- Speaker #0
Le média, pour moi, c'est un moyen, un moyen de transmettre. Et moi, j'ai toujours été une transmetteuse, depuis toujours.
- Speaker #1
Est-ce que j'ai quelque chose à dire ? Est-ce que ça a de la valeur ? Bien sûr que ça a forcément de la valeur. Ma posture et ma présence ici, elle est forcément poélitique, en fait. C'est un engagement personnel que je prends.
- Speaker #2
Parce que pour moi, quand quelqu'un parle, j'ai besoin de savoir qui parle, qui finance aussi.
- Speaker #3
je trouve que c'est des questions super importantes Est-ce que tu as envie de quitter ta solitude d'entrepreneur engagé de te sentir soutenu dans tes actions sur le long terme de nourrir tes réflexions autant stratégiques que profondes le talk des étincelles c'est une plongée au coeur du collectif d'entrepreneurs des étincelles Un collectif de travail, un réseau, un espace d'entraînement, un espace de parole, pour des entrepreneurs sensibles, engagés, qui inventent leur métier et font bouger les lignes et les statu-quo de leur secteur ou de la société. Dans ces épisodes de podcast, nous te partageons nos questionnements et nos coulisses parce que nous pensons qu'ils n'ont pas à être cachés et qu'ils peuvent aussi t'éclairer sur ton chemin, qui doit être aussi mouvementé que le nôtre, non ? Le toque des étincelles ? C'est un podcast pour les entrepreneurs qui ont conscience qu'entreprendre est une activité pleinement reliée au monde et à ses transformations, et que nécessairement, entreprendre est une aventure collective. Je suis Esteliana, accompagnante depuis 20 ans et facilitatrice d'Espace Collectif. J'accompagne des entrepreneurs à se mettre en mouvement, à oser leur voie et à créer leurs propres espaces collectifs. Si ce contenu t'ambiance, abonne-toi, like, partage à tes potes entrepreneurs. Bonne écoute. Dans ces conversations collectives et dans cette première saison, nous parlons de notre rôle média et de comment nous l'incarnons ou non en tant qu'entrepreneurs, de nos visions business et de nos visions pour le monde, de notre capacité à donner et recevoir du feedback, de relations avec nos clients et avec notre entreprise, de communication ou encore de pouvoir et de puissance. Vais-je assumer ma parole ? C'est une des phrases qui a été prononcée quand j'ai annoncé ce projet de réaliser un podcast collectif en juin 2023. à la fin de la saison arc-en-ciel. Pour moi, entreprendre solo est une aventure collective et les entrepreneurs que je reçois au sein des étincelles sont particulièrement moteurs dans les changements de paradigme du monde actuel. Et je n'avais pas envie que nos discussions restent entre nous. Au contraire, je pense qu'il est temps qu'elles se diffusent et servent d'autres entrepreneurs. Pour cela, j'ai fait de l'expression et de la prise de parole publique un des quatre piliers des étincelles. Avec ces différentes questions, comment déployer une parole collective autour de nos visions du monde ? Comment entraîner sa parole ? Comment la partager collectivement ? Comment aussi partager nos échanges pour qu'ils soient utiles à d'autres entrepreneurs ? La saison qui a démarré en novembre 2023 se nomme Radieuse. Et les épisodes que tu vas entendre ont été enregistrés entre ce mois de novembre et juillet 2024. Ce premier épisode que tu t'apprêtes à écouter est notre premier essai. Nous sommes des entrepreneurs, nous n'attendons pas que tout soit parfait et peut-être que tu vas le voir et le constater. Il ouvre la saison et si j'ai proposé aux membres de réaliser un podcast collectif, il était important pour moi que l'on commence par se questionner sur ce que les mots média et podcast veulent dire pour chacun, chacune d'entre nous et plus important encore, quel rôle média chacun, chacune occupe. Questionner sa posture et son rôle, sa relation au média, mettre de la conscience sur ce que nous tentons de faire ensemble à travers ce projet collectif, questionner l'objet podcast, faire part de ses doutes et aussi de ses craintes, avoir l'espace pour déployer sa parole sur ce sujet éminemment entrepreneurial. J'invite alors dans cet épisode les huit premiers membres de la saison radieuse à répondre à ces questions, avec par ordre d'apparition Marjorie Bastard qui est coach, Catherine Piette, accompagnante en santé et mieux-être, multi-entrepreneur avec un passé pro au sein de la TV belge. Thibaut Gouillet, astrologue. Cindy Nippo, podcast manager. Magali Allais, designer matière et couleurs au service des lieux de vie qui accueillent les personnes âgées. Marie Labarrière, aussi multi-entrepreneur, ex-éducatrice de rue, thérapeute familiale et systémique. Nolwenn Baranger, bras droit des chefs d'entreprise, notamment sur la partie ressources humaines. Doris Allard, accompagnante qui est devenue entre-temps créatrice d'une boutique du côté de Sancerre. place à leur voix.
- Speaker #4
Ok. Moi, je suis restée sur le mot média. Je n'étais pas forcément sur podcast. Et moi, ce que ça vient de m'évoquer, c'est cette idée d'être... Le côté intermédiaire, finalement, qui est là entre deux personnes, deux cibles, quelque part, pour véhiculer un message.
