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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Un été pour explorer le désir, la sensualité et l’intimité

Un été pour explorer le désir, la sensualité et l’intimité

28min |24/08/2025
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Flammes des années 80. Le podcast qui allume la femme.

Un été pour explorer le désir, la sensualité et l’intimité

Un été pour explorer le désir, la sensualité et l’intimité

28min |24/08/2025
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Description

Dans cette troisième capsule de notre mini-série spéciale SEXE, Flammes des Années 80 vous invite à ralentir… et à vous reconnecter à votre désir, à votre corps, à votre sexualité, que vous soyez seule ou en couple.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on parle de ce moment si particulier qu’est le mois d’août. Celui où l’on se déconnecte du quotidien… pour peut-être se reconnecter à soi, à l’autre, à son corps.

🌞 Pourquoi l’été est-il si propice à la sexualité ?
🌀 Comment expérimenter sans pression ni performance ?
🔥 Et si le slow sex devenait un terrain de jeu doux, créatif, vivant ?

Au programme de cette capsule estivale :
✨ Le couple et le désir quand on a (enfin) le temps
✨ Le piège de la pression estivale : vacances = sexualité réussie ?
✨ Les différences entre système nerveux stressé et détendu (et leur impact sur le désir)
✨ Les petits rituels qui réveillent la sensualité (musique, jeux, lecture, toucher…)
✨ Le regard sur soi, la nudité, la bienveillance envers son corps
✨ Et même… des recommandations de lectures érotiques ici pour glisser dans votre valise 📚😉

Gabrielle nous rappelle que l’exploration n’est pas un objectif mais une posture :
💡 La curiosité.
💡 L’écoute.
💡 Le droit de ne pas savoir.
💡 Le plaisir d’essayer, sans pression de réussir.

Et si vous êtes célibataire ? Cette capsule est tout aussi pour vous.
On y parle aussi de sexualité avec soi-même, non pas comme une urgence génitale, mais comme une vraie reconnexion à son corps, à ses ressentis, à sa sensualité.

Parce qu’explorer ne veut pas dire performer.
Parce que l’intimité commence souvent par un regard posé sur soi, une main sur la peau, un soupir qu’on écoute.

Un épisode doux, libre, incarné — comme une invitation à faire de l’été un espace de (re)découverte.


🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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🎙️ Flammes des Années 80 – Le podcast qui allume la femme.
Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour ! Alors comme on est toujours au mois d'août, on parle toujours de sexualité. Toujours avec Gabrielle. Donc aujourd'hui, Gabrielle, c'est quoi le programme ? Est-ce que tu veux te représenter en deux mots pour les gens qui n'ont pas encore écouté les capsules précédentes ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Gabrielle. Merci Sarah de m'avoir invitée. Et je suis sexologue et thérapeute de cou. Super ! Et aujourd'hui je réponds à tes questions.

  • Speaker #0

    Et donc le sujet d'aujourd'hui c'est, est-ce que c'est le bon moment, donc comme on est l'été, que c'est le mois d'août, qu'il fait beau, qu'on est peut-être en vacances et qu'on a de la chance, d'oser des choses à deux qui sont peut-être un peu différentes de ce qu'on a l'habitude de faire. Donc on va parler de couple, de désir, de communication, d'exploration, de slow sex, enfin plein de choses, un petit programme, c'est une petite capsule d'une trentaine de minutes. Donc souvent toi tu as des couples qui viennent te voir et qui ont des envies d'exploration ou de réveiller leur désir, et est-ce que l'été c'est un moment propice justement à ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, souvent, les couples qui viennent me voir, c'est des couples pour lesquels le sujet du désir est compliqué. Et pourquoi il est compliqué ? Il est compliqué parce que 1. Ils n'osent pas se dire ce dont ils ont besoin, ce dont ils ont envie. 2. Ils ont des vies à mille à l'heure. Et 3. Ils ne prennent pas le temps. C'est-à-dire que du coup, le temps qui est associé à la sexualité... C'est un tout petit temps, une fois de temps en temps, un peu le matin, un peu le week-end, mais entre les sorties, les projets, les vacances, le boulot, les enfants, quand il y a des enfants, etc. Et donc, j'étais contente qu'on puisse aborder ce sujet cet été, parce que je pense que l'été, un peu pour tout le monde, il y a ce côté Madeleine de Proust où on a plus de temps, on ralentit, on fait plus de choses qui nous font plaisir. Je pense qu'on est tournés vers le côté... « Ok, c'est les vacances, j'en ai pas beaucoup dans l'année et j'ai envie de me faire plaisir. » Donc forcément, dès qu'on est déjà dans cet état d'esprit, se dire « Peut-être que du coup, dans mon intimité, dans ma sexualité, dans mes expériences, peut-être avec mon partenaire ou ma partenaire, pourquoi pas surfer sur cette vague de plaisir pour être dans l'expérimentation ? » Pas forcément expérimenter, mais en tout cas vivre plus que ce qu'on a l'habitude de donner. dans nos vies quotidiennes.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas un moment aussi, l'été, là je fais un peu l'avocat du diable, où justement on se dit, à ce moment, alors du coup, il faut tout donner et il faut que j'ai une vie sexuelle. Parce que là, je n'ai plus d'excuses, machin. Est-ce qu'on ne se met pas aussi de la pression par rapport à tout ça ? Est-ce que c'est au bon endroit des fois ? Parce qu'on se dit, on va faire plein de trucs, mais entre l'idée de vouloir et l'envie de le faire, parce que c'est le moment et le moment présent, comme on en parlait du moment présent la dernière émission, c'est dur à jauger quand même, tu vois. Des fois, on va se mettre une pression ou même si on est célibataire, sinon on parle des couples, mais c'est le moment où je peux rencontrer plein de gens. Donc peut-être, lui, si je veux avoir une relation sexuelle, il faut que je le fasse maintenant parce que sinon, après, ce sera trop tard. Enfin, tu vois, il y a une espèce d'urgence aussi dans les vacances qui est assez... Comment est-ce qu'on peut s'en détacher et expérimenter vraiment avec ce qu'on ressent ? Tu vois ce que je veux dire ? On revient un peu sur ce qu'on a dit la semaine dernière sur le moment présent, tout ça, mais je trouve que c'est quand même assez important de... de mettre les mots en fait parce qu'il y a souvent cette pression des vacances aussi. Il faut avoir les meilleures vacances, aller aux meilleurs endroits, aller au meilleur restaurant et puis le soir, il faut avoir le meilleur sexe possible parce que pendant l'année, on n'a pas le temps de le faire comme on voudrait.

  • Speaker #1

    Oui, je ne pense pas. Je ne pense pas. Je pense que ce qui ressort beaucoup en tout cas en consultation parce que forcément, là je me base sur des cas cliniques qui ressort, c'est que justement la majorité des gens ont en fait leur libido, leur désir un peu étouffé. justement par le quotidien. Et ils sont dans cette attente, ils sont dans cette attente des vacances, des week-ends, pour justement ne plus être dans une charge mentale, avoir plus de liberté, avoir plus d'espace, vivre d'autres choses. Et donc, je pense que ça amène une forme d'excitation, de légèreté et de liberté, plus que de pression et d'urgence. Déjà, j'ai l'impression, en tout cas dans ce que je vois, qu'on va plus vers... Ouais. Enfin, on a le temps, on peut souffler. Tu vois, on est moindre avec notre système nerveux en alerte. La sexualité, c'est vachement géré par notre système nerveux. On a un système nerveux parasympathique et un système nerveux sympathique. Et souvent, dans la sexualité, c'est le sympathique, donc celui qui est associé à stress, peur, angoisse, pas de temps. C'est celui-là qui est préactivé. Et se dire que du coup, pendant les vacances, on est moins dans cette liste de choses à faire et cette répétition de choses. Et donc potentiellement c'est l'autre partie de notre système nerveux qui parle, celui qui est plus en mode détente, plaisir, du temps. Et donc je pense qu'on parle du coup avec la bonne partie de notre cerveau de manière assez naturelle pendant les vacances. et que ça nous amène forcément vers plus d'envie, plus de présence. Et après, pas d'injonction. C'est-à-dire qu'en fait, c'est pas juste, effectivement, tu vas là où je te rejoins, c'est pas genre, ok, c'est les vacances, donc il faut plus de ça. Je pense que c'est plus... C'est juste que ça paraît plus naturel de se dire, je vais me sentir mieux d'avoir ce moment-là en vacances parce que je vais avoir plus de temps, plus de liberté. plutôt que dans ma vie quotidienne où en fait, on a l'impression qu'on a à peine le temps de tout.

  • Speaker #0

    Et puis même si pour les gens qui nous écoutent, les auditeurs ou auditrices se disent « Ah mince, alors là je ne suis pas branchée sur le bon système, je vais essayer de me brancher sur l'autre parce qu'en fait c'est là où vraiment j'ai le temps de le faire. » Donc peut-être déjà ça, pour ceux qui ont la pression, ça peut déjà leur enlever. Tu l'as très bien expliqué entre les deux systèmes nerveux, de comprendre les choses, de le conscientiser, déjà ça peut faire un petit pas, se dire « Ah ben en fait là, je suis dans ce système-là. » Je lâche la charge mentale. Parce que souvent, c'est dur aussi. Les vacances, on a toujours besoin d'un petit temps pour lâcher et se dire, OK, là, maintenant, je me concentre là-dessus. Et là-dessus, j'expérimente. Pas bloqué dans le système, c'est comme ça et j'expérimente parce que là, ça ne marchera pas de ce que j'entends. Ça a très bien répondu à ma question.

  • Speaker #1

    Et puis, encore une fois, expérimenter, ça ne veut pas dire que dans sa valise, on doit mettre le catalogue de sex toys, se dire, OK, alors là, du coup, c'est dans le jardin de la location qu'on a. dans la rue derrière un arbre, non c'est pas forcément ça, mais c'est juste être plus dans se dire ouais pourquoi pas pourquoi pas être plus proche, pourquoi pas être plus dans une sensorialité, dans une sensualité où en fait on est tellement on va tellement vite dans notre quotidien que même parfois tu sais être juste au contact de la peau de l'autre et se dire ah il a la peau chaude, ça me fait du bien, ça m'enveloppe Ah, ouais, forcément, ça me permet d'être plus présent. Comme dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu nous recommandes, justement, si on veut tester des nouvelles choses, sans que ça devienne justement la pression ou l'injection ? Donc là, c'est se reconnecter, sentir l'autre, pas forcément faire des plans sur qu'est-ce qu'il faut faire, pas une to-do liste de qu'est-ce qu'il faut faire, mais comment est-ce qu'on peut justement apporter cette exploration ? Puis comment est-ce qu'on peut explorer aussi ? Parce que souvent, les gens, ils ont envie d'explorer, mais... Qu'est-ce qu'on peut explorer ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas toi, mais pour moi, les vacances et le mois d'août ou le mois de juillet, l'été, c'est associé à quelque chose de plus léger. Le côté légèreté, pour moi, mais pareil, c'est des ponts que je fais dans mon esprit. Je ne sais pas si tout le monde fonctionne comme ça, mais j'essaie de sortir de mon rôle pur de sexologue et juste de revenir à un côté humain, qu'est le pont que je fais entre les mots et entre les choses. Le côté légèreté... c'est associé pour moi plus au jeu. Et le jeu, finalement, dans la sexualité, qu'est-ce que c'est ? Le jeu, ça peut être... Parfois, on est soi-même un peu joueur, un peu joueuse, et on va être dans une proposition. Mais la majorité du temps, on est un peu timide aussi vis-à-vis de tout ça. Et donc le jeu, ça peut être... Déjà, il existe des tas de jeux. Maintenant, je pense... aux jeux d'escutons. Je pense à la marque MyLuby aussi, qui a fait un jeu de cartes pour l'été. Je pense à... Bon, il y en a plein maintenant. Je pense qu'on peut même trouver des propositions sur Internet de se dire, OK, qu'est-ce qu'on peut se poser comme question ? C'est quoi ta musique de l'été ? Est-ce qu'il y a une musique qui te met dans un état où tu ne te sens plus ? C'est une de mes patientes. C'est vraiment parce que j'ai une patiente qui a eu une éducation, bon bref, assez difficile. Et en plus de ça, Merci. dans une rationalité vis-à-vis de la sexualité, où la sexualité, c'est pas un endroit où elle est expansive. Et justement, elle me disait, le moment où je me laisse aller, c'est quand il y a de la musique. Et je trouve que les vacances, dans ce côté légèreté, c'est aussi lié à des ambiances. Les dîners du soir qui se prolongent, les après-midi à la plage, mais plus de temps dans la nature, peut-être. plus de temps à l'extérieur, plus de luminosité, des journées plus longues, etc. Et je pense que du coup, on a plus d'espace, plus de corps, plus de jeu, pas pour performer, mais pour se retrouver. En fait, c'est pas de la performance tout ça. Je ne suis pas en train de parler de performance. Je ne suis pas en train de parler de il faut cocher des cases, il faut, il faut, il faut. Je suis plus dans quelque chose de ouais, c'est plus un regard, une lumière, une musique. plus de peau on voit plus de peau naturellement l'été on porte des shorts on porte des t-shirts on porte des maillots donc on voit plus de peau et tu vois je me faisais la réflexion j'ai fait un festival au début de l'été Et il y avait pas mal de gens qui pouvaient être nus dans ce festival, ou en tout cas, on pouvait se baigner nus. Et je me disais, tiens, ça fait du bien de voir de la peau, ça fait du bien de voir de la nudité. Déjà, la nudité, ça peut faire partie de l'expérience, en fait, de se regarder nu. Souvent, on est un peu dans le côté, il y a cette pudeur autour de la nudité, et parfois, juste se regarder nu, prendre le temps de se regarder nu, ça peut faire partie d'une expérience, par exemple.

  • Speaker #0

    La musique, les jeux, se poser des questions, comme tu as dit, même sans qu'on ait un jeu déjà tout fait, entre nous, faire une petite action aux vérités pour s'amuser, qui n'est pas forcément quelque chose de sexuel, mais ça peut être aussi sympa, une façon de se retrouver, de se poser des vraies questions. Peut-être une soirée sans téléphone aussi. Couper les téléphones, c'est une bonne idée,

  • Speaker #1

    ça aussi. Ouais, couper les téléphones, je pense que c'est la meilleure idée. Je sais pas. Et ça rejoint ce côté présence, tu vois, parce qu'en fait, quand tu es en face de quelqu'un ou même quand tu joues, C'est con, tu vois, mais imagine, tu viens de dîner et tu te dis, ok, ben viens, on se fait un jeu, on prolonge un peu la soirée. Mais qu'en fait, à côté de toi, tu as ton téléphone avec ton Instagram, avec... Ben en fait, ça te déconnecte. On est en permanence dans un côté connexion-déconnexion, ça nous empêche d'être vraiment...

  • Speaker #0

    C'est dur de se connecter à nous-mêmes déjà, parce qu'on n'est jamais vraiment présent à soi, et c'est aussi dur de se connecter à l'autre. C'est toujours la même chose. Oui,

  • Speaker #1

    mais du coup, on n'est pas satisfait, on a plus de mal à savoir ce qu'on veut, alors qu'en fait, je pense que quand on prend juste le temps un peu de s'écouter, on arrive à savoir ce qu'on veut, parce qu'en soi, on peut être à l'écoute. tête et notre corps nous envoient des messages. Donc en fait on peut avoir le choix de les écouter ou pas de les écouter, tout dépend en fait comment est-ce qu'on va aborder le moment. En tout cas, on a des messages, on n'est pas des coquilles vides, personne, même s'il y a des gens qui sont plus habitués à se connecter et d'autres plus déconnectés. Notre corps et notre tête nous envoient des messages. Juste le fait parfois d'être un peu plus présent, de plus à l'écoute de ces messages-là et de dire « Ok, c'est cool. » « Ouais, là, je me sens prédisposée à… » ou « Ah tiens, je sens que j'ai l'envie de… » « Ah tiens, je sens que là, j'ai envie de dire ça. » Alors que normalement, je me sentirais plus timide ou plus introvertie sur ce sujet. « Ah tiens, je sens que je peux ressentir une excitation là-dessus. » Même si on ressent de la gêne un peu derrière, ce n'est pas grave en fait, mais c'est se dire « tiens » , d'être un peu plus à l'écoute de ce que l'on ressent. qu'on est, ce qu'on ressent. Et je pense que c'est de là que naît l'expérience. Quand on sort un peu de sa tête, on est plus dans son corps, à ce moment-là, et je pense que l'été, on est un peu plus dans le corps que dans la tête. Et du coup, l'expérience, elle peut naître de ça parce qu'on sort du côté intellectualisation des choses. Ah bah tiens, ça me fait peur. Ah bah non, ça, c'est pas correct. Ah bah non, ça, c'est pas dans mon éducation. Ah bah non, ça, c'est mal vu. Ah bah non, ça, c'est... on va me prendre pour un fou ou une folle. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Et comme petit tips, on a dit les jeux, les questions, genre peut-être Action Vérité, le toucher, peut-être le massage, peut-être la lecture aussi, parce que ça, c'est couper le téléphone, mais ouvrir un bouquin et se faire la lecture aussi, ça peut aussi être quelque chose qui peut être quelque chose d'assez érotique. Ça dépend des lectures qu'on peut avoir. Je ne sais pas, j'ai des idées, du coup. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Les lectures, je trouve ça top, même si on peut trouver ça ultra vieux jeu, ultra vieux old school de se dire, ouais, OK, je fais la lecture à mon mec. ou à ma meuf avant de se coucher le soir. Je trouve que c'est un super tip parce qu'en réalité, déjà, la voix, on ne fait plus trop attention à la voix des autres. Je ne sais pas si... Même moi, en t'en parlant, je me dis que c'est rare que je fasse attention à la voix de mon mari parce que je l'entends. Du coup, c'est devenu quelque chose de... que j'ai enregistré un peu banal. Et je pense que tout ce côté voix, vibration, en fait, on ne se rend pas compte, mais la voix, c'est une vibration. Donc, en fait, c'est... On voit une forme d'énergie. Donc, en fait, quand tu lis un passage, un passage, je ne sais pas, que tu as aimé d'un livre, que ce soit un livre érotique ou pas, moi, je lis beaucoup de littérature érotique parce que forcément, pour moi, c'est... Ça fait partie aussi d'une forme de recherche, mais c'est aussi quelque chose que j'aime. Parce que travailler l'imaginaire, et pas que de la lecture érotique, ça peut être d'autres choses, mais ça peut être des romans d'aventure, ça peut être de la fantaisie, ça peut être peu importe. Mais travailler son imaginaire, ça nous permet de sortir des cases aussi. Il y a toujours un peu cette injonction à la sexualité, comment on sort des cases. spoiler, ça sera aussi un sujet sur la prochaine capsule. Mais on a toujours ce côté comment on sort des câbles, comment on sort des câbles, alors que sur des choses basiques de nos vies, on a du mal à le faire. Comment tu le fais sur un sujet sur lequel tu n'as pas été éduqué ? Et c'est 100% étiqueté à tout niveau.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner des petits conseils, justement, de lecture érotique ? C'est pas facile à trouver, en fait, quand on s'y connaît pas et quand on n'a pas de... Tu vois ? Je sais pas, c'est peut-être que... nos éditeurs, auditrices, pour qu'on parte avec quelques livres dans leur valise ?

