Speaker #0Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Aujourd'hui, j'ai envie de te parler de ce chemin. Ce chemin qui te mène de zéro à 100 000 euros, de 100 000 à 250 000, de 250 000 à 1 million et au-delà du million d'euros. Qu'est-ce qui se joue vraiment sur ce chemin ? Quelles sont les étapes ? Où sont les défis ? C'est ce dont je veux te parler aujourd'hui. Pour que tu aies beaucoup plus de clarté sur ce que tu vis, peut-être ce que tu as vécu, ce que tu vas vivre, que tu puisses t'y attendre. Et aussi normaliser les expériences que tu as peut-être, qui te font peut-être te sentir à côté de la plaque, qui te font te sentir en retard dans la comparaison avec d'autres. On va déposer, apaiser. et j'ai envie que tu repartes de cet épisode énergisé. Je me souviens de mes toutes premières ventes. En 2010, ma toute première entreprise, un organisme de formation professionnelle en architecture et décoration intérieure. J'ai commencé par proposer des formations courtes et j'ai déployé ensuite sur des formations professionnalisantes. Vendre, mes toutes premières formations, ça a été un énorme défi pour moi. Je ne savais pas vendre, j'avais toutes les croyances que tu peux imaginer sur la vendre. J'étais vraiment dans cette idée, moi, plutôt me pendre que vendre. Quand j'ai réussi à faire mes toutes premières ventes, j'étais émerveillée, tellement fière de moi. Et en même temps... angoissée. L'angoisse, elle n'était pas partie pour autant. Je me demandais si c'était vraiment vrai, si ce n'était pas un coup de chance. Comment j'allais faire pour faire durer ça ? Et pas seulement faire durer, mais amplifier. Mes toutes premières ventes, elles étaient sur des gammes de prix entre 300 et 900 euros. En face de ça, j'avais énormément de charges. J'avais des très beaux locaux avec un loyer, j'avais une équipe. J'avais donc un emprunt. avec des charges mensuelles très élevées. Et je me demandais comment j'allais pouvoir générer assez de ventes pour couvrir mes charges. Parce que j'avais très clairement l'ambition de retrouver rapidement mon salaire d'avant. J'avais un très bon salaire quand j'étais dans la banque et je voulais aller au-delà. J'avais de l'ambition. J'avais fait des business plans pour obtenir mon emprunt. J'avais été accompagnée sur tout le volet financier, stratégique, etc. Et pour autant... Les chiffres que je voyais s'aligner sur le business plan, je me disais, mais quand je le transposais en véritable action de vente que j'avais à mener au quotidien, je me disais, mais je ne vais jamais y arriver. Et c'est intéressant de voir que cette angoisse de comment je vais réussir à générer assez de ventes, à accumuler assez de contrats de clients pour générer le chiffre d'affaires dont j'ai besoin pour me rémunérer. Cette angoisse-là, je l'ai vécue en fait au début de chacune de mes entreprises, que j'ai créé quatre entreprises. Et ça a été à chaque fois le même processus. Quand j'ai lancé mon site de vente en ligne, et que j'étais sur des produits entre 30 et 90 euros, bien sûr qu'il me fallait un sacrément grand nombre de produits pour générer assez de chiffre d'affaires et me sortir un salaire. Quand je me suis lancée dans le coaching en 2015, je vendais des séances à 80 euros. Je regardais comment j'allais pouvoir faire entrer assez de clients dans mon agenda pour générer le salaire que je voulais en vendant des séances à 80 euros. Je faisais tous mes calculs. Ça ne marchait pas. Et évidemment, c'est générateur d'angoisse, d'anxiété, de savoir comment je vais aller créer mes prochains 100 000 euros, 250 000, et quand je veux viser le million, comment je vais faire, même si j'avais bien l'idée que ça passait par du groupe, etc. Le transposer dans ma réalité, c'était énorme. Après avoir développé mes quatre entreprises, après avoir accompagné des milliers d'entrepreneurs, J'observe vraiment qu'il y a ces étapes importantes. Ce n'est pas juste des symboles financiers. C'est aussi des symboles de ce que tu as à engager sur le chemin. C'est ce dont je veux te parler aujourd'hui. Tu as un premier cap qui est à 100 000 euros. 