- Speaker #1
Est-ce que moi, j'ai une scène médiatique ?
- Speaker #4
Alors, pas au sens où on l'entend... avec la télé, la radio ou autre, c'est plutôt dans mes accompagnements où c'est moi le média, c'est moi le canal, où je reçois le message et je le transmets. C'est assez, entre guillemets, récent, mais de dire effectivement oui, je reçois des messages que je dois transmettre et je mets des mots sur des mots et j'ai effectivement cette faculté-là à dire ce qu'il y a besoin d'être entendu pour que la personne se réconcilie avec elle-même. Donc moi, voilà ce que ça m'évoque d'une certaine manière. mais du coup, si je le transpose sur un podcast, c'est aussi cette idée d'intermédiaire, de dire que c'est un support parmi d'autres qui permet de véhiculer un message et qui permet peut-être sans doute, et très certainement à certaines personnes, d'entendre des choses qui font du bien, qui ont besoin d'être entendues et qui permettent certainement d'avoir de nouvelles idées, de se réconcilier avec soi et de pouvoir avancer tout simplement dans la vie.
- Speaker #3
Merci Marjorie. Catherine, du coup ?
- Speaker #0
Écoute, alors le podcast, ce que ça m'évoque, c'est l'audio sur un thème donné, portable et consommable n'importe quand. Et en fait, moi, j'ai fait beaucoup d'audio. En 2018-2019, je pense que j'ai dû tenir 18 mois où j'ai fait un audio par jour. D'abord, je faisais 7 sur 7 et puis j'ai quand même réduit à 5 sur 7 dans le cadre d'un programme que je vendais. Et j'avais demandé à mon mari d'installer un petit dispositif à côté de mon lit parce que c'était la première chose que je faisais quand je me levais. Il y avait un thème par semaine, etc. Bon, bref. Et comme je ne voulais pas monter, il n'y avait pas de générique et tout. Ça m'a toujours arrêtée, cette histoire de montage. Ça m'a arrêtée pour faire du podcast tel qu'on le voit maintenant partout. Et donc, le média, pour moi, c'est un moyen de transmettre. Et moi, j'ai toujours été une transmetteuse, depuis toujours. Et effectivement, il y a des gens qui ont besoin d'autres gens. pour avoir des informations qui n'arrivent pas, qui ne se sentent pas bien en allant chercher eux-mêmes l'info. Parce que soit ils se sentent perdus, soit ça leur paraît trop ardu, soit, voilà. Et ils ont besoin d'autres personnes pour leur prémâcher, leur simplifier, leur synthétiser, le faire entendre à travers leurs vibrations. Voilà. Et donc, moi, j'ai ça. J'ai cette... J'ai cette transmission et cette mission de... Cette transmission, voilà.
- Speaker #3
Merci Catherine. Catherine qui vient aussi quand même professionnellement du monde des médias quand même, donc c'est intéressant.
- Speaker #2
Oui,
- Speaker #0
mais ce n'est pas pour rien, ce n'est pas pour rien que je suis passée par là et que ça a été une grande partie de ma vie professionnelle. Voilà, la moitié quasiment.
- Speaker #3
C'est intéressant pour le collectif aussi, que tu sois parmi nous. Ça a un énorme sens, en tout cas pour moi, dans le processus et ce que je visualise moi sur du plus long terme. Ça a du sens d'être réuni avec d'autres manières de faire, d'autres pratiques et des nouvelles pratiques. Et tout le monde se renouvelle avec. Il y a quelque chose... Et là, j'ai l'impression qu'on est radieux, ça s'appelle radieuse la saison, et donc on est des antennes, des antennes de transmission, quel que soit ce qu'on a à transmettre, et du coup, comment transmettre ensemble ? C'est vraiment là, c'est une question quand même aussi ça.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #3
qui a envie de partager ? Oui, Thibaut ?
