Lamatinale 4 - 2 temps en 1 pour parler des Redsflags et des changements de la profession cover
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Génération Comptable

Lamatinale 4 - 2 temps en 1 pour parler des Redsflags et des changements de la profession

Lamatinale 4 - 2 temps en 1 pour parler des Redsflags et des changements de la profession

1h01 |02/10/2024
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Description

On se retrouve en ce début de mois d'octobre avec Julie Laniaud pour un épisode particulier.


Aujourd'hui nous abordons deux sujets dans cette matinale :

👉 Les Redflags dans la profession

Que ce soit du côté des candidats ou bien des cabinets, attention aux points de vigilance...


👉 Les changements de la profession

Ce qui est d'ailleurs le prochain sujet du Congrès National de l'Ordre des EC de Marseille 2024.


Bonne écoute 😎


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comme tu disais, avec le bouche-à-oreille, ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront, je pense, après d'une bonne image pendant plusieurs années, voire dizaines d'années.

  • Speaker #1

    Dans le secteur de l'expertise comptable, au-delà des chiffres, il existe de vrais héros engagés pour la profession. Ici, on découvre l'ADN de notre génération comptable. Au fait, moi, c'est Julie, office manager et créatrice de contenu chez Lama Compta. La. plateforme d'emploi 100% dédiée aux cabinets d'expertise comptable attractifs et à leurs candidats. J'évolue dans le monde de la comptabilité depuis plusieurs années et avec Génération comptable, je te propose de partir à la rencontre des professionnels et des acteurs inspirants du secteur. Et bah là on se retrouve pour une troisième partie des épisodes enregistrés avec Julie. Et Julie là je te propose de parler de tous les éléments sur lesquels il faut être vigilant quand on arrive en cabinet. Donc j'entends par ça les red flags, c'est un peu catchy comme terme, mais en gros les points de vigilance négatifs qu'on peut apercevoir. Et du coup à l'inverse les green flags, ceux qui sont plutôt encourageants et qui disent peut-être que c'est eux. Ce cabinet, il est sympa. Toi, tu as une assez grande communauté, tu dois avoir pas mal de retours à ce sujet-là. C'est quoi ton avis là-dessus ? C'est des choses... Enfin, tu fais... Pardon, il n'y avait pas de questions, en fait. Tu fais attention à tout ça quand tu postules dans un cabinet ou quand tu as des retours ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, pour la petite histoire, en fait, le seul cabinet auquel j'ai postulé, c'est quand j'étais en alternance et que je cherchais une alternance. Parce qu'après, les deux cabinets que j'ai faits en CDI, c'était à chaque fois l'expert comptable qui m'avait contactée en direct. Donc moi, il y a plusieurs choses. Il y a dans l'offre en tant que telle et il y a après quand tu es au cabinet et tout. Je pense que dans l'offre... Enfin, red flag c'est peut-être un grand mot, mais c'est mieux quand tu as une fourchette de salaire, parce que c'est vrai que souvent, on va dire oui, mais c'est selon le profil Mais quand tu recrutes un assistant comptable ou un collaborateur ou un chef de mission ou un expert comptable, enfin, ok, c'est selon le profil. Mais de toute façon, une fourchette, c'est le principe de la fourchette. Tu peux avoir 5 ou 10 cas d'écart, mais pour un assistant comptable, tu ne le paieras jamais 40 cas, par exemple. Tu peux mettre...

  • Speaker #1

    Tu peux mettre un salaire.

  • Speaker #0

    Ça permet au moins aussi de jauger. Les gens peuvent aussi se jauger en se disant est-ce que je peux postuler ? Parce que des fois, avec l'institué du poste, tu peux te dire soit c'est trop... Les compétences demandées sont trop élevées ou à l'inverse, moi je suis plutôt au-dessus. Mais du coup, avec la fourchette, des fois, ça peut permettre de rééquilibrer, de se dire est-ce que c'est dans... La fourchette que je vise ou pas, donc je pense que ça peut être intéressant. Et surtout aussi, j'ai l'impression que souvent les fourchettes ne sont pas mises aussi, parce qu'on a peur que vis-à-vis de l'interne, il y a des gens qui se disent Ah bah tiens, t'as vu combien ils sont payés eux et tout, les nouveaux ? Et du coup, au final, ça reflète un peu un manque de transparence ou un manque d'équité en interne, qui au final se répercute sur l'offre parce que t'as pas le salaire, mais en fait t'as pas le salaire parce que... Parce que dans la boîte, on n'est pas trop à l'aise avec le fait de dire combien chacun gagne, alors qu'en soi, si tu peux justifier ce que chacun gagne, en soi, pour moi, il n'y a pas de sujet, en fait, à partir du moment où il y a une certaine forme d'objectivité à dire, en fait, telle personne, elle assume telle mission, voilà, elle a telle responsabilité, donc c'est logique. qu'elle gagne ce qu'elle gagne. Pour moi, il y a ça. Après, de là à dire que c'est un red flag, il y a beaucoup aussi de bons cabinets qui n'affichent pas forcément de salaire. On va dire que ça peut être un indice parmi tant d'autres qui reflète aussi une culture d'entreprise à l'intérieur. Après, alors, moi, je le considérais comme red flag, un peu, mais je sais que ce n'est pas forcément de la vie. tous, c'est un peu des fois en fait t'as des postes où c'est marqué genre je sais pas, n'importe quoi consultant comptable ou en fait tu changes le nom pour faire un peu plus stylé mais en fait quand tu regardes l'émission c'est des missions classiques donc en fait pour moi, enfin certes il faut attirer un peu avec le titre mais le fait d'essayer de moderniser, de donner une meilleure image alors qu'en fait factuellement tu fais le taf genre d'un collaborateur ou d'un chef de mission, enfin peu importe mais le fait d'édulcorer le nom pour donner plus envie... mais qu'en fait, dans le fond, c'est la même chose. Je trouve ça un peu dommage. Tu n'as pas besoin de survendre un nom. C'est un peu comme du putaclic. Sauf qu'en fait, tu peux être déçu après. Tu t'imagines, toi, tu te faisais une idée du poste qui, en fait, c'est un poste, on va dire, classique. Je pense que si tu as un bon cabinet, tu n'as pas forcément besoin de travestir le nom et de changer le nom parce que le nom n'est pas sexy. Mais je pense que si à l'intérieur, ça se ressent qu'il y a une modernité, etc., il y a... pas besoin de changer forcément l'étiquette, même si je comprends qu'il y en a qui soient un peu dans ce mood-là, mais c'est vrai que moi, je fais beaucoup plus attention au fond qu'à la forme. Après, ça, c'est de travers aussi. Je devrais des fois peut-être un peu plus faire attention à la forme. Et après, sinon, un conseil que je peux donner qui est pas mal, c'est de demander tout simplement à des collaborateurs actuels ou des anciens De voir, de leur demander, en fait, tout simplement, de les contacter, notamment sur LinkedIn, pour leur demander comment ça se passe. Et après, surtout quand c'est des anciens, par contre, bien prendre avec des pincettes, avec du recul, parce que tu sais qu'il peut y avoir une certaine amertume parce qu'il s'est passé X ou Y. Enfin, essayer de rester objectif et de se faire un avis vraiment en fonction des différentes personnes et de quand même avoir en tête qu'il y a forcément de la subjectivité, et notamment quand t'es parti. Des fois, ça ne s'est pas forcément fini en très bons termes, donc ils vont peut-être dire des choses qui ne reflètent pas vraiment la réalité. Donc, bien avoir ça en tête, mais je pense que dans tous les cas, c'est bien de le savoir pour après, soit décider de se dire, est-ce que je prends en compte ce que cette personne a dit ? Est-ce que je suis OK ? Au moins, ça peut te... on va dire, t'avertir sur certains points, ou n'importe quoi, un exemple, si la personne dit, il y avait trop de charges de travail, toi, ça peut te permettre aussi de poser à l'entretien comment ça se passe pour la répartition de la charge de travail, les heures, est-ce qu'elles sont récupérées, est-ce qu'elles sont payées, si jamais il y a un pic d'activité, de poser des questions, c'est juste un petit point d'alerte, en mode, peut-être qu'il y a un sujet sur ça, et en fonction de ce que répond le... le recruteur, le cabinet, ou même d'autres personnes qui sont à l'intérieur. Si tu dis, ben voilà, on m'a fait un retour comme quoi au niveau des heures, etc. Mais peut-être qu'en fait, c'était il y a un ou deux ans, et que depuis, ils ont mis des choses en place. Au moins, tu vois, tu te dis, il y a peut-être un sujet, mais je vais aller poser des questions pour creuser un peu plus sur ça. Et puis après, quand tu es en interne, je pense que... Je pense que c'est un peu du feeling, du coup ça veut pas forcément dire que le cabinet, ou même l'entreprise en général, est une mauvaise entreprise, mais des fois c'est un fit entre une personne, une personnalité et une entreprise, un cabinet, qui fait que ça va pas, et notamment quand le matin on a la boule au ventre d'aller travailler, ou qu'on se sent pas de parler, de faire remonter des choses à notre... à nos collègues ou à notre manager, ou qu'on a des difficultés, qu'on ne sait pas trop à quoi répondre aux clients et qu'on n'ose pas demander parce qu'on ne veut pas déranger, etc. En fait, c'est de plus... Vraiment essayer d'être dans un environnement qui est bienveillant. Et des fois, l'environnement peut être bienveillant, mais c'est peut-être soit aussi des fois où on se met des freins, où on se dit, non, je ne veux pas le déranger, etc. Et je pense que c'est important d'avoir cette relation un peu quand même... de proximité aussi avec ses collègues, ses managers et tout pour pouvoir évoluer.

  • Speaker #1

    C'est clair et puis nous chez la Maconta on a remarqué que ce qui fait venir quelqu'un dans un cabinet, forcément il y a l'émission, il y a le salaire etc. Mais ce qui le fait rester c'est la sensation d'appartenir à un groupe et que du coup si jamais il n'y a pas cette... confiance ou ces échanges là ou cette bienveillance au sein de l'équipe que ce soit entre collaborateurs ou alors avec le manager ou avec le big boss et bah du coup ça va pas du tout ancrer les gens dans le cabinet ou l'entreprise et qu'ils vont plus facilement partir ou même beaucoup plus à l'écoute des opportunités à l'extérieur etc parce que c'est l'équipe et l'ambiance au final qui te fait plus

  • Speaker #0

    Plus resté, je pense, parce que dans tous les cas, quand tu pars, je ne sais plus, je ne connais plus ça, je ne sais pas si tu les as en tête, quand les personnes partent de cabinet, combien de pourcents ? Je crois que c'était quand même assez élevé, genre il y a 9 personnes sur 10 qui, quand elles partent, elles retournent dans un autre cabinet. Donc en fait, parce que souvent, on dit oui, les personnes, elles partent des cabinets pour aller en entreprise. Mais je crois que j'avais vu dans une étude de RH et tout que, en fait, la plupart, ils... partent d'un cabinet, mais ils rejoignent un autre cabinet. Donc, c'est pas genre, c'est l'entreprise qui nous a piqué les candidats. En fait, ce que tu dis sur l'ambiance et l'équipe qui est important, parce qu'en fait, quand tu passes d'un cabinet à un autre, on ne va pas se mentir, la plupart du temps, ça reste globalement les mêmes missions. Donc en fait, ce qui te fait changer, ce n'est pas...

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher à être bien au travail. Parce que, comme tu dis... Même s'il existe plein de façons de faire de la comptabilité en fonction des cabinets dans lesquels on est, dans les process et tout, au final, ça reste quand même la même base, on va dire, de mission. Et du coup, je n'ai pas la statistique dont tu parles, mais j'ai une autre statistique qui est intéressante. En gros, aujourd'hui, sur le marché du travail, dans l'expertise comptable, il y a 91% des cabinets qui cherchent à recruter et tu as 73% des collaborateurs qui sont ouverts.

  • Speaker #0

    aux opportunités.

  • Speaker #1

    C'est énorme !

  • Speaker #0

    Ce qui fait que si tu veux fidéliser ton équipe, il faut qu'ils se sentent bien parce que s'ils ne se sentent pas bien, ils iront ailleurs. Mais en même temps, c'est humain. On passe tellement de temps au travail que bien se sentir avec ses collègues, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Ce que je dis souvent, c'est que n'empêche que si tu enlèves les temps où tu dors, En fait, dans ta semaine, tu passes plus de temps avec tes collègues qu'avec ton conjoint, par exemple. Donc, ça représente une part énorme dans ta vie quotidienne. Donc, si tu ne te sens pas bien, je pense que ça vaut le coup au moins de se poser la question, de peser les pour et les contre. Et parce qu'après, chacun a ses contraintes. Quand tu as des bouches à nourrir et que tu n'as pas forcément... En fonction de la région dans laquelle tu es, c'était plutôt... dans un coin à la campagne etc il n'y a pas forcément 50 000 cabinets aux alentours donc si c'est pour faire une heure ou 1h30 de trajet tous les jours bah c'est pas forcément possible non plus donc c'est vrai qu'il y a d'autres critères à prendre en compte là dessus est ce qu'il y a quelque chose de toi qui t'exaspère énormément

  • Speaker #0

    je te vois rire

  • Speaker #1

    Il y a un truc qui m'exaspère mais après chacun c'est C'est les goûts et les couleurs de chacun. En tout cas, aussi, ce qui joue, moi, quand j'ai rejoint des cabinets, c'est le fait de faire confiance aussi, quand même, et de donner des responsabilités, même si on est, entre guillemets, jeunes. Enfin, je dis entre guillemets, mais c'est pas forcément toujours entre guillemets. Parce qu'on est vraiment jeunes, mais le fait de... De pas forcément avoir non plus trop de fractures entre ceux qui ont le diplôme, ceux qui l'ont pas, etc. Parce qu'en fait, je pense que tu deviens pas non plus une personne totalement différente du jour au lendemain. C'est pas parce que t'étais pas incompétent et le jour des résultats t'es super compétent. C'est pas aussi binaire que ça la vie. Donc je pense que pour aussi... Permettre aux jeunes de s'exprimer et de s'engager dès lors qu'ils en ont envie, je pense que c'est intéressant et de ne pas avoir cette guéguerre entre diplômés et non diplômés. Parce que je pense que peut-être qu'avant, il y avait un peu plus le côté prestige, la profession à laquelle certains sont. attaché mais je pense que dans notre génération ça va plus nous parler tu vois si tu as des personnes qui sont diplômées qui sont proches avec qui tu vas pouvoir échanger parler de tout et de rien et qu'en fait du coup désacraliser un peu et se dire ah ouais en fait entre guillemets c'est un peu des gens comme tout le monde et du coup moi aussi je pourrais être cette personne là plutôt que de se dire ah c'est vraiment un truc de ouf ceux qui sont experts comptables c'est vraiment incroyable mais du coup potentiellement aussi des fois se mettre derrière en mode ben en fait moi je pourrais pas y arriver parce que c'est vraiment c'est vraiment super dur c'est vraiment trop trop exigeant c'est trop prenant c'est trop fin tu vois de d'avoir un peu ce côté binaire entre diplômés et non diplômés alors qu'en plus il ya plein de façons d'exercer tout donc en soit il n'y a pas de règles qui te dit qu'il faut être de telle manière ou d'une telle autre. Je pense que ça dépend de chacun et je pense que la profession gagnerait à être plus soudée et à moins faire... Tu as toujours forcément, quand tu es expert comptable, tu es inscrit à l'ordre, tu as une responsabilité qui est plus importante vis-à-vis de tes clients et de l'ordre, des confrères, des consoeurs. Ce n'est pas vraiment ça le sujet, mais évidemment que c'est différent. Mais de rester, on va dire, accessible et de moins avoir cette barrière qu'il peut y avoir, je trouve, entre peut-être les plus jeunes et les plus expérimentés parfois. Oui.

  • Speaker #0

    Et selon toi, comment les cabinets, ils pourraient se démarquer de manière simple pour montrer que justement, ils luttent un peu contre tout ça ?

  • Speaker #1

    Ben, c'est compliqué. En fait, je pense que ça vient déjà de l'interne parce que, comme je disais, déjà, il y a des personnes qui vont aussi, elles de leur plein gré, envoyer des messages pour savoir comment ça se passe. Puis je pense que tout cabinet a une notoriété quand même dans sa ville ou dans son département, voire même dans la région. Et du coup, c'est assez difficile après de s'en défaire. Et donc, ça part déjà de l'interne si les personnes sont bien. À l'intérieur, elles vont en parler autour d'elles et donc les autres vont en parler, vont en parler. Et je pense qu'il y a des cabinets comme ça, je suis persuadée qu'il y en a qui n'ont pas de problématique de recrutement. Parce que quand ça fait... plusieurs années, même limite 10 ans, que ça se passe bien et que tout le monde le sait. Toi, pour être dans une école, je pense que tu le vois bien, que rapidement, on comprend bien qui sont les bons élèves, les mauvais élèves, et ça se transmet de génération en génération, mais en tout cas de promo en promo. Donc je pense que ça se passe déjà en interne et après le but c'est de travailler sa marque employeur et de faire rayonner en externe ce qui se passe vraiment en interne parce que je pense que ça, ce qui est dangereux c'est qu'il peut y avoir des désillusions. En fait si tu vends un truc qui est super chouette et puis qu'il y a un interne c'est pas du tout le cas, en plus ça va donner une image encore pire quoi. Donc de pas hésiter à... À communiquer, et notamment, peut-être des fois, je pense que ça se démocratise, mais je pense que ça pourrait être encore mieux, parce qu'il y a beaucoup de pages entreprises, notamment sur LinkedIn, qui communiquent, mais les experts comptables en tant que tels qui publient, qui fassent des posts pour partager un peu leur quotidien, leur parti pris, leur histoire et tout, je pense que ça, ça aide bien à... Justement, ce que je disais, créer une certaine forme de proximité entre l'audience et les potentiels candidats et le cabinet. Pour moi, c'est d'abord un travail en interne que tu fais après réunir en externe. Et si ça peut être incarné par des personnes, d'ailleurs qu'ils soient experts comptables ou pas forcément, mais vraiment le fait que ça soit lié à des personnes et que tu puisses te dire, si j'ai des questions, je vais pouvoir les poser. avoir cette proximité et cette authenticité je pense que c'est ça joue beaucoup parce que maintenant je pense que comme on est habitué aux réseaux sociaux aussi on a ce réflexe de se dire bah en fait c'est ça qui montre mais est-ce que c'est vraiment ce qu'il y a à l'intérieur donc ne pas oublier que c'est dans les deux sens.

  • Speaker #0

    C'est clair et puis c'est pour ça que c'est pas mal d'avoir le retour enfin de savoir comment plusieurs personnes d'un même cabinet s'expriment sur notamment LinkedIn, parce que nous, notre profession, elle aime beaucoup ce réseau-là, pour vraiment se faire un avis plutôt précis et fiable sur un cabinet. Et petite anecdote, tout à l'heure, tu disais que les cabinets pouvaient aussi un peu identifier les bons candidats et tout. Il faut savoir que, ok, admettons, un candidat va... en entretien, enfin, on travaille dans un cabinet. Finalement, il décide d'arrêter la collaboration parce que ça ne se passe pas bien. Ce même candidat va dans un autre cabinet qui connaît le cabinet du candidat. Donc forcément, ils vont s'appeler, ils vont savoir, machin. Bref, le candidat ne sera pas retenu dans ce nouveau cabinet. Mais par contre, ce qu'il faut que les cabinets aient en tête, c'est que ce candidat-là, lui aussi, il a une mauvaise expérience. Il va en parler autour de lui. mais à une échelle beaucoup plus importante que les cabinets, ce qui fait que dans son entourage, personne ne voudrait aller dans ces cabinets-là. Et c'est ce qui s'est passé, moi, dans ma promo. J'ai un copain de classe qui... Son contrat s'est arrêté, ça s'est mal passé, etc. Moi, j'étais assez surprise parce que... je trouve que c'était quand même un très bon élément, mais après j'étais pas à sa place, j'ai pas vécu, donc ça lui est propre.

  • Speaker #1

    Mais enfin ça, c'est ce que je disais un peu tout à l'heure, même si tu connais les personnes, que ça soit dans le sens où c'est des candidats que tu connais parce que t'es amie avec, ou même quand tu fais un peu des... enfin c'est pas vraiment des prises de référence, mais quand tu demandes à des gens qui sont actuellement salariés ou qui l'étaient, enfin faut toujours regarder quand même, comme tu dis, bah en fait j'étais pas à sa place, donc en fait des fois entre ce que la personne te raconte... Entre la version du salarié, la version du manager ou de l'expert comptable et la réalité qui est souvent entre les deux. En tout cas, je trouve que ce qui est un red flag, par contre, je trouve, dans les deux sens, c'est-à-dire que c'est un candidat qui va dénigrer de ouf son cabinet en entretien. Alors que ça veut dire que est-ce que tu te remets en question aussi ? En fait, c'est jamais noir ou blanc. Et à l'inverse, pareil, des cabinets qui vont dire oui. L'ancien salarié était vraiment nul. En fait, c'est jamais noir ou blanc. Donc en fait, tu peux dire les choses en essayant de rester neutre. En fait, ça reste une relation. Donc chacun a sa part de responsabilité. Donc à partir du moment... Comme je disais, que ce soit dans l'instant ou dans l'autre, soit un candidat qui dit que du noir ou que du blanc. Enfin, quoi que du blanc, c'est positif, mais en général, c'est plus vrai si c'est le candidat qui le dit. Mais en fait, le monde, il n'est pas noir ou blanc. Donc en fait, à un moment, il faut essayer de prendre du recul sur ce qu'on te dit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu comme la fameuse histoire des ex où tu rencontres quelqu'un et qu'il te dit genre... Mon ex c'était un fou, mon ex c'était une folle et tout et tu te dis mais... Enfin c'est bizarre comme discours...

  • Speaker #1

    Ouais, toi t'étais avec du coup...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est bizarre parce que c'est pas toi aussi qu'il y a des... Mais oui tout ça pour dire...

  • Speaker #1

    Toujours la faute de l'autre quoi...

  • Speaker #0

    Oui voilà et tout ça pour dire que... Enfin en fait ces discours là ils ont quand même une grosse répercussion et dans la promo tout le monde a aujourd'hui une très mauvaise image de ce cabinet là. Parce que tout le monde parle tellement que le bouche à oreille, c'est comme ça, les rumeurs, les machins et tout,

  • Speaker #1

    ça va vite. Dans un sens ou dans l'autre.

  • Speaker #0

    Et du coup, bref, tout ça pour dire qu'il faut faire attention à ce qu'on raconte et à qui on le raconte. Mais du coup, il y a sûrement des choses qui doivent totalement plaire aux candidats. Est-ce que toi, dans ta communauté... Tu as déjà eu des retours de choses qui séduisent les candidats ou qui les attirent ?

  • Speaker #1

    Pas forcément qui les attirent en soi, mais je pense que là où les personnes sont agréablement surprises, c'est aussi, alors ça peut paraître peut-être un peu bizarre, mais des entretiens en fonction de comment est mené l'entretien, des questions qui sont posées, etc. Je pense que ça joue quand même. Dans l'image que ça renvoie, parce qu'en fait je pense que pendant un entretien, ça reste une discussion, donc en fait il y a des valeurs qu'on peut véhiculer en posant certaines questions, etc. Donc il y a ça, et après dans ma communauté, moi j'ai de plus en plus de profils, notamment expérimentés, qui me demandent Ah mais Julie, est-ce que tu connais un cabinet qui est en semaine de 4 jours, ou au moins hors période fiscale, ou alors je pourrais être à 80% ? etc. Donc je pense que ça, c'est une nouvelle tendance qui arrive, même si on en parle. Enfin moi, limite, j'ai l'impression que la semaine de quatre jours, c'est plus un sujet parce que c'est genre on en parle tellement que pour moi, c'est évident que genre limite dans dix ans, la plupart des entreprises, elles seront à la semaine de quatre jours. Mais on verra. Mais ouais, du coup, je pense que c'est une tendance qui arrive bien dans la profession. Je pense qu'il y a des cabinets qui vont peut-être un peu... plié pas forcément parce qu'ils le veulent eux mais parce que si tu as les candidats qui demande ça et que c'est un pour le moment en tout cas c'est ça reste un élément qui est hyper différenciant après bah peut-être que dans les années à venir s'il y en a de plus en plus qui le font ça sera moins différenciant mais déjà je pense que ça montre aussi bas pour ceux qui seront précurseurs ça montre quand même eu une certaine ouverture d'esprit enfin justement d'être innovant etc que ça on pourra pas de t'enlever et comme tu disais avec le bouche à oreille ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront je pense après d'une bonne image pendant plusieurs années voire dizaines d'années ça montre une

  • Speaker #0

    certaine flexibilité une confiance et puis une considération j'ai un de mes collègues enfin un de mes copains de classe parce que du coup c'est quelqu'un que j'ai rencontré dans le cadre de mes études, qui est papa. Et lui, il a négocié, en gros, il voulait une semaine de 4 jours ou 4 jours et demi. Et c'est ce qui a été mis en place. Après, ses heures, il les fait normales. Il n'y a pas de réduction d'horaire sur son temps de travail. C'est juste que c'est beaucoup plus flexible et mobile. Ce qui fait que lui, il disait, en fait, je ne quitterai jamais ce cabinet. Juste comme ça, il faudrait qu'il y ait... le même confort de rythme et de vie, un meilleur salaire, enfin voilà, beaucoup plus de critères qui rentreraient en compte parce que là, aujourd'hui, le fait de pouvoir mener sa vie comme il l'entend et pouvoir s'occuper de ses enfants, c'est ce qui l'attend le plus et là, il y a d'y répondre.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en termes de rétention, on rebondit sur ce que tu disais ou ce qui était important, ce qu'il faisait en tout cas. cas fidéliser pour le moment c'était un peu l'équipe l'ambiance et tout mais c'est vrai que comme enfin je pense voilà ça vient aussi du fait qu'on soit dans un monde capitaliste on va toujours plus mieux plus mais du coup à un moment quand on a atteint enfin confort et tout tu peux plus c'est beaucoup plus difficile de s'en défaire pour aller ailleurs et surtout que comme il y a très peu de cabinets qui l'ont mis en place, en fait quand tu l'as, tu t'y habitues quand même très vite. Moi je le vois pour être à... moi bon c'est un peu différent parce que je suis à 80% donc ok je travaille 4 jours mais j'ai 20% de temps de travail en moins donc j'ai aussi 20% de salaire en moins mais c'est des choix et chacun voit midi à sa porte. Mais du coup, quand tu as un week-end de trois jours, tu t'habitues à avoir un week-end de trois jours. Donc en fait, c'est très compliqué après, si jamais tu veux changer, de pouvoir trouver plus que ça. Et surtout que, moi après, je donne un peu des exemples, mais du coup, moi je suis à 80%, je vais au travail en vélo. En fait, je me dis, pour trouver un cabinet qui... soit mieux que ça. Enfin, il y en a certainement, mais qu'avec un confort de vie qui soit encore meilleur, sachant que moi, j'aime quand même... Je suis pour le télétravail et pour le 100% remote, pour ceux à qui ça plaît, mais moi, c'est vrai que j'aime bien voir les gens, etc. Donc, c'est même pas forcément un plus. Donc, plus que pouvoir aller au taf à vélo genre en 10 minutes, plus près, c'est chez moi. Donc, je pense que ça peut être à la fois un critère pour attirer, mais aussi pour fidéliser. Parce que quand tu t'es habituée à avoir un temps de travail ou un nombre de jours, c'est humain. Tu ne peux pas revenir en arrière. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, et nous aussi, on est chez la Maconta à la semaine de quatre jours. ça veut pas dire que... enfin du coup ça veut dire qu'on a trois jours où on travaille pas pour la Maconta dans la semaine ça veut pas dire qu'il y a trois jours où on ne travaille pas parce que du coup au contraire ça nous laisse du temps pour travailler sur des projets perso, d'autres projets entrepreneuriaux, d'autres peut-être jobs ça dépend des gens, il y en a qui veulent plus de diversité dans leur travail et c'est hyper important parce que ça, ça crée un épanouissement qui fait que les gens se sentent encore mieux à leur place et encore plus contents d'aller au travail quand ils y vont parce qu'ils savent qu'en contrepartie de ça, au-delà du fait qu'ils adorent leurs clients, etc., mais en contrepartie de ce travail-là, ils ont aussi toute cette liberté qui est créée et qui naît à côté.

  • Speaker #1

    Et puis indirectement, tu crées aussi de la valeur parce que potentiellement, tu te crées un réseau où tu es, admettons, même si tu faisais rien, que tu te reposes. Du coup, si tu es plus reposé, tu vas être plus efficace. Je ne sais pas, tu... du coup, si tu fais du théâtre, tu développes des compétences qui pourront aussi t'être utiles dans ton job. Au final, je pense que c'est un bon point pour tout le monde. Après, oui, c'est vrai que ce qu'on entend souvent, c'est la semaine de 4 jours en cabinet. Ce n'est pas possible parce que vu les heures qu'on fait déjà en 5 jours, c'est chaud. Mais du coup, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours,

  • Speaker #0

    c'est les heures.

  • Speaker #1

    C'est 35 heures si tu les fais sur 5 ou sur 4, ça reste 35 heures. Donc, le problème, c'est quand tu fais fais 45 et que tu veux les mettre sur 4 jours, oui c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, c'est touchy là. Mais dans ce cas-là, c'est recruter. Voilà, on en parle comme si c'était facile de recruter, etc. Mais oui, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours, c'est la densité de travail. Peut-être qu'il faut revoir les process, peut-être qu'il faut revoir la facturation. Exactement, peut-être plus recruter ou pourquoi les gens s'en vont, pourquoi on est débordé, pourquoi...

  • Speaker #1

    Ou virer les clients chiants qui ne prennent plus du temps. Oui, choisir les clients. Mais ça,

  • Speaker #0

    c'est un vrai sujet, vraiment, de choisir ses clients. Et puis en plus, je pense que les experts comptables peuvent se permettre de faire le tour.

  • Speaker #1

    Oui, ils sont plus un manque de candidats que de clients. Donc en fait, les clients chiants...

  • Speaker #0

    Les clients, ils viennent tout seuls. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand tu es bien installé et tout, après, au début, ça peut être un peu plus galère parce que je crois que le premier canal d'acquisition, c'est le bouche à oreille. Sauf que si tu es à zéro, si tu n'as personne au début... Il faut le temps d'avoir quand même quelques dizaines de clients pour que le bouche à oreille se fasse. Mais je crois qu'une fois que la machine est lancée, après, on va dire, ça roule tout seul. Donc, en fait, autant se concentrer sur le goulot d'étranglement qui est les candidats pour le moment.

  • Speaker #0

    On aborde la dernière partie. Alors, pour la fin de cet entretien. Je voulais qu'on parle un peu de l'audace et du changement au niveau de la profession. On va parler essentiellement du métier d'expert comptable. Et récemment, dans un de tes posts, tu as publié que... Enfin, tu posais une question, est-ce que le DEC, ça veut forcément dire qu'on est expert comptable ? Donc, la communauté s'est exprimée par rapport à ça. Et tu disais quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #0

    Alors, il y a toujours des avis blancs, des avis noirs et des avis gris.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours. Bah oui, quand t'as le DEC, du coup, t'es expert comptable parce que, de facto, t'as le titre et donc tu es...

