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HAZNAFS "L'état d'esprit d'une Nissa" - Saison 1

#1 PRÉSENTATIONS : LEA Sorbonne, Marketing du luxe EIML Paris, Stage, Alternance, Sephora, Chanel…

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18min |07/03/2025|

332

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Description

As Salamu Aleykum ! 🌍💫


Bienvenue dans ce premier épisode d'introduction où je te partage mon parcours assez spécial entre plusieurs mondes, où j'ai toujours cherché à comprendre quelle était mon identité et dans quelle case sociologique je pouvais me placer. Tout cela sans me rendre compte de l'immense richesse que j'avais déjà en moi, qui me connectait à l'humanité et surtout en ma foi en Allah.☝️🕋 J'espère que ça te sera bénéfique, belle écoute et qu'Allah te préserve. 🤲🌙


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Linkedin @HAZNAFS

_____________________


Voici ce que l'IA propose pour décrire l'épisode 1 :


Quelle est la véritable essence de la Rahma et comment peut-elle transformer notre monde ? Dans cet épisode captivant de HAZNAFS, Amanta, la fondatrice de la société HAZNAFS, nous invite à explorer son parcours personnel riche en émotions et en réflexions. À travers son récit inspirant, elle nous plonge dans l'importance de la miséricorde, un principe fondamental qui prend tout son sens pendant le mois sacré de Ramadan.

Amanta partage avec nous son désir ardent de créer un monde juste et bienveillant, une aspiration qui résonne profondément dans notre société actuelle. En s'appuyant sur ses expériences de vie et ses racines, elle nous fait découvrir comment la Rahma peut être un vecteur de changement. Lors de son parcours elle a dû surmonter des défis qui l'ont sensibilisée aux injustices sociales. Son enfance l'a amenée à côtoyer différentes classes sociales, lui permettant de développer une empathie et une compréhension des luttes des autres.

La foi joue un rôle central dans la vie d'Amanta, et elle nous rappelle que chaque acte de bienveillance, qu'il soit envers les humains ou toutes les créatures vivantes, est une manifestation de la Rahma. Son parcours multiculturel lui a permis de tisser des liens entre les cœurs, et elle aspire à encourager chacun d'entre nous à embrasser cette bienveillance. À travers ses mots, elle nous incite à réfléchir sur notre propre rapport à la miséricorde et à la justice.

En conclusion de cet épisode poignant de HAZNAFS, Amanta partage sa vision d’un projet ambitieux qui, elle l'espère, contribuera à bâtir un monde meilleur. En s'appuyant sur les enseignements du Coran et de la Sunna, elle nous montre que la Rahma n’est pas seulement un concept abstrait, mais une réalité que nous pouvons incarner au quotidien. Rejoignez-nous pour découvrir comment la Rahma peut transformer nos vies et celles des autres, et comment chacun de nous peut jouer un rôle dans cette quête de justice et de bienveillance.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à agir pour un avenir empreint de compassion et de solidarité. Écoutez HAZNAFS et laissez-vous porter par la sagesse d'une jeune femme au coeur de petite fille et son message d'espoir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #1

