Speaker #0Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur empreinte. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Aujourd'hui, nous allons parler de visibilité. La visibilité, c'est ce grand champ qui peut-être t'éloigne de tes clients, mais s'il t'en éloigne, il peut aussi t'en rapprocher. J'adore en parler, c'est au cœur de mes accompagnements, c'est au cœur de ce qui le plus souvent retient les entrepreneurs. Quand je vois des entrepreneurs qui veulent avoir plus de clients ou peut-être faire évoluer le type de clients qu'elles ont déjà, j'observe qu'il y a deux catégories. Première catégorie, ce sont celles qui savent que c'est nécessaire d'avoir un savoir-faire et de le faire savoir. Et celles-ci sont prêtes à dépasser, traverser, transcender. tout ce champ de leur peur, de leur croyance, de leur frein, de leur blocage, pour aller se rendre visible. Elles savent fondamentalement que le vrai grand travail, il est là, dans cet espace-là. Seconde catégorie maintenant, ce sont celles qui tout autant savent que c'est nécessaire d'avoir un savoir-faire et de le faire savoir, mais celles-ci, elles espèrent qu'il va y avoir quelque part une recette secrète. qui va leur permettre d'échapper à ce défi, à cette mission de rendre visible leur offre. Celles-ci, elles vont chercher plein de solutions à ce problème qu'elles ont identifié, qui est de faire du marketing, de vendre, d'affronter ce vrai grand travail. Maintenant, si tu es là avec moi, écouter ce podcast, je fais le pari que tu es plutôt dans le premier camp. Dans ce camp où on sait qu'il est là, le travail. Dans ce camp, j'ai envie de subdiviser encore en deux catégories. D'une part, celles qui aiment se rendre visible. Alors quand je dis aiment se rendre visible, il y a plein de degrés, ça peut être un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Tu te reconnaîtras. Par ailleurs, il y a celles qui n'aiment pas, voire pas du tout, se rendre visible. Toutes celles-ci, elles sont conscientes que quand tu es entrepreneur, exposer ton offre. Tu entends le préfixe ex, extérieur, montrer, faire sortir. Ton offre ou tes offres à ces clients qui t'attendent, c'est un incontournable. Moi, j'ai essayé de le contourner, ce problème, que j'ai très longtemps, très longtemps vu comme un problème. J'ai essayé de le contourner de mille manières. Je t'en parlerai peut-être dans le fil de ce podcast. À un moment, il est nécessaire de se rendre à l'évidence. Il n'y a pas mille contournements possibles. Parce que comme en général tu es la porteuse de cette offre, c'est bien finalement toi qui a à t'exposer en exposant ton offre. Et on a tout un seuil de tolérance à l'exposition qui va varier selon différents critères, paramètres liés à qui tu es, à ton histoire et aussi À ton contexte, quelle est la taille de ton audience ? Qui sont ces personnes dans ton audience ? Quelle est la fréquence de ton exposition ? Quel type de message tu partages ? Etc. Parce qu'il y a derrière cette perception de qu'est-ce qui va être approprié ou pas approprié en fonction de qui va recevoir le message. Dans cet épisode... Je veux te dévoiler les trois grands obstacles à la visibilité que j'ai identifié et bien sûr comment tu vas pouvoir les lever. Ces trois clés que je vais te donner là, c'est en quelque sorte une entrée en matière, un échauffement avant la grande masterclass L'art de créer vos clients. Cette masterclass, je te l'offre le mardi 10 septembre à 10h. Elle a déjà changé la trajectoire du business de milliers de femmes et c'est pour ça que j'ai décidé de l'offrir à nouveau en cette rentrée qui est le parfait moment pour remonter sur le temps tremplin et bondir vers de nouveaux résultats que tu vas pouvoir créer. Dans cette masterclass, ce que j'aime faire, c'est retirer les pelures, les couches de complexité. Te montrer que ça peut être tellement plus simple que peut-être tu ne le crois pour l'instant, de déployer un marketing impactant et joyeux, de vendre à ta manière, sans te tordre, te dénaturer. Et sur ce chemin-là, comme une résultante, d'aller générer beaucoup plus d'argent. Cette masterclass, je te le rappelle, elle est le mardi 10 septembre à 10h. Tu as seulement à réserver ta place avec le lien qui est dans les notes du podcast, sur mon site