- Speaker #0
la radio des français dans le monde présente le podcast spécial journée parapluie flamme uk enregistré à londres en novembre 2025 habituellement je commence le podcast en disant bonjour
- Speaker #1
Bonjour, maintenant je vais dire hello, je suis aujourd'hui à l'hôtel Hilton Olympia à Londres, c'est le dimanche 9 novembre. Je suis arrivé en Eurostar ce matin avec le petit studio de la radio des français dans le monde pour participer à la journée du parapluie flammé. Mais voici le podcast spécial réalisé à cette occasion. Pour en parler avec moi, ma première invitée, Sophie Cavroy, la présidente de Parapluie Flamme. Bonjour Sophie !
- Speaker #2
Hello Cotier !
- Speaker #1
Hello, excuse-moi ! Alors évidemment, d'abord merci puisque c'est toi qui nous invites aujourd'hui avec notre petit studio. Aujourd'hui, on n'est pas les seuls, il y a 82 inscrits pour les 56 assos faisant partie du réseau. On va rappeler ! Parapluie, flamme, UK. Et puis, plus court encore, flamme. Parce qu'il y en a qui vont découvrir.
- Speaker #2
Oui, on va commencer peut-être par flamme. On commence par le début. Il vaut mieux comprendre le parapluie. Donc, flamme, c'est une abréviation, une acronyme. Un acronyme, oui. Bien jargonneux, mais du coup, ça désigne ce français que les francophones qui vivent à l'étranger, dans des pays où on ne parle pas français, parlent, et surtout celui de ces enfants-là qui sont dans des familles où des parents parlent français et qui n'ont pas vraiment d'occasion. de le pratiquer en dehors de leur site cercle familial parce qu'ils sont scolarisés dans l'école du pays, dans la langue du pays. Et donc c'est là que vient le flamme. On est beaucoup de parents à avoir créé des associations ou des structures qui proposent des cours le samedi matin souvent ou le samedi après midi, quelques fois après l'école. En tout cas c'est de l'extra scolaire et pendant une heure et quart, pendant deux heures, deux heures et demie, on va faire des activités en français tout en français et on va aussi les aider à connaître les les conjus, travailler la grammaire, bien écrire et se faire des copains.
- Speaker #1
Et se voir passer du bon temps aussi entre communautés francophones. Alors la petite histoire fait que dans l'histoire de la mobilité, des parents se sont trouvés avec cette problématique de maintien de français à peu près aux quatre coins du monde. Un peu tout le monde a eu cette espèce d'initiative et tout ça s'est organisé avec le temps jusqu'à devenir une marque aujourd'hui, FLAM, Français Langue Maternelle. Et nous sommes ici à Londres dans le cadre de la structure Parapluie FLAM qui chapote, qui coordonne, qui aide, qui forme. Toutes les assos, et pas seulement les assos, puisqu'en Angleterre, Parfois, le statut associatif est compliqué. En tout cas, des ministres d'entreprise associatives, on va dire quasiment, qui font partie de ton réseau. Est-ce que j'ai bien résumé ?
- Speaker #2
Oui, oui, oui. Alors, juste un mot. On ne coordonne pas vraiment parce que tout le monde est indépendant. Donc, chaque entité a son autonomie, son indépendance, sa vie. Mais en tout cas, le parapluie essaie de mutualiser, en fait, surtout. Mutualiser les bonnes pratiques, échanger. Et grâce au soutien du ministère des Affaires étrangères, de fournir des formations en gouvernance ou en pédagogie.
- Speaker #1
Le UK réunit l'Irlande du Nord, le Jersey. l'Écosse, Pays de Galles et Angleterre. Donc ça vient d'un peu partout et vous faites ça deux fois par an.
- Speaker #2
On fait ça deux fois par an, oui. Sur le coup, c'est vrai que c'est fatigant, mais le jour même, c'est vraiment grisant. Et on revient à chaque fois, donc c'est vraiment addictif. Et c'est hyper stimulant, c'est vraiment motivant. Quand on en repart, on repart plein d'idées. Et puis aussi, on ne s'en passe pas seul face à des défis qui sont parfois un petit peu décourageants. Mais là, on se dit, ils ont les mêmes défis, ou ils ont trouvé une solution, donc on repart avec des idées. et on repart avec aussi pas mal d'amis et de contacts pour voir qui se tourner, pour se dire qu'est-ce qu'on fait si jamais on a le même problème. Bien sûr,
- Speaker #1
c'est échanger les bonnes pratiques et se voir un peu en vrai aussi parce qu'on a connu une période où le monde s'était un peu refermé, se voir c'est pas mal. Il y a un an, le studio de la radio des Français dans le Monde était à la Fédération Flamme Monde, qui a un peu la même vocation que vous, vous travaillez d'ailleurs ensemble.
- Speaker #2
Les Fédérations Sœurs,
- Speaker #1
oui. On avait fait un podcast justement pour parler de ce travail, des associations flamme qui brille sur notre antenne régulièrement parce que dans le cadre du partenariat on invite beaucoup de ces associations à notre micro et justement parfois la sensation de solitude un peu de devoir faire avec les moyens du bord dans son coin ça peut être un peu difficile et ces journées comme on vit aujourd'hui ça redonne un peu de peps.
- Speaker #2
Oui, tout à fait. Surtout au Royaume-Uni, il y a une charge législative qui est assez importante. Et quand on accueille des enfants... On a tellement de choses auxquelles il faut faire attention que ça peut être un petit peu décourageant ou effrayant. Et là, par exemple, pendant qu'on parle, il y a un juriste qui est en train d'expliquer des points de contrat d'auto-entrepreneur, parce que la plupart d'entre nous ont des contrats avec des enseignants qui sont auto-entrepreneurs. Donc, il est en train d'essayer de soutenir et d'expliquer ce qu'il faut faire pour ne pas se tromper. Et justement, voilà, pas se tromper. Vous vous trouvez dans ce sentiment de grande solitude ou parfois de qu'est-ce que je vais faire, de désespoir ?
- Speaker #1
J'imagine. En tout cas dans le podcast que vous allez écouter maintenant sur la radio des français dans le monde, on va recevoir des membres de l'assaut, des familles, des officiels, un petit peu un petit peu tout pour reprendre un peu la température, voir comment les choses avancent dans ce réseau. Parce que si on cumule l'ensemble des gamins qui font partie du Parapluie, ça fait combien de familles ou d'enfants ?
- Speaker #2
Alors, ça fait environ 5400 enfants. On représente environ, au Royaume-Uni, on représente la moitié des enfants qui reçoivent un enseignement en français. Si on compte les enfants des lycées, du collège français bilingue, etc., de Londres, eh bien, ils ont à peu près le même nombre d'enfants. Donc, on représente un gros contingent d'enfants francophones.
- Speaker #1
Eh bien, soyez les bienvenus à l'écoute de ce podcast. Famille du UK ou famille du monde entier, puisque c'est une radio internationale. Voici donc le podcast spécial réalisé dans le cadre de la journée Parapluie Flamme. A bientôt, à notre micro.
- Speaker #3
Vous écoutez le média Merci. de la mobilité internationale.
- Speaker #0
Radio et podcast disponibles sur françaisdanslemonde.fr
- Speaker #1
Je vous invite sous les lumières de London Bridge, une nouvelle association du réseau qui est née en 2023. Aujourd'hui, 25 enfants de 3 à 11 ans se rassemblent le samedi de 10h à 13h. Et c'est sous l'initiative de mon invité, Jojo. Léopold Nétouré, tu es linguiste de formation. Bienvenue au micro de la radio des Français dans le monde.
- Speaker #4
Merci beaucoup, c'est un grand plaisir.
- Speaker #1
Content de faire ta connaissance, d'autant que tu as vraiment le parcours typique avec une toute récente association d'une maman qui a voulu que les enfants maintiennent le français. Et puis alors tu m'as dit, je me suis retrouvé à devoir le faire moi-même parce qu'il fallait prendre l'initiative. Oui. Donc, tu t'es lancée.
- Speaker #4
Tout à fait, c'est ça. Ce n'était pas facile parce qu'on pense qu'on peut trouver une structure et que c'est une autre personne qui la gère. Mais après, on se retrouve à la gérer nous-mêmes. Donc, on fait face au challenge. Mais aussi, il y a une beauté dans tout ce qu'on fait.
- Speaker #1
Et un petit peu de travail en termes de logistique, pour la création de l'association, les papiers, tout ça, ça prend un peu de temps.
