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Retour en France : Conseils pratiques des experts d'Expat Village (Webinaire)

Retour en France : Conseils pratiques des experts d'Expat Village (Webinaire)

47min |02/05/2025
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47min |02/05/2025
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Description

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Êtes-vous prêt à faire le grand saut et à envisager un retour en France après une expatriation ?

Dans cet épisode captivant de Francaisdanslemonde.fr , Gauthier Seys vous entraîne dans un webinaire essentiel intitulé "Retour en France", en collaboration avec Expat Village. Ce webinaire, spécialement conçu pour les expatriés, aborde des thèmes cruciaux tels que l'interculturel, le logement, l'éducation et la santé, afin de rendre votre transition aussi fluide que possible.


Au cours de cet épisode, vous découvrirez des conseils pratiques d'experts reconnus dans leur domaine. Florence Chabert d'Hieres, spécialiste de l'interculturel, partage ses connaissances sur l'adaptation à la culture française, un aspect fondamental pour réussir votre retour en France. Ségolène Chambon, directrice de French Touch Properties, vous guide à travers le marché immobilier français, vous aidant à trouver le logement idéal pour votre nouvelle vie. Amélie Farizon, conseillère en orientation scolaire, aborde les enjeux liés à l'éducation des enfants expatriés, tandis que Margaux Duprat, responsable communication chez Santexpat, vous fournit des informations cruciales sur la santé et les démarches administratives à suivre.


Les discussions mettent en lumière non seulement les défis logistiques, mais aussi les défis émotionnels que rencontrent les expatriés lors de leur retour en France. Vous entendrez des témoignages touchants et des conseils pratiques qui vous encourageront à maintenir un esprit ouvert et à vous préparer activement pour cette transition. L'importance de la communauté et du soutien dans cette période de changement est également soulignée, car faire partie d'un réseau d'entraide peut faire toute la différence dans la vie d'un expat.


Que vous soyez en train de planifier votre retour, de réfléchir à votre expatriation, ou simplement curieux de découvrir des ressources pour expatriés, cet épisode de Francaisdanslemonde.fr est fait pour vous. Profitez de cette opportunité pour écouter des interviews d'expatriés qui partagent leurs expériences et leurs conseils sur la mobilité internationale, la retraite à l'étranger, et bien plus encore. Ne manquez pas cette chance d'enrichir votre connaissance sur la vie d'expatriée et de vous préparer au mieux pour votre retour en France.

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https://expatvillage.org/


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Podcast (mai 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr : Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La radio des français dans le monde présente le webinaire Retour en France, proposé par les experts d'Expat Village et animé par Gauthier Sesse. Bonjour et bienvenue, vous écoutez la radio des français dans le monde et voici un webinaire qui va intéresser tous ceux qui se préparent à revenir en France, à venir en France, bref, une nouvelle expatriation. Sur le territoire français, c'est un webinaire organisé par les équipes de Expat Village avec le partenariat de Cent Expat et la Radio des Français dans le Monde. Mon prénom est Gauthier et nous allons passer une quarantaine de minutes ensemble pour échanger sur ce sujet, l'interculturel, le logement, les études, la santé. Et j'ai des invités qui sont avec moi, disséminés aux quatre coins de la planète. C'est la magie de la mobilité internationale. On salue la chef du village pour commencer, Florence Chabert-Dierre, qui est à Londres. Bonjour et bienvenue, Florence.

  • Speaker #1

    Thank you, Gauthier. So happy to see you.

  • Speaker #0

    Il faut savoir que Florence, pour vous mettre de termes anglo-saxons, on défend la francophonie sur la radio des Français dans le monde. Tu le sais. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je fais des efforts,

  • Speaker #0

    tu sais. Tu es l'initiatrice de ce webinaire. Tu es également la chef de Expat Village, la chef du village. Et tu es une spécialiste de l'interculturel. Un excellent podcast te concernant est à écouter sur françaisdanslemonde.fr. On t'en a beaucoup parlé de ce podcast.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que j'ai l'impression que même si cela fait cinq ans que nous collaborons ensemble, Gauthier, les villageois continuent d'apprendre des choses. Donc, c'est a never ending story.

  • Speaker #0

    On continue avec Ségolène, qui est à Londres aussi, qui en plus est... assise à côté de toi, Ségolène Chambon. Tu es directrice de France. J'ai mal écrit. Aide-moi le...

  • Speaker #2

    French Touch Properties.

  • Speaker #0

    French Touch Properties, il faut le dire à l'anglaise. Et donc spécialiste des sujets concernant le logement.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Donc ça fait 20 ans maintenant qu'on accueille des francophones qui s'installent sur Londres et des expatriés qui rentrent en France. plus précisément à Paris et à région parisienne. Et c'est vraiment un sujet qui nous tient à cœur de les aider à atterrir en douceur pour leur retour dans notre beau pays français.

  • Speaker #0

    Ensuite, nous partons au Moyen-Orient avec Amélie Farizon, qui est elle conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Bonjour Amélie.

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous. Effectivement, basée au Moyen-Orient, multiexpatriée, ancienne DRH. et recruteuse reconvertie depuis maintenant un an comme conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Et donc, j'aurai beaucoup de plaisir à partager quelques astuces avec vous.

  • Speaker #0

    D'autant que dans ceux qui risquent de rentrer en France, parfois les parents vont rester en expatriation et ce ne sont que les enfants qui vont revenir faire les études. C'est un cas de figure régulier, ça ?

  • Speaker #3

    Tout à fait. Beaucoup plus fréquemment qu'on ne le pense.

  • Speaker #0

    Ensuite, on va s'intéresser à la santé avec Margot Duprat, qui est elle. à Lille, pas très loin des studios de la radio. Margot est responsable communication chez Sant'Expat. Bonjour et bienvenue Margot.

  • Speaker #4

    Bonjour et merci. Nous, on est un comparateur écourtier en assurance santé internationale. On accompagne autant les gens qui sont sur le départ, qui partent à l'étranger, que nos clients quand ils rentrent en France, parce que les questions de santé, c'est aussi lors des retours en France.

  • Speaker #0

    Et il y a quelques petites manœuvres techniques qu'on signalera et qu'il ne faut pas louper. Et puis, on va avoir un témoin, c'est Charlotte Mazin, qui a vécu plusieurs expériences à l'international et qui s'occupe des réseaux sociaux pour Expat Village. Elle est désormais à Tours. Bonjour Charlotte.

  • Speaker #5

    Bonjour Gautier.

  • Speaker #0

    Dernière fois qu'on s'est parlé, tu venais de t'installer au Canada.

  • Speaker #5

    Oui, j'étais à Montréal. Et là, je suis retour en France depuis septembre et en train de réfléchir aux nouvelles aventures.

  • Speaker #0

    Comment s'est passé le retour en France pour toi ?

  • Speaker #5

    Il faut naviguer entre beaucoup d'expériences, beaucoup de sentiments, d'émotions. Et il faut laisser le temps aux choses aussi, je dirais.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être deux démarches à prendre en compte. La partie plus administrative, plus technique. et puis la partie aussi son avis, son ressenti, se remettre à la culture française. C'est peut-être d'ailleurs sur ce thème qu'on va commencer avec Florence, qui est une spécialiste de l'interculturel. C'est un choc de retrouver son pays ou de le découvrir ?

  • Speaker #1

    Charlotte, je te laisse répondre peut-être et après j'en brayerai. Est-ce que c'est un choc ?

  • Speaker #5

    C'est pas un choc parce qu'on le connaît. On sait... Après, tout dépend aussi de combien de temps on est parti. Moi, je suis partie 4 ans. Si on est parti 15 ans, 20 ans, je pense qu'on n'a pas la même vision des choses. Et donc, ça peut être un choc par rapport à notre entourage aussi, de ne pas se sentir forcément des fois en adéquation avec notre entourage qui n'a pas forcément évolué de la même façon. Les amitiés aussi. on se rend compte qu'on n'est pas forcément des fois sur la même longueur d'onde, même si ça reste nos amis. Donc, il y a plusieurs différences au niveau du choc et aussi de retrouver un travail, pouvoir se vendre aussi, vendre notre expérience à l'international. Donc, est-ce que c'est un choc ? Oui et non,

  • Speaker #4

    je dirais.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est vrai que les gens qui sont restés en France, la famille, les amis, ont un petit décalage avec ta propre expérience qui t'a sans doute ouvert un peu l'esprit. Et c'est difficile parfois, une discussion, de s'harmoniser peut-être ? On m'a souvent dit ça.

  • Speaker #5

    Oui, tout à fait. C'est parfois difficile juste de parler, de sentir qu'il y a des incompréhensions, de sentir que des fois, notre espérance n'en vaut pas forcément le coup par rapport à leur vie à eux. Donc, c'est un peu étrange à expliquer, mais parfois, on a peur de parler de notre espérance parce qu'on sent qu'il y a... Il n'y a pas de compréhension de leur côté. Mais je pense que c'est bien aussi de continuer à en parler et surtout de garder contact avec nos anciens amis expatriés. Moi, j'ai une amie qui est rentrée en France quelques mois avant moi. Et ça, ça m'a énormément soutenue dans ce parcours, de me dire qu'elle a vécu la même chose que moi, elle me comprend. par rapport à d'autres amis qui, eux, ne sont jamais partis, même des fois, de la même ville. Ils ne sont jamais allés dans une autre ville. Et là, c'est un peu compliqué avec ce type d'amis où des fois, on ne raconte pas la même chose. Donc, c'est intéressant de garder contact.

  • Speaker #0

    C'est drôle que tu dis ça, puisque, en effet, je ne me suis pas présenté, je vais le faire maintenant. Je suis Gauthier Seys, le fondateur de la Radio des Français dans le Monde, un média audio. à destination de tous les francophones qui se préparent, qui vivent ou qui ont vécu la mobilité internationale. Et dans les 2500 interviews que j'ai eu l'occasion de faire, très souvent, les témoins qui parlent du retour en France me disent que c'est un réconfort de garder des anciens expats en amis parce qu'on se comprend mieux, c'est plus facile, c'est plus fluide avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que pour rebondir, il y a vraiment une différence à faire entre aller en France pendant les vacances et aller en France pour cette nouvelle expatriation. Parce que, comme disait Charlotte, ce qui est important, c'est de se préparer parce qu'au même titre qu'on se prépare pour partir, il faut aussi se préparer pour cette nouvelle expatriation parce qu'on a évolué. nos valeurs ont changé comme on le disait on n'est pas forcément dans la même tranche de vie et Et là-dessus, comme vous le savez, dans l'esprit Expat Village, on essaie vraiment de vous aider, de vous accompagner au mieux en vous trouvant des solutions. Et une des solutions, c'est vraiment de se dire qu'il ne faut pas se dire qu'on rentre par culpabilité parce que les parents sont vieillissants, parce que nos enfants grandissent. Donc, est-ce qu'on fait les bons choix pour eux ? Est-ce qu'en se rapprochant de nos parents, on va pouvoir être plus là pour les accompagner ? Donc voilà, moi je voulais vraiment déculpabiliser. On entend beaucoup de monde qu'on accompagne qui nous disent « en fait, je suis triste de partir, mais je sais aussi que ça va bien se passer. » Et c'est tout à fait normal, en fait, d'être triste, de se dire « voilà, c'est comme un deuil » . Et pour cela... Eh bien, je préconise un des tips. On s'est dit qu'on essayait de faire une boîte à outils de ce webinaire. Un des tips, et ce n'est pas ma casquette de Lyonnaise fait tard que je mets là, mais il est très important de faire des soirées de départ. Parce qu'il faut bien dire au revoir pour mieux dire bonjour. Et c'est une des choses qu'on préconise dans le village, de faire des soirées de départ. Et surtout de garder en tête qu'on fait ce choix-là pour nous. Et pas pour les autres, parce que sinon, on est sûr d'être dans le mauvais mindset, le mauvais état d'esprit. Et du coup, ça va être plus compliqué de gérer le choc culturel inversé.

  • Speaker #0

    On l'a déjà dit, dire au revoir, c'est l'occasion de refermer la parenthèse un peu.

  • Speaker #1

    Exactement. Et comme disait Charlotte, cette parenthèse peut être plus ou moins longue, mais dans aucun cas, il faut rater cette fête.

  • Speaker #0

    Alors, j'en profite au passage pour dire que de nombreuses ressources sont à disposition. grâce aux experts d'Expat Village. Si vous avez des questions, les experts sont là pour y répondre. Il peut y avoir des cas spécifiques, des cas particuliers. Et puis, je vous invite également à découvrir nos podcasts. On a notamment un dossier spécial sur le retour en France, parce que ce sont des étapes à ne pas louper. La durée d'expatriation, Florence, quand on a été loin de la France, la durée, je suppose, impacte le choc du retour ?

  • Speaker #1

    Pas forcément.

  • Speaker #0

    Très bien, merci.

  • Speaker #1

    C'était cadeau. Pas forcément. En fait, je pense que c'est l'intensité, la tranche de vie dans laquelle on se trouve, peut avoir un impact plus ou moins important, plus que la durée.

  • Speaker #0

    On va aborder le sujet un peu technique du logement avec Ségolène. Revenir en France ou s'installer en France, peut-être que dans certains cas, on n'y a encore jamais vécu, c'est choisir où on va poser ses valises. Et il y a des impacts qui peuvent être assez importants. Donc, faire le bon choix. Comment, Ségolène, tu commences l'aventure lorsque quelqu'un vient te voir ? Quelles sont les premières questions que tu poses ?

  • Speaker #2

    Alors, la première question que je pose, c'est êtes-vous content de rentrer ? Et je pose la question individuellement à monsieur et à madame. Parce que ce n'est pas forcément la même réponse, d'une part, et ça permet d'appréhender le stress. au sein du couple aussi, parce que c'est vrai que souvent, il y a quand même un conjoint suiveur qui subit plus que celui qui a son travail qui l'attend. 60% des retours sur la France pour les expatriés, c'est pour des raisons professionnelles. Donc quand même, il y a une grosse partie des personnes qui rentrent parce qu'ils ont une mutation, parce que Ils ont trouvé un nouveau travail. Donc, souvent, ce n'est pas les deux. Donc, ça, c'est important. Et après, ce qui est important, c'est vraiment de leur dire que cette expatriation en France, ce retour en France, c'est comme une expatriation. Donc, ça se prépare pareil, à savoir, il faut anticiper avec des étapes qui sont quand même essentielles. et si on ferait... Ensemble, un rétro-planning, on parle d'un rétro-planning environ trois mois avant. Commencer à se rapprocher de French Touch Properties, savoir un petit peu les documents qu'il faut commencer à préparer et connaître un petit peu les différentes options en termes d'école. Parce que souvent quand même, il y a le choix des écoles qui va définir le choix de la zone géographique. et c'est là où c'est vrai qu'on travaille beaucoup avec Amélie sur finalement, est-ce que, voilà, je la laisserai parler là-dessus, mais est-ce qu'on reste sur un système plutôt international ? Est-ce qu'on est sur, du coup, un retour dans un système franco-français ? Et c'est vrai que les Français qui rentrent, notre petite astuce, ça. C'est de leur dire, comme disait très bien Charlotte, est-ce que vous avez des amis expats qui sont rentrés ou se sont-ils installés ? Parce que c'est vrai que rentrer et se retrouver dans un quartier ou une ville où il n'y a personne qui n'a jamais voyagé, on a du mal à se comprendre. Donc la chance, c'est que grâce à Expat Village, on a cette culture de communauté pour... les mettre en contact. Et c'est toujours sympa aussi de se dire « Ah bah tiens, vous arrivez de Johannesburg. » Eh bien justement, on a accompagné avec Expat Village un couple super sympa. Ils se sont installés il y a un an. On va vous mettre en contact. Et c'est cette mise en relation qui favorise aussi cette prise de décision sur finalement la zone où on cherchait le logement.

  • Speaker #1

    Et je rebondis parce qu'il y a aussi quelque chose ce qui est important, c'est le fait que, que comme tu es quand même sur la place depuis des années, eh bien, il y a un réseau. Et on parle souvent, au lieu de se prendre la tête, à passer des heures et des heures sur Internet, sur des sites pour trouver la maison, eh bien, il y a aussi ce réseau d'anciens expats qui partent. Il y a des maisons off-market, c'est ça le terme ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est off-market. Et puis, le petit tips par rapport à la recherche de propriété, en France... Il y a quand même une grosse complexité à louer un bien quand on rentre de l'étranger. C'est vraiment l'enfer. Voilà, donc ça se prépare.

  • Speaker #0

    Évidemment, on m'a déjà raconté, il faut avoir un compte en banque. Mais pour avoir un compte en banque, il faut avoir une adresse. Mais pour avoir une adresse, on a compris que le serpent se mord la queue. Tout ça, évidemment, ça s'appréhende en amont et avec des experts, des spécialistes qui peuvent dénoyauter le sujet.

  • Speaker #2

    Voilà, donc nous, notre équipe, on prépare un dossier avec le plus de détails possible sur la famille, sur les revenus. Si c'est un jeune pro pareil, finalement, est-ce qu'il peut avoir un garant ou pas ? Et la petite astuce que je dévoile de French Touch, c'est de préparer une lettre avec une petite photo. expliquant un petit peu d'où vous venez. Finalement, votre joie à rentrer, à vous installer dans un quartier en particulier, votre choix de l'appartement. Et finalement, il faut personnaliser et rendre le plus chaleureux possible votre candidature. Les agences immobilières, si vous les appelez, ils ne vous rappelleront jamais parce qu'en fait ils ne connaissent pas pas du coup la manière dont se passent les références anglaises ou d'autres pays d'ailleurs. Ils ne feront pas l'effort de traduire et en fait, ils ne positionneront pas votre dossier. Donc, c'est vrai qu'il faut appréhender ça avec beaucoup de délicatesse pour ne pas avoir que des refus. parce que si on n'a pas un CDD, si on a, pardon, par exemple, un CDD, clairement, c'est impossible de trouver un logement. Sauf si on a des petites astuces, à savoir, il y a des tips pour présenter son dossier d'une certaine manière.

  • Speaker #1

    Je disais, il y a une autre solution aussi. Pour ceux qui ne... Par exemple, les parents qui sont encore en expat et où les enfants viennent, il y a la solution de l'achat, non ?

  • Speaker #2

    Effectivement, si on a les moyens qu'on mérite, c'est vrai qu'acheter une propriété en amont de son retour, c'est malin. Nous, on l'a fait récemment pour une famille qui est rentrée du Japon. C'est vrai qu'ils arrivent, l'appartement est prêt et ça, ça s'anticipe du coup plus d'un an avant. Mais ça peut être malin pour que ça soit un retour en douceur et que les gens s'approprient aussi leur projet de retour. C'est toujours plus sympa d'arriver chez soi.

  • Speaker #3

    Le mois spécial Retour en France.

  • Speaker #2

    Une série de podcasts avec des témoignages et des conseils d'experts pour faciliter votre retour en France après une expatriation.

  • Speaker #0

    Une interview par jour à écouter sur la radio des Français dans le monde Alors le retour en France, le sujet du jour, c'est souvent donc choisir son logement et où on va se mettre. J'ai constaté que les Français que j'ai interviewés aux quatre coins du monde sont souvent dans des quartiers français parce qu'ils sont proches de l'école. Donc on va parler de l'éducation et on va se rapprocher de Amélie. C'est sûr que d'habiter pas loin de l'école pour les enfants, c'est quand même un peu pratique. Amélie, revenir en France, réintégrer un système. évidemment il y a plein de cas qui peuvent être très particulières. On a pu limiter le système français, par exemple. Là aussi, il faut s'y préparer.

  • Speaker #3

    Complètement. Et je rejoins complètement Ségolène sur l'anticipation. Dès qu'on a une idée plus ou moins concrète sur son éventuel retour en France, que ce soit à Paris ou ailleurs, le mieux, c'est d'anticiper. Anticiper, pourquoi ? Parce que souvent, les enfants ont un niveau de français plus ou moins... Bon, tout dépend aussi du système, du curriculum que vous aviez choisi pour vos enfants. Tout ça, ça s'anticipe aussi par rapport à la zone géographique. Donc, s'il faut faire des tests de français, refaire des rattrapages avec le CNET, de cours, etc., c'est toujours bon de pouvoir le faire en amont. Et puis, le choix, évidemment, d'une école privée, publique, tout dépendra aussi de l'âge de vos enfants, parce que le... La démarche n'est pas la même de la maternelle au lycée, puisque les règles sont différentes pour chacun. Un tiers des expatriés de retour en France choisissent le privé pour que ce soit un petit peu plus fluide. Mais malgré tout, à Paris, dans les écoles les plus prestigieuses, vous avez quand même une liste d'attente assez conséquente. Donc, pour pouvoir faire ce choix-là et l'anticiper et éviter en tout cas toute forme de stress, l'anticipation est vraiment la clé du succès. Après, c'est toujours bien de pouvoir effectivement, je rejoins Charlotte, parler avec d'autres mamans qui connaissent, qui sont passées par là. C'est vrai qu'au sein du village, on a plein de mamans qui se sont installées à Paris ou même dans le sud de la France et qui ont choisi une école internationale ou non, un retour français, franco-français. Mais voilà. Il a fallu réadapter aussi sur l'aspect émotionnel les élèves, les enfants. Et c'est aussi pour ça que le travail de Florence est indispensable. D'une séance à une autre, on peut trouver et déceler des vraies sources d'angoisse pour nos enfants. Donc tout ça, ça s'anticipe.

  • Speaker #0

    Si vous aimez Quand la radio vous parle, vous aimerez notre seconde radio.

  • Speaker #2

    100%

  • Speaker #0

    expat. Pas de musique, mais plus de 2000 interviews à écouter en non-stop, 24 heures sur 24, partout dans le monde. 100% talk.

  • Speaker #2

    100% expat.

  • Speaker #0

    Pour écouter, rendez-vous sur notre site via notre appli mobile gratuite.

  • Speaker #2

    Ou sur les annuaires de Radio En Ligne.

  • Speaker #0

    Amélie, si à l'étranger, on était dans un système plutôt anglo-saxon, est-ce que tu conseilles de maintenir une éducation à l'international, même en France ?

  • Speaker #3

    Tout dépendra de l'âge de votre enfant. Tout dépendra du projet familial aussi. Est-ce que votre retour en France est temporaire ou définitif ? Parce que beaucoup d'expatriés dont je fais partie sont rentrés en France pour une durée à la base de trois ans, qui s'est ensuite étendue à cinq ans. Donc le projet familial est aussi, pour moi en tout cas, un projet d'avenir qui permet à vous, parents, de décider si votre enfant reste dans ce cursus international ou pas. Et puis tout dépend aussi de l'âge de votre enfant. ce qu'il a envie de faire. Si en troisième, il a envie d'aller faire un CAP pâtissier ou boulanger et qu'on a la chance en France d'avoir des écoles d'excellence, de qualité, qui nous permettent d'avoir un panel de professionnels en tout cas qui puissent le faire en apprentissage et tout, vous avez la possibilité de le faire en France et c'est aussi bien à ce moment-là de pouvoir aider votre enfant dans un choix d'orientation avec un professionnel, de pouvoir le faire. accompagné pour essayer de clarifier au mieux, en tout cas, son projet professionnel et de l'anticiper au mieux.

  • Speaker #0

    Je salue Sophie, Charlène qui sont avec nous dans ce webinaire. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser. Et dans tous les cas, si on n'y répond pas au cours de cette émission, on vous recontactera parce qu'on veut être pratique dans cette démarche. Si je synthétise bien Amélie. Impossible de répondre à cette question, c'est du sur-mesure forcément.

  • Speaker #3

    Alors il y a des grandes lignes effectivement dont on a parlé, mais effectivement c'est quand même du cas par cas, et tout dépend de beaucoup d'autres facteurs qui sont à reparler avec chaque parent.