web, dans mes réseaux sociaux. Ta place est gratuite. Je t'invite vraiment non seulement à... réservé mais aussi à venir en live pour deux raisons la première vraie grande raison c'est que dans le live il y a une énergie il y a de la magie il y a des expériences que je vais t'offrir qui prennent toute leur puissance en live la deuxième raison, qui est peut-être celle qui te motivera et c'est ok, c'est que j'organise un grand tirage au sort avec plus de 2000 euros de lot à gagner pour celles qui participeront, qui seront bien présentes parce que je sais que c'est une décision à prendre, un effort à faire. Donc, après l'écoute de ce podcast, dès maintenant, tu mets en pause, tu réserves ta place et je me réjouis de t'offrir ce grand moment. Je reviens à notre thématique, cœur de cet épisode, la visibilité. Tu connais sans doute cette Maxime qui dit Pour vivre heureux, vivons cachés Peut-être que tu l'aimes cette Maxime. Et... Je peux t'avouer qu'il y a une partie de moi qui l'aime. Seulement quand tu es entrepreneur, elle est vraiment extrêmement difficile à appliquer. Si tu veux avoir autre chose qu'un petit hobby, si tu veux prospérer, si tu veux avoir la joie d'accueillir tes clients, si tu veux avoir cette liberté que te permet de vivre un business qui croit. Pourtant cette Maxime pour vivre heureux, vivant caché, Il y a tellement d'entrepreneurs qui l'aiment, qui l'aiment beaucoup, beaucoup, beaucoup plus que l'idée de se rendre visible. Ce que j'observe, c'est que très souvent, le refus ou le rejet de la visibilité, il se camoufle sous tout un tas de phrases génériques, du genre... Les réseaux sociaux, c'est pas pour moi. Moi, le marketing, j'aime pas ça. Moi, je suis trop introvertie. Moi, je suis réservée. Moi, je sais pas faire. Moi, je suis trop âgée. Moi, j'aime pas la tech. Ces phrases, elles cachent en fait un autre niveau de perception, plus fine. Ce qu'on va faire là, c'est aller les décortiquer, les comprendre, pour que tu saches comment tu vas pouvoir aimer accroître ta visibilité. Et sur ce chemin-là, permettre à plus de clients de découvrir et bien sûr de désirer tout ce que tu proposes. En découvrant les trois grands obstacles à la visibilité que je vais te présenter là, tu vas pouvoir identifier celui ou ceux qui te freinent et je t'assure que ça va t'aider à aller passer à ton prochain niveau de succès. Premier obstacle, il est assez évident, tu le connais très bien, je le connais merveilleusement bien ou atrocement bien, je ne sais pas. La peur. Je ne devrais pas dire la peur. C'est plutôt les peurs. Toute une ribambelle de peurs. Pléthore de peurs. Parce que fondamentalement, te rendre visible, t'exposer, ça te confronte à ce qu'on dit être la plus grande peur de tout le monde quand on fait des sondages, des enquêtes, avec la peur de la mort, c'est la peur de parler en public. Ce qui t'est demandé en étant entrepreneur, c'est finalement de parler en public. Que ce soit sur la scène d'un théâtre, la scène des réseaux sociaux, la scène d'un speed dating d'entrepreneur, on te demande de parler en public. C'est la plus grande peur que nous avons tous et toutes. Alors bien sûr que t'as pas envie. Rajoutons ici le fait que pour la plupart d'entre nous, nous sommes des femmes. On se souvient que certaines femmes ont été brûlées vives pour avoir osé parler. Très longtemps, heureusement c'est moins le cas et encore ça dépend des pays, des religions, des sociétés, etc. Mais très longtemps, les femmes ont été soumises dans l'ombre du mari. C'est lui qui parlait pour le foyer, qui prenait les décisions pour le foyer. La femme ne pouvait que chuchoter. Et pour beaucoup d'entre nous, on a aussi vécu des expériences qu'on peut nommer traumatismes peut-être, ça c'est à chacune de voir, qui peuvent aller de la fois où peut-être tu as levé la main à l'école et la maîtresse t'a ignoré, à des expériences bien sûr beaucoup plus violentes pour certaines. Ça crée tout un cocktail de raisons, de justifications pour rester caché. Mais ce que je veux t'inviter à regarder, c'est que ces raisons de rester cachées, ça peut être tout aussi bien des raisons de parler, de te montrer, de t'exposer. Ce que je vois en coaching, parfois, des clientes me disent Moi, je ne peux pas. Moi, je ne peux pas parler. Moi, je