    Si tu ne me connais pas, je suis Amanta, fondatrice de la société Hasnefs et de ce récit traduit en plusieurs langues dans l'espoir de toucher un maximum d'entre vous. Alors bienvenue dans cette saison spéciale Ramadan où nous allons nourrir une réflexion autour de la Rahma. J'ai énormément de choses à vous dire car toute ma vie j'ai essayé de comprendre son sens et j'ai essayé de reconstruire à travers mes relations et mon quotidien une sorte de bulle avec un monde qui n'existait pas autour de moi. Un monde juste, un monde beau, un monde bon et bienveillant. La première saison de l'état d'esprit d'une Nissa que je souhaite diffuser pendant ce mois béni de Ramadan va se décliner en 7 épisodes. Pour commencer, j'aimerais vous introduire un petit peu mon histoire. Puis par la suite, dans les prochains épisodes, on essaiera de comprendre ensemble quelles sont les sagesses à retenir de tout ça, Inch'Allah. En parallèle, j'aimerais vraiment qu'on parle de la rahma qu'on doit avoir les uns envers les autres. La rahma qu'on doit avoir dans notre vie, notamment envers les enfants, envers toutes les créatures vivantes, que ce soit de la plus insignifiante à la plus grandiose. Que ce soit envers une fourmi. Envers une abeille, qui par ailleurs sont mentionnées dans le Coran. Envers les animaux, envers les arbres, envers la nature en général. Mais surtout envers les enfants. Car dans toutes les communautés, dans tous les peuples et à tous les âges de l'humanité, les enfants ont toujours été quelque chose de sacré. La Rahma, pour les personnes qui ne comprennent pas ce terme, ça veut dire la miséricorde. Et c'est aussi l'un des 99 noms d'Allah. Ar-Rahman. C'est par ailleurs un terme que j'ai compris et réussi à prononcer il y a très peu de temps. En fait, quelques jours avant de vous raconter cette histoire. Ce message s'adresse principalement aux personnes de ma communauté. Dans un premier temps, à mes frères et sœurs croyants. Et un petit peu plus particulièrement à mon propre peuple, le peuple Wainar, qui a vécu une déportation à l'époque de l'URSS, et qui a vécu différentes guerres, et ont tué ou fait fuir des centaines de milliers de familles, trouvant refuge dans toutes les régions du monde. Et oui, même dans les campagnes éloignées de France, notamment à Lanson, qui nous a accueillis ma maman et moi. Alhamdoulilah. Les gens ont souvent été surpris d'apprendre à me connaître, car je suis blanche, je n'ai pas d'accent, et pourtant mon cœur est ailleurs. Mon parcours m'a permis de garder un cœur attaché à mes racines et un esprit ouvert sur le monde et sur l'humanité, notamment avec un cursus à l'école publique. D'abord dans le quartier intercommunautaire de Persagne, puis un peu plus tard, parce que je m'ennuyais et que je ne m'entendais pas trop avec mes voisins, le corps enseignant a conseillé à ma mère de m'inscrire à l'école en ville, qui était un petit peu plus adaptée à mes capacités d'apprentissage, mais qui était aussi un premier pas vers la prise de conscience des différentes cultures et différentes classes sociales qui peuvent nous séparer. J'ai commencé à apprendre le chinois au collège. Oui, oui, c'était ma levée 2. Puis j'ai fait un bac littéraire qui m'a familiarisée avec la philosophie, la littérature et les langues étrangères, avec des professeurs plus extraordinaires les uns que les autres, que je salue et remercie au passage. J'ai autant fréquenté des établissements universitaires publics et gratuits, que ce soit avec la licence en langue étrangère appliquée anglais-russe et un peu chinois à la Sorbonne, que des écoles privées et payantes avec mon master en marketing du luxe. à l'EIML Paris et l'Institut Alnour qui m'aide à mémoriser et prononcer les lettres du noble Qor'en. Je pense sincèrement que j'ai étudié auprès des meilleurs individus qui pouvaient exister. Je remercie tous les enseignants que j'ai rencontrés et même mes managers qui m'ont énormément appris, tous mes camarades de classe et même mes collègues qui ont contribué à nourrir cette soif de compréhension que j'avais de ce monde si étrange. Quand on est une petite fille et qu'on cherche la justice. J'ai aussi fréquenté des grandes et petites entreprises, avec mes différents stages, mes différentes missions d'intérim et mes deux précieuses alternances, notamment chez Les Merveilles du Pacifique, dont toute l'équipe que je salue, et chez Chanel, dans le pôle formation digitale Parfum Beauté France, qui ont terminé de façonner mon apprentissage et ma position d'étudiante terrestre. Je précise ce point pour mettre l'accent sur le fait que... Tant que je serai en vie, je ne finirai jamais d'étudier et chercher à comprendre les trésors que les sciences islamiques ont à me dévoiler. Toute ma vie, j'ai navigué entre différentes classes intellectuelles et sociales, en gardant toujours le même niveau de bienveillance et de respect envers mes interlocuteurs, qu'ils soient à des niveaux très haut placés de la société ou des niveaux les plus bas. Que Allah les facilite. Amen. En fait, ce qui était toujours bizarre pour moi, C'est que j'étais ni pauvre ni riche. J'étais juste moi. Je restais humble et discrète sur mon monde intérieur. C'est vrai que j'avais une personnalité ou plutôt une aura assez forte autour de moi et j'essayais comme je pouvais d'aider les gens. Bien évidemment, j'aimais les belles choses. Toutes les femmes aiment les belles choses. simplement c'est comme si j'avais toujours gardé une âme d'enfant qui est plus impressionné par un bon comportement et un joli sourire ou un esprit brillant que par le statut, le vêtement, la voiture, le sac ou le téléphone que peut posséder une personne. Pendant mes études, où j'étais obligée de me pencher sur certains ouvrages, je me suis reconnue dans le récit d'Annie Ernaux qui parle de ce que c'est que d'être une transclasse. et dans les études sociologiques de Pierre Bourdieu, qui m'ont familiarisé avec la notion que la richesse n'était pas seulement matérielle, mais aussi beaucoup culturelle, intellectuelle ou patrimoniale. En parallèle, je cherchais toujours des endroits pour ne pas manquer mes prières, malgré mon environnement laïque et parfois même hostile à ma religion. Et dans ces assemblées de femmes et d'hommes qui se sont déplacées uniquement pour adorer leur créateur, J'ai trouvé une richesse supplémentaire bien plus forte et précieuse que toutes les autres, une connexion avec l'humanité. J'ai vu un petit peu les différentes classes sociales de la société, malgré mon cercle et ma pudeur vis-à-vis de la difficulté dans laquelle on se trouvait, ma mère et moi. J'étais moi-même dans une famille défavorisée, avec seulement ma mère pour m'élever. qui elle-même était une femme qui s'est retrouvée seule avec un enfant dans un pays qu'elle ne connaît pas, une langue qu'elle ne connaît pas, éloignée de toute sa famille. Et aussi, maman désolée, avec une incapacité totale à gérer l'argent. Vous voyez le nom d'Allah, Al-Karim, le généreux. Je pense que ma maman, elle a bu une potion magique quand elle était petite, remplie de cette qualité-là, parce qu'elle a toujours donné, même quand elle n'avait rien. Elle a fait un travail admirable pour réussir à m'élever, sans que je ne ressente cette souffrance, et surtout, ce manque d'argent. Moi, je pensais qu'on était riches. Parce qu'on vivait bien, elle m'habillait bien, elle me nourrissait bien, peut-être un peu trop bien, je l'avoue. Même dans mon collège public, je passais limite pour la fille un peu bourgeoise. Juste parce que je ne me plaignais jamais et que j'essayais d'utiliser un joli vocabulaire. Alhamdoulilah, on avait un chat aussi. C'est trop drôle. On avait un chat aussi, qui a vécu 13 ans, qui était comme mon petit frère. Pouche-toi, ne pouche-toi, on a vécu. Et on était bien tous les trois. Vraiment, jamais je n'ai ressenti ce manque ou cette impression de ne pas avoir assez. Merci maman. Ou plutôt, Alhamdoulilah. J'avais aussi deux très bonnes alliées, Yassémine et Angélika. Angélika avec qui on se détestait quand on était petite. Nos mères qui avaient un parcours de vie similaire venaient à chaque dispute l'une chez l'autre nous faire la morale en nous disant Mais les filles, vous êtes comme des sœurs, vous verrez quand vous serez grandes Et en effet avec l'âge, Angélika est devenue une grande sœur qui a toujours cherché à me préserver et me protéger. Alhamdoulilah. Il y avait aussi Yassémin qui venait souvent à la maison pour des soirées pyjama et on passait notre temps à rigoler et faire les folles dans la maison au point d'énerver ma mère qui est de nature très douce et calme. Rahoum wa balik. On était tellement proches avec Yassémin que ses grands frères et son père se sentaient responsables et gardaient toujours un oeil sur moi pour s'assurer que je ne fasse pas de bêtises. comprenant que ma mère m'élève seule. Yassamine et Angélika étaient un peu plus âgées que moi et se comportaient avec moi comme deux gardes du corps, alors qu'en plus je faisais une tête de plus qu'elles. On a passé des moments tellement drôles, et avec le recul je me rends compte à quel point Allah a veillé sur moi et m'a envoyé exactement les personnes qu'il me fallait, au moment où j'en avais le plus besoin. Alhamdoulilah. Puis en terminale, quand j'étais admise à la Sorbonne, le rêve de ma mère et de toute notre famille s'est réalisé. Dans ma famille, du côté de ma mère, c'est très important de faire des études. S'il n'y avait pas eu cette situation géopolitique, nous serions restés en Tchétchénie. Car là-bas, ma famille ne manquait vraiment de rien. Et je pense que la vie aurait été plus simple pour beaucoup d'entre nous. Ma grand-mère elle-même était ingénieure en pétrole. C'est une femme tellement pleine de vie et de casquettes, ou plutôt de chapeaux différents. C'est une bonne mère, une bonne grand-mère, une bonne épouse, une bonne sœur et une incroyable entrepreneur qui m'a donné la volonté depuis toute petite d'être une businesswoman et de voyager beaucoup. Masha'Allah. Elle m'a toujours donné plein d'idées et de conseils philosophiques sur la vie. Et elle est aussi derrière ce beau projet. Ses conseils sont vraiment dignes des meilleurs cabinets de conseils en gestion et management d'entreprise qui existent. Et je pèse mes mots. Que Allah la récompense et préserve son cœur. Amin. C'est aussi pour ma grand-mère que je me suis laissée choisir par Chanel. En vrai... Je me suis tournée vers Chanel parce que je voulais viser l'excellence avec une grande maison de luxe pour ma dernière année d'études. Et j'étais très sensible au monde des femmes. Je voulais travailler dans un environnement féminin qui servira la communauté féminine dont la fondatrice était une femme. Et aussi parce qu'il y a une vraie histoire d'amour entre ma grand-mère et le parfum numéro 5. On va dire que c'était 50-50. Puis c'est une très jolie maison. qui s'occupe très bien de ses collaborateurs et qui m'a énormément appris, que ce soit du point de vue personnel, professionnel et même entrepreneurial, car je pense avoir reçu un réel héritage en termes de qualité et de sincérité dans mon travail. Toutefois, Chanel a quand même réussi à briser mon cœur. Ce n'est pas la seule à avoir brisé mon cœur. Et à vrai dire, comparé aux autres, Chanel m'a au moins mis un peu de baume grâce à toutes les personnes incroyables que j'y ai rencontrées. Elles m'ont transmis leur professionnalisme et m'ont aidé à m'épanouir et m'affirmer en tant que femme. Ce que j'ai appris sur ces collaboratrices et ces collaborateurs, c'est qu'ils forment tous le maillon d'une immense chaîne en or où chaque maillon a parfaitement sa place. C'est également dans les bureaux de Chanel, sous l'œil bienveillant de mon équipe, que je me suis présentée au monde avec mon voile. Ce combat intérieur difficile pour beaucoup de mes sœurs est devenu ma motivation pour aider toutes les femmes qui se sentent oppressées, peu importe ce qu'elles ont dans le cœur. Merci encore une fois à Chanel de m'avoir laissé m'affirmer dans ces beaux locaux des Champs-Élysées et de m'avoir transmis encore plus d'audace. pour chercher à interroger l'univers du luxe. Le fonctionnement déséquilibré de notre économie et des grandes marques qui n'attendent que de savoir comment le monde souhaite travailler et surtout dans quoi il veut dépenser. Pourquoi mon cœur a-t-il été brisé Pour tout vous dire, c'est cette société, ces jeux de pouvoir, ces guerres, ces jeux d'argent, cette cupidité, cet égoïsme, cette cruauté. même envers les enfants qui ont brisé mon cœur. Aujourd'hui, j'ai enfin terminé mes études. Je lance ce projet avec beaucoup d'idées et je fais ce podcast avec bien plus de ressources spirituelles et humaines que financières. Je vis humblement avec ma maman et Ausha dans une magnifique maison de campagne qui me propose une vue splendide sur les paysages de Normandie, avec le soleil qui va de l'est à l'ouest et la lune qui éclaire la nuit et se transforme à chacune de ses phases. Je n'ai plus le salaire et l'aisance financière que j'avais en vivant à Paris, mais j'ai gardé un cercle social fort, brillant et plein de ressources que j'ai acquis tout au long de ma vie. Par-dessus tout, je ne me suis jamais sentie aussi sereine que depuis que je peux organiser ma vie autour de mes cinq prières quotidiennes, que j'ai compris que la vraie richesse que j'avais, elle était dans ma foi et que mon unique but dans cette vie tellement étrange, c'était juste d'être quelqu'un de bien et de reconnaître qu'il y a un seul narrateur à tout ça. J'ai toujours été extrêmement pudique concernant ma façon de croire en Allah et j'ai toujours ressenti de la timidité pour parler de ma foi, notamment en ayant peur de ce que les personnes non musulmanes pourraient penser ou dire et peur de ne pas être assez légitime auprès des musulmans. Aujourd'hui, je souhaite aller au-delà de cette peur et briser ce silence devenu tabou, qui nous a enchaînés à des convictions et des a priori les uns envers les autres, qui pousse le monde vers l'injustice et qui a surtout éloigné les cœurs des êtres humains entre eux. Donc dans ce podcast, traduit en plusieurs langues, retranscrit en romans et transformé en classique, Inch'Allah Et avec la création de Khaznafs, qui recevra le prix Nobel de la paix un jour, Inch'Allah, je souhaite appuyer mon récit à la lumière du noble Qur'an, que j'aimerais apprendre par cœur avant de revenir à Allah s'il me le permet. J'aimerais également m'appuyer sur la sunna du prophète sallallahu alayhi wa sallam, le meilleur homme qui ait connu cette terre. Un homme à la moralité et au comportement exemplaire, malgré tous les mensonges et épreuves qui l'ont touché, que ce soit à son époque jusqu'à maintenant. Je souhaite utiliser mon regard multiculturel, mon cœur universel, mon esprit entrepreneurial et mon cerveau de jeune femme diplômée, en y ajoutant l'expertise de plusieurs de mes sœurs étudiantes et enseignantes en sciences islamiques pour faire un rappel à l'humanité. Je souhaite unir les cœurs et les talents et honorer ce hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam rapporté par l'imam al-Bukhari qui dit que sa communauté est la meilleure des communautés car elle ordonne le convenable et interdit le blâmable une valeur que Allah a également transmise dans plusieurs versets de la surah al-imran du noble Qur'an. Si je pouvais dédier ce projet et mon histoire ce serait à ma grand-mère maternelle et ses trois enfants Ainsi qu'à toutes les petites filles et les petits garçons qui ont toujours aspiré à un monde meilleur. Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.

