undefined cover
undefined cover
#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam cover
#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam cover
HoliWork

#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam

#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam

42min |10/11/2024
Play
undefined cover
undefined cover
#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam cover
#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam cover
HoliWork

#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam

#35-Carrière, entreprenariat et intuition, avec Laetitia Sellam

42min |10/11/2024
Play

Description

Dans cet épisode de HoliWork, nous plongeons dans le parcours inspirant de Laetitia Sellam, une entrepreneuse qui a su écouter son intuition et suivre ses passions pour créer sa propre voie professionnelle.


🌎 De Paris à Montréal, Laetitia partage les défis de son parcours, les moments de doutes et les étapes décisives qui l'ont amenée à fonder son entreprise de conseil en marketing. Elle nous livre ses réflexions sur l’importance de rester fidèle à soi-même, d’avancer malgré les obstacles et de se créer un équilibre entre structure et improvisation – à l’image d’une véritable partition de jazz.🎷🎶


Vous découvrirez des clés essentielles pour naviguer dans l'entrepreneuriat : l’écoute de soi, le passage à l’action, et l’audace de saisir les opportunités pour construire une carrière épanouissante.


🚀 HoliWork, c’est aussi un cabinet de coaching qui accompagne entreprises et particuliers dans leurs défis professionnels. Nous proposons des programmes de coaching, des formations en management et en soft skills, et des bilans de compétences. Rendez-vous sur HoliWork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail et réserver un RDV découverte !


🤍 Pour ne rien manquer des prochains épisodes et de nos actualités, inscrivez-vous à la newsletter et ajoutez le podcast HoliWork à vos favoris.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Céline

    Bonjour, je suis Céline Attias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à toutes, j'espère que vous allez bien aujourd'hui. Pour ma part, moi je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode, le nouveau que j'enregistre, le premier que j'enregistre depuis la rentrée. Et aujourd'hui, on va à nouveau parler d'entrepreneuriat, plus largement... parcours de carrière. Depuis que j'ai changé de métier et je me suis lancée dans l'entrepreneuriat, je suis amenée à rencontrer énormément de personnes qui comme moi ont créé leur entreprise, ont monté leur projet, ont changé de vie professionnelle et je suis toujours intéressée lorsqu'elles me racontent leur histoire et comment elles en sont arrivées là parce que c'est vraiment un chemin, c'est vraiment une quête. Chacun se suit son chemin avec des changements, des bifurcations, des événements qui arrivent etc. Et on arrive toujours à réconcilier les morceaux à la fin, mais on le sait à la fin de l'histoire tellement c'est ça qui est beau. On a vu ça notamment avec Coco Rainbow dans l'épisode numéro 3 et aussi avec Lenka qui nous a parlé de son expérience et qui est aujourd'hui nutrithérapeute dans l'épisode 15. Et aujourd'hui, je voudrais vous proposer de découvrir un nouveau parcours, celui d'une personne qui est aussi entrepreneur et que j'apprécie beaucoup. Il s'agit de Laetitia Selam. Laetitia, bonjour et bienvenue.

  • Bonjour Céline.

  • Speaker #0

    Je suis ravie de t'accueillir. En plus, je sais que tu es au Québec, donc j'adore cette région. Tu vas nous raconter comment tu es arrivée là. Mais avant de commencer à vraiment rentrer dans ton parcours, dans l'histoire de ton parcours, est-ce que tu veux bien te présenter et nous dire aujourd'hui qui es-tu aujourd'hui et qu'est-ce que tu proposes, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Céline. C'est d'autant plus émouvant de pouvoir parler à la France, qui est quand même mon pays d'origine, de cette manière, avec des moyens modernes, podcast. Effectivement, je suis à Montréal, dans la région de Québec, au Canada. J'ai immigré à 36 ans au Québec. Et aujourd'hui, j'ai lancé ma deuxième compagnie, qui s'appelle Marketik Conseil, en tant qu'entrepreneur, alors que... j'étais salariée en France, donc c'est là où mon parcours est assez complet parce que c'est le Québec qui m'a offert cette opportunité et qui m'a ouvert un chemin que je n'avais même pas pensé au départ. Et l'idée, c'est qu'aujourd'hui, moi-même, j'aide les entrepreneurs, ceux qui sont en lancement d'affaires ou qui pensent vouloir se lancer en affaires avec un parcours original qui s'appelle Jazz, t'as réussi.

  • Speaker #0

    J'adore le nom. J'ai hâte que tu nous racontes comment ça a arrivé. Alors moi, ce qui m'intéresse, c'est que tu nous racontes effectivement comment tu en es arrivé là. Donc tu nous as dit que tu viens de la France, tu habitais Paris si je me souviens bien.

  • Speaker #1

    Oui, je suis parisienne, oui.

  • Speaker #0

    Et alors, tu te trouves de Paris à Montréal.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors on m'a dit, comme j'ai écouté le podcast d'Isabelle qui dit pareil, c'est difficile en quelques lignes de résumer. Aujourd'hui, j'ai 52 ans, mais on va faire les grandes lignes. En tout cas, c'est le qui peut intéresser les auditeurs. En fait, au départ, c'est vrai que l'idée, c'était vraiment d'avoir toujours en tête d'être proche de ma personnalité. Donc, la chance que j'ai eue, c'est que c'est vrai que dès l'âge de 18 ans, après le bac français, je voyais déjà la personnalité, le tempérament que j'avais. Et c'est vrai que moi, faire des études, ce n'était pas vraiment quelque chose qui était une obligation dans ma tête. Je ne pensais pas qu'un métier dépendait de... d'études automatiquement alors que quand même à l'époque c'était encore très ancré et puis j'avais quand même des parents qui comme beaucoup de parents de cette époque disait mais si les études amène à un métier aujourd'hui on a compris que c'est différent j'ai devait être un peu d'ostradamus parce que effectivement je voyais pas spécialement le lien parce que pour moi même des métiers manuels même des métiers face et tant qu'on avait une valeur tant qu'on était utile à un pays c'était pas spécialement que le plus haut et le Le plus important, c'était les études. Et la chance que j'ai eue, suite à ça, c'est que c'est vrai que mon père m'a poussé quand même à dire « Écoute, c'est dommage, tu as 18 ans, il faudrait quand même que tu vérifies si ce n'est pas ce que tu veux. » Bon, on est d'accord qu'il m'a un peu poussé. J'ai voulu lui faire plaisir au départ, donc je suis allée sur le salon de l'étudiant à Paris. Un salon qui est parfait quand on ne sait pas ce qu'on veut. J'ai été tout simplement, alors par contre, avec ce… Déjà, on va dire, tout ce qui m'a servi à l'entrepreneuriat, c'est-à-dire cette intuition, me laisser aller, me dire « Ok » . Je vais là et puis je vais me laisser juste guider, regarder ce qui se passe. Et puis j'ai vu les banderoles. Tu sais, les roll-up, je ne sais pas comment dire en français, ce n'est pas bien, je devrais le savoir. En fait, les panneaux qui annoncent avec toutes les écoles. Et ma chance, parce que c'est sûr que comme on dit, la chance, c'est quand même une conjoncture de choses, ce n'est pas juste des hasards, c'est que c'était le début justement des métiers en communication, publicité, cette période-là. Et donc là, je ne vois que des mots qui me parlent, communiquent et créent. Et là, je sens en moi, en fait, j'ai fait par rapport à moi. C'est pour ça que c'est une chance, je le souhaite aux gens. On peut l'avoir plus tard, mais j'ai la chance que dès le départ, j'ai dit « Ok, moi, il faut que je n'ai pas l'impression de travailler. Il faut que je trouve un métier où j'ai juste envie d'y aller parce qu'aller faire des études avec quelque chose qui n'est pas passionné, ce n'est même pas la peine. » Et donc, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai ramené cinq documents. Et j'ai fait ma petite étude de marché. Je faisais déjà ce que je suis aujourd'hui. Quelque part, une étude de marché. Je planifiais. J'aime planifier. On va en parler dans Just a Reussite. J'aime structurer pour mieux, on va dire, gérer l'improvisation. Pour moi, si je n'ai pas les deux, je le fais. Parce que j'ai travaillé dans l'événementiel. Donc, oublie comme quoi il y a beaucoup d'improvisation. Quand j'ai dû le faire sans être préparé ou à vraiment quelque chose qui arrive et qui est complètement de nulle part. Je le fais, mais je sens que je suis, on en parle aussi dans mon parcours, je suis hors de mon tempo. C'est-à-dire qu'on me pousse, on m'accélère mon tempo naturel, donc je gère, parce que je suis professionnel, mais je déteste ça, je ne me sens pas bien. Suite à ça, j'arrive avec mes documents, chez mon père, donc devant mon père, et puis je lui dis, bon alors voilà, il y a cinq écoles, c'est de la communication, on peut devenir ci, on peut devenir ça. Et lui, le pauvre, pas parce qu'il n'était pas intelligent, c'est juste qu'il ne connaissait pas ce monde-là. Il me dit de quoi tu parles. Tu vas faire des affiches publicitaires. Pour lui, ce n'est pas la même génération. Là, j'étais dans le conflit. On va dire les coûts d'intergénération. Mais en quelle année ? Là, j'avais 18 ans. J'en ai 52. Tu vois, c'était dans les années... Je ne suis pas bonne en calcul mental. Tu calculeras.

  • Speaker #0

    Là, tu me demandes...

  • Speaker #1

    Les années 80, je pense.

  • Speaker #0

    Il y a plus de 30 ans, du coup.

  • Speaker #1

    Ah oui. Donc voilà, donc tu vois, donc mon père, voilà, j'ai eu la chance que mon père, ma mère aussi, mais mon père, c'était lui un peu qui était surtout pouce, pouce, pouce, il me dit, j'ai senti qu'il a vu que j'étais tellement sûr de moi, tellement passionné que là, comme ça allait me plaire, que truc, je lui ai dit, écoute, papa, c'est simple, si je suis en faculté, moi, le plan, tu vois, déjà à l'époque, je savais que le plan, on est toute une flopée, il y a un petit bout en bas, là, c'est le professeur, il faut l'écouter, puis tu es juste avec tes, c'est pas moi. Je lui ai dit, c'est sûr que ce sera en école privée, mais si tu ne peux pas ou que tu ne veux pas, je vais travailler. En fait, ce n'était pas grave. Et ça, ça l'a perturbé, mais il a toujours cru en ses filles. Il m'a dit, écoute, je peux te payer les études. Ça te plaît ? Ah ouais, ouais, je sens que c'est bien. Et j'ai très bien réussi. Alors, quand j'ai fini le BTS, j'ai fait un BTS, quand même toujours le côté pratico-pratique. Je me suis dit, ok. Une fois que le BTS a été pris, j'ai dit, ça, c'est de la publicité, mais je me verrais bien faire du marketing. Parce qu'à l'époque, le marketing et la publicité étaient séparés. Ce n'était pas la même chose et ce n'était pas le même métier. Et j'ai eu cette notion de dire, mais je ne vois pas comment on peut être publicitaire sans être marketeur, parce que comment tu peux connaître ta cible ? Si tu ne connais pas ta cible, comment tu peux parler à une cible que tu ne connais pas ? Donc, je rentre là-dedans et j'ai fait un bac plus 4, finalement, avec une spécialité marketing. Donc, j'ai eu ces deux facettes. Et puis, ces deux facettes, en fait… m'amener à travailler après dans des agences à taille humaine parce que pareil, j'étais toujours collée à ma personnalité. Et c'est bizarre parce qu'aujourd'hui, c'est vraiment ce que j'ai avec JustaRéussite, c'est dire compose ta partition de la réussite. Mais ta partition, ta réussite, ce n'est pas la mienne parce qu'on n'a pas le même parcours, parce qu'on n'a pas les mêmes défis.

  • Speaker #0

    Donc si je comprends bien, toi en fait, ce qui t'a vraiment guidée, c'est l'écoute de toi et j'ai l'impression que du coup, tu écoutes un peu ce qui se passe dans ton corps ou... qui t'anime un petit peu et c'est ça en fait qui te guide et au fur et à mesure qui t'aide à prendre des décisions. Tu as ensuite travaillé plusieurs années en agence d'économie, dans des agences à Paris. Et ensuite, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était quoi le shift ?

  • Speaker #1

    Alors le shift, c'est que j'étais heureuse à Paris, en France. C'est-à-dire que j'avais fait les études que je voulais, j'avais de l'amour autour de moi, mes parents... étaient toujours ensemble, des amitiés solides. Bon, difficile, mais ça, c'est les agences de pub. C'est moi qui l'ai décidé. Alors, je faisais très vite le lien. Je me disais, attends, tu n'es pas obligé. Alors, si tu n'es pas obligé, tu assumes. Ça, c'était ma théorie. Ce qui fait que ça m'a donné aussi une force de forger une personnalité peut-être plus... en mode progressif, en mode aussi plus proactif, dans le sens, ça vient de moi. Donc, toujours ce rapport à soi. Et le shift, c'est qu'en fait, à 35 ans, j'avais tout ce décor, tout cet environnement qui semblait être l'idéal pour moi. Et j'aimais Paris, j'aimais être parisienne, etc. Et en fait, tout est venu de l'émission Téléthon. C'est-à-dire que je me retrouve sur mon canapé et puis... En 10 ans, entre 23 et 35 ans, j'avais fait quand même beaucoup de voyages. Parce que moi, je travaillais pour voyager. C'était vraiment mon truc. Tant que je n'étais pas en couple, je voulais être en couple avec une famille, et c'est pas éventuellement avec des enfants. Et en attendant, je travaillais, je voyageais et je faisais des beaux voyages. Bizarrement quand même, mon premier voyage, ça a été le Canada. J'ai eu un coup de cœur. Donc j'avais quand même cette idée de toujours bouger, mais je ne pensais jamais immigrer. Et à 35 ans... Un petit coup de mou devant le canapé, devant l'émission Téléthon. Je regarde, comme je regardais souvent, je donnais aussi pour cette cause. Puis je me fais une rétrospection de tout ce qui s'est passé, tout ce que j'ai fait. Et puis je me dis, c'est bizarre, je ne me sens pas pleinement heureuse. Mais je devrais l'être. Et comme je suis croyante, je me dis, c'est quand même péché. Comment ça se fait avec toute la chance que j'ai au départ ? On a éloigné aussi les maladies, grâce à Dieu on a... pas eu de maladie dans la famille. Je voyais des choses très graves autour de moi. Tu vois ce que je disais ? Je me disais, comment ça se fait que ça ne va pas ? Et je me suis dit, ce n'est pas normal, il y a quelque chose qui ne va pas. Et pourquoi t'es laiton ? Au moment où je me dis ça, je vois le petit garçon, tu sais, que tous les ans on voit, qui est dans sa chaise, qui dit, je suis tellement heureux, j'ai pu faire le rêve que je voulais. Et là, je me mets à pleurer comme une madeleine, parce que là, je me dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Mais comment je peux dire que ça ne va pas ? Et là, il y a eu, ok. Il faut que j'agisse. Moi, pour moi, quand je ne suis pas bien, quand quelque chose ne va pas, il n'y a que l'action qui peut trouver une solution. Je rejette totalement la stagnation dans ma vie. Donc, le chiffre, ça a été de dire, OK, qu'est-ce que je fais ? En faisant une introspection d'à peu près deux mois, je me suis vue, en fait, de dire, le problème, c'est l'environnement. C'est-à-dire, Paris ne me convient plus. Avec tout ce que ça veut dire, le stress, le rapport aux gens, l'étroitesse, même des trottoirs, enfin, tout devenait... étouffant. Suite à ça, je me suis rappelé quand même que j'étais allé trois fois en dix ans au Canada. Et là, je me suis dit, c'est quand même bizarre qu'à chaque fois, ça me revient régulièrement dans ma vie. Qu'est-ce que je fais ? Je prends rendez-vous à la délégation du Québec, à Paris. Je vais par action. Je ne mets pas dans ma tête, je fais. Donc je vais et je vais parler aux gens. Je vais voir, ok, c'est quoi ? Donc là, je me mets dans le mode immigration, qui pour moi était... Je ne sais même pas d'où... Ça, par contre, je ne me rappelle pas d'où c'est venu. C'est-à-dire carrément où je changeais de pays. Ça a dû être une progression au bout de deux mois. Et là, je me retrouve avec le dossier en sortant. Donc d'abord, tout ce qu'il me disait, je me retrouvais. Je me disais, c'est moi. C'est beaucoup plus moi. Je me sens bien. Alors après, on sait qu'il y a du marketing aussi derrière, c'est sûr. Mais je n'ai pas été déçu, sauf d'autres choses.

  • Speaker #0

    Du coup, il te donne un espèce de document où il te parle du pays et des critères.

  • Speaker #1

    Non. En fait, tu as d'abord une réunion. Pardon. Tu as d'abord une réunion. Donc, tu passes une heure. Tu peux poser tes questions, ils te montrent ce que c'est que le Québec. Et tu peux te sortir, oui, je me suis mal exprimé, c'est en fait, je me suis sorti avec le dossier d'immigration pour demander une immigration. Et là, je me rappelle très bien, et ça va te faire sourire parce que c'est notre ami commun, je me souviens très bien d'être sur l'avenue de Champs-Élysées. Mon dossier comme ça, je ne voyais plus rien. Tu sais, comme les moments, comme dans Yantel, là, où il disait « there is moments » , ben voilà, c'est qu'en fait... Je savais qu'il y allait y avoir quelque chose. Je savais qu'il y avait quelque chose qui était en train de se transformer dans ma vie. Je ne savais pas du tout ce qui se passait. Et je ne voyais plus les gens, je ne voyais que des mouvements. Un moment très bizarre, moi je ne suis pas passée, je ne me rappelle pas de tout là, mais là, tu sais, il y a des moments dans ta vie, tu dis là je sais qu'il y a un virage. Et je me suis dit, je ne vais pas en parler à ma famille, parce qu'ils m'avaient dit pour la résidence permanente, qui est donc un permis qui te permet de rester 5 ans au pays, mais non pas temporairement, ça attendait un an. J'ai dit je vais pas commencer à chambouler toute ma famille, tous mes amis pour si ça se trouve ça va être flop, je vais pas y aller, je vais me dégonfler, je dis rien. Mais comme je n'aime pas les mensonges et je n'aime pas rien dire et que je suis une fille éloquente et une fille de com, qui j'ai appelé notre amie Céline. J'ai dit c'est la seule qui va pouvoir tout encaisser, tout écouter et en parler à personne. Et je l'appelle, je lui dis Céline, là j'ai un dossier, Céline me regarde, super vas-y c'est super, Céline. Oui, c'est génial, mais oui, écoute, si tu le sens, vas-y. Après, ça s'est enclenché, mais toujours avec mon mode proactif pour te faire rire. Je pense que j'étais une des rares françaises, je ne vais pas dire la seule, mais à ce jour-là la seule. J'étais jusqu'à aller dans un bar de Québécois qui était en France pour aller m'informer sur des choses que je ne voyais pas dans les livres. Tu vois le genre. Parce que j'avais besoin de préparer. Sauf qu'il faut savoir qu'une fois que tu as préparé 80%, c'est les 20% quand tu arrives au pays qui te dit est-ce que tu restes ou pas. Tout ce que tu n'as vu, nulle part. Et tout ce que tu ressens. Parce que l'immigration, c'est surtout de l'émotionnel. Tout le reste, ça s'apprend. Tout le reste, tu peux le lire. Mais ce que tu ressens, tu ne peux jamais savoir. Et ça, c'est une réponse que j'ai souvent donnée quand j'accueillais les nouveaux arrivants, parce que j'ai eu un mandat à l'agence Omeds, qui accueillait les nouveaux arrivants français. Et parfois, des fois, avant d'arriver, ils me disaient « qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous pensez qu'on profite ? Je vais être heureux ? » Je vais dire « mais je ne sais pas » . Et le mieux, c'est que je peux vous dire que vous ne le savez pas non plus. S'il y a bien une chose que vous devez faire en aventure, c'est l'immigration, parce que vous ne savez pas ce qui va se passer. Il faut juste être prêt à l'inconnu. Et tu ne peux pas savoir.

  • Speaker #0

    C'est ça, et à tester le truc, quoi. Alors du coup, tu es arrivé au Canada.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as installé tout ça. Et professionnellement, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors professionnellement, ce qui s'est passé, c'est que je suis arrivé en 2008. 2008, donc 36 ans.

  • Speaker #0

    La crise.

  • Speaker #1

    La crise mondiale. Et alors, il faut savoir qu'ici… J'ai appris qu'on disait que quand les États-Unis sont enrhumés, c'est le Canada qui se mouche. Ce qui veut dire qu'on est totalement impacté sur tout ce qui se passe aux États-Unis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça paraît logique, mais quand tu es dans le pays, tu comprends encore plus fort. Et là, ce que je ne savais pas non plus, d'où toutes les improvisations que j'ai dû gérer, c'est qu'au départ, j'étais venue avec un permis de travailleur qualifié pour être salariée. À 36 ans, j'ai dit, je ne vais pas me prendre la tête, mais je n'ai même pas pris en compte le... puisque pour moi l'entrepreneuriat n'était qu'un synonyme de souci. Pour moi, c'était que tracas et les employés. Enfin, je ne voyais pas ça du tout positivement. Et là, j'arrive en 2008, crise mondiale. Et alors moi, j'étais allée dans tous les workshops, et vas-y en anglais, en français. J'allais dans les associations, tout ce qu'on me proposait gratuitement. C'est-à-dire les Français, les Québécois et les Juifs, puisque je suis d'origine juive. Tac, j'allais partout. Et les workshops et les trucs commencent à s'intégrer, et le travail et le... On me voyait partout. À un moment donné, j'avais tellement toutes les mêmes informations, j'ai même dit, ça y est, c'est bon, je ne vais pas passer ma vie à apprendre, il faut que j'y aille. Donc, j'avais mon CV tout prêt, 7h du matin, je me levais, je faisais mes petites grilles et tout pour chercher. Sauf que sur les sites concernant la communication, il n'y avait pas une seule annonce, mais pas une, des pages blanches. Nulle part où on voyait le CV, en fait. Donc, la panique, même si je suis très, très positive, là, j'ai dit, OK, je suis quand même venu. L'argent, le... le défi, les deux grosses valises. Et qu'est-ce qui s'est passé ? C'est que comme les seules postes qu'on me proposait, c'était communication de crise. Alors, c'était plutôt moi qui étais en crise à ce moment-là. J'ai dit non, mais attends, d'abord, ce n'est pas ma spécialité. En plus, dans un pays que je ne connais pas, oublie. Et c'est là où pareil, je reviens sur ce que tu dis, effectivement, de l'air de soi, de se connaître. J'ai dit OK, je suis ici, je ne vais pas partir demain. Je lève les yeux au ciel en disant, je ne comprends pas le signe du tout. J'ai tout lâché. Je veux vivre une nouvelle vie. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai décidé, c'est pour ça que je parle beaucoup de décider dans ma pratique, j'ai décidé que ça n'allait pas s'arrêter là. Mais je ne vais pas rester toute la journée devant mon écran à chercher un emploi. C'est stupide, il faut que j'aille voir.

  • Speaker #0

    Tu es sorti, tu es passé à l'action à nouveau.

  • Speaker #1

    Direct. Le matin, je cherchais un boulot ou je cherchais des idées, réseautage, je comprenais, parce que le réseautage fonctionnait seulement en salarial, et l'après-midi, j'allais me balader. J'allais découvrir la ville, j'allais découvrir les Québécois, j'allais découvrir si cette ville me plaisait. Donc, ça me mettait à un niveau moins d'angoisse, en fait. C'est ça. Et là, sur mon parcours, je rencontre deux amies qui, elles, voient en moi déjà l'entrepreneur que je ne voyais pas. Et elles me prennent tout le côté vocabulaire, leadership, tu es déjà leader, tu es déjà... Sauf qu'elles m'ont... Moi, je les ai traitées de folles. Parce qu'en fait, je me disais, mais attendez, entrepreneur, il faut être recommandé. Je viens d'arriver, personne ne me connaît. Même moi, je ne me connais pas. De quoi vous parlez ? On parlait tout à l'heure de ce qu'on dégage. En fait, j'ai dégagé plein de choses que je ne connaissais pas. C'est troublant. Et en fait, finalement, ce qui s'est passé, c'est que je les ai crues, tout simplement. C'était deux personnes que je sentais bienveillantes, qui sont toujours des amis aujourd'hui. Et j'ai dit, et il y en a une des deux qui avait la phrase fatidique, qui m'a dit... Mais je ne comprends pas, enfin je peux comprendre que tu es peur, mais qu'est-ce que tu as à perdre en fait ? Et là je la regarde, je lui dis, ben en fait rien, parce que je n'ai rien en fait. j'ai rien à perdre tu vois donc ça elle m'a comme remis en disant c'est quoi ta panique mais elle elle était là depuis 20 ans c'était des françaises d'origine j'ai oublié de dire elle savait oui c'était des françaises mais elles étaient là depuis 20 ans 30 ans elles avaient fait leur vie mais elles elles avaient vu parce qu'ici aussi on voit très vite le potentiel des gens avant

  • Speaker #0

    eux mais ça tout ça je l'ai appris en improvisant justement donc si je récapitule un peu là t'es les ingrédients de ton cheminement Tu m'as parlé de la chance, tu m'as parlé de la capacité à s'écouter, tu m'as parlé du passage à l'action, de sortir un peu de chez soi. J'ai aussi entendu la résistance quand tu démarres un vrai changement. Et l'idée, c'est de faire face à cette résistance. Moi, c'est ça, chaque fois, qui caractérise ton parcours.

