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Cannes 2025 : le cinéma au cœur des fractures du monde

Cannes 2025 : le cinéma au cœur des fractures du monde

02min |19/05/2025
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.Cannes 2025 : le cinéma face aux fractures du réel

Dans un monde traversé par les tensions géopolitiques, les dérèglements climatiques et les mouvements sociaux profonds, le Festival de Cannes 2025 devient bien plus qu’un événement culturel : il s’affirme comme un baromètre sensible des fractures de notre époque.

Cette 78ᵉ édition résonne avec les crises contemporaines. À travers ses sélections, ses prises de parole publiques, et ses œuvres engagées, le festival interroge la capacité du cinéma à rendre compte du réel, à le traduire, parfois à le réparer. Des hommages rendus à Gaza, aux documentaires sur l’Ukraine, en passant par des œuvres venues d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique, la Croisette reflète un monde où les déséquilibres sont de plus en plus visibles.

Parmi les thématiques récurrentes cette année : les violences systémiques, les migrations forcées (plus de 110 millions de personnes déplacées dans le monde selon le HCR), la place des femmes dans les sociétés post-crise, ou encore les tensions identitaires exacerbées. La parole artistique se fait militante. Julia Ducournau, Hafsia Herzi, Kelly Reichardt, mais aussi des voix moins connues du grand public, signent des œuvres qui refusent le confort de la neutralité. La tribune signée par plus de 400 artistes en soutien à Gaza, relayée notamment par MediapartLe Monde et The Guardian, en est un exemple frappant.

Mais cette intensité politique du festival pose aussi question : quelle est la portée réelle de ces engagements ? Le cinéma peut-il, à lui seul, infléchir les rapports de force ? Ou se contente-t-il de les représenter avec justesse, sans capacité d’action directe ? Comme le rappellent plusieurs observateurs — notamment dans les colonnes de Télérama ou sur France Culture — le risque est que le discours symbolique s’arrête à la Croisette, sans effets durables dans le champ politique ou social. Le festival reste, malgré ses ouvertures, un espace encore très structuré par des logiques d’image, de marché, de sélection.

Reste que l’attention du public est bien là : 2 millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture sur France 2, 28 millions de vues pour les contenus Brut sur les réseaux sociaux, et une première retransmission sur TikTok qui marque une ouverture vers de nouveaux publics. Cette hybridation des canaux peut-elle renouveler le sens du festival ? Rien n’est certain, mais une chose est claire : le rêve cannois s’est déplacé. Moins dans les robes et les flashs, plus dans les récits du monde tel qu’il est.

 

 

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Podcast (mai 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr: Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Dans un monde traversé par les tensions géopolitiques, les dérèglements climatiques et les mouvements sociaux profonds, le Festival de Cannes 2025 devient bien plus qu’un événement culturel : il s’affirme comme un baromètre sensible des fractures de notre époque.

Cette 78ᵉ édition résonne avec les crises contemporaines. À travers ses sélections, ses prises de parole publiques, et ses œuvres engagées, le festival interroge la capacité du cinéma à rendre compte du réel, à le traduire, parfois à le réparer. Des hommages rendus à Gaza, aux documentaires sur l’Ukraine, en passant par des œuvres venues d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique, la Croisette reflète un monde où les déséquilibres sont de plus en plus visibles.

Parmi les thématiques récurrentes cette année : les violences systémiques, les migrations forcées (plus de 110 millions de personnes déplacées dans le monde selon le HCR), la place des femmes dans les sociétés post-crise, ou encore les tensions identitaires exacerbées. La parole artistique se fait militante. Julia Ducournau, Hafsia Herzi, Kelly Reichardt, mais aussi des voix moins connues du grand public, signent des œuvres qui refusent le confort de la neutralité. La tribune signée par plus de 400 artistes en soutien à Gaza, relayée notamment par MediapartLe Monde et The Guardian, en est un exemple frappant.

Mais cette intensité politique du festival pose aussi question : quelle est la portée réelle de ces engagements ? Le cinéma peut-il, à lui seul, infléchir les rapports de force ? Ou se contente-t-il de les représenter avec justesse, sans capacité d’action directe ? Comme le rappellent plusieurs observateurs — notamment dans les colonnes de Télérama ou sur France Culture — le risque est que le discours symbolique s’arrête à la Croisette, sans effets durables dans le champ politique ou social. Le festival reste, malgré ses ouvertures, un espace encore très structuré par des logiques d’image, de marché, de sélection.

Reste que l’attention du public est bien là : 2 millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture sur France 2, 28 millions de vues pour les contenus Brut sur les réseaux sociaux, et une première retransmission sur TikTok qui marque une ouverture vers de nouveaux publics. Cette hybridation des canaux peut-elle renouveler le sens du festival ? Rien n’est certain, mais une chose est claire : le rêve cannois s’est déplacé. Moins dans les robes et les flashs, plus dans les récits du monde tel qu’il est.