100 000, ce n'est pas juste un symbole qui tombe tout rond. Il y a vraiment des choses qui se jouent dans ton business jusqu'à ce stade-là. Ensuite, jusqu'à 250 000, tu as encore une autre phase. très spécifique à franchir. Le cap suivant, c'est celui du million, qui requiert encore d'autres choses de ta part. Et ensuite, on va au-delà. À chaque palier de croissance, il y a une logique, il y a des défis, il y a des résistances à déprogrammer, des nouvelles croyances à cultiver. Et franchement, la phase la plus difficile, c'est la première phase. Celle de tes premiers 100 000 euros. Je vais te dire pourquoi. Quels sont les défis particuliers. Comment tu pourras les relever. Tout en jouissant du chemin. Et on va parler aussi des phases d'après. Que tu sois en chemin là vers tes premiers 100 000 euros ou déjà très au-delà, tu vas voir que tu vas trouver des pépites dans cet épisode. Avant de plonger dans le cœur de l'épisode, si tu es de celles qui savent qu'être accompagnée, c'est un accélérateur de résultats, c'est aussi un amplificateur de la joie sur ton chemin, sache que les portes de Sacré-Bi sont ouvertes. Là, au moment où sortait cet épisode, il n'y a plus beaucoup de temps. Les portes sont ouvertes jusqu'au vendredi 4 juillet minuit. Tu sais que dans ces phases d'ouverture des portes, j'aime offrir une offre exceptionnelle. Tu peux en profiter maintenant. Que tu veuilles atteindre tes premiers 100 000, que tu y sois déjà, que tu veuilles aller bien au-delà, Sacrébise va vraiment t'enseigner à créer tes propres règles du jeu et à t'engager pleinement dans ce jeu. Avec ce mix qui fait le succès. Un mix d'un mindset solide, d'une énergie que tu sais réguler et de stratégie. où tu vas avoir accès dans Sacré-Bise à tout un panel de stratégies, que tu sois en B2B, B2C, présentiel, online, dans l'accompagnement ou dans une toute autre activité. Tu as accès à tout un panel de stratégies pour que tu puisses expérimenter, te forger ton expérience et prendre tes décisions en conscience. Je t'invite à profiter de l'offre avant ce vendredi 4 juillet minuit. Et maintenant, on plonge dans l'épisode. En préparant cet épisode, il y a une chose dont j'ai pris conscience et qui est vraiment intéressante. C'est qu'aujourd'hui, quand je rencontre un entrepreneur ou une entrepreneur, qu'on entame une discussion, je peux te dire en quelques minutes, quelques petites minutes, quel est à peu près son niveau de chiffre d'affaires, sans que cette personne ne m'ait rien dit. Comment je sais ça ? C'est reflété par la manière dont cette personne va parler. de ses enjeux, de ses problèmes, de ses défis, de son quotidien. Et ça, ça fait toute la différence entre une entrepreneur débutante, une entrepreneur plus avancée, une entrepreneur franchement mûre. Sur quelle thématique ça se voit ? Et c'est vraiment très important que je te le partage, ça va te permettre d'évaluer, toi, quand tu parles de ces sujets, comment tu en parles. Et c'est le reflet de quoi qui se joue à l'intérieur de toi. Quand tu parles de ta visibilité, de ton marketing, de ta communication, c'est quoi tes enjeux ? C'est quoi tes défis ? C'est quoi tes résistances ? Rien que ça, ça dit tellement de là où tu es. Quel est ton discours sur les réseaux sociaux ? Comment tu en parles ? Si peut-être tu fais des pubs sur Facebook, Insta, les fameuses pubs avec Meta, est-ce que tu sais les mettre en place ? Est-ce que tu