Chapters

  • Introduction à la Rahma et au Ramadan

    00:40

  • Mon histoire et mes racines

    01:12

  • L'importance de la miséricorde dans nos vies

    02:27

  • Mes expériences d'études et de vie

    03:20

  • Le parcours professionnel et l'engagement social

    05:22

  • Vision pour l'avenir et appel à l'unité

    15:25

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As Salamu Aleykum ! 🌍💫


Bienvenue dans ce premier épisode d'introduction où je te partage mon parcours assez spécial entre plusieurs mondes, où j'ai toujours cherché à comprendre quelle était mon identité et dans quelle case sociologique je pouvais me placer. Tout cela sans me rendre compte de l'immense richesse que j'avais déjà en moi, qui me connectait à l'humanité et surtout en ma foi en Allah.☝️🕋 J'espère que ça te sera bénéfique, belle écoute et qu'Allah te préserve. 🤲🌙


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Voici ce que l'IA propose pour décrire l'épisode 1 :


Quelle est la véritable essence de la Rahma et comment peut-elle transformer notre monde ? Dans cet épisode captivant de HAZNAFS, Amanta, la fondatrice de la société HAZNAFS, nous invite à explorer son parcours personnel riche en émotions et en réflexions. À travers son récit inspirant, elle nous plonge dans l'importance de la miséricorde, un principe fondamental qui prend tout son sens pendant le mois sacré de Ramadan.

Amanta partage avec nous son désir ardent de créer un monde juste et bienveillant, une aspiration qui résonne profondément dans notre société actuelle. En s'appuyant sur ses expériences de vie et ses racines, elle nous fait découvrir comment la Rahma peut être un vecteur de changement. Lors de son parcours elle a dû surmonter des défis qui l'ont sensibilisée aux injustices sociales. Son enfance l'a amenée à côtoyer différentes classes sociales, lui permettant de développer une empathie et une compréhension des luttes des autres.

La foi joue un rôle central dans la vie d'Amanta, et elle nous rappelle que chaque acte de bienveillance, qu'il soit envers les humains ou toutes les créatures vivantes, est une manifestation de la Rahma. Son parcours multiculturel lui a permis de tisser des liens entre les cœurs, et elle aspire à encourager chacun d'entre nous à embrasser cette bienveillance. À travers ses mots, elle nous incite à réfléchir sur notre propre rapport à la miséricorde et à la justice.

En conclusion de cet épisode poignant de HAZNAFS, Amanta partage sa vision d’un projet ambitieux qui, elle l'espère, contribuera à bâtir un monde meilleur. En s'appuyant sur les enseignements du Coran et de la Sunna, elle nous montre que la Rahma n’est pas seulement un concept abstrait, mais une réalité que nous pouvons incarner au quotidien. Rejoignez-nous pour découvrir comment la Rahma peut transformer nos vies et celles des autres, et comment chacun de nous peut jouer un rôle dans cette quête de justice et de bienveillance.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à agir pour un avenir empreint de compassion et de solidarité. Écoutez HAZNAFS et laissez-vous porter par la sagesse d'une jeune femme au coeur de petite fille et son message d'espoir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #1

