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Entreprendre HORS des NORMES, avec Anne-Valérie Rocourt, Business Coach et Mentore pour les femmes entrepreneures atypiques

Quand c'est long de réussir EP109

Quand c'est long de réussir EP109

38min |08/08/2024
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Quand c'est long de réussir EP109 cover
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Entreprendre HORS des NORMES, avec Anne-Valérie Rocourt, Business Coach et Mentore pour les femmes entrepreneures atypiques

Quand c'est long de réussir EP109

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38min |08/08/2024
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Description

La manière dont tu envisages les mois à venir importe. Tu vois la fin de l’année approcher. Même si tu es en vacances, tu sais que la rentrée pointe le bout de son nez. Et qui dit septembre… dit décembre qui arrive à grands pas.

Là, il y a deux possibilités :

  • Tu as déjà quasiment atteint tes objectifs pour l’année, et tu es soulagée.

  • Ou tu en es loin, et tu te dis que ça va être compliqué.

 

Dans le second cas, qui est peut-être le tien, tu vas être tentée de réduire tes ambitions. Ou alors tu vas te dire qu’il va falloir trimer pour réussir cette année. Ces réactions parlent d’un certain rapport au temps.

 

J’observe deux catégories d’entrepreneures :

  • Celles qui se donnent beaucoup (trop) de temps.

  • Celles qui se donnent très (trop) peu de temps.

 

Parlons des premières. Celles qui se donnent plein de temps pour créer les revenus qu’elles désirent. Elles vont dire : « Je me donne jusqu’à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. »

Et l’échéance est dans 18 mois. Donc, ce qu’elles expriment là, c’est que c’est cette période, fixée par le gouvernement, qui va dicter le timing de leurs résultats.

 

Pourquoi ne pas de se donner 3 mois ?

 

Parlons de ce rapport au temps, honnêtement. C’est le sujet – un peu épineux – que j’aborde dans cet épisode de ton podcast ENTREPRENDRE HORS des NORMES : ⌛️ Quand c'est long de réussir ⌛️

 

Tu vas découvrir :

 

⌛️ En quoi patience et détachement peuvent se retourner contre toi.

⌛️ Ce qui se joue vraiment quand tu te donnes beaucoup de temps.

⌛️ Comment créer 10 000 euros en 6 mois, ou en un mois : quelle est la grande différence ?

⌛️ L’impact que les objectifs que tu choisis a sur tes prospects : cette prise de conscience va peut-être te surprendre.

⌛️ Pourquoi en te donnant plus de temps tu rends le chemin plus difficile.

⌛️ Un effet bénéfique étonnant que tu vas obtenir en raccourcissant le temps.

 

Si tu trouves que ça prend trop de temps, c’est parce que tu te donnes trop de temps !

Cette phrase te secoue un peu ? Après avoir écouté cet épisode du podcast, tu vas changer de perspective !

C’est tellement enthousiasmant de t’époustoufler toi-même en réalisant ce que tu peux créer, en tellement moins de temps que tu ne le pensais.

 

Pour t’époustoufler toi-même et changer ta trajectoire entrepreneuriale, je t’invite à t’inscrire sur la liste d’attente de 100K REVOLUTION.

Il y a des grandes nouveautés à venir : inscris-toi pour être informée en avant-première


Mes deux espaces d’accompagnement : 100K REVOLUTION et le Cercle HORS des NORMES :


🚀 100K REVOLUTION : mon accompagnement dédié aux entrepreneures qui veulent poser les fondations d’une croissance joyeuse et pérenne, et créer leurs premiers 100K€, à leur rythme. C’est bien plus qu’un « programme », c’est l’opportunité d’être coachée, soutenue, stimulée, semaine après semaine, au sein d’une incroyable communauté.