- Speaker #5
Alors moi, le mot podcast, je ne suis pas très consommateur au départ et je connais des gens qui en font. Et du coup, ça m'a fait un peu tilter ce que tu disais Catherine par rapport au montage, etc. Et je vois le temps et l'énergie que ça donne à une copine en particulier qui a un podcast hebdomadaire, qui est hyper chiadé avec le générique au début, à la fin, le visuel, la... autour du podcast, etc. Et le contenu en plus, qui est ces podcasts qui durent entre 20 et 35 minutes. Et je suis très admiratif en fait de ce travail-là. J'ai le mot foi qui me vient. Je trouve que les gens qui se lancent dans cette aventure-là, il y a vraiment quelque chose du domaine de la foi, de se dire je me lance là-dedans, surtout quand c'est un rendez-vous régulier. comme tu as fait Catherine, de pouvoir finalement se renouveler à chaque fois, de créer un contenu qui soit intéressant, qui ait de la valeur. Voilà, moi je suis très admiratif des gens qui se lancent vraiment avec cette foi, de se dire je vais faire ça. Et justement cette copine je l'ai eu au téléphone la semaine dernière. Et je sens vraiment l'énergie qu'elle y met et parfois les moments de doute de cette production-là. Production qu'on peut, mais je vais revenir quand je vais parler de médias, dans d'autres médias. Tout le temps, être dans un mouvement de je me renouvelle, je donne de la valeur à ce que je dis, à ce que je transmets. Et voilà, moi, c'est quelque chose qui me rend très admiratif. Et en termes de médias. c'est évidemment via tous les médias conventionnels, etc. Et moi, quand je parle de médias, quand on me demande quelle est ma vision du média à mon niveau personnel, moi, c'est le réseau social. Le réseau social aussi est un média de transmission d'informations. Et j'ai bien aimé ce que tu disais, Marjorie, justement, le singulier de médias, c'est Medium. Donc, Medium, il y a cette image de canal, de l'information qu'on reçoit, l'information qu'on transmet avec le filtre qu'on est, nous. Et encore une fois, moi, de mon point de vue sur Instagram, oui, il y a toujours ce mouvement. Il y a vraiment quelque chose dans le mouvement de se renouveler, de donner de la valeur, de rendre quelque chose d'intéressant, qui a priori n'est pas forcément en plus de ça, on ne sait jamais finalement quand on se lance. Avec tout le trash média, c'est ça qui me vient, tout le truc qui ne sert à rien à côté de ça, c'est finalement trouver une place qui a de la valeur parmi un flot de choses qui n'en ont pas. Et c'est pareil pour le podcast, je trouve, même si je ne suis pas très consommateur. Mais parfois, je tombe sur des choses. OK, bon, OK, c'est une perte de temps. Comme Instagram peut être une perte de temps quand on scrolle indéfiniment sur des choses qui n'ont aucun intérêt. Voilà, c'est un peu ce qui me vient quand je pense à podcast et médias. Donc, c'est cette fois du créateur, du créateur de contenu, de savoir se renouveler. nous voulait donner de l'intérêt, donner de la valeur, etc. Avec quel but derrière, finalement ? Est-ce que le but, c'est de faire venir des clients ? Est-ce que le but, c'est juste de trouver une place au sein d'une jungle et se donner de la valeur juste comme ça ? Voilà, c'est des questions que je trouve intéressantes. Et voilà, ce mouvement, ce mouvement de renouvellement à chaque fois. Et à la question, est-ce que j'ai un rôle médiatique ? Si on entend cette notion de transmission ou d'être médium ou canal ou peu importe, alors est-ce que c'est des messages qu'on reçoit de l'invisible ? Ok, ça peut être ça. Est-ce que c'est parce que les nombres nous disent quelque chose, les astres nous disent quelque chose, tel outil, les tarots par exemple nous disent quelque chose et donc on transmet ce qu'on ressent, ce qu'on analyse, ce qu'on interprète et on le transmet à quelqu'un qui n'a pas... La connaissance de l'outil, donc on essaie de le retransmettre d'une manière claire. Donc oui, dans ce sens-là, est-ce que j'ai un rôle médiatique dans mon activité ? Oui, en quelque sorte, je pourrais dire ça. Est-ce que je suis toujours à l'aise avec ? Pas toujours, je pense.
- Speaker #3
La foi du créateur.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #5
La foi dans le créateur aussi.
- Speaker #3
Oui. Mais cette question, elle est... comment transmettre à plusieurs ? Et là, la question que tu poses aussi et que j'entends parmi... Parmi d'autres questions, dans quel but ? C'est clairement une question qui va faire partie aussi du projet. Dans quel but ? Moi, j'ai un but, mais chacun, chacune ici, on a un aussi. Et en tout cas, c'est ce qu'on va mettre au travail à travers l'expérience. Pas en attendant la fin de l'année pour que le podcast sorte, mais en justement exposant ces sujets-là à travers même un audio parce que justement, ça peut intéresser les gens de se dire mais est-ce que ça a du sens de sortir ma création ? C'est aussi ça, justement, cette question de la foi du créateur, c'est est-ce que ma voix compte ? Il y a un sujet aussi, enfin, il y a plein de sujets dans les sujets et c'est intéressant de... Voilà pourquoi je voulais qu'on brainstorm là-dessus.
- Speaker #5
Et en fait, quand tu parles de création, il y a un lien que je fais tout de suite, c'est dans la création, il y a toujours une concept d'estime de soi, dans le sens où c'est vers l'âge de 5-6 ans où l'enfant devient créateur avec plus ou moins de succès. Mais en tout cas, j'aime bien cette image-là de quelque chose que je produis de moi-même, je l'aime. Et répercussion, si je l'aime, je m'aime moi-même, donc je développe l'estime de moi-même. Dans ce terme de création, j'aime bien relier ça à ça.
- Speaker #3
Merci Thibaut. Il y a de la matière, on a beaucoup de matière là. Cindy ?