    Si tu ne me connais pas, je suis Amanta, fondatrice de la société Hasnefs et de ce récit traduit en plusieurs langues dans l'espoir de toucher un maximum d'entre vous. Alors bienvenue dans cette saison spéciale Ramadan où nous allons nourrir une réflexion autour de la Rahma. J'ai énormément de choses à vous dire car toute ma vie j'ai essayé de comprendre son sens et j'ai essayé de reconstruire à travers mes relations et mon quotidien une sorte de bulle avec un monde qui n'existait pas autour de moi. Un monde juste, un monde beau, un monde bon et bienveillant. La première saison de l'état d'esprit d'une Nissa que je souhaite diffuser pendant ce mois béni de Ramadan va se décliner en 7 épisodes. Pour commencer, j'aimerais vous introduire un petit peu mon histoire. Puis par la suite, dans les prochains épisodes, on essaiera de comprendre ensemble quelles sont les sagesses à retenir de tout ça, Inch'Allah. En parallèle, j'aimerais vraiment qu'on parle de la rahma qu'on doit avoir les uns envers les autres. La rahma qu'on doit avoir dans notre vie, notamment envers les enfants, envers toutes les créatures vivantes, que ce soit de la plus insignifiante à la plus grandiose. Que ce soit envers une fourmi. Envers une abeille, qui par ailleurs sont mentionnées dans le Coran. Envers les animaux, envers les arbres, envers la nature en général. Mais surtout envers les enfants. Car dans toutes les communautés, dans tous les peuples et à tous les âges de l'humanité, les enfants ont toujours été quelque chose de sacré. La Rahma, pour les personnes qui ne comprennent pas ce terme, ça veut dire la miséricorde. Et c'est aussi l'un des 99 noms d'Allah. Ar-Rahman. C'est par ailleurs un terme que j'ai compris et réussi à prononcer il y a très peu de temps. En fait, quelques jours avant de vous raconter cette histoire. Ce message s'adresse principalement aux personnes de ma communauté. Dans un premier temps, à mes frères et sœurs croyants. Et un petit peu plus particulièrement à mon propre peuple, le peuple Wainar, qui a vécu une déportation à l'époque de l'URSS, et qui a vécu différentes guerres, et ont tué ou fait fuir des centaines de milliers de familles, trouvant refuge dans toutes les régions du monde. Et oui, même dans les campagnes éloignées de France, notamment à Lanson, qui nous a accueillis ma maman et moi. Alhamdoulilah. Les gens ont souvent été surpris d'apprendre à me connaître, car je suis blanche, je n'ai pas d'accent, et pourtant mon cœur est ailleurs. Mon parcours m'a permis de garder un cœur attaché à mes racines et un esprit ouvert sur le monde et sur l'humanité, notamment avec un cursus à l'école publique. D'abord dans le quartier intercommunautaire de Persagne, puis un peu plus tard, parce que je m'ennuyais et que je ne m'entendais pas trop avec mes voisins, le corps enseignant a conseillé à ma mère de m'inscrire à l'école en ville, qui était un petit peu plus adaptée à mes capacités d'apprentissage, mais qui était aussi un premier pas vers la prise de conscience des différentes cultures et différentes classes sociales qui peuvent nous séparer. J'ai commencé à apprendre le chinois au collège. Oui, oui, c'était ma levée 2. Puis j'ai fait un bac littéraire qui m'a familiarisée avec la philosophie, la littérature et les langues étrangères, avec des professeurs plus extraordinaires les uns que les autres, que je salue et remercie au passage. J'ai autant fréquenté des établissements universitaires publics et gratuits, que ce soit avec la licence en langue étrangère appliquée anglais-russe et un peu chinois à la Sorbonne, que des écoles privées et payantes avec mon master en marketing du luxe. à l'EIML Paris et l'Institut Alnour qui m'aide à mémoriser et prononcer les lettres du noble Qor'en. Je pense sincèrement que j'ai étudié auprès des meilleurs individus qui pouvaient exister. Je remercie tous les enseignants que j'ai rencontrés et même mes managers qui m'ont énormément appris, tous mes camarades de classe et même mes collègues qui ont contribué à nourrir cette soif de compréhension que j'avais de ce monde si étrange. Quand on est une petite fille et qu'on cherche la justice. J'ai aussi fréquenté des grandes et petites entreprises, avec mes différents stages, mes différentes missions d'intérim et mes deux précieuses alternances, notamment chez Les Merveilles du Pacifique, dont toute l'équipe que je salue, et chez Chanel, dans le pôle formation digitale Parfum Beauté France, qui ont terminé de façonner mon apprentissage et ma position d'étudiante terrestre. Je précise ce point pour mettre l'accent sur le fait que... Tant que je serai en vie, je ne finirai jamais d'étudier et chercher à comprendre les trésors que les sciences islamiques ont à me dévoiler. Toute ma vie, j'ai navigué entre différentes classes intellectuelles et sociales, en gardant toujours le même niveau de bienveillance et de respect envers mes interlocuteurs, qu'ils soient à des niveaux très haut placés de la société ou des niveaux les plus bas. Que Allah les facilite. Amen. En fait, ce qui était toujours bizarre pour moi, C'est que j'étais ni pauvre ni riche. J'étais juste moi. Je restais humble et discrète sur mon monde intérieur. C'est vrai que j'avais une personnalité ou plutôt une aura assez forte autour de moi et j'essayais comme je pouvais d'aider les gens. Bien évidemment, j'aimais les belles choses. Toutes les femmes aiment les belles choses. simplement c'est comme si j'avais toujours gardé une âme d'enfant qui est plus impressionné par un bon comportement et un joli sourire ou un esprit brillant que par le statut, le vêtement, la voiture, le sac ou le téléphone que peut posséder une personne. Pendant mes études, où j'étais obligée de me pencher sur certains ouvrages, je me suis reconnue dans le récit d'Annie Ernaux qui parle de ce que c'est que d'être une transclasse. et dans les études sociologiques de Pierre Bourdieu, qui m'ont familiarisé avec la notion que la richesse n'était pas seulement matérielle, mais aussi beaucoup culturelle, intellectuelle ou patrimoniale. En parallèle, je cherchais toujours des endroits pour ne pas manquer mes prières, malgré mon environnement laïque et parfois même hostile à ma religion. Et dans ces assemblées de femmes et d'hommes qui se sont déplacées uniquement pour adorer leur créateur, J'ai trouvé une richesse supplémentaire bien plus forte et précieuse que toutes les autres, une connexion avec l'humanité. J'ai vu un petit peu les différentes classes sociales de la société, malgré mon cercle et ma pudeur vis-à-vis de la difficulté dans laquelle on se trouvait, ma mère et moi. J'étais moi-même dans une famille défavorisée, avec seulement ma mère pour m'élever. qui elle-même était une femme qui s'est retrouvée seule avec un enfant dans un pays qu'elle ne connaît pas, une langue qu'elle ne connaît pas, éloignée de toute sa famille. Et aussi, maman désolée, avec une incapacité totale à gérer l'argent. Vous voyez le nom d'Allah, Al-Karim, le généreux. Je pense que ma maman, elle a bu une potion magique quand elle était petite, remplie de cette qualité-là, parce qu'elle a toujours donné, même quand elle n'avait rien. Elle a fait un travail admirable pour réussir à m'élever, sans que je ne ressente cette souffrance, et surtout, ce manque d'argent. Moi, je pensais qu'on était riches. Parce qu'on vivait bien, elle m'habillait bien, elle me nourrissait bien, peut-être un peu trop bien, je l'avoue. Même dans mon collège public, je passais limite pour la fille un peu bourgeoise. Juste parce que je ne me plaignais jamais et que j'essayais d'utiliser un joli vocabulaire. Alhamdoulilah, on avait un chat aussi. C'est trop drôle. On avait un chat aussi, qui a vécu 13 ans, qui était comme mon petit frère. Pouche-toi, ne pouche-toi, on a vécu. Et on était bien tous les trois. Vraiment, jamais je n'ai ressenti ce manque ou cette impression de ne pas avoir assez. Merci maman. Ou plutôt, Alhamdoulilah. J'avais aussi deux très bonnes alliées, Yassémine et Angélika. Angélika avec qui on se détestait quand on était petite. Nos mères qui avaient un parcours de vie similaire venaient à chaque dispute l'une chez l'autre nous faire la morale en nous disant Mais les filles, vous êtes comme des sœurs, vous verrez quand vous serez grandes Et en effet avec l'âge, Angélika est devenue une grande sœur qui a toujours cherché à me préserver et me protéger. Alhamdoulilah. Il y avait aussi Yassémin qui venait souvent à la maison pour des soirées pyjama et on passait notre temps à rigoler et faire les folles dans la maison au point d'énerver ma mère qui est de nature très douce et calme. Rahoum wa balik. On était tellement proches avec Yassémin que ses grands frères et son père se sentaient responsables et gardaient toujours un oeil sur moi pour s'assurer que je ne fasse pas de bêtises. comprenant que ma mère m'élève seule. Yassamine et Angélika étaient un peu plus âgées que moi et se comportaient avec moi comme deux gardes du corps, alors qu'en plus je faisais une tête de plus qu'elles. On a passé des moments tellement drôles, et avec le recul je me rends compte à quel point Allah a veillé sur moi et m'a envoyé exactement les personnes qu'il me fallait, au moment où j'en avais le plus besoin. Alhamdoulilah. Puis en terminale, quand j'étais admise à la Sorbonne, le rêve de ma mère et de toute notre famille s'est réalisé. Dans ma famille, du côté de ma mère, c'est très important de faire des études. S'il n'y avait pas eu cette situation géopolitique, nous serions restés en Tchétchénie. Car là-bas, ma famille ne manquait vraiment de rien. Et je pense que la vie aurait été plus simple pour beaucoup d'entre nous. Ma grand-mère elle-même était ingénieure en pétrole. C'est une femme tellement pleine de vie et de casquettes, ou plutôt de chapeaux différents. C'est une bonne mère, une bonne grand-mère, une bonne épouse, une bonne sœur et une incroyable entrepreneur qui m'a donné la volonté depuis toute petite d'être une businesswoman et de voyager beaucoup. Masha'Allah. Elle m'a toujours donné plein d'idées et de conseils philosophiques sur la vie. Et elle est aussi derrière ce beau projet. Ses conseils sont vraiment dignes des meilleurs cabinets de conseils en gestion et management d'entreprise qui existent. Et je pèse mes mots. Que Allah la récompense et préserve son cœur. Amin. C'est aussi pour ma grand-mère que je me suis laissée choisir par Chanel. En vrai... Je me suis tournée vers Chanel parce que je voulais viser l'excellence avec une grande maison de luxe pour ma dernière année d'études. Et j'étais très sensible au monde des femmes. Je voulais travailler dans un environnement féminin qui servira la communauté féminine dont la fondatrice était une femme. Et aussi parce qu'il y a une vraie histoire d'amour entre ma grand-mère et le parfum numéro 5. On va dire que c'était 50-50. Puis c'est une très jolie maison. qui s'occupe très bien de ses collaborateurs et qui m'a énormément appris, que ce soit du point de vue personnel, professionnel et même entrepreneurial, car je pense avoir reçu un réel héritage en termes de qualité et de sincérité dans mon travail. Toutefois, Chanel a quand même réussi à briser mon cœur. Ce n'est pas la seule à avoir brisé mon cœur. Et à vrai dire, comparé aux autres, Chanel m'a au moins mis un peu de baume grâce à toutes les personnes incroyables que j'y ai rencontrées. Elles m'ont transmis leur professionnalisme et m'ont aidé à m'épanouir et m'affirmer en tant que femme. Ce que j'ai appris sur ces collaboratrices et ces collaborateurs, c'est qu'ils forment tous le maillon d'une immense chaîne en or où chaque maillon a parfaitement sa place. C'est également dans les bureaux de Chanel, sous l'œil bienveillant de mon équipe, que je me suis présentée au monde avec mon voile. Ce combat intérieur difficile pour beaucoup de mes sœurs est devenu ma motivation pour aider toutes les femmes qui se sentent oppressées, peu importe ce qu'elles ont dans le cœur. Merci encore une fois à Chanel de m'avoir laissé m'affirmer dans ces beaux locaux des Champs-Élysées et de m'avoir transmis encore plus d'audace. pour chercher à interroger l'univers du luxe. Le fonctionnement déséquilibré de notre économie et des grandes marques qui n'attendent que de savoir comment le monde souhaite travailler et surtout dans quoi il veut dépenser. Pourquoi mon cœur a-t-il été brisé Pour tout vous dire, c'est cette société, ces jeux de pouvoir, ces guerres, ces jeux d'argent, cette cupidité, cet égoïsme, cette cruauté. même envers les enfants qui ont brisé mon cœur. Aujourd'hui, j'ai enfin terminé mes études. Je lance ce projet avec beaucoup d'idées et je fais ce podcast avec bien plus de ressources spirituelles et humaines que financières. Je vis humblement avec ma maman et Ausha dans une magnifique maison de campagne qui me propose une vue splendide sur les paysages de Normandie, avec le soleil qui va de l'est à l'ouest et la lune qui éclaire la nuit et se transforme à chacune de ses phases. Je n'ai plus le salaire et l'aisance financière que j'avais en vivant à Paris, mais j'ai gardé un cercle social fort, brillant et plein de ressources que j'ai acquis tout au long de ma vie. Par-dessus tout, je ne me suis jamais sentie aussi sereine que depuis que je peux organiser ma vie autour de mes cinq prières quotidiennes, que j'ai compris que la vraie richesse que j'avais, elle était dans ma foi et que mon unique but dans cette vie tellement étrange, c'était juste d'être quelqu'un de bien et de reconnaître qu'il y a un seul narrateur à tout ça. J'ai toujours été extrêmement pudique concernant ma façon de croire en Allah et j'ai toujours ressenti de la timidité pour parler de ma foi, notamment en ayant peur de ce que les personnes non musulmanes pourraient penser ou dire et peur de ne pas être assez légitime auprès des musulmans. Aujourd'hui, je souhaite aller au-delà de cette peur et briser ce silence devenu tabou, qui nous a enchaînés à des convictions et des a priori les uns envers les autres, qui pousse le monde vers l'injustice et qui a surtout éloigné les cœurs des êtres humains entre eux. Donc dans ce podcast, traduit en plusieurs langues, retranscrit en romans et transformé en classique, Inch'Allah Et avec la création de Khaznafs, qui recevra le prix Nobel de la paix un jour, Inch'Allah, je souhaite appuyer mon récit à la lumière du noble Qur'an, que j'aimerais apprendre par cœur avant de revenir à Allah s'il me le permet. J'aimerais également m'appuyer sur la sunna du prophète sallallahu alayhi wa sallam, le meilleur homme qui ait connu cette terre. Un homme à la moralité et au comportement exemplaire, malgré tous les mensonges et épreuves qui l'ont touché, que ce soit à son époque jusqu'à maintenant. Je souhaite utiliser mon regard multiculturel, mon cœur universel, mon esprit entrepreneurial et mon cerveau de jeune femme diplômée, en y ajoutant l'expertise de plusieurs de mes sœurs étudiantes et enseignantes en sciences islamiques pour faire un rappel à l'humanité. Je souhaite unir les cœurs et les talents et honorer ce hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam rapporté par l'imam al-Bukhari qui dit que sa communauté est la meilleure des communautés car elle ordonne le convenable et interdit le blâmable une valeur que Allah a également transmise dans plusieurs versets de la surah al-imran du noble Qur'an. Si je pouvais dédier ce projet et mon histoire ce serait à ma grand-mère maternelle et ses trois enfants Ainsi qu'à toutes les petites filles et les petits garçons qui ont toujours aspiré à un monde meilleur. Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.

