Speaker #0Hello, bienvenue ici, je suis Séverine Guy, éducatrice spécialisée depuis plus de 15 ans, formatrice pour les parents et puis pour les professionnels de l'accompagnement. Je suis aussi créatrice du chemin parents inspirants. Et aujourd'hui, je suis surtout une maman qui a été confrontée au chaos, au chaos invisible qu'on vit quand on accompagne un enfant au potentiel. Alors si aujourd'hui je te parle, ce n'est pas pour t'enseigner, c'est pour te montrer un autre chemin. Parce que moi aussi, j'ai fait tout bien et pourtant, rien ne marchait. Alors aujourd'hui, je vais te parler d'un truc que très peu de parents osent avouer parce que c'est inconfortable, parce que ça fait mal, mais surtout parce que c'est vrai. Tu fais tout bien et pourtant, il n'y a rien qui change. Tu poses un cadre, tu t'informes, tu ajustes. Tu ajustes ton ton, tu essayes d'anticiper, et pourtant, ton enfant, il explose. Les tensions, elles montent. Tu termines souvent en larmes, en colère. Et puis, à force, tu finis par te dire, peut-être que je ne suis pas faite pour ça. Peut-être que j'ai tout raté, en fait. Alors, stop. Je vais te le dire franchement. Ce n'est pas toi le problème. Tu n'es pas le problème dans ta vie de famille. Et ton enfant n'est pas non plus le problème dans ta vie de famille. Le vrai problème, c'est que tu essayes de piloter un avion avec un mode d'emploi de trottinette. Ok ? On t'a donné des règles, des clés, des phrases toutes faites. On t'a parlé de constance, on t'a parlé d'autorité, on t'a parlé de bienveillance. Mais personne ne t'a expliqué comment ajuster tout ça avec un enfant atypique. Et encore moins, comment est-ce que tu peux le faire sans t'oublier ? Tu fais déjà de ton mieux, mais tu vois bien que ce n'est pas durable. Et je vais te dire un truc, ce n'est pas censé l'être, ce n'est pas censé être durable. Parce que ce n'est pas de faire plus qui va régler ce qui te dépasse, ce n'est pas de faire plus qui va t'aider à relever les défis que tu rencontres dans ta parentalité en ce moment. C'est de faire autrement. Personne ne t'a dit ça. personne ne t'a dit ton enfant il est HP, il est hypersensible, il est ultra réactif et il a un mode de fonctionnement, un rapport au monde qui est différent. Personne ne t'a dit non plus que toi aussi tu as un mode de fonctionnement unique, tu as tes besoins, tu as ton histoire, tu as ta sensibilité. Alors tu appliques, tu t'adaptes, tu te suradaptes jusqu'à t'épuiser. Et ce que tu ressens là, c'est pas un échec, c'est un signal. C'est le signal qu'il est temps de voir les choses autrement. Et c'est pour ça qu'il faut un cadre. Pas une méthode universelle, pas une baguette magique. Un cadre qui te permet de mieux te connaître, qui te permet de mieux comprendre ton enfant, et du coup qui te permet de prendre des décisions qui vont être alignées. Pas des décisions qui vont être en réaction à ce que tu vis. C'est ça être un parent inspirant. C'est pas de savoir quoi faire à chaque seconde, c'est savoir rester soi quand tout vacille. Et ça, ça commence par un changement de regard. Tu veux savoir ce que j'entends le plus dans les messages des parents que j'accompagne ? C'est vraiment ce qui revient le plus souvent. C'est « je fais tout ce que je peux » . mais ça suffit jamais je suis fatigué d'être fatigué c'est j'ai honte d'en arriver à plus avoir envie de rentrer chez moi et d'appréhender le week-end tu sais ce que je réponds à ces parents-là t'es pas un mauvais parent, t'es pas une mauvaise maman t'es juste comme dans une pièce où il n'y aurait pas de lumière donc allume juste allume cette lumière c'est la compréhension C'est comprendre toi ce que tu vis, c'est comprendre ce que ton enfant lui, il vit, c'est comprendre ce que personne ne t'a jamais vraiment expliqué. Et puis surtout, c'est aussi comprendre que tu n'es pas toute seule, tu n'es pas tout seul. Parce qu'on ne transforme pas ce qu'on ne voit pas et c'est exactement là que commence ta puissance de parent. Parfois... C'est une phrase, parfois c'est