  • Speaker #1

    C'est que tu...

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu avances, tu transformes, tu t'écoutes et tu essaies des trucs, tu passes à l'action. Et petit à petit, en fait, tu trouves le chemin. Et c'est intéressant, il y avait zéro annonce, ce qui est quand même atypique. Mais comme si, en fait, l'univers est en train de te dire non, mais en fait, c'est pas par là qu'il faut que tu ailles.

  • Speaker #1

    Déjà, la chance, pour moi, déjà, c'est une conjoncture qui passe par l'action. Donc, je te dirais que les mots que tu as dit, ça doit être un tout dans mon mode de vie. ou mon mode de pensée, parce que pour moi, la chance, ça a été d'abord que je suis partie d'un pays pour aller dans un autre, avec la quête du bonheur et non pas que du plaisir. Comme tu as dit, c'est ça, c'est que j'ai transformé, en fait. Quand j'ai quelque chose, quand il m'arrive quelque chose qui semblerait plus négatif, j'évalue si on peut le transformer en positif. Je me raisonne, en fait. Peut-être c'est me raisonner qui crée la confiance en soi, c'est-à-dire dans le sens où, pour moi...

  • Speaker #0

    En fait, tu évalues le risque.

  • Speaker #1

    Oui, j'évalue le risque. Et pour évaluer les risques, il faut connaître ses essentiels. Parce que sinon, comment tu veux évaluer ? Tu sais, quand je suis partie avec mon dossier d'immigration, c'est comme un mélange, on va dire, de peur et d'excitation parce que tu sais que tu dois le faire. Et moi, je parle beaucoup d'intuition. Tu sais, la fameuse, je parle de ça dans mes propos régulièrement au niveau entrepreneurial, c'est une intuition entrepreneuriale. Quand on devient entrepreneur, obligatoirement, ça vient d'une intuition que tu as au fond du cœur. Parce que c'est dur d'être entrepreneur. Ce n'est pas cette fameuse liberté dont tout le monde parle. La liberté, tu parles, tu deviens tous les départements d'une entreprise. Tu t'aperçois à quel point ton patron, il avait sur les épaules aussi à ce moment-là. Tout à fait. Donc, ce n'est pas la liberté. Mais quand ton intuition est forte, quand tu incarnes les choses, tu n'as même plus l'impression d'être un posteur. Parce qu'en fait, pourquoi tu serais un posteur si tu incarnes et que tu fais du bien aux gens et que ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu sais, récemment, j'ai relu mes avis Google. J'ai eu des larmes aux yeux parce qu'en fait, ils te disent à quel point ça les arrête. révélé. C'est une révélation. Donc si c'est une révélation, c'est qu'ils l'avaient en eux. J'ai juste mis moi la façon de faire différente avec la musique, le jazz, pour leur dire soyez libre, d'être vous-même. Avec des règles, bien sûr qu'il y a des règles.

  • Speaker #0

    Alors du coup, je voudrais qu'on parle de selon toi, en fait, les ingrédients qui t'ont amené à arriver à une situation professionnelle qui aujourd'hui t'épanouit et qui est juste pour toi. On a parlé de beaucoup de choses, on a parlé de l'action, on a parlé de l'écoute de soi. Qu'est-ce qu'il y a d'autre pour toi qui est important, en fait, pour avancer de manière constructive dans sa carrière ?

  • Speaker #1

    On parlait tout à l'heure, c'est ma perso pro. Moi, l'année 2014 a été une année complètement charnière parce qu'en fait, là, j'ai vu à quel point l'humain et l'entrepreneur étaient le même. Une année bouleversante. Le bon, tout s'est mélangé puisque j'ai rencontré mon mari. Ma compagnie fonctionnait très bien. Je suis devenue Canadienne. En même temps, mon père a été victime de la maladie d'Alzheimer à 6000 kilomètres avec 6 heures de décalage. Là, c'est vrai que ça a été un gros chamboulement parce que j'ai senti ma vie de femme qui s'envolait et toutes les réponses à mes questions de bonheur. professionnellement, personnellement, sentimentalement. Voilà, j'avais réussi mon défi. Et là, ma famille, bien sûr, les conséquences de ces maladies-là, c'est sur toute la famille. C'est pas juste lui, c'est pour ça que je parle de victime d'une maladie. Ça, ça a été très dur, mais en même temps, ça a été tout le virage parce que je devais être à la fois présente pour eux, pour moi aussi, j'ai fait du mieux que je pouvais pour être toujours présente pour ma famille et mes amis. OK, mais je dois construire aussi mon couple. Et donc là, c'était qu'est-ce que je fais ? Donc, comme je disais, transformer. Ne pas s'arrêter, ne pas stagner en disant, je vais m'effondrer. Non. je dois mener les deux de front, mais donc vraiment, ça bouleverse tout. Et donc, je décide d'être plus dans le conseil. Et là, je recrée un équilibre. Donc en fait, c'est comme le jazz. C'est comme une vie, c'est un mouvement. S'il y a bien eu une improvisation là, ça a été là. Parce qu'en fait, jamais j'aurais pensé à ça dix ans plus tard. Et j'en ai parlé avec une amie qui était aussi française et qui m'a dit, je lui ai dit, mais comment ça se fait dans un moment où j'étais vraiment pas bien ? J'ai dit, mais comment ça se fait que je n'ai pas pensé qu'ils allaient vieillir, qu'ils allaient pouvoir avoir besoin de moi ? Enfin, on est d'accord, quand on n'est pas bien, on dit n'importe quoi, parce que c'est évident que je ne pouvais pas le savoir. Mais elle m'a dit, mais c'est parce que si tu y avais pensé, tu ne serais pas partie ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est ça. Et donc, petite parenthèse de coaching, on parle en systémie d'homéostasie. Et donc, ce que tu es en train de nous raconter, c'est qu'à chaque fois… L'homéostasie, c'est un état d'équilibre entre différentes forces. À un moment donné, il y a un élément perturbateur qui va bouleverser cet équilibre-là. Et donc, l'enjeu, c'est de trouver un nouvel équilibre, trouver une nouvelle homéostasie. Et toi, ta façon de faire, c'est de passer à l'action, prendre des décisions, parfois radicales. mais qui vont faire que tu vas garder tes essentiels, mais dans d'autres conditions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et l'autre, en t'écoutant, il y a autre chose aussi, c'est que j'ai toujours accepté de vivre mes émotions. Négatives, qu'elles soient positives, qu'elles soient tristes, je m'en sers pour toujours le transformer en positif, pour avancer. C'est l'histoire d'avancer, pas stagner. avancer dans une direction et même si la direction, c'est un peu l'histoire du but et de l'objectif. Mon but, c'est d'être heureuse, même si les objectifs changent.

  • Speaker #0

    Alors, il y a un truc qu'on n'a pas dit, je crois, à nos auditeurs, c'est que du coup, ton amoureux, qui est devenu entre-temps ton mari, il est musicien de jazz.

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est l'explication de tout, car jazz, ta réussite, c'est notre aventure, c'est ça. En fait, mon amoureux est musicien de jazz, guitariste de jazz, professionnel. Il est guitariste classique et jazz C'est ça qui est vraiment sa spécificité Son unicité Et au départ on a travaillé ensemble Sur sa façon d'être Sur la façon aussi dont les musiciens Et les artistes se comportaient sur un marché En fait ce qui s'est passé C'est que lors de mon travail Sur mon site Et puis un jour on était au restaurant Je lui dis est-ce que tu penses Il me dit ouais ouais écoute, t'écris bien, c'est clair, oui, je pense qu'il n'y a pas de soucis, mais il me dit, mais je t'entends, parce que j'avais déjà quelques clients, et puis il me dit, mais je t'entends parler, on est dans la même maison, donc il me dit, je t'entends, mais il y a quelque chose que tu ne mets pas en avant, c'est que, et là, il fait avec son vocabulaire, il me dit, ben en fait, tu fonctionnes comme une partition de jazz. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Il me dit, ben, t'es vraiment entre structure et improvisation. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Et il me dit, ben, dans une jam session, Tu as une partition et puis quand tout le monde est sur scène, on improvise, mais on sait où on est sur notre partition pour pouvoir se retrouver à la même place. Il me dit, tu fais pareil avec tes clients. Tu as une structure, tu sais où tu veux aller, tu leur amènes ton savoir, mais tu les laisses dans une liberté totale. Il me dit, je t'entends. C'est complètement organique. Il me dit, des fois, tu pars sur des choses, mais ça n'a rien à voir avec ton cadre. Je lui dis, parce que je parle d'humain, je ne vais pas me cadrer juste sur ce que je lis, sinon je ne vois pas l'intérêt. Il me dit, ça, c'est comme le jazz. J'étais me coucher, c'était un soir, j'étais me coucher, ça m'a travaillé. Et pourquoi je ne vais pas aller jusqu'au bout de ça ? Parce qu'il a raison, en fait, c'est ma façon d'être. Mais j'ai toujours été comme ça, structure, improvisation, pour mieux gérer. Bien sûr. J'ai ma base et je gère. Et c'est comme ça qu'est sorti Jazz ta réussite. Mais la nouveauté, liée à une conversation que j'ai eue lors d'un cercle de femmes entrepreneurs, c'est qu'une femme m'a dit, mais tu sais, je ne comprends pas pourquoi tu sépares... les 50 ans et plus et les artistes parce que c'était mes deux cibles d'origine que j'affectionnais. Je me dis mais parce que tout entrepreneur est un artiste. Et là ça m'a… et je l'ai écrite cette phrase pour te dire comment il y a une question de timing. Je l'ai écrite dans mon cahier, j'ai trouvé ça génial, mais je n'étais pas prête à le faire.

  • Speaker #0

    Et c'est que là maintenant que je le fais, parce que c'est vrai que tout entrepreneur est un artiste qui jongle au quotidien entre la structure et l'improvisation permanente. C'est-à-dire, si tu aimes quelque chose, tu vas être au quotidien à 100% tant qu'entrepreneur, fusionne qui tu es et l'audace justement de le faire pour que tu sors du lot de ton marché. L'idée de faire JustaRéussite, c'était pour faire comprendre aux gens... qu'une intuition est là au départ et c'est ça qui va être ton moteur pour continuer. Mon canevas, j'ai des questions qui prouvent que vraiment, quand on parle de tempo, de rythme, de musique intérieure, etc., c'est-à-dire que si tu as ça et que tu le révèles, ça peut aussi devenir un loisir.

  • Speaker #1

    Dernière question, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à une personne qui souhaite se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est, ne pense pas que la valeur de ton offre de service ou de produit dépend du nombre de pouces ou de réactions extérieures à toi. je fais référence aux réseaux sociaux. Parce qu'en fait, pour moi, premier lieu, c'est que tu dois prendre du temps pour toi, comme on dit depuis le début, pour trouver ta valeur. Parce que c'est ça qui rendra la chose immuable. Quand tu es ancré dans ton positionnement identitaire, que ton identité est claire, que tu sais pourquoi tu fais les choses. Mais tu vois, avec Just a Reussite, le fait de parler de musique, ça touche le cœur. On touche des choses beaucoup plus profondes, des choses qui sont immuables. Je sais pourquoi je fais Just a Reussite, je sais que c'est lié à mon histoire d'amour aussi. Donc ça, ça ne bougera jamais. Deuxièmement, je dirais aussi que c'est ce qui permet de persévérer. Parce qu'en fait, plus tu te ressembles, plus tu peux durer sur le long terme.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est un peu ce qu'on se disait avant de démarrer l'épisode. C'est avant tout un travail sur soi, de mieux se connaître et de vraiment clarifier son identité. Et je dirais même, au-delà d'être entrepreneur, c'est même dans sa vie, dans sa carrière. Je pense que... Plus on se connaît, plus on est vraiment aligné avec ce qu'on fait et comment on le fait, plus on est bon, en fait, tout simplement.

  • Speaker #0

    On est bon. Moi, je dirais que ça devient de plus en plus naturel.

  • Speaker #1

    Choisis un travail où tu n'as pas l'impression de travailler. C'est aussi ça, Holy Work.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rejoint toutes les deux.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Merci beaucoup, Laetitia.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci pour ton témoignage. On passe à la série des questions Holy Questions. Quelle est ta routine du matin pour passer une bonne journée ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose, c'est d'avoir un moment de câlin et de tendresse avec mon mari. J'ai besoin de ce contact pour qu'on se rappelle que l'essentiel, il est là, que c'est nous. Déjà, c'est mon ancrage. Ensuite, activer mes articulations avant de me lever, de bouger tout le monde, de dire « Allô, on se réveille ! » pour qu'elles me tiennent debout. Et que tout se passe bien. Je n'ai pas de problème de santé. Mais la cinquantaine m'a fait rappeler que j'avais un corps différent. Boire un verre d'eau, pareil. Donc sous-entendu que je fais attention à moi. Mon bien-être, c'est pareil. C'est moi. Et la façon de le faire, parce que je ne suis pas une grande sportive, c'est de me dire, je me rappelle le bien que ça fait après. Même si je n'aime pas le faire, je le fais. Donc pilates, etc. Ce sont des choses qui sont dans mon quotidien. Et puis, je me tourne vers la nature. J'ai la chance d'être dans un appartement où j'ai des arbres à côté de moi. Vraiment, tous les matins, je me tourne vers un rapport avec mon tempo. Mon tempo, ce n'est pas du rapide. Je pense que c'est du médium, peut-être à mon avis R&B. Donc, c'est clair qu'il ne faut pas que ça aille trop vite. Et puis, j'aime la musique, bien sûr. C'est vrai que c'est bizarre parce que ça m'a rapprochée de la France. C'est que j'ai redécouvert l'univers de Daniel Levy, qui malheureusement nous a quittés il n'y a pas longtemps. Et c'est suite à son décès que ça m'a rappelé comment j'avais... En fait, pourquoi j'aime cet homme qui est un vrai jazzman français, et mon mari l'a redécouvert, il n'en revenait pas, c'était un des plus grands, selon moi, c'est que c'est quelqu'un comme Barbra Streisand qui a l'âme sur les lèvres quand il chante. Il y a des très bons chanteurs, mais lui, il est différent. Et en ce moment, c'est lui qui est dans mon environnement.

  • Speaker #1

    Bon alors, tu m'en as parlé pendant longtemps, en trois mots. Qu'est-ce qui t'anime dans ton job au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'anime, c'est la révélation. que je vois en accompagnant mes entrepreneurs et comme je dirais, pour que ce soit vers leur réussite sans fausse note.

  • Speaker #1

    Pas mal. Une personne ou un mentor qui t'inspire dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Je dirais mes parents.

  • Speaker #1

    Quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai deux. Je suis désolé, j'ai cherché, mais ça va être deux courtes. Je m'aperçois que depuis mes 15 ans, je dis souvent, ne fais pas autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Quand tu veux être gentil ou quand tu veux être bienveillant, je trouve que c'est la meilleure chose. Alors, ça c'est une devise que moi je pense que j'ai faite avec tout ce que j'ai lu ou vu, c'est le hasard est une conjoncture magique entre l'intuition, l'audace et l'instant guidé par le ciel et ses anges. Sachant que je considère qu'il y a des anges sur Terre. Il faut juste les voir. Il ne faut pas oublier de voir les signes. Sinon, Dieu, il a trop de boulot. Il ne peut pas s'occuper de toi tout le temps. Donc, si tu ne les vois pas, tant pis pour toi. C'est Dieu ou le ciel.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu nous conseilles de lire comme bouquin ?

  • Speaker #0

    Alors, dans les livres, j'ai mis un peu... Pareil, j'ai dit, en fait, il y a ceux qui sont mes classiques, comme Le Petit Prince. Alors, je ne vais pas être très originale, je sais, mais bon, c'est le principe. Non, mais on le cite souvent, mais c'est vrai qu'il est tellement juste. C'est Le Petit Prince de Perry qui résume tout et qui marche à toutes les époques. Et pour moi, c'est Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand parce qu'il m'a donné envie de lire. Et en ce moment, je lis un livre magnifique qui s'appelle Cette lumière en nous de Michelle Obama. En fait, c'est incroyable parce que je retrouve plein de choses qui sont liées à Jazz Star réussite. En plus, c'est quelqu'un qui aime beaucoup le jazz, comme par hasard. Vraiment, je vais m'en inspirer certainement dans les jours à venir parce que... c'est exactement la même chose, elle parle de valeur de soi elle parle de différence, enfin vraiment plein de choses identiques ça j'ai du mal les chansons que tu as m'écouté en ce moment alors il y en a deux que j'écoute le matin c'est vivre aux éclats et c'est ce soir sur latino, alors ça en général on se met à danser avec mon mari bon, heureusement c'est pas en vidéo Mais on se met à danser avec mon mari parce que c'est une chanson tellement entraînante et qui parle des amis, qui parle de l'envie de vivre. Donc, dans les deux cas, vivre aux éclats. Donc, c'est vrai que c'est les deux actuellement. Ça fait un petit moment, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vais les ajouter dans ma liste, Oliver.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et alors, dernière question. Une personne que tu me conseilles de contacter pour un prochain épisode.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que par rapport à salariés, entrepreneuriat, il y en a deux qui me sont venus. Enfin, je t'en ai donné plusieurs, mais les deux, je pense qu'ils sont intéressants. Il y en a une, c'est une amie. Je ne sais pas si elle acceptera, elle n'est pas au courant. Mais c'est une amie québécoise que je connais depuis des années. On a cliqué ensemble très rapidement. On ne s'est jamais quitté. Une femme vraiment hyper intéressante. Et elle, elle est en pleine transition, retraite vers entrepreneuriat. En tout cas, elle y réfléchit. Donc, c'est assez proche parce qu'elle a la trahie en salarié, etc. Donc, ça peut être quelque chose d'intéressant pour toi. Donc, une Québécoise. Et l'autre personne, c'est une personne que je pense qu'il pourra toucher parce que c'est une personne que j'ai connue à travers un atelier que je faisais avec mon mari qui s'appelle Jazz et recyclage qui permettait aux enfants de créer des instruments de musique à travers des objets recyclés de la cuisine. D'accord. Et en fait, elle a travaillé à la Maison du Développement Durable. Et aujourd'hui, c'est une femme de com' aussi, comme nous, mais qui travaille sur la communication humaine et citoyenne au Québec et qui fait de très belles choses. Donc ça, tu la trouveras sur LinkedIn. Voilà, c'est les deux. Après, je t'en ai donné deux autres, mais je te les laisse lire. Parce que là, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Très complet, Laetitia Ferrandi.

  • Speaker #0

    Ça va, mais le cerveau, il marche vite. Alors,

  • Speaker #1

    puisque tu nous parlais des anges et tout ça tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai hâte.

  • Speaker #1

    C'est la fin. Je vais tirer une petite carte. Vu qu'on est bien dans l'énergie ensemble, je me dis, c'est comme si c'était toi qui me tirais. D'accord ?

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'elle nous dit, OK ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    quand je suis calme, je reçois. Et moi, ça vogue vraiment ce que tu m'as raconté depuis le début sur effectivement s'écouter, que tu t'es écouté, tu t'es posé des vraies questions calmement. Et que c'est comme ça que les réponses se sont arrivées.

  • Speaker #0

    Ça a éloigné la peur. Et comme je disais, d'évaluer le risque. D'évaluer, mais en étant à l'écoute de ce qui se passe autour de toi. Parce que je sais que, encore une fois, je vais parler de chance, mais comme je dis, c'est une conjoncture. Pour moi, c'est une mission. C'est-à-dire que je me dis que si je n'ai pas eu de maladie, si je n'ai pas eu de soucis graves, des vraiment graves, on parle de très très graves, des choses qui te ralentissent vraiment. où tu n'as pas le choix, c'est que j'ai une autre mission dans la vie. C'est qu'aujourd'hui, j'insuffle une énergie pour que des gens ne pensent pas qu'ils ne sont rien et qu'ils ont une vraie valeur. Donc, j'ai juste une autre mission.

  • Speaker #1

    Et voilà, je décris la carte aussi pour nos auditeurs parce que c'est très beau. Une femme qui ferme les yeux, avec un oeil fermé et qui tient ses deux mains contre son cœur.

  • Speaker #0

    Et avec la nature autour parce qu'il y a de la vieille feuillage. Et tout est bleu, donc le bleu, c'est assez… Et le bleu, je crois… Ah, et la note bleue du jazz !

  • Speaker #1

    Et la note bleue du jazz. Et il y a un « oh » !

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est très beau. Merci beaucoup, Laetitia. J'étais ravie d'avoir ce… Moi aussi. Merci,

  • Speaker #0

    moi aussi.

  • Speaker #1

    Un super moment. Je remercie notre amie Céline quand même. Je ne peux pas…

  • Speaker #0

    Claire. Céline.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode sans évoquer notre chère Céline Gracian. Oui,

  • Speaker #0

    chère, très chère au cœur.

  • Speaker #1

    Et voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci, super longue vie à ton podcast parce que j'ai pris le temps aussi d'écouter les autres parce que le but, c'est aussi d'être à l'écoute des autres. Et vraiment, tu fais une différence parce que tu vas donner de l'espoir aux gens. Moi, je dis que l'entrepreneuriat, c'est un souffle d'espoir dans le monde. Parce qu'on ne peut pas tout donner dans les mains des dirigeants qui ne font pas vraiment ce qu'on veut. Donc, c'est un souffle et puis tu donnes cette envie. Tu donnes ce côté, ce rendu possible.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'on soit dirigeant, qu'on soit indépendant, qu'on soit même salarié, je pense que chaque chemin a de la valeur. Et l'idée, c'est de se sentir libre, de s'exprimer et d'être aligné dans ce qu'on fait. Et effectivement, d'avoir envie de se lever le matin pour aller bosser, c'est ça, Holywork. donc merci beaucoup je remercie aussi nos auditeurs qui nous écoutent j'espère en tout cas qu'il vous a autant inspiré que moi parce que j'ai adoré découvrir le parcours de Laetitia et je vous donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode mais en attendant vous pouvez me retrouver sur les réseaux sur Instagram et sur LinkedIn et aussi sur mon site internet. Sachez que j'ai des rendez-vous de découverte qui sont gratuits. On passe trois quarts d'heure ensemble, on fait connaissance et peut-être qu'on aboutit à un accompagnement ensemble pour avancer et vous aider à aller plus vite dans la direction que vous voulez prendre. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute et merci Céline.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holy Work, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holy Work en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:02

  • Rencontre avec Laetitia Selam, son parcours et son entreprise

    00:43

  • Les débuts de Laetitia au Québec et ses défis

    01:59

  • L'importance de l'écoute de soi et de l'intuition

    02:57

  • Les leçons tirées de l'entrepreneuriat et de la vie à Montréal

    09:15

  • Transformer les défis en opportunités

    18:54

  • Conclusion et conseils pour les futurs entrepreneurs

    23:35

Description

Dans cet épisode de HoliWork, nous plongeons dans le parcours inspirant de Laetitia Sellam, une entrepreneuse qui a su écouter son intuition et suivre ses passions pour créer sa propre voie professionnelle.


