Description
« Je n’ai plus que quelques heures avant de m’unir à mon Jésus pour toujours ! Oh ! que je suis heureux ! Je meurs pour Jésus et pour ma Patrie. » On est en juillet 1918 quand Louis Collard écrit ces lignes. Il a 20 ans. Quelques heures plus tard, il fut exécuté par les Allemands. Avec son frère Antony, il avait été arrêté et condamné à mort par l’occupant pour des faits d’espionnage. Ce sont des « héros » de la Grande Guerre, tels que les ont qualifiés les récits hagiographiques au lendemain du conflit. A la Bibliothèque universitaire Moretus Plantin, leurs lettres ont été conservées. C’est une correspondance doloriste qui détonne quand on la lit aujourd’hui, plus de 100 ans plus tard. Parce que qui, de vous, de moi, qui mourrait encore pour Dieu et sa Patrie ?
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