Speaker #0Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur emprunt. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Je suis très heureuse de te refaire cet épisode, comme tous les autres. Mais ici, j'ai l'impression que je vais vraiment répondre à une question que tu te poses peut-être maintenant, que tu t'es posée assurément et que tu te poseras à l'avenir certainement. Cette question autour de ça ne marche pas que faire pour que ça marche ? Que ce soit dans mon accompagnement Sacré-Bise, dans mon Mastermind Le Cercleur des Normes, j'accompagne des entrepreneurs qui parfois viennent en coaching avec ces questions, qui tournent autour de cette idée. J'ai fait plein de choses, ça ne marche pas, je ne comprends pas pourquoi ça ne marche pas, qu'est-ce qui fait que ça ne marche pas, comment faire marcher, etc. J'imagine que cette pensée, tu l'as déjà eue toi aussi, peut-être même en ce moment. Si ça te parle, et je pense que ça te parle, si ça ne te parle pas, c'est que tu n'as pas encore vraiment essayé de faire marcher, tu vas l'adorer cet épisode. Je vais vraiment décortiquer pour toi tout ce qui se passe autour de cette notion de marcher dans le business pour que quand tu as cette pensée que ça ne marche pas, cette pensée ne soit plus là pour t'arrêter mais qu'au contraire elle te permette de rebondir. C'est ça mon intention pour toi dans cet épisode. Mais avant de plonger... Dans le corps de ce magnifique sujet, j'ai une invitation pour toi. C'est ma masterclass L'art de créer vos clients. Je vais l'offrir en live le mardi 5 novembre à 10h. C'est ma masterclass phare. Je l'offre de temps en temps, elle remporte un vif succès et c'est la raison pour laquelle j'ai choisi de l'offrir à nouveau. C'est une masterclass qui va t'aider à deux niveaux. D'abord dans l'expérience que tu vas vivre, je guide pour toi des exercices, plonge dans un bain d'énergie, tu vas repartir assurément boosté. Mais aussi, bien sûr, pour les enseignements, les clés avec lesquelles tu vas repartir. J'aborde le champ du marketing, de la vente, d'une manière décalée, par un prisme original. Et j'ai vraiment à cœur de te donner, pour toi, des éléments pour que tu en viennes vraiment à peut-être mettre plus d'amour dans ces champs qu'on appelle traditionnellement le marketing, la vente, dans lesquels tu te sens peut-être... démunis, peut-être dégoûtés et tu vas repartir assurément avec un nouvel élan. Cette masterclass est gratuite, tu as simplement à réserver ta place. Le lien est dans les notes du podcast ou tu peux le trouver sur mon site ou sur mes réseaux sociaux. Commençons par observer de près cette simple phrase que j'ai posée là en début de l'épisode ça ne marche pas Cette phrase, elle se place en opposition A, la phrase qui dirait ça marche Observons le sous-entendu qui est caché là. Le sous-entendu, c'est qu'il y a seulement deux options. Ça marche ou ça ne marche pas On est là dans une pensée binaire, tout ou rien, blanc ou noir. Soit je gagne, soit je perds, soit je réussis, soit j'échoue. Dans cette pensée binaire, il n'y a pas de place pour la nuance. Et on a toute une tendance, plus ou moins grande, à penser de cette manière-là. Chez les personnes atypiques, c'est très souvent amplifié, parce que ça se combine à un idéalisme, une soif d'absolu, une appétence pour la perfection, etc. Donc j'observe très souvent chez les personnes atypiques, et moi j'en suis, cette tendance à la pensée binaire. On peut ajouter à ça le fait que, de manière générale, nos cerveaux adorent les raccourcis. Ils ne sont pas très doués naturellement pour les nuances. Ils ne font pas dans la dentelle, ils ne vont pas ciseler. Ils vont préférer catégoriser de manière très radicale plutôt qu'aller mettre des nuances. Pourquoi ? Parce que le cerveau est fondamentalement paresseux. Mettre des nuances, c'est exigeant. Ça demande un effort, ça demande du temps. Seulement, le piège, c'est que plus on pense comme ça de manière binaire, plus on