💫 Le Cercle Hors des Normes : le seul mastermind dédié aux entrepreneures atypiques, qui ont déjà des résultats, et veulent œuvrer différemment. En faisant la différence par leur différence. En amplifiant leur croissance par l’alliance de stratégies sur-mesure et d’activations énergétiques hors des normes. Il inclue du coaching individuel et une immersion ultra-puissante en présentiel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur emprunt. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un podcast qui est dédié à toi, si peut-être tu trouves que ça prend trop de temps pour réussir. Je viens t'en parler alors qu'on est au cœur de l'été, au cœur du mois d'août. Et oui, même si on voudrait faire l'autruche, se mettre la tête dans le sable, la rentrée approche à grands pas. Peut-être que tu écoutes cet épisode allongé sur ta serviette de plage. Et t'as pas du tout envie d'entendre parler de la rentrée ? T'inquiète pas, c'est pas le thème directement de cet épisode. Je t'en parle juste pour créer du contexte. Parce que c'est une période de l'année où bientôt tu vas te rendre compte qu'il reste 4 mois avant la fin de l'année. Tu peux te dire encore 4 mois ou plus que 4 mois. Et la rentrée ça peut être une opportunité quand tu es entrepreneur. pour évaluer où tu en es. Où tu en es par rapport à tes objectifs pour l'année, ce que tu as créé au cours du premier semestre, enfin grand premier semestre, au cours des trois premiers trimestres, j'ai plutôt envie de dire. Et ça va être le moment de te réaligner avec tes objectifs. Qu'est-ce qui va se passer alors ? Peut-être que tu vas avoir envie de réduire tes objectifs si tu estimes que tu es entre guillemets en retard. Peut-être que tu vas avoir aussi l'élan d'amplifier tes objectifs si tu estimes que tu es en avance. Et autour de tout ça, il risque d'y avoir tout un fatras d'émotions qui vont se manifester. Autre option, tu vas peut-être être tenté de décaler dans le temps tes objectifs. À travers tout ça, tu vas peut-être avoir des pensées qui vont apparaître autour de Oh là là, il va vraiment falloir primer, embavé pour réussir, pour les atteindre. Ça va être une fin d'année épouvantable, etc. Observe bien toutes ces réactions. Elles parlent de quoi ? D'un certain rapport au temps. C'est ce dont je veux qu'on parle dans cet épisode. De ton rapport au temps et du temps que tu choisis pour atteindre ce que tu veux réaliser. Là, j'observe deux grandes catégories d'entrepreneurs. Première catégorie. Celles qui vont se donner beaucoup de temps. J'ai presque envie d'ajouter trop de temps. Et on va en parler de celles-ci. Seconde catégorie, celles qui vont se donner très voire trop peu de temps. Cette seconde catégorie, je les connais bien celles qui sont là. Si tu me connais un peu, tu sais sans doute que c'est le camp dans lequel je vais spontanément jouer. Je peux parfois manquer de vigilance par rapport au fait que je vais me donner trop peu de temps pour faire les choses. Le très beau côté, je trouve, de ça, c'est que j'aime me challenger, j'aime me donner des défis, j'aime voir grand, j'aime envisager l'inenvisageable. C'est le côté lumineux. Le côté plus sombre qui va avec, c'est que ça ne va jamais assez vite. L'impatience. fait partie de ce chemin-là si je ne suis pas dans la vigilance. Qu'est-ce qui va avec aussi très souvent, et je l'observe notamment chez les clientes du cercleur des normes, la pensée tout ou rien. Tant qu'on n'y est pas, sur la montagne de la gloire des objectifs atteints, eh bien rien n'est assez. On n'est pas en réussite, encore, donc on est en échec. La z... très jolie zone des gris entre deux, entre le blanc et le noir. Pour beaucoup de femmes que j'accompagne, notamment dans le mastermind, cette zone des grilles, c'est un défi de l'apprivoiser et d'en voir la beauté. Il y a aussi la frustration, quand les efforts, parfois immenses, que tu engages, ne créent pas tout de suite les résultats que tu désires. Peut-être que tu connais aussi l'amertume, le doute, la confusion, tout ce paquet des émotions qui font partie de notre parcours d'entrepreneur et qui vont partir. particulièrement émergé quand tu te donnes peu de temps pour atteindre tes objectifs. Je ne veux pas dédier cet épisode à cette partie du spectre. J'y suis allée dans d'autres épisodes. Là, je veux qu'on aille sur l'autre polarité. Du côté de celles qui, au contraire, ont un rapport au temps qui dit j'ai tout mon temps Il n'y a pas urgence. Il n'y a pas le feu au lac. Comme diraient nos amis suisses, on ne va pas se bousculer. Je les entends, ces femmes-là. C'est celles qui vont me dire Oh, je rejoindrai ton accompagnement sans carrévolution dans quelques mois, Anne-Valérie. Quand j'aurai assez de clarté, quand j'aurai assez avancé. Ou peut-être, et ça, ce n'est pas ce qu'elles disent, mais c'est ce que je peux penser parfois, quand j'aurai assez galéré. J'entends aussi Ah mais j'adorerais faire partie du cercleur des normes ! Mais bon, je vois ça pour 2026. Parce que d'ici là, j'ai tellement de choses à faire. Ah oui ! Et si justement c'était ça précisément la raison pour ne pas attendre 2026 parce que tu crois que tu as trop de choses à faire. Une autre chose que j'entends dans le même registre, ça va être Bon, je me donne jusqu'à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. Et là, par exemple, il reste 18 mois. Et ces entrepreneurs-là vont se dire j'ai 18 mois Qu'est-ce que tu es en train de dire là ? C'est que cette période de tes allocations chômage fixées par le gouvernement, c'est elle qui va dicter quand tu vas avoir des résultats ? C'est elle qui décide de ton parcours d'entrepreneur ? Et pourquoi est-ce que tu ne déciderais pas de te donner... 6 mois ou 3 mois ? Pourquoi c'est cette période dictée par un organisme public extérieur qui va choisir ta propre évolution ? Parce que, regarde bien, quand tu te donnes 18 mois, par exemple, ce que tu te dis inconsciemment, c'est que tu as plein de temps. Oui, il y a la peur qui va dire attention, ça va passer vite, il y a urgence ! Mais la réalité, c'est que tu te dis, dans le champ de tes actions, que tu as du temps. Puis vient ce jour où l'échéance s'approche. Six mois, cinq mois, quatre mois, trois mois. Là, tu as perdu ta flamme du début. Cet enthousiasme vibrillant du début. Tu as connu quelques déboires, quelques échecs, des épreuves. Tu n'es plus dans cette énergie flamboyante du début. Et c'est de plus en plus difficile. Alors j'ai envie qu'on en parle de ce rapport au temps, qu'on en parle vraiment honnêtement. Mettons-nous bien d'accord, la patience, le détachement, c'est deux grandes vertus très importantes pour les entrepreneurs et j'encourage beaucoup mes clientes à les cultiver. Mais suis-moi bien, il y a une différence entre deux formes de patience, deux formes de détachement et d'autres qualités que tu mettrais. dans cet ensemble-là. Il y a d'une part la patience, le détachement qui sont ancrés dans une forme de sagesse, de foi, de confiance qui dit je pose les actions, je suis engagée, je suis dans ce chemin de dévotion et cela va venir et je fais ma part. La seconde forme, c'est la patience et le détachement qui sont enracinés, au contraire, dans une sorte de manque de confiance. C'est je ne sais pas je ne maîtrise pas ce n'est pas dans mon contrôle il y a trop de choses qui m'échappent Et puis en même temps, dans le contexte, l'environnement de maintenant. Et dans ce cas-là, patience et détachement signifient en réalité, on verra, au calende grec, parce que je ne maîtrise pas le processus. Parce que mes résultats ne sont pas à ma main. Je trouve ça vraiment fascinant de voir que les deux extrémités coexistent. Dans les groupes de femmes que j'accompagne, ces deux extrémités existent. D'une part celles qui vont se donner beaucoup trop de temps, et d'autre part celles qui vont s'en donner pas du tout assez. Même pour un même objectif. On pourrait évoquer... bien entendu des tempéraments, des natures, des caractères, ça joue assurément. Il y a autre chose qui joue, c'est un cycle que j'observe de manière assez schématique chez les entrepreneurs. Au début, il y a deux choses qui entrent en jeu. Il y a à la fois une forme d'enthousiasme, de passion, d'excitation dans ce changement. dans ce nouveau chemin où tout est possible, où on va enfin embrasser la liberté, etc. Donc ça, c'est extrêmement positif. Et en même temps, viennent très vite doutes et confusions sur comment je vais faire, je ne sais pas faire. Ça, ça va brouiller la perception du temps. Assez rapidement, l'euphorie du début va être atténuée. par des premières déceptions, des premières désillusions, des tentatives qui ne donnent pas les résultats espérés, des tas d'émotions à traverser. Et assez vite, des bribes de découragement vont pointer le bout de leur nez. Ces déceptions vont créer autre chose. Pour beaucoup d'entrepreneurs, ils vont commencer à faire l'expérience qu'elles vont se critiquer. qu'elles vont poser un regard très dur sur elles-mêmes, que la culpabilité, la honte vont arriver. Elles vont réaliser que, oui, on leur avait dit que ça serait dur et éprouvant, mais finalement, ça l'est encore plus que ce qu'elles avaient anticipé. C'est encore plus challengeant, elles doivent encore plus se dépasser. Et c'est là qu'elles vont commencer à reporter leurs objectifs, à refuser de trop y croire. à se créer de la déception par anticipation. Parce qu'au cas où elle serait déçue dans six mois, un an de ne pas avoir atteint, autant être déçue dès maintenant pour bien se préparer. Il y a une pensée sous-jacente qui contrôle tout ça, qui est celle-ci. Je ne maîtrise pas tout le processus. Et c'est vrai. C'est vrai que tu ne maîtrises pas si ton client va te dire oui ou non. S'il va payer ou pas payer. Si ton poste va avoir de l'engagement ou pas. Il y a plein de choses que nous ne maîtrisons pas, chaque jour. Et en même temps, on contrôle tellement d'éléments qui vont mener au résultat. Plus tu crois que tu as du pouvoir sur ce processus de création des clients et de l'argent, plus tu vas être en mesure de raccourcir le temps. Quand tu te donnes amplement du temps, c'est très corrélé à cette perception que tu ne maîtrises pas ce qui va se passer dans ce temps. Si je le formule autrement, quand tu te donnes beaucoup de temps, ce que tu te dis intérieurement, d'une manière ou d'une autre, c'est autour de je ne crois pas en ma capacité à atteindre mes résultats Donc autant les mettre très très loin sur ma ligne de temps, parce que je ne veux pas me confronter trop vite à mon incapacité. Ce que je pense, moi, c'est que le problème, c'est pas que tu ne crois pas en ta capacité à atteindre tes objectifs. La vérité, c'est que tu ne crois pas en ta capacité à t'engager suffisamment pour les atteindre. T'engager suffisamment en termes d'intensité et en termes de durée. Chez les entrepreneurs qui rejoignent, mon accompagnement sans carrévolution... Je vois assez souvent, soit le refus de se fixer des objectifs carrément. C'est pas pour moi, moi je ne raisonne pas comme ça, moi ça me stresse. J'en ai parlé dans d'autres épisodes du podcast. Ou elles vont se fixer de trop petits objectifs pour être sûres de ne pas échouer à les atteindre. Ou alors, et ça va parfois les deux ensemble, elles vont se donner beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps. Non, moi je ne veux pas me bousculer, je ne veux pas me stresser, je veux me respecter, je veux m'honorer. Ça va souvent avec toute cette narration tout autour. Ça peut être assurément judicieux, bien sûr. Il y a... Parfois des circonstances de vie, de santé, des choix conscients. Et magnifique, et ça peut être extrêmement courageux de faire ce choix-là. Là, je ne te parle pas de ces femmes-là. Je te parle des entrepreneurs pour qui, par exemple, créer 10 000 euros, ça pourrait très bien être réalisable en un mois, ou en deux mois, ou en trois mois. Mais ils vont se dire que ça va prendre six mois ou un an. Et je l'entends très souvent ça, ça va me prendre. Non, ça ne va pas te prendre. Ce n'est pas les objectifs qui te prennent quoi que ce soit, c'est toi qui te donnes. C'est toi qui choisis, qui donnes, qui décides. Écoute bien, quand tu te dis ça va me prendre six mois ou ça va me prendre un an, est-ce que tu sens l'énergie qui est derrière cette phrase-là ? C'est une énergie qui est connectée à une dépendance, à une impuissance, à une absence de contrôle. On n'aime pas ça. C'est absolument tueur d'élan d'action. Écoute la différence avec cette phrase que tu pourrais te dire. Je choisis de me donner un mois, deux mois, trois mois pour créer ça. Pas six mois, un an. Je choisis de me donner trois mois. Tu vois la différence entre je choisis de me donner et ça va me prendre. Elle est cruciale cette différence. Imaginons que tu désires créer 5000 euros. Tu peux te donner 6 mois ou 1 mois. C'est amplement possible en 1 mois. La question devient pourquoi te donner plus ? Je te la pose vraiment cette question, pourquoi te donner plus ? Il y a une vérité, c'est que pour créer tes premiers 5000 euros par exemple, pour continuer cet exemple, ça peut être facile, rapide, direct ou pas. Tous les chemins sont possibles. Le plus probable, c'est que tu aies à échouer et pas qu'une fois. Peut-être 5 fois, 10 fois, 20 fois, 30 fois pour créer ça quand tu commences. Alors est-ce que tu veux te donner 6 mois pour vivre 30 échecs par exemple ? Où est-ce que tu veux te donner un mois pour vivre ces 30 échecs ? Parce que si tu es prête à vivre 30 échecs en un mois, tu vas atteindre ton objectif. Si tu me suis bien, tu vois où on en arrive là. C'est de réaliser que ce qui détermine en grande partie ta capacité à créer tes résultats, c'est ta capacité à vivre des échecs dans un certain laps de temps. Et ce dont on parle là, c'est de ta maturité émotionnelle. Les échecs, en soi, ce n'est pas un problème. Ça devient un problème quand tu te dis que tu vas avoir à vivre des émotions que tu n'as pas du tout envie de vivre. Je reviens à cette narration. Quand tu te donnes un laps de temps infini, voire indéfini même, Et quand tu te dis un jour, un jour, un jour, un jour je gagnerai 100 000 euros, un jour je gagnerai 500 000 euros, un jour je gagnerai 1 million d'euros, peu importe, ton grand objectif, peut-être 10 millions, peu importe. Ce que tu dis c'est comme si tu disais un jour mon prince viendra, ce jour ne viendra pas. C'est ça l'histoire. Alors pourquoi ne pas décider de date sans y associer un enjeu ? Je t'emmenais encore un pas plus loin. Regarde bien une chose. Quand tu te dis un jour j'atteindrai ça, un jour je viserai ça, un jour je créerai ça. Il se peut bien que ça soit exactement ce que tes prospects te disent un jour j'achèterai ton offre, un jour je me ferai accompagner par toi, un jour je m'offrirai ton produit. Tu le sais, tu attires ce que tu vibres. Il se peut bien que ce un jour que tu te dis, c'est le un jour que tu entends de tes prospects. Tu as vraiment à switcher de un jour à aujourd'hui. Maintenant, en parlant d'aujourd'hui, ça pose la question de ton point de départ. Je vois parfois des entrepreneurs qui se sont lancés il y a un an, deux ans, trois ans, quatre ans, et elles n'ont pas de résultat. Là, il y a deux problèmes. Le premier, la plupart du temps, elles ne sont pas fixées d'objectif. Second problème, très souvent le point de départ est faussé. Qu'est-ce que ça signifie je me suis lancée Je me suis lancée il y a deux ans Est-ce que ça veut dire que tu as immatriculé ta société ? Tu lui as trouvé un nom ? Tu as lancé ton site web ? Ce n'est pas ça, se lancer. Se lancer, c'est faire des offres. C'est vendre. C'est proposer ce que tu as créé. Très souvent, il y a un monstrueux écart là. Tu peux décider que ton point de départ c'est maintenant. Maintenant là, maintenant, en cet instant. Et te donner un temps pour un véritable engagement. Peu importe le passé, peu importe si tu es entrepreneur depuis un an, cinq ans, dix ans, tu n'as pas encore créé les résultats que tu voulais. Maintenant, cet instant peut être la décision du renouveau, de la réinvention, de la renaissance. Poursuivons l'exploration de pourquoi beaucoup d'entrepreneurs préfèrent se donner beaucoup de temps. Ça part très souvent d'une pensée erronée. Une pensée que probablement tu connais bien. Cette pensée que créer de l'argent c'est dur. Et que donc si tu te donnes plus de temps, ça va être moins dur. En tout cas c'est ce que te raconte ton cerveau. Et si c'était le contraire ? Et si en te donnant plus de temps, tu rendais ça plus dur ? Je t'invite vraiment à considérer ça. Et inversement, si en raccourcissant le temps, tu te facilités la tâche, tu rendais ça moins dur, plus doux. Là, j'utilise intentionnellement l'adjectif dur Je l'entends parfois. Plutôt que cet adjectif dur, je préfère dire que ça nécessite des efforts. Notre cerveau, il n'a pas du tout envie de faire des efforts. Des efforts dans le sens d'engagement, de persévérance, de constance, d'assiduité et de tellement d'émotions à traverser. Tu sais quoi ? Ces émotions, tu cherches à éviter ? Tu auras de toute façon à les traverser. Tu veux grimper ta montagne, atteindre tes objectifs, créer ta vie et rêver. Les émotions seront là sur le chemin, tu pourras pousser la boule. La boule sera là à ta rencontre de toute façon. Alors est-ce que tu préfères pousser la boule pendant 6 mois ou pendant 1 mois ? Traverser les émotions dans 6 mois ? Ou dans un mois. Sachant qu'il y a un leurre, c'est que si tu te dis que ça sera dans six mois, il y aura de toute façon plein d'autres émotions qui seront sur le chemin chaque jour. Imagine que tu as une douleur très vive à la dent. Est-ce que tu préfères attendre six mois pour aller chez le dentiste ou y aller demain ? Parce que, ouais, chez le dentiste ! Il m'a dit, je dis non, qu'il n'a pas d'anesthésie, c'est un dentiste des temps anciens. S'il doit te faire une extraction de dents sans anesthésie. Et aujourd'hui, tu as une douleur qui est vive mais supportable. Est-ce que tu préfères rester avec ta douleur pendant six mois, sachant que dans six mois, tu n'en pourras plus, tu seras épuisé par cette douleur et tu vas finir par aller chez ce dentiste extracteur de dents sans anesthésie ? Est-ce que tu préfères y aller demain, souffrir un bon coup et être débarrassé de ta douleur ? Tu t'économises six mois de douleur. Ce que je veux te dire là, c'est que j'ai réalisé il n'y a pas si longtemps que ça, que vraiment, et depuis que j'ai eu cette prise de conscience, je l'observe tellement à l'œuvre chez mes clientes. Et chez moi. Passer à l'action à moitié, c'est plus difficile que de passer à l'action franchement. Passer à l'action à moitié, c'est pas neutre. Il y a toujours en toi cette part d'hésitation, d'indécision. Deux doutes, deux confusions, ce regard que tu portes sur toi-même qui n'est pas pleinement satisfaisant. Inversement, imagine-toi la fin d'une journée où tu t'es dépassé, tu as abattu des montagnes, tu as traversé tes émotions les plus difficiles. Quelle fierté, quelle joie, quelle satisfaction ! Inversement, quand tu procrastines, quand tu reportes de jour en jour en jour ce que tu tiens tellement à faire pourtant. Tu vois la différence de vécu, la différence d'expérience à la fin de ces deux journées ? À la fin de laquelle est-ce que tu te sens le mieux ? La réponse est évidente. Imagine que tu n'as pas fait de sport pendant très longtemps et tu décides de t'y mettre. Au début, on est d'accord, si tu es normalement constitué, ça va être difficile. Pour reprendre la gestif de tout à l'heure, ça va être dur. Tu ne vas pas avoir envie, ton corps, ton cerveau, tout va résister. Tu vas avoir à faire des efforts, à mettre de la discipline. Tu vas en baver. Puis, si tu persistes, petit à petit tu vas créer une habitude, un momentum, un mouvement. Ça va devenir de plus en plus facile, évident. Tu vas même plus y penser. Tu vas créer des automatismes. Ça va même être plaisant. Tu vas ressentir tous les bienfaits de cette pratique sportive. Mais, si tu t'arrêtes, qu'elle qu'en soit la raison, Une semaine, deux semaines, trois semaines, tu vas perdre le momentum, casser l'habitude. Tu vas quasiment repartir de zéro. Et ça va être dur à nouveau, et difficile, et laborieux, et il va falloir traverser tout le doute et la résistance. Ce que je veux te montrer par là, c'est que c'est plus difficile de ne pas être dans le momentum, de ne pas être dans le mouvement. Ça devient une lutte. C'est plus difficile d'y aller à moitié que d'y aller franchement. Je le vois tellement chez beaucoup de femmes que j'accompagne. Comme je te disais tout à l'heure, il y a celles qui se donnent beaucoup de temps. Et plus elles se donnent du temps, plus ça prend du temps. À côté de ça, il y a celles qui choisissent des objectifs ambitieux avec un temps limité. C'est quoi la grande différence entre ces deux groupes de femmes d'entrepreneurs ? La grande différence, c'est la relation qu'elles ont avec leurs objectifs. Comment elles choisissent de voir l'échec ? Comment elles décident qu'elles vont agir quand il y aura des échecs ? Derrière tout ça, la grande différence, c'est leur relation à elles-mêmes. Le sujet, c'est pas tellement... Est-ce qu'elles croient en elles pour atteindre l'objectif ? Le vrai sujet c'est est-ce qu'elles croient que quoi qu'il advienne, qu'elles atteignent l'objectif ou pas, est-ce qu'elles sauront être leur plus fidèle soutien ? Est-ce qu'elles choisissent de voir que quoi qu'il advienne, il y aura soit une victoire, soit... un apprentissage. Et que l'apprentissage, qui passera, entendons-nous bien, probablement par un échec, est précisément celui qui est nécessaire pour aller créer la prochaine victoire. C'est la raison pour laquelle c'est tellement important de prévoir comment tu réagiras quand tu échoueras. Tu n'as pas à prévoir comment tu vas éviter d'échouer. Au contraire, moi j'invite mes clientes à anticiper l'échec, à créer intentionnellement un chemin qui va être pavé d'échecs et à prévoir comment elles vont réagir pour traverser ces événements-là. Et ce qui est extraordinaire, c'est que dans cette expérience, tu te crées une résilience. qui te sert dans tous les pans de ta vie. Parce que c'est aussi ta relation à ta vie qui est en jeu là. Pour ma part, j'ai envie de vivre une vie avec de l'intensité. On est bien d'accord, on peut vivre des expériences intenses sur notre canapé, sur notre coussin de méditation, ok. Mais je crois surtout que dans cette expérience humaine qu'on a choisie, L'intensité se joue sur le terrain de jeu de la vie. Et en décidant d'être entrepreneur, on se donne une opportunité de vivre un chemin encore plus intense que les autres, je crois. Quand on choisit, en plus de se donner moins de temps, on choisit de s'offrir à vivre une vie plus intense. Je ne dis pas que c'est facile ou simple, mais je dis qu'il y a tellement de joie sur ce chemin-là, tellement de beauté, tellement de puissance, et c'est là aussi que c'est tellement important d'être accompagné dans toutes ces oscillations, ces turbulences, pour transcender en une expérience lumineuse d'expansion et de création et de réalisation. Dans le cercle hors des normes, j'adore inviter mes clientes à ouvrir de nouvelles possibilités, amplifier leurs ambitions, juste pour jouer. Comme si tu allais dans une cabine d'essayage pour essayer un vêtement tout neuf que peut-être, naturellement, tu ne porterais pas. Mais il t'attire, tu as envie de voir ce que ça donne sur toi. C'est peut-être un peu étrange, un peu saugrenu, tu ne te reconnais pas. Tu as besoin d'apprivoiser cette image dans le miroir. C'est ce qu'on fait. On joue à rajouter un zéro à leurs objectifs, à leur prix, pour étendre la capacité à considérer, à accueillir, à recevoir. On joue à raccourcir le temps. Souviens-toi que toute création part de l'imagination. Ça part de l'imagination, ce n'est pas fait que par l'imagination. On est d'accord. Ensuite, vient le temps de la décision et de l'action. Pourquoi tant de résistance face à des grands objectifs et des plus courts délais ? Parce que ça appelle des plus grands risques et des plus grandes actions. S'il y a quelque chose que tu rêves d'initier, de lancer, de faire, de réaliser, tu peux décider de le faire dans deux ans ou dans quatre mois. Quand je repense au sommet entrepreneur hors des normes, j'ai passé au moins un an et demi, voire deux ans, à le bercer en imagination. Un jour, en septembre 2023, j'ai pris la décision de le réaliser vraiment pour de bon, début septembre. Et il m'a fallu quatre mois pour réellement le créer, ce qui était un temps extrêmement court. J'aurais pu me donner un an vraiment. Ça aurait pu me prendre un an. Ça a pris quatre mois. Ça, ça nécessite du courage. De faire des choix, de dire non, de t'organiser, d'inviter de la discipline, d'essuyer des refus, de rencontrer tout ce que tu n'as pas envie de rencontrer dans ta vie. Je parle des émotions là. Et tu vois finalement, choisir un temps long ou choisir un temps court, c'est comme retirer une bande de cire à épiler. Tu peux la retirer très lentement, ça va faire très mal. Ou tu peux la retirer très rapidement, ça va faire très mal aussi. Sauf que ça durera moins longtemps. Et je crois vraiment que dans l'environnement dans lequel on est aujourd'hui, plus que jamais, se donner moins de temps, c'est un cadeau qu'on se fait. Alors ok, ça ne veut pas dire que les résultats vont arriver exactement comme on a prévu, dans le timing qu'on a décidé. Ça veut dire en revanche qu'on va passer à l'action, franchement, vraiment, carrément. Et ça a un autre effet bénéfique, et je ne veux pas l'oublier celui-là. C'est que tu vas avoir moins de temps pour penser à abandonner, à renoncer. Il y a tellement d'entrepreneurs qui renoncent en ce moment. Une des raisons, c'est qu'ils ont laissé leur cerveau vagabonder et considérer l'idée d'abandonner. Ils sont allés très longtemps vagabonder sur le... terrain de l'abandon, au lieu d'employer ce temps à penser solution, à penser création, à penser action. Tu peux choisir de te dire que c'est une année super difficile et ça sera vrai. Tu peux aussi considérer que c'est une année qui t'offre des opportunités d'apprentissage à très haute valeur ajoutée. Ce sera vrai aussi. Parmi ces apprentissages, il y en a un qui est vraiment fabuleux. C'est que c'est de plus en plus difficile de se reposer sur des éléments extérieurs. Donc tu as vraiment à identifier, à reconnaître, à apprécier, à aimer la valeur que tu portes, la valeur que tu es, la valeur que tu crées, de manière tellement singulière. Par rapport à ça, Je peux te dire que, il y a un an, quand j'ai découvert mon atypisme, et notamment la partie Troupe du spectre autistique une de mes réactions, ça a été de me dire Oh là là, si seulement j'avais su plus tôt ! Ma vie aurait été tellement mieux si j'avais su plus tôt ! Et j'y ai pensé, amplement, profondément. Je suis arrivée à la conclusion que non, ça n'aurait pas été mieux. Et c'était parfait que je le découvre seulement il y a un an. Parce que si j'avais su plus tôt, peut-être que je ne me serais jamais lancée comme entrepreneur. Peut-être que cent fois, j'aurais utilisé ça comme excuse pour abandonner. C'était parfait que je découvre tout ça il y a un an. C'était le parfait moment. Parce que j'ai vécu toutes les expériences que j'avais à vivre pendant 14 années d'entrepreneuriat. Parce que c'était le parfait moment pour maintenant ancrer la certitude de ma valeur originale, qui est liée à cet atypisme-là. Alors tu vois, si tu trouves que ça prend trop de temps, il est fort possible que ce soit parce que tu te donnes trop de temps. Et quand tu vas décider de réduire ce temps, de le comprimer, ça t'engage à approfondir ton propre engagement. Quand je parle d'engagement, je le dis vis-à-vis de ton business, de tes clients, de tes communautés, de tes résultats, de l'argent. Parce que là, ton business, ça ne peut plus être un petit hobby. Tu vas commencer à le prendre au sérieux. Sérieux, ça ne veut pas dire triste, morne, morose. Le sérieux, ça peut être tellement joyeux. Et c'est là que tu vas aussi intentionnellement apprendre à mettre plus de joie dans les expériences de ton quotidien. En plongeant dans ta relation avec toi-même, en réévaluant ta posture, en regardant comment tu considères le risque, quelle est ta maturité émotionnelle. Il est là le vrai, le magnifique, le joyeux travail. Parce que c'est tellement enthousiasmant de s'époustoufler soi-même. En réalisant ce qu'on peut créer. Est-ce que tu as envie de t'époustoufler toi-même en réalisant que tu peux créer plus en moins de temps que tu ne te donnais la chance de le penser ? Si tu veux t'époustoufler toi-même et changer vraiment ta trajectoire entrepreneuriale, je t'invite à t'inscrire sur la liste d'attente de 100K Révolution. Parce qu'il y a de belles, grandes nouveautés à venir. très bientôt et tu seras parmi les toutes premières informées. Je te souhaite une magnifique poursuite de cet été et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

Description

La manière dont tu envisages les mois à venir importe. Tu vois la fin de l’année approcher. Même si tu es en vacances, tu sais que la rentrée pointe le bout de son nez. Et qui dit septembre… dit décembre qui arrive à grands pas.