  • Speaker #1

    Attends, je joue une page sur mon site qui s'appelle Ressources, sur laquelle, justement, je mets des titres que j'ai aimés en termes de lecture érotique. Et en fait, souvent, ce qui est sympa justement dans la lecture érotique, c'est que tu as souvent des livres avec plusieurs histoires. C'est pas que tu te coltines pas un livre de 400 pages avec... Bon, parfois, il y a des gens qui aiment avoir une lecture suivie, mais je trouve ça sympa d'avoir ces espèces de petites nouvelles. sur laquelle tu as plus de chances de cliquer avec un des personnages quand tu as plusieurs nouvelles et de te dire « Ah ouais, ok, je me sens plus dans cette histoire ou je me sens plus dans une autre. » Donc moi, il y a des livres que j'aime beaucoup, je vais te les donner. J'aime beaucoup le livre « Emmanuel » , justement de l'autrice Emmanuelle Darsan, D-A-R-S-A-N. J'aime beaucoup aussi « Travaux manuels » de Stéphane Bonpierre. les 100 plus belles planches de la BD érotique. Donc là, si vous avez quelque chose de plus visuel ou vous aimez, en fait, être plus dans le côté... Ouais, je pense qu'il y a des gens qui adorent lire des BD. Il y a ça aussi. Vous allez voir, il y a le déclic aussi de Milo Manara. Donc ça, c'est des titres que je donne sur cette fameuse page ressource qui est sur mon site internet. Sarah, du coup, je pense que peut-être que tu pourrais le mettre dans les liens.

  • Speaker #0

    Je mettrai le lien. Pour finir, parce que 20 minutes, ça passe quand même très vite. On parle beaucoup du slow sex. C'est un peu à la mode, j'ai envie de dire. Enfin, à la mode, je ne sais pas. Mais en tout cas, on entend beaucoup plus parler qu'avant. Est-ce que tu peux nous dire deux, trois choses si on a envie d'expérimenter le slow sex cet été, après avoir lu toute la page de nouvelles érotiques sur ton site ? Comment est-ce qu'on peut expérimenter le slow sex ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on en parle beaucoup. et je ne sais pas si effectivement on en parle dans les bons termes. Moi pour vous expliquer ma vision du slow sex, c'est que finalement plus on va ralentir dans notre excitation, en fait je pense que dans la manière dont on aborde la sexualité, on est très « ok ouais je ressens cette excitation, j'y vais à fond, je respire vite, du coup j'ai envie que ce soit » parce qu'on a cette image en tête de quelque chose de très fougueux. je suis dans mon excitation et donc j'ai envie de toucher l'autre, j'ai envie d'embrasser l'autre, j'ai envie de pénétrer l'autre, etc. Et en fait, tout le côté slow sex, c'est-à-dire, ouais, je ressens cette excitation et je fais en sorte qu'elle s'étende au maximum. Je ne suis pas dans une consommation, mais je suis plus dans, ouais, ok, c'est là et je le laisse grandir dans mon corps en ralentissant. Donc en fait, le slow sex, c'est pas... Tu sais, j'ai un peu l'image, je ne sais pas si tu connais, ce dessin animé les paresseux euh C'est un peu l'image de mouvements ralentis comme ça. Ce n'est pas forcément ça, mais le slow sex, c'est plus…

  • Speaker #0

    Intérieur de ce que j'entends ?

  • Speaker #1

    C'est entre une caresse très lente, où tu vas avoir le temps finalement d'avoir un peu la chair de poule avec une caresse du bout des doigts et une caresse plus rapide, tu ne sens pas du tout la même chose. Ça ne veut pas dire que c'est plus excitant l'un ou l'autre. Je ne suis pas en train d'apposer une gilion ou un jugement là-dessus. C'est juste que c'est des sensations différentes. et donc en fait Le slow sex, c'est mettre plus d'attention sur les sensations. C'est-à-dire, ok, là, je sens la chair de poule arriver. Qu'est-ce que ça me fait ? Est-ce que du coup, quand on ralentit, on a des sensations différentes ? Est-ce qu'on se sent à l'aise ? En fait, tu sais, c'est aussi ça. C'est un peu dans cet exercice. Moi, j'aime bien cet exercice. Je le faisais quand je faisais des ateliers en sexo. Je demandais aux gens qui venaient en couple de prendre le temps de se regarder. de s'asseoir en face de l'ostre, là en face de l'ostre, et de se regarder dans les yeux. Exercice assez difficile, c'est ce qu'on appelle le eye-gazing.

  • Speaker #0

    Souvent parce que quand on se regarde dans les yeux, on a envie de rire tout de suite. Il y a ce jeûne qui arrive instantanément. Ça, c'est un exercice de théâtre. En tant qu'actrice, on le fait souvent pour vraiment être à nu. Mais la première couche qui vient, c'est le rire en fait. Quand tu regardes quelqu'un, tu ris. Souvent après, tu as aussi une émotion de pleurs qui peut arriver puisque si tu n'es pas vraiment reconnecté avec qui tu es toi à l'intérieur... T'as les larmes qui peuvent venir tout de suite, mais c'est pas parce que t'es triste, c'est juste qu'on a... Comme on est des êtres émotionnels, on passe par plein d'émotions qu'on ne traite pas. Et du coup, quand on prend le temps de les écouter, elles sont encore un peu toutes là, et il faut un peu les évacuer avant d'arriver à notre cœur. C'est comme ça que je l'ai expérimenté, entre guillemets. pas de la sexualité, mais vraiment un exercice de théâtre. Donc j'imagine qu'avec ton mec, quand tu le regardes... Moi, c'est mon idée, mais je ne sais pas. C'est quoi l'expérience qu'on peut en tirer ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est de voir un peu la palette d'émotions par laquelle on passe et de ne pas en avoir peur, de les laisser venir et de les laisser nous traverser. Là, on ralentit plus, alors que normalement, on serait plus dans quelque chose où ça va vite, on va vite à la pénétration, on skippe un peu toutes les caresses avant, on va vite à la pénétration parce qu'on a envie que ça aille vite et qu'on est dans ce côté, ok, il faut y aller. Dès lors qu'on ralentit, forcément, on va ressentir des choses différentes. Et en fait, on va passer par une palette d'émotions, effectivement, qui va être passer par la gêne, passer par la honte, passer par le stress, passer par le plaisir, passer par la joie, passer par l'amour, passer par... Et en fait, on va s'autoriser à ressentir ça. Et je pense que c'est ça aussi la beauté de ces moments. Tu vois, moi, le slow sex, je le vois plus... Je le vois moins comme « je t'embrasse, tu m'embrasses, tu me touches là, je te touches là, tu me lèches là, je te lèches là, puis potentiellement il y a une pénétration si on en a envie, puis ensuite je te prends dans les bras, on se dit bonne nuit et ciao » . Mais plus dans « je prends le temps de t'embrasser et je vois ce que ça me fait quand je t'embrasse, je prends le temps de te caresser et je vois ce que ça me fait quand je te caresse et ce que ça te fait, je prends le temps de te lécher et je vois ce que ça fait quand on se lèche, je prends le temps de te pénétrer et je vois vraiment ce que ça fait quand on sort de cette vitesse » . Et je pense que c'est une trajette, c'est très intéressant en fait comme exercice de sortir ça.

  • Speaker #0

    Et surtout, je rebondis, c'est pas un truc qui se fait, pour le coup c'est un vrai exercice de théâtre ou d'acteur, et plus tu le fais, plus tu deviens fort en fait. C'est-à-dire qu'au début, quand t'arrives en train de regarder l'autre, t'as toute une gêne et tu peux dire « Ah non, non, mais c'est bon, ça me plaît pas » et t'arrêtes tout de suite, mais en fait, il faut dépasser tout ça, parce que plus on le fait, plus on a l'habitude de se connecter à nous et à l'autre. Et après, ça devient... hyper intéressant, ça devient de plus en plus agréable. Donc après, en plus, si c'est dans un jeu sexuel, ça peut être vraiment bien. Mais ne vous découragez pas, il ne faut pas le faire qu'une fois. Je pense que la première fois qu'on le fait, on va être un peu timide, mais après, on va aller ailleurs. Je pense que, voilà, c'est en le faisant plusieurs fois aussi qu'on arrive à mieux se connecter avec ses émotions et aussi avec les émotions de l'autre, de notre partenaire, pas l'autre, le pauvre. La pauvre.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et en fait, c'est pour ça que ça nous dénature d'aller lentement. Parce qu'on a l'habitude d'aller vite dans le quotidien. C'est pour ça que quand je te disais se forcer un peu plus à ralentir, dans le mot forcer, c'est parce que finalement, ça nous dénature complètement d'aller lentement. Donc en fait, on est un peu dans ce truc bizarre, trop lent par rapport à d'habitude. Soyez... Ça fait partie d'une expérimentation pour moi. Juste aller lentement, ça fait déjà partie d'une expérimentation.

  • Speaker #0

    Carrément, là, attends, t'as donné plein de tips pour expérimenter plein de choses différentes. Moi, je pense que pour la semaine prochaine, petit devoir.

  • Speaker #1

    Et c'est concret, c'est plus concret aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, quand on est seul, parce qu'on n'a pas la chance d'avoir un partenaire avec qui on part en vacances, avec qui on a envie de se reconnecter, comment est-ce qu'on peut se reconnecter à soi avec des tips comme ça, qui font en sorte qu'on va être plus dans son plaisir, dans le fait de s'écouter, d'être plus dans l'écoute de son propre corps ? parce qu'on a des fois besoin d'un partenaire ou pas, ça aussi c'est vrai en fait, ça reste encore un peu tabou des fois mais non pas forcément alors si on parle de sexualité avec soi-même déjà quand je parle de sexualité,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire quand je parle de faire l'amour avec soi-même, je parle pas forcément de 100% de masturbation je parle pas forcément de pratique de masturbation, etc. ça peut être ça, bien sûr mais ça peut aussi être vraiment prendre le temps et prendre le temps de se toucher parce que tu vois quand on parle de masturbation c'est très génitaux centré donc je trouve qu'on va vraiment sur le côté où ben voilà en fait ouais je me caresse à cet endroit là de cette manière là pendant un temps et je sais que ça vient ou pas ou il ya des personnes qui est pour qui c'est plus difficile cet exercice donc y'a pas vraiment de n'est pas du tout dans fonction à ça mais je parle aussi de se dire bah en fait comment est ce que moi même qu'elle a rapport j'ai moi avec ma manière de me toucher quel regard je porte sur moi qu'est-ce que je ressens quand je m'en lasse aussi c'est pas juste être dans un côté masturbation où je me donne du plaisir déjà c'est trop bien, on a besoin de savoir s'en donner mais au-delà de ça ça passe pas forcément juste par la masturbation ou les organes génitaux, ça passe aussi par la manière de se toucher ça passe par la manière de souvent l'été tu vois par exemple on hydrate plus sa peau que dans le reste de l'année ... parce qu'on prend plus le soleil ou parce qu'on est plus... Bon bref, déjà juste le fait d'avoir ce contact avec sa peau, c'est sur tout le corps, c'est déjà une manière de prendre soin de soi, d'expérimenter, de donner de l'amour, de regarder ou toucher des parties du corps qu'on n'a pas l'habitude de toucher. Peut-être et j'espère d'avoir un regard positif aussi sur ces zones, d'être moins dans une autocritique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le moment aussi où on est, comme tu le disais tout à l'heure, on est plus en maillot, on est plus dans un rapport à la nudité, donc on se regarde plus, on a plus le temps aussi. Donc c'est aussi un moment où on peut se réconcilier avec ce que tu dis, les parties du corps qu'on n'aime pas ou qu'on trouve un peu plus flasques, un peu plus pas comme dans le magazine où on s'est dit « Ah là, mais nous on n'est pas comme ça, mais en fait comment on apprend ? » pour en s'aimer plus. Voilà, c'est tout un truc qu'on peut aussi mettre en place en petit rituel quotidien. Enfin, tu vois, se mettre de la crème, se regarder, se dire que bon, ben voilà, finalement, on n'est pas si mal ou même on est bien parce que moi, souvent, j'ai ce rapport-là. Tu sais, des fois, quand tu regardes des photos d'il y a dix ans, tu te dis, je me trouvais atroce, j'étais horrible. Mais tu te rends compte que dix ans plus tard, aujourd'hui, tu te trouvais fantastique en fait. Pourquoi attendre encore 10 ans ? Mais déjà, je suis trop... Moi, des fois, je me dis... Si je m'imagine dans 10 ans ou dans 15 ans, ça ne va pas aller en s'améliorant, entre guillemets. Donc autant se trouver déjà belle aujourd'hui de qui on est et de ne pas regretter dans 10 ans de se dire « Ah, mais en fait, j'étais hyper bien, j'étais trop bête, de ne pas me voir comme j'étais. » Alors qu'en fait, je trouve que c'est pas mal de se faire ça comme petit exercice dans la tête. Parce qu'on a tous ça. On a tous des trucs ou des photos où on se trouvait atroce et on se dit « J'étais vraiment débile, en fait. J'étais hyper bien. Je n'étais pas du tout comme j'imaginais. »

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est bien de réussir à poser un regard sur soi. Mais ça, c'est pareil, ça rejoint la présence, ça rejoint le fait d'avoir un regard différent sur soi, sur l'autre, peut-être d'être un peu plus doux dans cette douceur de l'été, dans cette douceur de vivre, réavoir un peu une douceur pour soi aussi. Ça fait du bien et ça fait partie de la santé mentale, clairement.

  • Speaker #0

    Oui, et puis plus on se sent bien, plus on a envie d'être bien avec l'autre, plus on rayonne, entre guillemets, et plus forcément dans le quotidien. on a du charisme, c'était l'émission qu'on avait faite. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on dégage, en fait, qui va faire en sorte que ça va revenir à nous.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    En tout cas, est-ce que tu veux rajouter un petit mot sur cette capsule numéro 2 ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'été, du coup, sur ce côté détente, sur le côté du fait de ralentir, etc., on peut amener plus de curiosité, du coup, dans les choses, parce qu'il y a cette légèreté qui nous donne envie d'être plus dans la curiosité, de vivre différemment. et Je trouve que quand les couples, s'il y a des gens qui sont en couple, quand on redevient en tout cas curieux ou curieuses l'un de l'autre, justement, on a un terrain qui est plus propice à l'émergence d'expérience, à l'émergence d'un désir, à l'émergence d'une permission et que, en tout cas, c'est plus une invitation à de la créativité, à de la douceur. à de la présence. Et donc, c'est tout bénéfique. Donc, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, soyez curieux, expérimentez tous les conseils que Gabriel vous a donnés cette semaine et les petits tips. Et puis, nous, avec Gabriel, on vous dit à la semaine prochaine. N'hésitez pas à mettre des petits commentaires si vous avez testé des choses et si ça vous a plu. En tout cas, nous, on vous dit à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi, dans le spoiler de la semaine prochaine ? On parle de quoi, la semaine prochaine ?

  • Speaker #1

    C'est sur le fait qu'on force trop la sexualité à rentrer dans une cave. Donc en fait, comment est-ce qu'on peut justement déconstruire un peu plus cette norme et s'en culpabiliser aussi ?

  • Speaker #0

    Tout un programme. Bon, on vous dit à la semaine prochaine alors.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine !

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction à la sexualité estivale

    00:11

  • Le bon moment pour explorer en couple

    00:33

  • Difficultés liées au désir et à la communication

    01:12

  • Se libérer de la pression estivale

    01:59

  • Le rôle du système nerveux dans la sexualité

    04:27

  • Conseils pour expérimenter la sensualité

    06:28

  • Qu'est-ce que le slow sex ?