🌎 De Paris à Montréal, Laetitia partage les défis de son parcours, les moments de doutes et les étapes décisives qui l'ont amenée à fonder son entreprise de conseil en marketing. Elle nous livre ses réflexions sur l’importance de rester fidèle à soi-même, d’avancer malgré les obstacles et de se créer un équilibre entre structure et improvisation – à l’image d’une véritable partition de jazz.🎷🎶


Vous découvrirez des clés essentielles pour naviguer dans l'entrepreneuriat : l’écoute de soi, le passage à l’action, et l’audace de saisir les opportunités pour construire une carrière épanouissante.


🚀 HoliWork, c’est aussi un cabinet de coaching qui accompagne entreprises et particuliers dans leurs défis professionnels. Nous proposons des programmes de coaching, des formations en management et en soft skills, et des bilans de compétences. Rendez-vous sur HoliWork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail et réserver un RDV découverte !


🤍 Pour ne rien manquer des prochains épisodes et de nos actualités, inscrivez-vous à la newsletter et ajoutez le podcast HoliWork à vos favoris.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Céline

    Bonjour, je suis Céline Attias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à toutes, j'espère que vous allez bien aujourd'hui. Pour ma part, moi je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode, le nouveau que j'enregistre, le premier que j'enregistre depuis la rentrée. Et aujourd'hui, on va à nouveau parler d'entrepreneuriat, plus largement... parcours de carrière. Depuis que j'ai changé de métier et je me suis lancée dans l'entrepreneuriat, je suis amenée à rencontrer énormément de personnes qui comme moi ont créé leur entreprise, ont monté leur projet, ont changé de vie professionnelle et je suis toujours intéressée lorsqu'elles me racontent leur histoire et comment elles en sont arrivées là parce que c'est vraiment un chemin, c'est vraiment une quête. Chacun se suit son chemin avec des changements, des bifurcations, des événements qui arrivent etc. Et on arrive toujours à réconcilier les morceaux à la fin, mais on le sait à la fin de l'histoire tellement c'est ça qui est beau. On a vu ça notamment avec Coco Rainbow dans l'épisode numéro 3 et aussi avec Lenka qui nous a parlé de son expérience et qui est aujourd'hui nutrithérapeute dans l'épisode 15. Et aujourd'hui, je voudrais vous proposer de découvrir un nouveau parcours, celui d'une personne qui est aussi entrepreneur et que j'apprécie beaucoup. Il s'agit de Laetitia Selam. Laetitia, bonjour et bienvenue.

  • Bonjour Céline.

  • Speaker #0

    Je suis ravie de t'accueillir. En plus, je sais que tu es au Québec, donc j'adore cette région. Tu vas nous raconter comment tu es arrivée là. Mais avant de commencer à vraiment rentrer dans ton parcours, dans l'histoire de ton parcours, est-ce que tu veux bien te présenter et nous dire aujourd'hui qui es-tu aujourd'hui et qu'est-ce que tu proposes, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Céline. C'est d'autant plus émouvant de pouvoir parler à la France, qui est quand même mon pays d'origine, de cette manière, avec des moyens modernes, podcast. Effectivement, je suis à Montréal, dans la région de Québec, au Canada. J'ai immigré à 36 ans au Québec. Et aujourd'hui, j'ai lancé ma deuxième compagnie, qui s'appelle Marketik Conseil, en tant qu'entrepreneur, alors que... j'étais salariée en France, donc c'est là où mon parcours est assez complet parce que c'est le Québec qui m'a offert cette opportunité et qui m'a ouvert un chemin que je n'avais même pas pensé au départ. Et l'idée, c'est qu'aujourd'hui, moi-même, j'aide les entrepreneurs, ceux qui sont en lancement d'affaires ou qui pensent vouloir se lancer en affaires avec un parcours original qui s'appelle Jazz, t'as réussi.

  • Speaker #0

    J'adore le nom. J'ai hâte que tu nous racontes comment ça a arrivé. Alors moi, ce qui m'intéresse, c'est que tu nous racontes effectivement comment tu en es arrivé là. Donc tu nous as dit que tu viens de la France, tu habitais Paris si je me souviens bien.

  • Speaker #1

    Oui, je suis parisienne, oui.

  • Speaker #0

    Et alors, tu te trouves de Paris à Montréal.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors on m'a dit, comme j'ai écouté le podcast d'Isabelle qui dit pareil, c'est difficile en quelques lignes de résumer. Aujourd'hui, j'ai 52 ans, mais on va faire les grandes lignes. En tout cas, c'est le qui peut intéresser les auditeurs. En fait, au départ, c'est vrai que l'idée, c'était vraiment d'avoir toujours en tête d'être proche de ma personnalité. Donc, la chance que j'ai eue, c'est que c'est vrai que dès l'âge de 18 ans, après le bac français, je voyais déjà la personnalité, le tempérament que j'avais. Et c'est vrai que moi, faire des études, ce n'était pas vraiment quelque chose qui était une obligation dans ma tête. Je ne pensais pas qu'un métier dépendait de... d'études automatiquement alors que quand même à l'époque c'était encore très ancré et puis j'avais quand même des parents qui comme beaucoup de parents de cette époque disait mais si les études amène à un métier aujourd'hui on a compris que c'est différent j'ai devait être un peu d'ostradamus parce que effectivement je voyais pas spécialement le lien parce que pour moi même des métiers manuels même des métiers face et tant qu'on avait une valeur tant qu'on était utile à un pays c'était pas spécialement que le plus haut et le Le plus important, c'était les études. Et la chance que j'ai eue, suite à ça, c'est que c'est vrai que mon père m'a poussé quand même à dire « Écoute, c'est dommage, tu as 18 ans, il faudrait quand même que tu vérifies si ce n'est pas ce que tu veux. » Bon, on est d'accord qu'il m'a un peu poussé. J'ai voulu lui faire plaisir au départ, donc je suis allée sur le salon de l'étudiant à Paris. Un salon qui est parfait quand on ne sait pas ce qu'on veut. J'ai été tout simplement, alors par contre, avec ce… Déjà, on va dire, tout ce qui m'a servi à l'entrepreneuriat, c'est-à-dire cette intuition, me laisser aller, me dire « Ok » . Je vais là et puis je vais me laisser juste guider, regarder ce qui se passe. Et puis j'ai vu les banderoles. Tu sais, les roll-up, je ne sais pas comment dire en français, ce n'est pas bien, je devrais le savoir. En fait, les panneaux qui annoncent avec toutes les écoles. Et ma chance, parce que c'est sûr que comme on dit, la chance, c'est quand même une conjoncture de choses, ce n'est pas juste des hasards, c'est que c'était le début justement des métiers en communication, publicité, cette période-là. Et donc là, je ne vois que des mots qui me parlent, communiquent et créent. Et là, je sens en moi, en fait, j'ai fait par rapport à moi. C'est pour ça que c'est une chance, je le souhaite aux gens. On peut l'avoir plus tard, mais j'ai la chance que dès le départ, j'ai dit « Ok, moi, il faut que je n'ai pas l'impression de travailler. Il faut que je trouve un métier où j'ai juste envie d'y aller parce qu'aller faire des études avec quelque chose qui n'est pas passionné, ce n'est même pas la peine. » Et donc, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai ramené cinq documents. Et j'ai fait ma petite étude de marché. Je faisais déjà ce que je suis aujourd'hui. Quelque part, une étude de marché. Je planifiais. J'aime planifier. On va en parler dans Just a Reussite. J'aime structurer pour mieux, on va dire, gérer l'improvisation. Pour moi, si je n'ai pas les deux, je le fais. Parce que j'ai travaillé dans l'événementiel. Donc, oublie comme quoi il y a beaucoup d'improvisation. Quand j'ai dû le faire sans être préparé ou à vraiment quelque chose qui arrive et qui est complètement de nulle part. Je le fais, mais je sens que je suis, on en parle aussi dans mon parcours, je suis hors de mon tempo. C'est-à-dire qu'on me pousse, on m'accélère mon tempo naturel, donc je gère, parce que je suis professionnel, mais je déteste ça, je ne me sens pas bien. Suite à ça, j'arrive avec mes documents, chez mon père, donc devant mon père, et puis je lui dis, bon alors voilà, il y a cinq écoles, c'est de la communication, on peut devenir ci, on peut devenir ça. Et lui, le pauvre, pas parce qu'il n'était pas intelligent, c'est juste qu'il ne connaissait pas ce monde-là. Il me dit de quoi tu parles. Tu vas faire des affiches publicitaires. Pour lui, ce n'est pas la même génération. Là, j'étais dans le conflit. On va dire les coûts d'intergénération. Mais en quelle année ? Là, j'avais 18 ans. J'en ai 52. Tu vois, c'était dans les années... Je ne suis pas bonne en calcul mental. Tu calculeras.

  • Speaker #0

    Là, tu me demandes...

  • Speaker #1

    Les années 80, je pense.

  • Speaker #0

    Il y a plus de 30 ans, du coup.

  • Speaker #1

    Ah oui. Donc voilà, donc tu vois, donc mon père, voilà, j'ai eu la chance que mon père, ma mère aussi, mais mon père, c'était lui un peu qui était surtout pouce, pouce, pouce, il me dit, j'ai senti qu'il a vu que j'étais tellement sûr de moi, tellement passionné que là, comme ça allait me plaire, que truc, je lui ai dit, écoute, papa, c'est simple, si je suis en faculté, moi, le plan, tu vois, déjà à l'époque, je savais que le plan, on est toute une flopée, il y a un petit bout en bas, là, c'est le professeur, il faut l'écouter, puis tu es juste avec tes, c'est pas moi. Je lui ai dit, c'est sûr que ce sera en école privée, mais si tu ne peux pas ou que tu ne veux pas, je vais travailler. En fait, ce n'était pas grave. Et ça, ça l'a perturbé, mais il a toujours cru en ses filles. Il m'a dit, écoute, je peux te payer les études. Ça te plaît ? Ah ouais, ouais, je sens que c'est bien. Et j'ai très bien réussi. Alors, quand j'ai fini le BTS, j'ai fait un BTS, quand même toujours le côté pratico-pratique. Je me suis dit, ok. Une fois que le BTS a été pris, j'ai dit, ça, c'est de la publicité, mais je me verrais bien faire du marketing. Parce qu'à l'époque, le marketing et la publicité étaient séparés. Ce n'était pas la même chose et ce n'était pas le même métier. Et j'ai eu cette notion de dire, mais je ne vois pas comment on peut être publicitaire sans être marketeur, parce que comment tu peux connaître ta cible ? Si tu ne connais pas ta cible, comment tu peux parler à une cible que tu ne connais pas ? Donc, je rentre là-dedans et j'ai fait un bac plus 4, finalement, avec une spécialité marketing. Donc, j'ai eu ces deux facettes. Et puis, ces deux facettes, en fait… m'amener à travailler après dans des agences à taille humaine parce que pareil, j'étais toujours collée à ma personnalité. Et c'est bizarre parce qu'aujourd'hui, c'est vraiment ce que j'ai avec JustaRéussite, c'est dire compose ta partition de la réussite. Mais ta partition, ta réussite, ce n'est pas la mienne parce qu'on n'a pas le même parcours, parce qu'on n'a pas les mêmes défis.

  • Speaker #0

    Donc si je comprends bien, toi en fait, ce qui t'a vraiment guidée, c'est l'écoute de toi et j'ai l'impression que du coup, tu écoutes un peu ce qui se passe dans ton corps ou... qui t'anime un petit peu et c'est ça en fait qui te guide et au fur et à mesure qui t'aide à prendre des décisions. Tu as ensuite travaillé plusieurs années en agence d'économie, dans des agences à Paris. Et ensuite, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était quoi le shift ?

  • Speaker #1

    Alors le shift, c'est que j'étais heureuse à Paris, en France. C'est-à-dire que j'avais fait les études que je voulais, j'avais de l'amour autour de moi, mes parents... étaient toujours ensemble, des amitiés solides. Bon, difficile, mais ça, c'est les agences de pub. C'est moi qui l'ai décidé. Alors, je faisais très vite le lien. Je me disais, attends, tu n'es pas obligé. Alors, si tu n'es pas obligé, tu assumes. Ça, c'était ma théorie. Ce qui fait que ça m'a donné aussi une force de forger une personnalité peut-être plus... en mode progressif, en mode aussi plus proactif, dans le sens, ça vient de moi. Donc, toujours ce rapport à soi. Et le shift, c'est qu'en fait, à 35 ans, j'avais tout ce décor, tout cet environnement qui semblait être l'idéal pour moi. Et j'aimais Paris, j'aimais être parisienne, etc. Et en fait, tout est venu de l'émission Téléthon. C'est-à-dire que je me retrouve sur mon canapé et puis... En 10 ans, entre 23 et 35 ans, j'avais fait quand même beaucoup de voyages. Parce que moi, je travaillais pour voyager. C'était vraiment mon truc. Tant que je n'étais pas en couple, je voulais être en couple avec une famille, et c'est pas éventuellement avec des enfants. Et en attendant, je travaillais, je voyageais et je faisais des beaux voyages. Bizarrement quand même, mon premier voyage, ça a été le Canada. J'ai eu un coup de cœur. Donc j'avais quand même cette idée de toujours bouger, mais je ne pensais jamais immigrer. Et à 35 ans... Un petit coup de mou devant le canapé, devant l'émission Téléthon. Je regarde, comme je regardais souvent, je donnais aussi pour cette cause. Puis je me fais une rétrospection de tout ce qui s'est passé, tout ce que j'ai fait. Et puis je me dis, c'est bizarre, je ne me sens pas pleinement heureuse. Mais je devrais l'être. Et comme je suis croyante, je me dis, c'est quand même péché. Comment ça se fait avec toute la chance que j'ai au départ ? On a éloigné aussi les maladies, grâce à Dieu on a... pas eu de maladie dans la famille. Je voyais des choses très graves autour de moi. Tu vois ce que je disais ? Je me disais, comment ça se fait que ça ne va pas ? Et je me suis dit, ce n'est pas normal, il y a quelque chose qui ne va pas. Et pourquoi t'es laiton ? Au moment où je me dis ça, je vois le petit garçon, tu sais, que tous les ans on voit, qui est dans sa chaise, qui dit, je suis tellement heureux, j'ai pu faire le rêve que je voulais. Et là, je me mets à pleurer comme une madeleine, parce que là, je me dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Mais comment je peux dire que ça ne va pas ? Et là, il y a eu, ok. Il faut que j'agisse. Moi, pour moi, quand je ne suis pas bien, quand quelque chose ne va pas, il n'y a que l'action qui peut trouver une solution. Je rejette totalement la stagnation dans ma vie. Donc, le chiffre, ça a été de dire, OK, qu'est-ce que je fais ? En faisant une introspection d'à peu près deux mois, je me suis vue, en fait, de dire, le problème, c'est l'environnement. C'est-à-dire, Paris ne me convient plus. Avec tout ce que ça veut dire, le stress, le rapport aux gens, l'étroitesse, même des trottoirs, enfin, tout devenait... étouffant. Suite à ça, je me suis rappelé quand même que j'étais allé trois fois en dix ans au Canada. Et là, je me suis dit, c'est quand même bizarre qu'à chaque fois, ça me revient régulièrement dans ma vie. Qu'est-ce que je fais ? Je prends rendez-vous à la délégation du Québec, à Paris. Je vais par action. Je ne mets pas dans ma tête, je fais. Donc je vais et je vais parler aux gens. Je vais voir, ok, c'est quoi ? Donc là, je me mets dans le mode immigration, qui pour moi était... Je ne sais même pas d'où... Ça, par contre, je ne me rappelle pas d'où c'est venu. C'est-à-dire carrément où je changeais de pays. Ça a dû être une progression au bout de deux mois. Et là, je me retrouve avec le dossier en sortant. Donc d'abord, tout ce qu'il me disait, je me retrouvais. Je me disais, c'est moi. C'est beaucoup plus moi. Je me sens bien. Alors après, on sait qu'il y a du marketing aussi derrière, c'est sûr. Mais je n'ai pas été déçu, sauf d'autres choses.

  • Speaker #0

    Du coup, il te donne un espèce de document où il te parle du pays et des critères.

  • Speaker #1

    Non. En fait, tu as d'abord une réunion. Pardon. Tu as d'abord une réunion. Donc, tu passes une heure. Tu peux poser tes questions, ils te montrent ce que c'est que le Québec. Et tu peux te sortir, oui, je me suis mal exprimé, c'est en fait, je me suis sorti avec le dossier d'immigration pour demander une immigration. Et là, je me rappelle très bien, et ça va te faire sourire parce que c'est notre ami commun, je me souviens très bien d'être sur l'avenue de Champs-Élysées. Mon dossier comme ça, je ne voyais plus rien. Tu sais, comme les moments, comme dans Yantel, là, où il disait « there is moments » , ben voilà, c'est qu'en fait... Je savais qu'il y allait y avoir quelque chose. Je savais qu'il y avait quelque chose qui était en train de se transformer dans ma vie. Je ne savais pas du tout ce qui se passait. Et je ne voyais plus les gens, je ne voyais que des mouvements. Un moment très bizarre, moi je ne suis pas passée, je ne me rappelle pas de tout là, mais là, tu sais, il y a des moments dans ta vie, tu dis là je sais qu'il y a un virage. Et je me suis dit, je ne vais pas en parler à ma famille, parce qu'ils m'avaient dit pour la résidence permanente, qui est donc un permis qui te permet de rester 5 ans au pays, mais non pas temporairement, ça attendait un an. J'ai dit je vais pas commencer à chambouler toute ma famille, tous mes amis pour si ça se trouve ça va être flop, je vais pas y aller, je vais me dégonfler, je dis rien. Mais comme je n'aime pas les mensonges et je n'aime pas rien dire et que je suis une fille éloquente et une fille de com, qui j'ai appelé notre amie Céline. J'ai dit c'est la seule qui va pouvoir tout encaisser, tout écouter et en parler à personne. Et je l'appelle, je lui dis Céline, là j'ai un dossier, Céline me regarde, super vas-y c'est super, Céline. Oui, c'est génial, mais oui, écoute, si tu le sens, vas-y. Après, ça s'est enclenché, mais toujours avec mon mode proactif pour te faire rire. Je pense que j'étais une des rares françaises, je ne vais pas dire la seule, mais à ce jour-là la seule. J'étais jusqu'à aller dans un bar de Québécois qui était en France pour aller m'informer sur des choses que je ne voyais pas dans les livres. Tu vois le genre. Parce que j'avais besoin de préparer. Sauf qu'il faut savoir qu'une fois que tu as préparé 80%, c'est les 20% quand tu arrives au pays qui te dit est-ce que tu restes ou pas. Tout ce que tu n'as vu, nulle part. Et tout ce que tu ressens. Parce que l'immigration, c'est surtout de l'émotionnel. Tout le reste, ça s'apprend. Tout le reste, tu peux le lire. Mais ce que tu ressens, tu ne peux jamais savoir. Et ça, c'est une réponse que j'ai souvent donnée quand j'accueillais les nouveaux arrivants, parce que j'ai eu un mandat à l'agence Omeds, qui accueillait les nouveaux arrivants français. Et parfois, des fois, avant d'arriver, ils me disaient « qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous pensez qu'on profite ? Je vais être heureux ? » Je vais dire « mais je ne sais pas » . Et le mieux, c'est que je peux vous dire que vous ne le savez pas non plus. S'il y a bien une chose que vous devez faire en aventure, c'est l'immigration, parce que vous ne savez pas ce qui va se passer. Il faut juste être prêt à l'inconnu. Et tu ne peux pas savoir.

  • Speaker #0

    C'est ça, et à tester le truc, quoi. Alors du coup, tu es arrivé au Canada.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as installé tout ça. Et professionnellement, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors professionnellement, ce qui s'est passé, c'est que je suis arrivé en 2008. 2008, donc 36 ans.

  • Speaker #0

    La crise.

  • Speaker #1

    La crise mondiale. Et alors, il faut savoir qu'ici… J'ai appris qu'on disait que quand les États-Unis sont enrhumés, c'est le Canada qui se mouche. Ce qui veut dire qu'on est totalement impacté sur tout ce qui se passe aux États-Unis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça paraît logique, mais quand tu es dans le pays, tu comprends encore plus fort. Et là, ce que je ne savais pas non plus, d'où toutes les improvisations que j'ai dû gérer, c'est qu'au départ, j'étais venue avec un permis de travailleur qualifié pour être salariée. À 36 ans, j'ai dit, je ne vais pas me prendre la tête, mais je n'ai même pas pris en compte le... puisque pour moi l'entrepreneuriat n'était qu'un synonyme de souci. Pour moi, c'était que tracas et les employés. Enfin, je ne voyais pas ça du tout positivement. Et là, j'arrive en 2008, crise mondiale. Et alors moi, j'étais allée dans tous les workshops, et vas-y en anglais, en français. J'allais dans les associations, tout ce qu'on me proposait gratuitement. C'est-à-dire les Français, les Québécois et les Juifs, puisque je suis d'origine juive. Tac, j'allais partout. Et les workshops et les trucs commencent à s'intégrer, et le travail et le... On me voyait partout. À un moment donné, j'avais tellement toutes les mêmes informations, j'ai même dit, ça y est, c'est bon, je ne vais pas passer ma vie à apprendre, il faut que j'y aille. Donc, j'avais mon CV tout prêt, 7h du matin, je me levais, je faisais mes petites grilles et tout pour chercher. Sauf que sur les sites concernant la communication, il n'y avait pas une seule annonce, mais pas une, des pages blanches. Nulle part où on voyait le CV, en fait. Donc, la panique, même si je suis très, très positive, là, j'ai dit, OK, je suis quand même venu. L'argent, le... le défi, les deux grosses valises. Et qu'est-ce qui s'est passé ? C'est que comme les seules postes qu'on me proposait, c'était communication de crise. Alors, c'était plutôt moi qui étais en crise à ce moment-là. J'ai dit non, mais attends, d'abord, ce n'est pas ma spécialité. En plus, dans un pays que je ne connais pas, oublie. Et c'est là où pareil, je reviens sur ce que tu dis, effectivement, de l'air de soi, de se connaître. J'ai dit OK, je suis ici, je ne vais pas partir demain. Je lève les yeux au ciel en disant, je ne comprends pas le signe du tout. J'ai tout lâché. Je veux vivre une nouvelle vie. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai décidé, c'est pour ça que je parle beaucoup de décider dans ma pratique, j'ai décidé que ça n'allait pas s'arrêter là. Mais je ne vais pas rester toute la journée devant mon écran à chercher un emploi. C'est stupide, il faut que j'aille voir.

  • Speaker #0

    Tu es sorti, tu es passé à l'action à nouveau.

  • Speaker #1

    Direct. Le matin, je cherchais un boulot ou je cherchais des idées, réseautage, je comprenais, parce que le réseautage fonctionnait seulement en salarial, et l'après-midi, j'allais me balader. J'allais découvrir la ville, j'allais découvrir les Québécois, j'allais découvrir si cette ville me plaisait. Donc, ça me mettait à un niveau moins d'angoisse, en fait. C'est ça. Et là, sur mon parcours, je rencontre deux amies qui, elles, voient en moi déjà l'entrepreneur que je ne voyais pas. Et elles me prennent tout le côté vocabulaire, leadership, tu es déjà leader, tu es déjà... Sauf qu'elles m'ont... Moi, je les ai traitées de folles. Parce qu'en fait, je me disais, mais attendez, entrepreneur, il faut être recommandé. Je viens d'arriver, personne ne me connaît. Même moi, je ne me connais pas. De quoi vous parlez ? On parlait tout à l'heure de ce qu'on dégage. En fait, j'ai dégagé plein de choses que je ne connaissais pas. C'est troublant. Et en fait, finalement, ce qui s'est passé, c'est que je les ai crues, tout simplement. C'était deux personnes que je sentais bienveillantes, qui sont toujours des amis aujourd'hui. Et j'ai dit, et il y en a une des deux qui avait la phrase fatidique, qui m'a dit... Mais je ne comprends pas, enfin je peux comprendre que tu es peur, mais qu'est-ce que tu as à perdre en fait ? Et là je la regarde, je lui dis, ben en fait rien, parce que je n'ai rien en fait. j'ai rien à perdre tu vois donc ça elle m'a comme remis en disant c'est quoi ta panique mais elle elle était là depuis 20 ans c'était des françaises d'origine j'ai oublié de dire elle savait oui c'était des françaises mais elles étaient là depuis 20 ans 30 ans elles avaient fait leur vie mais elles elles avaient vu parce qu'ici aussi on voit très vite le potentiel des gens avant

  • Speaker #0

    eux mais ça tout ça je l'ai appris en improvisant justement donc si je récapitule un peu là t'es les ingrédients de ton cheminement Tu m'as parlé de la chance, tu m'as parlé de la capacité à s'écouter, tu m'as parlé du passage à l'action, de sortir un peu de chez soi. J'ai aussi entendu la résistance quand tu démarres un vrai changement. Et l'idée, c'est de faire face à cette résistance. Moi, c'est ça, chaque fois, qui caractérise ton parcours.