Là, il y a deux possibilités :

  • Tu as déjà quasiment atteint tes objectifs pour l’année, et tu es soulagée.

  • Ou tu en es loin, et tu te dis que ça va être compliqué.

 

Dans le second cas, qui est peut-être le tien, tu vas être tentée de réduire tes ambitions. Ou alors tu vas te dire qu’il va falloir trimer pour réussir cette année. Ces réactions parlent d’un certain rapport au temps.

 

J’observe deux catégories d’entrepreneures :

  • Celles qui se donnent beaucoup (trop) de temps.

  • Celles qui se donnent très (trop) peu de temps.

 

Parlons des premières. Celles qui se donnent plein de temps pour créer les revenus qu’elles désirent. Elles vont dire : « Je me donne jusqu’à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. »

Et l’échéance est dans 18 mois. Donc, ce qu’elles expriment là, c’est que c’est cette période, fixée par le gouvernement, qui va dicter le timing de leurs résultats.

 

Pourquoi ne pas de se donner 3 mois ?

 

Parlons de ce rapport au temps, honnêtement. C’est le sujet – un peu épineux – que j’aborde dans cet épisode de ton podcast ENTREPRENDRE HORS des NORMES : ⌛️ Quand c'est long de réussir ⌛️

 

Tu vas découvrir :

 

⌛️ En quoi patience et détachement peuvent se retourner contre toi.

⌛️ Ce qui se joue vraiment quand tu te donnes beaucoup de temps.

⌛️ Comment créer 10 000 euros en 6 mois, ou en un mois : quelle est la grande différence ?

⌛️ L’impact que les objectifs que tu choisis a sur tes prospects : cette prise de conscience va peut-être te surprendre.

⌛️ Pourquoi en te donnant plus de temps tu rends le chemin plus difficile.

⌛️ Un effet bénéfique étonnant que tu vas obtenir en raccourcissant le temps.

 

Si tu trouves que ça prend trop de temps, c’est parce que tu te donnes trop de temps !

Cette phrase te secoue un peu ? Après avoir écouté cet épisode du podcast, tu vas changer de perspective !

C’est tellement enthousiasmant de t’époustoufler toi-même en réalisant ce que tu peux créer, en tellement moins de temps que tu ne le pensais.

 

Pour t’époustoufler toi-même et changer ta trajectoire entrepreneuriale, je t’invite à t’inscrire sur la liste d’attente de 100K REVOLUTION.

Il y a des grandes nouveautés à venir : inscris-toi pour être informée en avant-première


Mes deux espaces d’accompagnement : 100K REVOLUTION et le Cercle HORS des NORMES :


🚀 100K REVOLUTION : mon accompagnement dédié aux entrepreneures qui veulent poser les fondations d’une croissance joyeuse et pérenne, et créer leurs premiers 100K€, à leur rythme. C’est bien plus qu’un « programme », c’est l’opportunité d’être coachée, soutenue, stimulée, semaine après semaine, au sein d’une incroyable communauté.


