Transcription

• Speaker #0

  Salut à toi et bienvenue dans ce nouvel épisode de Fondation. Aujourd'hui, on continue notre mini-série. Tu sais, celle que j'ai imaginée comme une boussole pour t'aider à te réaligner dans ta pratique d'archi et te reconnecter à ce que tu veux vraiment pour toi, en perso et pour ta carrière. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de ces petites voix dans nos têtes. Celles qui nous disent qu'on n'est pas assez, pas assez doué, pas assez légitime, pas assez tout quoi. Tu sais, cette sensation que quelqu'un va finir par découvrir que tu n'as rien à faire là. Et bien ça, c'est le fameux syndrome de l'imposteur. Et il y a aussi ces phrases qu'on va nous répéter et qu'on a tellement intégrées qu'elles sont devenues nos vérités. Ça, c'est les croyances limitantes. Dans cet épisode, je t'emmène dans un petit voyage en trois étapes. Première étape. apprendre à repérer ses pensées. Deuxième étape, comprendre d'où elles viennent et comment elles nous freinent. Et enfin, troisième étape, découvrir comment les apprivoiser et les transformer en alliés. Étape numéro 1, les repérer. Moi par exemple, on m'a dit un jour que je ne pourrais jamais être architecte parce que je n'avais pas fait le bon bac. Et crois-le ou non, j'y ai cru, pendant assez longtemps. Comme si ce fameux bac... allait décider à ma place de tout ce que j'étais capable de faire. Une autre étiquette qu'on m'a collée, je ne suis pas assez minutieuse. Je suis même un peu bourrin. Tu vois le genre, c'est charmant, hein ? Et le pire, c'est que je m'y suis conformée pendant des années. Alors, on ne va pas se mentir, je ne suis pas la nana la plus délicate du monde. Mais par contre, je suis minutieuse. Par exemple, en couture, je suis capable de recommencer plein de fois jusqu'à ce que ça me plaise. Donc non seulement je suis minutieuse, mais en plus, je suis persévérante. Crois-le ou non, et bien ces croyances-là, je les avais tellement intégrées que je les questionnais même pas. Et c'est justement là la première étape, mettre en lumière ces histoires automatiques qu'on se raconte. Étape numéro 2, comprendre leurs racines et leurs effets. Ces croyances, elles ne sont pas nées de moi, elles venaient de l'extérieur. Un prof, une remarque d'un parent, une étiquette collée très tôt. Et je les ai adoptés sans les questionner. C'est exactement comme ça que ça se forment les croyances limitantes. C'est des phrases répétées qui deviennent des certitudes, même quand tout prouve le contraire. Et le syndrome de l'imposteur, il fonctionne un peu pareil. C'est pas un manque de talent, c'est un biais de notre propre regard sur nous-mêmes. On a tendance à attribuer nos réussites à la chance. Par contre, nos échecs, ça y a pas de problème, on les garde bien pour soi. En gros, avec le syndrome de l'imposteur, on a un peu peur d'être démasqué. On doute, on s'auto-sabote, on travaille frénétiquement pour compenser. Et on finit par se couper de la joie de créer. Comprendre ça, c'est essentiel. C'est le premier pas pour comprendre que tu es mal calibré dans ta perception de toi-même. Étape numéro 3, apprivoiser ses croyances et les transformer. La bonne nouvelle, c'est qu'on peut changer ses histoires. Pas en claquant des doigts, on s'entend. Mais petit à petit. Avec des gestes simples, je propose plein d'astuces à toi de voir celles qui fonctionnent le mieux pour toi. La did list. La did list, c'est un peu la cousine de la tout doux, mais en version « yes, je l'ai fait » . Pour cela, il te suffit de lister toutes les choses que tu as déjà faites. Cet exercice va te permettre de prendre conscience de tout ce que tu as déjà accompli. Surtout, tu vas pouvoir contempler tout le chemin déjà parcouru. Les mots doux. A chaque fois que tu reçois un message qui te fait plaisir, fais une capture d'écran. Conserve-le dans un dossier dédié. Tu peux même te l'imprimer et te le mettre dans une petite boîte. L'idée, c'est que tu puisses venir relire tous ces mots doux qui font chaud au cœur autant de fois que ce sera nécessaire. Ça fait un bien fou. Et là encore, c'est