pense comme ça de manière binaire. On creuse de plus en plus nos sillons neuronaux, on les entraîne. on entraîne notre cerveau à continuer à penser comme ça et ça devient un schéma de pensée qui va de plus en plus nous éloigner des subtilités, de toutes les nuances de gris, cette palette si magnifique qui existe entre le blanc et le noir. Maintenant qu'on va dans le business, cette pensée polarisée autour de ça marche, ça ne marche pas, Elle va se décliner en plein de formes de pensées différentes. Dans le champ, ça ne marche pas. Tu vas trouver rien ne marche, à quoi bon ? J'ai tout tenté, je ne comprends pas. Pourtant, j'ai fait plein de choses. Je me suis poussée et puis ça fait tellement de temps. J'ai fait ça, ça, ça, ça, ça et il ne se passe Devine ce que ça va entraîner ? Découragement, abattement, déprime, renoncement. Quand tu es dans ce chimé-là, il n'y a plus beaucoup d'espace pour voir où est-ce que ce n'est pas vrai que ça ne marche pas. Où est-ce que peut-être il y a des choses qui marchent. Cet espace où tu mijotes et marines dans le ça marche pas, il peut être quelque part confortable, même s'il est inconfortable, parce qu'il justifie le bon, ben à quoi bon ? Et derrière le à quoi bon, c'est autant rien faire. Seulement, parfois, c'est si inconfortable que je vois certains entrepreneurs qui préfèrent penser ça marche Ça marche dans le sens allez, on y va, on continue, on fonce, j'y vais, quoi qu'il advienne, je suis sévérante, je suis tenace, je suis déterminée et je fonce tête baissée, la tête dans le guidon Avec excès, ça va donner un manque de discernement, un manque de lucidité, évidemment de l'épuisement, et à la longue, inévitablement, une forme de lassitude, voire du ressentiment et de l'amertume. C'est facile de croire que la pensée, ça marche, elle est meilleure. Et en effet, à choisir entre ça ne marche pas et ça marche, je préfère croire que ça marche. Parce que ça me stimule à continuer à avancer, à continuer à poser des actions, à continuer à expérimenter. Seulement, si c'est vraiment dans le champ de la méthode Kui que tu es en train de foncer tête baissée, tu risques de foncer dans le mur. Imagine que ça fait des mois que tu poses des actions, que tu continues avec acharnement, mais tu n'as toujours pas les résultats attendus. Et le temps passe et tu continues en disant ça marche, ça marche, ça marche. Tu essaies de te convaincre que oui ça marche, que c'est en train de marcher, qu'il faut que tu continues encore parce que ça va marcher. Qu'est-ce que tu ressens quand tu es dans cette énergie-là ? Comment est-ce que c'est vraiment dans ton corps ? Ce que je vois, et là c'est mon invitation pour toi, c'est que dans ces situations-là et dans cette énergie-là, quelque part on se force à générer de l'espoir. L'espoir, je le vois comme une attitude ou presque un sentiment qui est assez ambivalent. On est d'accord, mieux vaut l'espoir que le désespoir. Assurément. Mais, on est encore dans une forme de polarisation et de pensée binaire. De tout ou rien. C'est soit j'espère, soit je désespère. Seulement, l'espoir, ça ne fait pas une stratégie. Parce qu'avec l'espoir, il y a très souvent cette idée que je ne contrôle pas, que ça ne dépend pas de moi. Tu es en train de remettre ton pouvoir à d'autres instances, des instances supérieures, divines, la vie, la chance, l'univers, Dieu. Mais tu es en train, en même temps, de perdre ton pouvoir sur ta situation. Et l'espoir, dans ce champ-là, Il va, je pense, masquer ton discernement, ta capacité à réajuster, à affiner, à analyser. Le message de l'espoir dans le business très souvent, c'est Bon, si je continue, ça va bien finir par marcher. Ok. Mais très souvent aussi, il va masquer tout ce champ où se trouve ce qui ne marche pas. Il refuse de voir le côté sombre, l'espoir. Il veut juste voir le côté lumineux. Donc il va t'éloigner de cette analyse fine, froide et nécessaire de ce qui se passe vraiment. De ce qui fait que ça ne marche pas, mais