💫 Le Cercle Hors des Normes : le seul mastermind dédié aux entrepreneures atypiques, qui ont déjà des résultats, et veulent œuvrer différemment. En faisant la différence par leur différence. En amplifiant leur croissance par l’alliance de stratégies sur-mesure et d’activations énergétiques hors des normes. Il inclue du coaching individuel et une immersion ultra-puissante en présentiel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur emprunt. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un podcast qui est dédié à toi, si peut-être tu trouves que ça prend trop de temps pour réussir. Je viens t'en parler alors qu'on est au cœur de l'été, au cœur du mois d'août. Et oui, même si on voudrait faire l'autruche, se mettre la tête dans le sable, la rentrée approche à grands pas. Peut-être que tu écoutes cet épisode allongé sur ta serviette de plage. Et t'as pas du tout envie d'entendre parler de la rentrée ? T'inquiète pas, c'est pas le thème directement de cet épisode. Je t'en parle juste pour créer du contexte. Parce que c'est une période de l'année où bientôt tu vas te rendre compte qu'il reste 4 mois avant la fin de l'année. Tu peux te dire encore 4 mois ou plus que 4 mois. Et la rentrée ça peut être une opportunité quand tu es entrepreneur. pour évaluer où tu en es. Où tu en es par rapport à tes objectifs pour l'année, ce que tu as créé au cours du premier semestre, enfin grand premier semestre, au cours des trois premiers trimestres, j'ai plutôt envie de dire. Et ça va être le moment de te réaligner avec tes objectifs. Qu'est-ce qui va se passer alors ? Peut-être que tu vas avoir envie de réduire tes objectifs si tu estimes que tu es entre guillemets en retard. Peut-être que tu vas avoir aussi l'élan d'amplifier tes objectifs si tu estimes que tu es en avance. Et autour de tout ça, il risque d'y avoir tout un fatras d'émotions qui vont se manifester. Autre option, tu vas peut-être être tenté de décaler dans le temps tes objectifs. À travers tout ça, tu vas peut-être avoir des pensées qui vont apparaître autour de Oh là là, il va vraiment falloir primer, embavé pour réussir, pour les atteindre. Ça va être une fin d'année épouvantable, etc. Observe bien toutes ces réactions. Elles parlent de quoi ? D'un certain rapport au temps. C'est ce dont je veux qu'on parle dans cet épisode. De ton rapport au temps et du temps que tu choisis pour atteindre ce que tu veux réaliser. Là, j'observe deux grandes catégories d'entrepreneurs. Première catégorie. Celles qui vont se donner beaucoup de temps. J'ai presque envie d'ajouter trop de temps. Et on va en parler de celles-ci. Seconde catégorie, celles qui vont se donner très voire trop peu de temps. Cette seconde catégorie, je les connais bien celles qui sont là. Si tu me connais un peu, tu sais sans doute que c'est le camp dans lequel je vais spontanément jouer. Je peux parfois manquer de vigilance par rapport au fait que je vais me donner trop peu de temps pour faire les choses. Le très beau côté, je trouve, de ça, c'est que j'aime me challenger, j'aime me donner des défis, j'aime voir grand, j'aime envisager l'inenvisageable. C'est le côté lumineux. Le côté plus sombre qui va avec, c'est que ça ne va jamais assez vite. L'impatience. fait partie de ce chemin-là si je ne suis pas dans la vigilance. Qu'est-ce qui va avec aussi très souvent, et je l'observe notamment chez les clientes du cercleur des normes, la pensée tout ou rien. Tant qu'on n'y est pas, sur la montagne de la gloire des objectifs atteints, eh bien rien n'est assez. On n'est pas en réussite, encore, donc on est en échec. La z... très jolie zone des gris entre deux, entre le blanc et le noir. Pour beaucoup de femmes que j'accompagne, notamment dans le mastermind, cette zone des grilles, c'est un défi de l'apprivoiser et d'en voir la beauté. Il y a aussi la frustration, quand les efforts, parfois immenses, que tu engages, ne créent pas tout de suite les résultats que tu désires. Peut-être que tu connais aussi l'amertume, le doute, la confusion, tout ce paquet des émotions qui font partie de notre parcours d'entrepreneur et qui vont partir. particulièrement émergé quand tu te donnes peu de temps pour atteindre tes objectifs. Je ne veux pas dédier cet épisode à cette partie du spectre. J'y suis allée dans d'autres épisodes. Là, je veux qu'on aille sur l'autre polarité. Du côté de celles qui, au contraire, ont un rapport au temps qui dit j'ai tout mon temps Il n'y a pas urgence. Il n'y a pas le feu au lac. Comme diraient nos amis suisses, on ne va pas se bousculer. Je les entends, ces femmes-là. C'est celles qui vont me dire Oh, je rejoindrai ton accompagnement sans carrévolution dans quelques mois, Anne-Valérie. Quand j'aurai assez de clarté, quand j'aurai assez avancé. Ou peut-être, et ça, ce n'est pas ce qu'elles disent, mais c'est ce que je peux penser parfois, quand j'aurai assez galéré. J'entends aussi Ah mais j'adorerais faire partie du cercleur des normes ! Mais bon, je vois ça pour 2026. Parce que d'ici là, j'ai tellement de choses à faire. Ah oui ! Et si justement c'était ça précisément la raison pour ne pas attendre 2026 parce que tu crois que tu as trop de choses à faire. Une autre chose que j'entends dans le même registre, ça va être Bon, je me donne jusqu'à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. Et là, par exemple, il reste 18 mois. Et ces entrepreneurs-là vont se dire j'ai 18 mois Qu'est-ce que tu es en train de dire là ? C'est que cette période de tes allocations chômage fixées par le gouvernement, c'est elle qui va dicter quand tu vas avoir des résultats ? C'est elle qui décide de ton parcours d'entrepreneur ? Et pourquoi est-ce que tu ne déciderais pas de te donner... 6 mois ou 3 mois ? Pourquoi c'est cette période dictée par un organisme public extérieur qui va choisir ta propre évolution ? Parce que, regarde bien, quand tu te donnes 18 mois, par exemple, ce que tu te dis inconsciemment, c'est que tu as plein de temps. Oui, il y a la peur qui va dire attention, ça va passer vite, il y a urgence ! Mais la réalité, c'est que tu te dis, dans le champ de tes actions, que tu as du temps. Puis vient ce jour où l'échéance s'approche. Six mois, cinq mois, quatre mois, trois mois. Là, tu as perdu ta flamme du début. Cet enthousiasme vibrillant du début. Tu as connu quelques déboires, quelques échecs, des épreuves. Tu n'es plus dans cette énergie flamboyante du début. Et c'est de plus en plus difficile. Alors j'ai envie qu'on en parle de ce rapport au temps, qu'on en parle vraiment honnêtement. Mettons-nous bien d'accord, la patience, le détachement, c'est deux grandes vertus très importantes pour les entrepreneurs et j'encourage beaucoup mes clientes à les cultiver. Mais suis-moi bien, il y a une différence entre deux formes de patience, deux formes de détachement et d'autres qualités que tu mettrais. dans cet ensemble-là. Il y a d'une part la patience, le détachement qui sont ancrés dans une forme de sagesse, de foi, de confiance qui dit je pose les actions, je suis engagée, je suis dans ce chemin de dévotion et cela va venir et je fais ma part. La seconde forme, c'est la patience et le détachement qui sont enracinés, au contraire, dans une sorte de manque de confiance. C'est je ne sais pas je ne maîtrise pas ce n'est pas dans mon contrôle il y a trop de choses qui m'échappent Et puis en même temps, dans le contexte, l'environnement de maintenant. Et dans ce cas-là, patience et détachement signifient en réalité, on verra, au calende grec, parce que je ne maîtrise pas le processus. Parce que mes résultats ne sont pas à ma main. Je trouve ça vraiment fascinant de voir que les deux extrémités coexistent. Dans les groupes de femmes que j'accompagne, ces deux extrémités existent. D'une part celles qui vont se donner beaucoup trop de temps, et d'autre part celles qui vont s'en donner pas du tout assez. Même pour un même objectif. On pourrait évoquer... bien entendu des tempéraments, des natures, des caractères, ça joue assurément. Il y a autre chose qui joue, c'est un cycle que j'observe de manière assez schématique chez les entrepreneurs. Au début, il y a deux choses qui entrent en jeu. Il y a à la fois une forme d'enthousiasme, de passion, d'excitation dans ce changement. dans ce nouveau chemin où tout est possible, où on va enfin embrasser la liberté, etc. Donc ça, c'est extrêmement positif. Et en même temps, viennent très vite doutes et confusions sur comment je vais faire, je ne sais pas faire. Ça, ça va brouiller la perception du temps. Assez rapidement, l'euphorie du début va être atténuée. par des premières déceptions, des premières désillusions, des tentatives qui ne donnent pas les résultats espérés, des tas d'émotions à traverser. Et assez vite, des bribes de découragement vont pointer le bout de leur nez. Ces déceptions vont créer autre chose. Pour beaucoup d'entrepreneurs, ils vont commencer à faire l'expérience qu'elles vont se critiquer. qu'elles vont poser un regard très dur sur elles-mêmes, que la culpabilité, la honte vont arriver. Elles vont réaliser que, oui, on leur avait dit que ça serait dur et éprouvant, mais finalement, ça l'est encore plus que ce qu'elles avaient anticipé. C'est encore plus challengeant, elles doivent encore plus se dépasser. Et c'est là qu'elles vont commencer à reporter leurs objectifs, à refuser de trop y croire. à se créer de la déception par anticipation. Parce qu'au cas où elle serait déçue dans six mois, un an de ne pas avoir atteint, autant être déçue dès maintenant pour bien se préparer. Il y a une pensée sous-jacente qui contrôle tout ça, qui est celle-ci. Je ne maîtrise pas tout le processus. Et c'est vrai. C'est vrai que tu ne maîtrises pas si ton client va te dire oui ou non. S'il va payer ou pas payer. Si ton poste va avoir de l'engagement ou pas. Il y a plein de choses que nous ne maîtrisons pas, chaque jour. Et en même temps, on contrôle tellement d'éléments qui vont mener au résultat. Plus tu crois que tu as du pouvoir sur ce processus de création des clients et de l'argent, plus tu vas être en mesure de raccourcir le temps. Quand tu te donnes amplement du temps, c'est très corrélé à cette perception que tu ne maîtrises pas ce qui va se passer dans ce temps. Si je le formule autrement, quand tu te donnes beaucoup de temps, ce que tu te dis intérieurement, d'une manière ou d'une autre, c'est autour de je ne crois pas en ma capacité à atteindre mes résultats Donc autant les mettre très très loin sur ma ligne de temps, parce que je ne veux pas me confronter trop vite à mon incapacité. Ce que je pense, moi, c'est que le problème, c'est pas que tu ne crois pas en ta capacité à atteindre tes objectifs. La vérité, c'est que tu ne crois pas en ta capacité à t'engager suffisamment pour les atteindre. T'engager suffisamment en termes d'intensité et en termes de durée. Chez les entrepreneurs qui rejoignent, mon accompagnement sans carrévolution... Je vois assez souvent, soit le refus de se fixer des objectifs carrément. C'est pas pour moi, moi je ne raisonne pas comme ça, moi ça me stresse. J'en ai parlé dans d'autres épisodes du podcast. Ou elles vont se fixer de trop petits objectifs pour être sûres de ne pas échouer à les atteindre. Ou alors, et ça va parfois les deux ensemble, elles vont se donner beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps. Non, moi je ne veux pas me bousculer, je ne veux pas me stresser, je veux me respecter, je veux m'honorer. Ça va souvent avec toute cette narration tout autour. Ça peut être assurément judicieux, bien sûr. Il y a... Parfois des circonstances de vie, de santé, des choix conscients. Et magnifique, et ça peut être extrêmement courageux de faire ce choix-là. Là, je ne te parle pas de ces femmes-là. Je te parle des entrepreneurs pour qui, par exemple, créer 10 000 euros, ça pourrait très bien être réalisable en un mois, ou en deux mois, ou en trois mois. Mais ils vont se dire que ça va prendre six mois ou un an. Et je l'entends très souvent ça, ça va me prendre. Non, ça ne va pas te prendre. Ce n'est pas les objectifs qui te prennent quoi que ce soit, c'est toi qui te donnes. C'est toi qui choisis, qui donnes, qui décides. Écoute bien, quand tu te dis ça va me prendre six mois ou ça va me prendre un an, est-ce que tu sens l'énergie qui est derrière cette phrase-là ? C'est une énergie qui est connectée à une dépendance, à une impuissance, à une absence de contrôle. On n'aime pas ça. C'est absolument tueur d'élan d'action. Écoute la différence avec cette phrase que tu pourrais te dire. Je choisis de me donner un mois, deux mois, trois mois pour créer ça. Pas six mois, un an. Je choisis de me donner trois mois. Tu vois la différence entre je choisis de me donner et ça va me prendre. Elle est cruciale cette différence. Imaginons que tu désires créer 5000 euros. Tu peux te donner 6 mois ou 1 mois. C'est amplement possible en 1 mois. La question devient pourquoi te donner plus ? Je te la pose vraiment cette question, pourquoi te donner plus ? Il y a une vérité, c'est que pour créer tes premiers 5000 euros par exemple, pour continuer cet exemple, ça peut être facile, rapide, direct ou pas. Tous les chemins sont possibles. Le plus probable, c'est que tu aies à échouer et pas qu'une fois. Peut-être 5 fois, 10 fois, 20 fois, 30 fois pour créer ça quand tu commences. Alors est-ce que tu veux te donner 6 mois pour vivre 30 échecs par exemple ? Où est-ce que tu veux te donner un mois pour vivre ces 30 échecs ? Parce que si tu es prête à vivre 30 échecs en un mois, tu vas atteindre ton objectif. Si tu me suis bien, tu vois où on en arrive là. C'est de réaliser que ce qui détermine en grande partie ta capacité à créer tes résultats, c'est ta capacité à vivre des échecs dans un certain laps de temps. Et ce dont on parle là, c'est de ta maturité émotionnelle. Les échecs, en soi, ce n'est pas un problème. Ça devient un problème quand tu te dis que tu vas avoir à vivre des émotions que tu n'as pas du tout envie de vivre. Je reviens à cette narration. Quand tu te donnes un laps de temps infini, voire indéfini même, Et quand tu te dis un jour, un jour, un jour, un jour je gagnerai 100 000 euros, un jour je gagnerai 500 000 euros, un jour je gagnerai 1 million d'euros, peu importe, ton grand objectif, peut-être 10 millions, peu importe. Ce que tu dis c'est comme si tu disais un jour mon prince viendra, ce jour ne viendra pas. C'est ça l'histoire. Alors pourquoi ne pas décider de date sans y associer un enjeu ? Je t'emmenais encore un pas plus loin. Regarde bien une chose. Quand tu te dis un jour j'atteindrai ça, un jour je viserai ça, un jour je créerai ça. Il se peut bien que ça soit exactement ce que tes prospects te disent un jour j'achèterai ton offre, un jour je me ferai accompagner par toi, un jour je m'offrirai ton produit. Tu le sais, tu attires ce que tu vibres. Il se peut bien que ce un jour que tu te dis, c'est le un jour que tu entends de tes prospects. Tu as vraiment à switcher de un jour à aujourd'hui. Maintenant, en parlant d'aujourd'hui, ça pose la question de ton point de départ. Je vois parfois des entrepreneurs qui se sont lancés il y a un an, deux ans, trois ans, quatre ans, et elles n'ont pas de résultat. Là, il y a deux problèmes. Le premier, la plupart du temps, elles ne sont pas fixées d'objectif. Second problème, très souvent le point de départ est faussé. Qu'est-ce que ça signifie je me suis lancée Je me suis lancée il y a deux ans Est-ce que ça veut dire que tu as immatriculé ta société ? Tu lui as trouvé un nom ? Tu as lancé ton site web ? Ce n'est pas ça, se lancer. Se lancer, c'est faire des offres. C'est vendre. C'est proposer ce que tu as créé. Très souvent, il y a un monstrueux écart là. Tu peux décider que ton point de départ c'est maintenant. Maintenant là, maintenant, en cet instant. Et te donner un temps pour un véritable engagement. Peu importe le passé, peu importe si tu es entrepreneur depuis un an, cinq ans, dix ans, tu n'as pas encore créé les résultats que tu voulais. Maintenant, cet instant peut être la décision du renouveau, de la réinvention, de la renaissance. Poursuivons l'exploration de pourquoi beaucoup d'entrepreneurs préfèrent se donner beaucoup de temps. Ça part très souvent d'une pensée erronée. Une pensée que probablement tu connais bien. Cette pensée que créer de l'argent c'est dur. Et que donc si tu te donnes plus de temps, ça va être moins dur. En tout cas c'est ce que te raconte ton cerveau. Et si c'était le contraire ? Et si en te donnant plus de temps, tu rendais ça plus dur ? Je t'invite vraiment à considérer ça. Et inversement, si en raccourcissant le temps, tu te facilités la tâche, tu rendais ça moins dur, plus doux. Là, j'utilise intentionnellement l'adjectif dur Je l'entends parfois. Plutôt que cet adjectif dur, je préfère dire que ça nécessite des efforts. Notre cerveau, il n'a pas du tout envie de faire des efforts. Des efforts dans le sens d'engagement, de persévérance, de constance, d'assiduité et de tellement d'émotions à traverser. Tu sais quoi ? Ces émotions, tu cherches à éviter ? Tu auras de toute façon à les traverser. Tu veux grimper ta montagne, atteindre tes objectifs, créer ta vie et rêver. Les émotions seront là sur le chemin, tu pourras pousser la boule. La boule sera là à ta rencontre de toute façon. Alors est-ce que tu préfères pousser la boule pendant 6 mois ou pendant 1 mois ? Traverser les émotions dans 6 mois ? Ou dans un mois. Sachant qu'il y a un leurre, c'est que si tu te dis que ça sera dans six mois, il y aura de toute façon plein d'autres émotions qui seront sur le chemin chaque jour. Imagine que tu as une douleur très vive à la dent. Est-ce que tu préfères attendre six mois pour aller chez le dentiste ou y aller demain ? Parce que, ouais, chez le dentiste ! Il m'a dit, je dis non, qu'il n'a pas d'anesthésie, c'est un dentiste des temps anciens. S'il doit te faire une extraction de dents sans anesthésie. Et aujourd'hui, tu as une douleur qui est vive mais supportable. Est-ce que tu préfères rester avec ta douleur pendant six mois, sachant que dans six mois, tu n'en pourras plus, tu seras épuisé par cette douleur et tu vas finir par aller chez ce dentiste extracteur de dents sans anesthésie ? Est-ce que tu préfères y aller demain, souffrir un bon coup et être débarrassé de ta douleur ? Tu t'économises six mois de douleur. Ce que je veux te dire là, c'est que j'ai réalisé il n'y a pas si longtemps que ça, que vraiment, et depuis que j'ai eu cette prise de conscience, je l'observe tellement à l'œuvre chez mes clientes. Et chez moi. Passer à l'action à moitié, c'est plus difficile que de passer à l'action franchement. Passer à l'action à moitié, c'est pas neutre. Il y a toujours en toi cette part d'hésitation, d'indécision. Deux doutes, deux confusions, ce regard que tu portes sur toi-même qui n'est pas pleinement satisfaisant. Inversement, imagine-toi la fin d'une journée où tu t'es dépassé, tu as abattu des montagnes, tu as traversé tes émotions les plus difficiles. Quelle fierté, quelle joie, quelle satisfaction ! Inversement, quand tu procrastines, quand tu reportes de jour en jour en jour ce que tu tiens tellement à faire pourtant. Tu vois la différence de vécu, la différence d'expérience à la fin de ces deux journées ? À la fin de laquelle est-ce que tu te sens le mieux ? La réponse est évidente. Imagine que tu n'as pas fait de sport pendant très longtemps et tu décides de t'y mettre. Au début, on est d'accord, si tu es normalement constitué, ça va être difficile. Pour reprendre la gestif de tout à l'heure, ça va être dur. Tu ne vas pas avoir envie, ton corps, ton cerveau, tout va résister. Tu vas avoir à faire des efforts, à mettre de la discipline. Tu vas en baver. Puis, si tu persistes, petit à petit tu vas créer une habitude, un momentum, un mouvement. Ça va devenir de plus en plus facile, évident. Tu vas même plus y penser. Tu vas créer des automatismes. Ça va même être plaisant. Tu vas ressentir tous les bienfaits de cette pratique sportive. Mais, si tu t'arrêtes, qu'elle qu'en soit la raison, Une semaine, deux semaines, trois semaines, tu vas perdre le momentum, casser l'habitude. Tu vas quasiment repartir de zéro. Et ça va être dur à nouveau, et difficile, et laborieux, et il va falloir traverser tout le doute et la résistance. Ce que je veux te montrer par là, c'est que c'est plus difficile de ne pas être dans le momentum, de ne pas être dans le mouvement. Ça devient une lutte. C'est plus difficile d'y aller à moitié que d'y aller franchement. Je le vois tellement chez beaucoup de femmes que j'accompagne. Comme je te disais tout à l'heure, il y a celles qui se donnent beaucoup de temps. Et plus elles se donnent du temps, plus ça prend du temps. À côté de ça, il y a celles qui choisissent des objectifs ambitieux avec un temps limité. C'est quoi la grande différence entre ces deux groupes de femmes d'entrepreneurs ? La grande différence, c'est la relation qu'elles ont avec leurs objectifs. Comment elles choisissent de voir l'échec ? Comment elles décident qu'elles vont agir quand il y aura des échecs ? Derrière tout ça, la grande différence, c'est leur relation à elles-mêmes. Le sujet, c'est pas tellement... Est-ce qu'elles croient en elles pour atteindre l'objectif ? Le vrai sujet c'est est-ce qu'elles croient que quoi qu'il advienne, qu'elles atteignent l'objectif ou pas, est-ce qu'elles sauront être leur plus fidèle soutien ? Est-ce qu'elles choisissent de voir que quoi qu'il advienne, il y aura soit une victoire, soit... un apprentissage. Et que l'apprentissage, qui passera, entendons-nous bien, probablement par un échec, est précisément celui qui est nécessaire pour aller créer la prochaine victoire. C'est la raison pour laquelle c'est tellement important de prévoir comment tu réagiras quand tu échoueras. Tu n'as pas à prévoir comment tu vas éviter d'échouer. Au contraire, moi j'invite mes clientes à anticiper l'échec, à créer intentionnellement un chemin qui va être pavé d'échecs et à prévoir comment elles vont réagir pour traverser ces événements-là. Et ce qui est extraordinaire, c'est que dans cette expérience, tu te crées une résilience. qui te sert dans tous les pans de ta vie. Parce que c'est aussi ta relation à ta vie qui est en jeu là. Pour ma part, j'ai envie de vivre une vie avec de l'intensité. On est bien d'accord, on peut vivre des expériences intenses sur notre canapé, sur notre coussin de méditation, ok. Mais je crois surtout que dans cette expérience humaine qu'on a choisie, L'intensité se joue sur le terrain de jeu de la vie. Et en décidant d'être entrepreneur, on se donne une opportunité de vivre un chemin encore plus intense que les autres, je crois. Quand on choisit, en plus de se donner moins de temps, on choisit de s'offrir à vivre une vie plus intense. Je ne dis pas que c'est facile ou simple, mais je dis qu'il y a tellement de joie sur ce chemin-là, tellement de beauté, tellement de puissance, et c'est là aussi que c'est tellement important d'être accompagné dans toutes ces oscillations, ces turbulences, pour transcender en une expérience lumineuse d'expansion et de création et de réalisation. Dans le cercle hors des normes, j'adore inviter mes clientes à ouvrir de nouvelles possibilités, amplifier leurs ambitions, juste pour jouer. Comme si tu allais dans une cabine d'essayage pour essayer un vêtement tout neuf que peut-être, naturellement, tu ne porterais pas. Mais il t'attire, tu as envie de voir ce que ça donne sur toi. C'est peut-être un peu étrange, un peu saugrenu, tu ne te reconnais pas. Tu as besoin d'apprivoiser cette image dans le miroir. C'est ce qu'on fait. On joue à rajouter un zéro à leurs objectifs, à leur prix, pour étendre la capacité à considérer, à accueillir, à recevoir. On joue à raccourcir le temps. Souviens-toi que toute création part de l'imagination. Ça part de l'imagination, ce n'est pas fait que par l'imagination. On est d'accord. Ensuite, vient le temps de la décision et de l'action. Pourquoi tant de résistance face à des grands objectifs et des plus courts délais ? Parce que ça appelle des plus grands risques et des plus grandes actions. S'il y a quelque chose que tu rêves d'initier, de lancer, de faire, de réaliser, tu peux décider de le faire dans deux ans ou dans quatre mois. Quand je repense au sommet entrepreneur hors des normes, j'ai passé au moins un an et demi, voire deux ans, à le bercer en imagination. Un jour, en septembre 2023, j'ai pris la décision de le réaliser vraiment pour de bon, début septembre. Et il m'a fallu quatre mois pour réellement le créer, ce qui était un temps extrêmement court. J'aurais pu me donner un an vraiment. Ça aurait pu me prendre un an. Ça a pris quatre mois. Ça, ça nécessite du courage. De faire des choix, de dire non, de t'organiser, d'inviter de la discipline, d'essuyer des refus, de rencontrer tout ce que tu n'as pas envie de rencontrer dans ta vie. Je parle des émotions là. Et tu vois finalement, choisir un temps long ou choisir un temps court, c'est comme retirer une bande de cire à épiler. Tu peux la retirer très lentement, ça va faire très mal. Ou tu peux la retirer très rapidement, ça va faire très mal aussi. Sauf que ça durera moins longtemps. Et je crois vraiment que dans l'environnement dans lequel on est aujourd'hui, plus que jamais, se donner moins de temps, c'est un cadeau qu'on se fait. Alors ok, ça ne veut pas dire que les résultats vont arriver exactement comme on a prévu, dans le timing qu'on a décidé. Ça veut dire en revanche qu'on va passer à l'action, franchement, vraiment, carrément. Et ça a un autre effet bénéfique, et je ne veux pas l'oublier celui-là. C'est que tu vas avoir moins de temps pour penser à abandonner, à renoncer. Il y a tellement d'entrepreneurs qui renoncent en ce moment. Une des raisons, c'est qu'ils ont laissé leur cerveau vagabonder et considérer l'idée d'abandonner. Ils sont allés très longtemps vagabonder sur le... terrain de l'abandon, au lieu d'employer ce temps à penser solution, à penser création, à penser action. Tu peux choisir de te dire que c'est une année super difficile et ça sera vrai. Tu peux aussi considérer que c'est une année qui t'offre des opportunités d'apprentissage à très haute valeur ajoutée. Ce sera vrai aussi. Parmi ces apprentissages, il y en a un qui est vraiment fabuleux. C'est que c'est de plus en plus difficile de se reposer sur des éléments extérieurs. Donc tu as vraiment à identifier, à reconnaître, à apprécier, à aimer la valeur que tu portes, la valeur que tu es, la valeur que tu crées, de manière tellement singulière. Par rapport à ça, Je peux te dire que, il y a un an, quand j'ai découvert mon atypisme, et notamment la partie Troupe du spectre autistique une de mes réactions, ça a été de me dire Oh là là, si seulement j'avais su plus tôt ! Ma vie aurait été tellement mieux si j'avais su plus tôt ! Et j'y ai pensé, amplement, profondément. Je suis arrivée à la conclusion que non, ça n'aurait pas été mieux. Et c'était parfait que je le découvre seulement il y a un an. Parce que si j'avais su plus tôt, peut-être que je ne me serais jamais lancée comme entrepreneur. Peut-être que cent fois, j'aurais utilisé ça comme excuse pour abandonner. C'était parfait que je découvre tout ça il y a un an. C'était le parfait moment. Parce que j'ai vécu toutes les expériences que j'avais à vivre pendant 14 années d'entrepreneuriat. Parce que c'était le parfait moment pour maintenant ancrer la certitude de ma valeur originale, qui est liée à cet atypisme-là. Alors tu vois, si tu trouves que ça prend trop de temps, il est fort possible que ce soit parce que tu te donnes trop de temps. Et quand tu vas décider de réduire ce temps, de le comprimer, ça t'engage à approfondir ton propre engagement. Quand je parle d'engagement, je le dis vis-à-vis de ton business, de tes clients, de tes communautés, de tes résultats, de l'argent. Parce que là, ton business, ça ne peut plus être un petit hobby. Tu vas commencer à le prendre au sérieux. Sérieux, ça ne veut pas dire triste, morne, morose. Le sérieux, ça peut être tellement joyeux. Et c'est là que tu vas aussi intentionnellement apprendre à mettre plus de joie dans les expériences de ton quotidien. En plongeant dans ta relation avec toi-même, en réévaluant ta posture, en regardant comment tu considères le risque, quelle est ta maturité émotionnelle. Il est là le vrai, le magnifique, le joyeux travail. Parce que c'est tellement enthousiasmant de s'époustoufler soi-même. En réalisant ce qu'on peut créer. Est-ce que tu as envie de t'époustoufler toi-même en réalisant que tu peux créer plus en moins de temps que tu ne te donnais la chance de le penser ? Si tu veux t'époustoufler toi-même et changer vraiment ta trajectoire entrepreneuriale, je t'invite à t'inscrire sur la liste d'attente de 100K Révolution. Parce qu'il y a de belles, grandes nouveautés à venir. très bientôt et tu seras parmi les toutes premières informées. Je te souhaite une magnifique poursuite de cet été et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

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La manière dont tu envisages les mois à venir importe. Tu vois la fin de l’année approcher. Même si tu es en vacances, tu sais que la rentrée pointe le bout de son nez. Et qui dit septembre… dit décembre qui arrive à grands pas.

Là, il y a deux possibilités :

  • Tu as déjà quasiment atteint tes objectifs pour l’année, et tu es soulagée.

  • Ou tu en es loin, et tu te dis que ça va être compliqué.

