujourd'hui, c'est que ça a une raison et que ça va si tu es en tout cas si tu es consciente de ce que tu vis dans le moment présent, ça va se refléter, ça va avoir un impact sur beaucoup de choses dans ta vie. Et donc, voilà, je pars de ce principe-là. Donc, en effet, quand tu pioches une carte, généralement, ça fait sens.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut le faire ? Toi, t'as le jeu de cartes. Est-ce qu'on peut piocher une carte en mettant l'intention que c'est pour la vibe de ce... Elles sont sorties le 16 octobre. Donc là, on est le 9, donc vous pouvez les acheter. Et voilà, Qu'est-ce que... C'est un peu une énergie collective. Donc, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler cette semaine ou qu'est-ce qu'on a besoin de mettre en lumière ? Vas-y, on te fait confier. Sur nous, une petite carte.

  • Speaker #1

    Je sors une carte. Enfin, je sors la pile et je vais en toute transparence ne pas du tout regarder, évidemment, et j'en pioche une qui est « Comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi » .

  • Speaker #0

    Oh, elle est trop belle. Je vous mettrai la... Je vous mettrai en story et en poste. Elle est trop jolie. Donc, comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, c'est intéressant, Sarah. Qu'est-ce que ça te raconte, toi ?

  • Speaker #0

    Ça raconte, je pense que... Moi, c'est assez personnel parce que là, je suis en train de vivre un deuil. Donc, c'est vrai que le fait d'avoir été accompagnée comme je l'ai été par tous les autres, toutes les personnes qui m'entourent. J'en avais vachement besoin. Et je pense que ça me fait penser à ça, parce que dans la carte, il y a des mains, il y a un soutien. Et donc, du coup, moi, ça résonne vraiment avec ça. Et je pense que les autres personnes avaient aussi besoin de me soutenir, parce que c'est une façon de faire le deuil aussi, d'être ensemble. Quand on se retrouve seule, on n'est pas seule, il y a d'autres personnes qui arrivent. Et je pense que ça me fait penser à ça. Ce n'est pas très drôle, mais en même temps, c'est une partie de la vie.

  • Speaker #1

    Ah bah non, mais exactement. C'est totalement dans ce qu'il faut aussi. Malheureusement, on ne peut pas mettre de côté tout le négatif. Et d'ailleurs, on n'est pas du tout obligé d'aller creuser tout ce qui fait mal. Mais en tout cas, on va aller travailler, évidemment, tout ce qui est le moins simple pour nous, le moins évident. Et c'est ça qui est intéressant aussi. Et alors, je vais faire une chose. C'est qu'en effet, dans le précédent jeu, il n'y avait pas ça. Et c'est pour ça que je spécifiais au début. de notre conversation qu'aujourd'hui, c'est un coffret. Et la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui, dans ce coffret, grâce à le Duc, ma maison d'édition, ils m'ont permis de faire grossir, grandir cette expérience avec un petit livret qui accompagne justement les cartes, dans lesquelles j'ai écrit pour chacune des cartes un peu pareil. C'est une première piste. Évidemment, on n'est pas du tout obligé d'aller la voir, mais si on a envie de creuser, si on a envie d'aller un peu plus loin dans la carte. On peut évidemment aller lire cette petite explication. Et sachant aussi, il y a une petite précision que je n'ai pas forcément donnée au départ, c'est que je les ai classées aussi pour un peu rendre la chose plus simple d'accès, encore une fois. Je les ai classées par thème un peu de développement personnel. Donc là, par exemple, on est évidemment dans l'altérité. On a deux thèmes qui sont, par exemple, le moment présent, le courage, le lâcher prise, l'énergie positive, la confiance en soi. Donc voilà, c'est un peu toutes ces notions qui sont abordées dans ces cartes. Donc ça a été bien réfléchi quand même à la base. C'est qu'au départ, j'ai bien sûr posé d'abord ces notions. Et je me suis dit, voilà, ça c'est le spectre large que je veux aborder. parce que je pense que toutes ces questions doivent être abordées. En tout cas, on a envie de se poser ces questions dans plein de thèmes différents. Et ensuite, j'ai réfléchi à c'était quoi les affirmations les plus probantes, les plus évidentes dans ces notions-là. Donc là, typiquement, on est dans l'altérité. Et je te lis le texte.

  • Speaker #0

    Eh bien, on a envie de savoir.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très long. Donc, nous ne sommes pas des êtres isolés. Nous sommes tous connectés et nos vies sont enrichies par les échanges et le soutien mutuel. Tout comme nous avons besoin de l'autre pour grandir. apprendre et nous épanouir, l'autre a également besoin de notre présence, de notre écoute et de notre soutien pour avancer. Cette prise de conscience nourrit un sentiment de responsabilité collective et renforce l'importance de cultiver des relations équilibrées et bienveillantes. Dans le cadre des interactions humaines, donner et recevoir sont essentiels pour créer des liens solides et harmonieux. Alors je sais que ça peut aller de soi, mais en fait, souvent on est, alors je vais donner un exemple qui va peut-être parler à beaucoup de monde, mais souvent par exemple Je vais parler d'un exemple même pro ou perso, mais on attend quelque chose de quelqu'un, une réponse par exemple à un mail qui nous semble hyper important. Et en fait, on oublie souvent de se poser la question, on se dit par exemple si on n'a pas de réponse au bout de X temps, il y a la frustration qui monte, souvent vient derrière la colère, on a des sentiments négatifs ou alors manque de confiance en soi par exemple ou d'estime de soi, c'est cette personne s'en fiche de moi. ou alors je ne suis pas assez intéressante, je ne suis pas assez importante. En fait, de se poser la question de l'autre qui a aussi ses besoins, c'est-à-dire de se mettre en face, vraiment comme un effet miroir, de dire on a une personne en face qui elle aussi a ses besoins et qui ne sont pas les mêmes, qui ne sont jamais, c'est impossible, ça n'existe pas. On a tous une histoire bien spécifique, bien individuelle. De se dire en face de soi, on a quelqu'un qui tout d'un coup a d'autres besoins qui ne sont pas les nôtres, ça libère toute cette frustration parce qu'on se dit évidemment. donc elle n'est pas dans la lecture par exemple je ne lui réponds pas tout de suite à ce mail ça n'est pas parce que nous on n'est pas bien on est mauvais ou parce que le mail est mauvais ou parce qu'on ne l'intéresse pas c'est simplement qu'elle est aussi dans ses besoins elle spécifique est-ce qu'elle est dans une urgence, est-ce qu'elle vient de vivre un deuil est-ce qu'elle est pressée est-ce qu'elle n'a pas eu le temps ou est-ce qu'elle a peur de répondre aussi est-ce qu'elle est elle aussi dans sa frustration donc tout ça est à prendre en compte et quand on prend ça en compte je trouve que tout d'un coup ça amène beaucoup de de légèreté, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, de confort, de réassurance. Donc voilà un peu aussi, je trouve, ce que je mets derrière cette notion, c'est souvent on oublie les besoins de l'autre. Et alors, ça ne fait pas de nous des êtres égoïstes, quoiqu'un peu quand même, c'est en effet de s'ouvrir et de se dire que la personne aussi a des besoins. Ou alors, un autre exemple hyper parlant, c'est évidemment, moi j'ai besoin d'être aidée par exemple dans une... dans une épreuve que j'ai à vivre qui est difficile, mais si vous aidez jamais personne d'autre, le jour où il vous arrive un truc difficile, évidemment, vous pourrez peut-être ne plus avoir grand monde qui va vous aider. Donc, ça explique aussi cette notion-là, c'est de dire, en fait, donne, et tu vas recevoir autant, voire au centuple. En revanche, si toi, tu n'es que dans l'attente de l'autre, ça va être compliqué qu'il t'arrive, que les autres se tournent vers toi, parce que typiquement, tu es un être totalement autocentré, et du coup, du coup, l'autre n'a moins envie de donner.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que ça me fait penser à deux choses. Déjà, on a fait une émission, on a une chronique qui s'appelle L'âme des flammes tous les mois. Et notre chronique du mois, qui est sortie il y a deux semaines maintenant, c'était sur la dualité ou la complétude. Donc, c'est exactement ce que tu dis. Donc, on en a parlé beaucoup avec Emma et Nicolas, qui est, elle, thérapeute jungienne aussi, et constellation familiale, enfin, qui fait beaucoup de choses. Et du coup, c'était hyper intéressant. Donc, je vous invite à écouter cette émission si vous voulez creuser un petit peu parce qu'on en a beaucoup parlé pendant 20 minutes il y a quelques semaines. Et ça me fait penser aussi à un des accords Toltec qui est de ne jamais rien prendre personnellement.

  • Speaker #1

    Totalement. Le premier accord Toltec qui est génial. Ben oui, exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Mais bon, en tout cas, ça donne trop envie, ces cartes. Et en plus, est-ce qu'on peut les utiliser de façon différente ? C'est-à-dire qu'on peut piocher comme on l'a fait, une carte au hasard. Et du coup... C'est la vie qui décide du thème ? Ou alors, si on a envie de travailler en ce moment, d'être plus dans le moment présent, prendre que le tas moment présent ? Ou est-ce qu'elles sont différenciées ? Ou c'est toutes les mêmes cartes ?

  • Speaker #1

    Non, elles sont différenciées. Je les ai catégorisées uniquement dans le livre pour justement ne pas trop orienter. J'avais pensé à les catégoriser même sur le facing des cartes. Et en fait, j'ai quand même envie toujours d'avoir une approche qui soit légère, qui ne soit pas prise de tête. Et donc, si je commençais à dire « Ah ben ça, c'est du lâcher prise » , ça y est, je trouve que je vais déjà un cran trop loin.

  • Speaker #0

    déjà tu lâches pas après ça

  • Speaker #1

    Là, on ne lâche plus prise exactement. Le lâcher prise, il est déjà fini. Donc non, je reste libre. En revanche, oui, il est catégorisé dans le sommaire du petit cahier. On va retrouver un peu sur mon site aussi. J'ai amené pas mal d'explications. Je mets en place en ce moment des tests aussi, des tests un peu rigolos, mais qui permettent de voir un peu, comme on a tous eu des tests psychologiques dans l'EL Magazine, de faire des choses qui sont vraiment orientées sur ces notions-là et qui permettent de se rendre compte, de prendre conscience, de se rendre compte, ah, tiens, là, je suis dans l'estime de soi. c'est plutôt du lâcher prise. Mais en tout cas, et donc, pardon, pour répondre à ta question, je fais des incises et du coup, j'en oublie la première question. Mais oui, on peut très bien. Je sais qu'il y a des gens aussi qui aiment regarder, en prendre cinq. Il n'y a pas de règle. Vraiment, c'est ce que j'ai mis au dos de mes cartes. La seule règle, c'est de se faire du bien Donc, en fait, il faut un peu s'écouter. C'est-à-dire qu'il y a des gens, je te dis, qui vont aimer en piocher une de manière régulière, et d'autres qui vont, en effet, peut-être en prendre cinq et regarder, un peu comme un tarot, pour le coup, t'en pioches plusieurs et tu réfléchis. En tout cas, ce qui est certain, c'est que chaque carte offre du temps de réflexion sur des notions. Et après, c'est vraiment libre à toi de l'utiliser un peu comme bon te semble.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des petits tips dans les cartes, par exemple ? sur le moment présent ou des choses comme ça ou c'est juste tout le temps des phrases un peu philosophiques comme on vient de lire ?

  • Speaker #1

    Alors, pas sur les cartes. Ce qu'il y a sur les cartes, il y a souvent deux niveaux. Ce qui n'était pas ça sur celle qu'on a piochée en direct, mais j'ai quelques cartes où il y a toujours un peu deux niveaux qui sont à chaque fois et je parlais de la note humoristique légère qui me semble aussi important parce que même si on est sur des sujets hyper sérieux et Dieu sait que c'est pour moi vraiment, je suis passionnée de ça donc je ne prends pas du tout la chose à la légère. mais c'était aussi pour dédramatiser. C'est-à-dire que déjà, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie. Une fois que j'ai dit ça, je perds la moitié des gens, mais ce n'est pas grave. Mais oui, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie, que toute épreuve est bonne à prendre et va nous apporter des choses et va nous faire voir la vie sous un spectre différent, va nous faire avancer, en tout cas, si tant est qu'on a envie, qu'on n'est pas bloqué dans le drame de la vie. Moi, j'estime qu'il n'y a pas de drame. Mais aussi, on peut aussi relativiser et se dire, on peut rire de situations on peut se dire ah c'est vrai que je suis un boulet moi avec machin ou avec mon mec et tout d'un coup ça fait qu'on relativise déjà tellement je trouve d'avoir ce petit niveau d'humour surtout même dans les moments extrêmement difficiles moi je viens de perdre mon papa et il

  • Speaker #0

    y a beaucoup de moments où on a beaucoup ri et moi j'en ai besoin c'est à dire que physiologiquement je pense que j'ai besoin de rire et j'ai besoin de prendre du recul et de ne pas rester dans le drame et je rebondis même en étant en deuil j'ai besoin de ces moments-là et justement de transformer les choses et de transformer même la mort et de la transformer en vie parce que ça fait partie de la vie. Donc, réussir à sortir du drame, moi, je trouve que c'est hyper important. C'est ça que j'aime bien aussi dans le jeu, justement, que tu as créé, c'est ces petites touches d'humour. Tu as un autre exemple, du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais chercher avec, en effet, un petit trait d'humour. Encore une fois, c'était... Voilà. Alors, celle-là, elle va un peu loin. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Allez, ce n'est pas grave. Allons loin.

  • Speaker #1

    Celle-là, elle va loin. C'est une des dernières notions parce que c'est vraiment là, ça y est, j'ai pris conscience de beaucoup de choses et j'arrive à un état où je me retrouve à l'intérieur de moi. Donc ça, ça veut dire que je suis capable d'être avec moi, mais non pas seule, surtout pas seule, personne ne doit être seule dans la vie et voilà. Mais en revanche, à l'intérieur, j'arrive à aller à l'intérieur de moi et de voir ce qui se passe et de m'écouter en fait, de m'écouter et de savoir qui je suis. Et puis, j'ai cette petite note en dessous, cette petite nana qui se parle à elle-même et qui dit... qui dit « c'est pas loin, finalement » .

  • Speaker #0

    C'est hyper rigolo.

  • Speaker #1

    Ça permet à chaque fois de se dire « ok, peut-être rien que cette petite phrase, elle va faire un petit écho quelque part dans son cerveau et se dire « ouais, c'est vrai » . Et ça fait quelque chose, je trouve, en plus dans l'approche. On peut dire cette phrase sur l'intérieur de soi, mais d'un coup, de rajouter ce petit truc-là, ça dédramatise encore plus, ça amène un petit niveau. supplémentaire d'accessibilité encore une fois à cette réflexion sur soi et à se dire, bah ouais, je peux être à l'intérieur de moi, mais je peux aussi être à l'extérieur et avoir envie de faire un apéro avec des copines. Oui, il y a un côté vraiment double niveau que je trouve aussi, enfin en tout cas que moi, j'ai énormément aimé à travailler sur chaque notion et sur chaque thème que j'ai abordé dans mes cartoons.

  • Speaker #0

    Et c'est hyper intéressant, j'aime beaucoup ce décalage parce que je me retrouve à l'intérieur de moi et souvent, bas. Aujourd'hui, on peut faire des grands voyages, on peut partir, on peut faire une milliard de choses où on se dit « ah mais j'ai pas assez d'argent, mais là je voudrais avoir cet objet, ou je voudrais partir en vacances, ou je voudrais rencontrer cette personne » . Et en fait, le fait de se retrouver à l'intérieur de soi, finalement c'est pas si loin, c'est la chose la plus dure à faire dans la vie, de vraiment se connecter à soi et d'être à l'intérieur de soi alors qu'on y est déjà en fait. C'est ça qui est assez paradoxal, donc je trouve ça hyper intéressant de réussir à se dire « ok en fait, j'ai déjà tout en moi » . Et comment est-ce que je peux découvrir... C'est notre être qui est quelque chose de fabuleux et qui est tout le temps en changement et en mouvement puisque c'est une découverte infinie. On la mettra aussi dans le... Et tu peux nous lire le petit texte qu'il y a sur cette carte, justement ?

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    On va tous aller acheter ce jeu parce que ça donne trop envie. Il y a une soixantaine de cartes, c'est ça ? Soixante ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et du coup, le petit livret en plus de... Il y a soixante cartes et le livret fait une cent vingt pages. Et justement, tu me posais la question de, est-ce qu'il y a des petits tips ? Donc, sur les cartes, non, si ce n'est ce petit aiguillage un peu qui permet de prendre du recul. Mais en revanche, dans le cahier, oui, j'ai mis quelques tips. Parce que, encore une fois, fort de tout le travail que j'ai fait sur moi, et puis que j'aborde maintenant depuis des années avec des coachs, avec des psys, dans mon quotidien, dans mes échanges, parce qu'évidemment, je me nourris beaucoup de l'expérience des autres, pour nourrir mes réflexions, et puis pour continuer à poster sur Instagram des choses nouvelles. Et donc, du coup, je suis arrivée à quand même mettre quelques petits tips, et notamment dans les intros et à la fin, il y a ces fameux tests. Et puis aussi, par exemple, d'aborder. Évidemment, il n'y a pas qu'une façon d'aborder. Donc ça, c'est hyper important aussi. C'est pour ça que j'ai créé ces cartes. Ça vient vraiment en complément. C'est quelque chose, ce n'est pas ça qui va guérir tous les maux de quelqu'un. Maux, M-A-U-X, évidemment. Ces cartes-là, c'est un accompagnement, c'est un outil plutôt ludique, plutôt sympa, plutôt léger. Et évidemment, on peut aussi aller voir une psy, mais c'est pareil, on n'est pas du tout obligé d'aller voir un psy. On peut aussi se faire du bien en voyant un coach. Il y a beaucoup de gens qui préfèrent l'approche coach à l'approche psy, psychanalyse, analyse, thérapeute, on va dire. Et puis, il y a plein d'autres moyens aussi de se faire du bien. Se masser, savoir par exemple s'automasser, se faire du bien en faisant un petit massage, en se mettant de l'huile le soir quand on se couche et en se massant les pieds, par exemple. Ça, c'est une manière. énorme déjà de se faire du bien, de prendre soin de soi, de prendre le temps. Donc ça, j'aborde. Évidemment, ce n'est pas ce que je fais le plus, mais en tout cas, oui, j'essaie de donner quand même aussi les petits tips, de se dire il y a cet outil, c'est un accompagnement et il y a aussi plein d'autres manières de se faire du bien et d'avancer, de se remettre, de se poser les bonnes questions.