- Speaker #4
Ça prend du temps. Ça m'a pris quand même trois ans avant de pouvoir rassembler tout ce qu'il fallait. Les documents juridiques, créer les classes, trouver les enseignants, les bénévoles, trouver un emplacement. c'est à dire une école qui est bien adapté pour l'âge de nos enfants. Voilà, tout ça, il fallait le faire et se lancer.
- Speaker #1
Alors, vous avez quitté le London Bridge récemment, vous avez changé de quartier.
- Speaker #4
Nous avons changé de quartier. Nous sommes maintenant au sud-ouest, notamment à Pimlico, où nous occupons les locaux de l'école Pimlico Primary School, les samedis matins, de 10h à 13h, hors vacances scolaires.
- Speaker #1
C'est quand même une aventure. qui doit être assez passionnante de voir ses enfants se rassembler, maintenir le français, d'autant que ce n'est pas une langue très facile. Comment on arrive à laisser la place au français dans le quotidien ?
- Speaker #4
Oui, ce n'est pas du tout facile pour les enfants, surtout parce que le samedi matin, c'est l'école française, il faut changer de cap, passer de l'anglais au français. Mais tout de suite après, à 10 minutes, quand ils arrivent le samedi, les enseignants qui rappellent aux enfants. On est le samedi aujourd'hui. C'est que l'école ici, ils disent, ah, c'est l'école anglaise. Non, c'est l'école française. Donc, c'est le français, du français, français, français. Et tout de suite, après, ils se mettent dans le bain. Ils aiment bien venir le matin, le samedi matin. Et ça fait plaisir aux parents quand même.
- Speaker #1
Te concernant, tu es né au Sénégal, tu as grandi entre Dakar et Luxembourg. C'est l'amour qui t'a amené à Londres, où tu vis maintenant depuis 20 ans. Deux enfants de 14 et 17 ans. C'est directement eux qui ont fait que tu t'es dit, allez, c'est moi qui vais m'écoler à cette association. Oui,
- Speaker #4
c'est ça. Alors, je suis allée trouver une structure parce que l'erreur que j'ai faite avec mes enfants, c'est que je n'ai pas forcé pour le français. Ils ont parlé français avant de rejoindre l'école. école anglaise. Mais une fois qu'ils ont intégré le système anglais, le français était derrière la tête. Donc, c'est perdu petit à petit. C'est perdu. Ils me parlaient en anglais. Bon, je parlais en français. Maintenant, le français commence à partir. Et donc, je suis allée voir. C'est là que j'ai recherché sur l'Internet et j'ai vu qu'il y avait les structures flammes, dont le parapluie flamme. Et j'ai contacté la présidente de l'époque. Et elle m'a posé le problème pour dire que voilà la situation. Nous avons beaucoup de familles françaises dans le sud-est où tu habites, mais on a des difficultés de trouver quelque chose. pour gérer une structure. Et Jojo s'est lancée. Voilà, je me suis jetée dans l'océan. Et quand on est au milieu de l'océan, qu'est-ce qu'on fait ?
- Speaker #1
On nage.
- Speaker #4
Voilà, c'est là où je suis.
- Speaker #1
Peut-être un petit message d'ailleurs aux familles qui nous écoutent, qui sont sur la zone UK. Créer, c'est quand même... En échange très grisant, ça va être très sympa de voir ces enfants maintenir ce français justement au final. C'est beaucoup de travail mais c'est grisant.
- Speaker #4
C'est beaucoup de travail mais vraiment ça donne une satisfaction parce que maintenant les parents qui viennent dans notre structure voient un changement. Les enfants parlent français systématiquement quand ils sortent de l'école et puis ils disent aux parents, ils racontent aux parents ce qu'ils ont fait à l'école du samedi, ce qui donne le plaisir quand même.
- Speaker #1
Merci beaucoup d'être venu au micro de la radio.
- Speaker #4
Je vous en prie Gauthier, c'était un grand plaisir de vous rencontrer.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
francaisdanslemonde.fr, le média de la mobilité internationale. Désormais, au début de chaque heure, écoutez nos rendez-vous d'infos, l'actu dans le monde, mais aussi tout ce qui touche votre quotidien de français établi hors de France.
- Speaker #5
Devenir citoyen sans frontières, c'est l'ambition insolite mais bien réelle qui gagne du terrain. Dubaï continue de viser les sommets, cette fois dans le domaine de l'éducation.
- Speaker #3
La radio des Français dans le monde est le seul média qui vous parle en direct quotidiennement.
- Speaker #0
Retrouvez 60 secondes expat également sur FDLM. et en podcast sur Spotify, Apple Podcast ou encore sur notre chaîne YouTube Cherchez Français dans le Monde.
- Speaker #1
La France a une grande chance d'avoir des élus qui représentent les Français de l'étranger. Ce n'est pas le cas de tous les pays dans le monde. J'ai le plaisir d'accueillir Samir Ammar qui d'ailleurs a ses enfants à l'école Flamme près de Londres à Saint-Allemance. Bonjour, bienvenue Samir.
- Speaker #6
Bonjour, merci de m'accueillir.
- Speaker #1
Alors je vous disais, c'est important cette représentation, ces élus qui sont sur le terrain être présent une journée comme aujourd'hui, c'est aussi l'occasion d'être au plus proche de la réalité, du concret.
- Speaker #6
Complètement. On a effectivement la chance, en tant que Français résidant à l'étranger, d'avoir une représentation politique locale qui nous est propre. Comme ça a été dit, il y a très peu de pays pour lesquels c'est le cas, peut-être même aucun. Autant des députés, des sénateurs, des Français de l'étranger, ça existe pour d'autres pays. Autant des élus locaux comme nous qui représentent la diaspora française dans le monde, c'est rarissime. Peut-être unique, donc c'est une vraie chance et c'est un rôle qui est assez nouveau. Mais c'est un rôle qu'on doit aussi inventer au fil de l'eau pour comprendre comment on peut être utile à la fois à nos compatriotes, mais aussi aux décideurs en France et comment on peut peser dans les orientations politiques locales. Et donc effectivement, le réseau des écoles flammes, des petites structures françaises langue maternelle, c'est un réseau qui s'est... Extrêmement bien développé ici au Royaume-Uni, un tiers de toutes les écoles flammes du monde sont ici au Royaume-Uni, on est à plus de 60 structures je crois. C'est un modèle qui a complètement décollé depuis une vingtaine d'années. Et mes enfants sont directement scolarisés dans l'école flamme de Saint-Albanze. C'est un système que je connais bien et qui à mon avis répond davantage que d'autres modèles. aux besoins des Français du Royaume-Uni.
- Speaker #1
Et quand tu te retrouves à l'AFE, à l'Assemblée des Français de l'étranger, notamment dans la commission d'enseignement et francophonie, tu arrives avec des cas concrets de comment on peut maintenir le français, qu'est-ce qu'on peut faire, comment il faut aider aussi.
- Speaker #6
Absolument, absolument. Donc cet engagement local, à la fois en tant qu'élu et aussi en tant que parent d'enfant qui se met dans le réseau FLAM, dans une école FLAM, ça alimente ma réflexion d'élu. Parce que les questions de francophonie, les questions de transmission de la langue française et de la culture française quand on est français qui réside à l'étranger, les questions d'accès à l'enseignement en français et des inégalités d'accès qu'il peut y avoir, ces questions là, elles ne sont pas uniques au Royaume-Uni elles se posent partout dans le monde et donc ce qui fonctionne Ici, à mon avis, il faut pouvoir en parler ailleurs en reconnaissant que chaque géographie a ses spécificités, ses particularités. Il y a des choses qui n'ont pas marché ici, par exemple. Les filières bilingues dans les écoles publiques, ici, ça ne marche pas. Ça fait 20 ans qu'on essaye. Il y en a peut-être 2 ou 3 dans tout le pays. J'aimerais beaucoup qu'il y en ait plus, mais il n'y en a pas. En revanche, les écoles flammes, ça a marché. Pourquoi ? C'est ce qu'on essaie de faire comprendre aussi à nos décideurs, à nos collègues élus, à nos parlementaires, pour qu'ils portent ce réseau à l'échelle mondiale.
- Speaker #1
Samir, merci beaucoup d'être passé au micro de la radio. En plus, on a eu de la chance. C'est le moment où c'était le retour de déjeuner et des Français qui font une pause-déjeuner. C'est toujours un grand moment. On les a entendus revenir.
- Speaker #6
Absolument.
- Speaker #1
Merci d'avoir répondu à nos questions. Bonne journée. Merci d'être avec nous pour cette journée parapluie. Merci à vous.