sais les suivre ? Est-ce que tu sais dépenser ? sans trembler parce que tu n'as aucune idée du retour sur investissement que tu vas obtenir. Comment est-ce que tu parles de ta relation avec les pubs ? Jusqu'à quel niveau d'investissement en pubs tu es capable d'aller sans sourciller ? Au-delà des pubs, de manière beaucoup plus large, quelle est ta capacité à investir sans trembler ? Jusqu'à quel niveau tu es prêt à investir ? pour ton business et pour toi. Et comment, et ça c'est vraiment important, comment est-ce que tu vas t'engager à créer un retour sur investissement sur chaque investissement de ton business, quoi qu'il advienne ? Que ce soit un investissement auprès d'un prestataire, un investissement en pub, un investissement dans une formation, un investissement dans un accompagnement, un investissement dans un outil. Est-ce que tu sais que c'est... ton entière responsabilité de créer un retour sur investissement. Même si ce que tu reçois, ce n'est pas ce que tu t'attendais à recevoir. Même si ta première réaction, c'est de la déception, c'est une forme de désillusion. Est-ce que tu peux revenir dans ton pouvoir et décider que oui, tu vas créer un retour sur investissement ? Que ce soit... en euros sonnant et trébuchant, ou sous une autre forme, est-ce que c'est en ton pouvoir ? Et ça, c'est un discours d'entrepreneur mature. Une entrepreneur débutante va souvent blâmer. Blâmer le prestat, blâmer le fournisseur, blâmer les pubs, blâmer la coach, blâmer la formation. J'ai la certitude. Que nous avons chacune le pouvoir de créer un retour sur investissement, sur tout investissement, sous une forme ou une autre. Et c'est tellement libérateur et créateur de puissance de penser cela. Observe, est-ce que naturellement tu penses comme ça ? Comment est-ce que tu prends tes décisions ? Ça aussi c'est une énorme différence. Les entrepreneurs, dans les premiers 100 cas euros, ont beaucoup tergiversé, procrastiné. Mijoter avec des décisions, décider puis changer d'avis, puis redécider, puis repartir dans une autre direction. Prendre une décision, pas la tenir en intégrité. Reporter, reporter, reporter la prise de décision. Une entrepreneur plus avancée, plus mature, elle n'a plus ce luxe-là. Elle a appris à prendre des décisions rapidement, à honorer ses décisions, à assumer toutes les conséquences des décisions. C'est une différence majeure. Quand il y a quelque chose que tu ne maîtrises pas, comment est-ce que tu te montres face à cela ? Est-ce que tu te sens dépassé, débordé ? Tu te dis que tu ne vas jamais y arriver, que ce n'est pas pour toi. De toute façon, tu n'es pas de celles qui savent maîtriser ça. Ou est-ce que tu te dis, ok, je ne maîtrise pas, je vais apprendre, je vais me faire aider, je vais déléguer, je vais trouver les capacités, je vais dégager les ressources, j'y vais. Comment est-ce que tu vas raconter un échec ? Ça aussi, ça dit tellement de où tu es sur le curseur de ton cheminement entrepreneurial. Est-ce que tu vas raconter un échec en mode victime ou en mode actrice responsable ? Est-ce que tu vas blâmer les autres ou dire que vraiment tu n'y comprends rien ? ou parler des leçons extraordinaires que tu as apprises à travers cela ? Quand tu parles d'un problème, est-ce que tu es tout de suite en quête de solution, à imaginer toutes les options, à envisager les pistes, à évaluer, à décider rapidement quelle va être la solution que tu vas expérimenter ? Ou est-ce que tu vas macérer dans le problème et ruminer le problème sans basculer dans OK problème égale solution ? Je sais créer des solutions. C'est des exemples qui illustrent toute une série d'indicateurs de ta maturité sur le chemin. Qu'est-ce qui fait la différence entre une entrepreneur qui génère 10K, 100K, 500K, 1 