tu t'auto-convaincs que ça marche. Pourquoi ? Parce que très souvent, on n'a pas envie d'être confronté à ce qui ne fonctionne pas. À cette réalité que, ouais, t'as investi du temps, de l'énergie, t'y as cru et pour l'instant ça n'a pas marché. À cette réalité qui est aussi qu'il va être nécessaire de changer des choses. Peut-être de te challenger, peut-être de prendre de nouveaux risques, peut-être de faire des choses que t'as pas encore osé faire. Parce que justement, tes prochains résultats, ils sont de l'autre côté. Mais tu n'as pas envie de voir ça. Alors tu continues à faire. Faire, faire, faire, toujours de la même chose. Mais comment peux-tu espérer avoir des résultats différents si tu fais les mêmes choses ? C'est pour ça que je t'invite à voir à quel point l'espoir, et on est là dans le champ du business en tout cas, très souvent il te brouille la vue, il obscurcit ta vision. Peut-être que tu fais, peut-être même que tu fais beaucoup de choses. Mais si ce que tu fais, ça ne crée pas les résultats que tu désires, la meilleure chose que tu puisses faire là, au lieu de continuer à faire la même chose, c'est de prendre le temps de t'arrêter, d'observer, d'analyser. Tu le sais bien sûr. Alors pourquoi est-ce que tant d'entrepreneurs ne le font pas ? Pourquoi est-ce qu'ils ne prennent pas ce temps-là ? Je crois que c'est parce qu'une partie d'elle sait que ça va être douloureux. Ça va être douloureux parce que d'abord, elle risque de se juger. Leur critique intérieure va commencer à se manifester. Elles vont se dire qu'elles auraient dû faire différemment, que ça devrait être différemment, qu'il leur manque des choses, qu'elles ne sont pas au niveau, qu'elles ne vont jamais y arriver, qu'elles ont tellement investi et qu'il n'y a pas eu de retour sur investissement. Donc, il y a quelque chose qui ne va vraiment pas. Donc, ça, c'est la première raison pour laquelle beaucoup d'entrepreneurs ne veulent pas prendre ce temps d'observation et d'analyse. La seconde raison, et je l'ai évoquée juste avant, c'est que très souvent, elles savent qu'elles vont être confrontées au fait que, eh ben, il va être nécessaire de tenter autre chose. Et que cette autre chose à tenter, c'est exactement ce qu'elles veulent éviter. Parce que ça leur fait peur. Alors elles préfèrent continuer à faire de la même chose, même si ça ne crée pas de résultat, plutôt que d'aller un pas plus loin, là où il y a le champ de la peur. Et c'est là, je crois, la distinction entre persévérance et acharnement. C'est une question que j'entends parfois en coaching. Comment distinguer si je suis en train de persévérer ou si je suis en train de m'acharner ? Je crois que s'acharner, c'est continuer à faire les mêmes choses en espérant des résultats différents. Persévérer, c'est commencer à amener dans le jeu ta faculté de discernement. Prendre ce temps d'analyse, d'observation, avec bienveillance, avec compassion, sur tes actions passées pour réajuster tes actions futures. Je veux maintenant revenir à cette pensée polarisée tout ou rien. Comme je te disais tout à l'heure, elle se révèle très souvent dans cette opposition succès-échec. Tu vas très rapidement coller une étiquette. J'ai du succès ou je suis en échec en fonction de certains critères qui souvent sont un chiffre d'affaires, un nombre de clients, un objectif financier qui est atteint ou pas atteint. Tu colles l'étiquette, j'ai réussi, j'ai pas réussi. Et puis, tu remontes sur le cheval et tu passes à autre chose. Ou évidemment, tu te désoles, tu rumines, tu ressasses et tu passes dans le champ de la procrastination. Seulement quand tu fais cet étiquetage succès ou échec, c'est là que ça t'éloigne. des nuances, de toute cette zone qui existe entre le succès et l'échec, de toutes les dimensions, de toutes les facettes qui sont là à ta disposition. Et surtout, tu passes à côté de l'objectif ultime de toute expérience, c'est d'apprendre les leçons. C'est la raison pour laquelle j'enseigne