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Des couvertures et le boulanger cover
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Histoires Par la main pour jeunes oreilles

Des couvertures et le boulanger

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09min |21/08/2024|

234

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Description

Dès que la porte s’est ouverte, Paula a regretté d’y avoir sonné.

En effet Clara, la femme qui lui ouvre, est entourée d’une marmaille d’enfants et elle accueille Paula un peu froidement.

-        Qu’est-ce que vous voulez ?

Timidement et sans conviction, Paula lui propose de lui acheter une Bible....


« Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. » (Psaume 50 : 15)


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Transcription

  • Speaker #0

    Des couvertures et le boulanger. Dès que la porte s'est ouverte paula a regretté d'y avoir sonné. En effet Clara la femme qui lui ouvre est entourée d'une marmaille d'enfants et elle accueille Paula un peu froidement. "Qu'est-ce que vous voulez?" Timidement et sans conviction, Paula lui propose de lui acheter une bible. "Ah non, acheter une Bible ! Mais ma pauvre dame, je ne sais même pas lire, et j'ai bien d'autres soucis et des problèmes par-dessus la tête. Et en plus, ça coûte de l'argent, comme si j'en avais trop." "Je ne connais pas vos problèmes, madame." balbutie Paula, "mais avez-vous pensé à prier ? " "Prier ? s'exclame Clara en ouvrant de grands yeux. Non, de ma vie, je n'ai jamais prié. Ce sont les pasteurs et les curés qui font ça." "Mais chacun peut prier ! s'exclame alors Paula. Prier, c'est tout simplement parler à Dieu et lui dire nos soucis et nos problèmes." "Oh, vous savez, prier, c'est pour les gens riches. Moi, je n'ai vraiment pas le temps." La porte se ferme. Et Paula passe plus loin pour proposer ses bibles. Mais derrière la porte qu'elle vient de refermer, Clara est confrontée à une pensée toute nouvelle pour elle. Parler simplement à Dieu de ses problèmes, c'est donc cela prier ? Des problèmes ? Ce n'est pas ce qui lui manque. Mais prier évoque pour Clara le jour de son mariage. Avec Jacques, son mari, ils étaient tous les deux agenouillés à l'église. Mais c'est le pasteur qui a prié alors. Clara ne se souvient absolument pas des paroles qu'il a prononcées. Mais si prier, c'est tout simplement parler à Dieu, alors elle peut aussi le faire. "Je vais lui dire notre problème de couverture." En effet, le propriétaire de la maison que Jack et Clara louent, leur a fait savoir qu'il voulait récupérer les couvertures qui lui appartiennent. Il doit même passer tout à l'heure pour les emporter. Oh, ce ne sont pas des couvertures très chaudes, mais quand même, la maison n'est pas bien isolée du froid et l'hiver s'annonce glacial. Comment vont-ils faire, sa famille et elle, pour affronter la mauvaise saison sans les précieuses couvertures ? Dieu, dit-elle, alors à haute voix, fait que le propriétaire ne nous prenne pas les couvertures, nous en avons tellement besoin. Mais une heure à peine s'est écoulée que déjà le propriétaire est là. Il enlève les couvertures des lits de ses enfants. les plie méthodiquement puis les charge dans sa voiture pour les emporter clara ne dit rien mais au fond d'elle-même son coeur est aussi lourd qu'une pierre elle avait vraiment cru que dieu l'avait entendue et pourtant après que le propriétaire soit parti elle considère les lits de ses enfants dépouillés des précieuses couvertures prier Ça ne sert donc à rien, se dit-elle, la mort dans l'âme. Mais alors qu'elle est perdue dans ses tristes pensées, un violent coup frappé à sa porte la fait sursauter. En ouvrant, elle se trouve face à la dernière personne qu'elle s'attendait à voir, James, son frère. "Oh, James, tu es là ! Je te croyais encore de l'autre côté du monde !" "Non, Clara. J'ai été obligé de rentrer au