  • Speaker #0

    On va se tourner du côté de Margot, on va parler de la santé, retrouver sa carte vitale. On m'a raconté dans des podcasts des parcours incroyables de difficultés administratives, Bon, de toute façon, partout dans le monde administratif, c'est toujours un moment qui pique un petit peu.

  • Speaker #4

    Oui, puis sur la santé, ça peut vite devenir problématique. Il y a plusieurs situations lors d'un retour en France. Soit à l'étranger, vous étiez couvert en partie par la CFE, donc la Caisse des Français de l'étranger. Du coup, lors de votre retour en France, ça se fait de façon, on va dire, plus fluide. Vous aurez une réouverture de vos droits qui n'ont jamais été fermés. Vous allez juste rebasculer sur le système français très rapidement. Si vous étiez assuré en local ou au premier euro, vous risquez d'avoir un délai de carence de trois mois avant la réouverture de vos droits. Si vous rentrez en France pour un nouveau job, vos droits seront réouverts dès le premier jour où vous serez en place dans votre job. Le problème qui peut apparaître dans cette situation-là, c'est que vos ayants droit ne soient pas forcément couverts. Donc il y a plein de petites subtilités comme ça en fonction de votre profil, de comment vous étiez couvert à l'étranger et de pourquoi vous rentrez en France. Donc nous, on accompagne nos clients sur ces types de situations-là parce que lorsque vous n'êtes pas couvert pendant ces trois mois de carence, il existe quand même des solutions pour que vous puissiez être couvert et avoir l'esprit tranquille sur les aspects santé.

  • Speaker #0

    Pour avoir une petite idée de rétro-planning, à quel moment on doit s'occuper sérieusement de ce genre de démarche ?

  • Speaker #4

    Je vais répondre comme mes concerts, mais le plus tôt est le mieux. Quand on part à l'étranger, c'est toujours très important d'anticiper la santé, mais c'est également le cas lors d'un retour en France. Dès qu'on est au courant, c'est bien de nous contacter, de contacter les experts. afin de pouvoir exposer sa situation personnelle et trouver l'option santé la mieux adaptée.

  • Speaker #0

    Alors on l'a souvent dit, des experts de la mobilité existent et sont à votre disposition. Il ne faut pas hésiter à se tourner vers eux parce que seul, on va se balader sur les sites, on va voir un truc, on va voir l'inverse. D'avoir quelqu'un qui va réellement pouvoir te prendre par la main, c'est à ne pas négliger dans cette phase-là. Surtout sur la santé, un pépin de santé ça arrive vite. On en parle souvent des accidents de scooter en Asie, etc. Mais ça peut aussi arriver en France et c'est quand même très important d'être couvert. Souvent c'est des frais qui ne sont pas cachés mais qu'on oublie un peu quand on est français parce qu'on a la chance d'avoir un système de santé avec une prise en charge universelle, ce qui n'est pas forcément le cas à l'étranger. Mais lors des retours en France, du coup avec ce fameux délai de carence, peut aussi avoir un petit vide. Donc, c'est très important d'être accompagné. Nous, on a des experts qui sont basés en France et qui sont disponibles. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à prendre rendez-vous, à poser ces questions pour trouver une solution adaptée encore une fois.

  • Speaker #1

    Installez maintenant l'application Foncez dans le monde sur votre mobile, la radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #3

    Florence, le retour en France, parfois c'est un choix, parfois c'est imposé. Alors on a traversé tous la pandémie, certains n'ont pas vraiment eu le choix que de rentrer. Est-ce que c'est différent au niveau du mindset ? Je vais utiliser un terme anglais du coup. Est-ce que c'est différent de choisir ou que le retour soit imposé, que de subir absolument ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'au niveau du mindset, effectivement, on a le choix, même si on subit, d'y aller en se disant je ne l'ai pas choisi et du coup, ça va être l'enfer. Ou même si on subit, de se dire je vais me préparer, ça peut être compliqué et c'est la raison pour laquelle, avec mes consœurs et mes confrères, parce qu'on a aussi des hommes dans le village, n'est-ce pas Gauthier ? du coup, de propos... de proposer ce soutien ultra, hyper personnalisé de façon à pouvoir répondre aux besoins. Même si on subit, le mindset est très important parce que pour l'avoir vécu dans des expats plus ou moins sympas, En fait, on peut s'enrichir de chaque pays, de chaque expérience. Et si on est préparé, et si on prépare, comme disait Ségolène, le conjoint suiveur, si on prépare les enfants, eh bien, tout se passe, la transition peut se passer beaucoup plus sereinement.

  • Speaker #3

    On a déjà parlé de la courbe, du choc de l'expatriation, lorsqu'on arrive, on est euphorique, puis on a un petit contre-coup, etc. Est-ce qu'il y a la même courbe pour ceux qui reviennent dans leur pays d'origine ?

  • Speaker #1

    Exactement, donc c'est ce qu'on appelle la courbe du choc culturel inversé. On a eu la chance, Gauthier, d'en parler avec Amélie, donc on pourra remettre le lien de cette émission. Ce qui est important sur cette courbe, c'est que rien n'est permanent. On peut passer... plus ou moins de temps dans différentes phases. La lune de miel, la période de déni, la période où on se dit pourquoi est-ce qu'on est en France dans cette nouvelle expat. Et je pense que d'être préparée, de s'entourer, comme on l'a dit, de personnes qui ont vécu les mêmes choses, de trouver un quartier sympa. une école aussi où il y a d'autres enfants de troisième culture et pas forcément que des petits français qui n'ont jamais bougé. Comme disait Amélie, de faire en sorte de garder une langue. Là, on avait des personnes qui étaient... en Asie et qui souhaitaient continuer à prendre le mandarin en France. Il y a plein d'exemples comme ça où si on arrive à se recréer un cocon, finalement on n'est pas obligé de subir cette nouvelle expat. Et encore une fois, comme dans chaque nouvelle expat, on ne sait pas combien de temps on va y rester. Moi, j'avais encore mon mari qui m'avait promis de dire, c'est notre dernière expat à Londres, qui commence à me dire, quand les enfants seront plus grandes, on pourra rebouger. Donc voilà, rien n'est step in stone. Il fallait quand même que je dise une petite phrase en anglais. Et du coup, ça aide au mindset et ça aide à trouver des solutions adaptées à un moment T.

  • Speaker #3

    Charlotte, pardon ?

  • Speaker #4

    Non, surtout, ce que je voulais dire aussi, c'est donc choisir, c'est renoncer. Et en fait si les personnes qui rentrent font du coup ce choix de vivre leur retour expatriation en France de manière positive comme si elles arrivaient dans un nouveau pays, en fait elles peuvent en faire une expérience géniale. Donc curiosité, se renseigner comme si en fait on était dans un pays étranger. qu'est-ce qui se passe, il y a énormément d'événements culturels, il y a plein de choses à découvrir. La France, c'est un pays que souvent les Français ne connaissent pas bien. Donc, si on garde ce côté ouverture d'esprit, exactement comme si on arrive dans un pays à l'étranger, on peut en faire une expérience de dingue. Et c'est vrai que chacun est moteur du coup un petit peu de sa vie. mais comme on disait avec Florence, hier, c'est aussi faire une petite liste. Ah bon, alors là, on va rentrer dans telle ville. J'ai fait la liste de tout ce qu'il y a à faire. On va cocher au fur et à mesure. En fait, garder cet état d'esprit qu'on avait ailleurs. Et finalement, je pense que c'est peut-être la clé.

  • Speaker #5

    Saviez-vous qu'il existe désormais une bibliothèque de 2000 interviews pour préparer ou pour mieux vivre votre expatriation ? 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Éducation, santé, coaching, culture. Notre média a tendu son micro à plus de 2000 français aux quatre coins du monde. Créé par zone géographique ou par thématique, écoutez 10 minutes, des podcasts efficaces et inspirants qui parlent de tous les aspects de la mobilité internationale. Pour en savoir plus, rendez-vous sur francaisdanslemonde.fr.

  • Speaker #3

    Revenir en France, c'est tellement une expatriation que dans le réseau FIAF, il y a 180 accueils dans 180 grandes villes du monde entier. Il y a un Paris accueil. C'est bien la preuve qu'on débute une nouvelle aventure, une nouvelle expérience. J'ai une petite question à poser à Charlotte qui a donc vécu quatre années en expatriation et qui est de retour à Tours. Est-ce que tu as trouvé la France différemment à ton retour ?

  • Speaker #2

    Moi je suis partie quand c'était encore un peu le Covid. Donc je pense qu'il y a un truc qui s'est passé. Je trouve qu'il y a quand même au niveau des jobs par exemple, il y a une certaine mentalité qui est en train de se développer. Mais je reviens du Canada, de Montréal, et moi je l'ai vu qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire en France. Par exemple au niveau de la santé mentale, les horaires de travail, ou des choses comme ça. je pense qu'on a encore Il y a du travail à faire en France, donc peut-être là il est là le choc. Et aussi, peut-être aussi, je pense qu'on est un peu en retard sur certaines choses et qu'il est temps aussi d'avancer. Donc la France ça n'a pas vraiment changé, mais je pense que c'est en cours au niveau du travail. Il y a des développements à faire encore.

  • Speaker #3

    Est-ce que parfois, le soir, dans ta chambre, à tour, tu dis « qu'est-ce que je fais là ? Il faut que je reparte ? »

  • Speaker #2

    Oui, en fait, honnêtement, c'est ma grosse question actuellement. Parce que les choses, en fait, c'est ça aussi quand on rentre en France, pareil qu'en Espade, c'est qu'on a des plans. On a des plans, on a des listes, on va faire ci, on va faire ça, etc. Et il faut aussi prévoir que parfois, rien ne se passe comme prévu. Donc c'est mon cas, par exemple on choisit une région, on choisit une ville, on se rend compte que ça ne matche pas avec nous. Donc il faut savoir rebondir. Donc pareil que... Par exemple, on est au Canada ou en Afrique du Sud, il faut savoir rebondir et que c'est la même chose en France. Il faut savoir rebondir en se disant, là, ça ne matche pas avec mon énergie, ça ne matche pas avec mes attentes. Donc, il faut réfléchir. Et souvent, c'est que quand on est parti à l'étranger, on a toujours ce truc, je pense, intérieur de se dire, ah, j'ai envie de retourner, j'ai envie de retourner, j'ai envie de ressentir cette sensation de... de vivre à l'étranger, cette folie un peu d'être un peu étrange par rapport à notre famille. Et donc voilà, l'étranger est toujours, je pense, toujours dans notre coin de la tête et du cœur aussi, je pense.

  • Speaker #3

    Tu te sens peut-être un peu à l'étroit dans ta vieille France ?

  • Speaker #2

    Peut-être, oui, peut-être. C'est comme je vois beaucoup passer en disant, je ne me sens pas chez moi en France, mais je ne me sens pas non plus chez moi à l'étranger. il y a comme un vide un peu où on a du mal un peu à se placer parce qu'on a appris ailleurs et quand on revient, comme je le disais tout à l'heure, il y a un décalage. Donc, c'est ça des fois, la vieille France en effet, des fois on peut tomber justement face à cette vieille France qui n'est pas facile et j'y pense que comme je dis, il y a des évolutions heureusement. Mais oui, l'étranger, il y a un truc en vivant à l'étranger que... Je pense que c'est assez difficile quand on rentre dans son pays là où on a grandi, où on a vécu une grande partie de sa vie.

  • Speaker #3

    Une question est posée sur le chat concernant le logement. Je me tourne à nouveau vers Ségolène. C'est vrai qu'on a quand même toute une série de règles quand on a besoin de retrouver un logement, qu'on achète ou qu'on loue. Pourquoi on n'a pas de dispositif pour ces 3 millions de Français qui naviguent sur la planète pour quand ils retrouvent leur pays ? Pourquoi c'est aussi compliqué ? Pourquoi il n'y a pas de solution ?

  • Speaker #4

    Effectivement, c'est compliqué. Après, ça s'explique facilement en France. et C'est compliqué pour un propriétaire de récupérer son logement en cas d'impayé, en cas s'il ne s'entend pas bien avec son locataire. Donc les propriétaires partent du principe qu'il ne faut prendre aucun risque. Et c'est vrai que ce qui est important, c'est effectivement... garder en tête qu'il y a des solutions quand même parce que tous nos clients, quand ils reviennent, on arrive bien à leur trouver un logement. Donc, ce qui est important, c'est d'avoir en tête, d'une part, que oui, on avait un super poste à l'étranger, qu'on a un super poste qui nous attend en France, mais c'est dommage, il y a une période d'essai. Eh bien, s'il y a une période d'essai, c'est extrêmement compliqué de faire passer un dossier, par exemple. Donc aussi, de la part des personnes qui rentrent, le conseil que je donne à tous mes clients, c'est aussi être dans une démarche d'humilité. En fait, on arrive, on n'a pas un dossier parfait. Donc oui, effectivement, on gagne bien sa vie. Oui, on a d'excellentes références. Mais entre votre dossier et un dossier de quelqu'un qui habite dans le quartier, qui a tous ses documents en français, on ne sera pas forcément choisi. Après, il y a quand même le système des garanties de loyer impayé qui existe et qui est souvent choisi par les propriétaires et les agences pour des dossiers qui viennent comme ça de l'étranger. Donc, il y a une possibilité de sécuriser le propriétaire.

  • Speaker #3

    Florence, c'est bien parce qu'il y a des problématiques quand on part, quand on revient, quand on se déplace dans le monde, que vous avez créé Expat Village, que des experts se sont rassemblés, se sont réunis, parce que finalement, il n'y en a pas un qui vit cette expérience sans rencontrer une problématique sur son chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est une aventure l'expatriation. Et comme disait Charlotte, je pense que... Alors, on parle souvent de résilience, c'est à la mode, mais moi, j'aime beaucoup parler d'adaptation. d'adaptabilité. Parce que la résilience... Oh yeah ! Il va finir bilingue ! La résilience, c'est comme si en fait, on avait une balle rebondissante. Donc, on rebondit, on rebondit, on rebondit, mais on reste toujours, entre guillemets, au même endroit ou avec le même état d'esprit. Alors que l'adaptabilité, ça nous permet vraiment d'être un caméléon et lorsque on est... enfants ou adultes de troisième culture, donc avec tout ce mix de cultures, eh bien, on va pouvoir essayer d'être adaptables dans chacune des situations. Et pour répondre à Sophie, effectivement, on peut vous accompagner, notamment par rapport au Royaume-Uni. Margot, sans expat, est très calée sur le régime anglais et le régime français. Et je rebondis, Gauthier, tu ne m'as pas posé la question, mais je vais rebondir parce que c'est le moment où je dis que je suis lyonnaise. Et du coup, Sophie, on peut vous mettre en relation avec des groupes d'expatriés à Lyon et avec pas mal de tips aussi pour pouvoir profiter de la vie lyonnaise le mieux possible.

  • Speaker #3

    Excuse-moi, mon petit bouchon. On va conclure ce webinaire qui pourrait avoir comme baseline. Ça va bien se passer. parce que dans tous les cas, on trouve une solution. Il y a les experts, il y a les podcasts à écouter, il y a des ressources aujourd'hui. Même s'il y a parfois un peu trop d'infos, c'est souvent ce qu'on me dit aussi, on peut lire tout et son contraire quand on surfe sur Internet. Comment on fait le tri ?

  • Speaker #1

    On fait le tri dans le village justement parce que comme disaient Golan au départ et Amélie, on a la chance d'être vraiment, et j'espère que vous l'aurez ressenti, on a un esprit expat village, on travaille ensemble toute la journée. Et selon les problématiques que vous avez, par exemple, vous contactez Margot pour une problématique de santé. Margot va dire, attendez, selon votre profil, vous avez peut-être besoin d'avoir tel logement ou de peut-être vous dire, il faudra peut-être faire un achat. Ce sera peut-être plus simple pour vous. Donc là, hop, on vous met en contact avec ces gaulaines. Si vous avez des enfants qui ont toujours été dans le système anglais, par exemple, eh bien, du coup, là, on se dira, attendez, contactez Amélie qui va pouvoir vous aider. Et du coup, c'est vraiment l'esprit du village de se dire, on vous connaît, c'est de l'hyper personnalisation et on est à même de répondre à vos besoins parce qu'on sait vers qui vous emmener. Et je pense que ça évite de passer des heures sur Internet et surtout, attention, ça évite aussi de se loader de charges mentales qui ne seraient pas forcément...

  • Speaker #4

    C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, qui est déjà énorme et nous, on est là vraiment pour vous simplifier la vie parce qu'encore une fois, on est toutes expats et on connaît ces problématiques parce qu'on les vit aussi.

  • Speaker #5

    Écoutez les Français du monde raconter leurs belles histoires.

  • Speaker #4

    Les grosses voitures américaines.

  • Speaker #6

    Des fois,

  • Speaker #4

    on en voit même certaines qui sont plaquées. Il y a la muraille qui a été reconstruite. On peut se balader sans problème. C'est magique.

  • Speaker #1

    Les Canadiens vont dans des restaurants ou des boulangeries françaises sans aucun problème.

  • Speaker #5

    Français dans le monde.fr, un service gratuit dédié à la mobilité internationale pour accompagner ceux qui s'y préparent, la vivent ou en reviennent.

  • Speaker #2

    Français dans le monde.fr

  • Speaker #5

    Avec plus de 2000 interviews que vous pouvez écouter très simplement. en version podcast depuis notre site ou via votre appli habituelle Spotify, Deezer, Youtube. Et désormais, écoutez la radio lorsque vous surfez sur lepetitjournal.com, le média de référence des Français et francophones à l'étranger, présent dans 74 villes dans le monde.

  • Speaker #3

    On va conclure ce webinaire avec une petite balade à travers nos invités qui pourront donner un mot de conclusion. Florence, on peut quasiment considérer que tu viens de le faire, à moins que tu veuilles reprendre la parole encore. Ségolène, qu'as-tu à conclure ?

  • Speaker #4

    À conclure qu'il n'y a aucun problème et que des solutions. Le tout est de savoir trouver les solutions et surtout de se laisser guider parce qu'en fait, tout le monde, il y a beaucoup de gens qui rentrent et tout le monde trouve les chaussures à son pied. Donc, il faut être dans un bon état d'esprit et que ce soit en anticipant ou en préparant des petites choses aussi avec Amélie ou Florence en amont avec les enfants. Clairement, ça ne peut que se passer très bien.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les 38 degrés de Barheim pour conclure avec Amélie.

  • Speaker #6

    En fait, l'expatriation, une fois qu'on l'a goûtée, c'est vrai qu'elle est dans notre ADN. Ça, c'est certain. On reste tous marqués de loin ou de près par une expatriation. Et ça, je parle aussi en termes d'employabilité, en termes de richesse sur un CV et aussi pour les enfants. Les écoles, en tout cas, pour les enfants et l'expérience qu'ils ont eue, c'est une richesse pour l'école. parce que l'école va aussi pouvoir ouvrir cette expérience-là à d'autres élèves. En termes d'employabilité, une année à l'étranger, plusieurs années à l'étranger, marquent aussi une expérience, l'ouverture des soft skills, excuse-moi pour l'anglicisme, mais assez connue par tous pour pouvoir dire qu'aujourd'hui, au-delà d'un diplôme, on cherche surtout des compétences qui sont la flexibilité, l'adaptabilité, on cherche des compétences qui ne sont pas forcément diplômantes, mais en tout cas L'ADN de l'expatriation se joue aussi avec cette ouverture d'esprit que recherchent de plus en plus les employeurs aujourd'hui. Donc, ma conclusion, c'est que toute expérience est bonne à prendre. Mais en tout cas, il faut pouvoir la vendre, cette expérience. Et quoi qu'il en soit, vous saurez parfaitement rebondir.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les Hauts-de-France, Margot de Sant'Expat. Tu as vu que c'était une destination de retour. Après une expatriation qui avait la côte. On a lu ça dans le Petit Journal il n'y a pas longtemps. J'étais très surpris.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas hyper surprise, surtout pour des destinations comme l'Angleterre. On est quand même à deux heures de l'ombre en Eurostar. On est assez central aussi avec Paris pas très loin, Bruxelles pas très loin non plus. Donc, c'est une destination qui est assez attractive. Et en tout cas... Moi, je m'y sens très bien depuis plusieurs années.

  • Speaker #3

    Mais attention, l'île n'est pas l'île Maurice. On a un petit choc de température quand même. Qu'as-tu à conclure sur le sujet de la santé et du retour en France ?

  • Speaker #0

    Que ce soit pour un départ ou un retour en France, c'est souvent un point qu'on oublie et qu'il ne faut surtout pas oublier. Être accompagné, c'est très important parce qu'une bonne assurance santé, ça peut vous éviter quelques mésaventures. Donc, n'hésitez pas à contacter nos experts qui auront un plaisir de pouvoir répondre à tout. toutes vos questions. Et même si vous changez de pays, par exemple, Florence a fait Dubaï, Londres, on a pu l'accompagner aussi sur un switch de solution d'assurance santé. On est vraiment là, quel que soit le contexte et la situation.

  • Speaker #3

    Et puis Charlotte, on conclut avec toi, notre témoin. Sans doute que tes parents, ta famille vont écouter ce podcast. Est-ce que tu peux leur annoncer quel sera ton prochain pays de destination ?

  • Speaker #2

    C'est pas encore décidé, mais ça sera sûrement l'Asie. Change de continent.

  • Speaker #3

    Tu as fait quoi déjà ce jour ?

  • Speaker #2

    J'étais à Manchester et au Canada. Mais là, j'ai envie de repartir l'Asie, découvrir l'Asie et peut-être terminer par l'Australie parce que je sais que c'est une destination à la mode. Mais les paysages restent quand même assez incroyables.

  • Speaker #3

    Tu aimais les bébêtes, hein ?

  • Speaker #2

    Ouais, là aussi.

  • Speaker #3

    Toi, tu as vécu ce retour en France, ça s'est bien passé. Il faut dire que tu es responsable des réseaux sociaux chez Expat Village, donc c'est le minimum que tu aies les réponses à tes questions. Tu as dû en poser souvent des questions pour éclaircir le sujet ?

  • Speaker #2

    À moi-même ?

  • Speaker #3

    Aux experts de la maison où tu travailles.

  • Speaker #2

    Je pense qu'ils ont tous été là. Florence a été beaucoup là pour moi au niveau du mindset et je pense que ça, c'est vraiment le mot. Qu'importe ce qu'on parte ou qu'on revienne, c'est vraiment le mindset, c'est se dire que rien n'est figé, qu'il faut savoir rebondir, il faut savoir changer parfois et s'écouter. Beaucoup s'écouter, s'écouter et ne pas se laisser enfermer dans des cases par exemple que notre famille peut nous remettre quand on revient en France ou des attentes aussi des autres. et juste écouter le feeling, son cœur et prendre les bonnes décisions au bon moment.

  • Speaker #3

    Merci pour cette jolie conclusion. Merci à nos spécialistes, à nos expertes d'avoir été là. Le podcast, vous le retrouvez sur le site françaisdanslemonde.fr, sur le site d'Expat Village, sur les réseaux sociaux, avec des liens, avec des informations enrichies. Et puis surtout, si vous avez une question parce que vous êtes dans un cas particulier, Les experts seront là pour répondre. Merci à toutes.

  • Speaker #6

    Merci. Merci Gauthier.

  • Speaker #3

    Et à bientôt. N'oubliez pas de vivre votre expatriation à l'écoute de la radio des Français dans le monde. Au plaisir de vous retrouver. Salut. Installez maintenant l'application Français dans le monde pour votre automobile. La radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

Description

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Êtes-vous prêt à faire le grand saut et à envisager un retour en France après une expatriation ?