  • Speaker #0

    C'est toutes ces possibilités pour se retrouver à l'intérieur de soi.

  • Speaker #1

    Je fais la petite boucle pour que tu puisses le petit passage. Je l'avais en main, donc du coup, je vais lire ce petit explication. Donc, je me retrouve à l'intérieur de moi. Rien d'important n'arrive instantanément. Les changements, les réussites et les progrès demandent souvent du temps, de la persévérance et de l'effort. La clé est d'accepter que certaines choses se développent à leur propre rythme et de considérer que la patience est essentielle pour voir les fruits de nos actions. Elle nous aide à relâcher la pression de l'instantanéité, à apprécier le chemin plutôt que de se concentrer uniquement sur le résultat final et à cultiver la confiance dans le processus. même lorsque les progrès semblent lents. Respectez le temps nécessaire pour que les choses mûrissent et se manifestent. Et si les choses doivent arriver, elles arriveront.

  • Speaker #0

    Ah, j'adore !

  • Speaker #1

    Ça aussi, c'est un de mes grands principes. On est souvent déçus dans la vie quand on attend quelque chose. On y met beaucoup de croyances, beaucoup d'attentes, beaucoup d'impatience. Et en fait, si des choses doivent arriver, elles arriveront. Et si elles n'arrivent pas, c'est que ce n'était pas pour nous. Ça, c'est vraiment un truc que j'ai appris depuis très, très longtemps. Et en fait, du coup, ça nous empêche la frustration, la déception. Voilà, on a tous envie, moi, en tant qu'autrice, par exemple, ou en tant que scénariste, de vendre, par exemple, un de mes scénarios. Eh bien, si je ne le vends pas aujourd'hui, j'arrive à ne plus m'écrouler, à me dire, en fait, c'est que ce n'était pas pour moi, c'est que ça ne devait pas arriver, ou pas maintenant. Comme je dis aussi, là, dans la petite explication, c'est que quelquefois, les choses prennent du temps. Là, par exemple, je viens de vendre un scénario, ça fait à peu près 7 ans que je travaille dessus alors pas tous les jours mais J'ai créé ça il y a sept ans, c'est une histoire qui était géniale, ça a plu, j'ai dû la retravailler, après j'ai vendu mes droits, après j'ai refait du mes droits, et ça fait sept ans et aujourd'hui ça y est, ça va démarrer. Et je me dis, si ça arrive maintenant, c'est que ça devait arriver maintenant, et pas avant et pas après. Donc ça c'est aussi une façon de voir la vie de manière belle, de manière qui nous fait avancer, comme tu dis Sarah, qui nous fait bouger et avancer dans la bonne direction. plutôt que de se dire Oui, de toute façon, ce truc-là n'est pas arrivé, donc je suis nulle. Enfin voilà, se dévaloriser ou perdre espoir. Il ne faut jamais perdre espoir. Le lâcher, pareil, le lâcher pris, c'est hyper important, mais sans jamais rien lâcher. Ce qu'on veut dans la vie, il ne faut jamais le lâcher. Il faut se dire, je garde ça en tête et j'y vais. Enfin voilà, ça fait partie de toutes mes croyances à moi qui sont en tout cas dans le positif et dans l'énergie positive absolue.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que de mon expérience, alors ça, c'est... C'est ma croyance, donc c'est ma carte du monde, mais j'ai envie de la partager parce que je trouve que... Moi aussi, j'ai peint de casquettes, je fais des choses assez challenging. Prenons le métier d'actrice, par exemple, qui est quand même un métier assez peu délu et il y a quand même beaucoup de gens qui veulent le faire. Et je trouve que même ce truc de rôle, à un moment donné, tous les rôles que j'ai eus qui étaient importants, c'est qu'avant, des fois, j'étais là, je le veux absolument. Et c'était vraiment, pour moi, je sentais que ça allait changer ma vie. Et quand j'étais placée à l'endroit où, OK, ça, je le fais. Et puis, peut-être moins d'attente, cette petite... En fait, ça se passait. C'est-à-dire que... Une fois qu'on imagine que ça va nous changer, que ça va être une grande joie, de mon expérience, j'ai été quand même contente. Mais en fait, c'était plus une normalité, comme si c'était déjà là. C'est assez intéressant. Je n'ai jamais eu une gap comme ça, où je me suis dit, oh là là, mon Dieu. Je pense que c'est comme un sportif, quand on arrive aux Jeux Olympiques et qu'on est en finale des Jeux Olympiques, on a ce truc de se dire, on va y arriver, mais on n'est pas lambda. On a déjà fait tout ce chemin pour arriver là. Et puis, ça arrive quand on est prêt aussi. Je pense qu'on est prêt à ce que notre vie, quand on se dit « Ah, s'il se passe ça, ça va être chouette, mais ça ne va pas complètement révolutionner ma vie. » Alors évidemment, ça peut la révolutionner financièrement, dans plein d'autres endroits, mais dans notre axe, c'est là où je trouve que les choses se débloquent. Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Totalement. J'allais juste rajouter une chose, et tu as failli le dire en disant, par rapport à l'aspect financier, par exemple, mais pas que. Mais en effet, de ne pas trop se fixer d'attente par rapport à ça. Quand on va dans une... Alors, d'autant plus dans la compétition, parce qu'il n'y a toujours qu'un gagnant. Il y a un podium, il y a trois positions sur un podium. Mais celui qui veut l'or, celui qui veut... Et donc, moins on se met d'attente, autant dire... Alors, ça n'enlève pas le côté challenging, ça n'enlève pas tout ce qui est les préparatifs, évidemment. Mais moins on va mettre d'attente. Donc, tout mettre dans le même panier, en fait. C'est ça, l'expression. moins on va être focus sur un truc, moins ça va être déceptif derrière si ça n'arrive pas. Aussi, c'est-à-dire que c'est beaucoup plus facile de se dire, en fait, je ne vivrai pas, même si c'est une question d'argent. Ce n'est pas grave, en fait. J'ai passé 10 000 euros, mais en fait, et souvent, généralement, vient derrière la chose qu'il nous fallait. Est-ce que c'est peut-être un truc beaucoup moins onéreux ? Mais en tout cas, généralement, quand on lâche prise sur un truc qui n'est pas arrivé, la chose nouvelle, la belle chose arrive derrière. Très souvent, quand on est éveillé sur ça, généralement, je ne sais pas si ça te parle, Sarah, mais quand tu lâches prise sur un truc qui n'est pas arrivé, généralement, il y a un truc qui arrive derrière, tu dis, voilà, ça et ça, quelque chose qui te correspond plus, qui répond plus à tes attentes, tes besoins dans la vie, qui vont aller dans la bonne direction de ce que tu es, de ce que tu as envie d'être, avec tes valeurs et dans le sens que tu donnes à ta vie. Et comme tu dis, dans ta carte du monde, finalement, c'est beaucoup plus représentatif et beaucoup plus lié à ce que tu es versus peut-être un truc que tu t'étais dit, c'est pour moi, c'est pour moi, un rôle par exemple. Mais en fait, non. Donc, c'est ça aussi qui est génial. C'est quand tu commences à lâcher prise et à te dire, je vais moins mettre d'attente sur une chose en étant convaincu que c'est pour soi. Ben non, peut-être qu'en fait, c'est la chose juste à côté ou peut-être que c'est à des kilomètres, peut-être que c'est de changer de ville, de se réinstaller ailleurs qui va faire qu'en fait, ça y est, tu es dans le bon endroit alors que tu avais l'impression que... absolument il fallait que tu vives à Paris ah bah non, finalement peut-être que Nice c'est génial et c'est ça qui... donc voilà, c'est aussi souvent je trouve très agréable et ça rend la vie beaucoup plus légère et les soucis beaucoup moins lourds que de se dire peut-��tre que le bonheur est ailleurs ça revient un peu à dire ça en fait c'était pas pour moi, son bonheur à soi c'est ça le truc, parce que quelque chose qui va rendre très heureux quelqu'un ne rendra peut-être pas du tout heureux l'autre personne, donc quand on comprend ça déjà on se dit ah ouais ok On peut aller faire un pas de côté et ça se trouve, le bonheur est là, et tu as un autre endroit pour moi. Oui,

  • Speaker #0

    et puis surtout, je pense que je rebondis sur ce que tu dis, de planifier toujours en imaginant, moi, je serais heureuse si… Alors, c'est bien d'avoir des projections, tu dis, oui, je voudrais avoir ça, ça et ça, mais souvent des choses mêmes. Je trouve que les énergies, en ce moment, on prévoit quelque chose et on pense que c'est ça. Et en fait, la vie va nous dire que c'est finalement que c'est autre chose. Il faut être très… Il faut s'adapter, en fait. En ce moment, il y a beaucoup d'imprévus, il y a beaucoup de choses qui se passent, Ne serait-ce que dans nos métiers, maintenant, on n'a plus qu'un seul métier, il faut être... préparer à pouvoir changer, il faut se préparer à l'adaptation de plein de choses et c'est vrai que plus on a des points très définis, au final souvent ça se fait pas forcément comme on l'avait prévu.

  • Speaker #1

    Ah bah plus on est déçu ouais tout à fait,

  • Speaker #0

    tout à fait et bon bah voilà c'est essayer de prévoir mais bon je pense qu'en ce moment prévoyez le moins possible parce que tout touche, enfin en tout cas moi je sais que ces derniers temps rien n'a été comme j'avais prévu de toute façon pas grand chose n'est prévisible dans la vie en vrai ...

  • Speaker #1

    On n'est vraiment sûr de rien. Donc, on ne sait pas comment va réagir un partenaire de vie, un collègue de travail. On ne sait pas grand-chose, en fait. On ne peut pas prévoir grand-chose. Et moi, comme je ne suis pas Madame Irma, je suis encore moins capable de prévoir que ce soit. Mais par contre, c'est oui, se préparer au mieux par rapport à ce qui arrive, c'est-à-dire de le positiver et de se dire, en effet, rien n'est grave dans la vie. Et d'aller nourrir ce qui nous fait du bien, finalement, et ce qui nous ressemble le plus.

  • Speaker #0

    Bon, moi, je suis un petit peu curieuse. J'ai encore envie de tirer une dernière carte. Alors peut-être qu'on va finir avec une dernière carte pour voir...

  • Speaker #1

    Allez, j'y vais, j'y vais.

  • Speaker #0

    Ah, pas mal. C'était lui ou moi. Et je parle de l'ego qu'une femme est en train d'étrangler littéralement. Voilà, une espèce d'image. J'étrangle mon ego et je m'en débarrasse parce qu'en effet, c'est compliqué de vivre avec son ego. On en a un tout petit peu parlé sur la première carte, mais là, c'est vraiment la carte de l'ego. Il y a des gens qui ne vivent que dans l'ego en permanence.

  • Speaker #1

    Comment tu le définirais, l'ego ? Pour toi ?

  • Speaker #0

    L'ego n'a rien à voir avec... Enfin, n'a rien à voir, c'est pas vrai. Ce n'est pas l'égoïsme, c'est vraiment l'ego. L'ego, c'est ramener, justement, tout ce qu'on se dit là, tout ce qui nous arrive à soi, tout ce qui ne nous arrive pas à soi, voire même ce qui arrive aux autres, on le ramène à soi. On connaît bien cette expression, on ramenait la couverture à soi-même. Il y a des gens qui, malheureusement, sont enfermés dans cet ego en permanence et qui, du coup, voient tout sous le spectre de soi-même. c'est ça l'ego c'est en fait évidemment, ils ne le formalisent pas comme ça, ils ne le verbalisent pas comme ça, et ils n'en ont même pas conscience. Mais quelqu'un qui a un égo, on dit souvent un égo surdimensionné, c'est-à-dire que tout est dû et tout ce qui se passe dans la vie est dû à sa personne, à son existence, au fait qu'il respire ou qu'elle respire. Alors qu'en fait, non, il y a beaucoup de choses dont on n'est pas du tout tributaire, dont on n'est pas, nous, acteurs. On ne peut être que spectateur ou on peut aussi... faire attention plus à l'autre et du coup, pour se faire du bien, c'était la deuxième carte d'ailleurs, c'est vraiment de faire, la première carte, de faire attention à l'autre et plus de s'occuper de l'autre et ensuite, le bonheur arrive. J'ai un petit exemple très sympa, moi, que j'ai mis en pratique depuis maintenant des années et des années et c'est formidable, comme ma vie au quotidien, dans des petites choses. Moi, je vis à Paris, dans un monde où tout va vite, on est tous pressés, dans beaucoup de villes, c'est le cas, où on oublie parfois l'autre. alors ça va de quelqu'un qui est dans la rue et qui fait la manche moi par exemple c'est déjà de voir toutes ces choses là et puis des choses qui paraissent bénignes mais d'aller acheter du pain à la boulangerie tout d'un coup de sourire, de donner à la boulangère ou au boulanger un sourire juste un petit geste de sympathie de bienveillance ou un petit compliment mais c'est fou mais c'est dingo mais vraiment ça paraît des... petites choses, mais un sourire, offrir un sourire à un passant. Donc, quand je vais dans le métro, des fois, j'offre des sourires, mais il faut voir comme ça me nourrit. Pourquoi ? Parce que la personne reçoit ça d'une manière tellement... Parce que malheureusement, c'est rare. On est tous des égaux, on est là typiquement dans le métro, on est tous là, sur nos téléphones, machin, que d'ouvrir tout d'un coup et de peut-être sourire à quelqu'un ou de faire un compliment, ça va changer complètement la vie de la personne et ça va changer la nôtre. Et c'est un truc dingue, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Cet exemple de la boulangère, je pense qu'elle est dans je sais pas enfin je m'excuse non parce que c'est pas moi qui l'ai dit pour une fois je l'ai dit dans mais genre je ne sais pas combien d'émissions au moins une vingtaine je donne toujours cet exemple là le premier cercle qui est la famille le deuxième cercle qui prend le plus de temps qui sont les collègues et le troisième cercle qui est la boulangère comme tu l'as dit les gens dans le métro et dans une étude d'Harvard ils expliquent que c'est le troisième cercle qui donne le plus de bonheur en fait donc cultiver le troisième cercle et c'est ça qui fait en sorte que c'est Et j'adore que tu donnes cet exemple parce que c'est complètement la vibe du podcast.

  • Speaker #0

    et c'est exactement ça et tu veux nous lire la petite carte de l'ego du coup comme ça pour revoir allez je la cherche il y en a beaucoup hop je l'ai il s'agit bien là de se débarrasser de son ego pour exister vraiment car cette construction mentale qui nous pousse à rechercher la reconnaissance à défendre notre image et à nous comparer aux autres peut être un frein à notre véritable épanouissement s'affranchir de l'attachement à l'apparence et au jugement extérieur pour se reconnecter à sa véritable essence en laissant de côté les préoccupations superficielles on peut se libérer pour vivre de manière plus pleine plus présentes. et plus en phase avec ses valeurs profondes. Privilégier l'être plutôt que l'avoir, ou l'image, incite à exister véritablement dans toute sa simplicité et sa vérité. C'est vrai que l'ego, c'est beaucoup de l'image. C'est qu'est-ce qu'on donne. Qu'est-ce qu'on donne, finalement, quelquefois, mais même pas ce qu'on est, du tout. Il y a des gens, on se dit, ils sont prétentieux. Moi, quand j'étais petite, ça, c'était vraiment un épisode qui m'a marqué ma jeunesse. Les gens pensaient que j'étais hautaine. Les gamins, je parle des gens de mon âge, J'étais souvent seule ou on était deux, parce que j'en avais une qui enfin avait vu ce que j'étais et pas ce que je reflétais. Et alors, évidemment, c'était très douloureux pour moi parce que je n'étais pas du tout cette personne-là que les gens percevaient chez moi. Et il a fallu que je casse un peu, ça a pris des années, de casser ce truc. Aujourd'hui, plus personne ne dirait « Anne, elle est arrogante » , mais vraiment, plus personne ne le dit, je ne crois pas. Ça m'a pris des années et ça, c'était une question d'ego. C'est-à-dire que du coup, ce que j'avais, ce que je montrais de moi, c'était en fait, qu'est-ce que ça cachait ? Ça cachait la peur, la peur d'être à l'aise en société, ce qui est encore le cas pour moi de moins en moins. quelquefois on n'est pas à l'aise dans le groupe, tout d'un coup je vais prendre une certaine posture, là c'est complètement de l'ego, c'est une posture qui n'est pas du tout celle que je suis. Et donc les gens me perçoivent d'une manière qui est totalement erronée.

  • Speaker #1

    Ça peut être une protection aussi peut-être des fois ?