pays. Avec quelques autres soldats comme moi, nous avons été blessés. On nous a soignés dans un hôpital en nous donnant à chacun deux couvertures. Des couvertures ? J'en ai plein la voiture. Au cas où tu en aurais besoin." "Oh, James, comment pouvais-tu savoir que nous en avions tellement besoin ?" "Eh bien voilà, quand nous sommes sortis de l'hôpital avec les autres, on nous a dit que nous pouvions garder les couvertures. Quand nous sommes arrivés ici, j'ai dit à mes camarades que j'avais une sœur dans la ville, à qui j'avais l'intention de porter les deux couvertures qu'on m'a données. et qui m'encombre un peu. Alors ils m'ont tous dit qu'ils en avaient aussi vraiment assez de trimballer les leurs et que je pouvais bien aussi les prendre pour ma sœur parce qu'eux aussi ne savaient pas qu'en faire. Mais écoute, je suis très pressé et je ne peux pas parler longtemps avec toi. Nous devons prendre le train dans moins d'une heure. Alors vite, on te décharge tout ça. Au revoir et porte-toi bien." C'est une belle chose d'avoir douze belles couvertures, bien plus belles et bien plus chaudes que les anciennes, mais c'est encore bien mieux d'avoir un Dieu qui écoute les prières de ceux qui s'adressent à lui. Aussi, cette fois pour prier, Clara s'est mise à genoux, au pied de son lit, fourrant son visage dans la nouvelle couverture douillette qui le recouvre, du fond de son cœur. Elle remercie ce Dieu qu'elle ne voit pas. mais qu'il entend. Merci, merci au Dieu pour ces belles couvertures. Mais peut-on demander à Dieu autre chose juste après l'avoir remercié ? Clara hésite un peu, puis elle se lance. Oh Dieu, tu sais que samedi, nous avons besoin de quarante-cinq sous pour payer le boulanger. Elle avait tellement pensé au problème des couvertures qu'on allait lui prendre qu'elle en avait oublié le boulanger. Celui-ci lui a déclaré solennellement qu'il ne lui donnerait plus une seule miette de pain tant qu'elle n'aurait pas apporté l'argent qu'elle lui doit pour tout le pain qu'elle a pris chez lui et qu'elle n'a jamais payé. Vendredi soir, Jack, son mari, rentre très découragé. Toute la journée. il a encore cherché partout du travail mais en vain ce soir-là tous ses espoirs ont été déçus las il déclara clara demain j'essayerai encore sans doute est-ce le souci de ne pas avoir de travail qui réveille son mari si tôt le lendemain il est à peine cinq heures du matin que déjà il enfile son manteau et sort dans la nuit. Drôle d'idée, pense Clara, de sortir à cinq heures du matin pour chercher du travail, alors que tout le monde dort. Mais moins de deux heures après, voilà Jack qui revient. Va payer le boulanger, lui dit-il, en lui mettant de l'argent dans les mains. Étonné, Clara regarde son mari. Mais comment as-tu cet argent ? Tu ne l'as pas... pas volé tout de même. Non, répond son mari. Mais quand je suis arrivé au centre-ville, il n'y avait bien sûr personne, sauf un marchand très ennuyé, parce que sa charrette s'était renversée. Je lui ai donc donné un coup de main pour la remettre sur ses roues, puis on a rechargé toute la marchandise qui s'était répandue sur le sol. Quand tout a été fini, Il m'a mis cet argent dans les mains pour l'aide que je lui ai fournie. Désormais, pour Clara, Dieu n'est pas seulement celui à qui on peut demander du secours. En effet, elle a rencontré des chrétiens qui lui ont appris à connaître Jésus comme son sauveur. Bien sûr, les couvertures et le boulanger avaient été un merveilleux secours, mais en fréquentant ces chrétiens, Clara apprend que Jésus est venu sur la terre pour effacer ses péchés, et cela représente désormais pour elle une bien plus grande délivrance que celle des couvertures et du boulanger. "Cet affligé a crié, et l'Éternel l'a entendu, et l'a sauvé de toutes ses détresses." Psaume 34, verset 6. "Et invoque-moi au jour de la détresse. Je te délivrerai et tu me glorifieras." Psaume 50, verset 15.