- Speaker #6
Oui, du coup, ça m'a donné envie de rebondir sur le partage de Thibault. Moi, du coup, j'avais mis des notes par rapport aux questions que tu nous avais posées. Moi, le métier, ça me fait toujours réagir parce que du coup, je m'associe à beaucoup de négatifs. Dans mon cas, je m'associe aux journalistes et en fait, je suis en colère depuis 2-3 ans contre les journalistes. Donc du coup, ça me... ça me fait un peu briller. Et pour moi, si je l'associe aussi à de l'information un peu codée, un peu élitiste et concentrée, d'où le fait que moi aussi, quelque part, je me suis lancée dans le podcast parce que moi, à l'inverse, le podcast, je l'associe à de la liberté, à le fait d'entendre d'autres voix et des voix qui ne sont pas forcément du même cercle ou parisiens. Voilà, c'est lâché. Et du coup, c'est une mise en commun. C'est un... un espace où on peut avoir des échanges et du débat. Et en fait, ça m'a fait un peu redescendre ce qu'a partagé Thibaut, parce que du coup, il y a tout cet aspect d'information qu'on peut appeler inutile. Et je me suis demandé, mais est-ce que l'information va toujours être utile ? Ça m'a fait cogiter là-dessus, parce que je pense qu'il y a de la place justement pour ces petits moments de plaisir où en fait, on se détend, on aime, que ce soit à la télévision ou pas. Et je me suis dit, peut-être que finalement, le média, moi, j'en ai un esprit négatif. Parce qu'il s'est passé tout ce qui s'est passé entre temps. Mais quelque part, ça apporte aussi quelque chose de pas mal. Et la question de ma place, moi, dans les médias, je me dis oui. Parce que je permets à d'autres de tenir leur engagement dans leurs propres médias. Donc, du coup, c'est le rôle que j'ai décidé de jouer. Et c'est un acte pour moi. quasi politique, de donner la parole aux autres. Donc voilà, moi je suis très contente de ce petit projet.
- Speaker #1
Moi je veux bien rebondir en fait sur notamment aussi cette direction qui s'ouvre sur la notion de médias, de foi, d'engagement et d'art. et en fait c'est l'histoire de ma vie. Pourquoi on s'exprime, comment on s'exprime, quels moyens on a à la base pour pouvoir le faire. Ça c'est vraiment l'histoire de ma vie effectivement. Et quels moyens on trouve pour pouvoir quand même s'exprimer et être son propre média. Donc le podcast pour moi effectivement, c'est une porte d'entrée en fait vers d'autres histoires et d'autres expériences. Je ne sais pas, Catherine, si moi je fais partie de ces gens qui ont besoin d'entendre les expériences des autres, mais en tous les cas, c'est comme ça que moi je suis en réceptivité. C'est-à-dire que d'entendre d'autres personnes dans d'autres sphères qui vivent d'autres histoires me permet de faire mes propres boucles et en fait, parfois, le savoir me traverse de cette façon-là. tu peux me mettre dans un cours théorique pendant des heures, peut-être que rien ne va se passer. Mais là, entre les cas, de cette façon-là, c'est assez fulgurant. Donc, c'est un média qui me parle beaucoup de cette façon-là. Après, effectivement, sur la façon dont c'est fait... la codification c'est là où effectivement je rejoins ce que pouvait dire Thibaut sur cette notion de jungle aussi effectivement cette surproduction aussi qui est des fois en fait ne serait-ce que pour choisir puisque vu que j'aime bien découvrir de nouveaux univers des fois j'ai déjà du mal à choisir en fait voilà quel sujet va m'interpeller ou alors je commence quelque chose et je ne sais pas en fait il n'y a rien qui se passe mais du coup Des fois, j'y mets du respect. Ah, la personne, elle a quand même pris du temps à enregistrer pendant une demi-heure. Non, vous savez, c'est comme les livres que vous ouvrez et que vous ne finissez pas parce qu'ils vous ennuient, en fait. J'ai un peu de mal, moi, à me dire je me suis quand même engagée avec ce livre, quand même, je lui dois quelque chose. Donc, il y a aussi cette notion-là de se dire comment je fais déjà du prétri ? Après, sur la notion de est-ce que je suis un média ? Oui, je suis mon média, avec aussi cette disparité que ça sous-entend d'être son propre média, parce qu'en fait, je le suis dans mes accompagnements, je le suis dans ce que je délivre à mes clients, dans la forme, dans la façon de les accompagner. Donc en fait, le média, pour moi, il doit être ténu. J'y mets un soin vraiment très important. Il doit être beau, il doit être... doit être quand même nourri d'une expérience, mais surtout il doit être accessible. C'est-à-dire que je mets un soin particulier à concevoir quelque chose, mais qui va vraiment parler à l'audience. Je n'utilise pas des mots... Alors, on m'a fait une petite remarque, j'ai participé à une formation, et vu que je suis designer... J'emploie apparemment beaucoup d'anglicisme, je ne m'en rends même pas compte. Mais là, du coup, vu que j'étais dans un autre univers, en fait, on m'a dit Ah, t'en utilises quand même beaucoup. Ah bon ? Pourtant, j'essaye de faire attention. Et en fait, non. Donc voilà, il y a aussi ça. Il y a comment on fait aussi pour toujours avoir cette attention en soi, d'embarquer quand même le plus grand nombre, qu'il soit touché ou non. Après, c'est le travail de chacun. Mais en tous les cas, de porter un soin sur ce point-là. Et après, sur la notion aussi de... Est-ce que j'ai quelque chose à dire ? Est-ce que ça a de la valeur ? Bien sûr que ça a forcément de la valeur. Ma posture et ma présence ici, elle est forcément poélitique, en fait. C'est un engagement personnel que je prends, que je nourris avec une communauté. Et à partir de là aussi, c'est pour créer quelque chose. C'est