  • Speaker #0

    C'est ça. Ceux qui se disent que, de façon expert comptable, c'est le saint Graal, du coup, avoir le DEC, c'est forcément s'inscrire à l'Ordre. Et il y a ceux qui disent que, en fait, c'est un diplôme qui te permet d'exercer d'une certaine façon. C'est ça, et d'avoir certaines compétences, et peu importe si tu deviens expert comptable ou pas. Bah t'as le deck quoi, le deck c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est la base finale quoi, je le vois comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu le vois comme ça ?

  • Speaker #1

    Bah après moi c'est plus un... Bah forcément c'est un moyen aussi, mais c'est plus un challenge personnel, parce que j'aime bien aller au max du max que tu peux aller, donc c'est pour ça que ça m'avait bien plu aussi la filière, de me dire qu'il y avait un bac plus 8, et de se dire que tu peux aller entre guillemets, même si c'est pas forcément un... kiffent en soi les études, mais se dire que t'as atteint un certain niveau d'expertise quand même. Donc après, oui, moi, vu que je suis plus partisane de c'est jamais noir ou blanc, donc oui, et quand t'as le DEC, tu peux être expert comptable, tu peux être inscrit à l'ordre. Maintenant, il y en a qui font d'autres choses, que ça soit de la formation ou même qui accompagnent des clients, mais qui ne sont pas inscrits à l'ordre, donc par contre, qui ne font pas de tenue comptable et fiscale, parce que c'est interdit. Mais maintenant, tu peux faire plein de choses. Et tu as aussi le fait d'avoir le DEC. Et du coup, j'en parle des fois avec des personnes. Et de ne pas forcément se sentir légitime pour autant. Notamment quand tu as... Enfin, c'est une question d'expérience, mais pas forcément que d'expérience non plus. Parce que, en fait, des fois, tu peux avoir des gens... Enfin, moi, forcément, je doute. Je me dis, attends, du coup, je vais l'avoir à 26 ans, normalement, si tout se passe bien, le DEC. Et du coup, tu te dis, en vrai, j'ai le même diplôme. Mais oui, je peux... peut être expert comptable et être inscrit à l'Ordre, mais par rapport à des gens qui ont genre 20 ans d'expérience, évidemment que tu as le même diplôme et tu as le même titre. Et tu peux dire que ces deux personnes sont experts comptables. Mais quand tu n'as pas la même expérience, c'est quand même... différents et pour autant tu as des personnes des fois limite qui vont avoir 10 ou 15 ans d'expérience et qui vont aussi douter et se dire ah non mais je pense que j'ai pas assez d'expérience et en fait je pense qu'il ya un moment basse est un peu le jeu que tu voulais aborder mais il ya un moment je pense que ça sera jamais le bon moment c'est comme souvent on dit qu'il ya des personnes qui disent ah oui mais là je vais pas avoir des enfants ce moment c'est pas le bon moment en fait sera jamais fin c'est à temps le bon moment il y aura jamais de bons moments donc moi je suis plus Je suis plus la team, je saute dans l'eau avec potentiellement des nageoires et puis après j'essaye de survivre. Parce qu'à un moment, si tu ne te jettes pas à l'eau et que tu te poses 50 000 questions, je pense qu'on a la chance quand même d'être dans un secteur, en tout cas pour le moment, où il y a un monopole, où la comptabilité est entre guillemets... C'est quasiment obligatoire de recourir à un expert comptable, à part si tu veux faire ton propre bilan compte de résultats, tes propres déclarations. Mais je pense que les entrepreneurs, ils n'ont ni le temps ni l'expertise. ni enfin en fait c'est autant autant le délégué enfin je sais pas j'ai plus j'ai plus les stats mais je crois qu'il ya quand même 80 90 des des tpe qui recourent un expert comptable donc en fait on a la chance d'être quand même dans un marché donc et certes concurrentiel parce que tu as aussi des concurrences les logiciels les banques les et et les autres enfin confrères franceurs même si on parle de confraternité ça reste aussi quand même en des concurrents dans un certain sens mais comme tu as une forme d'obligation enfin en fait t'as pas trop de fin c'est quand même le risque que tu prends à te lancer il est quand même très limité plutôt que si tu es sur un marché où c'est une nouvelle technologie où tu sais pas si ça va fonctionner ou enfin en fait là tu sais qu'il ya forcément des clients Et je pense qu'en tout cas, ça vaut le coup de tester. Et en plus, tu peux aussi faire de la sous-traitance au début pour si jamais t'as un peu peur. C'est-à-dire que tu as des cabinets d'expertise comptable qui, justement, des fois, ont une surcharge de travail et tout, et vont, on va dire, déléguer une partie à d'autres experts comptables, potentiellement des jeunes qui démarrent. Et pour les aider, eux, à avoir un peu de chiffre d'affaires et, on va dire, les occuper. Et dans un autre sens, comme le cabinet, peut-être qu'il peine à recruter ou il a une surcharge de travail, ça l'arrange aussi d'avoir quelqu'un qui fasse le taf. Donc, tu as cette possibilité-là de sous-traitance. Tu as le fait qu'on est dans un monopole et que la comptabilité, entre guillemets, limite, je caricature, mais le recours à un expert comptable est quasi obligatoire. Donc, en fait, le risque par rapport... à tous les entrepreneurs qu'on peut croiser, il est beaucoup plus... Oui, ça, il est minime. Donc, je pense que ça vaut le coup de se lancer. Et après, il y a réfléchir. Est-ce que tu le fais seul ou pas ? Tu peux aussi t'associer dans un cabinet existant ou créer un cabinet avec Snilo. Donc déjà, quand tu es plusieurs, peut-être avec des compétences complémentaires, que ce soit en termes de technique ou même, je ne sais pas, peut-être qu'il y en a un qui va avoir plus la fibre commerciale, l'autre qui va avoir plus la fibre RH, l'autre qui... Oui. Je pense que ça peut être bien aussi de s'associer avec d'autres personnes pour un peu aussi se rassurer. Mais du coup, je pense que c'est des fois, tu vois, on peut se dire oui, mais je n'ai pas assez d'expérience. Alors certes, il y a ça, mais je pense que ça vient aussi de soi, d'avoir confiance en soi. Ou même, je pense que je ne sais pas si j'ai autant confiance en moi que ça. Mais en fait, à un moment de se dire, en fait... Un moment, il faut sauter, sinon il ne se passera jamais rien. Et en même temps, on sait que l'entrepreneuriat, c'est forcément, tu prends un risque par rapport à quelqu'un qui est salarié. Et en théorie, on sait que dans nos métiers, le risque, il en vaut plutôt la chandelle, puisque en général, le risque est rémunéré par de l'argent, comme sur un marché financier. Là, pour le coup, je trouve que le rapport... Alors, c'est pas bénéfice-risque, mais c'est le rapport... Le rapport rémunération-risque, je pense qu'il est complètement en la faveur des diplômés.

  • Speaker #0

    Oui, c'est... Oui, savoir à quel... Est-ce qu'on peut être actif de tout ça, ou plutôt passif et...

  • Speaker #1

    Après, tu peux aussi être actif... Tout dépend aussi. Peut-être que ton taf, c'est pas forcément ce qui... te bottent dans la vie et que toi tu préfères avoir des activités à côté mais après ce qui est bien aussi avec le métier enfin le métier le diplôme d'expertise comptable et donc des fois l'expertise comptable et quand tu entreprends et tout c'est que tu as plein de façons d'entreprendre moi je connais des personnes elles sont toutes seules elles font genre que du commissariat aux comptes mais que les missions exceptionnelles genre commissariat aux apports etc Et du coup, ils gagnent très bien leur vie, ils travaillent genre une demi-journée, enfin, ils travaillent que le matin et ils vont surfer l'après-midi, tu vois. Mais du coup, le mec, il est tout seul et il fait que ça, il gagne bien sa vie, mais parce qu'il a choisi son mode de vie, et t'en as qui peuvent se dire, bah non, moi je voudrais monter un KPMG, je sais pas, peut-être qu'il y aura un nouvel acteur dans 20 ans, ou un Deloitte, ou un PWC, ou EY, on va tous les citer comme ça. Maintenant, il y a aussi les Mazars, les BDO. Mais en fait, tu peux exercer, tu peux te spécialiser soit en termes de clients, en termes de secteur d'activité ou de discipline. Si tu veux faire de la gestion de patrimoine, de l'ARSE, tu peux du coup travailler que le matin, que l'après-midi, travailler trois jours par semaine ou travailler sept jours sur sept. En fait, c'est le principe d'être entrepreneur. Mais après, comme tu... En tout cas, pour le moment, la profession d'expertise comptable est relativement rémunératrice. Du coup, toi-même, tu peux...

  • Speaker #0

    te dire est-ce que je préfère travailler moins et gagner moins ou est-ce que je veux travailler plus ou gagner plus ? Ou travailler moins et gagner plus si tu arrives à optimiser comme tu le souhaites. Mais ouais, du coup, je pense qu'après, c'est aussi des personnalités et des moments de vie parce que des fois, il y a des choses, des événements qui font que tu ne peux pas te lancer tout de suite. Ou il y a aussi ton... ton rapport à l'argent, ton rapport au risque, est-ce que tu es plutôt quelqu'un d'économe et qui n'aime pas trop prendre des risques. Il n'y a pas de chemin tout tracé, mais en tout cas je pense que c'est quand même bien si on le peut et si on le veut d'aller jusqu'au DEC pour en tout cas avoir le choix de faire ce qu'on veut après. Et en fait tout est possible. Après, c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui disent justement que le DEC, c'est le passeport, etc. Ce qui est vrai, mais du coup, je trouve ça dommage. En fait, il n'y a pas que le DEC et rien que le fait d'être expert comptable et moyenniste. Il y en a qui ne vont pas jusqu'au bout du DEC, mais qui au final font des carrières chez des éditeurs de logiciels, en tant que product manager, et ils n'ont pas forcément toujours le DEC. Je pense que le DEC, c'est aussi un accomplissement personnel. Donc, à part si tu veux vraiment être expert comptable, être inscrit à l'ordre, c'est un passage obligatoire mais si tu enfin c'est toujours mieux de l'avoir mais je pense que tu peux aussi faire des belles carrières sans avoir le diplôme et il y a aussi des gens qui sont associés dans des cabinets mais qui n'ont pas le diplôme et qui ont fait leur stage ou pas et qui ont le DCG ou pas et

  • Speaker #1

    tu peux faire plein de choses parce que de toute façon pour être associé dans un cabinet si je me souviens bien il faut juste que l'associé majoritaire soit expert comptable

  • Speaker #0

    C'est sur les... Alors je crois que c'est pas sur la... J'ai pas encore bien révisé ma déontologie, vu que je passe pas les examens. Mais je crois que c'est pas sur la répartition du capital, c'est sur la répartition des droits de vote. Je crois de mémoire qu'il faut avoir deux tiers des droits de vote qui sont détenus par des experts comptables. Donc experts comptables sont entendu inscrits à l'ordre. Mais sinon, après, c'est libre. Donc tu peux... Du moment que tu respectes cette règle-là et que bien sûr les non-diplômés ne signent pas les comptes, etc. Mais sinon après tu peux totalement t'associer dans un cabinet sans être diplômé d'expertise comptable. Soit en attendant de l'être ou soit parce que ce n'est pas une volonté.

  • Speaker #1

    Oui et puis ce n'est pas parce qu'on passe le DEC qu'on veut forcément devenir expert comptable. Il y a toi par exemple. Je me souviens que tu avais déjà évoqué sur les réseaux que c'était pas pour ça que tu passais le DEC et qu'il existait plein d'autres opportunités. On peut devenir... Enfin, je sais pas, qu'est-ce qu'on peut faire avec le DEC ?

  • Speaker #0

    En soi, c'est pour ça, à part si tu veux vraiment être expert comptable, en soi, le DEC, il n'est pas obligatoire pour toutes les autres choses que tu peux faire. Il y en a avec le DEC, ils font uniquement de la gestion de patrimoine, mais vraiment que la partie gestion de patrimoine. Mais du coup... S'ils n'avaient pas eu le DEC en soi, ils auraient pu le faire. Mais c'est vrai que ça leur donne une légitimité aussi auprès des clients quand même. Parce que le client, lui, il ne fait pas forcément toujours la différence entre diplômé d'expertise comptable et expert comptable. Et limite, il va plus valoriser le diplômé d'expertise comptable parce qu'il se dit, ah, mais du coup, lui, il a le diplôme. Parce que le client ou les personnes qui sont en dehors un peu de l'écosystème, ils ne connaissent pas forcément la différence. Donc en soi, pour moi, tu peux tout faire. Sans le DEC, à part être expert comptable, mais c'est vrai que ça peut te donner une légitimité, que ce soit si tu candidates à des postes en tant que DAF ou chez des éditeurs de logiciels, ou du coup si tu as des clients en gestion de patrimoine ou en système d'information, sur du management de transition, de la facturation électronique, c'est plus je pense que ça donne une légitimité. Et après oui moi c'est vrai que du coup j'ai un parcours assez... enfin parcours, j'ai des réflexions assez... Enfin on va dire que ça a beaucoup évolué dans le temps et ça va peut-être encore évoluer mais en fait c'est juste que moi je suis en mode bah je verrais bien ce que la vie me réserve et j'ai pas forcément... Enfin quand je disais qu'il y avait plein d'opportunités après le deck et qu'on peut avoir le deck et qu'on est obligé d'être expert comptable, enfin je le pense toujours mais ça veut pas pour autant dire que moi je pense à... une opportunité en particulier. En fait, je me laisse plus aller au gré de mes envies et en fonction des sujets, j'évolue. Il y a plein de fois où je me suis dit ça a commencé par dans tous les cas, j'ai toujours voulu passer mon deck. Mais je voulais pas forcément être expert-comptable. Après, je me suis dit, si, finalement, mais que pour tel type de clientèle. Et puis finalement, je me suis dit, non mais attends, tu vas pas faire ça toute seule. Faut forcément que t'aies des gens avec toi, de t'associer. Et puis après, au final, tu te dis, ah oui, peut-être que je pourrais faire ça sans forcément obligatoirement m'associer ou en tout cas pas forcément dans un premier temps. Et puis au final, je voudrais aussi faire ça. Et puis, en fait, c'est plus des... Je pense que c'est normal. En fait, ce qui est le plus important, je pense, c'est aussi de se poser des questions, d'écouter son intuition, ce qu'on a envie de faire et pas forcément... Je pense que c'est dangereux d'avoir vraiment un plan parce qu'en fait, tu auras toujours des accros et tu auras toujours des choses qui n'iront pas dans un sens et qu'après, des fois, qui vont se transformer en opportunités ou qui vont t'emmener dans un autre... dans une autre voie que tu n'avais pas forcément identifié à l'origine. Mais je pense qu'il faut être quand même assez ouvert en général aux opportunités parce que je pense qu'en vrai, tout le monde a un peu des opportunités. Et si moi, aujourd'hui, je suis derrière le micro alors que... Enfin vraiment, moi, j'avais zéro réseau, je ne connaissais aucun expert comptable. Je suis bourre... Enfin, j'étais boursière échelon 5. J'habitais dans une chambre de 1 900 m² pendant un an et demi. Enfin, je connaissais... vraiment personne dans la profession ni rien et si moi j'ai réussi à faire des trucs on va dire cool je pense que tout le monde tout le monde peut donc donc ouais rester ouvert aux opportunités il faut déjà savoir voir les opportunités et ça me fait penser à une à une vidéo sur enfin c'est pas vraiment sur les opportunités mais sur la chance Et du coup, il faudrait que je la retrouve, mais elle est vraiment excellente, cette vidéo. Je vais vous donner le nom. C'est un professeur de je ne sais plus quelle grande école. Et elle est vraiment super, cette vidéo. Et qui dit que la chance, ça se provoque. Et que pour avoir de la chance, il faut aussi en être une pour les autres. Et donc le fait de donner, etc. Au bout d'un moment, il ne faut pas forcément le faire pour ça. Mais les gens qui... Alors je sais quoi, je crois qu'il dit... Donc il y a vraiment de la chance, enfin des fois c'est du hasard, mais les gens qui ont de la chance à répétition, c'est pas du hasard, c'est une compétence qu'on appelle la chance.

  • Speaker #1

    Ok, c'est entre guillemets le positif attire le positif.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la même situation. Oui,

  • Speaker #1

    c'est égal plus.

  • Speaker #0

    C'est la vidéo de l'ESCP Business School avec Philippe. gabillet g a b i 2 l i e t et je l'adore cette vidéo je la regarde régulièrement ou vraiment en fait il dit mais la chance tout le monde peut l'avoir il faut aussi être une chance soi même pour les autres pour avoir de la chance et il faut savoir identifier les opportunités et les saisir parce qu'en fait c'était dans un mood toujours négatif et c'est là tu vas pas forcément voir les opportunités où tu vas pas voir que c'est une opportunité, tu peux voir en soi l'événement qui passe ou la proposition est dur, non, c'est pas très intéressant. Ou même la voir et ne pas la saisir pour x ou y raisons. Et donc la différence, c'est que t'as des gens qui vont saisir les opportunités et qui vont y aller. Et je pense qu'il peut y avoir vraiment un gap gigantesque entre quelqu'un qui a le bon mindset. Il n'y a pas un bon ou un mauvais mindset, mais on va dire qu'il est dans... un peu cette logique d'amélioration continue, de dépassement de soi, de donner aux autres sans forcément attendre en retour. Et ceux qui ne seraient pas dans ce mood-là, je pense qu'avec un bon mindset, alors je n'irai pas jusqu'au dérive du développement personnel à dire que n'importe qui qui était à l'ADAS, qui était SDF, peut être président de la République. Mais en tout cas, je pense que... Si tant est qu'être présidente de la République, ce soit le somme de la... Enfin, c'est pas forcément moi mon goal, mais je pense qu'en tout cas, sans dire qu'avec un bon mindset, tu peux faire tout ce que tu veux, parce que non, tu peux pas faire tout ce que tu veux. Enfin, même moi, si j'avais voulu être présidente de la République, je pense que j'aurais pas forcément pu, tu vois. Mais tu peux forcément faire plus de choses. que ce dont tu penses être capable avec un bon mindset tu vas penser pouvoir faire 10, en fait ça se trouve tu peux faire 100 mais tu pourras peut-être pas faire un million quoi mais en tout cas tu pourras certainement faire plus de choses que ce que tu n'avais imaginé je pense et c'est hyper intéressant ce que tu dis bon déjà moi j'irai revoir cette vidéo parce qu'elle est vraiment pas mal et

  • Speaker #1

    sur ce qu'on pense faire et ce qu'on est capable de faire il y a une différence parce que j'étais en coaching c'est pas un coaching de développement personnel mais un peu de personnalité pour savoir comment tu es, comment tu agis avec les autres etc.

  • Speaker #0

    C'était avec le disque et tout ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'était pas avec le disque, c'était un autre...

  • Speaker #0

    Y'a l'Enneagram ou... non c'est pas ça. Y'a les Big Five ? Non c'était pas un modèle...

  • Speaker #1

    Y'avait Balbin ou Bablin. Ce n'est pas...

  • Speaker #0

    je vous le montrerai après.

  • Speaker #1

    C'est vraiment que des tests que je ne connaissais pas du tout. Et il y en avait un en gros qui disait que pour un projet, il y a 10 personnalités. Et que du coup, ces 10 personnalités, si tu arrives à les retrouver et à les mettre ensemble pour ce projet, ton projet va cartonner.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment 10 personnes ou est-ce que tu peux avoir deux ?

  • Speaker #1

    En fait, tu peux avoir plusieurs rôles dans un projet. Mais il faut au moins ces 10 rôles-là parce que les limites d'un rôle... sont compensés par les avantages et la force d'un autre rôle.

  • Speaker #0

    C'est un équilibre à trouver. Je veux bien que tu montres après parce que ça a l'air super intéressant. Je te montre. Et je te montre le bon procédé.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il y avait un autre test. En gros, je crois que ça s'appelle le test de la fenêtre. En gros, tu as... C'est très simple, c'est un carré. et en fonction des réponses que tu donnes dans ton questionnaire, tu vas avoir des ordonnées, tu vas tracer des traits et dans ce carré-là, tu vas avoir la partie publique, donc ce que tu montres, ce que tu sais de toi et que les autres savent de toi. Tu as la partie cachée, donc ce que tu sais de toi mais que tu ne montres pas aux autres. La partie invisible, celle que les autres voient de toi mais que... toi tu ne sais pas et la partie mystère où personne ne sait ce que tu es et en gros quand tu parlais des capacités en fait parfois on pense tout se savoir sur soi mais on sous estime ce qu'on est capable de faire et dans cette partie invisible ou cette partie mystère parfois il ya des ressources qu'on peut aller chercher qui font qu'on peut aller beaucoup plus loin dans dans nos dans nos ambitions dans nos projets etc et d'autant plus que On parlait des opportunités, que toi, au début, tu disais que tu voulais pas devenir expert comptable, puis maintenant, si, machin et tout. En fait, on est dans un monde où tout change tellement, même la profession évolue, que du coup, l'image que tu pouvais avoir de la profession avant, ou les missions qui pouvaient être liées à ce métier-là, t'intéressaient peut-être pas avant, et qu'aujourd'hui, c'est ce que tu veux faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. J'essayais de retrouver, parce que je vois totalement ce que tu veux dire avec le... J'arrive pas à retrouver le... Je vais... C'est pas aussi ce que je connais de moi, est-ce que les autres connaissent de moi ? Est-ce que même moi, je ne connais pas ? Enfin, ce que personne ne connaît, ouais. Est-ce que les autres voient de moi, mais que moi, je vois pas ? Parce que, comme c'est moi, je me rends pas compte. Mais j'arrive plus à retrouver. C'est pour ça que j'étais en train de chercher. Mais oui, je pense que tout le monde évolue. Et un des éléments qui fait que... Je pense que c'est plus, on va dire, je ne sais pas si c'est le mot facile, mais qu'on est plus apte à réussir, mais selon sa propre définition de réussite, c'est vraiment d'être ouvert, d'être flexible. Tu vois, moi, je ne me dis pas, même s'il y a un moment, je me disais, bon, je veux forcément être expert comptable. Après, ça a changé. Ah bon, je veux le DEC et je ne pense pas que je serai expert comptable. Puis après, peut-être que si, peut-être que non. En fait, moi, je n'ai pas de mal à... pas pour autant je me dis pas je suis une girouette où je me dis pas bah je sais pas ce que je veux et en fait je pense que des fois tu as une une pression où faut absolument que tu saches ce que tu vas faire pour les 40 prochaines années faut absolument que tu saches où tu vas vivre avec qui enfin alors qu'en fait c'est pas grave de changer d'avis et de en fonction des étapes de la vie de sondage des éléments extérieurs On évolue et même je trouve ça sain d'être ouvert et de pouvoir un peu prendre une brèche et puis en prendre une autre. Et puis c'est des voies qui sont différentes, mais de rester ouvert aux opportunités et pas forcément d'être borné en se disant moi je veux absolument faire ça de telle manière En fait, tu peux te dire un peu moi j'ai quand même un peu la vision de comment je me vois, qu'est-ce que j'aimerais faire, mais genre limite à 10, 15 ans, 20 ans Mais je n'ai pas forcément le chemin. En fait, il y a des choses où je sais que mon objectif, c'est d'être libre au sens... On ne va pas aller dans le truc libre financièrement, acheter ma formation, mais plus de pouvoir faire ce que je veux, où je veux, quand je veux un peu. Enfin, après, tu as forcément des contraintes, mais c'est toi qui te les imposes. Et de pouvoir me dire si je veux, demain, je claque la porte et je vais élever des chèvres et je vais quand même avoir... enfin je vais pouvoir le faire parce que même si c'est pas très rémunérateur bah j'aurais suffisamment d'argent de côté pour pouvoir le faire en fait de pouvoir vraiment en fait si demain j'ai envie de dire fuck à tout le monde bah je dis fuck à tout le monde et je vais m'enfermer quelque part et et après même si j'ai déjà des idées un peu de ce que je veux faire bah il n'empêche que ça va peut-être évoluer et que par contre les étapes par lesquelles je vais passer c'est pas forcément les mêmes même si la destination au final c'est la même c'est pas genre un poste ou un statut ou c'est un c'est plus un état et qui peut se retrouver je peux être entre guillemets libre en étant expert comptable tout comme en étant je peux formateur tout comme en étant fait en fait y'a pas un poste où il n'y a pas un endroit où il n'y a pas une personne ou ou alors une organisation soit moi je tout seul où j'ai des associés ou où j'ai des salariés, où j'en ai pas. Enfin, s'il n'y a pas un schéma, c'est plus un état, un peu un mood. Et en fait, il y a plein de façons d'avoir ce mood-là. Et on verra ce que l'avenir nous réserve.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parfois, au lieu de passer par la porte, on passe par la fenêtre.

  • Speaker #0

    Moi, c'est toujours le... Si ça passe pas par la porte, ça passera par la fenêtre. Par contre, si j'ai envie de faire un truc et que moi, je me suis dit que c'était comme ça, mais c'est souvent, on va dire, plus à... court ou moyen terme, comme par exemple le DEC, où je me dis, de toute façon, au pire, je l'aurais peut-être pas du premier coup, mais c'est pas grave, je l'aurais du deuxième ou du troisième. Moi, s'il faut, je me présente dix fois et je me dis, au bout d'un moment, il y a bien quelqu'un qui va dire, on en a marre de l'avoir, on va finir par lui donner parce que, bon,

  • Speaker #1

    voilà. Comme ceux qui passent le permis vingt fois.

  • Speaker #0

    Mais ouais, je pense que c'est important aussi de se questionner sur ce qu'on veut. Enfin, c'est quoi notre... Enfin, c'est pas vraiment. un objectif dans la vie, mais un peu c'est quoi, qu'est-ce qu'on a envie, en tout cas maintenant, qu'est-ce qu'on imagine, qu'est-ce qui ferait qu'on serait heureux, parce que je pense qu'on se pose pas trop la question, on dit qu'est-ce que tu veux faire dans la vie, mais c'est plus aussi qui est-ce que tu veux être ou comment tu veux te sentir, plus que qu'est-ce que tu veux faire, mais le faire c'est un moyen, tu vois. On part dans la philo.

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai, mais en plus c'est ça, genre, si on demandait aux enfants, plutôt qu'est-ce que tu veux être, plus tard plutôt que qu'est ce que tu veux faire plus tard en fait plus tard je vais être heureux ok ça se passe comment bah j'aime je sais pas j'aime les gens j'aimerais être heureuse j'aime pas les gens j'aime pas les gens oui et du coup j'ai retrouvé l'outil dont je te parlais la fenêtre ça s'appelle la fenêtre de jo harry et oui ça s'écrit jo harry du coup tu as la zone publique donc c'est ce que moi et les autres connaissent de moi tu as la zone cachée donc ce que Moi seule, je connais. La zone aveugle, donc ce que les autres connaissent de moi, mais que moi, je ne connais pas. Et la zone inconnue. Personne ne sait rien. Et donc en fait, en fonction de tes réponses...

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est marrant. Et toi, tu peux le faire en ligne ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense. Je pense que oui tu dois en trouver en ligne. Pour le coup nous c'était le coach qui avait les outils. Mais je pourrais te montrer. Et l'autre outil dont je te parlais là, les rôles, en fait il n'y en a pas 10, il y en a 9. Et c'est le test de Belbin. Donc ça s'écrit B-E-L-B-I-N. Donc, ils identifient neuf rôles. Tu as, genre, le concepteur, le stratège, le coordinateur, explorateur, organisateur, perfectionneur, soutien, propulseur et expert. Et tous, ils ont des, genre, des atouts et ils ont aussi des défauts avec...

  • Speaker #0

    Mais qui sont les atouts des autres et du coup, tout ce qu'on pense, donc au final, t'as plus que des atouts, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et au moins, parce que forcément, quelqu'un qui va être, par exemple, le soutien, c'est quelqu'un qui est plus orienté vers le social. et qui va avoir du mal à gérer...

  • Speaker #0

    Qu'il est plus dans l'émotion et moins dans le... Enfin, admettons, moins dans un objectif de rentabilité et plus dans... Bah, c'est bien pour le monde, donc il faut le faire, quoi.

  • Speaker #1

    Il va essayer de, tu vois,

  • Speaker #0

    de faire en sorte que tout le monde soit content. Ouais, c'est le care un peu...

  • Speaker #1

    Sauf qu'il va peut-être avoir plus de difficultés à prendre des décisions et à chahuter tout le monde en disant, bon, OK, les gars, on est contents d'être tous ensemble, c'est super, mais... Il faut quand même qu'on a... Faire du bise. Voilà. Et à l'inverse, tu vas voir, je crois que c'est plutôt le propulseur qui, lui, il est très extraverti, un peu moins empathique et qui va se dire...

  • Speaker #0

    Très brut de pomme.

  • Speaker #1

    On fonce, quoi. Tu vois. Et en fait, c'est... Bref, plein de...

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Je regarderais.

  • Speaker #1

    Bah, ouais, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ça peut être intéressant même, je pense, pour soi-même aussi, pour savoir quel type de personnes peuvent être bien dans l'équipe. que ça soit des salariés, des collaborateurs ou des managers ou même des associés, de voir qu'est-ce qui manque dans la raquette, qu'est-ce qui nous manque et sur quoi on doit travailler.

  • Speaker #1

    Et ça, ça s'appelle la cartographie des talents ou la cartographie RH. Justement, identifier les manquements dans l'équipe pour avoir un recrutement qui soit encore plus bénéfique après. Mais c'est hyper intéressant. Moi, en tout cas, j'ai adoré. Et même pour les projets, du coup, tu sais un peu plus avec qui t'associer et même comment échanger avec les gens. Parce que si tu mets l'organisateur et le coordinateur face-to-face et qu'ils ne sont pas d'accord, là, ça va être un peu plus complexe, tu vois, de ne pas rentrer dans le conflit alors qu'ils peuvent très bien s'entendre, mais il faut quelqu'un qui dose entre les deux. Enfin bref, très intéressant en tout cas tout ça. On arrive à la fin. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je pense, croyez en vous, faites-vous confiance.

  • Speaker #1

    Petit message caire. En tout cas, merci beaucoup pour cet échange. J'espère que ça t'aura plu. Moi, j'ai adoré en tout cas. Et puis, comme d'habitude, si on veut te contacter,

  • Speaker #0

    c'est ? Principalement, m'envoyer un message LinkedIn. Voilà, si ça vous dit de parler philo.

  • Speaker #1

    Super. Bon, à bientôt.

  • Speaker #0

    À plus.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Génération Contable. et de contribuer avec nous au rayonnement de la profession. Si tu as aimé ce podcast, n'hésite pas à le faire savoir. Like, partage, abonne-toi. Chaque like est un réel carburant nous permettant d'aller plus loin et de rencontrer d'autres professionnels engagés et inspirants. D'ailleurs, si tu cherches un job en cabinet d'expertise comptable, rendez-vous sur l'amaconta.co. Saisir les meilleures opportunités. Vos cabinets cherchent à recruter ? Contacte-nous pour créer ta page employeur et capter des candidatures dès aujourd'hui. Allez, à bientôt sur Génération comptable !

