- Speaker #0
Bienvenue sur Global SAR Hub Mission Ready, le podcast destiné aux professionnels et aux passionnés de la recherche et du sauvetage, maritimes et aériens, et au-delà. Toutes les deux semaines, nous vous apportons les outils, les éclairages et les récits concrets qui façonnent l'avenir du SAR. Des alertes satellites à la coordination sur le terrain, des technologies émergentes à l'expérience humaine, nous clarifions les sujets complexes et rendons accessible le savoir qui sauve des vies. Plongeons dans l'épisode d'aujourd'hui. Ce podcast a été généré avec l'aide de l'intelligence artificielle à partir d'un briefing technique rigoureusement rédigé.
- Speaker #1
Bienvenue. Aujourd'hui, on se penche sur un texte vraiment fondamental pour la sécurité en mer. La Convention internationale sur la recherche et le sauvetage maritime, on l'appelle souvent la Convention SAR.
- Speaker #2
Tout à fait.
- Speaker #1
Notre objectif, c'est de comprendre pourquoi on a eu besoin d'un tel système mondial et comment il organise les secours aujourd'hui.
- Speaker #2
C'est un sujet essentiel.
- Speaker #1
Alors, entrons dans le vif du sujet. Avant cette convention de 79, comment ça se passait concrètement ? C'était vraiment le chaos si un incident dépassait les frontières ?
- Speaker #2
Chaos est peut-être un peu fort, mais disons qu'il y avait un certain flou, et surtout, une très grande hétérogénéité.
- Speaker #1
Hétérogénéité.
- Speaker #2
Oui, chaque état côtier avait ses propres procédures, parfois même pas de structure dédiée du tout. La Convention Solace, les plus anciennes, elle posait bien quelques jalons pour la sauvegarde de la vie humaine en mer.
- Speaker #1
Oui, la Solace, on la connaît. Voilà,
- Speaker #2
mais elle n'imposait pas aux états. eux-mêmes d'obligations précises de recherche et de sauvetage coordonnées. Donc en cas d'incident impliquant plusieurs nationalités ou plusieurs zones, la coordination pouvait être très compliquée, voire inexistante.
- Speaker #1
Ce qui entraînait des retards critiques, j'imagine.
- Speaker #2
Exactement, des retards qui peuvent coûter des vies.
- Speaker #1
D'où l'arrivée de cette convention SAR en 1979, adoptée à Hambourg sous l'égide de l'Organisation maritime internationale. Elle est entrée en vigueur plus tard, en 1985. Mais elle a marqué un vrai tournant, c'est ça ? Parce qu'elle rendait les choses obligatoires.
- Speaker #2
C'est exactement le mot clé 1. Obligation. Là, les États qui signent, les États partis, ils s'engagent formellement.
- Speaker #1
À quoi exactement ?
- Speaker #2
Alors, à établir et maintenir un service de recherche et sauvetage qui soit adéquat, efficace et disponible H24 7 jours sur 7. Ça implique aussi de définir clairement une zone de responsabilité.
- Speaker #1
La fameuse zone SAR.
- Speaker #2
Précisément. Et point vraiment crucial. coopérer activement avec les états voisins.
- Speaker #1
D'accord, la coopération. Ça veut dire quoi en pratique ? On partage les bateaux, les hélicos ?
- Speaker #2
Ça va plus loin que juste le matériel. Bien sûr, ça peut inclure le partage de moyens, mais c'est surtout l'échange rapide d'informations cruciales. C'est la coordination des opérations quand elles sont conjointes. Et c'est aussi très important l'autorisation pour les secours d'un autre état d'entrer dans sa propre zone SAR, voir sur son territoire si c'est nécessaire pour sauver des vies. Pour ne pas perdre de temps en formalité, quoi.
- Speaker #1
C'est fondamental, oui. Et dans la note, on parle aussi du manuel IEMSAR. C'est quoi la différence avec la Convention SAR ? On pourrait penser que tout est dans la Convention, non ?
- Speaker #2
Non, et c'est une distinction très importante à faire. La Convention SAR, c'est l'instrument juridique. Elle fixe ses obligations des États.
- Speaker #1
Le cadre légal.
- Speaker #2
Voilà. Le manuel IEMSAR, donc International Aeronautical and Maritime Search and Rescue Manual, lui, c'est le guide technique. et opérationnel. C'est un document conjoint de l'OMI et de l'OACI.
- Speaker #1
L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ?
- Speaker #2
Oui, parce que le sauvetage implique très souvent des moyens aériens, bien sûr. Et ce manuel, il détaille le comment faire.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Les procédures standardisées, l'organisation des centres de secours, les communications, pour que tout le monde parle le même langage sur le terrain. D'ailleurs, une résolution, la numéro 4, adoptée en 79. En même temps que la Convention, elle encourage très fortement l'utilisation de ce manuel IAMSAR.
- Speaker #1
Très intéressant ce lien air-mer bien formalisé. Mais au-delà de ces aspects très légaux, très techniques, la note mentionne aussi des principes éthiques forts. Ils ne sont pas forcément écrits noir sur blanc dans la Convention, mais ils sont importants.