Description

Dès que la porte s’est ouverte, Paula a regretté d’y avoir sonné.

En effet Clara, la femme qui lui ouvre, est entourée d’une marmaille d’enfants et elle accueille Paula un peu froidement.

-        Qu’est-ce que vous voulez ?

Timidement et sans conviction, Paula lui propose de lui acheter une Bible....


« Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. » (Psaume 50 : 15)


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  • Speaker #0

    Des couvertures et le boulanger. Dès que la porte s'est ouverte paula a regretté d'y avoir sonné. En effet Clara la femme qui lui ouvre est entourée d'une marmaille d'enfants et elle accueille Paula un peu froidement. "Qu'est-ce que vous voulez?" Timidement et sans conviction, Paula lui propose de lui acheter une bible. "Ah non, acheter une Bible ! Mais ma pauvre dame, je ne sais même pas lire, et j'ai bien d'autres soucis et des problèmes par-dessus la tête. Et en plus, ça coûte de l'argent, comme si j'en avais trop." "Je ne connais pas vos problèmes, madame." balbutie Paula, "mais avez-vous pensé à prier ? " "Prier ? s'exclame Clara en ouvrant de grands yeux. Non, de ma vie, je n'ai jamais prié. Ce sont les pasteurs et les curés qui font ça." "Mais chacun peut prier ! s'exclame alors Paula. Prier, c'est tout simplement parler à Dieu et lui dire nos soucis et nos problèmes." "Oh, vous savez, prier, c'est pour les gens riches. Moi, je n'ai vraiment pas le temps." La porte se ferme. Et Paula passe plus loin pour proposer ses bibles. Mais derrière la porte qu'elle vient de refermer, Clara est confrontée à une pensée toute nouvelle pour elle. Parler simplement à Dieu de ses problèmes, c'est donc cela prier ? Des problèmes ? Ce n'est pas ce qui lui manque. Mais prier évoque pour Clara le jour de son mariage. Avec Jacques, son mari, ils étaient tous les deux agenouillés à l'église. Mais c'est le pasteur qui a prié alors. Clara ne se souvient absolument pas des paroles qu'il a prononcées. Mais si prier, c'est tout simplement parler à Dieu, alors elle peut aussi le faire. "Je vais lui dire notre problème de couverture." En effet, le propriétaire de la maison que Jack et Clara louent, leur a fait savoir qu'il voulait récupérer les couvertures qui lui appartiennent. Il doit même passer tout à l'heure pour les emporter. Oh, ce ne sont pas des couvertures très chaudes, mais quand même, la maison n'est pas bien isolée du froid et l'hiver s'annonce glacial. Comment vont-ils faire, sa famille et elle, pour affronter la mauvaise saison sans les précieuses couvertures ? Dieu, dit-elle, alors à haute voix, fait que le propriétaire ne nous prenne pas les couvertures, nous en avons tellement besoin. Mais une heure à peine s'est écoulée que déjà le propriétaire est là. Il enlève les couvertures des lits de ses enfants. les plie méthodiquement puis les charge dans sa voiture pour les emporter clara ne dit rien mais au fond d'elle-même son coeur est aussi lourd qu'une pierre elle avait vraiment cru que dieu l'avait entendue et pourtant après que le propriétaire soit parti elle considère les lits de ses enfants dépouillés des précieuses couvertures prier Ça ne sert donc à rien, se dit-elle, la mort dans l'âme. Mais alors qu'elle est perdue dans ses tristes pensées, un violent coup frappé à sa porte la fait sursauter. En ouvrant, elle se trouve face à la dernière personne qu'elle s'attendait à voir, James, son frère. "Oh, James, tu es là ! Je te croyais encore de l'autre côté du monde !" "Non, Clara. J'ai été obligé de rentrer au pays. Avec quelques autres soldats comme moi, nous avons été blessés. On nous a soignés dans un hôpital en nous donnant à chacun deux couvertures. Des couvertures ? J'en ai plein la