Description

On se retrouve en ce début de mois d'octobre avec Julie Laniaud pour un épisode particulier.


Aujourd'hui nous abordons deux sujets dans cette matinale :

👉 Les Redflags dans la profession

Que ce soit du côté des candidats ou bien des cabinets, attention aux points de vigilance...


👉 Les changements de la profession

Ce qui est d'ailleurs le prochain sujet du Congrès National de l'Ordre des EC de Marseille 2024.


Bonne écoute 😎


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comme tu disais, avec le bouche-à-oreille, ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront, je pense, après d'une bonne image pendant plusieurs années, voire dizaines d'années.

  • Speaker #1

    Dans le secteur de l'expertise comptable, au-delà des chiffres, il existe de vrais héros engagés pour la profession. Ici, on découvre l'ADN de notre génération comptable. Au fait, moi, c'est Julie, office manager et créatrice de contenu chez Lama Compta. La. plateforme d'emploi 100% dédiée aux cabinets d'expertise comptable attractifs et à leurs candidats. J'évolue dans le monde de la comptabilité depuis plusieurs années et avec Génération comptable, je te propose de partir à la rencontre des professionnels et des acteurs inspirants du secteur. Et bah là on se retrouve pour une troisième partie des épisodes enregistrés avec Julie. Et Julie là je te propose de parler de tous les éléments sur lesquels il faut être vigilant quand on arrive en cabinet. Donc j'entends par ça les red flags, c'est un peu catchy comme terme, mais en gros les points de vigilance négatifs qu'on peut apercevoir. Et du coup à l'inverse les green flags, ceux qui sont plutôt encourageants et qui disent peut-être que c'est eux. Ce cabinet, il est sympa. Toi, tu as une assez grande communauté, tu dois avoir pas mal de retours à ce sujet-là. C'est quoi ton avis là-dessus ? C'est des choses... Enfin, tu fais... Pardon, il n'y avait pas de questions, en fait. Tu fais attention à tout ça quand tu postules dans un cabinet ou quand tu as des retours ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, pour la petite histoire, en fait, le seul cabinet auquel j'ai postulé, c'est quand j'étais en alternance et que je cherchais une alternance. Parce qu'après, les deux cabinets que j'ai faits en CDI, c'était à chaque fois l'expert comptable qui m'avait contactée en direct. Donc moi, il y a plusieurs choses. Il y a dans l'offre en tant que telle et il y a après quand tu es au cabinet et tout. Je pense que dans l'offre... Enfin, red flag c'est peut-être un grand mot, mais c'est mieux quand tu as une fourchette de salaire, parce que c'est vrai que souvent, on va dire oui, mais c'est selon le profil Mais quand tu recrutes un assistant comptable ou un collaborateur ou un chef de mission ou un expert comptable, enfin, ok, c'est selon le profil. Mais de toute façon, une fourchette, c'est le principe de la fourchette. Tu peux avoir 5 ou 10 cas d'écart, mais pour un assistant comptable, tu ne le paieras jamais 40 cas, par exemple. Tu peux mettre...

  • Speaker #1

    Tu peux mettre un salaire.

  • Speaker #0

    Ça permet au moins aussi de jauger. Les gens peuvent aussi se jauger en se disant est-ce que je peux postuler ? Parce que des fois, avec l'institué du poste, tu peux te dire soit c'est trop... Les compétences demandées sont trop élevées ou à l'inverse, moi je suis plutôt au-dessus. Mais du coup, avec la fourchette, des fois, ça peut permettre de rééquilibrer, de se dire est-ce que c'est dans... La fourchette que je vise ou pas, donc je pense que ça peut être intéressant. Et surtout aussi, j'ai l'impression que souvent les fourchettes ne sont pas mises aussi, parce qu'on a peur que vis-à-vis de l'interne, il y a des gens qui se disent Ah bah tiens, t'as vu combien ils sont payés eux et tout, les nouveaux ? Et du coup, au final, ça reflète un peu un manque de transparence ou un manque d'équité en interne, qui au final se répercute sur l'offre parce que t'as pas le salaire, mais en fait t'as pas le salaire parce que... Parce que dans la boîte, on n'est pas trop à l'aise avec le fait de dire combien chacun gagne, alors qu'en soi, si tu peux justifier ce que chacun gagne, en soi, pour moi, il n'y a pas de sujet, en fait, à partir du moment où il y a une certaine forme d'objectivité à dire, en fait, telle personne, elle assume telle mission, voilà, elle a telle responsabilité, donc c'est logique. qu'elle gagne ce qu'elle gagne. Pour moi, il y a ça. Après, de là à dire que c'est un red flag, il y a beaucoup aussi de bons cabinets qui n'affichent pas forcément de salaire. On va dire que ça peut être un indice parmi tant d'autres qui reflète aussi une culture d'entreprise à l'intérieur. Après, alors, moi, je le considérais comme red flag, un peu, mais je sais que ce n'est pas forcément de la vie. tous, c'est un peu des fois en fait t'as des postes où c'est marqué genre je sais pas, n'importe quoi consultant comptable ou en fait tu changes le nom pour faire un peu plus stylé mais en fait quand tu regardes l'émission c'est des missions classiques donc en fait pour moi, enfin certes il faut attirer un peu avec le titre mais le fait d'essayer de moderniser, de donner une meilleure image alors qu'en fait factuellement tu fais le taf genre d'un collaborateur ou d'un chef de mission, enfin peu importe mais le fait d'édulcorer le nom pour donner plus envie... mais qu'en fait, dans le fond, c'est la même chose. Je trouve ça un peu dommage. Tu n'as pas besoin de survendre un nom. C'est un peu comme du putaclic. Sauf qu'en fait, tu peux être déçu après. Tu t'imagines, toi, tu te faisais une idée du poste qui, en fait, c'est un poste, on va dire, classique. Je pense que si tu as un bon cabinet, tu n'as pas forcément besoin de travestir le nom et de changer le nom parce que le nom n'est pas sexy. Mais je pense que si à l'intérieur, ça se ressent qu'il y a une modernité, etc., il y a... pas besoin de changer forcément l'étiquette, même si je comprends qu'il y en a qui soient un peu dans ce mood-là, mais c'est vrai que moi, je fais beaucoup plus attention au fond qu'à la forme. Après, ça, c'est de travers aussi. Je devrais des fois peut-être un peu plus faire attention à la forme. Et après, sinon, un conseil que je peux donner qui est pas mal, c'est de demander tout simplement à des collaborateurs actuels ou des anciens De voir, de leur demander, en fait, tout simplement, de les contacter, notamment sur LinkedIn, pour leur demander comment ça se passe. Et après, surtout quand c'est des anciens, par contre, bien prendre avec des pincettes, avec du recul, parce que tu sais qu'il peut y avoir une certaine amertume parce qu'il s'est passé X ou Y. Enfin, essayer de rester objectif et de se faire un avis vraiment en fonction des différentes personnes et de quand même avoir en tête qu'il y a forcément de la subjectivité, et notamment quand t'es parti. Des fois, ça ne s'est pas forcément fini en très bons termes, donc ils vont peut-être dire des choses qui ne reflètent pas vraiment la réalité. Donc, bien avoir ça en tête, mais je pense que dans tous les cas, c'est bien de le savoir pour après, soit décider de se dire, est-ce que je prends en compte ce que cette personne a dit ? Est-ce que je suis OK ? Au moins, ça peut te... on va dire, t'avertir sur certains points, ou n'importe quoi, un exemple, si la personne dit, il y avait trop de charges de travail, toi, ça peut te permettre aussi de poser à l'entretien comment ça se passe pour la répartition de la charge de travail, les heures, est-ce qu'elles sont récupérées, est-ce qu'elles sont payées, si jamais il y a un pic d'activité, de poser des questions, c'est juste un petit point d'alerte, en mode, peut-être qu'il y a un sujet sur ça, et en fonction de ce que répond le... le recruteur, le cabinet, ou même d'autres personnes qui sont à l'intérieur. Si tu dis, ben voilà, on m'a fait un retour comme quoi au niveau des heures, etc. Mais peut-être qu'en fait, c'était il y a un ou deux ans, et que depuis, ils ont mis des choses en place. Au moins, tu vois, tu te dis, il y a peut-être un sujet, mais je vais aller poser des questions pour creuser un peu plus sur ça. Et puis après, quand tu es en interne, je pense que... Je pense que c'est un peu du feeling, du coup ça veut pas forcément dire que le cabinet, ou même l'entreprise en général, est une mauvaise entreprise, mais des fois c'est un fit entre une personne, une personnalité et une entreprise, un cabinet, qui fait que ça va pas, et notamment quand le matin on a la boule au ventre d'aller travailler, ou qu'on se sent pas de parler, de faire remonter des choses à notre... à nos collègues ou à notre manager, ou qu'on a des difficultés, qu'on ne sait pas trop à quoi répondre aux clients et qu'on n'ose pas demander parce qu'on ne veut pas déranger, etc. En fait, c'est de plus... Vraiment essayer d'être dans un environnement qui est bienveillant. Et des fois, l'environnement peut être bienveillant, mais c'est peut-être soit aussi des fois où on se met des freins, où on se dit, non, je ne veux pas le déranger, etc. Et je pense que c'est important d'avoir cette relation un peu quand même... de proximité aussi avec ses collègues, ses managers et tout pour pouvoir évoluer.

  • Speaker #1

    C'est clair et puis nous chez la Maconta on a remarqué que ce qui fait venir quelqu'un dans un cabinet, forcément il y a l'émission, il y a le salaire etc. Mais ce qui le fait rester c'est la sensation d'appartenir à un groupe et que du coup si jamais il n'y a pas cette... confiance ou ces échanges là ou cette bienveillance au sein de l'équipe que ce soit entre collaborateurs ou alors avec le manager ou avec le big boss et bah du coup ça va pas du tout ancrer les gens dans le cabinet ou l'entreprise et qu'ils vont plus facilement partir ou même beaucoup plus à l'écoute des opportunités à l'extérieur etc parce que c'est l'équipe et l'ambiance au final qui te fait plus

  • Speaker #0

    Plus resté, je pense, parce que dans tous les cas, quand tu pars, je ne sais plus, je ne connais plus ça, je ne sais pas si tu les as en tête, quand les personnes partent de cabinet, combien de pourcents ? Je crois que c'était quand même assez élevé, genre il y a 9 personnes sur 10 qui, quand elles partent, elles retournent dans un autre cabinet. Donc en fait, parce que souvent, on dit oui, les personnes, elles partent des cabinets pour aller en entreprise. Mais je crois que j'avais vu dans une étude de RH et tout que, en fait, la plupart, ils... partent d'un cabinet, mais ils rejoignent un autre cabinet. Donc, c'est pas genre, c'est l'entreprise qui nous a piqué les candidats. En fait, ce que tu dis sur l'ambiance et l'équipe qui est important, parce qu'en fait, quand tu passes d'un cabinet à un autre, on ne va pas se mentir, la plupart du temps, ça reste globalement les mêmes missions. Donc en fait, ce qui te fait changer, ce n'est pas...

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher à être bien au travail. Parce que, comme tu dis... Même s'il existe plein de façons de faire de la comptabilité en fonction des cabinets dans lesquels on est, dans les process et tout, au final, ça reste quand même la même base, on va dire, de mission. Et du coup, je n'ai pas la statistique dont tu parles, mais j'ai une autre statistique qui est intéressante. En gros, aujourd'hui, sur le marché du travail, dans l'expertise comptable, il y a 91% des cabinets qui cherchent à recruter et tu as 73% des collaborateurs qui sont ouverts.

  • Speaker #0

    aux opportunités.

  • Speaker #1

    C'est énorme !

  • Speaker #0

    Ce qui fait que si tu veux fidéliser ton équipe, il faut qu'ils se sentent bien parce que s'ils ne se sentent pas bien, ils iront ailleurs. Mais en même temps, c'est humain. On passe tellement de temps au travail que bien se sentir avec ses collègues, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Ce que je dis souvent, c'est que n'empêche que si tu enlèves les temps où tu dors, En fait, dans ta semaine, tu passes plus de temps avec tes collègues qu'avec ton conjoint, par exemple. Donc, ça représente une part énorme dans ta vie quotidienne. Donc, si tu ne te sens pas bien, je pense que ça vaut le coup au moins de se poser la question, de peser les pour et les contre. Et parce qu'après, chacun a ses contraintes. Quand tu as des bouches à nourrir et que tu n'as pas forcément... En fonction de la région dans laquelle tu es, c'était plutôt... dans un coin à la campagne etc il n'y a pas forcément 50 000 cabinets aux alentours donc si c'est pour faire une heure ou 1h30 de trajet tous les jours bah c'est pas forcément possible non plus donc c'est vrai qu'il y a d'autres critères à prendre en compte là dessus est ce qu'il y a quelque chose de toi qui t'exaspère énormément

  • Speaker #0

    je te vois rire

  • Speaker #1

    Il y a un truc qui m'exaspère mais après chacun c'est C'est les goûts et les couleurs de chacun. En tout cas, aussi, ce qui joue, moi, quand j'ai rejoint des cabinets, c'est le fait de faire confiance aussi, quand même, et de donner des responsabilités, même si on est, entre guillemets, jeunes. Enfin, je dis entre guillemets, mais c'est pas forcément toujours entre guillemets. Parce qu'on est vraiment jeunes, mais le fait de... De pas forcément avoir non plus trop de fractures entre ceux qui ont le diplôme, ceux qui l'ont pas, etc. Parce qu'en fait, je pense que tu deviens pas non plus une personne totalement différente du jour au lendemain. C'est pas parce que t'étais pas incompétent et le jour des résultats t'es super compétent. C'est pas aussi binaire que ça la vie. Donc je pense que pour aussi... Permettre aux jeunes de s'exprimer et de s'engager dès lors qu'ils en ont envie, je pense que c'est intéressant et de ne pas avoir cette guéguerre entre diplômés et non diplômés. Parce que je pense que peut-être qu'avant, il y avait un peu plus le côté prestige, la profession à laquelle certains sont. attaché mais je pense que dans notre génération ça va plus nous parler tu vois si tu as des personnes qui sont diplômées qui sont proches avec qui tu vas pouvoir échanger parler de tout et de rien et qu'en fait du coup désacraliser un peu et se dire ah ouais en fait entre guillemets c'est un peu des gens comme tout le monde et du coup moi aussi je pourrais être cette personne là plutôt que de se dire ah c'est vraiment un truc de ouf ceux qui sont experts comptables c'est vraiment incroyable mais du coup potentiellement aussi des fois se mettre derrière en mode ben en fait moi je pourrais pas y arriver parce que c'est vraiment c'est vraiment super dur c'est vraiment trop trop exigeant c'est trop prenant c'est trop fin tu vois de d'avoir un peu ce côté binaire entre diplômés et non diplômés alors qu'en plus il ya plein de façons d'exercer tout donc en soit il n'y a pas de règles qui te dit qu'il faut être de telle manière ou d'une telle autre. Je pense que ça dépend de chacun et je pense que la profession gagnerait à être plus soudée et à moins faire... Tu as toujours forcément, quand tu es expert comptable, tu es inscrit à l'ordre, tu as une responsabilité qui est plus importante vis-à-vis de tes clients et de l'ordre, des confrères, des consoeurs. Ce n'est pas vraiment ça le sujet, mais évidemment que c'est différent. Mais de rester, on va dire, accessible et de moins avoir cette barrière qu'il peut y avoir, je trouve, entre peut-être les plus jeunes et les plus expérimentés parfois. Oui.

  • Speaker #0

    Et selon toi, comment les cabinets, ils pourraient se démarquer de manière simple pour montrer que justement, ils luttent un peu contre tout ça ?

  • Speaker #1

    Ben, c'est compliqué. En fait, je pense que ça vient déjà de l'interne parce que, comme je disais, déjà, il y a des personnes qui vont aussi, elles de leur plein gré, envoyer des messages pour savoir comment ça se passe. Puis je pense que tout cabinet a une notoriété quand même dans sa ville ou dans son département, voire même dans la région. Et du coup, c'est assez difficile après de s'en défaire. Et donc, ça part déjà de l'interne si les personnes sont bien. À l'intérieur, elles vont en parler autour d'elles et donc les autres vont en parler, vont en parler. Et je pense qu'il y a des cabinets comme ça, je suis persuadée qu'il y en a qui n'ont pas de problématique de recrutement. Parce que quand ça fait... plusieurs années, même limite 10 ans, que ça se passe bien et que tout le monde le sait. Toi, pour être dans une école, je pense que tu le vois bien, que rapidement, on comprend bien qui sont les bons élèves, les mauvais élèves, et ça se transmet de génération en génération, mais en tout cas de promo en promo. Donc je pense que ça se passe déjà en interne et après le but c'est de travailler sa marque employeur et de faire rayonner en externe ce qui se passe vraiment en interne parce que je pense que ça, ce qui est dangereux c'est qu'il peut y avoir des désillusions. En fait si tu vends un truc qui est super chouette et puis qu'il y a un interne c'est pas du tout le cas, en plus ça va donner une image encore pire quoi. Donc de pas hésiter à... À communiquer, et notamment, peut-être des fois, je pense que ça se démocratise, mais je pense que ça pourrait être encore mieux, parce qu'il y a beaucoup de pages entreprises, notamment sur LinkedIn, qui communiquent, mais les experts comptables en tant que tels qui publient, qui fassent des posts pour partager un peu leur quotidien, leur parti pris, leur histoire et tout, je pense que ça, ça aide bien à... Justement, ce que je disais, créer une certaine forme de proximité entre l'audience et les potentiels candidats et le cabinet. Pour moi, c'est d'abord un travail en interne que tu fais après réunir en externe. Et si ça peut être incarné par des personnes, d'ailleurs qu'ils soient experts comptables ou pas forcément, mais vraiment le fait que ça soit lié à des personnes et que tu puisses te dire, si j'ai des questions, je vais pouvoir les poser. avoir cette proximité et cette authenticité je pense que c'est ça joue beaucoup parce que maintenant je pense que comme on est habitué aux réseaux sociaux aussi on a ce réflexe de se dire bah en fait c'est ça qui montre mais est-ce que c'est vraiment ce qu'il y a à l'intérieur donc ne pas oublier que c'est dans les deux sens.

  • Speaker #0

    C'est clair et puis c'est pour ça que c'est pas mal d'avoir le retour enfin de savoir comment plusieurs personnes d'un même cabinet s'expriment sur notamment LinkedIn, parce que nous, notre profession, elle aime beaucoup ce réseau-là, pour vraiment se faire un avis plutôt précis et fiable sur un cabinet. Et petite anecdote, tout à l'heure, tu disais que les cabinets pouvaient aussi un peu identifier les bons candidats et tout. Il faut savoir que, ok, admettons, un candidat va... en entretien, enfin, on travaille dans un cabinet. Finalement, il décide d'arrêter la collaboration parce que ça ne se passe pas bien. Ce même candidat va dans un autre cabinet qui connaît le cabinet du candidat. Donc forcément, ils vont s'appeler, ils vont savoir, machin. Bref, le candidat ne sera pas retenu dans ce nouveau cabinet. Mais par contre, ce qu'il faut que les cabinets aient en tête, c'est que ce candidat-là, lui aussi, il a une mauvaise expérience. Il va en parler autour de lui. mais à une échelle beaucoup plus importante que les cabinets, ce qui fait que dans son entourage, personne ne voudrait aller dans ces cabinets-là. Et c'est ce qui s'est passé, moi, dans ma promo. J'ai un copain de classe qui... Son contrat s'est arrêté, ça s'est mal passé, etc. Moi, j'étais assez surprise parce que... je trouve que c'était quand même un très bon élément, mais après j'étais pas à sa place, j'ai pas vécu, donc ça lui est propre.

  • Speaker #1

    Mais enfin ça, c'est ce que je disais un peu tout à l'heure, même si tu connais les personnes, que ça soit dans le sens où c'est des candidats que tu connais parce que t'es amie avec, ou même quand tu fais un peu des... enfin c'est pas vraiment des prises de référence, mais quand tu demandes à des gens qui sont actuellement salariés ou qui l'étaient, enfin faut toujours regarder quand même, comme tu dis, bah en fait j'étais pas à sa place, donc en fait des fois entre ce que la personne te raconte... Entre la version du salarié, la version du manager ou de l'expert comptable et la réalité qui est souvent entre les deux. En tout cas, je trouve que ce qui est un red flag, par contre, je trouve, dans les deux sens, c'est-à-dire que c'est un candidat qui va dénigrer de ouf son cabinet en entretien. Alors que ça veut dire que est-ce que tu te remets en question aussi ? En fait, c'est jamais noir ou blanc. Et à l'inverse, pareil, des cabinets qui vont dire oui. L'ancien salarié était vraiment nul. En fait, c'est jamais noir ou blanc. Donc en fait, tu peux dire les choses en essayant de rester neutre. En fait, ça reste une relation. Donc chacun a sa part de responsabilité. Donc à partir du moment... Comme je disais, que ce soit dans l'instant ou dans l'autre, soit un candidat qui dit que du noir ou que du blanc. Enfin, quoi que du blanc, c'est positif, mais en général, c'est plus vrai si c'est le candidat qui le dit. Mais en fait, le monde, il n'est pas noir ou blanc. Donc en fait, à un moment, il faut essayer de prendre du recul sur ce qu'on te dit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu comme la fameuse histoire des ex où tu rencontres quelqu'un et qu'il te dit genre... Mon ex c'était un fou, mon ex c'était une folle et tout et tu te dis mais... Enfin c'est bizarre comme discours...

  • Speaker #1

    Ouais, toi t'étais avec du coup...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est bizarre parce que c'est pas toi aussi qu'il y a des... Mais oui tout ça pour dire...

  • Speaker #1

    Toujours la faute de l'autre quoi...

  • Speaker #0

    Oui voilà et tout ça pour dire que... Enfin en fait ces discours là ils ont quand même une grosse répercussion et dans la promo tout le monde a aujourd'hui une très mauvaise image de ce cabinet là. Parce que tout le monde parle tellement que le bouche à oreille, c'est comme ça, les rumeurs, les machins et tout,

  • Speaker #1

    ça va vite. Dans un sens ou dans l'autre.

  • Speaker #0

    Et du coup, bref, tout ça pour dire qu'il faut faire attention à ce qu'on raconte et à qui on le raconte. Mais du coup, il y a sûrement des choses qui doivent totalement plaire aux candidats. Est-ce que toi, dans ta communauté... Tu as déjà eu des retours de choses qui séduisent les candidats ou qui les attirent ?

  • Speaker #1

    Pas forcément qui les attirent en soi, mais je pense que là où les personnes sont agréablement surprises, c'est aussi, alors ça peut paraître peut-être un peu bizarre, mais des entretiens en fonction de comment est mené l'entretien, des questions qui sont posées, etc. Je pense que ça joue quand même. Dans l'image que ça renvoie, parce qu'en fait je pense que pendant un entretien, ça reste une discussion, donc en fait il y a des valeurs qu'on peut véhiculer en posant certaines questions, etc. Donc il y a ça, et après dans ma communauté, moi j'ai de plus en plus de profils, notamment expérimentés, qui me demandent Ah mais Julie, est-ce que tu connais un cabinet qui est en semaine de 4 jours, ou au moins hors période fiscale, ou alors je pourrais être à 80% ? etc. Donc je pense que ça, c'est une nouvelle tendance qui arrive, même si on en parle. Enfin moi, limite, j'ai l'impression que la semaine de quatre jours, c'est plus un sujet parce que c'est genre on en parle tellement que pour moi, c'est évident que genre limite dans dix ans, la plupart des entreprises, elles seront à la semaine de quatre jours. Mais on verra. Mais ouais, du coup, je pense que c'est une tendance qui arrive bien dans la profession. Je pense qu'il y a des cabinets qui vont peut-être un peu... plié pas forcément parce qu'ils le veulent eux mais parce que si tu as les candidats qui demande ça et que c'est un pour le moment en tout cas c'est ça reste un élément qui est hyper différenciant après bah peut-être que dans les années à venir s'il y en a de plus en plus qui le font ça sera moins différenciant mais déjà je pense que ça montre aussi bas pour ceux qui seront précurseurs ça montre quand même eu une certaine ouverture d'esprit enfin justement d'être innovant etc que ça on pourra pas de t'enlever et comme tu disais avec le bouche à oreille ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront je pense après d'une bonne image pendant plusieurs années voire dizaines d'années ça montre une

  • Speaker #0

    certaine flexibilité une confiance et puis une considération j'ai un de mes collègues enfin un de mes copains de classe parce que du coup c'est quelqu'un que j'ai rencontré dans le cadre de mes études, qui est papa. Et lui, il a négocié, en gros, il voulait une semaine de 4 jours ou 4 jours et demi. Et c'est ce qui a été mis en place. Après, ses heures, il les fait normales. Il n'y a pas de réduction d'horaire sur son temps de travail. C'est juste que c'est beaucoup plus flexible et mobile. Ce qui fait que lui, il disait, en fait, je ne quitterai jamais ce cabinet. Juste comme ça, il faudrait qu'il y ait... le même confort de rythme et de vie, un meilleur salaire, enfin voilà, beaucoup plus de critères qui rentreraient en compte parce que là, aujourd'hui, le fait de pouvoir mener sa vie comme il l'entend et pouvoir s'occuper de ses enfants, c'est ce qui l'attend le plus et là, il y a d'y répondre.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en termes de rétention, on rebondit sur ce que tu disais ou ce qui était important, ce qu'il faisait en tout cas. cas fidéliser pour le moment c'était un peu l'équipe l'ambiance et tout mais c'est vrai que comme enfin je pense voilà ça vient aussi du fait qu'on soit dans un monde capitaliste on va toujours plus mieux plus mais du coup à un moment quand on a atteint enfin confort et tout tu peux plus c'est beaucoup plus difficile de s'en défaire pour aller ailleurs et surtout que comme il y a très peu de cabinets qui l'ont mis en place, en fait quand tu l'as, tu t'y habitues quand même très vite. Moi je le vois pour être à... moi bon c'est un peu différent parce que je suis à 80% donc ok je travaille 4 jours mais j'ai 20% de temps de travail en moins donc j'ai aussi 20% de salaire en moins mais c'est des choix et chacun voit midi à sa porte. Mais du coup, quand tu as un week-end de trois jours, tu t'habitues à avoir un week-end de trois jours. Donc en fait, c'est très compliqué après, si jamais tu veux changer, de pouvoir trouver plus que ça. Et surtout que, moi après, je donne un peu des exemples, mais du coup, moi je suis à 80%, je vais au travail en vélo. En fait, je me dis, pour trouver un cabinet qui... soit mieux que ça. Enfin, il y en a certainement, mais qu'avec un confort de vie qui soit encore meilleur, sachant que moi, j'aime quand même... Je suis pour le télétravail et pour le 100% remote, pour ceux à qui ça plaît, mais moi, c'est vrai que j'aime bien voir les gens, etc. Donc, c'est même pas forcément un plus. Donc, plus que pouvoir aller au taf à vélo genre en 10 minutes, plus près, c'est chez moi. Donc, je pense que ça peut être à la fois un critère pour attirer, mais aussi pour fidéliser. Parce que quand tu t'es habituée à avoir un temps de travail ou un nombre de jours, c'est humain. Tu ne peux pas revenir en arrière. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, et nous aussi, on est chez la Maconta à la semaine de quatre jours. ça veut pas dire que... enfin du coup ça veut dire qu'on a trois jours où on travaille pas pour la Maconta dans la semaine ça veut pas dire qu'il y a trois jours où on ne travaille pas parce que du coup au contraire ça nous laisse du temps pour travailler sur des projets perso, d'autres projets entrepreneuriaux, d'autres peut-être jobs ça dépend des gens, il y en a qui veulent plus de diversité dans leur travail et c'est hyper important parce que ça, ça crée un épanouissement qui fait que les gens se sentent encore mieux à leur place et encore plus contents d'aller au travail quand ils y vont parce qu'ils savent qu'en contrepartie de ça, au-delà du fait qu'ils adorent leurs clients, etc., mais en contrepartie de ce travail-là, ils ont aussi toute cette liberté qui est créée et qui naît à côté.

  • Speaker #1

    Et puis indirectement, tu crées aussi de la valeur parce que potentiellement, tu te crées un réseau où tu es, admettons, même si tu faisais rien, que tu te reposes. Du coup, si tu es plus reposé, tu vas être plus efficace. Je ne sais pas, tu... du coup, si tu fais du théâtre, tu développes des compétences qui pourront aussi t'être utiles dans ton job. Au final, je pense que c'est un bon point pour tout le monde. Après, oui, c'est vrai que ce qu'on entend souvent, c'est la semaine de 4 jours en cabinet. Ce n'est pas possible parce que vu les heures qu'on fait déjà en 5 jours, c'est chaud. Mais du coup, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours,

  • Speaker #0

    c'est les heures.

  • Speaker #1

    C'est 35 heures si tu les fais sur 5 ou sur 4, ça reste 35 heures. Donc, le problème, c'est quand tu fais fais 45 et que tu veux les mettre sur 4 jours, oui c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, c'est touchy là. Mais dans ce cas-là, c'est recruter. Voilà, on en parle comme si c'était facile de recruter, etc. Mais oui, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours, c'est la densité de travail. Peut-être qu'il faut revoir les process, peut-être qu'il faut revoir la facturation. Exactement, peut-être plus recruter ou pourquoi les gens s'en vont, pourquoi on est débordé, pourquoi...

  • Speaker #1

    Ou virer les clients chiants qui ne prennent plus du temps. Oui, choisir les clients. Mais ça,

  • Speaker #0

    c'est un vrai sujet, vraiment, de choisir ses clients. Et puis en plus, je pense que les experts comptables peuvent se permettre de faire le tour.

  • Speaker #1

    Oui, ils sont plus un manque de candidats que de clients. Donc en fait, les clients chiants...

  • Speaker #0

    Les clients, ils viennent tout seuls. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand tu es bien installé et tout, après, au début, ça peut être un peu plus galère parce que je crois que le premier canal d'acquisition, c'est le bouche à oreille. Sauf que si tu es à zéro, si tu n'as personne au début... Il faut le temps d'avoir quand même quelques dizaines de clients pour que le bouche à oreille se fasse. Mais je crois qu'une fois que la machine est lancée, après, on va dire, ça roule tout seul. Donc, en fait, autant se concentrer sur le goulot d'étranglement qui est les candidats pour le moment.

  • Speaker #0

    On aborde la dernière partie. Alors, pour la fin de cet entretien. Je voulais qu'on parle un peu de l'audace et du changement au niveau de la profession. On va parler essentiellement du métier d'expert comptable. Et récemment, dans un de tes posts, tu as publié que... Enfin, tu posais une question, est-ce que le DEC, ça veut forcément dire qu'on est expert comptable ? Donc, la communauté s'est exprimée par rapport à ça. Et tu disais quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #0

    Alors, il y a toujours des avis blancs, des avis noirs et des avis gris.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours. Bah oui, quand t'as le DEC, du coup, t'es expert comptable parce que, de facto, t'as le titre et donc tu es...

  • Speaker #0

    C'est ça. Ceux qui se disent que, de façon expert comptable, c'est le saint Graal, du coup, avoir le DEC, c'est forcément s'inscrire à l'Ordre. Et il y a ceux qui disent que, en fait, c'est un diplôme qui te permet d'exercer d'une certaine façon. C'est ça, et d'avoir certaines compétences, et peu importe si tu deviens expert comptable ou pas. Bah t'as le deck quoi, le deck c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est la base finale quoi, je le vois comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu le vois comme ça ?