    17:21

  • Expérimenter avec soi-même et dans la relation

    22:54

  • Conclusion et invitation à l'expérimentation

    28:04

Description

Dans cette troisième capsule de notre mini-série spéciale SEXE, Flammes des Années 80 vous invite à ralentir… et à vous reconnecter à votre désir, à votre corps, à votre sexualité, que vous soyez seule ou en couple.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on parle de ce moment si particulier qu’est le mois d’août. Celui où l’on se déconnecte du quotidien… pour peut-être se reconnecter à soi, à l’autre, à son corps.

🌞 Pourquoi l’été est-il si propice à la sexualité ?
🌀 Comment expérimenter sans pression ni performance ?
🔥 Et si le slow sex devenait un terrain de jeu doux, créatif, vivant ?

Au programme de cette capsule estivale :
✨ Le couple et le désir quand on a (enfin) le temps
✨ Le piège de la pression estivale : vacances = sexualité réussie ?
✨ Les différences entre système nerveux stressé et détendu (et leur impact sur le désir)
✨ Les petits rituels qui réveillent la sensualité (musique, jeux, lecture, toucher…)
✨ Le regard sur soi, la nudité, la bienveillance envers son corps
✨ Et même… des recommandations de lectures érotiques ici pour glisser dans votre valise 📚😉

Gabrielle nous rappelle que l’exploration n’est pas un objectif mais une posture :
💡 La curiosité.
💡 L’écoute.
💡 Le droit de ne pas savoir.
💡 Le plaisir d’essayer, sans pression de réussir.

Et si vous êtes célibataire ? Cette capsule est tout aussi pour vous.
On y parle aussi de sexualité avec soi-même, non pas comme une urgence génitale, mais comme une vraie reconnexion à son corps, à ses ressentis, à sa sensualité.

Parce qu’explorer ne veut pas dire performer.
Parce que l’intimité commence souvent par un regard posé sur soi, une main sur la peau, un soupir qu’on écoute.

Un épisode doux, libre, incarné — comme une invitation à faire de l’été un espace de (re)découverte.


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Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour ! Alors comme on est toujours au mois d'août, on parle toujours de sexualité. Toujours avec Gabrielle. Donc aujourd'hui, Gabrielle, c'est quoi le programme ? Est-ce que tu veux te représenter en deux mots pour les gens qui n'ont pas encore écouté les capsules précédentes ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Gabrielle. Merci Sarah de m'avoir invitée. Et je suis sexologue et thérapeute de cou. Super ! Et aujourd'hui je réponds à tes questions.

  • Speaker #0

    Et donc le sujet d'aujourd'hui c'est, est-ce que c'est le bon moment, donc comme on est l'été, que c'est le mois d'août, qu'il fait beau, qu'on est peut-être en vacances et qu'on a de la chance, d'oser des choses à deux qui sont peut-être un peu différentes de ce qu'on a l'habitude de faire. Donc on va parler de couple, de désir, de communication, d'exploration, de slow sex, enfin plein de choses, un petit programme, c'est une petite capsule d'une trentaine de minutes. Donc souvent toi tu as des couples qui viennent te voir et qui ont des envies d'exploration ou de réveiller leur désir, et est-ce que l'été c'est un moment propice justement à ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, souvent, les couples qui viennent me voir, c'est des couples pour lesquels le sujet du désir est compliqué. Et pourquoi il est compliqué ? Il est compliqué parce que 1. Ils n'osent pas se dire ce dont ils ont besoin, ce dont ils ont envie. 2. Ils ont des vies à mille à l'heure. Et 3. Ils ne prennent pas le temps. C'est-à-dire que du coup, le temps qui est associé à la sexualité... C'est un tout petit temps, une fois de temps en temps, un peu le matin, un peu le week-end, mais entre les sorties, les projets, les vacances, le boulot, les enfants, quand il y a des enfants, etc. Et donc, j'étais contente qu'on puisse aborder ce sujet cet été, parce que je pense que l'été, un peu pour tout le monde, il y a ce côté Madeleine de Proust où on a plus de temps, on ralentit, on fait plus de choses qui nous font plaisir. Je pense qu'on est tournés vers le côté... « Ok, c'est les vacances, j'en ai pas beaucoup dans l'année et j'ai envie de me faire plaisir. » Donc forcément, dès qu'on est déjà dans cet état d'esprit, se dire « Peut-être que du coup, dans mon intimité, dans ma sexualité, dans mes expériences, peut-être avec mon partenaire ou ma partenaire, pourquoi pas surfer sur cette vague de plaisir pour être dans l'expérimentation ? » Pas forcément expérimenter, mais en tout cas vivre plus que ce qu'on a l'habitude de donner. dans nos vies quotidiennes.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas un moment aussi, l'été, là je fais un peu l'avocat du diable, où justement on se dit, à ce moment, alors du coup, il faut tout donner et il faut que j'ai une vie sexuelle. Parce que là, je n'ai plus d'excuses, machin. Est-ce qu'on ne se met pas aussi de la pression par rapport à tout ça ? Est-ce que c'est au bon endroit des fois ? Parce qu'on se dit, on va faire plein de trucs, mais entre l'idée de vouloir et l'envie de le faire, parce que c'est le moment et le moment présent, comme on en parlait du moment présent la dernière émission, c'est dur à jauger quand même, tu vois. Des fois, on va se mettre une pression ou même si on est célibataire, sinon on parle des couples, mais c'est le moment où je peux rencontrer plein de gens. Donc peut-être, lui, si je veux avoir une relation sexuelle, il faut que je le fasse maintenant parce que sinon, après, ce sera trop tard. Enfin, tu vois, il y a une espèce d'urgence aussi dans les vacances qui est assez... Comment est-ce qu'on peut s'en détacher et expérimenter vraiment avec ce qu'on ressent ? Tu vois ce que je veux dire ? On revient un peu sur ce qu'on a dit la semaine dernière sur le moment présent, tout ça, mais je trouve que c'est quand même assez important de... de mettre les mots en fait parce qu'il y a souvent cette pression des vacances aussi. Il faut avoir les meilleures vacances, aller aux meilleurs endroits, aller au meilleur restaurant et puis le soir, il faut avoir le meilleur sexe possible parce que pendant l'année, on n'a pas le temps de le faire comme on voudrait.

  • Speaker #1

    Oui, je ne pense pas. Je ne pense pas. Je pense que ce qui ressort beaucoup en tout cas en consultation parce que forcément, là je me base sur des cas cliniques qui ressort, c'est que justement la majorité des gens ont en fait leur libido, leur désir un peu étouffé. justement par le quotidien. Et ils sont dans cette attente, ils sont dans cette attente des vacances, des week-ends, pour justement ne plus être dans une charge mentale, avoir plus de liberté, avoir plus d'espace, vivre d'autres choses. Et donc, je pense que ça amène une forme d'excitation, de légèreté et de liberté, plus que de pression et d'urgence. Déjà, j'ai l'impression, en tout cas dans ce que je vois, qu'on va plus vers... Ouais. Enfin, on a le temps, on peut souffler. Tu vois, on est moindre avec notre système nerveux en alerte. La sexualité, c'est vachement géré par notre système nerveux. On a un système nerveux parasympathique et un système nerveux sympathique. Et souvent, dans la sexualité, c'est le sympathique, donc celui qui est associé à stress, peur, angoisse, pas de temps. C'est celui-là qui est préactivé. Et se dire que du coup, pendant les vacances, on est moins dans cette liste de choses à faire et cette répétition de choses. Et donc potentiellement c'est l'autre partie de notre système nerveux qui parle, celui qui est plus en mode détente, plaisir, du temps. Et donc je pense qu'on parle du coup avec la bonne partie de notre cerveau de manière assez naturelle pendant les vacances. et que ça nous amène forcément vers plus d'envie, plus de présence. Et après, pas d'injonction. C'est-à-dire qu'en fait, c'est pas juste, effectivement, tu vas là où je te rejoins, c'est pas genre, ok, c'est les vacances, donc il faut plus de ça. Je pense que c'est plus... C'est juste que ça paraît plus naturel de se dire, je vais me sentir mieux d'avoir ce moment-là en vacances parce que je vais avoir plus de temps, plus de liberté. plutôt que dans ma vie quotidienne où en fait, on a l'impression qu'on a à peine le temps de tout.

  • Speaker #0

    Et puis même si pour les gens qui nous écoutent, les auditeurs ou auditrices se disent « Ah mince, alors là je ne suis pas branchée sur le bon système, je vais essayer de me brancher sur l'autre parce qu'en fait c'est là où vraiment j'ai le temps de le faire. » Donc peut-être déjà ça, pour ceux qui ont la pression, ça peut déjà leur enlever. Tu l'as très bien expliqué entre les deux systèmes nerveux, de comprendre les choses, de le conscientiser, déjà ça peut faire un petit pas, se dire « Ah ben en fait là, je suis dans ce système-là. » Je lâche la charge mentale. Parce que souvent, c'est dur aussi. Les vacances, on a toujours besoin d'un petit temps pour lâcher et se dire, OK, là, maintenant, je me concentre là-dessus. Et là-dessus, j'expérimente. Pas bloqué dans le système, c'est comme ça et j'expérimente parce que là, ça ne marchera pas de ce que j'entends. Ça a très bien répondu à ma question.

  • Speaker #1

    Et puis, encore une fois, expérimenter, ça ne veut pas dire que dans sa valise, on doit mettre le catalogue de sex toys, se dire, OK, alors là, du coup, c'est dans le jardin de la location qu'on a. dans la rue derrière un arbre, non c'est pas forcément ça, mais c'est juste être plus dans se dire ouais pourquoi pas pourquoi pas être plus proche, pourquoi pas être plus dans une sensorialité, dans une sensualité où en fait on est tellement on va tellement vite dans notre quotidien que même parfois tu sais être juste au contact de la peau de l'autre et se dire ah il a la peau chaude, ça me fait du bien, ça m'enveloppe Ah, ouais, forcément, ça me permet d'être plus présent. Comme dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu nous recommandes, justement, si on veut tester des nouvelles choses, sans que ça devienne justement la pression ou l'injection ? Donc là, c'est se reconnecter, sentir l'autre, pas forcément faire des plans sur qu'est-ce qu'il faut faire, pas une to-do liste de qu'est-ce qu'il faut faire, mais comment est-ce qu'on peut justement apporter cette exploration ? Puis comment est-ce qu'on peut explorer aussi ? Parce que souvent, les gens, ils ont envie d'explorer, mais... Qu'est-ce qu'on peut explorer ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas toi, mais pour moi, les vacances et le mois d'août ou le mois de juillet, l'été, c'est associé à quelque chose de plus léger. Le côté légèreté, pour moi, mais pareil, c'est des ponts que je fais dans mon esprit. Je ne sais pas si tout le monde fonctionne comme ça, mais j'essaie de sortir de mon rôle pur de sexologue et juste de revenir à un côté humain, qu'est le pont que je fais entre les mots et entre les choses. Le côté légèreté... c'est associé pour moi plus au jeu. Et le jeu, finalement, dans la sexualité, qu'est-ce que c'est ? Le jeu, ça peut être... Parfois, on est soi-même un peu joueur, un peu joueuse, et on va être dans une proposition. Mais la majorité du temps, on est un peu timide aussi vis-à-vis de tout ça. Et donc le jeu, ça peut être... Déjà, il existe des tas de jeux. Maintenant, je pense... aux jeux d'escutons. Je pense à la marque MyLuby aussi, qui a fait un jeu de cartes pour l'été. Je pense à... Bon, il y en a plein maintenant. Je pense qu'on peut même trouver des propositions sur Internet de se dire, OK, qu'est-ce qu'on peut se poser comme question ? C'est quoi ta musique de l'été ? Est-ce qu'il y a une musique qui te met dans un état où tu ne te sens plus ? C'est une de mes patientes. C'est vraiment parce que j'ai une patiente qui a eu une éducation, bon bref, assez difficile. Et en plus de ça, Merci. dans une rationalité vis-à-vis de la sexualité, où la sexualité, c'est pas un endroit où elle est expansive. Et justement, elle me disait, le moment où je me laisse aller, c'est quand il y a de la musique. Et je trouve que les vacances, dans ce côté légèreté, c'est aussi lié à des ambiances. Les dîners du soir qui se prolongent, les après-midi à la plage, mais plus de temps dans la nature, peut-être. plus de temps à l'extérieur, plus de luminosité, des journées plus longues, etc. Et je pense que du coup, on a plus d'espace, plus de corps, plus de jeu, pas pour performer, mais pour se retrouver. En fait, c'est pas de la performance tout ça. Je ne suis pas en train de parler de performance. Je ne suis pas en train de parler de il faut cocher des cases, il faut, il faut, il faut. Je suis plus dans quelque chose de ouais, c'est plus un regard, une lumière, une musique. plus de peau on voit plus de peau naturellement l'été on porte des shorts on porte des t-shirts on porte des maillots donc on voit plus de peau et tu vois je me faisais la réflexion j'ai fait un festival au début de l'été Et il y avait pas mal de gens qui pouvaient être nus dans ce festival, ou en tout cas, on pouvait se baigner nus. Et je me disais, tiens, ça fait du bien de voir de la peau, ça fait du bien de voir de la nudité. Déjà, la nudité, ça peut faire partie de l'expérience, en fait, de se regarder nu. Souvent, on est un peu dans le côté, il y a cette pudeur autour de la nudité, et parfois, juste se regarder nu, prendre le temps de se regarder nu, ça peut faire partie d'une expérience, par exemple.

  • Speaker #0

    La musique, les jeux, se poser des questions, comme tu as dit, même sans qu'on ait un jeu déjà tout fait, entre nous, faire une petite action aux vérités pour s'amuser, qui n'est pas forcément quelque chose de sexuel, mais ça peut être aussi sympa, une façon de se retrouver, de se poser des vraies questions. Peut-être une soirée sans téléphone aussi. Couper les téléphones, c'est une bonne idée,

  • Speaker #1

    ça aussi. Ouais, couper les téléphones, je pense que c'est la meilleure idée. Je sais pas. Et ça rejoint ce côté présence, tu vois, parce qu'en fait, quand tu es en face de quelqu'un ou même quand tu joues, C'est con, tu vois, mais imagine, tu viens de dîner et tu te dis, ok, ben viens, on se fait un jeu, on prolonge un peu la soirée. Mais qu'en fait, à côté de toi, tu as ton téléphone avec ton Instagram, avec... Ben en fait, ça te déconnecte. On est en permanence dans un côté connexion-déconnexion, ça nous empêche d'être vraiment...

  • Speaker #0

    C'est dur de se connecter à nous-mêmes déjà, parce qu'on n'est jamais vraiment présent à soi, et c'est aussi dur de se connecter à l'autre. C'est toujours la même chose. Oui,

  • Speaker #1

    mais du coup, on n'est pas satisfait, on a plus de mal à savoir ce qu'on veut, alors qu'en fait, je pense que quand on prend juste le temps un peu de s'écouter, on arrive à savoir ce qu'on veut, parce qu'en soi, on peut être à l'écoute. tête et notre corps nous envoient des messages. Donc en fait on peut avoir le choix de les écouter ou pas de les écouter, tout dépend en fait comment est-ce qu'on va aborder le moment. En tout cas, on a des messages, on n'est pas des coquilles vides, personne, même s'il y a des gens qui sont plus habitués à se connecter et d'autres plus déconnectés. Notre corps et notre tête nous envoient des messages. Juste le fait parfois d'être un peu plus présent, de plus à l'écoute de ces messages-là et de dire « Ok, c'est cool. » « Ouais, là, je me sens prédisposée à… » ou « Ah tiens, je sens que j'ai l'envie de… » « Ah tiens, je sens que là, j'ai envie de dire ça. » Alors que normalement, je me sentirais plus timide ou plus introvertie sur ce sujet. « Ah tiens, je sens que je peux ressentir une excitation là-dessus. » Même si on ressent de la gêne un peu derrière, ce n'est pas grave en fait, mais c'est se dire « tiens » , d'être un peu plus à l'écoute de ce que l'on ressent. qu'on est, ce qu'on ressent. Et je pense que c'est de là que naît l'expérience. Quand on sort un peu de sa tête, on est plus dans son corps, à ce moment-là, et je pense que l'été, on est un peu plus dans le corps que dans la tête. Et du coup, l'expérience, elle peut naître de ça parce qu'on sort du côté intellectualisation des choses. Ah bah tiens, ça me fait peur. Ah bah non, ça, c'est pas correct. Ah bah non, ça, c'est pas dans mon éducation. Ah bah non, ça, c'est mal vu. Ah bah non, ça, c'est... on va me prendre pour un fou ou une folle. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Et comme petit tips, on a dit les jeux, les questions, genre peut-être Action Vérité, le toucher, peut-être le massage, peut-être la lecture aussi, parce que ça, c'est couper le téléphone, mais ouvrir un bouquin et se faire la lecture aussi, ça peut aussi être quelque chose qui peut être quelque chose d'assez érotique. Ça dépend des lectures qu'on peut avoir. Je ne sais pas, j'ai des idées, du coup. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Les lectures, je trouve ça top, même si on peut trouver ça ultra vieux jeu, ultra vieux old school de se dire, ouais, OK, je fais la lecture à mon mec. ou à ma meuf avant de se coucher le soir. Je trouve que c'est un super tip parce qu'en réalité, déjà, la voix, on ne fait plus trop attention à la voix des autres. Je ne sais pas si... Même moi, en t'en parlant, je me dis que c'est rare que je fasse attention à la voix de mon mari parce que je l'entends. Du coup, c'est devenu quelque chose de... que j'ai enregistré un peu banal. Et je pense que tout ce côté voix, vibration, en fait, on ne se rend pas compte, mais la voix, c'est une vibration. Donc, en fait, c'est... On voit une forme d'énergie. Donc, en fait, quand tu lis un passage, un passage, je ne sais pas, que tu as aimé d'un livre, que ce soit un livre érotique ou pas, moi, je lis beaucoup de littérature érotique parce que forcément, pour moi, c'est... Ça fait partie aussi d'une forme de recherche, mais c'est aussi quelque chose que j'aime. Parce que travailler l'imaginaire, et pas que de la lecture érotique, ça peut être d'autres choses, mais ça peut être des romans d'aventure, ça peut être de la fantaisie, ça peut être peu importe. Mais travailler son imaginaire, ça nous permet de sortir des cases aussi. Il y a toujours un peu cette injonction à la sexualité, comment on sort des cases. spoiler, ça sera aussi un sujet sur la prochaine capsule. Mais on a toujours ce côté comment on sort des câbles, comment on sort des câbles, alors que sur des choses basiques de nos vies, on a du mal à le faire. Comment tu le fais sur un sujet sur lequel tu n'as pas été éduqué ? Et c'est 100% étiqueté à tout niveau.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner des petits conseils, justement, de lecture érotique ? C'est pas facile à trouver, en fait, quand on s'y connaît pas et quand on n'a pas de... Tu vois ? Je sais pas, c'est peut-être que... nos éditeurs, auditrices, pour qu'on parte avec quelques livres dans leur valise ?