  • Speaker #0

    Totalement, c'est une façon aussi de se protéger. Ça n'a rien à voir avec l'égoïsme, c'est pour ça que je disais ça. Ce n'est pas de l'égoïsme, quelquefois et bien souvent ça cache. des peurs, ça cache la peur d'être soi et de se révéler au monde tel qu'on est, de s'assumer, de par exemple, pareil, évidemment, j'ai beaucoup de cartes sur le côté, ce qui est le plus riche dans la vie, c'est d'être différent de l'autre. En fait, alors que bien des gens veulent se calquer, pensent que pour se faire apprécier de l'autre, il faut être comme lui ou comme elle, pas du tout. Donc, c'est vraiment d'être soi-même et de se dire, en fait, je vais révéler au monde qui je suis, qui va être naturel, bien sûr, avec, j'espère, des valeurs qui sont la bienveillance, qui sont… l'altérité, enfin tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure, mais qui tout d'un coup, on va être dans le vrai. Ça, je dis souvent, moi je perçois ça maintenant, c'est terrible d'ailleurs, c'est vraiment le défaut, comme j'imagine les psys, comme toi en tant que coach, on perçoit très vite chez l'autre un truc qui n'est pas du tout naturel. C'est terrible, c'est terrible. Bon, c'est un travail, chacun a travaillé sur soi, mais moi je le vois souvent, ça, quelqu'un qui ne va pas être naturel, et j'ai envie de lui dire, vas-y

  • Speaker #1

    casse cette carapace là et finalement je perçois ce qu'il y a au fond de la personne et je trouve ça super beau en tout cas ça donne trop envie on pourrait faire les 60 cartes on resterait 6 heures en émission on en a fait 3 c'est déjà pas mal donc on vous invite à aller l'acheter si vous voulez ce jeu qui est sorti justement le 16 octobre on mettra les liens et puis je vous mettrai les photos aussi sur l'Instagram voilà ce qui est sympa aussi c'est de voir les visuels en effet parce que c'est encore

  • Speaker #0

    une fois c'est chouette aussi d'avoir un petit support visuel qui accompagne la pensée, la phrase et toutes ses réflexions.

  • Speaker #1

    Avant qu'on se quitte, est-ce que tu peux nous parler deux mots de l'association pour laquelle tu travailles ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Elle s'appelle Viens voir mon taf. C'est vraiment ma deuxième vie dans laquelle je suis responsable de la communication qui est un peu liée à tout ce que j'ai fait de formation pendant 10-15 ans dans le passé. Moi, je suis freelance. et j'interviens justement en tant que rédactrice, conceptrice, donc toujours dans l'écriture, mais aussi dans la direction artistique et les illustrations. Et là, ça fait un an maintenant que je ne fais plus que ça en freelance parce que c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur et je suis enfin dans un groupe dans lequel je me ressemble, dans lequel je me trouve totalement bien en phase. Et donc, c'est une association qui s'occupe de trouver du réseau. pour des jeunes qui vont faire leur premier stage de troisième à des jeunes qui n'ont pas de réseau, et donc notamment dans les quartiers populaires prioritaires, ce qu'on appelle l'éducation prioritaire. Donc, c'est des jeunes qui n'ont pas de réseau et à qui on offre des stages, que ce soit chez Hermès, dans l'astrologie, des stages complètement dingues, de rêves, qui leur ouvrent le champ des possibles, à eux qui n'ont pas cette chance-là innée d'avoir du réseau, d'avoir des parents qui sont avocats, d'avoir des parents qui ont des relations larges comme le bras. Au moins, on leur offre ce premier pas dans la vie active, qui est le premier, en vrai, le stage de troisième aujourd'hui, qui est obligatoire. C'est la première fois qu'ils vont être confrontés à aller dans une entreprise. Et souvent, ils sont souvent dans des pensées limitantes, en disant je ne peux pas, je n'y arriverai pas. On leur ouvre des portes à ces jeunes, dans tout ce qu'ils veulent faire, premier stage. Et c'est une expérience dingue avec des gens qui sont absolument géniaux. On procure beaucoup de bonheur à des jeunes. On les voit, ils ont des étoiles plein les yeux, c'est formidable.

  • Speaker #1

    On peut faire un petit appel s'il y a des jeunes femmes, des femmes ou des hommes qui nous écoutent, des postes qui pourraient faire l'idée.

  • Speaker #0

    Il y a une plateforme, c'est entièrement gratuit. Il suffit de s'inscrire, de poster une offre. Et vous êtes certaine et certain qu'il y a un élève de l'autre côté qui va... qui va répondre à cette offre et qui sera bien heureux de faire un stage. C'est cinq jours d'observation. C'est pas grand-chose, mais c'est un grand geste pour tous ces jeunes.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'était génial de partager ce moment avec toi. C'est très gentil. Est-ce que tu veux rajouter un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #0

    Je vais dire merci, parce que je dis souvent merci la vie, qui est une de mes cartes également. Merci la vie, merci Sarah, parce que j'ai passé un très joli moment et je suis certaine que tout ça a beaucoup de sens et va nourrir tout ce qui me fait plaisir autour de ce jeu maintenant qui sort, ce n'est pas de la promotion pour moi, c'est vraiment de partager avec des gens comme toi qui sont justement dans le partage, dans l'écoute, dans la bienveillance. Donc voilà, merci.

  • Speaker #1

    Ouais, super. Écoutez, moi, je vous dis à la semaine prochaine et à très bientôt, Anne.

  • Speaker #0

    Merci, Sarah. À bientôt.

  • Speaker #1

    Flamme des années 80.

  • Speaker #0

    Le podcast qui allume la femme.

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Description

Comment transformer nos questions intérieures avec douceur, humour et clarté ?
Dans cet épisode de Flammes des Années 80 – le podcast qui allume la femme, Sara reçoit Anne, autrice, scénariste et illustratrice, créatrice du coffret La psy en boîte (60 cartes + livret 120 pages, éd. Le Duc, sortie le 16 octobre). Un jeu sensible et joyeux pour nourrir le développement personnel féminin, le bien-être féminin et la confiance en soi.

Après dix ans d’analyse, Anne a imaginé un outil ludique et inspirant qui rend la psychologie accessible. Ses cartes explorent des thèmes comme le moment présent, le lâcher-prise, l’altérité, la patience et l’ego. Chaque phrase devient une invitation à se comprendre sans se juger : « Comme j’ai besoin de l’autre, l’autre a besoin de moi », « Je me retrouve à l’intérieur de moi ». Entre introspection et humour, elle nous apprend à avancer plus légères et plus conscientes.

Sara partage aussi son expérience du deuil : la force du collectif, la douceur des liens, ces gestes simples – un sourire, un mot dans le métro – qui réactivent la sororité et nous relient à la vie. Ensemble, elles évoquent la nécessité de lâcher le contrôle, d’accepter le rythme des choses, et de comprendre que « rien d’important n’arrive instantanément ».

L’épisode parle aussi de création : le premier jeu auto-édité d’Anne C’est OK de ne pas être tout à fait OK, sa communauté Instagram La Vie selon Elle, et son engagement dans l’association Viens voir mon taf, qui aide les jeunes sans réseau à trouver leur premier stage.

Une conversation vivante et bienveillante, qui relie introspection, créativité et solidarité.
Si vous cherchez un souffle de développement personnel féminin, de bien-être et de confiance en soi, cet épisode est fait pour vous.
Et vous, quelle carte tireriez-vous aujourd’hui pour révéler votre flamme ?

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80,

  • Speaker #1

    le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis très heureuse aujourd'hui de recevoir Anne pour un portrait de femme, de flamme. Alors Anne, en fait tu sors en jeu ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un jeu mais qui aujourd'hui dans sa version nouvelle sera sous la forme d'un coffret. Mais oui, c'est un jeu.

  • Speaker #0

    Ok, alors est-ce que tu veux te présenter Anne brièvement par rapport à ton parcours ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Déjà, merci de l'invitation. Je suis très enchantée de participer à ce podcast avec toi, Sarah. Et moi, je suis... Alors, j'ai pas mal de casquettes, mais on va dire que celle qui me correspond le mieux aujourd'hui dans toute l'évolution que j'ai vécue est vraiment celle que je suis aujourd'hui, qui est vraiment l'autrice, on va dire, autrice scénariste alors J'en rajoute une pour le jeu, parce que c'est de ça dont on va parler, c'est aussi illustratrice, parce que c'est moi qui crée intégralement le jeu, de A à Z, et notamment aussi, ça je sais qu'on me pose beaucoup la question, les illustrations également, et tout ce qui est l'habillage du coffret, toutes les cartes. Donc voilà, j'ai envie de dire autrice, scénariste, illustratrice. Et je m'occupe quand même, parce que ça c'est important, ça fait un an et ça me tient beaucoup à cœur, je suis aussi responsable de la communication d'une superbe association.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Viens voir mon taf.

  • Speaker #0

    Donc, ce jeu s'appelle La psy en boîte. Mais toi, tu n'es pas forcément psy. Ou alors, comment ça t'est venu, cette idée de créer ton jeu ?

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne suis pas du tout psy. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Pas forcément,

  • Speaker #1

    mais pas du tout. Moi, alors, ce jeu, il a une genèse qui, maintenant, date de plusieurs années. Puisque, alors déjà, j'ai fait, moi, plus de dix ans d'analyse. C'est comme ça que tout est né, toutes ces idées-là autour du développement personnel, on va dire de la psychologie, développement personnel. C'est que, voilà, je suis... Je suis tombée complètement dans la marmite de ma psy. Et ça a duré plus de dix ans. Ça a été une rencontre extraordinaire. Et c'est aujourd'hui le plus beau cadeau que je me suis offert dans ma vie. C'est-à-dire faire le tour de moi-même et avec des outils plus ou moins théoriques. Mais en tout cas, ça m'a permis maintenant, ça a été il y a dix ans, ça me permet vraiment d'avancer dans la vie et de me poser des bonnes questions sur moi-même, d'être vraiment dans la conscience de qui je suis, de me remettre en question, de changer. Et donc, c'est devenu vraiment une passion pour moi. Et donc, j'ai décidé en premier lieu, c'était en 2019, je crois, de sortir un livre qui était un peu une vulgarisation, ce n'est pas du tout péjoratif, mais de rendre accessible, en tout cas, toutes les notions que j'avais, moi, apprises pendant ces années d'analyse. Donc, j'ai sorti un livre qui s'appelait « Merci la vie » aux éditions de La Martinière. qui a très bien fonctionné. Et puis, fort de ça, j'avais lancé sur mes réseaux, j'avais commencé à illustrer un peu justement des grosses pensées, des gros fondamentaux, on va dire, de la psychanalyse sur un Instagram que j'illustrais et que, encore une fois, je voulais rendre très accessible, donc avec toujours une petite touche d'humour, toujours un petit trait léger, parce que l'idée, c'est pas de se prendre trop au sérieux et de se prendre, en tout cas, pas trop de se prendre la tête sur, déjà, qu'on va dans notre tête. voir ce qui se passe, alors si en plus on se la prend. Donc voilà, c'était toujours avec légèreté, avec humour. Et puis, bon an, mal an, je postais ces petites illustrations que j'ai sur mon compte Instagram qui s'appelle La Vie Selon Elle, que j'ai créée maintenant depuis 2019-2020. Et puis, j'ai une communauté plutôt engagée à qui ça plaisait beaucoup et qui m'ont demandé à un moment donné, « Ah, mais où est-ce qu'on peut trouver vos cartes ? » Je dis, mais moi, je n'ai pas de cartes. Et au bout de plusieurs personnes qui m'ont posé la question, je me suis dit peut-être que je vais les faire, ces cartes. Et voilà, et donc j'ai sorti un premier jeu qui s'appelait C'est OK de ne pas être tout à fait OK, il y a trois ans. Et alors là, pour le coup, j'avais appelé la martinière et ils me disaient non, non, mais ça, nous, on ne sait pas du tout faire. Mais tu vas le faire toute seule, tu vas voir, ça va être super. C'est sûr que tu vas cartonner. Donc, j'ai sorti mes petits crayons, un petit iPad Pro sur lesquels je dessinais. Et puis, j'ai commencé à créer ces cartes. et j'ai fait une campagne de... de financement participatif à l'époque. Et voilà, qui a été une réussite. Et j'ai pu imprimer 2000 exemplaires de mon jeu et que je suis allée vendre sur mon e-shop, via mon Instagram. J'ai fait pas mal de salons aussi féministes, de salons sur la santé mentale, dont un dernier qui s'appelait le Facette Festival qui est sur la santé mentale chez les jeunes. Et voilà, j'ai vendu tous mes petits jeux sur mon e-shop. C'était super. Et surtout, ça a duré un an et demi, deux ans, on va dire deux ans. où j'ai eu des retours ultra positifs de tous ceux qui achetaient mon jeu et qui me disaient c'est super, j'ai eu pas mal de coach aussi, de psy, des gens qui l'utilisent en séance donc ça m'a confortée dans l'idée que c'était un chouette objet qui méritait en tout cas son existence dans la querelle surtout de beaucoup de bouquins, il n'y avait pas beaucoup maintenant je sais qu'il y a beaucoup de cartes mantra des cartes, ce qu'on appelle des mantras ou des des oracles Les oracles. Merci Sarah.

  • Speaker #0

    C'est pas du tout en oracle.

  • Speaker #1

    Voilà, moi c'est pas du tout ça. En revanche, ma communauté, tous les gens qui m'ont fait des retours sur ce jeu, sur ces cartes, elles aiment quand même faire un tirage régulier. Donc il y en a qui en piochent une par jour, il y en a c'est une par semaine. Et puis l'idée c'est quand on la pioche une fois par semaine, on vit un peu avec. Est-ce que c'est un marque-page ? Est-ce qu'on la pose sur sa table de chevet ? Est-ce que c'est sur son miroir dans la salle de bain ? Ce qui permet en effet... Une fois qu'on est sur une notion de cette carte, de réfléchir, de se poser les bonnes questions, d'y revenir.

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est jamais anodin, parce que la carte qui sort, c'est peut-être en fonction de ce qu'on a besoin de travailler en ce moment. C'est là où il y a peut-être ce côté oracle, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Une publicité qui fait en sorte que ça joue un petit peu là-dessus.

  • Speaker #1

    Totalement. Là, en effet, on rentre vraiment dans la pratique de ces cartes. C'est ma croyance, ma plus grande croyance, que j'ai apprise à travers ces années de psychanalyse. c'est vraiment le côté euh énergie à un moment, un instant T, si on pioche une carte, généralement, elle fait sens. Alors, quelquefois, de manière super immédiate, vraiment, j'ai des gens qui tirent une carte en disant « Ah, mais c'est trop drôle ! » parce que, évidemment, ce n'est pas trop drôle, c'est juste « Ah ben, mon premier postulat, c'est qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. » Donc, si quelque chose t'arrive aujourd'hui, c'est que ça a une raison et que ça va si tu es en tout cas si tu es consciente de ce que tu vis dans le moment présent, ça va se refléter, ça va avoir un impact sur beaucoup de choses dans ta vie. Et donc, voilà, je pars de ce principe-là. Donc, en effet, quand tu pioches une carte, généralement, ça fait sens.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut le faire ? Toi, t'as le jeu de cartes. Est-ce qu'on peut piocher une carte en mettant l'intention que c'est pour la vibe de ce... Elles sont sorties le 16 octobre. Donc là, on est le 9, donc vous pouvez les acheter. Et voilà, Qu'est-ce que... C'est un peu une énergie collective. Donc, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler cette semaine ou qu'est-ce qu'on a besoin de mettre en lumière ? Vas-y, on te fait confier. Sur nous, une petite carte.

  • Speaker #1

    Je sors une carte. Enfin, je sors la pile et je vais en toute transparence ne pas du tout regarder, évidemment, et j'en pioche une qui est « Comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi » .

  • Speaker #0

    Oh, elle est trop belle. Je vous mettrai la... Je vous mettrai en story et en poste. Elle est trop jolie. Donc, comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, c'est intéressant, Sarah. Qu'est-ce que ça te raconte, toi ?

  • Speaker #0

    Ça raconte, je pense que... Moi, c'est assez personnel parce que là, je suis en train de vivre un deuil. Donc, c'est vrai que le fait d'avoir été accompagnée comme je l'ai été par tous les autres, toutes les personnes qui m'entourent. J'en avais vachement besoin. Et je pense que ça me fait penser à ça, parce que dans la carte, il y a des mains, il y a un soutien. Et donc, du coup, moi, ça résonne vraiment avec ça. Et je pense que les autres personnes avaient aussi besoin de me soutenir, parce que c'est une façon de faire le deuil aussi, d'être ensemble. Quand on se retrouve seule, on n'est pas seule, il y a d'autres personnes qui arrivent. Et je pense que ça me fait penser à ça. Ce n'est pas très drôle, mais en même temps, c'est une partie de la vie.

  • Speaker #1

    Ah bah non, mais exactement. C'est totalement dans ce qu'il faut aussi. Malheureusement, on ne peut pas mettre de côté tout le négatif. Et d'ailleurs, on n'est pas du tout obligé d'aller creuser tout ce qui fait mal. Mais en tout cas, on va aller travailler, évidemment, tout ce qui est le moins simple pour nous, le moins évident. Et c'est ça qui est intéressant aussi. Et alors, je vais faire une chose. C'est qu'en effet, dans le précédent jeu, il n'y avait pas ça. Et c'est pour ça que je spécifiais au début. de notre conversation qu'aujourd'hui, c'est un coffret. Et la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui, dans ce coffret, grâce à le Duc, ma maison d'édition, ils m'ont permis de faire grossir, grandir cette expérience avec un petit livret qui accompagne justement les cartes, dans lesquelles j'ai écrit pour chacune des cartes un peu pareil. C'est une première piste. Évidemment, on n'est pas du tout obligé d'aller la voir, mais si on a envie de creuser, si on a envie d'aller un peu plus loin dans la carte. On peut évidemment aller lire cette petite explication. Et sachant aussi, il y a une petite précision que je n'ai pas forcément donnée au départ, c'est que je les ai classées aussi pour un peu rendre la chose plus simple d'accès, encore une fois. Je les ai classées par thème un peu de développement personnel. Donc là, par exemple, on est évidemment dans l'altérité. On a deux thèmes qui sont, par exemple, le moment présent, le courage, le lâcher prise, l'énergie positive, la confiance en soi. Donc voilà, c'est un peu toutes ces notions qui sont abordées dans ces cartes. Donc ça a été bien réfléchi quand même à la base. C'est qu'au départ, j'ai bien sûr posé d'abord ces notions. Et je me suis dit, voilà, ça c'est le spectre large que je veux aborder. parce que je pense que toutes ces questions doivent être abordées. En tout cas, on a envie de se poser ces questions dans plein de thèmes différents. Et ensuite, j'ai réfléchi à c'était quoi les affirmations les plus probantes, les plus évidentes dans ces notions-là. Donc là, typiquement, on est dans l'altérité. Et je te lis le texte.