  • Speaker #1

    Bah après moi c'est plus un... Bah forcément c'est un moyen aussi, mais c'est plus un challenge personnel, parce que j'aime bien aller au max du max que tu peux aller, donc c'est pour ça que ça m'avait bien plu aussi la filière, de me dire qu'il y avait un bac plus 8, et de se dire que tu peux aller entre guillemets, même si c'est pas forcément un... kiffent en soi les études, mais se dire que t'as atteint un certain niveau d'expertise quand même. Donc après, oui, moi, vu que je suis plus partisane de c'est jamais noir ou blanc, donc oui, et quand t'as le DEC, tu peux être expert comptable, tu peux être inscrit à l'ordre. Maintenant, il y en a qui font d'autres choses, que ça soit de la formation ou même qui accompagnent des clients, mais qui ne sont pas inscrits à l'ordre, donc par contre, qui ne font pas de tenue comptable et fiscale, parce que c'est interdit. Mais maintenant, tu peux faire plein de choses. Et tu as aussi le fait d'avoir le DEC. Et du coup, j'en parle des fois avec des personnes. Et de ne pas forcément se sentir légitime pour autant. Notamment quand tu as... Enfin, c'est une question d'expérience, mais pas forcément que d'expérience non plus. Parce que, en fait, des fois, tu peux avoir des gens... Enfin, moi, forcément, je doute. Je me dis, attends, du coup, je vais l'avoir à 26 ans, normalement, si tout se passe bien, le DEC. Et du coup, tu te dis, en vrai, j'ai le même diplôme. Mais oui, je peux... peut être expert comptable et être inscrit à l'Ordre, mais par rapport à des gens qui ont genre 20 ans d'expérience, évidemment que tu as le même diplôme et tu as le même titre. Et tu peux dire que ces deux personnes sont experts comptables. Mais quand tu n'as pas la même expérience, c'est quand même... différents et pour autant tu as des personnes des fois limite qui vont avoir 10 ou 15 ans d'expérience et qui vont aussi douter et se dire ah non mais je pense que j'ai pas assez d'expérience et en fait je pense qu'il ya un moment basse est un peu le jeu que tu voulais aborder mais il ya un moment je pense que ça sera jamais le bon moment c'est comme souvent on dit qu'il ya des personnes qui disent ah oui mais là je vais pas avoir des enfants ce moment c'est pas le bon moment en fait sera jamais fin c'est à temps le bon moment il y aura jamais de bons moments donc moi je suis plus Je suis plus la team, je saute dans l'eau avec potentiellement des nageoires et puis après j'essaye de survivre. Parce qu'à un moment, si tu ne te jettes pas à l'eau et que tu te poses 50 000 questions, je pense qu'on a la chance quand même d'être dans un secteur, en tout cas pour le moment, où il y a un monopole, où la comptabilité est entre guillemets... C'est quasiment obligatoire de recourir à un expert comptable, à part si tu veux faire ton propre bilan compte de résultats, tes propres déclarations. Mais je pense que les entrepreneurs, ils n'ont ni le temps ni l'expertise. ni enfin en fait c'est autant autant le délégué enfin je sais pas j'ai plus j'ai plus les stats mais je crois qu'il ya quand même 80 90 des des tpe qui recourent un expert comptable donc en fait on a la chance d'être quand même dans un marché donc et certes concurrentiel parce que tu as aussi des concurrences les logiciels les banques les et et les autres enfin confrères franceurs même si on parle de confraternité ça reste aussi quand même en des concurrents dans un certain sens mais comme tu as une forme d'obligation enfin en fait t'as pas trop de fin c'est quand même le risque que tu prends à te lancer il est quand même très limité plutôt que si tu es sur un marché où c'est une nouvelle technologie où tu sais pas si ça va fonctionner ou enfin en fait là tu sais qu'il ya forcément des clients Et je pense qu'en tout cas, ça vaut le coup de tester. Et en plus, tu peux aussi faire de la sous-traitance au début pour si jamais t'as un peu peur. C'est-à-dire que tu as des cabinets d'expertise comptable qui, justement, des fois, ont une surcharge de travail et tout, et vont, on va dire, déléguer une partie à d'autres experts comptables, potentiellement des jeunes qui démarrent. Et pour les aider, eux, à avoir un peu de chiffre d'affaires et, on va dire, les occuper. Et dans un autre sens, comme le cabinet, peut-être qu'il peine à recruter ou il a une surcharge de travail, ça l'arrange aussi d'avoir quelqu'un qui fasse le taf. Donc, tu as cette possibilité-là de sous-traitance. Tu as le fait qu'on est dans un monopole et que la comptabilité, entre guillemets, limite, je caricature, mais le recours à un expert comptable est quasi obligatoire. Donc, en fait, le risque par rapport... à tous les entrepreneurs qu'on peut croiser, il est beaucoup plus... Oui, ça, il est minime. Donc, je pense que ça vaut le coup de se lancer. Et après, il y a réfléchir. Est-ce que tu le fais seul ou pas ? Tu peux aussi t'associer dans un cabinet existant ou créer un cabinet avec Snilo. Donc déjà, quand tu es plusieurs, peut-être avec des compétences complémentaires, que ce soit en termes de technique ou même, je ne sais pas, peut-être qu'il y en a un qui va avoir plus la fibre commerciale, l'autre qui va avoir plus la fibre RH, l'autre qui... Oui. Je pense que ça peut être bien aussi de s'associer avec d'autres personnes pour un peu aussi se rassurer. Mais du coup, je pense que c'est des fois, tu vois, on peut se dire oui, mais je n'ai pas assez d'expérience. Alors certes, il y a ça, mais je pense que ça vient aussi de soi, d'avoir confiance en soi. Ou même, je pense que je ne sais pas si j'ai autant confiance en moi que ça. Mais en fait, à un moment de se dire, en fait... Un moment, il faut sauter, sinon il ne se passera jamais rien. Et en même temps, on sait que l'entrepreneuriat, c'est forcément, tu prends un risque par rapport à quelqu'un qui est salarié. Et en théorie, on sait que dans nos métiers, le risque, il en vaut plutôt la chandelle, puisque en général, le risque est rémunéré par de l'argent, comme sur un marché financier. Là, pour le coup, je trouve que le rapport... Alors, c'est pas bénéfice-risque, mais c'est le rapport... Le rapport rémunération-risque, je pense qu'il est complètement en la faveur des diplômés.

  • Speaker #0

    Oui, c'est... Oui, savoir à quel... Est-ce qu'on peut être actif de tout ça, ou plutôt passif et...

  • Speaker #1

    Après, tu peux aussi être actif... Tout dépend aussi. Peut-être que ton taf, c'est pas forcément ce qui... te bottent dans la vie et que toi tu préfères avoir des activités à côté mais après ce qui est bien aussi avec le métier enfin le métier le diplôme d'expertise comptable et donc des fois l'expertise comptable et quand tu entreprends et tout c'est que tu as plein de façons d'entreprendre moi je connais des personnes elles sont toutes seules elles font genre que du commissariat aux comptes mais que les missions exceptionnelles genre commissariat aux apports etc Et du coup, ils gagnent très bien leur vie, ils travaillent genre une demi-journée, enfin, ils travaillent que le matin et ils vont surfer l'après-midi, tu vois. Mais du coup, le mec, il est tout seul et il fait que ça, il gagne bien sa vie, mais parce qu'il a choisi son mode de vie, et t'en as qui peuvent se dire, bah non, moi je voudrais monter un KPMG, je sais pas, peut-être qu'il y aura un nouvel acteur dans 20 ans, ou un Deloitte, ou un PWC, ou EY, on va tous les citer comme ça. Maintenant, il y a aussi les Mazars, les BDO. Mais en fait, tu peux exercer, tu peux te spécialiser soit en termes de clients, en termes de secteur d'activité ou de discipline. Si tu veux faire de la gestion de patrimoine, de l'ARSE, tu peux du coup travailler que le matin, que l'après-midi, travailler trois jours par semaine ou travailler sept jours sur sept. En fait, c'est le principe d'être entrepreneur. Mais après, comme tu... En tout cas, pour le moment, la profession d'expertise comptable est relativement rémunératrice. Du coup, toi-même, tu peux...

  • Speaker #0

    te dire est-ce que je préfère travailler moins et gagner moins ou est-ce que je veux travailler plus ou gagner plus ? Ou travailler moins et gagner plus si tu arrives à optimiser comme tu le souhaites. Mais ouais, du coup, je pense qu'après, c'est aussi des personnalités et des moments de vie parce que des fois, il y a des choses, des événements qui font que tu ne peux pas te lancer tout de suite. Ou il y a aussi ton... ton rapport à l'argent, ton rapport au risque, est-ce que tu es plutôt quelqu'un d'économe et qui n'aime pas trop prendre des risques. Il n'y a pas de chemin tout tracé, mais en tout cas je pense que c'est quand même bien si on le peut et si on le veut d'aller jusqu'au DEC pour en tout cas avoir le choix de faire ce qu'on veut après. Et en fait tout est possible. Après, c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui disent justement que le DEC, c'est le passeport, etc. Ce qui est vrai, mais du coup, je trouve ça dommage. En fait, il n'y a pas que le DEC et rien que le fait d'être expert comptable et moyenniste. Il y en a qui ne vont pas jusqu'au bout du DEC, mais qui au final font des carrières chez des éditeurs de logiciels, en tant que product manager, et ils n'ont pas forcément toujours le DEC. Je pense que le DEC, c'est aussi un accomplissement personnel. Donc, à part si tu veux vraiment être expert comptable, être inscrit à l'ordre, c'est un passage obligatoire mais si tu enfin c'est toujours mieux de l'avoir mais je pense que tu peux aussi faire des belles carrières sans avoir le diplôme et il y a aussi des gens qui sont associés dans des cabinets mais qui n'ont pas le diplôme et qui ont fait leur stage ou pas et qui ont le DCG ou pas et

  • Speaker #1

    tu peux faire plein de choses parce que de toute façon pour être associé dans un cabinet si je me souviens bien il faut juste que l'associé majoritaire soit expert comptable

  • Speaker #0

    C'est sur les... Alors je crois que c'est pas sur la... J'ai pas encore bien révisé ma déontologie, vu que je passe pas les examens. Mais je crois que c'est pas sur la répartition du capital, c'est sur la répartition des droits de vote. Je crois de mémoire qu'il faut avoir deux tiers des droits de vote qui sont détenus par des experts comptables. Donc experts comptables sont entendu inscrits à l'ordre. Mais sinon, après, c'est libre. Donc tu peux... Du moment que tu respectes cette règle-là et que bien sûr les non-diplômés ne signent pas les comptes, etc. Mais sinon après tu peux totalement t'associer dans un cabinet sans être diplômé d'expertise comptable. Soit en attendant de l'être ou soit parce que ce n'est pas une volonté.

  • Speaker #1

    Oui et puis ce n'est pas parce qu'on passe le DEC qu'on veut forcément devenir expert comptable. Il y a toi par exemple. Je me souviens que tu avais déjà évoqué sur les réseaux que c'était pas pour ça que tu passais le DEC et qu'il existait plein d'autres opportunités. On peut devenir... Enfin, je sais pas, qu'est-ce qu'on peut faire avec le DEC ?

  • Speaker #0

    En soi, c'est pour ça, à part si tu veux vraiment être expert comptable, en soi, le DEC, il n'est pas obligatoire pour toutes les autres choses que tu peux faire. Il y en a avec le DEC, ils font uniquement de la gestion de patrimoine, mais vraiment que la partie gestion de patrimoine. Mais du coup... S'ils n'avaient pas eu le DEC en soi, ils auraient pu le faire. Mais c'est vrai que ça leur donne une légitimité aussi auprès des clients quand même. Parce que le client, lui, il ne fait pas forcément toujours la différence entre diplômé d'expertise comptable et expert comptable. Et limite, il va plus valoriser le diplômé d'expertise comptable parce qu'il se dit, ah, mais du coup, lui, il a le diplôme. Parce que le client ou les personnes qui sont en dehors un peu de l'écosystème, ils ne connaissent pas forcément la différence. Donc en soi, pour moi, tu peux tout faire. Sans le DEC, à part être expert comptable, mais c'est vrai que ça peut te donner une légitimité, que ce soit si tu candidates à des postes en tant que DAF ou chez des éditeurs de logiciels, ou du coup si tu as des clients en gestion de patrimoine ou en système d'information, sur du management de transition, de la facturation électronique, c'est plus je pense que ça donne une légitimité. Et après oui moi c'est vrai que du coup j'ai un parcours assez... enfin parcours, j'ai des réflexions assez... Enfin on va dire que ça a beaucoup évolué dans le temps et ça va peut-être encore évoluer mais en fait c'est juste que moi je suis en mode bah je verrais bien ce que la vie me réserve et j'ai pas forcément... Enfin quand je disais qu'il y avait plein d'opportunités après le deck et qu'on peut avoir le deck et qu'on est obligé d'être expert comptable, enfin je le pense toujours mais ça veut pas pour autant dire que moi je pense à... une opportunité en particulier. En fait, je me laisse plus aller au gré de mes envies et en fonction des sujets, j'évolue. Il y a plein de fois où je me suis dit ça a commencé par dans tous les cas, j'ai toujours voulu passer mon deck. Mais je voulais pas forcément être expert-comptable. Après, je me suis dit, si, finalement, mais que pour tel type de clientèle. Et puis finalement, je me suis dit, non mais attends, tu vas pas faire ça toute seule. Faut forcément que t'aies des gens avec toi, de t'associer. Et puis après, au final, tu te dis, ah oui, peut-être que je pourrais faire ça sans forcément obligatoirement m'associer ou en tout cas pas forcément dans un premier temps. Et puis au final, je voudrais aussi faire ça. Et puis, en fait, c'est plus des... Je pense que c'est normal. En fait, ce qui est le plus important, je pense, c'est aussi de se poser des questions, d'écouter son intuition, ce qu'on a envie de faire et pas forcément... Je pense que c'est dangereux d'avoir vraiment un plan parce qu'en fait, tu auras toujours des accros et tu auras toujours des choses qui n'iront pas dans un sens et qu'après, des fois, qui vont se transformer en opportunités ou qui vont t'emmener dans un autre... dans une autre voie que tu n'avais pas forcément identifié à l'origine. Mais je pense qu'il faut être quand même assez ouvert en général aux opportunités parce que je pense qu'en vrai, tout le monde a un peu des opportunités. Et si moi, aujourd'hui, je suis derrière le micro alors que... Enfin vraiment, moi, j'avais zéro réseau, je ne connaissais aucun expert comptable. Je suis bourre... Enfin, j'étais boursière échelon 5. J'habitais dans une chambre de 1 900 m² pendant un an et demi. Enfin, je connaissais... vraiment personne dans la profession ni rien et si moi j'ai réussi à faire des trucs on va dire cool je pense que tout le monde tout le monde peut donc donc ouais rester ouvert aux opportunités il faut déjà savoir voir les opportunités et ça me fait penser à une à une vidéo sur enfin c'est pas vraiment sur les opportunités mais sur la chance Et du coup, il faudrait que je la retrouve, mais elle est vraiment excellente, cette vidéo. Je vais vous donner le nom. C'est un professeur de je ne sais plus quelle grande école. Et elle est vraiment super, cette vidéo. Et qui dit que la chance, ça se provoque. Et que pour avoir de la chance, il faut aussi en être une pour les autres. Et donc le fait de donner, etc. Au bout d'un moment, il ne faut pas forcément le faire pour ça. Mais les gens qui... Alors je sais quoi, je crois qu'il dit... Donc il y a vraiment de la chance, enfin des fois c'est du hasard, mais les gens qui ont de la chance à répétition, c'est pas du hasard, c'est une compétence qu'on appelle la chance.

  • Speaker #1

    Ok, c'est entre guillemets le positif attire le positif.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la même situation. Oui,

  • Speaker #1

    c'est égal plus.

  • Speaker #0

    C'est la vidéo de l'ESCP Business School avec Philippe. gabillet g a b i 2 l i e t et je l'adore cette vidéo je la regarde régulièrement ou vraiment en fait il dit mais la chance tout le monde peut l'avoir il faut aussi être une chance soi même pour les autres pour avoir de la chance et il faut savoir identifier les opportunités et les saisir parce qu'en fait c'était dans un mood toujours négatif et c'est là tu vas pas forcément voir les opportunités où tu vas pas voir que c'est une opportunité, tu peux voir en soi l'événement qui passe ou la proposition est dur, non, c'est pas très intéressant. Ou même la voir et ne pas la saisir pour x ou y raisons. Et donc la différence, c'est que t'as des gens qui vont saisir les opportunités et qui vont y aller. Et je pense qu'il peut y avoir vraiment un gap gigantesque entre quelqu'un qui a le bon mindset. Il n'y a pas un bon ou un mauvais mindset, mais on va dire qu'il est dans... un peu cette logique d'amélioration continue, de dépassement de soi, de donner aux autres sans forcément attendre en retour. Et ceux qui ne seraient pas dans ce mood-là, je pense qu'avec un bon mindset, alors je n'irai pas jusqu'au dérive du développement personnel à dire que n'importe qui qui était à l'ADAS, qui était SDF, peut être président de la République. Mais en tout cas, je pense que... Si tant est qu'être présidente de la République, ce soit le somme de la... Enfin, c'est pas forcément moi mon goal, mais je pense qu'en tout cas, sans dire qu'avec un bon mindset, tu peux faire tout ce que tu veux, parce que non, tu peux pas faire tout ce que tu veux. Enfin, même moi, si j'avais voulu être présidente de la République, je pense que j'aurais pas forcément pu, tu vois. Mais tu peux forcément faire plus de choses. que ce dont tu penses être capable avec un bon mindset tu vas penser pouvoir faire 10, en fait ça se trouve tu peux faire 100 mais tu pourras peut-être pas faire un million quoi mais en tout cas tu pourras certainement faire plus de choses que ce que tu n'avais imaginé je pense et c'est hyper intéressant ce que tu dis bon déjà moi j'irai revoir cette vidéo parce qu'elle est vraiment pas mal et

  • Speaker #1

    sur ce qu'on pense faire et ce qu'on est capable de faire il y a une différence parce que j'étais en coaching c'est pas un coaching de développement personnel mais un peu de personnalité pour savoir comment tu es, comment tu agis avec les autres etc.

  • Speaker #0

    C'était avec le disque et tout ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'était pas avec le disque, c'était un autre...

  • Speaker #0

    Y'a l'Enneagram ou... non c'est pas ça. Y'a les Big Five ? Non c'était pas un modèle...

  • Speaker #1

    Y'avait Balbin ou Bablin. Ce n'est pas...

  • Speaker #0

    je vous le montrerai après.

  • Speaker #1

    C'est vraiment que des tests que je ne connaissais pas du tout. Et il y en avait un en gros qui disait que pour un projet, il y a 10 personnalités. Et que du coup, ces 10 personnalités, si tu arrives à les retrouver et à les mettre ensemble pour ce projet, ton projet va cartonner.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment 10 personnes ou est-ce que tu peux avoir deux ?

  • Speaker #1

    En fait, tu peux avoir plusieurs rôles dans un projet. Mais il faut au moins ces 10 rôles-là parce que les limites d'un rôle... sont compensés par les avantages et la force d'un autre rôle.

  • Speaker #0

    C'est un équilibre à trouver. Je veux bien que tu montres après parce que ça a l'air super intéressant. Je te montre. Et je te montre le bon procédé.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il y avait un autre test. En gros, je crois que ça s'appelle le test de la fenêtre. En gros, tu as... C'est très simple, c'est un carré. et en fonction des réponses que tu donnes dans ton questionnaire, tu vas avoir des ordonnées, tu vas tracer des traits et dans ce carré-là, tu vas avoir la partie publique, donc ce que tu montres, ce que tu sais de toi et que les autres savent de toi. Tu as la partie cachée, donc ce que tu sais de toi mais que tu ne montres pas aux autres. La partie invisible, celle que les autres voient de toi mais que... toi tu ne sais pas et la partie mystère où personne ne sait ce que tu es et en gros quand tu parlais des capacités en fait parfois on pense tout se savoir sur soi mais on sous estime ce qu'on est capable de faire et dans cette partie invisible ou cette partie mystère parfois il ya des ressources qu'on peut aller chercher qui font qu'on peut aller beaucoup plus loin dans dans nos dans nos ambitions dans nos projets etc et d'autant plus que On parlait des opportunités, que toi, au début, tu disais que tu voulais pas devenir expert comptable, puis maintenant, si, machin et tout. En fait, on est dans un monde où tout change tellement, même la profession évolue, que du coup, l'image que tu pouvais avoir de la profession avant, ou les missions qui pouvaient être liées à ce métier-là, t'intéressaient peut-être pas avant, et qu'aujourd'hui, c'est ce que tu veux faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. J'essayais de retrouver, parce que je vois totalement ce que tu veux dire avec le... J'arrive pas à retrouver le... Je vais... C'est pas aussi ce que je connais de moi, est-ce que les autres connaissent de moi ? Est-ce que même moi, je ne connais pas ? Enfin, ce que personne ne connaît, ouais. Est-ce que les autres voient de moi, mais que moi, je vois pas ? Parce que, comme c'est moi, je me rends pas compte. Mais j'arrive plus à retrouver. C'est pour ça que j'étais en train de chercher. Mais oui, je pense que tout le monde évolue. Et un des éléments qui fait que... Je pense que c'est plus, on va dire, je ne sais pas si c'est le mot facile, mais qu'on est plus apte à réussir, mais selon sa propre définition de réussite, c'est vraiment d'être ouvert, d'être flexible. Tu vois, moi, je ne me dis pas, même s'il y a un moment, je me disais, bon, je veux forcément être expert comptable. Après, ça a changé. Ah bon, je veux le DEC et je ne pense pas que je serai expert comptable. Puis après, peut-être que si, peut-être que non. En fait, moi, je n'ai pas de mal à... pas pour autant je me dis pas je suis une girouette où je me dis pas bah je sais pas ce que je veux et en fait je pense que des fois tu as une une pression où faut absolument que tu saches ce que tu vas faire pour les 40 prochaines années faut absolument que tu saches où tu vas vivre avec qui enfin alors qu'en fait c'est pas grave de changer d'avis et de en fonction des étapes de la vie de sondage des éléments extérieurs On évolue et même je trouve ça sain d'être ouvert et de pouvoir un peu prendre une brèche et puis en prendre une autre. Et puis c'est des voies qui sont différentes, mais de rester ouvert aux opportunités et pas forcément d'être borné en se disant moi je veux absolument faire ça de telle manière En fait, tu peux te dire un peu moi j'ai quand même un peu la vision de comment je me vois, qu'est-ce que j'aimerais faire, mais genre limite à 10, 15 ans, 20 ans Mais je n'ai pas forcément le chemin. En fait, il y a des choses où je sais que mon objectif, c'est d'être libre au sens... On ne va pas aller dans le truc libre financièrement, acheter ma formation, mais plus de pouvoir faire ce que je veux, où je veux, quand je veux un peu. Enfin, après, tu as forcément des contraintes, mais c'est toi qui te les imposes. Et de pouvoir me dire si je veux, demain, je claque la porte et je vais élever des chèvres et je vais quand même avoir... enfin je vais pouvoir le faire parce que même si c'est pas très rémunérateur bah j'aurais suffisamment d'argent de côté pour pouvoir le faire en fait de pouvoir vraiment en fait si demain j'ai envie de dire fuck à tout le monde bah je dis fuck à tout le monde et je vais m'enfermer quelque part et et après même si j'ai déjà des idées un peu de ce que je veux faire bah il n'empêche que ça va peut-être évoluer et que par contre les étapes par lesquelles je vais passer c'est pas forcément les mêmes même si la destination au final c'est la même c'est pas genre un poste ou un statut ou c'est un c'est plus un état et qui peut se retrouver je peux être entre guillemets libre en étant expert comptable tout comme en étant je peux formateur tout comme en étant fait en fait y'a pas un poste où il n'y a pas un endroit où il n'y a pas une personne ou ou alors une organisation soit moi je tout seul où j'ai des associés ou où j'ai des salariés, où j'en ai pas. Enfin, s'il n'y a pas un schéma, c'est plus un état, un peu un mood. Et en fait, il y a plein de façons d'avoir ce mood-là. Et on verra ce que l'avenir nous réserve.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parfois, au lieu de passer par la porte, on passe par la fenêtre.

  • Speaker #0

    Moi, c'est toujours le... Si ça passe pas par la porte, ça passera par la fenêtre. Par contre, si j'ai envie de faire un truc et que moi, je me suis dit que c'était comme ça, mais c'est souvent, on va dire, plus à... court ou moyen terme, comme par exemple le DEC, où je me dis, de toute façon, au pire, je l'aurais peut-être pas du premier coup, mais c'est pas grave, je l'aurais du deuxième ou du troisième. Moi, s'il faut, je me présente dix fois et je me dis, au bout d'un moment, il y a bien quelqu'un qui va dire, on en a marre de l'avoir, on va finir par lui donner parce que, bon,

  • Speaker #1

    voilà. Comme ceux qui passent le permis vingt fois.

  • Speaker #0

    Mais ouais, je pense que c'est important aussi de se questionner sur ce qu'on veut. Enfin, c'est quoi notre... Enfin, c'est pas vraiment. un objectif dans la vie, mais un peu c'est quoi, qu'est-ce qu'on a envie, en tout cas maintenant, qu'est-ce qu'on imagine, qu'est-ce qui ferait qu'on serait heureux, parce que je pense qu'on se pose pas trop la question, on dit qu'est-ce que tu veux faire dans la vie, mais c'est plus aussi qui est-ce que tu veux être ou comment tu veux te sentir, plus que qu'est-ce que tu veux faire, mais le faire c'est un moyen, tu vois. On part dans la philo.

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai, mais en plus c'est ça, genre, si on demandait aux enfants, plutôt qu'est-ce que tu veux être, plus tard plutôt que qu'est ce que tu veux faire plus tard en fait plus tard je vais être heureux ok ça se passe comment bah j'aime je sais pas j'aime les gens j'aimerais être heureuse j'aime pas les gens j'aime pas les gens oui et du coup j'ai retrouvé l'outil dont je te parlais la fenêtre ça s'appelle la fenêtre de jo harry et oui ça s'écrit jo harry du coup tu as la zone publique donc c'est ce que moi et les autres connaissent de moi tu as la zone cachée donc ce que Moi seule, je connais. La zone aveugle, donc ce que les autres connaissent de moi, mais que moi, je ne connais pas. Et la zone inconnue. Personne ne sait rien. Et donc en fait, en fonction de tes réponses...

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est marrant. Et toi, tu peux le faire en ligne ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense. Je pense que oui tu dois en trouver en ligne. Pour le coup nous c'était le coach qui avait les outils. Mais je pourrais te montrer. Et l'autre outil dont je te parlais là, les rôles, en fait il n'y en a pas 10, il y en a 9. Et c'est le test de Belbin. Donc ça s'écrit B-E-L-B-I-N. Donc, ils identifient neuf rôles. Tu as, genre, le concepteur, le stratège, le coordinateur, explorateur, organisateur, perfectionneur, soutien, propulseur et expert. Et tous, ils ont des, genre, des atouts et ils ont aussi des défauts avec...

  • Speaker #0

    Mais qui sont les atouts des autres et du coup, tout ce qu'on pense, donc au final, t'as plus que des atouts, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et au moins, parce que forcément, quelqu'un qui va être, par exemple, le soutien, c'est quelqu'un qui est plus orienté vers le social. et qui va avoir du mal à gérer...

  • Speaker #0

    Qu'il est plus dans l'émotion et moins dans le... Enfin, admettons, moins dans un objectif de rentabilité et plus dans... Bah, c'est bien pour le monde, donc il faut le faire, quoi.

  • Speaker #1

    Il va essayer de, tu vois,

  • Speaker #0

    de faire en sorte que tout le monde soit content. Ouais, c'est le care un peu...

  • Speaker #1

    Sauf qu'il va peut-être avoir plus de difficultés à prendre des décisions et à chahuter tout le monde en disant, bon, OK, les gars, on est contents d'être tous ensemble, c'est super, mais... Il faut quand même qu'on a... Faire du bise. Voilà. Et à l'inverse, tu vas voir, je crois que c'est plutôt le propulseur qui, lui, il est très extraverti, un peu moins empathique et qui va se dire...

  • Speaker #0

    Très brut de pomme.

  • Speaker #1

    On fonce, quoi. Tu vois. Et en fait, c'est... Bref, plein de...

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Je regarderais.

  • Speaker #1

    Bah, ouais, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ça peut être intéressant même, je pense, pour soi-même aussi, pour savoir quel type de personnes peuvent être bien dans l'équipe. que ça soit des salariés, des collaborateurs ou des managers ou même des associés, de voir qu'est-ce qui manque dans la raquette, qu'est-ce qui nous manque et sur quoi on doit travailler.

  • Speaker #1

    Et ça, ça s'appelle la cartographie des talents ou la cartographie RH. Justement, identifier les manquements dans l'équipe pour avoir un recrutement qui soit encore plus bénéfique après. Mais c'est hyper intéressant. Moi, en tout cas, j'ai adoré. Et même pour les projets, du coup, tu sais un peu plus avec qui t'associer et même comment échanger avec les gens. Parce que si tu mets l'organisateur et le coordinateur face-to-face et qu'ils ne sont pas d'accord, là, ça va être un peu plus complexe, tu vois, de ne pas rentrer dans le conflit alors qu'ils peuvent très bien s'entendre, mais il faut quelqu'un qui dose entre les deux. Enfin bref, très intéressant en tout cas tout ça. On arrive à la fin. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je pense, croyez en vous, faites-vous confiance.

  • Speaker #1

    Petit message caire. En tout cas, merci beaucoup pour cet échange. J'espère que ça t'aura plu. Moi, j'ai adoré en tout cas. Et puis, comme d'habitude, si on veut te contacter,

  • Speaker #0

    c'est ? Principalement, m'envoyer un message LinkedIn. Voilà, si ça vous dit de parler philo.

  • Speaker #1

    Super. Bon, à bientôt.

  • Speaker #0

    À plus.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Génération Contable. et de contribuer avec nous au rayonnement de la profession. Si tu as aimé ce podcast, n'hésite pas à le faire savoir. Like, partage, abonne-toi. Chaque like est un réel carburant nous permettant d'aller plus loin et de rencontrer d'autres professionnels engagés et inspirants. D'ailleurs, si tu cherches un job en cabinet d'expertise comptable, rendez-vous sur l'amaconta.co. Saisir les meilleures opportunités. Vos cabinets cherchent à recruter ? Contacte-nous pour créer ta page employeur et capter des candidatures dès aujourd'hui. Allez, à bientôt sur Génération comptable !

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Description

On se retrouve en ce début de mois d'octobre avec Julie Laniaud pour un épisode particulier.


Aujourd'hui nous abordons deux sujets dans cette matinale :

👉 Les Redflags dans la profession

Que ce soit du côté des candidats ou bien des cabinets, attention aux points de vigilance...


👉 Les changements de la profession

Ce qui est d'ailleurs le prochain sujet du Congrès National de l'Ordre des EC de Marseille 2024.