Chapters

  • Introduction à la Rahma et au Ramadan

    00:40

  • Mon histoire et mes racines

    01:12

  • L'importance de la miséricorde dans nos vies

    02:27

  • Mes expériences d'études et de vie

    03:20

  • Le parcours professionnel et l'engagement social

    05:22

  • Vision pour l'avenir et appel à l'unité

    15:25

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Description

As Salamu Aleykum ! 🌍💫


Bienvenue dans ce premier épisode d'introduction où je te partage mon parcours assez spécial entre plusieurs mondes, où j'ai toujours cherché à comprendre quelle était mon identité et dans quelle case sociologique je pouvais me placer. Tout cela sans me rendre compte de l'immense richesse que j'avais déjà en moi, qui me connectait à l'humanité et surtout en ma foi en Allah.☝️🕋 J'espère que ça te sera bénéfique, belle écoute et qu'Allah te préserve. 🤲🌙


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Instagram @HAZNAFS

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Linkedin @HAZNAFS

_____________________


Voici ce que l'IA propose pour décrire l'épisode 1 :


Quelle est la véritable essence de la Rahma et comment peut-elle transformer notre monde ? Dans cet épisode captivant de HAZNAFS, Amanta, la fondatrice de la société HAZNAFS, nous invite à explorer son parcours personnel riche en émotions et en réflexions. À travers son récit inspirant, elle nous plonge dans l'importance de la miséricorde, un principe fondamental qui prend tout son sens pendant le mois sacré de Ramadan.

Amanta partage avec nous son désir ardent de créer un monde juste et bienveillant, une aspiration qui résonne profondément dans notre société actuelle. En s'appuyant sur ses expériences de vie et ses racines, elle nous fait découvrir comment la Rahma peut être un vecteur de changement. Lors de son parcours elle a dû surmonter des défis qui l'ont sensibilisée aux injustices sociales. Son enfance l'a amenée à côtoyer différentes classes sociales, lui permettant de développer une empathie et une compréhension des luttes des autres.

La foi joue un rôle central dans la vie d'Amanta, et elle nous rappelle que chaque acte de bienveillance, qu'il soit envers les humains ou toutes les créatures vivantes, est une manifestation de la Rahma. Son parcours multiculturel lui a permis de tisser des liens entre les cœurs, et elle aspire à encourager chacun d'entre nous à embrasser cette bienveillance. À travers ses mots, elle nous incite à réfléchir sur notre propre rapport à la miséricorde et à la justice.

En conclusion de cet épisode poignant de HAZNAFS, Amanta partage sa vision d’un projet ambitieux qui, elle l'espère, contribuera à bâtir un monde meilleur. En s'appuyant sur les enseignements du Coran et de la Sunna, elle nous montre que la Rahma n’est pas seulement un concept abstrait, mais une réalité que nous pouvons incarner au quotidien. Rejoignez-nous pour découvrir comment la Rahma peut transformer nos vies et celles des autres, et comment chacun de nous peut jouer un rôle dans cette quête de justice et de bienveillance.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à agir pour un avenir empreint de compassion et de solidarité. Écoutez HAZNAFS et laissez-vous porter par la sagesse d'une jeune femme au coeur de petite fille et son message d'espoir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #1