  • Speaker #0

    Eh bien, on a envie de savoir.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très long. Donc, nous ne sommes pas des êtres isolés. Nous sommes tous connectés et nos vies sont enrichies par les échanges et le soutien mutuel. Tout comme nous avons besoin de l'autre pour grandir. apprendre et nous épanouir, l'autre a également besoin de notre présence, de notre écoute et de notre soutien pour avancer. Cette prise de conscience nourrit un sentiment de responsabilité collective et renforce l'importance de cultiver des relations équilibrées et bienveillantes. Dans le cadre des interactions humaines, donner et recevoir sont essentiels pour créer des liens solides et harmonieux. Alors je sais que ça peut aller de soi, mais en fait, souvent on est, alors je vais donner un exemple qui va peut-être parler à beaucoup de monde, mais souvent par exemple Je vais parler d'un exemple même pro ou perso, mais on attend quelque chose de quelqu'un, une réponse par exemple à un mail qui nous semble hyper important. Et en fait, on oublie souvent de se poser la question, on se dit par exemple si on n'a pas de réponse au bout de X temps, il y a la frustration qui monte, souvent vient derrière la colère, on a des sentiments négatifs ou alors manque de confiance en soi par exemple ou d'estime de soi, c'est cette personne s'en fiche de moi. ou alors je ne suis pas assez intéressante, je ne suis pas assez importante. En fait, de se poser la question de l'autre qui a aussi ses besoins, c'est-à-dire de se mettre en face, vraiment comme un effet miroir, de dire on a une personne en face qui elle aussi a ses besoins et qui ne sont pas les mêmes, qui ne sont jamais, c'est impossible, ça n'existe pas. On a tous une histoire bien spécifique, bien individuelle. De se dire en face de soi, on a quelqu'un qui tout d'un coup a d'autres besoins qui ne sont pas les nôtres, ça libère toute cette frustration parce qu'on se dit évidemment. donc elle n'est pas dans la lecture par exemple je ne lui réponds pas tout de suite à ce mail ça n'est pas parce que nous on n'est pas bien on est mauvais ou parce que le mail est mauvais ou parce qu'on ne l'intéresse pas c'est simplement qu'elle est aussi dans ses besoins elle spécifique est-ce qu'elle est dans une urgence, est-ce qu'elle vient de vivre un deuil est-ce qu'elle est pressée est-ce qu'elle n'a pas eu le temps ou est-ce qu'elle a peur de répondre aussi est-ce qu'elle est elle aussi dans sa frustration donc tout ça est à prendre en compte et quand on prend ça en compte je trouve que tout d'un coup ça amène beaucoup de de légèreté, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, de confort, de réassurance. Donc voilà un peu aussi, je trouve, ce que je mets derrière cette notion, c'est souvent on oublie les besoins de l'autre. Et alors, ça ne fait pas de nous des êtres égoïstes, quoiqu'un peu quand même, c'est en effet de s'ouvrir et de se dire que la personne aussi a des besoins. Ou alors, un autre exemple hyper parlant, c'est évidemment, moi j'ai besoin d'être aidée par exemple dans une... dans une épreuve que j'ai à vivre qui est difficile, mais si vous aidez jamais personne d'autre, le jour où il vous arrive un truc difficile, évidemment, vous pourrez peut-être ne plus avoir grand monde qui va vous aider. Donc, ça explique aussi cette notion-là, c'est de dire, en fait, donne, et tu vas recevoir autant, voire au centuple. En revanche, si toi, tu n'es que dans l'attente de l'autre, ça va être compliqué qu'il t'arrive, que les autres se tournent vers toi, parce que typiquement, tu es un être totalement autocentré, et du coup, du coup, l'autre n'a moins envie de donner.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que ça me fait penser à deux choses. Déjà, on a fait une émission, on a une chronique qui s'appelle L'âme des flammes tous les mois. Et notre chronique du mois, qui est sortie il y a deux semaines maintenant, c'était sur la dualité ou la complétude. Donc, c'est exactement ce que tu dis. Donc, on en a parlé beaucoup avec Emma et Nicolas, qui est, elle, thérapeute jungienne aussi, et constellation familiale, enfin, qui fait beaucoup de choses. Et du coup, c'était hyper intéressant. Donc, je vous invite à écouter cette émission si vous voulez creuser un petit peu parce qu'on en a beaucoup parlé pendant 20 minutes il y a quelques semaines. Et ça me fait penser aussi à un des accords Toltec qui est de ne jamais rien prendre personnellement.

  • Speaker #1

    Totalement. Le premier accord Toltec qui est génial. Ben oui, exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Mais bon, en tout cas, ça donne trop envie, ces cartes. Et en plus, est-ce qu'on peut les utiliser de façon différente ? C'est-à-dire qu'on peut piocher comme on l'a fait, une carte au hasard. Et du coup... C'est la vie qui décide du thème ? Ou alors, si on a envie de travailler en ce moment, d'être plus dans le moment présent, prendre que le tas moment présent ? Ou est-ce qu'elles sont différenciées ? Ou c'est toutes les mêmes cartes ?

  • Speaker #1

    Non, elles sont différenciées. Je les ai catégorisées uniquement dans le livre pour justement ne pas trop orienter. J'avais pensé à les catégoriser même sur le facing des cartes. Et en fait, j'ai quand même envie toujours d'avoir une approche qui soit légère, qui ne soit pas prise de tête. Et donc, si je commençais à dire « Ah ben ça, c'est du lâcher prise » , ça y est, je trouve que je vais déjà un cran trop loin.

  • Speaker #0

    déjà tu lâches pas après ça

  • Speaker #1

    Là, on ne lâche plus prise exactement. Le lâcher prise, il est déjà fini. Donc non, je reste libre. En revanche, oui, il est catégorisé dans le sommaire du petit cahier. On va retrouver un peu sur mon site aussi. J'ai amené pas mal d'explications. Je mets en place en ce moment des tests aussi, des tests un peu rigolos, mais qui permettent de voir un peu, comme on a tous eu des tests psychologiques dans l'EL Magazine, de faire des choses qui sont vraiment orientées sur ces notions-là et qui permettent de se rendre compte, de prendre conscience, de se rendre compte, ah, tiens, là, je suis dans l'estime de soi. c'est plutôt du lâcher prise. Mais en tout cas, et donc, pardon, pour répondre à ta question, je fais des incises et du coup, j'en oublie la première question. Mais oui, on peut très bien. Je sais qu'il y a des gens aussi qui aiment regarder, en prendre cinq. Il n'y a pas de règle. Vraiment, c'est ce que j'ai mis au dos de mes cartes. La seule règle, c'est de se faire du bien Donc, en fait, il faut un peu s'écouter. C'est-à-dire qu'il y a des gens, je te dis, qui vont aimer en piocher une de manière régulière, et d'autres qui vont, en effet, peut-être en prendre cinq et regarder, un peu comme un tarot, pour le coup, t'en pioches plusieurs et tu réfléchis. En tout cas, ce qui est certain, c'est que chaque carte offre du temps de réflexion sur des notions. Et après, c'est vraiment libre à toi de l'utiliser un peu comme bon te semble.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des petits tips dans les cartes, par exemple ? sur le moment présent ou des choses comme ça ou c'est juste tout le temps des phrases un peu philosophiques comme on vient de lire ?

  • Speaker #1

    Alors, pas sur les cartes. Ce qu'il y a sur les cartes, il y a souvent deux niveaux. Ce qui n'était pas ça sur celle qu'on a piochée en direct, mais j'ai quelques cartes où il y a toujours un peu deux niveaux qui sont à chaque fois et je parlais de la note humoristique légère qui me semble aussi important parce que même si on est sur des sujets hyper sérieux et Dieu sait que c'est pour moi vraiment, je suis passionnée de ça donc je ne prends pas du tout la chose à la légère. mais c'était aussi pour dédramatiser. C'est-à-dire que déjà, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie. Une fois que j'ai dit ça, je perds la moitié des gens, mais ce n'est pas grave. Mais oui, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie, que toute épreuve est bonne à prendre et va nous apporter des choses et va nous faire voir la vie sous un spectre différent, va nous faire avancer, en tout cas, si tant est qu'on a envie, qu'on n'est pas bloqué dans le drame de la vie. Moi, j'estime qu'il n'y a pas de drame. Mais aussi, on peut aussi relativiser et se dire, on peut rire de situations on peut se dire ah c'est vrai que je suis un boulet moi avec machin ou avec mon mec et tout d'un coup ça fait qu'on relativise déjà tellement je trouve d'avoir ce petit niveau d'humour surtout même dans les moments extrêmement difficiles moi je viens de perdre mon papa et il

  • Speaker #0

    y a beaucoup de moments où on a beaucoup ri et moi j'en ai besoin c'est à dire que physiologiquement je pense que j'ai besoin de rire et j'ai besoin de prendre du recul et de ne pas rester dans le drame et je rebondis même en étant en deuil j'ai besoin de ces moments-là et justement de transformer les choses et de transformer même la mort et de la transformer en vie parce que ça fait partie de la vie. Donc, réussir à sortir du drame, moi, je trouve que c'est hyper important. C'est ça que j'aime bien aussi dans le jeu, justement, que tu as créé, c'est ces petites touches d'humour. Tu as un autre exemple, du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais chercher avec, en effet, un petit trait d'humour. Encore une fois, c'était... Voilà. Alors, celle-là, elle va un peu loin. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Allez, ce n'est pas grave. Allons loin.

  • Speaker #1

    Celle-là, elle va loin. C'est une des dernières notions parce que c'est vraiment là, ça y est, j'ai pris conscience de beaucoup de choses et j'arrive à un état où je me retrouve à l'intérieur de moi. Donc ça, ça veut dire que je suis capable d'être avec moi, mais non pas seule, surtout pas seule, personne ne doit être seule dans la vie et voilà. Mais en revanche, à l'intérieur, j'arrive à aller à l'intérieur de moi et de voir ce qui se passe et de m'écouter en fait, de m'écouter et de savoir qui je suis. Et puis, j'ai cette petite note en dessous, cette petite nana qui se parle à elle-même et qui dit... qui dit « c'est pas loin, finalement » .

  • Speaker #0

    C'est hyper rigolo.

  • Speaker #1

    Ça permet à chaque fois de se dire « ok, peut-être rien que cette petite phrase, elle va faire un petit écho quelque part dans son cerveau et se dire « ouais, c'est vrai » . Et ça fait quelque chose, je trouve, en plus dans l'approche. On peut dire cette phrase sur l'intérieur de soi, mais d'un coup, de rajouter ce petit truc-là, ça dédramatise encore plus, ça amène un petit niveau. supplémentaire d'accessibilité encore une fois à cette réflexion sur soi et à se dire, bah ouais, je peux être à l'intérieur de moi, mais je peux aussi être à l'extérieur et avoir envie de faire un apéro avec des copines. Oui, il y a un côté vraiment double niveau que je trouve aussi, enfin en tout cas que moi, j'ai énormément aimé à travailler sur chaque notion et sur chaque thème que j'ai abordé dans mes cartoons.

  • Speaker #0

    Et c'est hyper intéressant, j'aime beaucoup ce décalage parce que je me retrouve à l'intérieur de moi et souvent, bas. Aujourd'hui, on peut faire des grands voyages, on peut partir, on peut faire une milliard de choses où on se dit « ah mais j'ai pas assez d'argent, mais là je voudrais avoir cet objet, ou je voudrais partir en vacances, ou je voudrais rencontrer cette personne » . Et en fait, le fait de se retrouver à l'intérieur de soi, finalement c'est pas si loin, c'est la chose la plus dure à faire dans la vie, de vraiment se connecter à soi et d'être à l'intérieur de soi alors qu'on y est déjà en fait. C'est ça qui est assez paradoxal, donc je trouve ça hyper intéressant de réussir à se dire « ok en fait, j'ai déjà tout en moi » . Et comment est-ce que je peux découvrir... C'est notre être qui est quelque chose de fabuleux et qui est tout le temps en changement et en mouvement puisque c'est une découverte infinie. On la mettra aussi dans le... Et tu peux nous lire le petit texte qu'il y a sur cette carte, justement ?

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    On va tous aller acheter ce jeu parce que ça donne trop envie. Il y a une soixantaine de cartes, c'est ça ? Soixante ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et du coup, le petit livret en plus de... Il y a soixante cartes et le livret fait une cent vingt pages. Et justement, tu me posais la question de, est-ce qu'il y a des petits tips ? Donc, sur les cartes, non, si ce n'est ce petit aiguillage un peu qui permet de prendre du recul. Mais en revanche, dans le cahier, oui, j'ai mis quelques tips. Parce que, encore une fois, fort de tout le travail que j'ai fait sur moi, et puis que j'aborde maintenant depuis des années avec des coachs, avec des psys, dans mon quotidien, dans mes échanges, parce qu'évidemment, je me nourris beaucoup de l'expérience des autres, pour nourrir mes réflexions, et puis pour continuer à poster sur Instagram des choses nouvelles. Et donc, du coup, je suis arrivée à quand même mettre quelques petits tips, et notamment dans les intros et à la fin, il y a ces fameux tests. Et puis aussi, par exemple, d'aborder. Évidemment, il n'y a pas qu'une façon d'aborder. Donc ça, c'est hyper important aussi. C'est pour ça que j'ai créé ces cartes. Ça vient vraiment en complément. C'est quelque chose, ce n'est pas ça qui va guérir tous les maux de quelqu'un. Maux, M-A-U-X, évidemment. Ces cartes-là, c'est un accompagnement, c'est un outil plutôt ludique, plutôt sympa, plutôt léger. Et évidemment, on peut aussi aller voir une psy, mais c'est pareil, on n'est pas du tout obligé d'aller voir un psy. On peut aussi se faire du bien en voyant un coach. Il y a beaucoup de gens qui préfèrent l'approche coach à l'approche psy, psychanalyse, analyse, thérapeute, on va dire. Et puis, il y a plein d'autres moyens aussi de se faire du bien. Se masser, savoir par exemple s'automasser, se faire du bien en faisant un petit massage, en se mettant de l'huile le soir quand on se couche et en se massant les pieds, par exemple. Ça, c'est une manière. énorme déjà de se faire du bien, de prendre soin de soi, de prendre le temps. Donc ça, j'aborde. Évidemment, ce n'est pas ce que je fais le plus, mais en tout cas, oui, j'essaie de donner quand même aussi les petits tips, de se dire il y a cet outil, c'est un accompagnement et il y a aussi plein d'autres manières de se faire du bien et d'avancer, de se remettre, de se poser les bonnes questions.

  • Speaker #0

    C'est toutes ces possibilités pour se retrouver à l'intérieur de soi.

  • Speaker #1

    Je fais la petite boucle pour que tu puisses le petit passage. Je l'avais en main, donc du coup, je vais lire ce petit explication. Donc, je me retrouve à l'intérieur de moi. Rien d'important n'arrive instantanément. Les changements, les réussites et les progrès demandent souvent du temps, de la persévérance et de l'effort. La clé est d'accepter que certaines choses se développent à leur propre rythme et de considérer que la patience est essentielle pour voir les fruits de nos actions. Elle nous aide à relâcher la pression de l'instantanéité, à apprécier le chemin plutôt que de se concentrer uniquement sur le résultat final et à cultiver la confiance dans le processus. même lorsque les progrès semblent lents. Respectez le temps nécessaire pour que les choses mûrissent et se manifestent. Et si les choses doivent arriver, elles arriveront.

  • Speaker #0

    Ah, j'adore !