ne peux pas faire un live. Moi, je ne peux pas dire vraiment ma vérité. Parce que, trois petits points, et là, il y a une histoire d'enfance, une histoire du passé. Je vais t'offrir ceci. Et si, justement, pour transcender cette histoire, Te mettre en lumière, c'était le chemin de réparation, de résilience. Bien sûr, et on va pas nier les traumas de l'enfance, toutes ces histoires, ces expériences, bien sûr. Mais ton enfance n'a pas été que ça. Est-ce que tu peux aussi imaginer, renouer avec cette part de toi, cette part de l'enfant qui aimait jouer, créer, danser, chanter, imaginer, rêver, dessiner ? Elle a existé cette part-là. Je crois beaucoup à une forme de thérapie par rapport à la visibilité, mais qui est aussi une thérapie pour bien d'autres problématiques, on va dire, notamment pour des phobies. C'est la thérapie par l'exposition progressive. Parce que dans cette progressivité, des progrès apparaissent. Des progrès qui peuvent être microscopiques peut-être, mais qui existent. Et fondamentalement, c'est là que s'ouvre la possibilité de passer de Oh, le marketing et la vente, c'est du travail, c'est pénible, c'est lourd, c'est du labeur à C'est fun, c'est léger, c'est joyeux, c'est créatif, c'est imaginatif Là, pour t'emmener encore un pas plus loin, on peut aussi aller questionner. La croyance que certaines choses sont par essence fun et d'autres par essence ne le sont pas. Si on prend le marketing, la communication, la visibilité, ça peut être fun ou pas fun. Il n'y a aucune nature intrinsèque. Alors c'est quoi la différence ? Elle est très simple, c'est ta décision. C'est juste ta décision. Si on regarde le contexte des réseaux sociaux, ils sont amplement diabolisés. Perçus comme le bûcher des vanités, ils dévorent notre attention, ils sont plein de fausses promesses, ils vont éroder notre discernement, etc. Mais fondamentalement, ce n'est qu'un outil parmi tant d'autres. Assurément, tu peux avoir un business florissant, sans réseaux sociaux, avec une toute petite communauté, en déployant un réseau en local. Absolument ! Néanmoins, à un moment donné, il y a une chose à laquelle tu n'échappes pas, c'est de rencontrer des gens, de rencontrer des êtres humains, de créer des relations. Tu peux choisir de rencontrer des gens dans des apéros, des petits-déj, des salons, des dîners, de décrocher ton téléphone, d'aller distribuer des prospectus, de faire du porte-à-porte, de faire la femme sandwich dans la rue, il y a mille manières. Et dans tous les cas, tu auras à affronter tes plus grandes peurs. De parler, d'être jugé inintéressant, d'être ignoré, d'être rejeté. Là où les réseaux sociaux jouent, c'est qu'il y a plus Dieu sur toi et ton offre, et tu ne sais pas qui porte le regard sur toi. C'est pour ça que ça augmente la peur. Seulement cette peur, si tu la laisses prendre le pouvoir, si tu lui donnes les commandes, si tu la laisses guider toutes tes décisions et tes actions et ton quotidien, elle va assurément être un obstacle à tes plus grands objectifs. Je suis la preuve vivante qu'il n'y a pas de fatalité dans la visibilité. Pas de facilité où tu serais prédestiné à rester caché dans l'ombre pendant que d'autres seraient prédestinés à briller. Il n'y a pas de prédestination. Quand je me suis lancée en 2010 avec ma première entreprise, qui était un organisme de formation en décoration intérieure, en présentiel exclusivement. À cette époque-là, les réseaux sociaux n'avaient pas du tout la portée et la puissance qu'ils ont aujourd'hui. Je me suis mise aux réseaux sociaux à pas feutrer, tout doucement. Je détestais publier des photos de moi. Mes postes étaient hyper pédagogiques, en mode expert. Je les ai pu maintenant, mais j'imagine à quel point ça pouvait être ennuyeux. Il n'y avait pas d'émotionnel, pas de personnel. J'ai essayé plein de choses pour éviter de me montrer. J'ai fait un blog, j'ai payé du référencement, j'ai payé des relations presse, j'ai embauché des commerciales, j'ai fait des partenariats. Tout pour surtout pas avoir moi-même à m'exposer. Mais le problème, c'est que ça te rattrape. Ça te rattrape par la peau du cou. Parce que j'étais amenée à faire des événements presse. J'étais sollicitée par des télévisions. Par un moment, j'avais quand même à pousser les feux pour