 

Dans le second cas, qui est peut-être le tien, tu vas être tentée de réduire tes ambitions. Ou alors tu vas te dire qu’il va falloir trimer pour réussir cette année. Ces réactions parlent d’un certain rapport au temps.

 

J’observe deux catégories d’entrepreneures :

  • Celles qui se donnent beaucoup (trop) de temps.

  • Celles qui se donnent très (trop) peu de temps.

 

Parlons des premières. Celles qui se donnent plein de temps pour créer les revenus qu’elles désirent. Elles vont dire : « Je me donne jusqu’à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. »

Et l’échéance est dans 18 mois. Donc, ce qu’elles expriment là, c’est que c’est cette période, fixée par le gouvernement, qui va dicter le timing de leurs résultats.

 

Pourquoi ne pas de se donner 3 mois ?

 

Parlons de ce rapport au temps, honnêtement. C’est le sujet – un peu épineux – que j’aborde dans cet épisode de ton podcast ENTREPRENDRE HORS des NORMES : ⌛️ Quand c'est long de réussir ⌛️

 

Tu vas découvrir :

 

⌛️ En quoi patience et détachement peuvent se retourner contre toi.

⌛️ Ce qui se joue vraiment quand tu te donnes beaucoup de temps.

⌛️ Comment créer 10 000 euros en 6 mois, ou en un mois : quelle est la grande différence ?

⌛️ L’impact que les objectifs que tu choisis a sur tes prospects : cette prise de conscience va peut-être te surprendre.

⌛️ Pourquoi en te donnant plus de temps tu rends le chemin plus difficile.

⌛️ Un effet bénéfique étonnant que tu vas obtenir en raccourcissant le temps.

 

Si tu trouves que ça prend trop de temps, c’est parce que tu te donnes trop de temps !

Cette phrase te secoue un peu ? Après avoir écouté cet épisode du podcast, tu vas changer de perspective !

C’est tellement enthousiasmant de t’époustoufler toi-même en réalisant ce que tu peux créer, en tellement moins de temps que tu ne le pensais.

 

Pour t’époustoufler toi-même et changer ta trajectoire entrepreneuriale, je t’invite à t’inscrire sur la liste d’attente de 100K REVOLUTION.

Il y a des grandes nouveautés à venir : inscris-toi pour être informée en avant-première


Mes deux espaces d’accompagnement : 100K REVOLUTION et le Cercle HORS des NORMES :


🚀 100K REVOLUTION : mon accompagnement dédié aux entrepreneures qui veulent poser les fondations d’une croissance joyeuse et pérenne, et créer leurs premiers 100K€, à leur rythme. C’est bien plus qu’un « programme », c’est l’opportunité d’être coachée, soutenue, stimulée, semaine après semaine, au sein d’une incroyable communauté.