  • Speaker #1

    C'est que tu...

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu avances, tu transformes, tu t'écoutes et tu essaies des trucs, tu passes à l'action. Et petit à petit, en fait, tu trouves le chemin. Et c'est intéressant, il y avait zéro annonce, ce qui est quand même atypique. Mais comme si, en fait, l'univers est en train de te dire non, mais en fait, c'est pas par là qu'il faut que tu ailles.

  • Speaker #1

    Déjà, la chance, pour moi, déjà, c'est une conjoncture qui passe par l'action. Donc, je te dirais que les mots que tu as dit, ça doit être un tout dans mon mode de vie. ou mon mode de pensée, parce que pour moi, la chance, ça a été d'abord que je suis partie d'un pays pour aller dans un autre, avec la quête du bonheur et non pas que du plaisir. Comme tu as dit, c'est ça, c'est que j'ai transformé, en fait. Quand j'ai quelque chose, quand il m'arrive quelque chose qui semblerait plus négatif, j'évalue si on peut le transformer en positif. Je me raisonne, en fait. Peut-être c'est me raisonner qui crée la confiance en soi, c'est-à-dire dans le sens où, pour moi...

  • Speaker #0

    En fait, tu évalues le risque.

  • Speaker #1

    Oui, j'évalue le risque. Et pour évaluer les risques, il faut connaître ses essentiels. Parce que sinon, comment tu veux évaluer ? Tu sais, quand je suis partie avec mon dossier d'immigration, c'est comme un mélange, on va dire, de peur et d'excitation parce que tu sais que tu dois le faire. Et moi, je parle beaucoup d'intuition. Tu sais, la fameuse, je parle de ça dans mes propos régulièrement au niveau entrepreneurial, c'est une intuition entrepreneuriale. Quand on devient entrepreneur, obligatoirement, ça vient d'une intuition que tu as au fond du cœur. Parce que c'est dur d'être entrepreneur. Ce n'est pas cette fameuse liberté dont tout le monde parle. La liberté, tu parles, tu deviens tous les départements d'une entreprise. Tu t'aperçois à quel point ton patron, il avait sur les épaules aussi à ce moment-là. Tout à fait. Donc, ce n'est pas la liberté. Mais quand ton intuition est forte, quand tu incarnes les choses, tu n'as même plus l'impression d'être un posteur. Parce qu'en fait, pourquoi tu serais un posteur si tu incarnes et que tu fais du bien aux gens et que ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu sais, récemment, j'ai relu mes avis Google. J'ai eu des larmes aux yeux parce qu'en fait, ils te disent à quel point ça les arrête. révélé. C'est une révélation. Donc si c'est une révélation, c'est qu'ils l'avaient en eux. J'ai juste mis moi la façon de faire différente avec la musique, le jazz, pour leur dire soyez libre, d'être vous-même. Avec des règles, bien sûr qu'il y a des règles.

  • Speaker #0

    Alors du coup, je voudrais qu'on parle de selon toi, en fait, les ingrédients qui t'ont amené à arriver à une situation professionnelle qui aujourd'hui t'épanouit et qui est juste pour toi. On a parlé de beaucoup de choses, on a parlé de l'action, on a parlé de l'écoute de soi. Qu'est-ce qu'il y a d'autre pour toi qui est important, en fait, pour avancer de manière constructive dans sa carrière ?

  • Speaker #1

    On parlait tout à l'heure, c'est ma perso pro. Moi, l'année 2014 a été une année complètement charnière parce qu'en fait, là, j'ai vu à quel point l'humain et l'entrepreneur étaient le même. Une année bouleversante. Le bon, tout s'est mélangé puisque j'ai rencontré mon mari. Ma compagnie fonctionnait très bien. Je suis devenue Canadienne. En même temps, mon père a été victime de la maladie d'Alzheimer à 6000 kilomètres avec 6 heures de décalage. Là, c'est vrai que ça a été un gros chamboulement parce que j'ai senti ma vie de femme qui s'envolait et toutes les réponses à mes questions de bonheur. professionnellement, personnellement, sentimentalement. Voilà, j'avais réussi mon défi. Et là, ma famille, bien sûr, les conséquences de ces maladies-là, c'est sur toute la famille. C'est pas juste lui, c'est pour ça que je parle de victime d'une maladie. Ça, ça a été très dur, mais en même temps, ça a été tout le virage parce que je devais être à la fois présente pour eux, pour moi aussi, j'ai fait du mieux que je pouvais pour être toujours présente pour ma famille et mes amis. OK, mais je dois construire aussi mon couple. Et donc là, c'était qu'est-ce que je fais ? Donc, comme je disais, transformer. Ne pas s'arrêter, ne pas stagner en disant, je vais m'effondrer. Non. je dois mener les deux de front, mais donc vraiment, ça bouleverse tout. Et donc, je décide d'être plus dans le conseil. Et là, je recrée un équilibre. Donc en fait, c'est comme le jazz. C'est comme une vie, c'est un mouvement. S'il y a bien eu une improvisation là, ça a été là. Parce qu'en fait, jamais j'aurais pensé à ça dix ans plus tard. Et j'en ai parlé avec une amie qui était aussi française et qui m'a dit, je lui ai dit, mais comment ça se fait dans un moment où j'étais vraiment pas bien ? J'ai dit, mais comment ça se fait que je n'ai pas pensé qu'ils allaient vieillir, qu'ils allaient pouvoir avoir besoin de moi ? Enfin, on est d'accord, quand on n'est pas bien, on dit n'importe quoi, parce que c'est évident que je ne pouvais pas le savoir. Mais elle m'a dit, mais c'est parce que si tu y avais pensé, tu ne serais pas partie ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est ça. Et donc, petite parenthèse de coaching, on parle en systémie d'homéostasie. Et donc, ce que tu es en train de nous raconter, c'est qu'à chaque fois… L'homéostasie, c'est un état d'équilibre entre différentes forces. À un moment donné, il y a un élément perturbateur qui va bouleverser cet équilibre-là. Et donc, l'enjeu, c'est de trouver un nouvel équilibre, trouver une nouvelle homéostasie. Et toi, ta façon de faire, c'est de passer à l'action, prendre des décisions, parfois radicales. mais qui vont faire que tu vas garder tes essentiels, mais dans d'autres conditions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et l'autre, en t'écoutant, il y a autre chose aussi, c'est que j'ai toujours accepté de vivre mes émotions. Négatives, qu'elles soient positives, qu'elles soient tristes, je m'en sers pour toujours le transformer en positif, pour avancer. C'est l'histoire d'avancer, pas stagner. avancer dans une direction et même si la direction, c'est un peu l'histoire du but et de l'objectif. Mon but, c'est d'être heureuse, même si les objectifs changent.

  • Speaker #0

    Alors, il y a un truc qu'on n'a pas dit, je crois, à nos auditeurs, c'est que du coup, ton amoureux, qui est devenu entre-temps ton mari, il est musicien de jazz.

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est l'explication de tout, car jazz, ta réussite, c'est notre aventure, c'est ça. En fait, mon amoureux est musicien de jazz, guitariste de jazz, professionnel. Il est guitariste classique et jazz C'est ça qui est vraiment sa spécificité Son unicité Et au départ on a travaillé ensemble Sur sa façon d'être Sur la façon aussi dont les musiciens Et les artistes se comportaient sur un marché En fait ce qui s'est passé C'est que lors de mon travail Sur mon site Et puis un jour on était au restaurant Je lui dis est-ce que tu penses Il me dit ouais ouais écoute, t'écris bien, c'est clair, oui, je pense qu'il n'y a pas de soucis, mais il me dit, mais je t'entends, parce que j'avais déjà quelques clients, et puis il me dit, mais je t'entends parler, on est dans la même maison, donc il me dit, je t'entends, mais il y a quelque chose que tu ne mets pas en avant, c'est que, et là, il fait avec son vocabulaire, il me dit, ben en fait, tu fonctionnes comme une partition de jazz. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Il me dit, ben, t'es vraiment entre structure et improvisation. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Et il me dit, ben, dans une jam session, Tu as une partition et puis quand tout le monde est sur scène, on improvise, mais on sait où on est sur notre partition pour pouvoir se retrouver à la même place. Il me dit, tu fais pareil avec tes clients. Tu as une structure, tu sais où tu veux aller, tu leur amènes ton savoir, mais tu les laisses dans une liberté totale. Il me dit, je t'entends. C'est complètement organique. Il me dit, des fois, tu pars sur des choses, mais ça n'a rien à voir avec ton cadre. Je lui dis, parce que je parle d'humain, je ne vais pas me cadrer juste sur ce que je lis, sinon je ne vois pas l'intérêt. Il me dit, ça, c'est comme le jazz. J'étais me coucher, c'était un soir, j'étais me coucher, ça m'a travaillé. Et pourquoi je ne vais pas aller jusqu'au bout de ça ? Parce qu'il a raison, en fait, c'est ma façon d'être. Mais j'ai toujours été comme ça, structure, improvisation, pour mieux gérer. Bien sûr. J'ai ma base et je gère. Et c'est comme ça qu'est sorti Jazz ta réussite. Mais la nouveauté, liée à une conversation que j'ai eue lors d'un cercle de femmes entrepreneurs, c'est qu'une femme m'a dit, mais tu sais, je ne comprends pas pourquoi tu sépares... les 50 ans et plus et les artistes parce que c'était mes deux cibles d'origine que j'affectionnais. Je me dis mais parce que tout entrepreneur est un artiste. Et là ça m'a… et je l'ai écrite cette phrase pour te dire comment il y a une question de timing. Je l'ai écrite dans mon cahier, j'ai trouvé ça génial, mais je n'étais pas prête à le faire.

  • Speaker #0

    Et c'est que là maintenant que je le fais, parce que c'est vrai que tout entrepreneur est un artiste qui jongle au quotidien entre la structure et l'improvisation permanente. C'est-à-dire, si tu aimes quelque chose, tu vas être au quotidien à 100% tant qu'entrepreneur, fusionne qui tu es et l'audace justement de le faire pour que tu sors du lot de ton marché. L'idée de faire JustaRéussite, c'était pour faire comprendre aux gens... qu'une intuition est là au départ et c'est ça qui va être ton moteur pour continuer. Mon canevas, j'ai des questions qui prouvent que vraiment, quand on parle de tempo, de rythme, de musique intérieure, etc., c'est-à-dire que si tu as ça et que tu le révèles, ça peut aussi devenir un loisir.

  • Speaker #1

    Dernière question, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à une personne qui souhaite se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est, ne pense pas que la valeur de ton offre de service ou de produit dépend du nombre de pouces ou de réactions extérieures à toi. je fais référence aux réseaux sociaux. Parce qu'en fait, pour moi, premier lieu, c'est que tu dois prendre du temps pour toi, comme on dit depuis le début, pour trouver ta valeur. Parce que c'est ça qui rendra la chose immuable. Quand tu es ancré dans ton positionnement identitaire, que ton identité est claire, que tu sais pourquoi tu fais les choses. Mais tu vois, avec Just a Reussite, le fait de parler de musique, ça touche le cœur. On touche des choses beaucoup plus profondes, des choses qui sont immuables. Je sais pourquoi je fais Just a Reussite, je sais que c'est lié à mon histoire d'amour aussi. Donc ça, ça ne bougera jamais. Deuxièmement, je dirais aussi que c'est ce qui permet de persévérer. Parce qu'en fait, plus tu te ressembles, plus tu peux durer sur le long terme.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est un peu ce qu'on se disait avant de démarrer l'épisode. C'est avant tout un travail sur soi, de mieux se connaître et de vraiment clarifier son identité. Et je dirais même, au-delà d'être entrepreneur, c'est même dans sa vie, dans sa carrière. Je pense que... Plus on se connaît, plus on est vraiment aligné avec ce qu'on fait et comment on le fait, plus on est bon, en fait, tout simplement.

  • Speaker #0

    On est bon. Moi, je dirais que ça devient de plus en plus naturel.

  • Speaker #1

    Choisis un travail où tu n'as pas l'impression de travailler. C'est aussi ça, Holy Work.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rejoint toutes les deux.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Merci beaucoup, Laetitia.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci pour ton témoignage. On passe à la série des questions Holy Questions. Quelle est ta routine du matin pour passer une bonne journée ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose, c'est d'avoir un moment de câlin et de tendresse avec mon mari. J'ai besoin de ce contact pour qu'on se rappelle que l'essentiel, il est là, que c'est nous. Déjà, c'est mon ancrage. Ensuite, activer mes articulations avant de me lever, de bouger tout le monde, de dire « Allô, on se réveille ! » pour qu'elles me tiennent debout. Et que tout se passe bien. Je n'ai pas de problème de santé. Mais la cinquantaine m'a fait rappeler que j'avais un corps différent. Boire un verre d'eau, pareil. Donc sous-entendu que je fais attention à moi. Mon bien-être, c'est pareil. C'est moi. Et la façon de le faire, parce que je ne suis pas une grande sportive, c'est de me dire, je me rappelle le bien que ça fait après. Même si je n'aime pas le faire, je le fais. Donc pilates, etc. Ce sont des choses qui sont dans mon quotidien. Et puis, je me tourne vers la nature. J'ai la chance d'être dans un appartement où j'ai des arbres à côté de moi. Vraiment, tous les matins, je me tourne vers un rapport avec mon tempo. Mon tempo, ce n'est pas du rapide. Je pense que c'est du médium, peut-être à mon avis R&B. Donc, c'est clair qu'il ne faut pas que ça aille trop vite. Et puis, j'aime la musique, bien sûr. C'est vrai que c'est bizarre parce que ça m'a rapprochée de la France. C'est que j'ai redécouvert l'univers de Daniel Levy, qui malheureusement nous a quittés il n'y a pas longtemps. Et c'est suite à son décès que ça m'a rappelé comment j'avais... En fait, pourquoi j'aime cet homme qui est un vrai jazzman français, et mon mari l'a redécouvert, il n'en revenait pas, c'était un des plus grands, selon moi, c'est que c'est quelqu'un comme Barbra Streisand qui a l'âme sur les lèvres quand il chante. Il y a des très bons chanteurs, mais lui, il est différent. Et en ce moment, c'est lui qui est dans mon environnement.

  • Speaker #1

    Bon alors, tu m'en as parlé pendant longtemps, en trois mots. Qu'est-ce qui t'anime dans ton job au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'anime, c'est la révélation. que je vois en accompagnant mes entrepreneurs et comme je dirais, pour que ce soit vers leur réussite sans fausse note.

  • Speaker #1

    Pas mal. Une personne ou un mentor qui t'inspire dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Je dirais mes parents.

  • Speaker #1

    Quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai deux. Je suis désolé, j'ai cherché, mais ça va être deux courtes. Je m'aperçois que depuis mes 15 ans, je dis souvent, ne fais pas autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Quand tu veux être gentil ou quand tu veux être bienveillant, je trouve que c'est la meilleure chose. Alors, ça c'est une devise que moi je pense que j'ai faite avec tout ce que j'ai lu ou vu, c'est le hasard est une conjoncture magique entre l'intuition, l'audace et l'instant guidé par le ciel et ses anges. Sachant que je considère qu'il y a des anges sur Terre. Il faut juste les voir. Il ne faut pas oublier de voir les signes. Sinon, Dieu, il a trop de boulot. Il ne peut pas s'occuper de toi tout le temps. Donc, si tu ne les vois pas, tant pis pour toi. C'est Dieu ou le ciel.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu nous conseilles de lire comme bouquin ?

  • Speaker #0

    Alors, dans les livres, j'ai mis un peu... Pareil, j'ai dit, en fait, il y a ceux qui sont mes classiques, comme Le Petit Prince. Alors, je ne vais pas être très originale, je sais, mais bon, c'est le principe. Non, mais on le cite souvent, mais c'est vrai qu'il est tellement juste. C'est Le Petit Prince de Perry qui résume tout et qui marche à toutes les époques. Et pour moi, c'est Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand parce qu'il m'a donné envie de lire. Et en ce moment, je lis un livre magnifique qui s'appelle Cette lumière en nous de Michelle Obama. En fait, c'est incroyable parce que je retrouve plein de choses qui sont liées à Jazz Star réussite. En plus, c'est quelqu'un qui aime beaucoup le jazz, comme par hasard. Vraiment, je vais m'en inspirer certainement dans les jours à venir parce que... c'est exactement la même chose, elle parle de valeur de soi elle parle de différence, enfin vraiment plein de choses identiques ça j'ai du mal les chansons que tu as m'écouté en ce moment alors il y en a deux que j'écoute le matin c'est vivre aux éclats et c'est ce soir sur latino, alors ça en général on se met à danser avec mon mari bon, heureusement c'est pas en vidéo Mais on se met à danser avec mon mari parce que c'est une chanson tellement entraînante et qui parle des amis, qui parle de l'envie de vivre. Donc, dans les deux cas, vivre aux éclats. Donc, c'est vrai que c'est les deux actuellement. Ça fait un petit moment, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vais les ajouter dans ma liste, Oliver.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et alors, dernière question. Une personne que tu me conseilles de contacter pour un prochain épisode.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que par rapport à salariés, entrepreneuriat, il y en a deux qui me sont venus. Enfin, je t'en ai donné plusieurs, mais les deux, je pense qu'ils sont intéressants. Il y en a une, c'est une amie. Je ne sais pas si elle acceptera, elle n'est pas au courant. Mais c'est une amie québécoise que je connais depuis des années. On a cliqué ensemble très rapidement. On ne s'est jamais quitté. Une femme vraiment hyper intéressante. Et elle, elle est en pleine transition, retraite vers entrepreneuriat. En tout cas, elle y réfléchit. Donc, c'est assez proche parce qu'elle a la trahie en salarié, etc. Donc, ça peut être quelque chose d'intéressant pour toi. Donc, une Québécoise. Et l'autre personne, c'est une personne que je pense qu'il pourra toucher parce que c'est une personne que j'ai connue à travers un atelier que je faisais avec mon mari qui s'appelle Jazz et recyclage qui permettait aux enfants de créer des instruments de musique à travers des objets recyclés de la cuisine. D'accord. Et en fait, elle a travaillé à la Maison du Développement Durable. Et aujourd'hui, c'est une femme de com' aussi, comme nous, mais qui travaille sur la communication humaine et citoyenne au Québec et qui fait de très belles choses. Donc ça, tu la trouveras sur LinkedIn. Voilà, c'est les deux. Après, je t'en ai donné deux autres, mais je te les laisse lire. Parce que là, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Très complet, Laetitia Ferrandi.

  • Speaker #0

    Ça va, mais le cerveau, il marche vite. Alors,

  • Speaker #1

    puisque tu nous parlais des anges et tout ça tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai hâte.

  • Speaker #1

    C'est la fin. Je vais tirer une petite carte. Vu qu'on est bien dans l'énergie ensemble, je me dis, c'est comme si c'était toi qui me tirais. D'accord ?

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'elle nous dit, OK ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    quand je suis calme, je reçois. Et moi, ça vogue vraiment ce que tu m'as raconté depuis le début sur effectivement s'écouter, que tu t'es écouté, tu t'es posé des vraies questions calmement. Et que c'est comme ça que les réponses se sont arrivées.

  • Speaker #0

    Ça a éloigné la peur. Et comme je disais, d'évaluer le risque. D'évaluer, mais en étant à l'écoute de ce qui se passe autour de toi. Parce que je sais que, encore une fois, je vais parler de chance, mais comme je dis, c'est une conjoncture. Pour moi, c'est une mission. C'est-à-dire que je me dis que si je n'ai pas eu de maladie, si je n'ai pas eu de soucis graves, des vraiment graves, on parle de très très graves, des choses qui te ralentissent vraiment. où tu n'as pas le choix, c'est que j'ai une autre mission dans la vie. C'est qu'aujourd'hui, j'insuffle une énergie pour que des gens ne pensent pas qu'ils ne sont rien et qu'ils ont une vraie valeur. Donc, j'ai juste une autre mission.

  • Speaker #1

    Et voilà, je décris la carte aussi pour nos auditeurs parce que c'est très beau. Une femme qui ferme les yeux, avec un oeil fermé et qui tient ses deux mains contre son cœur.

  • Speaker #0

    Et avec la nature autour parce qu'il y a de la vieille feuillage. Et tout est bleu, donc le bleu, c'est assez… Et le bleu, je crois… Ah, et la note bleue du jazz !

  • Speaker #1

    Et la note bleue du jazz. Et il y a un « oh » !

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est très beau. Merci beaucoup, Laetitia. J'étais ravie d'avoir ce… Moi aussi. Merci,

  • Speaker #0

    moi aussi.

  • Speaker #1

    Un super moment. Je remercie notre amie Céline quand même. Je ne peux pas…

  • Speaker #0

    Claire. Céline.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode sans évoquer notre chère Céline Gracian. Oui,

  • Speaker #0

    chère, très chère au cœur.

  • Speaker #1

    Et voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci, super longue vie à ton podcast parce que j'ai pris le temps aussi d'écouter les autres parce que le but, c'est aussi d'être à l'écoute des autres. Et vraiment, tu fais une différence parce que tu vas donner de l'espoir aux gens. Moi, je dis que l'entrepreneuriat, c'est un souffle d'espoir dans le monde. Parce qu'on ne peut pas tout donner dans les mains des dirigeants qui ne font pas vraiment ce qu'on veut. Donc, c'est un souffle et puis tu donnes cette envie. Tu donnes ce côté, ce rendu possible.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'on soit dirigeant, qu'on soit indépendant, qu'on soit même salarié, je pense que chaque chemin a de la valeur. Et l'idée, c'est de se sentir libre, de s'exprimer et d'être aligné dans ce qu'on fait. Et effectivement, d'avoir envie de se lever le matin pour aller bosser, c'est ça, Holywork. donc merci beaucoup je remercie aussi nos auditeurs qui nous écoutent j'espère en tout cas qu'il vous a autant inspiré que moi parce que j'ai adoré découvrir le parcours de Laetitia et je vous donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode mais en attendant vous pouvez me retrouver sur les réseaux sur Instagram et sur LinkedIn et aussi sur mon site internet. Sachez que j'ai des rendez-vous de découverte qui sont gratuits. On passe trois quarts d'heure ensemble, on fait connaissance et peut-être qu'on aboutit à un accompagnement ensemble pour avancer et vous aider à aller plus vite dans la direction que vous voulez prendre. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute et merci Céline.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holy Work, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holy Work en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:02

  • Rencontre avec Laetitia Selam, son parcours et son entreprise

    00:43

  • Les débuts de Laetitia au Québec et ses défis

    01:59

  • L'importance de l'écoute de soi et de l'intuition

    02:57

  • Les leçons tirées de l'entrepreneuriat et de la vie à Montréal

    09:15

  • Transformer les défis en opportunités

    18:54

  • Conclusion et conseils pour les futurs entrepreneurs

    23:35

Share

Embed

You may also like

Description

Dans cet épisode de HoliWork, nous plongeons dans le parcours inspirant de Laetitia Sellam, une entrepreneuse qui a su écouter son intuition et suivre ses passions pour créer sa propre voie professionnelle.


🌎 De Paris à Montréal, Laetitia partage les défis de son parcours, les moments de doutes et les étapes décisives qui l'ont amenée à fonder son entreprise de conseil en marketing. Elle nous livre ses réflexions sur l’importance de rester fidèle à soi-même, d’avancer malgré les obstacles et de se créer un équilibre entre structure et improvisation – à l’image d’une véritable partition de jazz.🎷🎶


Vous découvrirez des clés essentielles pour naviguer dans l'entrepreneuriat : l’écoute de soi, le passage à l’action, et l’audace de saisir les opportunités pour construire une carrière épanouissante.


🚀 HoliWork, c’est aussi un cabinet de coaching qui accompagne entreprises et particuliers dans leurs défis professionnels. Nous proposons des programmes de coaching, des formations en management et en soft skills, et des bilans de compétences. Rendez-vous sur HoliWork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail et réserver un RDV découverte !