voiture. Au cas où tu en aurais besoin." "Oh, James, comment pouvais-tu savoir que nous en avions tellement besoin ?" "Eh bien voilà, quand nous sommes sortis de l'hôpital avec les autres, on nous a dit que nous pouvions garder les couvertures. Quand nous sommes arrivés ici, j'ai dit à mes camarades que j'avais une sœur dans la ville, à qui j'avais l'intention de porter les deux couvertures qu'on m'a données. et qui m'encombre un peu. Alors ils m'ont tous dit qu'ils en avaient aussi vraiment assez de trimballer les leurs et que je pouvais bien aussi les prendre pour ma sœur parce qu'eux aussi ne savaient pas qu'en faire. Mais écoute, je suis très pressé et je ne peux pas parler longtemps avec toi. Nous devons prendre le train dans moins d'une heure. Alors vite, on te décharge tout ça. Au revoir et porte-toi bien." C'est une belle chose d'avoir douze belles couvertures, bien plus belles et bien plus chaudes que les anciennes, mais c'est encore bien mieux d'avoir un Dieu qui écoute les prières de ceux qui s'adressent à lui. Aussi, cette fois pour prier, Clara s'est mise à genoux, au pied de son lit, fourrant son visage dans la nouvelle couverture douillette qui le recouvre, du fond de son cœur. Elle remercie ce Dieu qu'elle ne voit pas. mais qu'il entend. Merci, merci au Dieu pour ces belles couvertures. Mais peut-on demander à Dieu autre chose juste après l'avoir remercié ? Clara hésite un peu, puis elle se lance. Oh Dieu, tu sais que samedi, nous avons besoin de quarante-cinq sous pour payer le boulanger. Elle avait tellement pensé au problème des couvertures qu'on allait lui prendre qu'elle en avait oublié le boulanger. Celui-ci lui a déclaré solennellement qu'il ne lui donnerait plus une seule miette de pain tant qu'elle n'aurait pas apporté l'argent qu'elle lui doit pour tout le pain qu'elle a pris chez lui et qu'elle n'a jamais payé. Vendredi soir, Jack, son mari, rentre très découragé. Toute la journée. il a encore cherché partout du travail mais en vain ce soir-là tous ses espoirs ont été déçus las il déclara clara demain j'essayerai encore sans doute est-ce le souci de ne pas avoir de travail qui réveille son mari si tôt le lendemain il est à peine cinq heures du matin que déjà il enfile son manteau et sort dans la nuit. Drôle d'idée, pense Clara, de sortir à cinq heures du matin pour chercher du travail, alors que tout le monde dort. Mais moins de deux heures après, voilà Jack qui revient. Va payer le boulanger, lui dit-il, en lui mettant de l'argent dans les mains. Étonné, Clara regarde son mari. Mais comment as-tu cet argent ? Tu ne l'as pas... pas volé tout de même. Non, répond son mari. Mais quand je suis arrivé au centre-ville, il n'y avait bien sûr personne, sauf un marchand très ennuyé, parce que sa charrette s'était renversée. Je lui ai donc donné un coup de main pour la remettre sur ses roues, puis on a rechargé toute la marchandise qui s'était répandue sur le sol. Quand tout a été fini, Il m'a mis cet argent dans les mains pour l'aide que je lui ai fournie. Désormais, pour Clara, Dieu n'est pas seulement celui à qui on peut demander du secours. En effet, elle a rencontré des chrétiens qui lui ont appris à connaître Jésus comme son sauveur. Bien sûr, les couvertures et le boulanger avaient été un merveilleux secours, mais en fréquentant ces chrétiens, Clara apprend que Jésus est venu sur la terre pour effacer ses péchés, et cela représente désormais pour elle une bien plus grande délivrance que celle des couvertures et du boulanger. "Cet affligé a crié, et l'Éternel l'a entendu, et l'a sauvé de toutes ses détresses." Psaume 34, verset 6. "Et invoque-moi au jour de la détresse. Je te délivrerai et tu me glorifieras." Psaume 50, verset 15.