accueillir plus de clientes. J'étais pas prête, j'étais pétrifiée, j'étais pas entraînée à porter mon message, à avoir différents angles, à choisir les justes mots, à connecter. Quand j'ai arrêté en 2013 cette première entreprise, ensuite j'ai eu deux autres business qui ont très bien marché. Essentiellement parce qu'on m'apportait des affaires, parce qu'il y a eu un excellent bouche à oreille, parce que j'ai été recommandée. Ça a été une époque bénie, mais ça a ses limites. Et l'immense limite à laquelle je me suis heurtée là, c'est ma liberté. Ce n'était pas le modèle que je voulais. Je dépendais d'autres. Je ne pouvais pas voyager comme j'aspirais à le faire. C'est là que je me suis rendue à l'évidence. Ok Anne-Valée, tu veux vraiment avoir un business qui te permet d'être libre ? Tu veux aider et servir plus ? Commence par aider et servir plus en te montrant. Cette bascule, j'ai commencé à la faire doucement en 2018. Ça m'a pris du temps. Et aujourd'hui, si j'avais à recommencer, la première chose que je changerais très concrètement, c'est de me donner la mission de prendre l'engagement vis-à-vis de moi-même, de plus me montrer, plus vite, plus tôt, avec plus d'intensité. Le deuxième obstacle que je veux te partager, je le vois beaucoup chez les femmes que j'accompagne, c'est quand tu penses que ce que tu veux dire a déjà été dit. Et a déjà été dit mieux que toi tu pourrais le dire. Et que toi tu n'as pas d'idée nouvelle, tu n'as rien à apporter, tu n'as aucune valeur à ajouter. Donc tu vas être jugée inintéressante et alors tu vas être ignorée. Ou tu vas être jugée stupide et tu vas être critiquée. Et tout ça, tu veux à tout prix échapper. Je t'offrirai ici une citation d'André Gide que j'aime beaucoup qui dit Toutes choses sont dites déjà, mais comme personne n'écoute, il faut toujours recommencer. C'est tellement juste cette citation. Elle parle tellement de ce qui se passe dans le bruit des réseaux sociaux et au-delà. Oui, c'est vrai, tout a déjà été dit. Et même pas qu'une fois, des centaines, des milliers de fois. Mais personne, personne, personne ne l'a dit avec tes mots, avec ton énergie, avec tes formules, avec ta perception, avec ta vision du monde. Et personne ne pourra jamais le dire comme toi. Il y a des personnes pour qui le point de compréhension, le point de bascule, la libération se fera par tes mots. Peut-être qu'elles ont déjà été exposées à 10, 20, 30, 50 personnes qui ont dit à peu près la même chose, mais le à peu près fait toute la différence. Peu importe que tu sois dans le même champ d'expression que d'autres, avec une offre entre guillemets similaire à d'autres. Et je te dis ça, que tu offres du coaching, que tu crées des objets, que tu prennes des photos, peu importe. Peu importe quel est ton art. Il est différent, il est unique, il est singulier. Je peux t'assurer que j'ai acheté tellement de programmes sur le business, sur la spiritualité, sur l'atypisme, sur la stratégie, sur le mindset. Des programmes très larges, des programmes ultra spécifiques. Ce n'est jamais la même chose parce que ce n'est jamais la même personne. Autre chose... Il y a une énorme différence entre, d'une part, savoir, accumuler des connaissances, et de l'autre côté, entendre, comprendre, appliquer, agir, mettre en œuvre. Il y a aussi une énorme différence entre désirer et agir. C'est la raison pour laquelle... Tu ne peux pas te permettre de te priver de répéter. Tu ne peux pas te permettre de priver tes futurs clients de t'entendre. Dans Sacré Bise, dans le processus, je parle de la mélodie du disque rayé. Plus tu répètes, plus ils entendent, plus ils comprennent, plus ils agissent. N'oublie pas que tu as trois types de clients. Des rapides, des moyens, des lents. Je synthétise à outrance. Les moyens et les lents auront besoin de t'entendre des dizaines, des dizaines, des dizaines de fois avant de prendre la décision d'acheter auprès de toi. Est-ce que tu es prête ? à faire ce pas vers eux, à tendre cette main vers eux. Elle est là la question. Le troisième frein à ta visibilité, il est profond. Il a des impacts majeurs. C'est quand tu crois que qui tu es ne suffit pas. Je veux évoquer ici un paradoxe que j'ai noté. Très souvent, on met en avant le travail sur l'identité. Et je suis la première