MaxEst-ce que, comme moi, vous vous demandez sans cesse comment faire en sorte que votre entreprise soit simplement la meilleure sur son marché ? Qu'est-ce qui fait la différence entre les entreprises qui ont une croissance de dingue et toutes les autres qui sont au mieux dans la moyenne ? Eh bien, c'est précisément la promesse du livre de Good to Great de Jim Collins que nous allons découvrir ensemble aujourd'hui. Bienvenue dans le tout premier épisode de Highlight. Salut, c'est Max, CEO de Ausha. la meilleure plateforme pour lancer son podcast et booster son audience. Chaque semaine, je dévore un livre parmi les plus inspirants, sur des sujets comme la stratégie, le leadership, le marketing, la finance ou la psychologie. En bref, tout ce qui peut m'aider à m'améliorer en tant qu'entrepreneur. Et comme ça serait dommage de garder tout ça pour moi, j'ai décidé de partager avec vous les meilleurs highlights de mes lectures, pour vous aider à progresser dans votre propre parcours. Pas d'interview, pas de blabla, juste l'essentiel. Aujourd'hui, nous allons plonger dans un livre passionnant pour tous ceux qui se demandent comment rendre leur entreprise plus performante. Ce livre, c'est Good to Great de Jim Collins ou aussi dans sa version française, de la performance à l'excellence. Alors Jim Collins, c'est un auteur, consultant en management reconnu, célèbre pour ses études sur la performance des entreprises. Personnellement, j'ai beaucoup apprécié son livre par son côté très analytique. Tout le livre... repose en fait sur une étude que Collins a fait pendant 5 ans avec une équipe, avec l'objectif de comprendre ce qui distingue les entreprises qui ont réussi à atteindre un niveau incroyable d'excellence. Et donc, on retrouve dans ce livre d'une certaine manière le modèle type de l'entreprise qui excelle. Mais tout cela n'est pas basé sur un simple avis, mais sur de la data. Alors vous verrez, je pense que certaines idées ou principes ne vont pas vous apparaître comme révolutionnaires. Mais je ne pense pas que ce soit l'objectif du livre, dans la mesure où justement, l'idée ce n'est pas d'inventer des concepts révolutionnaires, mais simplement de comprendre quelle est la recette idéale pour s'assurer qu'une entreprise va atteindre un certain niveau d'excellence. Je dois vous avouer que tout au long de la lecture, je me suis demandé à chaque concept, est-ce que je les applique déjà correctement ou non chez Ausha ? Bref, vous me direz ce que vous en pensez, si vous respectez déjà tous ces concepts ou si au contraire. Ça vous donne une idée plus claire des points importants où vous devez être vigilant. Allez, passons tout de suite aux différents concepts du livre. Le premier concept fondamental que Jim Collins introduit est celui du leadership de niveau 5. Selon lui, les leaders de niveau 5 sont ceux qui possèdent une combinaison rare d'humilité personnelle et de volonté professionnelle. Dès lors qu'on a dit ça, évidemment, ça va éliminer beaucoup de CEOs, non ? Ces leaders ne recherchent pas la gloire ou la reconnaissance personnelle. Au contraire, ils mettent l'accent sur le succès de l'équipe et de l'organisation. Collins décrit ces leaders comme des personnes qui s'effacent en faveur de l'organisation. Ils sont souvent perçus comme des individus modestes. Mais leur détermination à atteindre des résultats exceptionnels est inébranlable. Ils prennent des décisions difficiles et sont prêts à faire ce qu'il faut pour le bien de l'entreprise, même si cela signifie prendre des décisions impopulaires. Un aspect clé de ce leadership de niveau 5 est la capacité à construire une équipe solide, à développer des talents et à encourager la collaboration. Ces leaders sont également très analytiques et se confrontent à la réalité avec honnêteté. Ils ne fuient pas les problèmes, mais au contraire, Ils font face aux défis avec courage et détermination. Alors et vous ? Est-ce que vous pensez avoir toutes les qualités requises d'un leader de niveau 5 ? Le deuxième concept clé du livre est first who, then what ou sinon en bon français d'abord qui, puis quoi Collins utilise une métaphore simple pour illustrer cette idée. La métaphore du bus. En fait, il explique que les leaders des entreprises qui sont passées de bonnes à excellentes ont d'abord veillé à ce que les bonnes personnes montent à bord du bus et que les mauvaises en descendent. Et tout cela avant même de décider la direction à prendre. Autrement dit, la priorité n'est pas de définir une vision ou une stratégie en premier, mais de sectionner rigoureusement l'équipe qui va l'accomplir. Les qui précèdent les quoi. C'est un principe que ces leaders appliquent de façon constante. Cela ferait opposition aux entreprises qui suivent le modèle du génie entouré d'aide dans lequel vous avez un leader charismatique qui fixe une vision et délègue aux autres. Cette approche montrerait ses limites dès lors que ce fameux génie en question quitte le navire. En revanche, les entreprises good to great reposent sur des équipes où chacun est en phase avec les valeurs et capable de contribuer au succès collectif, même face au changement. Collins recommande trois disciplines pratiques pour être rigoureux dans les décisions humaines. D'abord, si le choix n'est pas évident, mieux vaut attendre et continuer de chercher plutôt que de se précipiter. Ensuite, quand on sait qu'il faut faire un changement, il faut agir sans hésiter, tout en vérifiant d'abord si la personne est bien à sa place. Enfin, placer ses meilleurs talents sur les opportunités les plus prometteuses, plutôt que sur les problèmes les plus urgents. Cela devrait vous donner des équipes où les débats sont intenses, mais où chacun se rassemble une fois les décisions prises, guidées par l'objectif commun plutôt que par des intérêts individuels. La question maintenant est de