une image, parfois c'est un témoignage qui suffit à allumer cette lumière, à créer un déclic, qui permet... de pouvoir commencer à respirer. Et à partir de là, tu peux transformer ta parentalité. Je vais te donner quatre exemples très concrets que j'ai rencontrés cette année dans l'Académie des parents aspirants. Une maman que j'accompagnais qui me disait « Mon fils de 6 ans, il hurle dès qu'on lui demande de poser son jeu vidéo. Il tape, il crie, il se roule par terre. » Alors on a travaillé sur la rupture sensorielle, le passage brutal. d'un monde immersif à un cadre imposé. On a mis en place un minuteur visuel, un sas de transition, et puis surtout, on a appris à nommer ce qui se passe émotionnellement pour cette maman à ce moment-là. En quelques semaines, il n'y avait plus d'explosion. Et oui, il y avait de la résistance. On n'est pas dans un monde de bisounours, il y avait de la résistance. Mais plus de chaos, plus d'explosion. Une autre situation, un papa qui n'en pouvait plus des devoirs. Chaque soir c'était un combat. Son fils de 8 ans disait qu'il était nul, qu'il se mettait à pleurer, qu'il refusait d'écrire. Et en fait cet enfant était ultra perfectionniste. Il préférait saboter plutôt que de rater. Alors on a travaillé sur la costume du papa, sur l'image de l'échec. sur des micro-victoires et puis surtout, on a appris à faire autrement. On a appris à faire moins, mais à faire mieux. Et à la fin de l'accompagnement, les devoirs, ils prenaient 15 minutes sans drame. Un autre exemple, une maman qui ne comprenait pas pourquoi sa fille de 4 ans la frappait au moment du bain. Culpabilité, honte, colère, cette maman, elle est passée par tous les états. On a mis en lumière... l'hypersensibilité tactile de sa fille. L'eau chaude, la serviette, rêche, les cheveux mouillés, tout était perçu par cette petite fille comme une agression. Alors une fois qu'elle a compris ça, elle a adapté tout le rituel et puis le lien s'est réparé doucement, profondément. Et puis il y a cette maman brillante, hyper investie, ultra réfléchie et qui me dit un jour « Je n'ai même plus la force d'aller chez le coiffeur, Séverine. » tourne autour de mon enfant, j'ai l'impression que mon cerveau, il est en alerte H24. Je ne sais même plus ce que j'aime en vrai ou ce que j'aurais envie de faire. Là, on a parlé de charge mentale invisible, pas seulement celle des tâches, celle de cette vigilance constante, celle de la projection, celle de la peur de mal faire. Alors, on a déconstruit ensemble la croyance qui disait à cette maman, si je relâche, il y a tout qui va s'effondrer. Et puis on a réintroduit des moments de respiration, on a mis en place des piliers simples et pour la première fois depuis longtemps, elle m'a dit « waouh, je me sens à nouveau vivante » . Alors tu vois, ce n'est pas des grandes théories, c'est des réalités du quotidien. Et ce que je te propose avec le test que je te propose de faire maintenant, c'est d'entrer dans cette lecture-là. Pas pour t'accabler, pour tout tiller. Ce test, tu vas trouver le lien dans mes bios, dans les descriptions, tu sais où le trouver. Ce test, c'est la première étape de ce que j'ai appelé le chemin parent-inspirant. C'est un chemin qui est en trois temps. Premier temps, je me situe, je comprends. Deuxième temps, je choisis ma posture et je m'aligne. Et puis troisième temps, je transforme mon quotidien, j'incarne. Et à chaque étape... de ces trois étapes, tu vas avancer avec cinq fondations transversales. La connaissance de soi comme parent, la connaissance de ton enfant HP, mais avec qui il est lui, avec sa manière à lui de l'être, ta posture et ton rôle parental, tes compétences émotionnelles et des stratégies éducatives ultra concrètes. Le lien, il est juste sous la vidéo. Tu cliques, tu fais le test, tu reçois ton portrait et déjà, tu vas voir que tu vas y voir beaucoup plus quelle heure. sur là où tu en es toi aujourd'hui. Et ce que je peux te dire d'expérience, c'est que ce simple portrait, il peut faire bouger beaucoup plus de