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Dès que la porte s’est ouverte, Paula a regretté d’y avoir sonné.

En effet Clara, la femme qui lui ouvre, est entourée d’une marmaille d’enfants et elle accueille Paula un peu froidement.

-        Qu’est-ce que vous voulez ?

Timidement et sans conviction, Paula lui propose de lui acheter une Bible....


« Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. » (Psaume 50 : 15)


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La porte se ferme. Et Paula passe plus loin pour proposer ses bibles. Mais derrière la porte qu'elle vient de refermer, Clara est confrontée à une pensée toute nouvelle pour elle. Parler simplement à Dieu de ses problèmes, c'est donc cela prier ? Des problèmes ? Ce n'est pas ce qui lui manque. Mais prier évoque pour Clara le jour de son mariage. Avec Jacques, son mari, ils étaient tous les deux agenouillés à l'église. Mais c'est le pasteur qui a prié alors. Clara ne se souvient absolument pas des paroles qu'il a prononcées. Mais si prier, c'est tout simplement parler à Dieu, alors elle peut aussi le faire. "Je vais lui dire notre problème de couverture." En effet, le propriétaire de la maison que Jack et Clara louent, leur a fait savoir qu'il voulait récupérer les couvertures qui lui appartiennent. Il doit même passer tout à l'heure pour les emporter. Oh, ce ne sont pas des couvertures très chaudes, mais quand même, la maison n'est pas bien isolée du froid et l'hiver s'annonce glacial. Comment vont-ils faire, sa famille et elle, pour affronter la mauvaise saison sans les précieuses couvertures ? Dieu, dit-elle, alors à haute voix, fait que le propriétaire ne nous prenne pas les couvertures, nous en avons tellement besoin. Mais une heure à peine s'est écoulée que déjà le propriétaire est là. Il enlève les couvertures des lits de ses enfants. les plie méthodiquement puis les charge dans sa voiture pour les emporter clara ne dit rien mais au fond d'elle-même son coeur est aussi lourd qu'une pierre elle avait vraiment cru que dieu l'avait entendue et pourtant après que le propriétaire soit parti elle considère les lits de ses enfants dépouillés des précieuses couvertures prier Ça ne sert donc à rien, se dit-elle, la mort dans l'âme. Mais alors qu'elle est perdue dans ses tristes pensées, un violent coup frappé à sa porte la fait sursauter. En ouvrant, elle se trouve face à la dernière personne qu'elle s'attendait à voir, James, son frère. "Oh, James, tu es là ! Je te croyais encore de l'autre côté du monde !" "Non, Clara. J'ai été obligé de rentrer au pays. Avec quelques autres soldats comme moi, nous avons été blessés. On nous a soignés dans un hôpital en nous donnant à chacun deux couvertures. Des couvertures ? J'en ai plein la voiture. Au cas où tu en aurais besoin." "Oh, James, comment pouvais-tu savoir que nous en avions tellement besoin ?" "Eh bien voilà, quand nous sommes sortis de l'hôpital avec les autres, on nous a dit que nous pouvions garder les couvertures. Quand nous sommes arrivés ici, j'ai dit à mes camarades que j'avais une sœur dans la ville, à qui j'avais l'intention de porter les deux couvertures qu'on m'a données. et qui m'encombre un peu. Alors ils m'ont tous dit qu'ils en avaient aussi vraiment assez de trimballer les leurs et que je pouvais bien aussi les prendre pour ma sœur parce qu'eux aussi ne