million, 2 millions, au-delà ? C'est une identité. Qui es-tu ? dans tes pensées, dans tes émotions, dans tes actions. Chaque palier de croissance est associé à une identité, à même toute une série d'identités à travers lesquelles tu vas voyager. À chaque identité correspond un niveau de maîtrise émotionnelle, une nouvelle manière de penser, des comportements différents. Et de là, évidemment, tes résultats sont différents. Je t'ai dit tout à l'heure, les premiers 100K euros sont les plus difficiles, vraiment. Ça a été mon cas et c'est ce que je vois. J'ai tellement d'entrepreneurs que j'accompagne. Je vais te dire pourquoi. D'abord, tu as tout à apprendre. Tu n'étais pas entrepreneur avant, tu as sans doute acquis une expertise dans un métier. Mais tu n'as pas avec qui une expertise d'entrepreneur. Et c'est même toute une palette d'expertise que d'être entrepreneur. Tu as à intégrer les bases du marketing, de la vente, de la communication persuasive, de l'influence. Apprendre à parler le langage de ton offre. À vendre sans t'excuser. À recevoir de l'argent sans t'auto-saboter. Tu as à apprendre plein d'outils, de tech, traverser plein d'émotions. Quand tu as atteint les 100K euros, tu as eu à acquérir ces compétences. Donc, tu vas avoir moins de compétences de base à acquérir. Tu vas être plus dans de l'approfondissement, du raffinement. C'est beaucoup plus facile. Tu es plus dans le champ de la pratique. Tu as pris quasiment des habitudes. Les premiers 100K euros, c'est quand tu commences à apprendre à conduire avec une voiture à boîte de vitesse manuelle. À début, tu ne maîtrises pas grand-chose. Il faut que tu réfléchisses beaucoup pour bien passer les vitesses. Tu es complètement contracté sur ton volant. Après, c'est devenu naturel. Et tu vas juste apprendre à conduire avec beaucoup plus de fluidité, de vitesse, enfin, en respectant les limites, etc. Ce qui se joue aussi sur tes premiers 100K euros, c'est que tu fais face à un tsunami de première fois. Tout ce que tu vis, c'est des premières fois. La première offre que tu crées, le premier prix que tu choisis, ton premier appel avec un prospect, ton premier post, ta première vidéo, ton premier webinaire, ton premier nom que tu reçois, ton premier hater, tes premières critiques. C'est une jungle. Et on le sait, nos cerveaux, ils n'aiment pas les premières fois. Une première fois, c'est risqué. Une première fois, c'est inconnu. Une première fois, c'est danger. Alors ton système nerveux, il est constamment en alerte. Ensuite, tu es beaucoup moins dans des premières fois. Tu es beaucoup moins soumise à la confrontation avec l'inconnu et au danger. Donc, c'est plus facile. Ensuite, Pour aller jusqu'à tes premiers 100K, tu as des étapes à passer. Tu as à passer de 1 vente à 10 ventes, à 20 ventes, à 40 ventes, à 80 ventes. Ça, ça veut dire à la fois savoir répéter et savoir amplifier. Ça, ça va requérir une solide capacité d'auto-analyse. C'est quelque chose que je travaille beaucoup avec mes clientes en coaching. dans Sacré-Bise et dans le Cercle hors des normes. Je les aide beaucoup à savoir s'autonomiser dans leur analyse de leurs résultats, de leurs actions, de leurs réactions. Tu as vraiment à savoir observer qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, qu'est-ce que j'ai à faire différemment, sans céder au syndrome de l'objet brillant. Tu sais ? Quand il y a quelque chose qui ne fonctionne pas, tu vas vouloir tout arrêter et faire autre chose. Tu as lancé une offre, ça n'a pas marché comme tu voulais, on va partir créer une nouvelle offre. Tu as commencé à être sur Insta, ça ne marche pas comme tu veux, tu arrêtes tout et tu pars sur Facebook. Tu as essayé un webinaire, ça n'a pas marché, tu vas essayer de faire un challenge. C'est