- Speaker #3
Chaque jour, écoutez la seule émission qui revient
- Speaker #0
relient les expats les français parlent au français et le rendez vous sur l'actualité et la vie des francophones en mobilité internationale les français parlent au français quatre diffusons par jour en semaine à minuit 6 heures midi et 18 heures pari time animé
- Speaker #3
par gauthier est parrainé par agoré
- Speaker #7
Agora Expat, l'expert de l'assurance santé pour la communauté francophone à l'étranger. Pour découvrir nos services, agoraexpat.com
- Speaker #3
Les Français parlent au français.
- Speaker #1
On connaît cette comptine des petits poissons, et bien on va tout de suite les découvrir, ceux de Sheffield en tout cas. Bonjour, bienvenue Jennifer.
- Speaker #8
Bonjour.
- Speaker #1
Jennifer Morinet, tu es secrétaire et parente, d'ailleurs le fait d'être une Française à Sheffield Field, avec des enfants qui doivent quand même apprendre le français. Cette fusion entre pédagogie et se retrouver, c'est un peu l'essence même des petits poissons ?
- Speaker #9
Oui, vraiment. Donc, aux petits poissons, on est une petite école qui se retrouve le jeudi soir et les parents et les enfants se retrouvent en fait tous ensemble. Donc, c'est un moment d'échange pour les enfants et d'apprentissage à travers des cahiers pédagogiques, mais c'est aussi un moment important pour les parents pour se retrouver entre Français.
- Speaker #1
Alors on part à deux heures en train de Londres, nous sommes en plein milieu de l'Angleterre, pas très loin de Manchester. Sheffield pour toi c'est un lieu important puisque tu es chercheuse, universitaire, et que dans le domaine de la biologie, c'est ça qui t'a amené à Sheffield. Tu n'as pas vraiment eu le choix.
- Speaker #9
Oui, tout à fait. Je suis arrivée, pas non plus par hasard, mais un petit peu à Sheffield. Et c'est vrai que trouver ce réseau Flamme et cette école, ça m'a permis de me reconstruire un petit réseau d'amis français. C'est ça, tu n'avais pas d'amis quand tu es arrivée. Voilà. Et très peu de temps après être arrivée, j'ai rejoint les petits poissons.
- Speaker #1
Un petit mot sur Sheffield. Qu'est-ce qu'on peut dire sur cette ville ?
- Speaker #9
Sheffield, c'est tout près du parc national des Peak District, qui est vraiment magnifique. et c'est Une grande ville sans en être une parce qu'on n'en a pas l'impression quand on habite là-bas.
- Speaker #1
Alors pour tes études en effet tu vas avoir... plusieurs expériences dans plusieurs pays différents. La France, évidemment, l'Italie, la Norvège, où la petite fille va naître. Et puis, vous venez vous installer à Sheffield. C'est là que tu vas rejoindre les petits poissons. Il y a 33 enfants aujourd'hui, on l'a dit, c'est le jeudi soir. C'est vraiment pour toi un lien humain ce jeudi ? Tu l'attends avec impatience ?
- Speaker #9
Oui, oui, tout à fait. C'est un lien humain où on retrouve nos amis français toutes les semaines. Et on a vraiment des activités qu'on fait tous ensemble. Donc au début, il y a toute une partie jeu. Après, c'est vraiment plus les exercices. Et à la fin, on fait des chansons tous ensemble encore une fois. Et tout le monde met la main à la patte. Tous les parents font un petit quelque chose pour l'organisation. Et c'est ça qui est très sympa.
- Speaker #1
Un mot sur cette journée où vous vous rassemblez avec l'ensemble des associations du réseau. C'est important pour échanger des numéros de téléphone, voir les bonnes pratiques des autres.
- Speaker #9
Oui, c'est important et on découvre qu'il y a plein de structures différentes, plein de moyens de faire les choses différentes. Et ça nous donne vraiment des idées pour innover aussi et faire progresser notre petite école.
- Speaker #1
Eh bien, je vous souhaite le meilleur. Tu passes le bonjour aux enfants et aux plus grands aussi, du coup. Et puis, au plaisir de se retrouver.
- Speaker #9
Je ne manque pas, au plaisir.
- Speaker #3
Vous écoutez le podcast spécial enregistré à Londres en novembre 2025.
- Speaker #0
Journée parapluie-flamme UK.
- Speaker #3
Sur la radio des Français dans le monde.
- Speaker #1
Le soleil se lève, le coq chante, même en Angleterre. Pour parler de l'école, un matin français, un joli nom d'école. Ça change un petit peu dans le réseau flamme-parapluie-flamme UK. Bonjour Charlotte.
- Speaker #10
Bonjour Gauthier.
- Speaker #1
Charlotte Bédose, comme ça qu'on dit, c'est un nom gallois.
- Speaker #10
Tout à fait.
- Speaker #1
Très bien, donc il y a eu un mariage dans l'air.
- Speaker #10
Exactement.
- Speaker #1
Qui t'a amenée en Angleterre.
- Speaker #10
Tout à fait.
- Speaker #1
Et plus précisément au nord de Londres, où tu es la directrice de l'école Un Matin Français. L'école est née en 2006, il y a une centaine d'enfants, ça fait une belle petite troupe dis donc.
- Speaker #10
Oui, tout à fait.
- Speaker #1
Et il faut rouspéter parfois.
- Speaker #10
Un peu, mais pas tant que ça. Comme très bienveillant.
- Speaker #1
Mais quand on rouspète vraiment, est-ce qu'on rouspète en français ou en anglais ?
- Speaker #10
Ah non, le français est obligatoire tous les samedis matins.
- Speaker #1
En l'occurrence, quand on a parlé pour préparer cette interview de Un Matin Français, on disait bienveillance, donc on ne va pas forcément parler de se disputer. Multiculturel, il y a des familles françaises qui vivent ici à Londres, des bis nationaux, des trinationaux.
- Speaker #10
Tout à fait, on a aussi des familles d'héritage où le français est parlé Des familles d'origine mauricienne, par exemple. Des familles d'origine maghrébine où on parle berbère, anglais, français à la maison. On a un peu de tout.
- Speaker #1
Charlotte, quand on est directrice d'une école comme ça, est-ce qu'on a un petit bout de fierté de porter cette culture française chaque samedi matin ?
- Speaker #10
Tout à fait, et spécialement. Officiellement le 11 novembre, parce que le samedi matin, on fait une minute de silence et on passe la matinée à fabriquer des bleuets. Et c'est très important pour nous.
- Speaker #1
Se rassembler à ce moment-là, maintenir ce français, c'est extrêmement stratégique. Si on voit le succès de Flamme à travers le monde... C'est bien la preuve, tous les parents ont eu un jour besoin d'être en contact avec cette culture française ?
- Speaker #10
Tout à fait, d'autant que ça permet de garder le lien avec les grands-parents. Et c'est d'autant plus important depuis le Brexit, puisque nous ne faisons plus partie de l'Europe.
- Speaker #1
On l'a bien senti. Alors je suis venu en train ce matin, on m'a bien rappelé que j'étais un citoyen non-européen.
- Speaker #10
Eh oui, ça ne m'étonne pas.
- Speaker #1
Et vous, qui êtes déjà ici depuis 2006, est-ce que ça a changé quelque chose dans ton quotidien, le regard un peu des voisins ?
- Speaker #10
Oui, et puis un sentiment d'être plus aussi accueilli qu'avant, un sentiment d'immigrer qu'on n'avait pas forcément avant quand on venait en tant que binationaux ou en tant qu'expatriés. On n'avait pas cette expérience d'immigration en tant que telle. En tous les cas, on l'ignorait.
- Speaker #1
Un matin français, une centaine d'enfants tous les samedis, c'est un joli nom. Comment vous l'avez trouvé le nom ?
- Speaker #10
L'école qu'on a repris s'appelait Un jour en France et on s'est dit, au moins ça va être clair. C'est une matinée, le matin en français et donc c'est un matin français ou passer toute la matinée en français.
- Speaker #1
Très bien, c'est comme nous, c'est la radio des français dans le monde. Charlotte, merci.
- Speaker #10
De rien.
- Speaker #1
A très vite.
- Speaker #10
Au revoir.
- Speaker #0
En écoutant simplement la radio, partez dans un voyage immobile.
- Speaker #11
Tout est extrêmement grand, extrêmement large aux Etats-Unis. Je suis super content d'être à Madrid et d'avoir découvert cette capitale.
- Speaker #3
En écoutant la radio des Français dans le monde, commencez votre nouvelle vie.
- Speaker #9
Il y avait un beau coucher de soleil tout orangé avec un vol de centaines de milliers de hirondelles.