💫 Le Cercle Hors des Normes : le seul mastermind dédié aux entrepreneures atypiques, qui ont déjà des résultats, et veulent œuvrer différemment. En faisant la différence par leur différence. En amplifiant leur croissance par l’alliance de stratégies sur-mesure et d’activations énergétiques hors des normes. Il inclue du coaching individuel et une immersion ultra-puissante en présentiel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur emprunt. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un podcast qui est dédié à toi, si peut-être tu trouves que ça prend trop de temps pour réussir. Je viens t'en parler alors qu'on est au cœur de l'été, au cœur du mois d'août. Et oui, même si on voudrait faire l'autruche, se mettre la tête dans le sable, la rentrée approche à grands pas. Peut-être que tu écoutes cet épisode allongé sur ta serviette de plage. Et t'as pas du tout envie d'entendre parler de la rentrée ? T'inquiète pas, c'est pas le thème directement de cet épisode. Je t'en parle juste pour créer du contexte. Parce que c'est une période de l'année où bientôt tu vas te rendre compte qu'il reste 4 mois avant la fin de l'année. Tu peux te dire encore 4 mois ou plus que 4 mois. Et la rentrée ça peut être une opportunité quand tu es entrepreneur. pour évaluer où tu en es. Où tu en es par rapport à tes objectifs pour l'année, ce que tu as créé au cours du premier semestre, enfin grand premier semestre, au cours des trois premiers trimestres, j'ai plutôt envie de dire. Et ça va être le moment de te réaligner avec tes objectifs. Qu'est-ce qui va se passer alors ? Peut-être que tu vas avoir envie de réduire tes objectifs si tu estimes que tu es entre guillemets en retard. Peut-être que tu vas avoir aussi l'élan d'amplifier tes objectifs si tu estimes que tu es en avance. Et autour de tout ça, il risque d'y avoir tout un fatras d'émotions qui vont se manifester. Autre option, tu vas peut-être être tenté de décaler dans le temps tes objectifs. À travers tout ça, tu vas peut-être avoir des pensées qui vont apparaître autour de Oh là là, il va vraiment falloir primer, embavé pour réussir, pour les atteindre. Ça va être une fin d'année épouvantable, etc. Observe bien toutes ces réactions. Elles parlent de quoi ? D'un certain rapport au temps. C'est ce dont je veux qu'on parle dans cet épisode. De ton rapport au temps et du temps que tu choisis pour atteindre ce que tu veux réaliser. Là, j'observe deux grandes catégories d'entrepreneurs. Première catégorie. Celles qui vont se donner beaucoup de temps. J'ai presque envie d'ajouter trop de temps. Et on va en parler de celles-ci. Seconde catégorie, celles qui vont se donner très voire trop peu de temps. Cette seconde catégorie, je les connais bien celles qui sont là. Si tu me connais un peu, tu sais sans doute que c'est le camp dans lequel je vais spontanément jouer. Je peux parfois manquer de vigilance par rapport au fait que je vais me donner trop peu de temps pour faire les choses. Le très beau côté, je trouve, de ça, c'est que j'aime me challenger, j'aime me donner des défis, j'aime voir grand, j'aime envisager l'inenvisageable. C'est le côté lumineux. Le côté plus sombre qui va avec, c'est que ça ne va jamais assez vite. L'impatience. fait partie de ce chemin-là si je ne suis pas dans la vigilance. Qu'est-ce qui va avec aussi très souvent, et je l'observe notamment chez les clientes du cercleur des normes, la pensée tout ou rien. Tant qu'on n'y est pas, sur la montagne de la gloire des objectifs atteints, eh bien rien n'est assez. On n'est pas en réussite, encore, donc on est en échec. La z... très jolie zone des gris entre deux, entre le blanc et le noir. Pour beaucoup de femmes que j'accompagne, notamment dans le mastermind, cette zone des grilles, c'est un défi de l'apprivoiser et d'en voir la beauté. Il y a aussi la frustration, quand les efforts, parfois immenses, que tu engages, ne créent pas tout de suite les résultats que tu désires. Peut-être que tu connais aussi l'amertume, le doute, la confusion, tout ce paquet des émotions qui font partie de notre parcours d'entrepreneur et qui vont partir. particulièrement émergé quand tu te donnes peu de temps pour atteindre tes objectifs. Je ne veux pas dédier cet épisode à cette partie du spectre. J'y suis allée dans d'autres épisodes. Là, je veux qu'on aille sur l'autre polarité. Du côté de celles qui, au contraire, ont un rapport au temps qui dit j'ai tout mon temps Il n'y a pas urgence. Il n'y a pas le feu au lac. Comme diraient nos amis suisses, on ne va pas se bousculer. Je les entends, ces femmes-là. C'est celles qui vont me dire Oh, je rejoindrai ton accompagnement sans carrévolution dans quelques mois, Anne-Valérie. Quand j'aurai assez de clarté, quand j'aurai assez avancé. Ou peut-être, et ça, ce n'est pas ce qu'elles disent, mais c'est ce que je peux penser parfois, quand j'aurai assez galéré. J'entends aussi Ah mais j'adorerais faire partie du cercleur des normes ! Mais bon, je vois ça pour 2026. Parce que d'ici là, j'ai tellement de choses à faire. Ah oui ! Et si justement c'était ça précisément la raison pour ne pas attendre 2026 parce que tu crois que tu as trop de choses à faire. Une autre chose que j'entends dans le même registre, ça va être Bon, je me donne jusqu'à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. Et là, par exemple, il reste 18 mois. Et ces entrepreneurs-là vont se dire j'ai 18 mois Qu'est-ce que tu es en train de dire là ? C'est que cette période de tes allocations chômage fixées par le gouvernement, c'est elle qui va dicter quand tu vas avoir des résultats ? C'est elle qui décide de ton parcours d'entrepreneur ? Et pourquoi est-ce que tu ne déciderais pas de te donner... 6 mois ou 3 mois ? Pourquoi c'est cette période dictée par un organisme public extérieur qui va choisir ta propre évolution ? Parce que, regarde bien, quand tu te donnes 18 mois, par exemple, ce que tu te dis inconsciemment, c'est que tu as plein de temps. Oui, il y a la peur qui va dire attention, ça va passer vite, il y a urgence ! Mais la réalité, c'est que tu te dis, dans le champ de tes actions, que tu as du temps. Puis vient ce jour où l'échéance s'approche. Six mois, cinq mois, quatre mois, trois mois. Là, tu as perdu ta flamme du début. Cet enthousiasme vibrillant du début. Tu as connu quelques déboires, quelques échecs, des épreuves. Tu n'es plus dans cette énergie flamboyante du début. Et c'est de plus en plus difficile. Alors j'ai envie qu'on en parle de ce rapport au temps, qu'on en parle vraiment honnêtement. Mettons-nous bien d'accord, la patience, le détachement, c'est deux grandes vertus très importantes pour les entrepreneurs et j'encourage beaucoup mes clientes à les cultiver. Mais suis-moi bien, il y a une différence entre deux formes de patience, deux formes de détachement et d'autres qualités que tu mettrais. dans cet ensemble-là. Il y a d'une part la patience, le détachement qui sont ancrés dans une forme de sagesse, de foi, de confiance qui dit je pose les actions, je suis engagée, je suis dans ce chemin de dévotion et cela va venir et je fais ma part. La seconde forme, c'est la patience et le détachement qui sont enracinés, au contraire, dans une sorte de manque de confiance. C'est je ne sais pas je ne maîtrise pas ce n'est pas dans mon contrôle il y a trop de choses qui m'échappent Et puis en même temps, dans le contexte, l'environnement de maintenant. Et dans ce cas-là, patience et détachement signifient en réalité, on verra, au calende grec, parce que je ne maîtrise pas le processus. Parce que mes résultats ne sont pas à ma main. Je trouve ça vraiment fascinant de voir que les deux extrémités coexistent. Dans les groupes de femmes que j'accompagne, ces deux extrémités existent. D'une part celles qui vont se donner beaucoup trop de temps, et d'autre part celles qui vont s'en donner pas du tout assez. Même pour un même objectif. On pourrait évoquer... bien entendu des tempéraments, des natures, des caractères, ça joue assurément. Il y a autre chose qui joue, c'est un cycle que j'observe de manière assez schématique chez les entrepreneurs. Au début, il y a deux choses qui entrent en jeu. Il y a à la fois une forme d'enthousiasme, de passion, d'excitation dans ce changement. dans ce nouveau chemin où tout est possible, où on va enfin embrasser la liberté, etc. Donc ça, c'est extrêmement positif. Et en même temps, viennent très vite doutes et confusions sur comment je vais faire, je ne sais pas faire. Ça, ça va brouiller la perception du temps. Assez rapidement, l'euphorie du début va être atténuée. par des premières déceptions, des premières désillusions, des tentatives qui ne donnent pas les résultats espérés, des tas d'émotions à traverser. Et assez vite, des bribes de découragement vont pointer le bout de leur nez. Ces déceptions vont créer autre chose. Pour beaucoup d'entrepreneurs, ils vont commencer à faire l'expérience qu'elles vont se critiquer. qu'elles vont poser un regard très dur sur elles-mêmes, que la culpabilité, la honte vont arriver. Elles vont réaliser que, oui, on leur avait dit que ça serait dur et éprouvant, mais finalement, ça l'est encore plus que ce qu'elles avaient anticipé. C'est encore plus challengeant, elles doivent encore plus se dépasser. Et c'est là qu'elles vont commencer à reporter leurs objectifs, à refuser de trop y croire. à se créer de la déception par anticipation. Parce qu'au cas où elle serait déçue dans six mois, un an de ne pas avoir atteint, autant être déçue dès maintenant pour bien se préparer. Il y a une pensée sous-jacente qui contrôle tout ça, qui est celle-ci. Je ne maîtrise pas tout le processus. Et c'est vrai. C'est vrai que tu ne maîtrises pas si ton client va te dire oui ou non. S'il va payer ou pas payer. Si ton poste va avoir de l'engagement ou pas. Il y a plein de choses que nous ne maîtrisons pas, chaque jour. Et en même temps, on contrôle tellement d'éléments qui vont mener au résultat. Plus tu crois que tu as du pouvoir sur ce processus de création des clients et de l'argent, plus tu vas être en mesure de raccourcir le temps. Quand tu te donnes amplement du temps, c'est très corrélé à cette perception que tu ne maîtrises pas ce qui va se passer dans ce temps. Si je le formule autrement, quand tu te donnes beaucoup de temps, ce que tu te dis intérieurement, d'une manière ou d'une autre, c'est autour de je ne crois pas en ma capacité à atteindre mes résultats Donc autant les mettre très très loin sur ma ligne de temps, parce que je ne veux pas me confronter trop vite à mon incapacité. Ce que je pense, moi, c'est que le problème, c'est pas que tu ne crois pas en ta capacité à atteindre tes objectifs. La vérité, c'est que tu ne crois pas en ta capacité à t'engager suffisamment pour les atteindre. T'engager suffisamment en termes d'intensité et en termes de durée. Chez les entrepreneurs qui rejoignent, mon accompagnement sans carrévolution... Je vois assez souvent, soit le refus de se fixer des objectifs carrément. C'est pas pour moi, moi je ne raisonne pas comme ça, moi ça me stresse. J'en ai parlé dans d'autres épisodes du podcast. Ou elles vont se fixer de trop petits objectifs pour être sûres de ne pas échouer à les atteindre. Ou alors, et ça va parfois les deux ensemble, elles vont se donner beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps. Non, moi je ne veux pas me bousculer, je ne veux pas me stresser, je veux me respecter, je veux m'honorer. Ça va souvent avec toute cette narration tout autour. Ça peut être assurément judicieux, bien sûr. Il y a... Parfois des circonstances de vie, de santé, des choix conscients. Et magnifique, et ça peut être extrêmement courageux de faire ce choix-là. Là, je ne te parle pas de ces femmes-là. Je te parle des entrepreneurs pour qui, par exemple, créer 10 000 euros, ça pourrait très bien être réalisable en un mois, ou en deux mois, ou en trois mois. Mais ils vont se dire que ça va prendre six mois ou un an. Et je l'entends très souvent ça, ça va me prendre. Non, ça ne va pas te prendre. Ce n'est pas les objectifs qui te prennent quoi que ce soit, c'est toi qui te donnes. C'est toi qui choisis, qui donnes, qui décides. Écoute bien, quand tu te dis ça va me prendre six mois ou ça va me prendre un an, est-ce que tu sens l'énergie qui est derrière cette phrase-là ? C'est une énergie qui est connectée à une dépendance, à une impuissance, à une absence de contrôle. On n'aime pas ça. C'est absolument tueur d'élan d'action. Écoute la différence avec cette phrase que tu pourrais te dire. Je choisis de me donner un mois, deux mois, trois mois pour créer ça. Pas six mois, un an. Je choisis de me donner trois mois. Tu vois la différence entre je choisis de me donner et ça va me prendre. Elle est cruciale cette différence. Imaginons que tu désires créer 5000 euros. Tu peux te donner 6 mois ou 1 mois. C'est amplement possible en 1 mois. La question devient pourquoi te donner plus ? Je te la pose vraiment cette question, pourquoi te donner plus ? Il y a une vérité, c'est que pour créer tes premiers 5000 euros par exemple, pour continuer cet exemple, ça peut être facile, rapide, direct ou pas. Tous les chemins sont possibles. Le plus probable, c'est que tu aies à échouer et pas qu'une fois. Peut-être 5 fois, 10 fois, 20 fois, 30 fois pour créer ça quand tu commences. Alors est-ce que tu veux te donner 6 mois pour vivre 30 échecs par exemple ? Où est-ce que tu veux te donner un mois pour vivre ces 30 échecs ? Parce que si tu es prête à vivre 30 échecs en un mois, tu vas atteindre ton objectif. Si tu me suis bien, tu vois où on en arrive là. C'est de réaliser que ce qui détermine en grande partie ta capacité à créer tes résultats, c'est ta capacité à vivre des échecs dans un certain laps de temps. Et ce dont on parle là, c'est de ta maturité émotionnelle. Les échecs, en soi, ce n'est pas un problème. Ça devient un problème quand tu te dis que tu vas avoir à vivre des émotions que tu n'as pas du tout envie de vivre. Je reviens à cette narration. Quand tu te donnes un laps de temps infini, voire indéfini même, Et quand tu te dis un jour, un jour, un jour, un jour je gagnerai 100 000 euros, un jour je gagnerai 500 000 euros, un jour je gagnerai 1 million d'euros, peu importe, ton grand objectif, peut-être 10 millions, peu importe. Ce que tu dis c'est comme si tu disais un jour mon prince viendra, ce jour ne viendra pas. C'est ça l'histoire. Alors pourquoi ne pas décider de date sans y associer un enjeu ? Je t'emmenais encore un pas plus loin. Regarde bien une chose. Quand tu te dis un jour j'atteindrai ça, un jour je viserai ça, un jour je créerai ça. Il se peut bien que ça soit exactement ce que tes prospects te disent un jour j'achèterai ton offre, un jour je me ferai accompagner par toi, un jour je m'offrirai ton produit. Tu le sais, tu attires ce que tu vibres. Il se peut bien que ce un jour que tu te dis, c'est le un jour que tu entends de tes prospects. Tu as vraiment à switcher de un jour à aujourd'hui. Maintenant, en parlant d'aujourd'hui, ça pose la question de ton point de départ. Je vois parfois des entrepreneurs qui se sont lancés il y a un an, deux ans, trois ans, quatre ans, et elles n'ont pas de résultat. Là, il y a deux problèmes. Le premier, la plupart du temps, elles ne sont pas fixées d'objectif. Second problème, très souvent le point de départ est faussé. Qu'est-ce que ça signifie je me suis lancée Je me suis lancée il y a deux ans Est-ce que ça veut dire que tu as immatriculé ta société ? Tu lui as trouvé un nom ? Tu as lancé ton site web ? Ce n'est pas ça, se lancer. Se lancer, c'est faire des offres. C'est vendre. C'est proposer ce que tu as créé. Très souvent, il y a un monstrueux écart là. Tu peux décider que ton point de départ c'est maintenant. Maintenant là, maintenant, en cet instant. Et te donner un temps pour un véritable engagement. Peu importe le passé, peu importe si tu es entrepreneur depuis un an, cinq ans, dix ans, tu n'as pas encore créé les résultats que tu voulais. Maintenant, cet instant peut être la décision du renouveau, de la réinvention, de la renaissance. Poursuivons l'exploration de pourquoi beaucoup d'entrepreneurs préfèrent se donner beaucoup de temps. Ça part très souvent d'une pensée erronée. Une pensée que probablement tu connais bien. Cette pensée que créer de l'argent c'est dur. Et que donc si tu te donnes plus de temps, ça va être moins dur. En tout cas c'est ce que te raconte ton cerveau. Et si c'était le contraire ? Et si en te donnant plus de temps, tu rendais ça plus dur ? Je t'invite vraiment à considérer ça. Et inversement, si en raccourcissant le temps, tu te facilités la tâche, tu rendais ça moins dur, plus doux. Là, j'utilise intentionnellement l'adjectif dur Je l'entends parfois. Plutôt que cet adjectif dur, je préfère dire que ça nécessite des efforts. Notre cerveau, il n'a pas du tout envie de faire des efforts. Des efforts dans le sens d'engagement, de persévérance, de constance, d'assiduité et de tellement d'émotions à traverser. Tu sais quoi ? Ces émotions, tu cherches à éviter ? Tu auras de toute façon à les traverser. Tu veux grimper ta montagne, atteindre tes objectifs, créer ta vie et rêver. Les émotions seront là sur le chemin, tu pourras pousser la boule. La boule sera là à ta rencontre de toute façon. Alors est-ce que tu préfères pousser la boule pendant 6 mois ou pendant 1 mois ? Traverser les émotions dans 6 mois ? Ou dans un mois. Sachant qu'il y a un leurre, c'est que si tu te dis que ça sera dans six mois, il y aura de toute façon plein d'autres émotions qui seront sur le chemin chaque jour. Imagine que tu as une douleur très vive à la dent. Est-ce que tu préfères attendre six mois pour aller chez le dentiste ou y aller demain ? Parce que, ouais, chez le dentiste ! Il m'a dit, je dis non, qu'il n'a pas d'anesthésie, c'est un dentiste des temps anciens. S'il doit te faire une extraction de dents sans anesthésie. Et aujourd'hui, tu as une douleur qui est vive mais supportable. Est-ce que tu préfères rester avec ta douleur pendant six mois, sachant que dans six mois, tu n'en pourras plus, tu seras épuisé par cette douleur et tu vas finir par aller chez ce dentiste extracteur de dents sans anesthésie ? Est-ce que tu préfères y aller demain, souffrir un bon coup et être débarrassé de ta douleur ? Tu t'économises six mois de douleur. Ce que je veux te dire là, c'est que j'ai réalisé il n'y a pas si longtemps que ça, que vraiment, et depuis que j'ai eu cette prise de conscience, je l'observe tellement à l'œuvre chez mes clientes. Et chez moi. Passer à l'action à moitié, c'est plus difficile que de passer à l'action franchement. Passer à l'action à moitié, c'est pas neutre. Il y a toujours en toi cette part d'hésitation, d'indécision. Deux doutes, deux confusions, ce regard que tu portes sur toi-même qui n'est pas pleinement satisfaisant. Inversement, imagine-toi la fin d'une journée où tu t'es dépassé, tu as abattu des montagnes, tu as traversé tes émotions les plus difficiles. Quelle fierté, quelle joie, quelle satisfaction ! Inversement, quand tu procrastines, quand tu reportes de jour en jour en jour ce que tu tiens tellement à faire pourtant. Tu vois la différence de vécu, la différence d'expérience à la fin de ces deux journées ? À la fin de laquelle est-ce que tu te sens le mieux ? La réponse est évidente. Imagine que tu n'as pas fait de sport pendant très longtemps et tu décides de t'y mettre. Au début, on est d'accord, si tu es normalement constitué, ça va être difficile. Pour reprendre la gestif de tout à l'heure, ça va être dur. Tu ne vas pas avoir envie, ton corps, ton cerveau, tout va résister. Tu vas avoir à faire des efforts, à mettre de la discipline. Tu vas en baver. Puis, si tu persistes, petit à petit tu vas créer une habitude, un momentum, un mouvement. Ça va devenir de plus en plus facile, évident. Tu vas même plus y penser. Tu vas créer des automatismes. Ça va même être plaisant. Tu vas ressentir tous les bienfaits de cette pratique sportive. Mais, si tu t'arrêtes, qu'elle qu'en soit la raison, Une semaine, deux semaines, trois semaines, tu vas perdre le momentum, casser l'habitude. Tu vas quasiment repartir de zéro. Et ça va être dur à nouveau, et difficile, et laborieux, et il va falloir traverser tout le doute et la résistance. Ce que je veux te montrer par là, c'est que c'est plus difficile de ne pas être dans le momentum, de ne pas être dans le mouvement. Ça devient une lutte. C'est plus difficile d'y aller à moitié que d'y aller franchement. Je le vois tellement chez beaucoup de femmes que j'accompagne. Comme je te disais tout à l'heure, il y a celles qui se donnent beaucoup de temps. Et plus elles se donnent du temps, plus ça prend du temps. À côté de ça, il y a celles qui choisissent des objectifs ambitieux avec un temps limité. C'est quoi la grande différence entre ces deux groupes de femmes d'entrepreneurs ? La grande différence, c'est la relation qu'elles ont avec leurs objectifs. Comment elles choisissent de voir l'échec ? Comment elles décident qu'elles vont agir quand il y aura des échecs ? Derrière tout ça, la grande différence, c'est leur relation à elles-mêmes. Le sujet, c'est pas tellement... Est-ce qu'elles croient en elles pour atteindre l'objectif ? Le vrai sujet c'est est-ce qu'elles croient que quoi qu'il advienne, qu'elles atteignent l'objectif ou pas, est-ce qu'elles sauront être leur plus fidèle soutien ? Est-ce qu'elles choisissent de voir que quoi qu'il advienne, il y aura soit une victoire, soit... un apprentissage. Et que l'apprentissage, qui passera, entendons-nous bien, probablement par un échec, est précisément celui qui est nécessaire pour aller créer la prochaine victoire. C'est la raison pour laquelle c'est tellement important de prévoir comment tu réagiras quand tu échoueras. Tu n'as pas à prévoir comment tu vas éviter d'échouer. Au contraire, moi j'invite mes clientes à anticiper l'échec, à créer intentionnellement un chemin qui va être pavé d'échecs et à prévoir comment elles vont réagir pour traverser ces événements-là. Et ce qui est extraordinaire, c'est que dans cette expérience, tu te crées une résilience. qui te sert dans tous les pans de ta vie. Parce que c'est aussi ta relation à ta vie qui est en jeu là. Pour ma part, j'ai envie de vivre une vie avec de l'intensité. On est bien d'accord, on peut vivre des expériences intenses sur notre canapé, sur notre coussin de méditation, ok. Mais je crois surtout que dans cette expérience humaine qu'on a choisie, L'intensité se joue sur le terrain de jeu de la vie. Et en décidant d'être entrepreneur, on se donne une opportunité de vivre un chemin encore plus intense que les autres, je crois. Quand on choisit, en plus de se donner moins de temps, on choisit de s'offrir à vivre une vie plus intense. Je ne dis pas que c'est facile ou simple, mais je dis qu'il y a tellement de joie sur ce chemin-là, tellement de beauté, tellement de puissance, et c'est là aussi que c'est tellement important d'être accompagné dans toutes ces oscillations, ces turbulences, pour transcender en une expérience lumineuse d'expansion et de création et de réalisation. Dans le cercle hors des normes, j'adore inviter mes clientes à ouvrir de nouvelles possibilités, amplifier leurs ambitions, juste pour jouer. Comme si tu allais dans une cabine d'essayage pour essayer un vêtement tout neuf que peut-être, naturellement, tu ne porterais pas. Mais il t'attire, tu as envie de voir ce que ça donne sur toi. C'est peut-être un peu étrange, un peu saugrenu, tu ne te reconnais pas. Tu as besoin d'apprivoiser cette image dans le miroir. C'est ce qu'on fait. On joue à rajouter un zéro à leurs objectifs, à leur prix, pour étendre la capacité à considérer, à accueillir, à recevoir. On joue à raccourcir le temps. Souviens-toi que toute création part de l'imagination. Ça part de l'imagination, ce n'est pas fait que par l'imagination. On est d'accord. Ensuite, vient le temps de la décision et de l'action. Pourquoi tant de résistance face à des grands objectifs et des plus courts délais ? Parce que ça appelle des plus grands risques et des plus grandes actions. S'il y a quelque chose que tu rêves d'initier, de lancer, de faire, de réaliser, tu peux décider de le faire dans deux ans ou dans quatre mois. Quand je repense au sommet entrepreneur hors des normes, j'ai passé au moins un an et demi, voire deux ans, à le bercer en imagination. Un jour, en septembre 2023, j'ai pris la décision de le réaliser vraiment pour de bon, début septembre. Et il m'a fallu quatre mois pour réellement le créer, ce qui était un temps extrêmement court. J'aurais pu me donner un an vraiment. Ça aurait pu me prendre un an. Ça a pris quatre mois. Ça, ça nécessite du courage. De faire des choix, de dire non, de t'organiser, d'inviter de la discipline, d'essuyer des refus, de rencontrer tout ce que tu n'as pas envie de rencontrer dans ta vie. Je parle des émotions là. Et tu vois finalement, choisir un temps long ou choisir un temps court, c'est comme retirer une bande de cire à épiler. Tu peux la retirer très lentement, ça va faire très mal. Ou tu peux la retirer très rapidement, ça va faire très mal aussi. Sauf que ça durera moins longtemps. Et je crois vraiment que dans l'environnement dans lequel on est aujourd'hui, plus que jamais, se donner moins de temps, c'est un cadeau qu'on se fait. Alors ok, ça ne veut pas dire que les résultats vont arriver exactement comme on a prévu, dans le timing qu'on a décidé. Ça veut dire en revanche qu'on va passer à l'action, franchement, vraiment, carrément. Et ça a un autre effet bénéfique, et je ne veux pas l'oublier celui-là. C'est que tu vas avoir moins de temps pour penser à abandonner, à renoncer. Il y a tellement d'entrepreneurs qui renoncent en ce moment. Une des raisons, c'est qu'ils ont laissé leur cerveau vagabonder et considérer l'idée d'abandonner. Ils sont allés très longtemps vagabonder sur le... terrain de l'abandon, au lieu d'employer ce temps à penser solution, à penser création, à penser action. Tu peux choisir de te dire que c'est une année super difficile et ça sera vrai. Tu peux aussi considérer que c'est une année qui t'offre des opportunités d'apprentissage à très haute valeur ajoutée. Ce sera vrai aussi. Parmi ces apprentissages, il y en a un qui est vraiment fabuleux. C'est que c'est de plus en plus difficile de se reposer sur des éléments extérieurs. Donc tu as vraiment à identifier, à reconnaître, à apprécier, à aimer la valeur que tu portes, la valeur que tu es, la valeur que tu crées, de manière tellement singulière. Par rapport à ça, Je peux te dire que, il y a un an, quand j'ai découvert mon atypisme, et notamment la partie Troupe du spectre autistique une de mes réactions, ça a été de me dire Oh là là, si seulement j'avais su plus tôt ! Ma vie aurait été tellement mieux si j'avais su plus tôt ! Et j'y ai pensé, amplement, profondément. Je suis arrivée à la conclusion que non, ça n'aurait pas été mieux. Et c'était parfait que je le découvre seulement il y a un an. Parce que si j'avais su plus tôt, peut-être que je ne me serais jamais lancée comme entrepreneur. Peut-être que cent fois, j'aurais utilisé ça comme excuse pour abandonner. C'était parfait que je découvre tout ça il y a un an. C'était le parfait moment. Parce que j'ai vécu toutes les expériences que j'avais à vivre pendant 14 années d'entrepreneuriat. Parce que c'était le parfait moment pour maintenant ancrer la certitude de ma valeur originale, qui est liée à cet atypisme-là. Alors tu vois, si tu trouves que ça prend trop de temps, il est fort possible que ce soit parce que tu te donnes trop de temps. Et quand tu vas décider de réduire ce temps, de le comprimer, ça t'engage à approfondir ton propre engagement. Quand je parle d'engagement, je le dis vis-à-vis de ton business, de tes clients, de tes communautés, de tes résultats, de l'argent. Parce que là, ton business, ça ne peut plus être un petit hobby. Tu vas commencer à le prendre au sérieux. Sérieux, ça ne veut pas dire triste, morne, morose. Le sérieux, ça peut être tellement joyeux. Et c'est là que tu vas aussi intentionnellement apprendre à mettre plus de joie dans les expériences de ton quotidien. En plongeant dans ta relation avec toi-même, en réévaluant ta posture, en regardant comment tu considères le risque, quelle est ta maturité émotionnelle. Il est là le vrai, le magnifique, le joyeux travail. Parce que c'est tellement enthousiasmant de s'époustoufler soi-même. En réalisant ce qu'on peut créer. Est-ce que tu as envie de t'époustoufler toi-même en réalisant que tu peux créer plus en moins de temps que tu ne te donnais la chance de le penser ? Si tu veux t'époustoufler toi-même et changer vraiment ta trajectoire entrepreneuriale, je t'invite à t'inscrire sur la liste d'attente de 100K Révolution. Parce qu'il y a de belles, grandes nouveautés à venir. très bientôt et tu seras parmi les toutes premières informées. Je te souhaite une magnifique poursuite de cet été et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

Description

La manière dont tu envisages les mois à venir importe. Tu vois la fin de l’année approcher. Même si tu es en vacances, tu sais que la rentrée pointe le bout de son nez. Et qui dit septembre… dit décembre qui arrive à grands pas.

Là, il y a deux possibilités :

  • Tu as déjà quasiment atteint tes objectifs pour l’année, et tu es soulagée.

  • Ou tu en es loin, et tu te dis que ça va être compliqué.

 

Dans le second cas, qui est peut-être le tien, tu vas être tentée de réduire tes ambitions. Ou alors tu vas te dire qu’il va falloir trimer pour réussir cette année. Ces réactions parlent d’un certain rapport au temps.

 

J’observe deux catégories d’entrepreneures :

  • Celles qui se donnent beaucoup (trop) de temps.

  • Celles qui se donnent très (trop) peu de temps.