savaient pas qu'en faire. Mais écoute, je suis très pressé et je ne peux pas parler longtemps avec toi. Nous devons prendre le train dans moins d'une heure. Alors vite, on te décharge tout ça. Au revoir et porte-toi bien." C'est une belle chose d'avoir douze belles couvertures, bien plus belles et bien plus chaudes que les anciennes, mais c'est encore bien mieux d'avoir un Dieu qui écoute les prières de ceux qui s'adressent à lui. Aussi, cette fois pour prier, Clara s'est mise à genoux, au pied de son lit, fourrant son visage dans la nouvelle couverture douillette qui le recouvre, du fond de son cœur. Elle remercie ce Dieu qu'elle ne voit pas. mais qu'il entend. Merci, merci au Dieu pour ces belles couvertures. Mais peut-on demander à Dieu autre chose juste après l'avoir remercié ? Clara hésite un peu, puis elle se lance. Oh Dieu, tu sais que samedi, nous avons besoin de quarante-cinq sous pour payer le boulanger. Elle avait tellement pensé au problème des couvertures qu'on allait lui prendre qu'elle en avait oublié le boulanger. Celui-ci lui a déclaré solennellement qu'il ne lui donnerait plus une seule miette de pain tant qu'elle n'aurait pas apporté l'argent qu'elle lui doit pour tout le pain qu'elle a pris chez lui et qu'elle n'a jamais payé. Vendredi soir, Jack, son mari, rentre très découragé. Toute la journée. il a encore cherché partout du travail mais en vain ce soir-là tous ses espoirs ont été déçus las il déclara clara demain j'essayerai encore sans doute est-ce le souci de ne pas avoir de travail qui réveille son mari si tôt le lendemain il est à peine cinq heures du matin que déjà il enfile son manteau et sort dans la nuit. Drôle d'idée, pense Clara, de sortir à cinq heures du matin pour chercher du travail, alors que tout le monde dort. Mais moins de deux heures après, voilà Jack qui revient. Va payer le boulanger, lui dit-il, en lui mettant de l'argent dans les mains. Étonné, Clara regarde son mari. Mais comment as-tu cet argent ? Tu ne l'as pas... pas volé tout de même. Non, répond son mari. Mais quand je suis arrivé au centre-ville, il n'y avait bien sûr personne, sauf un marchand très ennuyé, parce que sa charrette s'était renversée. Je lui ai donc donné un coup de main pour la remettre sur ses roues, puis on a rechargé toute la marchandise qui s'était répandue sur le sol. Quand tout a été fini, Il m'a mis cet argent dans les mains pour l'aide que je lui ai fournie. Désormais, pour Clara, Dieu n'est pas seulement celui à qui on peut demander du secours. En effet, elle a rencontré des chrétiens qui lui ont appris à connaître Jésus comme son sauveur. Bien sûr, les couvertures et le boulanger avaient été un merveilleux secours, mais en fréquentant ces chrétiens, Clara apprend que Jésus est venu sur la terre pour effacer ses péchés, et cela représente désormais pour elle une bien plus grande délivrance que celle des couvertures et du boulanger. "Cet affligé a crié, et l'Éternel l'a entendu, et l'a sauvé de toutes ses détresses." Psaume 34, verset 6. "Et invoque-moi au jour de la détresse. Je te délivrerai et tu me glorifieras." Psaume 50, verset 15.

Description

Dès que la porte s’est ouverte, Paula a regretté d’y avoir sonné.

En effet Clara, la femme qui lui ouvre, est entourée d’une marmaille d’enfants et elle accueille Paula un peu froidement.

-        Qu’est-ce que vous voulez ?