    Si tu ne me connais pas, je suis Amanta, fondatrice de la société Hasnefs et de ce récit traduit en plusieurs langues dans l'espoir de toucher un maximum d'entre vous. Alors bienvenue dans cette saison spéciale Ramadan où nous allons nourrir une réflexion autour de la Rahma. J'ai énormément de choses à vous dire car toute ma vie j'ai essayé de comprendre son sens et j'ai essayé de reconstruire à travers mes relations et mon quotidien une sorte de bulle avec un monde qui n'existait pas autour de moi. Un monde juste, un monde beau, un monde bon et bienveillant. La première saison de l'état d'esprit d'une Nissa que je souhaite diffuser pendant ce mois béni de Ramadan va se décliner en 7 épisodes. Pour commencer, j'aimerais vous introduire un petit peu mon histoire. Puis par la suite, dans les prochains épisodes, on essaiera de comprendre ensemble quelles sont les sagesses à retenir de tout ça, Inch'Allah. En parallèle, j'aimerais vraiment qu'on parle de la rahma qu'on doit avoir les uns envers les autres. La rahma qu'on doit avoir dans notre vie, notamment envers les enfants, envers toutes les créatures vivantes, que ce soit de la plus insignifiante à la plus grandiose. Que ce soit envers une fourmi. Envers une abeille, qui par ailleurs sont mentionnées dans le Coran. Envers les animaux, envers les arbres, envers la nature en général. Mais surtout envers les enfants. Car dans toutes les communautés, dans tous les peuples et à tous les âges de l'humanité, les enfants ont toujours été quelque chose de sacré. La Rahma, pour les personnes qui ne comprennent pas ce terme, ça veut dire la miséricorde. Et c'est aussi l'un des 99 noms d'Allah. Ar-Rahman. C'est par ailleurs un terme que j'ai compris et réussi à prononcer il y a très peu de temps. En fait, quelques jours avant de vous raconter cette histoire. Ce message s'adresse principalement aux personnes de ma communauté. Dans un premier temps, à mes frères et sœurs croyants. Et un petit peu plus particulièrement à mon propre peuple, le peuple Wainar, qui a vécu une déportation à l'époque de l'URSS, et qui a vécu différentes guerres, et ont tué ou fait fuir des centaines de milliers de familles, trouvant refuge dans toutes les régions du monde. Et oui, même dans les campagnes éloignées de France, notamment à Lanson, qui nous a accueillis ma maman et moi. Alhamdoulilah. Les gens ont souvent été surpris d'apprendre à me connaître, car je suis blanche, je n'ai pas d'accent, et pourtant mon cœur est ailleurs. Mon parcours m'a permis de garder un cœur attaché à mes racines et un esprit ouvert sur le monde et sur l'humanité, notamment avec un cursus à l'école publique. D'abord dans le quartier intercommunautaire de Persagne, puis un peu plus tard, parce que je m'ennuyais et que je ne m'entendais pas trop avec mes voisins, le corps enseignant a conseillé à ma mère de m'inscrire à l'école en ville, qui était un petit peu plus adaptée à mes capacités d'apprentissage, mais qui était aussi un premier pas vers la prise de conscience des différentes cultures et différentes classes sociales qui peuvent nous séparer. J'ai commencé à apprendre le chinois au collège. Oui, oui, c'était ma levée 2. Puis j'ai fait un bac littéraire qui m'a familiarisée avec la philosophie, la littérature et les langues étrangères, avec des professeurs plus extraordinaires les uns que les autres, que je salue et remercie au passage. J'ai autant fréquenté des établissements universitaires publics et gratuits, que ce soit avec la licence en langue étrangère appliquée anglais-russe et un peu chinois à la Sorbonne, que des écoles privées et payantes avec mon master en marketing du luxe. à l'EIML Paris et l'Institut Alnour qui m'aide à mémoriser et prononcer les lettres du noble Qor'en. Je pense sincèrement que j'ai étudié auprès des meilleurs individus qui pouvaient exister. Je remercie tous les enseignants que j'ai rencontrés et même mes managers qui m'ont énormément appris, tous mes camarades de classe et même mes collègues qui ont contribué à nourrir cette soif de compréhension que j'avais de ce monde si étrange. Quand on est une petite fille et qu'on cherche la justice. J'ai aussi fréquenté des grandes et petites entreprises, avec mes différents stages, mes différentes missions d'intérim et mes deux précieuses alternances, notamment chez Les Merveilles du Pacifique, dont toute l'équipe que je salue, et chez Chanel, dans le pôle formation digitale Parfum Beauté France, qui ont terminé de façonner mon apprentissage et ma position d'étudiante terrestre. Je précise ce point pour mettre l'accent sur le fait que... Tant que je serai en vie, je ne finirai jamais d'étudier et chercher à comprendre les trésors que les sciences islamiques ont à me dévoiler. Toute ma vie, j'ai navigué entre différentes classes intellectuelles et sociales, en gardant toujours le même niveau de bienveillance et de respect envers mes interlocuteurs, qu'ils soient à des niveaux très haut placés de la société ou des niveaux les plus bas. Que Allah les facilite. Amen. En fait, ce qui était toujours bizarre pour moi, C'est que j'étais ni pauvre ni riche. J'étais juste moi. Je restais humble et discrète sur mon monde intérieur. C'est vrai que j'avais une personnalité ou plutôt une aura assez forte autour de moi et j'essayais comme je pouvais d'aider les gens. Bien évidemment, j'aimais les belles choses. Toutes les femmes aiment les belles choses. simplement c'est comme si j'avais toujours gardé une âme d'enfant qui est plus impressionné par un bon comportement et un joli sourire ou un esprit brillant que par le statut, le vêtement, la voiture, le sac ou le téléphone que peut posséder une personne. Pendant mes études, où j'étais obligée de me pencher sur certains ouvrages, je me suis reconnue dans le récit d'Annie Ernaux qui parle de ce que c'est que d'être une transclasse. et dans les études sociologiques de Pierre Bourdieu, qui m'ont familiarisé avec la notion que la richesse n'était pas seulement matérielle, mais aussi beaucoup culturelle, intellectuelle ou patrimoniale. En parallèle, je cherchais toujours des endroits pour ne pas manquer mes prières, malgré mon environnement laïque et parfois même hostile à ma religion. Et dans ces assemblées de femmes et d'hommes qui se sont déplacées uniquement pour adorer leur créateur, J'ai trouvé une richesse supplémentaire bien plus forte et précieuse que toutes les autres, une connexion avec l'humanité. J'ai vu un petit peu les différentes classes sociales de la société, malgré mon cercle et ma pudeur vis-à-vis de la difficulté dans laquelle on se trouvait, ma mère et moi. J'étais moi-même dans une famille défavorisée, avec seulement ma mère pour m'élever. qui elle-même était une femme qui s'est retrouvée seule avec un enfant dans un pays qu'elle ne connaît pas, une langue qu'elle ne connaît pas, éloignée de toute sa famille. Et aussi, maman désolée, avec une incapacité totale à gérer l'argent. Vous voyez le nom d'Allah, Al-Karim, le généreux. Je pense que ma maman, elle a bu une potion magique quand elle était petite, remplie de cette qualité-là, parce qu'elle a toujours donné, même quand elle n'avait rien. Elle a fait un travail admirable pour réussir à m'élever, sans que je ne ressente cette souffrance, et surtout, ce manque d'argent. Moi, je pensais qu'on était riches. Parce qu'on vivait bien, elle m'habillait bien, elle me nourrissait bien, peut-être un peu trop bien, je l'avoue. Même dans mon collège public, je passais limite pour la fille un peu bourgeoise. Juste parce que je ne me plaignais jamais et que j'essayais d'utiliser un joli vocabulaire. Alhamdoulilah, on avait un chat aussi. C'est trop drôle. On avait un chat aussi, qui a vécu 13 ans, qui était comme mon petit frère. Pouche-toi, ne pouche-toi, on a vécu. Et on était bien tous les trois. Vraiment, jamais je n'ai ressenti ce manque ou cette impression de ne pas avoir assez. Merci maman. Ou plutôt, Alhamdoulilah. J'avais aussi deux très bonnes alliées, Yassémine et Angélika. Angélika avec qui on se détestait quand on était petite. Nos mères qui avaient un parcours de vie similaire venaient à chaque dispute l'une chez l'autre nous faire la morale en nous disant Mais les filles, vous êtes comme des sœurs, vous verrez quand vous serez grandes Et en effet avec l'âge, Angélika est devenue une grande sœur qui a toujours cherché à me préserver et me protéger. Alhamdoulilah. Il y avait aussi Yassémin qui venait souvent à la maison pour des soirées pyjama et on passait notre temps à rigoler et faire les folles dans la maison au point d'énerver ma mère qui est de nature très douce et calme. Rahoum wa balik. On était tellement proches avec Yassémin que ses grands frères et son père se sentaient responsables et gardaient toujours un oeil sur moi pour s'assurer que je ne fasse pas de bêtises. comprenant que ma mère m'élève seule. Yassamine et Angélika étaient un peu plus âgées que moi et se comportaient avec moi comme deux gardes du corps, alors qu'en plus je faisais une tête de plus qu'elles. On a passé des moments tellement drôles, et avec le recul je me rends compte à quel point Allah a veillé sur moi et m'a envoyé exactement les personnes qu'il me fallait, au moment où j'en avais le plus besoin. Alhamdoulilah. Puis en terminale, quand j'étais admise à la Sorbonne, le rêve de ma mère et de toute notre famille s'est réalisé. Dans ma famille, du côté de ma mère, c'est très important de faire des études. S'il n'y avait pas eu cette situation géopolitique, nous serions restés en Tchétchénie. Car là-bas, ma famille ne manquait vraiment de rien. Et je pense que la vie aurait été plus simple pour beaucoup d'entre nous. Ma grand-mère elle-même était ingénieure en pétrole. C'est une femme tellement pleine de vie et de casquettes, ou plutôt de chapeaux différents. C'est une bonne mère, une bonne grand-mère, une bonne épouse, une bonne sœur et une incroyable entrepreneur qui m'a donné la volonté depuis toute petite d'être une businesswoman et de voyager beaucoup. Masha'Allah. Elle m'a toujours donné plein d'idées et de conseils philosophiques sur la vie. Et elle est aussi derrière ce beau projet. Ses conseils sont vraiment dignes des meilleurs cabinets de conseils en gestion et management d'entreprise qui existent. Et je pèse mes mots. Que Allah la récompense et préserve son cœur. Amin. C'est aussi pour ma grand-mère que je me suis laissée choisir par Chanel. En vrai... Je me suis tournée vers Chanel parce que je voulais viser l'excellence avec une grande maison de luxe pour ma dernière année d'études. Et j'étais très sensible au monde des femmes. Je voulais travailler dans un environnement féminin qui servira la communauté féminine dont la fondatrice était une femme. Et aussi parce qu'il y a une vraie histoire d'amour entre ma grand-mère et le parfum numéro 5. On va dire que c'était 50-50. Puis c'est une très jolie maison. qui s'occupe très bien de ses collaborateurs et qui m'a énormément appris, que ce soit du point de vue personnel, professionnel et même entrepreneurial, car je pense avoir reçu un réel héritage en termes de qualité et de sincérité dans mon travail. Toutefois, Chanel a quand même réussi à briser mon cœur. Ce n'est pas la seule à avoir brisé mon cœur. Et à vrai dire, comparé aux autres, Chanel m'a au moins mis un peu de baume grâce à toutes les personnes incroyables que j'y ai rencontrées. Elles m'ont transmis leur professionnalisme et m'ont aidé à m'épanouir et m'affirmer en tant que femme. Ce que j'ai appris sur ces collaboratrices et ces collaborateurs, c'est qu'ils forment tous le maillon d'une immense chaîne en or où chaque maillon a parfaitement sa place. C'est également dans les bureaux de Chanel, sous l'œil bienveillant de mon équipe, que je me suis présentée au monde avec mon voile. Ce combat intérieur difficile pour beaucoup de mes sœurs est devenu ma motivation pour aider toutes les femmes qui se sentent oppressées, peu importe ce qu'elles ont dans le cœur. Merci encore une fois à Chanel de m'avoir laissé m'affirmer dans ces beaux locaux des Champs-Élysées et de m'avoir transmis encore plus d'audace. pour chercher à interroger l'univers du luxe. Le fonctionnement déséquilibré de notre économie et des grandes marques qui n'attendent que de savoir comment le monde souhaite travailler et surtout dans quoi il veut dépenser. Pourquoi mon cœur a-t-il été brisé Pour tout vous dire, c'est cette société, ces jeux de pouvoir, ces guerres, ces jeux d'argent, cette cupidité, cet égoïsme, cette cruauté. même envers les enfants qui ont brisé mon cœur. Aujourd'hui, j'ai enfin terminé mes études. Je lance ce projet avec beaucoup d'idées et je fais ce podcast avec bien plus de ressources spirituelles et humaines que financières. Je vis humblement avec ma maman et Ausha dans une magnifique maison de campagne qui me propose une vue splendide sur les paysages de Normandie, avec le soleil qui va de l'est à l'ouest et la lune qui éclaire la nuit et se transforme à chacune de ses phases. Je n'ai plus le salaire et l'aisance financière que j'avais en vivant à Paris, mais j'ai gardé un cercle social fort, brillant et plein de ressources que j'ai acquis tout au long de ma vie. Par-dessus tout, je ne me suis jamais sentie aussi sereine que depuis que je peux organiser ma vie autour de mes cinq prières quotidiennes, que j'ai compris que la vraie richesse que j'avais, elle était dans ma foi et que mon unique but dans cette vie tellement étrange, c'était juste d'être quelqu'un de bien et de reconnaître qu'il y a un seul narrateur à tout ça. J'ai toujours été extrêmement pudique concernant ma façon de croire en Allah et j'ai toujours ressenti de la timidité pour parler de ma foi, notamment en ayant peur de ce que les personnes non musulmanes pourraient penser ou dire et peur de ne pas être assez légitime auprès des musulmans. Aujourd'hui, je souhaite aller au-delà de cette peur et briser ce silence devenu tabou, qui nous a enchaînés à des convictions et des a priori les uns envers les autres, qui pousse le monde vers l'injustice et qui a surtout éloigné les cœurs des êtres humains entre eux. Donc dans ce podcast, traduit en plusieurs langues, retranscrit en romans et transformé en classique, Inch'Allah Et avec la création de Khaznafs, qui recevra le prix Nobel de la paix un jour, Inch'Allah, je souhaite appuyer mon récit à la lumière du noble Qur'an, que j'aimerais apprendre par cœur avant de revenir à Allah s'il me le permet. J'aimerais également m'appuyer sur la sunna du prophète sallallahu alayhi wa sallam, le meilleur homme qui ait connu cette terre. Un homme à la moralité et au comportement exemplaire, malgré tous les mensonges et épreuves qui l'ont touché, que ce soit à son époque jusqu'à maintenant. Je souhaite utiliser mon regard multiculturel, mon cœur universel, mon esprit entrepreneurial et mon cerveau de jeune femme diplômée, en y ajoutant l'expertise de plusieurs de mes sœurs étudiantes et enseignantes en sciences islamiques pour faire un rappel à l'humanité. Je souhaite unir les cœurs et les talents et honorer ce hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam rapporté par l'imam al-Bukhari qui dit que sa communauté est la meilleure des communautés car elle ordonne le convenable et interdit le blâmable une valeur que Allah a également transmise dans plusieurs versets de la surah al-imran du noble Qur'an. Si je pouvais dédier ce projet et mon histoire ce serait à ma grand-mère maternelle et ses trois enfants Ainsi qu'à toutes les petites filles et les petits garçons qui ont toujours aspiré à un monde meilleur. Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.