  • Speaker #1

    Attends, je joue une page sur mon site qui s'appelle Ressources, sur laquelle, justement, je mets des titres que j'ai aimés en termes de lecture érotique. Et en fait, souvent, ce qui est sympa justement dans la lecture érotique, c'est que tu as souvent des livres avec plusieurs histoires. C'est pas que tu te coltines pas un livre de 400 pages avec... Bon, parfois, il y a des gens qui aiment avoir une lecture suivie, mais je trouve ça sympa d'avoir ces espèces de petites nouvelles. sur laquelle tu as plus de chances de cliquer avec un des personnages quand tu as plusieurs nouvelles et de te dire « Ah ouais, ok, je me sens plus dans cette histoire ou je me sens plus dans une autre. » Donc moi, il y a des livres que j'aime beaucoup, je vais te les donner. J'aime beaucoup le livre « Emmanuel » , justement de l'autrice Emmanuelle Darsan, D-A-R-S-A-N. J'aime beaucoup aussi « Travaux manuels » de Stéphane Bonpierre. les 100 plus belles planches de la BD érotique. Donc là, si vous avez quelque chose de plus visuel ou vous aimez, en fait, être plus dans le côté... Ouais, je pense qu'il y a des gens qui adorent lire des BD. Il y a ça aussi. Vous allez voir, il y a le déclic aussi de Milo Manara. Donc ça, c'est des titres que je donne sur cette fameuse page ressource qui est sur mon site internet. Sarah, du coup, je pense que peut-être que tu pourrais le mettre dans les liens.

  • Speaker #0

    Je mettrai le lien. Pour finir, parce que 20 minutes, ça passe quand même très vite. On parle beaucoup du slow sex. C'est un peu à la mode, j'ai envie de dire. Enfin, à la mode, je ne sais pas. Mais en tout cas, on entend beaucoup plus parler qu'avant. Est-ce que tu peux nous dire deux, trois choses si on a envie d'expérimenter le slow sex cet été, après avoir lu toute la page de nouvelles érotiques sur ton site ? Comment est-ce qu'on peut expérimenter le slow sex ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on en parle beaucoup. et je ne sais pas si effectivement on en parle dans les bons termes. Moi pour vous expliquer ma vision du slow sex, c'est que finalement plus on va ralentir dans notre excitation, en fait je pense que dans la manière dont on aborde la sexualité, on est très « ok ouais je ressens cette excitation, j'y vais à fond, je respire vite, du coup j'ai envie que ce soit » parce qu'on a cette image en tête de quelque chose de très fougueux. je suis dans mon excitation et donc j'ai envie de toucher l'autre, j'ai envie d'embrasser l'autre, j'ai envie de pénétrer l'autre, etc. Et en fait, tout le côté slow sex, c'est-à-dire, ouais, je ressens cette excitation et je fais en sorte qu'elle s'étende au maximum. Je ne suis pas dans une consommation, mais je suis plus dans, ouais, ok, c'est là et je le laisse grandir dans mon corps en ralentissant. Donc en fait, le slow sex, c'est pas... Tu sais, j'ai un peu l'image, je ne sais pas si tu connais, ce dessin animé les paresseux euh C'est un peu l'image de mouvements ralentis comme ça. Ce n'est pas forcément ça, mais le slow sex, c'est plus…

  • Speaker #0

    Intérieur de ce que j'entends ?

  • Speaker #1

    C'est entre une caresse très lente, où tu vas avoir le temps finalement d'avoir un peu la chair de poule avec une caresse du bout des doigts et une caresse plus rapide, tu ne sens pas du tout la même chose. Ça ne veut pas dire que c'est plus excitant l'un ou l'autre. Je ne suis pas en train d'apposer une gilion ou un jugement là-dessus. C'est juste que c'est des sensations différentes. et donc en fait Le slow sex, c'est mettre plus d'attention sur les sensations. C'est-à-dire, ok, là, je sens la chair de poule arriver. Qu'est-ce que ça me fait ? Est-ce que du coup, quand on ralentit, on a des sensations différentes ? Est-ce qu'on se sent à l'aise ? En fait, tu sais, c'est aussi ça. C'est un peu dans cet exercice. Moi, j'aime bien cet exercice. Je le faisais quand je faisais des ateliers en sexo. Je demandais aux gens qui venaient en couple de prendre le temps de se regarder. de s'asseoir en face de l'ostre, là en face de l'ostre, et de se regarder dans les yeux. Exercice assez difficile, c'est ce qu'on appelle le eye-gazing.

  • Speaker #0

    Souvent parce que quand on se regarde dans les yeux, on a envie de rire tout de suite. Il y a ce jeûne qui arrive instantanément. Ça, c'est un exercice de théâtre. En tant qu'actrice, on le fait souvent pour vraiment être à nu. Mais la première couche qui vient, c'est le rire en fait. Quand tu regardes quelqu'un, tu ris. Souvent après, tu as aussi une émotion de pleurs qui peut arriver puisque si tu n'es pas vraiment reconnecté avec qui tu es toi à l'intérieur... T'as les larmes qui peuvent venir tout de suite, mais c'est pas parce que t'es triste, c'est juste qu'on a... Comme on est des êtres émotionnels, on passe par plein d'émotions qu'on ne traite pas. Et du coup, quand on prend le temps de les écouter, elles sont encore un peu toutes là, et il faut un peu les évacuer avant d'arriver à notre cœur. C'est comme ça que je l'ai expérimenté, entre guillemets. pas de la sexualité, mais vraiment un exercice de théâtre. Donc j'imagine qu'avec ton mec, quand tu le regardes... Moi, c'est mon idée, mais je ne sais pas. C'est quoi l'expérience qu'on peut en tirer ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est de voir un peu la palette d'émotions par laquelle on passe et de ne pas en avoir peur, de les laisser venir et de les laisser nous traverser. Là, on ralentit plus, alors que normalement, on serait plus dans quelque chose où ça va vite, on va vite à la pénétration, on skippe un peu toutes les caresses avant, on va vite à la pénétration parce qu'on a envie que ça aille vite et qu'on est dans ce côté, ok, il faut y aller. Dès lors qu'on ralentit, forcément, on va ressentir des choses différentes. Et en fait, on va passer par une palette d'émotions, effectivement, qui va être passer par la gêne, passer par la honte, passer par le stress, passer par le plaisir, passer par la joie, passer par l'amour, passer par... Et en fait, on va s'autoriser à ressentir ça. Et je pense que c'est ça aussi la beauté de ces moments. Tu vois, moi, le slow sex, je le vois plus... Je le vois moins comme « je t'embrasse, tu m'embrasses, tu me touches là, je te touches là, tu me lèches là, je te lèches là, puis potentiellement il y a une pénétration si on en a envie, puis ensuite je te prends dans les bras, on se dit bonne nuit et ciao » . Mais plus dans « je prends le temps de t'embrasser et je vois ce que ça me fait quand je t'embrasse, je prends le temps de te caresser et je vois ce que ça me fait quand je te caresse et ce que ça te fait, je prends le temps de te lécher et je vois ce que ça fait quand on se lèche, je prends le temps de te pénétrer et je vois vraiment ce que ça fait quand on sort de cette vitesse » . Et je pense que c'est une trajette, c'est très intéressant en fait comme exercice de sortir ça.

  • Speaker #0

    Et surtout, je rebondis, c'est pas un truc qui se fait, pour le coup c'est un vrai exercice de théâtre ou d'acteur, et plus tu le fais, plus tu deviens fort en fait. C'est-à-dire qu'au début, quand t'arrives en train de regarder l'autre, t'as toute une gêne et tu peux dire « Ah non, non, mais c'est bon, ça me plaît pas » et t'arrêtes tout de suite, mais en fait, il faut dépasser tout ça, parce que plus on le fait, plus on a l'habitude de se connecter à nous et à l'autre. Et après, ça devient... hyper intéressant, ça devient de plus en plus agréable. Donc après, en plus, si c'est dans un jeu sexuel, ça peut être vraiment bien. Mais ne vous découragez pas, il ne faut pas le faire qu'une fois. Je pense que la première fois qu'on le fait, on va être un peu timide, mais après, on va aller ailleurs. Je pense que, voilà, c'est en le faisant plusieurs fois aussi qu'on arrive à mieux se connecter avec ses émotions et aussi avec les émotions de l'autre, de notre partenaire, pas l'autre, le pauvre. La pauvre.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et en fait, c'est pour ça que ça nous dénature d'aller lentement. Parce qu'on a l'habitude d'aller vite dans le quotidien. C'est pour ça que quand je te disais se forcer un peu plus à ralentir, dans le mot forcer, c'est parce que finalement, ça nous dénature complètement d'aller lentement. Donc en fait, on est un peu dans ce truc bizarre, trop lent par rapport à d'habitude. Soyez... Ça fait partie d'une expérimentation pour moi. Juste aller lentement, ça fait déjà partie d'une expérimentation.

  • Speaker #0

    Carrément, là, attends, t'as donné plein de tips pour expérimenter plein de choses différentes. Moi, je pense que pour la semaine prochaine, petit devoir.

  • Speaker #1

    Et c'est concret, c'est plus concret aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, quand on est seul, parce qu'on n'a pas la chance d'avoir un partenaire avec qui on part en vacances, avec qui on a envie de se reconnecter, comment est-ce qu'on peut se reconnecter à soi avec des tips comme ça, qui font en sorte qu'on va être plus dans son plaisir, dans le fait de s'écouter, d'être plus dans l'écoute de son propre corps ? parce qu'on a des fois besoin d'un partenaire ou pas, ça aussi c'est vrai en fait, ça reste encore un peu tabou des fois mais non pas forcément alors si on parle de sexualité avec soi-même déjà quand je parle de sexualité,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire quand je parle de faire l'amour avec soi-même, je parle pas forcément de 100% de masturbation je parle pas forcément de pratique de masturbation, etc. ça peut être ça, bien sûr mais ça peut aussi être vraiment prendre le temps et prendre le temps de se toucher parce que tu vois quand on parle de masturbation c'est très génitaux centré donc je trouve qu'on va vraiment sur le côté où ben voilà en fait ouais je me caresse à cet endroit là de cette manière là pendant un temps et je sais que ça vient ou pas ou il ya des personnes qui est pour qui c'est plus difficile cet exercice donc y'a pas vraiment de n'est pas du tout dans fonction à ça mais je parle aussi de se dire bah en fait comment est ce que moi même qu'elle a rapport j'ai moi avec ma manière de me toucher quel regard je porte sur moi qu'est-ce que je ressens quand je m'en lasse aussi c'est pas juste être dans un côté masturbation où je me donne du plaisir déjà c'est trop bien, on a besoin de savoir s'en donner mais au-delà de ça ça passe pas forcément juste par la masturbation ou les organes génitaux, ça passe aussi par la manière de se toucher ça passe par la manière de souvent l'été tu vois par exemple on hydrate plus sa peau que dans le reste de l'année ... parce qu'on prend plus le soleil ou parce qu'on est plus... Bon bref, déjà juste le fait d'avoir ce contact avec sa peau, c'est sur tout le corps, c'est déjà une manière de prendre soin de soi, d'expérimenter, de donner de l'amour, de regarder ou toucher des parties du corps qu'on n'a pas l'habitude de toucher. Peut-être et j'espère d'avoir un regard positif aussi sur ces zones, d'être moins dans une autocritique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le moment aussi où on est, comme tu le disais tout à l'heure, on est plus en maillot, on est plus dans un rapport à la nudité, donc on se regarde plus, on a plus le temps aussi. Donc c'est aussi un moment où on peut se réconcilier avec ce que tu dis, les parties du corps qu'on n'aime pas ou qu'on trouve un peu plus flasques, un peu plus pas comme dans le magazine où on s'est dit « Ah là, mais nous on n'est pas comme ça, mais en fait comment on apprend ? » pour en s'aimer plus. Voilà, c'est tout un truc qu'on peut aussi mettre en place en petit rituel quotidien. Enfin, tu vois, se mettre de la crème, se regarder, se dire que bon, ben voilà, finalement, on n'est pas si mal ou même on est bien parce que moi, souvent, j'ai ce rapport-là. Tu sais, des fois, quand tu regardes des photos d'il y a dix ans, tu te dis, je me trouvais atroce, j'étais horrible. Mais tu te rends compte que dix ans plus tard, aujourd'hui, tu te trouvais fantastique en fait. Pourquoi attendre encore 10 ans ? Mais déjà, je suis trop... Moi, des fois, je me dis... Si je m'imagine dans 10 ans ou dans 15 ans, ça ne va pas aller en s'améliorant, entre guillemets. Donc autant se trouver déjà belle aujourd'hui de qui on est et de ne pas regretter dans 10 ans de se dire « Ah, mais en fait, j'étais hyper bien, j'étais trop bête, de ne pas me voir comme j'étais. » Alors qu'en fait, je trouve que c'est pas mal de se faire ça comme petit exercice dans la tête. Parce qu'on a tous ça. On a tous des trucs ou des photos où on se trouvait atroce et on se dit « J'étais vraiment débile, en fait. J'étais hyper bien. Je n'étais pas du tout comme j'imaginais. »

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est bien de réussir à poser un regard sur soi. Mais ça, c'est pareil, ça rejoint la présence, ça rejoint le fait d'avoir un regard différent sur soi, sur l'autre, peut-être d'être un peu plus doux dans cette douceur de l'été, dans cette douceur de vivre, réavoir un peu une douceur pour soi aussi. Ça fait du bien et ça fait partie de la santé mentale, clairement.

  • Speaker #0

    Oui, et puis plus on se sent bien, plus on a envie d'être bien avec l'autre, plus on rayonne, entre guillemets, et plus forcément dans le quotidien. on a du charisme, c'était l'émission qu'on avait faite. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on dégage, en fait, qui va faire en sorte que ça va revenir à nous.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    En tout cas, est-ce que tu veux rajouter un petit mot sur cette capsule numéro 2 ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'été, du coup, sur ce côté détente, sur le côté du fait de ralentir, etc., on peut amener plus de curiosité, du coup, dans les choses, parce qu'il y a cette légèreté qui nous donne envie d'être plus dans la curiosité, de vivre différemment. et Je trouve que quand les couples, s'il y a des gens qui sont en couple, quand on redevient en tout cas curieux ou curieuses l'un de l'autre, justement, on a un terrain qui est plus propice à l'émergence d'expérience, à l'émergence d'un désir, à l'émergence d'une permission et que, en tout cas, c'est plus une invitation à de la créativité, à de la douceur. à de la présence. Et donc, c'est tout bénéfique. Donc, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, soyez curieux, expérimentez tous les conseils que Gabriel vous a donnés cette semaine et les petits tips. Et puis, nous, avec Gabriel, on vous dit à la semaine prochaine. N'hésitez pas à mettre des petits commentaires si vous avez testé des choses et si ça vous a plu. En tout cas, nous, on vous dit à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi, dans le spoiler de la semaine prochaine ? On parle de quoi, la semaine prochaine ?

  • Speaker #1

    C'est sur le fait qu'on force trop la sexualité à rentrer dans une cave. Donc en fait, comment est-ce qu'on peut justement déconstruire un peu plus cette norme et s'en culpabiliser aussi ?

  • Speaker #0

    Tout un programme. Bon, on vous dit à la semaine prochaine alors.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine !

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction à la sexualité estivale

    00:11

  • Le bon moment pour explorer en couple

    00:33

  • Difficultés liées au désir et à la communication

    01:12

  • Se libérer de la pression estivale

    01:59

  • Le rôle du système nerveux dans la sexualité

    04:27

  • Conseils pour expérimenter la sensualité

    06:28

  • Qu'est-ce que le slow sex ?

    17:21

  • Expérimenter avec soi-même et dans la relation

    22:54

  • Conclusion et invitation à l'expérimentation

    28:04

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Description

Dans cette troisième capsule de notre mini-série spéciale SEXE, Flammes des Années 80 vous invite à ralentir… et à vous reconnecter à votre désir, à votre corps, à votre sexualité, que vous soyez seule ou en couple.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on parle de ce moment si particulier qu’est le mois d’août. Celui où l’on se déconnecte du quotidien… pour peut-être se reconnecter à soi, à l’autre, à son corps.

🌞 Pourquoi l’été est-il si propice à la sexualité ?
🌀 Comment expérimenter sans pression ni performance ?
🔥 Et si le slow sex devenait un terrain de jeu doux, créatif, vivant ?