Timidement et sans conviction, Paula lui propose de lui acheter une Bible....


« Invoque-moi au jour de la détresse : je te délivrerai, et tu me glorifieras. » (Psaume 50 : 15)


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  • Speaker #0

    Des couvertures et le boulanger. Dès que la porte s'est ouverte paula a regretté d'y avoir sonné. En effet Clara la femme qui lui ouvre est entourée d'une marmaille d'enfants et elle accueille Paula un peu froidement. "Qu'est-ce que vous voulez?" Timidement et sans conviction, Paula lui propose de lui acheter une bible. "Ah non, acheter une Bible ! Mais ma pauvre dame, je ne sais même pas lire, et j'ai bien d'autres soucis et des problèmes par-dessus la tête. Et en plus, ça coûte de l'argent, comme si j'en avais trop." "Je ne connais pas vos problèmes, madame." balbutie Paula, "mais avez-vous pensé à prier ? " "Prier ? s'exclame Clara en ouvrant de grands yeux. Non, de ma vie, je n'ai jamais prié. Ce sont les pasteurs et les curés qui font ça." "Mais chacun peut prier ! s'exclame alors Paula. Prier, c'est tout simplement parler à Dieu et lui dire nos soucis et nos problèmes." "Oh, vous savez, prier, c'est pour les gens riches. Moi, je n'ai vraiment pas le temps." La porte se ferme. Et Paula passe plus loin pour proposer ses bibles. Mais derrière la porte qu'elle vient de refermer, Clara est confrontée à une pensée toute nouvelle pour elle. Parler simplement à Dieu de ses problèmes, c'est donc cela prier ? Des problèmes ? Ce n'est pas ce qui lui manque. Mais prier évoque pour Clara le jour de son mariage. Avec Jacques, son mari, ils étaient tous les deux agenouillés à l'église. Mais c'est le pasteur qui a prié alors. Clara ne se souvient absolument pas des paroles qu'il a prononcées. Mais si prier, c'est tout simplement parler à Dieu, alors elle peut aussi le faire. "Je vais lui dire notre problème de couverture." En effet, le propriétaire de la maison que Jack et Clara louent, leur a fait savoir qu'il voulait récupérer les couvertures qui lui appartiennent. Il doit même passer tout à l'heure pour les emporter. Oh, ce ne sont pas des couvertures très chaudes, mais quand même, la maison n'est pas bien isolée du froid et l'hiver s'annonce glacial. Comment vont-ils faire, sa famille et elle, pour affronter la mauvaise saison sans les précieuses couvertures ? Dieu, dit-elle, alors à haute voix, fait que le propriétaire ne nous prenne pas les couvertures, nous en avons tellement besoin. Mais une heure à peine s'est écoulée que déjà le propriétaire est là. Il enlève les couvertures des lits de ses enfants. les plie méthodiquement puis les charge dans sa voiture pour les emporter clara ne dit rien mais au fond d'elle-même son coeur est aussi lourd qu'une pierre elle avait vraiment cru que dieu l'avait entendue et pourtant après que le propriétaire soit parti elle considère les lits de ses enfants dépouillés des précieuses couvertures prier Ça ne sert donc à rien, se dit-elle, la mort dans l'âme. Mais alors qu'elle est perdue dans ses tristes pensées, un violent coup frappé à sa porte la fait sursauter. En ouvrant, elle se trouve face à la dernière personne qu'elle s'attendait à voir, James, son frère. "Oh, James, tu es là ! Je te croyais encore de l'autre côté du monde !" "Non, Clara. J'ai été obligé de rentrer au pays. Avec quelques autres soldats comme moi, nous avons été blessés. On nous a soignés dans un hôpital en nous donnant à chacun deux couvertures. Des couvertures ? J'en ai plein la voiture. Au cas où tu en aurais besoin." "Oh, James, comment pouvais-tu savoir que nous en avions tellement besoin ?" "Eh bien voilà, quand