là que c'est tellement important de savoir évaluer. Tes résultats, les actions qui ont mené à tes résultats, de quel espace émotionnel tu es parti, quelles pensées ont créé ça, c'est tout ce qu'on fait en coaching, c'est là aussi la puissance du coaching. pour que tu puisses édifier sur des fondations solides et ne pas recommencer à zéro à chaque fois, mais consolider à chaque fois tes acquis, repartir de tes acquis et aller élever plus haut de semaine en semaine. Et un autre élément qui joue dans cette phase de tes premiers 100 000 euros, c'est que tu es évolu dans un nouvel environnement humain. La plupart des entrepreneurs ont eu avant une vie salariée, dans un environnement corporel, avec un certain environnement relationnel, quand tu deviens entrepreneur, tu te coupes de ce monde-là. C'est un tout autre monde. Et beaucoup de tes anciennes relations ne vont pas comprendre, ne vont pas comprendre cette décision que tu as prise, ne vont pas comprendre tes nouvelles préoccupations, tes nouveaux sujets de discussion, tes nouveaux centres d'intérêt. Et c'est pour... Bon nombre d'entrepreneurs, une phase pas facile à vivre. Si tu as de la chance, tu as une famille, un conjoint qui te soutient, qui est ton plus fervent supporter. Pour d'autres, ce n'est pas le cas. Ça rajoute un défi encore. Et c'est la raison pour laquelle c'est tellement important de s'entourer d'autres entrepreneurs. Il n'y a que les entrepreneurs pour comprendre les entrepreneurs. Quelqu'un qui ne vit pas cela. ne peut pas comprendre. Tout comme quelqu'un qui n'a jamais donné naissance à un bébé ne peut pas savoir ce que c'est qu'un accouchement. C'est du même ordre. Et c'est aussi pour cela que c'est tellement important d'entrer dans des communautés, des programmes, des accompagnements où tu vas te tisser un réseau d'entrepreneurs. Un réseau de soutien, un réseau de stimulation, un réseau de cross-fertilisation, ça va être très, très, très compliqué d'avancer sans cela, en mode pèlerine solitaire. Et il y a encore autre chose qui se joue dans cette première phase, c'est que tu as à ajuster ton rapport au temps et ton rapport à ton énergie. C'est vraiment le moment où tu as à... développer une nouvelle relation au temps. Sortir de l'illusion du succès rapide, ça existe, mais c'est pas le plus courant. La plupart des succès rapides qui sont affichés sur les réseaux sociaux sont de pures illusions, un très joli storytelling. C'est pas la réalité de ce qui se joue derrière le voile. Et oui, c'est du travail. Oui, c'est de la pratique. Oui, c'est de l'entraînement. Oui, c'est de l'effort de réussir. Par moment, on a besoin de ralentir pour aller plus vite. Par moment, on aurait envie de ralentir, mais on a à aller plus vite. Je vois beaucoup d'entrepreneurs qui vont sous-estimer le temps et l'énergie que ça demande. Et là, tu vas découvrir dans cette première phase que tu as aussi un temps à t'approprier. Tu n'as plus de cadre, plus de limites, plus de vacances imposées. C'est à toi de fixer le nouveau cadre de tes journées, à apprendre à devenir productive, efficiente, à te fixer des contraintes de temps. C'est tout un apprentissage. Apprendre le focus, canaliser. Tu vas aussi découvrir ta capacité à produire de l'énergie. Et ça, c'est une grande découverte que tu fais, je te le souhaite, dans les premiers 100 cas. Je vois beaucoup de femmes qui ont vécu des burn-out ou d'autres formes d'épuisement professionnel, dans une première vie professionnelle, et qui, du coup, n'ont pas cette croyance, pas cette confiance, qu'elles ont tellement plus d'énergie qu'elles ne croient. Parce que quand tu es entrepreneur, en général, tu choisis ton activité par intérêt, voire par passion. C'est de l'ordre de la mission, de la vocation. Et ça, c'est