vraiment beaucoup aux entrepreneurs que j'accompagne l'art d'activer leur discernement et d'évaluer leurs résultats. En coaching, c'est tellement éclairant. Quand tu commences à voir avec lucidité la réalité de ton chemin, de tes stratégies, de tes résultats, observer ta trajectoire. C'est par tant que là que tu vas pouvoir l'ajuster, l'infléchir, lui donner une nouvelle orientation. Et ça, ça commence par observer, reconnaître ce qui a marché, ce qui a été un succès. Même au cœur de ce que tu as catalogué comme échec, il y a des succès. Même dans les plus grands fiascos, il y a des victoires. Je peux te parler par exemple de ma dernière phase d'ouverture des portes de mon accompagnement Sacré-Bise. Ça a été un lancement extrêmement éprouvant pour moi. Et sans doute un des plus riches en enseignement aussi. Au début de l'été, j'avais fait appel à une agence marketing pour m'aider dans ma visibilité, dans tous mes systèmes, mes process, dans ma communication, dans la possibilité de faire venir plus de personnes dans mes masterclass, etc. Pendant tout l'été, j'ai travaillé avec cette agence. J'investis énormément de temps, énormément d'énergie. énormément d'argent aussi. Pendant trois mois, j'ai travaillé ardemment pour refaire plein de choses dans mon business, créer des nouveaux contenus, des nouveaux systèmes, des nouveaux tunnels, etc. Et au moment de ce lancement, J'ai vécu une expérience très douloureuse, j'ai vécu une expérience très douloureuse parce que j'ai fait vivre une expérience très désagréable aux personnes qui étaient là dans mon univers. Parce que j'ai laissé la main à cette agence sur beaucoup de choses. Ma responsabilité aurait été de beaucoup mieux vérifier, contrôler, tout valider. À vrai dire, au bout de trois mois, j'en pouvais plus. De fournir des contenus, d'ajuster, de vérifier, de relire. Je leur ai lâché la bride, je leur ai fait confiance. Et le retour de bâton a été extrêmement dur. Mon marketing m'a échappé. Ils ont fait sortir beaucoup de messages qui n'étaient pas du tout mes messages. Les personnes qui étaient inscrites ont pu vivre pour certaines une forme de harcèlement étant... par plein de canaux c'était pas du tout la décision que j'avais prise et cette expérience m'a exactement confronté à ce que je ne veux pas vivre ce que je ne veux pas faire vivre aux personnes qui me font confiance et à l'importance d'avoir un marketing qui me ressemble qui vient de moi qui part de moi et ça peut pas être autrement Je l'ai réappris. Je l'ai vécu dans la douleur. Je ne l'ai rien ancré en moi. Le marketing, c'est moi. Et que nulle autre personne que moi ne peut le faire. Parce que ça ne sera jamais mes mots, mon énergie, mes décisions. Ce que je veux faire vivre aux personnes qui me font confiance et qui sont dans mon univers. Je l'ai vraiment appris à mes dépenses cette leçon-là. cet été au mois de septembre. Et peut-être avais-je besoin de passer par cette épreuve parce que ça en a été une à plein d'égards pour me ré-entrer dans cette puissance d'un marketing qui vient de moi, de mots qui émanent de moi, de décisions qui sont mes décisions, pas des décisions déléguées à d'autres. Donc j'aurais pu choisir de cataloguer ce dernier lancement comme un énorme fiasco et le mettre dans un tiroir, fermé à clé et surtout pas à regarder. Mais j'ai choisi de tout lister. Bien sûr j'ai listé tout ce qui ne va pas. Mais j'ai déjà commencé à lister. Les cadeaux, les enseignements. Et il y en a eu beaucoup. Quand j'ai vraiment pris le temps d'aller gratter derrière la douleur. Donc c'est vraiment important de voir ce qui a marché. Il y a toujours des choses qui ont marché. Même si ton cerveau te dit que ça a été que dramatiquement un échec. Il y a toujours des choses qui ont marché. Ensuite, tu vas vraiment dresser toute la liste de ce qui n'a pas marché. Partant de là, tu vas pouvoir décider qu'est-ce que tu vas faire différemment la prochaine fois. Après chaque lancement, je prends un temps