Au programme de cette capsule estivale :
✨ Le couple et le désir quand on a (enfin) le temps
✨ Le piège de la pression estivale : vacances = sexualité réussie ?
✨ Les différences entre système nerveux stressé et détendu (et leur impact sur le désir)
✨ Les petits rituels qui réveillent la sensualité (musique, jeux, lecture, toucher…)
✨ Le regard sur soi, la nudité, la bienveillance envers son corps
✨ Et même… des recommandations de lectures érotiques ici pour glisser dans votre valise 📚😉

Gabrielle nous rappelle que l’exploration n’est pas un objectif mais une posture :
💡 La curiosité.
💡 L’écoute.
💡 Le droit de ne pas savoir.
💡 Le plaisir d’essayer, sans pression de réussir.

Et si vous êtes célibataire ? Cette capsule est tout aussi pour vous.
On y parle aussi de sexualité avec soi-même, non pas comme une urgence génitale, mais comme une vraie reconnexion à son corps, à ses ressentis, à sa sensualité.

Parce qu’explorer ne veut pas dire performer.
Parce que l’intimité commence souvent par un regard posé sur soi, une main sur la peau, un soupir qu’on écoute.

Un épisode doux, libre, incarné — comme une invitation à faire de l’été un espace de (re)découverte.


🎧 Flammes des Années 80, c’est le podcast qui accompagne les femmes dans leur développement personnel, leur bien-être et leur liberté d’être.

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Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
Flammes des Années 80, pour écouter votre flamme intérieure grandir. 🔥


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour ! Alors comme on est toujours au mois d'août, on parle toujours de sexualité. Toujours avec Gabrielle. Donc aujourd'hui, Gabrielle, c'est quoi le programme ? Est-ce que tu veux te représenter en deux mots pour les gens qui n'ont pas encore écouté les capsules précédentes ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Gabrielle. Merci Sarah de m'avoir invitée. Et je suis sexologue et thérapeute de cou. Super ! Et aujourd'hui je réponds à tes questions.

  • Speaker #0

    Et donc le sujet d'aujourd'hui c'est, est-ce que c'est le bon moment, donc comme on est l'été, que c'est le mois d'août, qu'il fait beau, qu'on est peut-être en vacances et qu'on a de la chance, d'oser des choses à deux qui sont peut-être un peu différentes de ce qu'on a l'habitude de faire. Donc on va parler de couple, de désir, de communication, d'exploration, de slow sex, enfin plein de choses, un petit programme, c'est une petite capsule d'une trentaine de minutes. Donc souvent toi tu as des couples qui viennent te voir et qui ont des envies d'exploration ou de réveiller leur désir, et est-ce que l'été c'est un moment propice justement à ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, souvent, les couples qui viennent me voir, c'est des couples pour lesquels le sujet du désir est compliqué. Et pourquoi il est compliqué ? Il est compliqué parce que 1. Ils n'osent pas se dire ce dont ils ont besoin, ce dont ils ont envie. 2. Ils ont des vies à mille à l'heure. Et 3. Ils ne prennent pas le temps. C'est-à-dire que du coup, le temps qui est associé à la sexualité... C'est un tout petit temps, une fois de temps en temps, un peu le matin, un peu le week-end, mais entre les sorties, les projets, les vacances, le boulot, les enfants, quand il y a des enfants, etc. Et donc, j'étais contente qu'on puisse aborder ce sujet cet été, parce que je pense que l'été, un peu pour tout le monde, il y a ce côté Madeleine de Proust où on a plus de temps, on ralentit, on fait plus de choses qui nous font plaisir. Je pense qu'on est tournés vers le côté... « Ok, c'est les vacances, j'en ai pas beaucoup dans l'année et j'ai envie de me faire plaisir. » Donc forcément, dès qu'on est déjà dans cet état d'esprit, se dire « Peut-être que du coup, dans mon intimité, dans ma sexualité, dans mes expériences, peut-être avec mon partenaire ou ma partenaire, pourquoi pas surfer sur cette vague de plaisir pour être dans l'expérimentation ? » Pas forcément expérimenter, mais en tout cas vivre plus que ce qu'on a l'habitude de donner. dans nos vies quotidiennes.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas un moment aussi, l'été, là je fais un peu l'avocat du diable, où justement on se dit, à ce moment, alors du coup, il faut tout donner et il faut que j'ai une vie sexuelle. Parce que là, je n'ai plus d'excuses, machin. Est-ce qu'on ne se met pas aussi de la pression par rapport à tout ça ? Est-ce que c'est au bon endroit des fois ? Parce qu'on se dit, on va faire plein de trucs, mais entre l'idée de vouloir et l'envie de le faire, parce que c'est le moment et le moment présent, comme on en parlait du moment présent la dernière émission, c'est dur à jauger quand même, tu vois. Des fois, on va se mettre une pression ou même si on est célibataire, sinon on parle des couples, mais c'est le moment où je peux rencontrer plein de gens. Donc peut-être, lui, si je veux avoir une relation sexuelle, il faut que je le fasse maintenant parce que sinon, après, ce sera trop tard. Enfin, tu vois, il y a une espèce d'urgence aussi dans les vacances qui est assez... Comment est-ce qu'on peut s'en détacher et expérimenter vraiment avec ce qu'on ressent ? Tu vois ce que je veux dire ? On revient un peu sur ce qu'on a dit la semaine dernière sur le moment présent, tout ça, mais je trouve que c'est quand même assez important de... de mettre les mots en fait parce qu'il y a souvent cette pression des vacances aussi. Il faut avoir les meilleures vacances, aller aux meilleurs endroits, aller au meilleur restaurant et puis le soir, il faut avoir le meilleur sexe possible parce que pendant l'année, on n'a pas le temps de le faire comme on voudrait.

  • Speaker #1

    Oui, je ne pense pas. Je ne pense pas. Je pense que ce qui ressort beaucoup en tout cas en consultation parce que forcément, là je me base sur des cas cliniques qui ressort, c'est que justement la majorité des gens ont en fait leur libido, leur désir un peu étouffé. justement par le quotidien. Et ils sont dans cette attente, ils sont dans cette attente des vacances, des week-ends, pour justement ne plus être dans une charge mentale, avoir plus de liberté, avoir plus d'espace, vivre d'autres choses. Et donc, je pense que ça amène une forme d'excitation, de légèreté et de liberté, plus que de pression et d'urgence. Déjà, j'ai l'impression, en tout cas dans ce que je vois, qu'on va plus vers... Ouais. Enfin, on a le temps, on peut souffler. Tu vois, on est moindre avec notre système nerveux en alerte. La sexualité, c'est vachement géré par notre système nerveux. On a un système nerveux parasympathique et un système nerveux sympathique. Et souvent, dans la sexualité, c'est le sympathique, donc celui qui est associé à stress, peur, angoisse, pas de temps. C'est celui-là qui est préactivé. Et se dire que du coup, pendant les vacances, on est moins dans cette liste de choses à faire et cette répétition de choses. Et donc potentiellement c'est l'autre partie de notre système nerveux qui parle, celui qui est plus en mode détente, plaisir, du temps. Et donc je pense qu'on parle du coup avec la bonne partie de notre cerveau de manière assez naturelle pendant les vacances. et que ça nous amène forcément vers plus d'envie, plus de présence. Et après, pas d'injonction. C'est-à-dire qu'en fait, c'est pas juste, effectivement, tu vas là où je te rejoins, c'est pas genre, ok, c'est les vacances, donc il faut plus de ça. Je pense que c'est plus... C'est juste que ça paraît plus naturel de se dire, je vais me sentir mieux d'avoir ce moment-là en vacances parce que je vais avoir plus de temps, plus de liberté. plutôt que dans ma vie quotidienne où en fait, on a l'impression qu'on a à peine le temps de tout.

  • Speaker #0

    Et puis même si pour les gens qui nous écoutent, les auditeurs ou auditrices se disent « Ah mince, alors là je ne suis pas branchée sur le bon système, je vais essayer de me brancher sur l'autre parce qu'en fait c'est là où vraiment j'ai le temps de le faire. » Donc peut-être déjà ça, pour ceux qui ont la pression, ça peut déjà leur enlever. Tu l'as très bien expliqué entre les deux systèmes nerveux, de comprendre les choses, de le conscientiser, déjà ça peut faire un petit pas, se dire « Ah ben en fait là, je suis dans ce système-là. » Je lâche la charge mentale. Parce que souvent, c'est dur aussi. Les vacances, on a toujours besoin d'un petit temps pour lâcher et se dire, OK, là, maintenant, je me concentre là-dessus. Et là-dessus, j'expérimente. Pas bloqué dans le système, c'est comme ça et j'expérimente parce que là, ça ne marchera pas de ce que j'entends. Ça a très bien répondu à ma question.

  • Speaker #1

    Et puis, encore une fois, expérimenter, ça ne veut pas dire que dans sa valise, on doit mettre le catalogue de sex toys, se dire, OK, alors là, du coup, c'est dans le jardin de la location qu'on a. dans la rue derrière un arbre, non c'est pas forcément ça, mais c'est juste être plus dans se dire ouais pourquoi pas pourquoi pas être plus proche, pourquoi pas être plus dans une sensorialité, dans une sensualité où en fait on est tellement on va tellement vite dans notre quotidien que même parfois tu sais être juste au contact de la peau de l'autre et se dire ah il a la peau chaude, ça me fait du bien, ça m'enveloppe Ah, ouais, forcément, ça me permet d'être plus présent. Comme dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu nous recommandes, justement, si on veut tester des nouvelles choses, sans que ça devienne justement la pression ou l'injection ? Donc là, c'est se reconnecter, sentir l'autre, pas forcément faire des plans sur qu'est-ce qu'il faut faire, pas une to-do liste de qu'est-ce qu'il faut faire, mais comment est-ce qu'on peut justement apporter cette exploration ? Puis comment est-ce qu'on peut explorer aussi ? Parce que souvent, les gens, ils ont envie d'explorer, mais... Qu'est-ce qu'on peut explorer ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas toi, mais pour moi, les vacances et le mois d'août ou le mois de juillet, l'été, c'est associé à quelque chose de plus léger. Le côté légèreté, pour moi, mais pareil, c'est des ponts que je fais dans mon esprit. Je ne sais pas si tout le monde fonctionne comme ça, mais j'essaie de sortir de mon rôle pur de sexologue et juste de revenir à un côté humain, qu'est le pont que je fais entre les mots et entre les choses. Le côté légèreté... c'est associé pour moi plus au jeu. Et le jeu, finalement, dans la sexualité, qu'est-ce que c'est ? Le jeu, ça peut être... Parfois, on est soi-même un peu joueur, un peu joueuse, et on va être dans une proposition. Mais la majorité du temps, on est un peu timide aussi vis-à-vis de tout ça. Et donc le jeu, ça peut être... Déjà, il existe des tas de jeux. Maintenant, je pense... aux jeux d'escutons. Je pense à la marque MyLuby aussi, qui a fait un jeu de cartes pour l'été. Je pense à... Bon, il y en a plein maintenant. Je pense qu'on peut même trouver des propositions sur Internet de se dire, OK, qu'est-ce qu'on peut se poser comme question ? C'est quoi ta musique de l'été ? Est-ce qu'il y a une musique qui te met dans un état où tu ne te sens plus ? C'est une de mes patientes. C'est vraiment parce que j'ai une patiente qui a eu une éducation, bon bref, assez difficile. Et en plus de ça, Merci. dans une rationalité vis-à-vis de la sexualité, où la sexualité, c'est pas un endroit où elle est expansive. Et justement, elle me disait, le moment où je me laisse aller, c'est quand il y a de la musique. Et je trouve que les vacances, dans ce côté légèreté, c'est aussi lié à des ambiances. Les dîners du soir qui se prolongent, les après-midi à la plage, mais plus de temps dans la nature, peut-être. plus de temps à l'extérieur, plus de luminosité, des journées plus longues, etc. Et je pense que du coup, on a plus d'espace, plus de corps, plus de jeu, pas pour performer, mais pour se retrouver. En fait, c'est pas de la performance tout ça. Je ne suis pas en train de parler de performance. Je ne suis pas en train de parler de il faut cocher des cases, il faut, il faut, il faut. Je suis plus dans quelque chose de ouais, c'est plus un regard, une lumière, une musique. plus de peau on voit plus de peau naturellement l'été on porte des shorts on porte des t-shirts on porte des maillots donc on voit plus de peau et tu vois je me faisais la réflexion j'ai fait un festival au début de l'été Et il y avait pas mal de gens qui pouvaient être nus dans ce festival, ou en tout cas, on pouvait se baigner nus. Et je me disais, tiens, ça fait du bien de voir de la peau, ça fait du bien de voir de la nudité. Déjà, la nudité, ça peut faire partie de l'expérience, en fait, de se regarder nu. Souvent, on est un peu dans le côté, il y a cette pudeur autour de la nudité, et parfois, juste se regarder nu, prendre le temps de se regarder nu, ça peut faire partie d'une expérience, par exemple.

  • Speaker #0

    La musique, les jeux, se poser des questions, comme tu as dit, même sans qu'on ait un jeu déjà tout fait, entre nous, faire une petite action aux vérités pour s'amuser, qui n'est pas forcément quelque chose de sexuel, mais ça peut être aussi sympa, une façon de se retrouver, de se poser des vraies questions. Peut-être une soirée sans téléphone aussi. Couper les téléphones, c'est une bonne idée,

  • Speaker #1

    ça aussi. Ouais, couper les téléphones, je pense que c'est la meilleure idée. Je sais pas. Et ça rejoint ce côté présence, tu vois, parce qu'en fait, quand tu es en face de quelqu'un ou même quand tu joues, C'est con, tu vois, mais imagine, tu viens de dîner et tu te dis, ok, ben viens, on se fait un jeu, on prolonge un peu la soirée. Mais qu'en fait, à côté de toi, tu as ton téléphone avec ton Instagram, avec... Ben en fait, ça te déconnecte. On est en permanence dans un côté connexion-déconnexion, ça nous empêche d'être vraiment...

  • Speaker #0

    C'est dur de se connecter à nous-mêmes déjà, parce qu'on n'est jamais vraiment présent à soi, et c'est aussi dur de se connecter à l'autre. C'est toujours la même chose. Oui,

  • Speaker #1

    mais du coup, on n'est pas satisfait, on a plus de mal à savoir ce qu'on veut, alors qu'en fait, je pense que quand on prend juste le temps un peu de s'écouter, on arrive à savoir ce qu'on veut, parce qu'en soi, on peut être à l'écoute. tête et notre corps nous envoient des messages. Donc en fait on peut avoir le choix de les écouter ou pas de les écouter, tout dépend en fait comment est-ce qu'on va aborder le moment. En tout cas, on a des messages, on n'est pas des coquilles vides, personne, même s'il y a des gens qui sont plus habitués à se connecter et d'autres plus déconnectés. Notre corps et notre tête nous envoient des messages. Juste le fait parfois d'être un peu plus présent, de plus à l'écoute de ces messages-là et de dire « Ok, c'est cool. » « Ouais, là, je me sens prédisposée à… » ou « Ah tiens, je sens que j'ai l'envie de… » « Ah tiens, je sens que là, j'ai envie de dire ça. » Alors que normalement, je me sentirais plus timide ou plus introvertie sur ce sujet. « Ah tiens, je sens que je peux ressentir une excitation là-dessus. » Même si on ressent de la gêne un peu derrière, ce n'est pas grave en fait, mais c'est se dire « tiens » , d'être un peu plus à l'écoute de ce que l'on ressent. qu'on est, ce qu'on ressent. Et je pense que c'est de là que naît l'expérience. Quand on sort un peu de sa tête, on est plus dans son corps, à ce moment-là, et je pense que l'été, on est un peu plus dans le corps que dans la tête. Et du coup, l'expérience, elle peut naître de ça parce qu'on sort du côté intellectualisation des choses. Ah bah tiens, ça me fait peur. Ah bah non, ça, c'est pas correct. Ah bah non, ça, c'est pas dans mon éducation. Ah bah non, ça, c'est mal vu. Ah bah non, ça, c'est... on va me prendre pour un fou ou une folle. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Et comme petit tips, on a dit les jeux, les questions, genre peut-être Action Vérité, le toucher, peut-être le massage, peut-être la lecture aussi, parce que ça, c'est couper le téléphone, mais ouvrir un bouquin et se faire la lecture aussi, ça peut aussi être quelque chose qui peut être quelque chose d'assez érotique. Ça dépend des lectures qu'on peut avoir. Je ne sais pas, j'ai des idées, du coup. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Les lectures, je trouve ça top, même si on peut trouver ça ultra vieux jeu, ultra vieux old school de se dire, ouais, OK, je fais la lecture à mon mec. ou à ma meuf avant de se coucher le soir. Je trouve que c'est un super tip parce qu'en réalité, déjà, la voix, on ne fait plus trop attention à la voix des autres. Je ne sais pas si... Même moi, en t'en parlant, je me dis que c'est rare que je fasse attention à la voix de mon mari parce que je l'entends. Du coup, c'est devenu quelque chose de... que j'ai enregistré un peu banal. Et je pense que tout ce côté voix, vibration, en fait, on ne se rend pas compte, mais la voix, c'est une vibration. Donc, en fait, c'est... On voit une forme d'énergie. Donc, en fait, quand tu lis un passage, un passage, je ne sais pas, que tu as aimé d'un livre, que ce soit un livre érotique ou pas, moi, je lis beaucoup de littérature érotique parce que forcément, pour moi, c'est... Ça fait partie aussi d'une forme de recherche, mais c'est aussi quelque chose que j'aime. Parce que travailler l'imaginaire, et pas que de la lecture érotique, ça peut être d'autres choses, mais ça peut être des romans d'aventure, ça peut être de la fantaisie, ça peut être peu importe. Mais travailler son imaginaire, ça nous permet de sortir des cases aussi. Il y a toujours un peu cette injonction à la sexualité, comment on sort des cases. spoiler, ça sera aussi un sujet sur la prochaine capsule. Mais on a toujours ce côté comment on sort des câbles, comment on sort des câbles, alors que sur des choses basiques de nos vies, on a du mal à le faire. Comment tu le fais sur un sujet sur lequel tu n'as pas été éduqué ? Et c'est 100% étiqueté à tout niveau.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner des petits conseils, justement, de lecture érotique ? C'est pas facile à trouver, en fait, quand on s'y connaît pas et quand on n'a pas de... Tu vois ? Je sais pas, c'est peut-être que... nos éditeurs, auditrices, pour qu'on parte avec quelques livres dans leur valise ?