nous sommes sortis de l'hôpital avec les autres, on nous a dit que nous pouvions garder les couvertures. Quand nous sommes arrivés ici, j'ai dit à mes camarades que j'avais une sœur dans la ville, à qui j'avais l'intention de porter les deux couvertures qu'on m'a données. et qui m'encombre un peu. Alors ils m'ont tous dit qu'ils en avaient aussi vraiment assez de trimballer les leurs et que je pouvais bien aussi les prendre pour ma sœur parce qu'eux aussi ne savaient pas qu'en faire. Mais écoute, je suis très pressé et je ne peux pas parler longtemps avec toi. Nous devons prendre le train dans moins d'une heure. Alors vite, on te décharge tout ça. Au revoir et porte-toi bien." C'est une belle chose d'avoir douze belles couvertures, bien plus belles et bien plus chaudes que les anciennes, mais c'est encore bien mieux d'avoir un Dieu qui écoute les prières de ceux qui s'adressent à lui. Aussi, cette fois pour prier, Clara s'est mise à genoux, au pied de son lit, fourrant son visage dans la nouvelle couverture douillette qui le recouvre, du fond de son cœur. Elle remercie ce Dieu qu'elle ne voit pas. mais qu'il entend. Merci, merci au Dieu pour ces belles couvertures. Mais peut-on demander à Dieu autre chose juste après l'avoir remercié ? Clara hésite un peu, puis elle se lance. Oh Dieu, tu sais que samedi, nous avons besoin de quarante-cinq sous pour payer le boulanger. Elle avait tellement pensé au problème des couvertures qu'on allait lui prendre qu'elle en avait oublié le boulanger. Celui-ci lui a déclaré solennellement qu'il ne lui donnerait plus une seule miette de pain tant qu'elle n'aurait pas apporté l'argent qu'elle lui doit pour tout le pain qu'elle a pris chez lui et qu'elle n'a jamais payé. Vendredi soir, Jack, son mari, rentre très découragé. Toute la journée. il a encore cherché partout du travail mais en vain ce soir-là tous ses espoirs ont été déçus las il déclara clara demain j'essayerai encore sans doute est-ce le souci de ne pas avoir de travail qui réveille son mari si tôt le lendemain il est à peine cinq heures du matin que déjà il enfile son manteau et sort dans la nuit. Drôle d'idée, pense Clara, de sortir à cinq heures du matin pour chercher du travail, alors que tout le monde dort. Mais moins de deux heures après, voilà Jack qui revient. Va payer le boulanger, lui dit-il, en lui mettant de l'argent dans les mains. Étonné, Clara regarde son mari. Mais comment as-tu cet argent ? Tu ne l'as pas... pas volé tout de même. Non, répond son mari. Mais quand je suis arrivé au centre-ville, il n'y avait bien sûr personne, sauf un marchand très ennuyé, parce que sa charrette s'était renversée. Je lui ai donc donné un coup de main pour la remettre sur ses roues, puis on a rechargé toute la marchandise qui s'était répandue sur le sol. Quand tout a été fini, Il m'a mis cet argent dans les mains pour l'aide que je lui ai fournie. Désormais, pour Clara, Dieu n'est pas seulement celui à qui on peut demander du secours. En effet, elle a rencontré des chrétiens qui lui ont appris à connaître Jésus comme son sauveur. Bien sûr, les couvertures et le boulanger avaient été un merveilleux secours, mais en fréquentant ces chrétiens, Clara apprend que Jésus est venu sur la terre pour effacer ses péchés, et cela représente désormais pour elle une bien plus grande délivrance que celle des couvertures et du boulanger. "Cet affligé a crié, et l'Éternel l'a entendu, et l'a sauvé de toutes ses détresses." Psaume 34, verset 6. "Et invoque-moi au jour de la détresse. Je te délivrerai et tu me glorifieras." Psaume 50, verset 15.

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