pour faire cette évaluation. Je l'écris. Mais pas seulement après les lancements. Ça peut être aussi si je fais une offre. qui ne rend pas le succès que j'escomptais, si je m'engage sur un projet qui ne produit pas le résultat que j'attends. Pour mon livre aussi, j'ai pris ce temps. Et c'est là qu'il y a pu vraiment la notion de succès ou d'échec. Un livre, c'est un grand projet. Il y a tellement de leçons, parce que dans un livre, il y a plein d'étapes. Il y a l'étape de l'idée, de l'écriture, de la relecture, de la mise en page, de son lancement, de sa communication sur la durée. Donc il y a autant d'opportunités d'évaluer. Qu'est-ce qui marche, qu'est-ce qui ne marche pas, qu'est-ce qu'il peut faire différemment ? Pas seulement quand tu arrives à l'étape ultime, mais tout au long du processus. Cette évaluation, elle est vraiment essentielle pour les échecs comme pour les succès. Tu auras toujours des éléments à mettre en réponse pour chacune de ces trois questions. Qu'est-ce qui a marché ? Qu'est-ce qui n'a pas marché ? Qu'est-ce que je vais faire différemment ? Ne te donne pas la permission de sauter sur une question en te disant non mais ça ne sert à rien, je sais bien. Parce que c'est précisément là que sont les trésors d'enseignement pour toi. Quand tu as eu le courage de poser des actions, quand tu as persévéré, quand tu t'es démené, quand tu t'es dépassé, et que peut-être tu n'as pas atteint tes objectifs, va jusqu'au bout faire ta récolte. Si tu n'as pas atteint tes objectifs, c'est que... Le cadeau, il est ailleurs. Il n'est pas dans l'atteinte de l'objectif. Il est dans les leçons. Et quand tu ne prends pas ce temps, tu te prives de ces enseignements, de cette sagesse. Seulement, cette sagesse, souvent, ne nous apparaît pas au premier regard. On a à aller à sa rencontre. J'aimerais que tu vois que tes échecs, ils ne sont pas là pour te punir, te faire mal, même si tu peux avoir bien sûr des émotions désagréables. Ils sont là pour te donner exactement les leçons, exactement les apprentissages qui sont nécessaires pour toi pour aller accéder au niveau suivant. Et aussi longtemps que tu ne vas pas prendre ce temps de cueillir les enseignements, tu vas tourner en rond, tu vas répéter les mêmes échecs. Ils auront juste des costumes un petit peu différents, des formes un peu originales à chaque fois. Mais le message caché, il est toujours le même. Alors pour t'épargner des empilements d'échecs, prends le temps d'aller à l'écoute du message. Alors oui, c'est un entraînement. Ton cerveau, il va se rebeller. Il n'a pas du tout envie de se poser et de prendre ce temps et d'aller dans ce face-à-face. Mais c'est un très beau cadeau que tu te fais, de te donner l'opportunité de développer cette compétence. C'est une vraie compétence. C'est celle qui va ouvrir ta créativité, qui va te donner accès à des ressources insoupçonnées. Peut-être même que tu vas réaliser que l'apprentissage que tu recueilles, il est tellement plus important, il a tellement plus de valeur que l'atteinte de l'objectif que tu t'étais fixé. Il y a vraiment un flot d'informations qui est là pour toi. Mais quand tu ne prends pas ce temps d'évaluation, c'est comme si tu mettais un barrage face à ce flot. Face à cette créativité, face à ces informations qui veulent venir à toi. Quand tu colles tout de suite l'étiquette échec et que tu te mets la tête dans le sable, tu ne veux pas voir, tu ne veux pas aller ausculter tout ça, tu vas te couper du gain de cette expérience. Cette expérience, comme je te le disais, j'ai envie de te le redire, qui est exactement ce dont tu as besoin. pour accéder au succès attendu dans ta prochaine expérimentation. Juste celle d'après qui va être un petit peu différente parce que tu auras pris tes leçons. Ce que tu entraînes aussi quand tu prends ce temps d'auto-analyse, d'évaluation, c'est ta capacité à recevoir des informations, à les gérer, à les analyser et à trouver des solutions. Fondamentalement, quand tu