🤍 Pour ne rien manquer des prochains épisodes et de nos actualités, inscrivez-vous à la newsletter et ajoutez le podcast HoliWork à vos favoris.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Céline

    Bonjour, je suis Céline Attias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à toutes, j'espère que vous allez bien aujourd'hui. Pour ma part, moi je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode, le nouveau que j'enregistre, le premier que j'enregistre depuis la rentrée. Et aujourd'hui, on va à nouveau parler d'entrepreneuriat, plus largement... parcours de carrière. Depuis que j'ai changé de métier et je me suis lancée dans l'entrepreneuriat, je suis amenée à rencontrer énormément de personnes qui comme moi ont créé leur entreprise, ont monté leur projet, ont changé de vie professionnelle et je suis toujours intéressée lorsqu'elles me racontent leur histoire et comment elles en sont arrivées là parce que c'est vraiment un chemin, c'est vraiment une quête. Chacun se suit son chemin avec des changements, des bifurcations, des événements qui arrivent etc. Et on arrive toujours à réconcilier les morceaux à la fin, mais on le sait à la fin de l'histoire tellement c'est ça qui est beau. On a vu ça notamment avec Coco Rainbow dans l'épisode numéro 3 et aussi avec Lenka qui nous a parlé de son expérience et qui est aujourd'hui nutrithérapeute dans l'épisode 15. Et aujourd'hui, je voudrais vous proposer de découvrir un nouveau parcours, celui d'une personne qui est aussi entrepreneur et que j'apprécie beaucoup. Il s'agit de Laetitia Selam. Laetitia, bonjour et bienvenue.

  • Bonjour Céline.

  • Speaker #0

    Je suis ravie de t'accueillir. En plus, je sais que tu es au Québec, donc j'adore cette région. Tu vas nous raconter comment tu es arrivée là. Mais avant de commencer à vraiment rentrer dans ton parcours, dans l'histoire de ton parcours, est-ce que tu veux bien te présenter et nous dire aujourd'hui qui es-tu aujourd'hui et qu'est-ce que tu proposes, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Céline. C'est d'autant plus émouvant de pouvoir parler à la France, qui est quand même mon pays d'origine, de cette manière, avec des moyens modernes, podcast. Effectivement, je suis à Montréal, dans la région de Québec, au Canada. J'ai immigré à 36 ans au Québec. Et aujourd'hui, j'ai lancé ma deuxième compagnie, qui s'appelle Marketik Conseil, en tant qu'entrepreneur, alors que... j'étais salariée en France, donc c'est là où mon parcours est assez complet parce que c'est le Québec qui m'a offert cette opportunité et qui m'a ouvert un chemin que je n'avais même pas pensé au départ. Et l'idée, c'est qu'aujourd'hui, moi-même, j'aide les entrepreneurs, ceux qui sont en lancement d'affaires ou qui pensent vouloir se lancer en affaires avec un parcours original qui s'appelle Jazz, t'as réussi.

  • Speaker #0

    J'adore le nom. J'ai hâte que tu nous racontes comment ça a arrivé. Alors moi, ce qui m'intéresse, c'est que tu nous racontes effectivement comment tu en es arrivé là. Donc tu nous as dit que tu viens de la France, tu habitais Paris si je me souviens bien.

  • Speaker #1

    Oui, je suis parisienne, oui.

  • Speaker #0

    Et alors, tu te trouves de Paris à Montréal.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors on m'a dit, comme j'ai écouté le podcast d'Isabelle qui dit pareil, c'est difficile en quelques lignes de résumer. Aujourd'hui, j'ai 52 ans, mais on va faire les grandes lignes. En tout cas, c'est le qui peut intéresser les auditeurs. En fait, au départ, c'est vrai que l'idée, c'était vraiment d'avoir toujours en tête d'être proche de ma personnalité. Donc, la chance que j'ai eue, c'est que c'est vrai que dès l'âge de 18 ans, après le bac français, je voyais déjà la personnalité, le tempérament que j'avais. Et c'est vrai que moi, faire des études, ce n'était pas vraiment quelque chose qui était une obligation dans ma tête. Je ne pensais pas qu'un métier dépendait de... d'études automatiquement alors que quand même à l'époque c'était encore très ancré et puis j'avais quand même des parents qui comme beaucoup de parents de cette époque disait mais si les études amène à un métier aujourd'hui on a compris que c'est différent j'ai devait être un peu d'ostradamus parce que effectivement je voyais pas spécialement le lien parce que pour moi même des métiers manuels même des métiers face et tant qu'on avait une valeur tant qu'on était utile à un pays c'était pas spécialement que le plus haut et le Le plus important, c'était les études. Et la chance que j'ai eue, suite à ça, c'est que c'est vrai que mon père m'a poussé quand même à dire « Écoute, c'est dommage, tu as 18 ans, il faudrait quand même que tu vérifies si ce n'est pas ce que tu veux. » Bon, on est d'accord qu'il m'a un peu poussé. J'ai voulu lui faire plaisir au départ, donc je suis allée sur le salon de l'étudiant à Paris. Un salon qui est parfait quand on ne sait pas ce qu'on veut. J'ai été tout simplement, alors par contre, avec ce… Déjà, on va dire, tout ce qui m'a servi à l'entrepreneuriat, c'est-à-dire cette intuition, me laisser aller, me dire « Ok » . Je vais là et puis je vais me laisser juste guider, regarder ce qui se passe. Et puis j'ai vu les banderoles. Tu sais, les roll-up, je ne sais pas comment dire en français, ce n'est pas bien, je devrais le savoir. En fait, les panneaux qui annoncent avec toutes les écoles. Et ma chance, parce que c'est sûr que comme on dit, la chance, c'est quand même une conjoncture de choses, ce n'est pas juste des hasards, c'est que c'était le début justement des métiers en communication, publicité, cette période-là. Et donc là, je ne vois que des mots qui me parlent, communiquent et créent. Et là, je sens en moi, en fait, j'ai fait par rapport à moi. C'est pour ça que c'est une chance, je le souhaite aux gens. On peut l'avoir plus tard, mais j'ai la chance que dès le départ, j'ai dit « Ok, moi, il faut que je n'ai pas l'impression de travailler. Il faut que je trouve un métier où j'ai juste envie d'y aller parce qu'aller faire des études avec quelque chose qui n'est pas passionné, ce n'est même pas la peine. » Et donc, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai ramené cinq documents. Et j'ai fait ma petite étude de marché. Je faisais déjà ce que je suis aujourd'hui. Quelque part, une étude de marché. Je planifiais. J'aime planifier. On va en parler dans Just a Reussite. J'aime structurer pour mieux, on va dire, gérer l'improvisation. Pour moi, si je n'ai pas les deux, je le fais. Parce que j'ai travaillé dans l'événementiel. Donc, oublie comme quoi il y a beaucoup d'improvisation. Quand j'ai dû le faire sans être préparé ou à vraiment quelque chose qui arrive et qui est complètement de nulle part. Je le fais, mais je sens que je suis, on en parle aussi dans mon parcours, je suis hors de mon tempo. C'est-à-dire qu'on me pousse, on m'accélère mon tempo naturel, donc je gère, parce que je suis professionnel, mais je déteste ça, je ne me sens pas bien. Suite à ça, j'arrive avec mes documents, chez mon père, donc devant mon père, et puis je lui dis, bon alors voilà, il y a cinq écoles, c'est de la communication, on peut devenir ci, on peut devenir ça. Et lui, le pauvre, pas parce qu'il n'était pas intelligent, c'est juste qu'il ne connaissait pas ce monde-là. Il me dit de quoi tu parles. Tu vas faire des affiches publicitaires. Pour lui, ce n'est pas la même génération. Là, j'étais dans le conflit. On va dire les coûts d'intergénération. Mais en quelle année ? Là, j'avais 18 ans. J'en ai 52. Tu vois, c'était dans les années... Je ne suis pas bonne en calcul mental. Tu calculeras.

  • Speaker #0

    Là, tu me demandes...

  • Speaker #1

    Les années 80, je pense.

  • Speaker #0

    Il y a plus de 30 ans, du coup.

  • Speaker #1

    Ah oui. Donc voilà, donc tu vois, donc mon père, voilà, j'ai eu la chance que mon père, ma mère aussi, mais mon père, c'était lui un peu qui était surtout pouce, pouce, pouce, il me dit, j'ai senti qu'il a vu que j'étais tellement sûr de moi, tellement passionné que là, comme ça allait me plaire, que truc, je lui ai dit, écoute, papa, c'est simple, si je suis en faculté, moi, le plan, tu vois, déjà à l'époque, je savais que le plan, on est toute une flopée, il y a un petit bout en bas, là, c'est le professeur, il faut l'écouter, puis tu es juste avec tes, c'est pas moi. Je lui ai dit, c'est sûr que ce sera en école privée, mais si tu ne peux pas ou que tu ne veux pas, je vais travailler. En fait, ce n'était pas grave. Et ça, ça l'a perturbé, mais il a toujours cru en ses filles. Il m'a dit, écoute, je peux te payer les études. Ça te plaît ? Ah ouais, ouais, je sens que c'est bien. Et j'ai très bien réussi. Alors, quand j'ai fini le BTS, j'ai fait un BTS, quand même toujours le côté pratico-pratique. Je me suis dit, ok. Une fois que le BTS a été pris, j'ai dit, ça, c'est de la publicité, mais je me verrais bien faire du marketing. Parce qu'à l'époque, le marketing et la publicité étaient séparés. Ce n'était pas la même chose et ce n'était pas le même métier. Et j'ai eu cette notion de dire, mais je ne vois pas comment on peut être publicitaire sans être marketeur, parce que comment tu peux connaître ta cible ? Si tu ne connais pas ta cible, comment tu peux parler à une cible que tu ne connais pas ? Donc, je rentre là-dedans et j'ai fait un bac plus 4, finalement, avec une spécialité marketing. Donc, j'ai eu ces deux facettes. Et puis, ces deux facettes, en fait… m'amener à travailler après dans des agences à taille humaine parce que pareil, j'étais toujours collée à ma personnalité. Et c'est bizarre parce qu'aujourd'hui, c'est vraiment ce que j'ai avec JustaRéussite, c'est dire compose ta partition de la réussite. Mais ta partition, ta réussite, ce n'est pas la mienne parce qu'on n'a pas le même parcours, parce qu'on n'a pas les mêmes défis.

  • Speaker #0

    Donc si je comprends bien, toi en fait, ce qui t'a vraiment guidée, c'est l'écoute de toi et j'ai l'impression que du coup, tu écoutes un peu ce qui se passe dans ton corps ou... qui t'anime un petit peu et c'est ça en fait qui te guide et au fur et à mesure qui t'aide à prendre des décisions. Tu as ensuite travaillé plusieurs années en agence d'économie, dans des agences à Paris. Et ensuite, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était quoi le shift ?

  • Speaker #1

    Alors le shift, c'est que j'étais heureuse à Paris, en France. C'est-à-dire que j'avais fait les études que je voulais, j'avais de l'amour autour de moi, mes parents... étaient toujours ensemble, des amitiés solides. Bon, difficile, mais ça, c'est les agences de pub. C'est moi qui l'ai décidé. Alors, je faisais très vite le lien. Je me disais, attends, tu n'es pas obligé. Alors, si tu n'es pas obligé, tu assumes. Ça, c'était ma théorie. Ce qui fait que ça m'a donné aussi une force de forger une personnalité peut-être plus... en mode progressif, en mode aussi plus proactif, dans le sens, ça vient de moi. Donc, toujours ce rapport à soi. Et le shift, c'est qu'en fait, à 35 ans, j'avais tout ce décor, tout cet environnement qui semblait être l'idéal pour moi. Et j'aimais Paris, j'aimais être parisienne, etc. Et en fait, tout est venu de l'émission Téléthon. C'est-à-dire que je me retrouve sur mon canapé et puis... En 10 ans, entre 23 et 35 ans, j'avais fait quand même beaucoup de voyages. Parce que moi, je travaillais pour voyager. C'était vraiment mon truc. Tant que je n'étais pas en couple, je voulais être en couple avec une famille, et c'est pas éventuellement avec des enfants. Et en attendant, je travaillais, je voyageais et je faisais des beaux voyages. Bizarrement quand même, mon premier voyage, ça a été le Canada. J'ai eu un coup de cœur. Donc j'avais quand même cette idée de toujours bouger, mais je ne pensais jamais immigrer. Et à 35 ans... Un petit coup de mou devant le canapé, devant l'émission Téléthon. Je regarde, comme je regardais souvent, je donnais aussi pour cette cause. Puis je me fais une rétrospection de tout ce qui s'est passé, tout ce que j'ai fait. Et puis je me dis, c'est bizarre, je ne me sens pas pleinement heureuse. Mais je devrais l'être. Et comme je suis croyante, je me dis, c'est quand même péché. Comment ça se fait avec toute la chance que j'ai au départ ? On a éloigné aussi les maladies, grâce à Dieu on a... pas eu de maladie dans la famille. Je voyais des choses très graves autour de moi. Tu vois ce que je disais ? Je me disais, comment ça se fait que ça ne va pas ? Et je me suis dit, ce n'est pas normal, il y a quelque chose qui ne va pas. Et pourquoi t'es laiton ? Au moment où je me dis ça, je vois le petit garçon, tu sais, que tous les ans on voit, qui est dans sa chaise, qui dit, je suis tellement heureux, j'ai pu faire le rêve que je voulais. Et là, je me mets à pleurer comme une madeleine, parce que là, je me dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Mais comment je peux dire que ça ne va pas ? Et là, il y a eu, ok. Il faut que j'agisse. Moi, pour moi, quand je ne suis pas bien, quand quelque chose ne va pas, il n'y a que l'action qui peut trouver une solution. Je rejette totalement la stagnation dans ma vie. Donc, le chiffre, ça a été de dire, OK, qu'est-ce que je fais ? En faisant une introspection d'à peu près deux mois, je me suis vue, en fait, de dire, le problème, c'est l'environnement. C'est-à-dire, Paris ne me convient plus. Avec tout ce que ça veut dire, le stress, le rapport aux gens, l'étroitesse, même des trottoirs, enfin, tout devenait... étouffant. Suite à ça, je me suis rappelé quand même que j'étais allé trois fois en dix ans au Canada. Et là, je me suis dit, c'est quand même bizarre qu'à chaque fois, ça me revient régulièrement dans ma vie. Qu'est-ce que je fais ? Je prends rendez-vous à la délégation du Québec, à Paris. Je vais par action. Je ne mets pas dans ma tête, je fais. Donc je vais et je vais parler aux gens. Je vais voir, ok, c'est quoi ? Donc là, je me mets dans le mode immigration, qui pour moi était... Je ne sais même pas d'où... Ça, par contre, je ne me rappelle pas d'où c'est venu. C'est-à-dire carrément où je changeais de pays. Ça a dû être une progression au bout de deux mois. Et là, je me retrouve avec le dossier en sortant. Donc d'abord, tout ce qu'il me disait, je me retrouvais. Je me disais, c'est moi. C'est beaucoup plus moi. Je me sens bien. Alors après, on sait qu'il y a du marketing aussi derrière, c'est sûr. Mais je n'ai pas été déçu, sauf d'autres choses.

  • Speaker #0

    Du coup, il te donne un espèce de document où il te parle du pays et des critères.

  • Speaker #1

    Non. En fait, tu as d'abord une réunion. Pardon. Tu as d'abord une réunion. Donc, tu passes une heure. Tu peux poser tes questions, ils te montrent ce que c'est que le Québec. Et tu peux te sortir, oui, je me suis mal exprimé, c'est en fait, je me suis sorti avec le dossier d'immigration pour demander une immigration. Et là, je me rappelle très bien, et ça va te faire sourire parce que c'est notre ami commun, je me souviens très bien d'être sur l'avenue de Champs-Élysées. Mon dossier comme ça, je ne voyais plus rien. Tu sais, comme les moments, comme dans Yantel, là, où il disait « there is moments » , ben voilà, c'est qu'en fait... Je savais qu'il y allait y avoir quelque chose. Je savais qu'il y avait quelque chose qui était en train de se transformer dans ma vie. Je ne savais pas du tout ce qui se passait. Et je ne voyais plus les gens, je ne voyais que des mouvements. Un moment très bizarre, moi je ne suis pas passée, je ne me rappelle pas de tout là, mais là, tu sais, il y a des moments dans ta vie, tu dis là je sais qu'il y a un virage. Et je me suis dit, je ne vais pas en parler à ma famille, parce qu'ils m'avaient dit pour la résidence permanente, qui est donc un permis qui te permet de rester 5 ans au pays, mais non pas temporairement, ça attendait un an. J'ai dit je vais pas commencer à chambouler toute ma famille, tous mes amis pour si ça se trouve ça va être flop, je vais pas y aller, je vais me dégonfler, je dis rien. Mais comme je n'aime pas les mensonges et je n'aime pas rien dire et que je suis une fille éloquente et une fille de com, qui j'ai appelé notre amie Céline. J'ai dit c'est la seule qui va pouvoir tout encaisser, tout écouter et en parler à personne. Et je l'appelle, je lui dis Céline, là j'ai un dossier, Céline me regarde, super vas-y c'est super, Céline. Oui, c'est génial, mais oui, écoute, si tu le sens, vas-y. Après, ça s'est enclenché, mais toujours avec mon mode proactif pour te faire rire. Je pense que j'étais une des rares françaises, je ne vais pas dire la seule, mais à ce jour-là la seule. J'étais jusqu'à aller dans un bar de Québécois qui était en France pour aller m'informer sur des choses que je ne voyais pas dans les livres. Tu vois le genre. Parce que j'avais besoin de préparer. Sauf qu'il faut savoir qu'une fois que tu as préparé 80%, c'est les 20% quand tu arrives au pays qui te dit est-ce que tu restes ou pas. Tout ce que tu n'as vu, nulle part. Et tout ce que tu ressens. Parce que l'immigration, c'est surtout de l'émotionnel. Tout le reste, ça s'apprend. Tout le reste, tu peux le lire. Mais ce que tu ressens, tu ne peux jamais savoir. Et ça, c'est une réponse que j'ai souvent donnée quand j'accueillais les nouveaux arrivants, parce que j'ai eu un mandat à l'agence Omeds, qui accueillait les nouveaux arrivants français. Et parfois, des fois, avant d'arriver, ils me disaient « qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous pensez qu'on profite ? Je vais être heureux ? » Je vais dire « mais je ne sais pas » . Et le mieux, c'est que je peux vous dire que vous ne le savez pas non plus. S'il y a bien une chose que vous devez faire en aventure, c'est l'immigration, parce que vous ne savez pas ce qui va se passer. Il faut juste être prêt à l'inconnu. Et tu ne peux pas savoir.

  • Speaker #0

    C'est ça, et à tester le truc, quoi. Alors du coup, tu es arrivé au Canada.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as installé tout ça. Et professionnellement, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors professionnellement, ce qui s'est passé, c'est que je suis arrivé en 2008. 2008, donc 36 ans.

  • Speaker #0

    La crise.

  • Speaker #1

    La crise mondiale. Et alors, il faut savoir qu'ici… J'ai appris qu'on disait que quand les États-Unis sont enrhumés, c'est le Canada qui se mouche. Ce qui veut dire qu'on est totalement impacté sur tout ce qui se passe aux États-Unis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça paraît logique, mais quand tu es dans le pays, tu comprends encore plus fort. Et là, ce que je ne savais pas non plus, d'où toutes les improvisations que j'ai dû gérer, c'est qu'au départ, j'étais venue avec un permis de travailleur qualifié pour être salariée. À 36 ans, j'ai dit, je ne vais pas me prendre la tête, mais je n'ai même pas pris en compte le... puisque pour moi l'entrepreneuriat n'était qu'un synonyme de souci. Pour moi, c'était que tracas et les employés. Enfin, je ne voyais pas ça du tout positivement. Et là, j'arrive en 2008, crise mondiale. Et alors moi, j'étais allée dans tous les workshops, et vas-y en anglais, en français. J'allais dans les associations, tout ce qu'on me proposait gratuitement. C'est-à-dire les Français, les Québécois et les Juifs, puisque je suis d'origine juive. Tac, j'allais partout. Et les workshops et les trucs commencent à s'intégrer, et le travail et le... On me voyait partout. À un moment donné, j'avais tellement toutes les mêmes informations, j'ai même dit, ça y est, c'est bon, je ne vais pas passer ma vie à apprendre, il faut que j'y aille. Donc, j'avais mon CV tout prêt, 7h du matin, je me levais, je faisais mes petites grilles et tout pour chercher. Sauf que sur les sites concernant la communication, il n'y avait pas une seule annonce, mais pas une, des pages blanches. Nulle part où on voyait le CV, en fait. Donc, la panique, même si je suis très, très positive, là, j'ai dit, OK, je suis quand même venu. L'argent, le... le défi, les deux grosses valises. Et qu'est-ce qui s'est passé ? C'est que comme les seules postes qu'on me proposait, c'était communication de crise. Alors, c'était plutôt moi qui étais en crise à ce moment-là. J'ai dit non, mais attends, d'abord, ce n'est pas ma spécialité. En plus, dans un pays que je ne connais pas, oublie. Et c'est là où pareil, je reviens sur ce que tu dis, effectivement, de l'air de soi, de se connaître. J'ai dit OK, je suis ici, je ne vais pas partir demain. Je lève les yeux au ciel en disant, je ne comprends pas le signe du tout. J'ai tout lâché. Je veux vivre une nouvelle vie. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai décidé, c'est pour ça que je parle beaucoup de décider dans ma pratique, j'ai décidé que ça n'allait pas s'arrêter là. Mais je ne vais pas rester toute la journée devant mon écran à chercher un emploi. C'est stupide, il faut que j'aille voir.

  • Speaker #0

    Tu es sorti, tu es passé à l'action à nouveau.

  • Speaker #1

    Direct. Le matin, je cherchais un boulot ou je cherchais des idées, réseautage, je comprenais, parce que le réseautage fonctionnait seulement en salarial, et l'après-midi, j'allais me balader. J'allais découvrir la ville, j'allais découvrir les Québécois, j'allais découvrir si cette ville me plaisait. Donc, ça me mettait à un niveau moins d'angoisse, en fait. C'est ça. Et là, sur mon parcours, je rencontre deux amies qui, elles, voient en moi déjà l'entrepreneur que je ne voyais pas. Et elles me prennent tout le côté vocabulaire, leadership, tu es déjà leader, tu es déjà... Sauf qu'elles m'ont... Moi, je les ai traitées de folles. Parce qu'en fait, je me disais, mais attendez, entrepreneur, il faut être recommandé. Je viens d'arriver, personne ne me connaît. Même moi, je ne me connais pas. De quoi vous parlez ? On parlait tout à l'heure de ce qu'on dégage. En fait, j'ai dégagé plein de choses que je ne connaissais pas. C'est troublant. Et en fait, finalement, ce qui s'est passé, c'est que je les ai crues, tout simplement. C'était deux personnes que je sentais bienveillantes, qui sont toujours des amis aujourd'hui. Et j'ai dit, et il y en a une des deux qui avait la phrase fatidique, qui m'a dit... Mais je ne comprends pas, enfin je peux comprendre que tu es peur, mais qu'est-ce que tu as à perdre en fait ? Et là je la regarde, je lui dis, ben en fait rien, parce que je n'ai rien en fait. j'ai rien à perdre tu vois donc ça elle m'a comme remis en disant c'est quoi ta panique mais elle elle était là depuis 20 ans c'était des françaises d'origine j'ai oublié de dire elle savait oui c'était des françaises mais elles étaient là depuis 20 ans 30 ans elles avaient fait leur vie mais elles elles avaient vu parce qu'ici aussi on voit très vite le potentiel des gens avant

  • Speaker #0

    eux mais ça tout ça je l'ai appris en improvisant justement donc si je récapitule un peu là t'es les ingrédients de ton cheminement Tu m'as parlé de la chance, tu m'as parlé de la capacité à s'écouter, tu m'as parlé du passage à l'action, de sortir un peu de chez soi. J'ai aussi entendu la résistance quand tu démarres un vrai changement. Et l'idée, c'est de faire face à cette résistance. Moi, c'est ça, chaque fois, qui caractérise ton parcours.

  • Speaker #1

    C'est que tu...

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu avances, tu transformes, tu t'écoutes et tu essaies des trucs, tu passes à l'action. Et petit à petit, en fait, tu trouves le chemin. Et c'est intéressant, il y avait zéro annonce, ce qui est quand même atypique. Mais comme si, en fait, l'univers est en train de te dire non, mais en fait, c'est pas par là qu'il faut que tu ailles.