du concret. Les gens, ils n'envoient pas ce genre de message s'ils ne le pensent pas vraiment. C'est sincère. Donc accueille ces démonstrations de gentillesse et de soutien envers toi et puis-y la force. pour continuer à tout déchirer. La transmission. La transmission, c'est donc le fait d'apprendre quelque chose à une autre personne. Et c'est un super moyen pour combattre le syndrome de l'imposteur. En effet, c'est pas une question de légitimité. Là, c'est vraiment du concret. Tu as acquis des compétences et vécu des expériences. Tu peux transmettre tout ce que tu as appris aux autres. C'est aussi simple que ça. C'est tout bête et pourtant, prendre conscience de ça va permettre de dégonfler la bulle d'illégitimité qui t'empêche de passer à l'action. Le pour et le contre. Pour commencer, liste toutes les raisons qui font que tu te sens illégitime. Relis-les et demande-toi si ces raisons sont réellement valables. Deuxième étape, liste toutes les raisons pour lesquelles tu devrais te sentir légitime. Ce sont par exemple les témoignages de tes clients, les formations que tu as suivies, ton expérience, etc. Alors finalement, qu'est-ce qui pèse le plus dans la balance ? Les raisons de te sentir illégitime ou les raisons objectives de te sentir légitime ? La bibliothèque de réussite. Note-toi minimum 20 réussites, 20 choses dont tu es fier. L'idée est de pouvoir y revenir régulièrement et envoyer un message positif à ton cerveau, comme quoi tu es capable. Transforme tes croyances limitantes en levier pour passer à l'action. Pour ça, identifie 7 croyances limitantes et transforme-les chacune en 3 croyances stimulantes. Pour te donner un exemple concret, moi je suis quelqu'un d'impatiente et... Au début, je voyais vraiment ça comme un défaut. En réalité, c'est un moteur. Avec moi, les choses avancent. Tu vois l'idée ? Redéfinir l'échec. Alors ça, c'est un exercice que j'adore. Identifier un événement passé dans ta vie privée ou pro que tu considères comme un échec et que tu regrettes. Et maintenant, note 10 raisons, 10, on s'entend bien, il faut les 10, pour lesquelles c'était une très bonne chose que ce soit arrivé. Crois-moi. Tu vas les trouver ces 10 raisons. Et l'objectif de cet exercice, c'est de redéfinir l'échec. Pour constater que tu prends des décisions selon les outils que tu as à un instant T. Transformer l'échec en expérience permet vraiment de twister ton cerveau. Nos croyances ne sont que des histoires. Et les histoires, ça serait écrit. T'as pas besoin d'apprendre à te sentir légitime pour avancer. C'est en avançant que tu deviens légitime. Alors, la prochaine fois que cette petite voix te chuchote que t'es pas à ta place, souviens-toi, ce n'est qu'une histoire. Et tu as le droit d'en inventer une nouvelle. J'espère que cet épisode t'aura donné matière à réflexion. Si c'est le cas, je compte sur toi pour soutenir le podcast en laissant 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Si jamais tu es sur Apple Podcast, un petit avis me fera super plaisir. En attendant, on se retrouve sur LinkedIn, j'y partage mes réflexions. et outils pour t'aider à avancer dans ton parcours. J'ai aussi créé un Slack pour partager des ressources et des canaux de discussion pour continuer la réflexion. Rejoins-moi, je m'en repas. D'ici là, je t'invite à prendre un instant rien que pour toi. Ferme les yeux et pose-toi cette question simple mais puissante. Et si je pouvais repenser ma façon de pratiquer mon métier ? Dans ma posture, mes choix, dans l'impact que j'ai envie d'avoir, qu'est-ce que je veux laisser derrière moi ? Qu'est-ce que j'ai envie de nourrir, protéger, d'encourager à travers mes projets ? Et surtout, quelle architecture me ressemble vraiment aujourd'hui ? Tu as le droit de remettre en question ce qu'on t'a appris, de déconstruire pour mieux reconstruire, et de choisir une pratique qui te ressemble, qui soit alignée et qui ait du sens pour toi. On en parle ensemble si tu veux. Et si tu ne sais pas par où commencer, je peux même t'accompagner. Je te mets les infos dans la description de l'épisode. A très vite !