une source de propulsion d'énergie phénoménale. Et j'en vois beaucoup qui restent dans leur ancienne identité de salarié qui n'a pas beaucoup d'énergie, qui s'épuise facilement. et qui négligent le fait que quand elles deviennent entrepreneurs, elles ont choisi une nouvelle identité, qui sait créer de l'énergie. Je pourrais faire tout un épisode de podcast là-dessus, et c'est un thème que j'ai abordé dans des épisodes précédents. Je ne vais pas aller plus loin là. Mais c'est vraiment quelque chose de majeur qui se joue, le rapport au temps et à l'énergie. Tu as aussi, dans cette première phase, à faire quelque chose qui, pour beaucoup d'entrepreneurs que j'accompagne, est un défi qui est de lâcher le perfectionnisme. Tu ne pourras jamais aller loin en étant perfectionniste. Le perfectionnisme... et te dévore un temps phénoménal. Et à un moment, tu as à prendre la décision de ne plus tolérer cela. Tu ne peux plus te le permettre si tu veux atteindre des grands résultats. Le perfectionnisme, c'est juste de la peur déguisée avec des jolis talons à aiguilles et un joli costume de soie. Le perfectionnisme, C'est le paravent pour cacher la peur de ne pas être à la hauteur, la peur d'être jugée, la peur de qu'est-ce qu'on va penser de moi si je fais une erreur, la peur d'échouer. Seulement, tant que tu as le perfectionnisme à tes côtés, ça va être très compliqué de t'élever, d'élever les résultats de ton business sans te brûler. Et nous avons vraiment à trouver cette voie médiane qui consiste à lâcher le perfectionnisme et viser l'excellence. Je suis chaque jour en quête de l'excellence. Et j'ai appris à lâcher le perfectionnisme qui pourtant m'habitait immensément dans mes débuts, en 2010, 2012. Ça a contribué d'ailleurs, parce que je me brûle littéralement. Là, j'ai compris. Je ne pouvais pas aller loin avec celui-ci dans mes bagages. Il y a une autre chose que tu as à faire, mais alors de manière majeure, dans cette première phase des premiers 100 000 euros. C'est forger ta maturité émotionnelle. Je crois que si je devais résumer à une chose la vertu du chemin des premiers 100 000 euros, c'est de forger ta maturité émotionnelle. Pourquoi ? Parce que tu vas découvrir que tu vas avoir beaucoup plus de non face à tes offres que du oui. Tu vas avoir beaucoup plus d'échecs que de succès. Tu vas avoir des hauts très hauts et des bas très bas. Et tu auras envie de réduire ça et tu ne vas pas réussir au début à réduire ces amplitudes. Tu vas aussi vivre, ce que je vois tellement souvent, l'euphorie des débuts. Ah, je suis entrepreneur, l'avenir m'appartient, je suis maîtresse de mon temps, ça y est, je suis libre et libérée de tout ce qui m'entravait avant. Ah, la confrontation à la réalité. Que pour que je puisse continuer à jouir de cela, j'ai le désir d'avoir des clients, je veux générer de l'argent et ça, ça me confronte à mes peurs. Pour toutes ces raisons et encore tellement d'autres, ces premiers 100 000 euros sont ceux où tu vas forger ta maturité émotionnelle et toutes les épreuves que tu vis dans cette première tranche-là sont exactement celles dont tu as besoin pour aller t'expérimenter et réussir au niveau suivant. Et tu vas t'accoutumer, t'accoutumer à une chose absolument nécessaire pour grandir en tant qu'entrepreneur. C'est avoir ta dose de peur quotidienne. Je te souhaite d'avoir une dose de peur quotidienne. Une petite dose. Une petite dose qui va venir quand tu vas te dire j'ose. J'ose cette petite chose pour laquelle je me retenais aujourd'hui, j'ose. J'ose dire cela, j'ose faire cela. Et là tu vas découvrir que la peur ce n'est pas un problème. La peur elle n'a pas à t'arrêter. La peur elle va devenir un indicateur de ton évolution. Tu vas apprendre à l'avoir comme une alliée. Et