  • Speaker #1

    Ça aussi, c'est un de mes grands principes. On est souvent déçus dans la vie quand on attend quelque chose. On y met beaucoup de croyances, beaucoup d'attentes, beaucoup d'impatience. Et en fait, si des choses doivent arriver, elles arriveront. Et si elles n'arrivent pas, c'est que ce n'était pas pour nous. Ça, c'est vraiment un truc que j'ai appris depuis très, très longtemps. Et en fait, du coup, ça nous empêche la frustration, la déception. Voilà, on a tous envie, moi, en tant qu'autrice, par exemple, ou en tant que scénariste, de vendre, par exemple, un de mes scénarios. Eh bien, si je ne le vends pas aujourd'hui, j'arrive à ne plus m'écrouler, à me dire, en fait, c'est que ce n'était pas pour moi, c'est que ça ne devait pas arriver, ou pas maintenant. Comme je dis aussi, là, dans la petite explication, c'est que quelquefois, les choses prennent du temps. Là, par exemple, je viens de vendre un scénario, ça fait à peu près 7 ans que je travaille dessus alors pas tous les jours mais J'ai créé ça il y a sept ans, c'est une histoire qui était géniale, ça a plu, j'ai dû la retravailler, après j'ai vendu mes droits, après j'ai refait du mes droits, et ça fait sept ans et aujourd'hui ça y est, ça va démarrer. Et je me dis, si ça arrive maintenant, c'est que ça devait arriver maintenant, et pas avant et pas après. Donc ça c'est aussi une façon de voir la vie de manière belle, de manière qui nous fait avancer, comme tu dis Sarah, qui nous fait bouger et avancer dans la bonne direction. plutôt que de se dire Oui, de toute façon, ce truc-là n'est pas arrivé, donc je suis nulle. Enfin voilà, se dévaloriser ou perdre espoir. Il ne faut jamais perdre espoir. Le lâcher, pareil, le lâcher pris, c'est hyper important, mais sans jamais rien lâcher. Ce qu'on veut dans la vie, il ne faut jamais le lâcher. Il faut se dire, je garde ça en tête et j'y vais. Enfin voilà, ça fait partie de toutes mes croyances à moi qui sont en tout cas dans le positif et dans l'énergie positive absolue.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que de mon expérience, alors ça, c'est... C'est ma croyance, donc c'est ma carte du monde, mais j'ai envie de la partager parce que je trouve que... Moi aussi, j'ai peint de casquettes, je fais des choses assez challenging. Prenons le métier d'actrice, par exemple, qui est quand même un métier assez peu délu et il y a quand même beaucoup de gens qui veulent le faire. Et je trouve que même ce truc de rôle, à un moment donné, tous les rôles que j'ai eus qui étaient importants, c'est qu'avant, des fois, j'étais là, je le veux absolument. Et c'était vraiment, pour moi, je sentais que ça allait changer ma vie. Et quand j'étais placée à l'endroit où, OK, ça, je le fais. Et puis, peut-être moins d'attente, cette petite... En fait, ça se passait. C'est-à-dire que... Une fois qu'on imagine que ça va nous changer, que ça va être une grande joie, de mon expérience, j'ai été quand même contente. Mais en fait, c'était plus une normalité, comme si c'était déjà là. C'est assez intéressant. Je n'ai jamais eu une gap comme ça, où je me suis dit, oh là là, mon Dieu. Je pense que c'est comme un sportif, quand on arrive aux Jeux Olympiques et qu'on est en finale des Jeux Olympiques, on a ce truc de se dire, on va y arriver, mais on n'est pas lambda. On a déjà fait tout ce chemin pour arriver là. Et puis, ça arrive quand on est prêt aussi. Je pense qu'on est prêt à ce que notre vie, quand on se dit « Ah, s'il se passe ça, ça va être chouette, mais ça ne va pas complètement révolutionner ma vie. » Alors évidemment, ça peut la révolutionner financièrement, dans plein d'autres endroits, mais dans notre axe, c'est là où je trouve que les choses se débloquent. Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Totalement. J'allais juste rajouter une chose, et tu as failli le dire en disant, par rapport à l'aspect financier, par exemple, mais pas que. Mais en effet, de ne pas trop se fixer d'attente par rapport à ça. Quand on va dans une... Alors, d'autant plus dans la compétition, parce qu'il n'y a toujours qu'un gagnant. Il y a un podium, il y a trois positions sur un podium. Mais celui qui veut l'or, celui qui veut... Et donc, moins on se met d'attente, autant dire... Alors, ça n'enlève pas le côté challenging, ça n'enlève pas tout ce qui est les préparatifs, évidemment. Mais moins on va mettre d'attente. Donc, tout mettre dans le même panier, en fait. C'est ça, l'expression. moins on va être focus sur un truc, moins ça va être déceptif derrière si ça n'arrive pas. Aussi, c'est-à-dire que c'est beaucoup plus facile de se dire, en fait, je ne vivrai pas, même si c'est une question d'argent. Ce n'est pas grave, en fait. J'ai passé 10 000 euros, mais en fait, et souvent, généralement, vient derrière la chose qu'il nous fallait. Est-ce que c'est peut-être un truc beaucoup moins onéreux ? Mais en tout cas, généralement, quand on lâche prise sur un truc qui n'est pas arrivé, la chose nouvelle, la belle chose arrive derrière. Très souvent, quand on est éveillé sur ça, généralement, je ne sais pas si ça te parle, Sarah, mais quand tu lâches prise sur un truc qui n'est pas arrivé, généralement, il y a un truc qui arrive derrière, tu dis, voilà, ça et ça, quelque chose qui te correspond plus, qui répond plus à tes attentes, tes besoins dans la vie, qui vont aller dans la bonne direction de ce que tu es, de ce que tu as envie d'être, avec tes valeurs et dans le sens que tu donnes à ta vie. Et comme tu dis, dans ta carte du monde, finalement, c'est beaucoup plus représentatif et beaucoup plus lié à ce que tu es versus peut-être un truc que tu t'étais dit, c'est pour moi, c'est pour moi, un rôle par exemple. Mais en fait, non. Donc, c'est ça aussi qui est génial. C'est quand tu commences à lâcher prise et à te dire, je vais moins mettre d'attente sur une chose en étant convaincu que c'est pour soi. Ben non, peut-être qu'en fait, c'est la chose juste à côté ou peut-être que c'est à des kilomètres, peut-être que c'est de changer de ville, de se réinstaller ailleurs qui va faire qu'en fait, ça y est, tu es dans le bon endroit alors que tu avais l'impression que... absolument il fallait que tu vives à Paris ah bah non, finalement peut-être que Nice c'est génial et c'est ça qui... donc voilà, c'est aussi souvent je trouve très agréable et ça rend la vie beaucoup plus légère et les soucis beaucoup moins lourds que de se dire peut-��tre que le bonheur est ailleurs ça revient un peu à dire ça en fait c'était pas pour moi, son bonheur à soi c'est ça le truc, parce que quelque chose qui va rendre très heureux quelqu'un ne rendra peut-être pas du tout heureux l'autre personne, donc quand on comprend ça déjà on se dit ah ouais ok On peut aller faire un pas de côté et ça se trouve, le bonheur est là, et tu as un autre endroit pour moi. Oui,

  • Speaker #0

    et puis surtout, je pense que je rebondis sur ce que tu dis, de planifier toujours en imaginant, moi, je serais heureuse si… Alors, c'est bien d'avoir des projections, tu dis, oui, je voudrais avoir ça, ça et ça, mais souvent des choses mêmes. Je trouve que les énergies, en ce moment, on prévoit quelque chose et on pense que c'est ça. Et en fait, la vie va nous dire que c'est finalement que c'est autre chose. Il faut être très… Il faut s'adapter, en fait. En ce moment, il y a beaucoup d'imprévus, il y a beaucoup de choses qui se passent, Ne serait-ce que dans nos métiers, maintenant, on n'a plus qu'un seul métier, il faut être... préparer à pouvoir changer, il faut se préparer à l'adaptation de plein de choses et c'est vrai que plus on a des points très définis, au final souvent ça se fait pas forcément comme on l'avait prévu.

  • Speaker #1

    Ah bah plus on est déçu ouais tout à fait,

  • Speaker #0

    tout à fait et bon bah voilà c'est essayer de prévoir mais bon je pense qu'en ce moment prévoyez le moins possible parce que tout touche, enfin en tout cas moi je sais que ces derniers temps rien n'a été comme j'avais prévu de toute façon pas grand chose n'est prévisible dans la vie en vrai ...

  • Speaker #1

    On n'est vraiment sûr de rien. Donc, on ne sait pas comment va réagir un partenaire de vie, un collègue de travail. On ne sait pas grand-chose, en fait. On ne peut pas prévoir grand-chose. Et moi, comme je ne suis pas Madame Irma, je suis encore moins capable de prévoir que ce soit. Mais par contre, c'est oui, se préparer au mieux par rapport à ce qui arrive, c'est-à-dire de le positiver et de se dire, en effet, rien n'est grave dans la vie. Et d'aller nourrir ce qui nous fait du bien, finalement, et ce qui nous ressemble le plus.

  • Speaker #0

    Bon, moi, je suis un petit peu curieuse. J'ai encore envie de tirer une dernière carte. Alors peut-être qu'on va finir avec une dernière carte pour voir...

  • Speaker #1

    Allez, j'y vais, j'y vais.

  • Speaker #0

    Ah, pas mal. C'était lui ou moi. Et je parle de l'ego qu'une femme est en train d'étrangler littéralement. Voilà, une espèce d'image. J'étrangle mon ego et je m'en débarrasse parce qu'en effet, c'est compliqué de vivre avec son ego. On en a un tout petit peu parlé sur la première carte, mais là, c'est vraiment la carte de l'ego. Il y a des gens qui ne vivent que dans l'ego en permanence.

  • Speaker #1

    Comment tu le définirais, l'ego ? Pour toi ?

  • Speaker #0

    L'ego n'a rien à voir avec... Enfin, n'a rien à voir, c'est pas vrai. Ce n'est pas l'égoïsme, c'est vraiment l'ego. L'ego, c'est ramener, justement, tout ce qu'on se dit là, tout ce qui nous arrive à soi, tout ce qui ne nous arrive pas à soi, voire même ce qui arrive aux autres, on le ramène à soi. On connaît bien cette expression, on ramenait la couverture à soi-même. Il y a des gens qui, malheureusement, sont enfermés dans cet ego en permanence et qui, du coup, voient tout sous le spectre de soi-même. c'est ça l'ego c'est en fait évidemment, ils ne le formalisent pas comme ça, ils ne le verbalisent pas comme ça, et ils n'en ont même pas conscience. Mais quelqu'un qui a un égo, on dit souvent un égo surdimensionné, c'est-à-dire que tout est dû et tout ce qui se passe dans la vie est dû à sa personne, à son existence, au fait qu'il respire ou qu'elle respire. Alors qu'en fait, non, il y a beaucoup de choses dont on n'est pas du tout tributaire, dont on n'est pas, nous, acteurs. On ne peut être que spectateur ou on peut aussi... faire attention plus à l'autre et du coup, pour se faire du bien, c'était la deuxième carte d'ailleurs, c'est vraiment de faire, la première carte, de faire attention à l'autre et plus de s'occuper de l'autre et ensuite, le bonheur arrive. J'ai un petit exemple très sympa, moi, que j'ai mis en pratique depuis maintenant des années et des années et c'est formidable, comme ma vie au quotidien, dans des petites choses. Moi, je vis à Paris, dans un monde où tout va vite, on est tous pressés, dans beaucoup de villes, c'est le cas, où on oublie parfois l'autre. alors ça va de quelqu'un qui est dans la rue et qui fait la manche moi par exemple c'est déjà de voir toutes ces choses là et puis des choses qui paraissent bénignes mais d'aller acheter du pain à la boulangerie tout d'un coup de sourire, de donner à la boulangère ou au boulanger un sourire juste un petit geste de sympathie de bienveillance ou un petit compliment mais c'est fou mais c'est dingo mais vraiment ça paraît des... petites choses, mais un sourire, offrir un sourire à un passant. Donc, quand je vais dans le métro, des fois, j'offre des sourires, mais il faut voir comme ça me nourrit. Pourquoi ? Parce que la personne reçoit ça d'une manière tellement... Parce que malheureusement, c'est rare. On est tous des égaux, on est là typiquement dans le métro, on est tous là, sur nos téléphones, machin, que d'ouvrir tout d'un coup et de peut-être sourire à quelqu'un ou de faire un compliment, ça va changer complètement la vie de la personne et ça va changer la nôtre. Et c'est un truc dingue, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Cet exemple de la boulangère, je pense qu'elle est dans je sais pas enfin je m'excuse non parce que c'est pas moi qui l'ai dit pour une fois je l'ai dit dans mais genre je ne sais pas combien d'émissions au moins une vingtaine je donne toujours cet exemple là le premier cercle qui est la famille le deuxième cercle qui prend le plus de temps qui sont les collègues et le troisième cercle qui est la boulangère comme tu l'as dit les gens dans le métro et dans une étude d'Harvard ils expliquent que c'est le troisième cercle qui donne le plus de bonheur en fait donc cultiver le troisième cercle et c'est ça qui fait en sorte que c'est Et j'adore que tu donnes cet exemple parce que c'est complètement la vibe du podcast.

  • Speaker #0

    et c'est exactement ça et tu veux nous lire la petite carte de l'ego du coup comme ça pour revoir allez je la cherche il y en a beaucoup hop je l'ai il s'agit bien là de se débarrasser de son ego pour exister vraiment car cette construction mentale qui nous pousse à rechercher la reconnaissance à défendre notre image et à nous comparer aux autres peut être un frein à notre véritable épanouissement s'affranchir de l'attachement à l'apparence et au jugement extérieur pour se reconnecter à sa véritable essence en laissant de côté les préoccupations superficielles on peut se libérer pour vivre de manière plus pleine plus présentes. et plus en phase avec ses valeurs profondes. Privilégier l'être plutôt que l'avoir, ou l'image, incite à exister véritablement dans toute sa simplicité et sa vérité. C'est vrai que l'ego, c'est beaucoup de l'image. C'est qu'est-ce qu'on donne. Qu'est-ce qu'on donne, finalement, quelquefois, mais même pas ce qu'on est, du tout. Il y a des gens, on se dit, ils sont prétentieux. Moi, quand j'étais petite, ça, c'était vraiment un épisode qui m'a marqué ma jeunesse. Les gens pensaient que j'étais hautaine. Les gamins, je parle des gens de mon âge, J'étais souvent seule ou on était deux, parce que j'en avais une qui enfin avait vu ce que j'étais et pas ce que je reflétais. Et alors, évidemment, c'était très douloureux pour moi parce que je n'étais pas du tout cette personne-là que les gens percevaient chez moi. Et il a fallu que je casse un peu, ça a pris des années, de casser ce truc. Aujourd'hui, plus personne ne dirait « Anne, elle est arrogante » , mais vraiment, plus personne ne le dit, je ne crois pas. Ça m'a pris des années et ça, c'était une question d'ego. C'est-à-dire que du coup, ce que j'avais, ce que je montrais de moi, c'était en fait, qu'est-ce que ça cachait ? Ça cachait la peur, la peur d'être à l'aise en société, ce qui est encore le cas pour moi de moins en moins. quelquefois on n'est pas à l'aise dans le groupe, tout d'un coup je vais prendre une certaine posture, là c'est complètement de l'ego, c'est une posture qui n'est pas du tout celle que je suis. Et donc les gens me perçoivent d'une manière qui est totalement erronée.

  • Speaker #1

    Ça peut être une protection aussi peut-être des fois ?

  • Speaker #0

    Totalement, c'est une façon aussi de se protéger. Ça n'a rien à voir avec l'égoïsme, c'est pour ça que je disais ça. Ce n'est pas de l'égoïsme, quelquefois et bien souvent ça cache. des peurs, ça cache la peur d'être soi et de se révéler au monde tel qu'on est, de s'assumer, de par exemple, pareil, évidemment, j'ai beaucoup de cartes sur le côté, ce qui est le plus riche dans la vie, c'est d'être différent de l'autre. En fait, alors que bien des gens veulent se calquer, pensent que pour se faire apprécier de l'autre, il faut être comme lui ou comme elle, pas du tout. Donc, c'est vraiment d'être soi-même et de se dire, en fait, je vais révéler au monde qui je suis, qui va être naturel, bien sûr, avec, j'espère, des valeurs qui sont la bienveillance, qui sont… l'altérité, enfin tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure, mais qui tout d'un coup, on va être dans le vrai. Ça, je dis souvent, moi je perçois ça maintenant, c'est terrible d'ailleurs, c'est vraiment le défaut, comme j'imagine les psys, comme toi en tant que coach, on perçoit très vite chez l'autre un truc qui n'est pas du tout naturel. C'est terrible, c'est terrible. Bon, c'est un travail, chacun a travaillé sur soi, mais moi je le vois souvent, ça, quelqu'un qui ne va pas être naturel, et j'ai envie de lui dire, vas-y

  • Speaker #1

    casse cette carapace là et finalement je perçois ce qu'il y a au fond de la personne et je trouve ça super beau en tout cas ça donne trop envie on pourrait faire les 60 cartes on resterait 6 heures en émission on en a fait 3 c'est déjà pas mal donc on vous invite à aller l'acheter si vous voulez ce jeu qui est sorti justement le 16 octobre on mettra les liens et puis je vous mettrai les photos aussi sur l'Instagram voilà ce qui est sympa aussi c'est de voir les visuels en effet parce que c'est encore

  • Speaker #0

    une fois c'est chouette aussi d'avoir un petit support visuel qui accompagne la pensée, la phrase et toutes ses réflexions.

  • Speaker #1

    Avant qu'on se quitte, est-ce que tu peux nous parler deux mots de l'association pour laquelle tu travailles ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Elle s'appelle Viens voir mon taf. C'est vraiment ma deuxième vie dans laquelle je suis responsable de la communication qui est un peu liée à tout ce que j'ai fait de formation pendant 10-15 ans dans le passé. Moi, je suis freelance. et j'interviens justement en tant que rédactrice, conceptrice, donc toujours dans l'écriture, mais aussi dans la direction artistique et les illustrations. Et là, ça fait un an maintenant que je ne fais plus que ça en freelance parce que c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur et je suis enfin dans un groupe dans lequel je me ressemble, dans lequel je me trouve totalement bien en phase. Et donc, c'est une association qui s'occupe de trouver du réseau. pour des jeunes qui vont faire leur premier stage de troisième à des jeunes qui n'ont pas de réseau, et donc notamment dans les quartiers populaires prioritaires, ce qu'on appelle l'éducation prioritaire. Donc, c'est des jeunes qui n'ont pas de réseau et à qui on offre des stages, que ce soit chez Hermès, dans l'astrologie, des stages complètement dingues, de rêves, qui leur ouvrent le champ des possibles, à eux qui n'ont pas cette chance-là innée d'avoir du réseau, d'avoir des parents qui sont avocats, d'avoir des parents qui ont des relations larges comme le bras. Au moins, on leur offre ce premier pas dans la vie active, qui est le premier, en vrai, le stage de troisième aujourd'hui, qui est obligatoire. C'est la première fois qu'ils vont être confrontés à aller dans une entreprise. Et souvent, ils sont souvent dans des pensées limitantes, en disant je ne peux pas, je n'y arriverai pas. On leur ouvre des portes à ces jeunes, dans tout ce qu'ils veulent faire, premier stage. Et c'est une expérience dingue avec des gens qui sont absolument géniaux. On procure beaucoup de bonheur à des jeunes. On les voit, ils ont des étoiles plein les yeux, c'est formidable.