  • Speaker #1

    Attends, je joue une page sur mon site qui s'appelle Ressources, sur laquelle, justement, je mets des titres que j'ai aimés en termes de lecture érotique. Et en fait, souvent, ce qui est sympa justement dans la lecture érotique, c'est que tu as souvent des livres avec plusieurs histoires. C'est pas que tu te coltines pas un livre de 400 pages avec... Bon, parfois, il y a des gens qui aiment avoir une lecture suivie, mais je trouve ça sympa d'avoir ces espèces de petites nouvelles. sur laquelle tu as plus de chances de cliquer avec un des personnages quand tu as plusieurs nouvelles et de te dire « Ah ouais, ok, je me sens plus dans cette histoire ou je me sens plus dans une autre. » Donc moi, il y a des livres que j'aime beaucoup, je vais te les donner. J'aime beaucoup le livre « Emmanuel » , justement de l'autrice Emmanuelle Darsan, D-A-R-S-A-N. J'aime beaucoup aussi « Travaux manuels » de Stéphane Bonpierre. les 100 plus belles planches de la BD érotique. Donc là, si vous avez quelque chose de plus visuel ou vous aimez, en fait, être plus dans le côté... Ouais, je pense qu'il y a des gens qui adorent lire des BD. Il y a ça aussi. Vous allez voir, il y a le déclic aussi de Milo Manara. Donc ça, c'est des titres que je donne sur cette fameuse page ressource qui est sur mon site internet. Sarah, du coup, je pense que peut-être que tu pourrais le mettre dans les liens.

  • Speaker #0

    Je mettrai le lien. Pour finir, parce que 20 minutes, ça passe quand même très vite. On parle beaucoup du slow sex. C'est un peu à la mode, j'ai envie de dire. Enfin, à la mode, je ne sais pas. Mais en tout cas, on entend beaucoup plus parler qu'avant. Est-ce que tu peux nous dire deux, trois choses si on a envie d'expérimenter le slow sex cet été, après avoir lu toute la page de nouvelles érotiques sur ton site ? Comment est-ce qu'on peut expérimenter le slow sex ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on en parle beaucoup. et je ne sais pas si effectivement on en parle dans les bons termes. Moi pour vous expliquer ma vision du slow sex, c'est que finalement plus on va ralentir dans notre excitation, en fait je pense que dans la manière dont on aborde la sexualité, on est très « ok ouais je ressens cette excitation, j'y vais à fond, je respire vite, du coup j'ai envie que ce soit » parce qu'on a cette image en tête de quelque chose de très fougueux. je suis dans mon excitation et donc j'ai envie de toucher l'autre, j'ai envie d'embrasser l'autre, j'ai envie de pénétrer l'autre, etc. Et en fait, tout le côté slow sex, c'est-à-dire, ouais, je ressens cette excitation et je fais en sorte qu'elle s'étende au maximum. Je ne suis pas dans une consommation, mais je suis plus dans, ouais, ok, c'est là et je le laisse grandir dans mon corps en ralentissant. Donc en fait, le slow sex, c'est pas... Tu sais, j'ai un peu l'image, je ne sais pas si tu connais, ce dessin animé les paresseux euh C'est un peu l'image de mouvements ralentis comme ça. Ce n'est pas forcément ça, mais le slow sex, c'est plus…

  • Speaker #0

    Intérieur de ce que j'entends ?

  • Speaker #1

    C'est entre une caresse très lente, où tu vas avoir le temps finalement d'avoir un peu la chair de poule avec une caresse du bout des doigts et une caresse plus rapide, tu ne sens pas du tout la même chose. Ça ne veut pas dire que c'est plus excitant l'un ou l'autre. Je ne suis pas en train d'apposer une gilion ou un jugement là-dessus. C'est juste que c'est des sensations différentes. et donc en fait Le slow sex, c'est mettre plus d'attention sur les sensations. C'est-à-dire, ok, là, je sens la chair de poule arriver. Qu'est-ce que ça me fait ? Est-ce que du coup, quand on ralentit, on a des sensations différentes ? Est-ce qu'on se sent à l'aise ? En fait, tu sais, c'est aussi ça. C'est un peu dans cet exercice. Moi, j'aime bien cet exercice. Je le faisais quand je faisais des ateliers en sexo. Je demandais aux gens qui venaient en couple de prendre le temps de se regarder. de s'asseoir en face de l'ostre, là en face de l'ostre, et de se regarder dans les yeux. Exercice assez difficile, c'est ce qu'on appelle le eye-gazing.

  • Speaker #0

    Souvent parce que quand on se regarde dans les yeux, on a envie de rire tout de suite. Il y a ce jeûne qui arrive instantanément. Ça, c'est un exercice de théâtre. En tant qu'actrice, on le fait souvent pour vraiment être à nu. Mais la première couche qui vient, c'est le rire en fait. Quand tu regardes quelqu'un, tu ris. Souvent après, tu as aussi une émotion de pleurs qui peut arriver puisque si tu n'es pas vraiment reconnecté avec qui tu es toi à l'intérieur... T'as les larmes qui peuvent venir tout de suite, mais c'est pas parce que t'es triste, c'est juste qu'on a... Comme on est des êtres émotionnels, on passe par plein d'émotions qu'on ne traite pas. Et du coup, quand on prend le temps de les écouter, elles sont encore un peu toutes là, et il faut un peu les évacuer avant d'arriver à notre cœur. C'est comme ça que je l'ai expérimenté, entre guillemets. pas de la sexualité, mais vraiment un exercice de théâtre. Donc j'imagine qu'avec ton mec, quand tu le regardes... Moi, c'est mon idée, mais je ne sais pas. C'est quoi l'expérience qu'on peut en tirer ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est de voir un peu la palette d'émotions par laquelle on passe et de ne pas en avoir peur, de les laisser venir et de les laisser nous traverser. Là, on ralentit plus, alors que normalement, on serait plus dans quelque chose où ça va vite, on va vite à la pénétration, on skippe un peu toutes les caresses avant, on va vite à la pénétration parce qu'on a envie que ça aille vite et qu'on est dans ce côté, ok, il faut y aller. Dès lors qu'on ralentit, forcément, on va ressentir des choses différentes. Et en fait, on va passer par une palette d'émotions, effectivement, qui va être passer par la gêne, passer par la honte, passer par le stress, passer par le plaisir, passer par la joie, passer par l'amour, passer par... Et en fait, on va s'autoriser à ressentir ça. Et je pense que c'est ça aussi la beauté de ces moments. Tu vois, moi, le slow sex, je le vois plus... Je le vois moins comme « je t'embrasse, tu m'embrasses, tu me touches là, je te touches là, tu me lèches là, je te lèches là, puis potentiellement il y a une pénétration si on en a envie, puis ensuite je te prends dans les bras, on se dit bonne nuit et ciao » . Mais plus dans « je prends le temps de t'embrasser et je vois ce que ça me fait quand je t'embrasse, je prends le temps de te caresser et je vois ce que ça me fait quand je te caresse et ce que ça te fait, je prends le temps de te lécher et je vois ce que ça fait quand on se lèche, je prends le temps de te pénétrer et je vois vraiment ce que ça fait quand on sort de cette vitesse » . Et je pense que c'est une trajette, c'est très intéressant en fait comme exercice de sortir ça.

  • Speaker #0

    Et surtout, je rebondis, c'est pas un truc qui se fait, pour le coup c'est un vrai exercice de théâtre ou d'acteur, et plus tu le fais, plus tu deviens fort en fait. C'est-à-dire qu'au début, quand t'arrives en train de regarder l'autre, t'as toute une gêne et tu peux dire « Ah non, non, mais c'est bon, ça me plaît pas » et t'arrêtes tout de suite, mais en fait, il faut dépasser tout ça, parce que plus on le fait, plus on a l'habitude de se connecter à nous et à l'autre. Et après, ça devient... hyper intéressant, ça devient de plus en plus agréable. Donc après, en plus, si c'est dans un jeu sexuel, ça peut être vraiment bien. Mais ne vous découragez pas, il ne faut pas le faire qu'une fois. Je pense que la première fois qu'on le fait, on va être un peu timide, mais après, on va aller ailleurs. Je pense que, voilà, c'est en le faisant plusieurs fois aussi qu'on arrive à mieux se connecter avec ses émotions et aussi avec les émotions de l'autre, de notre partenaire, pas l'autre, le pauvre. La pauvre.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et en fait, c'est pour ça que ça nous dénature d'aller lentement. Parce qu'on a l'habitude d'aller vite dans le quotidien. C'est pour ça que quand je te disais se forcer un peu plus à ralentir, dans le mot forcer, c'est parce que finalement, ça nous dénature complètement d'aller lentement. Donc en fait, on est un peu dans ce truc bizarre, trop lent par rapport à d'habitude. Soyez... Ça fait partie d'une expérimentation pour moi. Juste aller lentement, ça fait déjà partie d'une expérimentation.

  • Speaker #0

    Carrément, là, attends, t'as donné plein de tips pour expérimenter plein de choses différentes. Moi, je pense que pour la semaine prochaine, petit devoir.

  • Speaker #1

    Et c'est concret, c'est plus concret aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, quand on est seul, parce qu'on n'a pas la chance d'avoir un partenaire avec qui on part en vacances, avec qui on a envie de se reconnecter, comment est-ce qu'on peut se reconnecter à soi avec des tips comme ça, qui font en sorte qu'on va être plus dans son plaisir, dans le fait de s'écouter, d'être plus dans l'écoute de son propre corps ? parce qu'on a des fois besoin d'un partenaire ou pas, ça aussi c'est vrai en fait, ça reste encore un peu tabou des fois mais non pas forcément alors si on parle de sexualité avec soi-même déjà quand je parle de sexualité,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire quand je parle de faire l'amour avec soi-même, je parle pas forcément de 100% de masturbation je parle pas forcément de pratique de masturbation, etc. ça peut être ça, bien sûr mais ça peut aussi être vraiment prendre le temps et prendre le temps de se toucher parce que tu vois quand on parle de masturbation c'est très génitaux centré donc je trouve qu'on va vraiment sur le côté où ben voilà en fait ouais je me caresse à cet endroit là de cette manière là pendant un temps et je sais que ça vient ou pas ou il ya des personnes qui est pour qui c'est plus difficile cet exercice donc y'a pas vraiment de n'est pas du tout dans fonction à ça mais je parle aussi de se dire bah en fait comment est ce que moi même qu'elle a rapport j'ai moi avec ma manière de me toucher quel regard je porte sur moi qu'est-ce que je ressens quand je m'en lasse aussi c'est pas juste être dans un côté masturbation où je me donne du plaisir déjà c'est trop bien, on a besoin de savoir s'en donner mais au-delà de ça ça passe pas forcément juste par la masturbation ou les organes génitaux, ça passe aussi par la manière de se toucher ça passe par la manière de souvent l'été tu vois par exemple on hydrate plus sa peau que dans le reste de l'année ... parce qu'on prend plus le soleil ou parce qu'on est plus... Bon bref, déjà juste le fait d'avoir ce contact avec sa peau, c'est sur tout le corps, c'est déjà une manière de prendre soin de soi, d'expérimenter, de donner de l'amour, de regarder ou toucher des parties du corps qu'on n'a pas l'habitude de toucher. Peut-être et j'espère d'avoir un regard positif aussi sur ces zones, d'être moins dans une autocritique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le moment aussi où on est, comme tu le disais tout à l'heure, on est plus en maillot, on est plus dans un rapport à la nudité, donc on se regarde plus, on a plus le temps aussi. Donc c'est aussi un moment où on peut se réconcilier avec ce que tu dis, les parties du corps qu'on n'aime pas ou qu'on trouve un peu plus flasques, un peu plus pas comme dans le magazine où on s'est dit « Ah là, mais nous on n'est pas comme ça, mais en fait comment on apprend ? » pour en s'aimer plus. Voilà, c'est tout un truc qu'on peut aussi mettre en place en petit rituel quotidien. Enfin, tu vois, se mettre de la crème, se regarder, se dire que bon, ben voilà, finalement, on n'est pas si mal ou même on est bien parce que moi, souvent, j'ai ce rapport-là. Tu sais, des fois, quand tu regardes des photos d'il y a dix ans, tu te dis, je me trouvais atroce, j'étais horrible. Mais tu te rends compte que dix ans plus tard, aujourd'hui, tu te trouvais fantastique en fait. Pourquoi attendre encore 10 ans ? Mais déjà, je suis trop... Moi, des fois, je me dis... Si je m'imagine dans 10 ans ou dans 15 ans, ça ne va pas aller en s'améliorant, entre guillemets. Donc autant se trouver déjà belle aujourd'hui de qui on est et de ne pas regretter dans 10 ans de se dire « Ah, mais en fait, j'étais hyper bien, j'étais trop bête, de ne pas me voir comme j'étais. » Alors qu'en fait, je trouve que c'est pas mal de se faire ça comme petit exercice dans la tête. Parce qu'on a tous ça. On a tous des trucs ou des photos où on se trouvait atroce et on se dit « J'étais vraiment débile, en fait. J'étais hyper bien. Je n'étais pas du tout comme j'imaginais. »

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est bien de réussir à poser un regard sur soi. Mais ça, c'est pareil, ça rejoint la présence, ça rejoint le fait d'avoir un regard différent sur soi, sur l'autre, peut-être d'être un peu plus doux dans cette douceur de l'été, dans cette douceur de vivre, réavoir un peu une douceur pour soi aussi. Ça fait du bien et ça fait partie de la santé mentale, clairement.

  • Speaker #0

    Oui, et puis plus on se sent bien, plus on a envie d'être bien avec l'autre, plus on rayonne, entre guillemets, et plus forcément dans le quotidien. on a du charisme, c'était l'émission qu'on avait faite. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on dégage, en fait, qui va faire en sorte que ça va revenir à nous.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    En tout cas, est-ce que tu veux rajouter un petit mot sur cette capsule numéro 2 ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'été, du coup, sur ce côté détente, sur le côté du fait de ralentir, etc., on peut amener plus de curiosité, du coup, dans les choses, parce qu'il y a cette légèreté qui nous donne envie d'être plus dans la curiosité, de vivre différemment. et Je trouve que quand les couples, s'il y a des gens qui sont en couple, quand on redevient en tout cas curieux ou curieuses l'un de l'autre, justement, on a un terrain qui est plus propice à l'émergence d'expérience, à l'émergence d'un désir, à l'émergence d'une permission et que, en tout cas, c'est plus une invitation à de la créativité, à de la douceur. à de la présence. Et donc, c'est tout bénéfique. Donc, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, soyez curieux, expérimentez tous les conseils que Gabriel vous a donnés cette semaine et les petits tips. Et puis, nous, avec Gabriel, on vous dit à la semaine prochaine. N'hésitez pas à mettre des petits commentaires si vous avez testé des choses et si ça vous a plu. En tout cas, nous, on vous dit à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi, dans le spoiler de la semaine prochaine ? On parle de quoi, la semaine prochaine ?

  • Speaker #1

    C'est sur le fait qu'on force trop la sexualité à rentrer dans une cave. Donc en fait, comment est-ce qu'on peut justement déconstruire un peu plus cette norme et s'en culpabiliser aussi ?

  • Speaker #0

    Tout un programme. Bon, on vous dit à la semaine prochaine alors.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine !

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction à la sexualité estivale

    00:11

  • Le bon moment pour explorer en couple

    00:33

  • Difficultés liées au désir et à la communication

    01:12

  • Se libérer de la pression estivale

    01:59

  • Le rôle du système nerveux dans la sexualité

    04:27

  • Conseils pour expérimenter la sensualité

    06:28

  • Qu'est-ce que le slow sex ?

    17:21

  • Expérimenter avec soi-même et dans la relation

    22:54

  • Conclusion et invitation à l'expérimentation

    28:04

Description

Dans cette troisième capsule de notre mini-série spéciale SEXE, Flammes des Années 80 vous invite à ralentir… et à vous reconnecter à votre désir, à votre corps, à votre sexualité, que vous soyez seule ou en couple.

Avec Gabrielle, sexologue et thérapeute de couple, on parle de ce moment si particulier qu’est le mois d’août. Celui où l’on se déconnecte du quotidien… pour peut-être se reconnecter à soi, à l’autre, à son corps.

🌞 Pourquoi l’été est-il si propice à la sexualité ?
🌀 Comment expérimenter sans pression ni performance ?
🔥 Et si le slow sex devenait un terrain de jeu doux, créatif, vivant ?