Bonne écoute 😎


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comme tu disais, avec le bouche-à-oreille, ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront, je pense, après d'une bonne image pendant plusieurs années, voire dizaines d'années.

  • Speaker #1

    Dans le secteur de l'expertise comptable, au-delà des chiffres, il existe de vrais héros engagés pour la profession. Ici, on découvre l'ADN de notre génération comptable. Au fait, moi, c'est Julie, office manager et créatrice de contenu chez Lama Compta. La. plateforme d'emploi 100% dédiée aux cabinets d'expertise comptable attractifs et à leurs candidats. J'évolue dans le monde de la comptabilité depuis plusieurs années et avec Génération comptable, je te propose de partir à la rencontre des professionnels et des acteurs inspirants du secteur. Et bah là on se retrouve pour une troisième partie des épisodes enregistrés avec Julie. Et Julie là je te propose de parler de tous les éléments sur lesquels il faut être vigilant quand on arrive en cabinet. Donc j'entends par ça les red flags, c'est un peu catchy comme terme, mais en gros les points de vigilance négatifs qu'on peut apercevoir. Et du coup à l'inverse les green flags, ceux qui sont plutôt encourageants et qui disent peut-être que c'est eux. Ce cabinet, il est sympa. Toi, tu as une assez grande communauté, tu dois avoir pas mal de retours à ce sujet-là. C'est quoi ton avis là-dessus ? C'est des choses... Enfin, tu fais... Pardon, il n'y avait pas de questions, en fait. Tu fais attention à tout ça quand tu postules dans un cabinet ou quand tu as des retours ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, pour la petite histoire, en fait, le seul cabinet auquel j'ai postulé, c'est quand j'étais en alternance et que je cherchais une alternance. Parce qu'après, les deux cabinets que j'ai faits en CDI, c'était à chaque fois l'expert comptable qui m'avait contactée en direct. Donc moi, il y a plusieurs choses. Il y a dans l'offre en tant que telle et il y a après quand tu es au cabinet et tout. Je pense que dans l'offre... Enfin, red flag c'est peut-être un grand mot, mais c'est mieux quand tu as une fourchette de salaire, parce que c'est vrai que souvent, on va dire oui, mais c'est selon le profil Mais quand tu recrutes un assistant comptable ou un collaborateur ou un chef de mission ou un expert comptable, enfin, ok, c'est selon le profil. Mais de toute façon, une fourchette, c'est le principe de la fourchette. Tu peux avoir 5 ou 10 cas d'écart, mais pour un assistant comptable, tu ne le paieras jamais 40 cas, par exemple. Tu peux mettre...

  • Speaker #1

    Tu peux mettre un salaire.

  • Speaker #0

    Ça permet au moins aussi de jauger. Les gens peuvent aussi se jauger en se disant est-ce que je peux postuler ? Parce que des fois, avec l'institué du poste, tu peux te dire soit c'est trop... Les compétences demandées sont trop élevées ou à l'inverse, moi je suis plutôt au-dessus. Mais du coup, avec la fourchette, des fois, ça peut permettre de rééquilibrer, de se dire est-ce que c'est dans... La fourchette que je vise ou pas, donc je pense que ça peut être intéressant. Et surtout aussi, j'ai l'impression que souvent les fourchettes ne sont pas mises aussi, parce qu'on a peur que vis-à-vis de l'interne, il y a des gens qui se disent Ah bah tiens, t'as vu combien ils sont payés eux et tout, les nouveaux ? Et du coup, au final, ça reflète un peu un manque de transparence ou un manque d'équité en interne, qui au final se répercute sur l'offre parce que t'as pas le salaire, mais en fait t'as pas le salaire parce que... Parce que dans la boîte, on n'est pas trop à l'aise avec le fait de dire combien chacun gagne, alors qu'en soi, si tu peux justifier ce que chacun gagne, en soi, pour moi, il n'y a pas de sujet, en fait, à partir du moment où il y a une certaine forme d'objectivité à dire, en fait, telle personne, elle assume telle mission, voilà, elle a telle responsabilité, donc c'est logique. qu'elle gagne ce qu'elle gagne. Pour moi, il y a ça. Après, de là à dire que c'est un red flag, il y a beaucoup aussi de bons cabinets qui n'affichent pas forcément de salaire. On va dire que ça peut être un indice parmi tant d'autres qui reflète aussi une culture d'entreprise à l'intérieur. Après, alors, moi, je le considérais comme red flag, un peu, mais je sais que ce n'est pas forcément de la vie. tous, c'est un peu des fois en fait t'as des postes où c'est marqué genre je sais pas, n'importe quoi consultant comptable ou en fait tu changes le nom pour faire un peu plus stylé mais en fait quand tu regardes l'émission c'est des missions classiques donc en fait pour moi, enfin certes il faut attirer un peu avec le titre mais le fait d'essayer de moderniser, de donner une meilleure image alors qu'en fait factuellement tu fais le taf genre d'un collaborateur ou d'un chef de mission, enfin peu importe mais le fait d'édulcorer le nom pour donner plus envie... mais qu'en fait, dans le fond, c'est la même chose. Je trouve ça un peu dommage. Tu n'as pas besoin de survendre un nom. C'est un peu comme du putaclic. Sauf qu'en fait, tu peux être déçu après. Tu t'imagines, toi, tu te faisais une idée du poste qui, en fait, c'est un poste, on va dire, classique. Je pense que si tu as un bon cabinet, tu n'as pas forcément besoin de travestir le nom et de changer le nom parce que le nom n'est pas sexy. Mais je pense que si à l'intérieur, ça se ressent qu'il y a une modernité, etc., il y a... pas besoin de changer forcément l'étiquette, même si je comprends qu'il y en a qui soient un peu dans ce mood-là, mais c'est vrai que moi, je fais beaucoup plus attention au fond qu'à la forme. Après, ça, c'est de travers aussi. Je devrais des fois peut-être un peu plus faire attention à la forme. Et après, sinon, un conseil que je peux donner qui est pas mal, c'est de demander tout simplement à des collaborateurs actuels ou des anciens De voir, de leur demander, en fait, tout simplement, de les contacter, notamment sur LinkedIn, pour leur demander comment ça se passe. Et après, surtout quand c'est des anciens, par contre, bien prendre avec des pincettes, avec du recul, parce que tu sais qu'il peut y avoir une certaine amertume parce qu'il s'est passé X ou Y. Enfin, essayer de rester objectif et de se faire un avis vraiment en fonction des différentes personnes et de quand même avoir en tête qu'il y a forcément de la subjectivité, et notamment quand t'es parti. Des fois, ça ne s'est pas forcément fini en très bons termes, donc ils vont peut-être dire des choses qui ne reflètent pas vraiment la réalité. Donc, bien avoir ça en tête, mais je pense que dans tous les cas, c'est bien de le savoir pour après, soit décider de se dire, est-ce que je prends en compte ce que cette personne a dit ? Est-ce que je suis OK ? Au moins, ça peut te... on va dire, t'avertir sur certains points, ou n'importe quoi, un exemple, si la personne dit, il y avait trop de charges de travail, toi, ça peut te permettre aussi de poser à l'entretien comment ça se passe pour la répartition de la charge de travail, les heures, est-ce qu'elles sont récupérées, est-ce qu'elles sont payées, si jamais il y a un pic d'activité, de poser des questions, c'est juste un petit point d'alerte, en mode, peut-être qu'il y a un sujet sur ça, et en fonction de ce que répond le... le recruteur, le cabinet, ou même d'autres personnes qui sont à l'intérieur. Si tu dis, ben voilà, on m'a fait un retour comme quoi au niveau des heures, etc. Mais peut-être qu'en fait, c'était il y a un ou deux ans, et que depuis, ils ont mis des choses en place. Au moins, tu vois, tu te dis, il y a peut-être un sujet, mais je vais aller poser des questions pour creuser un peu plus sur ça. Et puis après, quand tu es en interne, je pense que... Je pense que c'est un peu du feeling, du coup ça veut pas forcément dire que le cabinet, ou même l'entreprise en général, est une mauvaise entreprise, mais des fois c'est un fit entre une personne, une personnalité et une entreprise, un cabinet, qui fait que ça va pas, et notamment quand le matin on a la boule au ventre d'aller travailler, ou qu'on se sent pas de parler, de faire remonter des choses à notre... à nos collègues ou à notre manager, ou qu'on a des difficultés, qu'on ne sait pas trop à quoi répondre aux clients et qu'on n'ose pas demander parce qu'on ne veut pas déranger, etc. En fait, c'est de plus... Vraiment essayer d'être dans un environnement qui est bienveillant. Et des fois, l'environnement peut être bienveillant, mais c'est peut-être soit aussi des fois où on se met des freins, où on se dit, non, je ne veux pas le déranger, etc. Et je pense que c'est important d'avoir cette relation un peu quand même... de proximité aussi avec ses collègues, ses managers et tout pour pouvoir évoluer.

  • Speaker #1

    C'est clair et puis nous chez la Maconta on a remarqué que ce qui fait venir quelqu'un dans un cabinet, forcément il y a l'émission, il y a le salaire etc. Mais ce qui le fait rester c'est la sensation d'appartenir à un groupe et que du coup si jamais il n'y a pas cette... confiance ou ces échanges là ou cette bienveillance au sein de l'équipe que ce soit entre collaborateurs ou alors avec le manager ou avec le big boss et bah du coup ça va pas du tout ancrer les gens dans le cabinet ou l'entreprise et qu'ils vont plus facilement partir ou même beaucoup plus à l'écoute des opportunités à l'extérieur etc parce que c'est l'équipe et l'ambiance au final qui te fait plus

  • Speaker #0

    Plus resté, je pense, parce que dans tous les cas, quand tu pars, je ne sais plus, je ne connais plus ça, je ne sais pas si tu les as en tête, quand les personnes partent de cabinet, combien de pourcents ? Je crois que c'était quand même assez élevé, genre il y a 9 personnes sur 10 qui, quand elles partent, elles retournent dans un autre cabinet. Donc en fait, parce que souvent, on dit oui, les personnes, elles partent des cabinets pour aller en entreprise. Mais je crois que j'avais vu dans une étude de RH et tout que, en fait, la plupart, ils... partent d'un cabinet, mais ils rejoignent un autre cabinet. Donc, c'est pas genre, c'est l'entreprise qui nous a piqué les candidats. En fait, ce que tu dis sur l'ambiance et l'équipe qui est important, parce qu'en fait, quand tu passes d'un cabinet à un autre, on ne va pas se mentir, la plupart du temps, ça reste globalement les mêmes missions. Donc en fait, ce qui te fait changer, ce n'est pas...

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher à être bien au travail. Parce que, comme tu dis... Même s'il existe plein de façons de faire de la comptabilité en fonction des cabinets dans lesquels on est, dans les process et tout, au final, ça reste quand même la même base, on va dire, de mission. Et du coup, je n'ai pas la statistique dont tu parles, mais j'ai une autre statistique qui est intéressante. En gros, aujourd'hui, sur le marché du travail, dans l'expertise comptable, il y a 91% des cabinets qui cherchent à recruter et tu as 73% des collaborateurs qui sont ouverts.

  • Speaker #0

    aux opportunités.

  • Speaker #1

    C'est énorme !

  • Speaker #0

    Ce qui fait que si tu veux fidéliser ton équipe, il faut qu'ils se sentent bien parce que s'ils ne se sentent pas bien, ils iront ailleurs. Mais en même temps, c'est humain. On passe tellement de temps au travail que bien se sentir avec ses collègues, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Ce que je dis souvent, c'est que n'empêche que si tu enlèves les temps où tu dors, En fait, dans ta semaine, tu passes plus de temps avec tes collègues qu'avec ton conjoint, par exemple. Donc, ça représente une part énorme dans ta vie quotidienne. Donc, si tu ne te sens pas bien, je pense que ça vaut le coup au moins de se poser la question, de peser les pour et les contre. Et parce qu'après, chacun a ses contraintes. Quand tu as des bouches à nourrir et que tu n'as pas forcément... En fonction de la région dans laquelle tu es, c'était plutôt... dans un coin à la campagne etc il n'y a pas forcément 50 000 cabinets aux alentours donc si c'est pour faire une heure ou 1h30 de trajet tous les jours bah c'est pas forcément possible non plus donc c'est vrai qu'il y a d'autres critères à prendre en compte là dessus est ce qu'il y a quelque chose de toi qui t'exaspère énormément

  • Speaker #0

    je te vois rire

  • Speaker #1

    Il y a un truc qui m'exaspère mais après chacun c'est C'est les goûts et les couleurs de chacun. En tout cas, aussi, ce qui joue, moi, quand j'ai rejoint des cabinets, c'est le fait de faire confiance aussi, quand même, et de donner des responsabilités, même si on est, entre guillemets, jeunes. Enfin, je dis entre guillemets, mais c'est pas forcément toujours entre guillemets. Parce qu'on est vraiment jeunes, mais le fait de... De pas forcément avoir non plus trop de fractures entre ceux qui ont le diplôme, ceux qui l'ont pas, etc. Parce qu'en fait, je pense que tu deviens pas non plus une personne totalement différente du jour au lendemain. C'est pas parce que t'étais pas incompétent et le jour des résultats t'es super compétent. C'est pas aussi binaire que ça la vie. Donc je pense que pour aussi... Permettre aux jeunes de s'exprimer et de s'engager dès lors qu'ils en ont envie, je pense que c'est intéressant et de ne pas avoir cette guéguerre entre diplômés et non diplômés. Parce que je pense que peut-être qu'avant, il y avait un peu plus le côté prestige, la profession à laquelle certains sont. attaché mais je pense que dans notre génération ça va plus nous parler tu vois si tu as des personnes qui sont diplômées qui sont proches avec qui tu vas pouvoir échanger parler de tout et de rien et qu'en fait du coup désacraliser un peu et se dire ah ouais en fait entre guillemets c'est un peu des gens comme tout le monde et du coup moi aussi je pourrais être cette personne là plutôt que de se dire ah c'est vraiment un truc de ouf ceux qui sont experts comptables c'est vraiment incroyable mais du coup potentiellement aussi des fois se mettre derrière en mode ben en fait moi je pourrais pas y arriver parce que c'est vraiment c'est vraiment super dur c'est vraiment trop trop exigeant c'est trop prenant c'est trop fin tu vois de d'avoir un peu ce côté binaire entre diplômés et non diplômés alors qu'en plus il ya plein de façons d'exercer tout donc en soit il n'y a pas de règles qui te dit qu'il faut être de telle manière ou d'une telle autre. Je pense que ça dépend de chacun et je pense que la profession gagnerait à être plus soudée et à moins faire... Tu as toujours forcément, quand tu es expert comptable, tu es inscrit à l'ordre, tu as une responsabilité qui est plus importante vis-à-vis de tes clients et de l'ordre, des confrères, des consoeurs. Ce n'est pas vraiment ça le sujet, mais évidemment que c'est différent. Mais de rester, on va dire, accessible et de moins avoir cette barrière qu'il peut y avoir, je trouve, entre peut-être les plus jeunes et les plus expérimentés parfois. Oui.

  • Speaker #0

    Et selon toi, comment les cabinets, ils pourraient se démarquer de manière simple pour montrer que justement, ils luttent un peu contre tout ça ?

  • Speaker #1

    Ben, c'est compliqué. En fait, je pense que ça vient déjà de l'interne parce que, comme je disais, déjà, il y a des personnes qui vont aussi, elles de leur plein gré, envoyer des messages pour savoir comment ça se passe. Puis je pense que tout cabinet a une notoriété quand même dans sa ville ou dans son département, voire même dans la région. Et du coup, c'est assez difficile après de s'en défaire. Et donc, ça part déjà de l'interne si les personnes sont bien. À l'intérieur, elles vont en parler autour d'elles et donc les autres vont en parler, vont en parler. Et je pense qu'il y a des cabinets comme ça, je suis persuadée qu'il y en a qui n'ont pas de problématique de recrutement. Parce que quand ça fait... plusieurs années, même limite 10 ans, que ça se passe bien et que tout le monde le sait. Toi, pour être dans une école, je pense que tu le vois bien, que rapidement, on comprend bien qui sont les bons élèves, les mauvais élèves, et ça se transmet de génération en génération, mais en tout cas de promo en promo. Donc je pense que ça se passe déjà en interne et après le but c'est de travailler sa marque employeur et de faire rayonner en externe ce qui se passe vraiment en interne parce que je pense que ça, ce qui est dangereux c'est qu'il peut y avoir des désillusions. En fait si tu vends un truc qui est super chouette et puis qu'il y a un interne c'est pas du tout le cas, en plus ça va donner une image encore pire quoi. Donc de pas hésiter à... À communiquer, et notamment, peut-être des fois, je pense que ça se démocratise, mais je pense que ça pourrait être encore mieux, parce qu'il y a beaucoup de pages entreprises, notamment sur LinkedIn, qui communiquent, mais les experts comptables en tant que tels qui publient, qui fassent des posts pour partager un peu leur quotidien, leur parti pris, leur histoire et tout, je pense que ça, ça aide bien à... Justement, ce que je disais, créer une certaine forme de proximité entre l'audience et les potentiels candidats et le cabinet. Pour moi, c'est d'abord un travail en interne que tu fais après réunir en externe. Et si ça peut être incarné par des personnes, d'ailleurs qu'ils soient experts comptables ou pas forcément, mais vraiment le fait que ça soit lié à des personnes et que tu puisses te dire, si j'ai des questions, je vais pouvoir les poser. avoir cette proximité et cette authenticité je pense que c'est ça joue beaucoup parce que maintenant je pense que comme on est habitué aux réseaux sociaux aussi on a ce réflexe de se dire bah en fait c'est ça qui montre mais est-ce que c'est vraiment ce qu'il y a à l'intérieur donc ne pas oublier que c'est dans les deux sens.

  • Speaker #0

    C'est clair et puis c'est pour ça que c'est pas mal d'avoir le retour enfin de savoir comment plusieurs personnes d'un même cabinet s'expriment sur notamment LinkedIn, parce que nous, notre profession, elle aime beaucoup ce réseau-là, pour vraiment se faire un avis plutôt précis et fiable sur un cabinet. Et petite anecdote, tout à l'heure, tu disais que les cabinets pouvaient aussi un peu identifier les bons candidats et tout. Il faut savoir que, ok, admettons, un candidat va... en entretien, enfin, on travaille dans un cabinet. Finalement, il décide d'arrêter la collaboration parce que ça ne se passe pas bien. Ce même candidat va dans un autre cabinet qui connaît le cabinet du candidat. Donc forcément, ils vont s'appeler, ils vont savoir, machin. Bref, le candidat ne sera pas retenu dans ce nouveau cabinet. Mais par contre, ce qu'il faut que les cabinets aient en tête, c'est que ce candidat-là, lui aussi, il a une mauvaise expérience. Il va en parler autour de lui. mais à une échelle beaucoup plus importante que les cabinets, ce qui fait que dans son entourage, personne ne voudrait aller dans ces cabinets-là. Et c'est ce qui s'est passé, moi, dans ma promo. J'ai un copain de classe qui... Son contrat s'est arrêté, ça s'est mal passé, etc. Moi, j'étais assez surprise parce que... je trouve que c'était quand même un très bon élément, mais après j'étais pas à sa place, j'ai pas vécu, donc ça lui est propre.

  • Speaker #1

    Mais enfin ça, c'est ce que je disais un peu tout à l'heure, même si tu connais les personnes, que ça soit dans le sens où c'est des candidats que tu connais parce que t'es amie avec, ou même quand tu fais un peu des... enfin c'est pas vraiment des prises de référence, mais quand tu demandes à des gens qui sont actuellement salariés ou qui l'étaient, enfin faut toujours regarder quand même, comme tu dis, bah en fait j'étais pas à sa place, donc en fait des fois entre ce que la personne te raconte... Entre la version du salarié, la version du manager ou de l'expert comptable et la réalité qui est souvent entre les deux. En tout cas, je trouve que ce qui est un red flag, par contre, je trouve, dans les deux sens, c'est-à-dire que c'est un candidat qui va dénigrer de ouf son cabinet en entretien. Alors que ça veut dire que est-ce que tu te remets en question aussi ? En fait, c'est jamais noir ou blanc. Et à l'inverse, pareil, des cabinets qui vont dire oui. L'ancien salarié était vraiment nul. En fait, c'est jamais noir ou blanc. Donc en fait, tu peux dire les choses en essayant de rester neutre. En fait, ça reste une relation. Donc chacun a sa part de responsabilité. Donc à partir du moment... Comme je disais, que ce soit dans l'instant ou dans l'autre, soit un candidat qui dit que du noir ou que du blanc. Enfin, quoi que du blanc, c'est positif, mais en général, c'est plus vrai si c'est le candidat qui le dit. Mais en fait, le monde, il n'est pas noir ou blanc. Donc en fait, à un moment, il faut essayer de prendre du recul sur ce qu'on te dit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu comme la fameuse histoire des ex où tu rencontres quelqu'un et qu'il te dit genre... Mon ex c'était un fou, mon ex c'était une folle et tout et tu te dis mais... Enfin c'est bizarre comme discours...

  • Speaker #1

    Ouais, toi t'étais avec du coup...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est bizarre parce que c'est pas toi aussi qu'il y a des... Mais oui tout ça pour dire...

  • Speaker #1

    Toujours la faute de l'autre quoi...

  • Speaker #0

    Oui voilà et tout ça pour dire que... Enfin en fait ces discours là ils ont quand même une grosse répercussion et dans la promo tout le monde a aujourd'hui une très mauvaise image de ce cabinet là. Parce que tout le monde parle tellement que le bouche à oreille, c'est comme ça, les rumeurs, les machins et tout,

  • Speaker #1

    ça va vite. Dans un sens ou dans l'autre.

  • Speaker #0

    Et du coup, bref, tout ça pour dire qu'il faut faire attention à ce qu'on raconte et à qui on le raconte. Mais du coup, il y a sûrement des choses qui doivent totalement plaire aux candidats. Est-ce que toi, dans ta communauté... Tu as déjà eu des retours de choses qui séduisent les candidats ou qui les attirent ?

  • Speaker #1

    Pas forcément qui les attirent en soi, mais je pense que là où les personnes sont agréablement surprises, c'est aussi, alors ça peut paraître peut-être un peu bizarre, mais des entretiens en fonction de comment est mené l'entretien, des questions qui sont posées, etc. Je pense que ça joue quand même. Dans l'image que ça renvoie, parce qu'en fait je pense que pendant un entretien, ça reste une discussion, donc en fait il y a des valeurs qu'on peut véhiculer en posant certaines questions, etc. Donc il y a ça, et après dans ma communauté, moi j'ai de plus en plus de profils, notamment expérimentés, qui me demandent Ah mais Julie, est-ce que tu connais un cabinet qui est en semaine de 4 jours, ou au moins hors période fiscale, ou alors je pourrais être à 80% ? etc. Donc je pense que ça, c'est une nouvelle tendance qui arrive, même si on en parle. Enfin moi, limite, j'ai l'impression que la semaine de quatre jours, c'est plus un sujet parce que c'est genre on en parle tellement que pour moi, c'est évident que genre limite dans dix ans, la plupart des entreprises, elles seront à la semaine de quatre jours. Mais on verra. Mais ouais, du coup, je pense que c'est une tendance qui arrive bien dans la profession. Je pense qu'il y a des cabinets qui vont peut-être un peu... plié pas forcément parce qu'ils le veulent eux mais parce que si tu as les candidats qui demande ça et que c'est un pour le moment en tout cas c'est ça reste un élément qui est hyper différenciant après bah peut-être que dans les années à venir s'il y en a de plus en plus qui le font ça sera moins différenciant mais déjà je pense que ça montre aussi bas pour ceux qui seront précurseurs ça montre quand même eu une certaine ouverture d'esprit enfin justement d'être innovant etc que ça on pourra pas de t'enlever et comme tu disais avec le bouche à oreille ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront je pense après d'une bonne image pendant plusieurs années voire dizaines d'années ça montre une

  • Speaker #0

    certaine flexibilité une confiance et puis une considération j'ai un de mes collègues enfin un de mes copains de classe parce que du coup c'est quelqu'un que j'ai rencontré dans le cadre de mes études, qui est papa. Et lui, il a négocié, en gros, il voulait une semaine de 4 jours ou 4 jours et demi. Et c'est ce qui a été mis en place. Après, ses heures, il les fait normales. Il n'y a pas de réduction d'horaire sur son temps de travail. C'est juste que c'est beaucoup plus flexible et mobile. Ce qui fait que lui, il disait, en fait, je ne quitterai jamais ce cabinet. Juste comme ça, il faudrait qu'il y ait... le même confort de rythme et de vie, un meilleur salaire, enfin voilà, beaucoup plus de critères qui rentreraient en compte parce que là, aujourd'hui, le fait de pouvoir mener sa vie comme il l'entend et pouvoir s'occuper de ses enfants, c'est ce qui l'attend le plus et là, il y a d'y répondre.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en termes de rétention, on rebondit sur ce que tu disais ou ce qui était important, ce qu'il faisait en tout cas. cas fidéliser pour le moment c'était un peu l'équipe l'ambiance et tout mais c'est vrai que comme enfin je pense voilà ça vient aussi du fait qu'on soit dans un monde capitaliste on va toujours plus mieux plus mais du coup à un moment quand on a atteint enfin confort et tout tu peux plus c'est beaucoup plus difficile de s'en défaire pour aller ailleurs et surtout que comme il y a très peu de cabinets qui l'ont mis en place, en fait quand tu l'as, tu t'y habitues quand même très vite. Moi je le vois pour être à... moi bon c'est un peu différent parce que je suis à 80% donc ok je travaille 4 jours mais j'ai 20% de temps de travail en moins donc j'ai aussi 20% de salaire en moins mais c'est des choix et chacun voit midi à sa porte. Mais du coup, quand tu as un week-end de trois jours, tu t'habitues à avoir un week-end de trois jours. Donc en fait, c'est très compliqué après, si jamais tu veux changer, de pouvoir trouver plus que ça. Et surtout que, moi après, je donne un peu des exemples, mais du coup, moi je suis à 80%, je vais au travail en vélo. En fait, je me dis, pour trouver un cabinet qui... soit mieux que ça. Enfin, il y en a certainement, mais qu'avec un confort de vie qui soit encore meilleur, sachant que moi, j'aime quand même... Je suis pour le télétravail et pour le 100% remote, pour ceux à qui ça plaît, mais moi, c'est vrai que j'aime bien voir les gens, etc. Donc, c'est même pas forcément un plus. Donc, plus que pouvoir aller au taf à vélo genre en 10 minutes, plus près, c'est chez moi. Donc, je pense que ça peut être à la fois un critère pour attirer, mais aussi pour fidéliser. Parce que quand tu t'es habituée à avoir un temps de travail ou un nombre de jours, c'est humain. Tu ne peux pas revenir en arrière. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, et nous aussi, on est chez la Maconta à la semaine de quatre jours. ça veut pas dire que... enfin du coup ça veut dire qu'on a trois jours où on travaille pas pour la Maconta dans la semaine ça veut pas dire qu'il y a trois jours où on ne travaille pas parce que du coup au contraire ça nous laisse du temps pour travailler sur des projets perso, d'autres projets entrepreneuriaux, d'autres peut-être jobs ça dépend des gens, il y en a qui veulent plus de diversité dans leur travail et c'est hyper important parce que ça, ça crée un épanouissement qui fait que les gens se sentent encore mieux à leur place et encore plus contents d'aller au travail quand ils y vont parce qu'ils savent qu'en contrepartie de ça, au-delà du fait qu'ils adorent leurs clients, etc., mais en contrepartie de ce travail-là, ils ont aussi toute cette liberté qui est créée et qui naît à côté.

  • Speaker #1

    Et puis indirectement, tu crées aussi de la valeur parce que potentiellement, tu te crées un réseau où tu es, admettons, même si tu faisais rien, que tu te reposes. Du coup, si tu es plus reposé, tu vas être plus efficace. Je ne sais pas, tu... du coup, si tu fais du théâtre, tu développes des compétences qui pourront aussi t'être utiles dans ton job. Au final, je pense que c'est un bon point pour tout le monde. Après, oui, c'est vrai que ce qu'on entend souvent, c'est la semaine de 4 jours en cabinet. Ce n'est pas possible parce que vu les heures qu'on fait déjà en 5 jours, c'est chaud. Mais du coup, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours,

  • Speaker #0

    c'est les heures.

  • Speaker #1

    C'est 35 heures si tu les fais sur 5 ou sur 4, ça reste 35 heures. Donc, le problème, c'est quand tu fais fais 45 et que tu veux les mettre sur 4 jours, oui c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, c'est touchy là. Mais dans ce cas-là, c'est recruter. Voilà, on en parle comme si c'était facile de recruter, etc. Mais oui, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours, c'est la densité de travail. Peut-être qu'il faut revoir les process, peut-être qu'il faut revoir la facturation. Exactement, peut-être plus recruter ou pourquoi les gens s'en vont, pourquoi on est débordé, pourquoi...

  • Speaker #1

    Ou virer les clients chiants qui ne prennent plus du temps. Oui, choisir les clients. Mais ça,

  • Speaker #0

    c'est un vrai sujet, vraiment, de choisir ses clients. Et puis en plus, je pense que les experts comptables peuvent se permettre de faire le tour.

  • Speaker #1

    Oui, ils sont plus un manque de candidats que de clients. Donc en fait, les clients chiants...

  • Speaker #0

    Les clients, ils viennent tout seuls. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand tu es bien installé et tout, après, au début, ça peut être un peu plus galère parce que je crois que le premier canal d'acquisition, c'est le bouche à oreille. Sauf que si tu es à zéro, si tu n'as personne au début... Il faut le temps d'avoir quand même quelques dizaines de clients pour que le bouche à oreille se fasse. Mais je crois qu'une fois que la machine est lancée, après, on va dire, ça roule tout seul. Donc, en fait, autant se concentrer sur le goulot d'étranglement qui est les candidats pour le moment.

  • Speaker #0

    On aborde la dernière partie. Alors, pour la fin de cet entretien. Je voulais qu'on parle un peu de l'audace et du changement au niveau de la profession. On va parler essentiellement du métier d'expert comptable. Et récemment, dans un de tes posts, tu as publié que... Enfin, tu posais une question, est-ce que le DEC, ça veut forcément dire qu'on est expert comptable ? Donc, la communauté s'est exprimée par rapport à ça. Et tu disais quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #0

    Alors, il y a toujours des avis blancs, des avis noirs et des avis gris.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours. Bah oui, quand t'as le DEC, du coup, t'es expert comptable parce que, de facto, t'as le titre et donc tu es...

  • Speaker #0

    C'est ça. Ceux qui se disent que, de façon expert comptable, c'est le saint Graal, du coup, avoir le DEC, c'est forcément s'inscrire à l'Ordre. Et il y a ceux qui disent que, en fait, c'est un diplôme qui te permet d'exercer d'une certaine façon. C'est ça, et d'avoir certaines compétences, et peu importe si tu deviens expert comptable ou pas. Bah t'as le deck quoi, le deck c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est la base finale quoi, je le vois comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu le vois comme ça ?