  • Speaker #1

    Déjà, la chance, pour moi, déjà, c'est une conjoncture qui passe par l'action. Donc, je te dirais que les mots que tu as dit, ça doit être un tout dans mon mode de vie. ou mon mode de pensée, parce que pour moi, la chance, ça a été d'abord que je suis partie d'un pays pour aller dans un autre, avec la quête du bonheur et non pas que du plaisir. Comme tu as dit, c'est ça, c'est que j'ai transformé, en fait. Quand j'ai quelque chose, quand il m'arrive quelque chose qui semblerait plus négatif, j'évalue si on peut le transformer en positif. Je me raisonne, en fait. Peut-être c'est me raisonner qui crée la confiance en soi, c'est-à-dire dans le sens où, pour moi...

  • Speaker #0

    En fait, tu évalues le risque.

  • Speaker #1

    Oui, j'évalue le risque. Et pour évaluer les risques, il faut connaître ses essentiels. Parce que sinon, comment tu veux évaluer ? Tu sais, quand je suis partie avec mon dossier d'immigration, c'est comme un mélange, on va dire, de peur et d'excitation parce que tu sais que tu dois le faire. Et moi, je parle beaucoup d'intuition. Tu sais, la fameuse, je parle de ça dans mes propos régulièrement au niveau entrepreneurial, c'est une intuition entrepreneuriale. Quand on devient entrepreneur, obligatoirement, ça vient d'une intuition que tu as au fond du cœur. Parce que c'est dur d'être entrepreneur. Ce n'est pas cette fameuse liberté dont tout le monde parle. La liberté, tu parles, tu deviens tous les départements d'une entreprise. Tu t'aperçois à quel point ton patron, il avait sur les épaules aussi à ce moment-là. Tout à fait. Donc, ce n'est pas la liberté. Mais quand ton intuition est forte, quand tu incarnes les choses, tu n'as même plus l'impression d'être un posteur. Parce qu'en fait, pourquoi tu serais un posteur si tu incarnes et que tu fais du bien aux gens et que ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu sais, récemment, j'ai relu mes avis Google. J'ai eu des larmes aux yeux parce qu'en fait, ils te disent à quel point ça les arrête. révélé. C'est une révélation. Donc si c'est une révélation, c'est qu'ils l'avaient en eux. J'ai juste mis moi la façon de faire différente avec la musique, le jazz, pour leur dire soyez libre, d'être vous-même. Avec des règles, bien sûr qu'il y a des règles.

  • Speaker #0

    Alors du coup, je voudrais qu'on parle de selon toi, en fait, les ingrédients qui t'ont amené à arriver à une situation professionnelle qui aujourd'hui t'épanouit et qui est juste pour toi. On a parlé de beaucoup de choses, on a parlé de l'action, on a parlé de l'écoute de soi. Qu'est-ce qu'il y a d'autre pour toi qui est important, en fait, pour avancer de manière constructive dans sa carrière ?

  • Speaker #1

    On parlait tout à l'heure, c'est ma perso pro. Moi, l'année 2014 a été une année complètement charnière parce qu'en fait, là, j'ai vu à quel point l'humain et l'entrepreneur étaient le même. Une année bouleversante. Le bon, tout s'est mélangé puisque j'ai rencontré mon mari. Ma compagnie fonctionnait très bien. Je suis devenue Canadienne. En même temps, mon père a été victime de la maladie d'Alzheimer à 6000 kilomètres avec 6 heures de décalage. Là, c'est vrai que ça a été un gros chamboulement parce que j'ai senti ma vie de femme qui s'envolait et toutes les réponses à mes questions de bonheur. professionnellement, personnellement, sentimentalement. Voilà, j'avais réussi mon défi. Et là, ma famille, bien sûr, les conséquences de ces maladies-là, c'est sur toute la famille. C'est pas juste lui, c'est pour ça que je parle de victime d'une maladie. Ça, ça a été très dur, mais en même temps, ça a été tout le virage parce que je devais être à la fois présente pour eux, pour moi aussi, j'ai fait du mieux que je pouvais pour être toujours présente pour ma famille et mes amis. OK, mais je dois construire aussi mon couple. Et donc là, c'était qu'est-ce que je fais ? Donc, comme je disais, transformer. Ne pas s'arrêter, ne pas stagner en disant, je vais m'effondrer. Non. je dois mener les deux de front, mais donc vraiment, ça bouleverse tout. Et donc, je décide d'être plus dans le conseil. Et là, je recrée un équilibre. Donc en fait, c'est comme le jazz. C'est comme une vie, c'est un mouvement. S'il y a bien eu une improvisation là, ça a été là. Parce qu'en fait, jamais j'aurais pensé à ça dix ans plus tard. Et j'en ai parlé avec une amie qui était aussi française et qui m'a dit, je lui ai dit, mais comment ça se fait dans un moment où j'étais vraiment pas bien ? J'ai dit, mais comment ça se fait que je n'ai pas pensé qu'ils allaient vieillir, qu'ils allaient pouvoir avoir besoin de moi ? Enfin, on est d'accord, quand on n'est pas bien, on dit n'importe quoi, parce que c'est évident que je ne pouvais pas le savoir. Mais elle m'a dit, mais c'est parce que si tu y avais pensé, tu ne serais pas partie ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est ça. Et donc, petite parenthèse de coaching, on parle en systémie d'homéostasie. Et donc, ce que tu es en train de nous raconter, c'est qu'à chaque fois… L'homéostasie, c'est un état d'équilibre entre différentes forces. À un moment donné, il y a un élément perturbateur qui va bouleverser cet équilibre-là. Et donc, l'enjeu, c'est de trouver un nouvel équilibre, trouver une nouvelle homéostasie. Et toi, ta façon de faire, c'est de passer à l'action, prendre des décisions, parfois radicales. mais qui vont faire que tu vas garder tes essentiels, mais dans d'autres conditions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et l'autre, en t'écoutant, il y a autre chose aussi, c'est que j'ai toujours accepté de vivre mes émotions. Négatives, qu'elles soient positives, qu'elles soient tristes, je m'en sers pour toujours le transformer en positif, pour avancer. C'est l'histoire d'avancer, pas stagner. avancer dans une direction et même si la direction, c'est un peu l'histoire du but et de l'objectif. Mon but, c'est d'être heureuse, même si les objectifs changent.

  • Speaker #0

    Alors, il y a un truc qu'on n'a pas dit, je crois, à nos auditeurs, c'est que du coup, ton amoureux, qui est devenu entre-temps ton mari, il est musicien de jazz.

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est l'explication de tout, car jazz, ta réussite, c'est notre aventure, c'est ça. En fait, mon amoureux est musicien de jazz, guitariste de jazz, professionnel. Il est guitariste classique et jazz C'est ça qui est vraiment sa spécificité Son unicité Et au départ on a travaillé ensemble Sur sa façon d'être Sur la façon aussi dont les musiciens Et les artistes se comportaient sur un marché En fait ce qui s'est passé C'est que lors de mon travail Sur mon site Et puis un jour on était au restaurant Je lui dis est-ce que tu penses Il me dit ouais ouais écoute, t'écris bien, c'est clair, oui, je pense qu'il n'y a pas de soucis, mais il me dit, mais je t'entends, parce que j'avais déjà quelques clients, et puis il me dit, mais je t'entends parler, on est dans la même maison, donc il me dit, je t'entends, mais il y a quelque chose que tu ne mets pas en avant, c'est que, et là, il fait avec son vocabulaire, il me dit, ben en fait, tu fonctionnes comme une partition de jazz. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Il me dit, ben, t'es vraiment entre structure et improvisation. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Et il me dit, ben, dans une jam session, Tu as une partition et puis quand tout le monde est sur scène, on improvise, mais on sait où on est sur notre partition pour pouvoir se retrouver à la même place. Il me dit, tu fais pareil avec tes clients. Tu as une structure, tu sais où tu veux aller, tu leur amènes ton savoir, mais tu les laisses dans une liberté totale. Il me dit, je t'entends. C'est complètement organique. Il me dit, des fois, tu pars sur des choses, mais ça n'a rien à voir avec ton cadre. Je lui dis, parce que je parle d'humain, je ne vais pas me cadrer juste sur ce que je lis, sinon je ne vois pas l'intérêt. Il me dit, ça, c'est comme le jazz. J'étais me coucher, c'était un soir, j'étais me coucher, ça m'a travaillé. Et pourquoi je ne vais pas aller jusqu'au bout de ça ? Parce qu'il a raison, en fait, c'est ma façon d'être. Mais j'ai toujours été comme ça, structure, improvisation, pour mieux gérer. Bien sûr. J'ai ma base et je gère. Et c'est comme ça qu'est sorti Jazz ta réussite. Mais la nouveauté, liée à une conversation que j'ai eue lors d'un cercle de femmes entrepreneurs, c'est qu'une femme m'a dit, mais tu sais, je ne comprends pas pourquoi tu sépares... les 50 ans et plus et les artistes parce que c'était mes deux cibles d'origine que j'affectionnais. Je me dis mais parce que tout entrepreneur est un artiste. Et là ça m'a… et je l'ai écrite cette phrase pour te dire comment il y a une question de timing. Je l'ai écrite dans mon cahier, j'ai trouvé ça génial, mais je n'étais pas prête à le faire.

  • Speaker #0

    Et c'est que là maintenant que je le fais, parce que c'est vrai que tout entrepreneur est un artiste qui jongle au quotidien entre la structure et l'improvisation permanente. C'est-à-dire, si tu aimes quelque chose, tu vas être au quotidien à 100% tant qu'entrepreneur, fusionne qui tu es et l'audace justement de le faire pour que tu sors du lot de ton marché. L'idée de faire JustaRéussite, c'était pour faire comprendre aux gens... qu'une intuition est là au départ et c'est ça qui va être ton moteur pour continuer. Mon canevas, j'ai des questions qui prouvent que vraiment, quand on parle de tempo, de rythme, de musique intérieure, etc., c'est-à-dire que si tu as ça et que tu le révèles, ça peut aussi devenir un loisir.

  • Speaker #1

    Dernière question, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à une personne qui souhaite se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est, ne pense pas que la valeur de ton offre de service ou de produit dépend du nombre de pouces ou de réactions extérieures à toi. je fais référence aux réseaux sociaux. Parce qu'en fait, pour moi, premier lieu, c'est que tu dois prendre du temps pour toi, comme on dit depuis le début, pour trouver ta valeur. Parce que c'est ça qui rendra la chose immuable. Quand tu es ancré dans ton positionnement identitaire, que ton identité est claire, que tu sais pourquoi tu fais les choses. Mais tu vois, avec Just a Reussite, le fait de parler de musique, ça touche le cœur. On touche des choses beaucoup plus profondes, des choses qui sont immuables. Je sais pourquoi je fais Just a Reussite, je sais que c'est lié à mon histoire d'amour aussi. Donc ça, ça ne bougera jamais. Deuxièmement, je dirais aussi que c'est ce qui permet de persévérer. Parce qu'en fait, plus tu te ressembles, plus tu peux durer sur le long terme.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est un peu ce qu'on se disait avant de démarrer l'épisode. C'est avant tout un travail sur soi, de mieux se connaître et de vraiment clarifier son identité. Et je dirais même, au-delà d'être entrepreneur, c'est même dans sa vie, dans sa carrière. Je pense que... Plus on se connaît, plus on est vraiment aligné avec ce qu'on fait et comment on le fait, plus on est bon, en fait, tout simplement.

  • Speaker #0

    On est bon. Moi, je dirais que ça devient de plus en plus naturel.

  • Speaker #1

    Choisis un travail où tu n'as pas l'impression de travailler. C'est aussi ça, Holy Work.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rejoint toutes les deux.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Merci beaucoup, Laetitia.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci pour ton témoignage. On passe à la série des questions Holy Questions. Quelle est ta routine du matin pour passer une bonne journée ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose, c'est d'avoir un moment de câlin et de tendresse avec mon mari. J'ai besoin de ce contact pour qu'on se rappelle que l'essentiel, il est là, que c'est nous. Déjà, c'est mon ancrage. Ensuite, activer mes articulations avant de me lever, de bouger tout le monde, de dire « Allô, on se réveille ! » pour qu'elles me tiennent debout. Et que tout se passe bien. Je n'ai pas de problème de santé. Mais la cinquantaine m'a fait rappeler que j'avais un corps différent. Boire un verre d'eau, pareil. Donc sous-entendu que je fais attention à moi. Mon bien-être, c'est pareil. C'est moi. Et la façon de le faire, parce que je ne suis pas une grande sportive, c'est de me dire, je me rappelle le bien que ça fait après. Même si je n'aime pas le faire, je le fais. Donc pilates, etc. Ce sont des choses qui sont dans mon quotidien. Et puis, je me tourne vers la nature. J'ai la chance d'être dans un appartement où j'ai des arbres à côté de moi. Vraiment, tous les matins, je me tourne vers un rapport avec mon tempo. Mon tempo, ce n'est pas du rapide. Je pense que c'est du médium, peut-être à mon avis R&B. Donc, c'est clair qu'il ne faut pas que ça aille trop vite. Et puis, j'aime la musique, bien sûr. C'est vrai que c'est bizarre parce que ça m'a rapprochée de la France. C'est que j'ai redécouvert l'univers de Daniel Levy, qui malheureusement nous a quittés il n'y a pas longtemps. Et c'est suite à son décès que ça m'a rappelé comment j'avais... En fait, pourquoi j'aime cet homme qui est un vrai jazzman français, et mon mari l'a redécouvert, il n'en revenait pas, c'était un des plus grands, selon moi, c'est que c'est quelqu'un comme Barbra Streisand qui a l'âme sur les lèvres quand il chante. Il y a des très bons chanteurs, mais lui, il est différent. Et en ce moment, c'est lui qui est dans mon environnement.

  • Speaker #1

    Bon alors, tu m'en as parlé pendant longtemps, en trois mots. Qu'est-ce qui t'anime dans ton job au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'anime, c'est la révélation. que je vois en accompagnant mes entrepreneurs et comme je dirais, pour que ce soit vers leur réussite sans fausse note.

  • Speaker #1

    Pas mal. Une personne ou un mentor qui t'inspire dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Je dirais mes parents.

  • Speaker #1

    Quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai deux. Je suis désolé, j'ai cherché, mais ça va être deux courtes. Je m'aperçois que depuis mes 15 ans, je dis souvent, ne fais pas autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Quand tu veux être gentil ou quand tu veux être bienveillant, je trouve que c'est la meilleure chose. Alors, ça c'est une devise que moi je pense que j'ai faite avec tout ce que j'ai lu ou vu, c'est le hasard est une conjoncture magique entre l'intuition, l'audace et l'instant guidé par le ciel et ses anges. Sachant que je considère qu'il y a des anges sur Terre. Il faut juste les voir. Il ne faut pas oublier de voir les signes. Sinon, Dieu, il a trop de boulot. Il ne peut pas s'occuper de toi tout le temps. Donc, si tu ne les vois pas, tant pis pour toi. C'est Dieu ou le ciel.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu nous conseilles de lire comme bouquin ?

  • Speaker #0

    Alors, dans les livres, j'ai mis un peu... Pareil, j'ai dit, en fait, il y a ceux qui sont mes classiques, comme Le Petit Prince. Alors, je ne vais pas être très originale, je sais, mais bon, c'est le principe. Non, mais on le cite souvent, mais c'est vrai qu'il est tellement juste. C'est Le Petit Prince de Perry qui résume tout et qui marche à toutes les époques. Et pour moi, c'est Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand parce qu'il m'a donné envie de lire. Et en ce moment, je lis un livre magnifique qui s'appelle Cette lumière en nous de Michelle Obama. En fait, c'est incroyable parce que je retrouve plein de choses qui sont liées à Jazz Star réussite. En plus, c'est quelqu'un qui aime beaucoup le jazz, comme par hasard. Vraiment, je vais m'en inspirer certainement dans les jours à venir parce que... c'est exactement la même chose, elle parle de valeur de soi elle parle de différence, enfin vraiment plein de choses identiques ça j'ai du mal les chansons que tu as m'écouté en ce moment alors il y en a deux que j'écoute le matin c'est vivre aux éclats et c'est ce soir sur latino, alors ça en général on se met à danser avec mon mari bon, heureusement c'est pas en vidéo Mais on se met à danser avec mon mari parce que c'est une chanson tellement entraînante et qui parle des amis, qui parle de l'envie de vivre. Donc, dans les deux cas, vivre aux éclats. Donc, c'est vrai que c'est les deux actuellement. Ça fait un petit moment, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vais les ajouter dans ma liste, Oliver.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et alors, dernière question. Une personne que tu me conseilles de contacter pour un prochain épisode.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que par rapport à salariés, entrepreneuriat, il y en a deux qui me sont venus. Enfin, je t'en ai donné plusieurs, mais les deux, je pense qu'ils sont intéressants. Il y en a une, c'est une amie. Je ne sais pas si elle acceptera, elle n'est pas au courant. Mais c'est une amie québécoise que je connais depuis des années. On a cliqué ensemble très rapidement. On ne s'est jamais quitté. Une femme vraiment hyper intéressante. Et elle, elle est en pleine transition, retraite vers entrepreneuriat. En tout cas, elle y réfléchit. Donc, c'est assez proche parce qu'elle a la trahie en salarié, etc. Donc, ça peut être quelque chose d'intéressant pour toi. Donc, une Québécoise. Et l'autre personne, c'est une personne que je pense qu'il pourra toucher parce que c'est une personne que j'ai connue à travers un atelier que je faisais avec mon mari qui s'appelle Jazz et recyclage qui permettait aux enfants de créer des instruments de musique à travers des objets recyclés de la cuisine. D'accord. Et en fait, elle a travaillé à la Maison du Développement Durable. Et aujourd'hui, c'est une femme de com' aussi, comme nous, mais qui travaille sur la communication humaine et citoyenne au Québec et qui fait de très belles choses. Donc ça, tu la trouveras sur LinkedIn. Voilà, c'est les deux. Après, je t'en ai donné deux autres, mais je te les laisse lire. Parce que là, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Très complet, Laetitia Ferrandi.

  • Speaker #0

    Ça va, mais le cerveau, il marche vite. Alors,

  • Speaker #1

    puisque tu nous parlais des anges et tout ça tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai hâte.

  • Speaker #1

    C'est la fin. Je vais tirer une petite carte. Vu qu'on est bien dans l'énergie ensemble, je me dis, c'est comme si c'était toi qui me tirais. D'accord ?

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'elle nous dit, OK ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    quand je suis calme, je reçois. Et moi, ça vogue vraiment ce que tu m'as raconté depuis le début sur effectivement s'écouter, que tu t'es écouté, tu t'es posé des vraies questions calmement. Et que c'est comme ça que les réponses se sont arrivées.

  • Speaker #0

    Ça a éloigné la peur. Et comme je disais, d'évaluer le risque. D'évaluer, mais en étant à l'écoute de ce qui se passe autour de toi. Parce que je sais que, encore une fois, je vais parler de chance, mais comme je dis, c'est une conjoncture. Pour moi, c'est une mission. C'est-à-dire que je me dis que si je n'ai pas eu de maladie, si je n'ai pas eu de soucis graves, des vraiment graves, on parle de très très graves, des choses qui te ralentissent vraiment. où tu n'as pas le choix, c'est que j'ai une autre mission dans la vie. C'est qu'aujourd'hui, j'insuffle une énergie pour que des gens ne pensent pas qu'ils ne sont rien et qu'ils ont une vraie valeur. Donc, j'ai juste une autre mission.

  • Speaker #1

    Et voilà, je décris la carte aussi pour nos auditeurs parce que c'est très beau. Une femme qui ferme les yeux, avec un oeil fermé et qui tient ses deux mains contre son cœur.

  • Speaker #0

    Et avec la nature autour parce qu'il y a de la vieille feuillage. Et tout est bleu, donc le bleu, c'est assez… Et le bleu, je crois… Ah, et la note bleue du jazz !

  • Speaker #1

    Et la note bleue du jazz. Et il y a un « oh » !

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est très beau. Merci beaucoup, Laetitia. J'étais ravie d'avoir ce… Moi aussi. Merci,

  • Speaker #0

    moi aussi.

  • Speaker #1

    Un super moment. Je remercie notre amie Céline quand même. Je ne peux pas…

  • Speaker #0

    Claire. Céline.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode sans évoquer notre chère Céline Gracian. Oui,

  • Speaker #0

    chère, très chère au cœur.

  • Speaker #1

    Et voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci, super longue vie à ton podcast parce que j'ai pris le temps aussi d'écouter les autres parce que le but, c'est aussi d'être à l'écoute des autres. Et vraiment, tu fais une différence parce que tu vas donner de l'espoir aux gens. Moi, je dis que l'entrepreneuriat, c'est un souffle d'espoir dans le monde. Parce qu'on ne peut pas tout donner dans les mains des dirigeants qui ne font pas vraiment ce qu'on veut. Donc, c'est un souffle et puis tu donnes cette envie. Tu donnes ce côté, ce rendu possible.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'on soit dirigeant, qu'on soit indépendant, qu'on soit même salarié, je pense que chaque chemin a de la valeur. Et l'idée, c'est de se sentir libre, de s'exprimer et d'être aligné dans ce qu'on fait. Et effectivement, d'avoir envie de se lever le matin pour aller bosser, c'est ça, Holywork. donc merci beaucoup je remercie aussi nos auditeurs qui nous écoutent j'espère en tout cas qu'il vous a autant inspiré que moi parce que j'ai adoré découvrir le parcours de Laetitia et je vous donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode mais en attendant vous pouvez me retrouver sur les réseaux sur Instagram et sur LinkedIn et aussi sur mon site internet. Sachez que j'ai des rendez-vous de découverte qui sont gratuits. On passe trois quarts d'heure ensemble, on fait connaissance et peut-être qu'on aboutit à un accompagnement ensemble pour avancer et vous aider à aller plus vite dans la direction que vous voulez prendre. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute et merci Céline.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holy Work, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holy Work en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:02

  • Rencontre avec Laetitia Selam, son parcours et son entreprise

    00:43

  • Les débuts de Laetitia au Québec et ses défis

    01:59

  • L'importance de l'écoute de soi et de l'intuition

    02:57

  • Les leçons tirées de l'entrepreneuriat et de la vie à Montréal

    09:15

  • Transformer les défis en opportunités

    18:54

  • Conclusion et conseils pour les futurs entrepreneurs

    23:35

Description

Dans cet épisode de HoliWork, nous plongeons dans le parcours inspirant de Laetitia Sellam, une entrepreneuse qui a su écouter son intuition et suivre ses passions pour créer sa propre voie professionnelle.


🌎 De Paris à Montréal, Laetitia partage les défis de son parcours, les moments de doutes et les étapes décisives qui l'ont amenée à fonder son entreprise de conseil en marketing. Elle nous livre ses réflexions sur l’importance de rester fidèle à soi-même, d’avancer malgré les obstacles et de se créer un équilibre entre structure et improvisation – à l’image d’une véritable partition de jazz.🎷🎶


Vous découvrirez des clés essentielles pour naviguer dans l'entrepreneuriat : l’écoute de soi, le passage à l’action, et l’audace de saisir les opportunités pour construire une carrière épanouissante.


🚀 HoliWork, c’est aussi un cabinet de coaching qui accompagne entreprises et particuliers dans leurs défis professionnels. Nous proposons des programmes de coaching, des formations en management et en soft skills, et des bilans de compétences. Rendez-vous sur HoliWork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail et réserver un RDV découverte !