Chapters

  • Introduction à la Rahma et au Ramadan

    00:40

  • Mon histoire et mes racines

    01:12

  • L'importance de la miséricorde dans nos vies

    02:27

  • Mes expériences d'études et de vie

    03:20

  • Le parcours professionnel et l'engagement social

    05:22

  • Vision pour l'avenir et appel à l'unité

    15:25

Description

As Salamu Aleykum ! 🌍💫


Bienvenue dans ce premier épisode d'introduction où je te partage mon parcours assez spécial entre plusieurs mondes, où j'ai toujours cherché à comprendre quelle était mon identité et dans quelle case sociologique je pouvais me placer. Tout cela sans me rendre compte de l'immense richesse que j'avais déjà en moi, qui me connectait à l'humanité et surtout en ma foi en Allah.☝️🕋 J'espère que ça te sera bénéfique, belle écoute et qu'Allah te préserve. 🤲🌙


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Voici ce que l'IA propose pour décrire l'épisode 1 :


Quelle est la véritable essence de la Rahma et comment peut-elle transformer notre monde ? Dans cet épisode captivant de HAZNAFS, Amanta, la fondatrice de la société HAZNAFS, nous invite à explorer son parcours personnel riche en émotions et en réflexions. À travers son récit inspirant, elle nous plonge dans l'importance de la miséricorde, un principe fondamental qui prend tout son sens pendant le mois sacré de Ramadan.

Amanta partage avec nous son désir ardent de créer un monde juste et bienveillant, une aspiration qui résonne profondément dans notre société actuelle. En s'appuyant sur ses expériences de vie et ses racines, elle nous fait découvrir comment la Rahma peut être un vecteur de changement. Lors de son parcours elle a dû surmonter des défis qui l'ont sensibilisée aux injustices sociales. Son enfance l'a amenée à côtoyer différentes classes sociales, lui permettant de développer une empathie et une compréhension des luttes des autres.

La foi joue un rôle central dans la vie d'Amanta, et elle nous rappelle que chaque acte de bienveillance, qu'il soit envers les humains ou toutes les créatures vivantes, est une manifestation de la Rahma. Son parcours multiculturel lui a permis de tisser des liens entre les cœurs, et elle aspire à encourager chacun d'entre nous à embrasser cette bienveillance. À travers ses mots, elle nous incite à réfléchir sur notre propre rapport à la miséricorde et à la justice.

En conclusion de cet épisode poignant de HAZNAFS, Amanta partage sa vision d’un projet ambitieux qui, elle l'espère, contribuera à bâtir un monde meilleur. En s'appuyant sur les enseignements du Coran et de la Sunna, elle nous montre que la Rahma n’est pas seulement un concept abstrait, mais une réalité que nous pouvons incarner au quotidien. Rejoignez-nous pour découvrir comment la Rahma peut transformer nos vies et celles des autres, et comment chacun de nous peut jouer un rôle dans cette quête de justice et de bienveillance.

Ne manquez pas cet épisode inspirant qui vous incitera à réfléchir sur votre propre parcours et à agir pour un avenir empreint de compassion et de solidarité. Écoutez HAZNAFS et laissez-vous porter par la sagesse d'une jeune femme au coeur de petite fille et son message d'espoir.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #1