  • Speaker #1

    Bah après moi c'est plus un... Bah forcément c'est un moyen aussi, mais c'est plus un challenge personnel, parce que j'aime bien aller au max du max que tu peux aller, donc c'est pour ça que ça m'avait bien plu aussi la filière, de me dire qu'il y avait un bac plus 8, et de se dire que tu peux aller entre guillemets, même si c'est pas forcément un... kiffent en soi les études, mais se dire que t'as atteint un certain niveau d'expertise quand même. Donc après, oui, moi, vu que je suis plus partisane de c'est jamais noir ou blanc, donc oui, et quand t'as le DEC, tu peux être expert comptable, tu peux être inscrit à l'ordre. Maintenant, il y en a qui font d'autres choses, que ça soit de la formation ou même qui accompagnent des clients, mais qui ne sont pas inscrits à l'ordre, donc par contre, qui ne font pas de tenue comptable et fiscale, parce que c'est interdit. Mais maintenant, tu peux faire plein de choses. Et tu as aussi le fait d'avoir le DEC. Et du coup, j'en parle des fois avec des personnes. Et de ne pas forcément se sentir légitime pour autant. Notamment quand tu as... Enfin, c'est une question d'expérience, mais pas forcément que d'expérience non plus. Parce que, en fait, des fois, tu peux avoir des gens... Enfin, moi, forcément, je doute. Je me dis, attends, du coup, je vais l'avoir à 26 ans, normalement, si tout se passe bien, le DEC. Et du coup, tu te dis, en vrai, j'ai le même diplôme. Mais oui, je peux... peut être expert comptable et être inscrit à l'Ordre, mais par rapport à des gens qui ont genre 20 ans d'expérience, évidemment que tu as le même diplôme et tu as le même titre. Et tu peux dire que ces deux personnes sont experts comptables. Mais quand tu n'as pas la même expérience, c'est quand même... différents et pour autant tu as des personnes des fois limite qui vont avoir 10 ou 15 ans d'expérience et qui vont aussi douter et se dire ah non mais je pense que j'ai pas assez d'expérience et en fait je pense qu'il ya un moment basse est un peu le jeu que tu voulais aborder mais il ya un moment je pense que ça sera jamais le bon moment c'est comme souvent on dit qu'il ya des personnes qui disent ah oui mais là je vais pas avoir des enfants ce moment c'est pas le bon moment en fait sera jamais fin c'est à temps le bon moment il y aura jamais de bons moments donc moi je suis plus Je suis plus la team, je saute dans l'eau avec potentiellement des nageoires et puis après j'essaye de survivre. Parce qu'à un moment, si tu ne te jettes pas à l'eau et que tu te poses 50 000 questions, je pense qu'on a la chance quand même d'être dans un secteur, en tout cas pour le moment, où il y a un monopole, où la comptabilité est entre guillemets... C'est quasiment obligatoire de recourir à un expert comptable, à part si tu veux faire ton propre bilan compte de résultats, tes propres déclarations. Mais je pense que les entrepreneurs, ils n'ont ni le temps ni l'expertise. ni enfin en fait c'est autant autant le délégué enfin je sais pas j'ai plus j'ai plus les stats mais je crois qu'il ya quand même 80 90 des des tpe qui recourent un expert comptable donc en fait on a la chance d'être quand même dans un marché donc et certes concurrentiel parce que tu as aussi des concurrences les logiciels les banques les et et les autres enfin confrères franceurs même si on parle de confraternité ça reste aussi quand même en des concurrents dans un certain sens mais comme tu as une forme d'obligation enfin en fait t'as pas trop de fin c'est quand même le risque que tu prends à te lancer il est quand même très limité plutôt que si tu es sur un marché où c'est une nouvelle technologie où tu sais pas si ça va fonctionner ou enfin en fait là tu sais qu'il ya forcément des clients Et je pense qu'en tout cas, ça vaut le coup de tester. Et en plus, tu peux aussi faire de la sous-traitance au début pour si jamais t'as un peu peur. C'est-à-dire que tu as des cabinets d'expertise comptable qui, justement, des fois, ont une surcharge de travail et tout, et vont, on va dire, déléguer une partie à d'autres experts comptables, potentiellement des jeunes qui démarrent. Et pour les aider, eux, à avoir un peu de chiffre d'affaires et, on va dire, les occuper. Et dans un autre sens, comme le cabinet, peut-être qu'il peine à recruter ou il a une surcharge de travail, ça l'arrange aussi d'avoir quelqu'un qui fasse le taf. Donc, tu as cette possibilité-là de sous-traitance. Tu as le fait qu'on est dans un monopole et que la comptabilité, entre guillemets, limite, je caricature, mais le recours à un expert comptable est quasi obligatoire. Donc, en fait, le risque par rapport... à tous les entrepreneurs qu'on peut croiser, il est beaucoup plus... Oui, ça, il est minime. Donc, je pense que ça vaut le coup de se lancer. Et après, il y a réfléchir. Est-ce que tu le fais seul ou pas ? Tu peux aussi t'associer dans un cabinet existant ou créer un cabinet avec Snilo. Donc déjà, quand tu es plusieurs, peut-être avec des compétences complémentaires, que ce soit en termes de technique ou même, je ne sais pas, peut-être qu'il y en a un qui va avoir plus la fibre commerciale, l'autre qui va avoir plus la fibre RH, l'autre qui... Oui. Je pense que ça peut être bien aussi de s'associer avec d'autres personnes pour un peu aussi se rassurer. Mais du coup, je pense que c'est des fois, tu vois, on peut se dire oui, mais je n'ai pas assez d'expérience. Alors certes, il y a ça, mais je pense que ça vient aussi de soi, d'avoir confiance en soi. Ou même, je pense que je ne sais pas si j'ai autant confiance en moi que ça. Mais en fait, à un moment de se dire, en fait... Un moment, il faut sauter, sinon il ne se passera jamais rien. Et en même temps, on sait que l'entrepreneuriat, c'est forcément, tu prends un risque par rapport à quelqu'un qui est salarié. Et en théorie, on sait que dans nos métiers, le risque, il en vaut plutôt la chandelle, puisque en général, le risque est rémunéré par de l'argent, comme sur un marché financier. Là, pour le coup, je trouve que le rapport... Alors, c'est pas bénéfice-risque, mais c'est le rapport... Le rapport rémunération-risque, je pense qu'il est complètement en la faveur des diplômés.

  • Speaker #0

    Oui, c'est... Oui, savoir à quel... Est-ce qu'on peut être actif de tout ça, ou plutôt passif et...

  • Speaker #1

    Après, tu peux aussi être actif... Tout dépend aussi. Peut-être que ton taf, c'est pas forcément ce qui... te bottent dans la vie et que toi tu préfères avoir des activités à côté mais après ce qui est bien aussi avec le métier enfin le métier le diplôme d'expertise comptable et donc des fois l'expertise comptable et quand tu entreprends et tout c'est que tu as plein de façons d'entreprendre moi je connais des personnes elles sont toutes seules elles font genre que du commissariat aux comptes mais que les missions exceptionnelles genre commissariat aux apports etc Et du coup, ils gagnent très bien leur vie, ils travaillent genre une demi-journée, enfin, ils travaillent que le matin et ils vont surfer l'après-midi, tu vois. Mais du coup, le mec, il est tout seul et il fait que ça, il gagne bien sa vie, mais parce qu'il a choisi son mode de vie, et t'en as qui peuvent se dire, bah non, moi je voudrais monter un KPMG, je sais pas, peut-être qu'il y aura un nouvel acteur dans 20 ans, ou un Deloitte, ou un PWC, ou EY, on va tous les citer comme ça. Maintenant, il y a aussi les Mazars, les BDO. Mais en fait, tu peux exercer, tu peux te spécialiser soit en termes de clients, en termes de secteur d'activité ou de discipline. Si tu veux faire de la gestion de patrimoine, de l'ARSE, tu peux du coup travailler que le matin, que l'après-midi, travailler trois jours par semaine ou travailler sept jours sur sept. En fait, c'est le principe d'être entrepreneur. Mais après, comme tu... En tout cas, pour le moment, la profession d'expertise comptable est relativement rémunératrice. Du coup, toi-même, tu peux...

  • Speaker #0

    te dire est-ce que je préfère travailler moins et gagner moins ou est-ce que je veux travailler plus ou gagner plus ? Ou travailler moins et gagner plus si tu arrives à optimiser comme tu le souhaites. Mais ouais, du coup, je pense qu'après, c'est aussi des personnalités et des moments de vie parce que des fois, il y a des choses, des événements qui font que tu ne peux pas te lancer tout de suite. Ou il y a aussi ton... ton rapport à l'argent, ton rapport au risque, est-ce que tu es plutôt quelqu'un d'économe et qui n'aime pas trop prendre des risques. Il n'y a pas de chemin tout tracé, mais en tout cas je pense que c'est quand même bien si on le peut et si on le veut d'aller jusqu'au DEC pour en tout cas avoir le choix de faire ce qu'on veut après. Et en fait tout est possible. Après, c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui disent justement que le DEC, c'est le passeport, etc. Ce qui est vrai, mais du coup, je trouve ça dommage. En fait, il n'y a pas que le DEC et rien que le fait d'être expert comptable et moyenniste. Il y en a qui ne vont pas jusqu'au bout du DEC, mais qui au final font des carrières chez des éditeurs de logiciels, en tant que product manager, et ils n'ont pas forcément toujours le DEC. Je pense que le DEC, c'est aussi un accomplissement personnel. Donc, à part si tu veux vraiment être expert comptable, être inscrit à l'ordre, c'est un passage obligatoire mais si tu enfin c'est toujours mieux de l'avoir mais je pense que tu peux aussi faire des belles carrières sans avoir le diplôme et il y a aussi des gens qui sont associés dans des cabinets mais qui n'ont pas le diplôme et qui ont fait leur stage ou pas et qui ont le DCG ou pas et

  • Speaker #1

    tu peux faire plein de choses parce que de toute façon pour être associé dans un cabinet si je me souviens bien il faut juste que l'associé majoritaire soit expert comptable

  • Speaker #0

    C'est sur les... Alors je crois que c'est pas sur la... J'ai pas encore bien révisé ma déontologie, vu que je passe pas les examens. Mais je crois que c'est pas sur la répartition du capital, c'est sur la répartition des droits de vote. Je crois de mémoire qu'il faut avoir deux tiers des droits de vote qui sont détenus par des experts comptables. Donc experts comptables sont entendu inscrits à l'ordre. Mais sinon, après, c'est libre. Donc tu peux... Du moment que tu respectes cette règle-là et que bien sûr les non-diplômés ne signent pas les comptes, etc. Mais sinon après tu peux totalement t'associer dans un cabinet sans être diplômé d'expertise comptable. Soit en attendant de l'être ou soit parce que ce n'est pas une volonté.

  • Speaker #1

    Oui et puis ce n'est pas parce qu'on passe le DEC qu'on veut forcément devenir expert comptable. Il y a toi par exemple. Je me souviens que tu avais déjà évoqué sur les réseaux que c'était pas pour ça que tu passais le DEC et qu'il existait plein d'autres opportunités. On peut devenir... Enfin, je sais pas, qu'est-ce qu'on peut faire avec le DEC ?

  • Speaker #0

    En soi, c'est pour ça, à part si tu veux vraiment être expert comptable, en soi, le DEC, il n'est pas obligatoire pour toutes les autres choses que tu peux faire. Il y en a avec le DEC, ils font uniquement de la gestion de patrimoine, mais vraiment que la partie gestion de patrimoine. Mais du coup... S'ils n'avaient pas eu le DEC en soi, ils auraient pu le faire. Mais c'est vrai que ça leur donne une légitimité aussi auprès des clients quand même. Parce que le client, lui, il ne fait pas forcément toujours la différence entre diplômé d'expertise comptable et expert comptable. Et limite, il va plus valoriser le diplômé d'expertise comptable parce qu'il se dit, ah, mais du coup, lui, il a le diplôme. Parce que le client ou les personnes qui sont en dehors un peu de l'écosystème, ils ne connaissent pas forcément la différence. Donc en soi, pour moi, tu peux tout faire. Sans le DEC, à part être expert comptable, mais c'est vrai que ça peut te donner une légitimité, que ce soit si tu candidates à des postes en tant que DAF ou chez des éditeurs de logiciels, ou du coup si tu as des clients en gestion de patrimoine ou en système d'information, sur du management de transition, de la facturation électronique, c'est plus je pense que ça donne une légitimité. Et après oui moi c'est vrai que du coup j'ai un parcours assez... enfin parcours, j'ai des réflexions assez... Enfin on va dire que ça a beaucoup évolué dans le temps et ça va peut-être encore évoluer mais en fait c'est juste que moi je suis en mode bah je verrais bien ce que la vie me réserve et j'ai pas forcément... Enfin quand je disais qu'il y avait plein d'opportunités après le deck et qu'on peut avoir le deck et qu'on est obligé d'être expert comptable, enfin je le pense toujours mais ça veut pas pour autant dire que moi je pense à... une opportunité en particulier. En fait, je me laisse plus aller au gré de mes envies et en fonction des sujets, j'évolue. Il y a plein de fois où je me suis dit ça a commencé par dans tous les cas, j'ai toujours voulu passer mon deck. Mais je voulais pas forcément être expert-comptable. Après, je me suis dit, si, finalement, mais que pour tel type de clientèle. Et puis finalement, je me suis dit, non mais attends, tu vas pas faire ça toute seule. Faut forcément que t'aies des gens avec toi, de t'associer. Et puis après, au final, tu te dis, ah oui, peut-être que je pourrais faire ça sans forcément obligatoirement m'associer ou en tout cas pas forcément dans un premier temps. Et puis au final, je voudrais aussi faire ça. Et puis, en fait, c'est plus des... Je pense que c'est normal. En fait, ce qui est le plus important, je pense, c'est aussi de se poser des questions, d'écouter son intuition, ce qu'on a envie de faire et pas forcément... Je pense que c'est dangereux d'avoir vraiment un plan parce qu'en fait, tu auras toujours des accros et tu auras toujours des choses qui n'iront pas dans un sens et qu'après, des fois, qui vont se transformer en opportunités ou qui vont t'emmener dans un autre... dans une autre voie que tu n'avais pas forcément identifié à l'origine. Mais je pense qu'il faut être quand même assez ouvert en général aux opportunités parce que je pense qu'en vrai, tout le monde a un peu des opportunités. Et si moi, aujourd'hui, je suis derrière le micro alors que... Enfin vraiment, moi, j'avais zéro réseau, je ne connaissais aucun expert comptable. Je suis bourre... Enfin, j'étais boursière échelon 5. J'habitais dans une chambre de 1 900 m² pendant un an et demi. Enfin, je connaissais... vraiment personne dans la profession ni rien et si moi j'ai réussi à faire des trucs on va dire cool je pense que tout le monde tout le monde peut donc donc ouais rester ouvert aux opportunités il faut déjà savoir voir les opportunités et ça me fait penser à une à une vidéo sur enfin c'est pas vraiment sur les opportunités mais sur la chance Et du coup, il faudrait que je la retrouve, mais elle est vraiment excellente, cette vidéo. Je vais vous donner le nom. C'est un professeur de je ne sais plus quelle grande école. Et elle est vraiment super, cette vidéo. Et qui dit que la chance, ça se provoque. Et que pour avoir de la chance, il faut aussi en être une pour les autres. Et donc le fait de donner, etc. Au bout d'un moment, il ne faut pas forcément le faire pour ça. Mais les gens qui... Alors je sais quoi, je crois qu'il dit... Donc il y a vraiment de la chance, enfin des fois c'est du hasard, mais les gens qui ont de la chance à répétition, c'est pas du hasard, c'est une compétence qu'on appelle la chance.

  • Speaker #1

    Ok, c'est entre guillemets le positif attire le positif.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la même situation. Oui,

  • Speaker #1

    c'est égal plus.

  • Speaker #0

    C'est la vidéo de l'ESCP Business School avec Philippe. gabillet g a b i 2 l i e t et je l'adore cette vidéo je la regarde régulièrement ou vraiment en fait il dit mais la chance tout le monde peut l'avoir il faut aussi être une chance soi même pour les autres pour avoir de la chance et il faut savoir identifier les opportunités et les saisir parce qu'en fait c'était dans un mood toujours négatif et c'est là tu vas pas forcément voir les opportunités où tu vas pas voir que c'est une opportunité, tu peux voir en soi l'événement qui passe ou la proposition est dur, non, c'est pas très intéressant. Ou même la voir et ne pas la saisir pour x ou y raisons. Et donc la différence, c'est que t'as des gens qui vont saisir les opportunités et qui vont y aller. Et je pense qu'il peut y avoir vraiment un gap gigantesque entre quelqu'un qui a le bon mindset. Il n'y a pas un bon ou un mauvais mindset, mais on va dire qu'il est dans... un peu cette logique d'amélioration continue, de dépassement de soi, de donner aux autres sans forcément attendre en retour. Et ceux qui ne seraient pas dans ce mood-là, je pense qu'avec un bon mindset, alors je n'irai pas jusqu'au dérive du développement personnel à dire que n'importe qui qui était à l'ADAS, qui était SDF, peut être président de la République. Mais en tout cas, je pense que... Si tant est qu'être présidente de la République, ce soit le somme de la... Enfin, c'est pas forcément moi mon goal, mais je pense qu'en tout cas, sans dire qu'avec un bon mindset, tu peux faire tout ce que tu veux, parce que non, tu peux pas faire tout ce que tu veux. Enfin, même moi, si j'avais voulu être présidente de la République, je pense que j'aurais pas forcément pu, tu vois. Mais tu peux forcément faire plus de choses. que ce dont tu penses être capable avec un bon mindset tu vas penser pouvoir faire 10, en fait ça se trouve tu peux faire 100 mais tu pourras peut-être pas faire un million quoi mais en tout cas tu pourras certainement faire plus de choses que ce que tu n'avais imaginé je pense et c'est hyper intéressant ce que tu dis bon déjà moi j'irai revoir cette vidéo parce qu'elle est vraiment pas mal et

  • Speaker #1

    sur ce qu'on pense faire et ce qu'on est capable de faire il y a une différence parce que j'étais en coaching c'est pas un coaching de développement personnel mais un peu de personnalité pour savoir comment tu es, comment tu agis avec les autres etc.

  • Speaker #0

    C'était avec le disque et tout ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'était pas avec le disque, c'était un autre...

  • Speaker #0

    Y'a l'Enneagram ou... non c'est pas ça. Y'a les Big Five ? Non c'était pas un modèle...

  • Speaker #1

    Y'avait Balbin ou Bablin. Ce n'est pas...

  • Speaker #0

    je vous le montrerai après.

  • Speaker #1

    C'est vraiment que des tests que je ne connaissais pas du tout. Et il y en avait un en gros qui disait que pour un projet, il y a 10 personnalités. Et que du coup, ces 10 personnalités, si tu arrives à les retrouver et à les mettre ensemble pour ce projet, ton projet va cartonner.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment 10 personnes ou est-ce que tu peux avoir deux ?

  • Speaker #1

    En fait, tu peux avoir plusieurs rôles dans un projet. Mais il faut au moins ces 10 rôles-là parce que les limites d'un rôle... sont compensés par les avantages et la force d'un autre rôle.

  • Speaker #0

    C'est un équilibre à trouver. Je veux bien que tu montres après parce que ça a l'air super intéressant. Je te montre. Et je te montre le bon procédé.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il y avait un autre test. En gros, je crois que ça s'appelle le test de la fenêtre. En gros, tu as... C'est très simple, c'est un carré. et en fonction des réponses que tu donnes dans ton questionnaire, tu vas avoir des ordonnées, tu vas tracer des traits et dans ce carré-là, tu vas avoir la partie publique, donc ce que tu montres, ce que tu sais de toi et que les autres savent de toi. Tu as la partie cachée, donc ce que tu sais de toi mais que tu ne montres pas aux autres. La partie invisible, celle que les autres voient de toi mais que... toi tu ne sais pas et la partie mystère où personne ne sait ce que tu es et en gros quand tu parlais des capacités en fait parfois on pense tout se savoir sur soi mais on sous estime ce qu'on est capable de faire et dans cette partie invisible ou cette partie mystère parfois il ya des ressources qu'on peut aller chercher qui font qu'on peut aller beaucoup plus loin dans dans nos dans nos ambitions dans nos projets etc et d'autant plus que On parlait des opportunités, que toi, au début, tu disais que tu voulais pas devenir expert comptable, puis maintenant, si, machin et tout. En fait, on est dans un monde où tout change tellement, même la profession évolue, que du coup, l'image que tu pouvais avoir de la profession avant, ou les missions qui pouvaient être liées à ce métier-là, t'intéressaient peut-être pas avant, et qu'aujourd'hui, c'est ce que tu veux faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. J'essayais de retrouver, parce que je vois totalement ce que tu veux dire avec le... J'arrive pas à retrouver le... Je vais... C'est pas aussi ce que je connais de moi, est-ce que les autres connaissent de moi ? Est-ce que même moi, je ne connais pas ? Enfin, ce que personne ne connaît, ouais. Est-ce que les autres voient de moi, mais que moi, je vois pas ? Parce que, comme c'est moi, je me rends pas compte. Mais j'arrive plus à retrouver. C'est pour ça que j'étais en train de chercher. Mais oui, je pense que tout le monde évolue. Et un des éléments qui fait que... Je pense que c'est plus, on va dire, je ne sais pas si c'est le mot facile, mais qu'on est plus apte à réussir, mais selon sa propre définition de réussite, c'est vraiment d'être ouvert, d'être flexible. Tu vois, moi, je ne me dis pas, même s'il y a un moment, je me disais, bon, je veux forcément être expert comptable. Après, ça a changé. Ah bon, je veux le DEC et je ne pense pas que je serai expert comptable. Puis après, peut-être que si, peut-être que non. En fait, moi, je n'ai pas de mal à... pas pour autant je me dis pas je suis une girouette où je me dis pas bah je sais pas ce que je veux et en fait je pense que des fois tu as une une pression où faut absolument que tu saches ce que tu vas faire pour les 40 prochaines années faut absolument que tu saches où tu vas vivre avec qui enfin alors qu'en fait c'est pas grave de changer d'avis et de en fonction des étapes de la vie de sondage des éléments extérieurs On évolue et même je trouve ça sain d'être ouvert et de pouvoir un peu prendre une brèche et puis en prendre une autre. Et puis c'est des voies qui sont différentes, mais de rester ouvert aux opportunités et pas forcément d'être borné en se disant moi je veux absolument faire ça de telle manière En fait, tu peux te dire un peu moi j'ai quand même un peu la vision de comment je me vois, qu'est-ce que j'aimerais faire, mais genre limite à 10, 15 ans, 20 ans Mais je n'ai pas forcément le chemin. En fait, il y a des choses où je sais que mon objectif, c'est d'être libre au sens... On ne va pas aller dans le truc libre financièrement, acheter ma formation, mais plus de pouvoir faire ce que je veux, où je veux, quand je veux un peu. Enfin, après, tu as forcément des contraintes, mais c'est toi qui te les imposes. Et de pouvoir me dire si je veux, demain, je claque la porte et je vais élever des chèvres et je vais quand même avoir... enfin je vais pouvoir le faire parce que même si c'est pas très rémunérateur bah j'aurais suffisamment d'argent de côté pour pouvoir le faire en fait de pouvoir vraiment en fait si demain j'ai envie de dire fuck à tout le monde bah je dis fuck à tout le monde et je vais m'enfermer quelque part et et après même si j'ai déjà des idées un peu de ce que je veux faire bah il n'empêche que ça va peut-être évoluer et que par contre les étapes par lesquelles je vais passer c'est pas forcément les mêmes même si la destination au final c'est la même c'est pas genre un poste ou un statut ou c'est un c'est plus un état et qui peut se retrouver je peux être entre guillemets libre en étant expert comptable tout comme en étant je peux formateur tout comme en étant fait en fait y'a pas un poste où il n'y a pas un endroit où il n'y a pas une personne ou ou alors une organisation soit moi je tout seul où j'ai des associés ou où j'ai des salariés, où j'en ai pas. Enfin, s'il n'y a pas un schéma, c'est plus un état, un peu un mood. Et en fait, il y a plein de façons d'avoir ce mood-là. Et on verra ce que l'avenir nous réserve.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parfois, au lieu de passer par la porte, on passe par la fenêtre.

  • Speaker #0

    Moi, c'est toujours le... Si ça passe pas par la porte, ça passera par la fenêtre. Par contre, si j'ai envie de faire un truc et que moi, je me suis dit que c'était comme ça, mais c'est souvent, on va dire, plus à... court ou moyen terme, comme par exemple le DEC, où je me dis, de toute façon, au pire, je l'aurais peut-être pas du premier coup, mais c'est pas grave, je l'aurais du deuxième ou du troisième. Moi, s'il faut, je me présente dix fois et je me dis, au bout d'un moment, il y a bien quelqu'un qui va dire, on en a marre de l'avoir, on va finir par lui donner parce que, bon,

  • Speaker #1

    voilà. Comme ceux qui passent le permis vingt fois.

  • Speaker #0

    Mais ouais, je pense que c'est important aussi de se questionner sur ce qu'on veut. Enfin, c'est quoi notre... Enfin, c'est pas vraiment. un objectif dans la vie, mais un peu c'est quoi, qu'est-ce qu'on a envie, en tout cas maintenant, qu'est-ce qu'on imagine, qu'est-ce qui ferait qu'on serait heureux, parce que je pense qu'on se pose pas trop la question, on dit qu'est-ce que tu veux faire dans la vie, mais c'est plus aussi qui est-ce que tu veux être ou comment tu veux te sentir, plus que qu'est-ce que tu veux faire, mais le faire c'est un moyen, tu vois. On part dans la philo.

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai, mais en plus c'est ça, genre, si on demandait aux enfants, plutôt qu'est-ce que tu veux être, plus tard plutôt que qu'est ce que tu veux faire plus tard en fait plus tard je vais être heureux ok ça se passe comment bah j'aime je sais pas j'aime les gens j'aimerais être heureuse j'aime pas les gens j'aime pas les gens oui et du coup j'ai retrouvé l'outil dont je te parlais la fenêtre ça s'appelle la fenêtre de jo harry et oui ça s'écrit jo harry du coup tu as la zone publique donc c'est ce que moi et les autres connaissent de moi tu as la zone cachée donc ce que Moi seule, je connais. La zone aveugle, donc ce que les autres connaissent de moi, mais que moi, je ne connais pas. Et la zone inconnue. Personne ne sait rien. Et donc en fait, en fonction de tes réponses...

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est marrant. Et toi, tu peux le faire en ligne ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense. Je pense que oui tu dois en trouver en ligne. Pour le coup nous c'était le coach qui avait les outils. Mais je pourrais te montrer. Et l'autre outil dont je te parlais là, les rôles, en fait il n'y en a pas 10, il y en a 9. Et c'est le test de Belbin. Donc ça s'écrit B-E-L-B-I-N. Donc, ils identifient neuf rôles. Tu as, genre, le concepteur, le stratège, le coordinateur, explorateur, organisateur, perfectionneur, soutien, propulseur et expert. Et tous, ils ont des, genre, des atouts et ils ont aussi des défauts avec...

  • Speaker #0

    Mais qui sont les atouts des autres et du coup, tout ce qu'on pense, donc au final, t'as plus que des atouts, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et au moins, parce que forcément, quelqu'un qui va être, par exemple, le soutien, c'est quelqu'un qui est plus orienté vers le social. et qui va avoir du mal à gérer...

  • Speaker #0

    Qu'il est plus dans l'émotion et moins dans le... Enfin, admettons, moins dans un objectif de rentabilité et plus dans... Bah, c'est bien pour le monde, donc il faut le faire, quoi.

  • Speaker #1

    Il va essayer de, tu vois,

  • Speaker #0

    de faire en sorte que tout le monde soit content. Ouais, c'est le care un peu...

  • Speaker #1

    Sauf qu'il va peut-être avoir plus de difficultés à prendre des décisions et à chahuter tout le monde en disant, bon, OK, les gars, on est contents d'être tous ensemble, c'est super, mais... Il faut quand même qu'on a... Faire du bise. Voilà. Et à l'inverse, tu vas voir, je crois que c'est plutôt le propulseur qui, lui, il est très extraverti, un peu moins empathique et qui va se dire...

  • Speaker #0

    Très brut de pomme.

  • Speaker #1

    On fonce, quoi. Tu vois. Et en fait, c'est... Bref, plein de...

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Je regarderais.

  • Speaker #1

    Bah, ouais, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ça peut être intéressant même, je pense, pour soi-même aussi, pour savoir quel type de personnes peuvent être bien dans l'équipe. que ça soit des salariés, des collaborateurs ou des managers ou même des associés, de voir qu'est-ce qui manque dans la raquette, qu'est-ce qui nous manque et sur quoi on doit travailler.

  • Speaker #1

    Et ça, ça s'appelle la cartographie des talents ou la cartographie RH. Justement, identifier les manquements dans l'équipe pour avoir un recrutement qui soit encore plus bénéfique après. Mais c'est hyper intéressant. Moi, en tout cas, j'ai adoré. Et même pour les projets, du coup, tu sais un peu plus avec qui t'associer et même comment échanger avec les gens. Parce que si tu mets l'organisateur et le coordinateur face-to-face et qu'ils ne sont pas d'accord, là, ça va être un peu plus complexe, tu vois, de ne pas rentrer dans le conflit alors qu'ils peuvent très bien s'entendre, mais il faut quelqu'un qui dose entre les deux. Enfin bref, très intéressant en tout cas tout ça. On arrive à la fin. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je pense, croyez en vous, faites-vous confiance.

  • Speaker #1

    Petit message caire. En tout cas, merci beaucoup pour cet échange. J'espère que ça t'aura plu. Moi, j'ai adoré en tout cas. Et puis, comme d'habitude, si on veut te contacter,

  • Speaker #0

    c'est ? Principalement, m'envoyer un message LinkedIn. Voilà, si ça vous dit de parler philo.

  • Speaker #1

    Super. Bon, à bientôt.

  • Speaker #0

    À plus.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Génération Contable. et de contribuer avec nous au rayonnement de la profession. Si tu as aimé ce podcast, n'hésite pas à le faire savoir. Like, partage, abonne-toi. Chaque like est un réel carburant nous permettant d'aller plus loin et de rencontrer d'autres professionnels engagés et inspirants. D'ailleurs, si tu cherches un job en cabinet d'expertise comptable, rendez-vous sur l'amaconta.co. Saisir les meilleures opportunités. Vos cabinets cherchent à recruter ? Contacte-nous pour créer ta page employeur et capter des candidatures dès aujourd'hui. Allez, à bientôt sur Génération comptable !

Description

On se retrouve en ce début de mois d'octobre avec Julie Laniaud pour un épisode particulier.


Aujourd'hui nous abordons deux sujets dans cette matinale :

👉 Les Redflags dans la profession

Que ce soit du côté des candidats ou bien des cabinets, attention aux points de vigilance...


👉 Les changements de la profession

Ce qui est d'ailleurs le prochain sujet du Congrès National de l'Ordre des EC de Marseille 2024.


Bonne écoute 😎


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Comme tu disais, avec le bouche-à-oreille, ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront, je pense, après d'une bonne image pendant plusieurs années, voire dizaines d'années.