à le faire et à accompagner mes clientes sur ce travail d'identité. On va t'inviter, par exemple, à visualiser qui tu aspires à devenir, à ressentir ce que tu ressentiras alors, à te projeter dans ton évolution vers la version de toi qui a créé déjà ce que tu aspires à créer. Tout ce travail, tout ce champ, je ne vais pas aller plus en profondeur là, il est fondateur. Assurément. Et je le pratique moi-même. Seulement. Et c'est là le paradoxe, ça peut se retourner contre toi. Ça peut se retourner contre toi quand ça commence à instiller en toi l'idée que peut-être, qui tu es, comme tu es, ne suffit pas. Je fais le lien avec la visibilité. Je crois que ce qui sépare beaucoup d'entrepreneurs de leur exposition, c'est l'idée qu'il leur manque quelque chose. J'entends régulièrement en coaching dans sa grébise. Il leur manque une vraie expertise ou une légitimité. Il leur manque des histoires inspirantes, croustillantes. Il leur manque une singularité plus singulière que ce qu'elles sont déjà. Il leur manque de la créativité. Il leur manque des idées. Il leur manque un style, une patte d'écriture, de look. Il leur manque la capacité à intéresser, à captiver ou juste à savoir s'exprimer. Il leur manque quand il n'y a pas encore tout ça. Ce qui vient, c'est les compétences techniques. Je ne sais pas faire, c'est trop compliqué pour moi. Tant qu'il leur manque une chose, c'est souvent même un paquet de choses, elles se racontent qu'elles ne peuvent pas prendre leur place sur la scène. Ici, la question inconsciente, c'est celle-ci. Est-ce que j'ai le droit d'exister dans cet espace ? Un espace où, eh oui, tu n'es pas seul, le droit d'exister à côté de toutes ces autres personnes qui existent et qui prennent de la place et qui font du bruit et qui semblent briller tellement plus et avoir tellement plus de talent et d'expertise et d'expérience et d'histoire. Et en plus, face à tous ces regards qui observent et qui jugent et qui attendent, ça ressemble quasiment à être dans l'arène avec les lions. C'est là que tu as réveillé la lionne en toi. Parce que très souvent, plutôt que de se poser cette question que moi j'ai formule là, mais qui souvent est inconsciente, cette question ai-je le droit d'exister dans cet espace ? Plutôt que de te poser vraiment cette question et d'y répondre en conscience, tu vas te cacher derrière une forme de rejet ou de mépris de tous ces endroits où il faudra se montrer. C'est pas pour moi, c'est vulgaire, c'est pas intéressant, c'est le bûcher des vanités comme j'évoquais tout à l'heure. Regarde plutôt que oui, qui tu es suffit. Et fondamentalement, c'est là que la question de l'exposition, de la visibilité nous fait vraiment travailler en profondeur. Ça soulève ensuite peut-être la question de l'espace où tu choisis de te placer. Parce que si tu plantes un bananier dans le nord, on peut imaginer qu'il va dépérir et il ne donnera jamais de banane. De la même manière, si tu te plantes toi dans un réseau social par exemple que tu n'aimes pas, et et ce et il est très important, et que tu n'es pas prête à faire l'effort de changer ta perception, alors tu vas dépérir comme le balayage. On est au figuré dans l'analogie, on est d'accord. Mais surtout, ça ne va pas donner de fruits. Personnellement, là je te parle de mon expérience de 14 années d'entrepreneuriat et de combat, pendant bien 8 années. contre les réseaux sociaux. Aujourd'hui, je trouve tellement dommage de se priver de l'opportunité qu'ils offrent. L'opportunité de tellement de rencontres, de connexions, de servir, d'aider, d'inspiration dans ce mouvement de donner et de recevoir. Donc, si naturellement, tu ne les aimes pas ces réseaux sociaux, ce qui a été longtemps mon cas, je le répète. Tu as une autre opportunité, celle de changer ton regard, tes croyances, tes perceptions. C'est entièrement ton pouvoir. Si je prends juste LinkedIn, bon nombre de mes clientes arrivent avec l'idée que c'est coincé, c'est sérieux, c'est froid, c'est faux, c'est ennuyeux. Puis, au fil des coachings, certaines ont envie de commencer à jouer, expérimenter, aller voir. Je t'invite à cet égard à aller écouter l'épisode 100 du podcast où Sophie Monet, une de mes clientes, compte comment elle trouve tous ses clients sur LinkedIn. Elle s'est focalisée