  • Speaker #1

    On peut faire un petit appel s'il y a des jeunes femmes, des femmes ou des hommes qui nous écoutent, des postes qui pourraient faire l'idée.

  • Speaker #0

    Il y a une plateforme, c'est entièrement gratuit. Il suffit de s'inscrire, de poster une offre. Et vous êtes certaine et certain qu'il y a un élève de l'autre côté qui va... qui va répondre à cette offre et qui sera bien heureux de faire un stage. C'est cinq jours d'observation. C'est pas grand-chose, mais c'est un grand geste pour tous ces jeunes.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'était génial de partager ce moment avec toi. C'est très gentil. Est-ce que tu veux rajouter un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #0

    Je vais dire merci, parce que je dis souvent merci la vie, qui est une de mes cartes également. Merci la vie, merci Sarah, parce que j'ai passé un très joli moment et je suis certaine que tout ça a beaucoup de sens et va nourrir tout ce qui me fait plaisir autour de ce jeu maintenant qui sort, ce n'est pas de la promotion pour moi, c'est vraiment de partager avec des gens comme toi qui sont justement dans le partage, dans l'écoute, dans la bienveillance. Donc voilà, merci.

  • Speaker #1

    Ouais, super. Écoutez, moi, je vous dis à la semaine prochaine et à très bientôt, Anne.

  • Speaker #0

    Merci, Sarah. À bientôt.

  • Speaker #1

    Flamme des années 80.

  • Speaker #0

    Le podcast qui allume la femme.

Description

Comment transformer nos questions intérieures avec douceur, humour et clarté ?
Dans cet épisode de Flammes des Années 80 – le podcast qui allume la femme, Sara reçoit Anne, autrice, scénariste et illustratrice, créatrice du coffret La psy en boîte (60 cartes + livret 120 pages, éd. Le Duc, sortie le 16 octobre). Un jeu sensible et joyeux pour nourrir le développement personnel féminin, le bien-être féminin et la confiance en soi.

Après dix ans d’analyse, Anne a imaginé un outil ludique et inspirant qui rend la psychologie accessible. Ses cartes explorent des thèmes comme le moment présent, le lâcher-prise, l’altérité, la patience et l’ego. Chaque phrase devient une invitation à se comprendre sans se juger : « Comme j’ai besoin de l’autre, l’autre a besoin de moi », « Je me retrouve à l’intérieur de moi ». Entre introspection et humour, elle nous apprend à avancer plus légères et plus conscientes.

Sara partage aussi son expérience du deuil : la force du collectif, la douceur des liens, ces gestes simples – un sourire, un mot dans le métro – qui réactivent la sororité et nous relient à la vie. Ensemble, elles évoquent la nécessité de lâcher le contrôle, d’accepter le rythme des choses, et de comprendre que « rien d’important n’arrive instantanément ».

L’épisode parle aussi de création : le premier jeu auto-édité d’Anne C’est OK de ne pas être tout à fait OK, sa communauté Instagram La Vie selon Elle, et son engagement dans l’association Viens voir mon taf, qui aide les jeunes sans réseau à trouver leur premier stage.

Une conversation vivante et bienveillante, qui relie introspection, créativité et solidarité.
Si vous cherchez un souffle de développement personnel féminin, de bien-être et de confiance en soi, cet épisode est fait pour vous.
Et vous, quelle carte tireriez-vous aujourd’hui pour révéler votre flamme ?

🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80,

  • Speaker #1

    le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour, je suis très heureuse aujourd'hui de recevoir Anne pour un portrait de femme, de flamme. Alors Anne, en fait tu sors en jeu ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un jeu mais qui aujourd'hui dans sa version nouvelle sera sous la forme d'un coffret. Mais oui, c'est un jeu.

  • Speaker #0

    Ok, alors est-ce que tu veux te présenter Anne brièvement par rapport à ton parcours ?

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr. Déjà, merci de l'invitation. Je suis très enchantée de participer à ce podcast avec toi, Sarah. Et moi, je suis... Alors, j'ai pas mal de casquettes, mais on va dire que celle qui me correspond le mieux aujourd'hui dans toute l'évolution que j'ai vécue est vraiment celle que je suis aujourd'hui, qui est vraiment l'autrice, on va dire, autrice scénariste alors J'en rajoute une pour le jeu, parce que c'est de ça dont on va parler, c'est aussi illustratrice, parce que c'est moi qui crée intégralement le jeu, de A à Z, et notamment aussi, ça je sais qu'on me pose beaucoup la question, les illustrations également, et tout ce qui est l'habillage du coffret, toutes les cartes. Donc voilà, j'ai envie de dire autrice, scénariste, illustratrice. Et je m'occupe quand même, parce que ça c'est important, ça fait un an et ça me tient beaucoup à cœur, je suis aussi responsable de la communication d'une superbe association.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #1

    Qui s'appelle Viens voir mon taf.

  • Speaker #0

    Donc, ce jeu s'appelle La psy en boîte. Mais toi, tu n'es pas forcément psy. Ou alors, comment ça t'est venu, cette idée de créer ton jeu ?

  • Speaker #1

    Non, moi, je ne suis pas du tout psy. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est ça. Pas forcément,

  • Speaker #1

    mais pas du tout. Moi, alors, ce jeu, il a une genèse qui, maintenant, date de plusieurs années. Puisque, alors déjà, j'ai fait, moi, plus de dix ans d'analyse. C'est comme ça que tout est né, toutes ces idées-là autour du développement personnel, on va dire de la psychologie, développement personnel. C'est que, voilà, je suis... Je suis tombée complètement dans la marmite de ma psy. Et ça a duré plus de dix ans. Ça a été une rencontre extraordinaire. Et c'est aujourd'hui le plus beau cadeau que je me suis offert dans ma vie. C'est-à-dire faire le tour de moi-même et avec des outils plus ou moins théoriques. Mais en tout cas, ça m'a permis maintenant, ça a été il y a dix ans, ça me permet vraiment d'avancer dans la vie et de me poser des bonnes questions sur moi-même, d'être vraiment dans la conscience de qui je suis, de me remettre en question, de changer. Et donc, c'est devenu vraiment une passion pour moi. Et donc, j'ai décidé en premier lieu, c'était en 2019, je crois, de sortir un livre qui était un peu une vulgarisation, ce n'est pas du tout péjoratif, mais de rendre accessible, en tout cas, toutes les notions que j'avais, moi, apprises pendant ces années d'analyse. Donc, j'ai sorti un livre qui s'appelait « Merci la vie » aux éditions de La Martinière. qui a très bien fonctionné. Et puis, fort de ça, j'avais lancé sur mes réseaux, j'avais commencé à illustrer un peu justement des grosses pensées, des gros fondamentaux, on va dire, de la psychanalyse sur un Instagram que j'illustrais et que, encore une fois, je voulais rendre très accessible, donc avec toujours une petite touche d'humour, toujours un petit trait léger, parce que l'idée, c'est pas de se prendre trop au sérieux et de se prendre, en tout cas, pas trop de se prendre la tête sur, déjà, qu'on va dans notre tête. voir ce qui se passe, alors si en plus on se la prend. Donc voilà, c'était toujours avec légèreté, avec humour. Et puis, bon an, mal an, je postais ces petites illustrations que j'ai sur mon compte Instagram qui s'appelle La Vie Selon Elle, que j'ai créée maintenant depuis 2019-2020. Et puis, j'ai une communauté plutôt engagée à qui ça plaisait beaucoup et qui m'ont demandé à un moment donné, « Ah, mais où est-ce qu'on peut trouver vos cartes ? » Je dis, mais moi, je n'ai pas de cartes. Et au bout de plusieurs personnes qui m'ont posé la question, je me suis dit peut-être que je vais les faire, ces cartes. Et voilà, et donc j'ai sorti un premier jeu qui s'appelait C'est OK de ne pas être tout à fait OK, il y a trois ans. Et alors là, pour le coup, j'avais appelé la martinière et ils me disaient non, non, mais ça, nous, on ne sait pas du tout faire. Mais tu vas le faire toute seule, tu vas voir, ça va être super. C'est sûr que tu vas cartonner. Donc, j'ai sorti mes petits crayons, un petit iPad Pro sur lesquels je dessinais. Et puis, j'ai commencé à créer ces cartes. et j'ai fait une campagne de... de financement participatif à l'époque. Et voilà, qui a été une réussite. Et j'ai pu imprimer 2000 exemplaires de mon jeu et que je suis allée vendre sur mon e-shop, via mon Instagram. J'ai fait pas mal de salons aussi féministes, de salons sur la santé mentale, dont un dernier qui s'appelait le Facette Festival qui est sur la santé mentale chez les jeunes. Et voilà, j'ai vendu tous mes petits jeux sur mon e-shop. C'était super. Et surtout, ça a duré un an et demi, deux ans, on va dire deux ans. où j'ai eu des retours ultra positifs de tous ceux qui achetaient mon jeu et qui me disaient c'est super, j'ai eu pas mal de coach aussi, de psy, des gens qui l'utilisent en séance donc ça m'a confortée dans l'idée que c'était un chouette objet qui méritait en tout cas son existence dans la querelle surtout de beaucoup de bouquins, il n'y avait pas beaucoup maintenant je sais qu'il y a beaucoup de cartes mantra des cartes, ce qu'on appelle des mantras ou des des oracles Les oracles. Merci Sarah.

  • Speaker #0

    C'est pas du tout en oracle.

  • Speaker #1

    Voilà, moi c'est pas du tout ça. En revanche, ma communauté, tous les gens qui m'ont fait des retours sur ce jeu, sur ces cartes, elles aiment quand même faire un tirage régulier. Donc il y en a qui en piochent une par jour, il y en a c'est une par semaine. Et puis l'idée c'est quand on la pioche une fois par semaine, on vit un peu avec. Est-ce que c'est un marque-page ? Est-ce qu'on la pose sur sa table de chevet ? Est-ce que c'est sur son miroir dans la salle de bain ? Ce qui permet en effet... Une fois qu'on est sur une notion de cette carte, de réfléchir, de se poser les bonnes questions, d'y revenir.

  • Speaker #0

    Je pense que ce n'est jamais anodin, parce que la carte qui sort, c'est peut-être en fonction de ce qu'on a besoin de travailler en ce moment. C'est là où il y a peut-être ce côté oracle, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Totalement.

  • Speaker #0

    Une publicité qui fait en sorte que ça joue un petit peu là-dessus.

  • Speaker #1

    Totalement. Là, en effet, on rentre vraiment dans la pratique de ces cartes. C'est ma croyance, ma plus grande croyance, que j'ai apprise à travers ces années de psychanalyse. c'est vraiment le côté euh énergie à un moment, un instant T, si on pioche une carte, généralement, elle fait sens. Alors, quelquefois, de manière super immédiate, vraiment, j'ai des gens qui tirent une carte en disant « Ah, mais c'est trop drôle ! » parce que, évidemment, ce n'est pas trop drôle, c'est juste « Ah ben, mon premier postulat, c'est qu'il n'y a pas de hasard dans la vie. » Donc, si quelque chose t'arrive aujourd'hui, c'est que ça a une raison et que ça va si tu es en tout cas si tu es consciente de ce que tu vis dans le moment présent, ça va se refléter, ça va avoir un impact sur beaucoup de choses dans ta vie. Et donc, voilà, je pars de ce principe-là. Donc, en effet, quand tu pioches une carte, généralement, ça fait sens.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'on peut le faire ? Toi, t'as le jeu de cartes. Est-ce qu'on peut piocher une carte en mettant l'intention que c'est pour la vibe de ce... Elles sont sorties le 16 octobre. Donc là, on est le 9, donc vous pouvez les acheter. Et voilà, Qu'est-ce que... C'est un peu une énergie collective. Donc, qu'est-ce qu'on a besoin de travailler cette semaine ou qu'est-ce qu'on a besoin de mettre en lumière ? Vas-y, on te fait confier. Sur nous, une petite carte.

  • Speaker #1

    Je sors une carte. Enfin, je sors la pile et je vais en toute transparence ne pas du tout regarder, évidemment, et j'en pioche une qui est « Comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi » .

  • Speaker #0

    Oh, elle est trop belle. Je vous mettrai la... Je vous mettrai en story et en poste. Elle est trop jolie. Donc, comme j'ai besoin de l'autre, l'autre a besoin de moi.

  • Speaker #1

    Alors, tiens, c'est intéressant, Sarah. Qu'est-ce que ça te raconte, toi ?

  • Speaker #0

    Ça raconte, je pense que... Moi, c'est assez personnel parce que là, je suis en train de vivre un deuil. Donc, c'est vrai que le fait d'avoir été accompagnée comme je l'ai été par tous les autres, toutes les personnes qui m'entourent. J'en avais vachement besoin. Et je pense que ça me fait penser à ça, parce que dans la carte, il y a des mains, il y a un soutien. Et donc, du coup, moi, ça résonne vraiment avec ça. Et je pense que les autres personnes avaient aussi besoin de me soutenir, parce que c'est une façon de faire le deuil aussi, d'être ensemble. Quand on se retrouve seule, on n'est pas seule, il y a d'autres personnes qui arrivent. Et je pense que ça me fait penser à ça. Ce n'est pas très drôle, mais en même temps, c'est une partie de la vie.

  • Speaker #1

    Ah bah non, mais exactement. C'est totalement dans ce qu'il faut aussi. Malheureusement, on ne peut pas mettre de côté tout le négatif. Et d'ailleurs, on n'est pas du tout obligé d'aller creuser tout ce qui fait mal. Mais en tout cas, on va aller travailler, évidemment, tout ce qui est le moins simple pour nous, le moins évident. Et c'est ça qui est intéressant aussi. Et alors, je vais faire une chose. C'est qu'en effet, dans le précédent jeu, il n'y avait pas ça. Et c'est pour ça que je spécifiais au début. de notre conversation qu'aujourd'hui, c'est un coffret. Et la bonne nouvelle, c'est qu'aujourd'hui, dans ce coffret, grâce à le Duc, ma maison d'édition, ils m'ont permis de faire grossir, grandir cette expérience avec un petit livret qui accompagne justement les cartes, dans lesquelles j'ai écrit pour chacune des cartes un peu pareil. C'est une première piste. Évidemment, on n'est pas du tout obligé d'aller la voir, mais si on a envie de creuser, si on a envie d'aller un peu plus loin dans la carte. On peut évidemment aller lire cette petite explication. Et sachant aussi, il y a une petite précision que je n'ai pas forcément donnée au départ, c'est que je les ai classées aussi pour un peu rendre la chose plus simple d'accès, encore une fois. Je les ai classées par thème un peu de développement personnel. Donc là, par exemple, on est évidemment dans l'altérité. On a deux thèmes qui sont, par exemple, le moment présent, le courage, le lâcher prise, l'énergie positive, la confiance en soi. Donc voilà, c'est un peu toutes ces notions qui sont abordées dans ces cartes. Donc ça a été bien réfléchi quand même à la base. C'est qu'au départ, j'ai bien sûr posé d'abord ces notions. Et je me suis dit, voilà, ça c'est le spectre large que je veux aborder. parce que je pense que toutes ces questions doivent être abordées. En tout cas, on a envie de se poser ces questions dans plein de thèmes différents. Et ensuite, j'ai réfléchi à c'était quoi les affirmations les plus probantes, les plus évidentes dans ces notions-là. Donc là, typiquement, on est dans l'altérité. Et je te lis le texte.

  • Speaker #0

    Eh bien, on a envie de savoir.