- Speaker #12
Je suis arrivé à Sydney, c'était comme on dit en anglais « love at first sight » , le gros coup de foudre.
- Speaker #10
J'aimerais vraiment transmettre à mon enfant cette idée que finalement on est citoyen du monde.
- Speaker #3
bienvenue sur la radio des français dans le monde le média de la mobilité internationale pour en savoir plus rendez vous sur fdlm.fr au micro de la radio des français dans le monde j'ai le plaisir d'accueillir olivier canic sénateur
- Speaker #1
depuis 11 ans pour les français établis hors de france olivier bonjour bienvenue au micro de la radio bonjour merci gauthier Aujourd'hui, c'est le 616ème déplacement. Il faut vraiment aller sur le terrain quand on est sénateur, quand on est élu de la République. Il faut aller voir ce qui se passe sur le terrain. Et quand le terrain, c'est le monde, il faut se déplacer.
- Speaker #13
Eh bien, c'est ça. Je ne sais pas représenter les Français établisseurs de France sans être à leur contact, sans voir le monde au travers du lieu où ils se trouvent. Chaque personne vit au centre du monde. Et donc la perspective n'est pas la même sur le monde quand on vit à Londres, quand on vit à New York ou à Bangkok. Et donc c'est important de voir comment les gens voient le monde. Mais ceci étant, ici je joue à domicile. Mais c'est ce que j'allais dire !
- Speaker #1
Aujourd'hui c'est la rencontre parapluie Flamme UK. Important ce réseau Flamme pour cette langue française qui brille, qu'à de le dire avec le mot Flamme, dans le monde entier à travers des associations et en particulier de façon très intense sur la zone UK.
- Speaker #13
Le Parapluie Flamme et toutes ses associations Flamme, c'est une de mes grandes fiertés en tant qu'élu. Quand j'ai été élu en 2006 pour représenter les Français du Royaume-Uni à l'Assemblée des Français d'étrangers, j'avais mis sur ma profession de foi de créer un plan école. Un plan école, c'était associer les parents d'élèves, les élus, l'administration, les entreprises. pour que tous ensemble on décide d'objectifs collectifs au niveau de l'enseignement. L'objectif 1, c'était de développer le nombre d'enfants dans l'enseignement français à l'étranger, au Royaume-Uni. L'objectif 2, c'était de développer le nombre d'écoles qui faisaient des bilingues. L'objectif 3, c'était de mettre en réseau les petites associations FLAM. A l'époque, elles étaient 12. Aujourd'hui, elles sont entre 55 et 60. Aujourd'hui c'est plus de 5000 enfants qui sont tous les samedis qui participent aux associations Flamme. Et je voulais venir, comme je viens tous les 6 mois pour les réunions du parapluie Flamme, rappeler cette histoire, rappeler comment on a souhaité que les... Les écoles ne réinventent pas la roue à chaque fois qu'elles démarraient. On a souhaité qu'elles soient mises en réseau, on a souhaité qu'elles s'autogèrent. C'est-à-dire que ce n'était plus l'administration qui s'occupait d'organiser les réunions des associations Flamme, mais qu'on crée une fédération pour pouvoir gérer, que cette fédération se gère elle-même. Et regardez ici, on est dans un hôtel. C'est privé, ils sont autonomes et ils s'organisent comme ils le souhaitent pour les réunions, pour les objectifs des réunions. Et ça, c'est fantastique, ça montre ce que la démocratie participative peut faire dans sa plus belle expression. Des familles, des parents qui prennent en charge un rôle essentiel qui est de transmettre la langue. On ne naît pas avec une langue, on doit apprendre cette langue. Et on sait bien qu'il n'est pas facile de transmettre à ses enfants au sein de la famille. une langue. Ils ont besoin, les enfants, de ne pas être différent de leur petit copain ou leur petite copine. Et donc, qu'est-ce qui se passe ? Dans une association Flamme, les enfants français se retrouvent avec d'autres enfants français et donc ils se retrouvent, ils sont pareils, ils ne sont pas différents. Et donc ils sont disponibles pour pouvoir, apprendre le français. Et encore une fois, c'est pour ça que je viens tous les six mois. Parce que ces femmes et ces hommes qui animent ces associations, c'est pas que le samedi. Dans la semaine, elles préparent la réunion du samedi. Elles sont à plein... plein temps pour ça. Et je voulais saluer et je veux toujours saluer et leur dire combien je les admire.
- Speaker #1
En tout cas, les chiffres parlent d'eux-mêmes. C'est une réussite, ce réseau.
- Speaker #13
C'est la plus grande réussite du réseau Flamme. C'est qu'aucun autre pays n'a réussi à faire ce qui a été fait au Royaume-Uni. Pourquoi ? Parce que c'est une mise en réseau. Ce sont des associations qui travaillent ensemble et il n'y a pas de velléité, je dirais, personnelle de pouvoir dans ce réseau. C'est ça que je trouve fantastique de Christian Ravel, qui a été le premier fondateur, de Joël Simpson, aujourd'hui à Sophie, qui préside. Donc il y a une continuité, une envie de représenter dans l'intérêt général. Et ça aussi, ça me marque et je veux absolument que ce soit souligné.
- Speaker #1
Alors Olivier, on va faire un truc ensemble. On va dire merci à Sophie, à toute l'équipe de Parapluie, à tous les professeurs, tous les encadrants de toutes les structures associatives et tous les élèves et tous les parents. Comme ça, ça nous fait un max d'auditeurs.
- Speaker #13
De toute façon, ils le méritent tous. Honnêtement, c'est tous des gagnants parce qu'ils font gagner la francophonie et ça veut dire que notre langue a un très bel avenir.
- Speaker #1
Merci beaucoup, on aura l'occasion de se retrouver prochainement dans le format 10 minutes des podcasts de la radio des français dans le monde pour en savoir plus sur ton parcours Parcours, on parlera de BD notamment.
- Speaker #13
Merci Gauthier.
- Speaker #14
Vous êtes francophone au Royaume-Uni ? Vos enfants sont scolarisés dans le système scolaire britannique et vous souhaitez qu'ils pratiquent leur français ? Alors venez découvrir le Parapluie Flamme, la fédération des petites écoles de français langue maternelle. Chaque semaine, ces structures offrent des cours et des activités culturelles en français pour vos enfants bilingues. Ce sont près de 60 structures engagées pour les accompagner à grandir en français au Royaume-Uni. Retrouvez toutes les infos et la carte des structures Flamme sur parapluieflamme.org. Le réseau du Parapluie Flamme, le rendez-vous hebdomadaire des enfants bilingues. bilingues et plurilingues pour grandir en français au Royaume-Uni. Français dans le monde !
- Speaker #3
Le média de la mobilité internationale.
- Speaker #0
FDLM.fr
- Speaker #1
Mon invitée a découvert que les enfants c'était formidable, elle ne peut plus s'en passer, elle a commencé avec 3 et aujourd'hui c'est 190, mais jusqu'où ira-t-elle ? Bonjour, bienvenue Eugénie Millet.
- Speaker #15
Oui, bonjour.
- Speaker #1
Eugénie, alors je t'ai demandé qu'est-ce que tu faisais, tu m'as dit bon pédagogue, je m'occupe des enfants, mais tu es aussi la co-directrice, madame la directrice.
- Speaker #15
Non. Alors, je n'aime pas tellement ce nom en titre. J'aime plutôt dire, je suis celle qui aide les enfants à s'épanouir dans le français.
- Speaker #1
Très bien. En tout cas, il y a une vraie vocation que tu as découvert au contact des enfants et de ce maintien du français.
- Speaker #15
Oui. Alors, c'était vraiment un hasard quand je suis arrivée en inscrivant ma fille à l'école. Donc, ils m'ont proposé d'être enseignante parce que la prof de français était partie. Voilà.
- Speaker #1
Et voilà, t'as mis le petit doigt dans l'engrenage flamme.
- Speaker #15
C'est ça.
- Speaker #1
Alors ensemble, on va parler de l'école tricolore. On est dans le sud de Londres, sud-est. Parle-moi un peu des quartiers. Pourquoi on connaît cet endroit de Londres ?
- Speaker #15
Alors, on connaît cet endroit de Londres derrière l'école tricolore. En fait, l'école tricolore est au sud-est. Donc, on est un petit peu situé à Brombley. Une partie qui fait le mercredi à Brombley et on fait le samedi à West Wycombe. Donc voilà, c'est pas très loin de Brombley. C'est en voiture à 10 minutes. de Bromley, centre.