Dans cet épisode captivant de Francaisdanslemonde.fr , Gauthier Seys vous entraîne dans un webinaire essentiel intitulé "Retour en France", en collaboration avec Expat Village. Ce webinaire, spécialement conçu pour les expatriés, aborde des thèmes cruciaux tels que l'interculturel, le logement, l'éducation et la santé, afin de rendre votre transition aussi fluide que possible.


Au cours de cet épisode, vous découvrirez des conseils pratiques d'experts reconnus dans leur domaine. Florence Chabert d'Hieres, spécialiste de l'interculturel, partage ses connaissances sur l'adaptation à la culture française, un aspect fondamental pour réussir votre retour en France. Ségolène Chambon, directrice de French Touch Properties, vous guide à travers le marché immobilier français, vous aidant à trouver le logement idéal pour votre nouvelle vie. Amélie Farizon, conseillère en orientation scolaire, aborde les enjeux liés à l'éducation des enfants expatriés, tandis que Margaux Duprat, responsable communication chez Santexpat, vous fournit des informations cruciales sur la santé et les démarches administratives à suivre.


Les discussions mettent en lumière non seulement les défis logistiques, mais aussi les défis émotionnels que rencontrent les expatriés lors de leur retour en France. Vous entendrez des témoignages touchants et des conseils pratiques qui vous encourageront à maintenir un esprit ouvert et à vous préparer activement pour cette transition. L'importance de la communauté et du soutien dans cette période de changement est également soulignée, car faire partie d'un réseau d'entraide peut faire toute la différence dans la vie d'un expat.


Que vous soyez en train de planifier votre retour, de réfléchir à votre expatriation, ou simplement curieux de découvrir des ressources pour expatriés, cet épisode de Francaisdanslemonde.fr est fait pour vous. Profitez de cette opportunité pour écouter des interviews d'expatriés qui partagent leurs expériences et leurs conseils sur la mobilité internationale, la retraite à l'étranger, et bien plus encore. Ne manquez pas cette chance d'enrichir votre connaissance sur la vie d'expatriée et de vous préparer au mieux pour votre retour en France.

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https://expatvillage.org/


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Podcast (mai 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr : Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La radio des français dans le monde présente le webinaire Retour en France, proposé par les experts d'Expat Village et animé par Gauthier Sesse. Bonjour et bienvenue, vous écoutez la radio des français dans le monde et voici un webinaire qui va intéresser tous ceux qui se préparent à revenir en France, à venir en France, bref, une nouvelle expatriation. Sur le territoire français, c'est un webinaire organisé par les équipes de Expat Village avec le partenariat de Cent Expat et la Radio des Français dans le Monde. Mon prénom est Gauthier et nous allons passer une quarantaine de minutes ensemble pour échanger sur ce sujet, l'interculturel, le logement, les études, la santé. Et j'ai des invités qui sont avec moi, disséminés aux quatre coins de la planète. C'est la magie de la mobilité internationale. On salue la chef du village pour commencer, Florence Chabert-Dierre, qui est à Londres. Bonjour et bienvenue, Florence.

  • Speaker #1

    Thank you, Gauthier. So happy to see you.

  • Speaker #0

    Il faut savoir que Florence, pour vous mettre de termes anglo-saxons, on défend la francophonie sur la radio des Français dans le monde. Tu le sais. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je fais des efforts,

  • Speaker #0

    tu sais. Tu es l'initiatrice de ce webinaire. Tu es également la chef de Expat Village, la chef du village. Et tu es une spécialiste de l'interculturel. Un excellent podcast te concernant est à écouter sur françaisdanslemonde.fr. On t'en a beaucoup parlé de ce podcast.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que j'ai l'impression que même si cela fait cinq ans que nous collaborons ensemble, Gauthier, les villageois continuent d'apprendre des choses. Donc, c'est a never ending story.

  • Speaker #0

    On continue avec Ségolène, qui est à Londres aussi, qui en plus est... assise à côté de toi, Ségolène Chambon. Tu es directrice de France. J'ai mal écrit. Aide-moi le...

  • Speaker #2

    French Touch Properties.

  • Speaker #0

    French Touch Properties, il faut le dire à l'anglaise. Et donc spécialiste des sujets concernant le logement.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Donc ça fait 20 ans maintenant qu'on accueille des francophones qui s'installent sur Londres et des expatriés qui rentrent en France. plus précisément à Paris et à région parisienne. Et c'est vraiment un sujet qui nous tient à cœur de les aider à atterrir en douceur pour leur retour dans notre beau pays français.

  • Speaker #0

    Ensuite, nous partons au Moyen-Orient avec Amélie Farizon, qui est elle conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Bonjour Amélie.

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous. Effectivement, basée au Moyen-Orient, multiexpatriée, ancienne DRH. et recruteuse reconvertie depuis maintenant un an comme conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Et donc, j'aurai beaucoup de plaisir à partager quelques astuces avec vous.

  • Speaker #0

    D'autant que dans ceux qui risquent de rentrer en France, parfois les parents vont rester en expatriation et ce ne sont que les enfants qui vont revenir faire les études. C'est un cas de figure régulier, ça ?

  • Speaker #3

    Tout à fait. Beaucoup plus fréquemment qu'on ne le pense.

  • Speaker #0

    Ensuite, on va s'intéresser à la santé avec Margot Duprat, qui est elle. à Lille, pas très loin des studios de la radio. Margot est responsable communication chez Sant'Expat. Bonjour et bienvenue Margot.

  • Speaker #4

    Bonjour et merci. Nous, on est un comparateur écourtier en assurance santé internationale. On accompagne autant les gens qui sont sur le départ, qui partent à l'étranger, que nos clients quand ils rentrent en France, parce que les questions de santé, c'est aussi lors des retours en France.

  • Speaker #0

    Et il y a quelques petites manœuvres techniques qu'on signalera et qu'il ne faut pas louper. Et puis, on va avoir un témoin, c'est Charlotte Mazin, qui a vécu plusieurs expériences à l'international et qui s'occupe des réseaux sociaux pour Expat Village. Elle est désormais à Tours. Bonjour Charlotte.

  • Speaker #5

    Bonjour Gautier.

  • Speaker #0

    Dernière fois qu'on s'est parlé, tu venais de t'installer au Canada.

  • Speaker #5

    Oui, j'étais à Montréal. Et là, je suis retour en France depuis septembre et en train de réfléchir aux nouvelles aventures.

  • Speaker #0

    Comment s'est passé le retour en France pour toi ?

  • Speaker #5

    Il faut naviguer entre beaucoup d'expériences, beaucoup de sentiments, d'émotions. Et il faut laisser le temps aux choses aussi, je dirais.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être deux démarches à prendre en compte. La partie plus administrative, plus technique. et puis la partie aussi son avis, son ressenti, se remettre à la culture française. C'est peut-être d'ailleurs sur ce thème qu'on va commencer avec Florence, qui est une spécialiste de l'interculturel. C'est un choc de retrouver son pays ou de le découvrir ?

  • Speaker #1

    Charlotte, je te laisse répondre peut-être et après j'en brayerai. Est-ce que c'est un choc ?

  • Speaker #5

    C'est pas un choc parce qu'on le connaît. On sait... Après, tout dépend aussi de combien de temps on est parti. Moi, je suis partie 4 ans. Si on est parti 15 ans, 20 ans, je pense qu'on n'a pas la même vision des choses. Et donc, ça peut être un choc par rapport à notre entourage aussi, de ne pas se sentir forcément des fois en adéquation avec notre entourage qui n'a pas forcément évolué de la même façon. Les amitiés aussi. on se rend compte qu'on n'est pas forcément des fois sur la même longueur d'onde, même si ça reste nos amis. Donc, il y a plusieurs différences au niveau du choc et aussi de retrouver un travail, pouvoir se vendre aussi, vendre notre expérience à l'international. Donc, est-ce que c'est un choc ? Oui et non,

  • Speaker #4

    je dirais.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est vrai que les gens qui sont restés en France, la famille, les amis, ont un petit décalage avec ta propre expérience qui t'a sans doute ouvert un peu l'esprit. Et c'est difficile parfois, une discussion, de s'harmoniser peut-être ? On m'a souvent dit ça.

  • Speaker #5

    Oui, tout à fait. C'est parfois difficile juste de parler, de sentir qu'il y a des incompréhensions, de sentir que des fois, notre espérance n'en vaut pas forcément le coup par rapport à leur vie à eux. Donc, c'est un peu étrange à expliquer, mais parfois, on a peur de parler de notre espérance parce qu'on sent qu'il y a... Il n'y a pas de compréhension de leur côté. Mais je pense que c'est bien aussi de continuer à en parler et surtout de garder contact avec nos anciens amis expatriés. Moi, j'ai une amie qui est rentrée en France quelques mois avant moi. Et ça, ça m'a énormément soutenue dans ce parcours, de me dire qu'elle a vécu la même chose que moi, elle me comprend. par rapport à d'autres amis qui, eux, ne sont jamais partis, même des fois, de la même ville. Ils ne sont jamais allés dans une autre ville. Et là, c'est un peu compliqué avec ce type d'amis où des fois, on ne raconte pas la même chose. Donc, c'est intéressant de garder contact.

  • Speaker #0

    C'est drôle que tu dis ça, puisque, en effet, je ne me suis pas présenté, je vais le faire maintenant. Je suis Gauthier Seys, le fondateur de la Radio des Français dans le Monde, un média audio. à destination de tous les francophones qui se préparent, qui vivent ou qui ont vécu la mobilité internationale. Et dans les 2500 interviews que j'ai eu l'occasion de faire, très souvent, les témoins qui parlent du retour en France me disent que c'est un réconfort de garder des anciens expats en amis parce qu'on se comprend mieux, c'est plus facile, c'est plus fluide avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que pour rebondir, il y a vraiment une différence à faire entre aller en France pendant les vacances et aller en France pour cette nouvelle expatriation. Parce que, comme disait Charlotte, ce qui est important, c'est de se préparer parce qu'au même titre qu'on se prépare pour partir, il faut aussi se préparer pour cette nouvelle expatriation parce qu'on a évolué. nos valeurs ont changé comme on le disait on n'est pas forcément dans la même tranche de vie et Et là-dessus, comme vous le savez, dans l'esprit Expat Village, on essaie vraiment de vous aider, de vous accompagner au mieux en vous trouvant des solutions. Et une des solutions, c'est vraiment de se dire qu'il ne faut pas se dire qu'on rentre par culpabilité parce que les parents sont vieillissants, parce que nos enfants grandissent. Donc, est-ce qu'on fait les bons choix pour eux ? Est-ce qu'en se rapprochant de nos parents, on va pouvoir être plus là pour les accompagner ? Donc voilà, moi je voulais vraiment déculpabiliser. On entend beaucoup de monde qu'on accompagne qui nous disent « en fait, je suis triste de partir, mais je sais aussi que ça va bien se passer. » Et c'est tout à fait normal, en fait, d'être triste, de se dire « voilà, c'est comme un deuil » . Et pour cela... Eh bien, je préconise un des tips. On s'est dit qu'on essayait de faire une boîte à outils de ce webinaire. Un des tips, et ce n'est pas ma casquette de Lyonnaise fait tard que je mets là, mais il est très important de faire des soirées de départ. Parce qu'il faut bien dire au revoir pour mieux dire bonjour. Et c'est une des choses qu'on préconise dans le village, de faire des soirées de départ. Et surtout de garder en tête qu'on fait ce choix-là pour nous. Et pas pour les autres, parce que sinon, on est sûr d'être dans le mauvais mindset, le mauvais état d'esprit. Et du coup, ça va être plus compliqué de gérer le choc culturel inversé.

  • Speaker #0

    On l'a déjà dit, dire au revoir, c'est l'occasion de refermer la parenthèse un peu.

  • Speaker #1

    Exactement. Et comme disait Charlotte, cette parenthèse peut être plus ou moins longue, mais dans aucun cas, il faut rater cette fête.

  • Speaker #0

    Alors, j'en profite au passage pour dire que de nombreuses ressources sont à disposition. grâce aux experts d'Expat Village. Si vous avez des questions, les experts sont là pour y répondre. Il peut y avoir des cas spécifiques, des cas particuliers. Et puis, je vous invite également à découvrir nos podcasts. On a notamment un dossier spécial sur le retour en France, parce que ce sont des étapes à ne pas louper. La durée d'expatriation, Florence, quand on a été loin de la France, la durée, je suppose, impacte le choc du retour ?

  • Speaker #1

    Pas forcément.

  • Speaker #0

    Très bien, merci.

  • Speaker #1

    C'était cadeau. Pas forcément. En fait, je pense que c'est l'intensité, la tranche de vie dans laquelle on se trouve, peut avoir un impact plus ou moins important, plus que la durée.

  • Speaker #0

    On va aborder le sujet un peu technique du logement avec Ségolène. Revenir en France ou s'installer en France, peut-être que dans certains cas, on n'y a encore jamais vécu, c'est choisir où on va poser ses valises. Et il y a des impacts qui peuvent être assez importants. Donc, faire le bon choix. Comment, Ségolène, tu commences l'aventure lorsque quelqu'un vient te voir ? Quelles sont les premières questions que tu poses ?

  • Speaker #2

    Alors, la première question que je pose, c'est êtes-vous content de rentrer ? Et je pose la question individuellement à monsieur et à madame. Parce que ce n'est pas forcément la même réponse, d'une part, et ça permet d'appréhender le stress. au sein du couple aussi, parce que c'est vrai que souvent, il y a quand même un conjoint suiveur qui subit plus que celui qui a son travail qui l'attend. 60% des retours sur la France pour les expatriés, c'est pour des raisons professionnelles. Donc quand même, il y a une grosse partie des personnes qui rentrent parce qu'ils ont une mutation, parce que Ils ont trouvé un nouveau travail. Donc, souvent, ce n'est pas les deux. Donc, ça, c'est important. Et après, ce qui est important, c'est vraiment de leur dire que cette expatriation en France, ce retour en France, c'est comme une expatriation. Donc, ça se prépare pareil, à savoir, il faut anticiper avec des étapes qui sont quand même essentielles. et si on ferait... Ensemble, un rétro-planning, on parle d'un rétro-planning environ trois mois avant. Commencer à se rapprocher de French Touch Properties, savoir un petit peu les documents qu'il faut commencer à préparer et connaître un petit peu les différentes options en termes d'école. Parce que souvent quand même, il y a le choix des écoles qui va définir le choix de la zone géographique. et c'est là où c'est vrai qu'on travaille beaucoup avec Amélie sur finalement, est-ce que, voilà, je la laisserai parler là-dessus, mais est-ce qu'on reste sur un système plutôt international ? Est-ce qu'on est sur, du coup, un retour dans un système franco-français ? Et c'est vrai que les Français qui rentrent, notre petite astuce, ça. C'est de leur dire, comme disait très bien Charlotte, est-ce que vous avez des amis expats qui sont rentrés ou se sont-ils installés ? Parce que c'est vrai que rentrer et se retrouver dans un quartier ou une ville où il n'y a personne qui n'a jamais voyagé, on a du mal à se comprendre. Donc la chance, c'est que grâce à Expat Village, on a cette culture de communauté pour... les mettre en contact. Et c'est toujours sympa aussi de se dire « Ah bah tiens, vous arrivez de Johannesburg. » Eh bien justement, on a accompagné avec Expat Village un couple super sympa. Ils se sont installés il y a un an. On va vous mettre en contact. Et c'est cette mise en relation qui favorise aussi cette prise de décision sur finalement la zone où on cherchait le logement.

  • Speaker #1

    Et je rebondis parce qu'il y a aussi quelque chose ce qui est important, c'est le fait que, que comme tu es quand même sur la place depuis des années, eh bien, il y a un réseau. Et on parle souvent, au lieu de se prendre la tête, à passer des heures et des heures sur Internet, sur des sites pour trouver la maison, eh bien, il y a aussi ce réseau d'anciens expats qui partent. Il y a des maisons off-market, c'est ça le terme ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est off-market. Et puis, le petit tips par rapport à la recherche de propriété, en France... Il y a quand même une grosse complexité à louer un bien quand on rentre de l'étranger. C'est vraiment l'enfer. Voilà, donc ça se prépare.

  • Speaker #0

    Évidemment, on m'a déjà raconté, il faut avoir un compte en banque. Mais pour avoir un compte en banque, il faut avoir une adresse. Mais pour avoir une adresse, on a compris que le serpent se mord la queue. Tout ça, évidemment, ça s'appréhende en amont et avec des experts, des spécialistes qui peuvent dénoyauter le sujet.

  • Speaker #2

    Voilà, donc nous, notre équipe, on prépare un dossier avec le plus de détails possible sur la famille, sur les revenus. Si c'est un jeune pro pareil, finalement, est-ce qu'il peut avoir un garant ou pas ? Et la petite astuce que je dévoile de French Touch, c'est de préparer une lettre avec une petite photo. expliquant un petit peu d'où vous venez. Finalement, votre joie à rentrer, à vous installer dans un quartier en particulier, votre choix de l'appartement. Et finalement, il faut personnaliser et rendre le plus chaleureux possible votre candidature. Les agences immobilières, si vous les appelez, ils ne vous rappelleront jamais parce qu'en fait ils ne connaissent pas pas du coup la manière dont se passent les références anglaises ou d'autres pays d'ailleurs. Ils ne feront pas l'effort de traduire et en fait, ils ne positionneront pas votre dossier. Donc, c'est vrai qu'il faut appréhender ça avec beaucoup de délicatesse pour ne pas avoir que des refus. parce que si on n'a pas un CDD, si on a, pardon, par exemple, un CDD, clairement, c'est impossible de trouver un logement. Sauf si on a des petites astuces, à savoir, il y a des tips pour présenter son dossier d'une certaine manière.

  • Speaker #1

    Je disais, il y a une autre solution aussi. Pour ceux qui ne... Par exemple, les parents qui sont encore en expat et où les enfants viennent, il y a la solution de l'achat, non ?

  • Speaker #2

    Effectivement, si on a les moyens qu'on mérite, c'est vrai qu'acheter une propriété en amont de son retour, c'est malin. Nous, on l'a fait récemment pour une famille qui est rentrée du Japon. C'est vrai qu'ils arrivent, l'appartement est prêt et ça, ça s'anticipe du coup plus d'un an avant. Mais ça peut être malin pour que ça soit un retour en douceur et que les gens s'approprient aussi leur projet de retour. C'est toujours plus sympa d'arriver chez soi.

  • Speaker #3

    Le mois spécial Retour en France.

  • Speaker #2

    Une série de podcasts avec des témoignages et des conseils d'experts pour faciliter votre retour en France après une expatriation.

  • Speaker #0

    Une interview par jour à écouter sur la radio des Français dans le monde Alors le retour en France, le sujet du jour, c'est souvent donc choisir son logement et où on va se mettre. J'ai constaté que les Français que j'ai interviewés aux quatre coins du monde sont souvent dans des quartiers français parce qu'ils sont proches de l'école. Donc on va parler de l'éducation et on va se rapprocher de Amélie. C'est sûr que d'habiter pas loin de l'école pour les enfants, c'est quand même un peu pratique. Amélie, revenir en France, réintégrer un système. évidemment il y a plein de cas qui peuvent être très particulières. On a pu limiter le système français, par exemple. Là aussi, il faut s'y préparer.

  • Speaker #3

    Complètement. Et je rejoins complètement Ségolène sur l'anticipation. Dès qu'on a une idée plus ou moins concrète sur son éventuel retour en France, que ce soit à Paris ou ailleurs, le mieux, c'est d'anticiper. Anticiper, pourquoi ? Parce que souvent, les enfants ont un niveau de français plus ou moins... Bon, tout dépend aussi du système, du curriculum que vous aviez choisi pour vos enfants. Tout ça, ça s'anticipe aussi par rapport à la zone géographique. Donc, s'il faut faire des tests de français, refaire des rattrapages avec le CNET, de cours, etc., c'est toujours bon de pouvoir le faire en amont. Et puis, le choix, évidemment, d'une école privée, publique, tout dépendra aussi de l'âge de vos enfants, parce que le... La démarche n'est pas la même de la maternelle au lycée, puisque les règles sont différentes pour chacun. Un tiers des expatriés de retour en France choisissent le privé pour que ce soit un petit peu plus fluide. Mais malgré tout, à Paris, dans les écoles les plus prestigieuses, vous avez quand même une liste d'attente assez conséquente. Donc, pour pouvoir faire ce choix-là et l'anticiper et éviter en tout cas toute forme de stress, l'anticipation est vraiment la clé du succès. Après, c'est toujours bien de pouvoir effectivement, je rejoins Charlotte, parler avec d'autres mamans qui connaissent, qui sont passées par là. C'est vrai qu'au sein du village, on a plein de mamans qui se sont installées à Paris ou même dans le sud de la France et qui ont choisi une école internationale ou non, un retour français, franco-français. Mais voilà. Il a fallu réadapter aussi sur l'aspect émotionnel les élèves, les enfants. Et c'est aussi pour ça que le travail de Florence est indispensable. D'une séance à une autre, on peut trouver et déceler des vraies sources d'angoisse pour nos enfants. Donc tout ça, ça s'anticipe.

  • Speaker #0

    Si vous aimez Quand la radio vous parle, vous aimerez notre seconde radio.

  • Speaker #2

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  • Speaker #0

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  • Speaker #2

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  • Speaker #0

    Pour écouter, rendez-vous sur notre site via notre appli mobile gratuite.

  • Speaker #2

    Ou sur les annuaires de Radio En Ligne.

  • Speaker #0

    Amélie, si à l'étranger, on était dans un système plutôt anglo-saxon, est-ce que tu conseilles de maintenir une éducation à l'international, même en France ?

  • Speaker #3

    Tout dépendra de l'âge de votre enfant. Tout dépendra du projet familial aussi. Est-ce que votre retour en France est temporaire ou définitif ? Parce que beaucoup d'expatriés dont je fais partie sont rentrés en France pour une durée à la base de trois ans, qui s'est ensuite étendue à cinq ans. Donc le projet familial est aussi, pour moi en tout cas, un projet d'avenir qui permet à vous, parents, de décider si votre enfant reste dans ce cursus international ou pas. Et puis tout dépend aussi de l'âge de votre enfant. ce qu'il a envie de faire. Si en troisième, il a envie d'aller faire un CAP pâtissier ou boulanger et qu'on a la chance en France d'avoir des écoles d'excellence, de qualité, qui nous permettent d'avoir un panel de professionnels en tout cas qui puissent le faire en apprentissage et tout, vous avez la possibilité de le faire en France et c'est aussi bien à ce moment-là de pouvoir aider votre enfant dans un choix d'orientation avec un professionnel, de pouvoir le faire. accompagné pour essayer de clarifier au mieux, en tout cas, son projet professionnel et de l'anticiper au mieux.

  • Speaker #0

    Je salue Sophie, Charlène qui sont avec nous dans ce webinaire. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser. Et dans tous les cas, si on n'y répond pas au cours de cette émission, on vous recontactera parce qu'on veut être pratique dans cette démarche. Si je synthétise bien Amélie. Impossible de répondre à cette question, c'est du sur-mesure forcément.

  • Speaker #3

    Alors il y a des grandes lignes effectivement dont on a parlé, mais effectivement c'est quand même du cas par cas, et tout dépend de beaucoup d'autres facteurs qui sont à reparler avec chaque parent.

  • Speaker #0

    On va se tourner du côté de Margot, on va parler de la santé, retrouver sa carte vitale. On m'a raconté dans des podcasts des parcours incroyables de difficultés administratives, Bon, de toute façon, partout dans le monde administratif, c'est toujours un moment qui pique un petit peu.