  • Speaker #1

    Ce n'est pas très long. Donc, nous ne sommes pas des êtres isolés. Nous sommes tous connectés et nos vies sont enrichies par les échanges et le soutien mutuel. Tout comme nous avons besoin de l'autre pour grandir. apprendre et nous épanouir, l'autre a également besoin de notre présence, de notre écoute et de notre soutien pour avancer. Cette prise de conscience nourrit un sentiment de responsabilité collective et renforce l'importance de cultiver des relations équilibrées et bienveillantes. Dans le cadre des interactions humaines, donner et recevoir sont essentiels pour créer des liens solides et harmonieux. Alors je sais que ça peut aller de soi, mais en fait, souvent on est, alors je vais donner un exemple qui va peut-être parler à beaucoup de monde, mais souvent par exemple Je vais parler d'un exemple même pro ou perso, mais on attend quelque chose de quelqu'un, une réponse par exemple à un mail qui nous semble hyper important. Et en fait, on oublie souvent de se poser la question, on se dit par exemple si on n'a pas de réponse au bout de X temps, il y a la frustration qui monte, souvent vient derrière la colère, on a des sentiments négatifs ou alors manque de confiance en soi par exemple ou d'estime de soi, c'est cette personne s'en fiche de moi. ou alors je ne suis pas assez intéressante, je ne suis pas assez importante. En fait, de se poser la question de l'autre qui a aussi ses besoins, c'est-à-dire de se mettre en face, vraiment comme un effet miroir, de dire on a une personne en face qui elle aussi a ses besoins et qui ne sont pas les mêmes, qui ne sont jamais, c'est impossible, ça n'existe pas. On a tous une histoire bien spécifique, bien individuelle. De se dire en face de soi, on a quelqu'un qui tout d'un coup a d'autres besoins qui ne sont pas les nôtres, ça libère toute cette frustration parce qu'on se dit évidemment. donc elle n'est pas dans la lecture par exemple je ne lui réponds pas tout de suite à ce mail ça n'est pas parce que nous on n'est pas bien on est mauvais ou parce que le mail est mauvais ou parce qu'on ne l'intéresse pas c'est simplement qu'elle est aussi dans ses besoins elle spécifique est-ce qu'elle est dans une urgence, est-ce qu'elle vient de vivre un deuil est-ce qu'elle est pressée est-ce qu'elle n'a pas eu le temps ou est-ce qu'elle a peur de répondre aussi est-ce qu'elle est elle aussi dans sa frustration donc tout ça est à prendre en compte et quand on prend ça en compte je trouve que tout d'un coup ça amène beaucoup de de légèreté, ce n'est pas le bon mot d'ailleurs, de confort, de réassurance. Donc voilà un peu aussi, je trouve, ce que je mets derrière cette notion, c'est souvent on oublie les besoins de l'autre. Et alors, ça ne fait pas de nous des êtres égoïstes, quoiqu'un peu quand même, c'est en effet de s'ouvrir et de se dire que la personne aussi a des besoins. Ou alors, un autre exemple hyper parlant, c'est évidemment, moi j'ai besoin d'être aidée par exemple dans une... dans une épreuve que j'ai à vivre qui est difficile, mais si vous aidez jamais personne d'autre, le jour où il vous arrive un truc difficile, évidemment, vous pourrez peut-être ne plus avoir grand monde qui va vous aider. Donc, ça explique aussi cette notion-là, c'est de dire, en fait, donne, et tu vas recevoir autant, voire au centuple. En revanche, si toi, tu n'es que dans l'attente de l'autre, ça va être compliqué qu'il t'arrive, que les autres se tournent vers toi, parce que typiquement, tu es un être totalement autocentré, et du coup, du coup, l'autre n'a moins envie de donner.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que ça me fait penser à deux choses. Déjà, on a fait une émission, on a une chronique qui s'appelle L'âme des flammes tous les mois. Et notre chronique du mois, qui est sortie il y a deux semaines maintenant, c'était sur la dualité ou la complétude. Donc, c'est exactement ce que tu dis. Donc, on en a parlé beaucoup avec Emma et Nicolas, qui est, elle, thérapeute jungienne aussi, et constellation familiale, enfin, qui fait beaucoup de choses. Et du coup, c'était hyper intéressant. Donc, je vous invite à écouter cette émission si vous voulez creuser un petit peu parce qu'on en a beaucoup parlé pendant 20 minutes il y a quelques semaines. Et ça me fait penser aussi à un des accords Toltec qui est de ne jamais rien prendre personnellement.

  • Speaker #1

    Totalement. Le premier accord Toltec qui est génial. Ben oui, exactement. Exactement.

  • Speaker #0

    Mais bon, en tout cas, ça donne trop envie, ces cartes. Et en plus, est-ce qu'on peut les utiliser de façon différente ? C'est-à-dire qu'on peut piocher comme on l'a fait, une carte au hasard. Et du coup... C'est la vie qui décide du thème ? Ou alors, si on a envie de travailler en ce moment, d'être plus dans le moment présent, prendre que le tas moment présent ? Ou est-ce qu'elles sont différenciées ? Ou c'est toutes les mêmes cartes ?

  • Speaker #1

    Non, elles sont différenciées. Je les ai catégorisées uniquement dans le livre pour justement ne pas trop orienter. J'avais pensé à les catégoriser même sur le facing des cartes. Et en fait, j'ai quand même envie toujours d'avoir une approche qui soit légère, qui ne soit pas prise de tête. Et donc, si je commençais à dire « Ah ben ça, c'est du lâcher prise » , ça y est, je trouve que je vais déjà un cran trop loin.

  • Speaker #0

    déjà tu lâches pas après ça

  • Speaker #1

    Là, on ne lâche plus prise exactement. Le lâcher prise, il est déjà fini. Donc non, je reste libre. En revanche, oui, il est catégorisé dans le sommaire du petit cahier. On va retrouver un peu sur mon site aussi. J'ai amené pas mal d'explications. Je mets en place en ce moment des tests aussi, des tests un peu rigolos, mais qui permettent de voir un peu, comme on a tous eu des tests psychologiques dans l'EL Magazine, de faire des choses qui sont vraiment orientées sur ces notions-là et qui permettent de se rendre compte, de prendre conscience, de se rendre compte, ah, tiens, là, je suis dans l'estime de soi. c'est plutôt du lâcher prise. Mais en tout cas, et donc, pardon, pour répondre à ta question, je fais des incises et du coup, j'en oublie la première question. Mais oui, on peut très bien. Je sais qu'il y a des gens aussi qui aiment regarder, en prendre cinq. Il n'y a pas de règle. Vraiment, c'est ce que j'ai mis au dos de mes cartes. La seule règle, c'est de se faire du bien Donc, en fait, il faut un peu s'écouter. C'est-à-dire qu'il y a des gens, je te dis, qui vont aimer en piocher une de manière régulière, et d'autres qui vont, en effet, peut-être en prendre cinq et regarder, un peu comme un tarot, pour le coup, t'en pioches plusieurs et tu réfléchis. En tout cas, ce qui est certain, c'est que chaque carte offre du temps de réflexion sur des notions. Et après, c'est vraiment libre à toi de l'utiliser un peu comme bon te semble.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des petits tips dans les cartes, par exemple ? sur le moment présent ou des choses comme ça ou c'est juste tout le temps des phrases un peu philosophiques comme on vient de lire ?

  • Speaker #1

    Alors, pas sur les cartes. Ce qu'il y a sur les cartes, il y a souvent deux niveaux. Ce qui n'était pas ça sur celle qu'on a piochée en direct, mais j'ai quelques cartes où il y a toujours un peu deux niveaux qui sont à chaque fois et je parlais de la note humoristique légère qui me semble aussi important parce que même si on est sur des sujets hyper sérieux et Dieu sait que c'est pour moi vraiment, je suis passionnée de ça donc je ne prends pas du tout la chose à la légère. mais c'était aussi pour dédramatiser. C'est-à-dire que déjà, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie. Une fois que j'ai dit ça, je perds la moitié des gens, mais ce n'est pas grave. Mais oui, je pense qu'il n'y a pas de drame dans la vie, que toute épreuve est bonne à prendre et va nous apporter des choses et va nous faire voir la vie sous un spectre différent, va nous faire avancer, en tout cas, si tant est qu'on a envie, qu'on n'est pas bloqué dans le drame de la vie. Moi, j'estime qu'il n'y a pas de drame. Mais aussi, on peut aussi relativiser et se dire, on peut rire de situations on peut se dire ah c'est vrai que je suis un boulet moi avec machin ou avec mon mec et tout d'un coup ça fait qu'on relativise déjà tellement je trouve d'avoir ce petit niveau d'humour surtout même dans les moments extrêmement difficiles moi je viens de perdre mon papa et il

  • Speaker #0

    y a beaucoup de moments où on a beaucoup ri et moi j'en ai besoin c'est à dire que physiologiquement je pense que j'ai besoin de rire et j'ai besoin de prendre du recul et de ne pas rester dans le drame et je rebondis même en étant en deuil j'ai besoin de ces moments-là et justement de transformer les choses et de transformer même la mort et de la transformer en vie parce que ça fait partie de la vie. Donc, réussir à sortir du drame, moi, je trouve que c'est hyper important. C'est ça que j'aime bien aussi dans le jeu, justement, que tu as créé, c'est ces petites touches d'humour. Tu as un autre exemple, du coup ?

  • Speaker #1

    Alors, je vais chercher avec, en effet, un petit trait d'humour. Encore une fois, c'était... Voilà. Alors, celle-là, elle va un peu loin. Je ne vais pas...

  • Speaker #0

    Allez, ce n'est pas grave. Allons loin.

  • Speaker #1

    Celle-là, elle va loin. C'est une des dernières notions parce que c'est vraiment là, ça y est, j'ai pris conscience de beaucoup de choses et j'arrive à un état où je me retrouve à l'intérieur de moi. Donc ça, ça veut dire que je suis capable d'être avec moi, mais non pas seule, surtout pas seule, personne ne doit être seule dans la vie et voilà. Mais en revanche, à l'intérieur, j'arrive à aller à l'intérieur de moi et de voir ce qui se passe et de m'écouter en fait, de m'écouter et de savoir qui je suis. Et puis, j'ai cette petite note en dessous, cette petite nana qui se parle à elle-même et qui dit... qui dit « c'est pas loin, finalement » .

  • Speaker #0

    C'est hyper rigolo.

  • Speaker #1

    Ça permet à chaque fois de se dire « ok, peut-être rien que cette petite phrase, elle va faire un petit écho quelque part dans son cerveau et se dire « ouais, c'est vrai » . Et ça fait quelque chose, je trouve, en plus dans l'approche. On peut dire cette phrase sur l'intérieur de soi, mais d'un coup, de rajouter ce petit truc-là, ça dédramatise encore plus, ça amène un petit niveau. supplémentaire d'accessibilité encore une fois à cette réflexion sur soi et à se dire, bah ouais, je peux être à l'intérieur de moi, mais je peux aussi être à l'extérieur et avoir envie de faire un apéro avec des copines. Oui, il y a un côté vraiment double niveau que je trouve aussi, enfin en tout cas que moi, j'ai énormément aimé à travailler sur chaque notion et sur chaque thème que j'ai abordé dans mes cartoons.

  • Speaker #0

    Et c'est hyper intéressant, j'aime beaucoup ce décalage parce que je me retrouve à l'intérieur de moi et souvent, bas. Aujourd'hui, on peut faire des grands voyages, on peut partir, on peut faire une milliard de choses où on se dit « ah mais j'ai pas assez d'argent, mais là je voudrais avoir cet objet, ou je voudrais partir en vacances, ou je voudrais rencontrer cette personne » . Et en fait, le fait de se retrouver à l'intérieur de soi, finalement c'est pas si loin, c'est la chose la plus dure à faire dans la vie, de vraiment se connecter à soi et d'être à l'intérieur de soi alors qu'on y est déjà en fait. C'est ça qui est assez paradoxal, donc je trouve ça hyper intéressant de réussir à se dire « ok en fait, j'ai déjà tout en moi » . Et comment est-ce que je peux découvrir... C'est notre être qui est quelque chose de fabuleux et qui est tout le temps en changement et en mouvement puisque c'est une découverte infinie. On la mettra aussi dans le... Et tu peux nous lire le petit texte qu'il y a sur cette carte, justement ?

  • Speaker #1

    Ouais, bien sûr.

  • Speaker #0

    On va tous aller acheter ce jeu parce que ça donne trop envie. Il y a une soixantaine de cartes, c'est ça ? Soixante ?

  • Speaker #1

    Oui, tout à fait. Et du coup, le petit livret en plus de... Il y a soixante cartes et le livret fait une cent vingt pages. Et justement, tu me posais la question de, est-ce qu'il y a des petits tips ? Donc, sur les cartes, non, si ce n'est ce petit aiguillage un peu qui permet de prendre du recul. Mais en revanche, dans le cahier, oui, j'ai mis quelques tips. Parce que, encore une fois, fort de tout le travail que j'ai fait sur moi, et puis que j'aborde maintenant depuis des années avec des coachs, avec des psys, dans mon quotidien, dans mes échanges, parce qu'évidemment, je me nourris beaucoup de l'expérience des autres, pour nourrir mes réflexions, et puis pour continuer à poster sur Instagram des choses nouvelles. Et donc, du coup, je suis arrivée à quand même mettre quelques petits tips, et notamment dans les intros et à la fin, il y a ces fameux tests. Et puis aussi, par exemple, d'aborder. Évidemment, il n'y a pas qu'une façon d'aborder. Donc ça, c'est hyper important aussi. C'est pour ça que j'ai créé ces cartes. Ça vient vraiment en complément. C'est quelque chose, ce n'est pas ça qui va guérir tous les maux de quelqu'un. Maux, M-A-U-X, évidemment. Ces cartes-là, c'est un accompagnement, c'est un outil plutôt ludique, plutôt sympa, plutôt léger. Et évidemment, on peut aussi aller voir une psy, mais c'est pareil, on n'est pas du tout obligé d'aller voir un psy. On peut aussi se faire du bien en voyant un coach. Il y a beaucoup de gens qui préfèrent l'approche coach à l'approche psy, psychanalyse, analyse, thérapeute, on va dire. Et puis, il y a plein d'autres moyens aussi de se faire du bien. Se masser, savoir par exemple s'automasser, se faire du bien en faisant un petit massage, en se mettant de l'huile le soir quand on se couche et en se massant les pieds, par exemple. Ça, c'est une manière. énorme déjà de se faire du bien, de prendre soin de soi, de prendre le temps. Donc ça, j'aborde. Évidemment, ce n'est pas ce que je fais le plus, mais en tout cas, oui, j'essaie de donner quand même aussi les petits tips, de se dire il y a cet outil, c'est un accompagnement et il y a aussi plein d'autres manières de se faire du bien et d'avancer, de se remettre, de se poser les bonnes questions.

  • Speaker #0

    C'est toutes ces possibilités pour se retrouver à l'intérieur de soi.

  • Speaker #1

    Je fais la petite boucle pour que tu puisses le petit passage. Je l'avais en main, donc du coup, je vais lire ce petit explication. Donc, je me retrouve à l'intérieur de moi. Rien d'important n'arrive instantanément. Les changements, les réussites et les progrès demandent souvent du temps, de la persévérance et de l'effort. La clé est d'accepter que certaines choses se développent à leur propre rythme et de considérer que la patience est essentielle pour voir les fruits de nos actions. Elle nous aide à relâcher la pression de l'instantanéité, à apprécier le chemin plutôt que de se concentrer uniquement sur le résultat final et à cultiver la confiance dans le processus. même lorsque les progrès semblent lents. Respectez le temps nécessaire pour que les choses mûrissent et se manifestent. Et si les choses doivent arriver, elles arriveront.

  • Speaker #0

    Ah, j'adore !

  • Speaker #1

    Ça aussi, c'est un de mes grands principes. On est souvent déçus dans la vie quand on attend quelque chose. On y met beaucoup de croyances, beaucoup d'attentes, beaucoup d'impatience. Et en fait, si des choses doivent arriver, elles arriveront. Et si elles n'arrivent pas, c'est que ce n'était pas pour nous. Ça, c'est vraiment un truc que j'ai appris depuis très, très longtemps. Et en fait, du coup, ça nous empêche la frustration, la déception. Voilà, on a tous envie, moi, en tant qu'autrice, par exemple, ou en tant que scénariste, de vendre, par exemple, un de mes scénarios. Eh bien, si je ne le vends pas aujourd'hui, j'arrive à ne plus m'écrouler, à me dire, en fait, c'est que ce n'était pas pour moi, c'est que ça ne devait pas arriver, ou pas maintenant. Comme je dis aussi, là, dans la petite explication, c'est que quelquefois, les choses prennent du temps. Là, par exemple, je viens de vendre un scénario, ça fait à peu près 7 ans que je travaille dessus alors pas tous les jours mais J'ai créé ça il y a sept ans, c'est une histoire qui était géniale, ça a plu, j'ai dû la retravailler, après j'ai vendu mes droits, après j'ai refait du mes droits, et ça fait sept ans et aujourd'hui ça y est, ça va démarrer. Et je me dis, si ça arrive maintenant, c'est que ça devait arriver maintenant, et pas avant et pas après. Donc ça c'est aussi une façon de voir la vie de manière belle, de manière qui nous fait avancer, comme tu dis Sarah, qui nous fait bouger et avancer dans la bonne direction. plutôt que de se dire Oui, de toute façon, ce truc-là n'est pas arrivé, donc je suis nulle. Enfin voilà, se dévaloriser ou perdre espoir. Il ne faut jamais perdre espoir. Le lâcher, pareil, le lâcher pris, c'est hyper important, mais sans jamais rien lâcher. Ce qu'on veut dans la vie, il ne faut jamais le lâcher. Il faut se dire, je garde ça en tête et j'y vais. Enfin voilà, ça fait partie de toutes mes croyances à moi qui sont en tout cas dans le positif et dans l'énergie positive absolue.

