Transcription

• Speaker #0

  Tu connais ce genre de relation où tu es toujours celle ou celui qui prend des nouvelles. Celle qui n'oublie jamais un anniversaire. Celle qui tend la main dès qu'un silence s'installe. Mais si toi, tu t'arrêtes, plus rien ne bouge. C'est exactement à ça que je pense aujourd'hui. On ne compte plus les messages laissés sans réponse. Les « on doit se voir » qui ne se concrétisent jamais. Les appels qui ne viennent que quand "eux" vont mal. Et pourtant, on reste. Parce qu'on croit encore à ce lien. Parce qu'on se dit, c'est juste la vie, les agendas, la fatigue. Mais à force, tu finis par te sentir invisible. Tu remarques que certaines personnes prennent ton attention pour acquise. Tu réalises que l'échange est déséquilibré depuis longtemps. qu'en réalité, sans toi, ce lien n'existerait peut-être plus. Et là, tu sens une drôle d'émotion. Pas de la rancune, mais une forme de lucidité douloureuse. Tu te sens seul ou utilisé. Et parfois, tu culpabilises même de vouloir qu'on prenne soin de toi. Mais si ce n'était pas toi le problème ? Et si c'était juste le moment de réajuster, de ne plus te suradapter, de ne plus courir après des gens qui ne savent pas t'accueillir. Il ne s'agit pas de couper tout le monde, mais de remettre du juste. Tu as le droit d'attendre de la réciprocité. Tu as le droit de prendre du recul. Tu peux choisir des liens qui te choisissent aussi. Ce n'est pas égoïste de vouloir de la réciprocité, c'est sein. Et peut-être qu'il est temps d'arrêter d'attendre des signes de ceux qui n'en envoient jamais. L'amitié, ce n'est pas une dette à payer, c'est une énergie à partager. C'était la note vocale de Gaëlle. Alors si tu as aimé, n'oublie pas de liker, partager et de t'abonner pour plus de contenu. À la semaine prochaine pour une nouvelle note vocale.