- Speaker #1
Et l'école est née en 2012. Il faut dire que le projet de l'école, au début il y avait aussi la Marrelle, deux quartiers différents, donc il y a eu deux écoles différentes. C'est un peu ça l'histoire.
- Speaker #15
Alors c'est un projet Marrelle de part, qui a été créé par Asina, de l'école de Marrelle, De là, effectivement, il y a eu le besoin et le souhait de pouvoir agrandir avec les besoins de l'autre côté. Donc, ils ont décidé d'ouvrir une passerelle qui est devenue l'école tricolore.
- Speaker #1
190 enfants qui se rassemblent le mercredi et le samedi, ça fait du monde.
- Speaker #15
Ça fait du monde.
- Speaker #1
Ça fait de la logistique, ça fait de la paperasse.
- Speaker #15
Beaucoup de travail administratif.
- Speaker #1
Des petits soucis parfois réglés.
- Speaker #15
Tout à fait, avec parfois l'école, la logistique. Comme hier, il y avait un problème avec le portail. Voilà, des petits détails,
- Speaker #1
mais alors il faut toujours être sur tous les fronts.
- Speaker #15
Il faut être partout, à tout moment, avec l'œil derrière et devant, même si ce n'est pas parfois possible.
- Speaker #1
Et se rassembler comme là aujourd'hui, voir des collègues à toi qui font la même chose, s'échanger des bonnes idées, tout ça c'est important ?
- Speaker #15
C'est très très important parce que ça permet de savoir si on est en train de suivre les mêmes choses. Est-ce qu'on suit aussi la loi surtout ? Est-ce qu'on est dans la réglementation qu'il faut ? Est-ce qu'on ne bifurque pas ? On s'occupe bien aussi de nos enseignants, parce que c'est ça le but, de savoir comment on peut gérer en même temps, faire de la pédagogie, faire de la direction. Le métaux aussi permet aux enseignants d'être à l'aise, qui permettra aux élèves d'être à l'aise, parce que si l'enseignant est à l'aise, l'élève est à l'aise et le corps directionnel est à l'aise, donc c'est un petit peu ça.
- Speaker #1
Eugénie, c'est un métier de passion ?
- Speaker #15
C'est devenu une passion parce que c'est un métier que j'ai découvert en 2019.
- Speaker #1
Et aujourd'hui tu pourrais plus t'en passer de tes enfants.
- Speaker #15
Je ne peux plus m'en passer des enfants. Donc aujourd'hui je me trouve avec beaucoup d'enfants.
- Speaker #1
Et les tiens ont grandi tout doucement.
- Speaker #15
Et les miens ont grandi tout doucement. Donc parfois c'est vrai que c'est un peu compliqué de pouvoir leur transmettre le français. Ils sont quand même dans la culture maintenant anglaise. Et parfois, ils sont dans le bilinguisme et ils sont dans le trilinguisme. Donc parfois, c'est très compliqué à leur dire, voilà, on maintient le français, on essaye de garder. Ça, j'allais dire,
- Speaker #1
le repas, on parle français à table. On regarde un film en français, comment tu le maintiens dans ta propre maison ?
- Speaker #15
Alors, dans ma propre maison, en fait, au départ, on était très, très français. Et on avait quelques problèmes avec l'école anglaise qui nous disait que mes enfants ne parlaient pas du tout anglais. Et du coup, qu'est-ce qu'on a fait ? On a décidé de changer un peu la méthode et d'utiliser... Deux jours, on parlait français. Deux jours, on parlait anglais. Deux jours, on avait le droit de parler les langues qu'on veut.
- Speaker #1
Ah, dis donc, ça fait trop de jours. Oui, c'est ça.
- Speaker #15
Le dimanche, c'était très français parce que mes enfants sont scouts. Donc, il fallait partir à South Kensington où ce n'est que les Français qui sont scouts. Donc, c'est les scouts français. Ah, donc c'est une organisation. Je n'avais jamais entendu. Deux jours, deux jours, deux jours, un jour. C'est ça.
- Speaker #1
Très bien. Eugénie, merci pour l'apprentissage. Tu salueras les enfants, toutes les familles qui sont derrière.
- Speaker #15
Je saluerai toutes les familles de l'école Tricolore parce que grâce à eux, on est là. Grâce aux enfants qui permettent aux parents de se lever tous les matins, parce que c'est l'amour, il faut le dire, de maintenir le français. Les parents prennent le temps de venir vers nous et vraiment sans eux, l'école Tricolore ne serait pas où ils sont aujourd'hui. Et puis le personnel parce qu'ils sont quand même très qualifiés, ils acceptent de venir tous les matins. Alors qu'ils ont déjà une activité la semaine.
- Speaker #1
Et une interview où on parle d'amour, c'est toujours agréable.
- Speaker #15
Toujours agréable. Moi je suis très fière de l'éco-tricot d'or, très fière de tout le monde qui y travaille. et voilà, c'est... C'est une fierté de dire, voilà, je travaille avec un tricolore. Et grâce à Flamme, on a la possibilité de pouvoir ajuster les lois, les formes et comment en fait traiter mieux tout le monde.
- Speaker #1
Eh bien, merci beaucoup. Le message est passé. Merci à vous. À bientôt.
- Speaker #15
À bientôt. Au revoir.
- Speaker #3
Vous écoutez le podcast spécial enregistré à Londres en novembre 2025.
- Speaker #0
Journée parapluie Flamme UK.
- Speaker #3
Sur la radio des Français dans le monde.
- Speaker #1
On connaît tous cet animal. Je me pose sur un caillou, je prends la couleur du caillou. S'il y a un caillou, ça a une couleur, c'est peut-être con ce que je viens de dire.
- Speaker #16
C'est gris, on va tous se transformer en gris.
- Speaker #1
On va tous être gris. Nous voilà avec les petits caméléons. De temps en temps, je prends des images comme ça dans la tête et je ne suis pas toujours sûr que ce soit les bonnes. Mais bon, c'est trop tard, c'est lancé maintenant. Oui,
- Speaker #16
ça me paraît. On a compris ce que c'était qu'un caméléon de toute façon.
- Speaker #1
Bonjour, bienvenue Anne Pajon.
- Speaker #16
Merci.
- Speaker #1
Merci d'être au micro de la radio des Français dans le monde. Depuis 20 ans, tu viens d'Angleterre, mais dans une famille multiculturelle. Tu as vécu aussi un peu en France et au Portugal ces dernières années. années.
- Speaker #16
Exactement.
- Speaker #1
Alors, dans ces trois pays, si tu dois faire un choix, comment tu fais ? Visiblement, tu es revenue en Angleterre, donc c'est que tu as fait ton choix.
- Speaker #16
Faire un choix, ça c'est la question qu'il ne faut pas poser. Oui, l'Angleterre, parce que peut-être j'y ai passé le plus de temps finalement, au vu de mon parcours, et mes jeunes aussi avaient envie de revenir pour suivre un curriculum anglophone et britannique, donc nous voilà de retour.
- Speaker #1
On va dire l'Angleterre du coup. Exactement. En plus, on y est, donc ça va
- Speaker #16
Oui, c'est ça. Les Anglais sont formidables.
- Speaker #1
En tout cas, les enfants dans la famille ont eu besoin un jour d'avoir ce maintien de français. Et c'est notamment pour ça que tu as cofondé, il y a une dizaine d'années, en 2013, les Petits Caméléons. Tu es aujourd'hui membre du comité parce que c'est important de trouver une solution pour que les enfants et tous les enfants du quartier... On est à Cambridge. se rassemblent pour maintenir le français le samedi matin.
- Speaker #16
Oui, exactement. Je pense que c'était essentiel de trouver d'autres gens, parce que même malgré que Cambridge soit très multiculturelle, c'est jamais évident de convaincre des enfants de faire des efforts de parler plusieurs langues. Donc de trouver d'autres gens qui sont dans la même situation que vous, ça donne un peu de baume au cœur, ça permet de retrouver aussi un aspect culturel, pas juste d'apprentissage de la langue en elle-même, mais d'autres gens avec qui discuter et de se retrouver et de partager. les problématiques de oublier, je parle plein de langues et je suis différent. Même s'il y a Cambridge, dans toutes les écoles primaires, il y a énormément de gens qui parlent plein de langues.
- Speaker #1
C'est assez international. Il y a des universités, il y a pas mal de recherches là-bas, il y a pas mal de domaines dans la tech, mais tout ça fait que c'est plutôt assez jeune. On est à 50 minutes de Londres. Cambridge est vraiment conubri pour son campus universitaire. En tout cas, là-bas, il y avait une émulation française suffisamment importante pour que les petits caméléons naissent.