Au programme de cette capsule estivale :
✨ Le couple et le désir quand on a (enfin) le temps
✨ Le piège de la pression estivale : vacances = sexualité réussie ?
✨ Les différences entre système nerveux stressé et détendu (et leur impact sur le désir)
✨ Les petits rituels qui réveillent la sensualité (musique, jeux, lecture, toucher…)
✨ Le regard sur soi, la nudité, la bienveillance envers son corps
✨ Et même… des recommandations de lectures érotiques ici pour glisser dans votre valise 📚😉

Gabrielle nous rappelle que l’exploration n’est pas un objectif mais une posture :
💡 La curiosité.
💡 L’écoute.
💡 Le droit de ne pas savoir.
💡 Le plaisir d’essayer, sans pression de réussir.

Et si vous êtes célibataire ? Cette capsule est tout aussi pour vous.
On y parle aussi de sexualité avec soi-même, non pas comme une urgence génitale, mais comme une vraie reconnexion à son corps, à ses ressentis, à sa sensualité.

Parce qu’explorer ne veut pas dire performer.
Parce que l’intimité commence souvent par un regard posé sur soi, une main sur la peau, un soupir qu’on écoute.

Un épisode doux, libre, incarné — comme une invitation à faire de l’été un espace de (re)découverte.


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Chaque semaine, des conversations autour du développement personnel féminin, de la confiance en soi, du bien-être, de la transmission et de l’épanouissement personnel. On y explore l’introspection, les émotions, la résilience, la maternité, l’amour, la psychologie et les témoignages inspirants de femmes et d’hommes audacieux. Un podcast pour femmes, pour révéler sa flamme intérieure, oser être soi et nourrir sa spiritualité féminine.
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Transcription

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

  • Speaker #0

    Bonjour ! Alors comme on est toujours au mois d'août, on parle toujours de sexualité. Toujours avec Gabrielle. Donc aujourd'hui, Gabrielle, c'est quoi le programme ? Est-ce que tu veux te représenter en deux mots pour les gens qui n'ont pas encore écouté les capsules précédentes ?

  • Speaker #1

    Moi c'est Gabrielle. Merci Sarah de m'avoir invitée. Et je suis sexologue et thérapeute de cou. Super ! Et aujourd'hui je réponds à tes questions.

  • Speaker #0

    Et donc le sujet d'aujourd'hui c'est, est-ce que c'est le bon moment, donc comme on est l'été, que c'est le mois d'août, qu'il fait beau, qu'on est peut-être en vacances et qu'on a de la chance, d'oser des choses à deux qui sont peut-être un peu différentes de ce qu'on a l'habitude de faire. Donc on va parler de couple, de désir, de communication, d'exploration, de slow sex, enfin plein de choses, un petit programme, c'est une petite capsule d'une trentaine de minutes. Donc souvent toi tu as des couples qui viennent te voir et qui ont des envies d'exploration ou de réveiller leur désir, et est-ce que l'été c'est un moment propice justement à ça ?

  • Speaker #1

    Déjà, souvent, les couples qui viennent me voir, c'est des couples pour lesquels le sujet du désir est compliqué. Et pourquoi il est compliqué ? Il est compliqué parce que 1. Ils n'osent pas se dire ce dont ils ont besoin, ce dont ils ont envie. 2. Ils ont des vies à mille à l'heure. Et 3. Ils ne prennent pas le temps. C'est-à-dire que du coup, le temps qui est associé à la sexualité... C'est un tout petit temps, une fois de temps en temps, un peu le matin, un peu le week-end, mais entre les sorties, les projets, les vacances, le boulot, les enfants, quand il y a des enfants, etc. Et donc, j'étais contente qu'on puisse aborder ce sujet cet été, parce que je pense que l'été, un peu pour tout le monde, il y a ce côté Madeleine de Proust où on a plus de temps, on ralentit, on fait plus de choses qui nous font plaisir. Je pense qu'on est tournés vers le côté... « Ok, c'est les vacances, j'en ai pas beaucoup dans l'année et j'ai envie de me faire plaisir. » Donc forcément, dès qu'on est déjà dans cet état d'esprit, se dire « Peut-être que du coup, dans mon intimité, dans ma sexualité, dans mes expériences, peut-être avec mon partenaire ou ma partenaire, pourquoi pas surfer sur cette vague de plaisir pour être dans l'expérimentation ? » Pas forcément expérimenter, mais en tout cas vivre plus que ce qu'on a l'habitude de donner. dans nos vies quotidiennes.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas un moment aussi, l'été, là je fais un peu l'avocat du diable, où justement on se dit, à ce moment, alors du coup, il faut tout donner et il faut que j'ai une vie sexuelle. Parce que là, je n'ai plus d'excuses, machin. Est-ce qu'on ne se met pas aussi de la pression par rapport à tout ça ? Est-ce que c'est au bon endroit des fois ? Parce qu'on se dit, on va faire plein de trucs, mais entre l'idée de vouloir et l'envie de le faire, parce que c'est le moment et le moment présent, comme on en parlait du moment présent la dernière émission, c'est dur à jauger quand même, tu vois. Des fois, on va se mettre une pression ou même si on est célibataire, sinon on parle des couples, mais c'est le moment où je peux rencontrer plein de gens. Donc peut-être, lui, si je veux avoir une relation sexuelle, il faut que je le fasse maintenant parce que sinon, après, ce sera trop tard. Enfin, tu vois, il y a une espèce d'urgence aussi dans les vacances qui est assez... Comment est-ce qu'on peut s'en détacher et expérimenter vraiment avec ce qu'on ressent ? Tu vois ce que je veux dire ? On revient un peu sur ce qu'on a dit la semaine dernière sur le moment présent, tout ça, mais je trouve que c'est quand même assez important de... de mettre les mots en fait parce qu'il y a souvent cette pression des vacances aussi. Il faut avoir les meilleures vacances, aller aux meilleurs endroits, aller au meilleur restaurant et puis le soir, il faut avoir le meilleur sexe possible parce que pendant l'année, on n'a pas le temps de le faire comme on voudrait.

  • Speaker #1

    Oui, je ne pense pas. Je ne pense pas. Je pense que ce qui ressort beaucoup en tout cas en consultation parce que forcément, là je me base sur des cas cliniques qui ressort, c'est que justement la majorité des gens ont en fait leur libido, leur désir un peu étouffé. justement par le quotidien. Et ils sont dans cette attente, ils sont dans cette attente des vacances, des week-ends, pour justement ne plus être dans une charge mentale, avoir plus de liberté, avoir plus d'espace, vivre d'autres choses. Et donc, je pense que ça amène une forme d'excitation, de légèreté et de liberté, plus que de pression et d'urgence. Déjà, j'ai l'impression, en tout cas dans ce que je vois, qu'on va plus vers... Ouais. Enfin, on a le temps, on peut souffler. Tu vois, on est moindre avec notre système nerveux en alerte. La sexualité, c'est vachement géré par notre système nerveux. On a un système nerveux parasympathique et un système nerveux sympathique. Et souvent, dans la sexualité, c'est le sympathique, donc celui qui est associé à stress, peur, angoisse, pas de temps. C'est celui-là qui est préactivé. Et se dire que du coup, pendant les vacances, on est moins dans cette liste de choses à faire et cette répétition de choses. Et donc potentiellement c'est l'autre partie de notre système nerveux qui parle, celui qui est plus en mode détente, plaisir, du temps. Et donc je pense qu'on parle du coup avec la bonne partie de notre cerveau de manière assez naturelle pendant les vacances. et que ça nous amène forcément vers plus d'envie, plus de présence. Et après, pas d'injonction. C'est-à-dire qu'en fait, c'est pas juste, effectivement, tu vas là où je te rejoins, c'est pas genre, ok, c'est les vacances, donc il faut plus de ça. Je pense que c'est plus... C'est juste que ça paraît plus naturel de se dire, je vais me sentir mieux d'avoir ce moment-là en vacances parce que je vais avoir plus de temps, plus de liberté. plutôt que dans ma vie quotidienne où en fait, on a l'impression qu'on a à peine le temps de tout.

  • Speaker #0

    Et puis même si pour les gens qui nous écoutent, les auditeurs ou auditrices se disent « Ah mince, alors là je ne suis pas branchée sur le bon système, je vais essayer de me brancher sur l'autre parce qu'en fait c'est là où vraiment j'ai le temps de le faire. » Donc peut-être déjà ça, pour ceux qui ont la pression, ça peut déjà leur enlever. Tu l'as très bien expliqué entre les deux systèmes nerveux, de comprendre les choses, de le conscientiser, déjà ça peut faire un petit pas, se dire « Ah ben en fait là, je suis dans ce système-là. » Je lâche la charge mentale. Parce que souvent, c'est dur aussi. Les vacances, on a toujours besoin d'un petit temps pour lâcher et se dire, OK, là, maintenant, je me concentre là-dessus. Et là-dessus, j'expérimente. Pas bloqué dans le système, c'est comme ça et j'expérimente parce que là, ça ne marchera pas de ce que j'entends. Ça a très bien répondu à ma question.

  • Speaker #1

    Et puis, encore une fois, expérimenter, ça ne veut pas dire que dans sa valise, on doit mettre le catalogue de sex toys, se dire, OK, alors là, du coup, c'est dans le jardin de la location qu'on a. dans la rue derrière un arbre, non c'est pas forcément ça, mais c'est juste être plus dans se dire ouais pourquoi pas pourquoi pas être plus proche, pourquoi pas être plus dans une sensorialité, dans une sensualité où en fait on est tellement on va tellement vite dans notre quotidien que même parfois tu sais être juste au contact de la peau de l'autre et se dire ah il a la peau chaude, ça me fait du bien, ça m'enveloppe Ah, ouais, forcément, ça me permet d'être plus présent. Comme dans le dernier épisode.

  • Speaker #0

    Du coup, qu'est-ce que tu nous recommandes, justement, si on veut tester des nouvelles choses, sans que ça devienne justement la pression ou l'injection ? Donc là, c'est se reconnecter, sentir l'autre, pas forcément faire des plans sur qu'est-ce qu'il faut faire, pas une to-do liste de qu'est-ce qu'il faut faire, mais comment est-ce qu'on peut justement apporter cette exploration ? Puis comment est-ce qu'on peut explorer aussi ? Parce que souvent, les gens, ils ont envie d'explorer, mais... Qu'est-ce qu'on peut explorer ?

  • Speaker #1

    Je ne sais pas toi, mais pour moi, les vacances et le mois d'août ou le mois de juillet, l'été, c'est associé à quelque chose de plus léger. Le côté légèreté, pour moi, mais pareil, c'est des ponts que je fais dans mon esprit. Je ne sais pas si tout le monde fonctionne comme ça, mais j'essaie de sortir de mon rôle pur de sexologue et juste de revenir à un côté humain, qu'est le pont que je fais entre les mots et entre les choses. Le côté légèreté... c'est associé pour moi plus au jeu. Et le jeu, finalement, dans la sexualité, qu'est-ce que c'est ? Le jeu, ça peut être... Parfois, on est soi-même un peu joueur, un peu joueuse, et on va être dans une proposition. Mais la majorité du temps, on est un peu timide aussi vis-à-vis de tout ça. Et donc le jeu, ça peut être... Déjà, il existe des tas de jeux. Maintenant, je pense... aux jeux d'escutons. Je pense à la marque MyLuby aussi, qui a fait un jeu de cartes pour l'été. Je pense à... Bon, il y en a plein maintenant. Je pense qu'on peut même trouver des propositions sur Internet de se dire, OK, qu'est-ce qu'on peut se poser comme question ? C'est quoi ta musique de l'été ? Est-ce qu'il y a une musique qui te met dans un état où tu ne te sens plus ? C'est une de mes patientes. C'est vraiment parce que j'ai une patiente qui a eu une éducation, bon bref, assez difficile. Et en plus de ça, Merci. dans une rationalité vis-à-vis de la sexualité, où la sexualité, c'est pas un endroit où elle est expansive. Et justement, elle me disait, le moment où je me laisse aller, c'est quand il y a de la musique. Et je trouve que les vacances, dans ce côté légèreté, c'est aussi lié à des ambiances. Les dîners du soir qui se prolongent, les après-midi à la plage, mais plus de temps dans la nature, peut-être. plus de temps à l'extérieur, plus de luminosité, des journées plus longues, etc. Et je pense que du coup, on a plus d'espace, plus de corps, plus de jeu, pas pour performer, mais pour se retrouver. En fait, c'est pas de la performance tout ça. Je ne suis pas en train de parler de performance. Je ne suis pas en train de parler de il faut cocher des cases, il faut, il faut, il faut. Je suis plus dans quelque chose de ouais, c'est plus un regard, une lumière, une musique. plus de peau on voit plus de peau naturellement l'été on porte des shorts on porte des t-shirts on porte des maillots donc on voit plus de peau et tu vois je me faisais la réflexion j'ai fait un festival au début de l'été Et il y avait pas mal de gens qui pouvaient être nus dans ce festival, ou en tout cas, on pouvait se baigner nus. Et je me disais, tiens, ça fait du bien de voir de la peau, ça fait du bien de voir de la nudité. Déjà, la nudité, ça peut faire partie de l'expérience, en fait, de se regarder nu. Souvent, on est un peu dans le côté, il y a cette pudeur autour de la nudité, et parfois, juste se regarder nu, prendre le temps de se regarder nu, ça peut faire partie d'une expérience, par exemple.

  • Speaker #0

    La musique, les jeux, se poser des questions, comme tu as dit, même sans qu'on ait un jeu déjà tout fait, entre nous, faire une petite action aux vérités pour s'amuser, qui n'est pas forcément quelque chose de sexuel, mais ça peut être aussi sympa, une façon de se retrouver, de se poser des vraies questions. Peut-être une soirée sans téléphone aussi. Couper les téléphones, c'est une bonne idée,

  • Speaker #1

    ça aussi. Ouais, couper les téléphones, je pense que c'est la meilleure idée. Je sais pas. Et ça rejoint ce côté présence, tu vois, parce qu'en fait, quand tu es en face de quelqu'un ou même quand tu joues, C'est con, tu vois, mais imagine, tu viens de dîner et tu te dis, ok, ben viens, on se fait un jeu, on prolonge un peu la soirée. Mais qu'en fait, à côté de toi, tu as ton téléphone avec ton Instagram, avec... Ben en fait, ça te déconnecte. On est en permanence dans un côté connexion-déconnexion, ça nous empêche d'être vraiment...

  • Speaker #0

    C'est dur de se connecter à nous-mêmes déjà, parce qu'on n'est jamais vraiment présent à soi, et c'est aussi dur de se connecter à l'autre. C'est toujours la même chose. Oui,

  • Speaker #1

    mais du coup, on n'est pas satisfait, on a plus de mal à savoir ce qu'on veut, alors qu'en fait, je pense que quand on prend juste le temps un peu de s'écouter, on arrive à savoir ce qu'on veut, parce qu'en soi, on peut être à l'écoute. tête et notre corps nous envoient des messages. Donc en fait on peut avoir le choix de les écouter ou pas de les écouter, tout dépend en fait comment est-ce qu'on va aborder le moment. En tout cas, on a des messages, on n'est pas des coquilles vides, personne, même s'il y a des gens qui sont plus habitués à se connecter et d'autres plus déconnectés. Notre corps et notre tête nous envoient des messages. Juste le fait parfois d'être un peu plus présent, de plus à l'écoute de ces messages-là et de dire « Ok, c'est cool. » « Ouais, là, je me sens prédisposée à… » ou « Ah tiens, je sens que j'ai l'envie de… » « Ah tiens, je sens que là, j'ai envie de dire ça. » Alors que normalement, je me sentirais plus timide ou plus introvertie sur ce sujet. « Ah tiens, je sens que je peux ressentir une excitation là-dessus. » Même si on ressent de la gêne un peu derrière, ce n'est pas grave en fait, mais c'est se dire « tiens » , d'être un peu plus à l'écoute de ce que l'on ressent. qu'on est, ce qu'on ressent. Et je pense que c'est de là que naît l'expérience. Quand on sort un peu de sa tête, on est plus dans son corps, à ce moment-là, et je pense que l'été, on est un peu plus dans le corps que dans la tête. Et du coup, l'expérience, elle peut naître de ça parce qu'on sort du côté intellectualisation des choses. Ah bah tiens, ça me fait peur. Ah bah non, ça, c'est pas correct. Ah bah non, ça, c'est pas dans mon éducation. Ah bah non, ça, c'est mal vu. Ah bah non, ça, c'est... on va me prendre pour un fou ou une folle. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Et comme petit tips, on a dit les jeux, les questions, genre peut-être Action Vérité, le toucher, peut-être le massage, peut-être la lecture aussi, parce que ça, c'est couper le téléphone, mais ouvrir un bouquin et se faire la lecture aussi, ça peut aussi être quelque chose qui peut être quelque chose d'assez érotique. Ça dépend des lectures qu'on peut avoir. Je ne sais pas, j'ai des idées, du coup. Qu'est-ce que tu en penses ?