  • Speaker #1

    Dans le secteur de l'expertise comptable, au-delà des chiffres, il existe de vrais héros engagés pour la profession. Ici, on découvre l'ADN de notre génération comptable. Au fait, moi, c'est Julie, office manager et créatrice de contenu chez Lama Compta. La. plateforme d'emploi 100% dédiée aux cabinets d'expertise comptable attractifs et à leurs candidats. J'évolue dans le monde de la comptabilité depuis plusieurs années et avec Génération comptable, je te propose de partir à la rencontre des professionnels et des acteurs inspirants du secteur. Et bah là on se retrouve pour une troisième partie des épisodes enregistrés avec Julie. Et Julie là je te propose de parler de tous les éléments sur lesquels il faut être vigilant quand on arrive en cabinet. Donc j'entends par ça les red flags, c'est un peu catchy comme terme, mais en gros les points de vigilance négatifs qu'on peut apercevoir. Et du coup à l'inverse les green flags, ceux qui sont plutôt encourageants et qui disent peut-être que c'est eux. Ce cabinet, il est sympa. Toi, tu as une assez grande communauté, tu dois avoir pas mal de retours à ce sujet-là. C'est quoi ton avis là-dessus ? C'est des choses... Enfin, tu fais... Pardon, il n'y avait pas de questions, en fait. Tu fais attention à tout ça quand tu postules dans un cabinet ou quand tu as des retours ?

  • Speaker #0

    Alors, moi, pour la petite histoire, en fait, le seul cabinet auquel j'ai postulé, c'est quand j'étais en alternance et que je cherchais une alternance. Parce qu'après, les deux cabinets que j'ai faits en CDI, c'était à chaque fois l'expert comptable qui m'avait contactée en direct. Donc moi, il y a plusieurs choses. Il y a dans l'offre en tant que telle et il y a après quand tu es au cabinet et tout. Je pense que dans l'offre... Enfin, red flag c'est peut-être un grand mot, mais c'est mieux quand tu as une fourchette de salaire, parce que c'est vrai que souvent, on va dire oui, mais c'est selon le profil Mais quand tu recrutes un assistant comptable ou un collaborateur ou un chef de mission ou un expert comptable, enfin, ok, c'est selon le profil. Mais de toute façon, une fourchette, c'est le principe de la fourchette. Tu peux avoir 5 ou 10 cas d'écart, mais pour un assistant comptable, tu ne le paieras jamais 40 cas, par exemple. Tu peux mettre...

  • Speaker #1

    Tu peux mettre un salaire.

  • Speaker #0

    Ça permet au moins aussi de jauger. Les gens peuvent aussi se jauger en se disant est-ce que je peux postuler ? Parce que des fois, avec l'institué du poste, tu peux te dire soit c'est trop... Les compétences demandées sont trop élevées ou à l'inverse, moi je suis plutôt au-dessus. Mais du coup, avec la fourchette, des fois, ça peut permettre de rééquilibrer, de se dire est-ce que c'est dans... La fourchette que je vise ou pas, donc je pense que ça peut être intéressant. Et surtout aussi, j'ai l'impression que souvent les fourchettes ne sont pas mises aussi, parce qu'on a peur que vis-à-vis de l'interne, il y a des gens qui se disent Ah bah tiens, t'as vu combien ils sont payés eux et tout, les nouveaux ? Et du coup, au final, ça reflète un peu un manque de transparence ou un manque d'équité en interne, qui au final se répercute sur l'offre parce que t'as pas le salaire, mais en fait t'as pas le salaire parce que... Parce que dans la boîte, on n'est pas trop à l'aise avec le fait de dire combien chacun gagne, alors qu'en soi, si tu peux justifier ce que chacun gagne, en soi, pour moi, il n'y a pas de sujet, en fait, à partir du moment où il y a une certaine forme d'objectivité à dire, en fait, telle personne, elle assume telle mission, voilà, elle a telle responsabilité, donc c'est logique. qu'elle gagne ce qu'elle gagne. Pour moi, il y a ça. Après, de là à dire que c'est un red flag, il y a beaucoup aussi de bons cabinets qui n'affichent pas forcément de salaire. On va dire que ça peut être un indice parmi tant d'autres qui reflète aussi une culture d'entreprise à l'intérieur. Après, alors, moi, je le considérais comme red flag, un peu, mais je sais que ce n'est pas forcément de la vie. tous, c'est un peu des fois en fait t'as des postes où c'est marqué genre je sais pas, n'importe quoi consultant comptable ou en fait tu changes le nom pour faire un peu plus stylé mais en fait quand tu regardes l'émission c'est des missions classiques donc en fait pour moi, enfin certes il faut attirer un peu avec le titre mais le fait d'essayer de moderniser, de donner une meilleure image alors qu'en fait factuellement tu fais le taf genre d'un collaborateur ou d'un chef de mission, enfin peu importe mais le fait d'édulcorer le nom pour donner plus envie... mais qu'en fait, dans le fond, c'est la même chose. Je trouve ça un peu dommage. Tu n'as pas besoin de survendre un nom. C'est un peu comme du putaclic. Sauf qu'en fait, tu peux être déçu après. Tu t'imagines, toi, tu te faisais une idée du poste qui, en fait, c'est un poste, on va dire, classique. Je pense que si tu as un bon cabinet, tu n'as pas forcément besoin de travestir le nom et de changer le nom parce que le nom n'est pas sexy. Mais je pense que si à l'intérieur, ça se ressent qu'il y a une modernité, etc., il y a... pas besoin de changer forcément l'étiquette, même si je comprends qu'il y en a qui soient un peu dans ce mood-là, mais c'est vrai que moi, je fais beaucoup plus attention au fond qu'à la forme. Après, ça, c'est de travers aussi. Je devrais des fois peut-être un peu plus faire attention à la forme. Et après, sinon, un conseil que je peux donner qui est pas mal, c'est de demander tout simplement à des collaborateurs actuels ou des anciens De voir, de leur demander, en fait, tout simplement, de les contacter, notamment sur LinkedIn, pour leur demander comment ça se passe. Et après, surtout quand c'est des anciens, par contre, bien prendre avec des pincettes, avec du recul, parce que tu sais qu'il peut y avoir une certaine amertume parce qu'il s'est passé X ou Y. Enfin, essayer de rester objectif et de se faire un avis vraiment en fonction des différentes personnes et de quand même avoir en tête qu'il y a forcément de la subjectivité, et notamment quand t'es parti. Des fois, ça ne s'est pas forcément fini en très bons termes, donc ils vont peut-être dire des choses qui ne reflètent pas vraiment la réalité. Donc, bien avoir ça en tête, mais je pense que dans tous les cas, c'est bien de le savoir pour après, soit décider de se dire, est-ce que je prends en compte ce que cette personne a dit ? Est-ce que je suis OK ? Au moins, ça peut te... on va dire, t'avertir sur certains points, ou n'importe quoi, un exemple, si la personne dit, il y avait trop de charges de travail, toi, ça peut te permettre aussi de poser à l'entretien comment ça se passe pour la répartition de la charge de travail, les heures, est-ce qu'elles sont récupérées, est-ce qu'elles sont payées, si jamais il y a un pic d'activité, de poser des questions, c'est juste un petit point d'alerte, en mode, peut-être qu'il y a un sujet sur ça, et en fonction de ce que répond le... le recruteur, le cabinet, ou même d'autres personnes qui sont à l'intérieur. Si tu dis, ben voilà, on m'a fait un retour comme quoi au niveau des heures, etc. Mais peut-être qu'en fait, c'était il y a un ou deux ans, et que depuis, ils ont mis des choses en place. Au moins, tu vois, tu te dis, il y a peut-être un sujet, mais je vais aller poser des questions pour creuser un peu plus sur ça. Et puis après, quand tu es en interne, je pense que... Je pense que c'est un peu du feeling, du coup ça veut pas forcément dire que le cabinet, ou même l'entreprise en général, est une mauvaise entreprise, mais des fois c'est un fit entre une personne, une personnalité et une entreprise, un cabinet, qui fait que ça va pas, et notamment quand le matin on a la boule au ventre d'aller travailler, ou qu'on se sent pas de parler, de faire remonter des choses à notre... à nos collègues ou à notre manager, ou qu'on a des difficultés, qu'on ne sait pas trop à quoi répondre aux clients et qu'on n'ose pas demander parce qu'on ne veut pas déranger, etc. En fait, c'est de plus... Vraiment essayer d'être dans un environnement qui est bienveillant. Et des fois, l'environnement peut être bienveillant, mais c'est peut-être soit aussi des fois où on se met des freins, où on se dit, non, je ne veux pas le déranger, etc. Et je pense que c'est important d'avoir cette relation un peu quand même... de proximité aussi avec ses collègues, ses managers et tout pour pouvoir évoluer.

  • Speaker #1

    C'est clair et puis nous chez la Maconta on a remarqué que ce qui fait venir quelqu'un dans un cabinet, forcément il y a l'émission, il y a le salaire etc. Mais ce qui le fait rester c'est la sensation d'appartenir à un groupe et que du coup si jamais il n'y a pas cette... confiance ou ces échanges là ou cette bienveillance au sein de l'équipe que ce soit entre collaborateurs ou alors avec le manager ou avec le big boss et bah du coup ça va pas du tout ancrer les gens dans le cabinet ou l'entreprise et qu'ils vont plus facilement partir ou même beaucoup plus à l'écoute des opportunités à l'extérieur etc parce que c'est l'équipe et l'ambiance au final qui te fait plus

  • Speaker #0

    Plus resté, je pense, parce que dans tous les cas, quand tu pars, je ne sais plus, je ne connais plus ça, je ne sais pas si tu les as en tête, quand les personnes partent de cabinet, combien de pourcents ? Je crois que c'était quand même assez élevé, genre il y a 9 personnes sur 10 qui, quand elles partent, elles retournent dans un autre cabinet. Donc en fait, parce que souvent, on dit oui, les personnes, elles partent des cabinets pour aller en entreprise. Mais je crois que j'avais vu dans une étude de RH et tout que, en fait, la plupart, ils... partent d'un cabinet, mais ils rejoignent un autre cabinet. Donc, c'est pas genre, c'est l'entreprise qui nous a piqué les candidats. En fait, ce que tu dis sur l'ambiance et l'équipe qui est important, parce qu'en fait, quand tu passes d'un cabinet à un autre, on ne va pas se mentir, la plupart du temps, ça reste globalement les mêmes missions. Donc en fait, ce qui te fait changer, ce n'est pas...

  • Speaker #1

    C'est le fait de chercher à être bien au travail. Parce que, comme tu dis... Même s'il existe plein de façons de faire de la comptabilité en fonction des cabinets dans lesquels on est, dans les process et tout, au final, ça reste quand même la même base, on va dire, de mission. Et du coup, je n'ai pas la statistique dont tu parles, mais j'ai une autre statistique qui est intéressante. En gros, aujourd'hui, sur le marché du travail, dans l'expertise comptable, il y a 91% des cabinets qui cherchent à recruter et tu as 73% des collaborateurs qui sont ouverts.

  • Speaker #0

    aux opportunités.

  • Speaker #1

    C'est énorme !

  • Speaker #0

    Ce qui fait que si tu veux fidéliser ton équipe, il faut qu'ils se sentent bien parce que s'ils ne se sentent pas bien, ils iront ailleurs. Mais en même temps, c'est humain. On passe tellement de temps au travail que bien se sentir avec ses collègues, c'est le plus important.

  • Speaker #1

    Ce que je dis souvent, c'est que n'empêche que si tu enlèves les temps où tu dors, En fait, dans ta semaine, tu passes plus de temps avec tes collègues qu'avec ton conjoint, par exemple. Donc, ça représente une part énorme dans ta vie quotidienne. Donc, si tu ne te sens pas bien, je pense que ça vaut le coup au moins de se poser la question, de peser les pour et les contre. Et parce qu'après, chacun a ses contraintes. Quand tu as des bouches à nourrir et que tu n'as pas forcément... En fonction de la région dans laquelle tu es, c'était plutôt... dans un coin à la campagne etc il n'y a pas forcément 50 000 cabinets aux alentours donc si c'est pour faire une heure ou 1h30 de trajet tous les jours bah c'est pas forcément possible non plus donc c'est vrai qu'il y a d'autres critères à prendre en compte là dessus est ce qu'il y a quelque chose de toi qui t'exaspère énormément

  • Speaker #0

    je te vois rire

  • Speaker #1

    Il y a un truc qui m'exaspère mais après chacun c'est C'est les goûts et les couleurs de chacun. En tout cas, aussi, ce qui joue, moi, quand j'ai rejoint des cabinets, c'est le fait de faire confiance aussi, quand même, et de donner des responsabilités, même si on est, entre guillemets, jeunes. Enfin, je dis entre guillemets, mais c'est pas forcément toujours entre guillemets. Parce qu'on est vraiment jeunes, mais le fait de... De pas forcément avoir non plus trop de fractures entre ceux qui ont le diplôme, ceux qui l'ont pas, etc. Parce qu'en fait, je pense que tu deviens pas non plus une personne totalement différente du jour au lendemain. C'est pas parce que t'étais pas incompétent et le jour des résultats t'es super compétent. C'est pas aussi binaire que ça la vie. Donc je pense que pour aussi... Permettre aux jeunes de s'exprimer et de s'engager dès lors qu'ils en ont envie, je pense que c'est intéressant et de ne pas avoir cette guéguerre entre diplômés et non diplômés. Parce que je pense que peut-être qu'avant, il y avait un peu plus le côté prestige, la profession à laquelle certains sont. attaché mais je pense que dans notre génération ça va plus nous parler tu vois si tu as des personnes qui sont diplômées qui sont proches avec qui tu vas pouvoir échanger parler de tout et de rien et qu'en fait du coup désacraliser un peu et se dire ah ouais en fait entre guillemets c'est un peu des gens comme tout le monde et du coup moi aussi je pourrais être cette personne là plutôt que de se dire ah c'est vraiment un truc de ouf ceux qui sont experts comptables c'est vraiment incroyable mais du coup potentiellement aussi des fois se mettre derrière en mode ben en fait moi je pourrais pas y arriver parce que c'est vraiment c'est vraiment super dur c'est vraiment trop trop exigeant c'est trop prenant c'est trop fin tu vois de d'avoir un peu ce côté binaire entre diplômés et non diplômés alors qu'en plus il ya plein de façons d'exercer tout donc en soit il n'y a pas de règles qui te dit qu'il faut être de telle manière ou d'une telle autre. Je pense que ça dépend de chacun et je pense que la profession gagnerait à être plus soudée et à moins faire... Tu as toujours forcément, quand tu es expert comptable, tu es inscrit à l'ordre, tu as une responsabilité qui est plus importante vis-à-vis de tes clients et de l'ordre, des confrères, des consoeurs. Ce n'est pas vraiment ça le sujet, mais évidemment que c'est différent. Mais de rester, on va dire, accessible et de moins avoir cette barrière qu'il peut y avoir, je trouve, entre peut-être les plus jeunes et les plus expérimentés parfois. Oui.

  • Speaker #0

    Et selon toi, comment les cabinets, ils pourraient se démarquer de manière simple pour montrer que justement, ils luttent un peu contre tout ça ?

  • Speaker #1

    Ben, c'est compliqué. En fait, je pense que ça vient déjà de l'interne parce que, comme je disais, déjà, il y a des personnes qui vont aussi, elles de leur plein gré, envoyer des messages pour savoir comment ça se passe. Puis je pense que tout cabinet a une notoriété quand même dans sa ville ou dans son département, voire même dans la région. Et du coup, c'est assez difficile après de s'en défaire. Et donc, ça part déjà de l'interne si les personnes sont bien. À l'intérieur, elles vont en parler autour d'elles et donc les autres vont en parler, vont en parler. Et je pense qu'il y a des cabinets comme ça, je suis persuadée qu'il y en a qui n'ont pas de problématique de recrutement. Parce que quand ça fait... plusieurs années, même limite 10 ans, que ça se passe bien et que tout le monde le sait. Toi, pour être dans une école, je pense que tu le vois bien, que rapidement, on comprend bien qui sont les bons élèves, les mauvais élèves, et ça se transmet de génération en génération, mais en tout cas de promo en promo. Donc je pense que ça se passe déjà en interne et après le but c'est de travailler sa marque employeur et de faire rayonner en externe ce qui se passe vraiment en interne parce que je pense que ça, ce qui est dangereux c'est qu'il peut y avoir des désillusions. En fait si tu vends un truc qui est super chouette et puis qu'il y a un interne c'est pas du tout le cas, en plus ça va donner une image encore pire quoi. Donc de pas hésiter à... À communiquer, et notamment, peut-être des fois, je pense que ça se démocratise, mais je pense que ça pourrait être encore mieux, parce qu'il y a beaucoup de pages entreprises, notamment sur LinkedIn, qui communiquent, mais les experts comptables en tant que tels qui publient, qui fassent des posts pour partager un peu leur quotidien, leur parti pris, leur histoire et tout, je pense que ça, ça aide bien à... Justement, ce que je disais, créer une certaine forme de proximité entre l'audience et les potentiels candidats et le cabinet. Pour moi, c'est d'abord un travail en interne que tu fais après réunir en externe. Et si ça peut être incarné par des personnes, d'ailleurs qu'ils soient experts comptables ou pas forcément, mais vraiment le fait que ça soit lié à des personnes et que tu puisses te dire, si j'ai des questions, je vais pouvoir les poser. avoir cette proximité et cette authenticité je pense que c'est ça joue beaucoup parce que maintenant je pense que comme on est habitué aux réseaux sociaux aussi on a ce réflexe de se dire bah en fait c'est ça qui montre mais est-ce que c'est vraiment ce qu'il y a à l'intérieur donc ne pas oublier que c'est dans les deux sens.

  • Speaker #0

    C'est clair et puis c'est pour ça que c'est pas mal d'avoir le retour enfin de savoir comment plusieurs personnes d'un même cabinet s'expriment sur notamment LinkedIn, parce que nous, notre profession, elle aime beaucoup ce réseau-là, pour vraiment se faire un avis plutôt précis et fiable sur un cabinet. Et petite anecdote, tout à l'heure, tu disais que les cabinets pouvaient aussi un peu identifier les bons candidats et tout. Il faut savoir que, ok, admettons, un candidat va... en entretien, enfin, on travaille dans un cabinet. Finalement, il décide d'arrêter la collaboration parce que ça ne se passe pas bien. Ce même candidat va dans un autre cabinet qui connaît le cabinet du candidat. Donc forcément, ils vont s'appeler, ils vont savoir, machin. Bref, le candidat ne sera pas retenu dans ce nouveau cabinet. Mais par contre, ce qu'il faut que les cabinets aient en tête, c'est que ce candidat-là, lui aussi, il a une mauvaise expérience. Il va en parler autour de lui. mais à une échelle beaucoup plus importante que les cabinets, ce qui fait que dans son entourage, personne ne voudrait aller dans ces cabinets-là. Et c'est ce qui s'est passé, moi, dans ma promo. J'ai un copain de classe qui... Son contrat s'est arrêté, ça s'est mal passé, etc. Moi, j'étais assez surprise parce que... je trouve que c'était quand même un très bon élément, mais après j'étais pas à sa place, j'ai pas vécu, donc ça lui est propre.

  • Speaker #1

    Mais enfin ça, c'est ce que je disais un peu tout à l'heure, même si tu connais les personnes, que ça soit dans le sens où c'est des candidats que tu connais parce que t'es amie avec, ou même quand tu fais un peu des... enfin c'est pas vraiment des prises de référence, mais quand tu demandes à des gens qui sont actuellement salariés ou qui l'étaient, enfin faut toujours regarder quand même, comme tu dis, bah en fait j'étais pas à sa place, donc en fait des fois entre ce que la personne te raconte... Entre la version du salarié, la version du manager ou de l'expert comptable et la réalité qui est souvent entre les deux. En tout cas, je trouve que ce qui est un red flag, par contre, je trouve, dans les deux sens, c'est-à-dire que c'est un candidat qui va dénigrer de ouf son cabinet en entretien. Alors que ça veut dire que est-ce que tu te remets en question aussi ? En fait, c'est jamais noir ou blanc. Et à l'inverse, pareil, des cabinets qui vont dire oui. L'ancien salarié était vraiment nul. En fait, c'est jamais noir ou blanc. Donc en fait, tu peux dire les choses en essayant de rester neutre. En fait, ça reste une relation. Donc chacun a sa part de responsabilité. Donc à partir du moment... Comme je disais, que ce soit dans l'instant ou dans l'autre, soit un candidat qui dit que du noir ou que du blanc. Enfin, quoi que du blanc, c'est positif, mais en général, c'est plus vrai si c'est le candidat qui le dit. Mais en fait, le monde, il n'est pas noir ou blanc. Donc en fait, à un moment, il faut essayer de prendre du recul sur ce qu'on te dit.

  • Speaker #0

    Oui, c'est un peu comme la fameuse histoire des ex où tu rencontres quelqu'un et qu'il te dit genre... Mon ex c'était un fou, mon ex c'était une folle et tout et tu te dis mais... Enfin c'est bizarre comme discours...

  • Speaker #1

    Ouais, toi t'étais avec du coup...

  • Speaker #0

    Ouais, c'est bizarre parce que c'est pas toi aussi qu'il y a des... Mais oui tout ça pour dire...

  • Speaker #1

    Toujours la faute de l'autre quoi...

  • Speaker #0

    Oui voilà et tout ça pour dire que... Enfin en fait ces discours là ils ont quand même une grosse répercussion et dans la promo tout le monde a aujourd'hui une très mauvaise image de ce cabinet là. Parce que tout le monde parle tellement que le bouche à oreille, c'est comme ça, les rumeurs, les machins et tout,

  • Speaker #1

    ça va vite. Dans un sens ou dans l'autre.

  • Speaker #0

    Et du coup, bref, tout ça pour dire qu'il faut faire attention à ce qu'on raconte et à qui on le raconte. Mais du coup, il y a sûrement des choses qui doivent totalement plaire aux candidats. Est-ce que toi, dans ta communauté... Tu as déjà eu des retours de choses qui séduisent les candidats ou qui les attirent ?

  • Speaker #1

    Pas forcément qui les attirent en soi, mais je pense que là où les personnes sont agréablement surprises, c'est aussi, alors ça peut paraître peut-être un peu bizarre, mais des entretiens en fonction de comment est mené l'entretien, des questions qui sont posées, etc. Je pense que ça joue quand même. Dans l'image que ça renvoie, parce qu'en fait je pense que pendant un entretien, ça reste une discussion, donc en fait il y a des valeurs qu'on peut véhiculer en posant certaines questions, etc. Donc il y a ça, et après dans ma communauté, moi j'ai de plus en plus de profils, notamment expérimentés, qui me demandent Ah mais Julie, est-ce que tu connais un cabinet qui est en semaine de 4 jours, ou au moins hors période fiscale, ou alors je pourrais être à 80% ? etc. Donc je pense que ça, c'est une nouvelle tendance qui arrive, même si on en parle. Enfin moi, limite, j'ai l'impression que la semaine de quatre jours, c'est plus un sujet parce que c'est genre on en parle tellement que pour moi, c'est évident que genre limite dans dix ans, la plupart des entreprises, elles seront à la semaine de quatre jours. Mais on verra. Mais ouais, du coup, je pense que c'est une tendance qui arrive bien dans la profession. Je pense qu'il y a des cabinets qui vont peut-être un peu... plié pas forcément parce qu'ils le veulent eux mais parce que si tu as les candidats qui demande ça et que c'est un pour le moment en tout cas c'est ça reste un élément qui est hyper différenciant après bah peut-être que dans les années à venir s'il y en a de plus en plus qui le font ça sera moins différenciant mais déjà je pense que ça montre aussi bas pour ceux qui seront précurseurs ça montre quand même eu une certaine ouverture d'esprit enfin justement d'être innovant etc que ça on pourra pas de t'enlever et comme tu disais avec le bouche à oreille ceux qui s'y mettent dès maintenant bénéficieront je pense après d'une bonne image pendant plusieurs années voire dizaines d'années ça montre une

  • Speaker #0

    certaine flexibilité une confiance et puis une considération j'ai un de mes collègues enfin un de mes copains de classe parce que du coup c'est quelqu'un que j'ai rencontré dans le cadre de mes études, qui est papa. Et lui, il a négocié, en gros, il voulait une semaine de 4 jours ou 4 jours et demi. Et c'est ce qui a été mis en place. Après, ses heures, il les fait normales. Il n'y a pas de réduction d'horaire sur son temps de travail. C'est juste que c'est beaucoup plus flexible et mobile. Ce qui fait que lui, il disait, en fait, je ne quitterai jamais ce cabinet. Juste comme ça, il faudrait qu'il y ait... le même confort de rythme et de vie, un meilleur salaire, enfin voilà, beaucoup plus de critères qui rentreraient en compte parce que là, aujourd'hui, le fait de pouvoir mener sa vie comme il l'entend et pouvoir s'occuper de ses enfants, c'est ce qui l'attend le plus et là, il y a d'y répondre.

  • Speaker #1

    C'est vrai qu'en termes de rétention, on rebondit sur ce que tu disais ou ce qui était important, ce qu'il faisait en tout cas. cas fidéliser pour le moment c'était un peu l'équipe l'ambiance et tout mais c'est vrai que comme enfin je pense voilà ça vient aussi du fait qu'on soit dans un monde capitaliste on va toujours plus mieux plus mais du coup à un moment quand on a atteint enfin confort et tout tu peux plus c'est beaucoup plus difficile de s'en défaire pour aller ailleurs et surtout que comme il y a très peu de cabinets qui l'ont mis en place, en fait quand tu l'as, tu t'y habitues quand même très vite. Moi je le vois pour être à... moi bon c'est un peu différent parce que je suis à 80% donc ok je travaille 4 jours mais j'ai 20% de temps de travail en moins donc j'ai aussi 20% de salaire en moins mais c'est des choix et chacun voit midi à sa porte. Mais du coup, quand tu as un week-end de trois jours, tu t'habitues à avoir un week-end de trois jours. Donc en fait, c'est très compliqué après, si jamais tu veux changer, de pouvoir trouver plus que ça. Et surtout que, moi après, je donne un peu des exemples, mais du coup, moi je suis à 80%, je vais au travail en vélo. En fait, je me dis, pour trouver un cabinet qui... soit mieux que ça. Enfin, il y en a certainement, mais qu'avec un confort de vie qui soit encore meilleur, sachant que moi, j'aime quand même... Je suis pour le télétravail et pour le 100% remote, pour ceux à qui ça plaît, mais moi, c'est vrai que j'aime bien voir les gens, etc. Donc, c'est même pas forcément un plus. Donc, plus que pouvoir aller au taf à vélo genre en 10 minutes, plus près, c'est chez moi. Donc, je pense que ça peut être à la fois un critère pour attirer, mais aussi pour fidéliser. Parce que quand tu t'es habituée à avoir un temps de travail ou un nombre de jours, c'est humain. Tu ne peux pas revenir en arrière. C'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, et nous aussi, on est chez la Maconta à la semaine de quatre jours. ça veut pas dire que... enfin du coup ça veut dire qu'on a trois jours où on travaille pas pour la Maconta dans la semaine ça veut pas dire qu'il y a trois jours où on ne travaille pas parce que du coup au contraire ça nous laisse du temps pour travailler sur des projets perso, d'autres projets entrepreneuriaux, d'autres peut-être jobs ça dépend des gens, il y en a qui veulent plus de diversité dans leur travail et c'est hyper important parce que ça, ça crée un épanouissement qui fait que les gens se sentent encore mieux à leur place et encore plus contents d'aller au travail quand ils y vont parce qu'ils savent qu'en contrepartie de ça, au-delà du fait qu'ils adorent leurs clients, etc., mais en contrepartie de ce travail-là, ils ont aussi toute cette liberté qui est créée et qui naît à côté.

  • Speaker #1

    Et puis indirectement, tu crées aussi de la valeur parce que potentiellement, tu te crées un réseau où tu es, admettons, même si tu faisais rien, que tu te reposes. Du coup, si tu es plus reposé, tu vas être plus efficace. Je ne sais pas, tu... du coup, si tu fais du théâtre, tu développes des compétences qui pourront aussi t'être utiles dans ton job. Au final, je pense que c'est un bon point pour tout le monde. Après, oui, c'est vrai que ce qu'on entend souvent, c'est la semaine de 4 jours en cabinet. Ce n'est pas possible parce que vu les heures qu'on fait déjà en 5 jours, c'est chaud. Mais du coup, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours,

  • Speaker #0

    c'est les heures.

  • Speaker #1

    C'est 35 heures si tu les fais sur 5 ou sur 4, ça reste 35 heures. Donc, le problème, c'est quand tu fais fais 45 et que tu veux les mettre sur 4 jours, oui c'est compliqué.

  • Speaker #0

    Oui, c'est touchy là. Mais dans ce cas-là, c'est recruter. Voilà, on en parle comme si c'était facile de recruter, etc. Mais oui, le problème, ce n'est pas la semaine de 4 jours, c'est la densité de travail. Peut-être qu'il faut revoir les process, peut-être qu'il faut revoir la facturation. Exactement, peut-être plus recruter ou pourquoi les gens s'en vont, pourquoi on est débordé, pourquoi...

  • Speaker #1

    Ou virer les clients chiants qui ne prennent plus du temps. Oui, choisir les clients. Mais ça,

  • Speaker #0

    c'est un vrai sujet, vraiment, de choisir ses clients. Et puis en plus, je pense que les experts comptables peuvent se permettre de faire le tour.

  • Speaker #1

    Oui, ils sont plus un manque de candidats que de clients. Donc en fait, les clients chiants...

  • Speaker #0

    Les clients, ils viennent tout seuls. Oui, c'est ça.

  • Speaker #1

    En tout cas, quand tu es bien installé et tout, après, au début, ça peut être un peu plus galère parce que je crois que le premier canal d'acquisition, c'est le bouche à oreille. Sauf que si tu es à zéro, si tu n'as personne au début... Il faut le temps d'avoir quand même quelques dizaines de clients pour que le bouche à oreille se fasse. Mais je crois qu'une fois que la machine est lancée, après, on va dire, ça roule tout seul. Donc, en fait, autant se concentrer sur le goulot d'étranglement qui est les candidats pour le moment.

  • Speaker #0

    On aborde la dernière partie. Alors, pour la fin de cet entretien. Je voulais qu'on parle un peu de l'audace et du changement au niveau de la profession. On va parler essentiellement du métier d'expert comptable. Et récemment, dans un de tes posts, tu as publié que... Enfin, tu posais une question, est-ce que le DEC, ça veut forcément dire qu'on est expert comptable ? Donc, la communauté s'est exprimée par rapport à ça. Et tu disais quoi ?

  • Speaker #1

    Je ne me rappelle plus.

  • Speaker #0

    Alors, il y a toujours des avis blancs, des avis noirs et des avis gris.

  • Speaker #1

    Toujours, toujours. Bah oui, quand t'as le DEC, du coup, t'es expert comptable parce que, de facto, t'as le titre et donc tu es...

  • Speaker #0

    C'est ça. Ceux qui se disent que, de façon expert comptable, c'est le saint Graal, du coup, avoir le DEC, c'est forcément s'inscrire à l'Ordre. Et il y a ceux qui disent que, en fait, c'est un diplôme qui te permet d'exercer d'une certaine façon. C'est ça, et d'avoir certaines compétences, et peu importe si tu deviens expert comptable ou pas. Bah t'as le deck quoi, le deck c'est comme...