donner, en fait... à voir, à lire, à dire quelque chose, quelque chose de notre société, quelque chose de cette vision que moi je veux porter pour l'avenir. Donc oui, pour moi, c'est forcément un engagement, une fois, mais par contre, effectivement, je veux vivre de la façon la plus légère possible, c'est-à-dire sans pression. Il est hors de question que je m'angoisse de quoi que ce soit au préalable en me disant Ah non, il faut préparer un truc en trois parties voilà pour que ça soit cohérent il faut documenter faut savoir exactement de quoi on parle parce que si on n'est pas précis ça va pas le faire donc en général moi j'ai trouvé la solution je parle de mon expérience en fait ça au moins je suis sûre que je maîtrise à peu près le sujet je peux dire si je me suis planté ou pas planté et pourquoi j'en suis là donc voilà donc et la forme d'art aussi il y avait cette notion aussi de dans ce qu'on donne à à communiquer il y a toujours effectivement une forme qui est choisie et en fait elle est nourrie de nos influences culturelles de ce qui nous plaît donc moi je passe mon temps à faire des ponts toute la journée sur ce genre de choses sur un sujet de dénutrition j'ai une référence artistique à donner et cette référence artistique je sais aussi pourquoi je la donne et je l'explique à la personne je ne donne pas juste un petit peu pour, entre guillemets, étaler mon savoir qui ne sert à rien en tant que tel. Mais c'est vraiment comment ça va nourrir la personne et peut-être lui donner une autre envie, elle, de son côté, et qu'elle aille creuser, que chacun après en fasse son bonhomme de chemin avec sa foi. Donc voilà, pour moi, c'est effectivement une formule d'art qui va aller chercher l'émotion pour la personne et aussi peut-être une réponse d'information, en tout cas qui va l'orienter vers... vers plus vaste encore.
- Speaker #3
Marie ?
- Speaker #2
Sur les médias, c'est vrai que mon premier truc est quand même en lien avec les médias de masse, les médias dominants, les médias qui possèdent les médias aussi. Pour moi, il y a vraiment une question à cet endroit-là. L'absence de pluralité, bien sûr. Enfin, bien sûr, bien sûr pour moi. Donc, le mot média il provoque quand même un peu une réticence, comme ça, tout de suite. Et à titre personnel, un choix que j'ai fait maintenant il y a quelques années, de ne plus écouter en fait. Je n'écoute plus la radio, j'ai une télé, mais encore moins maintenant. Voilà. Donc aussi, j'ai une sorte de méfiance. Parce que pour moi, quand quelqu'un parle, j'ai besoin de savoir d'où il parle, qui il finance aussi. Je trouve que c'est des questions super importantes. Et puis, une fois que j'ai lu ma méfiance, j'ai dit, OK, il y a ça, mais de manière plus par ailleurs, le média, en fait, le média, il dépend de qui, de quoi, comment, pourquoi, en fait. Donc, il n'est pas forcément à diaboliser en tant que tel ou diabolique. Ce n'est pas que je le diabolise, il est actuellement très diabolique, mais voilà, bref. Et donc, voilà, donc, média, comme ça, c'est quand même un terme… un peu touchy en ce qui me concerne moi aussi Magali j'ai des anglicismes parfois et le podcast du coup m'a un peu réconciliée d'une certaine façon dans le sens c'est une façon aussi de reprendre un peu du pouvoir puisque en tout cas initialement enfin je connais je n'ai pas du tout une thèse dans l'histoire du podcast mais enfin l'impression j'en ai C'est que c'est venu aussi de la possibilité pour des personnes qui avaient un truc à dire, de dire ce qu'ils ont à dire, avec aussi pour l'auditeur la possibilité de tracer, c'est-à-dire ça vient d'où, qui parle, il parle d'où. Et voilà, donc ça voilà. Maintenant, effectivement avec la pluralité et tout ce qu'on voit, j'ai vu maintenant qu'il y avait un peu quand même des familles de podcasts, des financeurs, j'ai vu qu'il y avait des trucs peut-être moins… C'est un peu comme la radio, excusez-moi, j'ai une référence un petit peu ancienne liée à mon rentage, mais c'est le début des années 80 avec la radio libre. Il y a un peu ce truc-là aussi, à un moment donné, il y a un truc qui s'ouvre, il y a des ondes qui s'ouvrent et la possibilité pour des acteurs de prendre un micro et de dire des trucs de manière beaucoup moins conventionnelle et de manière autonome. Le truc intéressant avec les podcasts aussi, c'est que même ceux qui, par exemple, sont des sponsors ou quoi, c'est que le podcast commence et le sponsor peut être intéressé par cette voix-là, mais a priori, sans doute il doit y avoir des bémols, mais en tout cas, a priori, la question de la monétisation vient après. Du coup, ce n'est pas le sponsor qui décide du contenu, en tout cas initialement. Donc ça aussi, ça m'intéresse, contrairement aux médias. qu'il y a un grand public qui doit consensuer. Donc voilà, sur ces questions-là. Je rejoins, je crois que ça a été mentionné aussi, cet intérêt pour le podcast, mais qui demande un engagement et aussi, alors moi, c'est un truc auquel j'avais un peu réfléchi, mais qui demande aussi de se mettre dans des questions techniques et technologiques qui, pour moi, sont assez impressionnantes. voilà je trouve que c'est assez impressionnant l'idée de monter de rajouter du son le bon micro tout ça c'est un côté assez impressionnant dans la partie technologique de ça mais impressionnante mais pas c'est pas non plus un truc infranchissable je pense pour moi je parle donc voilà et avons-nous un rôle médiatique cette question-là et puis comme tu l'as expliqué, ça m'est venu un petit peu comme des cercles concentriques, en fait, c'est-à-dire, oui, j'ai un rôle médiatique dans ma famille d'origine, la place que j'occupe, les propos que je tiens, ce que je diffuse, ce que je ne diffuse pas, aussi, moi, je suis thérapeute familiale, aussi, de formation initiale, donc, la question des secrets, aussi,
