Speaker #0Bonjour, c'est Rebecca. Bienvenue dans ce 87e épisode d'Histoire pour les grandes personnes. La vérité, c'est qu'on ne peut pas contrôler un peuple sans qu'il ait renoncé à sa capacité de penser. La vérité, c'est qu'on ne peut pas contrôler un peuple sans qu'il ait renoncé à sa capacité de penser. George Orwell Pourquoi voulais-je relu ? Parce que l'évidence voudrait qu'on regarde du côté de celui qui contrôle, comme on le fait en ce moment. Et que moi, j'aurais envie de vous inviter à regarder du côté de ceux qui ont renoncé. Parce que c'est sans doute là que nous avons du pouvoir d'agir. J'ai choisi de vous emmener avec moi en pleine nature. Parce que de là où je vous parle à l'instant, je suis vraiment en pleine nature. Le soleil est très haut, les arbres sont presque nus, le sol est jonché de feuilles marrons, mais la pelouse est encore verte. Dans le sud, il fait plus de 20 degrés et vous entendez au loin le bruit de ce qui élague, les arbres, de ce qui tonde. Alors, ce contexte de nature, de la nature forte, puissante, qui nous rappelle à l'ordre, comme elle vient de le faire récemment, c'est celui que j'ai choisi pour vous emmener visiter toutes sortes de métaphores qui auraient à voir avec la puissance, l'individualité, la force, la magnificence dont on croit qu'on est porteur, etc. Je vous laisse découvrir l'histoire qui suit. Il était une fois. Mais oui, vous le savez, même dans l'histoire pour les grandes personnes, il nous arrive de démarrer par il était une fois Il était une fois, donc, une majestueuse montagne qui s'élevait fièrement vers le ciel. Ses formes enneigées étincelaient sous le soleil, et ses flancs étaient couverts de sapins majestueux. plus majestueux les uns que les autres. La montagne avait pour habitude de se vanter de sa grandeur, de sa force, de sa puissance. Elle regardait avec dédain la mer qui se trouvait bien plus bas et qui s'étendait pourtant à perte de vue. La mer, elle, était vaste et mystérieuse. Elle bouillonnait de vie, elle abritait des poissons colorés, des morceaux de corail, et aussi des créatures étranges. À chaque marée, elles changeaient de visage, tantôt calmes et douces, tantôt agitées et fortes. Mais la montagne, avec son attitude fière, ne prêtait aucune attention à la mer. Un jour, alors qu'un puissant vent se levait, la montagne se mit à crier. Regardez-moi ! Regardez-moi ! Je suis éternelle et indestructible ! Chaque jour, je touche le ciel ! Tandis que toi, tu es condamné à rester toujours en bas, soumise aux caprices du temps et de l'eau. La mer, qui connaissait bien son propre pouvoir, répondit calmement. Chère montagne, ta force est impressionnante, je ne te le nie pas. Mais tu ne vois pas que les plus grandes tempêtes sont celles qui viennent de moi. Je peux éroder même la pierre la plus solide. ta grandeur s'illusionne de sa permanence mais les éléments y compris moi sont en constante évolution la montagne piquée au vif continua à se vanter de sa stature imposante et de sa longévité tandis que la mère lui répondait régulièrement avec sagesse partageant également les secrets de la patience et du changement engrammez le ça partageant également les secrets de la patience et du changement. Un jour, un naufrage tragique se produisit au large des côtes. Les vagues déchaînées engloutirent un bateau et un marin désespéré aperçut la montagne au loin. Dans sa lutte pour la survie, il n'hésita pas à nager vers la rive. Il cherchait ainsi réconfort et sécurité. En voyant cela, la mer, touchée par la détresse du marin, s'efforça d'adoucir ses vagues pour lui permettre d'atteindre le rivage. Suis mes courants, murmura-t-elle, je vais t'aider. Grâce à sa force, elle guida le marin jusqu'à la pénale. et il put ainsi atterrir en sécurité. La montagne, témoin de la scène, en fut émue. Elle réalisa alors que sa stature démesurée ne l'avait pas rendue utile pour sauver le marin, alors que la mer, bien qu'ayant l'apparence d'une force impermanente, avait fait preuve de compassion, d'empathie. À partir de ce jour, la montagne et la mer développèrent une amitié inattendue. La montagne comprit que... La vraie force réside dans la capacité à donner aux autres, à être humble, à reconnaître les vertus des différences. Quant à la mère, de son côté, elle apprit à apprécier la solidité, la stabilité de son amie, qui offrait un abri et une protection à tous ceux qui cherchent au refus. Je ne sais pas si cette histoire vous fait le même effet miroir qu'à moi, cette époque du culte de la personnalité, où... Les tyrans, les mégalos, les égaux, de tout poil, envahissent les écrans, les scènes politiques, même les réseaux sociaux professionnels. La force de la montagne, inaltérable, cette espèce de vision de la force, haute, grande, pourtant si mal utilisée, tellement tournée vers sa propre glorification, totalement autocentrée. À quoi ça sert ? Et vous ? Êtes-vous plutôt la mère, dans son humilité, sa capacité à être en interaction avec ceux qui la côtoient ? Et en tout cas, si tel était le cas, et si parfois en écoutant d'autres, en voyant d'autres qui réussissent mieux, qui sont plus à vue, qui sont plus visibles que vous, vous faisiez l'expérience d'un picotement, d'un regret, d'une espèce de truc un peu qui vient... Titillez votre estime de vous. Demandez-vous à quoi ça sert, à quoi ils servent, eux. Comment sont-ils dans l'altérité, dans la conscience de l'autre ? Et finalement, qui montre sa nature profonde ? La montagne ou la mer ? Moi, il me semble que c'est la mer qui sait se montrer douce et violente, qui sait se montrer combattante et aidante. qui ne vise pas à tirer un bénéfice, mais à se vivre pleinement dans qui elle est, qui ne travaille pas l'intercomparaison, mais juste le développement de la culture de qui elle est. Alors voilà, mon invitation en ce jour ensoleillé et joyeux, c'est de vous inviter à vous poser cinq minutes, fermer les yeux dans un espace de nature que vous aimez. Et faites la liste, faites la liste de vos forces, peut-être pas toujours reconnues comme telles, de vos talents, et demandez-vous ce qu'ils vous permettent à vous et aux autres. On a terminé cet épisode d'Histoire pour les grandes personnes. On se retrouve dans 15 jours. Vous savez que vous pouvez écouter ce podcast sur toutes les plateformes, Spotify, Apple, Deezer et même YouTube. Merci. Vous pouvez me retrouver sur Instagram et sur LinkedIn. Et si vous êtes intéressé par la thérapie et par de nouvelles approches, vous pouvez également découvrir mon autre podcast J'ai un problème co-animé avec Emmanuel Piquet. À bientôt. Au revoir. Toutes les choses qu'on dit le plus, elles sont aussi toutes celles qu'on vit de moins.