 

Parlons des premières. Celles qui se donnent plein de temps pour créer les revenus qu’elles désirent. Elles vont dire : « Je me donne jusqu’à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. »

Et l’échéance est dans 18 mois. Donc, ce qu’elles expriment là, c’est que c’est cette période, fixée par le gouvernement, qui va dicter le timing de leurs résultats.

 

Pourquoi ne pas de se donner 3 mois ?

 

Parlons de ce rapport au temps, honnêtement. C’est le sujet – un peu épineux – que j’aborde dans cet épisode de ton podcast ENTREPRENDRE HORS des NORMES : ⌛️ Quand c'est long de réussir ⌛️

 

Tu vas découvrir :

 

⌛️ En quoi patience et détachement peuvent se retourner contre toi.

⌛️ Ce qui se joue vraiment quand tu te donnes beaucoup de temps.

⌛️ Comment créer 10 000 euros en 6 mois, ou en un mois : quelle est la grande différence ?

⌛️ L’impact que les objectifs que tu choisis a sur tes prospects : cette prise de conscience va peut-être te surprendre.

⌛️ Pourquoi en te donnant plus de temps tu rends le chemin plus difficile.

⌛️ Un effet bénéfique étonnant que tu vas obtenir en raccourcissant le temps.

 

Si tu trouves que ça prend trop de temps, c’est parce que tu te donnes trop de temps !

Cette phrase te secoue un peu ? Après avoir écouté cet épisode du podcast, tu vas changer de perspective !

C’est tellement enthousiasmant de t’époustoufler toi-même en réalisant ce que tu peux créer, en tellement moins de temps que tu ne le pensais.

 

Pour t’époustoufler toi-même et changer ta trajectoire entrepreneuriale, je t’invite à t’inscrire sur la liste d’attente de 100K REVOLUTION.

Il y a des grandes nouveautés à venir : inscris-toi pour être informée en avant-première


Mes deux espaces d’accompagnement : 100K REVOLUTION et le Cercle HORS des NORMES :


🚀 100K REVOLUTION : mon accompagnement dédié aux entrepreneures qui veulent poser les fondations d’une croissance joyeuse et pérenne, et créer leurs premiers 100K€, à leur rythme. C’est bien plus qu’un « programme », c’est l’opportunité d’être coachée, soutenue, stimulée, semaine après semaine, au sein d’une incroyable communauté.


