Description
De 1942 à sa mort en 1960, la pianiste roumaine Clara Haskil a élu domicile à Vevey en Suisse. C’est ici qu’aidée par de fidèles ami·es elle bâtit sa carrière et sa réputation internationales. Mais avant ces années suisses, exister a été une question pour Clara Haskil. Exister en tant que pianiste. Gagner sa vie. Être reconnue. Exister en tant que femme juive à Paris pendant la Seconde Guerre mondiale. Exister encore après une opération par trépanation. Exister, enfin, en tant qu’étrangère en Suisse.
Ce combat, Clara Haskil l’a remporté, puisqu’aujourd’hui encore elle existe, par le biais de ses disques, par l’admiration que lui vouent tant de muscien·nes, d’auteur·es ou encore de peintres qui sans cesse la font revivre dans leurs propres créations.
L’exposition « Clara Haskil. Exister » qui lui est consacrée du 11 novembre 2021
au 7 mai 2022 à la BCU Lausanne la fait également revivre, en tant que femme
privée et femme publique, en tant qu’artiste de génie, grâce aux documents
conservés dans le fonds d’archives de la bibliothèque.
Entretien entre Verena Monnier, responsable des Archives musicales à la BCUL, et Nancy Rieben, musicologue chargée d’enseignement au Département de musicologie de l'Université de Genève et professeure d’histoire de la musique à la Haute école de musique de cette même ville.
Musiques : Robert Schumann, Variations sur le nom d’Abegg en fa majeur op.1 (Clara Haskil, 1938) – Ludwig van Beethoven, Sonate pour violon et piano n°10 en sol majeur op.96 (Arthur Grumiaux et Clara Haskil, 1957)
Bibliographie : Jérôme Spycket, Clara Haskil, Lausanne, Payot, 1975 – Serge Kribus, Clara Haskil : préludes et fugues, Paris, L’avant-scène théâtre, 2017
Introduction : Alexia Ryf – Entretien : Verena Monnier – Prise de son, montage,
mixage : Adrien Hoffet – Jingle : Stéphane Blok – Production : Bibliothèque
cantonale et universitaire – Lausanne
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