🤍 Pour ne rien manquer des prochains épisodes et de nos actualités, inscrivez-vous à la newsletter et ajoutez le podcast HoliWork à vos favoris.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Céline

    Bonjour, je suis Céline Attias, je suis exécutive coach certifié et je vous souhaite la bienvenue dans mon podcast Holywork. Avec Holywork, je vous invite à rendre vos journées de travail aussi épanouissantes que vos journées de vacances. Dans cette deuxième saison, à travers les témoignages de mes invités et aussi les épisodes solos, nous allons explorer comment évolue le monde du travail et découvrir de nouvelles clés pour vous aider à progresser. Alors, si vous avez envie d'ajouter une dose de joie dans votre quotidien professionnel, vous êtes au bon endroit. C'est parti pour un nouvel épisode. Bonjour à toutes, j'espère que vous allez bien aujourd'hui. Pour ma part, moi je suis très heureuse de vous retrouver pour ce nouvel épisode, le nouveau que j'enregistre, le premier que j'enregistre depuis la rentrée. Et aujourd'hui, on va à nouveau parler d'entrepreneuriat, plus largement... parcours de carrière. Depuis que j'ai changé de métier et je me suis lancée dans l'entrepreneuriat, je suis amenée à rencontrer énormément de personnes qui comme moi ont créé leur entreprise, ont monté leur projet, ont changé de vie professionnelle et je suis toujours intéressée lorsqu'elles me racontent leur histoire et comment elles en sont arrivées là parce que c'est vraiment un chemin, c'est vraiment une quête. Chacun se suit son chemin avec des changements, des bifurcations, des événements qui arrivent etc. Et on arrive toujours à réconcilier les morceaux à la fin, mais on le sait à la fin de l'histoire tellement c'est ça qui est beau. On a vu ça notamment avec Coco Rainbow dans l'épisode numéro 3 et aussi avec Lenka qui nous a parlé de son expérience et qui est aujourd'hui nutrithérapeute dans l'épisode 15. Et aujourd'hui, je voudrais vous proposer de découvrir un nouveau parcours, celui d'une personne qui est aussi entrepreneur et que j'apprécie beaucoup. Il s'agit de Laetitia Selam. Laetitia, bonjour et bienvenue.

  • Bonjour Céline.

  • Speaker #0

    Je suis ravie de t'accueillir. En plus, je sais que tu es au Québec, donc j'adore cette région. Tu vas nous raconter comment tu es arrivée là. Mais avant de commencer à vraiment rentrer dans ton parcours, dans l'histoire de ton parcours, est-ce que tu veux bien te présenter et nous dire aujourd'hui qui es-tu aujourd'hui et qu'est-ce que tu proposes, qu'est-ce que tu fais ?

  • Speaker #1

    Oui, merci beaucoup Céline. C'est d'autant plus émouvant de pouvoir parler à la France, qui est quand même mon pays d'origine, de cette manière, avec des moyens modernes, podcast. Effectivement, je suis à Montréal, dans la région de Québec, au Canada. J'ai immigré à 36 ans au Québec. Et aujourd'hui, j'ai lancé ma deuxième compagnie, qui s'appelle Marketik Conseil, en tant qu'entrepreneur, alors que... j'étais salariée en France, donc c'est là où mon parcours est assez complet parce que c'est le Québec qui m'a offert cette opportunité et qui m'a ouvert un chemin que je n'avais même pas pensé au départ. Et l'idée, c'est qu'aujourd'hui, moi-même, j'aide les entrepreneurs, ceux qui sont en lancement d'affaires ou qui pensent vouloir se lancer en affaires avec un parcours original qui s'appelle Jazz, t'as réussi.

  • Speaker #0

    J'adore le nom. J'ai hâte que tu nous racontes comment ça a arrivé. Alors moi, ce qui m'intéresse, c'est que tu nous racontes effectivement comment tu en es arrivé là. Donc tu nous as dit que tu viens de la France, tu habitais Paris si je me souviens bien.

  • Speaker #1

    Oui, je suis parisienne, oui.

  • Speaker #0

    Et alors, tu te trouves de Paris à Montréal.

  • Speaker #1

    C'est ça. Alors on m'a dit, comme j'ai écouté le podcast d'Isabelle qui dit pareil, c'est difficile en quelques lignes de résumer. Aujourd'hui, j'ai 52 ans, mais on va faire les grandes lignes. En tout cas, c'est le qui peut intéresser les auditeurs. En fait, au départ, c'est vrai que l'idée, c'était vraiment d'avoir toujours en tête d'être proche de ma personnalité. Donc, la chance que j'ai eue, c'est que c'est vrai que dès l'âge de 18 ans, après le bac français, je voyais déjà la personnalité, le tempérament que j'avais. Et c'est vrai que moi, faire des études, ce n'était pas vraiment quelque chose qui était une obligation dans ma tête. Je ne pensais pas qu'un métier dépendait de... d'études automatiquement alors que quand même à l'époque c'était encore très ancré et puis j'avais quand même des parents qui comme beaucoup de parents de cette époque disait mais si les études amène à un métier aujourd'hui on a compris que c'est différent j'ai devait être un peu d'ostradamus parce que effectivement je voyais pas spécialement le lien parce que pour moi même des métiers manuels même des métiers face et tant qu'on avait une valeur tant qu'on était utile à un pays c'était pas spécialement que le plus haut et le Le plus important, c'était les études. Et la chance que j'ai eue, suite à ça, c'est que c'est vrai que mon père m'a poussé quand même à dire « Écoute, c'est dommage, tu as 18 ans, il faudrait quand même que tu vérifies si ce n'est pas ce que tu veux. » Bon, on est d'accord qu'il m'a un peu poussé. J'ai voulu lui faire plaisir au départ, donc je suis allée sur le salon de l'étudiant à Paris. Un salon qui est parfait quand on ne sait pas ce qu'on veut. J'ai été tout simplement, alors par contre, avec ce… Déjà, on va dire, tout ce qui m'a servi à l'entrepreneuriat, c'est-à-dire cette intuition, me laisser aller, me dire « Ok » . Je vais là et puis je vais me laisser juste guider, regarder ce qui se passe. Et puis j'ai vu les banderoles. Tu sais, les roll-up, je ne sais pas comment dire en français, ce n'est pas bien, je devrais le savoir. En fait, les panneaux qui annoncent avec toutes les écoles. Et ma chance, parce que c'est sûr que comme on dit, la chance, c'est quand même une conjoncture de choses, ce n'est pas juste des hasards, c'est que c'était le début justement des métiers en communication, publicité, cette période-là. Et donc là, je ne vois que des mots qui me parlent, communiquent et créent. Et là, je sens en moi, en fait, j'ai fait par rapport à moi. C'est pour ça que c'est une chance, je le souhaite aux gens. On peut l'avoir plus tard, mais j'ai la chance que dès le départ, j'ai dit « Ok, moi, il faut que je n'ai pas l'impression de travailler. Il faut que je trouve un métier où j'ai juste envie d'y aller parce qu'aller faire des études avec quelque chose qui n'est pas passionné, ce n'est même pas la peine. » Et donc, qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai ramené cinq documents. Et j'ai fait ma petite étude de marché. Je faisais déjà ce que je suis aujourd'hui. Quelque part, une étude de marché. Je planifiais. J'aime planifier. On va en parler dans Just a Reussite. J'aime structurer pour mieux, on va dire, gérer l'improvisation. Pour moi, si je n'ai pas les deux, je le fais. Parce que j'ai travaillé dans l'événementiel. Donc, oublie comme quoi il y a beaucoup d'improvisation. Quand j'ai dû le faire sans être préparé ou à vraiment quelque chose qui arrive et qui est complètement de nulle part. Je le fais, mais je sens que je suis, on en parle aussi dans mon parcours, je suis hors de mon tempo. C'est-à-dire qu'on me pousse, on m'accélère mon tempo naturel, donc je gère, parce que je suis professionnel, mais je déteste ça, je ne me sens pas bien. Suite à ça, j'arrive avec mes documents, chez mon père, donc devant mon père, et puis je lui dis, bon alors voilà, il y a cinq écoles, c'est de la communication, on peut devenir ci, on peut devenir ça. Et lui, le pauvre, pas parce qu'il n'était pas intelligent, c'est juste qu'il ne connaissait pas ce monde-là. Il me dit de quoi tu parles. Tu vas faire des affiches publicitaires. Pour lui, ce n'est pas la même génération. Là, j'étais dans le conflit. On va dire les coûts d'intergénération. Mais en quelle année ? Là, j'avais 18 ans. J'en ai 52. Tu vois, c'était dans les années... Je ne suis pas bonne en calcul mental. Tu calculeras.

  • Speaker #0

    Là, tu me demandes...

  • Speaker #1

    Les années 80, je pense.

  • Speaker #0

    Il y a plus de 30 ans, du coup.

  • Speaker #1

    Ah oui. Donc voilà, donc tu vois, donc mon père, voilà, j'ai eu la chance que mon père, ma mère aussi, mais mon père, c'était lui un peu qui était surtout pouce, pouce, pouce, il me dit, j'ai senti qu'il a vu que j'étais tellement sûr de moi, tellement passionné que là, comme ça allait me plaire, que truc, je lui ai dit, écoute, papa, c'est simple, si je suis en faculté, moi, le plan, tu vois, déjà à l'époque, je savais que le plan, on est toute une flopée, il y a un petit bout en bas, là, c'est le professeur, il faut l'écouter, puis tu es juste avec tes, c'est pas moi. Je lui ai dit, c'est sûr que ce sera en école privée, mais si tu ne peux pas ou que tu ne veux pas, je vais travailler. En fait, ce n'était pas grave. Et ça, ça l'a perturbé, mais il a toujours cru en ses filles. Il m'a dit, écoute, je peux te payer les études. Ça te plaît ? Ah ouais, ouais, je sens que c'est bien. Et j'ai très bien réussi. Alors, quand j'ai fini le BTS, j'ai fait un BTS, quand même toujours le côté pratico-pratique. Je me suis dit, ok. Une fois que le BTS a été pris, j'ai dit, ça, c'est de la publicité, mais je me verrais bien faire du marketing. Parce qu'à l'époque, le marketing et la publicité étaient séparés. Ce n'était pas la même chose et ce n'était pas le même métier. Et j'ai eu cette notion de dire, mais je ne vois pas comment on peut être publicitaire sans être marketeur, parce que comment tu peux connaître ta cible ? Si tu ne connais pas ta cible, comment tu peux parler à une cible que tu ne connais pas ? Donc, je rentre là-dedans et j'ai fait un bac plus 4, finalement, avec une spécialité marketing. Donc, j'ai eu ces deux facettes. Et puis, ces deux facettes, en fait… m'amener à travailler après dans des agences à taille humaine parce que pareil, j'étais toujours collée à ma personnalité. Et c'est bizarre parce qu'aujourd'hui, c'est vraiment ce que j'ai avec JustaRéussite, c'est dire compose ta partition de la réussite. Mais ta partition, ta réussite, ce n'est pas la mienne parce qu'on n'a pas le même parcours, parce qu'on n'a pas les mêmes défis.

  • Speaker #0

    Donc si je comprends bien, toi en fait, ce qui t'a vraiment guidée, c'est l'écoute de toi et j'ai l'impression que du coup, tu écoutes un peu ce qui se passe dans ton corps ou... qui t'anime un petit peu et c'est ça en fait qui te guide et au fur et à mesure qui t'aide à prendre des décisions. Tu as ensuite travaillé plusieurs années en agence d'économie, dans des agences à Paris. Et ensuite, qu'est-ce qui s'est passé ? C'était quoi le shift ?

  • Speaker #1

    Alors le shift, c'est que j'étais heureuse à Paris, en France. C'est-à-dire que j'avais fait les études que je voulais, j'avais de l'amour autour de moi, mes parents... étaient toujours ensemble, des amitiés solides. Bon, difficile, mais ça, c'est les agences de pub. C'est moi qui l'ai décidé. Alors, je faisais très vite le lien. Je me disais, attends, tu n'es pas obligé. Alors, si tu n'es pas obligé, tu assumes. Ça, c'était ma théorie. Ce qui fait que ça m'a donné aussi une force de forger une personnalité peut-être plus... en mode progressif, en mode aussi plus proactif, dans le sens, ça vient de moi. Donc, toujours ce rapport à soi. Et le shift, c'est qu'en fait, à 35 ans, j'avais tout ce décor, tout cet environnement qui semblait être l'idéal pour moi. Et j'aimais Paris, j'aimais être parisienne, etc. Et en fait, tout est venu de l'émission Téléthon. C'est-à-dire que je me retrouve sur mon canapé et puis... En 10 ans, entre 23 et 35 ans, j'avais fait quand même beaucoup de voyages. Parce que moi, je travaillais pour voyager. C'était vraiment mon truc. Tant que je n'étais pas en couple, je voulais être en couple avec une famille, et c'est pas éventuellement avec des enfants. Et en attendant, je travaillais, je voyageais et je faisais des beaux voyages. Bizarrement quand même, mon premier voyage, ça a été le Canada. J'ai eu un coup de cœur. Donc j'avais quand même cette idée de toujours bouger, mais je ne pensais jamais immigrer. Et à 35 ans... Un petit coup de mou devant le canapé, devant l'émission Téléthon. Je regarde, comme je regardais souvent, je donnais aussi pour cette cause. Puis je me fais une rétrospection de tout ce qui s'est passé, tout ce que j'ai fait. Et puis je me dis, c'est bizarre, je ne me sens pas pleinement heureuse. Mais je devrais l'être. Et comme je suis croyante, je me dis, c'est quand même péché. Comment ça se fait avec toute la chance que j'ai au départ ? On a éloigné aussi les maladies, grâce à Dieu on a... pas eu de maladie dans la famille. Je voyais des choses très graves autour de moi. Tu vois ce que je disais ? Je me disais, comment ça se fait que ça ne va pas ? Et je me suis dit, ce n'est pas normal, il y a quelque chose qui ne va pas. Et pourquoi t'es laiton ? Au moment où je me dis ça, je vois le petit garçon, tu sais, que tous les ans on voit, qui est dans sa chaise, qui dit, je suis tellement heureux, j'ai pu faire le rêve que je voulais. Et là, je me mets à pleurer comme une madeleine, parce que là, je me dis, qu'est-ce qui m'arrive ? Mais comment je peux dire que ça ne va pas ? Et là, il y a eu, ok. Il faut que j'agisse. Moi, pour moi, quand je ne suis pas bien, quand quelque chose ne va pas, il n'y a que l'action qui peut trouver une solution. Je rejette totalement la stagnation dans ma vie. Donc, le chiffre, ça a été de dire, OK, qu'est-ce que je fais ? En faisant une introspection d'à peu près deux mois, je me suis vue, en fait, de dire, le problème, c'est l'environnement. C'est-à-dire, Paris ne me convient plus. Avec tout ce que ça veut dire, le stress, le rapport aux gens, l'étroitesse, même des trottoirs, enfin, tout devenait... étouffant. Suite à ça, je me suis rappelé quand même que j'étais allé trois fois en dix ans au Canada. Et là, je me suis dit, c'est quand même bizarre qu'à chaque fois, ça me revient régulièrement dans ma vie. Qu'est-ce que je fais ? Je prends rendez-vous à la délégation du Québec, à Paris. Je vais par action. Je ne mets pas dans ma tête, je fais. Donc je vais et je vais parler aux gens. Je vais voir, ok, c'est quoi ? Donc là, je me mets dans le mode immigration, qui pour moi était... Je ne sais même pas d'où... Ça, par contre, je ne me rappelle pas d'où c'est venu. C'est-à-dire carrément où je changeais de pays. Ça a dû être une progression au bout de deux mois. Et là, je me retrouve avec le dossier en sortant. Donc d'abord, tout ce qu'il me disait, je me retrouvais. Je me disais, c'est moi. C'est beaucoup plus moi. Je me sens bien. Alors après, on sait qu'il y a du marketing aussi derrière, c'est sûr. Mais je n'ai pas été déçu, sauf d'autres choses.

  • Speaker #0

    Du coup, il te donne un espèce de document où il te parle du pays et des critères.

  • Speaker #1

    Non. En fait, tu as d'abord une réunion. Pardon. Tu as d'abord une réunion. Donc, tu passes une heure. Tu peux poser tes questions, ils te montrent ce que c'est que le Québec. Et tu peux te sortir, oui, je me suis mal exprimé, c'est en fait, je me suis sorti avec le dossier d'immigration pour demander une immigration. Et là, je me rappelle très bien, et ça va te faire sourire parce que c'est notre ami commun, je me souviens très bien d'être sur l'avenue de Champs-Élysées. Mon dossier comme ça, je ne voyais plus rien. Tu sais, comme les moments, comme dans Yantel, là, où il disait « there is moments » , ben voilà, c'est qu'en fait... Je savais qu'il y allait y avoir quelque chose. Je savais qu'il y avait quelque chose qui était en train de se transformer dans ma vie. Je ne savais pas du tout ce qui se passait. Et je ne voyais plus les gens, je ne voyais que des mouvements. Un moment très bizarre, moi je ne suis pas passée, je ne me rappelle pas de tout là, mais là, tu sais, il y a des moments dans ta vie, tu dis là je sais qu'il y a un virage. Et je me suis dit, je ne vais pas en parler à ma famille, parce qu'ils m'avaient dit pour la résidence permanente, qui est donc un permis qui te permet de rester 5 ans au pays, mais non pas temporairement, ça attendait un an. J'ai dit je vais pas commencer à chambouler toute ma famille, tous mes amis pour si ça se trouve ça va être flop, je vais pas y aller, je vais me dégonfler, je dis rien. Mais comme je n'aime pas les mensonges et je n'aime pas rien dire et que je suis une fille éloquente et une fille de com, qui j'ai appelé notre amie Céline. J'ai dit c'est la seule qui va pouvoir tout encaisser, tout écouter et en parler à personne. Et je l'appelle, je lui dis Céline, là j'ai un dossier, Céline me regarde, super vas-y c'est super, Céline. Oui, c'est génial, mais oui, écoute, si tu le sens, vas-y. Après, ça s'est enclenché, mais toujours avec mon mode proactif pour te faire rire. Je pense que j'étais une des rares françaises, je ne vais pas dire la seule, mais à ce jour-là la seule. J'étais jusqu'à aller dans un bar de Québécois qui était en France pour aller m'informer sur des choses que je ne voyais pas dans les livres. Tu vois le genre. Parce que j'avais besoin de préparer. Sauf qu'il faut savoir qu'une fois que tu as préparé 80%, c'est les 20% quand tu arrives au pays qui te dit est-ce que tu restes ou pas. Tout ce que tu n'as vu, nulle part. Et tout ce que tu ressens. Parce que l'immigration, c'est surtout de l'émotionnel. Tout le reste, ça s'apprend. Tout le reste, tu peux le lire. Mais ce que tu ressens, tu ne peux jamais savoir. Et ça, c'est une réponse que j'ai souvent donnée quand j'accueillais les nouveaux arrivants, parce que j'ai eu un mandat à l'agence Omeds, qui accueillait les nouveaux arrivants français. Et parfois, des fois, avant d'arriver, ils me disaient « qu'est-ce que vous en pensez ? Est-ce que vous pensez qu'on profite ? Je vais être heureux ? » Je vais dire « mais je ne sais pas » . Et le mieux, c'est que je peux vous dire que vous ne le savez pas non plus. S'il y a bien une chose que vous devez faire en aventure, c'est l'immigration, parce que vous ne savez pas ce qui va se passer. Il faut juste être prêt à l'inconnu. Et tu ne peux pas savoir.

  • Speaker #0

    C'est ça, et à tester le truc, quoi. Alors du coup, tu es arrivé au Canada.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu as installé tout ça. Et professionnellement, comment ça s'est passé ?

  • Speaker #1

    Alors professionnellement, ce qui s'est passé, c'est que je suis arrivé en 2008. 2008, donc 36 ans.

  • Speaker #0

    La crise.

  • Speaker #1

    La crise mondiale. Et alors, il faut savoir qu'ici… J'ai appris qu'on disait que quand les États-Unis sont enrhumés, c'est le Canada qui se mouche. Ce qui veut dire qu'on est totalement impacté sur tout ce qui se passe aux États-Unis.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Ça paraît logique, mais quand tu es dans le pays, tu comprends encore plus fort. Et là, ce que je ne savais pas non plus, d'où toutes les improvisations que j'ai dû gérer, c'est qu'au départ, j'étais venue avec un permis de travailleur qualifié pour être salariée. À 36 ans, j'ai dit, je ne vais pas me prendre la tête, mais je n'ai même pas pris en compte le... puisque pour moi l'entrepreneuriat n'était qu'un synonyme de souci. Pour moi, c'était que tracas et les employés. Enfin, je ne voyais pas ça du tout positivement. Et là, j'arrive en 2008, crise mondiale. Et alors moi, j'étais allée dans tous les workshops, et vas-y en anglais, en français. J'allais dans les associations, tout ce qu'on me proposait gratuitement. C'est-à-dire les Français, les Québécois et les Juifs, puisque je suis d'origine juive. Tac, j'allais partout. Et les workshops et les trucs commencent à s'intégrer, et le travail et le... On me voyait partout. À un moment donné, j'avais tellement toutes les mêmes informations, j'ai même dit, ça y est, c'est bon, je ne vais pas passer ma vie à apprendre, il faut que j'y aille. Donc, j'avais mon CV tout prêt, 7h du matin, je me levais, je faisais mes petites grilles et tout pour chercher. Sauf que sur les sites concernant la communication, il n'y avait pas une seule annonce, mais pas une, des pages blanches. Nulle part où on voyait le CV, en fait. Donc, la panique, même si je suis très, très positive, là, j'ai dit, OK, je suis quand même venu. L'argent, le... le défi, les deux grosses valises. Et qu'est-ce qui s'est passé ? C'est que comme les seules postes qu'on me proposait, c'était communication de crise. Alors, c'était plutôt moi qui étais en crise à ce moment-là. J'ai dit non, mais attends, d'abord, ce n'est pas ma spécialité. En plus, dans un pays que je ne connais pas, oublie. Et c'est là où pareil, je reviens sur ce que tu dis, effectivement, de l'air de soi, de se connaître. J'ai dit OK, je suis ici, je ne vais pas partir demain. Je lève les yeux au ciel en disant, je ne comprends pas le signe du tout. J'ai tout lâché. Je veux vivre une nouvelle vie. Je ne sais pas ce qui se passe, mais j'ai décidé, c'est pour ça que je parle beaucoup de décider dans ma pratique, j'ai décidé que ça n'allait pas s'arrêter là. Mais je ne vais pas rester toute la journée devant mon écran à chercher un emploi. C'est stupide, il faut que j'aille voir.

  • Speaker #0

    Tu es sorti, tu es passé à l'action à nouveau.

  • Speaker #1

    Direct. Le matin, je cherchais un boulot ou je cherchais des idées, réseautage, je comprenais, parce que le réseautage fonctionnait seulement en salarial, et l'après-midi, j'allais me balader. J'allais découvrir la ville, j'allais découvrir les Québécois, j'allais découvrir si cette ville me plaisait. Donc, ça me mettait à un niveau moins d'angoisse, en fait. C'est ça. Et là, sur mon parcours, je rencontre deux amies qui, elles, voient en moi déjà l'entrepreneur que je ne voyais pas. Et elles me prennent tout le côté vocabulaire, leadership, tu es déjà leader, tu es déjà... Sauf qu'elles m'ont... Moi, je les ai traitées de folles. Parce qu'en fait, je me disais, mais attendez, entrepreneur, il faut être recommandé. Je viens d'arriver, personne ne me connaît. Même moi, je ne me connais pas. De quoi vous parlez ? On parlait tout à l'heure de ce qu'on dégage. En fait, j'ai dégagé plein de choses que je ne connaissais pas. C'est troublant. Et en fait, finalement, ce qui s'est passé, c'est que je les ai crues, tout simplement. C'était deux personnes que je sentais bienveillantes, qui sont toujours des amis aujourd'hui. Et j'ai dit, et il y en a une des deux qui avait la phrase fatidique, qui m'a dit... Mais je ne comprends pas, enfin je peux comprendre que tu es peur, mais qu'est-ce que tu as à perdre en fait ? Et là je la regarde, je lui dis, ben en fait rien, parce que je n'ai rien en fait. j'ai rien à perdre tu vois donc ça elle m'a comme remis en disant c'est quoi ta panique mais elle elle était là depuis 20 ans c'était des françaises d'origine j'ai oublié de dire elle savait oui c'était des françaises mais elles étaient là depuis 20 ans 30 ans elles avaient fait leur vie mais elles elles avaient vu parce qu'ici aussi on voit très vite le potentiel des gens avant

  • Speaker #0

    eux mais ça tout ça je l'ai appris en improvisant justement donc si je récapitule un peu là t'es les ingrédients de ton cheminement Tu m'as parlé de la chance, tu m'as parlé de la capacité à s'écouter, tu m'as parlé du passage à l'action, de sortir un peu de chez soi. J'ai aussi entendu la résistance quand tu démarres un vrai changement. Et l'idée, c'est de faire face à cette résistance. Moi, c'est ça, chaque fois, qui caractérise ton parcours.

  • Speaker #1

    C'est que tu...