 

 

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Dans un monde traversé par les tensions géopolitiques, les dérèglements climatiques et les mouvements sociaux profonds, le Festival de Cannes 2025 devient bien plus qu’un événement culturel : il s’affirme comme un baromètre sensible des fractures de notre époque.

Cette 78ᵉ édition résonne avec les crises contemporaines. À travers ses sélections, ses prises de parole publiques, et ses œuvres engagées, le festival interroge la capacité du cinéma à rendre compte du réel, à le traduire, parfois à le réparer. Des hommages rendus à Gaza, aux documentaires sur l’Ukraine, en passant par des œuvres venues d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique, la Croisette reflète un monde où les déséquilibres sont de plus en plus visibles.

Parmi les thématiques récurrentes cette année : les violences systémiques, les migrations forcées (plus de 110 millions de personnes déplacées dans le monde selon le HCR), la place des femmes dans les sociétés post-crise, ou encore les tensions identitaires exacerbées. La parole artistique se fait militante. Julia Ducournau, Hafsia Herzi, Kelly Reichardt, mais aussi des voix moins connues du grand public, signent des œuvres qui refusent le confort de la neutralité. La tribune signée par plus de 400 artistes en soutien à Gaza, relayée notamment par MediapartLe Monde et The Guardian, en est un exemple frappant.

Mais cette intensité politique du festival pose aussi question : quelle est la portée réelle de ces engagements ? Le cinéma peut-il, à lui seul, infléchir les rapports de force ? Ou se contente-t-il de les représenter avec justesse, sans capacité d’action directe ? Comme le rappellent plusieurs observateurs — notamment dans les colonnes de Télérama ou sur France Culture — le risque est que le discours symbolique s’arrête à la Croisette, sans effets durables dans le champ politique ou social. Le festival reste, malgré ses ouvertures, un espace encore très structuré par des logiques d’image, de marché, de sélection.

Reste que l’attention du public est bien là : 2 millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture sur France 2, 28 millions de vues pour les contenus Brut sur les réseaux sociaux, et une première retransmission sur TikTok qui marque une ouverture vers de nouveaux publics. Cette hybridation des canaux peut-elle renouveler le sens du festival ? Rien n’est certain, mais une chose est claire : le rêve cannois s’est déplacé. Moins dans les robes et les flashs, plus dans les récits du monde tel qu’il est.

 

 

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Cette 78ᵉ édition résonne avec les crises contemporaines. À travers ses sélections, ses prises de parole publiques, et ses œuvres engagées, le festival interroge la capacité du cinéma à rendre compte du réel, à le traduire, parfois à le réparer. Des hommages rendus à Gaza, aux documentaires sur l’Ukraine, en passant par des œuvres venues d’Asie, d’Amérique latine ou d’Afrique, la Croisette reflète un monde où les déséquilibres sont de plus en plus visibles.

Parmi les thématiques récurrentes cette année : les violences systémiques, les migrations forcées (plus de 110 millions de personnes déplacées dans le monde selon le HCR), la place des femmes dans les sociétés post-crise, ou encore les tensions identitaires exacerbées. La parole artistique se fait militante. Julia Ducournau, Hafsia Herzi, Kelly Reichardt, mais aussi des voix moins connues du grand public, signent des œuvres qui refusent le confort de la neutralité. La tribune signée par plus de 400 artistes en soutien à Gaza, relayée notamment par MediapartLe Monde et The Guardian, en est un exemple frappant.

Mais cette intensité politique du festival pose aussi question : quelle est la portée réelle de ces engagements ? Le cinéma peut-il, à lui seul, infléchir les rapports de force ? Ou se contente-t-il de les représenter avec justesse, sans capacité d’action directe ? Comme le rappellent plusieurs observateurs — notamment dans les colonnes de Télérama ou sur France Culture — le risque est que le discours symbolique s’arrête à la Croisette, sans effets durables dans le champ politique ou social. Le festival reste, malgré ses ouvertures, un espace encore très structuré par des logiques d’image, de marché, de sélection.

Reste que l’attention du public est bien là : 2 millions de téléspectateurs pour la cérémonie d’ouverture sur France 2, 28 millions de vues pour les contenus Brut sur les réseaux sociaux, et une première retransmission sur TikTok qui marque une ouverture vers de nouveaux publics. Cette hybridation des canaux peut-elle renouveler le sens du festival ? Rien n’est certain, mais une chose est claire : le rêve cannois s’est déplacé. Moins dans les robes et les flashs, plus dans les récits du monde tel qu’il est.

 

 

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