  • Speaker #4

    Oui, puis sur la santé, ça peut vite devenir problématique. Il y a plusieurs situations lors d'un retour en France. Soit à l'étranger, vous étiez couvert en partie par la CFE, donc la Caisse des Français de l'étranger. Du coup, lors de votre retour en France, ça se fait de façon, on va dire, plus fluide. Vous aurez une réouverture de vos droits qui n'ont jamais été fermés. Vous allez juste rebasculer sur le système français très rapidement. Si vous étiez assuré en local ou au premier euro, vous risquez d'avoir un délai de carence de trois mois avant la réouverture de vos droits. Si vous rentrez en France pour un nouveau job, vos droits seront réouverts dès le premier jour où vous serez en place dans votre job. Le problème qui peut apparaître dans cette situation-là, c'est que vos ayants droit ne soient pas forcément couverts. Donc il y a plein de petites subtilités comme ça en fonction de votre profil, de comment vous étiez couvert à l'étranger et de pourquoi vous rentrez en France. Donc nous, on accompagne nos clients sur ces types de situations-là parce que lorsque vous n'êtes pas couvert pendant ces trois mois de carence, il existe quand même des solutions pour que vous puissiez être couvert et avoir l'esprit tranquille sur les aspects santé.

  • Speaker #0

    Pour avoir une petite idée de rétro-planning, à quel moment on doit s'occuper sérieusement de ce genre de démarche ?

  • Speaker #4

    Je vais répondre comme mes concerts, mais le plus tôt est le mieux. Quand on part à l'étranger, c'est toujours très important d'anticiper la santé, mais c'est également le cas lors d'un retour en France. Dès qu'on est au courant, c'est bien de nous contacter, de contacter les experts. afin de pouvoir exposer sa situation personnelle et trouver l'option santé la mieux adaptée.

  • Speaker #0

    Alors on l'a souvent dit, des experts de la mobilité existent et sont à votre disposition. Il ne faut pas hésiter à se tourner vers eux parce que seul, on va se balader sur les sites, on va voir un truc, on va voir l'inverse. D'avoir quelqu'un qui va réellement pouvoir te prendre par la main, c'est à ne pas négliger dans cette phase-là. Surtout sur la santé, un pépin de santé ça arrive vite. On en parle souvent des accidents de scooter en Asie, etc. Mais ça peut aussi arriver en France et c'est quand même très important d'être couvert. Souvent c'est des frais qui ne sont pas cachés mais qu'on oublie un peu quand on est français parce qu'on a la chance d'avoir un système de santé avec une prise en charge universelle, ce qui n'est pas forcément le cas à l'étranger. Mais lors des retours en France, du coup avec ce fameux délai de carence, peut aussi avoir un petit vide. Donc, c'est très important d'être accompagné. Nous, on a des experts qui sont basés en France et qui sont disponibles. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à prendre rendez-vous, à poser ces questions pour trouver une solution adaptée encore une fois.

  • Speaker #1

    Installez maintenant l'application Foncez dans le monde sur votre mobile, la radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #3

    Florence, le retour en France, parfois c'est un choix, parfois c'est imposé. Alors on a traversé tous la pandémie, certains n'ont pas vraiment eu le choix que de rentrer. Est-ce que c'est différent au niveau du mindset ? Je vais utiliser un terme anglais du coup. Est-ce que c'est différent de choisir ou que le retour soit imposé, que de subir absolument ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'au niveau du mindset, effectivement, on a le choix, même si on subit, d'y aller en se disant je ne l'ai pas choisi et du coup, ça va être l'enfer. Ou même si on subit, de se dire je vais me préparer, ça peut être compliqué et c'est la raison pour laquelle, avec mes consœurs et mes confrères, parce qu'on a aussi des hommes dans le village, n'est-ce pas Gauthier ? du coup, de propos... de proposer ce soutien ultra, hyper personnalisé de façon à pouvoir répondre aux besoins. Même si on subit, le mindset est très important parce que pour l'avoir vécu dans des expats plus ou moins sympas, En fait, on peut s'enrichir de chaque pays, de chaque expérience. Et si on est préparé, et si on prépare, comme disait Ségolène, le conjoint suiveur, si on prépare les enfants, eh bien, tout se passe, la transition peut se passer beaucoup plus sereinement.

  • Speaker #3

    On a déjà parlé de la courbe, du choc de l'expatriation, lorsqu'on arrive, on est euphorique, puis on a un petit contre-coup, etc. Est-ce qu'il y a la même courbe pour ceux qui reviennent dans leur pays d'origine ?

  • Speaker #1

    Exactement, donc c'est ce qu'on appelle la courbe du choc culturel inversé. On a eu la chance, Gauthier, d'en parler avec Amélie, donc on pourra remettre le lien de cette émission. Ce qui est important sur cette courbe, c'est que rien n'est permanent. On peut passer... plus ou moins de temps dans différentes phases. La lune de miel, la période de déni, la période où on se dit pourquoi est-ce qu'on est en France dans cette nouvelle expat. Et je pense que d'être préparée, de s'entourer, comme on l'a dit, de personnes qui ont vécu les mêmes choses, de trouver un quartier sympa. une école aussi où il y a d'autres enfants de troisième culture et pas forcément que des petits français qui n'ont jamais bougé. Comme disait Amélie, de faire en sorte de garder une langue. Là, on avait des personnes qui étaient... en Asie et qui souhaitaient continuer à prendre le mandarin en France. Il y a plein d'exemples comme ça où si on arrive à se recréer un cocon, finalement on n'est pas obligé de subir cette nouvelle expat. Et encore une fois, comme dans chaque nouvelle expat, on ne sait pas combien de temps on va y rester. Moi, j'avais encore mon mari qui m'avait promis de dire, c'est notre dernière expat à Londres, qui commence à me dire, quand les enfants seront plus grandes, on pourra rebouger. Donc voilà, rien n'est step in stone. Il fallait quand même que je dise une petite phrase en anglais. Et du coup, ça aide au mindset et ça aide à trouver des solutions adaptées à un moment T.

  • Speaker #3

    Charlotte, pardon ?

  • Speaker #4

    Non, surtout, ce que je voulais dire aussi, c'est donc choisir, c'est renoncer. Et en fait si les personnes qui rentrent font du coup ce choix de vivre leur retour expatriation en France de manière positive comme si elles arrivaient dans un nouveau pays, en fait elles peuvent en faire une expérience géniale. Donc curiosité, se renseigner comme si en fait on était dans un pays étranger. qu'est-ce qui se passe, il y a énormément d'événements culturels, il y a plein de choses à découvrir. La France, c'est un pays que souvent les Français ne connaissent pas bien. Donc, si on garde ce côté ouverture d'esprit, exactement comme si on arrive dans un pays à l'étranger, on peut en faire une expérience de dingue. Et c'est vrai que chacun est moteur du coup un petit peu de sa vie. mais comme on disait avec Florence, hier, c'est aussi faire une petite liste. Ah bon, alors là, on va rentrer dans telle ville. J'ai fait la liste de tout ce qu'il y a à faire. On va cocher au fur et à mesure. En fait, garder cet état d'esprit qu'on avait ailleurs. Et finalement, je pense que c'est peut-être la clé.

  • Speaker #5

    Saviez-vous qu'il existe désormais une bibliothèque de 2000 interviews pour préparer ou pour mieux vivre votre expatriation ? 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Éducation, santé, coaching, culture. Notre média a tendu son micro à plus de 2000 français aux quatre coins du monde. Créé par zone géographique ou par thématique, écoutez 10 minutes, des podcasts efficaces et inspirants qui parlent de tous les aspects de la mobilité internationale. Pour en savoir plus, rendez-vous sur francaisdanslemonde.fr.

  • Speaker #3

    Revenir en France, c'est tellement une expatriation que dans le réseau FIAF, il y a 180 accueils dans 180 grandes villes du monde entier. Il y a un Paris accueil. C'est bien la preuve qu'on débute une nouvelle aventure, une nouvelle expérience. J'ai une petite question à poser à Charlotte qui a donc vécu quatre années en expatriation et qui est de retour à Tours. Est-ce que tu as trouvé la France différemment à ton retour ?

  • Speaker #2

    Moi je suis partie quand c'était encore un peu le Covid. Donc je pense qu'il y a un truc qui s'est passé. Je trouve qu'il y a quand même au niveau des jobs par exemple, il y a une certaine mentalité qui est en train de se développer. Mais je reviens du Canada, de Montréal, et moi je l'ai vu qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire en France. Par exemple au niveau de la santé mentale, les horaires de travail, ou des choses comme ça. je pense qu'on a encore Il y a du travail à faire en France, donc peut-être là il est là le choc. Et aussi, peut-être aussi, je pense qu'on est un peu en retard sur certaines choses et qu'il est temps aussi d'avancer. Donc la France ça n'a pas vraiment changé, mais je pense que c'est en cours au niveau du travail. Il y a des développements à faire encore.

  • Speaker #3

    Est-ce que parfois, le soir, dans ta chambre, à tour, tu dis « qu'est-ce que je fais là ? Il faut que je reparte ? »

  • Speaker #2

    Oui, en fait, honnêtement, c'est ma grosse question actuellement. Parce que les choses, en fait, c'est ça aussi quand on rentre en France, pareil qu'en Espade, c'est qu'on a des plans. On a des plans, on a des listes, on va faire ci, on va faire ça, etc. Et il faut aussi prévoir que parfois, rien ne se passe comme prévu. Donc c'est mon cas, par exemple on choisit une région, on choisit une ville, on se rend compte que ça ne matche pas avec nous. Donc il faut savoir rebondir. Donc pareil que... Par exemple, on est au Canada ou en Afrique du Sud, il faut savoir rebondir et que c'est la même chose en France. Il faut savoir rebondir en se disant, là, ça ne matche pas avec mon énergie, ça ne matche pas avec mes attentes. Donc, il faut réfléchir. Et souvent, c'est que quand on est parti à l'étranger, on a toujours ce truc, je pense, intérieur de se dire, ah, j'ai envie de retourner, j'ai envie de retourner, j'ai envie de ressentir cette sensation de... de vivre à l'étranger, cette folie un peu d'être un peu étrange par rapport à notre famille. Et donc voilà, l'étranger est toujours, je pense, toujours dans notre coin de la tête et du cœur aussi, je pense.

  • Speaker #3

    Tu te sens peut-être un peu à l'étroit dans ta vieille France ?

  • Speaker #2

    Peut-être, oui, peut-être. C'est comme je vois beaucoup passer en disant, je ne me sens pas chez moi en France, mais je ne me sens pas non plus chez moi à l'étranger. il y a comme un vide un peu où on a du mal un peu à se placer parce qu'on a appris ailleurs et quand on revient, comme je le disais tout à l'heure, il y a un décalage. Donc, c'est ça des fois, la vieille France en effet, des fois on peut tomber justement face à cette vieille France qui n'est pas facile et j'y pense que comme je dis, il y a des évolutions heureusement. Mais oui, l'étranger, il y a un truc en vivant à l'étranger que... Je pense que c'est assez difficile quand on rentre dans son pays là où on a grandi, où on a vécu une grande partie de sa vie.

  • Speaker #3

    Une question est posée sur le chat concernant le logement. Je me tourne à nouveau vers Ségolène. C'est vrai qu'on a quand même toute une série de règles quand on a besoin de retrouver un logement, qu'on achète ou qu'on loue. Pourquoi on n'a pas de dispositif pour ces 3 millions de Français qui naviguent sur la planète pour quand ils retrouvent leur pays ? Pourquoi c'est aussi compliqué ? Pourquoi il n'y a pas de solution ?

  • Speaker #4

    Effectivement, c'est compliqué. Après, ça s'explique facilement en France. et C'est compliqué pour un propriétaire de récupérer son logement en cas d'impayé, en cas s'il ne s'entend pas bien avec son locataire. Donc les propriétaires partent du principe qu'il ne faut prendre aucun risque. Et c'est vrai que ce qui est important, c'est effectivement... garder en tête qu'il y a des solutions quand même parce que tous nos clients, quand ils reviennent, on arrive bien à leur trouver un logement. Donc, ce qui est important, c'est d'avoir en tête, d'une part, que oui, on avait un super poste à l'étranger, qu'on a un super poste qui nous attend en France, mais c'est dommage, il y a une période d'essai. Eh bien, s'il y a une période d'essai, c'est extrêmement compliqué de faire passer un dossier, par exemple. Donc aussi, de la part des personnes qui rentrent, le conseil que je donne à tous mes clients, c'est aussi être dans une démarche d'humilité. En fait, on arrive, on n'a pas un dossier parfait. Donc oui, effectivement, on gagne bien sa vie. Oui, on a d'excellentes références. Mais entre votre dossier et un dossier de quelqu'un qui habite dans le quartier, qui a tous ses documents en français, on ne sera pas forcément choisi. Après, il y a quand même le système des garanties de loyer impayé qui existe et qui est souvent choisi par les propriétaires et les agences pour des dossiers qui viennent comme ça de l'étranger. Donc, il y a une possibilité de sécuriser le propriétaire.

  • Speaker #3

    Florence, c'est bien parce qu'il y a des problématiques quand on part, quand on revient, quand on se déplace dans le monde, que vous avez créé Expat Village, que des experts se sont rassemblés, se sont réunis, parce que finalement, il n'y en a pas un qui vit cette expérience sans rencontrer une problématique sur son chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est une aventure l'expatriation. Et comme disait Charlotte, je pense que... Alors, on parle souvent de résilience, c'est à la mode, mais moi, j'aime beaucoup parler d'adaptation. d'adaptabilité. Parce que la résilience... Oh yeah ! Il va finir bilingue ! La résilience, c'est comme si en fait, on avait une balle rebondissante. Donc, on rebondit, on rebondit, on rebondit, mais on reste toujours, entre guillemets, au même endroit ou avec le même état d'esprit. Alors que l'adaptabilité, ça nous permet vraiment d'être un caméléon et lorsque on est... enfants ou adultes de troisième culture, donc avec tout ce mix de cultures, eh bien, on va pouvoir essayer d'être adaptables dans chacune des situations. Et pour répondre à Sophie, effectivement, on peut vous accompagner, notamment par rapport au Royaume-Uni. Margot, sans expat, est très calée sur le régime anglais et le régime français. Et je rebondis, Gauthier, tu ne m'as pas posé la question, mais je vais rebondir parce que c'est le moment où je dis que je suis lyonnaise. Et du coup, Sophie, on peut vous mettre en relation avec des groupes d'expatriés à Lyon et avec pas mal de tips aussi pour pouvoir profiter de la vie lyonnaise le mieux possible.

  • Speaker #3

    Excuse-moi, mon petit bouchon. On va conclure ce webinaire qui pourrait avoir comme baseline. Ça va bien se passer. parce que dans tous les cas, on trouve une solution. Il y a les experts, il y a les podcasts à écouter, il y a des ressources aujourd'hui. Même s'il y a parfois un peu trop d'infos, c'est souvent ce qu'on me dit aussi, on peut lire tout et son contraire quand on surfe sur Internet. Comment on fait le tri ?

  • Speaker #1

    On fait le tri dans le village justement parce que comme disaient Golan au départ et Amélie, on a la chance d'être vraiment, et j'espère que vous l'aurez ressenti, on a un esprit expat village, on travaille ensemble toute la journée. Et selon les problématiques que vous avez, par exemple, vous contactez Margot pour une problématique de santé. Margot va dire, attendez, selon votre profil, vous avez peut-être besoin d'avoir tel logement ou de peut-être vous dire, il faudra peut-être faire un achat. Ce sera peut-être plus simple pour vous. Donc là, hop, on vous met en contact avec ces gaulaines. Si vous avez des enfants qui ont toujours été dans le système anglais, par exemple, eh bien, du coup, là, on se dira, attendez, contactez Amélie qui va pouvoir vous aider. Et du coup, c'est vraiment l'esprit du village de se dire, on vous connaît, c'est de l'hyper personnalisation et on est à même de répondre à vos besoins parce qu'on sait vers qui vous emmener. Et je pense que ça évite de passer des heures sur Internet et surtout, attention, ça évite aussi de se loader de charges mentales qui ne seraient pas forcément...

  • Speaker #4

    C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, qui est déjà énorme et nous, on est là vraiment pour vous simplifier la vie parce qu'encore une fois, on est toutes expats et on connaît ces problématiques parce qu'on les vit aussi.

  • Speaker #5

    Écoutez les Français du monde raconter leurs belles histoires.

  • Speaker #4

    Les grosses voitures américaines.

  • Speaker #6

    Des fois,

  • Speaker #4

    on en voit même certaines qui sont plaquées. Il y a la muraille qui a été reconstruite. On peut se balader sans problème. C'est magique.

  • Speaker #1

    Les Canadiens vont dans des restaurants ou des boulangeries françaises sans aucun problème.

  • Speaker #5

    Français dans le monde.fr, un service gratuit dédié à la mobilité internationale pour accompagner ceux qui s'y préparent, la vivent ou en reviennent.

  • Speaker #2

    Français dans le monde.fr

  • Speaker #5

    Avec plus de 2000 interviews que vous pouvez écouter très simplement. en version podcast depuis notre site ou via votre appli habituelle Spotify, Deezer, Youtube. Et désormais, écoutez la radio lorsque vous surfez sur lepetitjournal.com, le média de référence des Français et francophones à l'étranger, présent dans 74 villes dans le monde.

  • Speaker #3

    On va conclure ce webinaire avec une petite balade à travers nos invités qui pourront donner un mot de conclusion. Florence, on peut quasiment considérer que tu viens de le faire, à moins que tu veuilles reprendre la parole encore. Ségolène, qu'as-tu à conclure ?

  • Speaker #4

    À conclure qu'il n'y a aucun problème et que des solutions. Le tout est de savoir trouver les solutions et surtout de se laisser guider parce qu'en fait, tout le monde, il y a beaucoup de gens qui rentrent et tout le monde trouve les chaussures à son pied. Donc, il faut être dans un bon état d'esprit et que ce soit en anticipant ou en préparant des petites choses aussi avec Amélie ou Florence en amont avec les enfants. Clairement, ça ne peut que se passer très bien.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les 38 degrés de Barheim pour conclure avec Amélie.

  • Speaker #6

    En fait, l'expatriation, une fois qu'on l'a goûtée, c'est vrai qu'elle est dans notre ADN. Ça, c'est certain. On reste tous marqués de loin ou de près par une expatriation. Et ça, je parle aussi en termes d'employabilité, en termes de richesse sur un CV et aussi pour les enfants. Les écoles, en tout cas, pour les enfants et l'expérience qu'ils ont eue, c'est une richesse pour l'école. parce que l'école va aussi pouvoir ouvrir cette expérience-là à d'autres élèves. En termes d'employabilité, une année à l'étranger, plusieurs années à l'étranger, marquent aussi une expérience, l'ouverture des soft skills, excuse-moi pour l'anglicisme, mais assez connue par tous pour pouvoir dire qu'aujourd'hui, au-delà d'un diplôme, on cherche surtout des compétences qui sont la flexibilité, l'adaptabilité, on cherche des compétences qui ne sont pas forcément diplômantes, mais en tout cas L'ADN de l'expatriation se joue aussi avec cette ouverture d'esprit que recherchent de plus en plus les employeurs aujourd'hui. Donc, ma conclusion, c'est que toute expérience est bonne à prendre. Mais en tout cas, il faut pouvoir la vendre, cette expérience. Et quoi qu'il en soit, vous saurez parfaitement rebondir.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les Hauts-de-France, Margot de Sant'Expat. Tu as vu que c'était une destination de retour. Après une expatriation qui avait la côte. On a lu ça dans le Petit Journal il n'y a pas longtemps. J'étais très surpris.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas hyper surprise, surtout pour des destinations comme l'Angleterre. On est quand même à deux heures de l'ombre en Eurostar. On est assez central aussi avec Paris pas très loin, Bruxelles pas très loin non plus. Donc, c'est une destination qui est assez attractive. Et en tout cas... Moi, je m'y sens très bien depuis plusieurs années.

  • Speaker #3

    Mais attention, l'île n'est pas l'île Maurice. On a un petit choc de température quand même. Qu'as-tu à conclure sur le sujet de la santé et du retour en France ?

  • Speaker #0

    Que ce soit pour un départ ou un retour en France, c'est souvent un point qu'on oublie et qu'il ne faut surtout pas oublier. Être accompagné, c'est très important parce qu'une bonne assurance santé, ça peut vous éviter quelques mésaventures. Donc, n'hésitez pas à contacter nos experts qui auront un plaisir de pouvoir répondre à tout. toutes vos questions. Et même si vous changez de pays, par exemple, Florence a fait Dubaï, Londres, on a pu l'accompagner aussi sur un switch de solution d'assurance santé. On est vraiment là, quel que soit le contexte et la situation.

  • Speaker #3

    Et puis Charlotte, on conclut avec toi, notre témoin. Sans doute que tes parents, ta famille vont écouter ce podcast. Est-ce que tu peux leur annoncer quel sera ton prochain pays de destination ?

  • Speaker #2

    C'est pas encore décidé, mais ça sera sûrement l'Asie. Change de continent.

  • Speaker #3

    Tu as fait quoi déjà ce jour ?

  • Speaker #2

    J'étais à Manchester et au Canada. Mais là, j'ai envie de repartir l'Asie, découvrir l'Asie et peut-être terminer par l'Australie parce que je sais que c'est une destination à la mode. Mais les paysages restent quand même assez incroyables.

  • Speaker #3

    Tu aimais les bébêtes, hein ?

  • Speaker #2

    Ouais, là aussi.

  • Speaker #3

    Toi, tu as vécu ce retour en France, ça s'est bien passé. Il faut dire que tu es responsable des réseaux sociaux chez Expat Village, donc c'est le minimum que tu aies les réponses à tes questions. Tu as dû en poser souvent des questions pour éclaircir le sujet ?

  • Speaker #2

    À moi-même ?

  • Speaker #3

    Aux experts de la maison où tu travailles.

  • Speaker #2

    Je pense qu'ils ont tous été là. Florence a été beaucoup là pour moi au niveau du mindset et je pense que ça, c'est vraiment le mot. Qu'importe ce qu'on parte ou qu'on revienne, c'est vraiment le mindset, c'est se dire que rien n'est figé, qu'il faut savoir rebondir, il faut savoir changer parfois et s'écouter. Beaucoup s'écouter, s'écouter et ne pas se laisser enfermer dans des cases par exemple que notre famille peut nous remettre quand on revient en France ou des attentes aussi des autres. et juste écouter le feeling, son cœur et prendre les bonnes décisions au bon moment.

  • Speaker #3

    Merci pour cette jolie conclusion. Merci à nos spécialistes, à nos expertes d'avoir été là. Le podcast, vous le retrouvez sur le site françaisdanslemonde.fr, sur le site d'Expat Village, sur les réseaux sociaux, avec des liens, avec des informations enrichies. Et puis surtout, si vous avez une question parce que vous êtes dans un cas particulier, Les experts seront là pour répondre. Merci à toutes.

  • Speaker #6

    Merci. Merci Gauthier.

  • Speaker #3

    Et à bientôt. N'oubliez pas de vivre votre expatriation à l'écoute de la radio des Français dans le monde. Au plaisir de vous retrouver. Salut. Installez maintenant l'application Français dans le monde pour votre automobile. La radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

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Description

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Êtes-vous prêt à faire le grand saut et à envisager un retour en France après une expatriation ?

Dans cet épisode captivant de Francaisdanslemonde.fr , Gauthier Seys vous entraîne dans un webinaire essentiel intitulé "Retour en France", en collaboration avec Expat Village. Ce webinaire, spécialement conçu pour les expatriés, aborde des thèmes cruciaux tels que l'interculturel, le logement, l'éducation et la santé, afin de rendre votre transition aussi fluide que possible.