es entrepreneur, tu as choisi d'être dans un espace où tu as chaque jour à trouver des solutions. Des solutions pour toi, des solutions pour tes clients. Seulement, quand tu es dans cette polarisation tout ou rien, succès-échec, ça marche, ça ne marche pas, tu ne te crées que des confirmations, tu ne te crées pas des informations. Donc mon invitation, tu l'as compris, c'est que tu ailles cueillir ces informations qui sont à ta disposition. C'est pour ça que dans mon accompagnement Sacré-Bise, j'insiste beaucoup sur les fondamentaux, sur la mise en mouvement. Ça fait déjà énormément d'informations pour mes clientes. Puis ensuite, dans mon mastermind, le cercleur des normes, j'enseigne à mes clientes des choses plus sophistiquées. Comment organiser un sommet, comment faire un webinaire par exemple. Parce qu'elles ont atteint un niveau de capacité à gérer l'information, à trouver des solutions, à mettre en action qui est plus élevé. Dans le cercle des normes, au début de l'aventure, mes clients choisissent trois objectifs ou trois projets, dans trois champs différents qui sont prédéterminants. Ces trois axes sont ceux qui ont le pouvoir de transformer leur business. Ça va leur permettre de canaliser leur énergie et leur connexion à ce flot d'informations qu'elles vont recevoir en expérimentant et en allant au-devant des échecs. Ce dont je te parle ici, fondamentalement, c'est de reprendre ton pouvoir. Quand tu commences à réaliser que, en fait, quand tu te sens coincé, bloqué, la réalité c'est qu'il y a plein d'options, que tu n'es pas dans une impasse, que dès que tu vas commencer à activer ta créativité, il va y avoir des idées qui vont émerger. Et là, tu vas réaliser aussi que non, tu n'es pas victime du marché. Tu n'es pas victime de la concurrence, tu n'es pas victime des bougons, tu n'es pas victime des gens qui n'ont plus d'argent. Tu reprends ton pouvoir, tu vois les possibilités et ça c'est tellement motivant pour reprendre ton élan. C'est ça le secret pour rebondir. Quand parfois tu as un genou à terre, ou tu es complètement affalé à terre. Après un lancement, un atelier, une offre qui n'a pas créé les résultats escomptés. Ça nous arrive à toutes. Ça m'arrive aussi. Parfois tu es à terre. Ta créativité est ton allié. Ce temps de recul, de hauteur, ce pas de côté est ton allié. Maintenant, j'ai envie qu'on aille encore un peu plus loin dans cette exploration. Je t'ai parlé dans le cadre de cette évaluation en trois temps de décider de ce que tu vas faire différemment. C'est le troisième temps. Mais il ne s'agit évidemment pas seulement de faire. Il ne s'agit pas non plus de te dire je vais faire mille choses de plus et voir ce qui va marcher. Non, non, non. Ce dont je te parle là, c'est de choisir une nouvelle stratégie, d'ajuster une chose dans ton marketing, de tester une nouvelle voie de communication, d'oser une chose que tu n'avais pas encore osé, pour laquelle tu t'es retenu jusqu'à présent. Oui et aussi, c'est tout aussi important de mettre de la conscience sur l'énergie de laquelle tu pars pour faire ces choses-là. Parfois même, il n'y a pas grand-chose à changer dans tes actions. Ça, je le vois assez souvent en coaching. Mais ce sont tes émotions, ton énergie qui sont à recalibrer. Et tu sais ce qu'il y a derrière tes émotions et ton énergie ? Tes pensées. Parce que tu peux bien essayer toutes les stratégies à la mode, toutes ces tactiques dont on te dit qu'elles vont assurer ton succès. Si tu pars d'un espace de pensée qui crée un socle fragile, le château des stratégies, on peut te dire qu'il est le plus solide au monde, il va s'effondrer, c'est certain. Je vois beaucoup d'entrepreneurs qui s'éparpillent, qui essayent ces fameuses stratégies à la mode qui garantissent un succès rapide, ou même qui parfois jettent des spaghettis sur le mur. Alors là, j'ai traduit en français une expression anglaise que j'adore. qui dit en anglais, tu jettes des spaghettis sur le mur pour voir lesquels vont