    Si tu ne me connais pas, je suis Amanta, fondatrice de la société Hasnefs et de ce récit traduit en plusieurs langues dans l'espoir de toucher un maximum d'entre vous. Alors bienvenue dans cette saison spéciale Ramadan où nous allons nourrir une réflexion autour de la Rahma. J'ai énormément de choses à vous dire car toute ma vie j'ai essayé de comprendre son sens et j'ai essayé de reconstruire à travers mes relations et mon quotidien une sorte de bulle avec un monde qui n'existait pas autour de moi. Un monde juste, un monde beau, un monde bon et bienveillant. La première saison de l'état d'esprit d'une Nissa que je souhaite diffuser pendant ce mois béni de Ramadan va se décliner en 7 épisodes. Pour commencer, j'aimerais vous introduire un petit peu mon histoire. Puis par la suite, dans les prochains épisodes, on essaiera de comprendre ensemble quelles sont les sagesses à retenir de tout ça, Inch'Allah. En parallèle, j'aimerais vraiment qu'on parle de la rahma qu'on doit avoir les uns envers les autres. La rahma qu'on doit avoir dans notre vie, notamment envers les enfants, envers toutes les créatures vivantes, que ce soit de la plus insignifiante à la plus grandiose. Que ce soit envers une fourmi. Envers une abeille, qui par ailleurs sont mentionnées dans le Coran. Envers les animaux, envers les arbres, envers la nature en général. Mais surtout envers les enfants. Car dans toutes les communautés, dans tous les peuples et à tous les âges de l'humanité, les enfants ont toujours été quelque chose de sacré. La Rahma, pour les personnes qui ne comprennent pas ce terme, ça veut dire la miséricorde. Et c'est aussi l'un des 99 noms d'Allah. Ar-Rahman. C'est par ailleurs un terme que j'ai compris et réussi à prononcer il y a très peu de temps. En fait, quelques jours avant de vous raconter cette histoire. Ce message s'adresse principalement aux personnes de ma communauté. Dans un premier temps, à mes frères et sœurs croyants. Et un petit peu plus particulièrement à mon propre peuple, le peuple Wainar, qui a vécu une déportation à l'époque de l'URSS, et qui a vécu différentes guerres, et ont tué ou fait fuir des centaines de milliers de familles, trouvant refuge dans toutes les régions du monde. Et oui, même dans les campagnes éloignées de France, notamment à Lanson, qui nous a accueillis ma maman et moi. Alhamdoulilah. Les gens ont souvent été surpris d'apprendre à me connaître, car je suis blanche, je n'ai pas d'accent, et pourtant mon cœur est ailleurs. Mon parcours m'a permis de garder un cœur attaché à mes racines et un esprit ouvert sur le monde et sur l'humanité, notamment avec un cursus à l'école publique. D'abord dans le quartier intercommunautaire de Persagne, puis un peu plus tard, parce que je m'ennuyais et que je ne m'entendais pas trop avec mes voisins, le corps enseignant a conseillé à ma mère de m'inscrire à l'école en ville, qui était un petit peu plus adaptée à mes capacités d'apprentissage, mais qui était aussi un premier pas vers la prise de conscience des différentes cultures et différentes classes sociales qui peuvent nous séparer. J'ai commencé à apprendre le chinois au collège. Oui, oui, c'était ma levée 2. Puis j'ai fait un bac littéraire qui m'a familiarisée avec la philosophie, la littérature et les langues étrangères, avec des professeurs plus extraordinaires les uns que les autres, que je salue et remercie au passage. J'ai autant fréquenté des établissements universitaires publics et gratuits, que ce soit avec la licence en langue étrangère appliquée anglais-russe et un peu chinois à la Sorbonne, que des écoles privées et payantes avec mon master en marketing du luxe. à l'EIML Paris et l'Institut Alnour qui m'aide à mémoriser et prononcer les lettres du noble Qor'en. Je pense sincèrement que j'ai étudié auprès des meilleurs individus qui pouvaient exister. Je remercie tous les enseignants que j'ai rencontrés et même mes managers qui m'ont énormément appris, tous mes camarades de classe et même mes collègues qui ont contribué à nourrir cette soif de compréhension que j'avais de ce monde si étrange. Quand on est une petite fille et qu'on cherche la justice. J'ai aussi fréquenté des grandes et petites entreprises, avec mes différents stages, mes différentes missions d'intérim et mes deux précieuses alternances, notamment chez Les Merveilles du Pacifique, dont toute l'équipe que je salue, et chez Chanel, dans le pôle formation digitale Parfum Beauté France, qui ont terminé de façonner mon apprentissage et ma position d'étudiante terrestre. Je précise ce point pour mettre l'accent sur le fait que... Tant que je serai en vie, je ne finirai jamais d'étudier et chercher à comprendre les trésors que les sciences islamiques ont à me dévoiler. Toute ma vie, j'ai navigué entre différentes classes intellectuelles et sociales, en gardant toujours le même niveau de bienveillance et de respect envers mes interlocuteurs, qu'ils soient à des niveaux très haut placés de la société ou des niveaux les plus bas. Que Allah les facilite. Amen. En fait, ce qui était toujours bizarre pour moi, C'est que j'étais ni pauvre ni riche. J'étais juste moi. Je restais humble et discrète sur mon monde intérieur. C'est vrai que j'avais une personnalité ou plutôt une aura assez forte autour de moi et j'essayais comme je pouvais d'aider les gens. Bien évidemment, j'aimais les belles choses. Toutes les femmes aiment les belles choses. simplement c'est comme si j'avais toujours gardé une âme d'enfant qui est plus impressionné par un bon comportement et un joli sourire ou un esprit brillant que par le statut, le vêtement, la voiture, le sac ou le téléphone que peut posséder une personne. Pendant mes études, où j'étais obligée de me pencher sur certains ouvrages, je me suis reconnue dans le récit d'Annie Ernaux qui parle de ce que c'est que d'être une transclasse. et dans les études sociologiques de Pierre Bourdieu, qui m'ont familiarisé avec la notion que la richesse n'était pas seulement matérielle, mais aussi beaucoup culturelle, intellectuelle ou patrimoniale. En parallèle, je cherchais toujours des endroits pour ne pas manquer mes prières, malgré mon environnement laïque et parfois même hostile à ma religion. Et dans ces assemblées de femmes et d'hommes qui se sont déplacées uniquement pour adorer leur créateur, J'ai trouvé une richesse supplémentaire bien plus forte et précieuse que toutes les autres, une connexion avec l'humanité. J'ai vu un petit peu les différentes classes sociales de la société, malgré mon cercle et ma pudeur vis-à-vis de la difficulté dans laquelle on se trouvait, ma mère et moi. J'étais moi-même dans une famille défavorisée, avec seulement ma mère pour m'élever. qui elle-même était une femme qui s'est retrouvée seule avec un enfant dans un pays qu'elle ne connaît pas, une langue qu'elle ne connaît pas, éloignée de toute sa famille. Et aussi, maman désolée, avec une incapacité totale à gérer l'argent. Vous voyez le nom d'Allah, Al-Karim, le généreux. Je pense que ma maman, elle a bu une potion magique quand elle était petite, remplie de cette qualité-là, parce qu'elle a toujours donné, même quand elle n'avait rien. Elle a fait un travail admirable pour réussir à m'élever, sans que je ne ressente cette souffrance, et surtout, ce manque d'argent. Moi, je pensais qu'on était riches. Parce qu'on vivait bien, elle m'habillait bien, elle me nourrissait bien, peut-être un peu trop bien, je l'avoue. Même dans mon collège public, je passais limite pour la fille un peu bourgeoise. Juste parce que je ne me plaignais jamais et que j'essayais d'utiliser un joli vocabulaire. Alhamdoulilah, on avait un chat aussi. C'est trop drôle. On avait un chat aussi, qui a vécu 13 ans, qui était comme mon petit frère. Pouche-toi, ne pouche-toi, on a vécu. Et on était bien tous les trois. Vraiment, jamais je n'ai ressenti ce manque ou cette impression de ne pas avoir assez. Merci maman. Ou plutôt, Alhamdoulilah. J'avais aussi deux très bonnes alliées, Yassémine et Angélika. Angélika avec qui on se détestait quand on était petite. Nos mères qui avaient un parcours de vie similaire venaient à chaque dispute l'une chez l'autre nous faire la morale en nous disant Mais les filles, vous êtes comme des sœurs, vous verrez quand vous serez grandes Et en effet avec l'âge, Angélika est devenue une grande sœur qui a toujours cherché à me préserver et me protéger. Alhamdoulilah. Il y avait aussi Yassémin qui venait souvent à la maison pour des soirées pyjama et on passait notre temps à rigoler et faire les folles dans la maison au point d'énerver ma mère qui est de nature très douce et calme. Rahoum wa balik. On était tellement proches avec Yassémin que ses grands frères et son père se sentaient responsables et gardaient toujours un oeil sur moi pour s'assurer que je ne fasse pas de bêtises. comprenant que ma mère m'élève seule. Yassamine et Angélika étaient un peu plus âgées que moi et se comportaient avec moi comme deux gardes du corps, alors qu'en plus je faisais une tête de plus qu'elles. On a passé des moments tellement drôles, et avec le recul je me rends compte à quel point Allah a veillé sur moi et m'a envoyé exactement les personnes qu'il me fallait, au moment où j'en avais le plus besoin. Alhamdoulilah. Puis en terminale, quand j'étais admise à la Sorbonne, le rêve de ma mère et de toute notre famille s'est réalisé. Dans ma famille, du côté de ma mère, c'est très important de faire des études. S'il n'y avait pas eu cette situation géopolitique, nous serions restés en Tchétchénie. Car là-bas, ma famille ne manquait vraiment de rien. Et je pense que la vie aurait été plus simple pour beaucoup d'entre nous. Ma grand-mère elle-même était ingénieure en pétrole. C'est une femme tellement pleine de vie et de casquettes, ou plutôt de chapeaux différents. C'est une bonne mère, une bonne grand-mère, une bonne épouse, une bonne sœur et une incroyable entrepreneur qui m'a donné la volonté depuis toute petite d'être une businesswoman et de voyager beaucoup. Masha'Allah. Elle m'a toujours donné plein d'idées et de conseils philosophiques sur la vie. Et elle est aussi derrière ce beau projet. Ses conseils sont vraiment dignes des meilleurs cabinets de conseils en gestion et management d'entreprise qui existent. Et je pèse mes mots. Que Allah la récompense et préserve son cœur. Amin. C'est aussi pour ma grand-mère que je me suis laissée choisir par Chanel. En vrai... Je me suis tournée vers Chanel parce que je voulais viser l'excellence avec une grande maison de luxe pour ma dernière année d'études. Et j'étais très sensible au monde des femmes. Je voulais travailler dans un environnement féminin qui servira la communauté féminine dont la fondatrice était une femme. Et aussi parce qu'il y a une vraie histoire d'amour entre ma grand-mère et le parfum numéro 5. On va dire que c'était 50-50. Puis c'est une très jolie maison. qui s'occupe très bien de ses collaborateurs et qui m'a énormément appris, que ce soit du point de vue personnel, professionnel et même entrepreneurial, car je pense avoir reçu un réel héritage en termes de qualité et de sincérité dans mon travail. Toutefois, Chanel a quand même réussi à briser mon cœur. Ce n'est pas la seule à avoir brisé mon cœur. Et à vrai dire, comparé aux autres, Chanel m'a au moins mis un peu de baume grâce à toutes les personnes incroyables que j'y ai rencontrées. Elles m'ont transmis leur professionnalisme et m'ont aidé à m'épanouir et m'affirmer en tant que femme. Ce que j'ai appris sur ces collaboratrices et ces collaborateurs, c'est qu'ils forment tous le maillon d'une immense chaîne en or où chaque maillon a parfaitement sa place. C'est également dans les bureaux de Chanel, sous l'œil bienveillant de mon équipe, que je me suis présentée au monde avec mon voile. Ce combat intérieur difficile pour beaucoup de mes sœurs est devenu ma motivation pour aider toutes les femmes qui se sentent oppressées, peu importe ce qu'elles ont dans le cœur. Merci encore une fois à Chanel de m'avoir laissé m'affirmer dans ces beaux locaux des Champs-Élysées et de m'avoir transmis encore plus d'audace. pour chercher à interroger l'univers du luxe. Le fonctionnement déséquilibré de notre économie et des grandes marques qui n'attendent que de savoir comment le monde souhaite travailler et surtout dans quoi il veut dépenser. Pourquoi mon cœur a-t-il été brisé Pour tout vous dire, c'est cette société, ces jeux de pouvoir, ces guerres, ces jeux d'argent, cette cupidité, cet égoïsme, cette cruauté. même envers les enfants qui ont brisé mon cœur. Aujourd'hui, j'ai enfin terminé mes études. Je lance ce projet avec beaucoup d'idées et je fais ce podcast avec bien plus de ressources spirituelles et humaines que financières. Je vis humblement avec ma maman et Ausha dans une magnifique maison de campagne qui me propose une vue splendide sur les paysages de Normandie, avec le soleil qui va de l'est à l'ouest et la lune qui éclaire la nuit et se transforme à chacune de ses phases. Je n'ai plus le salaire et l'aisance financière que j'avais en vivant à Paris, mais j'ai gardé un cercle social fort, brillant et plein de ressources que j'ai acquis tout au long de ma vie. Par-dessus tout, je ne me suis jamais sentie aussi sereine que depuis que je peux organiser ma vie autour de mes cinq prières quotidiennes, que j'ai compris que la vraie richesse que j'avais, elle était dans ma foi et que mon unique but dans cette vie tellement étrange, c'était juste d'être quelqu'un de bien et de reconnaître qu'il y a un seul narrateur à tout ça. J'ai toujours été extrêmement pudique concernant ma façon de croire en Allah et j'ai toujours ressenti de la timidité pour parler de ma foi, notamment en ayant peur de ce que les personnes non musulmanes pourraient penser ou dire et peur de ne pas être assez légitime auprès des musulmans. Aujourd'hui, je souhaite aller au-delà de cette peur et briser ce silence devenu tabou, qui nous a enchaînés à des convictions et des a priori les uns envers les autres, qui pousse le monde vers l'injustice et qui a surtout éloigné les cœurs des êtres humains entre eux. Donc dans ce podcast, traduit en plusieurs langues, retranscrit en romans et transformé en classique, Inch'Allah Et avec la création de Khaznafs, qui recevra le prix Nobel de la paix un jour, Inch'Allah, je souhaite appuyer mon récit à la lumière du noble Qur'an, que j'aimerais apprendre par cœur avant de revenir à Allah s'il me le permet. J'aimerais également m'appuyer sur la sunna du prophète sallallahu alayhi wa sallam, le meilleur homme qui ait connu cette terre. Un homme à la moralité et au comportement exemplaire, malgré tous les mensonges et épreuves qui l'ont touché, que ce soit à son époque jusqu'à maintenant. Je souhaite utiliser mon regard multiculturel, mon cœur universel, mon esprit entrepreneurial et mon cerveau de jeune femme diplômée, en y ajoutant l'expertise de plusieurs de mes sœurs étudiantes et enseignantes en sciences islamiques pour faire un rappel à l'humanité. Je souhaite unir les cœurs et les talents et honorer ce hadith du prophète sallallahu alayhi wa sallam rapporté par l'imam al-Bukhari qui dit que sa communauté est la meilleure des communautés car elle ordonne le convenable et interdit le blâmable une valeur que Allah a également transmise dans plusieurs versets de la surah al-imran du noble Qur'an. Si je pouvais dédier ce projet et mon histoire ce serait à ma grand-mère maternelle et ses trois enfants Ainsi qu'à toutes les petites filles et les petits garçons qui ont toujours aspiré à un monde meilleur. Assalamu alaikum wa rahmatullahi wa barakatuh.

Chapters

  • Introduction à la Rahma et au Ramadan

    00:40

  • Mon histoire et mes racines

    01:12

  • L'importance de la miséricorde dans nos vies

    02:27

  • Mes expériences d'études et de vie

    03:20

  • Le parcours professionnel et l'engagement social

    05:22

  • Vision pour l'avenir et appel à l'unité

    15:25

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