Au cours de cet épisode, vous découvrirez des conseils pratiques d'experts reconnus dans leur domaine. Florence Chabert d'Hieres, spécialiste de l'interculturel, partage ses connaissances sur l'adaptation à la culture française, un aspect fondamental pour réussir votre retour en France. Ségolène Chambon, directrice de French Touch Properties, vous guide à travers le marché immobilier français, vous aidant à trouver le logement idéal pour votre nouvelle vie. Amélie Farizon, conseillère en orientation scolaire, aborde les enjeux liés à l'éducation des enfants expatriés, tandis que Margaux Duprat, responsable communication chez Santexpat, vous fournit des informations cruciales sur la santé et les démarches administratives à suivre.


Les discussions mettent en lumière non seulement les défis logistiques, mais aussi les défis émotionnels que rencontrent les expatriés lors de leur retour en France. Vous entendrez des témoignages touchants et des conseils pratiques qui vous encourageront à maintenir un esprit ouvert et à vous préparer activement pour cette transition. L'importance de la communauté et du soutien dans cette période de changement est également soulignée, car faire partie d'un réseau d'entraide peut faire toute la différence dans la vie d'un expat.


Que vous soyez en train de planifier votre retour, de réfléchir à votre expatriation, ou simplement curieux de découvrir des ressources pour expatriés, cet épisode de Francaisdanslemonde.fr est fait pour vous. Profitez de cette opportunité pour écouter des interviews d'expatriés qui partagent leurs expériences et leurs conseils sur la mobilité internationale, la retraite à l'étranger, et bien plus encore. Ne manquez pas cette chance d'enrichir votre connaissance sur la vie d'expatriée et de vous préparer au mieux pour votre retour en France.

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https://expatvillage.org/


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Podcast (mai 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr : Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La radio des français dans le monde présente le webinaire Retour en France, proposé par les experts d'Expat Village et animé par Gauthier Sesse. Bonjour et bienvenue, vous écoutez la radio des français dans le monde et voici un webinaire qui va intéresser tous ceux qui se préparent à revenir en France, à venir en France, bref, une nouvelle expatriation. Sur le territoire français, c'est un webinaire organisé par les équipes de Expat Village avec le partenariat de Cent Expat et la Radio des Français dans le Monde. Mon prénom est Gauthier et nous allons passer une quarantaine de minutes ensemble pour échanger sur ce sujet, l'interculturel, le logement, les études, la santé. Et j'ai des invités qui sont avec moi, disséminés aux quatre coins de la planète. C'est la magie de la mobilité internationale. On salue la chef du village pour commencer, Florence Chabert-Dierre, qui est à Londres. Bonjour et bienvenue, Florence.

  • Speaker #1

    Thank you, Gauthier. So happy to see you.

  • Speaker #0

    Il faut savoir que Florence, pour vous mettre de termes anglo-saxons, on défend la francophonie sur la radio des Français dans le monde. Tu le sais. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je fais des efforts,

  • Speaker #0

    tu sais. Tu es l'initiatrice de ce webinaire. Tu es également la chef de Expat Village, la chef du village. Et tu es une spécialiste de l'interculturel. Un excellent podcast te concernant est à écouter sur françaisdanslemonde.fr. On t'en a beaucoup parlé de ce podcast.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que j'ai l'impression que même si cela fait cinq ans que nous collaborons ensemble, Gauthier, les villageois continuent d'apprendre des choses. Donc, c'est a never ending story.

  • Speaker #0

    On continue avec Ségolène, qui est à Londres aussi, qui en plus est... assise à côté de toi, Ségolène Chambon. Tu es directrice de France. J'ai mal écrit. Aide-moi le...

  • Speaker #2

    French Touch Properties.

  • Speaker #0

    French Touch Properties, il faut le dire à l'anglaise. Et donc spécialiste des sujets concernant le logement.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Donc ça fait 20 ans maintenant qu'on accueille des francophones qui s'installent sur Londres et des expatriés qui rentrent en France. plus précisément à Paris et à région parisienne. Et c'est vraiment un sujet qui nous tient à cœur de les aider à atterrir en douceur pour leur retour dans notre beau pays français.

  • Speaker #0

    Ensuite, nous partons au Moyen-Orient avec Amélie Farizon, qui est elle conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Bonjour Amélie.

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous. Effectivement, basée au Moyen-Orient, multiexpatriée, ancienne DRH. et recruteuse reconvertie depuis maintenant un an comme conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Et donc, j'aurai beaucoup de plaisir à partager quelques astuces avec vous.

  • Speaker #0

    D'autant que dans ceux qui risquent de rentrer en France, parfois les parents vont rester en expatriation et ce ne sont que les enfants qui vont revenir faire les études. C'est un cas de figure régulier, ça ?

  • Speaker #3

    Tout à fait. Beaucoup plus fréquemment qu'on ne le pense.

  • Speaker #0

    Ensuite, on va s'intéresser à la santé avec Margot Duprat, qui est elle. à Lille, pas très loin des studios de la radio. Margot est responsable communication chez Sant'Expat. Bonjour et bienvenue Margot.

  • Speaker #4

    Bonjour et merci. Nous, on est un comparateur écourtier en assurance santé internationale. On accompagne autant les gens qui sont sur le départ, qui partent à l'étranger, que nos clients quand ils rentrent en France, parce que les questions de santé, c'est aussi lors des retours en France.

  • Speaker #0

    Et il y a quelques petites manœuvres techniques qu'on signalera et qu'il ne faut pas louper. Et puis, on va avoir un témoin, c'est Charlotte Mazin, qui a vécu plusieurs expériences à l'international et qui s'occupe des réseaux sociaux pour Expat Village. Elle est désormais à Tours. Bonjour Charlotte.

  • Speaker #5

    Bonjour Gautier.

  • Speaker #0

    Dernière fois qu'on s'est parlé, tu venais de t'installer au Canada.

  • Speaker #5

    Oui, j'étais à Montréal. Et là, je suis retour en France depuis septembre et en train de réfléchir aux nouvelles aventures.

  • Speaker #0

    Comment s'est passé le retour en France pour toi ?

  • Speaker #5

    Il faut naviguer entre beaucoup d'expériences, beaucoup de sentiments, d'émotions. Et il faut laisser le temps aux choses aussi, je dirais.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être deux démarches à prendre en compte. La partie plus administrative, plus technique. et puis la partie aussi son avis, son ressenti, se remettre à la culture française. C'est peut-être d'ailleurs sur ce thème qu'on va commencer avec Florence, qui est une spécialiste de l'interculturel. C'est un choc de retrouver son pays ou de le découvrir ?

  • Speaker #1

    Charlotte, je te laisse répondre peut-être et après j'en brayerai. Est-ce que c'est un choc ?

  • Speaker #5

    C'est pas un choc parce qu'on le connaît. On sait... Après, tout dépend aussi de combien de temps on est parti. Moi, je suis partie 4 ans. Si on est parti 15 ans, 20 ans, je pense qu'on n'a pas la même vision des choses. Et donc, ça peut être un choc par rapport à notre entourage aussi, de ne pas se sentir forcément des fois en adéquation avec notre entourage qui n'a pas forcément évolué de la même façon. Les amitiés aussi. on se rend compte qu'on n'est pas forcément des fois sur la même longueur d'onde, même si ça reste nos amis. Donc, il y a plusieurs différences au niveau du choc et aussi de retrouver un travail, pouvoir se vendre aussi, vendre notre expérience à l'international. Donc, est-ce que c'est un choc ? Oui et non,

  • Speaker #4

    je dirais.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est vrai que les gens qui sont restés en France, la famille, les amis, ont un petit décalage avec ta propre expérience qui t'a sans doute ouvert un peu l'esprit. Et c'est difficile parfois, une discussion, de s'harmoniser peut-être ? On m'a souvent dit ça.

  • Speaker #5

    Oui, tout à fait. C'est parfois difficile juste de parler, de sentir qu'il y a des incompréhensions, de sentir que des fois, notre espérance n'en vaut pas forcément le coup par rapport à leur vie à eux. Donc, c'est un peu étrange à expliquer, mais parfois, on a peur de parler de notre espérance parce qu'on sent qu'il y a... Il n'y a pas de compréhension de leur côté. Mais je pense que c'est bien aussi de continuer à en parler et surtout de garder contact avec nos anciens amis expatriés. Moi, j'ai une amie qui est rentrée en France quelques mois avant moi. Et ça, ça m'a énormément soutenue dans ce parcours, de me dire qu'elle a vécu la même chose que moi, elle me comprend. par rapport à d'autres amis qui, eux, ne sont jamais partis, même des fois, de la même ville. Ils ne sont jamais allés dans une autre ville. Et là, c'est un peu compliqué avec ce type d'amis où des fois, on ne raconte pas la même chose. Donc, c'est intéressant de garder contact.

  • Speaker #0

    C'est drôle que tu dis ça, puisque, en effet, je ne me suis pas présenté, je vais le faire maintenant. Je suis Gauthier Seys, le fondateur de la Radio des Français dans le Monde, un média audio. à destination de tous les francophones qui se préparent, qui vivent ou qui ont vécu la mobilité internationale. Et dans les 2500 interviews que j'ai eu l'occasion de faire, très souvent, les témoins qui parlent du retour en France me disent que c'est un réconfort de garder des anciens expats en amis parce qu'on se comprend mieux, c'est plus facile, c'est plus fluide avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que pour rebondir, il y a vraiment une différence à faire entre aller en France pendant les vacances et aller en France pour cette nouvelle expatriation. Parce que, comme disait Charlotte, ce qui est important, c'est de se préparer parce qu'au même titre qu'on se prépare pour partir, il faut aussi se préparer pour cette nouvelle expatriation parce qu'on a évolué. nos valeurs ont changé comme on le disait on n'est pas forcément dans la même tranche de vie et Et là-dessus, comme vous le savez, dans l'esprit Expat Village, on essaie vraiment de vous aider, de vous accompagner au mieux en vous trouvant des solutions. Et une des solutions, c'est vraiment de se dire qu'il ne faut pas se dire qu'on rentre par culpabilité parce que les parents sont vieillissants, parce que nos enfants grandissent. Donc, est-ce qu'on fait les bons choix pour eux ? Est-ce qu'en se rapprochant de nos parents, on va pouvoir être plus là pour les accompagner ? Donc voilà, moi je voulais vraiment déculpabiliser. On entend beaucoup de monde qu'on accompagne qui nous disent « en fait, je suis triste de partir, mais je sais aussi que ça va bien se passer. » Et c'est tout à fait normal, en fait, d'être triste, de se dire « voilà, c'est comme un deuil » . Et pour cela... Eh bien, je préconise un des tips. On s'est dit qu'on essayait de faire une boîte à outils de ce webinaire. Un des tips, et ce n'est pas ma casquette de Lyonnaise fait tard que je mets là, mais il est très important de faire des soirées de départ. Parce qu'il faut bien dire au revoir pour mieux dire bonjour. Et c'est une des choses qu'on préconise dans le village, de faire des soirées de départ. Et surtout de garder en tête qu'on fait ce choix-là pour nous. Et pas pour les autres, parce que sinon, on est sûr d'être dans le mauvais mindset, le mauvais état d'esprit. Et du coup, ça va être plus compliqué de gérer le choc culturel inversé.

  • Speaker #0

    On l'a déjà dit, dire au revoir, c'est l'occasion de refermer la parenthèse un peu.

  • Speaker #1

    Exactement. Et comme disait Charlotte, cette parenthèse peut être plus ou moins longue, mais dans aucun cas, il faut rater cette fête.

  • Speaker #0

    Alors, j'en profite au passage pour dire que de nombreuses ressources sont à disposition. grâce aux experts d'Expat Village. Si vous avez des questions, les experts sont là pour y répondre. Il peut y avoir des cas spécifiques, des cas particuliers. Et puis, je vous invite également à découvrir nos podcasts. On a notamment un dossier spécial sur le retour en France, parce que ce sont des étapes à ne pas louper. La durée d'expatriation, Florence, quand on a été loin de la France, la durée, je suppose, impacte le choc du retour ?

  • Speaker #1

    Pas forcément.

  • Speaker #0

    Très bien, merci.

  • Speaker #1

    C'était cadeau. Pas forcément. En fait, je pense que c'est l'intensité, la tranche de vie dans laquelle on se trouve, peut avoir un impact plus ou moins important, plus que la durée.

  • Speaker #0

    On va aborder le sujet un peu technique du logement avec Ségolène. Revenir en France ou s'installer en France, peut-être que dans certains cas, on n'y a encore jamais vécu, c'est choisir où on va poser ses valises. Et il y a des impacts qui peuvent être assez importants. Donc, faire le bon choix. Comment, Ségolène, tu commences l'aventure lorsque quelqu'un vient te voir ? Quelles sont les premières questions que tu poses ?

  • Speaker #2

    Alors, la première question que je pose, c'est êtes-vous content de rentrer ? Et je pose la question individuellement à monsieur et à madame. Parce que ce n'est pas forcément la même réponse, d'une part, et ça permet d'appréhender le stress. au sein du couple aussi, parce que c'est vrai que souvent, il y a quand même un conjoint suiveur qui subit plus que celui qui a son travail qui l'attend. 60% des retours sur la France pour les expatriés, c'est pour des raisons professionnelles. Donc quand même, il y a une grosse partie des personnes qui rentrent parce qu'ils ont une mutation, parce que Ils ont trouvé un nouveau travail. Donc, souvent, ce n'est pas les deux. Donc, ça, c'est important. Et après, ce qui est important, c'est vraiment de leur dire que cette expatriation en France, ce retour en France, c'est comme une expatriation. Donc, ça se prépare pareil, à savoir, il faut anticiper avec des étapes qui sont quand même essentielles. et si on ferait... Ensemble, un rétro-planning, on parle d'un rétro-planning environ trois mois avant. Commencer à se rapprocher de French Touch Properties, savoir un petit peu les documents qu'il faut commencer à préparer et connaître un petit peu les différentes options en termes d'école. Parce que souvent quand même, il y a le choix des écoles qui va définir le choix de la zone géographique. et c'est là où c'est vrai qu'on travaille beaucoup avec Amélie sur finalement, est-ce que, voilà, je la laisserai parler là-dessus, mais est-ce qu'on reste sur un système plutôt international ? Est-ce qu'on est sur, du coup, un retour dans un système franco-français ? Et c'est vrai que les Français qui rentrent, notre petite astuce, ça. C'est de leur dire, comme disait très bien Charlotte, est-ce que vous avez des amis expats qui sont rentrés ou se sont-ils installés ? Parce que c'est vrai que rentrer et se retrouver dans un quartier ou une ville où il n'y a personne qui n'a jamais voyagé, on a du mal à se comprendre. Donc la chance, c'est que grâce à Expat Village, on a cette culture de communauté pour... les mettre en contact. Et c'est toujours sympa aussi de se dire « Ah bah tiens, vous arrivez de Johannesburg. » Eh bien justement, on a accompagné avec Expat Village un couple super sympa. Ils se sont installés il y a un an. On va vous mettre en contact. Et c'est cette mise en relation qui favorise aussi cette prise de décision sur finalement la zone où on cherchait le logement.

  • Speaker #1

    Et je rebondis parce qu'il y a aussi quelque chose ce qui est important, c'est le fait que, que comme tu es quand même sur la place depuis des années, eh bien, il y a un réseau. Et on parle souvent, au lieu de se prendre la tête, à passer des heures et des heures sur Internet, sur des sites pour trouver la maison, eh bien, il y a aussi ce réseau d'anciens expats qui partent. Il y a des maisons off-market, c'est ça le terme ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est off-market. Et puis, le petit tips par rapport à la recherche de propriété, en France... Il y a quand même une grosse complexité à louer un bien quand on rentre de l'étranger. C'est vraiment l'enfer. Voilà, donc ça se prépare.

  • Speaker #0

    Évidemment, on m'a déjà raconté, il faut avoir un compte en banque. Mais pour avoir un compte en banque, il faut avoir une adresse. Mais pour avoir une adresse, on a compris que le serpent se mord la queue. Tout ça, évidemment, ça s'appréhende en amont et avec des experts, des spécialistes qui peuvent dénoyauter le sujet.

  • Speaker #2

    Voilà, donc nous, notre équipe, on prépare un dossier avec le plus de détails possible sur la famille, sur les revenus. Si c'est un jeune pro pareil, finalement, est-ce qu'il peut avoir un garant ou pas ? Et la petite astuce que je dévoile de French Touch, c'est de préparer une lettre avec une petite photo. expliquant un petit peu d'où vous venez. Finalement, votre joie à rentrer, à vous installer dans un quartier en particulier, votre choix de l'appartement. Et finalement, il faut personnaliser et rendre le plus chaleureux possible votre candidature. Les agences immobilières, si vous les appelez, ils ne vous rappelleront jamais parce qu'en fait ils ne connaissent pas pas du coup la manière dont se passent les références anglaises ou d'autres pays d'ailleurs. Ils ne feront pas l'effort de traduire et en fait, ils ne positionneront pas votre dossier. Donc, c'est vrai qu'il faut appréhender ça avec beaucoup de délicatesse pour ne pas avoir que des refus. parce que si on n'a pas un CDD, si on a, pardon, par exemple, un CDD, clairement, c'est impossible de trouver un logement. Sauf si on a des petites astuces, à savoir, il y a des tips pour présenter son dossier d'une certaine manière.

  • Speaker #1

    Je disais, il y a une autre solution aussi. Pour ceux qui ne... Par exemple, les parents qui sont encore en expat et où les enfants viennent, il y a la solution de l'achat, non ?

  • Speaker #2

    Effectivement, si on a les moyens qu'on mérite, c'est vrai qu'acheter une propriété en amont de son retour, c'est malin. Nous, on l'a fait récemment pour une famille qui est rentrée du Japon. C'est vrai qu'ils arrivent, l'appartement est prêt et ça, ça s'anticipe du coup plus d'un an avant. Mais ça peut être malin pour que ça soit un retour en douceur et que les gens s'approprient aussi leur projet de retour. C'est toujours plus sympa d'arriver chez soi.

  • Speaker #3

    Le mois spécial Retour en France.

  • Speaker #2

    Une série de podcasts avec des témoignages et des conseils d'experts pour faciliter votre retour en France après une expatriation.

  • Speaker #0

    Une interview par jour à écouter sur la radio des Français dans le monde Alors le retour en France, le sujet du jour, c'est souvent donc choisir son logement et où on va se mettre. J'ai constaté que les Français que j'ai interviewés aux quatre coins du monde sont souvent dans des quartiers français parce qu'ils sont proches de l'école. Donc on va parler de l'éducation et on va se rapprocher de Amélie. C'est sûr que d'habiter pas loin de l'école pour les enfants, c'est quand même un peu pratique. Amélie, revenir en France, réintégrer un système. évidemment il y a plein de cas qui peuvent être très particulières. On a pu limiter le système français, par exemple. Là aussi, il faut s'y préparer.

  • Speaker #3

    Complètement. Et je rejoins complètement Ségolène sur l'anticipation. Dès qu'on a une idée plus ou moins concrète sur son éventuel retour en France, que ce soit à Paris ou ailleurs, le mieux, c'est d'anticiper. Anticiper, pourquoi ? Parce que souvent, les enfants ont un niveau de français plus ou moins... Bon, tout dépend aussi du système, du curriculum que vous aviez choisi pour vos enfants. Tout ça, ça s'anticipe aussi par rapport à la zone géographique. Donc, s'il faut faire des tests de français, refaire des rattrapages avec le CNET, de cours, etc., c'est toujours bon de pouvoir le faire en amont. Et puis, le choix, évidemment, d'une école privée, publique, tout dépendra aussi de l'âge de vos enfants, parce que le... La démarche n'est pas la même de la maternelle au lycée, puisque les règles sont différentes pour chacun. Un tiers des expatriés de retour en France choisissent le privé pour que ce soit un petit peu plus fluide. Mais malgré tout, à Paris, dans les écoles les plus prestigieuses, vous avez quand même une liste d'attente assez conséquente. Donc, pour pouvoir faire ce choix-là et l'anticiper et éviter en tout cas toute forme de stress, l'anticipation est vraiment la clé du succès. Après, c'est toujours bien de pouvoir effectivement, je rejoins Charlotte, parler avec d'autres mamans qui connaissent, qui sont passées par là. C'est vrai qu'au sein du village, on a plein de mamans qui se sont installées à Paris ou même dans le sud de la France et qui ont choisi une école internationale ou non, un retour français, franco-français. Mais voilà. Il a fallu réadapter aussi sur l'aspect émotionnel les élèves, les enfants. Et c'est aussi pour ça que le travail de Florence est indispensable. D'une séance à une autre, on peut trouver et déceler des vraies sources d'angoisse pour nos enfants. Donc tout ça, ça s'anticipe.

  • Speaker #0

    Si vous aimez Quand la radio vous parle, vous aimerez notre seconde radio.

  • Speaker #2

    100%

  • Speaker #0

    expat. Pas de musique, mais plus de 2000 interviews à écouter en non-stop, 24 heures sur 24, partout dans le monde. 100% talk.

  • Speaker #2

    100% expat.

  • Speaker #0

    Pour écouter, rendez-vous sur notre site via notre appli mobile gratuite.

  • Speaker #2

    Ou sur les annuaires de Radio En Ligne.

  • Speaker #0

    Amélie, si à l'étranger, on était dans un système plutôt anglo-saxon, est-ce que tu conseilles de maintenir une éducation à l'international, même en France ?

  • Speaker #3

    Tout dépendra de l'âge de votre enfant. Tout dépendra du projet familial aussi. Est-ce que votre retour en France est temporaire ou définitif ? Parce que beaucoup d'expatriés dont je fais partie sont rentrés en France pour une durée à la base de trois ans, qui s'est ensuite étendue à cinq ans. Donc le projet familial est aussi, pour moi en tout cas, un projet d'avenir qui permet à vous, parents, de décider si votre enfant reste dans ce cursus international ou pas. Et puis tout dépend aussi de l'âge de votre enfant. ce qu'il a envie de faire. Si en troisième, il a envie d'aller faire un CAP pâtissier ou boulanger et qu'on a la chance en France d'avoir des écoles d'excellence, de qualité, qui nous permettent d'avoir un panel de professionnels en tout cas qui puissent le faire en apprentissage et tout, vous avez la possibilité de le faire en France et c'est aussi bien à ce moment-là de pouvoir aider votre enfant dans un choix d'orientation avec un professionnel, de pouvoir le faire. accompagné pour essayer de clarifier au mieux, en tout cas, son projet professionnel et de l'anticiper au mieux.

  • Speaker #0

    Je salue Sophie, Charlène qui sont avec nous dans ce webinaire. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser. Et dans tous les cas, si on n'y répond pas au cours de cette émission, on vous recontactera parce qu'on veut être pratique dans cette démarche. Si je synthétise bien Amélie. Impossible de répondre à cette question, c'est du sur-mesure forcément.

  • Speaker #3

    Alors il y a des grandes lignes effectivement dont on a parlé, mais effectivement c'est quand même du cas par cas, et tout dépend de beaucoup d'autres facteurs qui sont à reparler avec chaque parent.

  • Speaker #0

    On va se tourner du côté de Margot, on va parler de la santé, retrouver sa carte vitale. On m'a raconté dans des podcasts des parcours incroyables de difficultés administratives, Bon, de toute façon, partout dans le monde administratif, c'est toujours un moment qui pique un petit peu.