  • Speaker #0

    C'est intéressant ce que tu dis, parce que de mon expérience, alors ça, c'est... C'est ma croyance, donc c'est ma carte du monde, mais j'ai envie de la partager parce que je trouve que... Moi aussi, j'ai peint de casquettes, je fais des choses assez challenging. Prenons le métier d'actrice, par exemple, qui est quand même un métier assez peu délu et il y a quand même beaucoup de gens qui veulent le faire. Et je trouve que même ce truc de rôle, à un moment donné, tous les rôles que j'ai eus qui étaient importants, c'est qu'avant, des fois, j'étais là, je le veux absolument. Et c'était vraiment, pour moi, je sentais que ça allait changer ma vie. Et quand j'étais placée à l'endroit où, OK, ça, je le fais. Et puis, peut-être moins d'attente, cette petite... En fait, ça se passait. C'est-à-dire que... Une fois qu'on imagine que ça va nous changer, que ça va être une grande joie, de mon expérience, j'ai été quand même contente. Mais en fait, c'était plus une normalité, comme si c'était déjà là. C'est assez intéressant. Je n'ai jamais eu une gap comme ça, où je me suis dit, oh là là, mon Dieu. Je pense que c'est comme un sportif, quand on arrive aux Jeux Olympiques et qu'on est en finale des Jeux Olympiques, on a ce truc de se dire, on va y arriver, mais on n'est pas lambda. On a déjà fait tout ce chemin pour arriver là. Et puis, ça arrive quand on est prêt aussi. Je pense qu'on est prêt à ce que notre vie, quand on se dit « Ah, s'il se passe ça, ça va être chouette, mais ça ne va pas complètement révolutionner ma vie. » Alors évidemment, ça peut la révolutionner financièrement, dans plein d'autres endroits, mais dans notre axe, c'est là où je trouve que les choses se débloquent. Je ne sais pas, qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Totalement. J'allais juste rajouter une chose, et tu as failli le dire en disant, par rapport à l'aspect financier, par exemple, mais pas que. Mais en effet, de ne pas trop se fixer d'attente par rapport à ça. Quand on va dans une... Alors, d'autant plus dans la compétition, parce qu'il n'y a toujours qu'un gagnant. Il y a un podium, il y a trois positions sur un podium. Mais celui qui veut l'or, celui qui veut... Et donc, moins on se met d'attente, autant dire... Alors, ça n'enlève pas le côté challenging, ça n'enlève pas tout ce qui est les préparatifs, évidemment. Mais moins on va mettre d'attente. Donc, tout mettre dans le même panier, en fait. C'est ça, l'expression. moins on va être focus sur un truc, moins ça va être déceptif derrière si ça n'arrive pas. Aussi, c'est-à-dire que c'est beaucoup plus facile de se dire, en fait, je ne vivrai pas, même si c'est une question d'argent. Ce n'est pas grave, en fait. J'ai passé 10 000 euros, mais en fait, et souvent, généralement, vient derrière la chose qu'il nous fallait. Est-ce que c'est peut-être un truc beaucoup moins onéreux ? Mais en tout cas, généralement, quand on lâche prise sur un truc qui n'est pas arrivé, la chose nouvelle, la belle chose arrive derrière. Très souvent, quand on est éveillé sur ça, généralement, je ne sais pas si ça te parle, Sarah, mais quand tu lâches prise sur un truc qui n'est pas arrivé, généralement, il y a un truc qui arrive derrière, tu dis, voilà, ça et ça, quelque chose qui te correspond plus, qui répond plus à tes attentes, tes besoins dans la vie, qui vont aller dans la bonne direction de ce que tu es, de ce que tu as envie d'être, avec tes valeurs et dans le sens que tu donnes à ta vie. Et comme tu dis, dans ta carte du monde, finalement, c'est beaucoup plus représentatif et beaucoup plus lié à ce que tu es versus peut-être un truc que tu t'étais dit, c'est pour moi, c'est pour moi, un rôle par exemple. Mais en fait, non. Donc, c'est ça aussi qui est génial. C'est quand tu commences à lâcher prise et à te dire, je vais moins mettre d'attente sur une chose en étant convaincu que c'est pour soi. Ben non, peut-être qu'en fait, c'est la chose juste à côté ou peut-être que c'est à des kilomètres, peut-être que c'est de changer de ville, de se réinstaller ailleurs qui va faire qu'en fait, ça y est, tu es dans le bon endroit alors que tu avais l'impression que... absolument il fallait que tu vives à Paris ah bah non, finalement peut-être que Nice c'est génial et c'est ça qui... donc voilà, c'est aussi souvent je trouve très agréable et ça rend la vie beaucoup plus légère et les soucis beaucoup moins lourds que de se dire peut-��tre que le bonheur est ailleurs ça revient un peu à dire ça en fait c'était pas pour moi, son bonheur à soi c'est ça le truc, parce que quelque chose qui va rendre très heureux quelqu'un ne rendra peut-être pas du tout heureux l'autre personne, donc quand on comprend ça déjà on se dit ah ouais ok On peut aller faire un pas de côté et ça se trouve, le bonheur est là, et tu as un autre endroit pour moi. Oui,

  • Speaker #0

    et puis surtout, je pense que je rebondis sur ce que tu dis, de planifier toujours en imaginant, moi, je serais heureuse si… Alors, c'est bien d'avoir des projections, tu dis, oui, je voudrais avoir ça, ça et ça, mais souvent des choses mêmes. Je trouve que les énergies, en ce moment, on prévoit quelque chose et on pense que c'est ça. Et en fait, la vie va nous dire que c'est finalement que c'est autre chose. Il faut être très… Il faut s'adapter, en fait. En ce moment, il y a beaucoup d'imprévus, il y a beaucoup de choses qui se passent, Ne serait-ce que dans nos métiers, maintenant, on n'a plus qu'un seul métier, il faut être... préparer à pouvoir changer, il faut se préparer à l'adaptation de plein de choses et c'est vrai que plus on a des points très définis, au final souvent ça se fait pas forcément comme on l'avait prévu.

  • Speaker #1

    Ah bah plus on est déçu ouais tout à fait,

  • Speaker #0

    tout à fait et bon bah voilà c'est essayer de prévoir mais bon je pense qu'en ce moment prévoyez le moins possible parce que tout touche, enfin en tout cas moi je sais que ces derniers temps rien n'a été comme j'avais prévu de toute façon pas grand chose n'est prévisible dans la vie en vrai ...

  • Speaker #1

    On n'est vraiment sûr de rien. Donc, on ne sait pas comment va réagir un partenaire de vie, un collègue de travail. On ne sait pas grand-chose, en fait. On ne peut pas prévoir grand-chose. Et moi, comme je ne suis pas Madame Irma, je suis encore moins capable de prévoir que ce soit. Mais par contre, c'est oui, se préparer au mieux par rapport à ce qui arrive, c'est-à-dire de le positiver et de se dire, en effet, rien n'est grave dans la vie. Et d'aller nourrir ce qui nous fait du bien, finalement, et ce qui nous ressemble le plus.

  • Speaker #0

    Bon, moi, je suis un petit peu curieuse. J'ai encore envie de tirer une dernière carte. Alors peut-être qu'on va finir avec une dernière carte pour voir...

  • Speaker #1

    Allez, j'y vais, j'y vais.

  • Speaker #0

    Ah, pas mal. C'était lui ou moi. Et je parle de l'ego qu'une femme est en train d'étrangler littéralement. Voilà, une espèce d'image. J'étrangle mon ego et je m'en débarrasse parce qu'en effet, c'est compliqué de vivre avec son ego. On en a un tout petit peu parlé sur la première carte, mais là, c'est vraiment la carte de l'ego. Il y a des gens qui ne vivent que dans l'ego en permanence.

  • Speaker #1

    Comment tu le définirais, l'ego ? Pour toi ?

  • Speaker #0

    L'ego n'a rien à voir avec... Enfin, n'a rien à voir, c'est pas vrai. Ce n'est pas l'égoïsme, c'est vraiment l'ego. L'ego, c'est ramener, justement, tout ce qu'on se dit là, tout ce qui nous arrive à soi, tout ce qui ne nous arrive pas à soi, voire même ce qui arrive aux autres, on le ramène à soi. On connaît bien cette expression, on ramenait la couverture à soi-même. Il y a des gens qui, malheureusement, sont enfermés dans cet ego en permanence et qui, du coup, voient tout sous le spectre de soi-même. c'est ça l'ego c'est en fait évidemment, ils ne le formalisent pas comme ça, ils ne le verbalisent pas comme ça, et ils n'en ont même pas conscience. Mais quelqu'un qui a un égo, on dit souvent un égo surdimensionné, c'est-à-dire que tout est dû et tout ce qui se passe dans la vie est dû à sa personne, à son existence, au fait qu'il respire ou qu'elle respire. Alors qu'en fait, non, il y a beaucoup de choses dont on n'est pas du tout tributaire, dont on n'est pas, nous, acteurs. On ne peut être que spectateur ou on peut aussi... faire attention plus à l'autre et du coup, pour se faire du bien, c'était la deuxième carte d'ailleurs, c'est vraiment de faire, la première carte, de faire attention à l'autre et plus de s'occuper de l'autre et ensuite, le bonheur arrive. J'ai un petit exemple très sympa, moi, que j'ai mis en pratique depuis maintenant des années et des années et c'est formidable, comme ma vie au quotidien, dans des petites choses. Moi, je vis à Paris, dans un monde où tout va vite, on est tous pressés, dans beaucoup de villes, c'est le cas, où on oublie parfois l'autre. alors ça va de quelqu'un qui est dans la rue et qui fait la manche moi par exemple c'est déjà de voir toutes ces choses là et puis des choses qui paraissent bénignes mais d'aller acheter du pain à la boulangerie tout d'un coup de sourire, de donner à la boulangère ou au boulanger un sourire juste un petit geste de sympathie de bienveillance ou un petit compliment mais c'est fou mais c'est dingo mais vraiment ça paraît des... petites choses, mais un sourire, offrir un sourire à un passant. Donc, quand je vais dans le métro, des fois, j'offre des sourires, mais il faut voir comme ça me nourrit. Pourquoi ? Parce que la personne reçoit ça d'une manière tellement... Parce que malheureusement, c'est rare. On est tous des égaux, on est là typiquement dans le métro, on est tous là, sur nos téléphones, machin, que d'ouvrir tout d'un coup et de peut-être sourire à quelqu'un ou de faire un compliment, ça va changer complètement la vie de la personne et ça va changer la nôtre. Et c'est un truc dingue, mais vraiment.

  • Speaker #1

    Cet exemple de la boulangère, je pense qu'elle est dans je sais pas enfin je m'excuse non parce que c'est pas moi qui l'ai dit pour une fois je l'ai dit dans mais genre je ne sais pas combien d'émissions au moins une vingtaine je donne toujours cet exemple là le premier cercle qui est la famille le deuxième cercle qui prend le plus de temps qui sont les collègues et le troisième cercle qui est la boulangère comme tu l'as dit les gens dans le métro et dans une étude d'Harvard ils expliquent que c'est le troisième cercle qui donne le plus de bonheur en fait donc cultiver le troisième cercle et c'est ça qui fait en sorte que c'est Et j'adore que tu donnes cet exemple parce que c'est complètement la vibe du podcast.

  • Speaker #0

    et c'est exactement ça et tu veux nous lire la petite carte de l'ego du coup comme ça pour revoir allez je la cherche il y en a beaucoup hop je l'ai il s'agit bien là de se débarrasser de son ego pour exister vraiment car cette construction mentale qui nous pousse à rechercher la reconnaissance à défendre notre image et à nous comparer aux autres peut être un frein à notre véritable épanouissement s'affranchir de l'attachement à l'apparence et au jugement extérieur pour se reconnecter à sa véritable essence en laissant de côté les préoccupations superficielles on peut se libérer pour vivre de manière plus pleine plus présentes. et plus en phase avec ses valeurs profondes. Privilégier l'être plutôt que l'avoir, ou l'image, incite à exister véritablement dans toute sa simplicité et sa vérité. C'est vrai que l'ego, c'est beaucoup de l'image. C'est qu'est-ce qu'on donne. Qu'est-ce qu'on donne, finalement, quelquefois, mais même pas ce qu'on est, du tout. Il y a des gens, on se dit, ils sont prétentieux. Moi, quand j'étais petite, ça, c'était vraiment un épisode qui m'a marqué ma jeunesse. Les gens pensaient que j'étais hautaine. Les gamins, je parle des gens de mon âge, J'étais souvent seule ou on était deux, parce que j'en avais une qui enfin avait vu ce que j'étais et pas ce que je reflétais. Et alors, évidemment, c'était très douloureux pour moi parce que je n'étais pas du tout cette personne-là que les gens percevaient chez moi. Et il a fallu que je casse un peu, ça a pris des années, de casser ce truc. Aujourd'hui, plus personne ne dirait « Anne, elle est arrogante » , mais vraiment, plus personne ne le dit, je ne crois pas. Ça m'a pris des années et ça, c'était une question d'ego. C'est-à-dire que du coup, ce que j'avais, ce que je montrais de moi, c'était en fait, qu'est-ce que ça cachait ? Ça cachait la peur, la peur d'être à l'aise en société, ce qui est encore le cas pour moi de moins en moins. quelquefois on n'est pas à l'aise dans le groupe, tout d'un coup je vais prendre une certaine posture, là c'est complètement de l'ego, c'est une posture qui n'est pas du tout celle que je suis. Et donc les gens me perçoivent d'une manière qui est totalement erronée.

  • Speaker #1

    Ça peut être une protection aussi peut-être des fois ?

  • Speaker #0

    Totalement, c'est une façon aussi de se protéger. Ça n'a rien à voir avec l'égoïsme, c'est pour ça que je disais ça. Ce n'est pas de l'égoïsme, quelquefois et bien souvent ça cache. des peurs, ça cache la peur d'être soi et de se révéler au monde tel qu'on est, de s'assumer, de par exemple, pareil, évidemment, j'ai beaucoup de cartes sur le côté, ce qui est le plus riche dans la vie, c'est d'être différent de l'autre. En fait, alors que bien des gens veulent se calquer, pensent que pour se faire apprécier de l'autre, il faut être comme lui ou comme elle, pas du tout. Donc, c'est vraiment d'être soi-même et de se dire, en fait, je vais révéler au monde qui je suis, qui va être naturel, bien sûr, avec, j'espère, des valeurs qui sont la bienveillance, qui sont… l'altérité, enfin tout ce qu'on se dit depuis tout à l'heure, mais qui tout d'un coup, on va être dans le vrai. Ça, je dis souvent, moi je perçois ça maintenant, c'est terrible d'ailleurs, c'est vraiment le défaut, comme j'imagine les psys, comme toi en tant que coach, on perçoit très vite chez l'autre un truc qui n'est pas du tout naturel. C'est terrible, c'est terrible. Bon, c'est un travail, chacun a travaillé sur soi, mais moi je le vois souvent, ça, quelqu'un qui ne va pas être naturel, et j'ai envie de lui dire, vas-y

  • Speaker #1

    casse cette carapace là et finalement je perçois ce qu'il y a au fond de la personne et je trouve ça super beau en tout cas ça donne trop envie on pourrait faire les 60 cartes on resterait 6 heures en émission on en a fait 3 c'est déjà pas mal donc on vous invite à aller l'acheter si vous voulez ce jeu qui est sorti justement le 16 octobre on mettra les liens et puis je vous mettrai les photos aussi sur l'Instagram voilà ce qui est sympa aussi c'est de voir les visuels en effet parce que c'est encore

  • Speaker #0

    une fois c'est chouette aussi d'avoir un petit support visuel qui accompagne la pensée, la phrase et toutes ses réflexions.

  • Speaker #1

    Avant qu'on se quitte, est-ce que tu peux nous parler deux mots de l'association pour laquelle tu travailles ? Comment elle s'appelle ?

  • Speaker #0

    Elle s'appelle Viens voir mon taf. C'est vraiment ma deuxième vie dans laquelle je suis responsable de la communication qui est un peu liée à tout ce que j'ai fait de formation pendant 10-15 ans dans le passé. Moi, je suis freelance. et j'interviens justement en tant que rédactrice, conceptrice, donc toujours dans l'écriture, mais aussi dans la direction artistique et les illustrations. Et là, ça fait un an maintenant que je ne fais plus que ça en freelance parce que c'est vraiment quelque chose qui me tient beaucoup à cœur et je suis enfin dans un groupe dans lequel je me ressemble, dans lequel je me trouve totalement bien en phase. Et donc, c'est une association qui s'occupe de trouver du réseau. pour des jeunes qui vont faire leur premier stage de troisième à des jeunes qui n'ont pas de réseau, et donc notamment dans les quartiers populaires prioritaires, ce qu'on appelle l'éducation prioritaire. Donc, c'est des jeunes qui n'ont pas de réseau et à qui on offre des stages, que ce soit chez Hermès, dans l'astrologie, des stages complètement dingues, de rêves, qui leur ouvrent le champ des possibles, à eux qui n'ont pas cette chance-là innée d'avoir du réseau, d'avoir des parents qui sont avocats, d'avoir des parents qui ont des relations larges comme le bras. Au moins, on leur offre ce premier pas dans la vie active, qui est le premier, en vrai, le stage de troisième aujourd'hui, qui est obligatoire. C'est la première fois qu'ils vont être confrontés à aller dans une entreprise. Et souvent, ils sont souvent dans des pensées limitantes, en disant je ne peux pas, je n'y arriverai pas. On leur ouvre des portes à ces jeunes, dans tout ce qu'ils veulent faire, premier stage. Et c'est une expérience dingue avec des gens qui sont absolument géniaux. On procure beaucoup de bonheur à des jeunes. On les voit, ils ont des étoiles plein les yeux, c'est formidable.

  • Speaker #1

    On peut faire un petit appel s'il y a des jeunes femmes, des femmes ou des hommes qui nous écoutent, des postes qui pourraient faire l'idée.

  • Speaker #0

    Il y a une plateforme, c'est entièrement gratuit. Il suffit de s'inscrire, de poster une offre. Et vous êtes certaine et certain qu'il y a un élève de l'autre côté qui va... qui va répondre à cette offre et qui sera bien heureux de faire un stage. C'est cinq jours d'observation. C'est pas grand-chose, mais c'est un grand geste pour tous ces jeunes.

  • Speaker #1

    En tout cas, c'était génial de partager ce moment avec toi. C'est très gentil. Est-ce que tu veux rajouter un petit mot pour la fin ?

  • Speaker #0

    Je vais dire merci, parce que je dis souvent merci la vie, qui est une de mes cartes également. Merci la vie, merci Sarah, parce que j'ai passé un très joli moment et je suis certaine que tout ça a beaucoup de sens et va nourrir tout ce qui me fait plaisir autour de ce jeu maintenant qui sort, ce n'est pas de la promotion pour moi, c'est vraiment de partager avec des gens comme toi qui sont justement dans le partage, dans l'écoute, dans la bienveillance. Donc voilà, merci.

  • Speaker #1

    Ouais, super. Écoutez, moi, je vous dis à la semaine prochaine et à très bientôt, Anne.

  • Speaker #0

    Merci, Sarah. À bientôt.

  • Speaker #1

    Flamme des années 80.

  • Speaker #0

    Le podcast qui allume la femme.

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