- Speaker #2
Ah oui, absolument. On peut dire que c'est un peu l'âme du système SAR, même si ce n'est pas formulé comme ça dans le texte juridique pur.
- Speaker #1
Quels sont ces principes ?
- Speaker #2
Mais... Il y a d'abord l'universalité, c'est-à-dire l'obligation d'aider toute personne en détresse en mer, sans aucune distinction, peu importe la nationalité, le statut, les raisons de sa présence en mer.
- Speaker #1
Toute personne.
- Speaker #2
Ensuite, l'humanité. Les secours doivent être menés avec compassion, dans le respect de la dignité des personnes. Et enfin, la solidarité. C'est cette nécessité pour les États de collaborer, ce qui est vraiment au cœur de la Convention SAR.
- Speaker #1
Et comment la Convention s'assure que tout ça, ce n'est pas juste des vœux pieux, que les États appliquent vraiment ?
- Speaker #2
Eh bien, c'est l'objet de l'article premier de la Convention. Il est très clair. Il stipule que les États partis doivent prendre toutes les mesures nécessaires, législatives, réglementaires, administratives, enfin tout ce qu'il faut pour donner plein effet à la Convention.
- Speaker #1
C'est ça qui la rend contraignante.
- Speaker #2
Exactement. Et ça inclut... concrètement de mettre en place des structures permanentes, comme les fameux MRCC, les Maritime Rescue Coordination Centers. Ce sont eux les centres névralgiques qui coordonnent les opérations SAR, au niveau national ou régional.
- Speaker #1
D'accord. Et cette Convention SAR, elle ne risque pas d'entrer en conflit avec d'autres grands textes du droit de la mer ? Je pense à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer, la CNUDM ou même SOLAS dont on parlait.
- Speaker #2
C'est une question légitime, oui. Et l'article 2 de la Convention SAR y répond très directement. Il précise bien que cette convention ne modifie en rien les droits et obligations qui découlent d'autres traités internationaux. Donc,
- Speaker #1
pas de conflit.
- Speaker #2
Non, l'idée, c'est d'assurer une cohérence globale. La Convention SAR vient en fait compléter et surtout spécifier les obligations de sauvetage qui existent déjà, par exemple dans la CNUDM, de manière plus générale, ou dans SOLAS pour les navires. Elle ne contredit pas les principes plus larges.
- Speaker #1
Donc, on a un cadre qui est solide, cohérent, mais est-ce qu'il est figé en 1979 ? Parce que la technologie, les défis en mer, ça évolue à une vitesse folle.
- Speaker #2
Justement, non. Et c'est la force de l'article 3. Il prévoit une procédure spécifique pour amender la convention, via l'OMI.
- Speaker #1
Ah, elle peut être mise à jour.
- Speaker #2
Oui, ça permet de l'adapter aux nouvelles technologies de communication, de détection, etc. Mais aussi au retour d'expérience des opérations, aux nouveaux défis qui apparaissent. C'est un cadre qui a été conçu pour être dynamique, pour rester pertinent.
- Speaker #1
Si on devait résumer, la la... Un apport vraiment majeur de cette convention, ça.
- Speaker #2
Je dirais qu'elle a transformé quelque chose qui était un devoir moral, presque une tradition maritime, le secours en mer, en une véritable obligation légale internationale. Et surtout, elle l'a organisée, coordonnée.
- Speaker #1
Elle a créé un système mondial.
- Speaker #2
Voilà, un système mondial coordonné. Là où, avant, régnait plutôt l'incertitude, l'hétérogénéité. En imposant la coopération et en s'appuyant sur des standards opérationnels communs, notamment via le manuel IEMSAR ?
- Speaker #1
En somme, un filet de sécurité mondiale qui repose sur le droit, la technique et aussi l'éthique.
- Speaker #2
C'est une excellente synthèse, oui. C'est cette combinaison unique qui fait la force du système SAR aujourd'hui. Malgré, bien sûr, les défis menses auxquels il est confronté sur le terrain.
- Speaker #1
Bien, voilà qui clone notre analyse des fondements de la Convention SAR.
- Speaker #2
Et ça ouvre peut-être une réflexion essentielle pour aller plus loin, non ? C'est de se demander dans quelle mesure ce cadre juridique, ces principes humanitaires, comment ils se confrontent en pratique aux réalités complexes, parfois tragiques, du sauvetage aujourd'hui. Je pense notamment aux flux migratoires importants par voie maritime.
- Speaker #1
Une question cruciale en effet, et matière à réflexion. Merci d'avoir suivi cette exploration avec nous.
- Speaker #0
Ainsi se termine l'épisode d'aujourd'hui GlobalSAR Hub Mission Ready. Ce podcast est une initiative indépendante de GlobalSAR Hub créée par et pour la communauté de la recherche et du sauvetage. Si cet épisode vous a plu, pensez à nous soutenir en laissant une note de 5 étoiles et un bref commentaire sur votre plateforme préférée, Apple Podcasts, Spotify ou là où vous nous écoutez. Votre soutien compte vraiment pour nous. Vous pouvez aussi nous suivre sur LinkedIn sur notre page GlobalSarHub ou visiter notre site web GlobalSarHub.com. Merci encore pour votre écoute et à très vite pour le prochain podcast.