- Speaker #1
ce qu'on dit,
- Speaker #2
ce qu'on ne dit pas, le monde libre, tout ça, ça, c'est par rapport à la famille d'origine, et puis, ensuite, en tant que parent, pour ceux qui ont des enfants, en tous les cas, on diffuse aussi, on est aussi un canal de diffusion. l'éducation et le cercle d'amis. C'est un peu comme si on était, de nouveau, c'est quand même des métaphores autour des ondes et des fréquences. On émet dans différents cercles d'influence. C'est vraiment cette image, Laurent, puis des trucs comme ça, concentriques. C'est d'ailleurs, je pense, un peu le logo du Wi-Fi avec des cercles comme ça. Donc oui, j'ai un rôle médiatique. En fait, on ne peut pas ne pas avoir un rôle médiatique. d'un certain point de vue.
- Speaker #0
et je pense que même les moines ou les ermites dans le désert ils émettent une force de prière tellement énorme qu'en vue de la fréquence ils émettent énormément en fait presque plus d'ailleurs que certains podcasts peut-être, bref donc oui bien sûr un rôle médiatique et en ce qui me concerne j'ai aussi effectué un virage par rapport à ça dans le même mouvement que j'ai cessé toute relation avec... le maximum de relations avec les médias diaboliques. Par contre, je me suis un peu plus intéressée à mon rôle à moi dans cette histoire et aussi à ce que je consomme. C'est pour ça que j'avais pensé à cette question de podcast, un écoute. Et j'en ai écouté certains qui ont été vraiment très importants, notamment aussi dans l'accès à des auteurs et après. pour poursuivre les ressources. Pour moi, c'est aussi une source de ressources, dans le sens où on peut tomber sur des gens et après, on va lire leurs livres ou voir ce qu'ils ont. Il y a aussi un effet ricochet que je trouve super intéressant. Et puis, les réseaux sociaux sont l'occasion pour chacun aussi de choix. Je choisis ce que je consomme, je choisis de nourrir. tel ou tel algorithme et puis qu'est-ce que moi je mets dedans moi ce que j'essaie depuis quelques temps c'est de trouver ma place dans ça dans l'idée que la voix de chacun compte en fait, quelle que soit la forme que ça prend donc là j'essaie de trouver un truc par rapport à ça Merci pour ces questions et toutes les réponses. Merci pour les partages. C'est super intéressant, je trouve.
- Speaker #1
Merci à toi, Marie. Ça a ramené le sujet de l'argent, le sujet du pouvoir, le sujet de qui possède, effectivement. Souvent, les médias, en tout cas en France, sont associés à des industries, des capitaines d'industrie, comme on dit. Je ne sais plus si vous l'avez dit ici, mais moi, au début de l'année, je suis arrivée avec cette phrase, comme j'avais plein de questions sur mon identité personnelle, professionnelle. J'avais vraiment un truc qui me traversait puissamment. Et j'ai dit à une personne, non, mais en fait, moi, je veux être une patronne de médias. Et je l'ai dit plusieurs fois au début de l'année. Et je voyais bien comment ça réagissait en face de moi. Donc, quand les gens étaient... dans la même dimension que moi, ça leur parlait, parce qu'ils savaient ce que je voulais dire. Ce n'était pas de remplacer les boss actuels, mais il y avait une dimension politique, féministe, il y a tout là-dedans, parce qu'il n'y a pas de femmes qui sont capitaines de médias aujourd'hui en France, ou il y en a très peu, je ne les connais même pas. Donc il y a ce côté, comment on renouvelle le genre, comme on dit des fois. excuse moi je vous permets d'être que non seulement il n'y a pas de femmes mais il y a encore moins des noirs en tout cas des gens issus de la colonisation tu vois j'y pense ces sujets sont tout ça est intégré chez moi donc il y a quelque chose qui est là et je me suis dit patronne de média et quand j'ai dit ça en fait ce que je chantais c'est mais j'ai pas le droit de dire ça j'ai pas ma place, j'ai pas de comme on dit aujourd'hui de rôle modèle et en fait j'ai senti comme les étincelles à l'époque c'est pas parce qu'il n'y a pas qu'on ne va pas créer. Et donc, c'est cette idée-là qui est venue chez moi. Et après, moi, j'aime bien parce que ça m'amuse. Le mot patron, patronne, ce ne sont pas des mots que j'emploie. Mais du coup, il y a un truc de jeu, en fait. Et donc, quand tu parles de tout ça, j'allais dire, qui va financer notre podcast à nous ? J'ai envie de dire, c'est vous. C'est intéressant parce que vous êtes les coproducteurs. on va s'appeler comme ça, je ne sais pas comment on va s'appeler mais il y a quelque chose aussi c'est on finance par nous-mêmes on fait et on crée par nous-mêmes et il y a aussi ce côté on parle à des puisqu'on va aussi quand même avoir une thématique entrepreneuriale parce que c'est aussi ce qui nous réunit dans cette idée d'entreprendre sa vie, de créer ses projets et tout ça, le but, etc. on va effectivement travailler mais je trouve vraiment cette question qui possède quoi dans c'est nous qui possédons ce qui n'existe pas encore là. Et je trouve très intéressant, effectivement, par rapport à l'existant et toutes nos générations ici. On est quand même pour situer entre 37 et 60 ans. Et donc, ça pose aussi, quand tu parlais de qui parle, c'est hyper important, parce qu'ici, on a une micro-société de neuf personnes. Et on parle d'un certain point de vue, d'une certaine époque, d'une certaine culture médiatique et que sais-je. Donc, c'est très important tout ça. En tout cas, pour moi, ça fera partie.