coller. Et pour imager, les stratégies qui vont marcher sont celles qui correspondent aux spaghettis qui collent sur le mur. Bref, je m'égare un peu à expliquer cette expression, mais tu auras compris. Fondamentalement, si tu ne changes pas tes pensées, ton attitude, ton énergie, tu peux tenter toutes les stratégies, ça ne va pas coller. Donc dans cette évaluation, ne laisse pas de côté cette observation de Ok, je me suis montrée tous les jours sur les réseaux sociaux, je suis allée dans des web networking, j'ai fait des vidéos, j'ai fait des reels, j'ai lancé plein de nouvelles choses, mais ça n'a pas marché. Qu'est-ce que je pensais ? De quel espace je partais ? Quelle est l'énergie qui transpirait de moi quand je me montrais ? Cette invitation à prendre ce temps d'évaluation, c'est vraiment une question d'engagement. Est-ce que tu es suffisamment engagé envers ton business et envers toi pour faire cet effort ? Parce que oui, c'est un effort. On n'a pas envie de faire ça. On n'a pas envie de cette confrontation. Je vais aller encore un pas plus loin. C'est aussi une question d'amour. J'ai presque envie de dire d'amour inconditionnel. Tu peux imaginer que tu es en couple avec ton business. Je pense que ça te parlera. Quand tu es entrepreneur, tu sais que non seulement tes journées, mais aussi tes nuits, tu les passes avec ton business. Vous êtes en couple. Vous vous levez ensemble, vous vous couchez ensemble. Quand tu pars en vacances, tu l'emmènes aussi avec toi, même si tu laisses ton ordi et ton téléphone. On le sait. Imagine cette relation de couple. Tu as beaucoup d'attentes que tu projettes sur ton business. Tu aimerais qu'il fasse tant pour toi. Parfois ça ne marche pas. Pas comme tu voudrais, pas au moment où tu voudrais. Est-ce que tu peux l'aimer dans ces moments-là ? Imagine que c'est un mari, un conjoint. Une épouse, une conjointe, est-ce que tu peux l'aimer ? Même quand il ou elle a mauvaise haleine le matin, quand c'est le bazar dans la salle de bain, quand tu espérais un cadeau pour ton anniversaire et rien n'est venu. Est-ce que tu peux l'aimer sans vouloir le changer ? Sans lui faire de reproches ? Mais en faisant toi l'effort de créer des ajustements, d'observer tes pensées, de voir le beau, de voir le bon, d'ouvrir une discussion pour changer votre trajectoire à deux. C'est de ça qu'il s'agit. In fine, il y a encore autre chose qui se joue dans ce processus. Quand tu veux commencer à neutraliser ce schéma tout ou rien, ça marche, ça ne marche pas. Quand tu es prête à commencer à observer avec plus de lucidité ce qui se joue vraiment, dans ce que tu fais, dans ce que tu ne fais pas, y compris dans tes pensées, dans tes émotions, ce qui se passe là. C'est que tu évolues en tant qu'entrepreneur, en tant que femme, en tant qu'homme. Ta perception de toi-même va commencer à changer dans ce processus-là. Alors imagine ce que ça changerait si chaque jour, tu prenais un temps, un petit temps, un temps sacré, pour évaluer. voir ce qui marche, ce qui ne marche pas, ce que tu vas pouvoir faire différemment. Et si tu ajustais tes pensées, tes actions au fur et à mesure, imagine qui tu deviendrais, imagine quels résultats seraient à ta portée. C'est un beau sujet d'imagination et de contemplation, je trouve. Et pour commencer, à impulser cet élan, à voir la beauté de ce processus, à changer tes perceptions sur le marketing et la vente. Je te rappelle, mon invitation pour la Masterclass L'art de créer vos clients, c'est mon cadeau pour toi. Elle a lieu le mardi 5 novembre à 10h en live. C'est un art créer tes prochains clients. C'est un art, tu es une artiste, tu es une créatrice. On a vu le pouvoir de la créativité. C'est ce qu'on va éveiller, réveiller ensemble dans cette masterclass. Tu as simplement à réserver ta place, elle est offerte en cliquant sur le lien qui est dans les notes du podcast ou sur mon site web ou sur mes réseaux sociaux. J'ai hâte de te retrouver le 5 novembre à 10h en live.