  • Speaker #4

    Oui, puis sur la santé, ça peut vite devenir problématique. Il y a plusieurs situations lors d'un retour en France. Soit à l'étranger, vous étiez couvert en partie par la CFE, donc la Caisse des Français de l'étranger. Du coup, lors de votre retour en France, ça se fait de façon, on va dire, plus fluide. Vous aurez une réouverture de vos droits qui n'ont jamais été fermés. Vous allez juste rebasculer sur le système français très rapidement. Si vous étiez assuré en local ou au premier euro, vous risquez d'avoir un délai de carence de trois mois avant la réouverture de vos droits. Si vous rentrez en France pour un nouveau job, vos droits seront réouverts dès le premier jour où vous serez en place dans votre job. Le problème qui peut apparaître dans cette situation-là, c'est que vos ayants droit ne soient pas forcément couverts. Donc il y a plein de petites subtilités comme ça en fonction de votre profil, de comment vous étiez couvert à l'étranger et de pourquoi vous rentrez en France. Donc nous, on accompagne nos clients sur ces types de situations-là parce que lorsque vous n'êtes pas couvert pendant ces trois mois de carence, il existe quand même des solutions pour que vous puissiez être couvert et avoir l'esprit tranquille sur les aspects santé.

  • Speaker #0

    Pour avoir une petite idée de rétro-planning, à quel moment on doit s'occuper sérieusement de ce genre de démarche ?

  • Speaker #4

    Je vais répondre comme mes concerts, mais le plus tôt est le mieux. Quand on part à l'étranger, c'est toujours très important d'anticiper la santé, mais c'est également le cas lors d'un retour en France. Dès qu'on est au courant, c'est bien de nous contacter, de contacter les experts. afin de pouvoir exposer sa situation personnelle et trouver l'option santé la mieux adaptée.

  • Speaker #0

    Alors on l'a souvent dit, des experts de la mobilité existent et sont à votre disposition. Il ne faut pas hésiter à se tourner vers eux parce que seul, on va se balader sur les sites, on va voir un truc, on va voir l'inverse. D'avoir quelqu'un qui va réellement pouvoir te prendre par la main, c'est à ne pas négliger dans cette phase-là. Surtout sur la santé, un pépin de santé ça arrive vite. On en parle souvent des accidents de scooter en Asie, etc. Mais ça peut aussi arriver en France et c'est quand même très important d'être couvert. Souvent c'est des frais qui ne sont pas cachés mais qu'on oublie un peu quand on est français parce qu'on a la chance d'avoir un système de santé avec une prise en charge universelle, ce qui n'est pas forcément le cas à l'étranger. Mais lors des retours en France, du coup avec ce fameux délai de carence, peut aussi avoir un petit vide. Donc, c'est très important d'être accompagné. Nous, on a des experts qui sont basés en France et qui sont disponibles. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à prendre rendez-vous, à poser ces questions pour trouver une solution adaptée encore une fois.

  • Speaker #1

    Installez maintenant l'application Foncez dans le monde sur votre mobile, la radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #3

    Florence, le retour en France, parfois c'est un choix, parfois c'est imposé. Alors on a traversé tous la pandémie, certains n'ont pas vraiment eu le choix que de rentrer. Est-ce que c'est différent au niveau du mindset ? Je vais utiliser un terme anglais du coup. Est-ce que c'est différent de choisir ou que le retour soit imposé, que de subir absolument ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'au niveau du mindset, effectivement, on a le choix, même si on subit, d'y aller en se disant je ne l'ai pas choisi et du coup, ça va être l'enfer. Ou même si on subit, de se dire je vais me préparer, ça peut être compliqué et c'est la raison pour laquelle, avec mes consœurs et mes confrères, parce qu'on a aussi des hommes dans le village, n'est-ce pas Gauthier ? du coup, de propos... de proposer ce soutien ultra, hyper personnalisé de façon à pouvoir répondre aux besoins. Même si on subit, le mindset est très important parce que pour l'avoir vécu dans des expats plus ou moins sympas, En fait, on peut s'enrichir de chaque pays, de chaque expérience. Et si on est préparé, et si on prépare, comme disait Ségolène, le conjoint suiveur, si on prépare les enfants, eh bien, tout se passe, la transition peut se passer beaucoup plus sereinement.

  • Speaker #3

    On a déjà parlé de la courbe, du choc de l'expatriation, lorsqu'on arrive, on est euphorique, puis on a un petit contre-coup, etc. Est-ce qu'il y a la même courbe pour ceux qui reviennent dans leur pays d'origine ?

  • Speaker #1

    Exactement, donc c'est ce qu'on appelle la courbe du choc culturel inversé. On a eu la chance, Gauthier, d'en parler avec Amélie, donc on pourra remettre le lien de cette émission. Ce qui est important sur cette courbe, c'est que rien n'est permanent. On peut passer... plus ou moins de temps dans différentes phases. La lune de miel, la période de déni, la période où on se dit pourquoi est-ce qu'on est en France dans cette nouvelle expat. Et je pense que d'être préparée, de s'entourer, comme on l'a dit, de personnes qui ont vécu les mêmes choses, de trouver un quartier sympa. une école aussi où il y a d'autres enfants de troisième culture et pas forcément que des petits français qui n'ont jamais bougé. Comme disait Amélie, de faire en sorte de garder une langue. Là, on avait des personnes qui étaient... en Asie et qui souhaitaient continuer à prendre le mandarin en France. Il y a plein d'exemples comme ça où si on arrive à se recréer un cocon, finalement on n'est pas obligé de subir cette nouvelle expat. Et encore une fois, comme dans chaque nouvelle expat, on ne sait pas combien de temps on va y rester. Moi, j'avais encore mon mari qui m'avait promis de dire, c'est notre dernière expat à Londres, qui commence à me dire, quand les enfants seront plus grandes, on pourra rebouger. Donc voilà, rien n'est step in stone. Il fallait quand même que je dise une petite phrase en anglais. Et du coup, ça aide au mindset et ça aide à trouver des solutions adaptées à un moment T.

  • Speaker #3

    Charlotte, pardon ?

  • Speaker #4

    Non, surtout, ce que je voulais dire aussi, c'est donc choisir, c'est renoncer. Et en fait si les personnes qui rentrent font du coup ce choix de vivre leur retour expatriation en France de manière positive comme si elles arrivaient dans un nouveau pays, en fait elles peuvent en faire une expérience géniale. Donc curiosité, se renseigner comme si en fait on était dans un pays étranger. qu'est-ce qui se passe, il y a énormément d'événements culturels, il y a plein de choses à découvrir. La France, c'est un pays que souvent les Français ne connaissent pas bien. Donc, si on garde ce côté ouverture d'esprit, exactement comme si on arrive dans un pays à l'étranger, on peut en faire une expérience de dingue. Et c'est vrai que chacun est moteur du coup un petit peu de sa vie. mais comme on disait avec Florence, hier, c'est aussi faire une petite liste. Ah bon, alors là, on va rentrer dans telle ville. J'ai fait la liste de tout ce qu'il y a à faire. On va cocher au fur et à mesure. En fait, garder cet état d'esprit qu'on avait ailleurs. Et finalement, je pense que c'est peut-être la clé.

  • Speaker #5

    Saviez-vous qu'il existe désormais une bibliothèque de 2000 interviews pour préparer ou pour mieux vivre votre expatriation ? 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Éducation, santé, coaching, culture. Notre média a tendu son micro à plus de 2000 français aux quatre coins du monde. Créé par zone géographique ou par thématique, écoutez 10 minutes, des podcasts efficaces et inspirants qui parlent de tous les aspects de la mobilité internationale. Pour en savoir plus, rendez-vous sur francaisdanslemonde.fr.

  • Speaker #3

    Revenir en France, c'est tellement une expatriation que dans le réseau FIAF, il y a 180 accueils dans 180 grandes villes du monde entier. Il y a un Paris accueil. C'est bien la preuve qu'on débute une nouvelle aventure, une nouvelle expérience. J'ai une petite question à poser à Charlotte qui a donc vécu quatre années en expatriation et qui est de retour à Tours. Est-ce que tu as trouvé la France différemment à ton retour ?

  • Speaker #2

    Moi je suis partie quand c'était encore un peu le Covid. Donc je pense qu'il y a un truc qui s'est passé. Je trouve qu'il y a quand même au niveau des jobs par exemple, il y a une certaine mentalité qui est en train de se développer. Mais je reviens du Canada, de Montréal, et moi je l'ai vu qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire en France. Par exemple au niveau de la santé mentale, les horaires de travail, ou des choses comme ça. je pense qu'on a encore Il y a du travail à faire en France, donc peut-être là il est là le choc. Et aussi, peut-être aussi, je pense qu'on est un peu en retard sur certaines choses et qu'il est temps aussi d'avancer. Donc la France ça n'a pas vraiment changé, mais je pense que c'est en cours au niveau du travail. Il y a des développements à faire encore.

  • Speaker #3

    Est-ce que parfois, le soir, dans ta chambre, à tour, tu dis « qu'est-ce que je fais là ? Il faut que je reparte ? »

  • Speaker #2

    Oui, en fait, honnêtement, c'est ma grosse question actuellement. Parce que les choses, en fait, c'est ça aussi quand on rentre en France, pareil qu'en Espade, c'est qu'on a des plans. On a des plans, on a des listes, on va faire ci, on va faire ça, etc. Et il faut aussi prévoir que parfois, rien ne se passe comme prévu. Donc c'est mon cas, par exemple on choisit une région, on choisit une ville, on se rend compte que ça ne matche pas avec nous. Donc il faut savoir rebondir. Donc pareil que... Par exemple, on est au Canada ou en Afrique du Sud, il faut savoir rebondir et que c'est la même chose en France. Il faut savoir rebondir en se disant, là, ça ne matche pas avec mon énergie, ça ne matche pas avec mes attentes. Donc, il faut réfléchir. Et souvent, c'est que quand on est parti à l'étranger, on a toujours ce truc, je pense, intérieur de se dire, ah, j'ai envie de retourner, j'ai envie de retourner, j'ai envie de ressentir cette sensation de... de vivre à l'étranger, cette folie un peu d'être un peu étrange par rapport à notre famille. Et donc voilà, l'étranger est toujours, je pense, toujours dans notre coin de la tête et du cœur aussi, je pense.

  • Speaker #3

    Tu te sens peut-être un peu à l'étroit dans ta vieille France ?

  • Speaker #2

    Peut-être, oui, peut-être. C'est comme je vois beaucoup passer en disant, je ne me sens pas chez moi en France, mais je ne me sens pas non plus chez moi à l'étranger. il y a comme un vide un peu où on a du mal un peu à se placer parce qu'on a appris ailleurs et quand on revient, comme je le disais tout à l'heure, il y a un décalage. Donc, c'est ça des fois, la vieille France en effet, des fois on peut tomber justement face à cette vieille France qui n'est pas facile et j'y pense que comme je dis, il y a des évolutions heureusement. Mais oui, l'étranger, il y a un truc en vivant à l'étranger que... Je pense que c'est assez difficile quand on rentre dans son pays là où on a grandi, où on a vécu une grande partie de sa vie.

  • Speaker #3

    Une question est posée sur le chat concernant le logement. Je me tourne à nouveau vers Ségolène. C'est vrai qu'on a quand même toute une série de règles quand on a besoin de retrouver un logement, qu'on achète ou qu'on loue. Pourquoi on n'a pas de dispositif pour ces 3 millions de Français qui naviguent sur la planète pour quand ils retrouvent leur pays ? Pourquoi c'est aussi compliqué ? Pourquoi il n'y a pas de solution ?

  • Speaker #4

    Effectivement, c'est compliqué. Après, ça s'explique facilement en France. et C'est compliqué pour un propriétaire de récupérer son logement en cas d'impayé, en cas s'il ne s'entend pas bien avec son locataire. Donc les propriétaires partent du principe qu'il ne faut prendre aucun risque. Et c'est vrai que ce qui est important, c'est effectivement... garder en tête qu'il y a des solutions quand même parce que tous nos clients, quand ils reviennent, on arrive bien à leur trouver un logement. Donc, ce qui est important, c'est d'avoir en tête, d'une part, que oui, on avait un super poste à l'étranger, qu'on a un super poste qui nous attend en France, mais c'est dommage, il y a une période d'essai. Eh bien, s'il y a une période d'essai, c'est extrêmement compliqué de faire passer un dossier, par exemple. Donc aussi, de la part des personnes qui rentrent, le conseil que je donne à tous mes clients, c'est aussi être dans une démarche d'humilité. En fait, on arrive, on n'a pas un dossier parfait. Donc oui, effectivement, on gagne bien sa vie. Oui, on a d'excellentes références. Mais entre votre dossier et un dossier de quelqu'un qui habite dans le quartier, qui a tous ses documents en français, on ne sera pas forcément choisi. Après, il y a quand même le système des garanties de loyer impayé qui existe et qui est souvent choisi par les propriétaires et les agences pour des dossiers qui viennent comme ça de l'étranger. Donc, il y a une possibilité de sécuriser le propriétaire.

  • Speaker #3

    Florence, c'est bien parce qu'il y a des problématiques quand on part, quand on revient, quand on se déplace dans le monde, que vous avez créé Expat Village, que des experts se sont rassemblés, se sont réunis, parce que finalement, il n'y en a pas un qui vit cette expérience sans rencontrer une problématique sur son chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est une aventure l'expatriation. Et comme disait Charlotte, je pense que... Alors, on parle souvent de résilience, c'est à la mode, mais moi, j'aime beaucoup parler d'adaptation. d'adaptabilité. Parce que la résilience... Oh yeah ! Il va finir bilingue ! La résilience, c'est comme si en fait, on avait une balle rebondissante. Donc, on rebondit, on rebondit, on rebondit, mais on reste toujours, entre guillemets, au même endroit ou avec le même état d'esprit. Alors que l'adaptabilité, ça nous permet vraiment d'être un caméléon et lorsque on est... enfants ou adultes de troisième culture, donc avec tout ce mix de cultures, eh bien, on va pouvoir essayer d'être adaptables dans chacune des situations. Et pour répondre à Sophie, effectivement, on peut vous accompagner, notamment par rapport au Royaume-Uni. Margot, sans expat, est très calée sur le régime anglais et le régime français. Et je rebondis, Gauthier, tu ne m'as pas posé la question, mais je vais rebondir parce que c'est le moment où je dis que je suis lyonnaise. Et du coup, Sophie, on peut vous mettre en relation avec des groupes d'expatriés à Lyon et avec pas mal de tips aussi pour pouvoir profiter de la vie lyonnaise le mieux possible.

  • Speaker #3

    Excuse-moi, mon petit bouchon. On va conclure ce webinaire qui pourrait avoir comme baseline. Ça va bien se passer. parce que dans tous les cas, on trouve une solution. Il y a les experts, il y a les podcasts à écouter, il y a des ressources aujourd'hui. Même s'il y a parfois un peu trop d'infos, c'est souvent ce qu'on me dit aussi, on peut lire tout et son contraire quand on surfe sur Internet. Comment on fait le tri ?

  • Speaker #1

    On fait le tri dans le village justement parce que comme disaient Golan au départ et Amélie, on a la chance d'être vraiment, et j'espère que vous l'aurez ressenti, on a un esprit expat village, on travaille ensemble toute la journée. Et selon les problématiques que vous avez, par exemple, vous contactez Margot pour une problématique de santé. Margot va dire, attendez, selon votre profil, vous avez peut-être besoin d'avoir tel logement ou de peut-être vous dire, il faudra peut-être faire un achat. Ce sera peut-être plus simple pour vous. Donc là, hop, on vous met en contact avec ces gaulaines. Si vous avez des enfants qui ont toujours été dans le système anglais, par exemple, eh bien, du coup, là, on se dira, attendez, contactez Amélie qui va pouvoir vous aider. Et du coup, c'est vraiment l'esprit du village de se dire, on vous connaît, c'est de l'hyper personnalisation et on est à même de répondre à vos besoins parce qu'on sait vers qui vous emmener. Et je pense que ça évite de passer des heures sur Internet et surtout, attention, ça évite aussi de se loader de charges mentales qui ne seraient pas forcément...

  • Speaker #4

    C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, qui est déjà énorme et nous, on est là vraiment pour vous simplifier la vie parce qu'encore une fois, on est toutes expats et on connaît ces problématiques parce qu'on les vit aussi.

  • Speaker #5

    Écoutez les Français du monde raconter leurs belles histoires.

  • Speaker #4

    Les grosses voitures américaines.

  • Speaker #6

    Des fois,

  • Speaker #4

    on en voit même certaines qui sont plaquées. Il y a la muraille qui a été reconstruite. On peut se balader sans problème. C'est magique.

  • Speaker #1

    Les Canadiens vont dans des restaurants ou des boulangeries françaises sans aucun problème.

  • Speaker #5

    Français dans le monde.fr, un service gratuit dédié à la mobilité internationale pour accompagner ceux qui s'y préparent, la vivent ou en reviennent.

  • Speaker #2

    Français dans le monde.fr

  • Speaker #5

    Avec plus de 2000 interviews que vous pouvez écouter très simplement. en version podcast depuis notre site ou via votre appli habituelle Spotify, Deezer, Youtube. Et désormais, écoutez la radio lorsque vous surfez sur lepetitjournal.com, le média de référence des Français et francophones à l'étranger, présent dans 74 villes dans le monde.

  • Speaker #3

    On va conclure ce webinaire avec une petite balade à travers nos invités qui pourront donner un mot de conclusion. Florence, on peut quasiment considérer que tu viens de le faire, à moins que tu veuilles reprendre la parole encore. Ségolène, qu'as-tu à conclure ?

  • Speaker #4

    À conclure qu'il n'y a aucun problème et que des solutions. Le tout est de savoir trouver les solutions et surtout de se laisser guider parce qu'en fait, tout le monde, il y a beaucoup de gens qui rentrent et tout le monde trouve les chaussures à son pied. Donc, il faut être dans un bon état d'esprit et que ce soit en anticipant ou en préparant des petites choses aussi avec Amélie ou Florence en amont avec les enfants. Clairement, ça ne peut que se passer très bien.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les 38 degrés de Barheim pour conclure avec Amélie.

  • Speaker #6

    En fait, l'expatriation, une fois qu'on l'a goûtée, c'est vrai qu'elle est dans notre ADN. Ça, c'est certain. On reste tous marqués de loin ou de près par une expatriation. Et ça, je parle aussi en termes d'employabilité, en termes de richesse sur un CV et aussi pour les enfants. Les écoles, en tout cas, pour les enfants et l'expérience qu'ils ont eue, c'est une richesse pour l'école. parce que l'école va aussi pouvoir ouvrir cette expérience-là à d'autres élèves. En termes d'employabilité, une année à l'étranger, plusieurs années à l'étranger, marquent aussi une expérience, l'ouverture des soft skills, excuse-moi pour l'anglicisme, mais assez connue par tous pour pouvoir dire qu'aujourd'hui, au-delà d'un diplôme, on cherche surtout des compétences qui sont la flexibilité, l'adaptabilité, on cherche des compétences qui ne sont pas forcément diplômantes, mais en tout cas L'ADN de l'expatriation se joue aussi avec cette ouverture d'esprit que recherchent de plus en plus les employeurs aujourd'hui. Donc, ma conclusion, c'est que toute expérience est bonne à prendre. Mais en tout cas, il faut pouvoir la vendre, cette expérience. Et quoi qu'il en soit, vous saurez parfaitement rebondir.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les Hauts-de-France, Margot de Sant'Expat. Tu as vu que c'était une destination de retour. Après une expatriation qui avait la côte. On a lu ça dans le Petit Journal il n'y a pas longtemps. J'étais très surpris.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas hyper surprise, surtout pour des destinations comme l'Angleterre. On est quand même à deux heures de l'ombre en Eurostar. On est assez central aussi avec Paris pas très loin, Bruxelles pas très loin non plus. Donc, c'est une destination qui est assez attractive. Et en tout cas... Moi, je m'y sens très bien depuis plusieurs années.

  • Speaker #3

    Mais attention, l'île n'est pas l'île Maurice. On a un petit choc de température quand même. Qu'as-tu à conclure sur le sujet de la santé et du retour en France ?

  • Speaker #0

    Que ce soit pour un départ ou un retour en France, c'est souvent un point qu'on oublie et qu'il ne faut surtout pas oublier. Être accompagné, c'est très important parce qu'une bonne assurance santé, ça peut vous éviter quelques mésaventures. Donc, n'hésitez pas à contacter nos experts qui auront un plaisir de pouvoir répondre à tout. toutes vos questions. Et même si vous changez de pays, par exemple, Florence a fait Dubaï, Londres, on a pu l'accompagner aussi sur un switch de solution d'assurance santé. On est vraiment là, quel que soit le contexte et la situation.

  • Speaker #3

    Et puis Charlotte, on conclut avec toi, notre témoin. Sans doute que tes parents, ta famille vont écouter ce podcast. Est-ce que tu peux leur annoncer quel sera ton prochain pays de destination ?

  • Speaker #2

    C'est pas encore décidé, mais ça sera sûrement l'Asie. Change de continent.

  • Speaker #3

    Tu as fait quoi déjà ce jour ?

  • Speaker #2

    J'étais à Manchester et au Canada. Mais là, j'ai envie de repartir l'Asie, découvrir l'Asie et peut-être terminer par l'Australie parce que je sais que c'est une destination à la mode. Mais les paysages restent quand même assez incroyables.

  • Speaker #3

    Tu aimais les bébêtes, hein ?

  • Speaker #2

    Ouais, là aussi.

  • Speaker #3

    Toi, tu as vécu ce retour en France, ça s'est bien passé. Il faut dire que tu es responsable des réseaux sociaux chez Expat Village, donc c'est le minimum que tu aies les réponses à tes questions. Tu as dû en poser souvent des questions pour éclaircir le sujet ?

  • Speaker #2

    À moi-même ?

  • Speaker #3

    Aux experts de la maison où tu travailles.

  • Speaker #2

    Je pense qu'ils ont tous été là. Florence a été beaucoup là pour moi au niveau du mindset et je pense que ça, c'est vraiment le mot. Qu'importe ce qu'on parte ou qu'on revienne, c'est vraiment le mindset, c'est se dire que rien n'est figé, qu'il faut savoir rebondir, il faut savoir changer parfois et s'écouter. Beaucoup s'écouter, s'écouter et ne pas se laisser enfermer dans des cases par exemple que notre famille peut nous remettre quand on revient en France ou des attentes aussi des autres. et juste écouter le feeling, son cœur et prendre les bonnes décisions au bon moment.

  • Speaker #3

    Merci pour cette jolie conclusion. Merci à nos spécialistes, à nos expertes d'avoir été là. Le podcast, vous le retrouvez sur le site françaisdanslemonde.fr, sur le site d'Expat Village, sur les réseaux sociaux, avec des liens, avec des informations enrichies. Et puis surtout, si vous avez une question parce que vous êtes dans un cas particulier, Les experts seront là pour répondre. Merci à toutes.

  • Speaker #6

    Merci. Merci Gauthier.

  • Speaker #3

    Et à bientôt. N'oubliez pas de vivre votre expatriation à l'écoute de la radio des Français dans le monde. Au plaisir de vous retrouver. Salut. Installez maintenant l'application Français dans le monde pour votre automobile. La radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

Description

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Êtes-vous prêt à faire le grand saut et à envisager un retour en France après une expatriation ?

Dans cet épisode captivant de Francaisdanslemonde.fr , Gauthier Seys vous entraîne dans un webinaire essentiel intitulé "Retour en France", en collaboration avec Expat Village. Ce webinaire, spécialement conçu pour les expatriés, aborde des thèmes cruciaux tels que l'interculturel, le logement, l'éducation et la santé, afin de rendre votre transition aussi fluide que possible.