- Speaker #2
Je vais faire synthétique parce qu'en fait, tout a déjà été quasiment dit, avec plein de variations différentes. Juste, en fait, c'est un résumé. On va dire que le média, c'est une vaste source d'informations avec du plus, du moins, des choses. Des fausses informations, des vraies informations. Enfin bon, voilà, il y a un peu de tout.
- Speaker #1
Et puis,
- Speaker #2
juste le podcast, je vais juste parler de ce que moi j'aime dans un podcast, parce que j'aime bien les podcasts. Pas tous, c'est pas la peine d'y passer toute sa vie, effectivement, et de ne pas savoir lequel choisir. Quand ça dure une heure, c'est long, il faut trouver le temps de l'écouter, c'est pas toujours évident. En général, moi, ce que je cherche dans un podcast, c'est plutôt une expérience de vie. Quelqu'un qui va parler de son expérience de vie, de son chemin, de son parcours. court. Souvent, ça permet de faire écho à ce qu'on vit aussi et de rebondir et d'avoir, de mûrir des réflexions qu'on peut avoir nous-mêmes. Je pense que d'écouter les autres aussi parler de leur expérience, ça permet de s'ouvrir, d'ouvrir davantage notre cœur, en fait, tout simplement à ce que les autres vivent, d'ouvrir à une certaine tolérance plus importante et de s'ouvrir à plusieurs points de vue. Et je pense qu'aujourd'hui, c'est important de s'ouvrir à plusieurs points de vue. Là, on est plusieurs, donc on ne sera jamais dans un podcast de duo, d'échange. On est vraiment sur une multitude de points de vue parce qu'on n'aura pas tous le même point de vue sur une thématique qui pourra éventuellement être abordée. Et je pense qu'aujourd'hui, relationner différemment, c'est aussi accepter des points de vue différents pour pouvoir... s'ouvrir justement à plus de tolérance. Et puis, juste mon rôle de média, à part la cellule familiale, où effectivement, on a tous un rôle à un moment donné à jouer. La seule chose que j'ai mis en place avec quelques amis, c'est un petit réseau WhatsApp où on partage nos podcasts, ceux qui nous ont nourris. Ça permet d'avoir une cible. plus intéressantes, sans avoir à se perdre sur tout un tas de médias, et on s'envoie nos podcasts et on se les échange. En général, comme on est un réseau de quelques copines qui s'entendent très bien et qui partagent les mêmes idées, c'est toujours riche et nourrissant ce qu'on peut s'envoyer.