  • Speaker #1

    C'est la base finale quoi, je le vois comme ça.

  • Speaker #0

    Et tu le vois comme ça ?

  • Speaker #1

    Bah après moi c'est plus un... Bah forcément c'est un moyen aussi, mais c'est plus un challenge personnel, parce que j'aime bien aller au max du max que tu peux aller, donc c'est pour ça que ça m'avait bien plu aussi la filière, de me dire qu'il y avait un bac plus 8, et de se dire que tu peux aller entre guillemets, même si c'est pas forcément un... kiffent en soi les études, mais se dire que t'as atteint un certain niveau d'expertise quand même. Donc après, oui, moi, vu que je suis plus partisane de c'est jamais noir ou blanc, donc oui, et quand t'as le DEC, tu peux être expert comptable, tu peux être inscrit à l'ordre. Maintenant, il y en a qui font d'autres choses, que ça soit de la formation ou même qui accompagnent des clients, mais qui ne sont pas inscrits à l'ordre, donc par contre, qui ne font pas de tenue comptable et fiscale, parce que c'est interdit. Mais maintenant, tu peux faire plein de choses. Et tu as aussi le fait d'avoir le DEC. Et du coup, j'en parle des fois avec des personnes. Et de ne pas forcément se sentir légitime pour autant. Notamment quand tu as... Enfin, c'est une question d'expérience, mais pas forcément que d'expérience non plus. Parce que, en fait, des fois, tu peux avoir des gens... Enfin, moi, forcément, je doute. Je me dis, attends, du coup, je vais l'avoir à 26 ans, normalement, si tout se passe bien, le DEC. Et du coup, tu te dis, en vrai, j'ai le même diplôme. Mais oui, je peux... peut être expert comptable et être inscrit à l'Ordre, mais par rapport à des gens qui ont genre 20 ans d'expérience, évidemment que tu as le même diplôme et tu as le même titre. Et tu peux dire que ces deux personnes sont experts comptables. Mais quand tu n'as pas la même expérience, c'est quand même... différents et pour autant tu as des personnes des fois limite qui vont avoir 10 ou 15 ans d'expérience et qui vont aussi douter et se dire ah non mais je pense que j'ai pas assez d'expérience et en fait je pense qu'il ya un moment basse est un peu le jeu que tu voulais aborder mais il ya un moment je pense que ça sera jamais le bon moment c'est comme souvent on dit qu'il ya des personnes qui disent ah oui mais là je vais pas avoir des enfants ce moment c'est pas le bon moment en fait sera jamais fin c'est à temps le bon moment il y aura jamais de bons moments donc moi je suis plus Je suis plus la team, je saute dans l'eau avec potentiellement des nageoires et puis après j'essaye de survivre. Parce qu'à un moment, si tu ne te jettes pas à l'eau et que tu te poses 50 000 questions, je pense qu'on a la chance quand même d'être dans un secteur, en tout cas pour le moment, où il y a un monopole, où la comptabilité est entre guillemets... C'est quasiment obligatoire de recourir à un expert comptable, à part si tu veux faire ton propre bilan compte de résultats, tes propres déclarations. Mais je pense que les entrepreneurs, ils n'ont ni le temps ni l'expertise. ni enfin en fait c'est autant autant le délégué enfin je sais pas j'ai plus j'ai plus les stats mais je crois qu'il ya quand même 80 90 des des tpe qui recourent un expert comptable donc en fait on a la chance d'être quand même dans un marché donc et certes concurrentiel parce que tu as aussi des concurrences les logiciels les banques les et et les autres enfin confrères franceurs même si on parle de confraternité ça reste aussi quand même en des concurrents dans un certain sens mais comme tu as une forme d'obligation enfin en fait t'as pas trop de fin c'est quand même le risque que tu prends à te lancer il est quand même très limité plutôt que si tu es sur un marché où c'est une nouvelle technologie où tu sais pas si ça va fonctionner ou enfin en fait là tu sais qu'il ya forcément des clients Et je pense qu'en tout cas, ça vaut le coup de tester. Et en plus, tu peux aussi faire de la sous-traitance au début pour si jamais t'as un peu peur. C'est-à-dire que tu as des cabinets d'expertise comptable qui, justement, des fois, ont une surcharge de travail et tout, et vont, on va dire, déléguer une partie à d'autres experts comptables, potentiellement des jeunes qui démarrent. Et pour les aider, eux, à avoir un peu de chiffre d'affaires et, on va dire, les occuper. Et dans un autre sens, comme le cabinet, peut-être qu'il peine à recruter ou il a une surcharge de travail, ça l'arrange aussi d'avoir quelqu'un qui fasse le taf. Donc, tu as cette possibilité-là de sous-traitance. Tu as le fait qu'on est dans un monopole et que la comptabilité, entre guillemets, limite, je caricature, mais le recours à un expert comptable est quasi obligatoire. Donc, en fait, le risque par rapport... à tous les entrepreneurs qu'on peut croiser, il est beaucoup plus... Oui, ça, il est minime. Donc, je pense que ça vaut le coup de se lancer. Et après, il y a réfléchir. Est-ce que tu le fais seul ou pas ? Tu peux aussi t'associer dans un cabinet existant ou créer un cabinet avec Snilo. Donc déjà, quand tu es plusieurs, peut-être avec des compétences complémentaires, que ce soit en termes de technique ou même, je ne sais pas, peut-être qu'il y en a un qui va avoir plus la fibre commerciale, l'autre qui va avoir plus la fibre RH, l'autre qui... Oui. Je pense que ça peut être bien aussi de s'associer avec d'autres personnes pour un peu aussi se rassurer. Mais du coup, je pense que c'est des fois, tu vois, on peut se dire oui, mais je n'ai pas assez d'expérience. Alors certes, il y a ça, mais je pense que ça vient aussi de soi, d'avoir confiance en soi. Ou même, je pense que je ne sais pas si j'ai autant confiance en moi que ça. Mais en fait, à un moment de se dire, en fait... Un moment, il faut sauter, sinon il ne se passera jamais rien. Et en même temps, on sait que l'entrepreneuriat, c'est forcément, tu prends un risque par rapport à quelqu'un qui est salarié. Et en théorie, on sait que dans nos métiers, le risque, il en vaut plutôt la chandelle, puisque en général, le risque est rémunéré par de l'argent, comme sur un marché financier. Là, pour le coup, je trouve que le rapport... Alors, c'est pas bénéfice-risque, mais c'est le rapport... Le rapport rémunération-risque, je pense qu'il est complètement en la faveur des diplômés.

  • Speaker #0

    Oui, c'est... Oui, savoir à quel... Est-ce qu'on peut être actif de tout ça, ou plutôt passif et...

  • Speaker #1

    Après, tu peux aussi être actif... Tout dépend aussi. Peut-être que ton taf, c'est pas forcément ce qui... te bottent dans la vie et que toi tu préfères avoir des activités à côté mais après ce qui est bien aussi avec le métier enfin le métier le diplôme d'expertise comptable et donc des fois l'expertise comptable et quand tu entreprends et tout c'est que tu as plein de façons d'entreprendre moi je connais des personnes elles sont toutes seules elles font genre que du commissariat aux comptes mais que les missions exceptionnelles genre commissariat aux apports etc Et du coup, ils gagnent très bien leur vie, ils travaillent genre une demi-journée, enfin, ils travaillent que le matin et ils vont surfer l'après-midi, tu vois. Mais du coup, le mec, il est tout seul et il fait que ça, il gagne bien sa vie, mais parce qu'il a choisi son mode de vie, et t'en as qui peuvent se dire, bah non, moi je voudrais monter un KPMG, je sais pas, peut-être qu'il y aura un nouvel acteur dans 20 ans, ou un Deloitte, ou un PWC, ou EY, on va tous les citer comme ça. Maintenant, il y a aussi les Mazars, les BDO. Mais en fait, tu peux exercer, tu peux te spécialiser soit en termes de clients, en termes de secteur d'activité ou de discipline. Si tu veux faire de la gestion de patrimoine, de l'ARSE, tu peux du coup travailler que le matin, que l'après-midi, travailler trois jours par semaine ou travailler sept jours sur sept. En fait, c'est le principe d'être entrepreneur. Mais après, comme tu... En tout cas, pour le moment, la profession d'expertise comptable est relativement rémunératrice. Du coup, toi-même, tu peux...

  • Speaker #0

    te dire est-ce que je préfère travailler moins et gagner moins ou est-ce que je veux travailler plus ou gagner plus ? Ou travailler moins et gagner plus si tu arrives à optimiser comme tu le souhaites. Mais ouais, du coup, je pense qu'après, c'est aussi des personnalités et des moments de vie parce que des fois, il y a des choses, des événements qui font que tu ne peux pas te lancer tout de suite. Ou il y a aussi ton... ton rapport à l'argent, ton rapport au risque, est-ce que tu es plutôt quelqu'un d'économe et qui n'aime pas trop prendre des risques. Il n'y a pas de chemin tout tracé, mais en tout cas je pense que c'est quand même bien si on le peut et si on le veut d'aller jusqu'au DEC pour en tout cas avoir le choix de faire ce qu'on veut après. Et en fait tout est possible. Après, c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui disent justement que le DEC, c'est le passeport, etc. Ce qui est vrai, mais du coup, je trouve ça dommage. En fait, il n'y a pas que le DEC et rien que le fait d'être expert comptable et moyenniste. Il y en a qui ne vont pas jusqu'au bout du DEC, mais qui au final font des carrières chez des éditeurs de logiciels, en tant que product manager, et ils n'ont pas forcément toujours le DEC. Je pense que le DEC, c'est aussi un accomplissement personnel. Donc, à part si tu veux vraiment être expert comptable, être inscrit à l'ordre, c'est un passage obligatoire mais si tu enfin c'est toujours mieux de l'avoir mais je pense que tu peux aussi faire des belles carrières sans avoir le diplôme et il y a aussi des gens qui sont associés dans des cabinets mais qui n'ont pas le diplôme et qui ont fait leur stage ou pas et qui ont le DCG ou pas et

  • Speaker #1

    tu peux faire plein de choses parce que de toute façon pour être associé dans un cabinet si je me souviens bien il faut juste que l'associé majoritaire soit expert comptable

  • Speaker #0

    C'est sur les... Alors je crois que c'est pas sur la... J'ai pas encore bien révisé ma déontologie, vu que je passe pas les examens. Mais je crois que c'est pas sur la répartition du capital, c'est sur la répartition des droits de vote. Je crois de mémoire qu'il faut avoir deux tiers des droits de vote qui sont détenus par des experts comptables. Donc experts comptables sont entendu inscrits à l'ordre. Mais sinon, après, c'est libre. Donc tu peux... Du moment que tu respectes cette règle-là et que bien sûr les non-diplômés ne signent pas les comptes, etc. Mais sinon après tu peux totalement t'associer dans un cabinet sans être diplômé d'expertise comptable. Soit en attendant de l'être ou soit parce que ce n'est pas une volonté.

  • Speaker #1

    Oui et puis ce n'est pas parce qu'on passe le DEC qu'on veut forcément devenir expert comptable. Il y a toi par exemple. Je me souviens que tu avais déjà évoqué sur les réseaux que c'était pas pour ça que tu passais le DEC et qu'il existait plein d'autres opportunités. On peut devenir... Enfin, je sais pas, qu'est-ce qu'on peut faire avec le DEC ?

  • Speaker #0

    En soi, c'est pour ça, à part si tu veux vraiment être expert comptable, en soi, le DEC, il n'est pas obligatoire pour toutes les autres choses que tu peux faire. Il y en a avec le DEC, ils font uniquement de la gestion de patrimoine, mais vraiment que la partie gestion de patrimoine. Mais du coup... S'ils n'avaient pas eu le DEC en soi, ils auraient pu le faire. Mais c'est vrai que ça leur donne une légitimité aussi auprès des clients quand même. Parce que le client, lui, il ne fait pas forcément toujours la différence entre diplômé d'expertise comptable et expert comptable. Et limite, il va plus valoriser le diplômé d'expertise comptable parce qu'il se dit, ah, mais du coup, lui, il a le diplôme. Parce que le client ou les personnes qui sont en dehors un peu de l'écosystème, ils ne connaissent pas forcément la différence. Donc en soi, pour moi, tu peux tout faire. Sans le DEC, à part être expert comptable, mais c'est vrai que ça peut te donner une légitimité, que ce soit si tu candidates à des postes en tant que DAF ou chez des éditeurs de logiciels, ou du coup si tu as des clients en gestion de patrimoine ou en système d'information, sur du management de transition, de la facturation électronique, c'est plus je pense que ça donne une légitimité. Et après oui moi c'est vrai que du coup j'ai un parcours assez... enfin parcours, j'ai des réflexions assez... Enfin on va dire que ça a beaucoup évolué dans le temps et ça va peut-être encore évoluer mais en fait c'est juste que moi je suis en mode bah je verrais bien ce que la vie me réserve et j'ai pas forcément... Enfin quand je disais qu'il y avait plein d'opportunités après le deck et qu'on peut avoir le deck et qu'on est obligé d'être expert comptable, enfin je le pense toujours mais ça veut pas pour autant dire que moi je pense à... une opportunité en particulier. En fait, je me laisse plus aller au gré de mes envies et en fonction des sujets, j'évolue. Il y a plein de fois où je me suis dit ça a commencé par dans tous les cas, j'ai toujours voulu passer mon deck. Mais je voulais pas forcément être expert-comptable. Après, je me suis dit, si, finalement, mais que pour tel type de clientèle. Et puis finalement, je me suis dit, non mais attends, tu vas pas faire ça toute seule. Faut forcément que t'aies des gens avec toi, de t'associer. Et puis après, au final, tu te dis, ah oui, peut-être que je pourrais faire ça sans forcément obligatoirement m'associer ou en tout cas pas forcément dans un premier temps. Et puis au final, je voudrais aussi faire ça. Et puis, en fait, c'est plus des... Je pense que c'est normal. En fait, ce qui est le plus important, je pense, c'est aussi de se poser des questions, d'écouter son intuition, ce qu'on a envie de faire et pas forcément... Je pense que c'est dangereux d'avoir vraiment un plan parce qu'en fait, tu auras toujours des accros et tu auras toujours des choses qui n'iront pas dans un sens et qu'après, des fois, qui vont se transformer en opportunités ou qui vont t'emmener dans un autre... dans une autre voie que tu n'avais pas forcément identifié à l'origine. Mais je pense qu'il faut être quand même assez ouvert en général aux opportunités parce que je pense qu'en vrai, tout le monde a un peu des opportunités. Et si moi, aujourd'hui, je suis derrière le micro alors que... Enfin vraiment, moi, j'avais zéro réseau, je ne connaissais aucun expert comptable. Je suis bourre... Enfin, j'étais boursière échelon 5. J'habitais dans une chambre de 1 900 m² pendant un an et demi. Enfin, je connaissais... vraiment personne dans la profession ni rien et si moi j'ai réussi à faire des trucs on va dire cool je pense que tout le monde tout le monde peut donc donc ouais rester ouvert aux opportunités il faut déjà savoir voir les opportunités et ça me fait penser à une à une vidéo sur enfin c'est pas vraiment sur les opportunités mais sur la chance Et du coup, il faudrait que je la retrouve, mais elle est vraiment excellente, cette vidéo. Je vais vous donner le nom. C'est un professeur de je ne sais plus quelle grande école. Et elle est vraiment super, cette vidéo. Et qui dit que la chance, ça se provoque. Et que pour avoir de la chance, il faut aussi en être une pour les autres. Et donc le fait de donner, etc. Au bout d'un moment, il ne faut pas forcément le faire pour ça. Mais les gens qui... Alors je sais quoi, je crois qu'il dit... Donc il y a vraiment de la chance, enfin des fois c'est du hasard, mais les gens qui ont de la chance à répétition, c'est pas du hasard, c'est une compétence qu'on appelle la chance.

  • Speaker #1

    Ok, c'est entre guillemets le positif attire le positif.

  • Speaker #0

    Oui, c'est la même situation. Oui,

  • Speaker #1

    c'est égal plus.

  • Speaker #0

    C'est la vidéo de l'ESCP Business School avec Philippe. gabillet g a b i 2 l i e t et je l'adore cette vidéo je la regarde régulièrement ou vraiment en fait il dit mais la chance tout le monde peut l'avoir il faut aussi être une chance soi même pour les autres pour avoir de la chance et il faut savoir identifier les opportunités et les saisir parce qu'en fait c'était dans un mood toujours négatif et c'est là tu vas pas forcément voir les opportunités où tu vas pas voir que c'est une opportunité, tu peux voir en soi l'événement qui passe ou la proposition est dur, non, c'est pas très intéressant. Ou même la voir et ne pas la saisir pour x ou y raisons. Et donc la différence, c'est que t'as des gens qui vont saisir les opportunités et qui vont y aller. Et je pense qu'il peut y avoir vraiment un gap gigantesque entre quelqu'un qui a le bon mindset. Il n'y a pas un bon ou un mauvais mindset, mais on va dire qu'il est dans... un peu cette logique d'amélioration continue, de dépassement de soi, de donner aux autres sans forcément attendre en retour. Et ceux qui ne seraient pas dans ce mood-là, je pense qu'avec un bon mindset, alors je n'irai pas jusqu'au dérive du développement personnel à dire que n'importe qui qui était à l'ADAS, qui était SDF, peut être président de la République. Mais en tout cas, je pense que... Si tant est qu'être présidente de la République, ce soit le somme de la... Enfin, c'est pas forcément moi mon goal, mais je pense qu'en tout cas, sans dire qu'avec un bon mindset, tu peux faire tout ce que tu veux, parce que non, tu peux pas faire tout ce que tu veux. Enfin, même moi, si j'avais voulu être présidente de la République, je pense que j'aurais pas forcément pu, tu vois. Mais tu peux forcément faire plus de choses. que ce dont tu penses être capable avec un bon mindset tu vas penser pouvoir faire 10, en fait ça se trouve tu peux faire 100 mais tu pourras peut-être pas faire un million quoi mais en tout cas tu pourras certainement faire plus de choses que ce que tu n'avais imaginé je pense et c'est hyper intéressant ce que tu dis bon déjà moi j'irai revoir cette vidéo parce qu'elle est vraiment pas mal et

  • Speaker #1

    sur ce qu'on pense faire et ce qu'on est capable de faire il y a une différence parce que j'étais en coaching c'est pas un coaching de développement personnel mais un peu de personnalité pour savoir comment tu es, comment tu agis avec les autres etc.

  • Speaker #0

    C'était avec le disque et tout ou pas du tout ?

  • Speaker #1

    C'était pas avec le disque, c'était un autre...

  • Speaker #0

    Y'a l'Enneagram ou... non c'est pas ça. Y'a les Big Five ? Non c'était pas un modèle...

  • Speaker #1

    Y'avait Balbin ou Bablin. Ce n'est pas...

  • Speaker #0

    je vous le montrerai après.

  • Speaker #1

    C'est vraiment que des tests que je ne connaissais pas du tout. Et il y en avait un en gros qui disait que pour un projet, il y a 10 personnalités. Et que du coup, ces 10 personnalités, si tu arrives à les retrouver et à les mettre ensemble pour ce projet, ton projet va cartonner.

  • Speaker #0

    Mais c'est vraiment 10 personnes ou est-ce que tu peux avoir deux ?

  • Speaker #1

    En fait, tu peux avoir plusieurs rôles dans un projet. Mais il faut au moins ces 10 rôles-là parce que les limites d'un rôle... sont compensés par les avantages et la force d'un autre rôle.

  • Speaker #0

    C'est un équilibre à trouver. Je veux bien que tu montres après parce que ça a l'air super intéressant. Je te montre. Et je te montre le bon procédé.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et il y avait un autre test. En gros, je crois que ça s'appelle le test de la fenêtre. En gros, tu as... C'est très simple, c'est un carré. et en fonction des réponses que tu donnes dans ton questionnaire, tu vas avoir des ordonnées, tu vas tracer des traits et dans ce carré-là, tu vas avoir la partie publique, donc ce que tu montres, ce que tu sais de toi et que les autres savent de toi. Tu as la partie cachée, donc ce que tu sais de toi mais que tu ne montres pas aux autres. La partie invisible, celle que les autres voient de toi mais que... toi tu ne sais pas et la partie mystère où personne ne sait ce que tu es et en gros quand tu parlais des capacités en fait parfois on pense tout se savoir sur soi mais on sous estime ce qu'on est capable de faire et dans cette partie invisible ou cette partie mystère parfois il ya des ressources qu'on peut aller chercher qui font qu'on peut aller beaucoup plus loin dans dans nos dans nos ambitions dans nos projets etc et d'autant plus que On parlait des opportunités, que toi, au début, tu disais que tu voulais pas devenir expert comptable, puis maintenant, si, machin et tout. En fait, on est dans un monde où tout change tellement, même la profession évolue, que du coup, l'image que tu pouvais avoir de la profession avant, ou les missions qui pouvaient être liées à ce métier-là, t'intéressaient peut-être pas avant, et qu'aujourd'hui, c'est ce que tu veux faire, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. J'essayais de retrouver, parce que je vois totalement ce que tu veux dire avec le... J'arrive pas à retrouver le... Je vais... C'est pas aussi ce que je connais de moi, est-ce que les autres connaissent de moi ? Est-ce que même moi, je ne connais pas ? Enfin, ce que personne ne connaît, ouais. Est-ce que les autres voient de moi, mais que moi, je vois pas ? Parce que, comme c'est moi, je me rends pas compte. Mais j'arrive plus à retrouver. C'est pour ça que j'étais en train de chercher. Mais oui, je pense que tout le monde évolue. Et un des éléments qui fait que... Je pense que c'est plus, on va dire, je ne sais pas si c'est le mot facile, mais qu'on est plus apte à réussir, mais selon sa propre définition de réussite, c'est vraiment d'être ouvert, d'être flexible. Tu vois, moi, je ne me dis pas, même s'il y a un moment, je me disais, bon, je veux forcément être expert comptable. Après, ça a changé. Ah bon, je veux le DEC et je ne pense pas que je serai expert comptable. Puis après, peut-être que si, peut-être que non. En fait, moi, je n'ai pas de mal à... pas pour autant je me dis pas je suis une girouette où je me dis pas bah je sais pas ce que je veux et en fait je pense que des fois tu as une une pression où faut absolument que tu saches ce que tu vas faire pour les 40 prochaines années faut absolument que tu saches où tu vas vivre avec qui enfin alors qu'en fait c'est pas grave de changer d'avis et de en fonction des étapes de la vie de sondage des éléments extérieurs On évolue et même je trouve ça sain d'être ouvert et de pouvoir un peu prendre une brèche et puis en prendre une autre. Et puis c'est des voies qui sont différentes, mais de rester ouvert aux opportunités et pas forcément d'être borné en se disant moi je veux absolument faire ça de telle manière En fait, tu peux te dire un peu moi j'ai quand même un peu la vision de comment je me vois, qu'est-ce que j'aimerais faire, mais genre limite à 10, 15 ans, 20 ans Mais je n'ai pas forcément le chemin. En fait, il y a des choses où je sais que mon objectif, c'est d'être libre au sens... On ne va pas aller dans le truc libre financièrement, acheter ma formation, mais plus de pouvoir faire ce que je veux, où je veux, quand je veux un peu. Enfin, après, tu as forcément des contraintes, mais c'est toi qui te les imposes. Et de pouvoir me dire si je veux, demain, je claque la porte et je vais élever des chèvres et je vais quand même avoir... enfin je vais pouvoir le faire parce que même si c'est pas très rémunérateur bah j'aurais suffisamment d'argent de côté pour pouvoir le faire en fait de pouvoir vraiment en fait si demain j'ai envie de dire fuck à tout le monde bah je dis fuck à tout le monde et je vais m'enfermer quelque part et et après même si j'ai déjà des idées un peu de ce que je veux faire bah il n'empêche que ça va peut-être évoluer et que par contre les étapes par lesquelles je vais passer c'est pas forcément les mêmes même si la destination au final c'est la même c'est pas genre un poste ou un statut ou c'est un c'est plus un état et qui peut se retrouver je peux être entre guillemets libre en étant expert comptable tout comme en étant je peux formateur tout comme en étant fait en fait y'a pas un poste où il n'y a pas un endroit où il n'y a pas une personne ou ou alors une organisation soit moi je tout seul où j'ai des associés ou où j'ai des salariés, où j'en ai pas. Enfin, s'il n'y a pas un schéma, c'est plus un état, un peu un mood. Et en fait, il y a plein de façons d'avoir ce mood-là. Et on verra ce que l'avenir nous réserve.

  • Speaker #1

    C'est ça. Parfois, au lieu de passer par la porte, on passe par la fenêtre.

  • Speaker #0

    Moi, c'est toujours le... Si ça passe pas par la porte, ça passera par la fenêtre. Par contre, si j'ai envie de faire un truc et que moi, je me suis dit que c'était comme ça, mais c'est souvent, on va dire, plus à... court ou moyen terme, comme par exemple le DEC, où je me dis, de toute façon, au pire, je l'aurais peut-être pas du premier coup, mais c'est pas grave, je l'aurais du deuxième ou du troisième. Moi, s'il faut, je me présente dix fois et je me dis, au bout d'un moment, il y a bien quelqu'un qui va dire, on en a marre de l'avoir, on va finir par lui donner parce que, bon,

  • Speaker #1

    voilà. Comme ceux qui passent le permis vingt fois.

  • Speaker #0

    Mais ouais, je pense que c'est important aussi de se questionner sur ce qu'on veut. Enfin, c'est quoi notre... Enfin, c'est pas vraiment. un objectif dans la vie, mais un peu c'est quoi, qu'est-ce qu'on a envie, en tout cas maintenant, qu'est-ce qu'on imagine, qu'est-ce qui ferait qu'on serait heureux, parce que je pense qu'on se pose pas trop la question, on dit qu'est-ce que tu veux faire dans la vie, mais c'est plus aussi qui est-ce que tu veux être ou comment tu veux te sentir, plus que qu'est-ce que tu veux faire, mais le faire c'est un moyen, tu vois. On part dans la philo.

  • Speaker #1

    Non mais c'est vrai, mais en plus c'est ça, genre, si on demandait aux enfants, plutôt qu'est-ce que tu veux être, plus tard plutôt que qu'est ce que tu veux faire plus tard en fait plus tard je vais être heureux ok ça se passe comment bah j'aime je sais pas j'aime les gens j'aimerais être heureuse j'aime pas les gens j'aime pas les gens oui et du coup j'ai retrouvé l'outil dont je te parlais la fenêtre ça s'appelle la fenêtre de jo harry et oui ça s'écrit jo harry du coup tu as la zone publique donc c'est ce que moi et les autres connaissent de moi tu as la zone cachée donc ce que Moi seule, je connais. La zone aveugle, donc ce que les autres connaissent de moi, mais que moi, je ne connais pas. Et la zone inconnue. Personne ne sait rien. Et donc en fait, en fonction de tes réponses...

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est marrant. Et toi, tu peux le faire en ligne ou pas ?

  • Speaker #1

    Je pense. Je pense que oui tu dois en trouver en ligne. Pour le coup nous c'était le coach qui avait les outils. Mais je pourrais te montrer. Et l'autre outil dont je te parlais là, les rôles, en fait il n'y en a pas 10, il y en a 9. Et c'est le test de Belbin. Donc ça s'écrit B-E-L-B-I-N. Donc, ils identifient neuf rôles. Tu as, genre, le concepteur, le stratège, le coordinateur, explorateur, organisateur, perfectionneur, soutien, propulseur et expert. Et tous, ils ont des, genre, des atouts et ils ont aussi des défauts avec...

  • Speaker #0

    Mais qui sont les atouts des autres et du coup, tout ce qu'on pense, donc au final, t'as plus que des atouts, entre guillemets.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Et au moins, parce que forcément, quelqu'un qui va être, par exemple, le soutien, c'est quelqu'un qui est plus orienté vers le social. et qui va avoir du mal à gérer...

  • Speaker #0

    Qu'il est plus dans l'émotion et moins dans le... Enfin, admettons, moins dans un objectif de rentabilité et plus dans... Bah, c'est bien pour le monde, donc il faut le faire, quoi.

  • Speaker #1

    Il va essayer de, tu vois,

  • Speaker #0

    de faire en sorte que tout le monde soit content. Ouais, c'est le care un peu...

  • Speaker #1

    Sauf qu'il va peut-être avoir plus de difficultés à prendre des décisions et à chahuter tout le monde en disant, bon, OK, les gars, on est contents d'être tous ensemble, c'est super, mais... Il faut quand même qu'on a... Faire du bise. Voilà. Et à l'inverse, tu vas voir, je crois que c'est plutôt le propulseur qui, lui, il est très extraverti, un peu moins empathique et qui va se dire...

  • Speaker #0

    Très brut de pomme.

  • Speaker #1

    On fonce, quoi. Tu vois. Et en fait, c'est... Bref, plein de...

  • Speaker #0

    C'est intéressant. Je regarderais.

  • Speaker #1

    Bah, ouais, ça m'a...

  • Speaker #0

    Ça peut être intéressant même, je pense, pour soi-même aussi, pour savoir quel type de personnes peuvent être bien dans l'équipe. que ça soit des salariés, des collaborateurs ou des managers ou même des associés, de voir qu'est-ce qui manque dans la raquette, qu'est-ce qui nous manque et sur quoi on doit travailler.

  • Speaker #1

    Et ça, ça s'appelle la cartographie des talents ou la cartographie RH. Justement, identifier les manquements dans l'équipe pour avoir un recrutement qui soit encore plus bénéfique après. Mais c'est hyper intéressant. Moi, en tout cas, j'ai adoré. Et même pour les projets, du coup, tu sais un peu plus avec qui t'associer et même comment échanger avec les gens. Parce que si tu mets l'organisateur et le coordinateur face-to-face et qu'ils ne sont pas d'accord, là, ça va être un peu plus complexe, tu vois, de ne pas rentrer dans le conflit alors qu'ils peuvent très bien s'entendre, mais il faut quelqu'un qui dose entre les deux. Enfin bref, très intéressant en tout cas tout ça. On arrive à la fin. Est-ce que tu voudrais rajouter quelque chose ?

  • Speaker #0

    Je pense, croyez en vous, faites-vous confiance.

  • Speaker #1

    Petit message caire. En tout cas, merci beaucoup pour cet échange. J'espère que ça t'aura plu. Moi, j'ai adoré en tout cas. Et puis, comme d'habitude, si on veut te contacter,

  • Speaker #0

    c'est ? Principalement, m'envoyer un message LinkedIn. Voilà, si ça vous dit de parler philo.

  • Speaker #1

    Super. Bon, à bientôt.

  • Speaker #0

    À plus.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode de Génération Contable. et de contribuer avec nous au rayonnement de la profession. Si tu as aimé ce podcast, n'hésite pas à le faire savoir. Like, partage, abonne-toi. Chaque like est un réel carburant nous permettant d'aller plus loin et de rencontrer d'autres professionnels engagés et inspirants. D'ailleurs, si tu cherches un job en cabinet d'expertise comptable, rendez-vous sur l'amaconta.co. Saisir les meilleures opportunités. Vos cabinets cherchent à recruter ? Contacte-nous pour créer ta page employeur et capter des candidatures dès aujourd'hui. Allez, à bientôt sur Génération comptable !

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