💫 Le Cercle Hors des Normes : le seul mastermind dédié aux entrepreneures atypiques, qui ont déjà des résultats, et veulent œuvrer différemment. En faisant la différence par leur différence. En amplifiant leur croissance par l’alliance de stratégies sur-mesure et d’activations énergétiques hors des normes. Il inclue du coaching individuel et une immersion ultra-puissante en présentiel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Entreprendre hors des normes est le podcast dédié aux femmes entrepreneurs qui désirent faire la différence par leur différence. Je suis Anne-Valérie Rocourt. Depuis 2010, j'accompagne les femmes originales et ambitieuses qui veulent se créer une vie riche et libre par la voie de l'entrepreneuriat. Si tu désires casser les codes, créer ta propre recette du succès et développer un business florissant au service de ta vie et de la vie, tu es ici chez toi. Dans le podcast Entreprendre hors des normes, je te dévoile, avec authenticité, profondeur et humour, des stratégies audacieuses, des approches mindset décalées, et parfois même une vision perchée, pour que ton business soit ton espace d'expansion. Ici, on célèbre ensemble la puissance des femmes qui osent assumer leur singularité, exprimer leur plein potentiel et laisser leur emprunt. Bienvenue dans ce nouvel épisode du podcast Entreprendre hors des normes. Un podcast qui est dédié à toi, si peut-être tu trouves que ça prend trop de temps pour réussir. Je viens t'en parler alors qu'on est au cœur de l'été, au cœur du mois d'août. Et oui, même si on voudrait faire l'autruche, se mettre la tête dans le sable, la rentrée approche à grands pas. Peut-être que tu écoutes cet épisode allongé sur ta serviette de plage. Et t'as pas du tout envie d'entendre parler de la rentrée ? T'inquiète pas, c'est pas le thème directement de cet épisode. Je t'en parle juste pour créer du contexte. Parce que c'est une période de l'année où bientôt tu vas te rendre compte qu'il reste 4 mois avant la fin de l'année. Tu peux te dire encore 4 mois ou plus que 4 mois. Et la rentrée ça peut être une opportunité quand tu es entrepreneur. pour évaluer où tu en es. Où tu en es par rapport à tes objectifs pour l'année, ce que tu as créé au cours du premier semestre, enfin grand premier semestre, au cours des trois premiers trimestres, j'ai plutôt envie de dire. Et ça va être le moment de te réaligner avec tes objectifs. Qu'est-ce qui va se passer alors ? Peut-être que tu vas avoir envie de réduire tes objectifs si tu estimes que tu es entre guillemets en retard. Peut-être que tu vas avoir aussi l'élan d'amplifier tes objectifs si tu estimes que tu es en avance. Et autour de tout ça, il risque d'y avoir tout un fatras d'émotions qui vont se manifester. Autre option, tu vas peut-être être tenté de décaler dans le temps tes objectifs. À travers tout ça, tu vas peut-être avoir des pensées qui vont apparaître autour de Oh là là, il va vraiment falloir primer, embavé pour réussir, pour les atteindre. Ça va être une fin d'année épouvantable, etc. Observe bien toutes ces réactions. Elles parlent de quoi ? D'un certain rapport au temps. C'est ce dont je veux qu'on parle dans cet épisode. De ton rapport au temps et du temps que tu choisis pour atteindre ce que tu veux réaliser. Là, j'observe deux grandes catégories d'entrepreneurs. Première catégorie. Celles qui vont se donner beaucoup de temps. J'ai presque envie d'ajouter trop de temps. Et on va en parler de celles-ci. Seconde catégorie, celles qui vont se donner très voire trop peu de temps. Cette seconde catégorie, je les connais bien celles qui sont là. Si tu me connais un peu, tu sais sans doute que c'est le camp dans lequel je vais spontanément jouer. Je peux parfois manquer de vigilance par rapport au fait que je vais me donner trop peu de temps pour faire les choses. Le très beau côté, je trouve, de ça, c'est que j'aime me challenger, j'aime me donner des défis, j'aime voir grand, j'aime envisager l'inenvisageable. C'est le côté lumineux. Le côté plus sombre qui va avec, c'est que ça ne va jamais assez vite. L'impatience. fait partie de ce chemin-là si je ne suis pas dans la vigilance. Qu'est-ce qui va avec aussi très souvent, et je l'observe notamment chez les clientes du cercleur des normes, la pensée tout ou rien. Tant qu'on n'y est pas, sur la montagne de la gloire des objectifs atteints, eh bien rien n'est assez. On n'est pas en réussite, encore, donc on est en échec. La z... très jolie zone des gris entre deux, entre le blanc et le noir. Pour beaucoup de femmes que j'accompagne, notamment dans le mastermind, cette zone des grilles, c'est un défi de l'apprivoiser et d'en voir la beauté. Il y a aussi la frustration, quand les efforts, parfois immenses, que tu engages, ne créent pas tout de suite les résultats que tu désires. Peut-être que tu connais aussi l'amertume, le doute, la confusion, tout ce paquet des émotions qui font partie de notre parcours d'entrepreneur et qui vont partir. particulièrement émergé quand tu te donnes peu de temps pour atteindre tes objectifs. Je ne veux pas dédier cet épisode à cette partie du spectre. J'y suis allée dans d'autres épisodes. Là, je veux qu'on aille sur l'autre polarité. Du côté de celles qui, au contraire, ont un rapport au temps qui dit j'ai tout mon temps Il n'y a pas urgence. Il n'y a pas le feu au lac. Comme diraient nos amis suisses, on ne va pas se bousculer. Je les entends, ces femmes-là. C'est celles qui vont me dire Oh, je rejoindrai ton accompagnement sans carrévolution dans quelques mois, Anne-Valérie. Quand j'aurai assez de clarté, quand j'aurai assez avancé. Ou peut-être, et ça, ce n'est pas ce qu'elles disent, mais c'est ce que je peux penser parfois, quand j'aurai assez galéré. J'entends aussi Ah mais j'adorerais faire partie du cercleur des normes ! Mais bon, je vois ça pour 2026. Parce que d'ici là, j'ai tellement de choses à faire. Ah oui ! Et si justement c'était ça précisément la raison pour ne pas attendre 2026 parce que tu crois que tu as trop de choses à faire. Une autre chose que j'entends dans le même registre, ça va être Bon, je me donne jusqu'à la fin de mes allocations chômage pour vivre de mon activité. Et là, par exemple, il reste 18 mois. Et ces entrepreneurs-là vont se dire j'ai 18 mois Qu'est-ce que tu es en train de dire là ? C'est que cette période de tes allocations chômage fixées par le gouvernement, c'est elle qui va dicter quand tu vas avoir des résultats ? C'est elle qui décide de ton parcours d'entrepreneur ? Et pourquoi est-ce que tu ne déciderais pas de te donner... 6 mois ou 3 mois ? Pourquoi c'est cette période dictée par un organisme public extérieur qui va choisir ta propre évolution ? Parce que, regarde bien, quand tu te donnes 18 mois, par exemple, ce que tu te dis inconsciemment, c'est que tu as plein de temps. Oui, il y a la peur qui va dire attention, ça va passer vite, il y a urgence ! Mais la réalité, c'est que tu te dis, dans le champ de tes actions, que tu as du temps. Puis vient ce jour où l'échéance s'approche. Six mois, cinq mois, quatre mois, trois mois. Là, tu as perdu ta flamme du début. Cet enthousiasme vibrillant du début. Tu as connu quelques déboires, quelques échecs, des épreuves. Tu n'es plus dans cette énergie flamboyante du début. Et c'est de plus en plus difficile. Alors j'ai envie qu'on en parle de ce rapport au temps, qu'on en parle vraiment honnêtement. Mettons-nous bien d'accord, la patience, le détachement, c'est deux grandes vertus très importantes pour les entrepreneurs et j'encourage beaucoup mes clientes à les cultiver. Mais suis-moi bien, il y a une différence entre deux formes de patience, deux formes de détachement et d'autres qualités que tu mettrais. dans cet ensemble-là. Il y a d'une part la patience, le détachement qui sont ancrés dans une forme de sagesse, de foi, de confiance qui dit je pose les actions, je suis engagée, je suis dans ce chemin de dévotion et cela va venir et je fais ma part. La seconde forme, c'est la patience et le détachement qui sont enracinés, au contraire, dans une sorte de manque de confiance. C'est je ne sais pas je ne maîtrise pas ce n'est pas dans mon contrôle il y a trop de choses qui m'échappent Et puis en même temps, dans le contexte, l'environnement de maintenant. Et dans ce cas-là, patience et détachement signifient en réalité, on verra, au calende grec, parce que je ne maîtrise pas le processus. Parce que mes résultats ne sont pas à ma main. Je trouve ça vraiment fascinant de voir que les deux extrémités coexistent. Dans les groupes de femmes que j'accompagne, ces deux extrémités existent. D'une part celles qui vont se donner beaucoup trop de temps, et d'autre part celles qui vont s'en donner pas du tout assez. Même pour un même objectif. On pourrait évoquer... bien entendu des tempéraments, des natures, des caractères, ça joue assurément. Il y a autre chose qui joue, c'est un cycle que j'observe de manière assez schématique chez les entrepreneurs. Au début, il y a deux choses qui entrent en jeu. Il y a à la fois une forme d'enthousiasme, de passion, d'excitation dans ce changement. dans ce nouveau chemin où tout est possible, où on va enfin embrasser la liberté, etc. Donc ça, c'est extrêmement positif. Et en même temps, viennent très vite doutes et confusions sur comment je vais faire, je ne sais pas faire. Ça, ça va brouiller la perception du temps. Assez rapidement, l'euphorie du début va être atténuée. par des premières déceptions, des premières désillusions, des tentatives qui ne donnent pas les résultats espérés, des tas d'émotions à traverser. Et assez vite, des bribes de découragement vont pointer le bout de leur nez. Ces déceptions vont créer autre chose. Pour beaucoup d'entrepreneurs, ils vont commencer à faire l'expérience qu'elles vont se critiquer. qu'elles vont poser un regard très dur sur elles-mêmes, que la culpabilité, la honte vont arriver. Elles vont réaliser que, oui, on leur avait dit que ça serait dur et éprouvant, mais finalement, ça l'est encore plus que ce qu'elles avaient anticipé. C'est encore plus challengeant, elles doivent encore plus se dépasser. Et c'est là qu'elles vont commencer à reporter leurs objectifs, à refuser de trop y croire. à se créer de la déception par anticipation. Parce qu'au cas où elle serait déçue dans six mois, un an de ne pas avoir atteint, autant être déçue dès maintenant pour bien se préparer. Il y a une pensée sous-jacente qui contrôle tout ça, qui est celle-ci. Je ne maîtrise pas tout le processus. Et c'est vrai. C'est vrai que tu ne maîtrises pas si ton client va te dire oui ou non. S'il va payer ou pas payer. Si ton poste va avoir de l'engagement ou pas. Il y a plein de choses que nous ne maîtrisons pas, chaque jour. Et en même temps, on contrôle tellement d'éléments qui vont mener au résultat. Plus tu crois que tu as du pouvoir sur ce processus de création des clients et de l'argent, plus tu vas être en mesure de raccourcir le temps. Quand tu te donnes amplement du temps, c'est très corrélé à cette perception que tu ne maîtrises pas ce qui va se passer dans ce temps. Si je le formule autrement, quand tu te donnes beaucoup de temps, ce que tu te dis intérieurement, d'une manière ou d'une autre, c'est autour de je ne crois pas en ma capacité à atteindre mes résultats Donc autant les mettre très très loin sur ma ligne de temps, parce que je ne veux pas me confronter trop vite à mon incapacité. Ce que je pense, moi, c'est que le problème, c'est pas que tu ne crois pas en ta capacité à atteindre tes objectifs. La vérité, c'est que tu ne crois pas en ta capacité à t'engager suffisamment pour les atteindre. T'engager suffisamment en termes d'intensité et en termes de durée. Chez les entrepreneurs qui rejoignent, mon accompagnement sans carrévolution... Je vois assez souvent, soit le refus de se fixer des objectifs carrément. C'est pas pour moi, moi je ne raisonne pas comme ça, moi ça me stresse. J'en ai parlé dans d'autres épisodes du podcast. Ou elles vont se fixer de trop petits objectifs pour être sûres de ne pas échouer à les atteindre. Ou alors, et ça va parfois les deux ensemble, elles vont se donner beaucoup, beaucoup, beaucoup de temps. Non, moi je ne veux pas me bousculer, je ne veux pas me stresser, je veux me respecter, je veux m'honorer. Ça va souvent avec toute cette narration tout autour. Ça peut être assurément judicieux, bien sûr. Il y a... Parfois des circonstances de vie, de santé, des choix conscients. Et magnifique, et ça peut être extrêmement courageux de faire ce choix-là. Là, je ne te parle pas de ces femmes-là. Je te parle des entrepreneurs pour qui, par exemple, créer 10 000 euros, ça pourrait très bien être réalisable en un mois, ou en deux mois, ou en trois mois. Mais ils vont se dire que ça va prendre six mois ou un an. Et je l'entends très souvent ça, ça va me prendre. Non, ça ne va pas te prendre. Ce n'est pas les objectifs qui te prennent quoi que ce soit, c'est toi qui te donnes. C'est toi qui choisis, qui donnes, qui décides. Écoute bien, quand tu te dis ça va me prendre six mois ou ça va me prendre un an, est-ce que tu sens l'énergie qui est derrière cette phrase-là ? C'est une énergie qui est connectée à une dépendance, à une impuissance, à une absence de contrôle. On n'aime pas ça. C'est absolument tueur d'élan d'action. Écoute la différence avec cette phrase que tu pourrais te dire. Je choisis de me donner un mois, deux mois, trois mois pour créer ça. Pas six mois, un an. Je choisis de me donner trois mois. Tu vois la différence entre je choisis de me donner et ça va me prendre. Elle est cruciale cette différence. Imaginons que tu désires créer 5000 euros. Tu peux te donner 6 mois ou 1 mois. C'est amplement possible en 1 mois. La question devient pourquoi te donner plus ? Je te la pose vraiment cette question, pourquoi te donner plus ? Il y a une vérité, c'est que pour créer tes premiers 5000 euros par exemple, pour continuer cet exemple, ça peut être facile, rapide, direct ou pas. Tous les chemins sont possibles. Le plus probable, c'est que tu aies à échouer et pas qu'une fois. Peut-être 5 fois, 10 fois, 20 fois, 30 fois pour créer ça quand tu commences. Alors est-ce que tu veux te donner 6 mois pour vivre 30 échecs par exemple ? Où est-ce que tu veux te donner un mois pour vivre ces 30 échecs ? Parce que si tu es prête à vivre 30 échecs en un mois, tu vas atteindre ton objectif. Si tu me suis bien, tu vois où on en arrive là. C'est de réaliser que ce qui détermine en grande partie ta capacité à créer tes résultats, c'est ta capacité à vivre des échecs dans un certain laps de temps. Et ce dont on parle là, c'est de ta maturité émotionnelle. Les échecs, en soi, ce n'est pas un problème. Ça devient un problème quand tu te dis que tu vas avoir à vivre des émotions que tu n'as pas du tout envie de vivre. Je reviens à cette narration. Quand tu te donnes un laps de temps infini, voire indéfini même, Et quand tu te dis un jour, un jour, un jour, un jour je gagnerai 100 000 euros, un jour je gagnerai 500 000 euros, un jour je gagnerai 1 million d'euros, peu importe, ton grand objectif, peut-être 10 millions, peu importe. Ce que tu dis c'est comme si tu disais un jour mon prince viendra, ce jour ne viendra pas. C'est ça l'histoire. Alors pourquoi ne pas décider de date sans y associer un enjeu ? Je t'emmenais encore un pas plus loin. Regarde bien une chose. Quand tu te dis un jour j'atteindrai ça, un jour je viserai ça, un jour je créerai ça. Il se peut bien que ça soit exactement ce que tes prospects te disent un jour j'achèterai ton offre, un jour je me ferai accompagner par toi, un jour je m'offrirai ton produit. Tu le sais, tu attires ce que tu vibres. Il se peut bien que ce un jour que tu te dis, c'est le un jour que tu entends de tes prospects. Tu as vraiment à switcher de un jour à aujourd'hui. Maintenant, en parlant d'aujourd'hui, ça pose la question de ton point de départ. Je vois parfois des entrepreneurs qui se sont lancés il y a un an, deux ans, trois ans, quatre ans, et elles n'ont pas de résultat. Là, il y a deux problèmes. Le premier, la plupart du temps, elles ne sont pas fixées d'objectif. Second problème, très souvent le point de départ est faussé. Qu'est-ce que ça signifie je me suis lancée Je me suis lancée il y a deux ans Est-ce que ça veut dire que tu as immatriculé ta société ? Tu lui as trouvé un nom ? Tu as lancé ton site web ? Ce n'est pas ça, se lancer. Se lancer, c'est faire des offres. C'est vendre. C'est proposer ce que tu as créé. Très souvent, il y a un monstrueux écart là. Tu peux décider que ton point de départ c'est maintenant. Maintenant là, maintenant, en cet instant. Et te donner un temps pour un véritable engagement. Peu importe le passé, peu importe si tu es entrepreneur depuis un an, cinq ans, dix ans, tu n'as pas encore créé les résultats que tu voulais. Maintenant, cet instant peut être la décision du renouveau, de la réinvention, de la renaissance. Poursuivons l'exploration de pourquoi beaucoup d'entrepreneurs préfèrent se donner beaucoup de temps. Ça part très souvent d'une pensée erronée. Une pensée que probablement tu connais bien. Cette pensée que créer de l'argent c'est dur. Et que donc si tu te donnes plus de temps, ça va être moins dur. En tout cas c'est ce que te raconte ton cerveau. Et si c'était le contraire ? Et si en te donnant plus de temps, tu rendais ça plus dur ? Je t'invite vraiment à considérer ça. Et inversement, si en raccourcissant le temps, tu te facilités la tâche, tu rendais ça moins dur, plus doux. Là, j'utilise intentionnellement l'adjectif dur Je l'entends parfois. Plutôt que cet adjectif dur, je préfère dire que ça nécessite des efforts. Notre cerveau, il n'a pas du tout envie de faire des efforts. Des efforts dans le sens d'engagement, de persévérance, de constance, d'assiduité et de tellement d'émotions à traverser. Tu sais quoi ? Ces émotions, tu cherches à éviter ? Tu auras de toute façon à les traverser. Tu veux grimper ta montagne, atteindre tes objectifs, créer ta vie et rêver. Les émotions seront là sur le chemin, tu pourras pousser la boule. La boule sera là à ta rencontre de toute façon. Alors est-ce que tu préfères pousser la boule pendant 6 mois ou pendant 1 mois ? Traverser les émotions dans 6 mois ? Ou dans un mois. Sachant qu'il y a un leurre, c'est que si tu te dis que ça sera dans six mois, il y aura de toute façon plein d'autres émotions qui seront sur le chemin chaque jour. Imagine que tu as une douleur très vive à la dent. Est-ce que tu préfères attendre six mois pour aller chez le dentiste ou y aller demain ? Parce que, ouais, chez le dentiste ! Il m'a dit, je dis non, qu'il n'a pas d'anesthésie, c'est un dentiste des temps anciens. S'il doit te faire une extraction de dents sans anesthésie. Et aujourd'hui, tu as une douleur qui est vive mais supportable. Est-ce que tu préfères rester avec ta douleur pendant six mois, sachant que dans six mois, tu n'en pourras plus, tu seras épuisé par cette douleur et tu vas finir par aller chez ce dentiste extracteur de dents sans anesthésie ? Est-ce que tu préfères y aller demain, souffrir un bon coup et être débarrassé de ta douleur ? Tu t'économises six mois de douleur. Ce que je veux te dire là, c'est que j'ai réalisé il n'y a pas si longtemps que ça, que vraiment, et depuis que j'ai eu cette prise de conscience, je l'observe tellement à l'œuvre chez mes clientes. Et chez moi. Passer à l'action à moitié, c'est plus difficile que de passer à l'action franchement. Passer à l'action à moitié, c'est pas neutre. Il y a toujours en toi cette part d'hésitation, d'indécision. Deux doutes, deux confusions, ce regard que tu portes sur toi-même qui n'est pas pleinement satisfaisant. Inversement, imagine-toi la fin d'une journée où tu t'es dépassé, tu as abattu des montagnes, tu as traversé tes émotions les plus difficiles. Quelle fierté, quelle joie, quelle satisfaction ! Inversement, quand tu procrastines, quand tu reportes de jour en jour en jour ce que tu tiens tellement à faire pourtant. Tu vois la différence de vécu, la différence d'expérience à la fin de ces deux journées ? À la fin de laquelle est-ce que tu te sens le mieux ? La réponse est évidente. Imagine que tu n'as pas fait de sport pendant très longtemps et tu décides de t'y mettre. Au début, on est d'accord, si tu es normalement constitué, ça va être difficile. Pour reprendre la gestif de tout à l'heure, ça va être dur. Tu ne vas pas avoir envie, ton corps, ton cerveau, tout va résister. Tu vas avoir à faire des efforts, à mettre de la discipline. Tu vas en baver. Puis, si tu persistes, petit à petit tu vas créer une habitude, un momentum, un mouvement. Ça va devenir de plus en plus facile, évident. Tu vas même plus y penser. Tu vas créer des automatismes. Ça va même être plaisant. Tu vas ressentir tous les bienfaits de cette pratique sportive. Mais, si tu t'arrêtes, qu'elle qu'en soit la raison, Une semaine, deux semaines, trois semaines, tu vas perdre le momentum, casser l'habitude. Tu vas quasiment repartir de zéro. Et ça va être dur à nouveau, et difficile, et laborieux, et il va falloir traverser tout le doute et la résistance. Ce que je veux te montrer par là, c'est que c'est plus difficile de ne pas être dans le momentum, de ne pas être dans le mouvement. Ça devient une lutte. C'est plus difficile d'y aller à moitié que d'y aller franchement. Je le vois tellement chez beaucoup de femmes que j'accompagne. Comme je te disais tout à l'heure, il y a celles qui se donnent beaucoup de temps. Et plus elles se donnent du temps, plus ça prend du temps. À côté de ça, il y a celles qui choisissent des objectifs ambitieux avec un temps limité. C'est quoi la grande différence entre ces deux groupes de femmes d'entrepreneurs ? La grande différence, c'est la relation qu'elles ont avec leurs objectifs. Comment elles choisissent de voir l'échec ? Comment elles décident qu'elles vont agir quand il y aura des échecs ? Derrière tout ça, la grande différence, c'est leur relation à elles-mêmes. Le sujet, c'est pas tellement... Est-ce qu'elles croient en elles pour atteindre l'objectif ? Le vrai sujet c'est est-ce qu'elles croient que quoi qu'il advienne, qu'elles atteignent l'objectif ou pas, est-ce qu'elles sauront être leur plus fidèle soutien ? Est-ce qu'elles choisissent de voir que quoi qu'il advienne, il y aura soit une victoire, soit... un apprentissage. Et que l'apprentissage, qui passera, entendons-nous bien, probablement par un échec, est précisément celui qui est nécessaire pour aller créer la prochaine victoire. C'est la raison pour laquelle c'est tellement important de prévoir comment tu réagiras quand tu échoueras. Tu n'as pas à prévoir comment tu vas éviter d'échouer. Au contraire, moi j'invite mes clientes à anticiper l'échec, à créer intentionnellement un chemin qui va être pavé d'échecs et à prévoir comment elles vont réagir pour traverser ces événements-là. Et ce qui est extraordinaire, c'est que dans cette expérience, tu te crées une résilience. qui te sert dans tous les pans de ta vie. Parce que c'est aussi ta relation à ta vie qui est en jeu là. Pour ma part, j'ai envie de vivre une vie avec de l'intensité. On est bien d'accord, on peut vivre des expériences intenses sur notre canapé, sur notre coussin de méditation, ok. Mais je crois surtout que dans cette expérience humaine qu'on a choisie, L'intensité se joue sur le terrain de jeu de la vie. Et en décidant d'être entrepreneur, on se donne une opportunité de vivre un chemin encore plus intense que les autres, je crois. Quand on choisit, en plus de se donner moins de temps, on choisit de s'offrir à vivre une vie plus intense. Je ne dis pas que c'est facile ou simple, mais je dis qu'il y a tellement de joie sur ce chemin-là, tellement de beauté, tellement de puissance, et c'est là aussi que c'est tellement important d'être accompagné dans toutes ces oscillations, ces turbulences, pour transcender en une expérience lumineuse d'expansion et de création et de réalisation. Dans le cercle hors des normes, j'adore inviter mes clientes à ouvrir de nouvelles possibilités, amplifier leurs ambitions, juste pour jouer. Comme si tu allais dans une cabine d'essayage pour essayer un vêtement tout neuf que peut-être, naturellement, tu ne porterais pas. Mais il t'attire, tu as envie de voir ce que ça donne sur toi. C'est peut-être un peu étrange, un peu saugrenu, tu ne te reconnais pas. Tu as besoin d'apprivoiser cette image dans le miroir. C'est ce qu'on fait. On joue à rajouter un zéro à leurs objectifs, à leur prix, pour étendre la capacité à considérer, à accueillir, à recevoir. On joue à raccourcir le temps. Souviens-toi que toute création part de l'imagination. Ça part de l'imagination, ce n'est pas fait que par l'imagination. On est d'accord. Ensuite, vient le temps de la décision et de l'action. Pourquoi tant de résistance face à des grands objectifs et des plus courts délais ? Parce que ça appelle des plus grands risques et des plus grandes actions. S'il y a quelque chose que tu rêves d'initier, de lancer, de faire, de réaliser, tu peux décider de le faire dans deux ans ou dans quatre mois. Quand je repense au sommet entrepreneur hors des normes, j'ai passé au moins un an et demi, voire deux ans, à le bercer en imagination. Un jour, en septembre 2023, j'ai pris la décision de le réaliser vraiment pour de bon, début septembre. Et il m'a fallu quatre mois pour réellement le créer, ce qui était un temps extrêmement court. J'aurais pu me donner un an vraiment. Ça aurait pu me prendre un an. Ça a pris quatre mois. Ça, ça nécessite du courage. De faire des choix, de dire non, de t'organiser, d'inviter de la discipline, d'essuyer des refus, de rencontrer tout ce que tu n'as pas envie de rencontrer dans ta vie. Je parle des émotions là. Et tu vois finalement, choisir un temps long ou choisir un temps court, c'est comme retirer une bande de cire à épiler. Tu peux la retirer très lentement, ça va faire très mal. Ou tu peux la retirer très rapidement, ça va faire très mal aussi. Sauf que ça durera moins longtemps. Et je crois vraiment que dans l'environnement dans lequel on est aujourd'hui, plus que jamais, se donner moins de temps, c'est un cadeau qu'on se fait. Alors ok, ça ne veut pas dire que les résultats vont arriver exactement comme on a prévu, dans le timing qu'on a décidé. Ça veut dire en revanche qu'on va passer à l'action, franchement, vraiment, carrément. Et ça a un autre effet bénéfique, et je ne veux pas l'oublier celui-là. C'est que tu vas avoir moins de temps pour penser à abandonner, à renoncer. Il y a tellement d'entrepreneurs qui renoncent en ce moment. Une des raisons, c'est qu'ils ont laissé leur cerveau vagabonder et considérer l'idée d'abandonner. Ils sont allés très longtemps vagabonder sur le... terrain de l'abandon, au lieu d'employer ce temps à penser solution, à penser création, à penser action. Tu peux choisir de te dire que c'est une année super difficile et ça sera vrai. Tu peux aussi considérer que c'est une année qui t'offre des opportunités d'apprentissage à très haute valeur ajoutée. Ce sera vrai aussi. Parmi ces apprentissages, il y en a un qui est vraiment fabuleux. C'est que c'est de plus en plus difficile de se reposer sur des éléments extérieurs. Donc tu as vraiment à identifier, à reconnaître, à apprécier, à aimer la valeur que tu portes, la valeur que tu es, la valeur que tu crées, de manière tellement singulière. Par rapport à ça, Je peux te dire que, il y a un an, quand j'ai découvert mon atypisme, et notamment la partie Troupe du spectre autistique une de mes réactions, ça a été de me dire Oh là là, si seulement j'avais su plus tôt ! Ma vie aurait été tellement mieux si j'avais su plus tôt ! Et j'y ai pensé, amplement, profondément. Je suis arrivée à la conclusion que non, ça n'aurait pas été mieux. Et c'était parfait que je le découvre seulement il y a un an. Parce que si j'avais su plus tôt, peut-être que je ne me serais jamais lancée comme entrepreneur. Peut-être que cent fois, j'aurais utilisé ça comme excuse pour abandonner. C'était parfait que je découvre tout ça il y a un an. C'était le parfait moment. Parce que j'ai vécu toutes les expériences que j'avais à vivre pendant 14 années d'entrepreneuriat. Parce que c'était le parfait moment pour maintenant ancrer la certitude de ma valeur originale, qui est liée à cet atypisme-là. Alors tu vois, si tu trouves que ça prend trop de temps, il est fort possible que ce soit parce que tu te donnes trop de temps. Et quand tu vas décider de réduire ce temps, de le comprimer, ça t'engage à approfondir ton propre engagement. Quand je parle d'engagement, je le dis vis-à-vis de ton business, de tes clients, de tes communautés, de tes résultats, de l'argent. Parce que là, ton business, ça ne peut plus être un petit hobby. Tu vas commencer à le prendre au sérieux. Sérieux, ça ne veut pas dire triste, morne, morose. Le sérieux, ça peut être tellement joyeux. Et c'est là que tu vas aussi intentionnellement apprendre à mettre plus de joie dans les expériences de ton quotidien. En plongeant dans ta relation avec toi-même, en réévaluant ta posture, en regardant comment tu considères le risque, quelle est ta maturité émotionnelle. Il est là le vrai, le magnifique, le joyeux travail. Parce que c'est tellement enthousiasmant de s'époustoufler soi-même. En réalisant ce qu'on peut créer. Est-ce que tu as envie de t'époustoufler toi-même en réalisant que tu peux créer plus en moins de temps que tu ne te donnais la chance de le penser ? Si tu veux t'époustoufler toi-même et changer vraiment ta trajectoire entrepreneuriale, je t'invite à t'inscrire sur la liste d'attente de 100K Révolution. Parce qu'il y a de belles, grandes nouveautés à venir. très bientôt et tu seras parmi les toutes premières informées. Je te souhaite une magnifique poursuite de cet été et on se retrouve la semaine prochaine. Ma mission, c'est d'aider les femmes comme toi à se lâcher la bride pour lâcher les fauves. Si tu aimes ce podcast, tu vas adorer la formation que je t'offre. C'est le condensé de mon approche anticonformiste du business pour t'aider à accueillir tes prochains clients joyeusement. Reçois cette formation gratuitement en cliquant sur le lien dans les notes du podcast. Je jubile déjà en pensant à tout ce que tu vas réaliser.

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