savoir si vous aussi, vous avez les bonnes personnes à bord de votre bus. Ah, voilà un concept avec un nom qui claque, vous n'êtes pas prêt. Asseyez-vous bien dans votre siège, reprenez une gorgée de café, je vais vous parler du concept du hérisson. Je vous avais prévenu, c'est sublime. Alors le concept du hérisson s'inspire d'une métaphore tirée d'une fable grecque, où le hérisson est un être finalement très simple, qui sait une chose et une seule, il sait se défendre contre le renard, qui, lui, est rusé, mais très dispersé. Le hérisson, ici, symbolise la simplicité. Elle focus sur l'essentiel. Collins explique que, pour qu'une entreprise excelle, elle doit identifier son propre concept du hérisson. Pour définir celui-ci, il faut regarder à l'intersection de trois cercles. Le premier, ce que vous faites de mieux. Ce n'est pas simplement une compétence. mais ce qui pourrait réellement vous permettre de devenir les meilleurs au monde et de laisser de côté ce qui n'est pas à ce niveau. Le deuxième, ce qui vous passionne, l'énergie et l'engagement profond de l'équipe envers son produit ou son service. Et le dernier, ce qui génère des revenus. Ce sont les activités qui assurent la viabilité financière de l'entreprise sur le long terme. L'idée n'est pas de créer une stratégie ambitieuse ou une intention. C'est une compréhension profonde de ce qui compte vraiment. Si l'activité principale d'une entreprise ne peut atteindre ce niveau d'excellence, elle ne peut pas être au cœur de son concept du hérisson. La clé est de se concentrer exclusivement sur ce qui se situe au centre de ces trois cercles, en évitant les distractions et les initiatives dispersées qui ne sont pas en phase avec cette vision. Ce processus, qui se construit évidemment progressivement, permet aux entreprises de fixer des objectifs fondés sur la compréhension réelle de leur potentiel. Là où les entreprises comparatives se fixent souvent des ambitions démesurées par simple bravade. Ce n'est pas la première fois personnellement que j'entends à travers mes lectures à quel point le focus est essentiel. C'était d'ailleurs l'une des grandes forces de Steve Jobs par exemple. Et vous, est-ce que votre concept du hérisson est clair ? Et quel est votre focus ? Le quatrième concept clé présenté par Collins est celui de la culture de la discipline. Dans ce contexte, la discipline ne se limite pas simplement à l'obéissance ou à des règles rigides. Au contraire, il s'agit d'instaurer un environnement où chaque membre de l'équipe comprend les attentes et s'engage à agir de manière autonome tout en poursuivant les objectifs de l'entreprise. Collins souligne que les entreprises qui réussissent disposent d'une structure et d'un cadre clair. qui guide les comportements. Cela signifie que les employés sont responsabilisés et encouragés à prendre des initiatives, tant qu'ils respectent les valeurs et la mission de l'entreprise. Cette approche favorise la créativité et l'innovation, tout en s'assurant que les efforts de chacun sont alignés avec les objectifs stratégiques. Un autre élément central de cette culture est la capacité de dire non à des opportunités qui ne sont pas en phase. avec le concept du hérisson que l'on a vu juste avant. Les leaders de ces organisations seraient capables d'établir des priorités et de maintenir une concentration aiguë sur les initiatives qui portent vraiment leurs fruits. L'instauration d'une culture de discipline permet à l'entreprise de rester sur le bon chemin, même lorsqu'elle fait face à des défis ou à des distractions externes. C'est, je trouve, un concept intéressant. En tant que chef d'entreprise, j'ai souvent eu ces moments où j'ai ressenti ce besoin de ne pas me focus sur le business, mais plutôt d'investir du temps sur le fonctionnement interne de la boîte, le cadre et la culture de l'entreprise. En fait, si vous bossez seul, pouvait sûrement vous affranchir de tout cela. Mais dès lors que vous avez plusieurs collaborateurs, votre mission première doit être de vous assurer que le cadre et la culture soient suffisamment bien définis et clairs pour tous afin de vous assurer de l'efficacité de votre équipe. Le dernier concept que j'ai noté en lisant ce livre et que je voulais vous partager est celui d'affronter les faits brutaux. Collins insiste sur l'importance de faire face à la réalité. Même lorsque celle-ci est difficile ou désagréable. Les entreprises qui réussissent sont celles qui n'hésitent pas à reconnaître leur faiblesse, leurs défis et les vérités parfois douloureuses de leur situation actuelle. Cette capacité à affronter les faits brutaux serait essentielle pour prendre des décisions éclairées et stratégiques. Voilà, rien à dire de plus là-dessus, parce que c'est tellement clair. J'ai tellement vu de CEOs qui avaient du mal à prendre parfois du recul sur leur business et à... abcéter des vérités souvent difficiles à reconnaître pour eux. Je crois que plus vite tu absètes que ta boîte n'est pas parfaite, plus tu es transparent avec ton équipe sur ses points, et plus vite tu passes à autre chose et tu te concentres justement sur l'essentiel. Voilà, nous sommes arrivés à la fin de ce tout premier épisode de Highlight. Merci d'avoir pris le temps d'écouter cet épisode. Si ce livre vous a plu et que vous souhaitez aller plus loin, vous trouverez le lien pour l'acheter dans la description. Et si vous avez aimé cet épisode, n'hésitez pas à me laisser une note de 5 étoiles et un commentaire sur les plateformes d'écoute. Cela m'aide énormément à faire connaître le podcast au plus grand nombre. Ma prochaine lecture sera Atomic Habits de James Clear. Un livre incontournable pour comprendre comment les petites habitudes quotidiennes peuvent avoir un impact significatif sur notre vie. On se retrouve lundi prochain pour une nouvelle dose de savoir et d'inspiration. Ciao !