  • Speaker #0

    À chaque fois, tu avances, tu transformes, tu t'écoutes et tu essaies des trucs, tu passes à l'action. Et petit à petit, en fait, tu trouves le chemin. Et c'est intéressant, il y avait zéro annonce, ce qui est quand même atypique. Mais comme si, en fait, l'univers est en train de te dire non, mais en fait, c'est pas par là qu'il faut que tu ailles.

  • Speaker #1

    Déjà, la chance, pour moi, déjà, c'est une conjoncture qui passe par l'action. Donc, je te dirais que les mots que tu as dit, ça doit être un tout dans mon mode de vie. ou mon mode de pensée, parce que pour moi, la chance, ça a été d'abord que je suis partie d'un pays pour aller dans un autre, avec la quête du bonheur et non pas que du plaisir. Comme tu as dit, c'est ça, c'est que j'ai transformé, en fait. Quand j'ai quelque chose, quand il m'arrive quelque chose qui semblerait plus négatif, j'évalue si on peut le transformer en positif. Je me raisonne, en fait. Peut-être c'est me raisonner qui crée la confiance en soi, c'est-à-dire dans le sens où, pour moi...

  • Speaker #0

    En fait, tu évalues le risque.

  • Speaker #1

    Oui, j'évalue le risque. Et pour évaluer les risques, il faut connaître ses essentiels. Parce que sinon, comment tu veux évaluer ? Tu sais, quand je suis partie avec mon dossier d'immigration, c'est comme un mélange, on va dire, de peur et d'excitation parce que tu sais que tu dois le faire. Et moi, je parle beaucoup d'intuition. Tu sais, la fameuse, je parle de ça dans mes propos régulièrement au niveau entrepreneurial, c'est une intuition entrepreneuriale. Quand on devient entrepreneur, obligatoirement, ça vient d'une intuition que tu as au fond du cœur. Parce que c'est dur d'être entrepreneur. Ce n'est pas cette fameuse liberté dont tout le monde parle. La liberté, tu parles, tu deviens tous les départements d'une entreprise. Tu t'aperçois à quel point ton patron, il avait sur les épaules aussi à ce moment-là. Tout à fait. Donc, ce n'est pas la liberté. Mais quand ton intuition est forte, quand tu incarnes les choses, tu n'as même plus l'impression d'être un posteur. Parce qu'en fait, pourquoi tu serais un posteur si tu incarnes et que tu fais du bien aux gens et que ça fonctionne ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    Tu sais, récemment, j'ai relu mes avis Google. J'ai eu des larmes aux yeux parce qu'en fait, ils te disent à quel point ça les arrête. révélé. C'est une révélation. Donc si c'est une révélation, c'est qu'ils l'avaient en eux. J'ai juste mis moi la façon de faire différente avec la musique, le jazz, pour leur dire soyez libre, d'être vous-même. Avec des règles, bien sûr qu'il y a des règles.

  • Speaker #0

    Alors du coup, je voudrais qu'on parle de selon toi, en fait, les ingrédients qui t'ont amené à arriver à une situation professionnelle qui aujourd'hui t'épanouit et qui est juste pour toi. On a parlé de beaucoup de choses, on a parlé de l'action, on a parlé de l'écoute de soi. Qu'est-ce qu'il y a d'autre pour toi qui est important, en fait, pour avancer de manière constructive dans sa carrière ?

  • Speaker #1

    On parlait tout à l'heure, c'est ma perso pro. Moi, l'année 2014 a été une année complètement charnière parce qu'en fait, là, j'ai vu à quel point l'humain et l'entrepreneur étaient le même. Une année bouleversante. Le bon, tout s'est mélangé puisque j'ai rencontré mon mari. Ma compagnie fonctionnait très bien. Je suis devenue Canadienne. En même temps, mon père a été victime de la maladie d'Alzheimer à 6000 kilomètres avec 6 heures de décalage. Là, c'est vrai que ça a été un gros chamboulement parce que j'ai senti ma vie de femme qui s'envolait et toutes les réponses à mes questions de bonheur. professionnellement, personnellement, sentimentalement. Voilà, j'avais réussi mon défi. Et là, ma famille, bien sûr, les conséquences de ces maladies-là, c'est sur toute la famille. C'est pas juste lui, c'est pour ça que je parle de victime d'une maladie. Ça, ça a été très dur, mais en même temps, ça a été tout le virage parce que je devais être à la fois présente pour eux, pour moi aussi, j'ai fait du mieux que je pouvais pour être toujours présente pour ma famille et mes amis. OK, mais je dois construire aussi mon couple. Et donc là, c'était qu'est-ce que je fais ? Donc, comme je disais, transformer. Ne pas s'arrêter, ne pas stagner en disant, je vais m'effondrer. Non. je dois mener les deux de front, mais donc vraiment, ça bouleverse tout. Et donc, je décide d'être plus dans le conseil. Et là, je recrée un équilibre. Donc en fait, c'est comme le jazz. C'est comme une vie, c'est un mouvement. S'il y a bien eu une improvisation là, ça a été là. Parce qu'en fait, jamais j'aurais pensé à ça dix ans plus tard. Et j'en ai parlé avec une amie qui était aussi française et qui m'a dit, je lui ai dit, mais comment ça se fait dans un moment où j'étais vraiment pas bien ? J'ai dit, mais comment ça se fait que je n'ai pas pensé qu'ils allaient vieillir, qu'ils allaient pouvoir avoir besoin de moi ? Enfin, on est d'accord, quand on n'est pas bien, on dit n'importe quoi, parce que c'est évident que je ne pouvais pas le savoir. Mais elle m'a dit, mais c'est parce que si tu y avais pensé, tu ne serais pas partie ?

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr, c'est ça. Et donc, petite parenthèse de coaching, on parle en systémie d'homéostasie. Et donc, ce que tu es en train de nous raconter, c'est qu'à chaque fois… L'homéostasie, c'est un état d'équilibre entre différentes forces. À un moment donné, il y a un élément perturbateur qui va bouleverser cet équilibre-là. Et donc, l'enjeu, c'est de trouver un nouvel équilibre, trouver une nouvelle homéostasie. Et toi, ta façon de faire, c'est de passer à l'action, prendre des décisions, parfois radicales. mais qui vont faire que tu vas garder tes essentiels, mais dans d'autres conditions.

  • Speaker #1

    Tout à fait. Oui, et l'autre, en t'écoutant, il y a autre chose aussi, c'est que j'ai toujours accepté de vivre mes émotions. Négatives, qu'elles soient positives, qu'elles soient tristes, je m'en sers pour toujours le transformer en positif, pour avancer. C'est l'histoire d'avancer, pas stagner. avancer dans une direction et même si la direction, c'est un peu l'histoire du but et de l'objectif. Mon but, c'est d'être heureuse, même si les objectifs changent.

  • Speaker #0

    Alors, il y a un truc qu'on n'a pas dit, je crois, à nos auditeurs, c'est que du coup, ton amoureux, qui est devenu entre-temps ton mari, il est musicien de jazz.

  • Speaker #1

    Oui, là, c'est l'explication de tout, car jazz, ta réussite, c'est notre aventure, c'est ça. En fait, mon amoureux est musicien de jazz, guitariste de jazz, professionnel. Il est guitariste classique et jazz C'est ça qui est vraiment sa spécificité Son unicité Et au départ on a travaillé ensemble Sur sa façon d'être Sur la façon aussi dont les musiciens Et les artistes se comportaient sur un marché En fait ce qui s'est passé C'est que lors de mon travail Sur mon site Et puis un jour on était au restaurant Je lui dis est-ce que tu penses Il me dit ouais ouais écoute, t'écris bien, c'est clair, oui, je pense qu'il n'y a pas de soucis, mais il me dit, mais je t'entends, parce que j'avais déjà quelques clients, et puis il me dit, mais je t'entends parler, on est dans la même maison, donc il me dit, je t'entends, mais il y a quelque chose que tu ne mets pas en avant, c'est que, et là, il fait avec son vocabulaire, il me dit, ben en fait, tu fonctionnes comme une partition de jazz. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Il me dit, ben, t'es vraiment entre structure et improvisation. Alors je lui dis, c'est-à-dire ? Et il me dit, ben, dans une jam session, Tu as une partition et puis quand tout le monde est sur scène, on improvise, mais on sait où on est sur notre partition pour pouvoir se retrouver à la même place. Il me dit, tu fais pareil avec tes clients. Tu as une structure, tu sais où tu veux aller, tu leur amènes ton savoir, mais tu les laisses dans une liberté totale. Il me dit, je t'entends. C'est complètement organique. Il me dit, des fois, tu pars sur des choses, mais ça n'a rien à voir avec ton cadre. Je lui dis, parce que je parle d'humain, je ne vais pas me cadrer juste sur ce que je lis, sinon je ne vois pas l'intérêt. Il me dit, ça, c'est comme le jazz. J'étais me coucher, c'était un soir, j'étais me coucher, ça m'a travaillé. Et pourquoi je ne vais pas aller jusqu'au bout de ça ? Parce qu'il a raison, en fait, c'est ma façon d'être. Mais j'ai toujours été comme ça, structure, improvisation, pour mieux gérer. Bien sûr. J'ai ma base et je gère. Et c'est comme ça qu'est sorti Jazz ta réussite. Mais la nouveauté, liée à une conversation que j'ai eue lors d'un cercle de femmes entrepreneurs, c'est qu'une femme m'a dit, mais tu sais, je ne comprends pas pourquoi tu sépares... les 50 ans et plus et les artistes parce que c'était mes deux cibles d'origine que j'affectionnais. Je me dis mais parce que tout entrepreneur est un artiste. Et là ça m'a… et je l'ai écrite cette phrase pour te dire comment il y a une question de timing. Je l'ai écrite dans mon cahier, j'ai trouvé ça génial, mais je n'étais pas prête à le faire.

  • Speaker #0

    Et c'est que là maintenant que je le fais, parce que c'est vrai que tout entrepreneur est un artiste qui jongle au quotidien entre la structure et l'improvisation permanente. C'est-à-dire, si tu aimes quelque chose, tu vas être au quotidien à 100% tant qu'entrepreneur, fusionne qui tu es et l'audace justement de le faire pour que tu sors du lot de ton marché. L'idée de faire JustaRéussite, c'était pour faire comprendre aux gens... qu'une intuition est là au départ et c'est ça qui va être ton moteur pour continuer. Mon canevas, j'ai des questions qui prouvent que vraiment, quand on parle de tempo, de rythme, de musique intérieure, etc., c'est-à-dire que si tu as ça et que tu le révèles, ça peut aussi devenir un loisir.

  • Speaker #1

    Dernière question, qu'est-ce que tu donnerais comme conseil à une personne qui souhaite se lancer dans l'entrepreneuriat ?

  • Speaker #0

    Je dirais que c'est, ne pense pas que la valeur de ton offre de service ou de produit dépend du nombre de pouces ou de réactions extérieures à toi. je fais référence aux réseaux sociaux. Parce qu'en fait, pour moi, premier lieu, c'est que tu dois prendre du temps pour toi, comme on dit depuis le début, pour trouver ta valeur. Parce que c'est ça qui rendra la chose immuable. Quand tu es ancré dans ton positionnement identitaire, que ton identité est claire, que tu sais pourquoi tu fais les choses. Mais tu vois, avec Just a Reussite, le fait de parler de musique, ça touche le cœur. On touche des choses beaucoup plus profondes, des choses qui sont immuables. Je sais pourquoi je fais Just a Reussite, je sais que c'est lié à mon histoire d'amour aussi. Donc ça, ça ne bougera jamais. Deuxièmement, je dirais aussi que c'est ce qui permet de persévérer. Parce qu'en fait, plus tu te ressembles, plus tu peux durer sur le long terme.

  • Speaker #1

    Finalement, c'est un peu ce qu'on se disait avant de démarrer l'épisode. C'est avant tout un travail sur soi, de mieux se connaître et de vraiment clarifier son identité. Et je dirais même, au-delà d'être entrepreneur, c'est même dans sa vie, dans sa carrière. Je pense que... Plus on se connaît, plus on est vraiment aligné avec ce qu'on fait et comment on le fait, plus on est bon, en fait, tout simplement.

  • Speaker #0

    On est bon. Moi, je dirais que ça devient de plus en plus naturel.

  • Speaker #1

    Choisis un travail où tu n'as pas l'impression de travailler. C'est aussi ça, Holy Work.

  • Speaker #0

    Oui, tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est là qu'on se rejoint toutes les deux.

  • Speaker #0

    Tout à fait.

  • Speaker #1

    Hyper intéressant. Merci beaucoup, Laetitia.

  • Speaker #0

    Merci.

  • Speaker #1

    Merci pour ton témoignage. On passe à la série des questions Holy Questions. Quelle est ta routine du matin pour passer une bonne journée ?

  • Speaker #0

    Alors, la première chose, c'est d'avoir un moment de câlin et de tendresse avec mon mari. J'ai besoin de ce contact pour qu'on se rappelle que l'essentiel, il est là, que c'est nous. Déjà, c'est mon ancrage. Ensuite, activer mes articulations avant de me lever, de bouger tout le monde, de dire « Allô, on se réveille ! » pour qu'elles me tiennent debout. Et que tout se passe bien. Je n'ai pas de problème de santé. Mais la cinquantaine m'a fait rappeler que j'avais un corps différent. Boire un verre d'eau, pareil. Donc sous-entendu que je fais attention à moi. Mon bien-être, c'est pareil. C'est moi. Et la façon de le faire, parce que je ne suis pas une grande sportive, c'est de me dire, je me rappelle le bien que ça fait après. Même si je n'aime pas le faire, je le fais. Donc pilates, etc. Ce sont des choses qui sont dans mon quotidien. Et puis, je me tourne vers la nature. J'ai la chance d'être dans un appartement où j'ai des arbres à côté de moi. Vraiment, tous les matins, je me tourne vers un rapport avec mon tempo. Mon tempo, ce n'est pas du rapide. Je pense que c'est du médium, peut-être à mon avis R&B. Donc, c'est clair qu'il ne faut pas que ça aille trop vite. Et puis, j'aime la musique, bien sûr. C'est vrai que c'est bizarre parce que ça m'a rapprochée de la France. C'est que j'ai redécouvert l'univers de Daniel Levy, qui malheureusement nous a quittés il n'y a pas longtemps. Et c'est suite à son décès que ça m'a rappelé comment j'avais... En fait, pourquoi j'aime cet homme qui est un vrai jazzman français, et mon mari l'a redécouvert, il n'en revenait pas, c'était un des plus grands, selon moi, c'est que c'est quelqu'un comme Barbra Streisand qui a l'âme sur les lèvres quand il chante. Il y a des très bons chanteurs, mais lui, il est différent. Et en ce moment, c'est lui qui est dans mon environnement.

  • Speaker #1

    Bon alors, tu m'en as parlé pendant longtemps, en trois mots. Qu'est-ce qui t'anime dans ton job au quotidien ?

  • Speaker #0

    Alors, ce qui m'anime, c'est la révélation. que je vois en accompagnant mes entrepreneurs et comme je dirais, pour que ce soit vers leur réussite sans fausse note.

  • Speaker #1

    Pas mal. Une personne ou un mentor qui t'inspire dans ta carrière ?

  • Speaker #0

    Je dirais mes parents.

  • Speaker #1

    Quelle est ta devise dans la vie ?

  • Speaker #0

    Alors, j'en ai deux. Je suis désolé, j'ai cherché, mais ça va être deux courtes. Je m'aperçois que depuis mes 15 ans, je dis souvent, ne fais pas autrui ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. Quand tu veux être gentil ou quand tu veux être bienveillant, je trouve que c'est la meilleure chose. Alors, ça c'est une devise que moi je pense que j'ai faite avec tout ce que j'ai lu ou vu, c'est le hasard est une conjoncture magique entre l'intuition, l'audace et l'instant guidé par le ciel et ses anges. Sachant que je considère qu'il y a des anges sur Terre. Il faut juste les voir. Il ne faut pas oublier de voir les signes. Sinon, Dieu, il a trop de boulot. Il ne peut pas s'occuper de toi tout le temps. Donc, si tu ne les vois pas, tant pis pour toi. C'est Dieu ou le ciel.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu nous conseilles de lire comme bouquin ?

  • Speaker #0

    Alors, dans les livres, j'ai mis un peu... Pareil, j'ai dit, en fait, il y a ceux qui sont mes classiques, comme Le Petit Prince. Alors, je ne vais pas être très originale, je sais, mais bon, c'est le principe. Non, mais on le cite souvent, mais c'est vrai qu'il est tellement juste. C'est Le Petit Prince de Perry qui résume tout et qui marche à toutes les époques. Et pour moi, c'est Cyrano de Bergerac d'Edmond Rostand parce qu'il m'a donné envie de lire. Et en ce moment, je lis un livre magnifique qui s'appelle Cette lumière en nous de Michelle Obama. En fait, c'est incroyable parce que je retrouve plein de choses qui sont liées à Jazz Star réussite. En plus, c'est quelqu'un qui aime beaucoup le jazz, comme par hasard. Vraiment, je vais m'en inspirer certainement dans les jours à venir parce que... c'est exactement la même chose, elle parle de valeur de soi elle parle de différence, enfin vraiment plein de choses identiques ça j'ai du mal les chansons que tu as m'écouté en ce moment alors il y en a deux que j'écoute le matin c'est vivre aux éclats et c'est ce soir sur latino, alors ça en général on se met à danser avec mon mari bon, heureusement c'est pas en vidéo Mais on se met à danser avec mon mari parce que c'est une chanson tellement entraînante et qui parle des amis, qui parle de l'envie de vivre. Donc, dans les deux cas, vivre aux éclats. Donc, c'est vrai que c'est les deux actuellement. Ça fait un petit moment, d'ailleurs.

  • Speaker #1

    Je vais les ajouter dans ma liste, Oliver.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et alors, dernière question. Une personne que tu me conseilles de contacter pour un prochain épisode.

  • Speaker #0

    Alors, je dirais que par rapport à salariés, entrepreneuriat, il y en a deux qui me sont venus. Enfin, je t'en ai donné plusieurs, mais les deux, je pense qu'ils sont intéressants. Il y en a une, c'est une amie. Je ne sais pas si elle acceptera, elle n'est pas au courant. Mais c'est une amie québécoise que je connais depuis des années. On a cliqué ensemble très rapidement. On ne s'est jamais quitté. Une femme vraiment hyper intéressante. Et elle, elle est en pleine transition, retraite vers entrepreneuriat. En tout cas, elle y réfléchit. Donc, c'est assez proche parce qu'elle a la trahie en salarié, etc. Donc, ça peut être quelque chose d'intéressant pour toi. Donc, une Québécoise. Et l'autre personne, c'est une personne que je pense qu'il pourra toucher parce que c'est une personne que j'ai connue à travers un atelier que je faisais avec mon mari qui s'appelle Jazz et recyclage qui permettait aux enfants de créer des instruments de musique à travers des objets recyclés de la cuisine. D'accord. Et en fait, elle a travaillé à la Maison du Développement Durable. Et aujourd'hui, c'est une femme de com' aussi, comme nous, mais qui travaille sur la communication humaine et citoyenne au Québec et qui fait de très belles choses. Donc ça, tu la trouveras sur LinkedIn. Voilà, c'est les deux. Après, je t'en ai donné deux autres, mais je te les laisse lire. Parce que là, ça fait beaucoup.

  • Speaker #1

    Très complet, Laetitia Ferrandi.

  • Speaker #0

    Ça va, mais le cerveau, il marche vite. Alors,

  • Speaker #1

    puisque tu nous parlais des anges et tout ça tout à l'heure.

  • Speaker #0

    Oui, j'ai hâte.

  • Speaker #1

    C'est la fin. Je vais tirer une petite carte. Vu qu'on est bien dans l'énergie ensemble, je me dis, c'est comme si c'était toi qui me tirais. D'accord ?

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    On va voir ce qu'elle nous dit, OK ?

  • Speaker #0

    Alors,

  • Speaker #1

    quand je suis calme, je reçois. Et moi, ça vogue vraiment ce que tu m'as raconté depuis le début sur effectivement s'écouter, que tu t'es écouté, tu t'es posé des vraies questions calmement. Et que c'est comme ça que les réponses se sont arrivées.

  • Speaker #0

    Ça a éloigné la peur. Et comme je disais, d'évaluer le risque. D'évaluer, mais en étant à l'écoute de ce qui se passe autour de toi. Parce que je sais que, encore une fois, je vais parler de chance, mais comme je dis, c'est une conjoncture. Pour moi, c'est une mission. C'est-à-dire que je me dis que si je n'ai pas eu de maladie, si je n'ai pas eu de soucis graves, des vraiment graves, on parle de très très graves, des choses qui te ralentissent vraiment. où tu n'as pas le choix, c'est que j'ai une autre mission dans la vie. C'est qu'aujourd'hui, j'insuffle une énergie pour que des gens ne pensent pas qu'ils ne sont rien et qu'ils ont une vraie valeur. Donc, j'ai juste une autre mission.

  • Speaker #1

    Et voilà, je décris la carte aussi pour nos auditeurs parce que c'est très beau. Une femme qui ferme les yeux, avec un oeil fermé et qui tient ses deux mains contre son cœur.

  • Speaker #0

    Et avec la nature autour parce qu'il y a de la vieille feuillage. Et tout est bleu, donc le bleu, c'est assez… Et le bleu, je crois… Ah, et la note bleue du jazz !

  • Speaker #1

    Et la note bleue du jazz. Et il y a un « oh » !

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est très beau. Merci beaucoup, Laetitia. J'étais ravie d'avoir ce… Moi aussi. Merci,

  • Speaker #0

    moi aussi.

  • Speaker #1

    Un super moment. Je remercie notre amie Céline quand même. Je ne peux pas…

  • Speaker #0

    Claire. Céline.

  • Speaker #1

    C'est l'épisode sans évoquer notre chère Céline Gracian. Oui,

  • Speaker #0

    chère, très chère au cœur.

  • Speaker #1

    Et voilà, merci beaucoup.

  • Speaker #0

    Merci, super longue vie à ton podcast parce que j'ai pris le temps aussi d'écouter les autres parce que le but, c'est aussi d'être à l'écoute des autres. Et vraiment, tu fais une différence parce que tu vas donner de l'espoir aux gens. Moi, je dis que l'entrepreneuriat, c'est un souffle d'espoir dans le monde. Parce qu'on ne peut pas tout donner dans les mains des dirigeants qui ne font pas vraiment ce qu'on veut. Donc, c'est un souffle et puis tu donnes cette envie. Tu donnes ce côté, ce rendu possible.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'on soit dirigeant, qu'on soit indépendant, qu'on soit même salarié, je pense que chaque chemin a de la valeur. Et l'idée, c'est de se sentir libre, de s'exprimer et d'être aligné dans ce qu'on fait. Et effectivement, d'avoir envie de se lever le matin pour aller bosser, c'est ça, Holywork. donc merci beaucoup je remercie aussi nos auditeurs qui nous écoutent j'espère en tout cas qu'il vous a autant inspiré que moi parce que j'ai adoré découvrir le parcours de Laetitia et je vous donne rendez-vous dans deux semaines pour un prochain épisode mais en attendant vous pouvez me retrouver sur les réseaux sur Instagram et sur LinkedIn et aussi sur mon site internet. Sachez que j'ai des rendez-vous de découverte qui sont gratuits. On passe trois quarts d'heure ensemble, on fait connaissance et peut-être qu'on aboutit à un accompagnement ensemble pour avancer et vous aider à aller plus vite dans la direction que vous voulez prendre. Je vous embrasse et je vous dis à très bientôt.

  • Speaker #0

    Merci pour votre écoute et merci Céline.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Holy Work, c'est aussi un cabinet de coaching pour les entreprises et les particuliers qui propose des programmes de coaching, des formations en management et aussi des bilans de compétences. Je vous donne rendez-vous sur le site holywork.fr pour découvrir nos accompagnements en détail. Et ne manquez aucune info Holy Work en vous inscrivant à la newsletter et en ajoutant ce podcast à vos favoris. Et n'oubliez pas, make each workday a holiday. À très bientôt !

Chapters

  • Introduction et présentation de l'épisode

    00:02

  • Rencontre avec Laetitia Selam, son parcours et son entreprise

    00:43

  • Les débuts de Laetitia au Québec et ses défis

    01:59

  • L'importance de l'écoute de soi et de l'intuition

    02:57

  • Les leçons tirées de l'entrepreneuriat et de la vie à Montréal

    09:15

  • Transformer les défis en opportunités

    18:54

  • Conclusion et conseils pour les futurs entrepreneurs

    23:35

Share

Embed

You may also like