- Speaker #16
Oui exactement, et naissent grâce aussi à l'Alliance française, donc c'est suffisamment grand aussi pour avoir une alliance. Donc la communauté française, francophone, est assez importante, et donc on n'a pas eu trop trop de mal, mal à trouver des gens qui étaient intéressés, même plutôt trop. Et donc à gérer, c'est toujours intéressant de passer du temps à essayer d'organiser une association un peu différente pour essayer d'enseigner le français le samedi matin et de trouver aussi un moyen de ne pas juste travailler sur la langue, mais beaucoup aussi travailler sur la découverte du monde, un aspect autre que j'ai vraiment essayé de pousser, pour que ce ne soit pas juste le français, mais qu'on utilise aussi de notre temps pour étudier les grands thèmes qu'on souhaite dans le monde avec le français, c'est-à-dire ou de l'art, ou des sciences, ou en fonction de la vibration des professeurs, et de ne pas juste se... cantonnées aux françaises. J'ai trouvé que c'était vraiment important pour nous, notre famille, mais pour les gens en général aussi, d'avoir un double aspect en fait dans le curriculum au Camélon.
- Speaker #1
En tout cas, les petits Camélons ont grandi. Il y a 180 élèves aujourd'hui qui se rassemblent le samedi matin. Et tu me disais, quand même la langue française, c'est pas toujours fastoche. Le plus dur, ça reste encore toujours de leur apprendre l'écriture ?
- Speaker #16
Oui, enfin, ils savent écrire, mais d'écrire sans trop trop de fautes en fait. Et puis d'avoir les petites astuces qui sont adaptées à chacun, qui... qui puissent bien mettre leur ENT à la fin des verbes au pluriel, les accents aussi, les accents sur les A, les petites choses comme ça, qui sont encore difficiles et pas automatiques, parce que finalement, souvent, quand on a une culture anglophone, on a plus de facilité à écrire en anglais, donc de convaincre, enfin, c'est pas question de les convaincre, c'est aussi question de leur donner envie, de trouver que l'écriture aussi en français peut être intéressante, et ouvrir des portes, et souvent, on est... On est aussi toujours à vérifier qu'on écrit correctement sans faute. Et c'est peut-être un peu dommage. Les Anglais, des fois, choisissent une route un peu plus libre. On écrit avec des fautes, mais on prend du plaisir à écrire. Donc, on entend bien que moi, j'ai quand même mon bagage français qui dit non, non, il faut écrire sans trop de faute. Mais donc aussi, essayer de retrouver du plaisir à écrire dans une autre langue. Et ça, ce n'est pas toujours évident, finalement, parce qu'on est entre soi et sa feuille. Et l'anglais, des fois, vient plus facilement peut-être que le français.
- Speaker #1
On va profiter d'être ici sur cette cet événement parapluie Flamme UK pour lancer un appel pour des professeurs parce que vous en cherchez. Depuis le Brexit, c'est un peu plus difficile.
- Speaker #16
C'est toujours difficile.
- Speaker #1
Alors s'il y a des compétences, si quelqu'un est à Cambridge et qu'il voudrait par exemple donner sa collaboration le samedi au Petit Caméléon, vous êtes les bienvenus chers auditeurs.
- Speaker #16
Tout à fait, tout à fait. On est toujours prêts à recevoir des CV. Il suffit d'aller sur notre site web et nous contacter. On se fera un grand plaisir de vous rencontrer.
- Speaker #1
Merci beaucoup Anne. A bientôt.
- Speaker #16
Oui, merci.
- Speaker #3
Dossier spécial, s'installer à Londres, sur françaisdanslemonde.fr
- Speaker #0
Vous vous préparez à vivre votre nouvelle vie dans la capitale anglaise ? Écoutez nos podcasts inspirants avec les meilleurs experts dans les domaines du logement, de l'éducation, du travail, de l'interculturel et bien d'autres conseils pratiques. Musique
- Speaker #3
Plus d'infos sur fdlm.fr
- Speaker #1
Sur la radio des français dans le monde, je suis avec Rémi Vazel, il est conseiller des français de l'étranger. Il siège également à l'AFE pour la zone Europe du Nord. Rémi, bienvenue.
- Speaker #17
Bonjour, Cotier.
- Speaker #1
Rémi, tu vas souvent voir les écoles Flamme. Aujourd'hui, elles sont toutes rassemblées ici pour cette convention. Elles sont importantes, ces écoles, c'est important ce réseau associatif.
- Speaker #17
Je crois qu'au Royaume-Uni, on a la chance d'avoir le réseau le plus dense qui soit dans le monde entier, un maillage très important, près de 60 écoles. Et ça nous permet, nous, en tant que conseillers, de connaître, de se rapprocher de cette communauté. que l'on ne voit pas à d'autres moments. Donc les écoles flammes jouent un rôle extrêmement important au-delà de leur mission première qui est de l'apprentissage du français.
- Speaker #1
Je dirais aussi que les conseillers ont aussi un rôle très important de prise de température sur le terrain. On est un des seuls pays dans le monde où on a ce dispositif citoyen qui permet d'être au plus proche des français qui vivent la mobilité.
- Speaker #17
Oui, tout à fait. Donc, il y a 140 000 Français qui sont enregistrés au consulat de Londres. Et cette communauté est répartie un peu partout dans le territoire. Et c'est vrai que ces colflames permettent de... d'accéder à cette communauté donc très très fondamentale.
- Speaker #1
Et quand tu vas dans les écoles, tu rencontres les parents, ils te parlent de passeport, ils te parlent de retraite, ils te donnent des cas concrets, tu dois gérer en fait continuellement des exceptions ?
- Speaker #17
Oui tout à fait, donc le mois dernier j'étais à Birmingham, j'ai visité une école flamme, le week-end prochain je serai à Glasgow. Et chaque fois j'y vais pour deux raisons. J'y vais d'abord pour rencontrer les enseignants. Parfois ils m'invitent dans une classe donc je vois comment ça se passe avec les enfants, l'enseignement. Mais très important, je passe aussi un peu de temps avec les parents qui sont souvent... Alors les écoles FLEM sont souvent ont cette particularité d'avoir un espace pour les parents. Donc pendant que les cours ont lieu, il va y avoir toujours un espace où ils vont prendre le café ensemble, quelqu'un va amener une galette, ou il y a même des jeux qui sont organisés. Il y a les grands frères parfois, ou les grandes sœurs qui sont là, qui ne sont plus à l'école Flamme. Donc on a une micro-communauté. Et moi, ça me permet de rencontrer ces gens-là, qui effectivement vont me poser des questions sur... Par exemple, renouvellement des passeports, parce qu'ils sont à 3 ou 4 heures par train de Londres. Donc pour eux, c'est coûteux. Ils veulent savoir s'il y a moyen d'éviter un voyage. Donc on parle du consul honoraire. Il y a des consuls honoraires au Royaume-Uni, il y en a une vingtaine. Donc on leur donne des informations là-dessus. Ou les retraites, enfin plein de problématiques. Parfois, on n'a pas les réponses. On leur dit, on reviendra vers vous, donc on prend des numéros de téléphone. Donc c'est vraiment un travail de terrain.
- Speaker #1
Juste un mot sur cette période post-Brexit. Tu sens une certaine angoisse, notamment ceux qui sont sous visa. Les coûts ont augmenté. On se sent peut-être un peu moins bien accueillis. Les projets sont peut-être à moins long terme. Ça a changé ?
- Speaker #17
Oui, tout à fait. Depuis 2021, les nouveaux arrivants, je dirais après 2021, qui sont arrivés après la mise en place du Brexit, donc ils sont soumis à des règles très strictes, donc visa qui doit être sponsorisé. par l'employeur, mais même eux, ça leur coûte de l'argent. Leurs enfants doivent aussi payer un visa. Et c'est une durée de cinq ans. Donc, ça va être renouvelé. Donc, ce qu'on ressent, nous, quand on rencontre des gens comme ça, c'est qu'il n'y a pas la même intention de vouloir rester. Il n'y a pas un projet de vie comme on pouvait avoir, entendre de la part de Français qui étaient arrivés depuis des années ou avant le Brexit, des gens qui venaient s'installer. Moi, je suis arrivé au moment de... Merci. après mes études, la génération Erasmus, il y avait plein de jeunes qui venaient s'installer à Londres. Et bon, pour beaucoup d'entre nous, on avait un peu le projet de vivre ici. Et il n'y avait aucune contrainte.
- Speaker #1
Et aujourd'hui, être étudiant et d'avoir le même projet, c'est plus pareil. Tout à fait. Rémi, merci beaucoup. En tout cas, merci d'être là avec nous aujourd'hui et de représenter la France qui brille partout dans le monde. Merci beaucoup, Gauthier. Merci.