- Speaker #3
Oui. Alors, je... C'est difficile de passer à la fin après tout le monde. Surtout que j'ai l'impression d'avoir vraiment pris les choses sous un autre angle, en fait. Et du coup, j'ai... En fait, je me suis attachée un peu aux mots, tu vois, podcast et médias. J'ai essayé... En fait, pour moi, c'est des univers qui me sont étrangers. Tu vois, les deux mots, podcast et médias, c'est vraiment des... Ouais, des univers étrangers, parce qu'ils me paraissent, alors, un peu pour des raisons différentes, mais Média, c'est un univers tellement énorme que, des fois, juste, il y a des univers, je préfère juste pas pousser la porte pour pas me faire aspirer, en fait, parce que, voilà. Mais du coup, par rapport à ta question, moi, je me suis juste attachée au mot, tu vois, simplement, je me suis dit, ok, Média, c'est... Si j'occulte le fait que c'est un univers énorme, et dans lequel il y a plein de choses à dire, etc. Je peux juste me relier au mot et au fait que c'est un moyen de transmettre quelque chose. Ça a aussi un côté rassurant pour moi de me dire que j'occulte tout ce qu'on vient mettre dessus et je vais juste regarder le mot, qu'est-ce qu'il veut dire, d'un point de vue assez neutre. J'aime bien avoir cette capacité à regarder aussi les choses de manière neutre. Ça ne veut pas dire que ce n'est pas intéressant d'aller regarder ce qui est derrière. Mais en tout cas, pour répondre à ta question, je me suis focalisée là-dessus. Et pour le podcast, c'est pareil. Pour moi, c'est un univers sombre. Mais pas sombre dans le sens... Je ne sais pas comment dire. On va dire mauvais. Mais sombre dans le sens, c'est un univers pour moi dans lequel il n'y a pas de lumière. Parce qu'en fait, il manque le sens de la vue. Et du coup, en fait, moi, naturellement, je vais plutôt regarder des vidéos. Et c'est la même chose. Enfin, comment dire, c'est la même chose. Dans le sens où, moi-même, je transmets des choses, mais je les fais en vidéo, en fait. Je me filme et il y a ma tête et il y a ce que je dis. Et donc, moi, quand je vais chercher des gens qui parlent, en fait, je vais chercher des vidéos et je vois leur tête. Et donc, c'est comme si ce monde était inconnu pour moi parce que, comme il manque le sens de la vue... Je ne suis... En fait, je l'écoute. C'est très anecdotique pour moi, écouter un podcast. Ça va être parce qu'on me l'a vraiment recommandé parce que le sujet va m'aider ou ce genre de choses. Ou alors, c'est tombé... Genre, YouTube me l'a mis parce que c'est une vidéo YouTube et du coup, l'algorithme a fait que ça me l'a mis et que j'étais en train de bricoler. Je l'ai laissé démarrer et du coup, ça s'est lancé. Bref, je l'ai écouté, voilà. Et c'est un mot technique, en fait, pour moi. Je sais pas, c'est comme si... Podcast, il y a quelque chose d'à la fois technique et à la fois, je vois, en fait... Je vois des murs en moquettes noires, des micros noirs, et des ambiances sombres de studio, en fait. Voilà, c'est ça que ça m'évoque. Et voilà. Mais pour autant, c'est pas pour ça que je suis fermée. Enfin, pas du tout, quoi. Mais c'est un univers... vers lequel je ne suis pas allée jusqu'à présent. Et oui, moi, j'ai un rôle médiatique dans le sens où j'ai un rôle de transmission, de vulgarisation aussi, des concepts du fonctionnement de l'humain, de l'invisible, de la structure, qu'est-ce qui sous-tend les choses, pour démystifier aussi des choses. Là, je la fais vraiment très courte, mais c'est ce qui me vient là. Jusqu'à présent, je l'ai fait en forme de vidéo et d'écrit, et de formation aussi. Enfin voilà,
- Speaker #1
ouais,
- Speaker #3
avec la voix, quoi. Voilà, pour moi,
- Speaker #1
ouais. Merci. Moi, ça me parle aussi. Nous sommes arrivés à la fin de notre tour de parole. Qu'est-ce que tu penses de tout ce que tu as entendu ? Comment ça vient nourrir ta réflexion ? d'entrepreneurs, d'entrepreneurs qui communiquent. Canal, transmission, pouvoir, argent, influence, vérité, univers, technique, histoire. Tous ces mots qui sont sortis à travers notre échange. Moi, j'ai envie de rajouter quelque chose sur le mot média. Pour moi, derrière, il y a une énergie, une intention. L'intention du lien, de la relation, avant même la notion d'information. Média, médiation, médium. Oui, je crois que tout le monde a un rôle média et ça commence même dans sa famille. Regarde si tu es cette personne qui amène de l'information à l'intérieur de ton cercle familial, à l'intérieur de ton cercle amical, à l'intérieur même de ton cercle professionnel. Regarde si c'est toi ou si c'est les personnes autour de toi qui ont plus ou moins ce rôle d'amener de l'information quelle qu'elle soit, en lien avec l'actualité, en lien avec l'actualité de ton métier, en lien avec la vie d'entrepreneur. en lien avec la santé, en lien avec l'environnement, en lien avec la politique, la géopolitique. On est tous et toutes apporteurs d'informations au sein de nos micro-cercles et de nos micro-sociétés. Si tu es entrepreneur, tu communiques sur tes offres. Donc tu touches déjà à ce sujet de la médiation. Et j'ai envie de savoir ce qu'il y a de plus pour toi. Où est-ce que tu te situes dans ce jeu ? Quel est ton rôle médiatique, justement ? Est-ce que tu prends la parole sur des sujets autres que tes ventes, sur des sujets collectifs, politiques, de société ? Et si ton entreprise ferme demain, est-ce que ton message s'éteint aussi ? Je t'invite à te questionner sur ton propre rôle média, à y mettre de la conscience et à lever la voix. A très bientôt. Merci de ton écoute. Abonne-toi pour retrouver la suite de nos conversations. nourrir ta réflexion d'entrepreneur ou encore rejoindre le collectif des étincelles lors d'une prochaine rencontre, une porte ouverte ou aussi toutes les autres possibilités tout au long de la saison. Retrouve-moi sur LinkedIn ou Instagram pour retrouver les informations ou encore sur mon site estelle-niana.com. A bientôt !