là, tu peux aller crever tous tes plafonds. Les premiers 100 000 euros, c'est les plus difficiles. Mais c'est aussi une phase extraordinairement savoureuse, comme le sont les toutes premières fois. Tu sais, comme cette fameuse première gorgée de bière. Comme la première bouchée du gâteau dont les papilles rêvent depuis des heures. Seulement, je vois beaucoup d'entrepreneurs qui ne savourent pas. Qui ne savent pas savourer ces premiers moments, ces premières fois. Qui sont éphémères, qui ne reviendront jamais. Seulement... Si tu ne savoures pas le chemin vers ton objectif, l'atteinte de l'objectif n'aura jamais aucune saveur. Puis, quand tu arrives à ces fameux 100 000 euros que tu passes au-delà, jusqu'à 250 000 euros, je dirais à peu près, tu as des défis radicalement nouveaux. Là, tu n'es plus en mode survie. Tu vas passer davantage en mode structure. Qu'est-ce que ça veut dire ? Tu vas commencer à avoir envie d'investir davantage parce que tu t'es créé une forme d'assise financière. Investir dans une équipe, investir dans des pubs, dans des systèmes, prendre des nouveaux risques, te faire accompagner à plus haut niveau, rejoindre des masterminds, etc. Tu vas avoir plus de problèmes. Des problèmes à plus fort enjeu, avec un risque de perte plus important. Mais tu as appris à voir davantage le gain que la perte. Et ça, ça change tout. Aussi, tu vas accueillir plus de clients. Plus de clients, c'est bien sûr plus d'expansion, plus d'expression de ta mission, plus d'argent. Mais aussi plus de défis, beaucoup plus de défis. En temps, en gestion, en suivi, en service client, en éventuelles demandes de remboursement, etc. Pour aller dépasser ces 100 000 euros, tu es allé vers plus de visibilité. Avec plus de visibilité, inévitablement, tu vas te confronter à plus de critiques. D'où l'importance de cette maturité émotionnelle que tu travailles sur tes premiers 100 000 euros. Est-ce que tu es en capacité d'accueillir des critiques, les pires critiques que tu puisses imaginer, sans être ébranlé et repartir dans ta grotte pendant trois mois ensuite ? Tu vas aussi structurer davantage ton échelle d'offres, apprendre à voir plus loin, à prendre des décisions pas juste pour demain, mais pour dans un an, deux ans, trois ans. Tu vas apprendre à poser davantage tes limites. à être plus protectrice de ton temps, à te remettre peut-être au centre du village. Récemment, dans Sacré-Bise, je coachais une cliente. On a célébré le fait qu'elle avait dépassé les 100 000 euros. Mais elle arrivait en mode frénétique. Je me sens comme un hamster sous caféine. Je ne vais pas pouvoir continuer comme ça. C'est là le moment où ce qui a marché ne peut plus marcher pour continuer et amplifier. C'est le moment souvent où il y a eu trop d'offres, trop de trop. On allège, on simplifie, on revalorise les prix. Elle a intégré aussi quelques automatisations, je l'ai aidé pour ça. Et là, nouvelle phase d'expansion, en travaillant moins. Il y a très souvent à déprogrammer la croyance que plus tu travailles, plus tu mérites ton succès. Cette croyance qui est parfois déclinée en « pour réussir je dois travailler dur » , elle peut fonctionner jusqu'à un certain niveau, et t'amener à un certain niveau, et on peut la remercier pour ça. Mais tu ne vas pas pouvoir continuer à fonctionner avec elle, en te sentant bien durablement. Sur la notion de mérite, j'ai... Créé un épisode de podcast tout récemment, c'est l'épisode 153 qui te parle de l'erreur cachée. Si tu ne l'as pas écouté, je t'invite vraiment à l'écouter. Après cet épisode, j'ai eu des super feedbacks sur cet épisode qui a aidé et éclairé vraiment beaucoup d'entrepreneurs. Dans cette tranche de revenus, tu as vraiment à repositionner ton identité sur la valeur. La valeur de ce que