- Speaker #17
Merci à vous.
- Speaker #18
C'est l'histoire
- Speaker #1
de Fabienne qui rentre pour faire enseignante et qui se retrouve aujourd'hui directrice d'une école flamme. Direction la Maraëlle à Dartford dans le Kent. Bonjour. Bienvenue Fabienne Flureau.
- Speaker #19
Bonjour.
- Speaker #1
Merci d'être au micro de la radio. D'ailleurs, tu m'as posé des questions sur les micros, sur les consoles. Tu veux avoir un projet éducatif avec le podcast et la radio, toi ?
- Speaker #19
Exactement. J'ai fait un petit podcast avec mes élèves qui a débuté en fin 2024. Et c'est un podcast qui parle à peu près de tout, de l'éducation, de la pollution, des sujets de la politique, des sujets à chaud aussi de la politique. Et ce podcast a permis aux élèves de pouvoir avoir une autre vision sur le langage français. mais aussi sur la culture française. Ça leur a donné de la confiance en eux. Ils ont pu avoir confiance en eux. Ils ont développé leur rédaction aussi, collaboré avec leurs petits camarades. Vraiment, c'est une chose dont les parents ont demandé.
- Speaker #1
Et puis c'est important de savoir prendre la parole en public, placer sa voix, articuler, sourire.
- Speaker #19
Exactement. Et ce projet-là, il a été demandé par les parents pour que je puisse le refaire dans d'autres classes aussi. D'accord.
- Speaker #1
Arthur me disait « mes élèves, mes élèves, aujourd'hui tu n'en as plus des élèves du cours de la maire directrice » .
- Speaker #19
Malheureusement, oui, malheureusement.
- Speaker #1
Aujourd'hui, à la direction de la Maraël, depuis septembre, une école qui a une quinzaine d'années, tu pilotes une centaine d'enfants. les plannings, les demandes de subventions. Donc, c'est plus de l'administratif. Mais tu m'as dit, je vais encore les voir régulièrement.
- Speaker #19
Je vais toujours les voir. Je passe du temps avec eux. Bien sûr, j'ai mon nouveau poste en tant que directrice. Donc, je dois faire l'administratif. Je suis aussi à la commande du projet de Noël. Donc, je suis en train de piloter. Donc, c'est une deuxième activité. Mais comment expliquer ? Les activités... Les activités telles que le podcast, les activités comme les journalistes, c'est quelque chose qui m'a toujours plu et que je fais avec la Marelle. Donc j'ai aussi fait des BD avec eux.
- Speaker #1
Qu'est-ce que tu peux me dire ? J'ai bugé, t'as vu ? Qu'est-ce que tu peux me dire sur le Kent ? C'est à 20 minutes en voiture de Londres. C'est comment la ville là-bas ?
- Speaker #19
La ville là-bas. Donc le Kent c'est assez grand et c'est accessible en voiture à partir de Londres. Donc moi j'habite à Londres, vers Blackwall Tunnel, c'est vraiment à 20 minutes. Donc c'est une ville qui est calme, c'est plus dans le country on va dire, c'est countryside, mais en même temps il y a aussi le côté ville et c'est une ville qui est très agréable.
- Speaker #1
Et est-ce que quand vous avez fini de travailler le soir, vous dessinez sur le sol une marrelle et est-ce que vous y jouez de temps en temps ?
- Speaker #19
On essaye !
- Speaker #1
C'est le minimum quand même !
- Speaker #19
On essaye ! 1, 2, 3 !
- Speaker #1
1, 2, 3, soleil ! Fabienne, merci beaucoup ! Pour en savoir plus sur la marrelle, on a déjà eu l'occasion de faire un podcast dans le cadre de notre partenariat. Et tu salues, s'il te plaît, de ma part, les enfants !
- Speaker #19
Je n'y manquerai pas. Merci.
- Speaker #1
Merci à toi.
- Speaker #0
La mobilité internationale, vous vous y préparez ou vous la vivez déjà ? Non. Changer de pays, changer de vie, changer de culture, ça se prépare. Grâce à francaisdanslemonde.fr, entrez dans le club des partenaires et découvrez des experts de l'expatriation dans tous les domaines, sur tous les sujets et partout dans le monde.
- Speaker #3
Le club des partenaires. Vous êtes un professionnel de l'expatriation, vous voulez entrer dans le club des partenaires ? Contactez-nous via nos réseaux sociaux ou par e-mail à contact contact.fdlm.fr
- Speaker #1
Qu'est-ce que c'est qu'un parapluie ? Posez-vous la question. Quand on regarde la forme, ça chapote. Et puis, c'est un peu le principe. On va avoir l'explication plus précisément avec un des fondateurs de ce parapluie Flamme UK, Shabir Djakedine, qui est avec nous au micro de la radio des Français dans le Monde. Bonjour, Shabir.
- Speaker #20
Oui, bonjour.
- Speaker #1
Alors, on va revenir sur cette création. On va se téléporter au moment où tu échanges avec M. le sénateur qui est passé au micro tout à l'heure, Olivier Caddy. avec l'ambassade de France et cette volonté d'organiser un peu ces associations flammes.
- Speaker #20
Donc moi j'ai été approché en 2013 en fait par le sénateur Olivier Cadet, qui n'était pas sénateur d'ailleurs à l'époque, il me semble représentant des Français de l'étranger, pour aider les écoles en Angleterre à être fédérées autour d'une organisation. Donc à l'époque il y avait beaucoup d'écoles du samedi qui étaient présentes. Et ces écoles-là, entre guillemets, étaient un peu seules.
- Speaker #1
Tout le monde livrait un peu à soi-même. Voilà, exactement,
- Speaker #20
elles étaient un peu livrées à soi-même. Et donc, Olivier Cadic, je pense avec l'ambassade, a eu l'idée justement d'essayer de créer un chapeau. un parapluie en fait, qui serait le fédérateur de ces écoles.
- Speaker #1
En particulier sur la zone UK, monter une association, ce n'est pas comme en France la loi de 1901, c'est un peu plus technique. Certaines d'ailleurs ne sont pas sous un format d'association, c'est une des particularités dans le réseau.
- Speaker #20
Exactement. Pour en venir à ça, c'est de là que naît l'idée de parapluie flamme. J'étais contacté par Olivier Cadic, qui m'a mis en contact avec l'ambassade de France. et ensuite... Donc, j'ai créé Paraplu Flamme et j'étais l'un des trustees. Il y en avait trois à l'époque. L'un des trustees et puis j'étais le comptable bénévole de Paraplu Flamme. Alors, aujourd'hui, en Angleterre, effectivement, ouvrir une charity demande un peu de travail. Et d'ailleurs, à l'époque, quand on avait essayé d'ouvrir par Blue Flame, dans les textes constitutifs, il était indiqué que c'était une école pour les Français. Et ça, ça a été refusé parce qu'ils ont considéré ça comme de la discrimination. On ne peut pas dire école pour les Français uniquement, on va dire école pour les Français. voilà et puis après on a un peu changé, c'est vrai que c'est principalement pour les français, on a dû un peu changer si vous voulez ce qui a été indiqué dans les textes constitutifs. Et aujourd'hui les gens peuvent créer une LTD, donc la différence vraiment avec la charity c'est que la LTD permet de gagner de l'argent. Donc tous ces gens là qui travaillent beaucoup pour les écoles du samedi, chercher des salles, chercher des profs, faire des factures etc. et le font gratuitement c'est une charité Par contre, si jamais ils ont une école, cela permet d'avoir des bénéfices et surtout d'encaisser ces bénéfices sous forme de dividende.
- Speaker #1
Aujourd'hui, 2025, tu es présent pour faire une formation au cours de cette convention Paraply Flamme UK. Tu ne décroches pas de flamme ?
- Speaker #20
Le but, c'est vraiment de venir et d'aider les gens. Voilà, exactement. C'est surtout ça. Sophie, que je connais très bien parce qu'elle est de Birmingham aussi, m'a contacté pour faire une formation sur la partie comptable. Donc, je suis venu pour cela. J'ai dit présent. Voilà. Eh bien,
- Speaker #1
Shabir, merci beaucoup d'être venu au micro de la radio. On se retrouvera prochainement. pour en savoir plus sur ton parcours.
- Speaker #20
Allez, au revoir.
- Speaker #1
Je m'appelle Gauthier, je suis du nord de la France. C'est de là que je pilote la radio des Français dans le monde. Et quand je me promène, et aujourd'hui je suis à Londres, et que je rencontre une compatriote des Hauts-de-France, toujours content, Caroline Dernoncourt. Bonjour, bienvenue.