Au cours de cet épisode, vous découvrirez des conseils pratiques d'experts reconnus dans leur domaine. Florence Chabert d'Hieres, spécialiste de l'interculturel, partage ses connaissances sur l'adaptation à la culture française, un aspect fondamental pour réussir votre retour en France. Ségolène Chambon, directrice de French Touch Properties, vous guide à travers le marché immobilier français, vous aidant à trouver le logement idéal pour votre nouvelle vie. Amélie Farizon, conseillère en orientation scolaire, aborde les enjeux liés à l'éducation des enfants expatriés, tandis que Margaux Duprat, responsable communication chez Santexpat, vous fournit des informations cruciales sur la santé et les démarches administratives à suivre.


Les discussions mettent en lumière non seulement les défis logistiques, mais aussi les défis émotionnels que rencontrent les expatriés lors de leur retour en France. Vous entendrez des témoignages touchants et des conseils pratiques qui vous encourageront à maintenir un esprit ouvert et à vous préparer activement pour cette transition. L'importance de la communauté et du soutien dans cette période de changement est également soulignée, car faire partie d'un réseau d'entraide peut faire toute la différence dans la vie d'un expat.


Que vous soyez en train de planifier votre retour, de réfléchir à votre expatriation, ou simplement curieux de découvrir des ressources pour expatriés, cet épisode de Francaisdanslemonde.fr est fait pour vous. Profitez de cette opportunité pour écouter des interviews d'expatriés qui partagent leurs expériences et leurs conseils sur la mobilité internationale, la retraite à l'étranger, et bien plus encore. Ne manquez pas cette chance d'enrichir votre connaissance sur la vie d'expatriée et de vous préparer au mieux pour votre retour en France.

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https://expatvillage.org/


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Podcast (mai 2025) produit par Francaisdanslemonde.fr : Radios & podcasts pour les Francophones qui se préparent ou qui vivent la mobilité internationale. Appli mobile gratuite disponible pour Android & Apple, recherchez FRANCAIS DANS LE MONDE.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La radio des français dans le monde présente le webinaire Retour en France, proposé par les experts d'Expat Village et animé par Gauthier Sesse. Bonjour et bienvenue, vous écoutez la radio des français dans le monde et voici un webinaire qui va intéresser tous ceux qui se préparent à revenir en France, à venir en France, bref, une nouvelle expatriation. Sur le territoire français, c'est un webinaire organisé par les équipes de Expat Village avec le partenariat de Cent Expat et la Radio des Français dans le Monde. Mon prénom est Gauthier et nous allons passer une quarantaine de minutes ensemble pour échanger sur ce sujet, l'interculturel, le logement, les études, la santé. Et j'ai des invités qui sont avec moi, disséminés aux quatre coins de la planète. C'est la magie de la mobilité internationale. On salue la chef du village pour commencer, Florence Chabert-Dierre, qui est à Londres. Bonjour et bienvenue, Florence.

  • Speaker #1

    Thank you, Gauthier. So happy to see you.

  • Speaker #0

    Il faut savoir que Florence, pour vous mettre de termes anglo-saxons, on défend la francophonie sur la radio des Français dans le monde. Tu le sais. Tout à fait.

  • Speaker #1

    Je fais des efforts,

  • Speaker #0

    tu sais. Tu es l'initiatrice de ce webinaire. Tu es également la chef de Expat Village, la chef du village. Et tu es une spécialiste de l'interculturel. Un excellent podcast te concernant est à écouter sur françaisdanslemonde.fr. On t'en a beaucoup parlé de ce podcast.

  • Speaker #1

    Exactement, parce que j'ai l'impression que même si cela fait cinq ans que nous collaborons ensemble, Gauthier, les villageois continuent d'apprendre des choses. Donc, c'est a never ending story.

  • Speaker #0

    On continue avec Ségolène, qui est à Londres aussi, qui en plus est... assise à côté de toi, Ségolène Chambon. Tu es directrice de France. J'ai mal écrit. Aide-moi le...

  • Speaker #2

    French Touch Properties.

  • Speaker #0

    French Touch Properties, il faut le dire à l'anglaise. Et donc spécialiste des sujets concernant le logement.

  • Speaker #2

    Tout à fait. Donc ça fait 20 ans maintenant qu'on accueille des francophones qui s'installent sur Londres et des expatriés qui rentrent en France. plus précisément à Paris et à région parisienne. Et c'est vraiment un sujet qui nous tient à cœur de les aider à atterrir en douceur pour leur retour dans notre beau pays français.

  • Speaker #0

    Ensuite, nous partons au Moyen-Orient avec Amélie Farizon, qui est elle conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Bonjour Amélie.

  • Speaker #3

    Oui, bonjour à tous. Effectivement, basée au Moyen-Orient, multiexpatriée, ancienne DRH. et recruteuse reconvertie depuis maintenant un an comme conseillère en orientation scolaire et professionnelle. Et donc, j'aurai beaucoup de plaisir à partager quelques astuces avec vous.

  • Speaker #0

    D'autant que dans ceux qui risquent de rentrer en France, parfois les parents vont rester en expatriation et ce ne sont que les enfants qui vont revenir faire les études. C'est un cas de figure régulier, ça ?

  • Speaker #3

    Tout à fait. Beaucoup plus fréquemment qu'on ne le pense.

  • Speaker #0

    Ensuite, on va s'intéresser à la santé avec Margot Duprat, qui est elle. à Lille, pas très loin des studios de la radio. Margot est responsable communication chez Sant'Expat. Bonjour et bienvenue Margot.

  • Speaker #4

    Bonjour et merci. Nous, on est un comparateur écourtier en assurance santé internationale. On accompagne autant les gens qui sont sur le départ, qui partent à l'étranger, que nos clients quand ils rentrent en France, parce que les questions de santé, c'est aussi lors des retours en France.

  • Speaker #0

    Et il y a quelques petites manœuvres techniques qu'on signalera et qu'il ne faut pas louper. Et puis, on va avoir un témoin, c'est Charlotte Mazin, qui a vécu plusieurs expériences à l'international et qui s'occupe des réseaux sociaux pour Expat Village. Elle est désormais à Tours. Bonjour Charlotte.

  • Speaker #5

    Bonjour Gautier.

  • Speaker #0

    Dernière fois qu'on s'est parlé, tu venais de t'installer au Canada.

  • Speaker #5

    Oui, j'étais à Montréal. Et là, je suis retour en France depuis septembre et en train de réfléchir aux nouvelles aventures.

  • Speaker #0

    Comment s'est passé le retour en France pour toi ?

  • Speaker #5

    Il faut naviguer entre beaucoup d'expériences, beaucoup de sentiments, d'émotions. Et il faut laisser le temps aux choses aussi, je dirais.

  • Speaker #0

    Il y a peut-être deux démarches à prendre en compte. La partie plus administrative, plus technique. et puis la partie aussi son avis, son ressenti, se remettre à la culture française. C'est peut-être d'ailleurs sur ce thème qu'on va commencer avec Florence, qui est une spécialiste de l'interculturel. C'est un choc de retrouver son pays ou de le découvrir ?

  • Speaker #1

    Charlotte, je te laisse répondre peut-être et après j'en brayerai. Est-ce que c'est un choc ?

  • Speaker #5

    C'est pas un choc parce qu'on le connaît. On sait... Après, tout dépend aussi de combien de temps on est parti. Moi, je suis partie 4 ans. Si on est parti 15 ans, 20 ans, je pense qu'on n'a pas la même vision des choses. Et donc, ça peut être un choc par rapport à notre entourage aussi, de ne pas se sentir forcément des fois en adéquation avec notre entourage qui n'a pas forcément évolué de la même façon. Les amitiés aussi. on se rend compte qu'on n'est pas forcément des fois sur la même longueur d'onde, même si ça reste nos amis. Donc, il y a plusieurs différences au niveau du choc et aussi de retrouver un travail, pouvoir se vendre aussi, vendre notre expérience à l'international. Donc, est-ce que c'est un choc ? Oui et non,

  • Speaker #4

    je dirais.

  • Speaker #0

    En tout cas, c'est vrai que les gens qui sont restés en France, la famille, les amis, ont un petit décalage avec ta propre expérience qui t'a sans doute ouvert un peu l'esprit. Et c'est difficile parfois, une discussion, de s'harmoniser peut-être ? On m'a souvent dit ça.

  • Speaker #5

    Oui, tout à fait. C'est parfois difficile juste de parler, de sentir qu'il y a des incompréhensions, de sentir que des fois, notre espérance n'en vaut pas forcément le coup par rapport à leur vie à eux. Donc, c'est un peu étrange à expliquer, mais parfois, on a peur de parler de notre espérance parce qu'on sent qu'il y a... Il n'y a pas de compréhension de leur côté. Mais je pense que c'est bien aussi de continuer à en parler et surtout de garder contact avec nos anciens amis expatriés. Moi, j'ai une amie qui est rentrée en France quelques mois avant moi. Et ça, ça m'a énormément soutenue dans ce parcours, de me dire qu'elle a vécu la même chose que moi, elle me comprend. par rapport à d'autres amis qui, eux, ne sont jamais partis, même des fois, de la même ville. Ils ne sont jamais allés dans une autre ville. Et là, c'est un peu compliqué avec ce type d'amis où des fois, on ne raconte pas la même chose. Donc, c'est intéressant de garder contact.

  • Speaker #0

    C'est drôle que tu dis ça, puisque, en effet, je ne me suis pas présenté, je vais le faire maintenant. Je suis Gauthier Seys, le fondateur de la Radio des Français dans le Monde, un média audio. à destination de tous les francophones qui se préparent, qui vivent ou qui ont vécu la mobilité internationale. Et dans les 2500 interviews que j'ai eu l'occasion de faire, très souvent, les témoins qui parlent du retour en France me disent que c'est un réconfort de garder des anciens expats en amis parce qu'on se comprend mieux, c'est plus facile, c'est plus fluide avec eux.

  • Speaker #1

    Exactement. Et je pense que pour rebondir, il y a vraiment une différence à faire entre aller en France pendant les vacances et aller en France pour cette nouvelle expatriation. Parce que, comme disait Charlotte, ce qui est important, c'est de se préparer parce qu'au même titre qu'on se prépare pour partir, il faut aussi se préparer pour cette nouvelle expatriation parce qu'on a évolué. nos valeurs ont changé comme on le disait on n'est pas forcément dans la même tranche de vie et Et là-dessus, comme vous le savez, dans l'esprit Expat Village, on essaie vraiment de vous aider, de vous accompagner au mieux en vous trouvant des solutions. Et une des solutions, c'est vraiment de se dire qu'il ne faut pas se dire qu'on rentre par culpabilité parce que les parents sont vieillissants, parce que nos enfants grandissent. Donc, est-ce qu'on fait les bons choix pour eux ? Est-ce qu'en se rapprochant de nos parents, on va pouvoir être plus là pour les accompagner ? Donc voilà, moi je voulais vraiment déculpabiliser. On entend beaucoup de monde qu'on accompagne qui nous disent « en fait, je suis triste de partir, mais je sais aussi que ça va bien se passer. » Et c'est tout à fait normal, en fait, d'être triste, de se dire « voilà, c'est comme un deuil » . Et pour cela... Eh bien, je préconise un des tips. On s'est dit qu'on essayait de faire une boîte à outils de ce webinaire. Un des tips, et ce n'est pas ma casquette de Lyonnaise fait tard que je mets là, mais il est très important de faire des soirées de départ. Parce qu'il faut bien dire au revoir pour mieux dire bonjour. Et c'est une des choses qu'on préconise dans le village, de faire des soirées de départ. Et surtout de garder en tête qu'on fait ce choix-là pour nous. Et pas pour les autres, parce que sinon, on est sûr d'être dans le mauvais mindset, le mauvais état d'esprit. Et du coup, ça va être plus compliqué de gérer le choc culturel inversé.

  • Speaker #0

    On l'a déjà dit, dire au revoir, c'est l'occasion de refermer la parenthèse un peu.

  • Speaker #1

    Exactement. Et comme disait Charlotte, cette parenthèse peut être plus ou moins longue, mais dans aucun cas, il faut rater cette fête.

  • Speaker #0

    Alors, j'en profite au passage pour dire que de nombreuses ressources sont à disposition. grâce aux experts d'Expat Village. Si vous avez des questions, les experts sont là pour y répondre. Il peut y avoir des cas spécifiques, des cas particuliers. Et puis, je vous invite également à découvrir nos podcasts. On a notamment un dossier spécial sur le retour en France, parce que ce sont des étapes à ne pas louper. La durée d'expatriation, Florence, quand on a été loin de la France, la durée, je suppose, impacte le choc du retour ?

  • Speaker #1

    Pas forcément.

  • Speaker #0

    Très bien, merci.

  • Speaker #1

    C'était cadeau. Pas forcément. En fait, je pense que c'est l'intensité, la tranche de vie dans laquelle on se trouve, peut avoir un impact plus ou moins important, plus que la durée.

  • Speaker #0

    On va aborder le sujet un peu technique du logement avec Ségolène. Revenir en France ou s'installer en France, peut-être que dans certains cas, on n'y a encore jamais vécu, c'est choisir où on va poser ses valises. Et il y a des impacts qui peuvent être assez importants. Donc, faire le bon choix. Comment, Ségolène, tu commences l'aventure lorsque quelqu'un vient te voir ? Quelles sont les premières questions que tu poses ?

  • Speaker #2

    Alors, la première question que je pose, c'est êtes-vous content de rentrer ? Et je pose la question individuellement à monsieur et à madame. Parce que ce n'est pas forcément la même réponse, d'une part, et ça permet d'appréhender le stress. au sein du couple aussi, parce que c'est vrai que souvent, il y a quand même un conjoint suiveur qui subit plus que celui qui a son travail qui l'attend. 60% des retours sur la France pour les expatriés, c'est pour des raisons professionnelles. Donc quand même, il y a une grosse partie des personnes qui rentrent parce qu'ils ont une mutation, parce que Ils ont trouvé un nouveau travail. Donc, souvent, ce n'est pas les deux. Donc, ça, c'est important. Et après, ce qui est important, c'est vraiment de leur dire que cette expatriation en France, ce retour en France, c'est comme une expatriation. Donc, ça se prépare pareil, à savoir, il faut anticiper avec des étapes qui sont quand même essentielles. et si on ferait... Ensemble, un rétro-planning, on parle d'un rétro-planning environ trois mois avant. Commencer à se rapprocher de French Touch Properties, savoir un petit peu les documents qu'il faut commencer à préparer et connaître un petit peu les différentes options en termes d'école. Parce que souvent quand même, il y a le choix des écoles qui va définir le choix de la zone géographique. et c'est là où c'est vrai qu'on travaille beaucoup avec Amélie sur finalement, est-ce que, voilà, je la laisserai parler là-dessus, mais est-ce qu'on reste sur un système plutôt international ? Est-ce qu'on est sur, du coup, un retour dans un système franco-français ? Et c'est vrai que les Français qui rentrent, notre petite astuce, ça. C'est de leur dire, comme disait très bien Charlotte, est-ce que vous avez des amis expats qui sont rentrés ou se sont-ils installés ? Parce que c'est vrai que rentrer et se retrouver dans un quartier ou une ville où il n'y a personne qui n'a jamais voyagé, on a du mal à se comprendre. Donc la chance, c'est que grâce à Expat Village, on a cette culture de communauté pour... les mettre en contact. Et c'est toujours sympa aussi de se dire « Ah bah tiens, vous arrivez de Johannesburg. » Eh bien justement, on a accompagné avec Expat Village un couple super sympa. Ils se sont installés il y a un an. On va vous mettre en contact. Et c'est cette mise en relation qui favorise aussi cette prise de décision sur finalement la zone où on cherchait le logement.

  • Speaker #1

    Et je rebondis parce qu'il y a aussi quelque chose ce qui est important, c'est le fait que, que comme tu es quand même sur la place depuis des années, eh bien, il y a un réseau. Et on parle souvent, au lieu de se prendre la tête, à passer des heures et des heures sur Internet, sur des sites pour trouver la maison, eh bien, il y a aussi ce réseau d'anciens expats qui partent. Il y a des maisons off-market, c'est ça le terme ?

  • Speaker #2

    Oui, c'est off-market. Et puis, le petit tips par rapport à la recherche de propriété, en France... Il y a quand même une grosse complexité à louer un bien quand on rentre de l'étranger. C'est vraiment l'enfer. Voilà, donc ça se prépare.

  • Speaker #0

    Évidemment, on m'a déjà raconté, il faut avoir un compte en banque. Mais pour avoir un compte en banque, il faut avoir une adresse. Mais pour avoir une adresse, on a compris que le serpent se mord la queue. Tout ça, évidemment, ça s'appréhende en amont et avec des experts, des spécialistes qui peuvent dénoyauter le sujet.

  • Speaker #2

    Voilà, donc nous, notre équipe, on prépare un dossier avec le plus de détails possible sur la famille, sur les revenus. Si c'est un jeune pro pareil, finalement, est-ce qu'il peut avoir un garant ou pas ? Et la petite astuce que je dévoile de French Touch, c'est de préparer une lettre avec une petite photo. expliquant un petit peu d'où vous venez. Finalement, votre joie à rentrer, à vous installer dans un quartier en particulier, votre choix de l'appartement. Et finalement, il faut personnaliser et rendre le plus chaleureux possible votre candidature. Les agences immobilières, si vous les appelez, ils ne vous rappelleront jamais parce qu'en fait ils ne connaissent pas pas du coup la manière dont se passent les références anglaises ou d'autres pays d'ailleurs. Ils ne feront pas l'effort de traduire et en fait, ils ne positionneront pas votre dossier. Donc, c'est vrai qu'il faut appréhender ça avec beaucoup de délicatesse pour ne pas avoir que des refus. parce que si on n'a pas un CDD, si on a, pardon, par exemple, un CDD, clairement, c'est impossible de trouver un logement. Sauf si on a des petites astuces, à savoir, il y a des tips pour présenter son dossier d'une certaine manière.

  • Speaker #1

    Je disais, il y a une autre solution aussi. Pour ceux qui ne... Par exemple, les parents qui sont encore en expat et où les enfants viennent, il y a la solution de l'achat, non ?

  • Speaker #2

    Effectivement, si on a les moyens qu'on mérite, c'est vrai qu'acheter une propriété en amont de son retour, c'est malin. Nous, on l'a fait récemment pour une famille qui est rentrée du Japon. C'est vrai qu'ils arrivent, l'appartement est prêt et ça, ça s'anticipe du coup plus d'un an avant. Mais ça peut être malin pour que ça soit un retour en douceur et que les gens s'approprient aussi leur projet de retour. C'est toujours plus sympa d'arriver chez soi.

  • Speaker #3

    Le mois spécial Retour en France.

  • Speaker #2

    Une série de podcasts avec des témoignages et des conseils d'experts pour faciliter votre retour en France après une expatriation.

  • Speaker #0

    Une interview par jour à écouter sur la radio des Français dans le monde Alors le retour en France, le sujet du jour, c'est souvent donc choisir son logement et où on va se mettre. J'ai constaté que les Français que j'ai interviewés aux quatre coins du monde sont souvent dans des quartiers français parce qu'ils sont proches de l'école. Donc on va parler de l'éducation et on va se rapprocher de Amélie. C'est sûr que d'habiter pas loin de l'école pour les enfants, c'est quand même un peu pratique. Amélie, revenir en France, réintégrer un système. évidemment il y a plein de cas qui peuvent être très particulières. On a pu limiter le système français, par exemple. Là aussi, il faut s'y préparer.

  • Speaker #3

    Complètement. Et je rejoins complètement Ségolène sur l'anticipation. Dès qu'on a une idée plus ou moins concrète sur son éventuel retour en France, que ce soit à Paris ou ailleurs, le mieux, c'est d'anticiper. Anticiper, pourquoi ? Parce que souvent, les enfants ont un niveau de français plus ou moins... Bon, tout dépend aussi du système, du curriculum que vous aviez choisi pour vos enfants. Tout ça, ça s'anticipe aussi par rapport à la zone géographique. Donc, s'il faut faire des tests de français, refaire des rattrapages avec le CNET, de cours, etc., c'est toujours bon de pouvoir le faire en amont. Et puis, le choix, évidemment, d'une école privée, publique, tout dépendra aussi de l'âge de vos enfants, parce que le... La démarche n'est pas la même de la maternelle au lycée, puisque les règles sont différentes pour chacun. Un tiers des expatriés de retour en France choisissent le privé pour que ce soit un petit peu plus fluide. Mais malgré tout, à Paris, dans les écoles les plus prestigieuses, vous avez quand même une liste d'attente assez conséquente. Donc, pour pouvoir faire ce choix-là et l'anticiper et éviter en tout cas toute forme de stress, l'anticipation est vraiment la clé du succès. Après, c'est toujours bien de pouvoir effectivement, je rejoins Charlotte, parler avec d'autres mamans qui connaissent, qui sont passées par là. C'est vrai qu'au sein du village, on a plein de mamans qui se sont installées à Paris ou même dans le sud de la France et qui ont choisi une école internationale ou non, un retour français, franco-français. Mais voilà. Il a fallu réadapter aussi sur l'aspect émotionnel les élèves, les enfants. Et c'est aussi pour ça que le travail de Florence est indispensable. D'une séance à une autre, on peut trouver et déceler des vraies sources d'angoisse pour nos enfants. Donc tout ça, ça s'anticipe.

  • Speaker #0

    Si vous aimez Quand la radio vous parle, vous aimerez notre seconde radio.

  • Speaker #2

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  • Speaker #0

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  • Speaker #2

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  • Speaker #0

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  • Speaker #2

    Ou sur les annuaires de Radio En Ligne.

  • Speaker #0

    Amélie, si à l'étranger, on était dans un système plutôt anglo-saxon, est-ce que tu conseilles de maintenir une éducation à l'international, même en France ?

  • Speaker #3

    Tout dépendra de l'âge de votre enfant. Tout dépendra du projet familial aussi. Est-ce que votre retour en France est temporaire ou définitif ? Parce que beaucoup d'expatriés dont je fais partie sont rentrés en France pour une durée à la base de trois ans, qui s'est ensuite étendue à cinq ans. Donc le projet familial est aussi, pour moi en tout cas, un projet d'avenir qui permet à vous, parents, de décider si votre enfant reste dans ce cursus international ou pas. Et puis tout dépend aussi de l'âge de votre enfant. ce qu'il a envie de faire. Si en troisième, il a envie d'aller faire un CAP pâtissier ou boulanger et qu'on a la chance en France d'avoir des écoles d'excellence, de qualité, qui nous permettent d'avoir un panel de professionnels en tout cas qui puissent le faire en apprentissage et tout, vous avez la possibilité de le faire en France et c'est aussi bien à ce moment-là de pouvoir aider votre enfant dans un choix d'orientation avec un professionnel, de pouvoir le faire. accompagné pour essayer de clarifier au mieux, en tout cas, son projet professionnel et de l'anticiper au mieux.

  • Speaker #0

    Je salue Sophie, Charlène qui sont avec nous dans ce webinaire. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à les poser. Et dans tous les cas, si on n'y répond pas au cours de cette émission, on vous recontactera parce qu'on veut être pratique dans cette démarche. Si je synthétise bien Amélie. Impossible de répondre à cette question, c'est du sur-mesure forcément.

  • Speaker #3

    Alors il y a des grandes lignes effectivement dont on a parlé, mais effectivement c'est quand même du cas par cas, et tout dépend de beaucoup d'autres facteurs qui sont à reparler avec chaque parent.

  • Speaker #0

    On va se tourner du côté de Margot, on va parler de la santé, retrouver sa carte vitale. On m'a raconté dans des podcasts des parcours incroyables de difficultés administratives, Bon, de toute façon, partout dans le monde administratif, c'est toujours un moment qui pique un petit peu.