  • Speaker #1

    Les lectures, je trouve ça top, même si on peut trouver ça ultra vieux jeu, ultra vieux old school de se dire, ouais, OK, je fais la lecture à mon mec. ou à ma meuf avant de se coucher le soir. Je trouve que c'est un super tip parce qu'en réalité, déjà, la voix, on ne fait plus trop attention à la voix des autres. Je ne sais pas si... Même moi, en t'en parlant, je me dis que c'est rare que je fasse attention à la voix de mon mari parce que je l'entends. Du coup, c'est devenu quelque chose de... que j'ai enregistré un peu banal. Et je pense que tout ce côté voix, vibration, en fait, on ne se rend pas compte, mais la voix, c'est une vibration. Donc, en fait, c'est... On voit une forme d'énergie. Donc, en fait, quand tu lis un passage, un passage, je ne sais pas, que tu as aimé d'un livre, que ce soit un livre érotique ou pas, moi, je lis beaucoup de littérature érotique parce que forcément, pour moi, c'est... Ça fait partie aussi d'une forme de recherche, mais c'est aussi quelque chose que j'aime. Parce que travailler l'imaginaire, et pas que de la lecture érotique, ça peut être d'autres choses, mais ça peut être des romans d'aventure, ça peut être de la fantaisie, ça peut être peu importe. Mais travailler son imaginaire, ça nous permet de sortir des cases aussi. Il y a toujours un peu cette injonction à la sexualité, comment on sort des cases. spoiler, ça sera aussi un sujet sur la prochaine capsule. Mais on a toujours ce côté comment on sort des câbles, comment on sort des câbles, alors que sur des choses basiques de nos vies, on a du mal à le faire. Comment tu le fais sur un sujet sur lequel tu n'as pas été éduqué ? Et c'est 100% étiqueté à tout niveau.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux nous donner des petits conseils, justement, de lecture érotique ? C'est pas facile à trouver, en fait, quand on s'y connaît pas et quand on n'a pas de... Tu vois ? Je sais pas, c'est peut-être que... nos éditeurs, auditrices, pour qu'on parte avec quelques livres dans leur valise ?

  • Speaker #1

    Attends, je joue une page sur mon site qui s'appelle Ressources, sur laquelle, justement, je mets des titres que j'ai aimés en termes de lecture érotique. Et en fait, souvent, ce qui est sympa justement dans la lecture érotique, c'est que tu as souvent des livres avec plusieurs histoires. C'est pas que tu te coltines pas un livre de 400 pages avec... Bon, parfois, il y a des gens qui aiment avoir une lecture suivie, mais je trouve ça sympa d'avoir ces espèces de petites nouvelles. sur laquelle tu as plus de chances de cliquer avec un des personnages quand tu as plusieurs nouvelles et de te dire « Ah ouais, ok, je me sens plus dans cette histoire ou je me sens plus dans une autre. » Donc moi, il y a des livres que j'aime beaucoup, je vais te les donner. J'aime beaucoup le livre « Emmanuel » , justement de l'autrice Emmanuelle Darsan, D-A-R-S-A-N. J'aime beaucoup aussi « Travaux manuels » de Stéphane Bonpierre. les 100 plus belles planches de la BD érotique. Donc là, si vous avez quelque chose de plus visuel ou vous aimez, en fait, être plus dans le côté... Ouais, je pense qu'il y a des gens qui adorent lire des BD. Il y a ça aussi. Vous allez voir, il y a le déclic aussi de Milo Manara. Donc ça, c'est des titres que je donne sur cette fameuse page ressource qui est sur mon site internet. Sarah, du coup, je pense que peut-être que tu pourrais le mettre dans les liens.

  • Speaker #0

    Je mettrai le lien. Pour finir, parce que 20 minutes, ça passe quand même très vite. On parle beaucoup du slow sex. C'est un peu à la mode, j'ai envie de dire. Enfin, à la mode, je ne sais pas. Mais en tout cas, on entend beaucoup plus parler qu'avant. Est-ce que tu peux nous dire deux, trois choses si on a envie d'expérimenter le slow sex cet été, après avoir lu toute la page de nouvelles érotiques sur ton site ? Comment est-ce qu'on peut expérimenter le slow sex ?

  • Speaker #1

    Effectivement, on en parle beaucoup. et je ne sais pas si effectivement on en parle dans les bons termes. Moi pour vous expliquer ma vision du slow sex, c'est que finalement plus on va ralentir dans notre excitation, en fait je pense que dans la manière dont on aborde la sexualité, on est très « ok ouais je ressens cette excitation, j'y vais à fond, je respire vite, du coup j'ai envie que ce soit » parce qu'on a cette image en tête de quelque chose de très fougueux. je suis dans mon excitation et donc j'ai envie de toucher l'autre, j'ai envie d'embrasser l'autre, j'ai envie de pénétrer l'autre, etc. Et en fait, tout le côté slow sex, c'est-à-dire, ouais, je ressens cette excitation et je fais en sorte qu'elle s'étende au maximum. Je ne suis pas dans une consommation, mais je suis plus dans, ouais, ok, c'est là et je le laisse grandir dans mon corps en ralentissant. Donc en fait, le slow sex, c'est pas... Tu sais, j'ai un peu l'image, je ne sais pas si tu connais, ce dessin animé les paresseux euh C'est un peu l'image de mouvements ralentis comme ça. Ce n'est pas forcément ça, mais le slow sex, c'est plus…

  • Speaker #0

    Intérieur de ce que j'entends ?

  • Speaker #1

    C'est entre une caresse très lente, où tu vas avoir le temps finalement d'avoir un peu la chair de poule avec une caresse du bout des doigts et une caresse plus rapide, tu ne sens pas du tout la même chose. Ça ne veut pas dire que c'est plus excitant l'un ou l'autre. Je ne suis pas en train d'apposer une gilion ou un jugement là-dessus. C'est juste que c'est des sensations différentes. et donc en fait Le slow sex, c'est mettre plus d'attention sur les sensations. C'est-à-dire, ok, là, je sens la chair de poule arriver. Qu'est-ce que ça me fait ? Est-ce que du coup, quand on ralentit, on a des sensations différentes ? Est-ce qu'on se sent à l'aise ? En fait, tu sais, c'est aussi ça. C'est un peu dans cet exercice. Moi, j'aime bien cet exercice. Je le faisais quand je faisais des ateliers en sexo. Je demandais aux gens qui venaient en couple de prendre le temps de se regarder. de s'asseoir en face de l'ostre, là en face de l'ostre, et de se regarder dans les yeux. Exercice assez difficile, c'est ce qu'on appelle le eye-gazing.

  • Speaker #0

    Souvent parce que quand on se regarde dans les yeux, on a envie de rire tout de suite. Il y a ce jeûne qui arrive instantanément. Ça, c'est un exercice de théâtre. En tant qu'actrice, on le fait souvent pour vraiment être à nu. Mais la première couche qui vient, c'est le rire en fait. Quand tu regardes quelqu'un, tu ris. Souvent après, tu as aussi une émotion de pleurs qui peut arriver puisque si tu n'es pas vraiment reconnecté avec qui tu es toi à l'intérieur... T'as les larmes qui peuvent venir tout de suite, mais c'est pas parce que t'es triste, c'est juste qu'on a... Comme on est des êtres émotionnels, on passe par plein d'émotions qu'on ne traite pas. Et du coup, quand on prend le temps de les écouter, elles sont encore un peu toutes là, et il faut un peu les évacuer avant d'arriver à notre cœur. C'est comme ça que je l'ai expérimenté, entre guillemets. pas de la sexualité, mais vraiment un exercice de théâtre. Donc j'imagine qu'avec ton mec, quand tu le regardes... Moi, c'est mon idée, mais je ne sais pas. C'est quoi l'expérience qu'on peut en tirer ?

  • Speaker #1

    Justement, c'est de voir un peu la palette d'émotions par laquelle on passe et de ne pas en avoir peur, de les laisser venir et de les laisser nous traverser. Là, on ralentit plus, alors que normalement, on serait plus dans quelque chose où ça va vite, on va vite à la pénétration, on skippe un peu toutes les caresses avant, on va vite à la pénétration parce qu'on a envie que ça aille vite et qu'on est dans ce côté, ok, il faut y aller. Dès lors qu'on ralentit, forcément, on va ressentir des choses différentes. Et en fait, on va passer par une palette d'émotions, effectivement, qui va être passer par la gêne, passer par la honte, passer par le stress, passer par le plaisir, passer par la joie, passer par l'amour, passer par... Et en fait, on va s'autoriser à ressentir ça. Et je pense que c'est ça aussi la beauté de ces moments. Tu vois, moi, le slow sex, je le vois plus... Je le vois moins comme « je t'embrasse, tu m'embrasses, tu me touches là, je te touches là, tu me lèches là, je te lèches là, puis potentiellement il y a une pénétration si on en a envie, puis ensuite je te prends dans les bras, on se dit bonne nuit et ciao » . Mais plus dans « je prends le temps de t'embrasser et je vois ce que ça me fait quand je t'embrasse, je prends le temps de te caresser et je vois ce que ça me fait quand je te caresse et ce que ça te fait, je prends le temps de te lécher et je vois ce que ça fait quand on se lèche, je prends le temps de te pénétrer et je vois vraiment ce que ça fait quand on sort de cette vitesse » . Et je pense que c'est une trajette, c'est très intéressant en fait comme exercice de sortir ça.

  • Speaker #0

    Et surtout, je rebondis, c'est pas un truc qui se fait, pour le coup c'est un vrai exercice de théâtre ou d'acteur, et plus tu le fais, plus tu deviens fort en fait. C'est-à-dire qu'au début, quand t'arrives en train de regarder l'autre, t'as toute une gêne et tu peux dire « Ah non, non, mais c'est bon, ça me plaît pas » et t'arrêtes tout de suite, mais en fait, il faut dépasser tout ça, parce que plus on le fait, plus on a l'habitude de se connecter à nous et à l'autre. Et après, ça devient... hyper intéressant, ça devient de plus en plus agréable. Donc après, en plus, si c'est dans un jeu sexuel, ça peut être vraiment bien. Mais ne vous découragez pas, il ne faut pas le faire qu'une fois. Je pense que la première fois qu'on le fait, on va être un peu timide, mais après, on va aller ailleurs. Je pense que, voilà, c'est en le faisant plusieurs fois aussi qu'on arrive à mieux se connecter avec ses émotions et aussi avec les émotions de l'autre, de notre partenaire, pas l'autre, le pauvre. La pauvre.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Et en fait, c'est pour ça que ça nous dénature d'aller lentement. Parce qu'on a l'habitude d'aller vite dans le quotidien. C'est pour ça que quand je te disais se forcer un peu plus à ralentir, dans le mot forcer, c'est parce que finalement, ça nous dénature complètement d'aller lentement. Donc en fait, on est un peu dans ce truc bizarre, trop lent par rapport à d'habitude. Soyez... Ça fait partie d'une expérimentation pour moi. Juste aller lentement, ça fait déjà partie d'une expérimentation.

  • Speaker #0

    Carrément, là, attends, t'as donné plein de tips pour expérimenter plein de choses différentes. Moi, je pense que pour la semaine prochaine, petit devoir.

  • Speaker #1

    Et c'est concret, c'est plus concret aussi.

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Du coup, quand on est seul, parce qu'on n'a pas la chance d'avoir un partenaire avec qui on part en vacances, avec qui on a envie de se reconnecter, comment est-ce qu'on peut se reconnecter à soi avec des tips comme ça, qui font en sorte qu'on va être plus dans son plaisir, dans le fait de s'écouter, d'être plus dans l'écoute de son propre corps ? parce qu'on a des fois besoin d'un partenaire ou pas, ça aussi c'est vrai en fait, ça reste encore un peu tabou des fois mais non pas forcément alors si on parle de sexualité avec soi-même déjà quand je parle de sexualité,

  • Speaker #1

    c'est-à-dire quand je parle de faire l'amour avec soi-même, je parle pas forcément de 100% de masturbation je parle pas forcément de pratique de masturbation, etc. ça peut être ça, bien sûr mais ça peut aussi être vraiment prendre le temps et prendre le temps de se toucher parce que tu vois quand on parle de masturbation c'est très génitaux centré donc je trouve qu'on va vraiment sur le côté où ben voilà en fait ouais je me caresse à cet endroit là de cette manière là pendant un temps et je sais que ça vient ou pas ou il ya des personnes qui est pour qui c'est plus difficile cet exercice donc y'a pas vraiment de n'est pas du tout dans fonction à ça mais je parle aussi de se dire bah en fait comment est ce que moi même qu'elle a rapport j'ai moi avec ma manière de me toucher quel regard je porte sur moi qu'est-ce que je ressens quand je m'en lasse aussi c'est pas juste être dans un côté masturbation où je me donne du plaisir déjà c'est trop bien, on a besoin de savoir s'en donner mais au-delà de ça ça passe pas forcément juste par la masturbation ou les organes génitaux, ça passe aussi par la manière de se toucher ça passe par la manière de souvent l'été tu vois par exemple on hydrate plus sa peau que dans le reste de l'année ... parce qu'on prend plus le soleil ou parce qu'on est plus... Bon bref, déjà juste le fait d'avoir ce contact avec sa peau, c'est sur tout le corps, c'est déjà une manière de prendre soin de soi, d'expérimenter, de donner de l'amour, de regarder ou toucher des parties du corps qu'on n'a pas l'habitude de toucher. Peut-être et j'espère d'avoir un regard positif aussi sur ces zones, d'être moins dans une autocritique. Oui,

  • Speaker #0

    c'est le moment aussi où on est, comme tu le disais tout à l'heure, on est plus en maillot, on est plus dans un rapport à la nudité, donc on se regarde plus, on a plus le temps aussi. Donc c'est aussi un moment où on peut se réconcilier avec ce que tu dis, les parties du corps qu'on n'aime pas ou qu'on trouve un peu plus flasques, un peu plus pas comme dans le magazine où on s'est dit « Ah là, mais nous on n'est pas comme ça, mais en fait comment on apprend ? » pour en s'aimer plus. Voilà, c'est tout un truc qu'on peut aussi mettre en place en petit rituel quotidien. Enfin, tu vois, se mettre de la crème, se regarder, se dire que bon, ben voilà, finalement, on n'est pas si mal ou même on est bien parce que moi, souvent, j'ai ce rapport-là. Tu sais, des fois, quand tu regardes des photos d'il y a dix ans, tu te dis, je me trouvais atroce, j'étais horrible. Mais tu te rends compte que dix ans plus tard, aujourd'hui, tu te trouvais fantastique en fait. Pourquoi attendre encore 10 ans ? Mais déjà, je suis trop... Moi, des fois, je me dis... Si je m'imagine dans 10 ans ou dans 15 ans, ça ne va pas aller en s'améliorant, entre guillemets. Donc autant se trouver déjà belle aujourd'hui de qui on est et de ne pas regretter dans 10 ans de se dire « Ah, mais en fait, j'étais hyper bien, j'étais trop bête, de ne pas me voir comme j'étais. » Alors qu'en fait, je trouve que c'est pas mal de se faire ça comme petit exercice dans la tête. Parce qu'on a tous ça. On a tous des trucs ou des photos où on se trouvait atroce et on se dit « J'étais vraiment débile, en fait. J'étais hyper bien. Je n'étais pas du tout comme j'imaginais. »

  • Speaker #1

    Oui. Oui, c'est bien de réussir à poser un regard sur soi. Mais ça, c'est pareil, ça rejoint la présence, ça rejoint le fait d'avoir un regard différent sur soi, sur l'autre, peut-être d'être un peu plus doux dans cette douceur de l'été, dans cette douceur de vivre, réavoir un peu une douceur pour soi aussi. Ça fait du bien et ça fait partie de la santé mentale, clairement.

  • Speaker #0

    Oui, et puis plus on se sent bien, plus on a envie d'être bien avec l'autre, plus on rayonne, entre guillemets, et plus forcément dans le quotidien. on a du charisme, c'était l'émission qu'on avait faite. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est tout ce qu'on dégage, en fait, qui va faire en sorte que ça va revenir à nous.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    En tout cas, est-ce que tu veux rajouter un petit mot sur cette capsule numéro 2 ?

  • Speaker #1

    Je pense que l'été, du coup, sur ce côté détente, sur le côté du fait de ralentir, etc., on peut amener plus de curiosité, du coup, dans les choses, parce qu'il y a cette légèreté qui nous donne envie d'être plus dans la curiosité, de vivre différemment. et Je trouve que quand les couples, s'il y a des gens qui sont en couple, quand on redevient en tout cas curieux ou curieuses l'un de l'autre, justement, on a un terrain qui est plus propice à l'émergence d'expérience, à l'émergence d'un désir, à l'émergence d'une permission et que, en tout cas, c'est plus une invitation à de la créativité, à de la douceur. à de la présence. Et donc, c'est tout bénéfique. Donc, pourquoi pas ?

  • Speaker #0

    Eh bien, écoutez, soyez curieux, expérimentez tous les conseils que Gabriel vous a donnés cette semaine et les petits tips. Et puis, nous, avec Gabriel, on vous dit à la semaine prochaine. N'hésitez pas à mettre des petits commentaires si vous avez testé des choses et si ça vous a plu. En tout cas, nous, on vous dit à la semaine prochaine.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine.

  • Speaker #0

    Et c'est quoi, dans le spoiler de la semaine prochaine ? On parle de quoi, la semaine prochaine ?

  • Speaker #1

    C'est sur le fait qu'on force trop la sexualité à rentrer dans une cave. Donc en fait, comment est-ce qu'on peut justement déconstruire un peu plus cette norme et s'en culpabiliser aussi ?

  • Speaker #0

    Tout un programme. Bon, on vous dit à la semaine prochaine alors.

  • Speaker #1

    À la semaine prochaine !

  • Speaker #0

    Flamme des années 80.

  • Speaker #1

    Le podcast qui allume la femme.

Chapters

  • Introduction à la sexualité estivale

    00:11

  • Le bon moment pour explorer en couple

    00:33

  • Difficultés liées au désir et à la communication

    01:12

  • Se libérer de la pression estivale

    01:59

  • Le rôle du système nerveux dans la sexualité

    04:27

  • Conseils pour expérimenter la sensualité

    06:28

  • Qu'est-ce que le slow sex ?

    17:21

  • Expérimenter avec soi-même et dans la relation

    22:54

  • Conclusion et invitation à l'expérimentation

    28:04

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