tu offres. Dans Sacré-Bise, dans le Cercleur des Normes, on travaille énormément sur cette notion de valeur. La valeur, ce n'est pas la sueur. On va abandonner la sueur et se repositionner sur la valeur et la perception de la valeur. Ensuite, au-delà des 250K euros à peu près par an, quand tu vas vers le million, c'est avant tout une question de leadership, de vision. Et encore, encore, encore d'émotions. Parce que là, tu vas faire face à des risques qui vont être encore plus grands. Plus d'investissements, plus d'enjeux, plus de personnes autour de toi. D'équipe, plus de clients, plus de responsabilités, plus de pertes si tu te plantes et bien sûr plus de gains quand tu réussis. Chaque décision que tu prends est porteuse d'un impact, d'un enjeu plus important. Et tu vas apprendre des décisions quotidiennement. Le rythme de prise des décisions s'intensifie sur ton équipe, sur tes investissements, sur tes programmes, sur ta stratégie. sur tes partenaires, ça sollicite énormément ton cerveau, ton attention, ta présence. Tu vas aussi t'exposer davantage, être beaucoup plus sous la lumière. Ça veut dire aussi t'exposer davantage aux critiques, aux incompréhensions, aux jalousies. Tout ça, ça peut émerger. Est-ce que tu es prête à recevoir tout ça ? Là, tu n'es plus une rameuse en solo. Sur son canoë, tu deviens carrément une capitaine de navire. Qui dit capitaine de navire dit tenir la barre dans les tempêtes, garder le cap, embarquer l'équipage, quoi qu'il advienne. Et quand tu es dans cette tranche-là, si tu regardes dans ton cerveau, c'est ton cortex préfrontal qui est super sollicité. Tu dois être en capacité de réguler ton système nerveux et de planifier. De prendre de la hauteur, de trouver rapidement des solutions aux problèmes, d'affiner tes stratégies, de dégager du temps pour la chef d'entreprise, la CEO que tu es. Du temps de pure réflexion, pure prise de hauteur, pure vision. Maintenant, j'ai une question pour toi. Quel est le point commun de l'évolution entre ces différentes phases ? Il s'agit de créer l'identité. La clé, c'est ton identité. Ton identité d'entrepreneur qui crée 100 000 euros, puis 250 000, puis 1 million, puis 2 millions, etc. C'est quoi ton identité ? Fondamentalement, c'est ce que tu crois être possible pour toi. C'est ce que ton système nerveux est en capacité d'embrasser, de contenir, de gérer. Pour aller d'une identité à une autre, tu as besoin de t'alléger, de lâcher des habitudes, des histoires, des pensées, des croyances. Tu ne peux pas t'élever quand tu es alourdi par ce fardeau-là. Tu veux t'élever ? Lâche ! Le business, c'est vraiment un chemin d'évolution identitaire. Et c'est sur chaque identité que tu vas intégrer, bien sûr, des stratégies, des tactiques, déployer, affiner, raffiner, expérimenter. Dans Sacré-Bise, c'est exactement ce que je t'accompagne à faire. À créer, incarner, donner vie à ton identité de femme entrepreneur, au niveau où tu veux aller. Tu as à incarner ce niveau avant de l'expérimenter. En partant d'un espace... de puissance, de liberté, de pouvoir. Tu ne fais pas juste développer un business, tu développes ton identité, tu te développes toi-même. C'est pour ça qu'on adore ce chemin-là. On crée notre monde. Donc, je te rappelle, les portes de Sacré-Ville sont ouvertes jusqu'à ce vendredi 4 juillet minuit. C'est là que je t'accompagne. à passer ses seuils de manière soutenue, vibrante, puissante et joyeuse parce que la joie, elle est là pour toi à chaque étape du chemin. Alors, si tu es prête pour le prochain niveau, profite maintenant de l'offre exceptionnelle. Je te souhaite une magnifique fin de semaine et on se retrouve la semaine prochaine pour un prochain épisode du podcast. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.