choses que six mois de lutte à l'aveugle. Parce que c'est pas toi qu'il faut réparer, c'est ton regard qu'il faut réorienter, c'est ta posture qu'il faut solidifier, c'est ton pouvoir qu'il faut restaurer. En si t'es encore là, et que t'as regardé cette vidéo jusque là, c'est que tu sais, tu sens... que tu as besoin de soutien. Pas pour tout changer, pour reprendre ton axe. Alors viens me dire ce que tu as reconnu en toi dans cette vidéo. Dépose-le-moi en commentaire. Je vais t'accueillir, je vais te lire, je vais te voir et puis je vais te répondre aussi. Parce qu'ici, on allume cette lumière, on avance ensemble. Mais juste avant ça, il y a quand même quelque chose que je veux absolument te partager, qui sont les erreurs fréquentes que font les parents d'enfants HP, même sans rendre compte. Si je t'en parle, ce n'est pas pour te faire culpabiliser. On va se mettre d'accord, la culpabilité c'est... poison de la parentalité. Ça sert absolument à rien. Si je t'en parle, c'est pour t'aider à allumer cette lumière. C'est pour t'aider à ouvrir les yeux, comme à un moment donné on a ouvert les miens, à une époque où moi aussi, je me sentais complètement perdue. La première erreur, c'est de vouloir absolument que tout rentre dans l'homme. On croit qu'un bon parent, c'est un parent qui abaisse vite, qui trouve des solutions. Mais parfois, la priorité, c'est pas de calmer. Parfois, la priorité, c'est de comprendre. c'est d'accepter le désordre. Parfois, accepter le désordre, c'est le premier pas vers la reconstruction. La deuxième erreur que je vois beaucoup chez les mamans, c'est s'effacer pour apaiser. Beaucoup de mamans d'enfants HP sont hypersensibles, elles aussi, et elles se suradaptent, elles prennent sur elles, elles se disent « je vais encaisser, moi, pour pouvoir éviter la crise » . Mais à long terme, ce modèle est épuise, et puis il envoie un message implicite, à tes enfants, il leur envoie le message « tes besoins passent avant les miens » . Ce n'est pas viable ça. Et ce n'est pas bon ni pour toi, ni pour ton enfant. Troisième erreur, attendre d'être prêt pour changer. Il y a beaucoup de parents qui me disent « je dois d'abord me poser pour comprendre, je dois me former, je dois avoir du temps. » Mais je vais te dire un truc, ce moment, il n'arrive jamais. Parce que le quotidien, il ne se calme pas par magie. En réalité, le seul moment Pour commencer, c'est maintenant. Petit pas par petit pas. Quatrième erreur, pardon, c'est penser qu'il faut tout gérer tout seul parce qu'on ne veut pas déranger, parce qu'on se dit qu'on devrait quand même y arriver, parce qu'on a peur d'être jugé. Mais rester seul, c'est aussi risquer de tourner en haut. Ce que tu vis, ce n'est pas une preuve d'incompétence. C'est un appel à changer de regard. Alors maintenant, j'aimerais terminer. Cette vidéo avec une invitation, un changement de regard justement. On a été tellement formaté à gérer, à gérer les crises, à gérer les émotions, à gérer les devoirs, à gérer les quotidiens. Mais gérer, ce n'est pas guider. Ton enfant, il a besoin d'un parent guide. Et un parent guide, ce n'est pas un parent parfait, c'est un parent qui marche avec son enfant, pas contre lui. Ce n'est pas un parent qui a toutes les réponses, c'est un parent... qui sait où chercher. Ce n'est pas un parent qui contrôle, c'est un parent qui inspire. Être un parent guide, c'est apprendre à être lisible, c'est apprendre à montrer le cap, à devenir un point d'ancrage dans la tempête. Et pour ça, il faut sortir du rôle de pompier. On n'est pas là, tu n'es pas là pour éteindre tous les feux de la maison. On est là pour transformer la manière dont on vit tous ensemble. Et ça, ça commence maintenant. Avec ce que tu as compris de toi, avec le test, avec l'Académie des parents inspirants, si tu sens que c'est le bon moment pour toi, tu vas aussi trouver le lien dans la description. Mais surtout, avec ce choix de te remettre au centre, pas pour t'imposer, de respecter, pour que ton enfant il ait enfin un guide, un vrai.