exclusivement sur LinkedIn, elle n'y était absolument pas. Elle a connu toute sa croissance et son explosion grâce à ce réseau social, grâce à sa décision de changer sa perception. Maintenant, évidemment, il y a beaucoup d'autres stratégies qui sont accessibles pour toi. Tu peux fréquenter des réseaux réels, tu peux avoir une stratégie d'exposition auprès de communautés d'autres personnes, des podcasts, des conférences, des lives, des articles. Tu peux te montrer dans plein de lieux de la vraie vie. Tu peux réactiver tes anciens réseaux, téléphoner à des gens, il y a plein de manières. Trouve l'endroit où tu es le plus à l'aise. Commence par là. Déploie-toi là. Et peut-être que si tu résistes encore, commence par adopter l'idée que cet endroit existe. Pour finir, je veux te dire que bien sûr se rendre visible, c'est plus facile pour certaines que pour d'autres. Je suis vraiment de celles pour qui ça a été un chemin difficile. Et aujourd'hui, c'est un chemin qui est vraiment le mien, où je vais par moments avec une très grande intensité, et par moments, je me retire. Parce que c'est le rythme dont j'ai besoin. Et ça me va très bien personnellement, et ça va très bien à mon business aussi. Aujourd'hui, je pourrais très aisément me dire, bon, ça va Anne-Valérie, t'as bien bossé, t'as fait un super travail intérieur, t'as fait énormément de progrès, regarde d'où tu viens. Je suis passée vraiment de terrorisée, tétanisée, à aujourd'hui aimée, réellement aimée, me montrer. J'ai complètement lâché les fauves. Si tu vois mes vidéos sur les réseaux sociaux, tu vois de ce dont je veux parler. J'ai acquis une très grande aisance. qui est vraiment portée par cet amour de partager, par cet amusement que je me crée pour moi. Quand je fais mes vidéos, quand j'écris, j'adore écrire. Alors je pourrais m'arrêter là, me dire ok, c'est bon, ça suffit, ton business prospère avec ça, c'est bien. Pourtant je continue à me challenger, mais pourquoi ? Parce que j'ai compris, et c'est ce que je t'ai expliqué tout au long de cet épisode, à quel point les défis autour de la visibilité sont exactement ceux dont j'ai besoin pour aller encore découvrir des parts de moi que j'ai plaisir à contempler, à voir émerger. Peut-être aussi parce que parfois je pense à mon dernier jour. Si je suis consciente ce jour-là, évidemment, je ne sais pas dans quel état je serai. En revanche, je sais. Je sais que je serai fière d'avoir vécu avec intensité. Et l'intensité, oui, elle est dans la joie, dans l'enthousiasme, dans l'excitation, dans l'euphorie. Elle est aussi dans la peur. Il y a de l'intensité dans la peur que tu peux aller transmuter en joie quand tu vas au-delà. C'est bien pour ça que je me suis lancée cette année deux grands défis dans le champ de la visibilité. Écrire un livre. Alors écrire un livre, ça va, t'es dans ta grotte. Mais le sortir. L'offrir au monde. Je t'assure que c'est un gros défi. C'est mon défi pour ce mois de septembre, je t'en reparlerai, je ferai un épisode de podcast dédié aux livres. Et je suis maintenant dans cette phase-là de pré-lancement. Et la peur, elle est là. Elle est porteuse d'une immense énergie. Mon deuxième défi, c'est le TEDx. Il arrive en novembre. C'est une énorme exposition pour moi, avec une énorme peur et une énorme excitation. Je les ai choisis, ces défis. Ils me font immensément grandir. Parce que, tu vois, tes plus grandes réalisations, elles sont juste là. de l'autre côté de ce risque émotionnel que tu hésites peut-être encore à prendre. C'est pour ça que j'ai tellement envie qu'ensemble, on aille créer en plus grand. En allant choisir des plus grands défis, en osant des plus grands objectifs, en déployant un marketing plus audacieux. Parce que c'est juste là que sont les clients, que sont l'argent, que sont bien sûr, évidemment, l'impact, le sens. Et cette liberté qui nous est si chère. C'est pour ça que je t'invite à me rejoindre dans la masterclass L'art de créer vos clients. Je te rappelle la date, mardi 10 septembre à 10h. Ta place est offerte. Tu as simplement à la réserver, puis à venir en live. Pour qu'on expérimente ensemble cette puissance, cette magie du live, je prépare un moment extraordinaire qu'on va vivre ensemble. Je me réjouis déjà de te retrouver. A très bientôt !