- Speaker #8
Bonjour Gauthier, merci.
- Speaker #1
Tu as laissé tes Hauts-de-France. Tu voulais découvrir le monde anglophone, parler l'anglais et tomber amoureuse aussi.
- Speaker #8
Eh bien oui, c'est tout à fait ça. Tomber amoureuse du pays, de la culture. Et puis voilà, je suis restée.
- Speaker #1
Ben voilà, te voilà donc du coup. À Londres, plus précisément dans le quartier, explique-moi un petit peu parce que je vais dire des bêtises avec mon accent.
- Speaker #8
Alors, je suis enseignante à la petite école de Reigate qui se trouve dans le Surrey, mais moi j'habite à Crawley qui se trouve près de l'aéroport de Gatwick.
- Speaker #1
Très bien. Enseignante, tu es de près ou de loin associée à Flamme depuis 7 ans déjà, parce que c'est un super moyen pour maintenir le français, tu es prof toi-même. Je suppose que dès que tu auras l'occasion, tu revendiques la qualité de Flamme.
- Speaker #8
Mais oui, complètement. En fait, je me rendais compte que je perdais mon français à force de vivre ici et à côtoyer beaucoup de personnes anglophones. j'ai découvert les écoles Flamme on m'a proposé un poste d'enseignante et j'ai dit bah oui pourquoi pas et pendant 4 ans tu as été aussi une trustees
- Speaker #1
C'est dans l'équipe d'encadrement, alors le système anglais est un peu différent des autres systèmes, comme toujours on le sait, et tu as aidé les différentes structures associatives ces dernières années.
- Speaker #8
Oui c'est exact, j'étais trustees au Parapluie Flamme pendant 4 ans, et puis voilà pour aider en effet ces structures du samedi bien souvent, et voilà leur apporter des projets également, des spectacles avec la venue d'artistes.
- Speaker #1
Et depuis ce matin, c'est terminé pour toi sur cette mission ?
- Speaker #8
Eh oui, je suis trustee sortante, mais voilà, c'est parce qu'il faut des nouvelles personnes, de nouvelles idées, et voilà, au bout d'un moment, on s'essouffle.
- Speaker #1
Caroline, qu'est-ce que je peux te souhaiter de revenir de temps en temps manger un bon Welsh dans le nord de la France ?
- Speaker #8
Bon, alors, je ne mange pas de viande, mais... Bon,
- Speaker #1
il n'y a pas de viande dans le Welsh !
- Speaker #8
C'est vrai, c'est vrai, pardon, oui, je pensais... C'est une tranche de pain,
- Speaker #1
de la moutarde et du fromage. D'ailleurs, c'est du fromage anglais.
- Speaker #8
bizarrement oui qui n'a pas beaucoup de goût mais non mais c'est pour ça qu'en tant que français à chaque fois qu'on revient de France on revient avec un coffre plein de fromage qu'on met au congélateur ça je veux bien le croire en tout cas je te souhaite le meilleur et puis tu salues tous les élèves que tu rencontres chaque semaine et bah oui merci beaucoup Gauthier
- Speaker #3
Vous écoutez le média de la mobilité internationale.
- Speaker #0
Radio et podcast disponibles sur françaisdanslemonde.fr
- Speaker #1
Aujourd'hui, la radio des Français dans le Monde était installée à l'hôtel Hilton Olympia. Nous sommes le dimanche 9 novembre et nous venons d'écouter... deux invités, Thomas Dezotte qui est trustee au sein de la fédération. Bonjour et bienvenue Thomas. Bonjour à tous les auditeurs, merci beaucoup. Et je suis également avec Rom Miam Banzila, celui qui pense, tu m'as dit, c'est la traduction, tu ne m'as pas dit de bêtises parce que je n'ai pas le langage. Bêtise. Alors, Roch, tu es vice-président de l'association et... Co-fondateur, on se reprojette. Il y a quelques années en arrière, il y a eu du travail depuis.
- Speaker #21
Beaucoup de travail de fait, du bon travail de fait. Donc on se reprojette depuis 2013. Donc nous sommes très très contents et très contents de cette journée. Nous en sommes là 24e journée à peu près.
- Speaker #1
Il y a eu le Covid après, ça a été un petit peu compliqué pendant cette période-là. Mais en tout cas justement si on parle de cette période, en vrai aujourd'hui se croiser s'échanger son numéro de téléphone, son mail, s'échanger un projet. On le sent dans les couloirs, on le sent, c'est important.
- Speaker #22
C'est extrêmement important, surtout l'aspect présentiel. Il y a beaucoup d'échanges qui se passent en ligne, mais les journées Parapluie Femmes permettent vraiment à toutes les associations du pays de se retrouver, de discuter ensemble, de se rendre compte qu'on a tous les mêmes problématiques. Donc on est contents de cette journée, on a eu 90 invités, qui représentaient 35-40 écoles dans le pays, c'est vraiment un grand succès, phénoménal.
- Speaker #21
Et c'est l'objet des ateliers qui permet justement à chacune de ces structures de partager de leurs pratiques et de s'inspirer les unes et les autres.
- Speaker #1
On s'est rencontrés il y a un an à l'occasion des rencontres de la Fédération Flamme Monde. On sent quand même que de mois en mois ce réseau flamme s'enrichit, grandit, se structure. Vous le ressentez aussi ?
- Speaker #21
Oui, nous le ressentons parce qu'à chaque fois il y a des nouvelles participantes dans nos réunions puisque chaque... Chaque structure Flamme recrute à chaque fois également. Et donc, il y a aussi des parents qui nous rejoignent.
- Speaker #1
Ça grandit petit à petit.
- Speaker #21
On est en même temps.
- Speaker #1
Est-ce qu'au demeurant, quand ces rencontres ont lieu, vous découvrez des problématiques dont vous n'avez peut-être pas la sensation ? au niveau de la fédération ?
- Speaker #22
Oui, c'est découvrir des problématiques. C'est aussi approfondir et se rendre compte qu'on partage toutes les mêmes problématiques. Ce qui sera le recrutement des professeurs est un truc très difficile. Trouver suffisamment de parents, peut-être aussi du point de vue des parents, il y a des zones où il y a très peu de petites écoles flammes, comment y fondre, voir voyager loin. C'est vraiment là où c'est important de voyager et de discuter avec d'autres petites écoles, de se rendre compte et de voir comment chacun aborde les solutions. C'est vraiment là où l'entraide est très importante.
- Speaker #1
Le mot de la fin va revenir à Roch, puisque c'est lui qui pense Comment tu vois l'avenir de la Fédération Flamande, de toutes ces écoles, de ces 5000 élèves ? C'est énorme ! Comment tu vois les choses dans le futur ?
- Speaker #21
Avec une solidarité accrue, puisque c'est ça aussi l'objectif de nos rencontres, à savoir que toutes ces écoles ne restent pas seules, elles grandissent, parfois elles se multiplient. donc se démultiplient donc c'est très très bien donc je vois au contraire une fédération qui se renforce qui devient à chaque fois plus forte parce que les personnes se rencontrent apprennent à se connaître prennent les coordonnées les uns les autres et donc ça permet d'avancer
- Speaker #22
Ces rencontres par AppliFab nous permettent justement de voir le potentiel humain, la bienveillance, le dévouement que tous les membres de l'association mettent en place pour pouvoir faire marcher ces associations. Et donc j'invite tous les auditeurs à nous rejoindre. On a un besoin humain qui est énorme. et c'est pour le bien-être de nos enfants. Des parents d'élèves,
- Speaker #1
des gens qui ont envie de s'investir, de passer un peu le temps le samedi. D'autant qu'on repasse le rez, on m'a parlé plusieurs fois dans ces interviews du Brexit, des difficultés aujourd'hui sur un plan administratif. Un petit coup de main, ça ne mange pas de pain, comme on dit dans le Nord.
- Speaker #22
Exactement, exactement.
- Speaker #1
Eh bien, toutes les coordonnées pour rejoindre la Fédération sont disponibles dans ce podcast. Je remercie particulièrement Sophie, qui m'a invité à ce rendez-vous, toute l'équipe du Bureau, tous les gens qui ont participé à ce podcast, et à tous les auditeurs qui nous écoutent dans le monde entier.
- Speaker #21
Et nous te remercions aussi de la part de Parapu Flamme pour tout ton excellent travail.
- Speaker #1
Merci, Roch. Monsieur le vice-président m'a flatté. Ça termine bien.