  • Speaker #4

    Oui, puis sur la santé, ça peut vite devenir problématique. Il y a plusieurs situations lors d'un retour en France. Soit à l'étranger, vous étiez couvert en partie par la CFE, donc la Caisse des Français de l'étranger. Du coup, lors de votre retour en France, ça se fait de façon, on va dire, plus fluide. Vous aurez une réouverture de vos droits qui n'ont jamais été fermés. Vous allez juste rebasculer sur le système français très rapidement. Si vous étiez assuré en local ou au premier euro, vous risquez d'avoir un délai de carence de trois mois avant la réouverture de vos droits. Si vous rentrez en France pour un nouveau job, vos droits seront réouverts dès le premier jour où vous serez en place dans votre job. Le problème qui peut apparaître dans cette situation-là, c'est que vos ayants droit ne soient pas forcément couverts. Donc il y a plein de petites subtilités comme ça en fonction de votre profil, de comment vous étiez couvert à l'étranger et de pourquoi vous rentrez en France. Donc nous, on accompagne nos clients sur ces types de situations-là parce que lorsque vous n'êtes pas couvert pendant ces trois mois de carence, il existe quand même des solutions pour que vous puissiez être couvert et avoir l'esprit tranquille sur les aspects santé.

  • Speaker #0

    Pour avoir une petite idée de rétro-planning, à quel moment on doit s'occuper sérieusement de ce genre de démarche ?

  • Speaker #4

    Je vais répondre comme mes concerts, mais le plus tôt est le mieux. Quand on part à l'étranger, c'est toujours très important d'anticiper la santé, mais c'est également le cas lors d'un retour en France. Dès qu'on est au courant, c'est bien de nous contacter, de contacter les experts. afin de pouvoir exposer sa situation personnelle et trouver l'option santé la mieux adaptée.

  • Speaker #0

    Alors on l'a souvent dit, des experts de la mobilité existent et sont à votre disposition. Il ne faut pas hésiter à se tourner vers eux parce que seul, on va se balader sur les sites, on va voir un truc, on va voir l'inverse. D'avoir quelqu'un qui va réellement pouvoir te prendre par la main, c'est à ne pas négliger dans cette phase-là. Surtout sur la santé, un pépin de santé ça arrive vite. On en parle souvent des accidents de scooter en Asie, etc. Mais ça peut aussi arriver en France et c'est quand même très important d'être couvert. Souvent c'est des frais qui ne sont pas cachés mais qu'on oublie un peu quand on est français parce qu'on a la chance d'avoir un système de santé avec une prise en charge universelle, ce qui n'est pas forcément le cas à l'étranger. Mais lors des retours en France, du coup avec ce fameux délai de carence, peut aussi avoir un petit vide. Donc, c'est très important d'être accompagné. Nous, on a des experts qui sont basés en France et qui sont disponibles. Donc, il ne faut vraiment pas hésiter à prendre rendez-vous, à poser ces questions pour trouver une solution adaptée encore une fois.

  • Speaker #1

    Installez maintenant l'application Foncez dans le monde sur votre mobile, la radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

  • Speaker #2

    Merci.

  • Speaker #3

    Florence, le retour en France, parfois c'est un choix, parfois c'est imposé. Alors on a traversé tous la pandémie, certains n'ont pas vraiment eu le choix que de rentrer. Est-ce que c'est différent au niveau du mindset ? Je vais utiliser un terme anglais du coup. Est-ce que c'est différent de choisir ou que le retour soit imposé, que de subir absolument ?

  • Speaker #1

    Exactement. Alors, je pense qu'au niveau du mindset, effectivement, on a le choix, même si on subit, d'y aller en se disant je ne l'ai pas choisi et du coup, ça va être l'enfer. Ou même si on subit, de se dire je vais me préparer, ça peut être compliqué et c'est la raison pour laquelle, avec mes consœurs et mes confrères, parce qu'on a aussi des hommes dans le village, n'est-ce pas Gauthier ? du coup, de propos... de proposer ce soutien ultra, hyper personnalisé de façon à pouvoir répondre aux besoins. Même si on subit, le mindset est très important parce que pour l'avoir vécu dans des expats plus ou moins sympas, En fait, on peut s'enrichir de chaque pays, de chaque expérience. Et si on est préparé, et si on prépare, comme disait Ségolène, le conjoint suiveur, si on prépare les enfants, eh bien, tout se passe, la transition peut se passer beaucoup plus sereinement.

  • Speaker #3

    On a déjà parlé de la courbe, du choc de l'expatriation, lorsqu'on arrive, on est euphorique, puis on a un petit contre-coup, etc. Est-ce qu'il y a la même courbe pour ceux qui reviennent dans leur pays d'origine ?

  • Speaker #1

    Exactement, donc c'est ce qu'on appelle la courbe du choc culturel inversé. On a eu la chance, Gauthier, d'en parler avec Amélie, donc on pourra remettre le lien de cette émission. Ce qui est important sur cette courbe, c'est que rien n'est permanent. On peut passer... plus ou moins de temps dans différentes phases. La lune de miel, la période de déni, la période où on se dit pourquoi est-ce qu'on est en France dans cette nouvelle expat. Et je pense que d'être préparée, de s'entourer, comme on l'a dit, de personnes qui ont vécu les mêmes choses, de trouver un quartier sympa. une école aussi où il y a d'autres enfants de troisième culture et pas forcément que des petits français qui n'ont jamais bougé. Comme disait Amélie, de faire en sorte de garder une langue. Là, on avait des personnes qui étaient... en Asie et qui souhaitaient continuer à prendre le mandarin en France. Il y a plein d'exemples comme ça où si on arrive à se recréer un cocon, finalement on n'est pas obligé de subir cette nouvelle expat. Et encore une fois, comme dans chaque nouvelle expat, on ne sait pas combien de temps on va y rester. Moi, j'avais encore mon mari qui m'avait promis de dire, c'est notre dernière expat à Londres, qui commence à me dire, quand les enfants seront plus grandes, on pourra rebouger. Donc voilà, rien n'est step in stone. Il fallait quand même que je dise une petite phrase en anglais. Et du coup, ça aide au mindset et ça aide à trouver des solutions adaptées à un moment T.

  • Speaker #3

    Charlotte, pardon ?

  • Speaker #4

    Non, surtout, ce que je voulais dire aussi, c'est donc choisir, c'est renoncer. Et en fait si les personnes qui rentrent font du coup ce choix de vivre leur retour expatriation en France de manière positive comme si elles arrivaient dans un nouveau pays, en fait elles peuvent en faire une expérience géniale. Donc curiosité, se renseigner comme si en fait on était dans un pays étranger. qu'est-ce qui se passe, il y a énormément d'événements culturels, il y a plein de choses à découvrir. La France, c'est un pays que souvent les Français ne connaissent pas bien. Donc, si on garde ce côté ouverture d'esprit, exactement comme si on arrive dans un pays à l'étranger, on peut en faire une expérience de dingue. Et c'est vrai que chacun est moteur du coup un petit peu de sa vie. mais comme on disait avec Florence, hier, c'est aussi faire une petite liste. Ah bon, alors là, on va rentrer dans telle ville. J'ai fait la liste de tout ce qu'il y a à faire. On va cocher au fur et à mesure. En fait, garder cet état d'esprit qu'on avait ailleurs. Et finalement, je pense que c'est peut-être la clé.

  • Speaker #5

    Saviez-vous qu'il existe désormais une bibliothèque de 2000 interviews pour préparer ou pour mieux vivre votre expatriation ? 10 minutes, le podcast des français dans le monde. Éducation, santé, coaching, culture. Notre média a tendu son micro à plus de 2000 français aux quatre coins du monde. Créé par zone géographique ou par thématique, écoutez 10 minutes, des podcasts efficaces et inspirants qui parlent de tous les aspects de la mobilité internationale. Pour en savoir plus, rendez-vous sur francaisdanslemonde.fr.

  • Speaker #3

    Revenir en France, c'est tellement une expatriation que dans le réseau FIAF, il y a 180 accueils dans 180 grandes villes du monde entier. Il y a un Paris accueil. C'est bien la preuve qu'on débute une nouvelle aventure, une nouvelle expérience. J'ai une petite question à poser à Charlotte qui a donc vécu quatre années en expatriation et qui est de retour à Tours. Est-ce que tu as trouvé la France différemment à ton retour ?

  • Speaker #2

    Moi je suis partie quand c'était encore un peu le Covid. Donc je pense qu'il y a un truc qui s'est passé. Je trouve qu'il y a quand même au niveau des jobs par exemple, il y a une certaine mentalité qui est en train de se développer. Mais je reviens du Canada, de Montréal, et moi je l'ai vu qu'il y a encore beaucoup de progrès à faire en France. Par exemple au niveau de la santé mentale, les horaires de travail, ou des choses comme ça. je pense qu'on a encore Il y a du travail à faire en France, donc peut-être là il est là le choc. Et aussi, peut-être aussi, je pense qu'on est un peu en retard sur certaines choses et qu'il est temps aussi d'avancer. Donc la France ça n'a pas vraiment changé, mais je pense que c'est en cours au niveau du travail. Il y a des développements à faire encore.

  • Speaker #3

    Est-ce que parfois, le soir, dans ta chambre, à tour, tu dis « qu'est-ce que je fais là ? Il faut que je reparte ? »

  • Speaker #2

    Oui, en fait, honnêtement, c'est ma grosse question actuellement. Parce que les choses, en fait, c'est ça aussi quand on rentre en France, pareil qu'en Espade, c'est qu'on a des plans. On a des plans, on a des listes, on va faire ci, on va faire ça, etc. Et il faut aussi prévoir que parfois, rien ne se passe comme prévu. Donc c'est mon cas, par exemple on choisit une région, on choisit une ville, on se rend compte que ça ne matche pas avec nous. Donc il faut savoir rebondir. Donc pareil que... Par exemple, on est au Canada ou en Afrique du Sud, il faut savoir rebondir et que c'est la même chose en France. Il faut savoir rebondir en se disant, là, ça ne matche pas avec mon énergie, ça ne matche pas avec mes attentes. Donc, il faut réfléchir. Et souvent, c'est que quand on est parti à l'étranger, on a toujours ce truc, je pense, intérieur de se dire, ah, j'ai envie de retourner, j'ai envie de retourner, j'ai envie de ressentir cette sensation de... de vivre à l'étranger, cette folie un peu d'être un peu étrange par rapport à notre famille. Et donc voilà, l'étranger est toujours, je pense, toujours dans notre coin de la tête et du cœur aussi, je pense.

  • Speaker #3

    Tu te sens peut-être un peu à l'étroit dans ta vieille France ?

  • Speaker #2

    Peut-être, oui, peut-être. C'est comme je vois beaucoup passer en disant, je ne me sens pas chez moi en France, mais je ne me sens pas non plus chez moi à l'étranger. il y a comme un vide un peu où on a du mal un peu à se placer parce qu'on a appris ailleurs et quand on revient, comme je le disais tout à l'heure, il y a un décalage. Donc, c'est ça des fois, la vieille France en effet, des fois on peut tomber justement face à cette vieille France qui n'est pas facile et j'y pense que comme je dis, il y a des évolutions heureusement. Mais oui, l'étranger, il y a un truc en vivant à l'étranger que... Je pense que c'est assez difficile quand on rentre dans son pays là où on a grandi, où on a vécu une grande partie de sa vie.

  • Speaker #3

    Une question est posée sur le chat concernant le logement. Je me tourne à nouveau vers Ségolène. C'est vrai qu'on a quand même toute une série de règles quand on a besoin de retrouver un logement, qu'on achète ou qu'on loue. Pourquoi on n'a pas de dispositif pour ces 3 millions de Français qui naviguent sur la planète pour quand ils retrouvent leur pays ? Pourquoi c'est aussi compliqué ? Pourquoi il n'y a pas de solution ?

  • Speaker #4

    Effectivement, c'est compliqué. Après, ça s'explique facilement en France. et C'est compliqué pour un propriétaire de récupérer son logement en cas d'impayé, en cas s'il ne s'entend pas bien avec son locataire. Donc les propriétaires partent du principe qu'il ne faut prendre aucun risque. Et c'est vrai que ce qui est important, c'est effectivement... garder en tête qu'il y a des solutions quand même parce que tous nos clients, quand ils reviennent, on arrive bien à leur trouver un logement. Donc, ce qui est important, c'est d'avoir en tête, d'une part, que oui, on avait un super poste à l'étranger, qu'on a un super poste qui nous attend en France, mais c'est dommage, il y a une période d'essai. Eh bien, s'il y a une période d'essai, c'est extrêmement compliqué de faire passer un dossier, par exemple. Donc aussi, de la part des personnes qui rentrent, le conseil que je donne à tous mes clients, c'est aussi être dans une démarche d'humilité. En fait, on arrive, on n'a pas un dossier parfait. Donc oui, effectivement, on gagne bien sa vie. Oui, on a d'excellentes références. Mais entre votre dossier et un dossier de quelqu'un qui habite dans le quartier, qui a tous ses documents en français, on ne sera pas forcément choisi. Après, il y a quand même le système des garanties de loyer impayé qui existe et qui est souvent choisi par les propriétaires et les agences pour des dossiers qui viennent comme ça de l'étranger. Donc, il y a une possibilité de sécuriser le propriétaire.

  • Speaker #3

    Florence, c'est bien parce qu'il y a des problématiques quand on part, quand on revient, quand on se déplace dans le monde, que vous avez créé Expat Village, que des experts se sont rassemblés, se sont réunis, parce que finalement, il n'y en a pas un qui vit cette expérience sans rencontrer une problématique sur son chemin.

  • Speaker #1

    Oui, parce que c'est une aventure l'expatriation. Et comme disait Charlotte, je pense que... Alors, on parle souvent de résilience, c'est à la mode, mais moi, j'aime beaucoup parler d'adaptation. d'adaptabilité. Parce que la résilience... Oh yeah ! Il va finir bilingue ! La résilience, c'est comme si en fait, on avait une balle rebondissante. Donc, on rebondit, on rebondit, on rebondit, mais on reste toujours, entre guillemets, au même endroit ou avec le même état d'esprit. Alors que l'adaptabilité, ça nous permet vraiment d'être un caméléon et lorsque on est... enfants ou adultes de troisième culture, donc avec tout ce mix de cultures, eh bien, on va pouvoir essayer d'être adaptables dans chacune des situations. Et pour répondre à Sophie, effectivement, on peut vous accompagner, notamment par rapport au Royaume-Uni. Margot, sans expat, est très calée sur le régime anglais et le régime français. Et je rebondis, Gauthier, tu ne m'as pas posé la question, mais je vais rebondir parce que c'est le moment où je dis que je suis lyonnaise. Et du coup, Sophie, on peut vous mettre en relation avec des groupes d'expatriés à Lyon et avec pas mal de tips aussi pour pouvoir profiter de la vie lyonnaise le mieux possible.

  • Speaker #3

    Excuse-moi, mon petit bouchon. On va conclure ce webinaire qui pourrait avoir comme baseline. Ça va bien se passer. parce que dans tous les cas, on trouve une solution. Il y a les experts, il y a les podcasts à écouter, il y a des ressources aujourd'hui. Même s'il y a parfois un peu trop d'infos, c'est souvent ce qu'on me dit aussi, on peut lire tout et son contraire quand on surfe sur Internet. Comment on fait le tri ?

  • Speaker #1

    On fait le tri dans le village justement parce que comme disaient Golan au départ et Amélie, on a la chance d'être vraiment, et j'espère que vous l'aurez ressenti, on a un esprit expat village, on travaille ensemble toute la journée. Et selon les problématiques que vous avez, par exemple, vous contactez Margot pour une problématique de santé. Margot va dire, attendez, selon votre profil, vous avez peut-être besoin d'avoir tel logement ou de peut-être vous dire, il faudra peut-être faire un achat. Ce sera peut-être plus simple pour vous. Donc là, hop, on vous met en contact avec ces gaulaines. Si vous avez des enfants qui ont toujours été dans le système anglais, par exemple, eh bien, du coup, là, on se dira, attendez, contactez Amélie qui va pouvoir vous aider. Et du coup, c'est vraiment l'esprit du village de se dire, on vous connaît, c'est de l'hyper personnalisation et on est à même de répondre à vos besoins parce qu'on sait vers qui vous emmener. Et je pense que ça évite de passer des heures sur Internet et surtout, attention, ça évite aussi de se loader de charges mentales qui ne seraient pas forcément...

  • Speaker #4

    C'est important.

  • Speaker #1

    Enfin, qui est déjà énorme et nous, on est là vraiment pour vous simplifier la vie parce qu'encore une fois, on est toutes expats et on connaît ces problématiques parce qu'on les vit aussi.

  • Speaker #5

    Écoutez les Français du monde raconter leurs belles histoires.

  • Speaker #4

    Les grosses voitures américaines.

  • Speaker #6

    Des fois,

  • Speaker #4

    on en voit même certaines qui sont plaquées. Il y a la muraille qui a été reconstruite. On peut se balader sans problème. C'est magique.

  • Speaker #1

    Les Canadiens vont dans des restaurants ou des boulangeries françaises sans aucun problème.

  • Speaker #5

    Français dans le monde.fr, un service gratuit dédié à la mobilité internationale pour accompagner ceux qui s'y préparent, la vivent ou en reviennent.

  • Speaker #2

    Français dans le monde.fr

  • Speaker #5

    Avec plus de 2000 interviews que vous pouvez écouter très simplement. en version podcast depuis notre site ou via votre appli habituelle Spotify, Deezer, Youtube. Et désormais, écoutez la radio lorsque vous surfez sur lepetitjournal.com, le média de référence des Français et francophones à l'étranger, présent dans 74 villes dans le monde.

  • Speaker #3

    On va conclure ce webinaire avec une petite balade à travers nos invités qui pourront donner un mot de conclusion. Florence, on peut quasiment considérer que tu viens de le faire, à moins que tu veuilles reprendre la parole encore. Ségolène, qu'as-tu à conclure ?

  • Speaker #4

    À conclure qu'il n'y a aucun problème et que des solutions. Le tout est de savoir trouver les solutions et surtout de se laisser guider parce qu'en fait, tout le monde, il y a beaucoup de gens qui rentrent et tout le monde trouve les chaussures à son pied. Donc, il faut être dans un bon état d'esprit et que ce soit en anticipant ou en préparant des petites choses aussi avec Amélie ou Florence en amont avec les enfants. Clairement, ça ne peut que se passer très bien.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les 38 degrés de Barheim pour conclure avec Amélie.

  • Speaker #6

    En fait, l'expatriation, une fois qu'on l'a goûtée, c'est vrai qu'elle est dans notre ADN. Ça, c'est certain. On reste tous marqués de loin ou de près par une expatriation. Et ça, je parle aussi en termes d'employabilité, en termes de richesse sur un CV et aussi pour les enfants. Les écoles, en tout cas, pour les enfants et l'expérience qu'ils ont eue, c'est une richesse pour l'école. parce que l'école va aussi pouvoir ouvrir cette expérience-là à d'autres élèves. En termes d'employabilité, une année à l'étranger, plusieurs années à l'étranger, marquent aussi une expérience, l'ouverture des soft skills, excuse-moi pour l'anglicisme, mais assez connue par tous pour pouvoir dire qu'aujourd'hui, au-delà d'un diplôme, on cherche surtout des compétences qui sont la flexibilité, l'adaptabilité, on cherche des compétences qui ne sont pas forcément diplômantes, mais en tout cas L'ADN de l'expatriation se joue aussi avec cette ouverture d'esprit que recherchent de plus en plus les employeurs aujourd'hui. Donc, ma conclusion, c'est que toute expérience est bonne à prendre. Mais en tout cas, il faut pouvoir la vendre, cette expérience. Et quoi qu'il en soit, vous saurez parfaitement rebondir.

  • Speaker #3

    Merci beaucoup. Direction les Hauts-de-France, Margot de Sant'Expat. Tu as vu que c'était une destination de retour. Après une expatriation qui avait la côte. On a lu ça dans le Petit Journal il n'y a pas longtemps. J'étais très surpris.

  • Speaker #0

    Moi, je ne suis pas hyper surprise, surtout pour des destinations comme l'Angleterre. On est quand même à deux heures de l'ombre en Eurostar. On est assez central aussi avec Paris pas très loin, Bruxelles pas très loin non plus. Donc, c'est une destination qui est assez attractive. Et en tout cas... Moi, je m'y sens très bien depuis plusieurs années.

  • Speaker #3

    Mais attention, l'île n'est pas l'île Maurice. On a un petit choc de température quand même. Qu'as-tu à conclure sur le sujet de la santé et du retour en France ?

  • Speaker #0

    Que ce soit pour un départ ou un retour en France, c'est souvent un point qu'on oublie et qu'il ne faut surtout pas oublier. Être accompagné, c'est très important parce qu'une bonne assurance santé, ça peut vous éviter quelques mésaventures. Donc, n'hésitez pas à contacter nos experts qui auront un plaisir de pouvoir répondre à tout. toutes vos questions. Et même si vous changez de pays, par exemple, Florence a fait Dubaï, Londres, on a pu l'accompagner aussi sur un switch de solution d'assurance santé. On est vraiment là, quel que soit le contexte et la situation.

  • Speaker #3

    Et puis Charlotte, on conclut avec toi, notre témoin. Sans doute que tes parents, ta famille vont écouter ce podcast. Est-ce que tu peux leur annoncer quel sera ton prochain pays de destination ?

  • Speaker #2

    C'est pas encore décidé, mais ça sera sûrement l'Asie. Change de continent.

  • Speaker #3

    Tu as fait quoi déjà ce jour ?

  • Speaker #2

    J'étais à Manchester et au Canada. Mais là, j'ai envie de repartir l'Asie, découvrir l'Asie et peut-être terminer par l'Australie parce que je sais que c'est une destination à la mode. Mais les paysages restent quand même assez incroyables.

  • Speaker #3

    Tu aimais les bébêtes, hein ?

  • Speaker #2

    Ouais, là aussi.

  • Speaker #3

    Toi, tu as vécu ce retour en France, ça s'est bien passé. Il faut dire que tu es responsable des réseaux sociaux chez Expat Village, donc c'est le minimum que tu aies les réponses à tes questions. Tu as dû en poser souvent des questions pour éclaircir le sujet ?

  • Speaker #2

    À moi-même ?

  • Speaker #3

    Aux experts de la maison où tu travailles.

  • Speaker #2

    Je pense qu'ils ont tous été là. Florence a été beaucoup là pour moi au niveau du mindset et je pense que ça, c'est vraiment le mot. Qu'importe ce qu'on parte ou qu'on revienne, c'est vraiment le mindset, c'est se dire que rien n'est figé, qu'il faut savoir rebondir, il faut savoir changer parfois et s'écouter. Beaucoup s'écouter, s'écouter et ne pas se laisser enfermer dans des cases par exemple que notre famille peut nous remettre quand on revient en France ou des attentes aussi des autres. et juste écouter le feeling, son cœur et prendre les bonnes décisions au bon moment.

  • Speaker #3

    Merci pour cette jolie conclusion. Merci à nos spécialistes, à nos expertes d'avoir été là. Le podcast, vous le retrouvez sur le site françaisdanslemonde.fr, sur le site d'Expat Village, sur les réseaux sociaux, avec des liens, avec des informations enrichies. Et puis surtout, si vous avez une question parce que vous êtes dans un cas particulier, Les experts seront là pour répondre. Merci à toutes.

  • Speaker #6

    Merci. Merci Gauthier.

  • Speaker #3

    Et à bientôt. N'oubliez pas de vivre votre expatriation à l'écoute de la radio des Français dans le monde. Au plaisir de vous retrouver. Salut. Installez maintenant l'application Français dans le monde pour votre automobile. La radio en direct et tous nos podcasts partout avec vous.

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